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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 23 Fév - 22:24

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Conseils de Jésus au Père Migliorini et à Maria.
Vision de Jésus portant la croix


Le 13 août 1943    

Jésus dit :

“Je vais répéter ce que j’ai déjà dit [1] à propos d’une âme que tu dois m’aider à amener à la Lumière. Comme cela, le Père aussi saura comment se comporter. De plus, je le répète en réponse à des questions du Père qui, il peut en être sûr, est bien dans son champ d’apostolat [2] et aura à y travailler encore beaucoup parce que les païens sont là et il est mon missionnaire. Qu’il s’arme donc de force, de patience et de constance, et qu’il travaille les cœurs pour moi, ces cœurs plus sourds que les pierres, pour que ma Voix entre en eux.

224> Qu’elle y entre. Si, une fois qu’elle est entrée, les cœurs ne veulent pas la transformer en vie, tant pis pour eux. Moi, ma petite porteuse et mon missionnaire, serons justifiés auprès du Père [3]. En ce qui concerne les cœurs, ils auront à en répondre, puisqu’ils se seront fermés à la miséricorde de Dieu qui utilise tous les moyens, de son Fils bien-aimé aux serviteurs fidèles du Fils, pour apporter un secours surnaturel aux créatures.

Que le Père utilise donc tout ce qu’il juge utile dans ce que je te dis. Ce sont des perles que je lui donne gratuitement. Mais de toutes les perles, j’en garde une, la perle maîtresse pour ainsi dire. Je te garde toi, dont je suis jaloux et sur qui j’exerce un pouvoir absolu de possession.

Tu n’es pas Maria, et on ne doit pas te connaître en tant que Maria. Tu es un soupir que pousse mon cœur, un vent qui souffle et rafraîchit les fronts sans qu’on sache d’où il vient ni quel nom il porte. Ta personnalité est anéantie. En tant que créature, tu dois être un rien. Tu dois ne pas être. Si tu cesses d’être, personne ne te connaîtra comme l’écrivain de ma pensée, personne en dehors de deux ou trois personnes privilégiées, qui le sont par ma volonté. Tu es la respiration de Jésus et c’est tout. Plus tard, quand je le voudrai et personne ne pourra te nuire, on connaîtra le nom de ma petite voix. Mais alors, tu seras ailleurs, là où la mesquinerie humaine n’arrive pas et la méchanceté ne peut agir.

En ce qui concerne cette âme (et beaucoup d’autres comme elle), il faut exercer une charité super-parfaite, comme moi je l’ai souvent fait dans ma vie terrestre. Ce sont des âmes à peine ébauchées. Tout en elles, aspire ardemment, d’instinct, à un perfectionnement, tend à plus de forme, comme le nouveau-né qui se nourrit, s’agite, vagit, aspire à savoir se nourrir avec de vrais aliments, à se déplacer avec de vrais pas, à s’exprimer avec de vraies paroles. Et il faut les traiter comme des nouveau-nés, sans gestes d’impatience et de répugnance.

Mais sais-tu, ma chère âme, combien de fois j’ai senti ma chair frémir d’un dégoût si vif qu’il affleurait de mon cœur à ma chair quand je devais approcher des êtres de péché ? Et pourtant, si je ne les avais pas approchés, aurais-je pu les attirer à moi ? J’aurais pu le faire par la violence de Dieu. Mais pourquoi utiliser la violence quand il y a l’Amour; le plus cher des aimants ?

J’ai débuté ma vie publique par des noces [4], où j’ai dû écouter les habituels discours et les habituelles allusions de ce genre de fête. Je n’ai pas refusé l’invitation de Matthieu, et il y eut des censeurs, entachés par la faute même qu’ils me reprochaient, qui me critiquèrent pour être entré dans cette maison [5]. Je n’ai pas repoussé la pécheresse qui gaspillait sur ma chair ses derniers artifices de séduction et annulait sa dette envers la Grâce par un acte d’amour généreux et contrit [6]. Je n’ai pas dédaigné de parler à la Samaritaine qui n’était à personne et se donnait à tous [7]. Je ne me suis pas tu parce qu’à la foule qui m’écoutait se mêlaient les païens ou les pécheurs. Au contraire, c’est à eux que j’adressais mes regards, mes paroles, mes sourires les plus doux d’amour.

Je suis venu et je viens pour rassembler toutes mes brebis dans ma bergerie [8]; pour les brebis qui se sont éloignées ou écartées du droit chemin, je vais, bon Pasteur infatigable, parmi les ronces et les épines, ruisselant de pleurs et de sang, jusqu’à ce que je les aie trouvées et rassemblées. Si j’en appelle d’autres pour m’aider dans mon œuvre, ils doivent agir de concert avec moi.

Je sais qu’il y a une sainte pudeur et une jalousie instinctive qui font souffrir quand on les force. Mais il faut surmonter la sainte pudeur et l’orgueil coupable et laisser que "les petits viennent à moi [9]" pour qu’ils entendent ma voix à travers ton œuvre. Agir devant eux avec beaucoup d’amour et en toute liberté comme s’ils étaient convaincus de ma Loi.

Ne pensez pas que ce que vous dites soit peine perdue [10]. Non. Une terre aride sur laquelle il pleut après des années de sécheresse ne semble pas se mouiller si l’eau tombe du ciel; en effet elle s’imbibe plus difficilement qu’une terre bien entretenue. Mais elle se mouille néanmoins. Il en est de même pour les cœurs. Il faut les arroser, les mettre en contact avec l’eau vive qui descend du ciel et qui conduit au ciel. Ensuite, je fais le reste.

Les miracles de la grâce dans les cœurs arrivent à travers un ensemble d’agents, dont la racine est en moi. Je pourrais agir seul. Mais j’aime associer mes disciples à mon œuvre de Rédemption pour qu’ils partagent avec moi ma gloire au Ciel.

J’ai souhaité prendre place avec vous, mes amis, au banquet céleste où seront célébrées mes gloires de Rédempteur [11]; je l’ai ardemment désiré avant même que le temps n’existe, puisque rien n’est inconnu à l’intelligence éternelle. Je connais le nom des convives, je sais lesquels, après s’être nourris de moi sur terre, recevront de moi, au Ciel, le pain rompu par mes propres mains aux agapes fraternelles qui uniront pour toujours Maître et disciples [12], sans le cauchemar imminent de la Passion et de la sale trahison [13].

Courage, donc. Si tu te sens choquée par des idées dont ma Lumière te fait comprendre l’erreur, ne te retire pas. Comme une mère, tiens sur ton cœur ces enfants de l’esprit, même s’ils sont recouverts de saletés. Offre tes souffrances pour ce choc à ma Lumière pour qu’elle descende illuminer de la vraie foi l’esprit qui aspire ardemment à la Foi sans encore être capable d’aller vers elle.

Je voulais finir de te parler de la perle [14], mais j’ai parlé d’autre chose pour guider le Père dont l’œuvre n’a pas été futile auprès de toi. Son rôle d’enfant de Marie [15] a mis en fuite ceux qui paralysaient ta vue et ton ouïe spirituelles et excitaient en toi ta partie inférieure.

Tu es comme ça parce que tu as eu l’aide du Père. Je vous ai pris à deux points de la terre et je vous ai conduits l’un vers l’autre parce qu’il devait en être ainsi [16]. Moi, je sais pourquoi. Souviens-toi toujours : dans mon prêtre, c’est moi que tu dois voir. Et lui doit me voir en toi. Je lui ai réservé, non des miettes, mais tout le pain, parce que c’est justement à lui, à l’encontre de ta propre volonté, que j’ai réservé la mission d’être une aide fraternelle pour toi, et toi, une aide fraternelle pour lui.

Je sais quelles pierres il faut unir pour ériger les murailles de ma cité. Elles semblent agir pour elles-mêmes. En réalité, chacune sert à l’autre en épousant parfaitement sa forme. Moi, je sais.

Ce n’est pas lui qui dessert la table et ramasse les miettes. Il est plutôt Lazare qui prépare la maison pour le Maître; la maison, c’est toi et tu es aussi Marie... Mais Marie aurait-elle pu rester à écouter le Maître si Lazare n’avait pas préparé la maison pour l’invité et si Marthe n’avait pas vaqué aux tâches domestiques ?

J’ai fait une sainte de Marie. Ai-je fait moins de Lazare et de Marthe ? Ceux qui me servent me sont tous également chers, quelle que soit l’œuvre qu’ils accomplissent. L’important, c’est de faire ce que je veux."

Voilà la réponse à votre lettre, là où il a jugé bon vous répondre.

Je vois Jésus avec sa croix sur l’épaule droite; il avance, avance et personne ne le suit. Il me regarde avec des yeux d’une immense douleur. ”


[1] Dans les catéchèses du 28 juin et du 29 juin 1943. Selon Jésus, il ne s’agit pas d’une âme consacrée dont la foi vacille, mais "une créature faible que j’avais élue, mais qui a écouté les voix des créatures plus que la mienne et qui, pour de mesquines considérations humaines, a perdu le trône dans la maison de l’Époux. Maintenant, elle en souffre. Mais elle n’a pas la force de faire réparation. Je lui ouvrirais encore mes bras". Il conviendrait donc d’examiner les mystiques défaillantes de cette époque, mais qui se ressaisirent.

[2] Le Père Migliorini, alors âgé de 59 ans, était un missionnaire des Servites de Marie, notamment en Afrique du sud. En 1941, des problèmes de santé l’avaient ramené en Italie comme prieur du couvent San Andrea di Viareggio.

[3] Dieu le Père. Toutes les autres fois que sera nommé le “Père” dans cette dictée, il s’agit du père Migliorini.

[4] Voir EMV 52. Voir aussi Jean 2, 1-11.

[5] Voir EMV 97. Voir aussi Matthieu 9, 9-13 – Marc 2, 14-17 – Luc 5, 27-32.

[6] Marie Madeleine se repentant lors du banquet chez Simon (EMV 236 – Luc 7, 36-50) après avoir provoqué Jésus lors du Sermon sur la montagne (EMV 174). Voir aussi le chemin parcouru par Aglaé,

[7] EMV 143. Voir aussi Jean 4, 5-26.

[8] Cf. par exemple Jean 10, 16.

[9] Cf. Marc 10, 14.

[10] Cf. Isaïe 49, 4 : Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu.

[11] Cf. La dernière Cène en Luc 22, 15-16.

[12] Cf. les noces de l’Agneau : Apocalypse 19, 7-9.

[13] Remarque qui s’applique aux deux temps : le passé de la vie publique du Christ et au futur de l’Église.

[14] Dans la catéchèse du soir du 12 août.

[15] Le Père Migliorini appartient aux Servites de Marie (O.F.M.) comme tous les religieux au plus proche de Maria Valtorta. Celle-ci est d’ailleurs enterrée dans leur chapelle de Florence (la Santissima Annunziata)

[16] Le Père Migliorini était en Afrique du sud.
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430813.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 24 Fév - 22:57

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La communion des saints

Le 14 août 1943    

Jésus dit :

“Je t’ai dit [1] que tu es comme çà grâce à l’aide du Père (Migliorini). Il ne doit en tirer aucun orgueil, et toi aucun abattement, et personne ne doit s’étonner de cette affirmation.

Je suis Dieu et je n’ai pas besoin d’intermédiaires, c’est vrai. Mais justement parce que je suis parfait en tout, dans l’intelligence comme dans l’amour, je sais combien cela vous est nécessaire pour vous encourager et vous faire sentir à quel point je vous aime. Ainsi, le fait de demander votre collaboration pour accomplir mes prodiges n’est pas un signe de faiblesse de ma part ou d’incapacité à opérer seul, mais une preuve d’amour et d’intelligence [2].

Je vous aime tant que je m’abaisse à demander votre aide. Je vous comprends si bien que je sais que cette requête vous encourage plus que toute autre chose.

Pour devenir aliment qui nourrit votre esprit, je n’aurais besoin de personne. Je demande néanmoins des mains sacerdotales pour opérer le miracle du pain qui se transforme en Corps de l’Homme-Dieu. Et il en est ainsi de l’élévation réciproque.

J’ai fondé une vraie société dont les membres vivent, dans ma pensée, l’un pour l’autre, dont l’un est le soutien de l’autre. Du plus grand au plus petit, vous avez tous une raison de faire partie de la splendide équipe de mon Église, une dans l’essence, et trine dans la forme, comme son Roi et Pontife divin, à la fois Un et Trin avec le Père et l’Esprit.

La Communion des saints unit les catholiques du passé avec ceux du présent, les catholiques qui peinent avec ceux qui luttent et ceux qui jouissent du bonheur. Le ciel, la terre et le purgatoire s’entraident et se complètent mutuellement, et de la même façon, les membres de l’Église militante doivent s’entraider et se compléter mutuellement.

Oh ! Sublime charité qui est née de mon cœur déchiré par la trahison avant d’être déchiré par la lance, signe vivant de l’appartenance à moi ! Si vous pouviez voir la valeur que possède, aux yeux des êtres célestes, l’amour que vous avez les uns pour les autres comme pour des frères et sœurs, selon mon commandement d’amour [3], personne d’entre ceux qui sont dotés d’intelligence ne voudrait ne pas aimer son prochain avec pureté, avec une vision spirituelle et une spirituelle ardeur. Ainsi s’aimaient mes premiers disciples et c’est leur façon de s’aimer qui a convaincu le monde de la vérité du Christ.

Mais maintenant... Le monde peut-il encore en être convaincu alors que la haine s’est substituée à l’amour et l’intelligence sert à nuire, la parole à mentir, le cœur à trahir, les mains à tuer ?

Priez... Vous pouvez bien prier. Mais est-ce qu’une plante peut vivre appuyée contre un granit brûlant ? Non. Elle meurt parce que sa racine ne trouve point le suc de vie. Ainsi meurt votre prière qui n’est pas nourrie par l’amour.

Et dire que ce serait la grande fête au Ciel si ce grand pécheur, l’être humain, revenait au Père qui l’attend pour le pardonner et le couvrir de dons !

Je vais portant la croix, ramassant les croix que Satan abat et que vous ne savez porter.

Le monde a rejeté l’Église et les églises tombent. Mais malheur à ce jour où le Fils de l’Homme n’aurait plus d’autels pour répéter le Sacrifice et plus de ciboires pour le Sacrement de mon amour."

[1] Dans la catéchèse du 13 août 1943.

[2] "Selon le plan de miséricordieuse sagesse de mon Père, dit Jésus à Amélie de Gibergues (Cum Clamore Valido, 38), je ne puis, — Moi, le tout-puissant Seigneur, — Je ne puis tout seul sauver le monde. Il me faut des associés, des collaborateurs ! J'ai besoin d'aides !
Comme Dieu a donné aux hommes d’être "causes intelligentes et libres pour compléter l’œuvre de la Création et en parfaire l’harmonie pour leur bien et celui de leurs prochains (CEC § 307)", de même il les associe à la diffusion des mérites qu’Il a acquis sur la Croix.
L’Homme peut décider d’entrer consciemment dans le plan divin par ses actions, ses prières, mais aussi ses souffrances. Il peut décider d’être coopérateur de la Rédemption et devenir ce que saint Paul appelle un "collaborateur de Dieu (1 Corinthiens 3, 9)" .

[3] Cf. Jean 13, 34-35. Voir aussi 1 Jean 1, 6-7.
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430814.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 1 Mar - 23:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Contamination de la prière pour la paix par les intérêts égoïstes des belligérants  

Le 15 août 1943    

Jésus dit :

“Tes écrits doivent être utilisés de la façon suivante.

La partie qui est de toi aura l’habituelle valeur informative pour la curiosité humaine qui veut toujours sonder les secrets des âmes.

La partie qui est de moi, et qui doit être séparée de la tienne, aura une valeur formative, car il y a en elle la voix évangélique, et cette voix évangélique possède toujours une valeur de formation spirituelle, quelle que soit la façon dont elle vous parvienne. Même quand la façon ou les façons dont elle est parvenue à la portée des âmes ne sont plus de cette terre, elle reste ce qu’elle est et ne perd pas sa valeur.

J’hésitais à donner la nouvelle formule de prière pour aujourd’hui parce que je sais qu’elle est encore moins sentie que celle de juin [1]. Alors on demandait que les bombes épargnent les maisons et les personnes de Viareggio. Aujourd’hui, la requête est plus élevée, plus universelle mais, chose douloureuse à constater, elle n’est pas universellement  souhaitée, même pas par la totalité du petit noyau de Viareggio.

La guerre signifie la ruine pour beaucoup, mais aussi un gain pour beaucoup d’autres, et devant son propre intérêt, l’homme néglige l’intérêt collectif. Vous vous aimez si peu les uns les autres que vous vivez chacun enfermé dans son propre égoïsme et armé d’aiguillons pour le voisin. Si la première prière était donc peu sentie par l’esprit, mais sentie seulement par la chair qui tremblait de peur pour soi et pour ses propriétés, celle-ci est dite avec un esprit encore plus sourd.

Ce n’est pas ainsi qu’on obtient ce qu’on demande.
La trêve dans les hostilités viendra, parce qu’elle doit venir, mais ce ne sera qu’une trêve. Et une trêve est une chose, la paix en est une autre. Paix signifie concorde extérieure et intérieure, concorde recherchée et voulue avec une vision et une affection spirituelles.

Si vous saviez venir à moi, les lèvres et l’âme pures et enflammées de vraie charité, je vous donnerais cette paix. Je vous la donnerais contre tous les obstacles que le mal y mettrait pour l’empêcher car je suis le Vainqueur éternel. Mais même parmi le petit nombre qui aujourd’hui priera dans les églises pour cela, peu, très peu auront les qualités qui rendent la prière puissante. C’est une douloureuse et épouvantable vérité, mais il ne sert à rien de la cacher parce que le mal qu’elle cause demeure, même caché.

Pauvres hommes, que vous êtes méchants ! Si je tonnais cette vérité des cieux, vous en seriez offensés comme les pharisiens quand je les dénonçais en découvrant leurs vices cachés.

Mais les choses sont comme je le dis. Tous ne désirent pas la paix sainte et véritable. Vous êtes si obtus et pétris de mauvaises tendances que vous ne réussissez même pas à entendre le ton de la vérité que Quelqu’un de supérieur à vous vous dévoile. Mais c’est bien la vérité, il ne peut y avoir d’autre vérité puisqu’il n’y en a qu’une seule.

On en revient toujours à la même idée : ‘S’il y avait dix justes…’ [2] Mais il y a peu de justes contre la masse des impies. Satan a un nombre infini d’enfants et de serviteurs. Le Fils de Dieu n’a qu’un nombre insignifiant de vrais enfants et de vrais serviteurs. Et la cause de votre ruine réside dans ce déséquilibre.”

[1] Le 5 juin.
[2]  Voir le 11 juin. 
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430815.htm[/quote]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 2 Mar - 22:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La primogéniture humaine et divine du Christ

Le 16 août 1943    

Jésus dit :

“Je suis le ‘Premier-né d’entre les morts’ selon l’ordre humain et l’ordre divin.

Premier-né selon l’ordre humain parce que je suis, du côté de ma Mère, fils d’Adam, le premier engendré, de la lignée d’Adam, qui naquis comme auraient dû naître tous les enfants de ceux qui furent créés par mon Père.

N’écarquille pas les yeux. Marie est née sans tache par la volonté de Dieu et sa préservation a été justement voulue pour préparer ma venue. Mais sans une volonté spéciale, Marie, qui était née d’un homme et d’une femme unis selon la loi de la nature, n’aurait pas été différente de toutes les autres créatures issues de la racine contaminée d’Adam. Elle aurait été une grande ‘juste’ comme beaucoup d’autres hommes et femmes de l’antiquité, mais rien de plus. La Grâce, vie de l’âme, aurait été tuée en Elle par le péché originel.

