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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 21 Jan - 14:33

[info]Ce sujet de discussion présente, à chaque jour, un extrait des merveilleux Cahiers de Maria Valtorta, qui sont des recueils d'enseignements du Seigneur dictés au fil des années à son instrument, Maria Valtorta.

Ce fil est ainsi consacré à la lecture de ces enseignements, et aux commentaires, questionnements et réflexions liés à ces écrits.

Si vous souhaitez échanger plus précisément sur Maria Valtorta, son oeuvre, la position de l'Église à son sujet, etc., voici un fil qui permet de le faire:

Qui est Maria Valtorta? • La position de l'Église • Différences avec Marie d'Agreda et A.C. Emmerich[/info]

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_61


Vision de saint François qui reçoit les stigmates.


Le 16 septembre


Au-dessus, je vois un ciel de septembre des plus purs, un ciel riant sous une aurore très douce. En contrebas, un petit plateau au beau milieu de pentes de hautes montagnes, couvertes de forêts et très rocheuses. C’est un petit plateau à l’herbe courte, vert émeraude, encore toute luisante de larmes de rosée, mais déjà sur le point d’étinceler d’un rire de pierre précieuse sous le baiser du soleil.

En haut, sur le ciel pur si bleu et si doux, je regarde fixement un personnage flamboyant qui semble n’être formé que de feu incandescent. Un feu dont l’éclat est plus vif que celui du soleil qui commence à apparaître de derrière un massif boisé, accompagné de toute une magnificence de rayons et de lumière sous laquelle tout s’éclaire avec allégresse
.
Cet être de feu est vêtu de plumes. Je m’explique. On dirait un ange, parce que deux immenses ailes le tiennent suspendu en l’air, immobile, sur le bleu cobalt immatériel de ce ciel de septembre; ces deux immenses ailes ouvertes forment la barre transversale d’une croix, à laquelle le corps resplendissant sert de soutien. D’une blancheur incandescente, elles sont ouvertes sur l’incandescence rutilante du corps, lui-même revêtu d’autres ailes qui l’enveloppent complètement, ramenées autour de lui comme elles le sont, et couvertes de plumes surnaturelles de perle, de diamant et d’argent pur. Il semble que la tête soit, elle aussi, couverte de cet étrange vêtement de plumes. Car je ne la vois pas. Je vois seulement, à l’endroit où devrait se trouver ce visage séraphique, une émanation d'un si vif éclat que j’en suis comme éblouie. Je dois penser aux splendeurs les plus intenses que j'ai vues dans les visions paradisiaques pour trouver quelque chose de semblable. Mais ceci est encore plus éclatant. La croix de plumes enflammées se tient sur le ciel, immobile, gardant son mystère.

En contrebas, un petit frère émacié, en qui je reconnais mon père séraphique[329], prie à genoux dans l’herbe, pas très loin d’une grotte nue, rugueuse, effroyable comme un rocher escarpé en enfer. Son corps ravagé paraît flotter dans son habit religieux, qui est sombre et très large par rapport à ses membres. D’un brun pâle, son cou sort d’une coule grisâtre, une couleur intermédiaire entre celle des cendres et celle de certains sables légèrement jaunâtres. Ses mains, aux fins poignets, passent par d’amples manches et se tendent en attitude de prière, les paumes tournées vers l’extérieur et levées comme dans le "Dominus vobiscum". Ces deux mains, qui ont dû être brunes autrefois, sont aujourd’hui jaunâtres: ce sont celles d’une personne malade, et maigre. Son visage est fin; on le croirait sculpté dans du vieil ivoire; ni beau ni régulier, il a toutefois une certaine beauté faite de spiritualité.

Ses yeux marron sont superbes. Mais ils ne regardent pas vers le haut. Bien ouverts, immobiles, ils fixent le sol. Pourtant, je ne croie pas qu’ils voient. Ils sont simplement ouverts, posés sur l’herbe couverte de rosée. Ils semblent étudier la broderie grisâtre d’un chardon sauvage et celle , plumeuse , d’un fenouil sauvage que la rosée  a transformé en une verte  aigrette de diamant


Pourtant, je suis sûre qu’il ne voit rien, pas même le rouge-gorge qui descend en gazouillant chercher quelque petite graine dans l’herbe. Il prie. Ses yeux sont grand ouverts, pourtant il ne regarde pas à l’extérieur mais à l’intérieur.
J’ignore comment, pourquoi et quand il remarque la croix ardente immobile dans le ciel. Je ne sais s’il a été attiré par elle, ou s’il a reçu un appel intérieur. Je sais qu’il lève la tête et cherche des yeux — que l’intérêt anime maintenant, ce qui confirme ma conviction de son absence de regard extérieur auparavant —.

Les yeux de mon père séraphique tombent sur la grande croix, ardente et flamboyante. Un instant de stupeur, puis un cri: « Mon Seigneur! », et François retombe un peu sur ses talons tout en restant en extase, le visage levé, souriant et pleurant les deux premières larmes de la béatitude, les bras plus largement ouverts...

Soudain, le séraphin bouge sa forme resplendissante, mystérieuse. Il descend. Il s’approche. Il ne vient pas sur la terre, non. Il est encore très haut, mais plus autant qu’avant. Il est à mi chemin entre terre et ciel. Et la terre devient encore plus lumineuse sous ce vif soleil qui, en cette aurore bénie, s’unit à celui de chaque jour et le surpasse. Il descend, les ailes toujours en croix, fendant l’air sans mouvement de plume mais par son propre poids; ce faisant, il émet un son de paradis, un son qu’aucun instrument humain ne saurait produire. il me rappelle celui du globe de Feu de la Pentecôte.[*330]

Tout en extase, François rit, pleure et resplendit; c’est alors que le séraphin ouvre les deux ailes — maintenant je comprends bien que ce sont des ailes — qui se trouvent vers le milieu de la croix. Et voici qu’apparaissent, cloués sur le bois, les très saints pieds de mon Seigneur, avec ses longues jambes, d’un éclat aussi vif, dans cette vision, que ses membres glorifiés au paradis.[*331] Puis deux autres ailes s ouvrent, au sommet de la croix. Alors ma vue, — comme celle de François, je pense, bien qu’il soit assisté par la grâce divine —, souffre avec joie de ce violent éblouissement.

Voici le tronc du Sauveur qui palpite et respire... puis, oh! voilà le Feu que seule une grâce spéciale permet de regarder, le Feu de son visage qui apparaît quand le suaire des plumes scintillantes est tout ouvert. L’embrasement de tous les volcans, astres et flammes, entouré de six sublimes ailes de perle, d’argent et de diamant donnerait encore peu de lumière en comparaison de cet éclat indescriptible, inconcevable de l’humanité du Rédempteur cloué au gibet.

D’ailleurs, son visage ainsi que les cinq trous des plaies sont au delà de toute comparaison qui puisse les décrire. Je pense... je pense aux choses les plus resplendissantes... je pense même à la lumière mystérieuse émise par le radium. Mais, si ce que j’ai lu est vrai, cette lumière est vive mais d’un bleu-argent d’étoile, alors que celle-ci est une condensation de la lumière du soleil multipliée un nombre incalculable de fois.

Le sommet de l’Alverne doit ressembler à ce que feraient, tout autour, mille volcans en activité en guise de couronne. Sous la lumière et la chaleur — ardente sans brûler — qui émane de mon Seigneur crucifié, l’air frémit et forme des vagues perceptibles à l’œil; la lumière pénètre l’opacité des corps et les change en lumière, à tel point que les plantes et les feuilles paraissent irréelles...

Je ne me vois pas. Je pense toutefois que, au reflet de cette lumière, ma pauvre personne doit sembler phosphorescente. D’ailleurs François, sur qui la lumière se porte et qui l’envahit, le pénètre, n’a plus l’apparence d’un corps humain, mais celle d’un séraphin mineur, un frère de celui qui a mis ses ailes au service du Rédempteur.

François s’est tellement incliné en arrière, les bras complètement ouverts, sous son Soleil, le Dieu crucifié, qu’il en est presque renversé. Il a l’air immatériel tant il est envahi de lumière et de joie. Il ne dit rien, ne respire pas matériellement. Il donnerait l’impression d’être un mort glorifié s’il ne se tenait dans cette position, qui exige qu’on ait un minimum de vie pour tenir. Ses larmes qui coulent, et servent peut-être à tempérer la brûlure humaine de cette flamme mystique, resplendissent comme des rivières de diamants sur ses joues maigres.

Je n’entends aucun mot, ni de François ni de Jésus. Un silence absolu, profond, stupéfait, une pause dans le monde qui entoure le mystère, comme pour ne pas déranger. Pour ne pas profaner ce silence sacré où un Dieu se communique à son béni. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, les oiseaux ne partent pas en trilles aigus et en vols joyeux à l’occasion de cette fête de lumière, les papillons et les libellules ne dansent pas, les lézards de toutes sortes ne frétillent pas. Tout s’arrête dans une attente dans laquelle je sens l’adoration des êtres pour celui  qui les a créés

Même la légère brise qui soufflait dans les feuilles comme en un soupir a disparu. On n’entend même plus les lents arpèges de l’eau, cachée dans quelque cavité dans la pierre, qui faisait résonner de temps en temps ses notes crépitantes. Rien. Il y a l’Amour, et cela suffit. Jésus regarde et sourit à son François. François regarde et sourit à son Jésus... Voilà tout.

Mais voici maintenant que la Face glorifiée, lumineuse au point de paraître dessinée en lignes de lumière comme l’est celle du Père éternel, se matérialise un peu. Les yeux de Jésus prennent le même rayonnement de saphir ardent que lorsqu’il opère un miracle. Les traits deviennent sévères, imposants, comme toujours à ce moment-là, impérieux, dirais-je même. Un ordre du Verbe doit aller à sa chair, et la chair obéit. Des cinq plaies il lance alors cinq flèches, cinq petits éclairs devrais-je dire, qui descendent dans l’air sans zigzaguer mais perpendiculairement et très rapidement, cinq aiguilles d’une lumière insoutenable qui transpercent François...

Naturellement, je ne vois pas ses pieds, couverts par les vêtements et par les membres, ni son côté que couvre l’habit religieux. Mais je vois bien ses mains. Je me rends bien compte que, après que les flèches de feu y sont entrées et les ont transpercées — je suis presque derrière François —, la lumière qui est de l’autre côté, vers la paume, passe sur le dos de la main par le trou. On dirait deux petits yeux ouverts dans le métacarpe, et il en coule deux filets de sang qui descendent lentement vers les poignets, sur les avant-bras, sous les manches.

François n’a qu’un soupir, si profond qu’il me rappelle le dernier soupir des mourants. Mais il ne tombe pas. Il reste encore un moment dans la même position, jusqu’à ce que le séraphin, dont je n’ai jamais aperçu le visage — j’en ai seulement vu les six ailes — les replie comme un voile sur le Corps très saint et le cache; de ses deux ailes initiales, il remonte toujours plus haut dans le ciel, et la lumière diminue, pour ne laisser finalement que celle d’une paisible matinée ensoleillée. Le séraphin disparaît alors au-delà du bleu cobalt du ciel, qui l’engloutit et se referme sur le mystère qui est descendu bénir un fils de Dieu puis est remonté dans son royaume.

François sent alors la souffrance de ses blessures et, sur un gémissement, sans se mettre debout, il change de position et s’assied par terre. Il regarde ses mains... découvre ses pieds, puis entrouvre son vêtement sur la poitrine. Il s’y trouve cinq rigoles et cinq coupures laissées par Dieu en souvenir François embrasse ses mains et se caresse le côté et les pieds. En pleurs, il murmure: « Oh, mon Jésus! Mon Jésus! Quel amour! Quel amour, Jésus! Jésus... Jésus... »

Il tente alors de se mettre debout en arc-boutant ses poings sur le sol et y parvient malgré la souffrance de ses mains et de ses pieds. Il se dirige vers son antre en chancelant comme une personne blessée qui ne peut s’appuyer par terre, et vacille sous la souffrance et la faiblesse due à sa perte de sang. Il tombe à genoux sur une pierre, le front contre une croix de bois faite de deux branches réunies et, là, contemple ses mains sur lesquelles il semble que se forme une tête de clou qui les pénètre et les traverse. Il pleure. Il pleure d’amour en se battant la poitrine, et il dit: « Jésus, mon doux Roi! Que m’as-tu fait? Ce don est excessif, non pas à cause de la douleur, mais en raison des éloges des autres! Pourquoi à moi, Seigneur, à moi qui suis indigne et pauvre ? Tes propres plaies! Oh! Jésus... »

Je n’entends ni ne vois rien d’autre.

Il me semble avoir entendu décrire cette vision différemment quand j'appartenais au monde des vivants. Il était dit, je crois, que le séraphin avait le visage du Christ. Je ne sais qu’en penser. Moi, je l’ai vue de cette façon, et c’est ainsi que je la décris.

Je ne suis jamais allée à l’Alverne, ni d’ailleurs en aucun lieu franciscain, bien que je l’aie toujours souhaité. J’ignore donc la topographie des lieux de la manière la plus absolue.


(*329)Il s’agit de saint François d’Assise, par qui l’écrivain se sentait très attirée depuis son enfance. Elle entra ensuite dans le tiers-ordre franciscain.
(*330) Vision du 28 mai.
(*331) Vision du 10 janvier.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps St_fra11
St François d' Assise recevant les stigmates


Dernière édition par Maud le Mar 22 Mar - 7:42, édité 15 fois


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta:" Jésus donne les absolutions et bénédictions"

Message par Maud Ven 22 Jan - 7:08

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_62


Jésus donne les absolutions et les bénédictions des tiers-ordres franciscain et servite à l’écrivain qui n’a pu les recevoir du prêtre.


 

Le 18 septembre


 

Je remarque que, cette année, j’ai perdu les absolutions et les bénédictions générales franciscaines et servites de la Nativité de Marie, de Notre-Dame des Douleurs et des stigmates de saint François, et je le regrette.

Jésus me dit alors:

 

« Tout ce qui vient de moi et coule sur toi comme un flot n’asile donc aucun pouvoir d’absolution et de bénédiction? Telle une pluie de grâces sur toi, ma parole et mon amour jaillissent de mes lèvres, de mon cœur, de mes mains. Tu en es baignée, ma violette de la Croix.( *332]

 

Je te donne ma charité. Je t’ai déjà dit" que la plus grande des indulgences est celle de la charité qui couvre la multitude des péchés, pour tous les chrétiens. Ceux-ci doivent toutefois faire un acte de foi permanent et de charité constante pour croire pouvoir bénéficier de cette indulgence et la mériter. Mais toi! Tu as devant toi ton Seigneur qui t’aime, tu en entends la parole qui t’assure de son amour Il te suffit de rester devant lui en l’aimant pour être sûre que l’indulgence plénière descend sur toi de minute en minute et te purifie.

 

Pour quelqu’un qui me possède ainsi, il est très facile de m’aimer, n’est-ce pas? Que regrettes-tu donc?

