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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Emmanuel Mer 5 Oct - 12:09

Cliquer ici pour afficher le texte de la page précédente:

Quel texte splendide, dont plusieurs pans nous sont voilés, car nos esprits d'aujourd'hui ne peuvent anticiper ce que seront les dernières heures de ce monde.

Mais l'appel du Seigneur à nos âmes, lui, est impérieux, puissant, aimant.
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Mer 5 Oct - 13:59

La disette et la mortalité provoquées par les épidémies seront un des signes précurseurs de ma deuxième venue. Ces punitions suscitées pour vous punir et vous rappeler à Dieu, effectueront, par leur douloureuse puissance, une des sélections entre les enfants de Dieu et ceux de Satan.

La faim tourmentera cruellement cette race opiniâtre et ennemie de Dieu : la faim causée par le vol et les guerres maudites, nées, sans la justification de l’indépendance nationale, de la barbarie du pouvoir et de l’orgueil de démons en habit humain ; par l’arrêt, voulu par Dieu, des lois cosmiques, dont la conséquence sera un gel intense et prolongé ou une chaleur brûlante, non mitigée par les pluies, le renversement des saisons qui apportera la sécheresse à la saison des pluies et les pluies à l’époque des moissons ; trompées par un temps doux soudain ou par une fraîcheur inhabituelle, les plantes fleuriront hors saison et les arbres, après avoir déjà donné leurs fruits, se couvriront de nouveau de fleurs inutiles qui ne font qu’épuiser en vain la plante – puisque tout désordre est nuisible et mène à la mort, souvenez-vous-en, ô humains – la faim tourmentera cruellement cette race.

Les animaux, privés de foin et d’avoine, de grains et de fourrage, mourront de faim et, à cause de leur propre faim, les humains les détruiront avant qu’ils n’aient le temps de se reproduire. Les oiseaux du ciel et les poissons des eaux, les troupeaux de moutons et de bétail seront assaillis de toutes parts pour fournir à vos ventres la nourriture que la terre ne produira plus qu’insuffisamment.

Le haut niveau de mortalité provoqué par les guerres et les épidémies, les tremblements de terre et les ouragans précipitera dans l’au-delà les bons et les méchants. Les premiers pour votre punition, car, privés des meilleurs, vous ne cesserez d’empirer ; les seconds pour leur punition, puisqu’ils auront, avant même l’heure prévue, l’enfer pour demeure.


@Emmanuel commente ainsi : Quel texte splendide.../ tandis que ce matin j'exprimais mon effarement au sujet de ce même texte.
Ce commentaire qu'est le tien m'est insupportable !
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Frank


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Frank Mer 5 Oct - 14:50

Bonjour

Bon, cela ne fait pas changement, de tout temps il y a des périodes d'épidémies et de pauvreté, par contre celles a venir risque d'être très difficile, puisque nous somme plus nombreux sur la Terre.

Mais, comme il n'y qu'une nourriture et une guérison, celle de Dieu, soyons ferme dans notre abandon a Dieu, n'ayez pas peur de ces choses a venir, car Dieu est Bon et miséricordes.

I love you
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 5 Oct - 22:05

Sous l'aile a écrit:La disette et la mortalité provoquées par les épidémies seront un des signes précurseurs de ma deuxième venue. Ces punitions suscitées pour vous punir et vous rappeler à Dieu, effectueront, par leur douloureuse puissance, une des sélections entre les enfants de Dieu et ceux de Satan.

La faim tourmentera cruellement cette race opiniâtre et ennemie de Dieu : la faim causée par le vol et les guerres maudites, nées, sans la justification de l’indépendance nationale, de la barbarie du pouvoir et de l’orgueil de démons en habit humain ; par l’arrêt, voulu par Dieu, des lois cosmiques, dont la conséquence sera un gel intense et prolongé ou une chaleur brûlante, non mitigée par les pluies, le renversement des saisons qui apportera la sécheresse à la saison des pluies et les pluies à l’époque des moissons ; trompées par un temps doux soudain ou par une fraîcheur inhabituelle, les plantes fleuriront hors saison et les arbres, après avoir déjà donné leurs fruits, se couvriront de nouveau de fleurs inutiles qui ne font qu’épuiser en vain la plante – puisque tout désordre est nuisible et mène à la mort, souvenez-vous-en, ô humains – la faim tourmentera cruellement cette race.

Les animaux, privés de foin et d’avoine, de grains et de fourrage, mourront de faim et, à cause de leur propre faim, les humains les détruiront avant qu’ils n’aient le temps de se reproduire. Les oiseaux du ciel et les poissons des eaux, les troupeaux de moutons et de bétail seront assaillis de toutes parts pour fournir à vos ventres la nourriture que la terre ne produira plus qu’insuffisamment.

Le haut niveau de mortalité provoqué par les guerres et les épidémies, les tremblements de terre et les ouragans précipitera dans l’au-delà les bons et les méchants. Les premiers pour votre punition, car, privés des meilleurs, vous ne cesserez d’empirer ; les seconds pour leur punition, puisqu’ils auront, avant même l’heure prévue, l’enfer pour demeure.


@Emmanuel commente ainsi : Quel texte splendide.../ tandis que ce matin j'exprimais mon effarement au sujet de ce même texte.
Ce commentaire qu'est le tien m'est insupportable !

@Sous l'aile, il est possible qu'Emmanuel n'ait pas vu ton message.

Mais je suis surprise que l'extrait que tu cites te semble horrible, tant il me semble déjà y avoir des élans de vérité. En Europe, par exemple, je trouve qu'on n'a plus de de saisons : les fleurs peuvent éclore précocement aux printemps et être surprises en mai par un gel qui soit très néfaste pour les récoltes. Qaunt aux épidémies et aux autres choses dénoncées par la dictée, avec le covid et compagnie, on s'y retrouve quand même pas mal.

Je ne dis pas qu'on y est, et je reconnais que cette dictée est très dure mais vu notre société d'aujourd'hui, et vu la société d'alors (en pleine Seconde Guerre Mondiale), Jésus n'allait pas dire : "C'est très bien, mes enfants".

Après, c'est mon point de vue, je comprendrais que tu en aies un autre Smile

Fraternellement,
Anayel

PS : Je vais continuer ma publication quotidienne, mais sache que le but n'est pas de "snober" ton commentaire. Au besoin, je créerai un fil à part, un peu comme celui de la Divine Sagesse, si on continue à se parler ici.
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 5 Oct - 22:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Jugement sévère des puissants

Le 30 octobre

Livre de la Sagesse, chapitre 1:

Jésus dit :

“Lisons le livre de la Sagesse ensemble. Il commence par l’exhortation, que j’ai tant de fois dictée à tous les puissants de la Terre, qu’ils soient puissants plus en justice qu’en force.

La force n’est pas un attribut de la sainteté. Elle ne place pas l’être humain au niveau surhumain. Il n’y a qu’une force qui vous élève : celle de l’esprit. Mais elle est à l’opposé de la force que vous aimez et admirez comme si c’était une grande chose.

Vous aimez la ‘violence’, l’‘arrogance’, la ‘férocité’, et vous appelez ce trinôme la ‘force’ que vous vénérez par crainte, comme le fauve enchaîné craint l’empire du dompteur. Mais prenez garde : cette force est commune aux brutes. Force uniquement de chair et de sang, elle vous fait commettre des actes de chair et de sang. Elle est donc rarement synonyme de justice.

Je l’ai dit et je le répète : ‘Vous, les puissants, ne l’êtes qu’aussi longtemps que je le permets, et pas plus’. Qu’est-ce donc que ce fouet que vous agitez sur ceux qui n’ont pas d’autorité spécifique ? Dépouillés du rôle dont vous avez hérité si vous êtes des rois, ou que vous avez obtenu par chance ou par ruse si vous êtes des dignitaires, des ministres, des chefs de province ou de village, des directeurs d’institut, d’usine, de bureau, de couvent, en quoi êtes-vous différents des autres ? En rien.

Très souvent, vos subordonnés mériteraient le poste plus que vous. Par leurs mérites humains et surtout spirituels. N’oubliez jamais que, même s’ils se taisent par crainte, ils vous jugent, et Dieu vous juge, lui qui mieux que tous voit vos actions et votre allégeance aux statues dorées et couronnées, mais statues de boue, et de boue noire de l’étang le plus putride. Les faux hommages obligés, dont vous voulez qu’on vous encense, répugnent à Dieu qui pardonne à ceux qui, parmi les foules, sont forcés de vous les rendre, et il vous maudit, vous et les autres qui vous idolâtrent au point de vous croire des dieux et de vous rendre ce culte d’honneur et de respect qu’ils ne me rendent pas à moi.

Il n’y a qu’un Dieu. Celui qui a fait la Terre sur laquelle vous régnez, pendant votre brève journée, avec votre sot et cruel orgueil. Si vous voulez vraiment être des ‘grands’, des ‘forts’, puisez cette grandeur et cette force à celui qui est Grand et Puissant, Dieu, en suivant sa Parole, en demeurant en lui comme des enfants. Vous ne valez pas plus que le dernier de ceux qui naissent de la femme au regard de Dieu qui est le Père Créateur de tous et qui peut tenir sur son cœur, comme une perle précieuse, le misérable que vous méprisez et pour qui il a une prédilection pour sa sainteté, alors qu’il vous regarde avec reproche, vous qui le défiez du haut de votre siège précaire.

Vous qui gouvernez la Terre avez besoin de tant de lumière. La lumière vient de Dieu. Lui seul est le Père et Générateur de la Lumière. Restez donc dans son saint rayon, suivez la Lumière, ne la répudiez pas pour les ténèbres.

Cherchez conseil auprès du Seigneur. Il n’est pas de ces conseillers stupides, menteurs et intéressés qui vous entourent, vous flattant et excitant vos pires instincts, soit par un esprit servile, soit dans le but de vous induire en erreur, afin de provoquer votre chute et se substituer à vous sur le siège dont vous serez tombés.

Mais ne songez pas à le chercher, ce Seigneur saint et qui voit tout, dans des intentions mensongères. Maudits soient ceux qui ne cessent d’invoquer mon Nom et ma Providence pour tromper les foules en feignant d’être des agneaux, alors qu’ils sont des loups. Ce Nom grand et puissant, qui tonne et resplendit comme un soleil béni sur les bons et comme la foudre sur les méchants de cette terre et de la demeure de Satan, ce Nom devient sur leurs lèvres un charbon sacrilège qui descend dans le cœur et le brûle.

Je suis là où un de mes enfants m’appelle. Mais je n’entérine pas de mon appui les œuvres des méchants. Pensez, ô humains, que leurs triomphes éphémères, lesquels vous font croire que je suis avec eux et douter de ma justice, ne sont pas venus de moi. C’est leur père et chef, Satan, qui les leur accorde, comme à ses enfants et militants dévoués, dans le but de leur créer un tourment de plus en plus grand après la mort.

Je suis là où un fidèle croit en moi. Mais ceux-là ne sont pas fidèles. S’ils l’étaient, ils observeraient ma parole et la volonté de Celui qui m’a envoyé. Au lieu de cela, ils piétinent la première, désobéissent à la seconde et offensent l’Esprit Saint en tuant leur esprit par la haine qui est contraire à l’amour, par la luxure profanatrice, par l’orgueil qui corrompt les âmes. Ce sont des embarcations sans gouvernail emportées par le vent et le mauvais courant. Ils s’éloignent de plus en plus de leur destination qui est Dieu et finissent par périr au fond de l’abîme.

Lorsqu’un cœur est rempli des pensées de la chair ou de pensées d’enfer, lesquelles sont la quintessence des pensées de la chair, comment Dieu peut-il y entrer avec ses lumières ? Quand un cœur, qui appartient déjà à Dieu, se sépare de lui en agissant mal, comment mon Esprit peut-il continuer à être son maître ?

Je suis le Miséricordieux. Je plains et pardonne. Je pardonne beaucoup. Je pardonne ce que je vous vois faire par faiblesse humaine, non ce que vous faites par froid calcul. Et je ne serai jamais juge plus sévère qu avec celui qui, par sa pensée vendue à Satan, commet plus de crimes qu’un bandit, induit les autres à en commettre et surtout commet le crime des crimes, celui d’induire les esprits à douter de Dieu.

Aujourd’hui ce crime d’homicide et de déicide n’est pas le monopole d’un petit nombre. On tue les corps et les âmes et on tue l’idée de Dieu dans les âmes en les rendant aveugles comme des orbites vides.

Les foules ne s’en rendent compte que trop tard. Mais moi, je vois au moment où vous pensez et agissez, et vous tous, les impies de la chair et de l’esprit, vous serez jugés très sévèrement.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431030.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Mer 5 Oct - 22:43

@Anayel
Tu écris : " Mais je suis surprise que l'extrait que tu cites te semble horrible, tant il me semble déjà y avoir des élans de vérité."
Je ne remets pas en cause la véracité mais la violence de ces malédictions, certes déjà commencées, cela me déchire le cœur car j'aime si fort la création. La description m'est insoutenable...
Comme Abraham, j'ai envie de scander au Seigneur : "Si tu trouves cinquante justes dans cette ville, feras-tu mourir tous ses habitants ?"
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Emmanuel Jeu 6 Oct - 2:39

Sous l'aile a écrit:@Anayel
Tu écris : " Mais je suis surprise que l'extrait que tu cites te semble horrible, tant il me semble déjà y avoir des élans de vérité."
Je ne remets pas en cause la véracité mais la violence de ces malédictions, certes déjà commencées, cela me déchire le cœur car j'aime si fort la création. La description m'est insoutenable...
Comme Abraham, j'ai envie de scander au Seigneur : "Si tu trouves cinquante justes dans cette ville, feras-tu mourir tous ses habitants ?"
Oui, je comprends ta souffrance, @Sous l'aile.

J'ai cherché, en faisant cette lecture, à porter mon regard sur la Justice qui est aussi Amour, comme la Miséricorde.

Nous sommes, nous, les humains, plus dévoyés que jamais. Nous pourrions dire que nous méritons ce que nous avons, que nous méritons ces châtiments qui sont justes et même très souvent que nous nous infligeons nous-mêmes, mais cela n'est même pas vrai, car la Miséricorde de Dieu apaise Sa Justice et ainsi, malgré la sévérité, beaucoup nous est épargné.

Il y a aussi le don ineffable de la Grâce qui est réservé aux "justes", aux âmes qui aiment le Seigneur, et qui est d'une valeur immense.

Jusqu'à la Fin du monde, quelques soient les châtiments et le degré de déchéance de l'humanité, il y aura toujours l'Église, il y aura toujours les âmes justes et aimantes que le Seigneur comblera de Ses dons car elles feront Sa Volonté et ne vivront qu'en Lui, pour Lui et avec Lui.

Que de grâces.

Amicalement,

Emmanuel
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 6 Oct - 21:51

Bonsoir @Sous l'aile,

Il est vrai que les châtiments décrits par le Christ sont durs.

D'autre part, juste après, Jésus nous appelle littéralement à nous convertir, à revenir vers lui, et il précise bien que la voix de Dieu est "déchirée et déchirante", signe que cela ne lui plait pas de nous punir.

Je pense que, nous qui avons la chance de le connaître, on doit bien le prier pour tous nos frères, afin qu'au moins les châtiments soient adoucis et diminués. Rien n'est jamais fixé avec le Ciel, et si on repent, Dieu peut faire grâce.

Prions donc, et pour nous, et pour l'Eglise, et pour le reste du monde Prie

Fraternellement,
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 6 Oct - 21:52

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

La petite mort de la chair et la grande mort de l’esprit

Le 31 octobre 1943

Livre de la Sagesse 1, 12-16 ; 2, 1-5:

Jésus dit :

“Il y a deux genres de mort. Je l’ai déjà expliqué [1]. Il y a la petite mort, celle qui vous enlève à la terre et libère votre esprit de la chair. Et il y a la grande mort, celle qui tue ce qui est immortel, votre esprit. Vous ressuscitez de la première. Il n’y aura pas de résurrection de la deuxième pour l’éternité. Vous serez séparés de la vie pour toujours, c’est-à-dire séparés de Dieu, votre Vie.

Vous êtes plus sots que les animaux qui, en obéissant à l’ordre de l’instinct, savent se régler pour ce qui est de l’alimentation, des accouplements du choix du logis ; au contraire, par vos continuelles désobéissances à l’ordre naturel et surnaturel, vous vous donnez souvent la première mort et la deuxième par vous-mêmes. Les actes d’intempérance les abus, les imprudences, les modes stupides, les plaisirs, les vices tuent votre chair comme autant d’armes que vous maniez dans la frénésie. Les vices et les péchés tuent ensuite votre âme. C’est pourquoi je dis : ’N’allez pas chercher la mort par les erreurs de votre vie et la perdition par les œuvres de vos mains’.

Je vous l’ai dit [2] : Dieu, qui a tout créé, n’a pas créé la mort. Le soleil qui brille depuis des siècles de millénaires est son œuvre ; la mer, retenue à l’intérieur de ses limites sur un globe qui tourne dans l’espace, est son œuvre ; les innombrables étoiles, qui font ressembler le firmament à une étendue jonchée des bijoux tombés d’un coffre-fort démesuré, sont son œuvre ; les animaux et les plantes sont son œuvre, des espèces colossales, telles que l’éléphant et le baobab, aux plus frêles, telles que la mousse légère et l’éphémère moustique du fraisier ; vous aussi êtes son œuvre, humains au cœur plus dur que le jaspe et à la langue plus tranchante que le diamant, créés et ensevelis par l’Éternel dans les viscères de la terre ; à la pensée plus sombre que le charbon qui s’est formé dans les couches de la terre par la décomposition de millénaires, à l’intelligence puissante comme l’aigle des airs, mais à la volonté têtue et rebelle comme celle d’un singe.

Mais il n’a pas créé la mort. Ce sont vos épousailles avec Satan qui l’ont engendrée. Adam, votre père dans l’ordre du temps terrestre, l’a engendrée avant même d’engendrer son fils. Il l’a engendrée en ce jour où, faible devant la faiblesse de la femme, il céda à la volonté de celle qui avait été séduite et il pécha là où on n’avait jamais péché, pécha au sifflement du Serpent, aux larmes et à la rougeur des Anges. Mais la petite mort n’est pas un grand mal quand avec elle tombe seulement la chair, telle une feuille qui a terminé son cycle. Au contraire, elle est un bien, car elle vous amène là d’où vous venez et où un Père vous attend.

S’il n’a pas fait la mort de la chair, il n’a pas fait la mort de l’esprit non plus. Il a même envoyé son Fils, le Rédempteur éternel, vous donner la vie quand vous étiez déjà morts. Les miracles de Lazare, du jeune de Naïm et de la fille de Jaïre ne sont pas grand-chose. Ils n’étaient qu’endormis : je les ai réveillés. Mais le miracle est grand lorsque, d’un Zachée, d’un Disma, d’un Longin, morts dans l’esprit, j’ai fait des ‘vivants dans le Seigneur’.