C’est moi qui ai vaincu la mort et la mort. Moi qui ai rappelé à la vie les morts des Limbes. Ils dormaient. Tels que Lazare, dont la résurrection voile celle-ci, plus vraie. Je les ai appelés. Et ils sont ressuscités. Moi, qui suis né d’une femme fille d’Adam, mais sans tache originelle, c’est-à-dire comme auraient dû être tous les enfants d’Adam, je suis donc, dans l’ordre naturel, le premier-né d’Adam, né vivant au milieu de ceux qu’Adam a engendrés morts.

Je suis le ‘Premier-né’ selon l’ordre divin parce que je suis le Fils du Père, Engendré et non créé par lui.

Engendrer veut dire produire une vie. Créer veut dire former. Je peux créer une nouvelle fleur. L’artiste peut créer une nouvelle œuvre. Mais seuls un père et une mère peuvent engendrer une vie.

Je suis donc le ‘Premier-né’ car né de Dieu, je suis à la tête de tous ceux qui sont nés (selon la grâce) de Dieu.

Lorsqu’à ma Mort j’ai secoué violemment les portes de l’au-delà et j’en ai tiré ceux qui dormaient pour les ressusciter, j’ai aussi ouvert les écluses des lacs mystiques dans les eaux desquels se nettoie le signe qui tue, meurt la mort de l’esprit, la vraie mort, et naît la vie de l’esprit, la vraie Vie.

Enfin, je suis le ‘Premier-né’ parmi les morts, car ma Chair entra la première dans le Ciel où entreront, à la dernière résurrection, les chairs des saints dont les esprits attendent dans la Lumière la glorification de leur moi complet, comme il est juste que ce soit, puisqu’ils  se sanctifièrent en dominant leur chair et en la martyrisant pour la mener à la victoire ; comme il est juste que ce soit parce que les disciples sont semblables au maître, par la volonté aimante du maître, et moi, votre Maître, je suis entré dans la Gloire avec ma chair qui fut martyrisée pour la gloire de Dieu.

Plus tard, je te parlerai des résurrections, que vous voyez toujours en termes humains, alors qu’il faut les voir avec une vision spirituelle.

Le fait d’être le premier-né dans l’ordre divin et dans l’ordre humain me donne donc des droits souverains, puisque c’est toujours le premier-né d’un roi qui hérite de la couronne. Et y a-t-il un roi qui soit plus roi que mon Père ?

Roi éternel dont le règne n a ni commencement ni fin, et contre lequel aucun ennemi n’a de pouvoir. Roi unique sans rivaux, lequel m’élève en m’engendrant à la même souveraineté que lui, car je suis Un avec le Père, consubstantiel à lui, inséparable de lui, partie vivante, active, parfaite de lui. Roi saint, saint, saint d’une telle perfection qu’elle est inimaginable à l’esprit humain. La sainteté glorieuse de mon Père resplendit dans le Ciel, sur la terre et sur les abîmes, se répand sur les montagnes, investit d’elle-même tout ce qui est ; nous adorons sa sainteté parce qu’elle nous engendre et que nous procédons d’elle.

Gloire, gloire, gloire au Père, Maria, gloire toujours car tout bien vient de lui et le premier bien, c’est moi, ton sauveur

Mon royaume n’est pas de cette terre, selon ce que signifie régner sur terre. Mais il est Royaume de la terre. Car je régnerai sur la terre. Mon Royaume sera manifeste et réel, non seulement spirituel comme maintenant et pour un petit nombre. L’heure viendra où je serai le seul vrai roi de cette terre que j’ai achetée avec mon Sang et dont j’ai été fait Roi par le Père, avec tous les pouvoirs sur elle. Quand viendrai-je ? Qu’est-ce que l’heure face à l’éternité ? Et que t’importera l’heure quand tu seras dans l’éternité ?

Je viendrai. Je n'aurai pas une nouvelle chair puisque la mienne est déjà parfaite. J’évangéliserai, non pas comme je le fis autrefois, mais avec une force nouvelle, parce qu’alors les bons ne seront pas humainement bons comme l’étaient les disciples lors de ma première venue, mais ils seront spirituellement bons, et les méchants seront spirituellement méchants, sataniquement mauvais, parfaitement mauvais.La forme sera donc conforme aux circonstances,  car si j’utilisais la forme d’il y a vingt siècles, elle serait dépassée pour ceux qui sont parfaits dans le bien, et ce serait offrir aux sataniques le moyen de porter une offense qu’il n’est pas permis de porter au Verbe glorifié. Comme un filet aux mailles fines, je traînerai derrière ma Lumière ceux qui auront atteint la subtilité spirituelle, mais ceux que l’union de la chair avec Satan rend lourds, les morts de l’esprit que la pourriture de l’âme tient enfoncés dans la boue, n’entreront pas dans ma Lumière et finiront de se corrompre dans l’union avec le Mal et les Ténèbres.

Pour le moment, je prépare les temps futurs en employant en particulier la Parole qui descend des cieux pour donner la lumière aux âmes prêtes à la recevoir. Je fais de vous les radiotéléphonistes occupés à écouter attentivement l’enseignement qui est parfait et que j’avais déjà donné et que je ne change pas, car il n’y a qu’Une Vérité,
enseignement qui a été oublié ou dénaturé, trop oublié et trop dénaturé parce que cela arrangeait de l’oublier et de le dénaturer.

Je le fais car j’ai pitié de l’Humanité qui se meurt sans le pain de l’esprit. Ainsi que je me suis donné comme Pain de votre âme, je vous offre maintenant ma Parole comme pain de votre esprit. Et je répète :

‘Bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent’. ”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430816.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 3 Mar - 22:04

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Cheminement spirituel de l’humain après la chute

Le 16 août 1943    

Le soir

Jésus dit :

“J’ai dit que ma nouvelle venue aura une forme et une force nou¬velles, conformes aux circonstances, et je t’ai expliqué comment seront les humains d’alors. Le temps de l’esprit doit venir.

L’être humain est parti de ténèbres profondes et d’un énorme poids de fange, après avoir perdu la Lumière divine de sa propre volonté, obéissant à la séduction de l’Ennemi dont la vraie nature se dissimule dans le fruit qui enseigne le Bien et le Mal, c’est-à-dire qu’il a dévoilé aux humains ce que Dieu avait caché, pour leur bien, à la matière, à l’esprit, au cœur. Vous seriez restés comme cela, purs, pacifiques, honnêtes, pieux si vous n’aviez pas mordu dans la triple concupiscence, laquelle est douce à la bouche, mais plus amère à l’esprit que le mélange de fiel et de vinaigre qui me fut offert sur la croix !

Tombé de sa demeure paradisiaque sur terre, écrasé par la révélation de sa chair profanée par la luxure, tourmenté par le remords d’avoir provoqué la colère du Dieu créateur, l’humain n’était plus qu’un pauvre être animal en qui se débattaient et montaient toutes les forces inférieures.

J’ai déjà attiré [1] ton attention sur la différence entre les préceptes donnés à Moïse et les miens, préceptes qui étaient nécessaires, dans leur choquante crudité, pour freiner les tendances de l’être humain, morceau de chair qu’animait à peine un mouvement psychique insufflé par une âme blessée à mort et assommée dans un coma spirituel. Le souvenir de la Lumière perdue, qui vivait au fond de l’âme, poussait les pas vers la lumière. Cheminement très pénible, car la matière pèse plus que l’esprit et entraîne vers le bas. De temps en temps, la bonté de l’Éternel donnait à l’humanité des ‘phares’ pour la traversée orageuse vers la vraie Lumière. Les patriarches et les prophètes : voilà les phares de l’humanité en quête du port de Lumière.

Puis vint Celui que Jean, le bien-aimé, appelle ‘la vraie Lumière qui illumine chaque être humain’.

Je suis venu, Lumière du monde et Verbe du Père, et je vous ai rapporté la paix avec le Père, l’étreinte qui fait de vous de nouveau les enfants du Très-Haut.

C’est moi qui ai rallumé la vie languissante de votre esprit.

C’est moi qui vous ai enseigné la nécessité de naître dans l’esprit.

C’est moi qui ai recueilli en ma Personne toute la Lumière, la Sagesse, l’Amour de la Triade et qui vous les ai apportés.

C’est moi qui, par mon sacrifice, ai renoué la chaîne, là où elle s’était brisée, vous reliant de nouveau au Père et à l’Esprit de Vérité.

C’est moi qui, prenant mon échafaud pour levier, ai soulevé votre esprit qui gisait dans la boue et lui ai donné une puissante impulsion pour qu’il puisse procéder vers la Lumière de Dieu, vers moi-même qui vous attends au Ciel.

Mais peu en ce monde et au cours des siècles en ont profité car le monde a toujours préféré les ténèbres à la Lumière. Par ma mort atroce, je vous ai obtenu la venue de l’Esprit parfait ; mais dans les siècles, l’humanité l’a repoussé toujours davantage, comme elle m’a repoussé, moi, comme elle a repoussé le Père.

Comme dans une liqueur qu’on épure, ce qui est lourd tombe au fond et la partie pure flotte au-dessus, ainsi il en fut de l’humanité au cours des siècles. Ceux qui ont voulu rester de chair et de sang ont sombré toujours plus bas, tandis que ceux qui, aristocratie de mon troupeau, ont voulu vivre dans l’esprit sont devenus de plus en plus spirituels. Entre les deux, au milieu, les tièdes sans nom. Ce sont les deux mouvement opposés de la masse.

Une partie, malheureusement la plus vaste, absorbe Satan de plus en plus et s’abaisse au-dessous du niveau des brutes. L’autre partie, exiguë celle-là, absorbe le Christ de plus en plus, se nourrissant de sa Parole, qui ne s’est pas tue depuis vingt siècles, et devient toujours plus apte à comprendre l’Esprit.

Lorsque j’emploie des moyens extraordinaires, c’est pour accélérer, puisque le temps presse, la pleine leçon de la Parole et la pleine formation spirituelle des vrais disciples, des vrais sujets du Roi Jésus Christ. Non roi des juifs, comme le dit et l’écrit ironiquement un homme faible qui se croyait fort de son pauvre pouvoir, mais roi du monde avant le jugement du monde.

En avançant vers l’heure dernière, l’être humain doit parvenir à la spiritualité. Mais comprends-moi. Dieu est esprit, Satan est esprit. Le premier est Esprit de perfection, le second est esprit de péché. Chacun dans la masse, scindée en deux par sa propre volonté, que Dieu respecte, suit la partie choisie. Les enfants du Très-Haut et mes frères choisissent le côté de Dieu et, par amour pour nous, spiritualisent la chair ; les serviteurs de Satan et enfants de la Bête choisissent le côté de Lucifer et, dans un esclavage qu’ils ont eux-mêmes voulu, ils étouffent l’esprit sous la luxure, font de leur esprit une chair et un sang corrompus et répugnants.

Quand je régnerai sur et dans les esprits parvenus à cette maturation qui est maintenant le propre de quelques individus et qui le sera alors de toute la masse des vrais chrétiens, je ne m’adresserai qu’à cette partie-là, la perfectionnant de la dernière instruction par une nouvelle évangélisation, point différente dans le sens, qui ne peut changer, mais dans la force qu’ils pourront alors comprendre, alors qu’aujourd’hui ils ne le pourraient pas. La preuve en est que je dois choisir des créatures spéciales, dignes d’une si grande faveur grâce à leur propre effort ou rendues dignes par un miracle d’amour.

Il y a vingt siècles, j’ai parlé à tous. Quand le temps viendra, je ne parlerai qu’à ces créatures-là, convaincu que je suis de l’inutilité de parler aux autres. Ainsi commencera la sélection des élus et des réprouvés.

Toi, pauvre Maria, tu fais partie de ces âmes rendues dignes par ma volonté. Tu n’as qu’une bonne chose : ta bonne volonté d’aimer. Mais c’est tout ce qu’il me faut. Sur elle, je peux poser ma chaire de Maître pour faire de la petite âme un piédestal, pour dire, redire et redire encore les paroles d’amour et d’invitation à l’Amour, qui guide et sauve.

Je viendrai avec ma Chair glorifiée.

J’ai piqué ta curiosité en disant cela. Tu ne serais pas femme si tu n’étais pas curieuse. Mais je dis ce qu’il me semble utile de dire pour votre bien, et non ce qui serait pâture à votre vaine curiosité. S’il ni est cher d’être le Maître, je sais choisir dans la Vérité ces vérités qu’il vous est utile de connaître et c’est tout.

Contente-toi donc de savoir qu’il est juste qu’au royaume de l’esprit, dont les sujets auront spiritualisé la chair, le Roi soit Celui qui habilla son Esprit parfait de chair pour racheter et sanctifier toute chair, et qui sanctifia la sienne d’une double sainteté, car il était chair innocente, parfaitement innocente, et chair immolée dans le sacrifice d’amour.

Je viendrai, avec ma Chair glorifiée, rassembler les créatures pour la dernière bataille contre l’Ennemi; je jugerai, splendidement revêtu de ma Chair glorifiée, les corps revenus à la vie pour le jugement; je retournerai pour toujours au Ciel après avoir condamné à la mort éternelle les chairs qui ne voulurent pas devenir des esprits; et je vous reviendrai, Roi éclatant d’un peuple éclatant en qui l’œuvre du Père, du Fils, de l’Esprit sera glorifiée par la création du corps humain parfait, tel que le Père l’avait créé en Adam, beau d’une indescriptible beauté, grâce à la rédemption de la semence d’Adam par l’œuvre du Fils et la sanctification opérée par l’Esprit.”

[1] Dans la dictée du 9 juillet.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430816.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 10 Mar - 3:39

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La lumière fulgurante de son retour, les pécheurs contempleront les blessures du Christ

Le 17 août 1943    

Jésus dit :

“Lorsque je fais dire par la bouche du Bien-aimé que ‘même ceux qui me transpercèrent’ me verront, je ne fais pas allusion à ceux qui me transpercèrent il y a vingt siècles.

Quand je viendrai sera venu le temps du triomphe de mon royaume. Je t’ai expliqué [1] ce que seront ce royaume et ses sujets. Ce sera le temps du témoignage de l’esprit, partie divine enfermée en vous qui vous rend semblables à Dieu et à son image. Par conséquent, ce sont les parties spirituelles qui seront en cause lors du jugement qui séparera les maudits des bénis. Et parmi les maudits, il y aura ceux qui, avec leur esprit sacrilège qui a recherché la Bête, adoré la Bête et s’est prostitué avec la Bête, ont transpercé, dans les siècles, l’esprit divin du Fils de Dieu après avoir, à travers les souches de la série maudite, transpercé les chairs du Fils de l’Homme.

Fils de l’Homme. As-tu jamais réfléchi au fait que dans ces mots se trouve la vérité expliquée hier ? Je suis, par ma lignée humaine, le Fils (premier-né) d’Adam.

Les légions de ceux qui m’ont transpercé sont nombreuses comme les grains de sable sur les plages de la mer. Ils ne se comptent pas.

Tous les crimes, tous les péchés commis contre moi, qui suis désormais imperméable à la souffrance humaine, mais encore susceptible d’être blessé par les offenses à mon Esprit, sont consignés dans les livres qui rappellent les œuvres des humains.

Toutes les trahisons après mes bienfaits, toutes les abjurations, tous les dénis de la Vérité et les fautes contre elle, cette vérité que j’ai apportée, tous les péchés contre l’Esprit Saint qui a parlé par ma bouche et qui, par mon mérite, est venu éclairer la parole du Verbe, toutes ces blessures que m’a faites au cours des siècles la race que j’ai voulu sauver, tout en la sachant si rétive au bien, seront présents à l’intérieur des esprits rassemblés : dans la lumière resplendissante de mes éclairs, ils reconnaîtront ce qu’ils firent avec leur volonté obstinée à contester ce qui fut dit et fait par celui qui ne peut mentir, ni faire des œuvres sans utilité selon la loi de l’amour

Les négateurs de l’amour sont ceux qui m’ont transpercé et, avec moi, ont frappé Celui qui m’a engendré et Celui qui procède de notre amour de Père et de Fils. Tout jugement est remis au Fils, mais le Fils jugera aussi les fautes commises contre le Père et l’Esprit.

Le porteur de Vie, le Vivant éternel et l’éternel Immolé dont le monde voulut la mort, la mise à mort comme dans le cas d’un délinquant qui nuit  alors que j’étais le Saint qui pardonnait, le Bon qui faisait du bien, le Puissant qui guérissait, le Savant qui instruisait  est celui qui ouvrira les portes à la vraie mort et y introduira les corps et les âmes de ceux qui l’ont transpercé. Le porteur de la Vie que l’on vit au Ciel fermera les portes de l’Enfer sur le nombre intouchable des maudits, lesquels ont préféré la Mort à la Vie.

Je le ferai parce que moi, Jésus Christ, Fils de Dieu, votre Seigneur et Sauveur, Juge éternel, j’ai les clés de la Mort et de l’Enfer.”

[1]  Dans la dictée du 16 août.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430817.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 11 Mar - 3:08

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Les vainqueurs de la chair et du démon

Le 18 août 1943    

Jésus dit :

“Je continue à t’expliquer les passages qui me semblent opportuns.

Il est dit : ‘Au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de la vie...’. Et cette pensée s’est appliquée à moi.

Oui, je suis l’arbre de vie éternelle et je me donne à vous comme nourriture dans l’Eucharistie, et ma vue sera la nourriture joyeuse des vainqueurs dans l’autre vie. Mais cette phrase a un autre sens que beaucoup ignorent, justement parce que beaucoup de ceux qui me commentent ne sont pas des ‘vainqueurs’.

Qui est vainqueur ? Que faut-il pour l’être ? Des œuvres retentissantes d’héroïsme ? Non. Les vainqueurs seraient alors trop peu nombreux. Les vainqueurs sont ceux qui vainquent en eux-mêmes la bête qui voudrait avoir raison d’eux. En vérité, entre le martyre atroce mais bref, aidé par des coefficients surnaturels et naturels, et la lutte secrète, obscure et continue, cette dernière a plus de poids sur les balances de Dieu, ou du moins un poids d’un autre genre, mais précieux.

Il n’y a pas de plus grands tyrans que la chair et le démon. Et ceux qui savent vaincre la chair et le démon, et faire un esprit de la chair, et du démon un vaincu sont les ‘vainqueurs’.

Mais pour l’être il faut s’être donné totalement à l’Amour. Totalement : celui qui aime de toutes ses forces ne garde rien pour soi et, ne gardant rien pour soi, il ne garde rien pour la chair et le démon. Il donne tout à son Dieu et Dieu donne tout à celui qui l’aime.

Ma Parole descend nourrir les âmes entièrement données à leur Seigneur Dieu. Ma Parole vient pour vous servir de prêtre et de guide, à vous qui cherchez le guide véritable et qui en voyez de si faibles pour les foules qui périssent sans guide véritable. Vous qui avez compris la vérité, vous savez qu’une seule chose est nécessaire : vivre de ma Parole, croire à ma Parole, marcher selon ma Parole.

Que penses-tu de quelqu’un qui veut vivre de friandises, de liqueurs et de fumée ? Tu dis qu’il en mourra parce ce n’est pas là la nourriture nécessaire à une vie saine. Il en va de même pour celui qui se fatigue à poser mille gestes extérieurs et ne fait pas attention à ce qui constitue le noyau de toute la vie de l’âme : ma Parole.

Pourquoi la Messe, pourquoi l’Eucharistie, pourquoi la Confession ne vous sanctifient-elles pas comme elles le devraient ? Parce que ce sont pour vous des choses que vous faites pour la forme, vous ne les rendez pas fécondes par l’attention à ma Parole. Pis encore : vous étouffez ma Parole, que je lance du haut du ciel pour vous appeler et vous illuminer, sous la tiédeur, l’hypocrisie, la faute plus ou moins grave.

