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Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

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Message par Maud Lun 29 Oct - 10:24

Il est important, pour nos âmes, de remonter des textes  des Cahiers de Maria Valtorta  qui se trouvent à droite sur le portail 

Ecrire les paroles de Jésus et décrire les visions rendent l’écrivain heureuse, car cela élève les âmes vers la Lumière, comme cela est arrivé à sa cousine Paola. Elle désire donc se consumer a cela jusqu’à sa mort


 Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Le 28 septembre

Jésus dit:

«Ecris seulement ceci. Il y a une personne qui m’est et qui t’est très chère et qui vit auprès de toi; elle doit te donner — à toi et non pas à moi, qui n’ai besoin de rien mesurer —, la mesure de l’écho rencontré dans les âmes par mes paroles et mes œuvres de miséricorde dont tu es le moyen de divulgation. Tu vois comme cette créature s’élève jour après jour vers la lumière, comme une terre qui émerge du fond de la mer et s’élève lentement vers le soleil pour devenir ensuite un mont lumineux et fleuri. Oh! Que n’avons-nous pas donné à cette personne qui nous est chère! Quel trésor pour sa vie! Quelle amitié! Quel réconfort! Eh bien, tu vois que les pages de l’Evangile, devenues vivantes par la vision, sont celles qui la touchent le plus.

Il en est ainsi pour beaucoup de gens. Sois donc bien heureuse de voir et infatigable pour décrire. Tu me fais aimer et tu pousses à me désirer, moi qui suis Maître et Lumière. Les savants — la minorité —veulent ce qui est le plus élevé. Les curieux, dont les intentions sont impures, désirent obtenir des explications sur les mystères futurs et sur l’avenir. Je n’ai aucune pitié pour eux. Et, pour les premiers, j’en ai beaucoup moins que pour les "petits" de mon troupeau. C’est pour ces derniers que je suis toujours celui qui dit: "J’ai pitié de ces foules ", et je leur donne le pain de ma Parole et de la Vie.

Ma bénédiction sur Paola et toi. »

J’étais occupée à un métier bien peu mystique: je préparais des légumes pour le repas, je n’avais pas de papier, lorsque Jésus m'a ordonné:

«Ecris.» J’ai aussitôt laissé les légumes en plan et j’ai pris le petit bout de papier que j’avais, le seul et unique.[*345]
Les paroles de Jésus réjouissent mon cœur de parent et d’instrument de Jésus. Elles donnent aussi de la force à mon pauvre être qui, physiquement, n’en peut plus et souffre tellement quand il faut écrire que... je pense ne plus pouvoir continuer.

Mais s’il faut faire pour une multitude ce que mon effort pour décrire fait pour Paola, que les visions m’arrivent alors par centaines, que je me consume sous cette grande fatigue avant même mon heure probable! Que j’aille jusqu’à mourir la plume entre les doigts! Un bon soldat meurt au combat, et un martyr dans l’arène. Moi qui veux appartenir à l’armée du Christ et désire être martyre de son amour, je veux mourir à mon combat et dans mon arène: par amour et par fatigue.

Qu’à Dieu aille la louange, et aux âmes la grâce. Pour moi, la miséricorde

(*345) En effet, la courte dictée qui précède est écrite sur un petit bout de papier ordinaire qui fut ensuite attaché à la troisième page de couverture du cahier, sur laquelle se trouve cette annotation de l’écrivain

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Message par Anayel Lun 29 Oct - 10:54

Merci Maud, car on se retrouve exactement dans cette situation décrite par le Christ sunny On lit non par curiosité, mais bien parce que nous avons faim de sa Parole et de sa Vérité, et si l'oeuvre de Maria Valtorta ne remplace pas l'Evangile, elle nous élève à des hauteurs célestes et est un merveilleux complément au Nouveau Testament ^^
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Message par Maud Lun 29 Oct - 11:29

Nous nous rejoignons  Approuve  et Je te remercie @Anayel  d'appuyer sur la richesse spirituelle  de ces écrits   sunny


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Message par Maud Mer 31 Oct - 11:53

Jésus donne les absolutions et les bénédictions des tiers-ordres franciscain et servite à l’écrivain qui n’a pu les recevoir du prêtre.  

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10


Le 18 septembre

Je remarque que, cette année, j’ai perdu les absolutions et les bénédictions générales franciscaines et servites de la Nativité de Marie, de Notre-Dame des Douleurs et des stigmates de saint François, et je le regrette.

Jésus me dit alors:

« Tout ce qui vient de moi et coule sur toi comme un flot n’asile donc aucun pouvoir d’absolution et de bénédiction? Telle une pluie de grâces sur toi, ma parole et mon amour jaillissent de mes lèvres, de mon cœur, de mes mains. Tu en es baignée, ma violette de la Croix.( *332]

Je te donne ma charité. Je t’ai déjà dit" que la plus grande des indulgences est celle de la charité qui couvre la multitude des péchés, pour tous les chrétiens. Ceux-ci doivent toutefois faire un acte de foi permanent et de charité constante pour croire pouvoir bénéficier de cette indulgence et la mériter. Mais toi! Tu as devant toi ton Seigneur qui t’aime, tu en entends la parole qui t’assure de son amour Il te suffit de rester devant lui en l’aimant pour être sûre que l’indulgence plénière descend sur toi de minute en minute et te purifie.

Pour quelqu’un qui me possède ainsi, il est très facile de m’aimer, n’est-ce pas? Que regrettes-tu donc?

Je veux que tu suives humblement la voie commune et que tu t’adresses à mes ministres pour en obtenir ces indulgences et absolutions que je leur ai accordé de donner en mon nom. Mais si une raison ou une autre t’en empêche, ne t’en afflige pas. Tu as le désir de les obtenir, et tu reconnais humblement tes besoins de pauvre créature. Un désir sincère, tu le sais, a quasiment valeur de réalité, et l’a parfois effectivement.

D’ailleurs, tu m’as, moi, ton Dieu, ton Jésus, ton Maître, ton Amour Ce Dieu, ce Jésus, ce Maître et Amour, est Prêtre éternel, engendré ainsi par le Père. C’est le Prêtre des prêtres. Tout bien spirituel qui vous vient, à vous qui vivez sur terre, descend de ma chaire de Pontife suprême.

Je suis celui qui agit, celui qui applique, celui qui donne. Je suis: Jésus, Dieu Fils de Dieu, le Rédempteur du monde. Moi. De mon côté ouvert, de mes membres brisés et perforés par les fouets, les épines et les clous, de mon cœur broyé par un délire d’amour pour vous, provient ce qui purifie: le Sang et l’Amour C’est moi qui règne. C’est moi qui aime. C’est moi qui absous, moi, à qui le Père a déféré tout jugement.

Et tu m’as, moi. Sois donc dans la joie. Voici: je lève ma main transpercée, je te bénis et je t’absous, ma petite voix. Je t’absous et je te bénis au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. »

(*332) Vision du 22 avril 1943, dans "Les cahiers de 1943".

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Jésus bénit


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Message par Maud Ven 2 Nov - 9:32

Dieu est en nous; il sera bienveillant à l’égard de ceux qui ne connaissent pas le vrai Dieu mais qui, instinctivement, sont ses enfants en ce qu’ils sont guidés par la bonté et la morale; il sera sévère à l’égard de ceux qui, bien qu’ils le connaissent, se tournent vers les idolâtries.

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Le 8 octobre

Actes 17, 27-28.

Jésus dit

«En vérité, je ne suis loin d’aucun d’entre vous. Il suffit que vous me cherchiez — il n’est pas même besoin d’avancer à tâtons comme de pauvres aveugles pour me rencontrer —, et vous me trouvez.

Où suis-je? Où est ce Dieu éternel? Où est ce Seigneur du ciel et de la terre, ce Créateur de tout homme qui descend de cet Homme qui fut le chef-d’œuvre de sa création et qui est maintenant la pierre de touche de sa bonté? Faut-il aller par monts et par vaux, naviguer sur les mers, affronter des déserts ou tout simplement sortir des maisons et des villes pour le trouver en des lieux spécifiques? Non. Il est vrai que, au nom du Dieu tout-puissant et pour son culte, l’on a élevé des temples et des églises et qu’il s’y trouve le soleil sans crépuscule de l’Eucharistie, qui rallie les hommes pour les réchauffer; les nourrir, les purifier, les unir par la Chair eucharistique, autrement dit par mon Aimé, mon Bien-aimé. Mais est-ce seulement là que vous trouvez Dieu? Non. Jubilant en ses saints, paternel chez ses enfants, sévère chez ses ennemis, Dieu est en vous.

Je suis en vous. Je vis en vous avec ma grâce, ce fleuve de joie et de paix, cette source de continuelles faveurs qui peut aussi menacer par la seule puissance inévitable de mon regard, qui est parole et ton de réprimande — si la parole et la foudre de mon regard ne suffisent pas à rappeler la conscience à son devoir —, je suis sur chaque âme humaine. Moi, le Roi et le Créateur de l’homme.

Je voudrais être à l’intérieur de chaque âme. Je suis dans celle des justes comme l’hostie dans l’ostensoir. Chez les fidèles à la volonté timorée, je suis comme l’Ostensoir qui resplendit, élevé pour demander l’adoration. Je me tiens au milieu des éclairs, du tonnerre et du feu de mon courroux du haut de ma Gloire pour dire aux rebelles: “Ne dépassez pas les limites de votre mal, mais revenez-en arrière, purifiez-vous, prenez la voie de la sainteté si vous ne voulez pas que je vous fasse mourir.

Il ne faut pas avancer à tâtons pour me chercher. Je suis auprès de vous et vous vivez, bougez et demeurez toujours dans l’orbite de mon rayonnement.

Malheur à ceux qui apportent la contamination des âmes pécheresses dans ces saintes limites! En tant que Parole de Dieu qui ne ment pas, je dis que je serai bienveillant envers ceux qui, par ignorance du vrai Dieu, le servent par instinct spirituel en servant la bonté et la morale. En revanche, mon jugement sera bien différent à l’égard de ceux qui, bien qu’ils connaissent mon Nom et ma Loi, détrônent Dieu pour faire place à toutes sortes de vices et d’idolâtries. Les premiers servent "le Dieu inconnu". Les seconds désertent le palais et l’armée du Dieu connu pour servir une foule de dieux, des idoles aux noms multiples, pour un unique résultat: la ruine.

Est-il possible au Fils, qui est mort pour que le vrai Dieu soit aimé de tous les hommes, qui a été choisi comme Juge comme il a été désigné pour être Hostie du monde, lui est-il donc possible d’être bienveillant à l’égard de ceux qui sont restés obstinément dans leurs idolâtries? En vous créant, vous ai-je refusé quelque chose qui puisse justifier votre stupidité? Non. Je vous ai donné intelligence et volonté, — ce qui aurait dû suffire puisque ce don vient de Dieu —, c’est-à-dire la capacité de rester dans le bien. Mais je ne me suis pas limité à cela. Je vous ai encore donné sagesse et doctrine.

Tout est dit sur la manière dont l’homme doit agir pour être mon enfant. Celui qui ne le fait pas, ne veut pas l’être. Qu’il ne grommelle donc pas si Dieu se montre sévère à son égard comme un juge indigné, et non aimant comme un père envers ses fils.»

(*346) Mais l’écrivain rectifie en insérant sur la ligne: qui s’avère ensuite être le Père.

Cahiers de 1944 – le 8 Septembre- M.V.

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Message par Maud Mar 6 Nov - 16:50

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Lucifer est, non seulement malin, mais aussi éminemment intelligent; il ne se lasse pas de faire le mal et d’arracher des âmes à Dieu.

Ce qui est décisif dans la lutte entre le Bien et le Mal, c’est le choix de l’homme qui, étant doté de volonté, d’intelligence, de raison et surtout de la Grâce, devrait être incorruptible


Le 19 septembre


En réponse à certaines réflexions, Jésus dit:

« Outre son astuce, Lucifer est très intelligent. Il se sert de l’astuce pour tromper, mais de l’intelligence pour imaginer si, quand et comment il peut me faire souffrir et perdre une créature.

Tu peux d’ailleurs être sûre qu’il ne gaspille jamais inutilement son temps. Il s’ensuit donc que, bien qu’il soit omniprésent sur la terre, il a beaucoup à faire auprès de la multitude des hommes qui y habitent. La piètre attention de l’homme et son rare désir de bien ont beau laisser à la puissance de Lucifer (qui est immense) une quasi-omnipotence sur les créatures, il lui faut bien calculer son temps et n’en pas perdre un instant pour œuvrer utilement. Avec pour infâme profit celui de grossir ses forces infernales de trésors volés à Dieu: les âmes.

C’est réellement un travailleur infatigable. En haut, l’Infatigable fait le bien pour vous. En bas, l’infatigable fait le mal contre vous. Et je te dis que, en vérité, il réussit mieux que Dieu. Ses conquêtes sont plus nombreuses que les miennes. Mais, tu le comprendras aisément d’après ce qui précède, il ne peut, astucieux, intelligent et affairé comme il l’est, s’accorder le luxe de s’occuper de tous dans la même mesure. Et il ne se le permet pas.

Dans son mal, c’est un ascète de l’idée qu’il poursuit, il s’y consacre entièrement, ne s’en distrait pas, n’accorde aucune concession à sa fatigue, ne remet rien à plus tard! Si seulement vous, les hommes, faisiez le bien avec la même détermination que Satan fait le mal! Mais non.

Chaque fois qu’une créature naît à l’intelligence, Lucifer s’en occupe fort peu de prime abord, il se borne à la surveiller et à voir en elle une probable brebis future de son troupeau infernal; mais à mesure qu’elle commence à savoir vouloir, à savoir raisonner —autrement dit après sept ans —, son attention augmente et il ébauche son enseignement.

Le ministère angélique instruit et dirige les âmes par des paroles de lumière. A l’opposé, le ministère satanique instruit et incite les âmes par des paroles de ténèbres. C’est un combat sans fin. L’ange de lumière et l’ange des ténèbres, vainqueurs et vaincus tour à tour, luttent autour d’une âme jusqu’à sa dernière heure pour s’arracher cette proie l’un à l’autre, le premier pour la ramener à son Seigneur dans la lumière, après en avoir exercé la tutelle pendant son parcours terrestre, le second pour l’entraîner à sa suite dans les ténèbres s’il remporte la dernière victoire.

Au centre du combat de ces deux anges se trouve une troisième personne, et c’est, au fond, la plus importante. Il y a l’homme pour lequel ils combattent tous deux, l’homme libre de suivre sa volonté, doué d’intelligence et de raison et muni de la force inestimable de la grâce que le baptême lui a rendue et que les sacrements lui gardent et augmentent.

Comme tu le sais, la grâce est l’union de l’âme à Dieu.[*334] Elle devrait par conséquent vous donner une force capable de vous rendre imprenables et incorruptibles face aux pièges et aux corruptions sataniques, car l’union à Dieu devrait faire de vous des demi-dieux. Mais encore faut-il vouloir le demeurer. Il importe de dire à Satan et à soi-même: "J’appartiens à Dieu, et c’est à lui seul que je veux appartenir." Cela entraîne l’obéissance à ses préceptes et conseils, un effort de tout instant pour suivre, poursuivre et conquérir un bien toujours plus grand, la fidélité absolue et une vigilance constante, enfin de l’héroïsme pour se dominer et vaincre le monde extérieur et les séductions de la triple concupiscence, sous ses aspects les plus divers.

Rares, bien rares, trop rares sont ceux qui savent faire cela. Que se passe-t-il alors? Ceux-là sont si faciles à capturer dès qu’on le veut, ils font preuve de tant d’inertie pour fuir quand ils sont pris que Satan ne leur prête que peu d’attention. Il agit comme le chat avec la souris. Il les attrape, les étrangle un peu, les étourdit puis les abandonne, se bornant à leur infliger un coup de griffe et une morsure de plus s’ils font mine de tenter une fuite timide. Rien d’autre. Il sait qu’ils lui " appartiennent ", si bien qu’il ne gâche guère de temps ni d’intelligence pour eux.