Être vivants dans le Seigneur ! Il n’y a rien de plus grand en beauté, en joie, en durée, en splendeur. Croyez-le, mes enfants, et tâchez d’être ‘vivants’. Vivants en Dieu, Unique et Trin, vivants dans le Père, vivants pour l’éternité.

Vous qui appelez la Terre enfer – et quoique infernale que vous l’ayez rendue par la barbarie de vos systèmes, c’est un paradis comparé à la demeure de Satan – ne donnez pas l’enfer comme destination ultime à votre esprit et laissez l’enfer aux divinités infernales, aux damnés, aux maudits qui ont rejeté la Vie, nourriture répugnante à leur cœur perverti, et qui ont accueilli la mort dont ils étaient bien dignes.

Si tout finissait sur terre, ce serait encore peu de mal que de paraître mauvais pendant quelque temps. Les humains oublieraient vite, car le souvenir est un nuage de fumée qui se dissipe. Mais la terre n’est pas tout. Le tout est ailleurs. Et dans ce ‘tout’, vous trouverez ce que vous aurez accompli sur terre.

Rien ne restera sans jugement. Pensez-y. Et ne dilapidez pas, comme des personnes démentes, les substances que Dieu vous a données, mais faites-les fructifier pour votre immortalité. Ceux qui vécurent dans le Seigneur ne meurent pas. Ce qui fut ici-bas douleur, affliction, épreuve se transformera pour eux dans l’au-delà en récompense, triomphe, joie.

Et ne pensez pas que Dieu soit injuste dans la façon dont il distribue les biens de la terre et la durée de la vie. C’est ce que pensent ceux qui vivent déjà hors de Dieu. Ceux qui vivent en Dieu se font une joie des privations, des peines, des maladies, de la mort précoce, car ils voient en toute chose la main du Père qui les aime et qui ne peut que leur donner des choses bonnes et utiles, ces mêmes choses d’ailleurs qu’il m’a données à moi, son Fils.

Ceux-ci, déjà projetés hors de ce monde, pensent uniquement à la gloire de Dieu et ne désirent qu’elle, et Dieu les revêtira de gloire pour l’éternité. On oubliera les méchants ou on se souviendra d’eux avec horreur ; mais on rendra un culte durable et saint aux saints, aux justes, aux enfants de Dieu, car le Seigneur s’occupe de ses bien-aimés : non seulement il s’occupe de leur donner la joie au Ciel, c’est-à-dire lui-même, mais de plus il leur fait rendre un honneur véritable par les humains en faisant briller à leurs yeux et à leur intellect, telle une nouvelle étoile, l’esprit d’un saint.”

[1] Surtout dans la dictée du 22 août.
[2] Dans la dictée du 23 septembre.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431031.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 7 Oct - 21:05

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Les saints possèdent la Sagesse.
L’Eucharistie, source de la sagesse et possession de Dieu.


Le 1er novembre 1943

Livre de la Sagesse 6, 11-25:

Jésus dit :

“C’est moi qui ai donné à mes saints la Sagesse dont je suis le possesseur absolu. C’est moi qui parle aux bien-aimés pour qu’ils propagent ma sagesse parmi les êtres humains. C’est moi qui bénis avec gratitude mes élus qui se sont consumés à être les porteurs de ma sagesse. C’est moi qui les récompense parce que l’amour envers la Sagesse est amour envers Dieu, puisqu’il ne peut y avoir en même temps connaissance de la sagesse et rébellion envers Dieu. Celui qui aime la sagesse aime sa source, aime Dieu. Celui qui aime Dieu conquiert la récompense.

Vous qui aspirez toujours à la gloire, aspirez donc à cette gloire vraie et éternelle. Laissez tomber les sceptres et la célébrité de la terre et tendez à conquérir la renommée et la couronne éternelles de la sainteté bienheureuse. Efforcez-vous de mériter la Sagesse et vous posséderez tout déjà sur terre puisque vous posséderez Dieu, et il parlera en vous, vous guidera, vous consolera, vous élèvera, fera de vous mes amis et les prophètes du Très-Haut. Vous comprendrez alors, vous parlerez, vous verrez, non avec vos organes et vos capacités, mais avec la vue et l’esprit de Celui qui est en vous comme le Saint des Saints dans son tabernacle vivant.

Vous serez, ô mes chers frères et sœurs, comme ma Mère quand elle me portait dans son sein et je lui communiquais mes élans d’amour. Marie, voile très précieux et chaste du Vivant, du Sage, du Saint, déjà elle-même imprégnée de sagesse grâce à sa pureté super-angélique, ne fit qu’un avec la Sagesse quand l’Amour fit d’elle la Mère de la Sagesse incarnée. Il en va de même pour vous lorsque Je-Eucharistie suis dans votre cœur, dans votre cœur qui veut vivre de Dieu – c’est là la condition essentielle – et vous ne faites qu’un avec moi, et en moi vous savez demeurer, même après la consommation des Espèces, par votre amour adorant.

Soyez des ‘Maries’. Portez le Christ en vous. Le monde a besoin d’avoir au milieu de tant de science inutile, quelqu’un qui communique la vraie sagesse. Et celui qui me porte en lui ou, mieux encore, celui qui s’anéantit en moi, même sans rien dire, communique la sagesse par ses œuvres, car ses œuvres témoignent de Dieu.

De plus, par pitié des aveugles et des sourds, des analphabètes de l’esprit, je mets la plume dans les mains et la voix sur les lèvres de ceux que je choisis pour qu’on entende de nouveau l’Esprit de Dieu, pour que les dévoyés soient sauvés et que ceux qui errent retrouvent la bonne direction, que ceux qui sont tombés se relèvent et se confient à celui dont le nom est Miséricorde.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431101.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 9 Oct - 22:13

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Les âmes dans l’erreur. Il faut les combler de patience, de miséricorde, d’amour et de douleur

Le 1er novembre aussi, à 12h30, après une anti-profession de foi de m. c. [1] qui me fait beaucoup souffrir.

Jésus dit :

“À quoi allons-nous comparer certains misérables ? À de malheureux maniaques qui, alors que dehors brille un beau soleil et qu’ils sont entourés d’affections et de nourriture, refusent de sortir, de se nourrir, de parler, et se terrent comme des bêtes sauvages dans leur tanière, dans l’obscurité, se laissant mourir d’inanition.

Ils sont des abîmes d’erreur, d’horreur, parfois de haine, que l’on doit combler avec la patience, la miséricorde, l’amour et la douleur. La patience, en supportant leurs idées ; la miséricorde, en s’approchant d’eux malgré la répugnance que suscite en nous la lèpre de leur esprit ; l’amour, car l’amour est le vainqueur et le remède le plus puissant ; la douleur, car pour donner la Vie et la Lumière, il faut mourir comme la lampe qui flamboie en se consumant et le grain qui nourrit en mourant.

Donnez ces choses, c’est tout. Les mots sont inutiles, car Satan a assourdi ces âmes pour les empêcher d’entendre. Il faut d’abord vaincre Satan, et on le vainc avec la prière et la douleur, non avec les discussions dans lesquelles il est maître lorsqu’il s’agit de persuader de sa doctrine.

Il est naturel que tu souffres. Chacun de ces mots, avant de blesser mes chairs, est passé à travers les tiennes, parce que tu t’es placée entre le monde et le Maître pour défendre ton Roi. C’est le rôle des victimes. Mais je pose un baiser sur chaque blessure et pour chacune d’entre elles, je te dis merci, Maria, pour ton amour. Que tu en sois bénie.”

Il est 16h00 et je jouis d’un rare moment de solitude.

À la fatigue d’avoir à supporter les voix autour de moi, alors que je voudrais vivre en n’entendant que la “Voix” que vous [2] savez et que j’aime de tout mon être, ou en me rappelant cette “Voix”, à cette fatigue s’est jointe aujourd’hui la double fatigue d’entendre des... (la charité dont je reçois de si hautes instructions m’empêche d’écrire le mot qui me vient spontanément à l’esprit) des, je dirai, des paroles ignorantes. J’espère que le bon Dieu plaint l’ignorance. Et j’espère que l’ignorant qui l’a si amplement professée sera pardonné justement à cause de son ignorance.

J’en ai tellement souffert que c’est sans aucun doute comme si on m’avait fouettée. Et de façon si manifeste qu’il a compris et a cherché à y remédier en m’apportant une friandise. Que cette douceur pétrie de l’offense à mon Dieu Eucharistique m’était amère ! Ne pouvant pas, ou plutôt, ne voulant pas parler, parce que j’aurais été trop sévère, je me suis tue, mais je crois que mon visage a parlé.

Puis, au courant de l’après-midi, j’ai dit à Paola [3] que j’avais besoin de silence, parce que trop de mots fatiguent mon physique épuise. Et elle l’a dit aux autres. Mais ce n’est pas le physique qui se trouble et souffre. C’est l’esprit qui est dérangé. Je voudrais pouvoir vivre isolée au moins dix-huit heures sur vingt-quatre. Ou du moins rester avec ceux qui me connaissent et me comprennent et qui respectent la terrible, sainte, suave exigence de Dieu envers moi.

Mon Jésus m’a consolée, comme vous voyez, par les paroles qu’il m’a dites à 12h30. Mais l’amertume de certaines choses qu’on a dites et de certaines constatations qu’on a faites à propos de l’état de certaines âmes, cette amertume dure.

Maintenant ma pause de paix s’achève et j’arrête à mon tour d’écrire.

Heureusement que Paola m’a dédicacé une photo avec ces paroles :

‘Je t’aime et je veux te dire merci parce qu’en vivant près de toi, je sens que je suis plus proche de Dieu’. Heureusement ! Si je n’arrive pas à l’amener, lui, où je veux, je l’amènerai, elle. Et puisqu’elle est jeune et qu’elle sera peut-être mère de famille [4], il est bon qu’elle s’imprègne de Dieu.

[1] Sur une copie dactylographiée, l’auteur précise : mon cousin G. B. (Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de l’auteur).
[2] Le père Migliorini.
[3] La fille de Giuseppe Belfanti.
[4] Paola Belfanti se mariera avec Giuseppe Cavagnera en 1945 et elle aura une fille. Elle vécut longtemps à Milan où elle mourut en 1989.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431101.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 10 Oct - 22:23

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

État d’âme et impressions de Maria pendant un bombardement

Le 2 novembre 1943

Je reprends aujourd’hui, le 2 novembre, parce qu’hier, entre les gens qui sont venus et... une visite peu agréable des anglais, je n’ai pas pu continuer à écrire.

En ce qui a trait aux impressions subies durant ce pénible quart d’heure, je vous [1] dirai qu’elles sont nombreuses et variées.

La première est que c’est seulement en priant que je me sentais suffisamment calme. Il me semblait impossible, pendant que je l’invoquais sur moi et sur tous ceux qui étaient réunis autour de mon lit et, avec une charité plus grande, sur tous ceux qui fuyaient dans les rues ou tremblaient dans les maisons, que lui, dont le Nom est puissant, ne m’écoutât pas. J’avais la sensation, et je l’ai remarquée trois ou quatre fois durant ma prière, qu’il me serrait dans ses bras en me faisant comprendre de rester calme parce que j’étais protégée par lui.

Dans mon état si grave, je mentirais si je disais que mon cœur ne s’en est pas ressenti. Si un grand bruit, un cri, le choc de deux autos, la vue d’une personne qui tombe, une altercation, une nouvelle, etc. me font une forte impression, on peut bien imaginer ce que mon cœur a pu ressentir physiquement à un tel fracas. Mais vous avez pu constater qu’avec le secours d’une énergique piqûre, il n’était pas trop désaxé au moral.

La deuxième impression est que, depuis le matin, après cette profession anti-catholiqu [2], j’avais l’impression, en fait la persuasion que, si les ennemis étaient venus ce jour-là, les choses auraient pris une mauvaise tournure. Et en effet !

Troisième impression : quand ce fut fini, je fus soulagée en pensant que le cauchemar d’un bombardement aérien, qui me tourmentait depuis vingt jour, était passé. Je vous ai mentionné ce rêve auquel je voulais relier la mort de ces cinq personnes dans la Place Mazzini il y a à peu près quinze jours [3]. Dans mon rêve, j’avais vu des projectiles tomber des airs sur Viareggio et je comprenais qu’ils venaient d’avions. Mais je voulais croire que la cause en était ce projectile tombé avant d’atteindre sa cible.

Est-ce que tout est arrivé maintenant ? Que Dieu le veuille, parce que je vous avoue que je n’aime pas beaucoup l’idée de mourir ensevelie vivante ou dans de grandes souffrances dans un hôpital. J’accepte mes cinq maladies et je suis prête à en accepter cinq autres, dix autres, avec tous les tourments, mais je demande seulement qu’on me laisse dans ma maison où Jésus a opéré tant de choses pour moi et qui m’est sacrée à cause de lui, parce qu’elle m’a été donnée par lui et qu’en elle sont morts les miens.

Quatrième et dernière impression : une impression de reconnaissance à votre égard. J’étais sûre que vous seriez venu, mais en vous voyant venir, j’ai été touchée et calmée. On n’est jamais assez absous et béni à certains moments !

Pendant ces jours où vous étiez absent, j’avais toujours le cœur en suspens dans la crainte de quelque accident qui me frapperait, moi en particulier, ou d’un accident général. Je sais par expérience qu’il est difficile d’avoir les médecins et les prêtres dans les moments où leur présence est le plus nécessaire et désirée. C’est pourquoi je me désolais que vous fussiez loin, parce qu’il n’y a que vous qui pensiez à moi.

[1] Elle s’adresse au père Migliorini.
[2] Voir plus haut, le texte du 1er novembre.
[3] Durant des exercices militaires qui se déroulaient sur les Alpes Apuanes, un projectile qui devaient finir en mer était tombé sur la Place Mazzini, fauchant cinq personnes.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431102.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 12 Oct - 21:39

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Jésus, Marie et Joseph, modèles d’obéissance

Le 3 novembre 1943 (partie 1)

Jésus dit :

“Je me suis tu hier pour te permettre, non pas tant de te reposer, mais d’obéir. Le Père t’a dit d’écrire tes impressions et la façon dont tu m’entends. Tes forces et ton temps étant limités, si tu fais une chose, tu ne peux pas faire l’autre. Et alors je t’ai laissée tranquille pour que tu puisses obéir. Le Père ne te l’a pas ordonné, il a seulement exprimé un souhait. Mais pour ceux qui sont vraiment obéissants, même un souhait est un ordre.

L’obéissance a plus de valeur que la parole, même si cette parole est écrite sous ma dictée. Car vous entendez et vous écrivez la parole, mais elle n’est pas de vous ; vous la répétez, mais elle n’est pas de vous. L’obéissance au contraire est de vous. Il convient de dire : ‘Laissez-la agir, car vous avez toujours les pauvres, mais moi, vous ne m’avez pas toujours’. Les pauvres à qui donner la parole, vous les avez toujours. L’occasion de répandre l’arôme précieux de la sainte obéissance, en défiant les commentaires d’autrui, vous ne l’avez pas toujours.

Et sachez que l’obéissance fut la vertu du Verbe, qui était destiné à être Homme et à devenir le Rédempteur. L’amour, la puissance, la perfection, la sagesse sont communs à nos Trois Personnes. Mais l’obéissance est mienne, exclusivement mienne. J’ai obéi en m’incarnant, en devenant pauvre, en acceptant d’être soumis aux humains, en accomplissant ma mission d’évangélisateur, en mourant.

C’est pourquoi lorsque vous obéissez, soit aux humains dans les actes d’obéissance relative, soit à Dieu dans les actes de grande obéissance qui comportent des renonciations et des sacrifices de sang et l’acceptation de la mort, parfois d’une mort atroce, vous êtes semblables à moi qui fus obéissant jusqu’à la mort, qui fus l’Obéissant par excellence, le très Obéissant divin.

Ma douce Mère vient après moi en obéissance, elle qui obéit toujours, et avec son amoureux sourire, aux volontés du Très Haut.

Au troisième rang vient mon chaste père sur terre, qui de sa force virile fit des broderies d’obéissance, qui plia en fait sa force virile et son jugement d’homme, droit comme un fil de soie, pour les incliner aux volontés de Dieu.

Par conséquent, celui qui obéit aux trois êtres les plus obéissants du monde, et il les aura pour amis ici et dans l’au-delà, au ciel.”
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 14 Oct - 23:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Maria explique les façons dont le Seigneur se manifeste et comment elle reçoit les dictées

Le 3 novembre 1943 (partie 2)

Et maintenant je tâcherai de décrire les phases à travers lesquelles et les façons dont ma chère ‘Voix’ vient à moi et est écrite par moi.

Des fois, la nuit, dans mon demi-sommeil – je veille beaucoup plus que je ne dors parce que j’entends simultanément ce qui se passe dans ma chambre et dans la rue – j’entends la Voix me dire et me redire une phrase, comme si elle voulait m’inviter à m’asseoir et à écrire. Si j’ai assez de force physique, je m’assieds et, luttant contre la somnolence et les douleurs, je me mets à écrire. Alors, les autres phrases succèdent à la phrase ou aux quelques phrases initiales, tel un fil qui se dévide, et cesse la souffrance provoquée par le contraste entre l’âme qui se dresse à l’écoute et qui voudrait être servie par le corps, et le corps affaibli qui refuse de servir l’âme en sortant de son repos pour écrire.

D’autres fois, au contraire, la ‘Voix’ est si impérieuse et avec le soin, elle doit parfois me communiquer une force spéciale qui dure aussi longtemps que j’en ai besoin que je dois m’asseoir aussitôt et écrire tout de suite ou, si c’est le jour, interrompre quoi que je fasse pour écrire.

Souvent, je sens l’approche du moment de la leçon, et donc l’approche du Maître, par une sorte de choc, de pénétration, d’infusion, je ne sais trop comment m’expliquer avec précision. Bref, c’est quelque chose qui entre en moi et me donne une joie lumineuse. J’insiste sur le mot ‘lumineuse’ parce que c’est exactement comme si, d’un lieu ombragé, je passais dans la tiédeur et la joie du soleil.

Mais cela ne se passe pas toujours ainsi. Ces moments sont les plus hauts, aussi bien que ceux où aux paroles se joint la vision mentale de ce qu’il décrit (comme la fois où il me montra Marie dans sa gloire au Paradis. En général, c’est une proximité — je le sens très proche. Mais c’est toujours une proximité.

Ensuite, les leçons se déroulent comme suit.

Parfois, comme ce matin pour le passage que je joins sur un feuillet détaché, rien ne justifie ni ne provoque une leçon donnée. Par exemple, ce matin j’étais à mille lieues de cette pensée. Je n’étais pas en train de prier ; en fait, je m’adonnais à une occupation toute matérielle relative à mes besoins particuliers de malade. Cela pour vous dire à quel point j’étais loin de toute pensée mystique. La ‘Voix’ commença à parler sans tenir compte de quoi que ce soit. Puis, après m’avoir donné la première réplique, pour ainsi dire, elle attendit que j’eusse terminé mon occupation. Ensuite, elle me poussa à écrire et me fit comprendre que je devais prendre un demi-feuillet, qui serait largement suffisant. J’avais en main une feuille entière, mais il me la fit poser. Comme vous voyez, en effet, le demi-feuillet a suffi.