 

Je veux que tu suives humblement la voie commune et que tu t’adresses à mes ministres pour en obtenir ces indulgences et absolutions que je leur ai accordé de donner en mon nom. Mais si une raison ou une autre t’en empêche, ne t’en afflige pas. Tu as le désir de les obtenir, et tu reconnais humblement tes besoins de pauvre créature. Un désir sincère, tu le sais, a quasiment valeur de réalité, et l’a parfois effectivement.

 

D’ailleurs, tu m’as, moi, ton Dieu, ton Jésus, ton Maître, ton Amour Ce Dieu, ce Jésus, ce Maître et Amour, est Prêtre éternel, engendré ainsi par le Père. C’est le Prêtre des prêtres. Tout bien spirituel qui vous vient, à vous qui vivez sur terre, descend de ma chaire de Pontife suprême.

 

Je suis celui qui agit, celui qui applique, celui qui donne. Je suis: Jésus, Dieu Fils de Dieu, le Rédempteur du monde. Moi. De mon côté ouvert, de mes membres brisés et perforés par les fouets, les épines et les clous, de mon cœur broyé par un délire d’amour pour vous, provient ce qui purifie: le Sang et l’Amour C’est moi qui règne. C’est moi qui aime. C’est moi qui absous, moi, à qui le Père a déféré tout jugement.

 

Et tu m’as, moi. Sois donc dans la joie. Voici: je lève ma main transpercée, je te bénis et je t’absous, ma petite voix. Je t’absous et je te bénis au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. »

 

 
(*332) Vision du 22 avril 1943, dans "Les cahiers de 1943".
 

.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Ven 22 Jan - 10:12

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :"Gloire aux vainqueurs les Cieux sont à eux"

Message par Maud Sam 23 Jan - 7:27

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_63

Lucifer est, non seulement malin, mais aussi éminemment intelligent; il ne se lasse pas de faire le mal et d’arracher des âmes à Dieu. Ce qui est décisif dans la lutte entre le Bien et le Mal, c’est le choix de l’homme qui, étant doté de volonté, d’intelligence, de raison et surtout de la Grâce, devrait être incorruptible


. Le 19 septembre


En réponse à certaines réflexions, Jésus dit:

« Outre son astuce, Lucifer est très intelligent. Il se sert de l’astuce pour tromper, mais de l’intelligence pour imaginer si, quand et comment il peut me faire souffrir et perdre une créature.

Tu peux d’ailleurs être sûre qu’il ne gaspille jamais inutilement son temps. Il s’ensuit donc que, bien qu’il soit omniprésent sur la terre, il a beaucoup à faire auprès de la multitude des hommes qui y habitent. La piètre attention de l’homme et son rare désir de bien ont beau laisser à la puissance de Lucifer (qui est immense) une quasi-omnipotence sur les créatures, il lui faut bien calculer son temps et n’en pas perdre un instant pour œuvrer utilement. Avec pour infâme profit celui de grossir ses forces infernales de trésors volés à Dieu: les âmes.

C’est réellement un travailleur infatigable. En haut, l’Infatigable fait le bien pour vous. En bas, l’infatigable fait le mal contre vous. Et je te dis que, en vérité, il réussit mieux que Dieu. Ses conquêtes sont plus nombreuses que les miennes. Mais, tu le comprendras aisément d’après ce qui précède, il ne peut, astucieux, intelligent et affairé comme il l’est, s’accorder le luxe de s’occuper de tous dans la même mesure. Et il ne se le permet pas.

Dans son mal, c’est un ascète de l’idée qu’il poursuit, il s’y consacre entièrement, ne s’en distrait pas, n’accorde aucune concession à sa fatigue, ne remet rien à plus tard! Si seulement vous, les hommes, faisiez le bien avec la même détermination que Satan fait le mal! Mais non.

Chaque fois qu’une créature naît à l’intelligence, Lucifer s’en occupe fort peu de prime abord, il se borne à la surveiller et à voir en elle une probable brebis future de son troupeau infernal; mais à mesure qu’elle commence à savoir vouloir, à savoir raisonner —autrement dit après sept ans —, son attention augmente et il ébauche son enseignement.

Le ministère angélique instruit et dirige les âmes par des paroles de lumière. A l’opposé, le ministère satanique instruit et incite les âmes par des paroles de ténèbres. C’est un combat sans fin. L’ange de lumière et l’ange des ténèbres, vainqueurs et vaincus tour à tour, luttent autour d’une âme jusqu’à sa dernière heure pour s’arracher cette proie l’un à l’autre, le premier pour la ramener à son Seigneur dans la lumière, après en avoir exercé la tutelle pendant son parcours terrestre, le second pour l’entraîner à sa suite dans les ténèbres s’il remporte la dernière victoire.

Au centre du combat de ces deux anges se trouve une troisième personne, et c’est, au fond, la plus importante. Il y a l’homme pour lequel ils combattent tous deux, l’homme libre de suivre sa volonté, doué d’intelligence et de raison et muni de la force inestimable de la grâce que le baptême lui a rendue et que les sacrements lui gardent et augmentent.

Comme tu le sais, la grâce est l’union de l’âme à Dieu.[*334] Elle devrait par conséquent vous donner une force capable de vous rendre imprenables et incorruptibles face aux pièges et aux corruptions sataniques, car l’union à Dieu devrait faire de vous des demi-dieux. Mais encore faut-il vouloir le demeurer. Il importe de dire à Satan et à soi-même: "J’appartiens à Dieu, et c’est à lui seul que je veux appartenir." Cela entraîne l’obéissance à ses préceptes et conseils, un effort de tout instant pour suivre, poursuivre et conquérir un bien toujours plus grand, la fidélité absolue et une vigilance constante, enfin de l’héroïsme pour se dominer et vaincre le monde extérieur et les séductions de la triple concupiscence, sous ses aspects les plus divers.

Rares, bien rares, trop rares sont ceux qui savent faire cela. Que se passe-t-il alors? Ceux-là sont si faciles à capturer dès qu’on le veut, ils font preuve de tant d’inertie pour fuir quand ils sont pris que Satan ne leur prête que peu d’attention. Il agit comme le chat avec la souris. Il les attrape, les étrangle un peu, les étourdit puis les abandonne, se bornant à leur infliger un coup de griffe et une morsure de plus s’ils font mine de tenter une fuite timide. Rien d’autre. Il sait qu’ils lui " appartiennent ", si bien qu’il ne gâche guère de temps ni d’intelligence pour eux.

Mais avec les "miens "! Il en va bien autrement! Ils sont la proie qui aiguise le plus son livide appétit! Ils sont les "imprenables". En chasseur expert, Satan sait qu’il y a davantage de mérite à capturer le gibier difficile. Ils sont la joie de Dieu. Or Satan donne une grande fête lorsqu’il peut infliger à Dieu souffrance, offense et déception. Il vit de haine, comme Dieu vit d’amour. Il est la Haine, comme Dieu est l’Amour. La haine est son sang, comme l’amour est le mien. C’est pourquoi il multiplie son attention et ses surveillances autour d’une âme qui m’appartient.

Entrer dans une forteresse démantelée est un jeu d’enfant. Le roi cruel de l’enfer ne le veut pas. Il désire les forteresses de Dieu, les citadelles pures et lisses, limpides comme du cristal, résistantes comme de l’acier, sur lesquelles le plus saint des Noms, Dieu, est gravé jusque dans les plus profonds recoins — c’est d’ailleurs de ces recoins qu’il jaillit comme un fluide qui émane de l’intérieur vers l’ extérieur
.
C’est ce Nom qu’ils aiment, servent, prononcent, l’âme en adoration, à chaque battement de cœur. Les attraper, vous attraper, vous arracher à moi, chasser ce Nom de votre être trine (âme, chair et raison), faire de vous, qui êtes les fleurs de mon jardin, des immondices pour son enfer, et rire, lançant son rire blasphémateur contre le trône divin, rire de sa victoire sur l’homme et sur Dieu, voilà la joie de Satan.

Plus vous êtes à moi et plus il se déchaîne pour que vous lui apparteniez. Et comme vous possédez une vigilance et une volonté tenaces, le Malin n’emploie pas, pour vous suivre et poursuivre, la méthode dont il se sert pour les autres. Il vous attaque en traître, de toujours plus loin, aux moments les plus imprévisibles et sous les raisons les plus impensables. Il profite de la douleur, du besoin, de l’abandon, des déceptions, et il bondit comme une panthère sur votre faiblesse étonnée ou affligée du moment, dans l’espoir de vous vaincre pour se venger de toutes les fois où vous avez triomphé de lui.

Ses moyens? Ils sont infinis. Sa méthode? Il n’en a qu’une. Une douceur bienveillante mais menteuse, une parole sensée et apaisante, un air d’amitié qui aide, qui veut aider.

As-tu reçu de tels assauts? Tu en connaîtras encore, en grand nombre, et toujours plus astucieux. Que de rancœur contre toi et contre moi! Tu en connaîtras toujours plus, et de si subtiles qu’elles tromperaient même le plus rusé des hommes. Rusé humainement parlant, car — souris, mon âme — la simplicité pénétrée de Dieu et qui se conserve telle est impénétrable à toute subtilité.

Il t’atteindra extérieurement. Mais elle est tout à l’honneur du soldat, la cicatrice qui marque la chair et révèle: "Voici la preuve d’un combat viril! "Plus le corps d’un soldat est strié de telles marques, plus le monde s’incline devant cet homme valeureux. Il en va de même des combats spirituels. Vos blessures, qui n’atteignent pas l’âme mais couvrent seulement de bleus ce qui sert d’enveloppe à l’esprit-roi, sont tout à votre honneur. Grâce à elles, vous serez honorés au ciel.

En vérité, je te dis que vous appelez "martyrs" uniquement ceux qui ont péri par l’œuvre de tyrans. Mais tous ceux qui m’appartiennent sont des martyrs. Pour devenir saints, ils durent en effet subir les persécutions de Satan et néanmoins rester fidèles. Gloire aux vainqueurs! Les palmes célestes sont pour vous.»


(*334) Pour l’avoir écrit dans les dictées du 7 juin, dans "Les cahiers de 1943".


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Sam 23 Jan - 13:40

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Sam 23 Jan - 18:00

Quelle leçon profonde. Merci, @Maud. Smile
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 23 Jan - 18:19

Merci à tous deux   Sofoyal  et Emmanuel  Laughing

Pour votre intérêt que je connais à ces textes  qui nourrissent nos âmes   et nous font grandir spirituellement  sunny

Fraternellement


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 24 Jan - 7:20

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_64

Visite du Père Migliorini, et silence de Jésus.

Le 21 septembre

Hier, le P. Migliorini est venu. Que Dieu soit loué! Silence aujourd’hui. Jésus me laisse entièrement au père.


Le vrai trésor se trouve dans le cœur, car c’est là qu’est Dieu et qu’il faut le chercher.



Le 22 septembre

Jésus dit: « Ton trésor est dans ton cœur C’est là qu’il te faut le chercher. » Je lui demande: « Quel trésor ai-je donc, Seigneur? » Il me répond: « Tu m’as, moi. Dans l’Evangile, j’ai dit: "Là où est ton trésor, là est ton cœur." J’ai dit également que c’est du cœur que procèdent les pensées, les sentiments et les actes. Ils sont bons ou mauvais, selon ce que vaut le cœur. Or ce qui procède du cœur — et cela seulement — est précisément ce qui a valeur d’élévation et de contamination. Mais il est tout aussi juste d’affirmer que, tout comme le cœur se trouve là où est le trésor, de même le trésor se trouve là où est le cœur. Mieux, le trésor se trouve au fond du cœur. Bien que non rapportée, c’est l’une des nombreuses sentences que j’ai dites, une formule inversée qu’appréciait le système philosophique très en usage à l’époque.

En élevant en effet cet organe au rang de siège des sentiments, l’homme en a fait le trône et le refuge de sa passion prédominante. C’est ainsi que le luxurieux garde au fond du cœur l’incitation à la luxure, l’avare le goût de l’argent, l’irascible la violence, c’est ainsi encore que le glouton sent monter de son cœur la faim stupide de plats exquis ou que le paresseux l’écoute lorsqu’il lui conseille: "Laisse-toi vivre." Du côté du bien, c’est dans son cœur que l’homme trouve le zèle qui le pousse à l’étude s’il recherche les connaissances, aux bonnes œuvres s’il est charitable, à la modération dans tous les sens du terme s’il est honnête, à l’amour de la perfection s’il est entièrement donné à son Dieu. En outre, sa passion prédominante caresse et protège l’homme dans les recoins de son cœur. Il pourra être pauvre et nu, apparemment seul et désolé. Mais à l’intérieur, il porte au fond de lui-même soit un joyau amical et saint qui resplendit, soit une flamme trompeuse et mauvaise: son trésor, le sentiment qui le domine.

Tu m’as, moi. Et je te dis en vérité que tu ne pourrais rien avoir de plus grand. J’ajoute que, en vérité, je ne pourrais rien avoir de plus cher qu’un refuge dans un cœur qui m’aime totalement.

Le monde pourrait bien te dérober chaque trésor, mais pas la possession de ton Jésus. Le monde pourrait tout me prodiguer, qu’il s’agisse d’honneurs ou de malédictions, en fonction de ce qui l’aiguillonne. Mais honneurs, rites, fleurs, encens, cérémonies, temples et ornements, chants et génuflexions ne me procurent pas le saint honneur que me donne celui qui fait de moi son unique trésor. De même, il n’y a ni malédiction ni blasphème, ni sacrilège ni abjuration qui ne soit réparé par le saint honneur de celui qui m’accueille pour ceux qui me repoussent, qui me rend un culte d’amour pour ceux qui commettent un sacrilège, qui me loue et me bénit pour ceux qui me maudissent et blasphèment.

Oh! Sois heureuse! Moi en toi et toi en moi! C’est la joie réciproque. Sens comme je te serre sur mon cœur. Je n’ajoute rien. C’est vendredi. Mais j’ai voulu tempérer le sacrifice du vendredi par cette fleur, pour te faire sourire et toujours plus espérer. Mieux: pour que ton assurance ne cesse de croître.

Va en paix, ma bien-aimée. Je me tais, mais je reste avec toi. »


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Jysus_31


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Maria Valtorta De Jesus à Maria Valtorta : " La Parole de Jésus"

Message par Maud Lun 25 Jan - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_65


Toute manifestation du surnaturel est "signe de contradiction" parmi les hommes. Instruction sur la manière de divulguer les écrits du porte-parole: il convient de le faire avec dignité, prudence, mesure, sans hâte pour ne pas troubler la grande discrétion du porte-parole.


Le 24 septembre

Jésus dit :  

« Parmi les courants contraires qui prennent par le travers ma pauvre barque appelée Maria-Jean, le porte-parole, je viens, moi, en divin timonier, prendre la barre pour corriger et redresser les diverses tendances.

