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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 8 Jan - 23:29

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Réparation à l'Eucharistie

Le 12 juillet 1943      

Jésus dit :

"Sais-tu pourquoi je demande [1] d’encore plus intenses réparations et des prières universelles au Très Saint Sacrement ? Par justice. Dieu est juste même dans les choses les plus insignifiantes. Tu t’imagines bien qu’il veut être juste en rapport à son culte.        

Le Sacrement condense le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Jésus. Par conséquent, en me priant, Moi-Eucharistie, dans un esprit de réparation, on prie, non seulement mon Corps, mais mon Sang [2], en plus de mon Âme et de ma Divinité [3]. Les réparations faites à mon Sang [4] sont donc absorbées par celles qui sont offertes à l’Eucharistie dans laquelle je suis tout entier.  

Je demande que mon Sang soit aimé et utilisé pour les besoins infinis des âmes. Que cet océan de puissance, dont les vagues sont formées par mon Sang, ne reste pas infructueux. Mais s’il est vrai qu’il serait bon que le Sang du Rédempteur eût un culte beaucoup plus grand qu’il n’a, il est aussi vrai que, étant donné sa sainteté, je confie ce culte et ce ministère aux âmes plus douées en qualités spirituelles.          

J’ai dit culte et ministère. Pour être ministre d’un culte, il n’est pas nécessaire d’être prêtre. Chaque âme, qui sait être mon vrai disciple, est un prêtre [5]. Je ne vous refuse pas cet honneur et je ne me le refuse pas. Rien ne m’est plus cher que d’être puisé et répandu par des mains aimantes et pures sur des âmes stériles, tachées, malades. Le prêtre consacré me répand sur les âmes dans la Confession. Mais les prêtres obscurs, consacrés par l’amour, que je suis seul à connaître, peuvent m’offrir et me répandre sur toutes les âmes.        

Il n’y a pas de ministère plus méritoire que d’unir son propre sang à celui de la grande Victime et, dans une Messe mystique dans laquelle je suis le célébrant et vous les acolytes, se sacrifier ensemble et pourvoir ensemble aux fidèles et aux non-fidèles, qui ont aussi besoin de mon Sang et du vôtre, de mon Sacrifice et du vôtre, pour trouver la voie de la Vie et de la Vérité.    

Une autre raison pour laquelle j’exige une plus grande réparation envers le Moi Eucharistique est que les imprécations blasphématoires vont contre le Sacrement, tandis que le Sang en particulier en est épargné. Cet oubli qui l’enveloppe le préserve. Mieux vaut être oublié que blasphémé.

Voilà pourquoi, en toute justice, je te dis que réparation doit être faite à l’Eucharistie pour beaucoup. Réparation générale au Sacrement, mais culte particulier de la part des disciples les plus chers à mon Sang.    

Je le confie aux amis parmi mes amis. Comme une armée en combat enferme ses drapeaux dans le carré des plus fidèles, ainsi j’enchâsse mon Sang au milieu de ceux que je sais être les plus fidèles, capables de n’importe quel sacrifice par amour de leur roi, et je vous donne la consigne de passer parmi les foules le cœur rempli de mon Sang, pour qu’il descende sur les pauvres humains et les sauve [6]. Celui qui se sera prodigué avec ferveur dans l’intérêt de son Seigneur sera hautement récompensé par le Seigneur dans mon Royaume : ainsi vous dit le Seigneur, ainsi vous dit le Rédempteur, ainsi vous dit l’Amour, et il en sera ainsi car Dieu est fidèle et véridique et donne au centuple."