La première phrase qu’il dit pendant que je n’étais pas encore prête à écrire était : ‘L’obéissance a plus de valeur que la parole. L’obéissance fut la vertu du Verbe’. Lorsque je pus enfin écrire, Jésus dicta, sur ce thème initial, ses paroles telles que je les ai écrites sur le feuillet.

D’autres fois, par contre, il commence la leçon spontanément en me faisant ouvrir au hasard le livre qu’il veut et dans lequel il me présente aussitôt la phrase à partir de laquelle il développe ensuite la leçon plus ou moins longue. Il peut se servir de n’importe quel livre, même d’un journal, dont il tire un enseignement.

Et puis il y a les jours où il ne parle pas, et je suis alors si malheureuse qu’il me semble être un enfant qui n’a plus sa mère à ses côtés et la cherche partout et l’appelle. Moi aussi, je l’appelle et je l’invite en ouvrant la Bible au hasard. Certains jours, il se tait inexorablement et j’ai une grande envie de pleurer. D’autres jours, après m’avoir laissée faire les cent pas sans m’écouter, il se rend et je ressens alors cette sensation que j’ai décrite au début, grâce à laquelle je me rends compte que la grâce vient.

Remarquez que, alors qu’avant je pouvais faire des méditations par moi-même — de bien pauvres méditations si je les compare à celles que je reçois maintenant — à présent je suis absolument incapable de les faire toute seule. J’ai beau me concentrer sur un point donné, je n’en tire rien et généralement le Maître ne m’explique jamais le point que je voudrais qu’il m’explique à ce moment-là. Il explique ce qu’il veut et de la manière la plus éloignée de celle dont je l’aurais expliqué et dont on l’explique d’habitude.

Aussi, je ne peux plus m’intéresser à la lecture. Moi qui étais une lectrice acharnée, je laisse de côté les livres sans jamais les ouvrir. S’il m’arrive de les ouvrir, après quelques lignes je me lasse et je les referme. Et je ne m’en lasse pas à cause de la lecture, mais parce qu’ils sont une nourriture insipide ou dégoûtante.

Il en va de même des conversations usuelles. Elles sont une vraie fatigue pour moi. Je voudrais rester seule en silence, car les potins me dérangent beaucoup et me semblent plus fades que jamais. Je dois accomplir des prodiges de charité pour supporter mon prochain qui s’efforce de me tenir compagnie et qui, en restant là, m’interdit la compagnie qui m’est chère, la seule que je désire et que l’âme supporte : celle de Jésus ou de quelques personnes, comme vous, qui n’ignorent pas mon secret.

Mais qui sont ces personnes ? Vous, Marta, Paola et son père. Ce dernier comprend un pour cent et ne comprend pas les quatre-vingt-dix-neuf autres, et alors... Il en reste trois. Mais Maria n’arrête pas une minute, et le soir elle est si fatiguée qu’elle tombe de sommeil et s’endort aussitôt. Ce qui ne laisse que vous et Paola. Près de vous deux, et de vous, Père, en particulier, je me repose et je suis bien. Mais les autres sont pour moi une source de fatigue et de peine.

En ce qui concerne le livre de Ricciotti, je ne l’ai pas aimé dès les premières pages que j’ai feuilletées. Le Cantique y est bien traduit. Mais les raisons de l’auteur... Sont justement de celles que je ne peux plus assimiler. De plus, avec l’insistance d’un refrain, la Voix me chuchote : ‘Ne t’occupe pas de cet ouvrage. Je ne le veux pas’. Elle ne dit rien d’autre. Mais, voyant qu’elle insiste, je me décide de lui dire que je n’en lirai pas plus et, je vous l’avoue, je n’en éprouve aucun chagrin parce que, je le répète, j’ai l’impression de mâcher de la paille.

Voilà qui est fait. J’ai obéi.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311103.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 16 Oct - 20:32

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

La culture biblique de Maria et la façon dont Jésus lui commente des passages des Écritures.


Le 4 novembre 1943 (partie 1)

Pour ce qui est de votre souhait que je vous dise ce que je connais des Saintes Écritures, je peux vous assurer formellement de connaître uniquement les quatre Evangiles. Je les connais par cœur et depuis des années. De plus, j’ai lu une fois, il y a treize ans ou plus, le Cantique des Cantiques dans une version protestante que j’ai par la suite remise au curé d’alors de la paroisse de Saint Paolino, feu Mons. Guidi. J’ai aussi lu, dans un livre de culture, les Proverbes de Salomon. Et mes connaissances en la matière s’arrêtent là.

Lire la Bible pour moi, c’est comme marcher dans un monde inconnu et qui me resterait impénétrable, car par moi-même, je n’en comprends que la signification superficielle et celle des commentaires dans les notes au bas des pages dont je remarque qu’ils sont différents de ceux que fait le Maître.

Quand j’étais à l’école, on m’avait fait étudier l’Histoire Sainte dans un petit texte adapté à notre âge, et vous savez que les textes de ce genre sont toujours réduits au minimum. Je me souvenais des points saillants, plus des noms que des faits, et j’avoue qu’en dehors d’Adam, d’Ésaü, de Moïse, de Lot, de Ruth, d’Esther et de quelques autres, je ne me souvenais plus de rien. Un vrai petit âne, il n’y a pas de doute ! Quant au Nouveau Testament, outre les Évangiles, je connaissais les passages cités dans les épîtres, et c’est tout.

Même maintenant que j’ai la Bible à ma disposition, parce que vous y avez pensé, je ne suis pas allée, par ordre surnaturel, au-delà d’Esther. Et je vous avoue que beaucoup de pages des Rois et des Chroniques m’ont fait bâiller, tandis que j’ai beaucoup aime Tobie. Après, j’ai été tellement prise avec le Maître que je n’ai pas pu avancer dans l’ordre, si bien que j’ai échoué au chapitre 13 de Job. Le reste, à l’exception des points que le Maître m’explique au fur et à mesure, est pour moi parole inconnue.

Comme je le disais, les jours où Jésus se tait et où, avec la confiance de l’amour, je l’invite en ouvrant ici et là le Livre, je ne m’arrête même pas à lire. Je regarde un passage et si je sens que Jésus me donne un signe qu’il va parler, je m’arrête, sinon j’ouvre ailleurs jusqu’à ce qu’il parle. Si après trois ou quatre tentatives au plus, à des points différents ouverts au hasard parmi les 1838 pages du Livre, je comprends qu’il ne veut pas parler, je me résigne à lire par moi-même le passage où je me suis trouvée, et qui est maintenant la page 729 [1].

Je ne pourrais pas donner plus de détails et être plus obéissante. Et je l’ai été au milieu de beaucoup d’obstacles qui vont des interruptions incessantes aux vertiges provoqués par mon état que le médecin a jugé hier comme étant très grave. L’état des poumons et du cœur justifie toutes les craintes humaines. Et toutes les joies surnaturelles pour moi.

Je sais que mon pouls est très faible, filiforme, arythmique et à la baisse. Je le sens. Je n’ai pas été infirmière pour rien. Je sais que la paralysie peut me saisir d’un moment à l’autre. Je sais que les vertiges et les collapsus sont causés par l’anémie cérébrale et l’atrophie cardiaque. Je sais que je respire avec seulement la moitié de mon poumon gauche et que mon poumon droit est comme une branche sèche. Je sais tout. Mais ce sont là mes richesses et les sources de ma paix.

Pour ce qui est du passé, je m’en remets à la Miséricorde de Dieu. Pour le présent, je m’en remets à son secours. Quant à l’avenir, la perspective d’aller bientôt rejoindre Celui que j’aime brille devant moi tel un soleil joyeux. Chaque aggravation n’a donc rien de funèbre, mais sonne plutôt comme une cloche un jour de fête, m’annonçant l’approche de mon entrée dans la Vie.

[1] L’édition qu’utilise l’auteur est la Sacra Bibbia, traduction et commentaire du Père Eusebio Tintori O.F.M., Istituto Missionario Fia Società San Paolo, 1942. La p. 729 contient, du livre de Job, les derniers mots du chap. 11, le chap. 12 en entier, et les trois premiers versets du chap. 13.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311104.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 17 Oct - 21:50

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Importance de ne pas contaminer la pensée de Dieu par la pensée humaine et de ne jamais la trahir

Le 4 novembre 1943 (partie 2)

9h30 (après avoir fini d’écrire mes impressions)

Jésus dit :

« Tu as bien dit [2]. C’est mâcher de la paille, et je veux que tu te nourrisses de blé naturel. La paille ne nourrit pas, elle remplit sans nourrir. Il en est ainsi d’une grande partie de la science.

Ce qui est toujours un danger dans toute science est même pernicieux lorsqu’il s’agit de la science des choses de Dieu. Mais c’est comme ça maintenant. Les docteurs de la science sacrée oublient trop souvent ce dont ils traitent, qui ils servent et de quelles puissances ils parlent. Ils oublient aussi à qui ils s’adressent et les conséquences de leur enseignement, lesquelles, comme des vagues, se propagent au large après avoir frappé directement les premiers qui les lisent. Ils pourraient être des "lumières" : ils sont de la fumée qui voile la lumière même là où elle se trouve.

Ils aiment faire étalage d’érudition humaine. En vérité, je te dis que, s’il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’être sauvé, il sera encore plus difficile que soient sauvés un ecclésiastique humainement savant ou quiconque traite de religion avec la science humaine. Non seulement auront-ils à répondre de s’être repus, remplis jusqu’à en déborder, d’érudition humaine, en niant sa place à la science sacrée et en l’expulsant d’eux-mêmes, mais ils auront à répondre du mal incalculable qu’ils ont fait aux autres, en commençant par leurs confrères et leurs consœurs jusqu’aux simples fidèles et aux humains en général.

En vérité, je te dis que la lumière qui nimbera le front d’un humble croyant, lequel ne sait que dire ses oraisons sans autres vertiges de culture, fera rougir de honte ceux qui, comme Épulon, ont voulu tous les aliments sur leur table en en oubliant un seul, celui de la charité. Et la Charité leur sera fermée, elle sera très avare avec eux. Comme ils furent fermés et avares avec elle.

Ces savants ne comprennent pas le Cantique qui voile les amoureux rapports entre Dieu et l’Église et entre Dieu et ses âmes. Ils ne peuvent le comprendre. Seuls les amoureux de Dieu entendent le son de la huitième corde, ce son que produit le toucher du doigt de Dieu mû par l’amour. Les autres ont les oreilles bouchées à cette voix céleste qui est la vraie voix, reine parmi les autres voix qui l’entourent comme un chœur et qui sont des voix pour les sens humains. Les savants ne comprennent pas cela : ils érigent une nouvelle Babel là où s’élève, telle la tige d’une chandelle mystique, la Parole qui n’a point besoin d’érudition humaine pour être comprise, mais d’amour et d’un esprit pur. Et ceux pour qui l’Amour se fait Pain, se fait Voix, se fait Lumière ne les comprennent pas à leur tour.

Otez les franges et les phylactères dans lesquels vous vous pavanez et habillez-vous d’une simple tunique de pur lin et ceignez-vous la taille d’une écharpe pourprée. Ce fut le vêtement du Christ Maître : qu’il soit le vôtre. La pureté, ô porteurs de la religion, que la pureté soit votre vêtement. Pureté de la chair double pureté du cœur, triple pureté de la pensée.

Ne distribuez pas, à ceux qui vous demandent la pensée de Dieu, une pensée contaminée par le fait qu’elle est détachée de Dieu et saturée d’érudition humaine. Amour, amour, de l’amour en vous et autour de vous. Autour de vous pour que les foules le voient, et en vous parce que l’essence de ce qui rayonne à l’extérieur dépend de ce qui est à l’intérieur. Et vous ne pouvez insuffler ce que vous ne possédez pas, vous ne pouvez parler, d’une voix juste, de ce que vous ne comprenez pas.

Les âmes n’ont pas besoin de science, mais de lumière. Pour la science, il y a déjà même trop de volumes et trop de savants. Donnez les paroles de la Sagesse aux foules, et donnez-les avec des paroles de sagesse puisées en moi.

Et maintenant que nous avons parlé de cela, continue à écrire sur la Sagesse. J’ai enchâssé cette glose au milieu du commentaire parce que c’est sa place. Je te l’ai accordée après l’obéissance, car l’obéissance me rend bienveillant et plus Maître que jamais. Je veux te tenir par la main comme un enfant sage, et plus tu auras l’âme d’un enfant sage et plus je serai ton Père et Maître.

Livre de la Sagesse, chapitre 10 à 12:

"La sagesse garda celui que Dieu fit en premier... elle le tira de son péché et lui donna le pouvoir de gouverner toute chose".

Au Paradis terrestre, Adam, pur et obéissant, était instruit directement par Dieu. Lorsque Adam se tacha de la faute, il démérita l’enseignement de Dieu. Le dernier soin paternel fut de donner des vêtements aux deux et de leur montrer comment couvrir ce qui désormais était une stimulation pour les sens contaminés. Comment le premier couple aurait-il pu se régler sur Terre si une force spirituelle ne l’avait pas guidé ?

Dieu est toujours un père, enfants qui n’y pensez pas. Et même lorsqu’il frappe, il ne le fait qu’avec bonté et par bonté. Il ne vous jette pas, nus et abandonnés, sur les voies de la ruine en vous laissant seuls. Si vous attirez sur vous le châtiment, il lui unit des secours spirituels. Mais, faits de chair et de sang, vous ne les appréciez pas. Vous voulez seulement ce qui est joie et nourriture de votre chair et de votre sang.

Adam n’entendit plus la voix de l’Offensé. Mais l’Offensé ne le laissa pas sans lumières, puisqu’il l’aimait comme l’œuvre de ses mains. Il lui donna des lumières d’instinct et des lumières de repentir. Les premières pour sa chair, les secondes pour son âme. Par le repentir sincère, il mérita le salut et par l’instinct, il régna sur les choses.

Les lumières, qui ne sont autre chose que la Sagesse, furent maîtresses de progrès chez les enfants. Mais pas chez celui qui, rejetant la Sagesse, écouta l’Erreur, c’est-à-dire Satan qui l’arma du silex avec lequel fut anéanti l’innocent.

La Sagesse instruisit le juste pour qu’il sauvât la descendance de l’homme et les espèces des animaux du châtiment des eaux relâchées sur le monde, lequel était devenu un cloaque.

La Sagesse enflamma Abraham pour le grand sacrifice et sauva son cœur de père en détresse, comme il sauva le juste et l’obéissant du feu venu du Ciel.

La Sagesse n’abandonne pas celui qui se confie à elle avec un cœur pur et une pensée droite. Mais elle fuit celui qui veut choisir par lui-même son repas et sa voie : il connaît les sentiers de l’erreur et mange la nourriture de la mort.

Comme un soleil qui monte toujours plus haut dans la voûte du ciel et resplendit et embrase toujours plus, ainsi la Sagesse, toujours plus haute, brilla pour les hommes qui surent l’aimer. Elle donna le progrès de l’esprit et le progrès de l’intelligence. Elle resplendit dans le miracle du Sinaï, dans lequel elle donna aux humains la Loi qui ne change pas. Puisse maintenant votre dureté vouloir s’ouvrir devant le sang que vous buvez – car en effet les fleuves et les mers de la terre sont devenues de sang, et l’épi et la grappe qui vous donnent le pain et le vin se nourrissent de sang – puisse-t-elle maintenant s’ouvrir pour accueillir la Sagesse de nouveau, comme elle s’ouvrit chez les Hébreux d’Égypte.

Cela aussi est un châtiment de ma Miséricorde, mes enfants. C’est vous qui le changez en châtiment de ma Justice. Reconnaissez-moi comme Père et non comme roi inexorable. Faites de moi votre Roi, mais roi d’amour, roi de votre maison, Père, votre père et non Juge.

Et n’êtes-vous pas –  vous qui vivez en moi et vous qui vous êtes éloignés de moi – tous tourmentés de quelque façon ? Les premiers par la douleur que vous donnent les humains, les seconds par la douleur que Dieu ne soulage pas ? Ne souffrez-vous pas tous maintenant sur la terre ? La faim touche les neutres aussi, l’hécatombe des épidémies, le danger de nouveaux fléaux menacent tous, même ceux qui sont loin, même les plus neutres.

Venez à moi pour être sauvés ! Pleurez non seulement de regret pour le bien-être matériel que vous avez perdu, mais pour le remords d’avoir démérité auprès de Dieu. Pleurez, mais pleurez en vous frappant la poitrine, pleurez sur mes mains qui, si elles vous ont frappés, l’ont fait par amour, pour vous réveiller du sommeil morbide dans lequel vous étiez tombés et dans lequel vous périrez si vous y restez.

Cessez d’adorer ceux qui ne sont pas Dieu. N’êtes-vous pas encore convaincus que ce que vous adorez à l’encontre de la Loi devient une punition pour vous ? Ne dites pas que vous ne le croyiez pas, que vous ne le saviez pas. Depuis un siècle, je ne cesse d’augmenter les « voix » et les apparitions, les unes et les autres miracles de ma Bonté, pour vous ramener a ma Voie. Depuis un siècle, j’augmente le poids de mes châtiments pour vous rappeler à ma Loi. Vous ne tenez compte de rien. Et plus Dieu s’éloigne et plus vous vous éloignez au lieu de l’appeler.

Comment vous appellerai-je pour vous donner un nom exact ? Je vous appellerai "Malice" parce que vous vous êtes remplis de malice, vous vous êtes vendus à la malice.

Non, vous ne pouvez m’accuser de rien. Ce n’est pas moi qui vous détruis. C’est vous qui avez fermé les portes à l’Amour, lequel vous veillait comme un père penché sur le berceau de ses enfants, et avez ouvert les portes à Satan.

Dans ma justice, qui ne peut rester passive, je suis encore indulgent. Je vous rappelle, au milieu du grondement des malheurs, que je suis Dieu et qu’il n’y en a pas d’autres que moi. Je vous rappelle que je suis le Puissant et le Parfait et vous êtes la boue qui n’est quelque chose qu’aussi longtemps qu’elle reste sous l’action de la Grâce, rosée sainte qui empêche la boue de devenir poussière. Je vous rappelle que celui qui s’écarte de moi tombe dans les excès et provoque la ruine.

Je vous rappelle que la parole et les promesses des humains sont un nuage qui passe et qui souvent se dissipe en éclairs, et qu’il n’y a qu’une parole et une promesse qui sauvent. Celles de votre Dieu.

Et si, pour appuyer votre thèse de possédés, vous me dites que dans le châtiment les justes tombent avec les coupables, moi, je vous dis que vous, et non moi, êtes leurs meurtriers, et que je vous demanderai de me rendre compte de leur sang, ô race d’hyènes qui ne vivez qu’en dévorant, ô race de serpents qui passez en étranglant ou qui contaminez de votre venin les esprits et les cœurs.