Toi, mon porte-parole, tu es excessivement rétive à toute divulgation d’écrits, qu’il s’agisse des tiens personnels ou de ceux qui proviennent de sources plus élevées. Je t’ai déjà reproché cette avarice spirituelle.[*335] Ce reproche a porté du fruit en toi et tu as accepté chaque fois — en souffrant comme si l’on t’arrachait un morceau de peau — de donner à d’autres ce qui t’appartenait, puisque c’était né de ton esprit ou t’avait été donné par ton Dieu.

Mais d’autres, bien que je leur en aie déjà fait part à plusieurs reprises, ne se sont pas tenus scrupuleusement à mes paroles. La raison qui les pousse à agir ainsi est bonne.

Mais il faudrait garder à l’esprit que, dans leur grande majorité, les hommes — et en particulier des consacrés — ne sont pas bons.

Il faudrait méditer sur le fait qu’un zèle excessif peut tout gâcher, plus que ne pourrait le faire un peu de lenteur à agir. Ce qui est forcé finit par se briser. Or cette chose, sainte, utile, voulue par Dieu contre ton désir — je le dis parce que je le sais, et je suis la Vérité — ne doit pas être brisée. Mais ce ne doit pas être un torrent tourbillonnant et impétueux qui passe, soumet, submerge, dévaste, mais ne fait que passer. Ce doit être au contraire une onde légère qui coule doucement, un petit filet d’eau qui irrigue et nourrit les racines sans abîmer la moindre plante. Un filet, ai-je dit, livré avec beaucoup de prudence et de modération, avec bonté et sans exclusivisme, mais en s’accompagnant de dignité. Or il a été livré, au contraire, avec un excès de hâte, d’abondance, de rigidité, d’exclusivisme.

Toute manifestation du surnaturel est "signe de contradiction" pour les hommes. Les instruments de Dieu sont des signes de contradiction. Mais les premiers à payer les conséquences de cette contradiction, ce sont eux, les instruments.

J’en suis moi-même un exemple. Ceux qui sont chargés de leur protection doivent, avec une patience et une prudence extrêmes, s’appliquer à ce que cette "contradiction" ne revête pas des formes de violence susceptibles de détruire la mission de l’instrument par des jugements et des ordres qui lient ses membres spirituels, en minent l’esprit et la morale, en les situant entre Dieu qui veut et l’homme qui ne veut pas l’œuvre. Mes instruments ont besoin de paix. Ils ne peuvent, eux, s’occuper d’autre chose que de leur travail, celui que Dieu leur fait accomplir.

Vous, les hommes, si vous saviez quel esclavage c’est que d’être instrument de Dieu! Un saint esclavage, mais absolu! L’esclavage d’un galérien. Cela entraîne sommeil, faim, souffrances, fatigues, envie de penser à autre chose, de lire des écrits qui ne soient pas des paroles de source surnaturelle, de parler et d’entendre des choses ordinaires, l’envie d’être et de vivre comme tout le monde, ne serait-ce qu’un seul jour: tout cela, la brûlure inexorable de la volonté de Dieu les empêche de l’avoir et de le réaliser. Sur tout cela, la hargne des hommes dépose son sel et son acide, comme si le maître de la galère mettait du sel et du vinaigre sur les brûlures de ses esclaves.

Pourquoi, poussés par un amour ou un ressentiment excessifs, martelez-vous mes serviteurs, déjà martelés par l’exigence de ma volonté?

J’avais dit[*336] depuis le début que mon porte-parole devait être laissé en paix, entouré des voiles du silence, qu’il ne faudrait soulever qu’après sa mort. Quand les prières et les désirs d’une personne que j’aime et que son intention toujours droite me rend agréable, m'inclinèrent à faire preuve d’indulgence, j’établis des clauses et des guides pour protéger mon instrument. Je dis: "Que l’on se comporte comme on l’a fait à l’égard de sœur Benigna Consolata.[*337]"

Quand j’ai vu que l’on exagérait et que l’on partait dans des domaines qu'une simple prudence humaine voyait devoir être évités, j'ai cessé toute dictée qui ait quelque rapport avec les temps, et j’ai indiqué que c’était une punition pour ceux qui cherchaient à satisfaire une curiosité humaine et transformaient une réalité grandiose, surnaturellement grandiose, en un jouet susceptible d’enfants qui, pour faire la nique à leur rivaux, prétendent: "Moi, je sais, je possède, toi tu ne sais pas et ne possèdes pas. Regarde ce que j’ai, regarde, regarde, moi je sais, moi je sais... ". Mais ce n’est pas là un jeu d’enfants. Il en va des intérêts de Dieu et de la paix d’un cœur. Faites attention, vous tous les hommes!

Vous qui êtes proches de mon porte-parole, vous savez bien qu’elle s’oppose toujours à toute violation de son secret, à tout exhibitionnisme, à toute publicité en sa faveur et en son honneur Ce n'est pas une "violette" pour rien.[*338] Je sais pourquoi je lui ai donné ce nom. Elle a souffert de certaines intrusions et d’éloges. Elle n'aime pas l’encens pour elle-même, elle désire qu’il soit entièrement présenté à son Maître, Jésus.

A un moment où une telle croix allait déjà lui être posée sur les épaules par amour pour le monde, qui doit être sauvé par la souffrance, vous, par votre imprudence, y avez ajouté une autre torture: celle de savoir les paroles de Dieu répandues dans toutes les directions, telles des fleurs précieuses confiées à un enfant, jusque dans la main de ceux qui s’opposent aux voix surnaturelles, que cela réponde à leur opinion personnelle ou à d’autres causes. Mon porte-parole vous a appelés à la retenue, au nom de la parole de Dieu, ce qui était humainement et surnaturellement juste d’observer. Vous avez alors voulu remédier à cette situation, mais maladroitement: en attaquant les contradicteurs, puis en refusant à toute une catégorie de personnes — qui, malgré leurs lacunes, comptent aussi des lumières dans leurs rangs —, tout contact avec ce qui était auparavant livré et divulgué à tous, sans sélection.

Mes amis et serviteurs — je vous donne le nom le plus doux et le plus honorifique, puisque me servir, c’est régner et être mon ami signifie être préféré —, je vous montre comment je traitais le disciple qui représentait le clergé qui louvoie entre Dieu et la terre, celui qui a élevé son profit au rang de roi, plus haut que l’intérêt de Dieu et contre lui, alors que ce dernier aurait dû être le roi de son but de vie.[*339] J’ai tenu des propos graves, en Maître qui éduque et doit également rabrouer s’il voit son élève se tromper, mais quand j’ai vu que l’autorité du Maître ne suffisait pas, j'ai abandonné l’attitude sérieuse d’un Maître pour laisser apparaître celle de l’Ami, dont le cœur déborde d’affection, d’indulgence, de compréhension.

Ecoutez les mots que je lui adresse pour le mettre sur le "chemin ", pour le remettre sur la voie qui est la mienne. Rien de plus doux, de plus attirant ne pouvait lui être dit. J’ai tout essayé pour le sauver Plus il tombait, plus je me rapprochais de lui. Je n’ai pas atteint mon but? C’est vrai. Vous non plus n’y arriverez pas avec tous. Du moins la charité sera-t-elle sauve.

Douceur, douceur, mes amis et serviteurs, et puis prudence, prudence, prudence et réserve.

Hier, je vous ai dit: "Si, à l’avenir, vous réalisez un ouvrage ordonné." Je ne vous ai pas dit: "Réalisez-le" ni: "Réalisez-le tout de suite." Mais quand vous le ferez — inutile de vous dépêcher sous peine de nuire au lieu d’être utiles —, respectez les règles que je vous donne et que je vous donnerai encore.

Soyez en même temps respectueux de mes paroles depuis le commencement, et un peu aussi du désir de mon porte-parole. Il a lui aussi part à cet événement. Qu’il soit écouté, et non laissé de côté sans pitié, par excès d’affection pour son œuvre.

Ne vous hâtez pas. La vie du porte-parole est brève et le temps est long. Quand le secret de la tombe protègera celle qui fut porte-parole, vous aurez encore bien le temps d’agir. N’ayez aucune hâte humaine, même si elle se revêt de surnaturel. Les choses de Dieu mûrissent lentement, et elles durent. Celles de l’homme précocement, et elles disparaissent.

Voyez-vous? Certains désirent en savoir plus sur l’énigme de Maria de Jesús de Agreda.[*340] Qu’est-ce qui a gâché l’œuvre vraiment sainte de Maria de Agreda? La hâte des hommes. Elle a suscité l’attention et des rancœurs. Elle a contraint cette femme illuminée à remanier la partie descriptive. En ce qui concerne la partie instructive, l’Esprit a pourvu, et son enseignement reste identique. Or quelles ont été les conséquences de ce remaniement? Une grande souffrance, de la fatigue et des troubles chez Maria de Agreda, ainsi que la corruption de la magnifique œuvre primitive.

Toute personne qui décrit, tout prophète, est esclave de son temps. Au moment où il écrit et où il voit (je parle de ceux qui écrivent de par la volonté de Dieu), il le fait en décrivant parfaitement, même à l’encontre de sa propre façon de voir, conforme à son époque. Il s’étonne, par exemple, de ne pas voir ceci ou cela, ou bien de remarquer des objets et des formes de vie différentes de celles de son temps, mais il les décrit telles qu’il les voit. S’il lui faut en revanche répéter toute une série de visions en ne les ayant plus sous les yeux, après un long intervalle de temps, il retombe sans cesse dans sa propre personnalité et dans les habitudes de son époque. Ceux qui viennent après s’effarent donc de certaines traces trop humaines dans la description d’un tableau d’origine divine.

C’est ainsi que, dans sa partie descriptive, Maria de Agreda est tombée dans les fioritures de l’humanisme espagnol, faisant de la sainte pauvreté de vie de ma Mère, de sa sublime création sur la terre et de son règne au ciel un fatras d’éléments de la pompe rutilante de la cour des Rois d’Espagne à l’époque la plus pompeuse qu’elle ait jamais connue. Cette tendance d’Espagnole, et d’Espagnole de son temps, ainsi que les suggestions d’autres personnes — qui, en bons Espagnols de cette époque, étaient portés à voir, à rêver, à penser, à transposer dans l’éternité et dans le surnaturel ce qui était temporel et humain —,tout cela l’a poussée à entourer les descriptions de fioritures clinquantes qui nuisent [à l’œuvre] sans honorer [Dieu].

C’est une grande erreur que d’imposer certains remaniements! L’esprit humain! A la fois parfait et très imparfait, il ne peut rien répéter sans tomber dans l’erreur, et en particulier un travail de ce genre et de cette ampleur. Ces erreurs sont certes involontaires, mais elles gâchent ce qui était parfait parce qu’illuminé par Dieu.

Pourquoi est-ce que je n’éclaire pas l’instrument une nouvelle fois ?


Je le ferais bien pour lui. Mais les incrédules méritent une punition. Je ne suis pas le serviteur de l’homme, mais l’homme est le mien. Dieu vient, s’arrête, agit et passe. Lorsque l’homme dit: "Je ne veux pas" et détruit l’œuvre de Dieu, ou bien lorsque, sceptique et incrédule, il dit: "Je n’y crois pas" et exige des preuves imprudentes, Dieu ne revient pas toujours. Et qui est victime? Dieu? Non, l’homme.

Il y a longtemps que je voulais parler de Maria de Agreda, parce que certains le désiraient et que je me plie aux justes désirs. Mais j’ai réservé ce sujet pour ce moment précis, parce que c’était utile. Je sais attendre l’instant propice.

Apprenez-le de moi.


Je vous ai aussi livré les pages sur la sainte enfance et adolescence de ma Mère. Vous allez dire: "Alors pourquoi nous les as-tu données?" Mais pourrais-je les faire écrire par mon porte-parole lorsqu’elle sera morte? Je le pourrais certes, car rien n’est impossible à Dieu, mais je ne le ferai pas car même ce miracle d’un mort qui écrit ne convertirait pas les incrédules. C’est pourquoi je me sers d’elle tant qu’elle est vivante.

Mais vous, n’ayez aucune hâte. Soyez patients et attentifs, prudents et doux. Je vous le dis encore une fois. Si je vous permets, à vous qui êtes les plus proches, de puiser à pleines mains pour les besoins de votre ministère et pour l’élévation des foules terrassées par la vie actuelle, vous ne devez cependant jamais oublier que ce ne sont pas seulement vos intérêts qui sont en jeu ici, mais ceux de Dieu, qui veut resplendir dans sa créature avec sa puissance et sa sagesse. »

Jésus dit plus tard: «Recherche les passages des dictées qui traitent de ce sujet, et recopie-les. Je te les indiquerai.» Je me suis donc fait remettre ces dictées par Paola, qui peut en témoigner, mais seulement maintenant que j’ai fini de recevoir cette dictée-ci.

Dans une dictée du 18 juillet 1943

, le Maître dit: « En ce qui concerne le Père Migliorini, je suis très, très content qu’il se serve de mes paroles pour lui-même, pour son âme, pour sa prédication, pour guider et consoler d’autres âmes, sacerdotales ou autres. Mais il ne doit pas en révéler la source pour le moment, etc. »

Dictée du 23 août 1943 :

« Allez répandre ma Parole. Allez-y avec discernement et soin. Ne l’appliquez pas à tous de la même façon... Mon conseil est que vous fassiez un choix dans ce que j'ai dit. Il y a des passages qui, pour l’instant, ne doivent être qu’un doux entretien entre nous. D’autres ne doivent être transmis qu’à des personnes qui, en raison de leur rôle ou de leur âme, sont déjà en mesure d’être admises à certaines connaissances. D’autres passages peuvent être dits et diffusés aux âmes... Néanmoins, il faut du bon sens dans l’usage de mon don. Agissez comme vous l’avez fait avec sœur Benigna. Non pas une diffusion ouverte et retentissante, mais une lente expansion toujours plus vaste, et qui reste sans nom. Et cela pour protéger ton âme que l’orgueil pourrait troubler et ta personne qui n’a pas besoin d’autres agitations. Quand ta main sera immobile dans la paix en attendant sa résurrection dans la gloire, alors, et alors seulement, ton nom sera mentionné... J’ai si peu d’amis et de si rares porte-parole que je ne veux pas qu’ils soient dérangés ou détruits par la haine du monde. »

Dictée du 13 août 1943:

«Que le Père Migliorini utilise donc tout ce qu’il juge utile dans ce que je te dis. Ce sont des perles que je lui donne gratuitement. Mais de toutes les perles, j’en garde une, la perle maîtresse pour ainsi dire. Je te garde toi, dont je suis jaloux et sur qui j’exerce un pouvoir absolu de possession. Tu n’es pas Maria, et on ne doit pas te connaître en tant que Maria... Ta personnalité est anéantie... Personne ne doit te connaître comme l’écrivain de ma pensée, personne en dehors de deux ou trois personnes privilégiées, qui le sont par ma volonté... Plus tard, lorsque je le voudrai et que personne ne pourra te nuire, on connaîtra le nom de ma petite voix. Mais alors, tu seras ailleurs, là où la mesquinerie humaine n'arrive pas et où la méchanceté ne peut agir. »

Dictée du 15 août:

«Tes écrits doivent être utilisés de la façon suivante. La partie qui est de toi aura l’habituelle valeur informative pour la curiosité humaine qui veut toujours sonder les secrets des âmes. La partie qui est de moi, et qui doit être séparée de la tienne, aura une valeur formative, car il y a en elle la voix évangélique, et cette voix évangélique possède toujours une valeur de formation spirituelle... »

Dictée du 10 septembre 1943:

« Mon petit Jean, je te confie ma Parole. Transmets-la aux maîtres afin qu’ils s’en servent pour le bien des créatures. »

Dictée du 9 décembre 1943:

« Quant aux passages (des dictées) (Jésus dit bien passages, et non des pages et des pages complètes), il est inutile de les donner en nourriture aux serpents... J’ai déjà dit et je répète qu’il faut faire preuve de beaucoup de prudence... Pourquoi voulez-vous satisfaire la curiosité des sots? Je ne dicte pas ce que je dicte pour votre amusement, ni pour me plier à votre soif morbide de connaître l’avenir... Les esprits droits ont déjà bien assez de ce qui est dit pour tous, sans avoir besoin de soulever le voile des choses profondes... J’ai dit — et si je ne me fatigue pas de répéter ma Doctrine, je me fatigue de répéter mes commandements relatifs au porte-parole — que c’est seulement quand il ne sera plus de ce monde qu’on saura tout de son labeur. Ne soyez pas impatients de faire des exposés généraux... Bien qu’il en verse des larmes de sang, il vous permet encore d’utiliser des pages "toutes à lui". Mais il ne veut rien d’autre, car moi, je ne veux rien d’autre...