[1] Dans le texte du 6 juillet.
[2] Le mois de juillet est consacré au Précieux Sang de Jésus-Christ.
[3] Le chapelet de la Miséricorde Divine donné par Jésus à Sainte Faustine peut être prié dans cette intention.
[4] Voir la prière de réparation au précieux sang.
[5] Le seul prêtre c’est Jésus le Christ ressuscité qui offre toute prière à Dieu le Père. Par le baptême, nous participons à la mission de Jésus (triple fonctions : prêtre, prophète et roi). Nous recevons l’onction de l’Esprit Saint par l’huile (St Chrême) pour vivre la mission (voir le développement).
[6] Voici un extrait de prière de Luisa Piccarretta au Sang de Jésus pour le salut des âmes: "Mon doux Jésus, tandis que tu retournes dans le Jardin, on a l'impression que tu n'en peux plus. Tu élèves au Ciel ta Face trempée de Sang et de terre, et tu répètes pour la troisième fois: "Père, si c'est possible, que s'écarte de moi ce calice."…Tu me permettras de prendre ce Sang que tu as versé, afin que je puisse le donner à tous les hommes comme gage de salut et t'apporter en échange et en guise de réconfort, leurs affections, leurs émotions, leurs pensées, leurs pas, leurs oeuvres… Je fais miens ton Sang, ton Vouloir, ton Zèle ardent, ton Amour. Et, parcourant le Ciel et la terre, je veux aller chez toutes les âmes pour leur donner ton Sang comme gage de salut, puis te les apporter pour calmer tes Désirs véhéments et adoucir les Amertumes de ton Agonie…" Lire la suite dans:  Troisième Heure de l'Agonie dans le Jardin, Les 24 Heures de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430712.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 10 Jan - 21:02

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La possession du Royaume de Dieu par la souffrance et la charité

Le 13 juillet 1943      

Jésus dit :

"Le Royaume de Dieu est en vous. L’homme n’a jamais compris cette vérité.        

Lorsque je vivais sur terre, il a cru que mon Royaume était un royaume de pouvoir et de domination temporelle. À cause de cela, beaucoup sont restés à mes côtés dans l’espoir d’en tirer quelque avantage futur.        

Mais je n’ai pas menti, je n’ai pas triché. Ma parole était claire. Je promettais un royaume, mais j’indiquais aussi la voie pour le posséder. Cette voie n’est et n’était pas celle qui est généralement battue par ceux qui montent au pouvoir. Au contraire, c’était la voie opposée. Et justement parce qu’elle était à l’opposé du pouvoir, cette voie ne fut battue généreusement que par un petit nombre.      

Mon Royaume n’est pas de ce monde [1]. Le monde dans lequel vous faites une halte est l’amarre grâce à laquelle vous pouvez monter à bord de mon navire mystique. Mais monter sur une amarre n’est pas chose facile. Il faut être agile, léger et en forme, ne pas souffrir des vertiges qui frappent ceux qui abusent des plaisirs. Le vice entrave la montée, les maladies aussi, tout comme la pléthore des attachements aux choses de la terre et la paresse d’esprit [2].  

Soyez sains dans l’âme, et comme il est presque impossible à l’être humain d’être complètement sain, faites au moins attention de combattre vos maladies spirituelles à leurs débuts.

Soyez diligents. Ne dites pas : ‘J’ai déjà tant travaillé que maintenant je me repose’. Non, mes enfants que j’attends dans la gloire. Mon Royaume est une joie telle qu’aucune fatigue n’est trop longue ou trop lourde pour le conquérir.

Quand vous agissez selon ma Loi, mon Royaume est déjà en vous [3]. Et vous le sentez à la paix qui coule en vous comme une vague intarissable. Cette paix-là n’est pas la pauvre paix humaine, menacée par tant de choses et de personnes ennemies. Elle est la Paix véritable, elle est ma Paix.      

Il est écrit dans le livre de Jean : ‘Ceux-là sont ceux qui sont venus de la grande tribulation’ [4]. C’est là le plus grand secours pour conquérir mon éternel Royaume de Paix. Je vous en ai ouvert les portes par ma grande tribulation, mais vous, mes fidèles disciples que j’appelle au Royaume, vous n’êtes pas plus que le Maître [5] et vous devez vous servir de la même arme pour monter jusqu’à moi. La croix est un escalier, la croix est une aile, la douleur est remède, la douleur est purification.    

Tout s’accomplit lorsqu’on boit — pour m’empêcher de la boire — amertume des amertumes : le fiel et le vinaigre [6], pour réparer la haine et le péché et purifier les âmes des frères et sœurs de la haine et du péché.    