Mais avec les "miens "! Il en va bien autrement! Ils sont la proie qui aiguise le plus son livide appétit! Ils sont les "imprenables". En chasseur expert, Satan sait qu’il y a davantage de mérite à capturer le gibier difficile. Ils sont la joie de Dieu. Or Satan donne une grande fête lorsqu’il peut infliger à Dieu souffrance, offense et déception. Il vit de haine, comme Dieu vit d’amour. Il est la Haine, comme Dieu est l’Amour. La haine est son sang, comme l’amour est le mien. C’est pourquoi il multiplie son attention et ses surveillances autour d’une âme qui m’appartient.

Entrer dans une forteresse démantelée est un jeu d’enfant. Le roi cruel de l’enfer ne le veut pas. Il désire les forteresses de Dieu, les citadelles pures et lisses, limpides comme du cristal, résistantes comme de l’acier, sur lesquelles le plus saint des Noms, Dieu, est gravé jusque dans les plus profonds recoins — c’est d’ailleurs de ces recoins qu’il jaillit comme un fluide qui émane de l’intérieur vers l’ extérieur
.
C’est ce Nom qu’ils aiment, servent, prononcent, l’âme en adoration, à chaque battement de cœur. Les attraper, vous attraper, vous arracher à moi, chasser ce Nom de votre être trine (âme, chair et raison), faire de vous, qui êtes les fleurs de mon jardin, des immondices pour son enfer, et rire, lançant son rire blasphémateur contre le trône divin, rire de sa victoire sur l’homme et sur Dieu, voilà la joie de Satan.

Plus vous êtes à moi et plus il se déchaîne pour que vous lui apparteniez. Et comme vous possédez une vigilance et une volonté tenaces, le Malin n’emploie pas, pour vous suivre et poursuivre, la méthode dont il se sert pour les autres. Il vous attaque en traître, de toujours plus loin, aux moments les plus imprévisibles et sous les raisons les plus impensables. Il profite de la douleur, du besoin, de l’abandon, des déceptions, et il bondit comme une panthère sur votre faiblesse étonnée ou affligée du moment, dans l’espoir de vous vaincre pour se venger de toutes les fois où vous avez triomphé de lui.

Ses moyens? Ils sont infinis. Sa méthode? Il n’en a qu’une. Une douceur bienveillante mais menteuse, une parole sensée et apaisante, un air d’amitié qui aide, qui veut aider.

As-tu reçu de tels assauts? Tu en connaîtras encore, en grand nombre, et toujours plus astucieux. Que de rancœur contre toi et contre moi! Tu en connaîtras toujours plus, et de si subtiles qu’elles tromperaient même le plus rusé des hommes. Rusé humainement parlant, car — souris, mon âme — la simplicité pénétrée de Dieu et qui se conserve telle est impénétrable à toute subtilité.

Il t’atteindra extérieurement. Mais elle est tout à l’honneur du soldat, la cicatrice qui marque la chair et révèle: "Voici la preuve d’un combat viril! "Plus le corps d’un soldat est strié de telles marques, plus le monde s’incline devant cet homme valeureux. Il en va de même des combats spirituels. Vos blessures, qui n’atteignent pas l’âme mais couvrent seulement de bleus ce qui sert d’enveloppe à l’esprit-roi, sont tout à votre honneur. Grâce à elles, vous serez honorés au ciel.

En vérité, je te dis que vous appelez "martyrs" uniquement ceux qui ont péri par l’œuvre de tyrans. Mais tous ceux qui m’appartiennent sont des martyrs. Pour devenir saints, ils durent en effet subir les persécutions de Satan et néanmoins rester fidèles. Gloire aux vainqueurs! Les palmes célestes sont pour vous.»


(*334) Pour l’avoir écrit dans les dictées du 7 juin, dans "Les cahiers de 1943".


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Maud Ven 9 Nov - 10:22

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

« il est plus doux d’être enfants de la paix que de la tempête »: il faut attendre que le levain de la charité amollisse la farine de l’amour et de la fidélité pour que le pain soit parfait. Jésus bénit l’œuvre naissante et en explique la raison.

Le 20 octobre

Seule en ces premières heures du jour, j’ai l’occasion de me concentrer et de réfléchir à une foule de choses. Parmi elles, je me demande pourquoi Jésus a tellement attendu pour apporter quelque lumière sur le cas de B. P. Je ne parle pas de 1941 et 1942, quand j’étais encore privée de la Parole, mais de ces dix-huit mois où elle m’enseigne et où le P. Migliorini, Giuseppe[356] lui-même et moi désirions une lumière divine sur ce qui — de diverses manières mais avec la même anxiété — nous tenait à cœur. Je dis aussi à Jésus: «Pourquoi, Maître, m’avoir dit en 1941, quand nous avons pris contact avec cet homme pour la première fois: "Ne juge pas. Au cours des siècles bien des créatures ont été déclarées possédées alors qu’elles étaient saintes, et vice-versa.

C’est pourquoi tu ne dois pas juger. Je parle où et à qui je veux et peux parler, même à ceux qui en paraissent le moins dignes" ? C’est plus ou moins ce que tu m’as dit. Je ne sais plus les mots exacts de ta lumière, que je pensais alors n’être qu’une inspiration intérieure, mais je sais que c’étaient à peu près ceux-ci.»
Jésus me répond alors:

« A cette époque, tu n’en méritais pas plus. D’ailleurs, il n’était pas encore temps de te donner davantage. Tu avais besoin d’arriver à pardonner pour mériter de m’avoir pour Maître de la façon dont tu m’as aujourd’hui. Juge, à partir de là, quel est le mérite du pardon! En outre, réfléchis et comprends par le biais d’une parabole. L’époque actuelle te permettra de la goûter mieux qu’en des temps normaux, où l’on ne sentait que la saveur du pain sans connaître la difficulté de sa production.

Une femme veut faire un pain pour sa famille. Elle a de la bonne farine en abondance. Elle possède aussi les ustensiles qui lui permettront de le pétrir, elle a l’eau, le four, elle a tout. Mais il lui manque le levain, ou il lui en reste à peine. Elle se demande s’il faut faire le pain ou non, s’il vaut mieux attendre d’avoir du levain, et suffisamment. Mais la faim et la hâte prédominent en elle, et elle se dit: "Bien! J’y mettrai beaucoup de bonne volonté, je travaillerai longuement la pâte et tout ira bien, même sans levain." Alors elle imprègne d’eau la farine, la travaille et transpire...

Elle y met réellement toute sa force et sa volonté pour réussir. Puis elle fait le pain, le couvre, met à tiédir et le surveille de temps en temps. La pâte ne lève pas. Elle se dit: "Elle est plus dure que d’habitude, mais au four elle va lever. Je l’ai tellement travaillée! Tout était au mieux! Forcément, le résultat sera bon." Elle règle la flamme et la chaleur du four et l’enfourne. Plus tard, elle l’en sort. Le pain est cuit. Mais ce n’est pas un pain moelleux, croustillant, appétissant. C’est une masse acide et lourde sur lequel les dents les plus puissantes s’usent sans parvenir à en faire une bouchée tendre.

L’estomac en souffre, la mauvaise humeur s'installe dans la maison, la farine a été gâchée pour rien, toute cette fatigue n’a servi à rien. Or tout cela est dû à son impatience et à son manque de prévision.

Voilà la parabole. Voyons maintenant son application.

En 1941, quant à toi, tu avais de la farine en abondance: ton amour de la Vérité et ta fidélité à celle-ci. Tu mettais beaucoup de bonne volonté à me servir et à porter la Lumière dans les cœurs... quitte à avoir la main lourde et à blesser pour faire place à la Lumière. Tu avais une grande hâte d’apporter tes conquêtes à ma faim de cœurs. Tu avais tout, mais pas suffisamment de ce levain qu’est la charité. C’est une vertu qui manque non seulement aux néophytes mais aussi à bon nombre de catholiques bien solides, et même à des ministres chargés de prendre soin des âmes.

Actuellement, les âmes sont les créatures les plus délicates et les plus malades qui soient, plus encore qu’un bébé de quelques jours. Ce sont en effet des petits enfants qui grandissent et se forment lentement. Je parle des âmes de la majorité. Quand un petit bébé naît, il est en réalité déjà doté de tout ce qu’il sera adulte. Il l’est déjà. Mais si on l’observe bien, ce qu’il possède montre une délicatesse telle qu’il n’est pas exagéré de dire que l’homme continue à se former — par une gestation hors du sein de sa mère — jusqu’à ce que son développement soit complet. Si l’on voulait donner à un enfant des aliments ou des habitudes d’adulte, on le ferait mourir. Il convient d’ajuster aliments et genre de vie à son âge et à sa formation organique, ne te semble-t-il pas? C’est bien ce que font les parents attentifs et aimants.

De même, les âmes sont malades, de telle ou telle maladie. D’autres sont blessées, d’autres encore convalescentes — et ces dernières ont de la chance —. Mais si un médecin traitait un membre cassé ou un organe épuisé sans égards, qu’adviendrait-il? Et s’il disait: "Tu es stupide! C’est par ta faute que te voici dans cet état! Accepte-le! C’est bien fait! Tu me dégoûtes"? Il adviendrait que ce pauvre malade, ce pauvre blessé, ce pauvre convalescent serait démoralisé, son découragement l’empêcherait de réagir, il ne pourrait, sans aide, fortifier son amélioration, ses blessures seraient plus putréfiées ou plus profondes car non soignées par une main experte ou bien mal soignées par une personne inexpérimentée.

Quel amour! Quelle expérience, quelle patience, quelle douceur! Quelle charité, en un mot, ne faut-il pas pour guérir les âmes, rendre saines les malades, délivrer les empoisonnées, donner une forme à celles qui n’en ont plus !

Si l’on agit avec dureté, intransigeance, impatience et non avec amour, on cause un mal plus grand en provoquant endurcissement, colère, éloignement du médecin et de l’éducateur, bref de celui qui élève l’âme et par conséquent du Bien.

Si je ne t’avais pas arrêtée par mon: "Ne juge pas" en te faisant réfléchir que Dieu pouvait se trouver même en une personne qui, en apparence, semble le moins apte à être instrument de Dieu, tu aurais brisé par ta violence ce que j’avais tissé: le fil de soie destiné à devenir une amarre de navire par les filins de la charité surnaturelle et de l’affection humaine. Dans ce domaine aussi, tu es un "petit Jean ", sais-tu? "Mais les Samaritains ne reçurent pas [les disciples]...

Ce que voyant, les disciples Jacques et Jean dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer?’ Mais, se retournant, il les réprimanda: ‘Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes. Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour perdre les âmes, mais pour les sauver.' " Puis, pour corriger en souriant leur zèle impétueux qui tendait à se manifester de manière humaine, je les ai appelés les " Fils du Tonnerre ".

N’est-il pas plus doux d’être enfants de la paix que de la tempête? Dieu, tu le sais, ne se trouve pas dans la tempête, mais dans la brise légère. Je veux que tu sois douce, douce, très douce envers tes frères, comme une brebis sans défauts ni malice. Ils doivent te suivre pour ta toison soyeuse, toute douceur et tiédeur, pour le doux son de ta voix d’amour, pour ton accueil festif fait d’affection. Je t’ai travaillée par la charité, ce levain qui était insuffisant en toi: en effet, tu m’aimais, moi, de tout ton être, mais pas ton prochain comme je l’aime. Or je veux que tu l’aimes comme, moi, je l’aime: avec miséricorde même s’il est lépreux, avec une inlassable patience même s’il est obstiné.

Maintenant, maintenant que le levain transforme ta farine en bon pain, tu as pu mériter de répéter mes paroles et d’y unir les tiennes. L’heure était venue de les dire, pour moi, de les recevoir, pour eux. J’aurais aussi bien pu les dire il y a quelques mois, mais elles seraient tombées sur un terrain mal préparé. "Leur" terrain également devait être préparé pour les accueillir.

Va en paix. Ton Jésus ne fait rien sans un but parfait. Quant à tout le reste que tu désires savoir, je te répète: "Comportez-vous comme on l’a fait à l’égard de sœur Benigna. "

Ma bénédiction repose sur les bons. Ma bénédiction repose sur l’Œuvre naissante. Rentre dans le cercle de cette préparation des âmes à l’avènement de mon Royaume, de cette cohésion pour résister au Désintégreur du monde, qui accélère ses actions et les rend plus subtiles pour démolir rapidement et complètement. Tu peux donc donner à l’Œuvre elle-même ce que tu as: tes souffrances, tes prières, tes propres œuvres.

Maria, te souviens-tu de ton acte d’offrande à l’Amour et à la Justice[*359] ? Revêtue des mérites de ton bien-aimé, tu répètes mes paroles en le réitérant: "Père, pardonne aux hommes... et si, pour apaiser ta justice, des hosties d’expiation sont nécessaires, me voici, Père, immole-moi pour la paix entre l’homme et Dieu, entre l’homme et l’homme, pour l’avènement de ton Règne." Et à moi, ton Amour, tu dis: "Tu as dit que le plus grand amour est celui de qui donne sa vie pour ses amis. Me voici. Je viens, je m’offre à toi afin que ton Règne s’établisse sur terre et dans les cœurs." Et tu me demandes de me servir de toi comme d’un instrument, un instrument aveugle qui ne cherche donc la raison de rien.

Je me sers de toi. Je me sers de toi dans le but suivant: pour que je règne dans les cœurs des hommes qui ne me connaissent plus tel que je suis. S’ils me connaissaient tel que je suis, un grand nombre d’entre eux viendraient à moi.

Je veux qu’ils viennent à moi. J’ai pitié de ces foules. Beaucoup ont été corrompus parce qu’ils ne connaissent pas le Pasteur.

Appelez le troupeau à se rassembler. Le Pasteur vient. Que les brebis et les agneaux se réunissent en entendant mon appel d’amour. Les chèvres se sépareront d’eux. Etes-vous peu nombreux? Ils étaient douze et sont restés à onze. Le berceau est-il pauvre et inconnu? C’est dans une mangeoire, dans la plus petite des villes de Juda qu’est né le Sauveur.

Je bénis les "bonnes volontés" qui se rassemblent. Que j’aie "mes disciples "comme Satan a les siens.

Revenez à l’Evangile, mes enfants. Revenez-y. S’il avait existé des œuvres et des paroles plus saintes pour conduire les âmes au Bien, moi, qui suis la Sagesse, je les aurais utilisées. Rien n’est plus apte à sanctifier que l’Evangile. Venez à la "fontaine des eaux du Sauveur ". Oui: ces mots d’amour qui forment mon Evangile — la parole de la Bonne Nouvelle — sont réellement des eaux jaillies de mon cœur. La Bonne Nouvelle que je reviens annoncer avec une invitation pressante au monde qui périt dans ce qui n’a rien de bon.

Vous, les grands et les humbles qui désirez cette Œuvre, recevez ma bénédiction. Quant à toi, petit Jean, sois pour cette raison plus martyre que jamais.

Va en paix. »

*
(*359) Voir 1’ "Autobiographie ", pp. 279-280 et p. 332.
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta04.htm

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Message par Invité Ven 9 Nov - 10:44

En vérité, je te dis que vous appelez "martyrs" uniquement ceux qui ont péri par l’œuvre de tyrans. Mais tous ceux qui m’appartiennent sont des martyrs. Pour devenir saints, ils durent en effet subir les persécutions de Satan et néanmoins rester fidèles. Gloire aux vainqueurs! Les palmes célestes sont pour vous.»
Merci Maud pour ta fidélité à cette belle oeuvre . Que le Seigneur te bénisse .
Fleur
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Message par Maud Ven 9 Nov - 15:47

Bonjour @Fleur  Smile

Je te remercie pour ton appréciation pour cette œuvre et de ton gentil commentairequi me fait plaisir  

Amicalement


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Message par Maud Mar 13 Nov - 8:47

La "joie active "et la "joie passive ".

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Commentaire du livre de Jérémie, chap. 12 : « Patience et obéissance sont deux grandes vertus.»