Dans les dictées, vous avez des coffres avec assez de pierres précieuses pour rendre le monde lumineux. Pourquoi voulez-vous aussi en sortir les diamants que vous ne pourrez manier que dans quelques années sans que les forces du mal se les approprient pour les détruire ?... Celui qui écrit est guidé. Mais celui qui copie doit savoir comprendre ce qui ne doit être tenu qu’à la disposition d’un seul... Retenez donc pour le moment que je marquerai de mon signe tout le travail de mon porte-parole et donnez aux pauvres de ce monde, selon leur condition, ce qui doit leur être donné. Et priez pour ne pas vous laisser entraîner par votre humanité dans votre choix.

Pour les événements du jour, le Père Migliorini a déjà pu en constater la concomitance, et il peut en témoigner. Pour le reste, je le répète, qu’il agisse comme le fit le directeur spirituel de Benigna, qui vivait en des temps meilleurs que ceux-ci et avait entre les mains une matière moins explosive... Ne répétez pas les questions, car je ne répondrai pas. N’essayez pas de sortir de la règle, parce que je ne vous bénirai pas. Prenez votre travail et donnez-le à mon porte-parole. Il vous dira quels points ne doivent pas être mis à la disposition des curieux et des méchants. Je le tiendrai par la main lorsqu’il fera son choix...»

Dictée du 13 décembre:

«Je ne parle pas pour satisfaire une curiosité superstitieuse ou même simplement humaine. Je ne suis pas un oracle païen et je ne veux pas que vous soyez des païens. Je ne t’enlèverai donc pas la joie de ma Parole, mais je limiterai ma Parole à des points qui touchent uniquement l’esprit, sans faire de parallèles entre lui et les événements présents ou d’un avenir rapproché. Cette lacune restera comme un avertissement pour beaucoup et durera aussi longtemps que je le voudrai. Mais si on devait faire un usage non spirituel de ton travail, je t’ordonnerai d’écrire pour toi seule et, au cas où tu n’obéirais pas, je t’enlèverais la Parole. »

Jésus dit: «Cela suffit. En voilà suffisamment. Les autres [passages] ne font que répéter ceux-ci. Sois en paix et fais savoir ceci à qui de droit.»



(*335) L’écrivain insère ici la date du 21-6-43 pour renvoyer à la dictée qui se trouve dans "Les cahiers de 1943
(*336) Dans la dictée du 23 août 1943, dans "Les cahiers de 1943".
(*337) Dans la même dictée rappelée à la note 336. Il s’agit de la servante de Dieu Benigna Consolata Ferrero, sœur de la Visitation (1885-1916).
(*338) Allusion à la vision du 22 avril 1943, dans "Les cahiers de 1943".
(*339) Allusion à Judas de Kérioth.
(*340) Il s’agit de la vénérable Maria de Jesús de Agreda, franciscaine (1602-1665).



Cahiers de 1944 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Myriam85 Lun 25 Jan - 12:28

Quel bonheur de retrouver ma lecture quotidienne ! Merci Maud   flower
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 25 Jan - 13:38

Merci Myriam85 cela me fait plaisir   sunny

Merci aussi d'être venue nous rejoindre   Laughing

Amicalement  


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 26 Jan - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_66

Trouble de l’écrivain au sujet des dispositions sur les écrits. Elle trouve du réconfort dans la prière de Judith.

Du livre de Jonas: Jésus réitère sévèrement ses ordres, donnés la veille, au sujet de la divulgation des écrits
.



Le 25 septembre


C’est l’âme encore troublée par la dictée d’hier et en combat entre une obéissance au Père Migliorini et un désir de ne pas lui causer de peine, que je dis ce matin le "Veni Sancte Spiritus", comme toujours avant d’ouvrir la Bible pour y trouver lumière et réconfort quand Jésus ne parle pas directement.

Elle s’ouvre à la page qui porte la dernière partie de la prière de Judith avant de se rendre auprès d’Holopherne: "Dieu du ciel... écoute une pauvre femme qui recourt à toi et espère tout de ta miséricorde... mets les mots sur mes lèvres, fortifie dans mon cœur mon intention, afin que ta maison conserve toujours la sainteté... etc."

Je me dis: « Cela me correspond bien, car je ne veux que la gloire de Dieu en reconnaissant ma pauvreté et ma faiblesse, et je désire uniquement que la maison de Dieu, l’Eglise militante, connaisse la sainteté, une sainteté toujours croissante. »
Or, tandis que j'écris ces lignes, la voix bénie de mon Seigneur, dont la présence est constante depuis avant-hier, dans son vêtement blanc, me dit:

«Pas seulement ma maison. La tienne aussi, c'est-à-dire la maison spirituelle du cœur où tu accueilles Dieu, et l’amour pour ton Dieu doit garder sa sainteté —tu y parviendras grâce à ma force—, autrement dit l’amitié avec Dieu et le dévouement à sa cause jusqu’au sacrifice. N’aie jamais peur de parler ou d’agir! Vois tu comme je suis visiblement à tes côtés aux moments où il te faut prendre les décisions les plus graves? C’est pour te transmettre ma force et mon approbation. »

De fait, quand il est présent, j’ai un de ces courages et une de ces sincérités! Comment serait-il possible de faire quelque chose de faux, ou même simplement de se taire en raison de quelque affection humaine, quand il me regarde avec ces yeux-là? Plus tard, il me fait ouvrir [la Bible] à la fin de la prophétie de Jonas, et Jésus dit avec une sévérité telle que j’en ai peur: « Ecris. Voici quelque chose pour vous deux.[*341] Car tous deux, vous vous affligez pour quelque chose qui ne vous a demandé aucun effort, que vous n’avez pas fait croître, et — lui dans un sens, toi dans un autre —, vous voudriez retirer cette miséricorde aux Ninive modernes. En d’autres termes, toi, mon porte-parole en ce qui concerne tes frères laïcs, et le Père Migliorini en ce qui concerne ses frères consacrés.

Ignorez-vous donc que, dans l’une et l’autre Ninive, il y a cent vingt mille personnes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche (autrement dit le bien du mal) parce que tout un ensemble d’éléments, qui sont autant de pièges et d’œuvres de Satan, leur a causé une déficience spirituelle? Ignorez-vous que, dans l’une et l’autre Ninive, il y a au moins dix pour cent et cinq pour cent de ces cent vingt mille qui ressentent leur malheur d’être aveugles spirituellement et la déficience de leur intelligence spirituelle? Ils me crient: "Jésus, aie pitié de nous, qui sommes malades! Fais que nous voyions! Ouvre nos cœurs et nos esprits pour qu’ils te comprennent! "Et moi, Jésus de Nazareth, le bon Maître, le divin Thaumaturge, ne devrais-je pas avoir pitié d’eux? D’ailleurs pas d’eux seulement, mais aussi de ceux que leur commerce avec le Vice a rendus semblables aux animaux.

Quel grand nombre d’animaux la terre ne compte-t-elle pas! Des hommes que le maléfice de Satan a dégradés au rang d’animaux, rien de plus!

Je suis venu ramener l’Esprit. J’ai été le Précurseur de la venue du Paraclet. Et je viendrai rassembler ceux qui seront fidèles à l’Esprit du Seigneur, qui est Sagesse et Conscience du Bien, Fidélité et Amour pour Dieu. Mais je ne peux pas venir maintenant revêtu d’une chair préparer les voies pour le triomphe du Roi. Le Père ne le veut plus.[*342] Vais-je donc laisser la barque de cette pauvre humanité aller au naufrage dont peu seront sauvés? Non. La Chair ne vient pas, mais la Parole si, et elle se confie à ses serviteurs, pour mes pauvres hommes.

Mes serviteurs ne sont pas maîtres de la Parole, mais ses gardiens et ses diffuseurs. Ils doivent l’être sans irritations ni attachements humains. Je vous répète donc mes commandements d’hier. Que l’on s’y tienne scrupuleusement! »


(*341) Maria Valtorta et le Père Migliorini.
(*342) Comme dans la dictée du 23 avril, dans "Les cahiers de 1943".



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 27 Jan - 7:00

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_67


Jésus répond à des "pourquoi" de l’écrivain. La mère de celle-ci eut peur de Jésus parce qu’elle le connaissait trop peu, mais son âme est maintenant rachetée par l’amour de sa fille uni à celui du Seigneur.


Le 27 septembre

…et la douleur me submerge. Je pense en effet à ma mère qui a eu peur de toi, Jésus, quand elle t’a vu... Pourquoi avoir peur de toi, Jésus?

Jésus dit:

« Pourquoi? Tu as beaucoup de "pourquoi" dans le cœur après cette dictée. Mais je commence par le dernier.
Ne pleure pas, ma petite voix, ma petite épouse. Ta mère est mieux que bien d’autres, même si elle n’a pas su me reconnaître tel que je suis: Miséricorde agissante, Amour et non pas Justice, Amour qui, pour absoudre de tout, demande uniquement l’amour et confiance. Mon amour et le tien ont ajouté leur juste part au poids d’amour nécessaire à l’âme de ta mère pour être rachetée. C’est un trésor que l’amour, sais-tu? Il acquiert tout, délivre de tout, rachète de tout. Ne pleure pas.

Pourquoi a-t-elle eu peur de moi ? Je suis venu à elle lui apporter force et lumière. Elle a eu peur parce que... Rappelle-toi ce que l’Evangile dit de mes disciples, eux qui étaient encore si imparfaits non seulement avant la passion, quand ils me virent marcher sur l’eau, mais même après m’avoir reçu dans l’Eucharistie et avoir été sauvés par le Sacrifice qui devait, en leur rendant la grâce, rendre la vue à leur esprit et leur permettre de reconnaître la face de Dieu. "Ils eurent peur de Jésus parce qu’ils le prirent pour un fantôme, un esprit", dit l’Evangile. Ta mère a eu la même peur Elle m’a pris pour un fantôme, et un fantôme sévère.

Vois-tu, mon amie, à quelle erreur conduit une conscience troublée? Vois-tu comme tenir son âme dans l’amitié de Dieu est une promesse assurée de mort sereine?

En bon Maître, je venais lui tenir un langage capable de la purifier par une authentique contrition, capable de l’élever par une sainte résignation, de lui procurer le salut immédiat par un jaillissement d’amour, le bain de toute une vie. Je venais par pitié pour elle et pour te rendre heureuse, toi. J’ai prodigué baisers et bénédictions à la vieille femme de la vision du blé.[*343] A ta mère, je venais m’offrir moi-même, le pain du ciel, pour lui donner un baiser d’amour ainsi qu’une bénédiction en guise de viatique. Elle a eupeur parce qu’elle me connaissait trop peu. Ils sont trop nombreux, ceux qui me connaissent trop peu.

Toutefois, ne souffre pas d’amour filial. J’ai dit à la vieille femme: "Je t’ouvrirai les portes, et avec toi à ton fils et au fils de ton fils." Et à toi, je dis: "Je t’ouvrirai les portes et avec toi à ta mère et à ton père." Peux-tu le croire? Peux-tu croire que mon amour peut t’accorder cela? Pour ta part, prie et aime. Tu n’es pas seule. Je suis avec toi et ceux qui t’aiment maintenant, en vérité et avec bonté, sont auprès de toi. »

J’avais si peur de l’avoir fait souffrir ces derniers jours... et tant de peine en pensant à ma mère...

Cela s’unit à la grâce de la fleur poussée sur le balcon de ma maison et que Marta m’a apportée, sans savoir quel geste elle répétait. C’est la première fleur qui me procure de la joie après six mois moins quinze jours que les fleurs les plus belles me laissent indifférentes.

Pauvre petite fleur, à moitié fanée, de géranium blanc, de ceux encore que ma mère regardait, de ceux qui ont poussé dans la terre de ma plate-bande, apportée presque entièrement par mon père! Une pauvre fleur, si belle pour moi!

Comme je comprends, Marie, ta joie de recevoir ce rameau d’amandier de ta maison! Marta l’ignore, elle n’a jamais lu les visions, elle n’en a jamais le temps, pauvre Marta toujours en mouvement, une vraie Marthe. Mais elle a réitéré le geste de Joseph offrant ce rameau en fleurs à la Vierge, son épouse.[*344]  Et Marta ignore qu’elle m’a procuré une joie plus grande que si elle m’avait donné un joyau.

La dernière fleur à m’avoir été chère fut la violette cueillie dans la pinède, toujours par Marta, et que j’ai conservée, ainsi que le myosotis d’une bonne amie. C’est un salut de Viareggio pour moi, qui devenais folle dans mon enfer. Cela me fait aimer de nouveau les fleurs. C’est la première à être de nouveau "une fleur", et non une chose qui me faisait mal.

Beaucoup ne comprendront pas... Cela m’est égal. Je sens avec mon cœur, et j’aime avec mon cœur C’est ce cœur qui sait se donner totalement à Dieu. S’il était froid, il raisonnerait, il soupèserait le sacrifice. Mais il ne raisonne pas et ne soupèse rien, précisément parce qu’il est le cœur qu’il est. Par conséquent…


(*343) Vision rapportée dans "L'Evangile tel qu’il m’a été révélé ".
(*344) Dans une vision rapportée dans "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé."



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Jesus_19
Jésus est Miséricorde agissante


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 28 Jan - 7:44

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_68

Ecrire les paroles de Jésus et décrire les visions rendent l’écrivain heureuse, car cela élève les âmes vers la Lumière, comme cela est arrivé à sa cousine Paola. Elle désire donc se consumer a cela jusqu’à sa mort.