Vous ne m’aimez pas, voilà tout. Aimer ne veut pas dire faire de temps en temps une visite mondaine de courtoisie, toute superficielle. Aimer veut dire vivre avec son âme unie, allumée, fondue à un feu unique qu’alimente une autre âme. Dans la fusion, la compréhension survient aussi.

Je parle, non plus de loin, du haut des cieux, mais j’établis ma demeure — et avec moi le Père et l’Esprit, parce que nous sommes une seule chose — j’établis ma demeure dans le cœur qui m’aime et ma parole n’est plus un murmure, mais pleine voix; elle n’est plus isolée mais continue. Je suis alors le vrai ‘Maître’. Je suis celui qui, il y a vingt siècles, parlait aux foules infatigablement et qui maintenant trouve ses délices à parler à ses enfants préférés qui savent l’écouter et dont je fais les canaux de ma grâce.

Je vous donne tant de vie ! Vraie vie, sainte vie, vie éternelle, vie joyeuse avec ma Parole qui est la Parole du Père et l’Amour de l’Esprit.

Oui, en vérité, je donne à manger au ‘vainqueur’ le fruit de l’arbre de vie. Je vous le donne sur cette terre par ma doctrine spirituelle que j’apporte de nouveau parmi les humains afin qu’ils ne périssent pas tous. Je vous le donne dans l’autre vie par ma présence parmi vous pour l’éternité.

Je suis la vraie Vie. Restez en moi, mes bien-aimés, et vous ne connaîtrez pas la mort.”


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430818.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 26 Mar - 22:05

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La manne cachée de la Parole

Le 19 août 1943    

Apocalypse 2, 17

"Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, je lui donnerai un caillou blanc, et, inscrit sur ce caillou, un nom nouveau que nul ne sait, sauf celui qui le reçoit."

Jésus dit :

“Toujours en regardant les paroles du Bien-aimé avec mes yeux, on comprend que ‘la manne cachée’ est aussi ma Parole. Manne parce qu’elle contient toute la douceur d’amour de notre Trinité, qui est le Père, le Frère et l’Époux de l’âme, et qui vous aime des trois plus hautes amours. Cachée parce qu’elle est dite dans le secret du cœur à ceux qui méritent de la goûter

Je voudrais bien pouvoir la faire pleuvoir sur tous et en nourrir tous. Mais il est dit : ‘Ne jetez pas les perles aux pourceaux et les choses saintes aux chiens’. Et beaucoup, qui ont pourtant été lavés dans mon baptême et rachetés par mon sang, sont plus abjects que des pourceaux et plus chiens que les chiens.

Tu as lu que la manne du désert se gâtait pour les anciens Hébreux indignes de la posséder. Ils déméritaient par leur manque de foi et leurs soucis humains. Puis-je avoir moins de respect pour ma Parole que j’en eus pour la manne destinée à nourrir le ventre, alors 19août que la Parole est destinée à nourrir l’esprit ?

Je donne donc la manne à ceux qui vainquent leur partie inférieure avec toutes ses tendances à l’incroyance, à la sensualité, aux préoccupations mesquines et égoïstes. Je donne la manne de ma Parole qui remplit votre esprit de douceur et de lumière. Je donne le ‘petit caillou blanc sur lequel est écrit un nom nouveau, c’est-à-dire dans lequel se révèle une vérité qui est tue à ceux qui en sont indignes. C’est la Vérité qui vous ouvre les portes de la vie éternelle, qui vous en donne les clés et vous met sur la voie pour parvenir à la porte de ma Cité céleste.

Je suis la Voie, la Vérité, la Vie. Hors de moi, il n’y a point d’autre voie, vérité et vie. Celui qui surmonte tous les obstacles pour me suivre deviendra colonne de mon temple, et pour la parole qu’il aura gardée et pratiquée, après avoir été sauvé à l’heure terrible de l’épreuve de la tentation qui tue, il aura sa place sur mon propre trône, avec le Père, le Fils, le Saint Esprit.”

Il dit encore :

“Le monde périt car il n’a pas gardé ma Parole, car il l’a négligée et raillée. Aucune force humaine ne servira à arrêter la course du monde vers l’abîme parce qu’il manque au monde et aux forces du monde la chose qui sauve : ma Loi.

Il s’est fait un vide dans la forêt mystique que j’avais cultivée pour vous, pour que vous ayez votre demeure à l’ombre de mon prévoyant amour. Ce sont vos fautes qui l’ont fait, et dans ce vide s’est installé en maître l’éternel serpent qui vous empoisonne de son haleine et vous tue de sa morsure, empêchant que ma Loi soit en vous un agent de bien.

En vous et autour de vous, il n’y a que fumée, poison, horreur, désespoir. Et vous auriez pu avoir Lumière, Paix, Espérance, Joie. Voilà ce que vous auriez pu avoir si vous aviez suivi ma Parole, car j’avais épuisé toute l’horreur de la vie pour vous en préserver et je l’ai fait par l’atroce agonie que j’ai subie pour vous.

Mais vous avez jeté mon don et vous avez appelé Satan pour maître et roi. Et Satan vous dresse et vous régit, vous salit et vous fouette pour vous rendre dignes de son enfer.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430819.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 27 Mar - 19:23

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Le temps n’est pas encore venu : les précurseurs de l’Antéchrist et les signes de la fin

Le 20 août 1943    


Apocalypse 6, 8

Alors j’ai vu : et voici un cheval verdâtre ; celui qui le montait se nomme la Mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Et il leur fut donné pouvoir sur un quart de la terre pour tuer par le glaive, par la famine et par la peste, et par les fauves de la terre.        


Jésus dit :

“Si l’on observait attentivement ce qui se passe depuis quelque temps, et surtout depuis le commencement de ce siècle qui précède la fin du deuxième millénaire, on pourrait penser que les sept sceaux ont été ouverts. Jamais comme maintenant me suis-je tant agité pour revenir parmi vous, rassembler par ma Parole les troupes de mes élus, et pour partir avec eux et avec mes anges livrer bataille aux forces occultes qui travaillent pour creuser à l’humanité les portes de l’abîme.

Guerre, famine, épidémies, instruments d’homicide militaire lesquels sont pires que les bêtes féroces mentionnées par le Bien-aimé, tremblements de terre, signes dans le ciel, éruptions des viscères de la terre, appels miraculeux à des voies mystiques de petites âmes mues par l’Amour, persécutions contre mes disciples, grandeurs d’âme et bassesses du corps, rien ne manque des signes, d’où vous pouvez déduire que le moment de ma colère et de ma justice est proche.

Dans l’horreur que vous éprouvez, vous vous exclamez : ‘Le temps est arrivé; ça ne peut devenir plus terrible que ça !’ Et vous appelez très fort la fin qui vous délivrera. Les coupables l’appellent, se moquant et maudissant comme toujours; les justes l’appellent, car ils ne peuvent plus supporter de voir le Mal triompher sur le Bien.

Paix, mes élus ! Encore un peu de temps et je viendrai. La somme de sacrifice nécessaire à justifier la création de l’être humain et le sacrifice du Fils de Dieu n’est pas encore accomplie. Le déploiement de mes cohortes n’est pas encore terminé et les anges du signe n’ont pas encore mis le sceau glorieux sur le front de tous ceux qui ont mérité d’être élus à la gloire.

L’opprobre de la terre est tel que sa fumée, peu dissemblable de celle qui jaillit de la demeure de Satan, s’élève jusqu’au pied du trône de Dieu dans un élan sacrilège. Avant l’apparition de ma Gloire, il faut que l’Orient et l’Occident soient purifiés afin d’être dignes que mon visage apparaisse.

Les prières et les souffrances de mes saints, des favoris de mon cœur, de ceux qui portent déjà mon Signe, la Croix bénie, avant que les anges du Signe ne les aient marqués, sont un encens qui purifie et une huile qui consacre le vaste, incommensurable autel où moi, éternel Pontife, servi par tous les saints que le ciel et la terre auront à cette heure-là, je célébrerai la dernière Messe.

C’est sur la terre que se grave le signe et c’est votre volonté qui le grave. Puis les anges le remplissent d’un or incandescent qui ne s’efface pas et qui fait resplendir comme le soleil votre front dans mon Paradis.

Grande est l’horreur de maintenant, mes bien-aimés; mais de combien, de combien elle doit encore augmenter pour être l’Horreur des derniers temps ! Et si effectivement il semble que l’absinthe se soit mêlée au pain, au vin, au sommeil de l’être humain, beaucoup, beaucoup plus d’absinthe devra encore couler goutte à goutte dans vos eaux, sur vos tables, sur vos grabats avant que vous n’ayez atteint l’amertume totale qui sera la compagne des demies jours de cette race créée par l’Amour, sauvée par l’Amour et qui s’est vendue à la Haine.

Si Caïn s’en alla errer par la terre pour avoir versé un sang, innocent, mais néanmoins pollué par la faute originelle, et s’il ne trouva personne pour le soustraire au tourment du souvenir, car le signe de Dieu était sur lui pour son châtiment — et il engendra dans l’amertume, et dans l’amertume il vécut et vit vivre, et dans l’amertume il mourut — quelles ne seront pas les souffrances de la race humaine qui versa réellement et verse par son désir le Sang très innocent qui l’a sauvée ?

Vous pouvez donc penser que ce sont bien là les prodromes de la fin, mais l’heure n’est pas encore arrivée.

Il y a les précurseurs de celui dont j’ai dit qu’il pouvait s’appeler ‘Négation’, ‘Mal fait chair’, ‘Horreur’, ‘Sacrilège’, ‘Fils de Satan’, ‘Vengeance’, ‘Destruction’, et je pourrais continuer à lui donner des noms qui sont une claire et effrayante indication. Mais il n’est pas encore là.

Ce sera une personne très haut placée, comme un astre. Non un astre humain qui brille dans un ciel humain, mais un astre d’une sphère surnaturelle, lequel, cédant à la flatterie de l’Ennemi, connaîtra l’orgueil après l’humilité, l’athéisme après la foi, la luxure après la chasteté, la faim de l’or après la pauvreté évangélique, la soif d’honneurs après une vie cachée.

Il est moins effrayant de voir tomber une étoile du firmament que de voir tomber dans les anneaux de Satan cette créature déjà élue, laquelle copiera le péché de son père d’élection. A cause de son orgueil, Lucifer devint le Maudit et l’Obscur. Pour l’orgueil d’une heure, l’Antéchrist deviendra le maudit et l’obscur après avoir été un astre de mon armée.

En récompense de son abjuration, qui secouera les cieux d’un frémissement d’horreur et fera trembler les colonnes de mon Église dans l’épouvante que suscitera sa chute, il obtiendra l’aide totale de Satan ; celui-ci lui donnera les clés du puits de l’abîme pour qu’il l’ouvre. Qu’il l’ouvre tout grand pour qu’en sortent les instruments de l’horreur qu’au cours des millénaires Satan a fabriqués pour mener les humains au désespoir absolu, afin que d’eux-mêmes ils invoquent Satan roi et courent à la suite de l’Antéchrist ; lui seul pourra ouvrir toutes grandes les portes de l’abîme pour en faire sortir son roi, tout comme le Christ a ouvert les portes des cieux pour en faire sortir la grâce et le pardon, qui rendent les hommes semblables à Dieu et en font les rois d’un Royaume éternel où je suis le roi des rois.

Comme le Père m’a donné tous les pouvoirs, ainsi Satan lui donnera tous les pouvoirs, et surtout tous les pouvoirs de séduction, pour entraîner à sa suite les faibles et ceux qui sont rongés par les fièvres de l’ambition, comme l’est l’Antéchrist, leur chef. Mais dans son ambition effrénée, il trouvera encore insuffisante l’aide surnaturelle de Satan et cherchera d’autres appuis parmi les ennemis du Christ; armés d’armes toujours plus meurtrières, telles que leur avidité de mal pouvait les pousser à créer pour semer le désespoir dans les masses, ceux-ci l’aideront jusqu’à ce que Dieu lance son ‘Assez’ et les réduise en cendres par la splendeur de son apparence. [1]

Au cours des siècles, on s’est trop creusé les méninges, beaucoup trop sur ce que Jean dit dans le chapitre 10 de l’Apocalypse, trop, beaucoup trop, et non par soif légitime et honnête désir de porter remède au mal qui menace, mais plutôt par curiosité inutile. Mais dis-toi bien, Maria, que je permets qu’on sache ce qu’il est utile de savoir et je voile ce que je juge utile que vous ne sachiez pas.

Vous êtes trop faibles, mes pauvres enfants, pour connaître le nom d’horreur des ‘sept tonnerres’ apocalyptiques. Mon ange a dit à Jean :

‘Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres et ne l’écris pas’. Moi, je dis que l’heure n’est pas encore venue d’ouvrir ce qui est scellé, et si Jean ne l’a pas écrit, je ne le dirai pas.

Du reste, vous n’êtes pas destinés à goûter l’horreur et par conséquent... Il ne vous reste qu’à prier pour ceux qui auront à la subir, pour que la force ne leur fasse pas défaut et qu’ils ne passent pas du côté de la foule de ceux qui, sous la morsure du fouet, ne feront pas pénitence et blasphémeront Dieu au lieu de l’appeler à leur secours. Un grand nombre de ces derniers sont déjà sur terre et leurs descendants seront sept fois plus démoniaques qu’eux.

Moi-même, et non mon ange, je jure que, lorsque se taira le tonnerre de la septième trompette et que sera accomplie l’horreur du septième fléau, sans que la race d’Adam reconnaisse le Christ, Roi, Seigneur, Rédempteur et Dieu, et ayant invoqué sa miséricorde, son Nom en lequel est le salut, je jure, par mon Nom et par ma Nature, que j’arrêterai cet instant dans l’éternité. Le temps cessera et le Jugement commencera. Le Jugement qui sépare pour l’éternité le Bien du Mal après des millénaires de cohabitation sur la terre.

Le Bien retournera à la source dont il est issu. Le Mal sera précipité là où il a déjà été précipité au moment de la révolte de Lucifer et d’où il est sorti pour troubler la faiblesse d’Adam par la séduction des sens et de l’orgueil.

Alors s’accomplira le mystère de Dieu. Alors vous connaîtrez Dieu. Tous les hommes de la terre, tous, d’Adam au dernier-né, rassemblés comme grains de sable sur les dunes de la plage éternelle, verront le Seigneur Dieu, Créateur, Juge, Roi.

Oui, vous le verrez ce Dieu que vous aurez aimé, blasphémé, suivi, raillé, béni, vilipendé, servi, fui. Vous le verrez. Vous saurez alors combien il méritait votre amour et combien il était méritoire de le servir

Oh ! Joie de ceux qui se seront consumés à l’aimer et à lui obéir ! Oh ! Terreur de ceux qui auront été ses Judas, ses Caïns, de ceux qui auront préféré suivre l’Antéchrist et le Séducteur au lieu du Verbe fait homme en qui est la Rédemption, du Christ, Voie du Père; de Jésus, très sainte Vérité; du Verbe, vraie Vie.”

[1] Sur une copie dactylographiée, l’auteur note au crayon : Défaite de l’Antéchrist, mais pas le Jugement universel.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430819.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 28 Mar - 21:57

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Les maîtres et les martyrs de la foi. La guerre de Satan derrière la guerre des hommes

Le 21 août 1943    


Apocalypse 11, 1-12

01 Puis il me fut donné un roseau, une sorte de règle, avec cette parole : « Lève-toi, mesure le sanctuaire de Dieu, l’autel et ceux qui s’y prosternent.

02 Mais la cour au-dehors du Sanctuaire, tiens-la en dehors, ne la mesure pas, car elle a été donnée aux nations : elles fouleront aux pieds la Ville sainte pendant quarante-deux mois.

03 Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de toile à sac, pendant mille deux cent soixante jours. »

04 Ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.

05 Si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ; oui, celui qui voudra leur faire du mal, c’est ainsi qu’il doit mourir.

06 Ces deux témoins ont le pouvoir de fermer le ciel, pour que la pluie ne tombe pas pendant les jours de leur prophétie. Ils ont aussi le pouvoir de changer l’eau en sang et de frapper la terre de toutes sortes de fléaux, aussi souvent qu’ils le voudront.

07 Mais, quand ils auront achevé leur témoignage, la Bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera mourir.

08 Leurs cadavres restent sur la place de la grande ville, qu’on appelle, au sens figuré, Sodome et l’Égypte, là où leur Seigneur aussi a été crucifié.

09 De tous les peuples, tribus, langues et nations, on vient regarder leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau.

10 Les habitants de la terre s’en réjouissent, ils sont dans la joie, ils échangent des présents ; ces deux prophètes, en effet, avaient causé bien du tourment aux habitants de la terre.

11 Mais, après ces trois jours et demi, un souffle de vie venu de Dieu entra en eux : ils se dressèrent sur leurs pieds, et une grande crainte tomba sur ceux qui les regardaient.

12 Alors les deux témoins entendirent une voix forte venant du ciel, qui leur disait : « Montez jusqu’ici ! » Et ils montèrent au ciel dans la nuée, sous le regard de leurs ennemis.  


Jésus dit :

“Derrière mes deux témoins se cachent tous les maîtres de la foi :

Pontifes, Evêques, les inspirés, les docteurs de l’Église, les âmes pénétrées de la Voix et de la Lumière. D’une voix épurée de toute sonorité humaine, ils m’ont proclamé, moi et la vérité de ma doctrine, et, en  confirmation de leur voix, ils ont apposé le sceau de la sainteté, de la douleur, et du sang aussi.

Haïs comme moi, Maître des maîtres, Saint des saints, ils ont toujours été plus ou moins tourmentés par le monde et le pouvoir, lesquels trouvent en eux ceux qui, par leur propre conduite, disent au monde et aux grands de ce monde : ‘Ce que vous faites n’est pas légitime’. Mais quand l’heure du fils de Satan sera venue, l’Enfer, saillie de l’abîme ouvert par l’Antéchrist, leur livrera une guerre impitoyable, et d’un point de vue humain, les vaincra et tuera.

Mais ce ne sera pas une mort véritable. Au contraire, ce sera la Vie des vies, Vie vraie et glorieuse. Car si ceux qui suivent ma Loi dans les commandements possèdent la vie, quelle infinie plénitude de vie ne posséderont pas ceux qui suivent aussi mes conseils évangéliques de perfection et poussent leur être à ma suite jusqu’au sacrifice total par amour pour leur Jésus, l’éternel Immolé dont ils se font les imitateurs jusqu’au sacrifice de la vie ?

Ceux qui se dépouillent de ce que l’humain a de plus cher, la vie, pour pouvoir me suivre, par amour de Jésus et des frères et sœurs, seront appelés à une éblouissante résurrection. Jamais je ne me lasserai de le répéter : il n’y a rien de plus grand que l’amour au ciel et sur la terre, et il n’y a pas d’amour plus grand que l’amour de celui qui donne sa vie pour ses frères et sœurs.”

Jésus dit encore :

“Je t’ai dit un jour [1] que dans l’actuelle tragédie sont déjà en branle les forces de Satan, lequel a envoyé ses anges noirs pour soulever les royaumes de la terre l’un contre l’autre. La bataille surnaturelle est déjà commencée. Elle est là. Dans les coulisses de la petite bataille humaine.

Petite, non en fonction de son envergure, mais de ses raisons. Elle n a pas, absolument pas, son origine dans les petites raisons humaines. Pas du tout. Sa raison véritable, laquelle transforme des frères en autant de fauves homicides qui se mordent et se tuent mutuellement, cette raison est tout autre.

Vous vous battez avec vos corps. Mais en réalité, ce sont les âmes qui se battent. Vous vous battez par ordre de cinq ou six puissants. C’est ce que vous croyez. Non. Il n’y a qu’un exécuteur de cette ruine. Il est sur la terre parce que vous le voulez, mais il n’est pas de cette  terre. C’est Satan qui tire les ficelles de ce carnage par lequel il y a plus d’âmes qui meurent que de corps.