Spoiler:

Cette dictée sévère est donnée pour l’écrivain et pour d’autres, et que chacun en prenne ce qui le concerne.

Le 11 octobre

Hier et avant-hier; silence et aveuglement. Pas de découragement néanmoins car; si la bonté de Jésus a épargné mon corps épuisé et souffrant extrêmement sous l’effort d’écrire, il a consolé mon âme par son invisible présence, toute pour moi, blanche et souriante. Et toute la paix de ces yeux saints s’est déversée dans mon cœur.

Oh! Mon trésor inconnu du monde! Inconnu même de ceux qui me sont le plus proche: ceux qui partagent ma vie et me voient simplement occupée à lire mes prières ou à faire de la dentelle, à manger un fruit ou à parler de choses ordinaires, sans savoir que, en réalité, la “meilleure part” de mon être ne fait qu’adorer Dieu qu’elle voit, lui parler et l’écouter parler. J’en viens parfois à sourire à la pensée que ceux qui sont avec moi ignorent avec qui, moi, je suis. Mais parfois aussi je souffre lorsque, en présence du Saint et de l’Invi¬sible, du Pur et de l’Adorable, l’on tient des conversations peu saintes, pas pures, pas charitables. Les gens ne peuvent savoir; et je ne puis rien dire... Mais comme cela me fait mal, et comme je veille à réparer par des actes d’amour; de foi, d’espérance, de pureté, la blessure causée à mon Jésus par ces conversations! Cette blessure doit être bien forte si elle suscite déjà en moi — qui suis un pauvre ver — une telle peine parce que mon Jésus m’a communiqué un soupçon de sa manière de sentir et de penser.

Je ressens ce matin cette joie active qui, chez moi, annonce toujours sa Parole. Je m’explique comme je le peux.

J’éprouve une joie passive quand, comme hier et avant-hier, je jubile de la Présence, mais sans qu’elle m’appelle à la servir. Mais j’ai une joie active quand ce je-ne-sais-quoi indescriptible que je ressens me dit: « Ser¬vante de ton Jésus, il t’appelle. Sers-le.» Je passe alors de la sérénité à l’allégresse spirituelle, de la paix à une légèreté qui me soulève. Si je pouvais bouger, je crois que j’irais de-ci de-là dans la maison ou, mieux, au dehors, sous l’exubérance de cette joie et de cette force qui pénètrent en moi.

Mais dans l’état où je me trouve, je n’ai que le chant pour m’épancher... Puis il me vient une douce langueur qui change mon visage, une langueur dans laquelle je fonds en une douceur qui n’a rien de terrestre. De là, je passe au vrai travail d’écrire sous la dictée ou de décrire ce qui se présente à mes yeux. Dans le premier cas, si la dictée s’appuie sur un point particulier de la Bible, alors Jésus commence par me la faire ouvrir au passage qu’il veut expliquer. En revanche, si elle n’a pas de références bibliques spéciales, alors il ne me fait même pas prendre la Bible en main, ni aucun autre livre saint.

S’il s’agit d’une vision, elle se présente, comme je l’ai déjà dit[*347], par une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, puis elle se déroule dans l’ordre. A peine se présente-t-elle qu’elle m’emplit d’une joie encore plus vive. Quand cette vision se déroule dans l’ordre, je commence par le début. Quand elle se présente par son point culminant, je décris ce point puis, quand ce qui précède m’est révélé, je l’écris et je le fais suivre du reste (cela a été le cas pour celle de rabbi Gamaliel en août, pendant la première dizaine du mois[*348], je crois).

Jésus m’a dit de répéter ceci une fois de plus pour mieux éclairer ceux qui sont ou veulent rester dans l’obscurité sur mon cas. Maintenant, il me dit d’ouvrir la Bible. Ce sera donc aujourd’hui une dictée.

Je copie le passage qu’il m’indique, puisqu’il me dit de le faire: Jérémie, 42,10-16: «Si vraiment vous restez dans ce pays, je vous bâtirai et ne vous démolirai plus, je vous planterai et ne vous arracherai plus. Car je me repentirai du mal que je vous ai fait. Ne craignez pas le roi de Babylone devant qui vous êtes tout craintifs. Ne le craignez pas... car je suis avec vous pour vous sauver et vous délivrer de sa main. Je vous ferai prendre en pitié, pour qu’il vous prenne en pitié et vous laisse revenir sur votre sol. Mais si vous dites: "Nous ne resterons pas dans ce pays", désobéissant ainsi à la voix de Yahvé votre Dieu, si vous dites: "Non! C’est au pays d’Egypte que nous irons; là nous ne verrons plus la guerre, nous n’entendrons plus l’appel du cor et ne manquerons plus de pain; c’est là que nous voulons demeurer", eh bien, en ce cas, reste de Juda, écoutez la parole de Yahvé: Ainsi parle Yahvé Sabaot, le Dieu d’Israël. Si vous êtes résolus à aller en Egypte et que vous y entriez pour y séjourner, l’épée que vous redoutez vous atteindra là, en terre d’Egypte; et la famine qui vous inquiète, elle s’attachera à vos pas, là, en Egypte: c’est là que vous mourrez. »

Jésus dit:

«Patience et obéissance sont deux grandes vertus. La patience apporte la paix, l’amitié avec Dieu, le respect de Dieu, l’amour du prochain, la bonne santé spirituelle et physique ainsi que des bénédictions du ciel.

L’impatient est inquiet. Dieu n’est pas dans l’inquiétude, il ne se fait sentir que dans la paix du cœur. Même un cœur affligé peut être en paix. Il y a paix quand il y a résignation. Mais un cœur qui s’endurcit contre la volonté éternelle et devant les blessures des réalités ordinaires ne connaît toujours qu’effort, souffrance, inquiétude.

Si encore cet endurcissement et cette obstination comme des mules rétives pouvaient changer les choses en votre faveur, ne serait-ce que les moindres! Mais non, mes enfants. Les réalités humaines ne se plient pas, elles vous font plier au contraire plus durement si vous leur résistez, par la sévérité des lois ou des supérieurs. Il est plus facile aux réalités surnaturelles de se modifier devant votre soumission filiale que devant une rébellion arrogante.

L’impatient perd tout respect de Dieu. Il lui est aisé d’en venir à des pensées, des actes et des paroles qui ne devraient jamais naître dans un cœur de fils et de sujet respectueux de la paternité et de la majesté de Dieu. L’impatient est orgueilleux. Il se croit plus juste que Dieu et que celui qui le corrige, et veut agir tout seul. L’impatient en arrive à des actes d’impolitesse envers son prochain, et le rend responsable de tout retard à obtenir ce qu’il désire. L’impatient nuit à son salut spirituel en offensant la charité à l’égard de Dieu et de son prochain, et porte atteinte à sa santé physique puisque chaque dépit a une incidence sur l’organisme. Les digues de son impatience rebelle bloquent les fleuves des bénédictions célestes.

Croyez-vous ne pas avoir mérité de subir ce dont vous souffrez? Seriez-vous par hasard de parfaits monstres d’orgueil, au point de vous autoproclamer sans faute à expier? Regardez votre passé. Ne prétendez pas: "Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé." Ce ne sont pas les seules fautes qui méritent une peine. En outre, on ne vole pas seulement en se cachant sous un porche pour attaquer les passants. On vole de tant de manières ! Et l’on vole tant de choses qui ne sont pas seulement de l’argent!

Voulez-vous connaître des objets subtilisés autres que l’argent, les bijoux ou les biens? L’honneur, la pureté, l’estime, la santé, le gain; et vis-à-vis de Dieu: le respect, un culte authentique, l’obéissance. Vous voyez? Et j’en ai cité quelques-uns seulement. Mais combien d’autres vols l’homme le plus honnête en apparence ne fait-il pas! Est-ce que celui qui pousse l’autre au désespoir ne tue pas, même si le désespéré ne se suicide pas? Si. Il tue en lui la meilleure part: l’âme désespérée se détache de Dieu, matrice de tout homme destiné à naître au ciel, si bien qu’elle meurt. Celui qui enlève la foi du cœur de son prochain ne commet-il pas un vol? Si. Or qu’ils sont nombreux, ceux dont la foi et les paroles déracinent la foi d’une personne qui croyait en toute justice, et y sèment l’incrédulité à toute foi ou des racines empoisonnées d’idolâtrie! Ou encore, celui qui ravit l’honneur et la paix d’une femme, sinon renie la paternité du bâtard né de lui, ne vole-t-il pas? Si, il commet deux vols, parmi les plus graves et les plus maudits de moi. Et je ne cite que les cas les plus importants, mais aussi... mais aussi...

Personne n’a aucune faute à expier. Eh bien! Si j’ai été apaisé par le châtiment que j'ai voulu vous infliger ici-bas, sur terre, — c’est d’ailleurs un châtiment d’amour, car je ne veux pas vous punir là où le châtiment se mesure en siècles ou en éternité, alors qu’il s’agit toujours ici d’une petite fraction de temps, même si cela dure des mois ou des années —, pourquoi voulez-vous aussitôt raviver ma sévérité en désobéissant et me montrant un cœur irrité par l’impatience?

Devenez des amis de Dieu, et Dieu sera à vos côtés contre ces ennemis que sont les événements de la vie, les conséquences de la tragédie que vous provoquez par votre légèreté coupable en laissant toute liberté à Satan et aux petits satans pour torturer le genre humain.

Mais si, conformément au vieil orgueil de la race humaine, vous voulez faire ce que vous préférez et rester sourds aux voix célestes qui souhaitent votre bien, sourds aux voix de la charité et uniquement mus par des pensées égoïstes que j’abhorre, alors je vous déclare:

"Faites-le. Mais vous n’éviterez pas ce que vous auriez évité si vous vous étiez résignés à moi. Il sera alors inutile d’appeler Dieu." »

Plus tard, Jésus me dit:

« C’est pour toi. Mais pas pour toi seule. Que chacun en prenne sa part et s’en serve comme remède. »
Il n’ajoute rien. En ce qui me concerne, je prends ma part et je reconnais ce qui me revient. Je souffre aussi pour les autres, d’une douleur véritable, sincère. J’aurais voulu ne pas avoir reçu cette dictée dans laquelle j’entends de nouveau le Maître sévère de l’an dernier...

(*347)Par exemple le 4 mars.
(*348) Le 7 août.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Maud Jeu 15 Nov - 7:50

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Jésus veut que les écrits appartiennent à l’ordre des servîtes de Marie et il précise certaines dispositions et conditions à ce propos.

Tard, dans la soirée, l’écrivain a la vision de la Vierge, vêtue de l’habit servite. Elle est extrêmement triste. De Viareggio arrivent des nouvelles de destruction dues à la guerre.


Le 15 octobre

Quand j’ai reçu la communion, Jésus m’a dit:

«Je veux que toutes les dictées et les visions appartiennent à l’ordre des servites de Marie. Je veux que cet ordre s’en serve pour son bien et pour la prédication. Je veux que tu sois défendue, protégée et aidée par l’ordre. Toute seule, tu resterais cachée, car ceux qui rient de toi, te calomnient ou te détestent sont trop nombreux. Ce n’est pas sans raison que je t’ai donné la possibilité d’entrer en contact avec cet ordre, que tu évitais, et auquel il t’a été presque imposé d’appartenir.[*349]
La nature et la mission de l’ordre des servites de Marie sont conformes à la nature et à la mission qui est la tienne et dans laquelle je t’ai voulue. Tu étais, sans le savoir, déjà fille de Notre-Dame des Douleurs et par conséquent choisie pour en connaître les tourments, depuis que, petite fille, tu pleurais sur moi qui étais transpercé et mort. t’ai formée ainsi parce que c’est à cela que je t’avais destinée. Je ne fais rien sans but.

L’autre ordre que tu as choisi n’a pas l’ouverture nécessaire pour accueillir le don de Dieu. Il devrait cependant l’être, puisqu’il a compté dans ses rangs des saints et des saintes qui sont des modèles de manifestations surnaturelles. Mais, chez lui, le rationalisme éteint trop de lumières. Il y a trop de science là où mon François voulait seulement de l’amour, et l’amour du Dieu crucifié.

C’est pourquoi je répète que je veux que tu sois une lumière qui se diffuse dans l’ordre des servîtes de ma Mère, et que cet ordre te soit donné comme protection.

Pour écarter tout doute sur ces mots, je précise: que ce qui est destiné à ta parenté et à Marta reste chez eux avec l’obligation morale et spirituelle de l’utiliser pour eux seuls, sans le prêter à qui que ce soit, pas même un instant. S’ils devaient connaître la lassitude et le doute, qu’ils détruisent par le feu ce qu’ils possèdent, et qu’ils indiquent par écrit que cela doit être fait à leur mort, mais qu’ils ne transmettent à personne les copies. Voilà pour ce qui concerne les copies. L’original appartient et appartiendra toujours à l’ordre des servites de Marie s’ils en prennent soin comme d’un don que je leur fais.

Voilà ce que je veux, moi qui suis celui qui possède et offre ce don.»

Tard le soir j'ai cette vision qui me console et me peine tout à la fois:

Sur un pré d’herbe et pas entièrement plat, mais légèrement ondulé entre deux coteaux qui l’enserrent, la Vierge m’apparaît. Elle est vêtue d’une manière fort curieuse. On dirait un petit frère servite, très jeune et beau, mais qui porte les cheveux longs à la manière des femmes. Sa longue tunique noire est serrée à la taille par une ceinture noire; toutefois, je ne vois pas de rosaire. Peut-être est-il recouvert par le manteau. Sur la tunique, une étole descend jusqu’à terre par-devant et par derrière; elle porte en outre le grand manteau noir très ample, serré au cou et qui, lui aussi, descend jusqu’à terre. Il semble être d’une étoffe robuste, mais légère. J’ignore le nom de cette soie opaque que les femmes aussi utilisent pour leurs vêtements de deuil.

Je suis une femme et cela peut sembler étrange. Mais je me suis toujours si peu souciée de mode et de vanités que je sais à peine distinguer le coton de la laine, la laine de la soie, la soie du velours, sans pouvoir différencier davantage les qualités des diverses catégories.

Bref, la Vierge porte un grand manteau du même genre que celui de la statue de saint Philippe Benizi qui se trouvait dans l’église de Viareggio et comme vous en mettez vous-même, l’été, quand vous m’apportez la sainte communion. Ce manteau est ouvert devant, si bien que je vois l’habit. Mais, si elle le voulait, la Vierge pourrait s’en envelopper complètement, tant il est ample. Elle a la tête découverte: c’est une fleur très pâle qui émerge de tout ce noir.

Le voile, noir comme tout le reste et de la même étoffe que le manteau, est noué sous la gorge et sur la poitrine, mais il retombe derrière la tête et pend comme une capuche sur les épaules, au-dessus du manteau, formant ainsi un vêtement assez semblable à celui — dont j’ignore le nom — que vous portez sur les autres.

Jamais je n’ai vu la Vierge ainsi vêtue. En noir, oui, la fois où — en janvier si je ne me trompe,  elle cueillait ou rejetait les âmes des prêtres. Mais il s’agissait alors d’un vêtement noir, pas de cet habit-ci.

Mais ce qui me peine, c’est l’expression de son visage. Tournée vers le nord, elle regarde donc dans cette direction et a l’aspect d’une personne qui a beaucoup pleuré et pleure encore dans son cœur. Elle ne fait pas un geste, elle ne dit pas un mot. Elle regarde vers le nord avec une tristesse infinie. Elle est encore plus pâle qu’à l’accoutumée, peut-être parce qu’elle est tout de noir vêtue et si mélancolique.

Soudain, elle tourne les yeux vers le couchant et me voit. Je suis près d’elle, rendue immobile par son aspect. Elle a une ombre de sourire. Elle soulève son manteau du côté gauche en étendant le bras et m’attire dessous, puis elle me tient tout contre elle; complètement recouverte par le manteau noir, je ne vois plus rien d’autre que l’étoffe noire de son habit et la ceinture de cuir noire.