Le fiel m’est donné par la haine qui me maudit après tout ce que j’ai donné; le vinaigre, par le péché qui aigrit mes sarments au point de les rendre sauvages. La charité rend le fiel doux et le vinaigre bon, puisque la charité répare et rachète.        

Mais la charité n’est jamais séparée de la souffrance, puisque, étant chose sainte, elle déchaîne la colère de l’Ennemi. En revanche, la souffrance n’est jamais séparée de la gloire, car je suis juste et je donne à celui qui donne."




[1] Cf. Jean 18, 36
[2] Le jeûne, notamment celui du Carême, aide à se libérer de cette pléthore d’attaches et à combattre la paresse d’esprit. Saint Jacques, dans sa lettre (4,1-4), montre bien le lien entre cet attachement aux choses terrestres et les conflits qui ravagent l’humanité.
[3] Sainte Thérèse de Lisieux écrivait : « Le ciel est dans mon âme car mon ciel n'est autre que l'amour » Manuscrits, A 35 verso.
[4] Cf. Apocalypse 7, 14
[5] Cf. Matthieu 10, 24 et Jean 15, 20
[6] Cf. Matthieu 27, 34



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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 11 Jan - 22:02

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La présence de Dieu chez tous les humains et l'apostolat de la miséricorde

Le 14 juillet 1943      

Jésus dit :

“Celui qui ferme son cœur à la miséricorde ferme son cœur à Dieu, car Dieu est dans vos frères et sœurs, et celui qui n’est pas miséricordieux envers ses frères et sœurs n’est pas miséricordieux envers Dieu.

On ne peut dissocier Dieu de ses enfants, et dites-vous bien que vous tous qui vivez êtes les enfants de l’Eternel qui vous a créés. Le sont même ceux qui, selon toute apparence, ne le sont pas parce qu’ils vivent en dehors de mon Église. Ne vous croyez pas autorisés à être durs, égoïstes parce que quelqu’un n’est pas des vôtres. Il n’y a qu’une origine : le Père. Vous êtes tous frères et sœurs, même si vous ne vivez pas sous le même toit paternel. Et comment se fait-il que vous ne pensiez pas à agir pour rappeler ceux qui sont loin, les égarés, les malheureux, ceux qui pour des motifs différents sont en dehors de ma demeure ?       

Dieu n’est pas le monopole des catholiques, et ces catholiques qui ne se prodiguent pas pour les non-catholiques font une grave erreur. Ils ne travaillent pas pour les intérêts du Père et ne sont que des parasites qui vivent du Père sans lui donner une aide filiale. Dieu n'a pas besoin de votre aide car il est Tout-Puissant, mais il la veut quand même de vous.      

Dieu circule comme un sang vital dans les veines de tout le corps de l’Univers. La catholicité est le centre de ce grand corps qu’il a créé. Mais comment les membres plus éloignés pourraient-ils être vivifiés par Dieu si le centre se refermait en lui-même avec son trésor et excluait les membres de ce bienfait ?    

Dieu se trouve aussi là où une foi ou un esprit différents font penser qu’il n’y est pas. Et, en vérité, je vous dis que les apparences sont trompeuses. Un grand nombre de catholiques sont dépourvus de Dieu plus que ne l’est un sauvage. En effet, beaucoup n’ont que le nom d’enfants de Dieu ; pis encore, ils vilipendent et font vilipender ce nom par les œuvres d’une vie hypocrite, dont les manifestations sont à l’opposé des préceptes de ma Loi, quand ils n’arrivent pas à la rébellion ouverte qui en fait les ennemis de Dieu. Tandis que dans la foi d’un non-catholique, erronée dans son essence mais corroborée par une vie droite, le signe du Père est plus présent. Les non-catholiques sont seulement des créatures qui ont besoin de connaître la vérité. En revanche, les faux fils sont des créatures qui doivent apprendre, outre la vérité, le respect et l’amour envers Dieu. 