Non, je ne serai pas sévère avec ceux qui ne savaient pas qui était Dieu. Mais avec vous chrétiens, qui êtes des Judas, je serai d’une impitoyable sévérité. »

[2] Dans le texte du 3 novembre.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311104.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 18 Oct - 21:34

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

L’idolâtrie des sens et du pouvoir

Le 5 novembre 1943

Livre de la Sagesse, chapitre 13 et 14:

Jésus dit :

“Lorsqu’un être humain, même s’il est loin de la connaissance du vrai Dieu, a conscience, par l’élévation d’une âme droite, qu’il doit y avoir un Dieu, et qu’il érige un autel au Dieu inconnu dont parle Paul, cet être-là est beaucoup plus proche de Dieu que ceux qui, après avoir été instruits de l’existence de Dieu, ont voulu expliquer par des théories humaines les admirables œuvres de Dieu.

Ceux qui adorent leur pensée ou la pensée d’autres petits hommes aussi méprisables qu’eux sont encore plus idolâtres et encore plus maudits que ceux qui adorent un astre ou un animal. Ceux-ci sont des sauvages qui vivent dans les ténèbres. Ceux-là au contraire sont évolués et ils redeviennent sauvages. Pareils à ceux qui se mutilent spontanément, ils s’amputent de leur partie la plus noble et sainte et la jettent comme une chose obscène.

Regardez les choses de Dieu avec des yeux honnêtes et une honnête pensée. Vous y verrez briller Dieu. Pourquoi scruter les lois de la vie et les lois de l’univers et ne pas confesser d’abord que cet univers et ces lois sont la preuve indéniable d’un Dieu ?

Mais tout votre progrès est-il apte à ajouter un brin d’herbe au pré qui vous donne son vert ? Votre science réussit-elle à engendrer un nouvel animal en sortant de ces lois que Dieu a établies depuis qu’il a créé les mâles et les femelles ? Et, malgré vos expériences qui vous gonflent d’orgueil, réussissez-vous, je ne dis pas à créer la vie, mais à arrêter la mort ?

Non. Vous réussissez à féconder les œufs des plus simples parmi les millions d’animaux qui existent. Vous pouvez maintenir le battement d’un cœur embryonnaire. Mais vous ne réussissez pas à faire ce que fit Dieu : un homme du néant. Mais vous ne pouvez maintenir le battement d’un cœur qui meurt quand Dieu dit à la poussière de redevenir poussière et à l’âme de revenir à lui. Sans semence, vous ne pouvez faire pousser un seul brin d’herbe. Avec toute votre électricité, vous ne réussissez pas à redonner l’énergie à un corps éteint. Vous ne savez engendrer que maladies et mort, massacres et malheurs.

Et comme vous ne savez pas faire tout cela, augmentant uniquement le désordre sur la Terre et dans les consciences, ainsi vous ne savez plus susciter dans votre fort intime cette Foi sans laquelle l’erreur est inévitable. Vous déviez. Vous vous créez des religions, mais vous n’avez pas la Religion.

Vous aimez un enfant, un mari, un membre de votre famille plus que Dieu. Vous perdez amour et respect à l’égard de Dieu s’il vous le ravit. Vous aimez, vous vénérez même comme un dieu un pauvre être humain qui s’autoproclame un ‘dieu’ et qui est boue trois fois plus que vous, et devant lui, vous courbez, non seulement le dos ce serait peu de mal — mais votre jugement et surtout votre conscience. Vous péchez pour lui faire plaisir. Si je peux encore plaindre ceux qui pèchent par l’amour déréglé d’un membre de leur famille, je ne pardonne pas à ceux qui vendent leur conscience à un pouvoir contraire à Dieu.

Il faut être enfants de Dieu même contre les tyrans et tout accepter sauf de brûler son âme devant les idoles de boue. Lorsque l’être humain perd le culte saint du vrai Dieu et tombe dans l’idolâtrie d’êtres égaux ou inférieurs, dépravant en lui l’admirable pierre précieuse qui le rend semblable à Dieu, tout en lui se déprave. Et il n’est pas exagéré de dire que l’époque à laquelle vous vivez est la championne des dépravations. Il n’en manque pas une.

Ô chrétiens menteurs, qui de chrétiens n’avez que l’apparence et qui ne l’êtes pas à l’intérieur, nombreux sont ceux qui viennent à mes autels et qui ne sont pas tels qu’ils devraient être. Et cela est mal chez l’homme qui devrait savoir ne pas forniquer et, si la chair le pousse de sa voix de sang, se choisir une épouse sans attendre d’être déjà vieux et apporter à cette épouse un corps sans tache. Par justice ; puisqu’il l’exige d’elle, et par charité, car les contaminations ne sont pas toujours sans danger : avec le corps qui se dégrade et l’âme qui se, corrompt, il y a la maladie qui souvent fait de vous des lépreux, et vous transmettez votre lèpre à votre compagne et aux innocents.

C’est doublement mal pour la femme que de se présenter à Dieu, à l’autel de Dieu, pour jurer sa foi à un homme, avec la tache la plus laide qui puisse tacher une femme. Elle ment à Dieu, à l’homme qui est son compagnon, au monde en venant soutirer une bénédiction, une protection et un respect dont elle n’est pas digne. Mais la bénédiction sur elle se transforme en punition puisqu’on ne trompe pas Dieu. Voleuse et adultère, elle sera jugée en fonction de ses fautes. Voleuse, car elle frustre son compagnon de son droit et lui vole une confiance dont elle n’est pas digne, et elle vole à Dieu une bénédiction dont elle est encore moins digne ; elle vole une mère et des droits aux enfants à venir, et dans son âme morte, pas le moindre frémissement ne court à la pensée de ceux qu’elle a supprimés avant l’aube de la vie ou abandonnés aux marges de la vie comme des chiots errants. Adultère, parce que ‘celle qui regarde un homme avec désir commet déjà l’adultère’, et elle a consommé l’adultère, car elle n’a pas su dompter le désir de la chair, mais s’en est rassasiée dans sa faim dépravée.

En vivant dans l’idolâtrie, il devient facile pour vous de verser le sang dans des homicides individuels ou dans les homicides collectifs que sont les guerres, lesquelles ne sont presque toujours, et toutes les guerres actuelles le sont assurément, rien d’autre que des vols et des fraudes qu’aucun mobile ne justifie. Vous êtes les voleurs des terres et des droits d’autrui et les meurtriers des enfants d’autrui.

Vous êtes mensongers et fraudeurs à petite et à grande échelle. Il n’y a plus d’honnêteté dans la vie. La parole de l’homme est dépourvue d’honneur et vous commettez donc tranquillement des actions déshonorantes.

Vous êtes corrompus. Dans les pensées, dans les goûts, dans les œuvres, dans les sens. Corrompus jusqu’au plus profond de vous-mêmes. Plus que des corps ensevelis depuis dix fois quatre jours. Vous êtes corrompus même dans ce que j’avais créé incorruptible, votre esprit que vous avez tué et qui n’est qu’un grouillement de vers multipliant pensées et actions dégoûtantes.

Corrompus et corrupteurs. Corrupteurs de vos semblables, grands et petits. Vous ne respectez même plus l’enfance devant laquelle vous forniquez indifféremment en acte ou en parole, souillant ces boutons de lys de votre pourriture. Ils s’ouvriront déjà salis et dégageront des odeurs de mort qui iront en augmentant, car vous les corromprez toujours plus. Même votre art est corrompu, votre art, signe de votre supériorité sur les animaux, signe de votre nature de demi-dieux qui avez reçu du vrai Dieu, votre Créateur, une étincelle de sa Pensée créatrice ; il est corrompu et corrupteur et dégoûte ceux qui, plus rares qu’un sapin solitaire, se souviennent encore du Ciel et tendent vers lui.

Vous êtes infidèles. Infidèles à Dieu, à la patrie, à la famille, à l’épouse, aux enfants, aux amis. Judas qui vendez tout pour le miroitement de l’argent ou pour un sourire de serpent féminin, vous ne savez même plus ce qu’est la fidélité qui rend l’esprit confiant dans sa Volonté d’honorer Dieu à tout prix et par-dessus toute chose, qui rend le cœur héroïque dans sa défense du drapeau, qui rend l’amour sincère envers ceux qui vous aiment et l’amitié constante envers ceux qui s’en remettent à vous.

Vous êtes prompts à vous quereller. Et vous vous servez de chaque occasion pour donner libre cours à votre instinct de fauves de vous déchaîner et de plonger vos dents dans le sang fraternel.

Vous êtes des menteurs car vous déclarez votre amour pour Dieu, la patrie et la famille, mais vous le faites du bout des lèvres, toujours prêts à trahir tout et tous si vous espérez en tirer quelque avantage sur terre. Et vu que, d’après votre âme aveugle, de Dieu ne peut vous venir que bien peu, vous utilisez Dieu comme un tremplin pour acquérir l’estime des humains en nommant Dieu, en mettant en œuvre l’hypocrisie pour paraître bons et obtenir ce que vous convoitez de ceux que vous trompez par votre aspect d’agneaux, ô boucs hypocrites pleins de péchés.

Vous êtes des oppresseurs car, en n’observant pas ma loi de charité, vous tombez inévitablement dans la loi opposée, et vous croyez licite ce qui est illicite, en autant que cela vous arrange : ainsi, vous haïssez vos semblables et vous les opprimez, et puisque vos pareils en dureté de cœur savent vous tenir tête, vous opprimez ceux qui ne réagissent pas parce qu’ils sont “enfants de Dieu” dans le vrai sens du terme.

Pollueurs de tout ce que vous touchez. Même votre regard est une source de contamination, humains qui êtes pleins d’appétits obscènes. Votre parole ne pense qu’à séduire comme le sifflement de votre père véritable : l’infernal Serpent. Votre pensée donne naissance à des œuvres qui sont un poison pour les esprits et les yeux, de sorte que la tentation de votre poison vient troubler les sentiments et réveiller les sens.

Vous êtes invertis dans vos sens. Cette caractéristique, fruit de siècles de vice, qui vous rend inférieurs aux bêtes, n’a jamais été aussi répandue qu’aujourd’hui. Et vous ne luttez pas contre elle, mais au contraire, parce que vous êtes dépravés, vous vous en réjouissez et vous l’exploitez même pour la bourse. Vous faites horreur même aux démons. Et je n’en dis pas plus par respect pour mon porte-parole.

Ceci engendre en vous l’idolâtrie de la sensualité et du pouvoir que vous pratiquez maintenant avec tant d’acharnement. Et vous vous y abandonnez sans penser que vous serez punis pour elle et pour ses fruits par celui qui voit.

Je ne suis pas un dieu de chair ou de glaise qui n’est pas toujours présent ou qui n’a pas d’yeux pour voir. Je suis Celui qui est, qui est partout, et du haut de mon trône, je scrute et note les œuvres des êtres humains. Je suis celui qui a parlé pour vous dicter un comportement. J’ai dit ce que j’ai dit, et cela ne change pas au cours des millénaires qui s’écoulent. Je suis l’Éternel, le Dieu Unique. Je suis le Seigneur votre Dieu dont il n’y a pas de copie. Je suis Unique dans ma Très Sainte Trinité.

Maudits soient ceux qui ne s’occupent pas de moi et me répudient pour suivre la bête.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311105.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 20 Oct - 22:36

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Miséricorde de Dieu pour ceux qui tombent par embûche ou par faiblesse. Venir à Jésus. Faire beaucoup d’actes d’adoration

Le 6 novembre 1943

Livre de la Sagesse, chapitre 15:

Jésus dit :

“Je sais que vous êtes faibles et que, tout autour de vous, il y a des pièges. Je le sais et j’en tiens compte en vous jugeant. Je ne serais plus un Dieu juste si je ne tenais pas compte de votre faiblesse et des œuvres du Malin.

Ce qui me rend sévère, c’est que bien des fois, ce n’est pas par faiblesse ou à cause d’un piège du démon que vous tombez. Vous tombez sciemment. Vous vous jetez délibérément dans le gouffre en vous disant : ‘Et que m’importe Dieu ?’. C’est alors que je vous appelle des ‘Judas’. Vous me vendez avec mon précieux Sang. Vous me livrez à Satan en lui donnant votre âme qui m’appartient, car je l’ai rachetée par ma mort. Vous me trahissez en vous disant chrétiens, mais en agissant comme des antichrétiens.

Judas aussi consomma l’Eucharistie, et c’est avec moi dans sa poitrine qu’il alla chercher l’argent du marché conclu et les mains contaminées par cet argent qu’il m’embrassa pour me signaler à l’ennemi. Judas vous fait horreur. Mais ne faites-vous pas la même chose, vous qui cherchez à exploiter votre position de chrétiens à des fins personnelles et qui ne servez pas les intérêts du Christ ? Vous les servez si peu que vous le laissez pour suivre le Séducteur.

Combien sera grande ma miséricorde envers ceux qui tombent tout en voulant le contraire et qui se repentent de leur chute ! Une, deux, dix, cent chutes sans malice ne blessent pas l’Amour à mort. Ce sont des égratignures réciproques que vos larmes et mon amour guérissent. Vous me dites : ‘Pitié, Seigneur’ et je vous dis : ‘Viens au Père, mon pauvre enfant’.

Vous demeurez mes enfants tant que l’amour n’est pas éteint en vous. Et c’est pour mes enfants blessés que j’ai donné mon Sang.. Soyez donc justes et compatissants les uns envers les autres comme je le suis avec vous. Efforcez-vous de me connaître et de m’aimer pour ne pas frustrer votre âme de son droit à la joie éternelle.

Remettez-vous dans la voie de la Vie. Mes commandements sont cette voie. Tâchez de les avoir à l’esprit au cours de votre journée. Si par la suite la faiblesse vous entraîne dans des erreurs légères, je vous assure que ce n’est pas une raison pour vous laisser abattre. Demain vous ferez mieux qu’aujourd’hui, et après-demain mieux que demain. Une plante pousse lentement. Chaque jour, une nouvelle petite racine, chaque jour une nouvelle feuille. Mais quand elle est grande, comme elle est belle ! Il en va de même pour la perfection, mes enfants. On la conquiert par degrés.

Mais que pensez-vous, que je donnerai une moindre récompense à celui qui n’a pas atteint son plus haut niveau du premier coup ? Non, au contraire. Entre celui qui fut saint par ma grâce et celui qui voulut l’être contre sa nature, je regarderai d’un œil doublement amoureux ce héros de l’amour. Il n’y a qu’une récompense éternelle : la vision de Dieu. Mais la première étreinte de l’union avec Dieu du combattant victorieux qui l’a emporté sur la chair, le monde et le démon, lesquels pendant toute sa vie auront démené en lui leur essence reptilienne, mille fois tronquée et mille fois ressuscitée, cette première étreinte aura l’intensité d’une extase particulière.

Je vous le dis. Croyez en moi, la Vérité. Comme il est urgent maintenant que vous ayez ce souvenir en vous ! Vous mourez parce que vous ne vous souvenez pas d’être chrétiens. Tournez-vous vers le Christ. La sagesse dit : ‘Celui qui se tournait vers ce signe était guéri, non pas par ce qu’il voyait, mais par toi, Sauveur de tous’.

Voilà, mes enfants. Vous ne guérissez pas de vos maux individuels et publiques parce que vous ne savez pas me voir. Les pratiques ne comptent pas, les représailles créent un plus vaste mal, les vengeances tuent celui qui les entreprend avant même celui qui les subit, les abris tombent et ne vous protègent pas. Mais si vous veniez à moi, vous seriez sauvés. D’abord en cette vie et puis dans la vie de l’au-delà.

Je répète [1] mon souhait. Que beaucoup d’actes d’adoration soient offerts à la Croix qui est le trône de la puissance de Jésus, votre Sauveur. Comme le serpent élevé sur la croix avait le pouvoir de guérir les Hébreux, ainsi moi, l’Immortel, élevé sur la croix, j’aurai le pouvoir de mettre en fuite ce qui vous effraie et vous tourmente, car je suis le Seigneur de la vie et de la mort, et je puis restaurer la vie là où la mort menace déjà et vaincre la mort en rappelant à la vie.

Personne, sauf moi, ne peut faire cela. Satan peut vous donner tous les pouvoirs, mais pas celui de rappeler le mouvement vital. Au contraire, il vous apprend à briser les vies par haine envers le Donneur de la vie, lui qui pour vous nourrir, non seulement dans votre vie corporelle, pour laquelle il fait germer et mûrir le blé, mais surtout dans votre vie spirituelle, vous donne le Pain que les anges adorent, puisque c’est la Chair du Fils de Dieu. Il vous le donne en ne vous demandant en échange qu’amour et fidélité, même que, tel un saint Mendiant, il vous prie de l’accueillir en vous car d’être avec vous est sa joie.

En vous, ce Pain se transforme en Vie et en Grâce, se transforme en Santé, en Lumière, en Joie, en Sagesse. Vous devenez tout lorsque vous formez un tout avec le Fils de Dieu. La Parole du Père parle doucement en vous lorsqu’elle demeure en vous comme le cœur dans votre poitrine. Et c’est ma Parole qui préserve pour la vie éternelle ceux qui n’abjurent pas leur filiation surnaturelle.

Bienheureux ceux qui t’aiment, ô Pensée du Père que l’Amour fait Parole, non seulement aux heures de joie, mais qui te bénissent même avant la joie, même sous les nuages de l’ouragan, qui te bénissent, ô Lumière qui ne cesses jamais de resplendir. Bienheureux ceux qui savent te louer, les larmes aux yeux et la confiance au cœur, et qui restent sûrs de ta pitié. En vérité, je vous le dis : celui qui sait, par le plus bel acte de foi, espérer en Dieu alors que menacent les ténèbres, apportant le désespoir, celui-là connaîtra le Soleil éternel.

Le nombre des vrais croyants est petit, trop petit. En cette nuit d’impuissance sortie de l’enfer, les esprits malades tombent comme des feuilles pourries que le vent arrache. Leur poids les entraîne et, augmentant encore plus ce poids de la chair, Satan les tient très fort et les maintient dans leur aveuglement pour empêcher chez eux toute tentative d’élévation qui suffirait à les sauver. La peur, le découragement émoussent leur esprit, le vice les paralyse, le désespoir les consume. Ce sont des ruines qui tremblent pour rien devant des ombres et qui ne savent pas qu’ils devraient trembler devant eux-mêmes, meurtriers de leur propre immortalité.

Les églises se vident, les autels n’ont plus d’adorateurs, on ne cherche pas le Pain mystique, les trois vertus sont languissantes ou mortes et les cardinales aussi.

On se rue dans un effort chaotique pour se sauver, mais il n’y a que mépris, et encore du mépris pour les enfants de la Lumière, plus que mépris, désir de les opprimer afin d’éteindre cette Lumière que les esprits malades détestent. Mais plus ils vous mépriseront et vous piétineront, ô chers enfants qui êtes ma lumière portée aux humains, et plus ce pauvre monde plongera dans les ténèbres. Le Crime et les crimes opposeront un mur et une barrière à la Lumière. Et sous ces lourds abris, l’humanité périra en une prison désespérée.

Vous pouvez bien repousser les signes que je vous envoie du Ciel et rire des avertissements célestes. Vous pouvez continuer à croire que tout vous est permis. Au moment où vous vous y attendrez le moins, je vous révélerai un signe devant lequel vous tomberez dans la terreur, et la colère que vous lancez contre les désarmés  retombera sur vous.