Le 28 septembre

Jésus dit:

«Ecris seulement ceci. Il y a une personne qui m’est et qui t’est très chère et qui vit auprès de toi; elle doit te donner — à toi et non pas à moi, qui n’ai besoin de rien mesurer —, la mesure de l’écho rencontré dans les âmes par mes paroles et mes œuvres de miséricorde dont tu es le moyen de divulgation. Tu vois comme cette créature s’élève jour après jour vers la lumière, comme une terre qui émerge du fond de la mer et s’élève lentement vers le soleil pour devenir ensuite un mont lumineux et fleuri. Oh! Que n’avons-nous pas donné à cette personne qui nous est chère! Quel trésor pour sa vie! Quelle amitié! Quel réconfort! Eh bien, tu vois que les pages de l’Evangile, devenues vivantes par la vision, sont celles qui la touchent le plus.

Il en est ainsi pour beaucoup de gens. Sois donc bien heureuse de voir et infatigable pour décrire. Tu me fais aimer et tu pousses à me désirer, moi qui suis Maître et Lumière. Les savants — la minorité —veulent ce qui est le plus élevé. Les curieux, dont les intentions sont impures, désirent obtenir des explications sur les mystères futurs et sur l’avenir. Je n’ai aucune pitié pour eux. Et, pour les premiers, j’en ai beaucoup moins que pour les "petits" de mon troupeau. C’est pour ces derniers que je suis toujours celui qui dit: "J’ai pitié de ces foules ", et je leur donne le pain de ma Parole et de la Vie.

Ma bénédiction sur Paola et toi. »

J’étais occupée à un métier bien peu mystique: je préparais des légumes pour le repas, je n’avais pas de papier, lorsque Jésus m'a ordonné:

«Ecris.» J’ai aussitôt laissé les légumes en plan et j’ai pris le petit bout de papier que j’avais, le seul et unique.[*345]
Les paroles de Jésus réjouissent mon cœur de parent et d’instrument de Jésus. Elles donnent aussi de la force à mon pauvre être qui, physiquement, n’en peut plus et souffre tellement quand il faut écrire que... je pense ne plus pouvoir continuer.

Mais s’il faut faire pour une multitude ce que mon effort pour décrire fait pour Paola, que les visions m’arrivent alors par centaines, que je me consume sous cette grande fatigue avant même mon heure probable! Que j’aille jusqu’à mourir la plume entre les doigts! Un bon soldat meurt au combat, et un martyr dans l’arène. Moi qui veux appartenir à l’armée du Christ et désire être martyre de son amour, je veux mourir à mon combat et dans mon arène: par amour et par fatigue.

Qu’à Dieu aille la louange, et aux âmes la grâce. Pour moi, la miséricorde

(*345) En effet, la courte dictée qui précède est écrite sur un petit bout de papier ordinaire qui fut ensuite attaché à la troisième page de couverture du cahier, sur laquelle se trouve cette annotation de l’écrivain


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_14
Maria Valtorta tient son œuvre écrite


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Douleurs de Marie , Mère "

Message par Maud Ven 29 Jan - 7:33

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_69

Tandis que l’écrivain fait l’Heure de Notre-Dame des Douleurs, elle reçoit une vision de Jésus mort et la promesse de la vision sur l’angoisse spirituelle de Marie.

Le 30 septembre
Samedi soir à 9 h.

Je suis en train de faire l’Heure de Notre-Dame des Douleurs, que je n’ai pu faire plus tôt. Je vois et j’entends les larmes et les gémissements de Marie. Je vois mon Sauveur immobile et livide à la lueur tremblante des torches.

Jésus me dit: «Une autre fois, je te ferai connaître la vengeance du Vaincu sur celle qui l'a vaincu. La terrible angoisse spirituelle de ma Mère. Mais pas maintenant. Tu es trop épuisée. Pleure avec elle.»

J’ai écrit cela hier soir dans l’obscurité, c’est pourquoi mon écriture est si horrible. Il n’y avait que le clair de lune...


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Douleu11
Douleurs de Marie devant son Fils mort


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je suis Hostie du Monde "

Message par Maud Sam 30 Jan - 7:09

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_70

Dieu est en nous; il sera bienveillant à l’égard de ceux qui ne connaissent pas le vrai Dieu mais qui, instinctivement, sont ses enfants en ce qu’ils sont guidés par la bonté et la morale; il sera sévère à l’égard de ceux qui, bien qu’ils le connaissent, se tournent vers les idolâtries.


Le 8 octobre


Actes 17, 27-28.

Jésus dit

«En vérité, je ne suis loin d’aucun d’entre vous. Il suffit que vous me cherchiez — il n’est pas même besoin d’avancer à tâtons comme de pauvres aveugles pour me rencontrer —, et vous me trouvez.

Où suis-je? Où est ce Dieu éternel? Où est ce Seigneur du ciel et de la terre, ce Créateur de tout homme qui descend de cet Homme qui fut le chef-d’œuvre de sa création et qui est maintenant la pierre de touche de sa bonté? Faut-il aller par monts et par vaux, naviguer sur les mers, affronter des déserts ou tout simplement sortir des maisons et des villes pour le trouver en des lieux spécifiques? Non. Il est vrai que, au nom du Dieu tout-puissant et pour son culte, l’on a élevé des temples et des églises et qu’il s’y trouve le soleil sans crépuscule de l’Eucharistie, qui rallie les hommes pour les réchauffer; les nourrir, les purifier, les unir par la Chair eucharistique, autrement dit par mon Aimé, mon Bien-aimé. Mais est-ce seulement là que vous trouvez Dieu? Non. Jubilant en ses saints, paternel chez ses enfants, sévère chez ses ennemis, Dieu est en vous.

Je suis en vous. Je vis en vous avec ma grâce, ce fleuve de joie et de paix, cette source de continuelles faveurs qui peut aussi menacer par la seule puissance inévitable de mon regard, qui est parole et ton de réprimande — si la parole et la foudre de mon regard ne suffisent pas à rappeler la conscience à son devoir —, je suis sur chaque âme humaine. Moi, le Roi et le Créateur de l’homme.

Je voudrais être à l’intérieur de chaque âme. Je suis dans celle des justes comme l’hostie dans l’ostensoir. Chez les fidèles à la volonté timorée, je suis comme l’Ostensoir qui resplendit, élevé pour demander l’adoration. Je me tiens au milieu des éclairs, du tonnerre et du feu de mon courroux du haut de ma Gloire pour dire aux rebelles: “Ne dépassez pas les limites de votre mal, mais revenez-en arrière, purifiez-vous, prenez la voie de la sainteté si vous ne voulez pas que je vous fasse mourir.

Il ne faut pas avancer à tâtons pour me chercher. Je suis auprès de vous et vous vivez, bougez et demeurez toujours dans l’orbite de mon rayonnement.

Malheur à ceux qui apportent la contamination des âmes pécheresses dans ces saintes limites! En tant que Parole de Dieu qui ne ment pas, je dis que je serai bienveillant envers ceux qui, par ignorance du vrai Dieu, le servent par instinct spirituel en servant la bonté et la morale. En revanche, mon jugement sera bien différent à l’égard de ceux qui, bien qu’ils connaissent mon Nom et ma Loi, détrônent Dieu pour faire place à toutes sortes de vices et d’idolâtries. Les premiers servent "le Dieu inconnu". Les seconds désertent le palais et l’armée du Dieu connu pour servir une foule de dieux, des idoles aux noms multiples, pour un unique résultat: la ruine.

Est-il possible au Fils, qui est mort pour que le vrai Dieu soit aimé de tous les hommes, qui a été choisi comme Juge comme il a été désigné pour être Hostie du monde, lui est-il donc possible d’être bienveillant à l’égard de ceux qui sont restés obstinément dans leurs idolâtries? En vous créant, vous ai-je refusé quelque chose qui puisse justifier votre stupidité? Non. Je vous ai donné intelligence et volonté, — ce qui aurait dû suffire puisque ce don vient de Dieu —, c’est-à-dire la capacité de rester dans le bien. Mais je ne me suis pas limité à cela. Je vous ai encore donné sagesse et doctrine.

Tout est dit sur la manière dont l’homme doit agir pour être mon enfant. Celui qui ne le fait pas, ne veut pas l’être. Qu’il ne grommelle donc pas si Dieu se montre sévère à son égard comme un juge indigné, et non aimant comme un père envers ses fils.»

(*346) Mais l’écrivain rectifie en insérant sur la ligne: qui s’avère ensuite être le Père.

Cahiers de 1944 – le 8 Septembre- M.V.

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Patience et Obéissance sont deux gdes Vertus"

Message par Maud Dim 31 Jan - 6:37

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_71

La "joie active "et la "joie passive ".

Commentaire du livre de Jérémie, chap. 12 : « Patience et obéissance sont deux grandes vertus.»

Spoiler:
Cette dictée sévère est donnée pour l’écrivain et pour d’autres, et que chacun en prenne ce qui le concerne.




Le 11 octobre

Hier et avant-hier; silence et aveuglement. Pas de découragement néanmoins car; si la bonté de Jésus a épargné mon corps épuisé et souffrant extrêmement sous l’effort d’écrire, il a consolé mon âme par son invisible présence, toute pour moi, blanche et souriante. Et toute la paix de ces yeux saints s’est déversée dans mon cœur.

Oh! Mon trésor inconnu du monde! Inconnu même de ceux qui me sont le plus proche: ceux qui partagent ma vie et me voient simplement occupée à lire mes prières ou à faire de la dentelle, à manger un fruit ou à parler de choses ordinaires, sans savoir que, en réalité, la “meilleure part” de mon être ne fait qu’adorer Dieu qu’elle voit, lui parler et l’écouter parler. J’en viens parfois à sourire à la pensée que ceux qui sont avec moi ignorent avec qui, moi, je suis. Mais parfois aussi je souffre lorsque, en présence du Saint et de l’Invi¬sible, du Pur et de l’Adorable, l’on tient des conversations peu saintes, pas pures, pas charitables. Les gens ne peuvent savoir; et je ne puis rien dire... Mais comme cela me fait mal, et comme je veille à réparer par des actes d’amour; de foi, d’espérance, de pureté, la blessure causée à mon Jésus par ces conversations! Cette blessure doit être bien forte si elle suscite déjà en moi — qui suis un pauvre ver — une telle peine parce que mon Jésus m’a communiqué un soupçon de sa manière de sentir et de penser.

Je ressens ce matin cette joie active qui, chez moi, annonce toujours sa Parole. Je m’explique comme je le peux.

J’éprouve une joie passive quand, comme hier et avant-hier, je jubile de la Présence, mais sans qu’elle m’appelle à la servir. Mais j’ai une joie active quand ce je-ne-sais-quoi indescriptible que je ressens me dit: « Ser¬vante de ton Jésus, il t’appelle. Sers-le.» Je passe alors de la sérénité à l’allégresse spirituelle, de la paix à une légèreté qui me soulève. Si je pouvais bouger, je crois que j’irais de-ci de-là dans la maison ou, mieux, au dehors, sous l’exubérance de cette joie et de cette force qui pénètrent en moi.

Mais dans l’état où je me trouve, je n’ai que le chant pour m’épancher... Puis il me vient une douce langueur qui change mon visage, une langueur dans laquelle je fonds en une douceur qui n’a rien de terrestre. De là, je passe au vrai travail d’écrire sous la dictée ou de décrire ce qui se présente à mes yeux. Dans le premier cas, si la dictée s’appuie sur un point particulier de la Bible, alors Jésus commence par me la faire ouvrir au passage qu’il veut expliquer. En revanche, si elle n’a pas de références bibliques spéciales, alors il ne me fait même pas prendre la Bible en main, ni aucun autre livre saint.

S’il s’agit d’une vision, elle se présente, comme je l’ai déjà dit[*347], par une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, puis elle se déroule dans l’ordre. A peine se présente-t-elle qu’elle m’emplit d’une joie encore plus vive. Quand cette vision se déroule dans l’ordre, je commence par le début. Quand elle se présente par son point culminant, je décris ce point puis, quand ce qui précède m’est révélé, je l’écris et je le fais suivre du reste (cela a été le cas pour celle de rabbi Gamaliel en août, pendant la première dizaine du mois[*348], je crois).

Jésus m’a dit de répéter ceci une fois de plus pour mieux éclairer ceux qui sont ou veulent rester dans l’obscurité sur mon cas. Maintenant, il me dit d’ouvrir la Bible. Ce sera donc aujourd’hui une dictée.

Je copie le passage qu’il m’indique, puisqu’il me dit de le faire: Jérémie, 42,10-16: «Si vraiment vous restez dans ce pays, je vous bâtirai et ne vous démolirai plus, je vous planterai et ne vous arracherai plus. Car je me repentirai du mal que je vous ai fait. Ne craignez pas le roi de Babylone devant qui vous êtes tout craintifs. Ne le craignez pas... car je suis avec vous pour vous sauver et vous délivrer de sa main. Je vous ferai prendre en pitié, pour qu’il vous prenne en pitié et vous laisse revenir sur votre sol. Mais si vous dites: "Nous ne resterons pas dans ce pays", désobéissant ainsi à la voix de Yahvé votre Dieu, si vous dites: "Non! C’est au pays d’Egypte que nous irons; là nous ne verrons plus la guerre, nous n’entendrons plus l’appel du cor et ne manquerons plus de pain; c’est là que nous voulons demeurer", eh bien, en ce cas, reste de Juda, écoutez la parole de Yahvé: Ainsi parle Yahvé Sabaot, le Dieu d’Israël. Si vous êtes résolus à aller en Egypte et que vous y entriez pour y séjourner, l’épée que vous redoutez vous atteindra là, en terre d’Egypte; et la famine qui vous inquiète, elle s’attachera à vos pas, là, en Egypte: c’est là que vous mourrez. »

Jésus dit:

«Patience et obéissance sont deux grandes vertus. La patience apporte la paix, l’amitié avec Dieu, le respect de Dieu, l’amour du prochain, la bonne santé spirituelle et physique ainsi que des bénédictions du ciel.

L’impatient est inquiet. Dieu n’est pas dans l’inquiétude, il ne se fait sentir que dans la paix du cœur. Même un cœur affligé peut être en paix. Il y a paix quand il y a résignation. Mais un cœur qui s’endurcit contre la volonté éternelle et devant les blessures des réalités ordinaires ne connaît toujours qu’effort, souffrance, inquiétude.

Si encore cet endurcissement et cette obstination comme des mules rétives pouvaient changer les choses en votre faveur, ne serait-ce que les moindres! Mais non, mes enfants. Les réalités humaines ne se plient pas, elles vous font plier au contraire plus durement si vous leur résistez, par la sévérité des lois ou des supérieurs. Il est plus facile aux réalités surnaturelles de se modifier devant votre soumission filiale que devant une rébellion arrogante.