Celle-ci est une des premières batailles. Le royaume de l’Antéchrist a besoin d’un ciment de sang et de haine pour se consolider.

Et vous, qui ne savez plus aimer, vous le servez consciencieusement et vous vous égorgez les  uns les autres, et vous maudissez celui qui n’a aucune responsabilité dans vos malheurs, Dieu, qui lutte avec ses anges pour sauvegarder ce qui est à lui : la Foi dans le cœur des chrétiens, la bonté dans le cœur des justes.

Pour le moment, ce n’est pas moi qui fais la sélection. C’est vous qui vous sélectionnez, spontanément. Ceux qui, nonobstant l’horreur, comprennent que Dieu est toujours Dieu, c’est-à-dire Bonté et Justice, et que le salut consiste à observer la Loi de Dieu, se séparent de ceux qui nient ces vérités. Les premiers montent vers la Lumière, les autres plongent dans les Ténèbres.

En fait Satan tente, avec ses démons, de monter au Ciel une deuxième fois. Mais repoussé par mon archange, il se précipite sur la terre pour vaincre Dieu à travers le cœur de ses enfants, puisque chaque âme qui se perd est une défaite pour Dieu. Et Satan y réussit facilement parce que le cœur des humains n'a plus la flamme de l’esprit. Il n’a plus la vie de l’esprit. C’est un nœud de péchés dans lequel prospère la triple luxure qui tue l’esprit.

Bienheureux ceux qui ont vaincu en vertu du Sang de l’Agneau et sont restés et resteront toujours fidèles. Bienheureux ceux qui auront repoussé Satan et ses flatteries et ne se seront pas souciés de ses triomphes apparents, de ses efforts déployés en cette, heure, dont il sait qu’elle sera brève pour son règne de malédiction; ceux qui resteront fidèles au Christ et à son Eglise, démembrée par la persécution antichrétienne, martyre invaincue comme le grand Martyr son Époux, le Christ crucifié, mais qui renaît encore plus belle après la mort apparente pour entrer glorifiée au Ciel, où le vrai Pontife l’attend pour célébrer les noces.”

[1] Dans les dictées des 4 et 19 juin.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430821.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 29 Mar - 22:22

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Les démons, émules des anges

Le 22 août 1943    


Apocalypse 13

01 Alors, j’ai vu monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes, avec un diadème sur chacune des dix cornes et, sur les têtes, des noms blasphématoires.

02 Et la Bête que j’ai vue ressemblait à une panthère ; ses pattes étaient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir.

03 L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie. Émerveillée, la terre entière suivit la Bête,

04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut lui faire la guerre ? »

05 Il lui fut donné une bouche qui disait des énormités, des blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.

06 Elle ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au ciel.

07 Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation.

08 Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde.

09 Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende.

10 Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un doit être tué par l’épée, il sera tué par l’épée. C’est ici qu’on reconnaît la persévérance et la foi des saints.

11 Puis, j’ai vu monter de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un dragon.

12 Elle exerce tout le pouvoir de la première Bête en sa présence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent à se prosterner devant la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie.

13 Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes :

14 elle égare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de produire en présence de la Bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la première Bête qui porte une plaie faite par l’épée mais qui a repris vie.

15 Il lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se mette à parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant elle.

16 À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,

17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom.

18 C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six.


Jésus dit :

“Je t’ai dit un jour [1] que l’éternel envieux cherche à copier Dieu dans toutes ses manifestations.

Dieu a ses fidèles archanges, Satan a les siens. Michel, témoignage de Dieu, a son émule infernal, tout comme Gabriel, force de Dieu, a le sien.

La première bête, sortie de la mer, laquelle, d’une voix de blasphème, fait proclamer aux naïfs : ‘Qui est semblable à la bête ?’, correspond à Michel. Vaincue et brûlée par lui dans la bataille entre les troupes de Dieu et celles de Lucifer, au commencement du temps, guérie par Satan, elle porte à Michel une haine mortelle et amour à Satan, si toutefois on peut parler d’amour entre les démons — il vaut mieux dire soumission absolue.

Ministre fidèle de son roi maudit, elle se sert de son intelligence pour nuire à la descendance de l’humain, créature de Dieu, et pour servir son maître. Elle emploie une force sans fin et sans limites pour persuader l’être humain d’effacer de soi mon Signe qui fait horreur aux esprits des ténèbres. Une fois enlevé ce signe, par le péché qui supprime la grâce, le chrisme lumineux sur votre être, la bête peut s’approcher et induire la créature à l’adorer comme si elle était un Dieu et à la servir dans le crime.

Si l’être humain réfléchissait à quoi il s’assujettit en épousant la faute, il ne pécherait pas. Mais il ne réfléchit pas. Il ne regarde que le moment et la joie du moment, et pire qu’Ésaü, il troque le divin engendrement pour un plat de lentilles.

Mais Satan ne se sert pas seulement de ce violent séducteur des humains. Si en général ils réfléchissent peu, il y a encore trop d’humains qui, non par amour, mais par crainte du châtiment, ne veulent pas pécher gravement. Et voilà qu’entre en scène l’autre ministre satanique, la deuxième bête. Sous l’aspect ‘d’un agneau, elle a l’esprit d’un dragon.

C’est la deuxième manifestation de Satan et elle correspond à Gabriel, parce qu’elle annonce la bête et elle est sa plus grande force : celle qui démantèle sans en avoir l’air avec une feinte douceur qui convainc qu’il est juste de suivre dans les traces de la bête.

Il est inutile de parler de pouvoir politique et de pouvoir de la terre. Tout au plus, vous pouvez donner au premier le nom de pouvoir humain et au second celui de science humaine. Et si le pouvoir de par lui-même produit des rebelles, la science, lorsqu’elle est uniquement humaine, corrompt sans susciter la révolte et entraîne à leur perte un nombre infini d’adeptes.

Combien se perdent par l’orgueil de l’esprit qui leur fait mépriser la Foi et tuer l’âme par l’orgueil qui sépare de Dieu ! Au dernier jour, je moissonnerai les moissons de la terre, mais il y a déjà un moissonneur parmi vous. Et c’est cet esprit du Mal qui vous fauche et fait de vous, non pas des épis de blé éternel, mais de la paille pour les demeures de Satan.

Une science, une seule science est nécessaire. Je le répéterai mille fois : connaître Dieu et le servir, le connaître par les choses, le voir dans les évènements et savoir le distinguer de ses antagonistes pour ne pas tomber dans la perdition. Au lieu de cela, vous vous préoccupez d’augmenter le savoir humain au détriment du savoir surhumain.

Je ne condamne pas la science. Je suis même heureux que l’être humain approfondisse par son savoir les connaissances qu’il a accumulées, pour pouvoir me comprendre et m’admirer toujours davantage dans mes œuvres. Je vous ai donné l’intelligence pour cela. Mais vous devez vous en servir pour voir Dieu dans la loi de l’astre, dans la formation de la fleur, dans la conception de l’être, et non vous servir de l’intelligence pour violenter la vie ou nier le Créateur.

Rationalisme, humanisme, philosophisme, théosophisme, naturisme, classicisme, darwinisme, vous avez des écoles et des doctrines de tous les genres et vous faites grand cas de toutes, bien que la vérité y soit dénaturée ou supprimée. Il n’y a que l’école du Christianisme que vous ne voulez pas suivre ou approfondir.

C’est du reste une résistance naturelle. En approfondissant la culture religieuse, vous seriez obligés ou de suivre la Loi, ce que vous ne voulez pas faire, ou de confesser ouvertement que vous voulez piétiner la Loi. Et cela aussi, vous ne voulez pas le faire. Par conséquent, vous ne voulez pas devenir savants dans la science surnaturelle.

Mais pauvres sots ! Que ferez-vous de vos petites écoles et de vos petits mots quand vous aurez à subir mon examen ? Vous avez éteint en vous la lumière infinie de la vraie science et vous avez cru éclairer vos âmes avec des succédanés de lumière, comme de pauvres fous qui prétendraient éteindre le soleil et faire un nouveau soleil avec beaucoup de petites lanternes. Mais même si le brouillard cache le soleil, le soleil est toujours dans le firmament. Mais même si par vos doctrines vous créez des brouillards qui voilent le savoir et la vérité, la vérité et le savoir demeurent puisqu’ils viennent de moi qui suis éternel.

Cherchez la vraie sagesse et vous comprendrez la science comme elle doit être comprise. Débarrassez vos âmes de toutes les superstructures artificielles et érigez-y la vraie Foi.

Comme les flèches d’une cathédrale spirituelle, la science, la sagesse, l’intellect, la force, l’humilité et la continence s’y élèveront, car le vrai savant sait, non seulement ce qui est humainement connaissable, mais aussi la plus difficile des choses : se dominer dans les passions de la chair et faire de sa partie inférieure le piédestal pour élever son âme et lancer son esprit vers les Cieux, à ma rencontre, moi qui viens et suis en chaque chose et qui aime être le Maître véritable et saint de mes frères et sœurs.”

[1] Dans la dictée du 19 juin.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430822.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 30 Mar - 22:02

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Les sept plaies de l'Apocalypse. Le règne de la grande Babylone

Le 22 août 1943    


Apocalypse, chapitres 16 et 17:


Plus tard le même jour

Jésus dit :

“Les sept dernières plaies correspondent aux sept tonnerres non décrits [1]. Comme d’habitude, ce sont des descriptions figuratives dont cependant la réalité n’est pas totalement exclue. Je t’explique ce que j’estime opportun de t’en expliquer.

La première est l’ulcère.

Dès l’époque de Moïse, je punis par de répugnantes maladies les créatures qui avaient commis d’impardonnables péchés envers moi. Marie, sœur de Moïse, eut le corps recouvert par la lèpre pour avoir dit du mal de mon serviteur Moïse. Comment n’arriverait-il pas la même chose et plus à ceux qui disent du mal de leur Dieu ? La lèpre, ou l’ulcère le cas échéant, s’étend de plus en plus parce que vous avez étendu vos péchés contre Dieu et contre l’admirable œuvre de Dieu que vous êtes.

Quand vous vous vautrez dans la luxure, ne pensez-vous pas faire un péché contre Dieu ? Mais bien sûr que vous en faites un, car vous profanez votre corps dans lequel réside l’esprit pour m’accueillir moi l’Esprit suprême. Et à quel point est en train d’arriver la luxure des humains, à laquelle ils se livrent avec une froide et consciente volonté ? Il vaut mieux ne pas sonder cet abîme de répugnante dégradation humaine.

Moi, je te dis qu’on a qualifié d’immondes certains animaux, mais que l’être humain les a déjà dépassés et il les dépassera encore plus, et que si on pouvait créer un nouvel animal en croisant les singes avec les serpents et les porcs, il serait encore moins immonde de certains humains, qui ont l’apparence d’un humain, mais qui à l’intérieur sont plus lubriques et répugnants que le plus sale des animaux.

Comme je t’ai dit, l’humanité se scinde de plus en plus. La partie spirituelle, exiguë au sommet, monte. La partie charnelle, très nombreuse, descend. Elle descend à d’épouvantables profondeurs de vice. Quand viendra le temps de la colère, l’humanité aura atteint la perfection du vice.

Et tu voudrais que la puanteur des âmes mortes ne transpire pas à l’extérieur et ne corrompe pas les chairs, adorées plus que moi et employées pour toutes les prostitutions ?

Et comme vous provoquerez les ulcères, vous remplirez de sang la mer et les eaux des rivières. Vous êtes déjà en train de les remplir par vos carnages, et les habitants des eaux diminuent, tués par vous, contribuant ainsi à votre faim. Vous avez tellement piétiné les dons que Dieu vous a faits pour satisfaire vos besoins matériels que la terre, le ciel et les eaux sont en train de devenir vos ennemis et vous refusent les fruits de la terre et les habitants des eaux, des fleuves, des bois, des airs.

Tuez, tuez, piétinez la loi de l’amour et du pardon, versez le sang fraternel, et surtout le sang des bons, que vous persécutez justement parce qu’ils sont bons. Mais prenez garde qu’un jour Dieu ne vous oblige à satisfaire votre faim et votre soif avec le sang que vous avez versé, contre mon commandement de paix et d’amour.

Vous êtes rebelles aux lois que je vous ai données; rebelles contre vous seront les astres et les planètes qui vous ont jusqu’ici donné la lumière et la chaleur dont vous aviez besoin, obéissant, eux, aux règles que j’ai établies par bonté envers vous.

Des maladies répugnantes comme marque de votre vice; du sang dans l’eau comme témoignage de tout le sang que vous avez voulu verser, et dans celui-ci le mien; le feu du soleil pour vous donner un avant-goût des braises éternelles qui attendent les maudits; ténèbres pour vous avertir que les ténèbres attendent ceux qui détestent la Lumière; tout cela pour vous inciter à réfléchir et à vous repentir.

Et cela ne servira à rien. Vous continuerez à tomber Vous continuerez à faire vos alliances avec le mal, préparant le chemin aux ‘rois d’Orient’, c’est-à-dire aux appuis du Fils du Mal.

Il semble que ce soient mes anges qui apportent les plaies. En réalité, c’est vous. Vous les voulez et vous les aurez.

Étant devenus dragons et bêtes vous-mêmes pour avoir épousé le Dragon et la Bête, de vos parties internes corrompues vous accoucherez d’êtres immondes : les doctrines démoniaques absolues, lesquelles, en accomplissant de faux prodiges, séduiront les puissants et les entraîneront à lutter contre Dieu. Vous serez si pervertis que vous prendrez pour des prodiges célestes ce qui est création infernale.

Maintenant, Maria, je te prends par la main pour te conduire au  point le plus obscur du livre de Jean. Ses glossateurs ont épuisé leur science en nombre de déductions pour s’expliquer et expliquer aux foules qui est la ‘grande Babylone’. Avec une vision humaine, à laquelle les chocs provoqués par des évènements souhaités ou arrivés n’étaient pas étrangers, ils ont donné le nom de Babylone à plusieurs choses.

Mais comment se fait-il qu’ils n’aient pas pensé que la ‘grande Babylone’ est toute la Terre ? Je serais un Dieu Créateur bien petit et limité si je n’avais créé que la Terre comme monde habité ! D’un battement de ma volonté, j’ai suscité des mondes et des mondes du néant et je les ai projetés, poussières lumineuses, dans l’immensité du firmament.

La Terre, dont vous êtes si fiers et si férocement jaloux, n’est qu’une de ces poussières tournant dans l’infini, et pas la plus grande. Mais certainement la plus corrompue. Des vies et des vies pullulent dans les millions de mondes qui font la joie de votre regard dans les nuits sereines, et la perfection de Dieu vous apparaîtra quand vous pourrez voir, avec la vue intellectuelle de l’esprit réuni à Dieu, les merveilles de ces mondes.

La Terre n’est-elle pas la grande prostituée qui a forniqué avec toutes les puissances de la terre et de l’enfer, et les habitants de la Terre ne se sont- ils pas prostitués, corps et âme, pour triompher dans le jour terrestre ?

Oui, c’est comme ça. Les crimes de la Terre ont tous des noms de blasphèmes, comme la Bête avec laquelle la Terre et ses habitants se sont alliés pour triompher. Les sept péchés se tiennent comme un horrible ornement sur la tête de la Bête qui transporte la Terre et les terriens aux pâturages du mal, et les dix cornes, nombre métaphorique, illustrent les infinies scélératesses commises pour obtenir, à n’importe quel prix, ce que veut sa féroce cupidité.

La Terre n’est-elle pas trempée du sang des martyrs, enivrée de cette liqueur sainte qui, bue par sa bouche sacrilège, s’est muée en elle en philtre d’ivresse maudite ? La Bête qui la porte, résumé et synthèse de tout le mal commis d’Adam à nos jours pour triompher dans le monde et dans la chair, traîne à sa suite ceux qui, en l’adorant, deviendront rois d’une heure et d’un royaume maudit. En tant qu’enfants de Dieu, vous êtes rois, et votre règne est éternel. Mais vous devenez rois d’une heure et d’un royaume maudit lorsque vous adorez Satan, qui ne peut vous donner qu’un triomphe éphémère payé au prix d’une éternité d’horreur.

La Bête  dit Jean  fut et n’est pas. Il en sera ainsi à la fin du monde. Fut, parce qu’elle a existé vraiment; n’est pas, parce que moi, le Christ, je l’aurai vaincue et ensevelie, car alors elle ne sera plus nécessaire aux triomphes du monde.

La Terre n’est-elle pas assise sur les eaux de ses mers et ne s’en est-elle pas servie pour nuire ? De quoi ne s’est-elle pas servie ? Peuples, nations, races, confins, intérêts, aliments, expansions, tout lui a servi à forniquer et à exécuter de vastes homicides et des trahisons comme celle de Judas. Ses propres enfants, qu’elle a nourris du sang du péché, accompliront la vengeance dé Dieu sur elle, la détruisant, se détruisant, portant la somme des crimes contre Dieu et contre l’humanité au nombre parfait qui exige que je tonne mon : ‘Assez !’

À cette heure-là, le sang des martyrs et des prophètes bouillira, fumant d’une odeur agréable à mon trône, et les mottes de la terre, lesquelles ont recueilli les gémissements de ceux qu’on a tués par haine pour moi et leurs derniers tressaillements, jetteront un grand cri fait de ces saints gémissements et, secouées de convulsions d’angoisse, elles feront trembler les villes et les maisons des humains où l’on pèche, où l’on tue, et rempliront la voûte des Cieux d’une voix qui réclame justice.

Et justice sera faite. Je viendrai. Je viendrai parce que je suis Fidèle et Véridique. Je viendrai donner la paix aux fidèles et saint jugement à ceux qui ont vécu. Je viendrai avec mon Nom dont je suis seul à connaître le sens et dont les lettres contiennent les principaux attributs de Dieu dont je suis Partie et Tout.

Écris Gesù [Jésus en italien] : Grandeur, Éternité, Sainteté, Unité. Écris Cristo : Charité, Rédemption, Immensité, Sagesse, Trinité, Omnipotence (de Dieu condensée dans le nom du Verbe fait homme). Et s’il te semble qu’il manque quelque attribut, dis-toi que la Justice est comprise dans la sainteté, car celui qui est saint est juste, la Royauté dans la grandeur, la Création dans l’omnipotence. Les louanges de Dieu sont donc proclamées dans mon Nom.

Nom saint, dont le son terrifie les démons. Nom de vie qui donnes Vie, Force, Lumière à quiconque t’aime et t’invoque.

Nom qui est la couronne sur ma tête de vainqueur de la Bête et de son prophète, lesquels seront pris, enfoncés, submergés, ensevelis  dans le feu liquide et éternel dont la morsure féroce est inconcevable au sens humain.

Ce sera alors le temps de mon Royaume de la Terre. Il y aura donc une trêve dans les crimes démoniaques pour donner le temps aux humains de réentendre les voix du ciel. Une fois écartée la force qui déchaîne l’horreur, de grands courants spirituels descendront comme des chutes de grâce, comme des rivières d’eaux célestes, pour dire des paroles de Lumière.

Mais les hommes resteront sourds, comme ils n’ont pas recueilli au cours des siècles les voix isolées, à commencer par celle du Verbe, qui ont parlé de bien, toujours sourds excepté ceux qui sont marqués de mon signe, mes amis bien-aimés, résolus à me suivre — sourds aux voix de beaucoup d’esprits, aux voix semblables au ruissellement des eaux qui chanteront le nouveau cantique pour guider les peuples à la rencontre de la Lumière et surtout de leur Jésus, Parole éternelle. Lorsque la dernière tentative sera achevée135, Satan viendra pour la dernière fois et il trouvera des disciples aux quatre coins de la terre, et ils seront plus nombreux que les grains de sable de la mer.