Elle continue à se taire. Elle soupire de peine. Rien d’autre. Que veut-elle dire? Pour moi rien de déplaisant — pour moi en tant qu’âme —. Elle m’aime, je me sens donc en sécurité. Mais elle est triste. Pourquoi? De quelle peine souffre la Mère dans son habit de servite? Est-ce que cela signifie un deuil dans la famille des servites de Marie, ou bien quelque malheur spirituel encore plus grave qu’une mort?

Il y a tant de choses que je voudrais savoir! Des choses qui concernent des visions ou des sons entendus. Depuis que j’ai appris que les clochers de S. Andrea et S. Paolino ont été abattus, je pense au glas qu’ils ont sonné si distinctement dans les derniers jours du mois d’août. La date se trouve dans les cahiers que vous recopiez. Je voudrais vraiment savoir s’ils ont bien été détruits ces soirs-là...

Aujourd’hui, Marta est revenue... et elle m’a appris que la maison à gauche de la mienne ainsi que d’autres à droite, devant et derrière ont été atteintes par les derniers coups de canon. Elle me raconte comment celle du coin a été touchée.

Je me rappelle avoir rêvé et souffert, en février, pour cette raison et vous l’avoir dit. Je m’étais ensuite calmée parce qu’un éclat avait atteint la maison qui faisait le coin, un petit éclat de défense antiaérienne, et je pensais que mon rêve était achevé. A huit mois de distance, il s’est au contraire vérifié dans ses moindres détails.

Seigneur, pourquoi me donner tant de choses inhabituelles, à moi qui ai une telle peur de ce qui n’est pas ordinaire?

(*349)En tant que tertiaire.

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Message par Maud Lun 19 Nov - 7:24

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_11

La présence consolatrice de Jésus et de Marie pendant la nuit de douleur de l’écrivain.

Le 11 novembre 1944

J’étais hier si abattue et j’allais si mal que je n’ai rien pu ajouter, pas même les douces consolations reçues dans la nuit du 9 au 10 de la part de Marie tout d’abord, brièvement, puis de Jésus, longuement.

Je pleurais, la tête sous les couvertures pour ne pas être entendue par Paola et Marta qui dormaient avec moi. Je pensais que, dans quelques heures, je n’aurais plus Paola... et je pleurais, bien désolée. Je priais aussi. La Mère est venue prier avec moi et me caresser. Mais cela a été court. Elle a cédé la place à Jésus qui, de son bras gauche, m’a attirée contre sa poitrine, si étroitement que ma joue s’appuyait sur son cœur et que je sentais la chaleur de son corps sur ma joue, j’entendais les battements réguliers et robustes de son cœur.

Je le comparais au mien, ce pauvre tacot chancelant et épuisé... Comme il était parfait! Jésus me laissait faire. Il laissait la tiédeur de sa personne réchauffer le pauvre passereau malade, gelé, en larmes que je suis, il laissait la musique de son cœur le distraire de ses tourments. C’est beau, savez-vous, de reposer ainsi!

J’ai vu un rayon de lumière filtrer de son vêtement de laine blanc ivoire à l’endroit de la blessure du côté, et j'ai demandé, en la désignant: « Pourquoi cette blessure? » Jésus me répondit alors, doucement, dans les cheveux: «Par amour de Dieu et des hommes.» Après quelque temps, sans me laisser partir, il m’effleura de la main droite le côté où j’avais si mal entre cœur et plèvre, et me demanda en souriant: « Pourquoi cette souffrance? » Et moi: « Par amour de Dieu et des hommes. » Jésus m’a alors serrée plus fortement et m'a tenue jusqu’à ce que ma souffrance s’apaise et que je sois près de m’assoupir sur sa poitrine, puis il m’a reposée comme un papa aimant et est resté là afin que je ne pleure plus...

Comme je le regardais! Qu’il est beau! Non, il n’y a aucun tableau qui lui ressemble. C’est impossible.

Cela s’est passé la nuit dernière. Cette nuit, à partir de deux heures, j’ai vécu un supplice à cause de la pleurite et de la fièvre. C’est dans cet état que j'ai fait l’Heure de Notre-Dame des Douleurs. Je contemplais la Mère pleurant sur son Fils étendu sur la pierre de l’onction, je regardais Marie-Madeleine en larmes, agenouillée au pied du lit funèbre en marbre, Jean debout et angoissé auprès de Marie qu’il regardait, avec les yeux d’un enfant effrayé et en pleurs, sa nouvelle Mère désolée, les autres femmes qui se pressaient à l’ouverture, les deux embaumeurs dans leur coin.

Mon conseiller intérieur me dit alors: « Autour du lit funèbre de Jésus se trouvent les représentants de tout le genre humain. Marie-Madeleine représente l’humanité pécheresse et repentie, Jean l’humanité pure et consacrée, les pieuses femmes représentent les croyants, Nicodème et Joseph le monde avec ces brumes que sont la science, le respect humain, le doute... Vois-tu ? Il y a tout. » C’est vrai. Je ne l’avais jamais remarqué.

Je n’ai rien reçu d’autre. Une fois ma grande fièvre passée, Jésus me laisse me reposer. Mais il ne m’abandonne pas. Oh! Il est ici! Ce n’est pas comme en avril, où il se taisait et ne se montrait pas! Je ne peux pas oublier la tiédeur de son corps, ma joue me semble encore chaude et je me la caresse. Et je ne peux pas davantage oublier le battement de son divin cœur. Mon Jésus...


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Message par Emmanuel Lun 19 Nov - 21:11

Merci, @Maud, pour cette belle lecture.

Dans toutes ses souffrances, Maria n'est pas abandonnée, au contraire.

Le Seigneur est bon.
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Message par sofoyal Lun 19 Nov - 22:01

C'est émouvant, plein de gravité, beau comme une petite partie de la passion du Christ...

Cette scène laisse l'âme muette et méditative...


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Message par Maud Mar 20 Nov - 7:22

Merci @Emmanuel et @sofoyal pour vos commentaires Smile


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Message par Maud Ven 23 Nov - 7:51

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Dialogue nocturne avec Jésus. En guise de réponse à son désir d’offrir plus de souffrances pour les âmes, l’écrivain reçoit deux coups de fouet.

Le 12 novembre

A partir de deux heures du matin cette nuit encore, comme la nuit dernière, j’étais avec Jésus.

Il m’a dit: « Me voici auprès de mon petit Jean, pour qu’il ne pleure pas.» Mais je ne pleurais pas. Je n’ai plus pleuré depuis la nuit dernière. On ne peut pleurer lorsqu’il console. Et il le sait. Avec un sourire, il m’a dit cette nuit: « J’ai fait de nouveau ce miracle de transformer les larmes en sourire, les épines en roses, l’agitation en paix. Comme lorsque Giacomino est mort et que je t’ai caressée pour la première fois afin que tu ne pleures plus. »

Appuyée sur sa poitrine — j’aime tant sentir battre son cœur!, j’ai demandé: «Tu ne vas pas parler aujourd’hui encore, Jésus? »

Et lui: « Mais si je parle, tu dois écrire et il te faut donc abandonner cet oreiller. Le préfères-tu?

Non, Jésus. Je préfère ceci. Bien que tes paroles, elles aussi, me rendent heureuses. Mais c’est pour les âmes que je disais cela.

— Mon pauvre petit Jean, tu as trop mal pour me permettre de te demander d’écrire. Tu sais pertinemment que je suis aussi Médecin, ton plus grand Médecin, jusque pour ton pauvre corps qui me sert d’instrument et ne doit pas être brisé. Il s’ensuit que je suis sévère à l’égard de ceux qui ne te traitent pas comme l’on doit traiter une personne dans ton état, à savoir comme un bébé. Tu es mon bébé. Actuellement, c’est ce que tu es. Quand tu iras mieux, tu redeviendras mon petit Jean. Maintenant, reste ici. Tu as vu comme je suis expert pour bercer les enfants. Je semble être un parfait papa. Mais ne le suis-je pas? N’ai-je pas engendré tous mes saints? Ne vous ai-je pas aimés parfaitement, au point de mourir pour vous donner la vie?

— Si, Jésus. Donc, rien pour les âmes?

— Chère mendiante! Le veux-tu, ou veux-tu donner?

— Je le veux, et je veux donner.

— Donne-moi ta souffrance.

— C’est trop peu et c’est une chose trop habituelle. Je veux donner davantage. Et puis je veux quelque chose pour moi.

— Un cadeau ou un souvenir?

— Ce que tu veux, mais que cela me parle de toi. »

Jésus m’a serrée très fort et a dit: « Je vais te donner une chose qui était à moi et que tu me donneras pour les âmes. » Jésus me tenait toujours contre sa poitrine de manière à laisser libre toute la partie gauche de mon thorax. Je me suis soudain sentie atteinte par deux coups de fouet. Deux seulement. Mais quel mal cela m’a fait! En chaque point où les petits marteaux des lanières avaient pénétré, c'est-à-dire à une dizaine d’endroits, je souffrais comme si des projectiles m’étaient entrés dans l’os et dans les organes, et la peau me brûlait là où les lanières avaient provoqué des cloques.

Deux coups seulement! Jésus m’explique: « Pas davantage parce qu’ils font trop mal, ils font trop mal! D’ailleurs, tu es malade. Donne-moi la douleur de ce supplice qui fut mien, qui fut atroce; donne-la-moi pour les âmes. Et maintenant sois tranquille, ici avec moi. »

Je suis donc restée ainsi: heureuse et torturée. Heureuse dans mon âme, torturée dans mon corps. Mais quel bonheur!

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Souffrir et offrir à jésus


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Message par Maud Lun 26 Nov - 7:42

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L’Eucharistie est le plus grand miracle de Dieu. Pendant la communion, l’écrivain voit Jésus à la gauche du prêtre: c’est un enseignement de foi, de respect et d’humilité envers l’Eucharistie et aussi envers le prêtre.

Le 27 décembre

En recevant la communion de la main du Père Migliorini, je retrouve ma joie eucharistique que Compito avait supprimée: la présence visible de mon Jésus aux côtés du Père Migliorini. Je souris à mon doux Jésus vêtu de blanc... et pendant que je rends grâce, je me demande pourquoi il se tient à gauche du Père. Il me semble que sa place devrait être à droite.

Jésus satisfait mon désir d’obtenir un éclaircissement, et il me répond:

« Mon attitude est un enseignement de foi, de respect et d’humilité. Comment me vois-tu? En vêtements glorieux? Non, tu me vois en tant que Jésus de Nazareth, le Maître, l’Homme.

Qu’est-ce que l’Eucharistie? Le plus grand des miracles de Dieu, le plus saint. C’est Dieu lui-même. C’est Dieu parce que dans l’Eucharistie se trouvent le Fils de Dieu, Dieu comme Père, Dieu fait chair par l’Amour — autrement dit par Dieu qui est Amour et par l’opération de l’Amour, c'est-à-dire de la troisième Personne —. C’est Dieu parce que c’est un miracle d’amour et, là où l’amour est présent, Dieu est présent. L’amour témoigne de Dieu plus que toute parole ou dévotion, action ou œuvre.

Moi qui suis l’Auteur de ce miracle qui témoigne de la puissance de Dieu et de sa nature — l’Amour —, je rends honneur à ce miracle, pour vous affirmer qu’il est vrai, pour vous affirmer qu’il est saint, pour vous affirmer qu’il doit être vénéré avec le plus grand des respects. Jésus le Maître adore sa Nature divine dans l’Eucharistie. Voilà pourquoi je t’apparais en tant que Maître, et non en tant que Jésus glorieux. Ce dernier ne pourrait rien adorer. C’est à lui que vont les adorations de tout ce qui existe, puisqu’il est le Dieu retourné à son Royaume. Mais le Fils de l’Homme peut encore montrer sa volonté de vénérer l’Arche qui me contient en tant que Dieu — le Pain eucharistique —, et je le fais. Pour vous apprendre à en faire autant.

Pourquoi est-ce que je me tiens à gauche? Encore une fois à titre d’enseignement. Tant que le prêtre accomplit ses fonctions sacerdotales, il est digne du plus grand respect. Ce qui doit vous l’assurer, c’est le fait que j’obéisse à son commandement et que je descende, en tant que Sang, vous laver le cœur et, en tant que Chair, vous nourrir l’âme.

Apprenez de moi, qui suis humble, à avoir de l’humilité.

En voilà assez pour aujourd’hui. Prie. Ecris ce que tu dois car ensuite, petit Jean, il te faut travailler. L’Evangile attend.

O mon petit Jean! Petite perle née dans le grand océan de la souffrance! Tu es pourtant destinée à être incrustée comme une pierre précieuse dans la couronne du Fils et de la Mère. Les perles sont d’autant plus belles qu’elles se sont formées dans une mer profonde et agitée par de fortes tempêtes qui ravagent les fonds marins. Sans ces dernières, le cœur de l’huître ne s’ouvrirait pas et le noyau sur lequel la douleur incruste le joyau ne se déposerait pas dans la blessure.

Les larmes, les larmes, Maria! Quel prix ont les larmes! Leur valeur est inférieure d’un degré seulement à celle qu’a eue mon Sang. Vous êtes sauvés grâce au Sang de Jésus et aux larmes de Marie.

Que ma paix soit toujours avec toi. »

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Message par Maud Mer 28 Nov - 7:41

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Journée de souvenir: Maria est devenue" Jean".

Le 1er mars 1945

Jour d’un souvenir impossible à oublier! La Face voilée s’est découverte. "L’Inconnu″ s’est fait connaître. Le Maître a appelé "Maria″... et Maria est devenue Jean.

Mes larmes essuyées par ton baiser et ta promesse... ! Elle est "née à nouveau″ spirituellement par ta volonté.

Les gens ne le savent pas. Moi, si. Vous, Père, vous le savez. M’est-il possible de ne pas célébrer cette date... ?
Je la célèbre au service de Dieu, en bénissant les fatigues et les souffrances de ce service car... oh! cette heure du 1er mars 1943 est telle que même la croix n’est rien.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Maud Ven 30 Nov - 7:18

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Jésus ne donne toujours pas de visions et de dictées à cause des souffrances de l’écrivain, mais il l’instruit par d’intimes colloques sur les écrits, sur les prêtres idolâtres, et sur sa mission.

Le 14 novembre 1944

Jésus ne me donne toujours ni vision ni dictée. Je vais trop mal. La pleurite fait son œuvre sur ce qu’il me reste de poumons. Je manque d’air. Mes douleurs sont aiguës. Ma fièvre est forte. Ma faiblesse est grande, ne serait-ce qu’en raison des trois hémorragies que j’ai eues hier.

Mais je ne suis triste ni à cause de la souffrance ni à cause du silence visuel et auditif (pour les autres). Je suis triste parce que je voudrais être moi, près de vous. Si vous étiez là, vous aussi, je ne désirerais plus rien d’autre. Je dis "vous aussi" parce que j’ai un infirmier, le meilleur que je pourrais avoir, qui ne me quitte jamais aux moments les plus tristes: mon Jésus. Je m’endors veillée par lui, je me réveille sous ses caresses.

Oh, je ne suis pas seule, ça non! Il n’a pas voulu que je ressente l’abandon de ma parenté. C’est lui qui a pris toute la place en comblant tout vide lui-même. Il sait bien, lui, quel est le cœur de la pauvre Maria! Si je n’avais pas ce cœur-là, je ne saurais être ce que je suis. Jésus sait également que, bien qu’il soit mon Tout, j’ai encore besoin de donner et de recevoir de l’affection, beaucoup d’affection, et que je souffre quand une affection se déchire. Il sait que je ne peux souffrir plus que je ne le fais, à moins d’en être brisée. Il augmente donc ses tendresses jusqu’à des gestes de prévoyance humaine.

Comme ses enseignements sont courts et néanmoins éclairants, lors de nos colloques intimes!

Il me disait ce matin: « Tu donneras le douzième fascicule à la personne qui te l’a demandé.

— Mais peut-être le Père Migliorini ne le veut-il pas.