Ce signe, c’est moi. Lorsque j’apparaîtrai, non pas sur la terre — le temps n’est pas encore venu — mais spirituellement aux enfants de la colère et au père de l’extermination, vos armes et les siennes tomberont comme poussière quand tombe le vent. Et si, au lieu de malédictions, des prières étaient montées de la Terre, je serais déjà apparu et vous auriez été délivrés de vos terreurs, malheureux qui tremblez et ne venez pas à celui qui vous aime

C’est moi qui vaincs. C’est moi qui sais. Et cela me fait beaucoup de peine de vous voir courir par ci, par là comme des moutons effrayés, suivant les conseils les plus sots, obéissant à ceux qui, en plus que d’être sots, sont méchants. Je voudrais mourir une deuxième fois pour vous ouvrir les yeux de l’âme et faire de vous ce peuple saint, grand et glorieux que Dieu s’était proposé de faire lorsqu’il créa le premier Parent. Je voudrais vous créer une deuxième fois pour ne pas vous voir à ce point différents de ma pensée. Mais ce qui est, est.

Je parle à tous. Peu m’entendront. Encore moins me comprendront. On n’aime plus la sagesse, on ne la comprend plus. Mais à ses fidèles, la sagesse donnera toujours force et lumière sur la terre, salut et joie au-delà de la terre. Elle se donnera elle-même, et celui qui l’aura servie et méritée sera parmi les cent quarante-quatre mille dont parle Jean, et il possédera la Jérusalem sainte où se trouve le trône de la Sagesse qui s’immola pour se donner aux humains de bonne volonté.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311106.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 25 Oct - 22:48

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

« Maintenant et à l’heure de notre mort » : prier la Vierge

Le 8 novembre 1943

Jésus dit :

“ ‘Maintenant et à l’heure de notre mort’ : cette invocation fait pendant à ‘Délivrez-nous du mal’. Vous n’y pensez pas, mais c’est comme ça. Je vous ai donné une Mère outre un Père et, si vous demandez au Père d’être délivrés du mal, n’allez-vous pas dire à votre Mère de tenir éloignée la mort qui est un mal ?

Mais réfléchissez avec un esprit élevé en Dieu et demandez avec une intelligence d’enfants de Dieu. Vous ne devez pas tant vous préoccuper du mal et de la mort au sens humain de ces termes que du mal et de la mort au sens surnaturel, le plus vrai, car vous êtes maintenant revêtus d’un vêtement qui s’enlève, votre demeure actuelle est une demeure que l’on quitte ; mais au-delà de ce jour vous attend un avenir où vous posséderez ce qui est votre part véritable.

Et malheur à vous si, par une volonté perverse, vous choisissez pour vous la part maudite. La Mort de l’esprit ne vient pas une seule fois pour l’âme. Elle rôde autour de vous pendant tout votre jour terrestre, car celui qui donne la mort ne laisse pas une minute de tendre des pièges à sa proie. Vous n’avez pas toujours la vigilance et la force qui rendent vaines les ruses de l’Ennemi. Votre faiblesse vous mène à la torpeur, vos appétits charnels suscitent des désirs de nourritures dans lesquelles vous trouvez la mort.

Mais vous avez une Mère au Ciel, une Mère qui voit sur vous le Sang de son Fils et qui, en raison de ce Sang, vous aime comme ses propres enfants. Une Mère puissante auprès de Dieu par sa triple condition de Fille, d’Épouse et de Mère de Dieu.

‘Maintenant’ : puisse Marie prier pour votre présent d’êtres humains, assiégé de tant de dangers. ‘Et à l’heure de la mort’ : puisse Marie prier pour vous en cet instant décisif de la vie. ‘Et à l’heure de la Mort’, c’est-à-dire quand votre esprit, frappé par le Mal, peut périr.

Marie est celle qui triomphe de Satan. La vraie Mort, celle de l’esprit, ne viendra pas pour ceux qui savent prier la Mère pour l’heure de leur vie, pour l’heure de la terre, pour l’heure de la tentation et pour l’heure de la Mort.

Comme à des enfants sous le voile de leur mère, la prière de Marie vous sert de bouclier contre l’ardeur des sens et du démon ; elle vous fait grandir dans le Christ et entrer dans son Royaume. Et si le Christ peut faire renaître les morts à la Grâce, Marie, si on l’aime vraiment, empêche que la Mort ne vous sépare de son Fils.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311108.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 27 Oct - 23:11

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

L’accroissement du mal prépare l’Antéchrist

Le 9 novembre 1943

Jésus dit :

« “Quelle paix ? Les fornications de ta mère Jézabel et ses nombreux empoisonnements existent toujours”.

J’avais dit que pour obtenir une paix véritable, et non seulement une trêve dans la guerre, il fallait supprimer en vous tout ce qui est une fornication avec Satan. Je l’ai dit par la bouche de mes saints et je l’ai fait dire par ma Mère. Cela fait des décennies que je le répète et cela fait des décennies que vous vous entêtez dans la conduite opposée. Mes mots se sont faits plus pressants ces derniers temps. Mais vous n’avez pas changé. Au contraire, vous avez fait de votre fornication avec Satan votre mode de vie.

Vous faites passer tout avant Dieu. Et ce Dieu que vous invoquez au moment où vous avez peur est pour vous une Entité si lointaine, si inconnue, que vous ne devriez même plus l’invoquer ou blasphémer contre lui si vous étiez conséquents, tellement vous vous êtes éloignés de lui. En fait, vos invocations sont des blasphèmes parce que vous l’appelez avec des lèvres souillées, parce que vous l’invoquez pendant que vous êtes encore unis à Satan, parce que vous osez mêler son Nom très saint à vos projets criminels.

La paix a été promise aux humains de bonne volonté. Le Christ est venu apporter la Paix. Mais si vous chassez le Christ et si vous n’avez pas de bonne volonté, comment pourrez-vous avoir la paix ? Vous vous arrêtez parfois. Mais ce ne seront que des pauses entre un carnage et un autre pour donner le temps à vos esprits vendus à Satan d’apprendre de lui de nouvelles doctrines de mort et de nouveaux instruments de destruction.

Mort aux âmes et mort aux chairs. Destruction d’esprits et destruction de choses. Votre croissance en Satan est impressionnante. Bientôt, vous aurez atteint la force de l’âge où il n’aura plus rien à vous enseigner, et alors l’Enfer pourra donner naissance à son enfant, l’Antéchrist, car les temps seront mûrs et les humains auront mérité de connaître l’horreur qui précède la fin. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311109.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 29 Oct - 9:31

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

La parabole du semeur appliquée aux méfaits du rationalisme. Les quatre grandes catégories de rationnalistes : les surhommes, les hommes cultivés, ceux qui ont voulu être moins ignorants, les imprudents.      


Le 10 novembre

Jésus dit :

« Même si on pourra faire la remarque que je me répète, je ne m’écarterai pas de mon propos. Les péchés des humains aussi se répètent, malgré tous les avertissements, avec une monotonie décourageante. Au son de leur voix de faute, j’oppose ma voix de justice, pour qu’on ne dise pas que je n’ai pas parlé et qu’on ne m’accuse pas de les avoir laissés dans l’erreur.

Depuis vingt siècles, ma voix répète les mêmes choses et on ne pourra pas porter une telle accusation contre moi. Mais les êtres humains, que ça arrange d’oublier ce qui condamne leurs méfaits, disent toujours qu’ils ne savaient pas telle ou telle chose. C’est une excuse qui les déshonore et les avilit, car elle est mensongère et parce que, tout en étant un mensonge, elle n’en reste pas moins une accusation contre leur intelligence imparfaite et leur mémoire trouée.

Comment ne pas se rappeler les enseignements mille fois répétés ? Vous vous rabaissez au-dessous des brutes qui apprennent ce que les humains leur enseignent. Vous, si orgueilleux, ne pensez-vous pas que c’est là une grande honte pour votre orgueil ?

Maria, écris une fois de plus l’explication de la parabole du semeur. Je vais te la dicter pour une catégorie spéciale de personnes dont l’erreur m’attriste. Erreur d’imprudence chez les uns, erreur d’orgueil chez les autres, erreur de révolte chez d’autres encore et de scandale dans une autre catégorie.

La parabole dit qu’une partie de la semence tomba sur le chemin et fut picotée par les oiseaux. La seconde partie tomba sur la pierre et prit racine, mais sécha en peu de temps par manque d’humidité. La troisième tomba dans les ronces et mourut étouffée. La quatrième tombée dans un bon terrain, fructifia à divers degrés.

La Parole de Dieu est semence de vie éternelle. Mais la Parole est entravée de toute part et par beaucoup de choses. Je laisse de côté toutes ces choses pour parler uniquement d’une d’entre elles, aussi meurtrière, je dirais, et peut-être plus, que le péché lui-même. Et que les petits esprits ne se scandalisent pas si je dis qu’elle est peut-être plus meurtrière que le péché : c’est la vérité.

Le pécheur dont l’esprit n’est pas rongé par le rationalisme a quatre-vingt-dix chances sur cent de savoir accueillir la Parole et de retrouver la Vie. Le rationaliste n’en a que dix, et même moins, de conserver sa capacité de salut par la Parole.

Le rationalisme est pire que les mauvaises herbes. Quand on verra son œuvre,
au moment où on saura tout de la Terre et des humains, on pourra constater que cette hérésie a été la plus pernicieuse, car elle est la plus subtile et la plus pénétrante. Elle est comme un gaz. Vous l’absorbez et il vous tue, mais vous ne le voyez pas et vous n’en sentez pas l’odeur, ou bien, l’odeur en étant agréable, vous l’aspirez avec plaisir. Il en va de même pour le rationalisme.

Les grandes hérésies ont eu deux aspects positifs : d’abord, elles naquirent d’une foi. Erronée tant que vous voudrez, digne de condamnation, mais néanmoins une foi. Elles ont donc produit leurs martyrs, leurs larmes, leurs luttes pour s’affirmer, et des esprits droits les ont embellies au cours des siècles de lumières de sainteté dont la seule faute est d’avoir fleuri sur un mauvais arbre non greffé au Christ. Le deuxième aspect positif des hérésies, c’est le grand bruit qui se fit autour d’elles, de sorte que si l’on ne voulait pas y souscrire, on savait quoi faire. Les luttes mêmes avec l’Église et les états étaient un signal pour les catholiques et constituaient une frontière au-delà de laquelle on n’allait que sciemment.

Ceci manque au rationalisme et il pénètre inaperçu même là où l’on ne pense pas qu’il puisse entrer. Il s’insinue comme un serpent par mille ouvertures. Il se revêt d’apparences licites, admirables en fait, et agit sous leur couvert, mais contre elles. C’est un virus. Quand on s’en rend compte, il s’est déjà répandu dans le sang et on s’en débarrasse difficilement.

La réaction du péché dans le rayon de ma Miséricorde est violente. Mais celle du rationalisme est nulle. Tel un miroir ardent, il rend la voie impraticable à la grâce et la repousse. Même qu’il s’en fait une ardeur nocive pour finir de se donner sa propre condamnation.

Le rationaliste met les choses de Dieu au service de ses fins, et non lui-même au service de Dieu. Il explique la Parole, il la plie et s’en sert à la lumière,
pauvre lumière, de son esprit troublé et, comme un fou qui ne connaît plus la valeur des choses et des paroles il leur donne des significations qui ne peuvent venir que de quelqu’un que l’œuvre très rusée de Satan a rendu stérile.

Il y a rationalistes et rationalistes.

Je commencerai par les plus grands. Les « surhommes ». Les négateurs de Dieu. Ils veulent expliquer la création, le miracle, la divinité selon leurs concepts pleins d’orgueil humain.

Là où est l’orgueil, Dieu n’est pas. Soyez-en certains. Là où est l’orgueil, la Foi n’est pas. Satan y est, et Satan est le jongleur le plus habile à séduire les êtres humains et à leur faire croire que le Papier doré ramassé dans la boue est de l’or pur.

Ces négateurs de Dieu, qui croient s’abaisser en acceptant humblement ce qu’ils ne peuvent expliquer uniquement par leur capacité mentale et qui ont tué en eux-mêmes la capacité d’aimer, sont les géants du rationalisme.

Je ne suis pas en train de faire une conférence et je ne mentionne donc pas de noms. Vous pouvez les ajouter vous-mêmes. Pour moi, ce sont des astres éteints, réduits en poussière et précipités dans la boue. Ils n’ont plus de nom ou ils en ont un seul qui, le Jour de la Justice, sera gravé à chaud sur leur front arrogant et leur cœur plus sec que le silex. Ils passent en dévastant la vie. Ils sont pires qu’une avalanche et qu’un ouragan, pire que la démence, pire que la fièvre. Là où ils arrivent, ils tuent.

En eux, la Parole ne descend guère. Trop de choses en eux lui font obstacle. Ils forment une des catégories des « Morts de l’esprit ». Révoltés et scandaleux.

La deuxième catégorie comprend les gens cultivés sur le plan humain. Ils ne nient pas Dieu. Mais ils recouvrent d’une broussaille d’érudition humaine la simplicité divine, qui s’est faite telle pour que même les plus humbles puissent la comprendre à la lumière de l’amour. Ils s’en revêtent comme des paons orgueilleux de leur queue aux cent yeux, et comme des paons, ils ne sont beaux que par leur apparence : ils ne savent pas marcher dans la voie du Seigneur, ils ne savent pas chanter ses louanges.

Il leur manque l’amour qui est le nerf dans l’aile pour voler vers Dieu et la corde de la cithare pour le bénir. La Parole descend en eux et met racine. Mais ils la recouvrent d’une abondante frondaison et elle meurt étouffée sous les feuilles inutiles de leurs connaissances humaines.

Sais-tu de quelle façon ils entendent la Parole ? Comme une personne qui entendrait parler dans une langue inconnue. Elle entend la voix et voit les lèvres remuer, mais elle ne comprend rien. Ils ressemblent aussi à quelqu’un qui est dur d’oreille et qui crie pendant que son interlocuteur parle doucement. À la fin, le vacarme de sa voix couvre les paroles de l’autre. Par une grande érudition, ils érigent Babel en eux-mêmes. Par un trop grand savoir, ils n’acceptent pas les lumières, si simples et si pures, que Dieu a placées pour que les humains voient le chemin qui mène au Père. Et ils créent la confusion et les ténèbres pour les autres aussi.

Troisième catégorie : ceux qui ont pavé leur propre cœur avec les pierres du rationalisme d’autrui afin de le rendre moins ignorant. Ce sont les adorateurs des idoles humaines. Ils ne savent pas adorer Dieu de tout leur être ; mais ils s’extasient devant un pauvre humain qui prend des airs de surhomme. Par leur méfiance, ils ferment la porte au Verbe divin, mais ils acceptent les explications d’un de leurs semblables qui a une réputation de savant.

Ils suffiraient qu’ils demandent humblement à la Grâce de les éclairer et de les instruire, et la Grâce leur ferait voir que ces explications, ces doctrines, s’appuient sur des arguments rongés à la base par des vers et des moisissures, et que ces voix sont fausses et en désaccord avec celles de Dieu.              

Ils se veulent des surhommes, des personnes cultivées, et ils se nourrissent du premier aliment qu’ils voient. Et les idoles portent des vêtements somptueux et promettent la divinité à tous. C’est la voix du Serpent : « Mangez de ce fruit et vous serez semblables à Dieu ». Et dans leur ignorance, ils mangent.

Il n’y a qu’un fruit qui fasse de vous des dieux, ô humains. Celui qui pend de ma Croix.        

Il n’y a qu’Un qui dise à vos esprits : « Epheta ». Le Christ.        

Il n’y a qu’une chose qui féconde le sol mystique de votre cœur pour que le grain y naisse. Mon Sang.        

Il n’y a qu’un soleil qui réchauffe et qui fasse pousser en vous l’épi de vie éternelle. L’Amour.        

Il n’y a qu’une science qui, tel le soc de charrue, ouvre et défriche votre glèbe et la rende apte à recevoir la semence. Ma Science.          

Il n’y a qu’un Maître : moi, le Christ. Venez à moi si vous voulez être instruits dans la Vérité.
 

La quatrième catégorie est celle des imprudents. Ils sont des rues ouvertes à toute circulation.        

Ils ne s’entourent pas des saintes défenses de la foi et de la fidélité à Dieu. Ils accueillent la Parole avec une grande joie, s’ouvrent pour la recevoir, mais ils s’ouvrent également à n’importe quelle autre doctrine, alléguant le prétexte spécieux qu’il faut être indulgent.  

Oui. Il faut l’être beaucoup envers ses frères et ses sœurs. Ne jamais mépriser personne. Mais il faut être sévère pour ce qui est des choses de Dieu. Prier pour ses frères et sœurs, les instruire, leur pardonner, les défendre contre eux-mêmes par un véritable amour surnaturel. Mais ne pas se rendre complice de leurs erreurs. Rester de granit contre l’effritement que provoquent les doctrines humaines. Rien ne passe sans laisser de traces. Et il est très imprudent de pointer une lame contre son cœur. Elle pourrait vous enlever la vie ou vous faire des blessures difficiles à guérir et qui laissent toujours une cicatrice.          

Bienheureux ceux qui sont uniquement le terrain de Dieu et qui le restent par une vigilance assidue. Bienheureux ceux qui, mous comme de la terre à peine remuée, n’ont de pierre ni pour leurs frères et sœurs, ni pour la Parole.

L’amour en fait des âmes qui adorent la Parole et qui ont de la compassion pour ceux qui sont égarés loin d’elle. Mais l’amour est avant tout leur belle défense et aucune œuvre du mal ne peut endommager leur esprit dans lequel pousse, tel un opulent épi, la Parole de Vie. Elle y pousse, portant ses fruits – parfois trente, parfois cinquante, parfois cent – d’autant plus qu’en eux l’amour est vaste.      

À ceux qui possèdent l’amour absolu, la Parole devient leur propre parole, parce qu’ils ne sont plus eux-mêmes, mais ne font qu’un avec Dieu, leur amour. »          

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431110.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 28 Fév - 21:23

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Transformation des douleurs des victimes en joie éternelle      
Appel de Jésus à la conversion. Message adressée aux sourds de l'esprit


Le 10 novembre (partie 2)

Jésus dit:          

"Petit Christ qui est tombée sous la croix, relève-toi, reprends ta croix et marche, versant tes larmes et ton sang.      

On ne tombe pas toujours à cause d’une faute. Les victimes tombent à cause de leur douleur pour les fautes d’autrui et de leur conscience du fruit de cette douleur. Ce sont là les chutes les plus saintes, les chutes semblables aux miennes, car ce sont les chutes de la charité.  

Maria, les victimes supportent deux croix sur leurs frêles épaules. Celle de leur Jésus qu’elles veulent porter elles-mêmes et celle qui serait en punition de leurs frères et de leurs sœurs. Pour les victimes, à qui l'avenir est révélé, l'océan de douleur causé par les péchés des hommes apparaît comme une mer et, malgré le voile des larmes, toutes les futures larmes leur sont révélées.    