Les âmes qui veulent être miennes doivent avoir miséricorde de ces autres pauvres âmes. Mais les âmes-victimes doivent s’immoler aussi pour elles. Ne l’ai-je pas fait moi-même ? Ne me suis-je pas immolé pour tous ? Si c’est miséricorde que de satisfaire la faim, d’habiller, de désaltérer, d’ensevelir, d’instruire, de réconforter, qu’est-ce que ce sera donc que d’obtenir, au prix du sacrifice de soi, la vraie vie pour ses frères et sœurs ?    

Si le monde était miséricordieux !... Le monde posséderait Dieu, et ce qui vous tourmente tomberait comme feuille morte. Mais le monde, et en particulier les chrétiens, a remplacé l’Amour par la Haine, la Vérité par l’Hypocrisie, la Lumière par les Ténèbres, Dieu par Satan.          

Et là où je semai la miséricorde et la cultivai avec mon Sang, Satan sème ses ronces et les fait prospérer de son souffle d’enfer. L’heure de sa défaite viendra. Mais pour l’instant, c’est lui qui vient parce que vous l’aidez.

Mais bienheureux sont ceux qui savent rester dans la Vérité et qui travaillent pour la Vérité. Leur miséricorde aura sa récompense au Ciel".     



Jésus dit encore :


“N’aie pas d’hésitations et de doutes. Ce que je t’ai dit est vrai [1].

Étant le Créateur, Dieu est là, même où il ne semble pas être. Il n’est pas adoré dans la vérité, ou il n’est pas adoré du tout, mais il est là quand même.        

Qui a donné la vie à l’habitant de la lointaine Patagonie, au Chinois, à l’Africain idolâtre ? Qui maintient en vie le mécréant pour qu’il ait le temps et le moyen de trouver la foi ? Celui qui est et que rien ne peut diminuer. L’existence de la vie dans les créatures, la génération le toute chose sont le témoignage devant lequel tout être vivant, nié-ne voulant nier, doit s’incliner. 

Or, la plus grande des miséricordes est d’amener à Dieu les âmes éloignées qui le pressentent instinctivement, mais qui ne le connaissent pas et ne le servent pas dans la Vérité. J’ai dit : "Apportez l’Évangile à toutes les créatures [2]". Penses-tu que j’aie donné cet ordre seulement aux douze et à leurs descendants directs dans la prêtrise ? Non. Je veux que chaque âme vraiment chrétienne soit une âme apostolique.      

M’amener des âmes augmente ma gloire, mais cela augmente aussi la gloire du bon et fidèle serviteur qui, par son sacrifice, a obtenu un accroissement de mon troupeau. La sainte que tu aimes [3] a suscité plus de cent missionnaires, mais sa gloire au Ciel est cent fois plus grande parce qu’elle connut la perfection de la miséricorde sur terre et se consuma pour donner la vraie vie aux idolâtres et aux pécheurs.   

Tu me dis : "Mais, Seigneur, lorsque quelqu’un a péché contre toi et reste dans le péché, il est mort à la vie de la grâce". C’est vrai. Mais je suis Celui qui ressuscite et, devant les larmes de ceux qui pleurent les morts à la grâce, je déploie ma puissance infinie.

Dans l’Évangile, il y a trois morts qui sont ramenés à la vie parce que je n’ai pas su résister aux larmes d’un père [4], d’une mère [5], d’une sœur [6]. Les âmes victimes et apostoliques doivent être les sœurs, les mères et les pères des pauvres morts à la grâce et venir à moi avec le cadavre du malheureux dans les bras, sur les bras, comme leur croix la plus lourde, et souffrir pour lui jusqu’à ce que je prononce les paroles de vie.”


[1] Il faut en effet une parfaite confiance en la source divine pour écrire cela en 1943. Si cette universalité de l’Église, étendue aux dimensions universelles du Salut, est actée après le concile Vatican II, il n’en est pas de même à l’époque de cette dictée de Jésus : Le catéchisme de saint Pie X honnit le protestantisme qu’il qualifie d’hérétiques dans sa question 127, bien que la question 132 ouvre la voie que développera le concile et que, cinquante ans avant, Jésus révèle à Maria Valtorta.

[2] Cf. Marc 16, 15 et Constitution dogmatique sur l'Église, Lumen gentium 1,1 : "Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans l’Esprit Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église".