L’impatient perd tout respect de Dieu. Il lui est aisé d’en venir à des pensées, des actes et des paroles qui ne devraient jamais naître dans un cœur de fils et de sujet respectueux de la paternité et de la majesté de Dieu. L’impatient est orgueilleux. Il se croit plus juste que Dieu et que celui qui le corrige, et veut agir tout seul. L’impatient en arrive à des actes d’impolitesse envers son prochain, et le rend responsable de tout retard à obtenir ce qu’il désire. L’impatient nuit à son salut spirituel en offensant la charité à l’égard de Dieu et de son prochain, et porte atteinte à sa santé physique puisque chaque dépit a une incidence sur l’organisme. Les digues de son impatience rebelle bloquent les fleuves des bénédictions célestes.

Croyez-vous ne pas avoir mérité de subir ce dont vous souffrez? Seriez-vous par hasard de parfaits monstres d’orgueil, au point de vous autoproclamer sans faute à expier? Regardez votre passé. Ne prétendez pas: "Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé." Ce ne sont pas les seules fautes qui méritent une peine. En outre, on ne vole pas seulement en se cachant sous un porche pour attaquer les passants. On vole de tant de manières ! Et l’on vole tant de choses qui ne sont pas seulement de l’argent!

Voulez-vous connaître des objets subtilisés autres que l’argent, les bijoux ou les biens? L’honneur, la pureté, l’estime, la santé, le gain; et vis-à-vis de Dieu: le respect, un culte authentique, l’obéissance. Vous voyez? Et j’en ai cité quelques-uns seulement. Mais combien d’autres vols l’homme le plus honnête en apparence ne fait-il pas! Est-ce que celui qui pousse l’autre au désespoir ne tue pas, même si le désespéré ne se suicide pas? Si. Il tue en lui la meilleure part: l’âme désespérée se détache de Dieu, matrice de tout homme destiné à naître au ciel, si bien qu’elle meurt. Celui qui enlève la foi du cœur de son prochain ne commet-il pas un vol? Si. Or qu’ils sont nombreux, ceux dont la foi et les paroles déracinent la foi d’une personne qui croyait en toute justice, et y sèment l’incrédulité à toute foi ou des racines empoisonnées d’idolâtrie! Ou encore, celui qui ravit l’honneur et la paix d’une femme, sinon renie la paternité du bâtard né de lui, ne vole-t-il pas? Si, il commet deux vols, parmi les plus graves et les plus maudits de moi. Et je ne cite que les cas les plus importants, mais aussi... mais aussi...

Personne n’a aucune faute à expier. Eh bien! Si j’ai été apaisé par le châtiment que j'ai voulu vous infliger ici-bas, sur terre, — c’est d’ailleurs un châtiment d’amour, car je ne veux pas vous punir là où le châtiment se mesure en siècles ou en éternité, alors qu’il s’agit toujours ici d’une petite fraction de temps, même si cela dure des mois ou des années —, pourquoi voulez-vous aussitôt raviver ma sévérité en désobéissant et me montrant un cœur irrité par l’impatience?

Devenez des amis de Dieu, et Dieu sera à vos côtés contre ces ennemis que sont les événements de la vie, les conséquences de la tragédie que vous provoquez par votre légèreté coupable en laissant toute liberté à Satan et aux petits satans pour torturer le genre humain.

Mais si, conformément au vieil orgueil de la race humaine, vous voulez faire ce que vous préférez et rester sourds aux voix célestes qui souhaitent votre bien, sourds aux voix de la charité et uniquement mus par des pensées égoïstes que j’abhorre, alors je vous déclare:

"Faites-le. Mais vous n’éviterez pas ce que vous auriez évité si vous vous étiez résignés à moi. Il sera alors inutile d’appeler Dieu." »

Plus tard, Jésus me dit:

« C’est pour toi. Mais pas pour toi seule. Que chacun en prenne sa part et s’en serve comme remède. »
Il n’ajoute rien. En ce qui me concerne, je prends ma part et je reconnais ce qui me revient. Je souffre aussi pour les autres, d’une douleur véritable, sincère. J’aurais voulu ne pas avoir reçu cette dictée dans laquelle j’entends de nouveau le Maître sévère de l’an dernier...

(*347)Par exemple le 4 mars.
(*348) Le 7 août.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Dim 31 Jan - 7:50

Merci Maud pour ce texte qui m'est actuellement fort utile.
Oui, le Seigneur reprends celui qu'il aime,
Et il est bon de faire silence devant Dieu!
Soyons patient dans l'épreuve.
Maud
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 31 Jan - 20:30

Merci Sofoyal pour votre gentil commentaire   Laughing

et surtout pour votre fidélité à cette lecture  qui éclaire les âmes   sunny  

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Dim 31 Jan - 20:44

Amen


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Dieu est un Feu qui dévore "

Message par Maud Lun 1 Fév - 11:15

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La lecture d’un passage du chap. 12 de l’épître aux Hébreux ranime les forces et l’espérance de l’écrivain.

Spoiler:

Le 13 octobre

L’esprit abattu par trop de choses, je prie pour avoir quelque lumière. Et je suis conduite au chapitre 12 de l’épître aux Hébreux. Mon âme reprend réellement des forces et mon ardeur à "entendre" revient, car sous la pression de tant de choses j’étais amenée à penser:

«Je ne veux plus rien faire. Une vie ordinaire, une vie ordinaire à tout prix! »

Mais je sais qui est «celui qui parle», et je me vois observée par des yeux qui demandent l’amour. A ce moment, je n'arrive plus à dire:

« Je ne veux pas.»

Vraiment, Dieu est un feu qui dévore jusqu’aux tendances de notre humanité quand on la lui abandonne. A celui qui dit:

«Je ne te quitterai pas, je ne t’abandonnerai pas» je veux répéter avec une confiance absolue: «Tu es mon secours, je ne crains pas l’homme.

O mon Dieu, ne déçois pas mon espérance.»

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Lun 1 Fév - 18:34

Un exemple d'abandon  à Jésus.
Maria Valorta nous enseigne ce qu'est l'abandon Merci MAUD


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 1 Fév - 18:41

Je te remercie Carmila  Laughing
Oui ! abandonnons nous et fondons nous dans l' Amour-Feu  de Dieu
  sunny

Jésus, j'ai confianc     Gloire à toi Seigneu

Amicalement


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Marie revêtue de l' habit de Ses Servites"

Message par Maud Mar 2 Fév - 7:16

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Jésus veut que les écrits appartiennent à l’ordre des servîtes de Marie et il précise certaines dispositions et conditions à ce propos.

Tard, dans la soirée, l’écrivain a la vision de la Vierge, vêtue de l’habit servite. Elle est extrêmement triste. De Viareggio arrivent des nouvelles de destruction dues à la guerre.



Le 15 octobre


Quand j’ai reçu la communion, Jésus m’a dit:

«Je veux que toutes les dictées et les visions appartiennent à l’ordre des servites de Marie. Je veux que cet ordre s’en serve pour son bien et pour la prédication. Je veux que tu sois défendue, protégée et aidée par l’ordre. Toute seule, tu resterais cachée, car ceux qui rient de toi, te calomnient ou te détestent sont trop nombreux. Ce n’est pas sans raison que je t’ai donné la possibilité d’entrer en contact avec cet ordre, que tu évitais, et auquel il t’a été presque imposé d’appartenir.[*349]
La nature et la mission de l’ordre des servites de Marie sont conformes à la nature et à la mission qui est la tienne et dans laquelle je t’ai voulue. Tu étais, sans le savoir, déjà fille de Notre-Dame des Douleurs et par conséquent choisie pour en connaître les tourments, depuis que, petite fille, tu pleurais sur moi qui étais transpercé et mort. t’ai formée ainsi parce que c’est à cela que je t’avais destinée. Je ne fais rien sans but.

L’autre ordre que tu as choisi n’a pas l’ouverture nécessaire pour accueillir le don de Dieu. Il devrait cependant l’être, puisqu’il a compté dans ses rangs des saints et des saintes qui sont des modèles de manifestations surnaturelles. Mais, chez lui, le rationalisme éteint trop de lumières. Il y a trop de science là où mon François voulait seulement de l’amour, et l’amour du Dieu crucifié.

C’est pourquoi je répète que je veux que tu sois une lumière qui se diffuse dans l’ordre des servîtes de ma Mère, et que cet ordre te soit donné comme protection.

Pour écarter tout doute sur ces mots, je précise: que ce qui est destiné à ta parenté et à Marta reste chez eux avec l’obligation morale et spirituelle de l’utiliser pour eux seuls, sans le prêter à qui que ce soit, pas même un instant. S’ils devaient connaître la lassitude et le doute, qu’ils détruisent par le feu ce qu’ils possèdent, et qu’ils indiquent par écrit que cela doit être fait à leur mort, mais qu’ils ne transmettent à personne les copies. Voilà pour ce qui concerne les copies. L’original appartient et appartiendra toujours à l’ordre des servites de Marie s’ils en prennent soin comme d’un don que je leur fais.

Voilà ce que je veux, moi qui suis celui qui possède et offre ce don.»

Tard le soir j'ai cette vision qui me console et me peine tout à la fois:

Sur un pré d’herbe et pas entièrement plat, mais légèrement ondulé entre deux coteaux qui l’enserrent, la Vierge m’apparaît. Elle est vêtue d’une manière fort curieuse. On dirait un petit frère servite, très jeune et beau, mais qui porte les cheveux longs à la manière des femmes. Sa longue tunique noire est serrée à la taille par une ceinture noire; toutefois, je ne vois pas de rosaire. Peut-être est-il recouvert par le manteau. Sur la tunique, une étole descend jusqu’à terre par-devant et par derrière; elle porte en outre le grand manteau noir très ample, serré au cou et qui, lui aussi, descend jusqu’à terre. Il semble être d’une étoffe robuste, mais légère. J’ignore le nom de cette soie opaque que les femmes aussi utilisent pour leurs vêtements de deuil.

Je suis une femme et cela peut sembler étrange. Mais je me suis toujours si peu souciée de mode et de vanités que je sais à peine distinguer le coton de la laine, la laine de la soie, la soie du velours, sans pouvoir différencier davantage les qualités des diverses catégories.

Bref, la Vierge porte un grand manteau du même genre que celui de la statue de saint Philippe Benizi qui se trouvait dans l’église de Viareggio et comme vous en mettez vous-même, l’été, quand vous m’apportez la sainte communion. Ce manteau est ouvert devant, si bien que je vois l’habit. Mais, si elle le voulait, la Vierge pourrait s’en envelopper complètement, tant il est ample. Elle a la tête découverte: c’est une fleur très pâle qui émerge de tout ce noir.

Le voile, noir comme tout le reste et de la même étoffe que le manteau, est noué sous la gorge et sur la poitrine, mais il retombe derrière la tête et pend comme une capuche sur les épaules, au-dessus du manteau, formant ainsi un vêtement assez semblable à celui — dont j’ignore le nom — que vous portez sur les autres.

Jamais je n’ai vu la Vierge ainsi vêtue. En noir, oui, la fois où — en janvier si je ne me trompe[*351]— elle cueillait ou rejetait les âmes des prêtres. Mais il s’agissait alors d’un vêtement noir, pas de cet habit-ci.

Mais ce qui me peine, c’est l’expression de son visage. Tournée vers le nord, elle regarde donc dans cette direction et a l’aspect d’une personne qui a beaucoup pleuré et pleure encore dans son cœur. Elle ne fait pas un geste, elle ne dit pas un mot. Elle regarde vers le nord avec une tristesse infinie. Elle est encore plus pâle qu’à l’accoutumée, peut-être parce qu’elle est tout de noir vêtue et si mélancolique.

Soudain, elle tourne les yeux vers le couchant et me voit. Je suis près d’elle, rendue immobile par son aspect. Elle a une ombre de sourire. Elle soulève son manteau du côté gauche en étendant le bras et m’attire dessous, puis elle me tient tout contre elle; complètement recouverte par le manteau noir, je ne vois plus rien d’autre que l’étoffe noire de son habit et la ceinture de cuir noire.

Elle continue à se taire. Elle soupire de peine. Rien d’autre. Que veut-elle dire? Pour moi rien de déplaisant — pour moi en tant qu’âme —. Elle m’aime, je me sens donc en sécurité. Mais elle est triste. Pourquoi? De quelle peine souffre la Mère dans son habit de servite? Est-ce que cela signifie un deuil dans la famille des servites de Marie, ou bien quelque malheur spirituel encore plus grave qu’une mort?

Il y a tant de choses que je voudrais savoir! Des choses qui concernent des visions ou des sons entendus. Depuis que j’ai appris que les clochers de S. Andrea et S. Paolino ont été abattus, je pense au glas qu’ils ont sonné si distinctement dans les derniers jours du mois d’août.[352] La date se trouve dans les cahiers que vous recopiez. Je voudrais vraiment savoir s’ils ont bien été détruits ces soirs-là...

Aujourd’hui, Marta est revenue...[353] et elle m’a appris que la maison à gauche de la mienne ainsi que d’autres à droite, devant et derrière ont été atteintes par les derniers coups de canon. Elle me raconte comment celle du coin a été touchée.

Je me rappelle avoir rêvé et souffert, en février, pour cette raison et vous l’avoir dit. Je m’étais ensuite calmée parce qu’un éclat avait atteint la maison qui faisait le coin, un petit éclat de défense antiaérienne, et je pensais que mon rêve était achevé. A huit mois de distance, il s’est au contraire vérifié dans ses moindres détails.

Seigneur, pourquoi me donner tant de choses inhabituelles, à moi qui ai une telle peur de ce qui n’est pas ordinaire?


(*349)En tant que tertiaire.
(*351) Le 17 décembre, dans "Les cahiers de 1943".


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Ste_ju10
Ste Julienne Falconieri : Fondatrice de l' Ordre des Servites de Marie


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta" Tu ne peux m'empêcher de venir vers toi "

Message par Maud Mer 3 Fév - 7:17

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_74


Reprenant une prière du chap. 23 du livre de 1’Ecclésiaste, l’écrivain se propose de ne pas céder à l’orgueil; à la lecture d’une phrase de sœur B. C. Ferrero, il demande de l’aide contre sa peur du monde. Jésus lui rappelle la réponse de Pierre et de Jean au sanhédrin.


Spoiler:

Le 16 octobre


J’ouvre la Bible. Je tombe sur le chapitre 23 du Siracide, verset 1 à 4.  *( Spoiler )

C’est une prière qui me plaît. Il est si facile à l’esprit de s’enorgueillir et au cœur de se gonfler d’orgueil! Non. Plutôt la mort! Car cela voudrait dire te perdre, Seigneur, et je ne le veux pas. Sers-toi du fouet et de la discipline, mais garde ta "violette" par terre.