Ça ne sert à rien de se fermer les yeux, Maria. C’est l’esprit qui voit, car, uni au mien, il en possède les admirables perceptions. C’est un don. Mais il est comme le don que me firent les soldats de Pilate pour me couronner roi : c’est un don qui blesse. Ce sont des épines. Ici, il y a des épines. Mais sois-leur fidèle : dans l’au-delà, ce seront des roses.        

Vois outre les pleurs, outre les ténèbres, outre l’océan de douleur humaine, dont la vague te recouvre et t’imprègne — parce que la place de la victime est semblable à celle du brise-lames d’un port : elle subit la furie des tempêtes du large et la brise en se faisant briser — vois, outre l’horreur que le monde se crée, la terre de paix, l’aurore de joie, la vie d’extase qui t’attendent.          

Au-delà de ce tourment, c’est ton Jésus qui t’attend. Au-delà de ces flammes, il y a la fraîcheur des jardins éternels. Là, tu n’auras plus faim, ni soif, tu n’éprouveras plus la fatigue et la douleur. Je serai fontaine et nourriture pour toi, je serai ton repos et ta joie. Tu te reposeras contre moi en m’entendant te dire que je t’aime et tu pourras me dire que tu m’aimes. Au-delà de cette pauvre vie, il y aura le véritable amour. Pour l’instant, il y a la croix. Encore un peu de temps et je viendrai. Maintenant, écris pour les sourds de l’esprit.      

Isaïe dit : ‘Où dois-je encore vous frapper si vous ajoutez d’autres prévarications ?’ Et il ajoute la description d’un corps torturé, qu’on a appliquée à moi à l’heure de la passion.        

Mais ce n’est pas moi, c’est vous qui êtes dans un état lamentable à cause de vos péchés. Et si j’étais couvert de plaies et de contusions, je ne l’étais justement que parce qu’à ce moment-là, j’étais tel que vous êtes maintenant, parvenus à la maîtrise dans le péché.

Les œuvres de votre esprit (la tête) sont des œuvres malades. Votre pensée est bien difficilement droite. Corrompus et dévorés par la triple concupiscence, vous ne pouvez engendrer que des pensées malades. Vos actions et vos œuvres portent la marque de vos maladies mentales et spirituelles. Vos sentiments, qui jaillissent d’un cœur aussi malade que votre esprit, sont encore plus consumés par la luxure et l’orgueil. Les appeler sentiments est impropre : ils sont encore moins que les sens, croyez-le, ô humains affamés de sensualité et d’égoïsme. L’amour n’est plus votre moteur. C’est l’intérêt, la satisfaction, l’orgueil. Profanateurs de vous-mêmes, vous asservissez vos membres et vos organes à vos désirs malades.

Où est votre esprit ? Dans le charnier où pourrissent les choses qui meurent. J’ai donné à votre esprit un si grand espace ! Mais vous, vous le dépravez en recherchant la prison et vous le pervertissez à des œuvres condamnables, et avec votre esprit, tout votre être. Vous vous ruinez l’un l’autre et il n’y a pas de baume pour vos plaies, car vous opprimez et tuez ceux qui vous donneraient ce baume.          

Il vous arrive encore de venir à moi. Et pourquoi ? Pour me rendre complice de vos actions meurtrières ? Dieu ne se prête pas au meurtre. Venez-vous par crainte d’être tués ? Et alors pourquoi tuez-vous ? Cela ne sert à rien de me présenter des offrandes, alors qu’au-delà de la table pure, je vois ruisseler le sang de vos mains, la pourriture de vos cœurs et, par-dessus le murmure mensonger des prières, j’entends siffler les mauvaises pensées qui pullulent dans vos esprits.        

Faux chrétiens, vous me faites horreur. Près de mon autel, vous me semblez des Judas. Ce n’est pas en vendant son prochain, ce n’est pas en volant, ce n’est pas en tuant, ce n’est pas en mentant, ce n’est pas en forniquant, ce n’est pas en corrompant que l’on peut affirmer être de mes fidèles. Je vous ai dit avec mes dernières paroles de Maître — et, même parmi vous, celui qui est à l’agonie ne ment pas — ce qu’il faut faire pour être de mes amis et avoir à ses côtés mon Père et le vôtre. Je vous ai dit d’être purs, bons, charitables, obéissants ; je vous ai dit de croire à ma Parole et de suivre mes enseignements ; je vous ai dit de rester unis à moi pour ne pas mourir.

Avez-vous fait cela ? Non. Et vous en mourez. Je détourne le regard de vous parce que vous êtes pour moi des disciples trompeurs. Et s’il est vrai que j’aurais voulu racheter même l’Iscariote, car je suis le tout aimant, il n’est pas moins vrai que, lorsque je le vis près de moi à la Table et au Jardin après qu’il eut conclu l’infâme marché, tout en moi a été soulevé de dégoût.          

Je ne vous ferme pas les portes de la Vie et de la Paix. Mais au royaume de la Vie et de la Paix ne doivent pas circuler des êtres impurs. Plongez-vous dans les cuves bénies dans lesquelles la pourpre de mon Sang redonnera à vos étoles tachées leur blancheur éclatante. Plongez-vous dans les flammes de l’Amour en sacrifiant vos amours obscènes à un amour qui vous rende dignes de votre origine et de votre but. Je me suis détruit pour me faire feu purificateur des péchés de l’humanité.        

Ayez la volonté de ne pas pécher. La volonté suffit. Moi qui vous aime divinement, je ferai le reste. Dites-vous : ‘Nous ne voulons pas pécher’. Et essayez de ne pas le faire.        

Comme des malades atteints d’une terrible maladie, une fois celle-ci passée, vous verrez de jour en jour tomber la fièvre du mal et augmenter les forces de la santé. Vous reprendrez goût à ce qui est bon et profitable. La sérénité, que maintenant vous cherchez en vain dans vos divertissements obscènes et vos impitoyables occupations égoïstes, se remettra à couler en vous à travers la justice et la compassion que vous pratiquerez de nouveau. Le fait d’être bons, mes enfants, vous redonne une âme semblable à celle des enfants : confiante, joyeuse, légère, en paix.

Le royaume des Cieux, je l’ai dit, appartient à ceux qui se font semblables aux enfants [25]. Mais vous aurez un avant-goût de ce royaume bienheureux même sur la terre si vous venez au Père avec une âme redevenue innocente, puisque Dieu aime les enfants : devant une âme qui sait se faire enfant par amour pour lui et qui redevient pure, honnête, aimante, fidèle, il ouvre les écluses de la Miséricorde pour faire couler des torrents de grâces.      

Le monde qui se meurt a besoin de ce bain de miséricorde pour laver toutes les souillures et tout le sang et pour se couvrir de biens pour les besoins de l’humanité.        

Ce n’est pas la férocité qui donne pain et richesse. Croyez-le. Il manque à la férocité la bénédiction divine, et là où elle manque, même si vous semez le grain, il pousse de la ciguë, et si vous élevez des agneaux, ils se transforment en hyènes.

Non, mes enfants. Retournez au Seigneur et, une fois que vous serez rentrés dans sa demeure, Dieu répétera pour vous le miracle de la manne d’antan. Rien n’est impossible à Dieu et rien n’est impossible à l’être humain qui vit en Dieu."      

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431110.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 2 Mar - 21:37

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Le rôle de l’Église à la fin des temps. Les hommes se tourneront vers le Christ.
"Commencez votre marche vers la Lumière".
Prier pour les sourds en esprit


Le 11 novembre

Isaïe 2, 2-4:

Jésus dit :  

« Poussons ensemble notre regard jusqu’aux temps qui, telle une aube paisible après une nuit de tempête, précéderont le Jour du Seigneur. Tu n’y seras plus. Mais du lieu de ton repos, tu en jouiras, parce que tu verras la fin prochaine du combat de l’être humain et l’atténuation de la douleur pour que les vivants aient le temps de se retremper en vue de la dernière, brève convulsion de la Terre, avant qu’on n’entende le commandement qui rassemblera tous ses vivants et tous les trépassés, depuis le temps d’Adam.

Je te l’ai déjà dit. Mon Église aura son jour d’hosanna avant la dernière passion. Puis viendra l’éternel triomphe.

Les catholiques – et toute la planète connaîtra alors l’Église romaine, car l’Évangile retentira des pôles à l’équateur et la Parole, telle une bande d’amour, fera le tour de la planète – les catholiques, sortis d’une lutte des plus féroces dont celle-ci n’est qu’un prélude, las de s’entretuer et de suivre des tyrans brutaux, insatiablement assoiffés de tueries et à la violence intolérable, se tourneront vers la Croix triomphante qu’ils auront retrouvée après un si long aveuglement. Par-dessus le vacarme des massacres et tout le sang, ils entendront la Voix qui aime et pardonne, et ils verront la Lumière, plus blanche que l’éclat du lys, descendre des Cieux pour leur montrer le chemin des Cieux.

Comme une marche de millions et de millions de tribus, les humains iront avec leur esprit vers le Christ et mettront leur confiance en l’unique entité de la Terre qui n’a aucune soif de domination et de vengeance.

C’est Rome qui parlera. Mais pas la Rome plus ou moins grande et durablement grande que peuvent obtenir des chefs de nations. Ce sera la Rome du Christ, celle qui a vaincu les Césars, les a vaincus sans armes, sans batailles, par la seule force de l’amour, avec une seule arme, la croix, avec un seul art oratoire, la prière. Ce sera la Rome des grands pontifes, laquelle, dans un monde assombri par les invasions des barbares et hébété par les destructions, a su conserver la civilisation et la propager parmi les populations barbares. Ce sera la Rome qui a tenu tête aux despotes et qui, par la bouche de ses saints anciens, a su prendre le parti des faibles et mettre l’aiguillon d’une punition spirituelle même en ceux qui, en apparence, étaient réfractaires à tout remords.

Vous êtes incapables, ô peuples divers, d’arriver à un accord durable entre vous. Vous avez tous les mêmes aspirations et les mêmes besoins et, tout comme sur les plateaux d’une balance, la bonne part de l’un pèse au détriment de l’autre. Vous vivez pour avoir la plus grande part et vous vous entre-tuez pour cela. C’est une alternance qui devient de plus en plus grave.

Écoutez la voix de celui qui n’a pas soif de dominer et qui veut régner, au nom de son Roi très saint, uniquement sur les esprits. Le jour viendra où, ayant perdu vos illusions sur les humains, vous vous tournerez vers celui qui est déjà plus un esprit qu’un homme et qui garde de son humanité juste ce qu’il faut pour vous persuader de sa présence. De sa bouche, que j’inspire, émanera une parole semblable à celle que je vous dirais, moi, prince de la paix. Il vous enseignera combien est précieuse la perle du pardon réciproque et vous convaincra qu’il n’y a pas de plus belles armes que le soc, qui fend la terre pour la rendre fertile, et la faux qui coupe l’herbe pour la rendre plus belle.

Il vous enseignera que la tâche la plus sainte est celle qu’on accomplit pour procurer du pain, un vêtement, un foyer à ses frères et sœurs, et que ce n’est qu’en vous aimant en frères et sœurs que vous ne connaîtrez plus le poison de haine et de torture des guerres.

Mes enfants, commencez votre marche vers la Lumière du Seigneur. N’avancez plus en chancelant dans les ténèbres profondes. Mes bien-aimés en tête de file, dominant toute crainte humaine puisque je suis avec vous, ô chéris de mon cœur, les autres, entraînés par l’exemple de mes saints, commencez ce nouvel Exode vers la Terre nouvelle que je vous promets et qui sera votre propre terre, mais transformée par l’amour chrétien.

Séparez-vous des idolâtres de Satan, du monde et de la chair. S& parez-vous-en sans mépris. Le mépris ne sert à rien. Il démolit et ne sert à rien. Mais séparez-vous-en pour ne pas être contaminés par eux. Aimez-les d’un amour de rédempteurs, en mettant entre eux et vous votre foi dans le Christ comme un rempart. Vous n’êtes pas assez forts pour vivre parmi eux sans danger. Trop de siècles de déchéance spirituelle toujours plus forte vous ont affaiblis. Imitez les premiers chrétiens. Sachez vivre dans le monde, mais isolés du monde en vertu de votre amour pour Dieu.

Et ne vous pliez jamais à prendre pour un surhomme le misérable être humain qui n’est guère différent des bêtes parce que, comme chez elles, la meilleure partie de lui-même est dans son instinct : la seule chose qui ne le rend pas pire qu’une bête. Le prophète dit : “Laissez donc l’homme qui a l’esprit dans les narines”. Je veux que vous interprétiez cette phrase dans ce sens. L’animal dénué de respiration n’est rien d’autre qu’une dépouille immonde. Sa seule vie est dans sa respiration. Ses narines fermées à ce souffle, il cesse d’exister et devient une charogne.

Il y a beaucoup d’êtres humains qui ne sont guère supérieurs à animal, n’ayant d’autre vie que leur vie animale qui ne dure qu’aussi longtemps que leur souffle. L’esprit est mort en eux, cet esprit qui est fait pour les Cieux. Il est donc juste d’affirmer qu’ils ont l’esprit de leurs narines et qu’il vaut mieux rester spirituellement à l’écart de ces humains-là, pour que l’haleine de Satan et de la bestialité qui émane d’eux n’entame pas votre humanité et ne la rende semblable à la leur.

Vous qui êtes bénis, priez pour eux. C’est ça la charité. Et c’est tout. Les paroles n’entrent pas dans ceux qui sont fermés à la Parole. Et ne croyez pas qu’il soit noble celui qui fulmine et souffle sa violence et son orgueil de ses narines comme un fauve enragé. Seul est noble celui en qui l’esprit est vivant et qui est donc fils de Dieu. Les autres ne sont que des choses misérables dont l’élévation factice est destinée à s’écrouler de façon spectaculaire et dont le souvenir ne survit que comme souvenir de scandale et d’horreur. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431111.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 3 Mar - 21:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Le Royaume de la Paix. La dernière bataille.
"L'époque satanique sera trois fois plus féroce que l'époque antichrétienne."


Le 12 novembre

Isaïe 4, 2-6:


Le 12 novembre
Isaïe 4, 2-6

Jésus dit :

« Lorsque viendra le temps de mon Royaume de paix et il viendra, car je l’ai promis et je ne manque jamais à mes promesses les bons de la terre viendront tous à moi. Ce sera la période dont je t’ai parlé, la période dans laquelle l’esprit aura atteint ce niveau d’évolution en vertu de laquelle vous vous diviserez spontanément en deux groupes. Ceux qui vivent en dehors de l’esprit demeureront dans leurs ténèbres en attendant de former les milices du Prince du mal. Ceux qui vivent dans l’esprit viendront à la suite du saint Fils de Dieu, du Germe du Seigneur, aimé et béni par les humains dans la grâce qui comprendront alors ce qui maintenant n’est compris que par un petit nombre d’élus, et ils sauront quelle est ma gloire et leur gloire d’enfants de Dieu.

Je rassemblerai mes saints, car est saint celui qui m’aime et me suit, obéissant et fidèle. Je les rassemblerai des quatre coins de la Terre. Et par amour pour eux, je pardonnerai les iniquités des humains. La bonté des saints éteindra la rigueur de la Justice, et mon amour et celui des saints purifieront la Terre de leur feu. La Terre, en paix avec elle-même et avec son Dieu, sera comme un grand autel, et sur cet autel, le Maître instruira les humains dans la connaissance exacte de la Vérité, pour que les bons ne vacillent point quand Satan, furieux de voir le Christ adoré par l’humanité, se déchaînera dans la dernière bataille.

Lutte d’esprit contre esprit. Satan opposera à mon Royaume spirituel et à mon enseignement sa guerre satanique aux esprits pour en détourner le plus possible, les plus faibles, et de ses réserves, de ses forteresses, où se trouvent ceux qui lui sont restés fidèles, même après la défaite de la Bête et de son ministre, il tirera ses agents de séduction pour ruiner une dernière fois l’œuvre de Dieu, dont la ruine commença au pied de l’arbre du Bien et du Mal.

L’époque satanique sera trois fois plus féroce que l’époque antichrétienne. Mais elle sera brève, car pour les vivants de cette heure-là prieront toute l’Église triomphante au milieu des lumières du Ciel, toute l’Église du Purgatoire dans les flammes purificatrices de l’amour toute l’Église militante avec le sang de ses derniers martyrs.

Pendant que les ténèbres et l’ardeur, que les tempêtes et les foudres de Satan bouleverseront le monde, ceux qui sauront rester à l’ombre du tabernacle dont jaillit toute force seront sauvés, car je suis la Force des vivants, et celui qui se nourrit de moi avec foi et amour ne fera qu’un avec ma Force. Mais ils seront peu nombreux à être sauvés, parce qu’après des siècles et des siècles de mon amour pour l’être humain, l’être humain n’a pas appris à aimer.

Mais personne ne pourra m’accuser s’il se perd. Que pouvais-je faire de plus, ô enfants de Dieu qui avez préféré errer loin de la maison du Père et parfois vendre votre progéniture divine à l’Ennemi de Dieu ? Ne me dites pas que moi qui suis puissant, j’aurais pu empêcher que le Mal ne vous fasse tomber dans ses pièges et que j’aurais pu vous faire bons de mon propre chef. Vous auriez alors eu moins de mérite qu’un brin d’herbe que le pied piétine sans même le sentir, car l’herbe naît de la semence, obéissant au décret de Dieu. Elle naît et pousse par elle-même. Et elle ne reçoit même pas la moindre partie des soins que vous recevez du Très-Haut. Au brin d’herbe, Dieu donne le soleil et la rosée, et une motte de terre. Vous, vous avez l’intellect pour vous conduire, la Grâce pour vous éclairer, la Loi pour régler votre conduite, moi pour Maître, mon sang pour vous sauver.

Je vous ai tout donné et vous m’avez donné si peu, de moins en moins ! Je me suis occupé de vous avec la patience de Dieu et vous n vous êtes toujours révoltés contre moi. Les moins coupables furent toujours des paresseux. Vous avez toujours eu peur d’en faire trop pour votre Dieu qui a tout fait pour vous.

Voilà pourquoi vous viennent les châtiments. Ce sont encore des rappels de l’amour pour vous persuader qu’il y a un Dieu et que les autres dieux que vous servez avec une fidélité que vous me refusez ne peuvent vous donner que fausses promesses et mal certain. De punition en punition, augmentée à mesure que vous augmentez votre idolâtrie et votre fornication, j’en arrive aux grands châtiments, et celui-ci est un de ceux-là, de sorte que toute la vigne, et non seulement une rangée, est envahie, bouleversée et dévastée par celui que vous servez et que je laisse vous persuader de ses dons de mort.

C’est pour cela que je vous dis : « Venez à Dieu, appelez Dieu avec un cœur et une pensée vrais, et Dieu se montrera à l’horizon ensanglanté et Satan le bourreau fuira, vous laissant libres.