Oh ! Christ ! Oh ! Jésus qui es mort pour sauver l’humanité ! Seule la patience d’un Dieu peut avoir tant attendu, avoir tant fait et avoir obtenu si peu sans retirer son don aux humains et les faire périr bien avant l’heure établie ! Seule ma patience qui est amour pouvait vous attendre, tout en sachant que, comme du sable qui filtre à travers un crible très fin, quelques rares âmes seraient venues à la gloire parmi la masse qui ne sait pas, qui ne veut pas passer à travers le crible de la Loi, de l’Amour, du Sacrifice pour parvenir jusqu’à moi.

Mais à l’heure de ma venue, quand, en qualité de Dieu, de Roi et de Juge, je viendrai pour rassembler les élus et maudire les réprouvés, en les jetant là où l’Antéchrist, la Bête et Satan seront déjà pour l’éternité, après la victoire suprême de Jésus Christ, Fils de Dieu, Vainqueur de la mort et du mal, à mes élus qui ont su rester ‘vivants’ dans la vie, vivants dans l’esprit en attendant notre heure de triomphe, je donnerai la possession de la demeure céleste, je me donnerai moi-même sans cesse et sans mesure.

Tu dois tendre à cette heure-là, Maria. Appelle-la et appelle-moi de toutes les forces de ton esprit. Voilà, déjà je viens quand une âme m’appelle. Avec le Bien-aimé qui, de cette terre, vit la gloire de l’Agneau,

Fils de Dieu, la gloire de son Jésus qui est ton Jésus, dis avec chaque battement de ton cœur : ‘Viens, Seigneur Jésus’. ”


***


Je suis une loque, une pauvre petite loque. Je n’ai que l’âme qui baigne dans la douceur.
Dans sa dictée, Jésus me fait comprendre que, lorsqu’il dit Terre, il veut dire monde pris au sens, non pas de globe de poussière et d’eau, mais plutôt d’union de personnes. Je ne sais si je m’explique bien. Lorsqu’il dit Terre, il entend, si je peux m’exprimer ainsi, personne morale, et quand il dit terre, il veut dire simplement planète composée de mottes, de monts, d’eau. Coupable la première, innocente la seconde.

C’est pour cela qu’il peut affirmer sans se contredire que le sang des martyrs est devenu poison pour la Terre qui l’a bu (par ses habitants) avec une colère sacrilège et l’a versé (par ses puissances d’état) avec un abus blasphématoire du pouvoir temporel; tandis que la terre-globe, tournant dans l’espace d’éther, a bu avec respect et accueilli avec amour le sang des martyrs et les convulsions de leur agonie, et présente les unes et l’autre à l’Éternel, en lui demandant, maternelle et compatissante, qu’il n’ait pas été versé et qu’elles n’aient pas été souffertes pour rien et que justice leur soit faite.

Je suis contente d’avoir eu l’explication directe du Livre que j’aime tant, mais je vous [2] assure qu’humainement je suis défaite. J’ai l’impression d’être une chose pressée, vidée. Je n’ai plus rien au dedans de moi après avoir tant eu.

Ces derniers jours, écrasée par les grandes voix qui résonnaient au fond de moi, je ne pouvais supporter le bruit humain, et j’en ai tant eu autour de moi ! J’ai souffert énormément, prise entre les entraves ordinaires de la vie et les exigences surnaturelles du Maître.

Bien. C’est fait. Et maintenant je dis : “Un peu de repos, sinon la pauvre écrivailleuse de Jésus va finir par se briser comme une machine qui a été trop utilisée”. À vous maintenant pour la copie. Cependant, quand vous m’apporterez le fascicule, rapportez-moi aussi ce cahier. J’ai moins de mal à corriger si j’ai le manuscrit sous les yeux. Autrement, comment vais-je faire pour me rappeler et ajouter les mots qui manquent ? Qui se les rappelle ? Je vais vous le rendre après.

[1] Voir la dictée du 20 août.
[2] Elle s’adresse au père Migliorini.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430822.htm
[/quote]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 3 Avr - 20:08

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Première et seconde mort, première et seconde résurrection

Le 22 août 1943    

Au lieu de cela, il y a encore à dire. Jésus dit :

“Avant de clore ce cycle, il faut parler des deux résurrections.

La première commence au moment où l’âme se sépare du corps et paraît devant moi pour le jugement individuel. Mais ce n’est qu’une résurrection partielle. Plus qu’une résurrection, on pourrait l’appeler une libération de l’esprit de son enveloppe charnelle et l’attente de l’esprit du moment où il sera réuni à la chair pour reconstruire le temple vivant créé par le Père, le temple de l’humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Une œuvre à laquelle manque une partie est incomplète et par conséquent imparfaite. L’œuvre-humain, parfaite dans sa création, est incomplète et imparfaite si elle n’est pas unie dans ses diverses parties. Destinés au Royaume lumineux ou au séjour ténébreux, les êtres humains doivent y être pour l’éternité avec leur perfection de chair et d’esprit.
On parle donc de première et de deuxième résurrection. Mais observe.

Celui qui a tué son esprit par une vie terrestre de péché vient à moi, pour son jugement individuel, avec un esprit déjà mort. La résurrection finale fera en sorte que sa chair reprenne le poids de l’esprit mort pour mourir avec lui totalement. Tandis que celui qui a vaincu la chair pendant sa vie sur terre vient à moi, pour son jugement individuel, avec un esprit vivant qui, au Paradis, augmente son potentiel de vie.

Ceux qui purgent leur peine sont aussi des ‘vivants’. Malades, mais vivants. Une fois obtenue leur guérison par l’expiation, ils entreront dans le lieu qui est la vie. Dans la résurrection finale, leur esprit, vivant de ma vie à laquelle ils seront indissolublement unis, reprendra la chair pour la rendre glorieuse et vivre avec elle totalement, comme moi je vis avec elle.

Voilà pourquoi on parle de première et de deuxième mort et, par conséquent, de première et de deuxième résurrection. L’être humain doit parvenir à cette éternelle possession de la Lumière puisqu’au Paradis, vous possédez Dieu et Dieu est Lumière par sa propre volonté, tout comme par sa propre volonté il a voulu perdre la Lumière et le Paradis. Moi, je vous donne l’appui nécessaire, mais vous devez le vouloir vous-mêmes.

Je suis fidèle. Je vous ai créés libres et je vous laisse libres. Et si vous pensez à quel point ce respect de Dieu pour le libre arbitre de l’être humain est digne d’admiration, vous pourrez comprendre qu’il est juste que vous n’en abusiez pas en vous en servant pour faire le mal, et juste que vous donniez au Seigneur Dieu votre respect, votre reconnaissance et votre amour..

À ceux qui n’ont point transgressé la Loi divine, je dis : ‘Votre demeure au Ciel est prête, et je brûle que vous soyez dans ma béatitude’.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430822.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 4 Avr - 21:14

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Enseignement au père et à Maria pour les guider dans leur mission

Le 23 août 1943    
7 h du matin : au Père [1] et à moi


Jésus dit :

“Je répète à toi et au Père des mots que j’ai dits il y a vingt siècles et qui sont toujours d’actualité, et qui conviennent maintenant particulièrement à votre situation : ‘Si vous observez mes commandements, vous persévérerez dans mon amour... Je vous ai dit ces choses pour que ma joie soit en vous et que ma joie soit complète. Vous êtes mes amis si vous obéissez à mes commandements. Je ne vous appelle plus mes serviteurs, mais mes amis, parce que je vous ai fait connaître ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai destinés à porter des fruits durables.

Aimez-vous mutuellement et aimez-moi toujours plus. Le monde vous hait parce que je vous ai choisis. Le monde n’aime que lui-même et ses propres œuvres, et il hait ce qui porte mon Nom. Et pourtant, j’ai accompli et continue d’accomplir au monde des œuvres que personne d’autre n’a accomplies. Ceux qui me haïssent n’ont donc pas d’excuse. Mais cela doit arriver, car il est dit : «Tu me hais sans raison.» Ils n’ont pas d’excuse non plus pour leur obstination dans le mal, parce que si je n’étais pas venu comme Maître, ils pourraient être excusés, mais je suis venu et je viens, et on ne veut pas m’écouter. Ils n’ont donc aucune circonstance atténuante’.

Je vous ordonne, avec un commandement d’amour, parce que vous êtes mes amis, de ne pas dissiper ces paroles. Servez-vous-en pour vous-mêmes et pour beaucoup d’autres âmes. Je ne les ai pas dites sans raison. Je vous les ai dites pour votre joie, ô mes amis, à qui il m’est doux de dire mes pensées les plus secrètes et de demander de  l’aide afin d’être aimé de ceux qui ne savent plus aimer et qui périssent sans même se rendre compte qu’ils sont en train de périr.

Je veux que vous soyez dans la joie. Mais dans une joie surnaturelle, car à cause de mon amour, vous serez haïs par le monde aux yeux duquel je suis odieux. À ceux qui m’aiment, le monde donne peines et douleur. Mais ça ne fait rien. Je vous dis : persévérez dans mon amour. Je serai votre récompense.

Allez disséminer ma Parole. Allez-y avec discernement et soin. Ne l’appliquez pas à tous de la même façon. Que l’Esprit de Lumière, dont on parlait hier dans la Messe, vous aide dans le choix des passages qu’il faut faire connaître et de ceux qu’il faut garder cachés pour le moment. Mon conseil est que vous fassiez un choix dans ce que j’ai dit. Il y a des passages qui, pour l’instant, ne doivent être qu’un doux entretien entre nous. D’autres ne doivent être transmis qu’à des personnes qui, en raison de leur rôle ou de leur âme, sont déjà en mesure d’être admises à certaines connaissances. D’autres passages peuvent être dits et diffusés au plus grand nombre des âmes.

Mes paroles sont toutes saintes, mais les foules ne le sont pas. Il est donc essentiel que vous soyez prudents comme des serpents pour éviter les anneaux insidieux du grand serpent qu’est l’esprit du monde, lequel étouffe et empoisonne ce qui est bon, ou le détourne de façon à ce que le bien serve de prétexte au mal.

Ces moments que vous vivez, mes pauvres amis, sont encore plus remplis de hargne et d’esprit contraire à Dieu que le temps où je fus jugé par une poignée d’hommes que le péché avait rendus fous. Il importe donc d’être vigilants parce qu’on saisirait immédiatement le prétexte de nuire aux ennemis, d’exciter les foules à des fins impies qui se cachent sous une apparence de bonté, mais qui ne sont en réalité qu’un bouillonnement de passions et d’ambitions sociales.

Ma Parole de vérité ne doit pas servir le mensonge. Ma Parole de miséricorde ne doit pas servir les vengeances. Donc, attention.

Le Père sait sûrement mieux que toi comment agir. Qu’il prie donc. Priez tous les deux; l’Esprit Saint vous aidera. Rappelez-vous toujours que vous avez entre les mains des remèdes aptes à guérir les âmes, et que ces âmes sont fort mal en point du fait que les passions et les péchés les ont massacrées. Elles sont déchiquetées par les explosions internes du mal, et les coups venant de l’extérieur leur ont fait perdre tout leur sang. Elles ne sont plus qu’une plaie, complètement épuisées. Tels des médecins, vous devez avoir un toucher léger et une suprême patience pour traiter ces grandes blessées et leur transfuser la vie.  

Je ne peux m’empêcher de dire ce que je dis, et vous ne pouvez vous empêcher de recevoir ce que je vous dis. Néanmoins, il faut du bon sens dans l’usage de mon don.
Agissez comme vous l’avez fait avec sœur Benigna138. Non une diffusion ouverte et retentissante, mais une lente expansion toujours plus vaste, et qui reste sans nom. Et cela pour protéger ton esprit que l’orgueil pourrait troubler et ta personne qui n’a pas besoin d’autres agitations. Quand ta main sera immobile dans la paix en attendant sa résurrection dans la gloire, alors, et seulement alors, ton nom sera mentionné.

C’est une gloire que d’être persécuté à cause de mon amour. Mais j’ai si peu d’amis et de si rares porte-parole que je ne veux pas qu’ils soient dérangés ou détruits par la haine du monde. J’ai pitié des âmes et je protège les porteurs de ma parole comme moi-même, plus que moi-même.

N’allez pas vous imaginer que vous obtiendrez grand-chose avec mes paroles. Elles tombent sur des âmes presque entièrement mortes. Mais nous devons, jusqu’au bout, tenter de sauver les cœurs. Nous avons été formés à cet effet, mes frères, mes sœurs. Faisons donc respirer l’oxygène pur aux âmes qui succombent à l’asphyxie du inonde, des sens, de l’argent. Nous accomplissons notre œuvre. S’ils restent des rochers sans vie, tant pis pour eux.

Je t’ai parlé avec des mots d’il y a vingt siècles, parce qu’ils sont toujours actuels et doux comme alors, car je suis éternel et fidèle, et vous qui vous succédez dans les siècles êtes toujours mes apôtres du temps présent, mes amis, les exécuteurs de la volonté du Père et de mes désirs.

Je vous donne ma Paix, ô mes enfants bénis !

[1] Le père Migliorini ( confesseur de Maria Valtorta )

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430823.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 6 Avr - 22:49

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Madame Curie : humanité parfaite et spiritualité imparfaite

Le 24 août 1943    

(À propos de Madame Curie [1])

Jésus dit :

“Ce sont des créatures humainement parfaites. En elles, tout a atteint à la perfection, excepté leur esprit qui a régressé toujours plus  jusqu’à devenir un embryon d’esprit.

Elles ont un génie parfait, un sérieux parfait, une honnêteté parfaite, une humilité parfaite. Mais tout est humainement parfait. Leur vertu est une flamme qui ne réchauffe pas. C’est un feu froid. Il n’a pas de valeur pour moi. Je préfère une spiritualité imparfaite à une humanité parfaite.

Une si grande splendeur de perfection humaine est comme la luminosité de cent, de mille lampes. Elles produisent de la lumière; c’est indéniable. Mais c’est une lumière artificielle, laquelle, advenant une panne du moindre mécanisme, meurt aussitôt, et il n’en reste rien. Tandis que l’esprit, même imparfait, est toujours un petit soleil vivant de sa propre lumière, jaillie de la Grâce qui réside en lui. Je parle de l’esprit vivant, c’est-à-dire qui vit en moi, vivifié par la Grâce.

Le fait de posséder une intelligence supérieure, qui leur a permis de pénétrer les mystères de la nature, aurait dû aussi les amener à voir la puissance de Dieu et son existence, dont l’être est inscrit dans toutes les choses créées. Mais rien de cela ne s’est produit. Ce sont des êtres pleins de science, mais à qui il manque le fil qui conduit à la connaissance exacte de ce qui est. Inventeurs de nouveau, mais négateurs de l’éternel; découvreurs de forces secrètes, mais indifférents à la Force des forces, Dieu. Ils ne le cherchent pas, mais au contraire, le nient délibérément. Tout au moins, ils le négligent.

C’est pour cela que la science humaine, indéniablement avancée, ne porte pas de bons fruits, mais des fruits empoisonnés. Il manque dans le cœur et dans l’esprit des scientifiques le feu de l’amour qui fait respecter et aimer Dieu, qui fait respecter et aimer le prochain.

Dans le cas particulier qui nous intéresse, cette femme ne fit aucun tort à son prochain; au contraire, elle lui fit du bien. C’est déjà beaucoup. Mais réfléchis un peu à l’importance de l’impulsion qu’elle aurait donnée à son école, à ses disciples et aux disciples des disciples si, à la fascination de son moi, elle avait uni une religiosité profonde.

Tu peux croire, ma chère âme, qu’à l’heure du jugement, de petites créatures illettrées paraîtront plus grandes que les luminaires de la science. Les premières, allumées par l’amour seront des étoiles vivantes dans mon ciel. Même si je ne les condamnais pas à cause du bien qu’elles ont fait sur le plan humain, les autres seront des corps nébuleux dans mon Paradis. Ils seront sauvés par ma miséricorde sans aucun mérite de leur part, sauvés davantage par les prières de ceux à qui ils ont fait du bien que par eux-mêmes.

Maintenant, dis-moi : préfères-tu être une petite nullité dans le domaine du savoir et m’appartenir, toute à moi dans cette vie et dans  l’autre, ou aurais-tu aimé être un astre ici-bas et opaque nébuleuse là-haut ? Je connais déjà ta réponse et je te dis donc : Tu as répondu sagement’

Va en paix.”

[1]  Marie Curie (1867—1934).

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430824.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 9 Avr - 10:14

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Présence du Seigneur partout où ses frères souffrent

Le 25 août 1943    

Jésus dit :

“Pour moi, il n’y a pas de différence entre le grand qui habite ses palais et le berger qui dort sur l’herbe au milieu de son troupeau. Vous êtes tous frères et sœurs et mes enfants, et j’ai versé mon Sang pour les riches et les pauvres, les puissants et les misérables.

Je n’applaudis donc pas à certaines différences que l’on est en train d’établir de nos jours. Je n’approuve pas les carnages, en quelque lieu qu’on les fasse. Je ne les approuve pas, car ils sont contraires à la charité et donnent de sérieuses raisons aux faibles de désespérer.

Mais je n’approuve pas non plus que certains, profitant d’une situation privilégiée, se sauvent en laissant d’autres lieux sous la torture diabolique.

Sache cependant que je suis là où les miens souffrent. Je suis donc là où le danger est le plus vif et le malheur imminent. Là où l’on meurt par la main de l’homme se trouve le Rédempteur qui absout et bénit.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430825.htm
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Message par Anayel Lun 11 Avr - 20:58

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Perfection et immutabilité de la vraie foi

Le 26 août 1943    

Jésus dit :

“La beauté, la puissance, la force de la Foi sont telles que vous ne pourrez en connaître la plénitude qu’au ciel. Ici-bas, vous en avez seulement un pâle reflet, même dans les âmes le plus pénétrées de Foi. Mais ce reflet est déjà assez fort pour suffire à orienter toute une vie et à la conduire tout droit à moi.

Je parle de la Foi. De la vraie Foi. De ma Foi. Il n’y a qu’un Dieu, il n’y a qu’un Christ, il n’y a qu’une Foi.

Cette vraie Foi, née avec l’être humain, habitant de la Terre, seule fleur du désert et de l’exil du premier homme et de la première femme et de leurs descendants; Foi qui s’est perfectionnée au cours des siècles, puisant sa plénitude dans ma venue; sceau, qui ne ment pas et qui ne peut se démentir, de la foi des patriarches et des prophètes; cette Foi dont l’Église, dépositaire des trésors du Verbe, est la gardienne, est immuable, car elle partage les attributs de son Créateur, l’immutabilité et la perfection.

Regarde bien. Qu’est- ce que la Foi assurait aux pères anciens ? Ma venue, acte de charité si sublime qu’il suffit à lui-même à rendre sûrs de la présence d’un Dieu, Père du genre humain. Elle assurait la vie éternelle réservée à tous ceux qui sont morts dans le Seigneur et elle annonçait l’éternelle punition aux transgresseurs de la Loi du Seigneur.

Elle assurait notre Entité Une et Trine. Elle assurait l’existence de l’Esprit Saint dont émane toute lumière spirituelle surnaturelle.

Qu’est- ce que la Foi assure aux chrétiens, depuis vingt siècles et jusqu’à nos jours ? Les mêmes choses. Ai-je modifié la Foi, moi ? Non. Au contraire, je l’ai confirmée et je lui ai construit tout autour la citadelle de mon Église catholique, apostolique, romaine, dans laquelle se trouve la vérité que j’y ai moi-même déposée.

Jusqu’au dernier jour et au dernier humain, la Foi est et reste ‘celle-là’. Il ne peut y en avoir une autre. Et si vous me dites que le monde évolue, je vous réponds que son évolution n’est pas un obstacle à la Foi, mais au contraire, doit vous rendre toujours plus facile de croire.