A midi, je dis à Jésus: «Oui, Seigneur, conduis-moi par la main (j’étais en train de lire une phrase, dictée par Jésus à sœur Benigna[*354], qui était ma pensée du jour). Je veux ce que, toi, tu veux et rien d’autre. Mais j’ai peur du monde...»
Jésus, qui sait de quel genre de peur je veux parler, me répond:

«S’ils t’imposaient de garder le silence sans reconnaître que c’est en mon nom et par ma volonté que tu agis comme tu le fais, rétorque-leur de la même manière que Pierre et Jean au Sanhédrin après la guérison de l’estropié: "S’il est juste aux yeux de Dieu de vous obéir à vous plutôt qu’à Dieu, à vous d’en juger.

Nous ne pouvons pas (je ne peux pas), quant à nous (moi), ne pas publier ce que nous avons (j’ai) vu et entendu." Tu ne pourrais pas, du reste, m’empêcher de venir à toi et de te forcer à voir et à entendre. Et ce serait stupide de ta part d’écouter le monde qui veut imposer silence à Dieu, plutôt que Dieu qui veut apporter la lumière au monde.

Si je le veux, qui sera contre moi?»


(*354) Voir la note 337
.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




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La Main tendue de Jésus


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Lumière du Champ du Ciel "

Message par Maud Jeu 4 Fév - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_75

Vision dans laquelle Jésus, éblouissant de gloire, invite l’écrivain à observer la vie des astres dans les immensités infinies de l’espace, et à comparer la lumière des étoiles à celle, bien plus resplendissante, d’un ange.


Le 18 octobre


J’écris comme je le peux à la lumière du crépuscule.

Une personne vient de sortir, l’une de ces pauvres créatures qui contribuent à me rendre ce lieu d’exil[*355] encore plus insoutenable! Elle est sortie après avoir fait étalage de sa... culture. Tout en l’écoutant, je pensais à toi, mon Maître, et à tes leçons, de vraies leçons qui enseignent un savoir qui nourrit l’âme en plus de l’intelligence. En outre... cette autre pauvre science qui n’a pas ta saveur me donnait la nausée. Je ne puis prier parce que j’y pense encore... mais tu me pousses à voir.

Voici: je te vois, mon Dieu incarné, éclatant de majesté, debout dans le ciel le plus pur. Tu es seul. Je ne vois que toi, tout glorieux sous l’aspect du Roi de la création. Fait d’une matière immatérielle et perlée, ton vêtement est éblouissant, et plus encore ton Corps glorifié, qui est tout à la fois chair et lumière. O Beauté inconnue de tant de personnes qui ne se soucient pas d’agir de manière à te connaître un jour! O ma Beauté qui efface toutes mes souffrances par ta seule apparition!

Jésus ne parle pas, mais il m’invite du regard à m’approcher de lui. Je m’avance donc. Mon âme s’élève, aspirée par son désir, poussée par le mien, jusqu’à mon Roi.

Il me dit alors: «Regarde. Connais. Compare.» D’une main lumineuse sur laquelle on voit le rubis de la plaie, il désigne un horizon céleste infini. Oui, car j’ai été élevée au-delà des espaces, plus haut que la stratosphère, dans les zones où l’on ne trouve plus rien d’autre que les astres et les cieux. Il n’y a plus de nuages, plus de poussières, plus de vents. Ou plutôt, il y a encore un vent: celui qui est créé par le mouvement des astres, comme un chant harmonieux.

Je comprends que, sans mot dire, Jésus veut me montrer la "vérité" de ce signe stellaire. Oh, comme il diffère de la pauvre conception énoncée il y a peu de temps et de toutes celles que j'ai connues jusqu’ici. Je vais m’efforcer de le décrire.

Les astres formés se déplacent, les uns en ligne droite comme des projectiles de canon de hausse zéro, les autres de manière sinueuse comme des serpents dans le ciel bleu, d’autres encore se déplacent en tournoyant sur leur axe, ou bien en dansant tels des enfants en fête sur la prairie céleste. A chaque impulsion, la lumière frémit, comme si la joie de ce mouvement et de l’obéissance aux lois du Créateur provoquait une plus grande incandescence de leur corps ardent. Seul à être fixe, le soleil, un énorme globe d’un or en fusion uni à des topazes ardents, à du métal et à des joyaux tels que les plus beaux des nôtres ne sont que cailloux sales et laiton opaque, rayonne d’une lumière toujours égale. On dirait une énorme lampe votive qui adore la majesté de Dieu.

Quel grand nombre d’astres! Où que se porte mon regard, je ne vois partout qu’astres et planètes... Que de vies stellaires inconnues! Que d’éclats ignorés! Que de mystères de mots là-haut! Et de vies!

Pendant leur course foudroyante, des astres se purifient en perdant émanations et scories, lesquelles se fusionnent à d’autres de différentes étoiles pour former le noyau de vies nouvelles, des poussières d’astres qui créent une voie d’innombrables petites vies, petites en comparaison des planètes mais sans commune mesure par rapport à cette vétille qu’est le corps d’un homme. Cette voie toute de lumière, un vrai vivier d’étoiles, laisse s’évader de temps à autres l’une de ses vies de lumière, telle une fleur qui s’abandonne au vent du firmament et quitte son parterre natal pour aller s’accomplir —par un processus que je ne saurais expliquer — en s’alimentant de substances qu’elle emporte pendant sa course... et une nouvelle étoile est née. Ou plutôt: elle s’est isolée pour dire à l’homme qui la découvrira:

« Moi aussi, j’existe! » Il y a également des étoiles encore en cours de formation qui avancent, laissant la trace de leur combustion et de leur solidification comme un manteau de flammes ou une chevelure dénouée et déployée par le souffle du déplacement. Et tout ceci a lieu dans une prairie d’un bleu éthéré sur lequel la plus pure des turquoises ou le saphir clair le plus précieux perdent toute valeur, tant elles sont pâles et opaques en comparaison.

Oh! Lumière des champs du ciel! Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à mieux décrire ces conjonctions, ces formations, ces désagrégations, cette inépuisable fermentation de vies, cette obéissance, cette beauté, cette majesté du monde stellaire?

Bien que la lumière de cet infini jardin d’astres qui forme le firmament soit tel qu’aucun esprit de poète ou de scientifique ne peut l’imaginer, même de loin, Jésus fait un mouvement. Il ne fait que détacher son regard des étoiles pour se tourner vers la gauche et en arrière. Un ordre doit jaillir de sa pensée, un désir. Mais je n’entends pas le moindre mot. Un ange arrive en toute hâte et se prosterne aux pieds du Sauveur en l’adorant. Jésus me dit alors: «Compare cette lumière-ci à celles-là.» Il ne dit rien d’autre. En effet, l’ange, à lui seul, resplendit plus que tous les astres réunis...
           

(*355)S. Andrea di Còmpito. Voir la note 139.

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Champ du Ciel , myriade d' étoiles


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Aspire aux Cieux avec les Anges"

Message par Maud Ven 5 Fév - 7:23

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_76


Commentaire dicté de la vision astrale de la veille, sur la vie de l’univers qui obéit aux volontés divines, et sur l’orgueil de l’homme que la science humaine rend fous. L’homme devrait être l’enfant de Dieu, mais il lui est devenu l’animal le plus opposé. Le pain de vérité et de sagesse est donné aux enfants de la Lumière.

Le 19 octobre

Jésus dit:

« Maintenant, je vais te parler.

Je ne t’ai montré qu’un ange, un simple ange. Non pas un séraphin, ni un chérubin ou un archange. Un ange, je dirais même le plus petit pour t’amener à comprendre combien il est banal dans les armées qui exultent au ciel. Or tu as vu comme sa lumière, qui donne un corps incorporel à son essence toute spirituelle, a obscurci la lumière de tous les astres réunis.

Par le désir de ma Pensée, j’ai appelé un ange et il est venu de la sphère céleste la plus lointaine; or, entre le moment de mon appel et celui où il est arrivé à mes pieds, il ne s’est pas écoulé cette fraction de temps que vous appelez seconde de minute.

J’ai voulu cela pour te montrer combien ceux qui croient être savants parce qu’ils connaissent les dogmes — pas toujours exacts et jamais complets — de la science humaine et se figurent posséder des océans de lumière, de vérité et de beauté, n’en connaissent qu’une particule. Encore est-elle unie à bien des scories.

Tu as dit: "Que de mystères là-haut!"

Oui, ma petite étoile de ton Maître. Dans cette création, la vie ne s’arrête jamais, et elle ne s’arrêtera pas avant que je ne dise: "Assez! "Alors je modifierai, comme dans ma Pensée, les aspects et les lois que j’ai données à la vie depuis es millénaires .

Il y a la vie de l’espace qui, par sa légère solidité, facilite et soutient la course et le poids des astres; par sa composition et sa température glaciale, il en permet le perfectionnement vers ce maximum que j’ai établi pour toute vie. Ici, l’on obéit à ma volonté. Il y a la vie des astres et des planètes qui forment des nébuleuses — qualifions-les de fœtus d’astres en formation dans ce grand sein qu’est l’air spatial —; elles se solidifient lentement, se nourrissent comme des bouches voraces d’enfants en prenant aux vies déjà formées du gaz et des métaux comme un enfant tire sa nourriture et sa boisson du sein de sa nourrice.

La course inlassable de toutes ces vies stellaires permet ce flot de molécules, gaz et métaux qui embrasent les nébuleuses; au contact de ce feu, elles se fondent dans le noyau initial et se condensent toujours plus, jusqu’à ce que la flamme devienne feu, et le feu astre. Il y a aussi des unions et des naissances, des naissances et des unions tout comme des morts d’astres d’une grande longévité qui, en se désagrégeant en une ultime convulsion de vie, servent de noyau à d’autres vies latentes dans le grand fleuve de Galatée. Il n’y en a pas une qui n’ait une mission d’amour pour vous également, malgré votre éloignement. Vous êtes à des milliards de kilomètres, mais plus loin encore puisque vous ne savez pas "voir "avec un regard d’enfant de Dieu.

Je t’ai montré cette poussière d’astres. C’est une poussière en comparaison de la splendeur de mon ange. Mais, ma petite fille à qui je soulève des voiles du mystère pour te faire oublier la terre et aimer toujours davantage ma Patrie, quel nom devrions-nous donner à ceux qui ne sont grands qu’en orgueil et qu’on appelle: hommes? Pourrais-je leur dire:

"Regardez"? Non, ils ne verraient pas. Ils ne croiraient pas même si, par quelque miracle de puissance, je les faisais voir. Ils ont mâché le pain et le fruit de l’orgueil et de la science humaine. Elle les rend fous. Je leur ai livré et je leur livre encore des pages de vérité et de sainteté. Mais elles sont trop nombreuses à tomber au sol comme de pauvres fétus de paille. Les "hommes "— donnons-leur le titre nobiliaire selon leur conception —ne se soucient guère de ces paroles.

Le mot "homme " devrait signifier: "enfant de Dieu, fait à l’image et à la ressemblance du Père en ce qui concerne les pensées, les affections, les actes, les impulsions, les désirs ". Voilà ce que sont des enfants. A l’opposé, "homme" veut dire actuellement "l’animal le plus orgueilleux, le plus vide, le plus cruel, le plus léger, le plus contraire à Dieu ". Il se croit tout, mais n’est rien. Et cela parce qu’il n’est plus "enfant de Dieu", mais seulement "homme". Où est l’âme de l’homme ? Qui en possède encore une?

Ma fille, laissons ces malheureux à leur triste sort et cherchons à les en arracher par l’amour. Il n’y a guère que l’amour qui puisse ce que rien d’autre ne peut plus faire. Mais il a beau être "puissant", il est souvent rendu impuissant parce qu’il butte contre un orgueil qu’aucun assaut du Bien ne parvient à ébranler. Ils se prennent pour des dieux "parce qu’ils ont sur les lèvres le mordant du fruit du savoir humain. Adam ne meurt pas. Il renaît en chacun, y apportant sa tendance. Or Adam s’est perdu pour avoir voulu connaître, et connaître pour devenir "dieu".

Viens. Que le pain et le fruit de la Vérité et de la Sagesse soient donnés aux enfants de la Lumière, aux enfants de Dieu, car elles ne sont pas seulement destinées à ce qui est uniquement inhérent à Dieu, mais aussi à ce qui se trouve dans l’univers, puisque tout provient de Dieu.

Aspire au ciel. Là, il n’y aura plus de dissonances entre ceux qui te côtoieront et toi. Là, il n’y aura plus d’opposition entre ton désir et ce que tu possèderas. Là, tu te reposeras, bienheureuse, en fête. Là, tu me possèderas. Si le fait de me posséder au milieu des contraintes de ta condition de femme vivant sur la terre te procure la joie qui t’exalte, imagine ce que ce sera de me posséder sans plus aucune limite!

La vie passe. Le ciel vient. La douleur meurt. La béatitude demeure. Ceux qui m’ont aimé et servi seront les étoiles éternelles quand tout astre sera mort à la fin de la création. Mes étoiles...»


Cahiers  de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Appeler le Troupeau à se rassembler "

Message par Maud Sam 6 Fév - 7:10

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_77


« il est plus doux d’être enfants de la paix que de la tempête »: il faut attendre que le levain de la charité amollisse la farine de l’amour et de la fidélité pour que le pain soit parfait. Jésus bénit l’œuvre naissante et en explique la raison.


Le 20 octobre

Seule en ces premières heures du jour, j’ai l’occasion de me concentrer et de réfléchir à une foule de choses. Parmi elles, je me demande pourquoi Jésus a tellement attendu pour apporter quelque lumière sur le cas de B. P. Je ne parle pas de 1941 et 1942, quand j’étais encore privée de la Parole, mais de ces dix-huit mois où elle m’enseigne et où le P. Migliorini, Giuseppe[356] lui-même et moi désirions une lumière divine sur ce qui — de diverses manières mais avec la même anxiété — nous tenait à cœur. Je dis aussi à Jésus: «Pourquoi, Maître, m’avoir dit en 1941, quand nous avons pris contact avec cet homme pour la première fois: "Ne juge pas. Au cours des siècles bien des créatures ont été déclarées possédées alors qu’elles étaient saintes, et vice-versa.

C’est pourquoi tu ne dois pas juger. Je parle où et à qui je veux et peux parler, même à ceux qui en paraissent le moins dignes" ? C’est plus ou moins ce que tu m’as dit. Je ne sais plus les mots exacts de ta lumière, que je pensais alors n’être qu’une inspiration intérieure, mais je sais que c’étaient à peu près ceux-ci.»
Jésus me répond alors:

« A cette époque, tu n’en méritais pas plus. D’ailleurs, il n’était pas encore temps de te donner davantage. Tu avais besoin d’arriver à pardonner pour mériter de m’avoir pour Maître de la façon dont tu m’as aujourd’hui. Juge, à partir de là, quel est le mérite du pardon! En outre, réfléchis et comprends par le biais d’une parabole. L’époque actuelle te permettra de la goûter mieux qu’en des temps normaux, où l’on ne sentait que la saveur du pain sans connaître la difficulté de sa production.