— Moi, je le veux. J’ai dit[*373] qu’ils devaient être donnés, avec sagesse et mesure, à ceux qui le méritent, notamment aux communautés qui le demandent pour leur bien. Dans une communauté, tous ne sont pas de la même veine. Mais le petit nombre [qui le mérite] en tire avantage. En outre, puisque la flamme réchauffe, les autres eux aussi s’améliorent indirectement, même s'ils sont tenus dans l’ignorance des dictées, qu’ils n’accepteraient pas comme elles doivent l’être: surnaturellement.

Le Père Tozzi et le Père Fantoni[*374] méritent de les lire. (Il a dit cela exactement de cette façon: d’abord Tozzi, puis Fantoni.) Ce sont des prêtres bien formés, et encore de l’ancienne école. Dans le passé, il y avait des prêtres arides. Il y en a toujours eu. Mais ceux qui se forment actuellement! Ils font ma douleur... Tu rapporteras tout ceci au Père Migliorini.

— Ils te font tant souffrir, Jésus?

— Beaucoup! Plus que les coups de fouet dont le souvenir m’est encore vif en raison de son atrocité. Ces flagellations ont été comparées aux péchés de sensualité. Oui. Ces derniers aussi me font mal. Mais les prêtres idolâtres, impurs, athées sont des fouets lourds et crochus. Leurs coups blessent et leurs crochets lacèrent.

— Idolâtres, Seigneur? Impurs ? Athées?

— Oui. Cela te paraît-il impossible? Ce ne l’est pas. Ils sont idolâtres en ce sens qu’ils adorent d’autres choses que moi. Ils se complaisent dans la science et le pouvoir. Ils se complaisent en eux mêmes. Ils sont impurs, même si leur corps reste pur, car ils commettent des actes d’impureté spirituelle en aimant ce que moi, Dieu, je ne suis pas. Ils tiennent plus à aimer et à connaître la science humaine que moi, qui suis la Sagesse divine. Ils sont athées. Car ils refusent à Dieu l’attribut de Puissance. Ils nient les miracles. Le miracle revêt tant de formes! C’est un miracle de guérir un malade, aussi bien que d’empêcher quelqu’un de tomber d’une grande hauteur.

C’est un miracle de multiplier la nourriture, aussi bien que de faire un ‘porte-parole’ à partir de ce qui n’est rien. Eux, ils le nient. Ils voudraient mettre des bornes à la toute-puissance divine parce qu’ils sont eux-mêmes tellement limités qu’ils ne peuvent ni désirer ni même accepter ce qui sort des pauvres limites de leur capacité à croire. Pour se convaincre, ils réclament des preuves, ce qui constitue encore des actes de méfiance. D’ailleurs, après les avoir obtenues, ils ne croient toujours pas. Ils ne peuvent pas croire. Ils ont perdu l’innocence de l’esprit, celle que j’ai qualifiée de condition indispensable pour posséder le Royaume des cieux: "Si vous ne devenez semblables à des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.

— Jésus, je crois pour eux aussi. Ne souffre pas!

— Peut-on ne pas souffrir de certaines choses? Non. Peux-tu ne pas souffrir ne serait-ce que du souvenir d’un acte que tu as jugé offensant pour Marie et pour moi? Il reste devant tes yeux comme un cauchemar. Un simple acte. Et moi, qui vois mon don être arraché, tourné en dérision, piétiné — toute chose accordée pour le bien de l’homme est un don —, puis-je ne pas en souffrir? »

Devant la peine de mon Jésus, je ne sais que répondre. Je garde le silence, la tête sur sa poitrine.

Puis j’ose poser une question que j'ai sur les lèvres depuis plus d’un mois, depuis que Jésus a si clairement parlé du cas Belfanti-Punturieri[, etc. « Jésus, ces deux livres d’Uba1di[*376], qu’en faire? Je les brûle ou je les donne au Père Migliorini? De toute manière, tu le sais, je ne lis plus rien depuis que tu es mon Maître, ni le bon et le saint pour ne pas être influencée, ni le mondain et le moins bon pour ne pas me profaner. Voici deux ans que je n’y touche pas. J’en ressens même du dégoût, désormais. Est-ce que je les brûle?

— Non. Garde-les. Il nous faut maintenant continuer l’illustration de l’Evangile pour ce pauvre monde catholique qui ne sait plus reconnaître en lui la perle céleste de toute culture sacrée, l’indispensable, l’indépassable. Mais ensuite... Peut-être te demanderai-je l’effort de réfuter ces ouvrages remplis d’erreurs. Moi seul puis le faire...

— Oh! Jésus ! Mais alors, quand m’emporteras-tu auprès de toi?»

Jésus sourit et se tait.

« Vas-tu donc me laisser encore si longtemps sur terre? Crois-tu d’ailleurs que le monde tirera profit de ce don fait au détriment de ta pauvre Maria?

— Le monde n’appréciera pas cette grâce. C’est certain. Je ne sais pas, humainement parlant, s’il mérite que je la lui accorde. Mais j’ai dit : " Peut-être."

— Tu sais tout, pourtant...

— Et je dis ce que je veux. En ce qui te concerne, sois tranquille.

N’y pense pas. Ne désire qu’une seule chose: "Faire ce que Jésus veut." D’ailleurs, dis-moi: es-tu si loin de ce que tu auras au ciel? Qu’est-ce que le paradis? La possession et la connaissance de Dieu. Ne me possèdes-tu et ne me connais-tu pas d’ores et déjà, alors que tu es encore dans la chair, d’une manière si étendue que tu frôles la possession et la connaissance que ceux qui sont esprits ont de moi? J’adapte cette possession et cette connaissance à ta condition humaine, pour ne pas te réduire en cendres, pour te sauvegarder.

Mais tu m’as. Tu peux donc rester ici-bas encore un peu de temps et me servir. Mais en voilà assez: te rends-tu compte que tu n’en peux plus? Repose-toi. Je demeure avec toi et ne te quitte pas. Donnons-nous la salutation de paix.

— Encore une réponse, Jésus, une seule, puis je me tiendrai tranquille. Ce livre que le P.Fantoni m’a apporté, je dirais qu’il vient réellement de toi, bien qu’il ait un autre style, plus simple, et qu’il montre une erreur lorsqu’il parle de pestilence. Est-il vraiment de toi?

— Oui. C’est ma parole. J’adapte le style aux aptitudes de celui qui le reçoit. Mais l’enseignement est le même.

— Et la pestilence?

— Et les curieux? La veux-tu, elle aussi? La peste qu’est cette guerre ne te suffit-elle pas? Allez, soit tranquille. Obéis.
Sinon, je m’en vais. » Mais il sourit, et il reste.

Vous pouvez imaginer si je me suis vite arrêtée!

(*373) Le 24 septembre.
(*374) C’étaient deux prêtres de l’ordre des servites de Marie.
(*376) Les deux livres suivants se trouvaient à la maison Valtorta, à Viareggio: Pietro Ubaldi, "L’ascesi mistica", collection de Biosophie dirigée par Gino Trespoli, Milan, éd. Ulrico Hoepli, 1939; et "La grande sintesi", synthèse et solution des problèmes de la science et de l’esprit, seconde édition revue, Milan, éd. Ulrico Hoepli, 1939. Sur le frontispice du second livre, Maria Valtorta a écrit: « Cet ouvrage et 1’Ascesi (le premier livre) m’ont été envoyés par mon cousin (c'est-à-dire Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de l’écrivain) dans l’espoir de m’influencer lorsqu’il donnait encore dans le spiritisme.»


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria  Valtorta

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Message par Maud Lun 3 Déc - 7:13

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Dictée sévère du Père: "La parole qui exprime la vérité vous paraît dure. Vous ne voudriez que des paroles de miséricorde."

Le 20 mars 1945

Le Père très saint parle:

"La parole qui exprime la vérité vous paraît dure. Vous ne voudriez que des paroles de miséricorde. Pouvez-vous prétendre la mériter? N’est-elle pas également miséricorde, la Voix sévère qui vous parle de châtiment pour vous inciter à vous repentir? Or vous repentissez-vous donc?

Ce désir de n’entendre que des promesses de bonté, cette envie d’obtenir de Dieu des caresses seulement est une déviation de la religion. Vous avez même transformé en épicurisme cette réalité sublime qu’est la foi au vrai Dieu. Vous en attendez du plaisir. Vous ne voulez faire aucun effort. Vous souhaitez vous abandonner à un compromis commode entre le commandement et ce qui vous plaît, à vous. Vous allez jusqu’à prétendre que Dieu s’y conforme. A une époque, l’on donnait à ce vice spirituel le nom de "quiétisme″. Les docteurs spirituels l’emploient toujours. Je suis plus sévère et je l’appelle épicurisme de l’esprit.

De la religion, de Dieu, de sa Parole, vous voudriez n’avoir que ce qui caresse votre côté sensuel. Vous êtes en effet tombés si bas que vous avez rendu sensuel l’esprit lui-même. C’est pourquoi vous désirez lui donner des sensations et des frissons absolument humains. Vous ressemblez à ces fous d’autres religions qui provoquent, par des cérémonies adéquates, un état psychique anormal pour jouir des fausses extases de leurs paradis.

Vous ne comprenez plus la grande, la plus grande miséricorde de Dieu. Vous appelez donc dureté, terreur, menace ce qui est amour conseil, appel au repentir pour obtenir des grâces. Vous voulez des paroles de miséricorde. Vous prétendez les vouloir pour avoir la force de vous relever? Ne mentez pas! Elles vous plairaient parce qu’elles sont douces. Mais vous resteriez aussi amers que du poison sur les lèvres de Dieu.

Les paroles de miséricorde, les visions pleines d’amour qui vous sont accordées depuis un an en guise de dernière tentative d’élever vers Dieu vos âmes pénétrées de paganisme, à quoi servent-elles ? Au divertissement de beaucoup, à la ruine d’autres, et à la sanctification d’une minorité si petite qu’elle en fait peur. C’est le destin du Christ qui continue: être signe de contradiction pour beaucoup.

Aujourd’hui, c’est moi qui parle. Ceci pour montrer que ma miséricorde est encore infinie si vous ne vous ensevelissez pas sous une grêle de feu, vous qui êtes plus coupables que les habitants de Sodome.

Il est dit: "Aussi est-ce peu à peu que tu reprends ceux qui tombent; tu les avertis, leur rappelant en quoi ils pèchent, pour que, débarrassés du mal, ils croient en toi, Seigneur.″ Ces périodes terribles n’ont-elles pas augmenté graduellement? Vous ai-je laissés être frappés par tout en une seule fois de manière si infernale? Non. Voici des décennies que la punition s’accroît en forme et en durée, et vous receviez de temps à autres un secours miraculeux qui vous en libérait mais dont vous vous serviez pour préparer de votre propre gré un châtiment encore plus cruel.

Jamais vous n’êtes devenus meilleurs. La malice et le manque de foi n’ont cessé d’augmenter, pour se moquer de Dieu. Et maintenant? Maintenant, si je ne savais comment je vous ai créés, je me demanderais si vous avez une âme, car vos œuvres sont pires que celles des bêtes. Il vous déplaît de me l’entendre dire? Agissez de sorte à ne pas le mériter!

On trouve dans la Sagesse cette parole qui concerne les Cananéens: "Les anciens habitants de la terre, tu les avais pris en haine pour leurs détestables pratiques, actes de sorcellerie, rites impies . Ces impitoyables tueurs d’enfants, ces mangeurs d’entrailles en des banquets de chairs humaines et de sang, ces initiés membres de confréries, ces parents meurtriers d’êtres sans défense, tu avais voulu les faire périr..."

Vous, les générations des hommes actuels, ne vous reconnaissez vous pas dans vos ancêtres? Moi, je vous reconnais. Votre malice a augmenté. Elle est devenue plus satanique. Elle vous fait toujours appartenir à cette engeance, détestable à mes yeux. Le satanisme s’est répandu au point de quasiment devenir la religion des états. Que l’on soit grand ou petit, cultivé ou ignorant, et jusque chez les ministres de Dieu, l’on veut et l’on croit savoir à travers des filets qui portent le sombre de sceau de Satan.

Vous ne faites pas les mêmes sacrifices que les Cananéens? Mais vous en faites de pires! Si ce ne sont pas les chairs que vous immolez, ce sont vos âmes et celles de vos semblables, en faisant fi du droit de Dieu et de la liberté de l’homme. Car vous en êtes venus à utiliser la raillerie et la domination pour violer les consciences qui savent encore me rester fidèles; vous les délogez du trône de leur foi qui les élève vers moi en les corrompant par des doctrines maudites, ou bien vous les tuez en croyant pouvoir les détourner de leur foi. Non. Au contraire, vous les revêtez par là d’une foi incorruptible. Mais vous, soyez maudits pour la corruption que vous semez là où vous enlevez à Dieu ses fidèles.

Et ne vous reconnaissez-vous pas, ô générations de parents qui, sans pitié, tuez moralement vos enfants innocents en leur communiquant vos incrédulités, vos sensualités, tout l’attirail du rationalisme et de la bestialité dont vous êtes envahis? Ces enfants qu’aucune colonne vertébrale spirituelle ne soutient, vous finissez de les tuer dans ce qu’il leur reste: leur corps, en permettant que, comme des bêtes de luxure, ils en fassent marché, ce dont vous êtes conscients et heureux car ce marché vous permet de vous repaître et de jouir grâce à leur sacrifice.

Non, la Sagesse n’exagère pas quand elle vous traite de bourreaux d’âmes sans défense! Vous vous souciez davantage de l’animal que vous élevez pour le vendre ou de la plante que vous cultivez pour en obtenir des fruits que de vos enfants. Eux sont faibles et vous ne les fortifiez ni en leur apportant la foi en Dieu ni — et même d’autant moins — l’honnêteté civique et celle de l’amour familial.

Pères, vous n’êtes plus les tuteurs des mineurs. Mères, vous êtes des idoles pour vos enfants, et non des anges. Vous n’accomplissez pas le but pour lequel je vous ai établis. Vous abdiquez vos droits et vos devoirs. Vous me faites horreur. Vous êtes des idoles idolâtres. Idoles car sans esprit. Idolâtres car vous adorez tout ce qui est en deçà du spirituel. Vous avez adoré l’homme, vous avez consenti à aller jusqu’au culte du corps, à en revenir au culte du corps à l’instar des païens que le Christ a trouvés, ô néo-païens deux fois coupables de paganisme, parce que vous l’êtes et ceci après avoir connu la vraie foi.

Même dans les deuils, même dans les joies, que faites-vous? De l’idolâtrie. Vous vénérez, vous adorez ce qui est périssable. Vous ne vous souciez pas de l’âme et de son Créateur, et cela “devient un piège pour la vie: que des hommes, asservis au malheur ou au pouvoir, eussent conféré à des pierres et des morceaux de bois le Nom incommunicable″. Je suis, moi seul suis Dieu. Il vous semble que je vous fustige? Alors, écoutez: "En outre, il ne leur a pas suffi d’errer au sujet de la connaissance de Dieu; mais, alors que l’ignorance les fait vivre dans une grande guerre, ils donnent à de tels maux le nom de paix! Avec leurs rites infanticides, leurs mystères occultes, ou leurs orgies furieuses aux coutumes extravagantes, ils ne gardent plus aucune pureté ni dans la vie ni dans le mariage, l’un supprime l’autre insidieusement ou l’afflige par l’adultère.

Partout, pêle-mêle, sang et meurtre, vol et fourberie, corruption, déloyauté, trouble, parjure, confusion des gens de bien, oubli des bienfaits, souillure des âmes, crimes contre nature, désordres dans le mariage, adultère et débauche. Car le culte des idoles sans nom est le commencement, la cause et le terme de tout mal. Ou bien en effet ils poussent leurs réjouissances jusqu’au délire, ou bien ils prophétisent le mensonge, ou ils vivent dans l’injustice, ou ils ont tôt fait de se parjurer: comme ils mettent leur confiance en des idoles sans vie, ils n’attendent aucun préjudice de leurs faux serments.″

Or est-ce que la Sagesse fut dictée un siècle avant le Christ, ou est-elle écrite pour l'époque actuelle? Et vous souhaiteriez encore des paroles de miséricorde?