Croire ne veut pas dire être crédule. Croire, c’est accepter et comprendre, selon la lumière de l’intelligence, ce que vous disent ceux qui n’ont jamais menti : les saints de Dieu, à commencer par les patriarches. Croire, c’est comprendre à la~ lumière de la Grâce, que je vous ai apportée pleine et surabondante, ce qui reste encore obscur à l’intelligence. Croire, c’est surtout aimer. La crédulité est stupide. Croire est une chose sainte, parce que c’est avoir un esprit obéissant aux mystères du Seigneur.

Bienheureux ceux qui ne changent pas leur foi. Bienheureux ceux qui restent fidèles au Seigneur. La Foi dans une créature est la Lumière sur la lumière. Les choses, toutes les choses, qu’elles soient surnaturelles ou naturelles, se dévoilent dans une lumière de vérité qu’ignorent les incrédules, et l’âme monte à des hauteurs d’amour, de vénération, de paix, de sécurité.

Non, on ne peut décrire avec des paroles humaines ce qu’est la Foi dans un cœur. Et ceux qui croient ne peuvent concevoir l’abîme de terreur, de ténèbres, d’anéantissement qu’est un cœur sans la Foi.

Cependant, ne juge jamais tes pauvres frères et sœurs incroyants. Crois pour eux aussi. Pour réparer leurs dénis. Moi seul peux juger. Moi seul condamne. Moi seul récompense. Et je suis seul à savoir combien je ne voudrais que récompenser, parce que je vous aime. Je vous aime au point que, pour pouvoir vous sauver, je suis mort pour vous, pour vous tous. Et vous ne pouvez me donner une joie plus grande que celle de sauver votre âme, de me laisser la sauver. Et vous ne pouvez me causer une douleur plus grande que celle de vouloir perdre votre âme en refusant mon don du salut.

Pense un peu, Maria, combien souffre ton Jésus. Ton Jésus qui voit périr les âmes comme des fleurs desséchées par un vent de feu qui de jour en jour accélère son œuvre destructrice. En vérité, je te dis que cela m’est beaucoup plus douloureux que la barbarie de la flagellation.

Ton Jésus pleure, Maria. Pleurons ensemble sur les pauvres âmes qui veulent mourir. Si même nos pleurs ne les sauvent pas, les tiens seront toujours un réconfort pour ton Jésus, et pour ce réconfort, sois bénie.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430826.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 13 Avr - 21:36

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Précisions sur le déroulement de l’Apocalypse

Le 27 août 1943    

Apocalypse, chapitre 13 a écrit:
Apocalypse, chapitre 13

01 Alors, j’ai vu monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes, avec un diadème sur chacune des dix cornes et, sur les têtes, des noms blasphématoires.

02 Et la Bête que j’ai vue ressemblait à une panthère ; ses pattes étaient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir.

03 L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie. Émerveillée, la terre entière suivit la Bête,

04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut lui faire la guerre ? »

05 Il lui fut donné une bouche qui disait des énormités, des blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.

06 Elle ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au ciel.

07 Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation.

08 Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde.

09 Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende.

10 Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un doit être tué par l’épée, il sera tué par l’épée. C’est ici qu’on reconnaît la persévérance et la foi des saints.

11 Puis, j’ai vu monter de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un dragon.

12 Elle exerce tout le pouvoir de la première Bête en sa présence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent à se prosterner devant la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie.

13 Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes :

14 elle égare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de produire en présence de la Bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la première Bête qui porte une plaie faite par l’épée mais qui a repris vie.

15 Il lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se mette à parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant elle.

16 À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,

17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom.

18 C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six.

Jésus dit :

“Même dans l’Apocalypse, les périodes semblent se confondre, mais il n’en est rien. Il vaudrait mieux dire qu’elles se reflètent dans les temps futurs sous des aspects de plus en plus grandioses.

Nous sommes maintenant dans la période que j’appelle la période des précurseurs de l’Antéchrist. Puis viendra celle de l’Antéchrist, qui est le précurseur de Satan. Celui-ci sera aidé par les manifestations de Satan, les deux bêtes nommées dans l’Apocalypse. Cette période sera pire que la période actuelle. Le Mal s’accroît toujours plus. Après la défaite de l’Antéchrist viendra une période de paix pour donner aux humains, secoués par la stupeur des sept plaies et de la chute de Babylone, le temps de se rassembler sous mon signe. L’époque antichrétienne atteindra sa puissance maximale dans sa troisième manifestation, c’est-à-dire à la dernière venue de Satan.

Avez-vous compris ? Il faut croire, et non ergoter. En fait, tu avais compris, justement parce que tu n’ergotes pas. Les dictées ne se contredisent pas entre elles. Il faut savoir les lire avec foi et un cœur simple.

Comme quelqu’un qui tient à faire comprendre quelque chose, je vais droit à la chose la plus importante, laquelle est ici mon royaume. Car dans le royaume est la justification de mon Incarnation et de ma Mort. Car dans mon royaume est la preuve de mon infinie puissance, de ma bonté et de ma sagesse. Car dans le royaume est la preuve de la vie éternelle, de la résurrection de la chair, de mon pouvoir de juge.

Par conséquent, lorsque j’ai parlé pour expliquer l’Apocalypse, j’ai presque toujours couronné les points individuels expliqués avec mon jugement, mon triomphe, mon règne, la défaite de Satan en lui-même et dans sa créature et ses précurseurs.
Lisez bien et vous verrez qu’il n’y a pas de contradictions.

J’ai dit ce que j’ai dit.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430827.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 14 Avr - 21:41

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La connaissance éternelle de Dieu et l’immolation du Christ de toute éternité

Le 28 août 1943    

Spoiler:

Jésus dit :

“Lorsque je dis que je suis ‘l’éternel Immolé’ [1], je n’exprime pas un nouveau concept. Ceux qui furent le plus près de moi, Pierre et Jean, expriment le même concept. Tous ceux qui méditent sur les œuvres du Père, du Fils et de l’Esprit ne peuvent en avoir un autre.

Parfois, vous vous étonnez que Dieu, sachant toute chose dans son intelligence infinie, ait créé l’homme, et vous vous demandez si Dieu savait ce que l’homme ferait.

Oh ! Oui, il le savait ! Le Dieu Unique en Trois Personnes n’ignore rien ! Tous les évènements de l’Univers : la naissance et la mort des planètes, la formation et la désagrégation des nébuleuses, la vie et la mort sur les astres lancés dans l’espace, les cataclysmes, les déflagrations, tout est connu éternellement par l’Éternel. Et il connaît aussi éternellement tous les évènements de la Terre, un des millions des mondes créés par Dieu, celui que vous connaissez bien car vous en êtes les habitants.

Et il connaît éternellement tous les évènements de l’être humain en tant qu’habitant de la Terre. Avant qu’Adam ne fût, Dieu savait qu' Adam pécherait. Et qu’après lui pécherait, pendant des millénaires, la race d’Adam. Pas un péché des humains, pas une vertu ne sont inconnus à notre Sagesse, soit au moment où ils arrivent, soit dans un temps tellement anticipé qu’il n’a aucune commune mesure avec les limites de votre temps, en remontant les siècles des millénaires jusqu’au non-être du temps, à l’éternité.
Pousse ton regard, ô Maria, dans notre éternité. Plonge-toi dans ce signe de Dieu.

C’est comme si tu fixais le regard sur un ciel très pur et si tu imaginais qu’au-delà de l’azur, qui semble être la limite, il y ait encore et encore de l’espace, espace infini, toujours plus  haut... Un tourbillon d’éther, un gouffre d’azur qui, plus tu montes et plus devient profond, un gouffre sans fond. Son azur, qui pourtant est, n’est autre chose que son non-être en tant que substance consistante. Son azur consiste en d’incalculables millions de kilomètres d’éther dans lequel dansent les mondes créés par mon Père.

Notre éternité est comme cela. Elle est ! Quand commença-t-elle ? Jamais ! Quand finira-t-elle ? Jamais ! Combien de temps durera-t-elle ? Toujours ! Depuis quand dure-t-elle ? Depuis toujours !

Jamais. Toujours. Médite sur l’incommensurable puissance que contiennent ces deux petits mots appliqués à la perfection. Pas votre ‘toujours’ relié à votre courte vie, lequel ne dure même pas le temps d’une vie. Pas votre ‘jamais’ sujet à de si rapides démentis. Mais notre ‘toujours’ et notre ‘jamais’ qui ne connaissent aucune diminution et revêtent notre perfection.

Rien n’est occulte pour Dieu. Rien. Et alors, direz-vous, pauvres humains, pourquoi Dieu a-t-il créé l’être humain ?

Oh ! Quel inutile pourquoi ! Vous voudriez peut-être juger l’œuvre de Dieu ? Faire le procès de ses actions ? Quand vous serez dans la gloire, vous comprendrez tous les pourquoi mystérieux. Vous lirez, avec le regard de l’esprit libre, des pages que vous ignorez maintenant, que vous voulez en vain feuilleter maintenant, tombant ainsi, par votre futile orgueil de fourmis qui veulent percer une montagne de marbre, dans les erreurs les plus pernicieuses.

Combien de mystères l’Univers a encore pour vous ! Vous êtes plongés dans le mystère. Mystère de Dieu. Mystère des pourquoi de Dieu. Mystère de la seconde vie. Mystère des lois cosmiques. Mystère des rapports entre votre planète et les autres mondes. Mystère des rapports entre les vivants de la terre et ceux qui ont déjà passé à la seconde vie.

Votre curiosité humaine et le besoin de votre âme de se joindre de nouveau à ses origines suscitent en vous de saintes inquiétudes et d’autres qui ne le sont pas.


Saintes lorsqu’elles vous poussent à bien agir par le désir d’approfondir le mystère et l’union avec le surnaturel, afin de vous sentir moins exilés du Royaume de l’esprit et de vous rendre toujours plus aptes à comprendre les paroles spirituelles et à mériter la vie spirituelle qui atteint la perfection dans l’autre vie, dans ma béatitude.

Non saintes lorsque vous voulez, en écartant la belle et simple Foi, imiter Adam et connaître ce qu’il ne vous est pas utile de connaître pour le moment, violant le secret, forçant des portes célestes, dérangeant les repos paradisiaques, franchissant des barrières intouchables.

Cela est mal, mes enfants. Croyez-le. Laissez à votre Dieu l’initiative de vous instruire sur les mystères de l’au-delà. Il sait jusqu’à quel point il peut vous introduire dans le secret qui réside au-delà de la mort. Fiez-vous à votre Père et Maître. Ne souhaitez pas irrespectueusement aller outre la frontière. Ne souhaitez pas plus que ce que Dieu veut. Ayez du respect.

Que ceci vaille aussi pour tous ceux qui ne se contentent pas de ce que j’ai dit et qui veulent en savoir plus. Croyez-vous que si cela avait été souhaitable pour vous de savoir, j’aurais fait perdre la mémoire aux trois ressuscités de l’Évangile ? Et pourtant, pas un d’entre eux ne dit ce qu’il y a de l’autre côté. Même pas moi, Verbe du Père et sagesse infinie, ne vous ai révélé le mystère de la mort et d’autres dont la connaissance n’est point nécessaire à votre sanctification, mais au contraire lui nuit.

Croire est plus haut que connaître. Croire, c’est aimer. Je le dis de nouveau [2]. Croyez donc que si Dieu vous a créés, ce fut dans un élan d’amour. Croyez-le avec amour afin de répondre à un tel amour.

Et avec un septuple amour, croyez que je suis justement appelé l’éternel Immolé, car avant même que le temps ne fût, j’étais destiné à être immolé pour vous sauver.

Mon holocauste n’a pas commencé avec ma vie corporelle. Non. Il était avant que je ne devinsse chair dans le sein de la Vierge. Il n’a pas commencé avec l’expulsion d’Adam. Non. Il était avant qu’Adam n’eût péché. Il n’a pas commencé quand le Père dit : ‘Faisons l’être humain’. Non. Il était avant cette pensée créatrice.

Cet holocauste, accompli par la deuxième Personne de Notre Sainte Trinité, est comme une palpitation au centre du cœur éternel de notre Etre, depuis toujours. Depuis toujours, comprends-tu ? Éternel comme nous sommes éternels. Tout prévu et tout pré ordonné, éternellement.

Je suis l’éternel Immolé, la Victime éternelle, celui qui transfuse son Sang en vous pour vous guérir des maladies des fautes, celui qui, avec ce Sang, vous ressoude à Dieu, celui qui vous donne toutes les certitudes de la foi et de l’espérance et vous nourrit de sa charité pour que puissiez croire, vivre en Dieu, vous sanctifier au moyen de la Parole qui ne meurt pas et qui ne permet pas que meure celui qui  se nourrit d’elle.

Croyez en moi, mes amis, et demandez-moi la grâce de croire toujours davantage. La lumière de la foi et celle de la charité vous permettront de voir toujours plus clairement votre Dieu, votre Jésus, dès cette vie.”

[1] Dans la dictée du 17 août.

[2] Déjà dans la dictée du 26 août.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430828.htm [/color]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 20 Avr - 22:19

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Valeur méritoire de l'obéissance à Dieu

Le 29 août 1943    


Samuel 15, 22-23

Samuel répliqua : « Le Seigneur aime-t-il les holocaustes et les sacrifices autant que l’obéissance à sa parole ? Oui, l’obéissance vaut mieux que le sacrifice, la docilité vaut mieux que la graisse des béliers.

La révolte est un péché comme la divination ; la rébellion est une faute comme la consultation des idoles. Parce que tu as rejeté la parole du Seigneur, lui aussi t’a rejeté : tu ne seras plus roi ! »


Jésus dit :

“Voyons ensemble ce point des Rois : ‘L’obéissance vaut plus que les sacrifices, faire attention est plus important que d’offrir le gras des béliers; car la rébellion est comme un péché de magie, ne pas vouloir s’assujettir est comme un péché d’idolâtrie’ (I Rois 15, 22)

L’obéissance. La vertu que vous ne voulez pas pratiquer. Vous naissez et, aussitôt que vous pouvez manifester un sentiment, c’est un sentiment de rébellion contre l’obéissance. Vous vivez dans la désobéissance. Vous mourez encore dans la désobéissance. Le baptême efface le péché originel, mais il n’élimine pas la toxine que laisse le péché.

Qu’a été au fond le péché originel ? Une désobéissance. Adam et Eve voulurent désobéir au Père Créateur, aiguillonnés à ce déni d’amour par le suprême Désobéissant, qui devint démon pour avoir refusé l’obéissance d’amour au Dieu suprême. Ce poison couve dans votre sang, et seule une volonté constante de votre part le rend impuissant à faire un tort mortel à votre esprit.

Mais, ô mes enfants, qu’y a-t-il de plus méritoire que vous puissiez faire ? Regardez bien.

Il est plus facile de faire un sacrifice ou une offrande, de pratiquer une œuvre de miséricorde que d’être constamment obéissants à la volonté de Dieu. Elle se présente à vous de minute en minute comme eau qui coule et passe, apportant d’autres vagues d’eau et d’autres encore. Et vous êtes comme des poissons plongés dans la volonté de Dieu qui vous glisse dessus. Si vous voulez en sortir, vous en mourez, mes enfants. Elle est votre élément vital. Et pas une goutte qui ne provienne d’une raison d’amour. Croyez-le.

Obéir, c’est faire la volonté de Dieu. Cette volonté dont je vous ai enseigné à demander l’accomplissement avec le Pater Noster et que je vous ai enseigné à pratiquer par la parole et par l’exemple, jusqu’à la mort.

Ne pas obéir et se révolter, c’est commettre un péché de magie, dit le livre. En effet, que faites-vous en ne vous soumettant pas ? Vous repoussez Dieu en repoussant sa volonté. Vous le répudiez en tant que père et Seigneur. Mais comme le cœur de l’être humain ne peut rester sans adorer quelque chose à la place du vrai Dieu que vous repoussez, vous adorez votre moi, votre chair, votre orgueil, votre argent; vous adorez Satan dans ses plus vives manifestations. Vous devenez donc idolâtres. Et de quoi ? De dieux effroyables qui vous gardent esclaves, et esclaves malheureux.

Venez, venez, chers enfants de mon amour venez sous le joug paternel qui ne fait point mal, qui n’opprime pas, qui n’avilit pas, mais qui, au contraire, vous soutient et vous guide et vous assure de parvenir au royaume bienheureux où il n’y a plus de douleur.

Le monde, qui veut désobéir, ne sait pas que cet acte d’obéissance suffirait à le sauver. Revenir au sillon que nous trace Dieu, suivre sa voix, obéir, obéir, retrouver la maison du Père qu’on a voulu fuir pour une chimère de fausse dignité, retrouver la main du Père qui bénit et guérit, retrouver le cœur du Père qui aime et pardonne.

Pensez, ô mes enfants, que, pour vous redonner la grâce perdue, deux Etres très bons, très purs, durent consommer l’Obéissance suprême. Le salut du genre humain débuta, dans le temps, par le ‘fiat’ de Marie devant mon archange, et se termina par le ‘consummatum’ de Jésus sur la croix. Les deux actes d’obéissance les plus douloureux et les moins obligatoires, car moi et ma Mère étions au-dessus de la nécessité d’expier le péché par l’obéissance.

Nous, qui n’avons pas péché, avons racheté votre péché en obéissant. Et vous ne voudriez pas, pauvres enfants, imiter votre Maître et obtenir miséricorde par l’obéissance qui est une preuve d’amour et de foi ?

Cette fleur spirituelle de l’âme est plus belle et plus appréciée que les églises elles-mêmes que vous m’élevez en remerciement, et que tout autre ex-voto, car cette fleur, née sur terre dans le cœur de l’homme, fleurit éternellement au Ciel pour votre gloire.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430829.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 21 Avr - 22:09

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Le dépassement des épreuves par la foi et avec l’aide des sacrements

Le 30 août 1943    


Tobie 2, 18

Nous sommes enfants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu doit donner à ceux qui ne lui retirent jamais leur fidélité.


Jésus dit :

“Que ta réponse, que ce soit au prochain qui s’étonne et te fait remarquer l’apparent abandon de Dieu à ton égard, ou au tentateur qui veut te persuader que tout ton sacrifice ne t’obtient aucun soulagement de Dieu, soit la même que celle du vieux Tobie.

Tu leur diras, comme à toi-même : ‘Nous sommes enfants de saints et nous attendons cette vie que Dieu donne à ceux qui ne perdent jamais leur foi en lui'.

Enfants de saints et appelés à la même sainteté.

N’es-tu pas fille de Dieu, Maria ? Et qui est plus saint que ton Père ? Si lui, qui est le Saint des saints, veut tant de douleur pour toi, c’est signe que cette douleur a pour but une joie proportionnée à la douleur, c’est-à-dire une joie immense, une joie sans fin.

L’âme qui arrive à croire fermement que tout ce qui lui arrive a sa source dans l’amour et produit une joie éternelle est en sécurité comme à l’intérieur d’une forteresse. Elle ne peut périr. Elle souffre, mais sa douleur est surnaturelle et porte des fruits surnaturels de vie.

Encore un peu de temps et la joie viendra. Encore un peu de temps et je viendrai. Je viendrai sans les limites que je dois imposer maintenant à la rencontre pour l’adapter à ton humanité. Je viendrai de Dieu à l’âme, c’est-à-dire librement, complètement. N’aie pas peur. Tu verras alors combien plus belle est ma demeure que tu ne l’as vue dans tes rêves et imaginée par la pensée. Tu verras alors que t’unir avec moi, laissant un corps qui est un piège pour l’âme et un constant danger, se fera sans peine.

Ne perds jamais la foi en ton Jésus. Je suis près de toi et tu le sens. Mais ne refuse aucun des secours que j’ai mis a votre disposition. La voie surnaturelle dans laquelle tu marches ne t’exempte pas de parcourir la voie commune à toutes les créatures qui vivent dans l’Église.