Une femme veut faire un pain pour sa famille. Elle a de la bonne farine en abondance. Elle possède aussi les ustensiles qui lui permettront de le pétrir, elle a l’eau, le four, elle a tout. Mais il lui manque le levain, ou il lui en reste à peine. Elle se demande s’il faut faire le pain ou non, s’il vaut mieux attendre d’avoir du levain, et suffisamment. Mais la faim et la hâte prédominent en elle, et elle se dit: "Bien! J’y mettrai beaucoup de bonne volonté, je travaillerai longuement la pâte et tout ira bien, même sans levain." Alors elle imprègne d’eau la farine, la travaille et transpire...

Elle y met réellement toute sa force et sa volonté pour réussir. Puis elle fait le pain, le couvre, met à tiédir et le surveille de temps en temps. La pâte ne lève pas. Elle se dit: "Elle est plus dure que d’habitude, mais au four elle va lever. Je l’ai tellement travaillée! Tout était au mieux! Forcément, le résultat sera bon." Elle règle la flamme et la chaleur du four et l’enfourne. Plus tard, elle l’en sort. Le pain est cuit. Mais ce n’est pas un pain moelleux, croustillant, appétissant. C’est une masse acide et lourde sur lequel les dents les plus puissantes s’usent sans parvenir à en faire une bouchée tendre.

L’estomac en souffre, la mauvaise humeur s'installe dans la maison, la farine a été gâchée pour rien, toute cette fatigue n’a servi à rien. Or tout cela est dû à son impatience et à son manque de prévision.

Voilà la parabole. Voyons maintenant son application.

En 1941, quant à toi, tu avais de la farine en abondance: ton amour de la Vérité et ta fidélité à celle-ci. Tu mettais beaucoup de bonne volonté à me servir et à porter la Lumière dans les cœurs... quitte à avoir la main lourde et à blesser pour faire place à la Lumière. Tu avais une grande hâte d’apporter tes conquêtes à ma faim de cœurs. Tu avais tout, mais pas suffisamment de ce levain qu’est la charité. C’est une vertu qui manque non seulement aux néophytes mais aussi à bon nombre de catholiques bien solides, et même à des ministres chargés de prendre soin des âmes.

Actuellement, les âmes sont les créatures les plus délicates et les plus malades qui soient, plus encore qu’un bébé de quelques jours. Ce sont en effet des petits enfants qui grandissent et se forment lentement. Je parle des âmes de la majorité. Quand un petit bébé naît, il est en réalité déjà doté de tout ce qu’il sera adulte. Il l’est déjà. Mais si on l’observe bien, ce qu’il possède montre une délicatesse telle qu’il n’est pas exagéré de dire que l’homme continue à se former — par une gestation hors du sein de sa mère — jusqu’à ce que son développement soit complet. Si l’on voulait donner à un enfant des aliments ou des habitudes d’adulte, on le ferait mourir. Il convient d’ajuster aliments et genre de vie à son âge et à sa formation organique, ne te semble-t-il pas? C’est bien ce que font les parents attentifs et aimants.

De même, les âmes sont malades, de telle ou telle maladie. D’autres sont blessées, d’autres encore convalescentes — et ces dernières ont de la chance —. Mais si un médecin traitait un membre cassé ou un organe épuisé sans égards, qu’adviendrait-il? Et s’il disait: "Tu es stupide! C’est par ta faute que te voici dans cet état! Accepte-le! C’est bien fait! Tu me dégoûtes"? Il adviendrait que ce pauvre malade, ce pauvre blessé, ce pauvre convalescent serait démoralisé, son découragement l’empêcherait de réagir, il ne pourrait, sans aide, fortifier son amélioration, ses blessures seraient plus putréfiées ou plus profondes car non soignées par une main experte ou bien mal soignées par une personne inexpérimentée.

Quel amour! Quelle expérience, quelle patience, quelle douceur! Quelle charité, en un mot, ne faut-il pas pour guérir les âmes, rendre saines les malades, délivrer les empoisonnées, donner une forme à celles qui n’en ont plus !

Si l’on agit avec dureté, intransigeance, impatience et non avec amour, on cause un mal plus grand en provoquant endurcissement, colère, éloignement du médecin et de l’éducateur, bref de celui qui élève l’âme et par conséquent du Bien.

Si je ne t’avais pas arrêtée par mon: "Ne juge pas" en te faisant réfléchir que Dieu pouvait se trouver même en une personne qui, en apparence, semble le moins apte à être instrument de Dieu, tu aurais brisé par ta violence ce que j’avais tissé: le fil de soie destiné à devenir une amarre de navire par les filins de la charité surnaturelle et de l’affection humaine. Dans ce domaine aussi, tu es un "petit Jean ", sais-tu? "Mais les Samaritains ne reçurent pas [les disciples]...

Ce que voyant, les disciples Jacques et Jean dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer?’ Mais, se retournant, il les réprimanda: ‘Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes. Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour perdre les âmes, mais pour les sauver.' " Puis, pour corriger en souriant leur zèle impétueux qui tendait à se manifester de manière humaine, je les ai appelés les " Fils du Tonnerre ".

N’est-il pas plus doux d’être enfants de la paix que de la tempête? Dieu, tu le sais, ne se trouve pas dans la tempête, mais dans la brise légère.[*357] Je veux que tu sois douce, douce, très douce envers tes frères, comme une brebis sans défauts ni malice. Ils doivent te suivre pour ta toison soyeuse, toute douceur et tiédeur, pour le doux son de ta voix d’amour, pour ton accueil festif fait d’affection. Je t’ai travaillée par la charité, ce levain qui était insuffisant en toi: en effet, tu m’aimais, moi, de tout ton être, mais pas ton prochain comme je l’aime. Or je veux que tu l’aimes comme, moi, je l’aime: avec miséricorde même s’il est lépreux, avec une inlassable patience même s’il est obstiné.

Maintenant, maintenant que le levain transforme ta farine en bon pain, tu as pu mériter de répéter mes paroles et d’y unir les tiennes. L’heure était venue de les dire, pour moi, de les recevoir, pour eux. J’aurais aussi bien pu les dire il y a quelques mois, mais elles seraient tombées sur un terrain mal préparé. "Leur" terrain également devait être préparé pour les accueillir.

Va en paix. Ton Jésus ne fait rien sans un but parfait. Quant à tout le reste que tu désires savoir, je te répète: "Comportez-vous comme on l’a fait à l’égard de sœur Benigna. "[358]

Ma bénédiction repose sur les bons. Ma bénédiction repose sur l’Œuvre naissante. Rentre dans le cercle de cette préparation des âmes à l’avènement de mon Royaume, de cette cohésion pour résister au Désintégreur du monde, qui accélère ses actions et les rend plus subtiles pour démolir rapidement et complètement. Tu peux donc donner à l’Œuvre elle-même ce que tu as: tes souffrances, tes prières, tes propres œuvres.

Maria, te souviens-tu de ton acte d’offrande à l’Amour et à la Justice[*359] ? Revêtue des mérites de ton bien-aimé, tu répètes mes paroles en le réitérant: "Père, pardonne aux hommes... et si, pour apaiser ta justice, des hosties d’expiation sont nécessaires, me voici, Père, immole-moi pour la paix entre l’homme et Dieu, entre l’homme et l’homme, pour l’avènement de ton Règne." Et à moi, ton Amour, tu dis: "Tu as dit que le plus grand amour est celui de qui donne sa vie pour ses amis. Me voici. Je viens, je m’offre à toi afin que ton Règne s’établisse sur terre et dans les cœurs." Et tu me demandes de me servir de toi comme d’un instrument, un instrument aveugle qui ne cherche donc la raison de rien.

Je me sers de toi. Je me sers de toi dans le but suivant: pour que je règne dans les cœurs des hommes qui ne me connaissent plus tel que je suis. S’ils me connaissaient tel que je suis, un grand nombre d’entre eux viendraient à moi.

Je veux qu’ils viennent à moi. J’ai pitié de ces foules. Beaucoup ont été corrompus parce qu’ils ne connaissent pas le Pasteur.

Appelez le troupeau à se rassembler. Le Pasteur vient. Que les brebis et les agneaux se réunissent en entendant mon appel d’amour. Les chèvres se sépareront d’eux. Etes-vous peu nombreux? Ils étaient douze et sont restés à onze. Le berceau est-il pauvre et inconnu? C’est dans une mangeoire, dans la plus petite des villes de Juda qu’est né le Sauveur.

Je bénis les "bonnes volontés" qui se rassemblent. Que j’aie "mes disciples "comme Satan a les siens.

Revenez à l’Evangile, mes enfants. Revenez-y. S’il avait existé des œuvres et des paroles plus saintes pour conduire les âmes au Bien, moi, qui suis la Sagesse, je les aurais utilisées. Rien n’est plus apte à sanctifier que l’Evangile. Venez à la "fontaine des eaux du Sauveur ". Oui: ces mots d’amour qui forment mon Evangile — la parole de la Bonne Nouvelle — sont réellement des eaux jaillies de mon cœur. La Bonne Nouvelle que je reviens annoncer avec une invitation pressante au monde qui périt dans ce qui n’a rien de bon.

Vous, les grands et les humbles qui désirez cette Œuvre, recevez ma bénédiction. Quant à toi, petit Jean, sois pour cette raison plus martyre que jamais.

Va en paix. »


(*357) Dictée du 3 août
(*358)Il l’a déjà dit le 24 septembre.
(*359) Voir 1’ "Autobiographie ", pp. 279-280 et p. 332.



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Jésus le Bon Pasteur


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Sam 6 Fév - 23:48

Maud a écrit:Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps Maria_75

Vision dans laquelle Jésus, éblouissant de gloire, invite l’écrivain à observer la vie des astres dans les immensités infinies de l’espace, et à comparer la lumière des étoiles à celle, bien plus resplendissante, d’un ange.


Le 18 octobre


J’écris comme je le peux à la lumière du crépuscule.

Une personne vient de sortir, l’une de ces pauvres créatures qui contribuent à me rendre ce lieu d’exil[*355] encore plus insoutenable! Elle est sortie après avoir fait étalage de sa... culture. Tout en l’écoutant, je pensais à toi, mon Maître, et à tes leçons, de vraies leçons qui enseignent un savoir qui nourrit l’âme en plus de l’intelligence. En outre... cette autre pauvre science qui n’a pas ta saveur me donnait la nausée. Je ne puis prier parce que j’y pense encore... mais tu me pousses à voir.

Voici: je te vois, mon Dieu incarné, éclatant de majesté, debout dans le ciel le plus pur. Tu es seul. Je ne vois que toi, tout glorieux sous l’aspect du Roi de la création. Fait d’une matière immatérielle et perlée, ton vêtement est éblouissant, et plus encore ton Corps glorifié, qui est tout à la fois chair et lumière. O Beauté inconnue de tant de personnes qui ne se soucient pas d’agir de manière à te connaître un jour! O ma Beauté qui efface toutes mes souffrances par ta seule apparition!

Jésus ne parle pas, mais il m’invite du regard à m’approcher de lui. Je m’avance donc. Mon âme s’élève, aspirée par son désir, poussée par le mien, jusqu’à mon Roi.

Il me dit alors: «Regarde. Connais. Compare.» D’une main lumineuse sur laquelle on voit le rubis de la plaie, il désigne un horizon céleste infini. Oui, car j’ai été élevée au-delà des espaces, plus haut que la stratosphère, dans les zones où l’on ne trouve plus rien d’autre que les astres et les cieux. Il n’y a plus de nuages, plus de poussières, plus de vents. Ou plutôt, il y a encore un vent: celui qui est créé par le mouvement des astres, comme un chant harmonieux.

Je comprends que, sans mot dire, Jésus veut me montrer la "vérité" de ce signe stellaire. Oh, comme il diffère de la pauvre conception énoncée il y a peu de temps et de toutes celles que j'ai connues jusqu’ici. Je vais m’efforcer de le décrire.

Les astres formés se déplacent, les uns en ligne droite comme des projectiles de canon de hausse zéro, les autres de manière sinueuse comme des serpents dans le ciel bleu, d’autres encore se déplacent en tournoyant sur leur axe, ou bien en dansant tels des enfants en fête sur la prairie céleste. A chaque impulsion, la lumière frémit, comme si la joie de ce mouvement et de l’obéissance aux lois du Créateur provoquait une plus grande incandescence de leur corps ardent. Seul à être fixe, le soleil, un énorme globe d’un or en fusion uni à des topazes ardents, à du métal et à des joyaux tels que les plus beaux des nôtres ne sont que cailloux sales et laiton opaque, rayonne d’une lumière toujours égale. On dirait une énorme lampe votive qui adore la majesté de Dieu.

Quel grand nombre d’astres! Où que se porte mon regard, je ne vois partout qu’astres et planètes... Que de vies stellaires inconnues! Que d’éclats ignorés! Que de mystères de mots là-haut! Et de vies!

Pendant leur course foudroyante, des astres se purifient en perdant émanations et scories, lesquelles se fusionnent à d’autres de différentes étoiles pour former le noyau de vies nouvelles, des poussières d’astres qui créent une voie d’innombrables petites vies, petites en comparaison des planètes mais sans commune mesure par rapport à cette vétille qu’est le corps d’un homme. Cette voie toute de lumière, un vrai vivier d’étoiles, laisse s’évader de temps à autres l’une de ses vies de lumière, telle une fleur qui s’abandonne au vent du firmament et quitte son parterre natal pour aller s’accomplir —par un processus que je ne saurais expliquer — en s’alimentant de substances qu’elle emporte pendant sa course... et une nouvelle étoile est née. Ou plutôt: elle s’est isolée pour dire à l’homme qui la découvrira:

« Moi aussi, j’existe! » Il y a également des étoiles encore en cours de formation qui avancent, laissant la trace de leur combustion et de leur solidification comme un manteau de flammes ou une chevelure dénouée et déployée par le souffle du déplacement. Et tout ceci a lieu dans une prairie d’un bleu éthéré sur lequel la plus pure des turquoises ou le saphir clair le plus précieux perdent toute valeur, tant elles sont pâles et opaques en comparaison.

Oh! Lumière des champs du ciel! Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à mieux décrire ces conjonctions, ces formations, ces désagrégations, cette inépuisable fermentation de vies, cette obéissance, cette beauté, cette majesté du monde stellaire?

Bien que la lumière de cet infini jardin d’astres qui forme le firmament soit tel qu’aucun esprit de poète ou de scientifique ne peut l’imaginer, même de loin, Jésus fait un mouvement. Il ne fait que détacher son regard des étoiles pour se tourner vers la gauche et en arrière. Un ordre doit jaillir de sa pensée, un désir. Mais je n’entends pas le moindre mot. Un ange arrive en toute hâte et se prosterne aux pieds du Sauveur en l’adorant. Jésus me dit alors: «Compare cette lumière-ci à celles-là.» Il ne dit rien d’autre. En effet, l’ange, à lui seul, resplendit plus que tous les astres réunis...
           

(*355)S. Andrea di Còmpito. Voir la note 139.

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Champ du Ciel , myriade d' étoiles
J'ai beaucoup aimé cette belle description ainsi que le passage suivant: un avant-goût du ciel!
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 7 Fév - 6:30

Merci Azur pour ton appréciation   Laughing


Amicalement


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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