Avez-vous jamais vu un peuple en fuite sous de gros grêlons? Il fuit, il fuit mais est atteint car les grêlons les poursuivent de tous côtés. Si je devais m’adresser à vous comme vous le méritez et parler en tant que moi-même, Dieu le Père, vous seriez semblables à ces personnes frappées par des grêlons sans nombre.

La Bonté parle, et vous ne comprenez pas. La Justice parle, et vous la trouvez injuste. Vous avez peur, mais vous ne vous corrigez pas. Etes-vous stupides ou délinquants? Fous ou possédés? Que chacun s’examine. Et c’est pour ceux-là que le Fils du Père a été envoyé mourir?

Vraiment, s’il était possible de trouver quelque erreur en Dieu, il faudrait avouer que ce sacrifice fut une erreur, car pour un trop grand nombre d’entre vous son infinie valeur est nulle. Une erreur, oui, qui témoigne de ma nature. Car si je n’étais amour — ô hommes qui, coupables comme vous l’êtes, trouvez que je ne vous traite pas avec miséricorde —, je ne vous aurais pas fait la grâce de la Rédemption. Oui, si j’avais dû agir comme vous en demandant 100 % et même 1000 % quand vous faites un peu de bien, je n’aurais jamais dû vous faire grâce. Car toutes les grâces, toutes, à commencer par celle du Sang répandu pour vous, sont négligées par vous, tournées en dérision, changées en disgrâces.

Aujourd’hui, Jésus ne parle pas, le petit Jean[*11] ne voit pas. Aujourd’hui c’est moi qui parle. Pour vous dire que, maintenant comme il y a deux ans, ma Pensée demeure inchangée. Pour vous dire que si je me tais, c’est parce que je sais que parler est inutile, pour vous dire que la parole est amour, que le silence est amour, que la sévérité est amour. Dans l’amour souverain qui imprègne tout ce qui vient de Dieu, vous seuls êtes désamour. C’est là votre condamnation. "

Il ne manquait plus que cette sévère dictée pour finir de m’accabler...

(*11) L’écrivain est souvent qualifiée de "petit Jean" parce qu’elle est proche par sa spiritualité et sa mission du grand évangeliste Jean. Voir aussi les dictées du 8 février, 6 mars, 15 juin et 20 octobre dans "Les cahiers de 1944″.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Emmanuel Lun 3 Déc - 11:01

Merci, @Maud, pour cette dictée du Père qui rappelle à l'ordre notre génération égarée.
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Message par Invité Lun 3 Déc - 12:38

Merci @ Maud ! Quelle terrible dictée , et si actuelle ! Comme si elle avait été reçue de Dieu aujourd'hui .
Et elle l'est car Sa Parole s'actualise sans cesse car elle est vivante …
Le premier paragraphe dénonce ce qui existe dans l'Eglise actuellement , la mauvaise compréhension de la Miséricorde ...Et la suite , notre société !!!
Oh mon Dieu ! 
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Message par Maud Mar 4 Déc - 8:08

Merci @Emmanuel  et @Fleur  pour votre commentaire  Smile

J'imagine la surprise de Maria  

Dans ce texte , ce n'est pas Jésus qui perle mais Son Père , Notre Père qui vient  nous faire cette semonce

Oui ! c'est une remise à niveau sévère de notre agir humain et qui est utile et  tellement encore d'actualité  hélas !

La Bonté parle, et vous ne comprenez pas. La Justice parle, et vous la trouvez injuste. Vous avez peur, mais vous ne vous corrigez pas. Etes-vous stupides ou délinquants? Fous ou possédés? Que chacun s’examine. Et c’est pour ceux-là que le Fils du Père a été envoyé mourir?
Puissions nous enlever notre cuirasse trop humaine à laquelle nous sommes trop attachés, qui nous englue dans les ténèbres ,  pour  ne rendre visible que cette Lumière que Dieu nous a parés pour l' Eternité et laisser pénétrer en nous tout cet Amour dont Dieu nous comble  sunny


 Seigneur prends piti    Jésus, j'ai confianc    Gloire à toi Seigneu


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Message par M8735 Mar 4 Déc - 9:17

Satan fausse l’esprit et les pensées des hommes et Dieu laisse faire car nous l’avons mis de côté. 
Nous avons tellement d’autres dieux: la science, l’argent, le pouvoir, le sexe, etc. qu’il nous est difficile de revenir au Vrai, Seul, Unique Dieu. 
Prions pour les pécheurs .  Prie
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Message par Maud Jeu 6 Déc - 8:13

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Vision de persécutions contre les chrétiens dans un cirque; un vieux prêtre évangélise et baptise un groupe de gladiateurs de son propre sang.


Le 20 février 1945

Je ne sais comment je vais arriver à écrire tout cela: je sens en effet que Jésus veut se présenter avec son Evangile tel qu’il l’a vécu, et j'ai souffert toute la nuit pour me rappeler la vision qui suit; j’en ai gribouillé les paroles que j’ai entendues comme je le pouvais, pour ne pas les oublier.

Un temps de persécution, l’une des plus grandes persécutions car les chrétiens sont torturés en masse et non pas individuellement.

Le lieu en est la cavea d’un cirque (c’est bien le terme exact ?).

Bref, c’est un local qui se trouve certainement sous les gradins du cirque et est destiné au repos des gladiateurs, des bestiaires et de tous les employés du cirque.

Je préviens tout de suite que je n’emploierai pas les termes exacts parce que voici trente-cinq ans que je n’ai plus rien lu sur l’histoire romaine, par conséquent...

Une foule de chrétiens de tout âge s’entassent dans cette pièce, spacieuse mais sombre:

la lumière y pénètre seulement par une porte ouverte sur un couloir qui mène certainement à l’intérieur du cirque, et peut-être à l’extérieur, ainsi que par une petite fenêtre, un soupirail bas plutôt, au niveau du sol du cirque d’où proviennent des bruits de foule.

Il y a là des enfants de quelques années à peine, encore dans les bras de leur mère — deux d’entre eux, qui doivent avoir près de deux ans tètent encore le sein épuisé de leur mère — aussi bien que de faibles vieillards.

Il s’y trouve aussi des gladiateurs qui ont déjà revêtu le casque et l’armure correspondants; cette dernière les défend sans les défendre, puisqu’elle laisse à découvert des parties vitales de leur corps telles que la gorge ainsi que des régions de l’abdomen à la hauteur et à l’endroit du foie et de la rate. Ils portent cette armure incomplète à même la peau et tiennent une dague courte et large de la forme d’une feuille de châtaigner plus ou moins.

Ce sont de fort beaux hommes, non pas tant de visage que de corps — ils sont robustes et harmonieux et à chaque mouvement je peux en observer l’agile mobilité des muscles —.

Certains ont des cicatrices d’anciennes blessures, d’autres n’en montrent aucun signe. Ils discutent ensemble et je note qu’ils doivent provenir de pays soumis à Rome — ce sont sûrement des prisonniers de guerre — car ils ne parlent qu’un latin très bâtard, prononcé d’une voix dure et gutturale, quand ils s’adressent aux chrétiens qui, en attendant la mort, chantent leurs hymnes doux et tristes.

Un gladiateur de presque deux mètres de haut, un vrai colosse blond comme le miel et aux yeux clairs bleu-gris, — des yeux doux en dépit de l’ombre de fer que la visière du casque reflète sur son visage — s’adresse à un vieillard entièrement vêtu de blanc , digne , austère , - plus encore , ascétique – que tous les chrétiens entourent du plus grand respect :

"Père blanc, si les fauves t’épargnent, moi, je devrai te tuer. Tels sont les ordres. Or cela me déplaît, car j'ai laissé en Pannonie un vieux père comme toi.
— Ne regrette rien, mon fils. Tu m’ouvres le ciel. De toute ma longue vie, jamais je n’aurai reçu un don plus beau que celui que tu me fais.

— La mort et les luttes existent même au ciel, là où ton Dieu se trouve sûrement, tout comme nos dieux sont dans le mien et les dieux d’ici dans le ciel de Rome. Veux-tu continuer à souffrir par la haine des dieux comme tu souffres ici?

— Mon Dieu est seul. Il règne dans son ciel avec amour et justice. Ceux qui y parviennent ne connaissent qu’une joie éternelle.

— Je l’ai entendu dire par une foule de chrétiens au cours de cette persécution.

J’ai dit à une fillette qui me souriait au moment où j'abaissais la dague vers elle... et j'ai fait semblant de la tuer, mais je ne l’ai pas fait pour la sauver, parce qu’elle était tendre et blonde comme une jeune bruyère de nos forêts, ... mais cela ne m’a servi à rien...

Je n’ai pas pu la faire sortir de là et, le lendemain... c’est aux serpents que fut livré ce corps de lait et de rose...″

L’homme se tait, il paraît triste.

" Que lui as-tu dit, mon fils, demande le vieil homme.

— J’ai dit: "Tu vois? Je ne suis pas méchant.

Mais c’est mon métier. Je suis un esclave de guerre.

S’il est vrai que ton Dieu est juste, dis-lui de se souvenir d’Albulus — on m’appelle comme ça à Rome — et de se manifester, lui et ses bienfaits.″

Elle m’a répondu: "Oui″ Mais cela fait maintenant plusieurs jours, et personne n’est venu.

— Tant que tu ne seras pas chrétien, Dieu ne se montrera pas à toi autrement que par l’intermédiaire de ses serviteurs. Or combien ne t’en a-t-il pas apporté! Tout chrétien est un serviteur de Dieu, tout martyr un ami, au point de vivre dans les bras de Dieu.

— Oh, ils ont été nombreux... et moi - pas seulement moi, d’ailleurs, mais aussi Dacius et Illyricus, et d’autres encore parmi nous -, nous avons été saisis par votre allégresse... et nous voudrions la partager. Vous êtes enchaînés... pas nous. Mais nous ne sommes même pas libres de respirer. Si César le veut, on nous enchaîne le souffle en nous donnant la mort. Cela te rebute de nous parler de Dieu

— C’est ma dernière joie de la terre, mon fils, et elle est bien grande. Que Jésus, mon Dieu et mon Maître te bénisse pour cela. Je suis prêtre, Albulus, j’ai passé ma vie à le prêcher et à lui amener bien des créatures. Mais je n’espérais plus avoir cette joie. Ecoute..." Le vieil homme lui raconte alors la vie de Jésus, à lui comme aux autres gladiateurs qui se pressent tout autour, de sa naissance à sa mort en croix et il esquisse les exigences essentielles de la foi.

Il parle assis sur une grosse pierre qui lui sert de banquette; il est paisible, solennel, tout de pureté avec ses cheveux longs, sa barbe à la Moïse et ses vêtements; son regard et ses paroles sont pleines d’ardeur. Il s’interrompt deux fois seulement pour bénir deux groupes de chrétiens emmenés dans l’arène pour être jetés, au cours de jeux nautiques, en pâture aux crocodiles. Puis il se remet à parler au cercle des robustes gladiateurs, presque tous roses et blonds, qui l’écoutent bouche bée.

Ce docteur de l’Eglise s’appelle Chrysostome. Mais quel nom donner alors à celui qui ne se nomme pas?

Il termine par ces mots: "Voilà l’essentiel de ce qu’il faut croire pour obtenir le baptême et le ciel.″

Les voix robustes des gladiateurs — une dizaine — font résonner la voûte basse:

" Nous le croyons. Donne-nous ton Dieu.

— Je n’ai rien pour vous asperger, pas la moindre goutte d’eau ou d’autre liquide, et mon heure est venue. Mais vous trouverez le moyen... Non! Dieu me l’inspire! Un liquide est prêt pour vous.

— Les chrétiens aux lions, ordonne le surveillant. Tous!″

Le vieux prêtre en tête, suivi par les autres, au nombre desquels se trouvent les mères sur les seins desquelles les bébés se sont endormis, entrent dans l’arène en chantant.

Quelle foule! Quelle lumière! Quel bruit! Que de couleurs! Elle est incroyablement bondée de personnes de tout milieu.

Le bas peuple, bruyant, se trouve dans la partie exposée au soleil, le patriciat est à l’ombre. Des toges par milliers, des éventails en autruche, des bijoux, des conversations ironiques à voix plus basse.

Au centre de la partie à l’ombre se trouve le podium impérial, couvert d’un baldaquin pourpre et précédé d’une balustrade fleurie et couverte de tissus.

Des sièges moelleux y sont disposés pour le repos de César et celui des patriciens et courtisans qu’il a invités.

Deux tripodes en or fument aux côtés extrêmes du balcon et répandent des essences rares.

Les chrétiens sont poussés vers la partie au soleil.

J’allais oublier quelque chose. Il y a, au centre de l’arène, un... je ne sais comment le décrire. C’est une construction en marbre d’où s’élèvent vers le ciel de fins jets d’eau impalpables; sur la plateforme de cette construction, d’un ovale allongé et haute d’à peine deux mètres, se trouvent des statuettes de dieux en or, et des tripodes où brûlent de l’encens ont été disposés devant elles. Les chrétiens sont donc groupés dans la partie au soleil de l’arène. J’esquisse un dessin comme je le peux. Les lions font irruption à l’endroit marqué d’un X. Le vieux prêtre s’avance en premier, seul, les bras tendus. Il parle: "Romains, paix et bénédiction sur mes frères et sur moi. Que Jésus, en raison de la joie que vous nous donnez de le confesser par le sang, vous accorde la Lumière et la Vie éternelle. Nous l’en prions car nous vous sommes reconnaissants de la pourpre éternelle dont vous nous revêtez en..."

Un lion a bondi après s’être approché en rampant presque par terre, le terrasse et le saisit par l’épaule. Le vêtement et les cheveux de neige du vieil homme sont déjà tout rouges

C’est le signal de l’attaque des fauves. La meute des fauves s’élance et bondit sur le troupeau des doux. D’un coup de patte, une lionne arrache à une mère l’un de ses bébés endormis, un coup de patte si féroce qu’il emporte la partie du sein de la mère; celle-ci, peut-être déchirée jusqu’au cœur, tombe à la renverse sur le sable et meurt. A coups de queue et de patte, 1'animal défend son tendre repas et le dévore en un dm d’œil. Il en reste une petite trace rouge sur le sable, unique trace du bébé martyr, tandis que le fauve se lève en se léchant les babines.

Toutefois les chrétiens sont nombreux et, en comparaison, il n’y a pas suffisamment de fauves. En outre, peut-être sont-ils déjà rassasiés. Plus que pour dévorer, ils tuent pour tuer. Ils jettent à terre, égorgent, éventrent, lèchent un peu puis passent ailleurs, à une autre proie.

Le peuple s’inquiète car les chrétiens n’ont guère de réaction et les bêtes ne sont pas assez féroces. Il hurle: "A mort! A mort! A mort aussi l’intendant! Ce ne sont pas là des lions, mais des chiens bien nourris ! Mort aux traîtres de Rome et de César!″

L’empereur donne un ordre et les fauves sont reconduits dans leurs caves. L’on fait entrer les gladiateurs pour le coup de grâce. La foule hurle le nom de ses préférés: "Albulus, Illyricus, Dacius, Hercule, Polyphème, Tracius!″, et d’autres encore. Il n’y a pas seulement les gladiateurs auxquels s’est adressé le vieillard martyr qui agonise dans l’arène, un poumon presque découvert par un coup de patte. D’autres aussi sont là, qui entrent par d’autres côtés.

Albulus court vers le vieux prêtre. La foule crie: "Fais-le souffrir! Lève-le, qu’on puisse voir le coup! Allez, Albulus!″ Mais Albulus se penche vers le vieillard pour lui demander quelque chose et, sur son assentiment, il hèle ses compagnons qui ont auparavant écouté parler le vieux prêtre.