Une huile t’a délivrée et, d’esclave de l’Ennemi, t’a faite fille de Dieu. Une huile t’a faite milicienne du Christ. Qu’une huile te fasse partager le Royaume. L’âme qui entre dans la gloire devient reine. Et pour les rois, tu l’as lu, il fallait l’onction.

Je veux que tu effaces même les ternissures des péchés passés. Quand l’heure viendra, tu dois venir à ma rencontre, vierge sage et prévoyante, avec les ornements qui conviennent aux noces.

La douleur est une grande absolution quand on souffre avec sainteté. Mais, je le répète, même pas ma caresse ne doit te faire penser que tu es exempte des devoirs de tout le monde. La perle cachée, que seul Jésus connaît, ne doit être aucunement différente, aux yeux du monde, de ses sœurs qui sont moins transformées que toi en pierre précieuse par volonté du Seigneur.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430830.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 24 Avr - 22:09

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Les manifestations actuelles, fruit de la corruption interne  et du mauvais usage des dons de Dieu

Le 31 août 1943    

Jésus dit :

“Il est inutile de se laisser saisir d’horreur face à certaines manifestations actuelles. Elles sont le fruit de votre intérieur.

Je l’ai dit : ‘C’est du cœur que sortent les pensées mauvaises et les mauvais sentiments, et ce sont eux qui contaminent’. J’ai dit aussi que chaque être humain se reconnaît à ses œuvres et que, comme on ne peut cueillir des fruits sucrés sur un prunier sauvage, ainsi on ne peut tirer des actes honnêtes de quelqu’un dont l’intérieur est malhonnête. La malhonnêteté ne consiste pas seulement à voler, à mentir, à nuire au prochain.

C’est malhonnêteté que de manquer à ses devoirs envers Dieu, de lui voler ce respect aimant que l’être humain doit à son Créateur. C’est malhonnêteté que de se servir de ses dons pour de mauvaises actions. Tous ses dons, et en particulier le don de la vie

Maintenant regarde et juge par toi-même le mauvais usage que vous faites de la vie que vous donne le Père. Regarde et juge le mauvais usage que vous faites de votre corps dans lequel respire l’âme, temple réservé à Dieu, où réside l’esprit qui devrait se consacrer à comprendre la Loi de Dieu, comme le cœur devrait s’occuper à l’aimer et à la pratiquer.

Au lieu de cela, que faites-vous ? Vous résistez aux voix du Seigneur, aux souhaits du Seigneur, aux commandements du Seigneur, à la volonté du Seigneur. Tels des béliers sauvages, vous opposez votre dureté et votre révolte — deux cornes bien pointues — à chaque invitation de Dieu. Vous vous ruinez, mais vous continuez à résister.

Et vous vous dites chrétiens ? Non, vous ne l’êtes pas. Moi, le Christ, je ne vous ai pas enseigné  la révolte, la désobéissance, la luxure, la cruauté, l’idolâtrie. Je vous ai enseigné tout le contraire. Je vous ai montré comment vous servir de la vie, je vous ai expliqué que vous êtes les temples de Dieu qui veut vivre en vous, qui aime vivre en vous bien plus que dans les temples somptueux, lesquels ne sont faits que de pierre et de marbre.

Non, Dieu ne veut pas de ces demeures faites par la main de l’homme. C’est vous qu’il veut, vous qu’il a faits de sa main, vous qui êtes des temples de sang et d’âme, vous que mon Sang a revêtus de pourpre immortelle et purifiés comme de précieux autels. Voilà ce que Dieu veut pour revenir vivre dans une paix aimante avec vous.

Ne persistez pas sur le dur chemin que vous avez entrepris et qui vous mène à la ruine. Soyez de vrais chrétiens et non des chrétiens en  paroles seulement. Que mon signe soit vraiment gravé dans les fibres vivantes de votre cœur, non sur le fronton des temples vides où vous ne venez pas prier ou vous y venez l’âme troublée par toutes vos vaines préoccupations et les fermentations de vos instincts inférieurs.

Ouvrez votre cœur à l’Amour, mes enfants. C’est cela qui vous manque le plus. Vous n’avez pas de charité envers Dieu, envers le prochain, envers vous-mêmes. Oui, envers vous aussi, car vous tuez votre âme.

N’oubliez jamais que les tentations sont inévitables, mais elles ne font pas le mal. Le mal, c’est vous qui le faites quand vous leur cédez. Et ne dites pas qu’elles sont plus fortes que vous. Non. Le Père donne en fonction de ce que vous pouvez donner. La tentation exige 10 de force pour qu’on y résiste ? Dieu vous en donnera 10 et même plus. Le problème, c’est que vous ne cessez de désirer céder au mal. Et que peut alors Dieu si vous détruisez les forces divines par votre volonté perverse et si vous vous abandonnez au baiser de la tentation ?

Ce faisant, vous mettez votre âme dans un étau mortel, et c’est d’une âme malade ou mourante que sortent ces sentiments qui vous étonnent. Mais il n’en peut être autrement. L’odeur fétide de la mort émane d’un corps corrompu. Les manifestations du péché proviennent des âmes corrompues.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430831.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 25 Avr - 22:10

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Le Christ, Cyrénéen de Maria, et Marie, sa Véronique

Le 1er septembre 1943    

Jésus dit :

“Non, tu n’es pas seule. Tu as ton Jésus près de toi comme bien peu l’ont, car s’il est vrai que je suis près de tous mes enfants par ma Grâce, c’est auprès d’un très petit nombre que je suis présent de la façon dont je le suis avec toi et que j’ai utilisée en voyant ta très pénible condition générale. Je sais jusqu’où peut aller la résistance d’un être et, étant donné que le fardeau de douleur que tu dois porter est écrasant, j’y ai suppléé par des moyens extraordinaires que je réserve à bien peu d’âmes.

Je me souviens de mon besoin d’aide aux heures tragiques de ma Passion. Et ce que j’ai désiré pour moi alors, je veux que mes deux fois semblables l’aient aussi. Semblables car ils sont mes disciples, semblables parce qu’ils subissent la passion et sont crucifiés.
Tu n’es pas seule. Tu m’as pour Cyrénéen et tu as ma mère pour Véronique. Marie est le modèle des orphelines et elle se souvient de tes tourments d’orpheline comme je me souviens des tourments de mon agonie.

La sainteté ne supprime pas la douleur. Marie dans sa sainteté immaculée souffrit cruellement à la mort de ses parents qu’elle ne put consoler de ses baisers. Tu vois comme tu lui ressembles ? Dans son âme si parfaite, que seul Dieu surpasse, Marie sut aimer et souffrir comme nul autre, car la sainteté, étant le perfectionnement de toutes les bonnes sensibilités du cœur, elle apporte une augmentation de la capacité d’aimer et de souffrir, d’autant plus grande que l’âme est plus sainte. Et l’âme de Marie était suprêmement sainte.

Eh bien, je te donne cette Femme, à qui ne fut épargnée aucune douleur et personne comme elle ne méritait davantage d’en être exemptée, puisqu’elle était immaculée et donc libre du poids de la souffrance causée par la faute d’Adam cette Femme qui a versé tant de larmes pour tant de deuils et qui s’est vu enlever père, mère, époux et Fils par la mort, je te la donne pour Véronique et je te la donne pour maman.

C’est le mois du cœur transpercé de Marie et de l’Exaltation de ma Croix. Ne refuse pas d’être semblable à la Transpercée et à l’Immolé.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430901.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 27 Avr - 22:17

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Jésus, soleil et vigneron de l’âme pour les vendanges divines

Le 2 septembre 1943    

Jésus dit :

“Le raisin est d’autant plus sucré qu’il est plus mûr, et il mûrit d’autant plus vite qu’il reçoit plus de soleil. Le maître de la vigne ne cueille pas son raisin pour en faire du vin s’il n’a pas bien mûri, et pour qu’il mûrisse, il élague et taille ses vignes de sorte que le soleil puisse descendre et circuler parmi les grappes et faire des grains verts et surs autant de perles de sucre liquide.

Si le raisin restait comme il est en avril, c’est-à-dire quand la vigne est belle de toutes ses feuilles nouvelles et de ses petites grappes en fleur, ou même comme il est en juin, quand la vigne est pleine de sarments flexibles et de grappes bien formées, il ne servirait à rien, excepté à réjouir la vue. Mais en automne, après beaucoup de soleil et de nombreuses tailles, le raisin est beau d’une autre manière et, en plus d’être beau, il est utile aux humains.

Je suis le soleil et vous, mes chères âmes, vous êtes la vigne où doit se préparer le vin éternel. Je suis le soleil et aussi le vigneron. Je vous entoure et vous inonde de mes rayons et vous mortifie pour que vous donniez des sarments chargés de vrais fruits, et non des vrilles futiles qui ne servent à rien.

Il faut laisser le soleil et le vigneron travailler votre âme à leur guise. Il faut, ma Maria, imiter, imiter beaucoup la grappe qui n' a aucun mot de protestation, ni de gestes de résistance à l’égard du soleil ou du maître de la vigne, mais, au contraire, se laisse découvrir pour mieux recevoir les chauds rayons, se laisse soigner avec les produits appropriés, se laisse arranger sans aucune réaction. Elle devient ainsi toujours plus grosse et plus sucrée, un vrai prodige de jus et de beauté.

L’âme aussi doit désirer le soleil et l’œuvre de l’éternel Vigneron d’autant plus que s’approche pour elle l’heure des divines vendanges. La grappe rétive et malade qui n’a pas voulu devenir mûre saine et sucrée, et qui s’est cachée pour ne pas être soignée, n’est pas destinée à la cuve mystique. Mais, au contraire, la grappe qui n’a pas eu peur des cisailles et des remèdes, et qui a docilement sacrifié ses goûts pour moi, cette grappe-là devient digne de mes vendanges.

Je suis le Vendangeur et tu es ma grappe. Les vendanges approchent. Augmente tes efforts pour absorber le plus que tu pourras de moi. Je deviendrai en toi liqueur de vie éternelle. Augmente tes actes de générosité pour seconder l’œuvre de ton vigneron aimant. Celui-ci, ton Jésus, ne veut rien d’autre que de faire de toi une grappe digne d’être placée au pied du trône de Dieu.

C’est bien douce chose que d’avoir Jésus pour Maître, Maria, mais une chose qui devient parfaite quand on assimile tout l’enseignement du Maître.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430902.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 28 Avr - 23:09

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“Ave Maria” : exhortation à prier Marie

Le 3 septembre 1943    

Jésus dit :

“Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.

Ave : je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse selon les circonstances. Mes frères et sœurs ne peuvent refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons au Ciel.

Ave Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumière angélique et d’une oasis de 1ys en fleur.

Je te salue, la parole de l’ange qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes, l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.

Si vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces petits mots, vous sériez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la source des grâces et de la miséricorde. Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard.

Je le dis une deuxième fois : bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria. Mais où on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas Marie.

Souvenez-vous qu’elle est la Fille du Père, la Mère du Fils, l’Épouse de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la Trinité est parfaite. Par conséquent, elle possède la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possède dans leur plénitude absolue.

Inutile d’aller à Marie avec l’âme souillée par la corruption et la haine. Elle est une Mère pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le désir d’en guérir.

À quoi sert de se tourner vers Marie, la Très Pure, si aussitôt que vous avez quitté son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le péché de la chair ou proférer des blasphèmes ? À quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite après, ou en même temps, vous avez la rancune au cœur et, sur les lèvres, des malédictions envers vos frères et sœurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous détruisez, de votre volonté perverse, votre salut ?

Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie éternelle en attendant d’obtenir la bonne volonté de se repentir à l’heure de la mort ? Ne serait- il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelés à mes portes, d’être les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’être sauvés ?

Car, je le répète, l’amitié avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet à l’âme les vertus de l’Amie élue, que Dieu n’a pas dédaignées et qu’il vous a accordées comme couronnement de l’œuvre rédemptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvés par la douleur et le sang ; Marie, elle, par la douleur et les pleurs, et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430903.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 5 Mai - 20:42

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

“Le Seigneur est avec toi” : l’union parfaite de Marie avec Dieu

Le 5 septembre 1943   

Jésus dit :

“‘Le Seigneur est avec toi’.

Le Seigneur est toujours avec l’âme qui est dans la grâce. Dieu ne s’éloigne même pas quand le Tentateur s’approche. Dieu s’éloigne seulement quand la créature cède au Tentateur et corrompt son âme. Alors Dieu se retire, car il ne peut cohabiter avec l’Ennemi. Il se retire et, comme un Père, non dédaigneux mais affligé, il attend que vienne la contrition dans le cœur de la créature et qu’elle renoue le lien d’amour avec le Père.

Dieu voudrait toujours être avec vous. Si tous vos anges, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, pouvaient vous saluer avec les paroles : ‘Le Seigneur est avec toi’, la joie de votre Seigneur serait complète, puisque nous désirons être avec vous et nous vous avons créés pour cela.

Marie était avec Dieu et Dieu était avec Marie. Les deux perfections s’attiraient et s’unissaient dans un incessant mouvement d’affection. La perfection infinie de Dieu descendait, avec une joie inconcevable à vous mortels, pour posséder cette créature. La perfection humaine de Marie, seule fille de parents humains qui ait jamais été parfaite, se lançait à la rencontre de la perfection divine pour trouver le moyen de vivre.

Oui, être avec Dieu était la vie de Marie et, à l’heure atrocement déchirante du Calvaire et du Sépulcre, quand les Cieux se refermèrent sur le Mourant et la Transpercée, la privation de Dieu fut. des sept épées, la plus brûlante et la plus tranchante, touche suprême à l’édifice de douleur exigé par la Rédemption.

J’ai atteint le sommet de la douleur totale de Gethsémani à la neuvième heure; Marie a atteint le sommet de la douleur, totale en elle aussi, même si elle n’a pas été matériellement crucifiée, du Calvaire au moment de la Résurrection. Et cette suprême douleur n’a qu’une cause : la privation de l’union avec Dieu.

Ça devrait être la même chose pour vous aussi. Mais désormais, l’être humain trouve pénible l’union avec nous et il ne sent pas combien il est misérable lorsqu’il est privé de nous. Malheur, cécité, folie, mort, voilà ce qu’est la perte de l’union avec votre Seigneur. Et vous n’y pensez jamais !

Si vous perdez quelques monnaies, un objet, la santé, un emploi, un animal, vous vous mettez en branle pour les retrouver et vous employez tous les moyens humains et surnaturels pour y réussir. Oui, pour trouver quelque chose de limité et de caduc, vous savez prier. Mais quand vous perdez Dieu, vous ne le cherchez pas. Vous ne vous adressez pas à mes Saints pour qu’ils vous aident à retrouver la voie de Dieu, vous n’employez pas les soins humains pour freiner vos impulsions. La perte de l’union avec Dieu vous paraît une chose de peu d’importance. Et c’est la chose essentielle.

Marie ne se sépara jamais de Dieu. Leurs esprits restèrent fondus en une étreinte d’amour qui eut son couronnement au Ciel. Cette union fut la principale force de Marie, en tant que fille d’Adam, car elle y trouvait la cuirasse pour se rendre intouchable à la morsure du Tentateur.

Ce n’est pas que celui qui est avec Dieu ne voie pas le mal, lequel recouvre, tel un vêtement crasseux ou une maladie répugnante, tant de créatures. le voit, même qu’il le voit avec une plus grande netteté que beaucoup d’autres, mais cette vue ne le corrompt pas. Le mal n’entre pas par les yeux pour chatouiller les instincts qui couvent dans la chair ou les mauvais penchants de l’esprit. Cela n’arrive que chez ceux qui, séparés de Dieu, ont l’Ennemi pour hôte en eux-mêmes.

Celui qui est uni à Dieu est saturé de Dieu, et tout ce qui n’est pas Dieu reste à la surface, tel un petit vent qui ride légèrement la surface de l’esprit et n’entre pas bouleverser l’intérieur. Ce n’est pas tout. Celui qui est uni à Dieu, vraiment uni à lui, au lieu d’absorber l’extérieur en lui, propage son intérieur sur ses proches, c’est-à-dire qu’il propage le Bien, Dieu.

Oui, c’est vraiment comme cela : celui qui est avec Dieu a un pouvoir de rayonnement, bien plus puissant que celui de beaucoup de corps de l’univers sur lesquels l’esprit humain a peiné et élevé un monument d’orgueil. Et surtout, il a un pouvoir surnaturellement utile, puisque celui qui porte le Saint des saints en soi, et vit de lui, le communique aux autres. C’est cela qui fait dire : ‘C’est un saint’.

Marie a possédé l’union avec Dieu à la perfection, et elle a tendu de toutes ses forces à se fondre à lui toujours davantage. On pourrait dire que Marie s ‘anéantit en Dieu tant elle vécut seulement de lui.

J’ai dit : ‘Marie trouva en cela la principale force pour se rendre intouchable’. N’allez pas comprendre les choses de travers. Marie, la très humble, n’osait pas le moins du monde se penser la créature parfaite. Elle ignorait son destin et sa nature immaculée. Elle connut le mystère aux paroles de Gabriel et dans l’étreinte nuptiale avec l’Esprit Éternel. Mais, durant sa jeunesse, période pleine de pièges, elle trouva la force, je le répète, dans l’union avec Dieu. Elle voulut la trouver à tout prix car elle aurait préféré mourir cent fois plutôt que de sortir un seul instant du halo de Dieu.

Je voudrais que mes bien-aimés en particulier, puis les autres, au lieu de s’adonner à un grand nombre de pratiques plus ou moins pieuses, tendent à la pratique souveraine de l’union avec moi. La prière, la vraie, vous serait alors facile, le cœur enflammé, le corps chaste, la pensée honnête : tout en vous deviendrait saint et bon, et la Terre connaîtrait des jours nouveaux où les anges pourraient saluer les humains avec ces mots : ‘Le Seigneur est avec vous’.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430905.htm
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Message par Anayel Mer 11 Mai - 21:50

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“Bénie entre toutes les femmes” : chef-d’œuvre de la création, rédemptrice du genre humain  

Le 6 septembre 1943   

Jésus dit :

“ ‘Tu es bénie entre toutes les femmes’.

Cette bénédiction, que vous dites mal ou pas du tout à Celle qui par son sacrifice a commencé la Rédemption, résonne sans cesse au ciel, prononcée avec un amour infini par notre Trinité, avec une charité brûlante par ceux que notre sacrifice a sauvés et par les chœurs des anges. Le Paradis tout entier bénit Marie, chef-d’œuvre de la création universelle et de la miséricorde divine.

Même si toute l’œuvre du Père pour créer la Terre du néant n’avait servi qu’à accueillir Marie, l’œuvre créatrice aurait eu sa raison d’être, car la perfection de cette créature est telle qu’elle est un témoignage, non seulement de la sagesse et de la puissance, mais de l’amour avec lesquels Dieu a créé le monde.

Mais au lieu de cela, la création terrestre ayant donné Adam et k race d’Adam, Marie témoigne de l’amour suprêmement miséricordieux de Dieu envers l’être humain, parce qu’à travers Marie, Mère du rédempteur, Dieu a opéré le salut de genre humain. Je suis le Christ parce que Marie m’a conçu et donné au monde.

Vous me direz qu’en tant que Dieu, je pouvais surmonter la nécessité de prendre chair dans le sein d’une femme. Je pouvais tout, c’est vrai. Mais réfléchissez à quelle loi d’ordre et de bonté se manifeste dans mon anéantissement dans une enveloppe humaine.

La faute commise par l’humain devait être expiée par l’humain et non par une divinité non incarnée. Comment la Divinité, Esprit incorporel, aurait- elle pu racheter par le sacrifice d’elle-même les fautes de la chair ? Il était donc nécessaire que moi, Dieu, paye du supplice d’une Chair et d’un Sang innocents, nés d’une innocente, les fautes de la chair et du sang.