[3] Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. "J'ai le souvenir de la douce tempête d'amour que suscitèrent en moi certaines vies particulières de saintes… La première que j'entendis fut l'Histoire d'une âme de sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus. Sa doctrine d'abandon confiant, d'amour généreux, sa petite voie de grande sainteté, s'imposèrent à moi aussitôt" (Autobiographie, page 107). Sainte Thérèse fut déclarée patronne des missions et des missionnaires en 1927.


[4] Jaïre. Cf. Matthieu 9,18-26 ; Marc 5,35-43 ; Luc 8, 49-56. EMV Tome 4, chapitre 91.


[5] La veuve de Naïm. Cf. Luc 7,11-16. EMV Tome 3, chapitre 50.


[6] Marthe. Cf. Jean 11, 17-45. EMV Tome 8, chapitre 8.



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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 21 Jan - 23:07

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Réconfort et enseignement de Jésus

Le 15 juillet 1943      

Jésus dit :  

"Me voici en train de te soigner tout entière. Mais, ma pauvre Maria, certaines blessures sont nécessaires et font partie du travail que doit subir une âme pour être façonnée dans la forme que l’Artisan divin veut lui donner. Le bloc de marbre déjà dégrossi se dit à lui-même : ‘Je pense que j’ai été suffisamment martelé, rayé, ciselé. Je suis assez beau et je rends l’idée du sculpteur’. Mais le sculpteur voit les choses autrement, et il continue de cogner et de graver jusqu’à ce que l’œuvre soit parfaite. Je fais de même avec les âmes, et plus j’ai de desseins particuliers sur une âme et plus je la travaille.  

Écoute-moi donc. Depuis quelques mois, tu es plongée dans la paix et dans la joie mystique. Mais tu ne dois pas oublier que beaucoup ne le sont pas et que tu y es uniquement par ma grâce. La tourmente d’hier a justement servi à te rappeler ces deux choses.        

La première est que tu es une pauvre, pauvre créature, pleine d’imperfections et tu as grand besoin que tous t’aident pour ne pas mal agir; tu as surtout besoin de l’amabilité de ton Jésus. S’il te pose par terre un seul instant, comme un bébé de quelques mois, tu tombes aussitôt, tu te salis, tu te fais mal.          

La deuxième est que l’âme victime est sans cesse au service de ses frères et sœurs. Regarde, Maria, le nombre incalculable de ceux qui sont amenés à la désolation et au désespoir par un ensemble de circonstances. Vivre et surtout vivre avec les autres sont autant de pièges qui enserrent les pauvres créatures et les portent à douter d’elles-mêmes, des autres, de Dieu. Ce n’est pas tout le monde, Maria, qui m’a avec soi comme toi tu m’as. Et si, tout en m’ayant avec toi, tu souffres ainsi de la façon d’agir des autres, pense un peu combien doivent souffrir ceux qui n’ont pas ma poitrine pour verser leurs pleurs.      

Tu m’as toujours eu, même quand tu te croyais seule et tu ne venais pas à moi. Tu ne venais pas, mais moi, je venais à toi. Il a suffi que je sois proche, même sans être vu, pour que s’apaisent les tempêtes de ton cœur. L’apaisement était relatif, car alors tu ne m’aidais pas, mais suffisant pour empêcher ton naufrage. Mais les autres !... Les autres qui me sont ennemis, dont la foi s’est tellement attiédie que ce n’est plus de la foi !... Dans la tempête, ils n’ont pas le Maître.        

Si tu faisais attention quand je te parle ! Je t’ai parlé ces derniers jours de la façon dont tu dois traiter ta mère [1] et de la nécessité, pour les victimes, de boire le fiel et le vinaigre à ma place [2]. Reste donc calme. Tu les as bus, sans trop de joie, il est vrai, mais tu les as bus. Et ça n’a pas été sans raison. Offre ta douleur, ton abattement de ne pas avoir été meilleure. Offre tout pour tes frères et sœurs.  

Et ne doute pas de moi. Ton Maître comprend mieux que quiconque. Si tu avais eu de la rancœur ou si tu avais invectivé contre moi, tu m’aurais blessé. Mais ton humiliation par ta mère et le fait que tu t’es réfugiée en moi pour de l’aide ont annulé ce qui provient du déséquilibre de ta maîtrise.    