Mais vous n’appelez pas Dieu. Il vous suffit de vous occuper a tirer du mal commun un bien individuel : augmenter vos richesses, saisir des pouvoirs toujours plus grands, jouir, jouir. Vous ne vous occupez pas de ceux qui souffrent, les meilleurs. De Dieu, encore moins. Au contraire, vous vous élevez contre lui et le défiez, osant l’appeler, ô blasphémateurs, pour valider vos actions et vos pensées sataniques. Vous le défiez de se montrer puisque vous dites : « Il n’y a pas de Dieu. Dieu, c’est nous ». Sur votre langue maudite et sur votre âme vendue, Satan accumule déjà les braises infernales et je les allume de ma fureur.

Je vous maudis d’ores et déjà, serpents à l’habit d’humains, et si vous tenez les excommunications de mes saints et la réprobation de mes justes pour une plume de moineau qui ne fait aucun mal quand elle vous tombe dessus puisque vous possédez un cœur de granit ma malédiction pénétrera en vous pour vous tourmenter, car je suis celui qui ouvre les vallées en fendant les montagnes, qui sépare les mers et secoue la terre avec le pouvoir de ma pensée, et je peux pénétrer le silex de votre cœur et l’effriter comme si c’était une bulle fragile de verre soufflé.

Profanateurs, menteurs, êtres iniques, soyez maudits pour tout le mal que vous faites, pour toutes les âmes que vous poussez à désespérer de la bonté de Dieu, que vous corrompez par votre exemple et que vous me volez en les ruinant par tous les moyens. Mais n’ayez crainte. Tout comme je serai juste et compatissant envers les faibles que vous avez pliés au mal par votre force, je serai aussi juste et inexorable envers vous. Dès maintenant sur cette terre. Votre pouvoir, vos richesses volées, distillées de la douleur de milliers de personnes, s’évanouiront de vos mains comme la fumée de la paille qu’on brûle parce que trop sale pour être gardée. Et rien ne pourra vous défendre, vous qui avez dépassé la mesure.

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. On ne lève pas une main tachée de sang contre la blancheur du Saint qui parle au nom du Saint des Saints et contre le Sanctuaire qui est plus élevé que le temple de Jérusalem, car ses fondations, avant même d’être commencées, furent baptisées avec le sang de mes héros, et ses pierres ont reçu les rosées de pourpre d’innombrables martyrs. En lui se trouve le lit où repose, en attendant de ressusciter aux côtés de son Maître, la chair de la Pierre que j’ai choisie. Et je vous jure que ce lieu est beaucoup plus saint que ne l’était le Temple de Salomon et, aux profanateurs de ce lieu, qui est déjà le Paradis – comprenez-en vous-mêmes la raison – il arrivera ce qui arriva à tous ceux qui défièrent la gloire du Seigneur. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431112.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 4 Mar - 21:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Les qualités requises des prêtres
"Être prêtres signifie être angéliques, être des saints."
Les cinq pierres précieuses de la couronne sacerdotale
Pénitence et amour pour retrouver un coeur pur


Le 13 novembre 1943

Isaïe 6, 6:

Jésus dit :

« Pour mériter de transmettre la Parole de Dieu, il faut avoir les lèvres et le cœur purs. Un cœur pur, puisque c’est du cœur qu’émanent les mouvements qui entraînent la pensée et la chair.

Malheur à ceux qui ne se gardent pas purs et qui osent parler en mon Nom avec une âme de péché. Ils ne sont pas mes disciples et mes apôtres. Ils sont mes prédateurs. Parce qu’ils me dérobent mes âmes pour les donner à Satan.

Les âmes, que ce soit celles qui suivent le prêtre avec respect et foi ou celles qui, méfiantes, l’observent, sont portées à réfléchir sur la conduite d’un prêtre, étant dotées de raison. Et si elles voient que celui qui dit : “Sois patient, sois honnête, sois chaste, sois bon, sois charitable, sois indulgent, pardonne, aide” est au contraire envahi par la colère, la dureté, la sensualité, le ressentiment, l’égoïsme, elles se scandalisent, et même si elles ne s’éloignent pas de l’Église, elles continuent d’éprouver le choc en dedans d’elles-mêmes. Ce sont comme des coups de bélier à l’édifice de la Foi dans les cœurs que vous donnez, vous les prêtres qui n’êtes pas les victimes de votre sublime ministère, lequel fait de vous les continuateurs des Douze parmi les foules qui, vingt siècles plus tard, restent à évangéliser, puisque Satan détruit sans cesse l’œuvre du Christ et que c’est à vous de réparer les injures de Satan. Même si l’édifice ne s’écroule pas, il se lézarde, et il suffit ensuite d’un coup d’épaule de Satan pour le jeter par terre.

Il y en a trop parmi vous qui imitent le douzième apôtre et qui, pour de bas intérêts humains, vendent des parties de moi – les âmes que je vous ai confiées, trempées de mon Sang à l’Ennemi de Dieu et des humains. La situation actuelle, au moins la moitié – et je suis indulgent – dépend de vous, sel devenu insipide, feu qui ne réchauffe plus, lumière qui fume et ne brille pas, pain devenu amer et réconfort devenu tourment, parce qu’aux âmes qui, déjà blessées, viennent à vous, vous ne présentez qu’une façade hérissée d’épines : vous ne donnez que dureté, manque de charité, indifférence, rigorisme aux âmes qui viennent à vous pour entendre une parole de père qui soit l’écho de ma douceur de mon pardon, de ma miséricorde.

Pauvres âmes ! Vous tonnez contre elles. Et pourquoi ne tonnez-vous pas contre vous-mêmes ? Vous avez envie de paraître comme les émules des anciens membres du Sanhédrin ? Mais cette époque est révolue. J’ai mis une pierre tombale dessus, car elle méritait d’être ensevelie pour ne plus nuire, et sur elle, j’ai érigé mon trône de Pitié et d’Amour à partir d’une table où un Dieu se fait Pain et d’une croix où il se fait Hostie pour la rédemption de tous.

C’est de moi, Prêtre éternel, que vous devez apprendre à être prêtres. Être prêtres signifie être angéliques, être des saints. Les foules devraient voir en vous le Christ de façon totalement manifeste. Aïe ! Vous leur montrez la plupart du temps un aspect plus semblable à celui de Lucifer.

Je demanderai compte de tant d’âmes à mes prêtres ! Je vous répète les paroles de Paul. Et vous feriez mieux de confesser ouvertement que vous ne pouvez plus rester dans cette vie plutôt que de vivre comme vous le faites. Vous seriez ainsi seuls à m’abjurer. En y restant, vous coupez de moi beaucoup d’âmes. Laissez donc de côté une fois pour toutes vos fioritures et vos soucis.

Pour vous cultiver, retournez aux Textes et demandez à Dieu de purifier votre esprit et votre cœur avec le feu de la continence et de l’amour pour pouvoir les comprendre comme il se doit. Sachez que vous avez transformé les joyaux ardents de mon Évangile en petites pierres opaques, salies par la boue, quand vous n’en avez pas fait de grosses pierres d’anathème pour lapider les pauvres âmes, en imputant aux paroles d’amour un rigorisme qui glace et mène au désespoir.

C’est vous qui méritez ces pierres,
car si un troupeau est dévoré par les loups, ou tombe dans un ravin, ou se repaît d’herbe vénéneuse, c’est à qui la faute neuf fois sur dix ? Au berger paresseux et fêtard qui, pendant que les moutons sont en danger, dort ou fait la noce, ou s’occupe de marchés et de banques.

Demandez à Dieu, par une pénitence de vie qui vous lave de trop d’humanité, qu’un séraphin vous purifie continuellement avec un charbon allumé pris sur l’autel par l’Agneau, par le cœur de l’Agneau, pourrais-je dire, lequel brûle de toute éternité grâce au zèle de Dieu et des âmes.

La pénitence ne tue que ce qui doit être tué.
Ne craignez pas pour votre chair que vous devriez aimer pour ce qu’elle mérite, c’est- à-dire très peu, mais que vous aimez comme une chose précieuse. Mes pénitents ne meurent pas pour cela. Ils meurent pour la Charité qui les brûle. C’est la Charité qui les consume, ce ne sont pas les cilices et les disciplines. La preuve en est qu’ils parviennent souvent à Un grand âge et avec une intégrité physique que les plus soucieux protecteurs de la chair ne conservent pas. Ceux parmi mes saints qui s’éteignent dans leur jeunesse ont été consumés sur le bûcher de l’Amour : ils n’ont pas été détruits par les rigueurs.

La pénitence confère lumière et agilité à l’esprit, car elle dompte la pieuvre de votre humanité qui vous tient enfoncés. La pénitence vous arrache au fond et vous lance vers le haut, à la rencontre de l’Amour.


La simplicité, la charité, la chasteté, l’humilité, l’amour de la douleur sont les cinq pierres précieuses les plus importantes de la couronne sacerdotale. Le détachement des soucis, l’indulgence, la constance, la patience sont les pierres mineures. Elles forment une couronne de pierres pointues qui enserrent le cœur. Mais c’est justement parce qu’il est serré ainsi, et que cela lui cause des blessures, que le cœur acquiert plus de splendeur et qu’il devient un rubis vivant dans une couronne de diamants.

Je ne vous dis même pas : “Ayez le cœur de mon Pierre” ; je vous dis : “Ayez le cœur de mon Jean”. Je veux que vous ayez ce cœur en vous, car il fut le cœur apostolique parfait du matin au soir de son sacerdoce.

C’est moi qui insuffle l’esprit de Pierre à mes Vicaires, mais vous devez vous faire un cœur vous-mêmes. Et ce cœur est indispensable chez ceux qui sont mes prêtres, de mon Saint très haut, dont l’âme et la pensée sont aussi blanches que son habit et qui est l’Hostie la plus importante dans cette messe sanglante que la Terre célèbre, jusqu’au plus humble de mes ministres qui rompt le Pain et la Parole dans un petit village perdu, un groupe de maisons éparpillées que le monde n’est même pas conscient de porter à sa surface, mais que l’Eucharistie et la Croix rendent aussi majestueux qu’un palais, plus majestueux encore : elles le rendent semblable au Temple suprême de la Chrétienté, car qu’il soit dans un ciboire en or incrusté de perles ou dans un pauvre ciboire, c’est le même Christ, Fils de Dieu ; et les âmes qui se prosternent devant lui – vêtues de la pourpre cardinalice et d’un manteau royal, ou habillées d’une humble tunique ou de misérables vêtements – sont égales pour moi. Je regarde l’esprit, mes enfants. Et je bénis le mérite où qu’il se trouve. Je ne me laisse pas séduire par ce qui est du monde, comme cela vous arrive souvent.

Transformez vos cœurs, prêtres. Le salut de l’humanité est entre vos mains. Faites en sorte qu’au grand Jour, je ne sois pas obligé de foudroyer de vastes multitudes de consacrés responsables des immenses ruines qui des cœurs ont déferlé sur le monde. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431113.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 10 Mar - 23:54

Amour et pardon paternels chez les prêtres, sacrifice et immolation héroïques

Le 14 novembre 1943

Isaïe 8, 5:

Jésus dit :

« Quand vous avez fait votre devoir – je continue à parler à vous les prêtres – je vous autorise à dire ce que j’ai enseigné à mes apôtres que j’ai envoyés en mission à travers la Palestine. Mais souvenez-vous qu’il ne faut pas vous fatiguer trop vite. J’ai répété ma doctrine pendant trois ans. J’étais Dieu. Après trois ans, l’un parmi les douze qui avaient été saturés de moi me trahit. Tant d’autres m’abandonnèrent à l’heure de l’épreuve. Prétendez-vous être plus empressés que moi ? Plus puissants ? Plus obéis que je ne le fus ?

Souvenez-vous que, s’il faut pardonner soixante-dix fois sept aux frères et sœurs, il faut pardonner soixante-dix fois soixante-dix aux enfants spirituels – et tous les catholiques sont pour vous des enfants, tous sans exception.

Souvenez-vous que pour vous les différences humaines entre les âmes n’existent pas. Au contraire, il y a en cela un renversement des valeurs. L’être humain admire et respecte les personnes honnêtes, bonnes et pures. Vous ne devez pas les admirer, mais aimer plutôt ceux qui sont misérables spirituellement. Plus ils sont souillés, plus ils sont loin de moi et plus vous devez être pour eux père et lumière. Aucune répugnance ne vous est permise, aucune lassitude, aucun abandon, aucune crainte. Vous devez vous pencher sur toutes les misères. Vous devez les chercher pour les soigner Vous devez les aimer pour les apporter à l’Amour. Si on vous repousse, revenez à la charge ; si on se moque de vous, augmentez votre charité. Servez-vous des choses humaines pour conduire les âmes aux choses surnaturelles.

Et quoi, dois-je vous enseigner les douces astuces de l’amour ? N’avez-vous jamais eu un père, une mère, des frères avec qui vous vous en êtes servis pour gagner leur amour toujours plus ? Vos fidèles sont comme vos enfants. Oh ! Que de choses un père étudie pour se faire aimer de son enfant ! Il n’est encore qu’un bambin que déjà le père, fatigué de son travail, se penche sur son berceau et répète les douces paroles pour ensuite les entendre de la petite bouche innocente. Puis, il se penche pour enseigner au petit à faire ses premiers pas, et il lui montre les fleurs et les étoiles, il forme son esprit aux premières sensations, aux premières pensées. Même s’il est déficient, débile, le père s’efforce d’ouvrir l’esprit de son enfant. Même s’il est un indomptable capricieux, il essaie de changer son cœur par mille ruses.

Et vous ? Pourquoi n’avez-vous pas des instincts de père envers vos enfants spirituels ? Ils sont athées ? Ça ne fait rien. Ils sont luxurieux ? Ça ne fait rien. Ils sont des sentines de vices ? Ça ne fait rien. Priez et osez. Aujourd’hui, demain et après-demain encore, et toujours, toujours, sans vous fatiguer.

Bien des fois, il suffit de regarder une âme d’un regard d’amour véritable pour la conquérir. Souvent les âmes ne sont pas mauvaises comme vous le croyez. Elles sont dégoûtées, elles sont malades, elles sont honteuses. Dégoûtées de ce que le monde, y compris le clergé, leur a réservé. Malades parce que Satan a écrasé leur faiblesse. Honteuses d’être malades. Elles désirent être guéries, mais elles ont honte de confesser leurs maladies.

Donnez-leur ce qu’elles n’ont pas eu : un saint amour Allez à leur rencontre. Persuadez-les de s’ouvrir sans honte. Ce sont des fleurs rétives. Mais si l’amour les réchauffe, elles s’ouvrent.

Oh ! Que de saintes rosées et de rayons bénis vous, les prêtres, pouvez attirer sur les âmes par votre sacrifice ! Repentirs et rédemptions qui en font des enfants de Dieu. Sacrements et grâce que vous leur donnez et qui rendent saints vous et elles. Soyez bénis pour cette œuvre, ô fidèles serviteurs qui vous occupez de ma moisson et de ma vigne. Et soyez bénis même si vous vous penchez sur les herbes sauvages qui poussent en dehors de ma vigne.

Il n’est pas nécessaire de quitter sa patrie pour être missionnaire, ô mes enfants.

L’Europe, le monde, sont des terres de mission, car les humains sont redevenus idolâtres et hérétiques. En vérité, je vous dis qu’il faudrait défricher la terre natale, par amour de la patrie, avant les autres, parce que c’est d’une patrie chrétienne que découle le bien-être de la patrie, et où sont maintenant les nations chrétiennes ?

Regardez autour de vous. Que voyez-vous ? Des tas de ruines et des tas de victimes. Qui les a faits ? Un, deux, quatre individus ? Non. Ils ne sont que les agents, les ministres du Mal qui se sert d’eux en roi despotique. Mais ils sont ce qu’ils sont car les Populations sur lesquelles ils règnent leur ont permis d’être tels, trouvant en eux les représentants suprêmes de leurs propres sentiments. D’un peuple privé de Dieu – et les peuples sont aujourd’hui privés de Dieu, l’ayant arraché de leur âme pour lui substituer la chair, l’argent, le pouvoir – naissent les cobras qui tuent par la triple faim que Satan excite en eux.

Il est inutile de dire : “Ils furent la cause de nos maux actuels”. Dites, vous tous, vous, y compris les prêtres : “Nous fûmes”, et vous serez sincères.

Le travail est maintenant plus difficile dans le champ inculte. Mais agisses Redevenez comme mes premiers apôtres. Redevenez des héros du sacerdoce qui est la seule milice sainte. Faites tous votre devoir jusqu’à l’immolation. Si ensuite les foules s’obstinent à se perdre, je m’en occuperai Vous en serez récompensés même Si vous venez à moi les bras brisés par le pénible travail, chargés d’à peine quelques épis.

Mais, je vous en prie – et je suis Dieu – ne vous rendez pas coupables de manque d’amour. Je ne pardonne pas le manque de charité. C’est la négation de Dieu.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431114.htm [/i]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 13 Mar - 21:11

Vision intellectuelle de l’amour du Père

Le 15 novembre 1943

Jésus dit :

“Le Père te regarde. Comme un petit oiseau reste au chaud et en sécurité sous la garde vigilante des parents, tu te tiens sous l’œil de Dieu qui te regarde avec amour. Dis-toi que tu es couvée, réchauffée, nourrie par l’Amour.

Le Dieu Éternel, notre Père, veille sur toi. Vois et sens cette force qui t’inonde du haut des Cieux, ce rire qui te remplit de joie surnaturelle, cette lumière qui te réchauffe et te guide. Il faut que tu la voie avec les yeux de l’esprit pour pouvoir en faire aujourd’hui ton pain.

Tu recevras d’autres nourritures. Et bien amères. Mais ce pain-là nourrira tellement ton esprit qu’elles ne pourront pas te tuer.”

Pendant que je corrigeais les feuilles dactylographiées, je reçus tout à coup cette communication. Je la reçus à un moment où je lisais des pages bien loin d’être gaies concernant des choses personnelles. C’étaient des dictées d’une sévérité générale et terrible. Et simultanément, je vis en esprit “l’amour du Père”.

Je dis “l’amour du Père” car je ne pourrais affirmer d’avoir vu le Père Éternel comme je vois le Fils : humainement. Et pourtant, je l’ai vu. Et si, lorsque j’ai parlé de la très sainte Vierge, j’ai dit que j’ai vu le corps spiritualisé de Marie comme une émanation de lumière dans la lumière, mais toujours en forme de corps, je pourrais dire maintenant que j’ai vu une immense Lumière, d’une joie incomparable, dont transparaissait une idée de visage. Je dis idée parce que c’était comme si l’immense lumière le voilait de multiples couches de splendeur afin de me permettre de le voir avec mes pauvres yeux humains.

Un visage penché sur moi et deux bras tendus comme pour me protéger et m’embrasser. Rien d’autre. Ce que j’entrevis était d’une beauté incomparable. Un vif regard d’une éternelle jeunesse et pourtant imprégné d’une dignité d’âge mûr et de la bonté du regard d’un vieillard. Le visage était aussi majestueux, mais sans les signes de la vieillesse ou d’une excessive jeunesse. Un visage parfait d’âge et de forme.