Mon intellect, mes sentiments, mon esprit auraient souffert à cause de vos fautes de l’intellect, des sentiments, de l’esprit. Mais pour être la rédemption de toutes les concupiscences, inoculées en Adam et sa progéniture par le Tentateur, l’Immolé pour elles devait être doté d’une nature semblable à la vôtre, rendue digne d’être offerte à Dieu en rançon par la Divinité cachée en elle, telle une pierre précieuse d’une valeur surnaturelle infinie cachée sous une gaine ordinaire et naturelle.

Dieu est ordre et Dieu ne viole et ne violente pas l’ordre, excepté dans des cas très extraordinaires que son intelligence juge utiles. Ce n’était pas le cas pour ma Rédemption.

Je ne devais pas seulement effacer la faute, du moment où elle fut commise au moment du sacrifice, et annuler les effets de la faute chez ceux qui allaient venir en les faisant naître, comme Adam avant qu’il ne la commît, dans l’ignorance du mal. Non. Je devais, par un sacrifice total, réparer la Faute et les fautes de toute l’humanité, donner à l’humanité déjà disparue l’absolution de la faute, à l’humanité vivant à ce moment-là et à l’humanité future le moyen qui l’aide à résister au mal et à se faire pardonner le mal que sa faiblesse l’induirait à commettre.

Mon sacrifice devait donc présenter toutes les qualités nécessaires, et ça ne pouvait être que le sacrifice d’un Dieu fait homme,

hostie digne de Dieu, moyen compréhensible à l’humain. En outre, je venais apporter la Loi.

Si mon humanité n’avait pas existé, comment auriez-vous pu croire, vous, mes pauvres frères qui avez du mal à croire en moi qui vécus pendant trente-trois ans sur terre, homme parmi les hommes ? Et comment pouvais-je apparaître, déjà adulte, à des peuples hostiles ou ignorants, les persuadant de ma nature et de ma doctrine ? Je serais alors apparu aux yeux du monde comme un esprit qui aurait pris l’aspect d’un homme, mais non comme un homme qui fût né et mort en versant du vrai sang par les blessures d’une vraie chair comme preuve de son humanité et cela comme preuve qu’il était Dieu retournant à sa demeure éternelle.

N’est-il pas plus doux pour vous de penser que je suis votre véritable frère et que je partage le destin des créatures qui naissent, vivent, souffrent et meurent, que de penser que je suis un esprit au-dessus des nécessités humaines ?

Il était donc nécessaire qu’une femme m’engendrât selon la chair, après m’avoir conçu au-dessus de la chair, puisque l’Homme-Dieu ne pouvait être engendré d’aucun mariage de créatures, quelque saintes qu’elles fussent, mais seulement de l’union entre la Pureté et l’Amour, l’Esprit et la Vierge créée sans tache afin d’être matrice de la chair d’un Dieu, la Vierge dont la pensée était la joie de Dieu avant même que le temps ne fût, joie du Ciel, salut de la Terre, fleur de la Création plus belle que toutes les fleurs de l’Univers, astre vivant en comparaison duquel semblent éteints les soleils qu’a créés mon Père.

Bénie soit la Femme pure destinée au Seigneur.

Bénie soit la Femme désirée de la Trinité qui anticipait par son désir l’instant de se fondre à elle dans l’étreinte du trine amour.

Bénie soit la Femme victorieuse qui écrase le Tentateur sous la blancheur éclatante de sa nature immaculée.

Bénie soit la Vierge qui ne connaît que le baiser du Seigneur.

Bénie soit la Mère devenue telle par sainte obéissance à la volonté du Très-Haut.

Bénie soit la Martyre qui accepte le martyre par pitié de vous tous.

Bénie soit la Rédemptrice de la femme et des enfants des femmes, qui annule Ève et s’insère à sa place pour porter le fruit de la vie là où l’Ennemi a semé la mort.

Bénie, bénie, trois fois bénie pour ton ‘oui, ô Mère, qui as permis à Dieu de garder la promesse faite à Abraham, aux patriarches et aux prophètes, qui as réconforté l’Amour, accablé de devoir être punisseur et non sauveur, qui as soulagé la Terre de la condamnation qu’Ève lui avait attirée.

Bénie, bénie, bénie pour ta sainte humilité, pour ta charité brûlante, pour ta virginité intouchée, pour ta maternité divine, multiple, éternelle, vraie et spirituelle, Mère qui de ton amour et de ta douleur engendres sans cesse de nouveaux enfants pour le royaume de ton Jésus.

Génératrice de grâce et de salut, génératrice de la divine miséricorde, génératrice de l’Église universelle, sois éternellement bénie pour ce que tu as accompli, comme tu étais éternellement bénie pour ce que tu allais accomplir.

Sainte, sainte, sainte Prêtresse qui as célébré le premier sacrifice et préparé avec une partie de toi-même l’Hostie à immoler sur l’autel du monde.

Sainte, sainte, sainte Mère qui ne m’as pas fait regretter le Ciel et le sein du Père, car en toi j’ai trouvé un autre paradis non dissemblable de celui où la Triade accomplit ses œuvres divines; Marie qui fus le réconfort de ton Fils sur la terre et la joie du Fils au ciel, qui es la gloire du Père et l’Amour de l’Esprit.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430906.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 23 Mai - 21:50

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

“Béni le fruit de tes entrailles” : gloire et douleur de Marie  

Le 7 septembre 1943   

Jésus dit :

‘Béni soit le fruit de tes entrailles’.

La maternité divine et virginale fait que Marie n’est surpassée que par Dieu. Mais ne vous arrêtez pas à contempler uniquement la gloire de Marie. Pensez à ce qu’il lui en a coûté pour obtenir cette gloire. Celui qui regarde le Christ dans la lumière de la résurrection et ne médite pas sur le Rédempteur mourant dans les ténèbres du Vendredi Saint n’est qu’un sot. De même, celui qui pense à la gloire de Marie et ne médite pas sur la façon dont elle parvint à la gloire n’est qu’un sot. Le fruit de son sein, moi, le Christ, Verbe de Dieu, a déchiré son sein.

Et n’allez pas comprendre mes paroles de travers [1]. Je ne l’ai pas déchiré humainement. Elle était au-dessus des misères humaines; sur elle ne pesait pas la condamnation d’Ève, mais elle n’était pas au-dessus de la douleur. Et la grande douleur, douleur insigne, souveraine,

absolue, est entrée en elle, avec la violence d’un météore qui fond du ciel, à l’instant même où elle connut l’extase de l’étreinte avec l’Esprit créateur.

La béatitude et la douleur ont serré le cœur de Marie en un seul nœud au moment de son ‘fiat’ suprême et de ses noces très chastes. La béatitude et la douleur se fondirent en une seule chose, tout comme Marie ne faisait plus qu’un avec Dieu. Elle était appelée à une mission de rédemptrice et, dès le premier instant, la douleur surpassa la béatitude. Celle-ci vint à son Assomption.

Unie à l’Esprit de sagesse, son esprit eut la révélation de l’avenir qui était réservé à sa créature et dès lors, il n’y eut plus, pour Marie, de joie au sens habituel de ce mot.

À chaque heure qui passait, pendant que je me formais, puisant la vie à son sang de vierge-mère — et caché au fond de ses entrailles, j’avais d’inénarrables échanges d’amour avec ma Mère — un amour et une douleur sans pareil se levaient, telles les vagues d’une mer orageuse, dans le cœur de Marie et la fouettaient de leur violence.

Le cœur de ma Mère connut la morsure des épées de la douleur du moment où la Lumière, quittant le centre du Feu Unique et Trin, pénétra en elle, amorçant l’Incarnation de Dieu et la Rédemption de l’humanité; et cette morsure s’accrut, d’heure en heure, pendant la sainte gestation au cours de laquelle le sang divin s’élaborait d’une source de sang humain, le cœur du Fils battait au rythme du cœur de la Maman, la chair éternelle se formait avec la chair immaculée de la vierge.

La douleur fut plus grande au moment où je naquis pour être Lumière dans un monde de ténèbres. La béatitude de la mère qui embrasse son enfant se transforma chez Marie en la certitude de la Martyre qui sait que le martyre approche.

Béni soit le fruit de tes entrailles.

Oui. Mais à ces entrailles qui méritaient toute la joie destinée à un Adam sans faute, j’ai dû donner toute la douleur. Et pour vous. Pour vous la peine d’affliger Joseph. Pour vous l’accouchement dans une telle désolation. Pour vous la prophétie de Siméon qui lui tourna la lame dans la plaie, renforçant et aiguisant la morsure de l’épée. Pour vous la fuite en terre étrangère, pour vous les anxiétés de toute une vie, pour vous les soucis de savoir que j’évangélisais des castes ennemies qui me persécutaient, pour vous l’effroi de la capture, le tourment des multiples tortures, l’agonie de mon agonie, la mort de ma mort.

J’ai été recueilli sur le sein qui m’avait porté avec une piété qui ne pouvait être plus grande; mais, en vérité, je vous dis que, entre mon cœur, privé de mouvement vital et lacéré par le coup de lance, et celui de la Mère très affligée qui me tenait sur ses genoux, il n’y avait aucune différence de vie et de mort. Le cœur de Marie et son sein avaient été tués comme moi, l’Innocent, avais été tué.

Aux miracles reliés à la Rédemption, connus ou inconnus, manifestes pour tous ou révélés à quelques privilégiés, ajoutez celui-ci : le fait que la vie a continué en Marie par œuvre de l’Éternel après que son cœur fut brisé par et pour le genre humain comme celui du Fils, son Jésus.

Vous qui ne connaissez pas et ne voulez pas supporter la douleur, pouvez-vous imaginer quelle fut celle de la Bénie, de l’Immaculée, de la Sainte, de porter en elle un cœur lacéré, mort, abandonné, et de voir replié sur son sein un corps sans vie, martyrisé, ensanglanté, livide, lequel avait été le corps du Fils, la chair de sa chair, le sang de son sang, la vie de sa vie, l’amour de son esprit ?

Vous m’avez eu parce que, trente-trois ans avant moi, Marie a accepté de boire le calice de l’amertume. Sur le bord de la coupe que j’ai bue dans des sueurs de sang, j’ai trouvé la saveur des lèvres de ma Mère, et ses pleurs amers étaient mélangés au fiel de mon sacrifice. Et, croyez-moi, la chose qui m’a coûté le plus fut de la faire souffrir, elle qui ne méritait pas la douleur. L’abandon du Père, la souffrance de ma Mère, la trahison de l’ami qui contenait toutes les trahisons futures, voilà les choses les plus atroces de mon atroce supplice de Rédempteur. Le coup de lance de Longin dans un organe désormais insensible à la douleur n’est rien en comparaison.

Je voudrais que, pour la douleur qui a déchiré ma Mère pour vous, vous lui donniez de l’amour. Un grand amour, très tendre, l’amour des enfants envers la plus parfaite de toutes les mères, la Mère qui n’a pas encore fini de souffrir, pleurant des larmes célestes sur les enfants de son amour, lesquels répudient la maison paternelle et se font les gardiens de bêtes immondes, les vices, au lieu de rester des enfants de roi, enfants de Dieu.

Et si l’on peut établir une norme, sachez que moi, Dieu, je n’estime pas me diminuer en aimant d’un amour infini, plein de vénération, ma Mère dont je vois la nature immaculée, œuvre du Père. Mais je me souviens aussi de sa vie martyrisée de Co-Rédemptrice sans laquelle je n’aurais pas été Homme parmi les humains et votre Rédempteur éternel.”

[1] Comme cela pourrait se produire pour la dictée du 23 juin.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430907.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 24 Mai - 22:38

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

Vision de la Vierge souriante et silencieuse  

Le 8 septembre 1943   

Jésus dit :

“Ceci est pour toi seule. J’ai dit les autres choses pour tous, pour contenter le Père.

Mais le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie. Il ne mérite pas ce don.

À toi, pour ta fête, je donne l’intuition secrète de la beauté de Marie, son sourire, son silence. Ces choses peuvent sembler de peu de poids. Elles ont une valeur infinie.

Marie a attiré des millions de créatures par ses armes suaves. Elle a évangélisé avant moi par son silence réservé et son indescriptible sourire. Il lui suffisait d’apparaître pour que s’apaisent les paroles aigres ou impures, pour que tombent les rancœurs et se calment les douleurs.

Son regard purifiait, son silence élevait, son sourire instruisait. Nazareth en resta longtemps parfumée après son départ. L’Église naissante se consolida en vertu de son silence et de son sourire plus éloquent que tous les mots, car à travers eux transparaissait le visage de Dieu et la vérité de sa mission.

Je ne te demande que de regarder et d’imiter ma Mère qui est aussi la tienne. Grandis en beauté spirituelle afin de lui ressembler, apprends d’elle le silence qui parle à Dieu et de Dieu, et le sourire qui enseigne la foi, la générosité, la charité.

Regarde toujours ma douce Mère pour la voir nettement à l’heure de la mort. Celui qui meurt en Marie possède Jésus aussitôt.

Contemple Marie et reçois ma paix. Il ne faut rien d’autre pour être heureux.”

Depuis hier, je vois la Vierge, et la beauté de cette vision souriante et silencieuse dépasse la capacité humaine de la décrire.

C’est le cadeau de Jésus pour ma fête.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430908.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 25 Mai - 22:56

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 4 Maria_39

La mission du “petit Christ” : aimer et transmettre la Parole  

Le 10 septembre 1943   


L'ecclésiaste 12, 9-14

09 Qohèleth ne fut pas seulement un sage, il a encore enseigné son savoir au peuple. Il a pesé, scruté et serti lui-même un grand nombre de proverbes.

10 Qohèleth a cherché et trouvé de belles sentences, il a écrit des mots justes et vrais.

11 Les paroles des sages sont des aiguillons et les recueils de dictons, des clous bien plantés – présents d’un incomparable Berger.

12 Prends garde, mon fils, à n’y rien ajouter. Écrire de nombreux livres est une tâche sans fin. À trop étudier, le corps s’épuise.

13 Pour conclure ces paroles, et tout bien considéré, crains Dieu et observe ses commandements. Tout est là pour l’homme.

14 Dieu mettra en jugement toutes les actions, tout ce qui est caché, bon ou mauvais.

https://www.aelf.org/bible/Qo/12


Jésus dit :

“Ma fille, lisons ensemble les derniers versets de l’Ecclésiaste. S’il était très sage, je suis la Sagesse de Dieu. Donc, infiniment supérieur à lui. Mais comme lui, j’instruis mon peuple. Je l’instruis depuis vingt siècles. J’ai commencé l’instruction par ma Parole et je l’ai continuée à travers la parole de mes serviteurs bien-aimés.

Mais parmi les plus instruits de mon peuple, j’ai des disciples de prédilection pour qui le Maître devient plus qu’un maître, un ami, et avec les richesses d’un roi, leur ouvre les portes aux trésors des confidences et des révélations. Je prends par la main ces bien-aimés et je les amène avec moi dans le tréfonds des secrets et je les rends aptes à recevoir ma Parole, que je donne avec une ampleur réservée à mes nouveaux Jeans.

Mon petit Jean, je te confie ma Parole. Transmets-la aux maîtres afin qu’ils s’en servent pour le bien des créatures. Elle vient du Pasteur Unique, du bon Pasteur qui a écrit la vérité de sa Parole avec son sang.

Lorsqu’un chef du monde ou un génie de la Terre confient à un fidèle un drapeau sacré ou un précieux secret, lorsqu’ils transmettent une consigne ou la formule d’une invention, avec quel respect sacré le fidèle les porte ou les transmet ! Mais je suis beaucoup plus qu’un chef et qu’un génie.

Je suis Dieu, Verbe et Sagesse du Père, votre Seigneur et Rédempteur. Ma Parole ne sert pas seulement à donner un bien terrestre, mais à donner le bien qui ne meurt pas, la vie éternelle. Il n’y a donc rien de plus sacré et de plus précieux que ma Parole.

Reçois-la, l’âme à genoux, et que ton amour soit l’encens qui purifie ton cœur qui la reçoit, ta main qui l’écrit, ta bouche qui la répète, ton œil qui la lit. Vis en ange et en prêtre, puisque je t’ai accordé d’entendre ce qu’entendent les anges et ce que répètent les prêtres. Et vis de plus en plus en victime, car c’est le sacrifice qui ouvre les oreilles de l’esprit, et c’est le sang qui lave la langue qui parle du Seigneur.      

En ces jours qui précèdent la fête de la Croix, j’ai un immense besoin d’âmes crucifiées. Fais-moi la charité de souffrir pour moi. Crois en ton Jésus ! Si je pouvais retourner sur la croix pour vous, comme j’y retournerais volontiers ! Mais je ne le peux pas. Et dans tout ce sang ennemi qu’avec une haine fratricide l’homme verse sur la terre, il manque mon Sang que je ne peux plus verser de la croix pour vous.        

Pendant que je transforme les espèces du pain et du vin en Corps et Sang du Christ sur les autels de la Terre — trop peu nombreux et trop peu entourés d’âmes qui prient vraiment — vous, mes chères petites victimes, chères fleurs de mon jardin, substituez-vous au Rédempteur et donnez-moi votre corps comme hostie de propitiation pour les péchés du monde.  

Ma fille, ne cherche rien de plus, je dis aussi avec l’Ecclésiaste. Et que veux-tu de plus que la mission d’être un petit Christ à la place de ton Jésus ? Et que désires-tu de plus grand que ma Parole ?  

Dieu est simple. Plus tu te rapprocheras de Dieu et plus tu deviendras simple. Tu sentiras toujours plus en toi l’ennui et la vanité de la science humaine, même de celle qui se tourne vers Dieu, mais qui est écrite par l’être humain. Plus Dieu te parlera et plus tu souffriras du son aigre et acerbe des paroles humaines comparé au ton très doux et surnaturel de ma Parole. Ne te fatigue pas avec beaucoup de doctrines, ne t’embarrasse pas de trop de règlements. Sois simple et libre. Qu’il n’y ait sur toi que le joug léger qui n’est pas un poids, mais une aile : le mien.        

Il n’y a qu’une chose à faire pour venir à moi sans erreur : celle que conseille l’Ecclésiaste, mais que je modifie comme suit : ‘Aime Dieu et observe ses commandements’. Je ne dis pas : ‘Crains’, je dis : ‘Aime’. L’amour est bien au-dessus de la crainte et il est plus sûr pour arriver à son but. La crainte est pour ceux qui sont encore loin de Dieu, pour ne pas s’égarer comme des œillères empêchent la bestialité enfermée en l’humain de prendre le dessus à chaque ombre chimérique qui tente de la séduire. Mais pour ceux qui sont déjà près de Dieu, surtout pour ceux qui sont dans les bras de Dieu, c’est l’amour qui doit servir de guide.        

Dieu portera en justice toutes vos actions. Mais il est naturel que les actions inspirées par l’amour ne soient jamais complètement mauvaises et telles qu’elles dégoûtent le Seigneur. Elles porteront le signe de vos limitations humaines, mais il sera recouvert de l’emblème resplendissant de l’amour qui annule les fautes et rend les actions des humains agréables à Dieu.        

Voilà, ma fille. Tandis que le monde est rempli d’un vacarme homicide et que la haine déborde des cœurs, nous deux qui nous aimons, dans le silence et la paix, parlons d’amour. Et rien ne réjouit ton Jésus autant que ces petites Béthanies où je suis le Maître qui se repose et qui enseigne à une Marie amoureuse qui le regarde et l’écoute avec tout son amour.    

Hier tu n’as pas pu écrire ce que je t’ai dicté ? Ça ne fait rien. Ne te fais pas de souci. La semence de ces paroles est en toi quand même. Quand je le voudrai, je la ferai germer. Et elle sera encore plus belle. Sois toujours bonne et patiente. Je te donne ma paix.      

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430910.htm


Dernière édition par Anayel le Dim 29 Mai - 18:00, édité 1 fois
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