Je n’arrive pas à comprendre ce qu’ils font, s’ils se font bénir ou ce qui se passe, car leurs corps robustes forment une sorte de toit au dessus du vieil homme prostré. Mais je le comprends lorsque je vois qu’une main sénile, déjà vacillante, se lève sur le groupe de têtes serrées l’une contre l’autre, les asperge du sang dont elle s’est remplie comme une coupe, puis retombe.

Eclaboussés par ce sang, les gladiateurs se redressent d’un bond et lèvent leurs dagues, qui brillent dans la lumière. Ils hurlent d’une voix forte: "Ave César, empereur! Les triomphateurs te saluent." Puis, avec la rapidité de l’éclair, ils s’élancent vers la construction au centre du cirque, sautent dessus, renversent les idoles et les piétinent.

La foule hurle, comme prise de folie. Il y a qui voudrait défendre leur gladiateur préféré, qui invoque une mort atroce pour ces nouveaux chrétiens...

Quant à eux, revenus dans l’arène, ils se sont alignés, sereins, magnifiques comme des statues de géants, un nouveau sourire sur leur visage fier.

César, un homme laid, obèse, cynique, couronné de fleurs et vêtu de pourpre, se lève au milieu du cercle de ses patriciens, tous en vêtement blanc

Seuls quelques-uns ont une frange rouge. La foule se tait, dans l’attente de ce qu’il va dire. César - je ne sais lequel a ce visage aplati, l’air vicieux - les laisse tous dans l’attente pendant quelques minutes, puis baisse le pouce et dit: "Qu’ils soient mis à mort par leurs compagnons!"

Les gladiateurs non convertis, qui pendant ce temps ont égorgé les chrétiens à demi-morts aussi méthodiquement qu’un boucher saigne les agneaux, se retournent et avec la même froideur et précision automatiques, ils ouvrent la gorge de leurs compagnons à l’endroit de la veine jugulaire. Telle une brassée d’épis taillés tige après tige par la serpe, les dix nouveaux chrétiens, aspergés du sang du prêtre martyr font de leur propre sang un vêtement de pourpre éternelle et tombent le sourire aux lèvres, sur le dos, les yeux tournés vers le ciel où se lève leur jour bienheureux.

J’ignore de quel cirque il s’agit, j’ignore à quel âge du christianisme. Je n’ai aucun élément. Je vois et je rapporte ce que je vois. Je n’ai jamais mis les pieds en quelque arène, cirque ou Colisée que ce soit, de sorte que je ne peux donner la moindre indication. D’après la foule et la présence de César, je suppose que cela se passe à Rome. Mais je ne le sais pas. La vision du vieux prêtre martyr et de ses derniers baptisés me restent au plus profond du cœur, voilà tout.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Maud Sam 8 Déc - 7:28

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

L’écrivain ouvre la Bible au psaume 18, et Jésus lui révèle à quel moment elle a été choisie.
L’écrivain se souvient de l’abandon de Dieu l’année précédente.


Le 10 avril 1945

Après m’être reposée pendant trois jours, j’ouvre la Bible.[*13] Je l’ouvre au hasard, juste pour lire quelque chose qui soit encore une parole venant de Dieu. Elle s’ouvre à la p.769, et mes yeux tombent sur les versets 25-31 du psaume17, livre 1er.[*14] Le Seigneur parle alors:

"N’est-ce pas ce que tu peux dire de toi?

A une époque, tu ne méritais pas ma récompense: je t’aimais avec toute ma perfection, mais toi, tu ne m’aimais pas avec ta perfection: si tu avais le souci de moi dans ton cœur, il y avait des affections plus fortes que celle que tu m’offrais. Tu te souviens de ce temps-là. Moi aussi, je m’en souviens. Tu étais sortie de ton institut d’éducation toute parfumée de Dieu, comme une vierge du Temple par les parfums de l’encens rituel. Et je t’avais déjà choisie.
Quand t’ai-je choisie? Tu veux le savoir?

En réalité, ce fut lorsque ton âme fut créée, car aucune destinée humaine n’est inconnue de la Pensée éternelle. Mais la petite Maria, gardée en vie par ma volonté malgré les circonstances malheureuses dans lesquelles tu es née et qui t’ont accompagnée pendant les mois où tu étais un nourrisson angélique, fut mienne lorsqu’elle versa ses premières larmes devant le Dieu déposé de la croix. Il t’a demandée à moi. Et je t’ai donnée avec un sourire de satisfaction. Pour toi, il a répété au ciel, — comme il l’a dit au Père et au Paraclet — son: "Laissez les petits enfants venir à moi.″

Seules les lèvres des petits enfants soulagent la douleur de ses blessures. Celles des enfants par l’âge, comme des enfants par la volonté. Les lèvres de ceux qui, par amour et par obéissance envers le Maître "deviennent semblables à de petits enfants pour posséder le Royaume des Cieux″. Les Délices de Dieu, Marie Vierge et Mère, est l’enfant parfaite qui jubile dans le Royaume des cieux. Les âmes des adultes qui son "enfants″ sont aussi rares que des perles d’une rondeur parfaite et d’une taille admirable.

Mais les enfants par l’âge possèdent tous cette âme, comme si elle n’était pas encore profanée, qui fait les délices de Dieu et la consolation du Christ. C’est depuis cet instant que le Fils t’a voulue. Chaque larme innocente te valait un baiser, chaque baiser une grâce, chaque grâce des fiançailles avec l’Amour divin.

Il n’est pas mauvais de regarder en arrière pour pouvoir entonner le Magnificat et le Miserere, Ton Magnificat, tu as pu l’entonner jusqu’à la sortie de ton institut d’éducation. Tu appartenais totalement à Dieu, il y avait un seul autel en toi, et un seul amour. Le lys de la coupe à peine entrouverte ne contenait rien d’autre que de la rosée céleste et des rayons divins. Puis le monde est venu, et avec lui bien d’autres autels et bien d’autres amours: les usurpateurs de "ma″ place. Ils durèrent aussi longtemps que je l’ai voulu. J’aurais aussi bien pu ne pas les vouloir. Certains diront: "C’était une expérience périlleuse.″ Non, c’était nécessaire.

Les apôtres furent humiliés par leur défection du Christ pendant laquelle chaque branche de l’humanité corrompue prit le dessus en eux, et ils furent de nouveau saisis, ébranlés et excités par tout ce qui trouble l’homme. Ils comprirent alors que, s’ils étaient devenus différents, ce n’était pas par leur seul mérite personnel, mais parce qu’ils étaient avec Jésus. A ce moment, l’orgueil, ce corrupteur de l’homme, fut écrasé en eux. Agir ainsi avec tous les élus à une destinée spéciale est nécessaire afin qu’ils ne perdent pas leur élection en déméritant de mon amour. Un à un, tous les usurpateurs de ma place en toi ont disparu. Et ton Dieu seul est redevenu ton Roi à qui tu chantais le miserere de ton sage repentir.

Maintenant, ma fille, penche-toi sur le passé et sur le présent. Vois cette époque de tes nombreux amours de l’homme, de la science, de toi-même, et vois le temps actuel, à partir du moment où, de nouveau, il n’y a plus qu’un seul amour: pour moi. Et réponds-moi, réponds-moi de toute ton âme, en n’écoutant qu’elle, la seule dont la voix soit vraie et précieuse: est-ce que tu ne possèdes pas tout, désormais? N’as-tu pas tout depuis que tu m’appartiens? Beaucoup diront sottement: "Mais elle n’a rien! Ni santé, ni joie, ni bien-être!″ Mais ton âme, qui voit de ses yeux d’âme, dit: "J’ai tout, maintenant, même ce qui est un saint superflu.″ Si tant est que l’on peut traiter de superflu ce qui sort du strict nécessaire pour s’élever vers Dieu.

Tu as la mission spéciale d’être un porte-parole. Mais, au-delà de ce don qui n’est pas nécessaire pour être bien-aimé, tu as l’assentiment de Dieu sur tes désirs. Pourquoi? Parce que, comme dit le psaume: "Le Seigneur m’a récompensé selon ma justice, selon la pureté de mes mains à tes yeux.″

Je suis infiniment, divinement généreux à l’égard des justes et des purs de cœur. Bon avec les faibles, je suis parfaitement bon avec ceux qui savent être forts par amour pour moi. Et comme je suis l’Amour, je dois me faire force pour ne pas être faible envers ceux qui fautent également. J’accorde à mes enfants la multitude de mes dons. Je les sauve et les éclaire, je les libère, je les fortifie toujours plus, et je les tiens par la main pour les conduire sur mon chemin immaculé en les instruisant par ma Parole trempée dans le feu de mon amour divin.

C’est ainsi qu’il en va avec toi, mon âme qui a mis en moi ton amour et toute ta confiance. N’aie pas peur, fleur de Dieu. Il n’est pas une seule fleur, des plus microscopiques des pays glacés jusqu’aux géantes des régions torrides, que je laisse sans rosée, lumière et chaleur nécessaires à leurs délicates vies. Or ce sont des plantes! Par conséquent, quels soins les fleurs des âmes ne recevront elles pas de leur Créateur? N’aie pas peur, fleur de Dieu, perlée du sang et des larmes du Fils et de la Vierge. Parée de ces joyaux et de ta fidélité, tu m’es très chère. Chante, pour toujours, ton Magnificat!

Le Père, le Fils, le Paraclet sont avec toi."

Oh! Seigneur, Seigneur! Tu le dis, et c’est certainement vrai. Tout aura été nécessaire. Mais quel événement fut pour moi ton abandon de l’an dernier! Tu le vois. Tu n’ignore pas les sensations des cœurs. Il est des blessures qui, même après la cicatrisation, sont douloureuses dès qu’on les effleure. Quelquefois, elles font mal par simple sympathie nerveuse quand on fait seulement mine de les toucher ou que l’on touche le membre opposé. Les nerfs coupés font souffrir même une fois la blessure refermée. Et même maintenant que tu m’as reprise sur ton cœur, ton abandon demeure une blessure qui me fait toujours souffrir, parce qu’il a coupé le nerf qui m’unissait à toi. Je ne te demande pas: "Pourquoi l’as-tu fait?″ Je te dis seulement: "Tu sais ce que ton abandon a représenté pour moi!″

Aujourd’hui, c’est en tremblant que j’ai écrit: le 10 avril. Voici un an, en effet, tu abandonnais ta misérable fleur sans rosée, lumière ni chaleur. Peut s’en faut que j’en meure. Car je t’ai tout donné, et si je possédais autre chose, je te l’aurais donné. Mais ne me fais plus jamais passer par une épreuve semblable. Tu vois que ma misère ne peut la supporter.

Je chante, oui. Je chante mon Magnificat!

Je dis aussi: « Je n’ai vraiment pas mérité que tu accomplisses en moi "de grandes choses″.» "Mais mon chant se mêle de larmes car, comme un enfant qui a connu un temps d’abandon n’a plus ce visage serein des enfants heureux, je garde toujours à l’esprit ton abandon de l’an dernier. Jésus a raison! Marie a raison! Ce qu’on ne peut supporter dans "notre passion″, c’est ton abandon, Père...

Pendant que j'écris ceci, la petite lumière qui brûle continuellement devant Jésus se rallume. C’est la petite étoile qui resplendit en même temps que mon cœur devant mon Jésus crucifié. Voici un an qu’elle s’était éteinte... Ma cellule, mon tabernacle, mon paradis n’avait plus de lumière, et cela me peinait tant...

J’ai tout obtenu par ton amour. Mais beaucoup aussi par ta sévérité. Ténèbres, solitude, ce que ton Fils a appelé "enfer″... Je suis restée comme un oiseau qui, par pure chance, a échappé à ses bourreaux. J’ai peur... J’aperçois de tout côté filets, cages et tortures... Seigneur, prends pitié...


(*13) L’édition qu’utilise l’écrivain est la Sacra Bibbia, traduction et conunentaire du Père Eusebio Tintori O.F.M., Istituto Missionario Pia Società San Paolo, 1942.
(*14)Selon la Vulgate. Selon le texte hébraïque: Psaume 18, 25-31.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Chante10

" Chanter le Magnificat comme Marie"


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par Maud Mar 11 Déc - 7:38

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Les terrifiantes promesses de Satan.. C’est le temps de la Passion et l’écrivain subit sa passion cachée
L’écrivain sent qu’elle traverse une grande tempête.


Le 19 mars 1945

Je vous ai raconté la visite peu agréable et la prophétie que j’ai eues hier. Vous avez vu que j’avais l’air "épouvantée″, c’est le mot que vous avez employé en entrant. Je ne savais pas quel air j’avais. Mais il est certain que j’étais impressionnée, et cela ne passe pas avec les heures.

Vous le savez, ce n’est pas la première fois que Satan m’importune en me tentant dans un sens ou dans l’autre. Et maintenant qu’il ne tente plus la chair, il s’en prend à l’esprit. Voici un an qu’il me tourmente, par périodes. La première fois, ce fut lorsqu’il m’a tentée, en ces jours terribles pour moi d’avril 1944, en me promettant de m’aider si je l’adorais. La seconde fut la tentation intense, violente et longue du 4 juillet 1944, quand il essaya de singer la manière de parler du Maître pour terrasser ceux qui m’avaient offensée. Par la troisième, il me suggérait de faire des dictées mon ouvrage personnel et de les publier pour en retirer éloges et argent.

La quatrième tentation fut, en février dernier (du moins je crois que c’était déjà février),
lorsqu’il m’est apparu; c’était la première fois que je le voyais, car d’habitude je l’entendais seulement, et son aspect et sa haine m’ont terrorisée. Enfin, la cinquième fut hier.

Ce sont là les grandes manifestations de Satan. Mais je lui dois également toutes les plus petites choses qui viennent des autres, qui veulent me pousser à l’orgueil, à la complaisance en moi-même, ou encore à la fausseté des apparences, à me persuader que je ne suis rien d’autre qu’une malade et que tout est la conséquence de troubles psychiques. Je vais jusqu’à attribuer à Satan les obstacles mis par ma parenté ou par les autorités, et même par les camionneurs.[*9] Il fait ce qu’il peut, du mieux qu’il peut, pour s’en prendre à moi et me pousser à l’inquiétude et à la révolte, ou encore pour me convaincre que prier est inutile et que tout n’est que mensonge.

J’avoue néanmoins que, hier, il m’a fortement troublée. Ce n’est pas la première fois qu’il suscite en moi la peur d’être trompée et de devoir un jour rendre raison à Dieu, et même aux hommes. Vous savez que c’est là ma terreur... toujours apaisée par Jésus et par vous, mon Père, et toujours renaissante. Et c’étaient hier "mes" pensées, excitées par Satan mais conçues par moi. Hier soir, c’était une menace explicite, directe.

Il m’a dit: "Allez, allez! Je t’attends au bon moment, au moment ultime. Alors, je te persuaderai tellement [habilement] que tu as toujours menti à Dieu, aux hommes et à toi-même et que tu es une mystificatrice, que tu seras prise d’une véritable terreur et que tu seras désespérée d’être  damnée .

En outre, tu le diras avec des mots tels que celui qui t’assistera croira que c’est une rétractation finale pour pouvoir aller à Dieu avec un péché moindre. La personne qui t’assistera et toi-même resterez dans cette conviction. Tu mourras comme cela... et les autres en seront ébranlés... Je t’attends, oui... Et tu m’attends. Je ne promets jamais rien sans tenir ma parole. Tu me causes maintenant des tracas sans mesure. Mais à ce moment-là, c’est moi qui t’en causerai. Je me vengerai de tout ce que tu me fais... Je me vengerai comme moi seul sais me venger.″ Puis il est parti, me laissant bien mal...

Ensuite, la douce Mère est venue, bienveillante et pleine d’amour, en vêtement blanc, pour me sourire et me caresser. Jésus m’a fait son plus heureux sourire. Mais à peine m’avait-il laissée seule que je suis retombée dans mon chaos... Et il dure. Lorsque cette pensée me vient avec une telle force, je me sens tentée de dire: "Je n’écris plus un mot, malgré toutes les pressions.″ Puis je réfléchis et je me dis: "Voilà justement ce que Satan veut″ et je ne fais pas attention à cette suggestion.