Pauvres paroles, comme vous me faites pitié par votre insuffisance à décrire !

Ce qui de plus est absolument indescriptible est ce que mon Jésus appelle le “rire” du Père. C’est un mouvement sans voix, mais qui contient toutes les paroles les plus réconfortantes. Et moi, vraiment comme un petit oiseau jusque-là tremblant de solitude et de peur, de froid et de langueur, j’en suis pénétrée, réchauffée, sécurisée.

Que soit béni le Très Haut qui me permet de comprendre sa très sainte paternité à l’égard d’une pauvre créature comme moi.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431115.htm [/i]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 14 Mar - 20:54

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 7 Maria_39

Condamnation des forces occultes
"L'avenir est ici : dans ma Parole"
Ne pas chercher à connaître l'avenir ni à précipiter le jugement de Dieu en dépassant la mesure de nos péchés


Le 16 novembre 1943

Isaïe 8, 17-22 et 9, 1-17:

Jésus dit :

« Laisse tout tomber et ne retiens que Dieu, la Lumière, la Grâce, l’Amour de Dieu. Que rien de ce qui est de la terre ne te trouble. Tu es fille de Dieu. Je t’ai donné de voir cette sublime condition pour te revêtir de force et de sérénité. Les soins du Très Haut, comme deux bras aimants t’entourent. Le moment viendra où ils s’uniront pour te porter au-delà des laideurs terrestres, dans la Lumière qui maintenant te regarde avec amour.

Penses-y sans cesse : “Au-dessus de moi, il y a le Père de Jésus qui est aussi mon Père. L’Amour qui a uni le Père au Fils m’unit au Père, et c’est l’amour du Fils qui m’a donné l’amour du Père. J’ai donc en moi le Dieu Unique et Trin, puisque j’ai leur amour”. Tu te sentiras portée par cette pensée comme par un aigle en plein vol et tu pénétreras dans le Feu qui veut t’enflammer tout entière pour te rendre digne de lui.

Et maintenant, en avant, ma petite voix. Le temps est bref et la Parole abondante. Et encore plus grande est l’ignorance de la Parole. Donnons à ces malheureux tout ce que nous pouvons, afin qu’ils ne nous accusent pas de leur ruine. Le monde périra quand même parce qu’il veut périr. Mais la justice et les justes du Seigneur pourront dire : "Tout vous a été donné pour vous sauver, même plus que ce que le devoir exige, car l’amour est prodigue et jamais rassasié de donner".

Ne te laisse pas abattre par la conviction que la peine que tu te donnes est inutile puisque les saintes paroles tombent sur des âmes inébranlables et fermées comme des coffres d’acier. Continue d’être une main qui sert la Parole pour ce Visage trois fois saint que la Bonté t’a montré et qui est pour toi un rire d’amour, pour ce Visage que les humains ont forcé à se retirer devant une avalanche de crimes qui, après avoir dévasté la Terre, se jettent contre les Cieux.

Ils ont caché le visage de Dieu. Ils le nient. Ils ne croient pas en lui. Ils lui ont substitué ce qui cause leur ruine. Ils sont à la merci des forces occultes rebelles au signe de Dieu, et c’est elles qu’ils servent, c’est en elles qu’ils croient, c’est à elles qu’ils obéissent. Mille voix émanent de sources mensongères et il n’y en a pas une qui dise la vérité ou une ombre de vérité. Celles qu’ils écoutent sont des rires de démons qui se moquent des humains et qui se transforment en paroles de mensonge pour les entraîner toujours plus loin du droit chemin.

Ils veulent connaître l’avenir pour se régler. L’avenir est ici : dans ma Parole. Pour éviter ce présent qui est pire qu’un cauchemar et qu’une condamnation, il fallait étudier cette Parole, savoir la lire et se régler sur ses enseignements moraux, historiques et surnaturels. Pour rendre l’avenir moins atroce, il faudrait encore étudier cette Parole qui enseigne le bien et la vérité.

Je le répète : laissez les morts là où ils sont. S’ils sont bienheureux, ils ne peuvent vous dire que ce que la Parole vous dit déjà, car les saints du Seigneur parlent le même langage que le Seigneur S’ils sont damnés, ils ne peuvent vous dire que les paroles de leur père, maître et roi du mensonge. Pouvez-vous croire que le menteur ait un atome de pitié et qu’il vous accorde une lumière qui soit lumière de salut ? Bien sûr que non, au contraire : poursuivant son but, il suscite des mirages entre lesquels se trouve le gouffre de l’abîme.

Et vous êtes en train de tomber dans l’abîme, n’ayant plus la lumière du matin pour vous guider : Dieu, votre saint Père. Tels des borgnes conduits par des aveugles, vos esprits dévoyés errent d’erreur en erreur, de ruine en ruine. Vous vous donnez des coups et vous causez les uns aux autres des douleurs toujours renouvelées, et provoquez de nouvelles blessures et de nouveaux malheurs ; vous vous détestez pour le mal que vous vous faites et vous prenez à pleines mains cette haine qui fermente dans votre cœur et la lancez contre Dieu, le tenant responsable de vos maux. Et comme la haine ne peut parvenir jusqu’au Ciel, elle retombe sur vous en feu et flammes, en faim, en morts, en désolation, en désespoir, en obscurité. Il n’y aura pas de trêve jusqu’à ce que vous appreniez à vos dépens que la violence ne sert à rien, que le sang encombre, mais ne nourrit pas, que la haine ne crée pas, mais détruit. Et il n’y aura pas de trêve tant que vos cœurs ne se tourneront pas vers Dieu.

Je suis Celui qui peut vous donner la paix en utilisant, non vos armes meurtrières, mais mon arme sainte, la Croix, et en brisant de mon amour vos armes meurtrières.

Ne précipitez pas le jugement de Dieu en dépassant la mesure de vos péchés. N’agissez pas de sorte que le répit entre le temps de l’Antéchrist et le temps du Christ soit trop bref ; car s’il est vrai que les derniers jours seront abrégés par amour pour les élus, il est aussi vrai qu’un intervalle de paix vous est nécessaire pour vous retremper en vue de la dernière lutte satanique.

Je ferai rouler la pierre sur l’antre de Lucifer après la défaite de la Bête et de ses serviteurs ; mais ne donnez pas au démon la force de secouer cette serrure en acclamant le Mal. Que vos esprits, dévoués à la chair et à Satan, ne deviennent pas des leviers pour ouvrir la Prison infernale et en faire sortir le maudit pour une dernière proie avant que les cœurs des humains ne se soient rebaptisés dans la Parole du Seigneur. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/4311116.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 17 Mar - 21:18

Jésus s’adresse aux âmes qui s’abandonnent au mal et à Satan
Les précurseurs du Christ contre les précurseurs de l’Antéchrist
C’est la douleur qui sauve, c’est le sacrifice qui rachète


Le 17 novembre 1943

Isaïe 10:

Jésus dit :

“Vous devenez les instruments de Satan en accomplissant des œuvres d’iniquité.

Grands ou humbles, vous agissez tous de la même façon. Vous êtes violents et voleurs. Les grands sont coupables de grande violence et de grands vols. Les petits, de violence et de vols toujours plus grands que leur condition ne semblerait pouvoir leur permettre, et ils ne sont toujours pas satisfaits et ils désirent ardemment être plus qu’ils ne sont afin de pouvoir opprimer et voler davantage.

Aucune catégorie sociale n’est exempte de faute. Et ceux parmi vous qui sont honnêtes selon la loi morale ou saints par amour de Dieu deviennent vos plus grandes victimes, car vous qui renversez la Loi de l’amour rendez la haine à ceux qui vous donnent amour et bonté ; vous êtes méchants avec les bons et vous torturez ceux qui, au nom de leur Dieu, ne vous rendent pas le mal pour le mal.

Mais même si cela ne semble pas devoir arriver, ne croyez pas que vous allez rester impunis. Les foules voient le châtiment des grands, mais celui des petits leur échappe, car les grands qui tombent font beaucoup de bruit, tandis que les petits passent inaperçus dans les nombreuses situations de ce monde. Mais vous ne resterez pas impunis, même en cette vie. Je vous prends au moment et à l’endroit où vous vous y attendez le moins. Le reste viendra dans l’autre vie où il n’y aura pas de pitié pour ceux qui ont le cœur dur.

Mais vous, vous qui maintenant êtes grands, que ferez-vous lorsque se soulèvera contre vous, proportionnellement au mal que vous aurez fait, la colère de Dieu et des opprimés ? Ne la sentez-vous pas déjà planer sur vous et monter comme des nuages chargés de foudres et la crue des eaux qui franchit les digues ? Et quand les nuages s’ouvriront et la vague débordera, où irez-vous, vous qui avez répandu la haine, la douleur, l’injustice sur votre chemin, semeurs fous et démoniaques, usurpateurs du pain d’autrui et destructeurs du bien d’autrui ?

N’avez-vous pas pensé, alors que vous aviez le temps pour vous, à vous servir de vos injustes richesses pour vous construire un refuge auprès des cœurs des humains et de Dieu ? Que de bien vous auriez pu faire ! Et vous auriez pu vivre bénis et passer bénis à la vie de la vraie gloire. Et comment pourrez-vous vivre, vous qui êtes sans foi et sans amour, quand vous serez dans le lamentable état où vous avez réduit les autres ?

Vous vous faites les instruments de Satan. Mais je suis plus puissant que Satan et, quand j’estime que l’heure est venue pour un autre déluge, je vous prends et me sers de vous les uns contre les autres :nations contre nations et, à une moindre échelle, parents et amis contre parents et amis, pour que les humains deviennent la punition des humains, punissant ainsi les fautes des humains à travers les fautes de leurs semblables. Vous opprimez ? Et moi, je permets à d’autres de vous opprimer. Vous volez une patrie ? Et moi, je permets a d’autres de voler votre patrie. Isaïe dit bien : ‘Bâton et verge de la colère de Dieu’. Voilà ce que vous devenez l’un pour l’autre quand vous dépassez la mesure.

Il serait donc bon que ceux à qui la lutte est propice et la victoire amie ne se crussent point les bien-aimés de Dieu pour l’éternité, et encore moins qu’ils se crussent si parfaits qu’ils méritent de Dieu toutes les réussites humaines.

Non. Si celui qui triomphe fait un mauvais usage de son triomphe, je le secouerai et l’abattrai dans la poussière. Je suis le Roi et le Seigneur et personne n’est plus grand que moi. Je suis le Juste et ne connais pas de partialité. Mon regard voit tous à la même lumière. Vous venez tous de la même souche et vous avez les mêmes obligations envers Dieu, votre Créateur, et sa pensée est la même pour vous tous. Le plus civilisé parmi vous est égal au moins civilisé, comme le sauvage qui ignore tout en dehors de sa forêt vierge. Moi qui scrute la vérité de vos pensées et l’innocence de vos sentiments, je regarde bien des fois avec amour le sauvage qui se prosterne en adoration devant la forme qui est dieu pour lui et qui pour elle se fait bon, alors que je détourne le regard avec mépris de l’être civilisé qui nie Dieu, que pourtant il connaît, par son blasphème, sa pensée négatrice et ses œuvres maudites.

Quand l’heure du châtiment est passée, je dis mon ‘Assez’ et je rassemble les foules secouées et dispersées, je leur donne pain et paix, puisque je suis Père, ne l’oubliez pas, et si vous n’étiez pas ivres de sang ou intoxiqués par le désir de le boire, je vous donnerais toujours pain et paix. Je donne pain et paix d’autant plus tôt et d’autant plus abondamment et sûrement que, dans la multitude des fous, il y a de nombreux justes de Dieu, emportés dans le châtiment collectif, non pour leur punition, mais pour votre rédemption. Car, pour fleurir, le Bien a toujours besoin des larmes des saints et des holocaustes des rédempteurs.

Oh ! bienheureux ces christs que vous ignorez, mais que mon cœur recueille comme des joyaux dans un écrin ! Oh ! bienheureux ces anges qui, dans le chœur des blasphèmes et des obscénités où vous périssez, savent chanter le Gloria et le Sanctus à leur Dieu ! Ils purifient la Terre des miasmes que créent vos fautes et vivent en brûlant comme des encensoirs et offrent à Dieu le feu le plus sacré, celui de l’amour. Pour eux, j’accomplirai de nouveau le miracle du pardon, le miracle de rassembler les restes de mon peuple et de leur faire comprendre que le salut n’est qu’en Dieu. Quant aux autres, ceux qui ne veulent pas faire partie de mon peuple et souvenez-vous que je ne mesure pas avec votre mesure ils continueront à suivre l’insigne de leur roi.

Le monde ne doit pas mourir sans que l’armée du Christ ne soit réunie sous son commandement. Dispersés, secoués, abattus, semblables au sable que le vent jette sur les rivages des mers, vous entendrez le commandement et vous viendrez à moi, car le moment arrivera où je serai le Roi de ces pauvres royaumes sans couronne et de ces sujets sans roi. Je vois déjà les esprits de ce temps se retourner à mon appel et accourir en luttant contre tous les obstacles semés par des siècles d’erreur ; je les vois venir vers la Lumière et la Vérité. Je dis ‘esprits’, car seuls ceux qui sont vivants dans l’esprit pourront reconnaître la Voix qui les appelle.

Ô vous qui vivez déjà maintenant dans l’esprit, précurseurs du Christ dans sa deuxième venue, antithèse des précurseurs de l’Antéchrist qui font en son nom l’œuvre préparatoire de la désolation, préparez mes voies par votre holocauste. Les précurseurs du fils de Satan ont une apparence de dignité humaine ; les précurseurs du Fils de Dieu portent la même couronne que leur Roi, et leur trône et leur chaire sont la croix et la douleur.

Mais comme toujours, et surtout comme à l’heure où la douleur dut vaincre le Péché, c’est la douleur qui sauve, c’est le sacrifice qui rachète. Et pour être racheté, le monde a maintenant besoin d’être couvert non tant d’épis que d’âmes héroïques, de victimes de la charité.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431117.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 28 Sep - 21:50

La récompense des serviteurs fidèles. Jésus parle du Royaume de Paix et de la ressemblance des justes avec Dieu

Le 18 novembre 1943

Isaïe 11:

Jésus dit :

« Je continue de parler à mes précurseurs, à ceux qui de leur holocauste préparent les voies du Seigneur et évangélisent par nul autre moyen que par la sainteté de leur vie.

Réjouissez-vous, ô mes fidèles serviteurs, car vous ne vous contentez pas de sauver votre âme, mais vous vous offrez pour que la Lumière vainque les ténèbres et que le salut soit donné à beaucoup qui maintenant ne s’en soucient pas. Quand mon heure viendra, je ne serai pas seul à régner. Vous serez avec moi. Vous serez avec moi déjà sur cette terre pendant mon Règne d’amour et de paix. Ne vous ai-je pas promis que vous serez là où je serai et que vous aurez une place dans mon Royaume ? Tels les dignitaires d’un palais, vos esprits formeront sur terre un cortège autour de moi, me servant comme de lumineux ministres, et ils hériteront de la Terre que j’ai promise aux doux, ce qui deviendra possession des Cieux quand la Terre ne sera plus.

Bien avant cette heure-là, ô vous, les justes, vous posséderez le Ciel. Il s’ouvre déjà pour vous accueillir à l’heure de votre sortie de votre prison actuelle. Mais ce sera alors une possession complète et éclatante, aux yeux de toutes les créatures, l’assomption à la gloire de la chair aussi avec laquelle vous avez conquis le Ciel en en faisant le principal instrument de votre sacrifice par fidélité à votre Dieu.

Vainqueurs de Satan qui a corrompu la chair, vainqueurs des sens qui s’agitent en vous à cause de l’hérédité du péché et de l’instigation de Satan, vous posséderez l’Univers avec votre Dieu et vous serez les miroirs de votre Dieu qui apparaîtra dans vos chairs glorifiées dans toute sa splendeur. Vous serez semblables au Père, ô mes saints enfants. Semblables à Jésus, mon Fils (*253) très saint. Semblables à Marie, notre Reine.

Vous aurez la ressemblance intellectuelle avec le Père (*254) et la ressemblance humaine avec les deux Vivants très glorieux du Ciel, et puisque avoir l’Intellect, c’est comme avoir la Parole et l’Amour, et là où est l’Un sont les Deux autres de la Triade parfaite, ayant la ressemblance avec le Père, vous posséderez cette perfection qui fit l’être humain semblable à lui et le choisit pour être son enfant.

Avant cette heure, vous serez les dignitaires de mon Fils, vous verrez le miracle d’amour d’une Terre baignant dans la paix et vouée à entendre Dieu ; vous saurez quelle aurait été la vie des humains s’ils ne s’étaient pas abaissés par leur union avec Satan.

Vous ne serez pas frustrés de cette heure, ô disciples aimants de l’Amour fait chair. Ce que maintenant vous entendez résonner en vous, parole de mon Fils à ses élus, vous l’entendrez retentir aux quatre coins du globe, et vous verrez les humains accourir, poussés par leur soif du vrai Savoir. Les humains, pas les brutes en habit d’humain, pas les démons au visage d’humain, pas les éternels Judas qui vendent mon Fils et blessent de leur marché le trin Amour qui est indissolublement Unique.

Si c’est maintenant l’heure où des légions d’anges aux ordres de Dieu luttent contre des légions de démons qui veulent assujettir la Terre, alors sera le temps où des légions de justes laboureront la Terre pour la préparer à la Parole qui régnera une seule fois sur la terre avant la disparition du monde.

Là où est le Maître sont ses disciples, et vous y serez ; puisque vous avez aimé le Maître plus que vous-mêmes, vous serez là où il donnera sa dernière leçon.

Et puis à sa suite, déploiement de lumière derrière la Lumière remontant aux Cieux, vous retournerez à la demeure prier pour les vivants de la dernière heure et attendre l’Heure du Jugement, à laquelle vous serez encore près de mon Fils, non plus Sauveur, mais Juge du monde, car l’heure du salut sera passée et le nombre des élus complété.

Cette heure-là, mes enfants, sera un triomphe dans votre triomphe. Et puisque je vous aime, je vous dis que vous ne devez pas mesurer votre volonté active de conquérir la sainteté, car cette heure sera telle pour vous que mille vies immolées pour elle et les trésors de la terre laissés pour ce trésor-là ne suffiraient pas à en égaler la gloire et la béatitude de la possession éternelle de Dieu. »

(*253)    Sur une copie dactylographiée, l’auteur note : Ici commence à parler Dieu le Père au lieu du Fils.

(*254) Marquant ce point d’une croix, l’auteur note ceci sur un demi-feuillet, qu’elle coud ensuite à la page du cahier : Rien d’autre, dit-il, n’est nécessaire qu’une ressemblance humaine, car, en ressemblant à Dieu le Père, on aura aussi la ressemblance au Fils comme Dieu. Par conséquent, celui qui est à la ressemblance de Dieu, Esprit créateur, n’a qu’à prendre la ressemblance physique au Dieu incarné et à sa Mère qui fut créée à la parfaite image et ressemblance de Dieu (explication donnée par Notre-Seigneur dans la dictée du 18 novembre).

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431118.htm
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