C’est le temps de la Passion, n’est-ce pas? Il y a d’un côté ceux qui, sous l’influence de l’idolâtrie inscrite dans l’homme fût-il bon, adorent le porte-parole, l’idole, en oubliant qu’il n’est qu’un instrument et que l’adorable, c’est Dieu; et de l’autre ceux qui me raillent; mais leur attente est identique même si les intentions sont différentes, celle de faits merveilleux en moi, tout particulièrement en ce temps de Passion. Peut-être vous-même les attendez-vous comme une chose naturelle dans mon cas.

En ce qui vous concerne, cette attente est juste, mais les autres agissent par dérision ou par idolâtrie. Et je vous assure que je préfère encore la dérision à Maria Valtorta, à l’auto-idolâtrie. Cela me contrarie incroyablement. J’ai l’impression qu’on me déshabille au milieu d’une place, qu’on me dévalise mon précieux secret... que sais-je? J’en souffre, voilà tout. La dérision me fait moins mal si elle s’adresse à Maria Valtorta. Il suffit qu’elle ne s’en prenne pas aux "dictées” et ne les fasse pas considérer domine une plaisanterie ou une folie...

Mais, au-dessus du désir plus ou moins saint et honnête de beaucoup, il y a la bonté de Dieu qui écoute sa pauvre Maria, elle qui a toujours prié — et continue de le faire — en disant: "Voilà ta victime. Tout ce que tu veux, mais sans signes extérieurs. "Personnellement, je n’aurais pas même voulu cette manifestation de Dieu en moi... C’est lui qui a voulu que je sois son phonographe... alors, patience!

Mais autre chose, non, non et non. [J’accepte] toutes les maladies susceptibles ou non d’être diagnostiquées puisqu’elles n’ont pas de caractéristiques connues, toutes les souffrances d’endurer en moi ce que lui a souffert, toute l’agonie de me tenir penchée sur son agonie. Mais que cela soit connu de lui seul, de vous qui êtes mon père, et de moi. Voilà tout.

Cependant, si en ce temps de passion je déçois les idolâtres et les railleurs puisque je ne suis pas matériellement "la victime de la Passion″, je vous assure que je vis ma passion. Et, plus augmente la souffrance physique du corps qui se sent harassé et brisé par les coups et la fatigue du Golgotha, la souffrance de la tête sous le cercle cruel, la souffrance encore de l’étirement et des crampes, de l’angoisse et de la congestion de cette torture, de la soif et de la fièvre, de la faiblesse et de l’excitation du supplice, ce qui est une "passion″ est toujours pour moi ce que j’appelle "mon Gethsémani″: l’obscurité qui monte, pleine de chimères et de peurs... la crainte, même la terreur de l’avenir et de Dieu... et la proximité de la Haine pendant l’absence de l’Amour. Cela, oui, produit soif, fièvre, larmes de sang, gémissements, épuisement. Je vous assure que, par sa puissance, cela vaut bien l’heure que j'ai vécue l’an dernier lorsque Dieu m’a laissée seule.[*10] Mieux, je peux dire que c’est plus fort, car cela fait souffrir bien que Dieu soit avec moi.

J’espère m’être bien fait comprendre. Mais il est très difficile d’expliquer certaines tortures. Elles sont d’ailleurs encore plus mal comprises, tant par le père spirituel que par l’idolâtre, le curieux, ou encore celui qui étudie ou raille le... phénomène. Il faudrait que ces trois derniers endurent ne serait-ce qu’une heure ce que nous vivons... Les idolâtres, eux aussi, qui peut-être [nous] envient, devraient essayer. Mais non! Il vaut mieux que cela n’arrive pas. Les idolâtres se sauveraient je ne sais où par peur d’une autre heure semblable, et les curieux, les observateurs et les railleurs en viendraient à maudire Dieu... Par conséquent...courbons nos épaules sors le joug , retirons le poison ..et en avant !

Seigneur, non pas ma volonté mais la tienne. Voici ta servante et ta victime. Qu’il m’advienne ce que toi, tu veux. Seulement, par bonté, donne-moi la force de pouvoir souffrir, et ne me laisse pas seule. "Reste avec nous car le soir vient et la journée est déjà avancée... "

Je traverse une grande tempête. Précisément l’une de ces tempêtes de mars, avec une alternance de soleil lumineux et de sombres nuages orageux. J’ai l’impression d’être une barque sur des vagues en furie, à certains moments en haut, en haut de la vague et en plein soleil, à d’autres tout au fond entre deux montagnes d’eau qui paraissent vouloir me submerger dans un abîme de ténèbres. J’ai l’impression de passer alternativement d’un océan en tempête au plus paisible des ports et d’être, toujours alternativement, plongée dans le fiel puis dans le miel. Quelle souffrance depuis hier soir!

Il y a des moments où je suis au ciel grâce aux brèves et douces paroles, aux bienheureux sourires que m’accordent Jésus et Marie, et grâce à la force qui me vient d’eux. Je dis alors: "Oh, je suis bien certaine de ne pas être trompée et de ne pas pécher″ (à propos des dictées et des visions). Mais ensuite je replonge dans le noir gouffre où gronde le fracas terrifiant des paroles de menace d’hier soir. Après le paradis, je goûte à l’enfer. Puis la bonté de Jésus et de Marie reviennent me secourir, et ma pauvre âme est soulevée vers le soleil, vers le ciel, dans une béatitude qui me comble de douceur. Et de nouveau au fond, dans l’amertume, dans l’obscurité, dans l’épouvante. J’ai peur... Aidez-moi à surmonter cette bataille.

Aujourd’hui, une femme qui m’a vue toute petite et qui m’est restée une amie maternelle pendant bien des années, que j'ai dû ensuite quitter de par la volonté d’autrui et dont j'ai finalement pu me rapprocher, m’a parlé de Marina... et de mes dictées, dont elle a lu certains cahiers. En faisant comme si je ne savais rien, je lui ai demandé quelle différence elle a trouvé entre ces deux personnes, dont l’une est connue, et l’autre presque inconnue, parce qu’on pense que c’est une servite, ou une femme malade, etc. Elle m’a répondu que, à son avis, ceux de M... sont écrits en transe alors que les autres sont: "sublimes mais ils font peur parce que, au lieu de faire sentir la miséricorde de Dieu, ils font sentir sa justice. Mais elle a des paroles qui font preuve d’une lumière spéciale, d’une élévation spirituelle qui vous remue. Il s’y trouve une merveilleuse prière de Marie." Elle a terminé par ces mots: "Faites-les donner à lire. Moi, je n’ai pas pu les obtenir. Mais je dis la vérité, je les désire."

Qu’elle croie ou non qu’il ne s’agit pas de moi et que je ne les connais même pas, je ne puis l’affirmer. Mais cela fut une goutte de miel; c’est en effet une personne pieuse, cultivée et que j’ai toujours trouvée très équilibrée. C’est pourquoi son jugement et son désir m’ont confirmé que les âmes entendent Dieu dans les dictées.

Mon Dieu! Mon Dieu! Avoir pour seul but de le servir et de le faire aimer. Et craindre de lui déplaire. Voilà ma douleur. Mais c’est le temps de la Passion... Oh! Aidez-moi, car sous mon calme apparent, je ne suis qu’une douloureuse blessure.


(*9) Elle fait allusion aux événements dus à la guerre et que l’on peut dire terminés en février 1945. Voir "Les cahiers de 1944",le 24 avril, note 139.
(*10) Voir "Les cahiers de 1944", du 9 avril au 10 mai.



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Message par Maud Jeu 13 Déc - 7:28

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Le Père éternel: "Une prompte obéissance, une joyeuse adhérence au dessein de Dieu sont le signe de la formation spirituelle d’un cœur."

Le 12 avril 1945

Jésus dit:

« Écris uniquement ceci: Les desseins de Dieu possèdent une continuité ainsi qu’une nécessité mystérieuse, sainte, qui ne vous apparaîtront clairement que dans l’éternité. Ils vous paraissent en ce moment d’une totale incohérence. C’est ce qu’ils vous paraissent, car vous portez sur toute chose un regard humain. Leur succession est au contraire un enchaînement harmonieux et juste d’où découle la destinée humaine et surnaturelle.

Cette destinée en découle car, en fonction de la réponse de l’âme au dessein que Dieu lui propose, correspond un destin de béatitude ou de damnation, ou encore simplement de douloureuse purification dans l’autre vie et, dans celle ci, d’aides ou d’abandons divins.

Une prompte obéissance, une joyeuse adhérence au dessein de Dieu sont le signe de la formation spirituelle d’un cœur. En cela, Jésus Christ fut parfait. Il l’était en tant que Dieu. Il le fut en tant qu’homme. Et si, comme Dieu, il ne pouvait être séduit par le Tentateur qui inocule l’orgueil et la désobéissance pour soutirer une âme au bien de Dieu, comme Homme, quand il était sur terre, il a pu être incité à l’orgueil par le Tentateur.

Observe, ma fille, à quelle obéissance il devait se soumettre. Il s’était déjà imposé le joug, avilissant pour lui qui était Dieu, d’une humanité. Avec elle, il avait dû supporter tout ce qui appartient à l’humanité. Mais au terme de cette humanité, il voyait la croix, la mort honteuse et douloureuse de la croix. Il n’ignorait pas son avenir. Et il ne s’y est pas soustrait.

Combien de fois les hommes ont beau savoir que ce que Dieu leur propose produira un bien pour eux-mêmes et pour leurs semblables, ils se dérobent en disant: "Pourquoi dois-je abandonner ce qui m’est avantageux pour assumer ce qui fait souffrir? Et pour qui?″ Mais par amour, mes enfants, par amour pour moi! Le Père ne peut rien vous demander qui ne soit pour votre bien assuré et durable.

Si vous vous comportiez avec foi, vous ne douteriez pas du Père céleste. Vous diriez: "S’il me propose cela, c'est assurément pour mon bien. Je le fais.″ Si vous vous comportiez avec amour, vous diriez: "Il m’aime. Je l’aime.″ Si en outre ce qu’il propose sert au bien des autres, même si ce doit être un sacrifice pour vous, si vous étiez saints vous l’accepteriez comme mon Fils l’a fait pour votre bien. Je vous donnerais alors une récompense éclatante.

Par conséquent, lorsque tu considères l’apparente contradiction de ta vie — elles sont même nombreuses — et ce que tu possèdes, dis toujours: "Tel événement, en apparent désaccord avec mon état présent, le préparait. Et je vis ce dernier parce que j'ai accepté le premier. Observe que, à partir du moment où tu as pris comme norme féconde de vie cette parole de la prière du Fils: "Que ta volonté soit faite″, tu ne t’es plus arrêtée, bien au contraire tu as avancé, puis couru, enfin volé vers le haut. Plus a augmenté ton obéissance joyeuse et prompte à mes desseins, plus se sont accentués ta volonté, ta connaissance et tes progrès.
Je n’ajoute rien. Reste avec notre bénédiction.″

Je pensais que c’était Jésus, mais c’est le Père éternel qui m’a dit ce matin ces douces paroles tout en montrant une telle pitié pour ma condition physique

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Message par M8735 Jeu 13 Déc - 7:46

@Maud : merci pour ce beau texte.  Very Happy




« Le Père ne peut rien vous demander qui ne soit pour votre bien assuré et durable. «




C’est vrai : nous manquons bien de foi dès qu’un obstacle se présente....
Ô Trinité Sainte, viens- nous en aide!Amen
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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mer 19 Déc - 7:35

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Maria_10

Anniversaire de la confirmation de Maria Valtorta

Le 30 mai 1945

(Voici quarante ans, je recevais la confirmation des mains du cardinal Andrea Ferrari).

Le 31 mai 1945

Fête du Saint-Sacrement.

Jésus dit, pour sœur Gabriella:

"De la part de ma Mère, paix et bénédiction pour Gabriella. Fais que ton cœur ne cesse de se dilater, non seulement en ce qui concerne la croix de la maladie, mais aussi sa pleine ouverture à moi. L’invasion de l’Amour est douloureuse car l’Amour n’est pas que douceur, il est ce qu’il fut quand il était chair: douleur.

Je suis mort pendant trente-trois ans de la douloureuse douceur de faire la volonté de Dieu. L’Amour est un cautère qui brûle pour guérir l’âme de son humanité qui, telle une maladie proliférante, essaie sans cesse de se réveiller et de s’installer ailleurs pour faire du mal.

Moi, je détruis pour créer. Mais lorsque tous les filets de l’humanité sont détruits, alors l’âme jouit dès cette terre de la liberté supérieure et bienheureuse des anges."

Ensuite... vraiment tirée par les oreilles comme une élève négligente, je suis obligée d’écrire ce qui suit pour madame A. P. ( *22], qui ne m’avait rien demandé directement.

Jésus dit:

"En raison de ta prudence, tu mérites la parole que tu désires et que tu ne demandes pas. Qu’elle te soit donnée, et avec elle paix et bénédiction. Pour te réconforter de ces dernières années, sois-en certaine: de tous ceux que tu as approchés par des relations de sang, d’affection, d’amitié ou d’amour du prochain, il n’en est pas un qui puisse te reprocher d’avoir nui à son âme. Rares sont ceux qui peuvent se l’entendre dire. Persévère jusqu'à ta naissance en moi. Tu retrouveras ceux que tu as aimés en union à Dieu. Paix et bénédiction, et sois remplie d’allégresse en raison de mon amour.″

Voici quatre jours que Jésus me disait: "Ecris.″ Mais c’est comme ça... Il est peu conforme à mes sentiments de me faire exposer ces choses que je n’écrivais pas, même si je me réjouissais pour cette dame, mon amie. Je disais: "Et quand je l’aurai écrit? Ça restera ici, car je ne vais certainement pas le lui remettre. Alors autant ne pas écrire."

Ce matin, j’ai essuyé un beau reproche, qui disait:

"Lorsque je t’ai conseillé de faire une exception pour cette âme et de l’appeler auprès de toi, c’est parce que je vois les cœurs et les besoins. Je te rappelle l’Evangile. On y lit: "Malheur à ceux qui sont seuls"[ *23]. Tu es encore trop seule. Tu as la protection d’un prêtre, et c’est déjà beaucoup. Il sert à poser un sceau de sécurité sur ta mission. Mais il y a autour de toi tant de personnes qui ne sont pas saintes! Et tu as besoin d’amis, tout comme, moi, j’en avais.

Comme j'ai choisi les miens, je choisis les tiens, pour que tu en aies.

Or cette personne sait tout exactement, elle sait aussi se taire — une vertu bien rare!—, elle n’a éprouvé aucun ressentiment —elle l’aurait pu, pourtant—, ne l’a pas fait peser sur toi et est revenue dès que tu lui as dit: "Viens." Si donc je veux récompenser cette personne qui a un "profond" désir dans le cœur et voudrait le voir satisfait pour marcher plus sereinement, dans sa solitude, à la rencontre du "grand pas", pourquoi te refuser?

Je t’ai dit, voici plusieurs mois, que tu étais punie pour avoir donné raison aux autres de préférence à ton directeur spirituel, qui parlait en mon nom.

Veux-tu en revenir là? La punition ne t’a-t-elle pas suffi? Ignores-tu que, au beau milieu de "ces autres" qui disent le contraire de moi, il y a aussi ton propre moi? Il peut être là, et cela toutes les fois où tu t’obstines. Écris donc et parle ensuite au Père Migliorini.

Obéis-moi d’abord, puis à lui. Et sois surnaturellement charitable à l’égard de cette amie que je t’ai apportée pour ton bien. "


(*22) Il s’agit d’Angelina Panigadi, une amie d’enfance de l’écrivain, décédée en 1960.
(*23) Qohélet (l’Ecclésiaste), 4, 10. La référence à l’Evangile serait donc inexacte; la raison peut en être que l’écrivain l’a rapportée bien plus tard.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". Jesus_24
Confiance en la Parole de Jésus qui est tout Amour


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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