Tu es une enfant qui a fait des caprices. On pardonne aux enfants, surtout quand ils sont malades et s’ils se repentent d’avoir été capricieux. Et Jésus te pardonne. Tu verras que le Père (Migliorini), qui parle en mon Nom et par mon inspiration, te dira la même chose. En veux-tu la preuve ? Ne lui remets pas ce cahier avant de te confesser. Confesse-toi et tu verras.  

Sois bonne et confiante. Aime-moi et souffre. Pense qu’il n’y a que moi qui t’aime comme tu as besoin d’être aimée, qu’il n’y a que moi qui te comprenne à la perfection, qu’il n’y a que moi qui puisse vraiment te consoler. Souffre... Il y a un besoin infini que tu souffres en ces jours, pour tous et spécialement pour vous italiens.      

Je t’ai dit d’être une citerne de charité [3] afin de donner à tous les douces eaux de l’amour. Mais je te dis que tu dois aussi, par une opération très douloureuse, purifier les eaux très amères de la haine dans le but de désaltérer toujours davantage les frères et sœurs qui se meurent de tant de soifs.          

Les besoins augmentent, il faut que la citerne s’agrandisse. Étant donné que ce serait sacrilège et bêtise que de vouloir unir l’amour et la haine et corrompre la douceur de l’eau de l’amour avec l’amertume de l’eau de la haine, tu dois te placer, au prix de ta douleur comme un filtre surnaturel et absorber tout l’amer, laisser filtrer à travers toi l’eau épurée pour qu’augmente la vague dans la citerne de la charité.          

Celui qui a donné un verre d’eau en mon Nom sera béni [4]. Mais celui qui extrait ce verre d’eau de son cœur, qu’aura-t-il ? Penses-y toi-même et monte.”    


Hier soir j’ai vraiment laissé l’humain prendre le dessus. Je n’allègue ni l’excuse de la douleur, tellement spasmodique que j’en suis à désirer la morphine, ni les soucis de ces derniers jours, ni le manque de prudence et de charité d’autrui. Je n’invoque rien à ma décharge. Je dis que j’ai laissé l’humain l’emporter sur moi et... j’ai débordé.      

Plus tard... pendant que je débordais encore, je me suis attachée à mon Jésus parce que je sentais la folie dans ma tête et la tentation au cœur. Le deuxième acte de retour à la raison, après l’invocation à Jésus, fut celui de faire mes excuses à maman. Le troisième : un acte de contrition. J’avais une peur terrible d’avoir démérité la parole de Jésus; j’ai fait plus d’actes de contrition hier soir qu’en un an. Parce que je ne peux penser que j’ai affligé Jésus. J’ai de la peine pour lui !          

Mais j’avais l’impression que Jésus me souriait en me pardonnant.      

La peur a duré jusqu’à 8 heures ce matin, lorsque le très bon m’a parlé de sa chère voix qui est un véritable baume sur un cœur chagriné. Maintenant j’ai hâte d’entendre ce que vous [5] allez me dire pour avoir une nouvelle preuve que ce que j’entends vient vraiment de Jésus."


[1] Dans la dictée du 10 juillet.
[2] Dans la dictée du 13 juillet.
[3] Dans la dictée du 21 juin.
[4] Cf. Matthieu 10, 42.
[5] Elle s’adresse au père Migliorini. Allusion sans doute à la confession dont Jésus parle dans cette dictée et au cours de laquelle le P. Migliorini reprendra les arguments de Jésus.


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 22 Jan - 22:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

L’amour vrai et généreux, source de vie et d’éternelle douceur.

Le Cœur de Jésus, source de Miséricorde.


Le 16 juillet 1943      

Jésus dit :   

"Sens-tu à quel point l’ingratitude et la désaffection font mal ? Oh ! Il n’y a pas de torture physique qui les égale ! Et dis-toi que dans ton cas, il s’agit de quelques personnes seulement, mais pour moi, il y en eut et il y en aura des multitudes.          

Donner de l’affection et recevoir en retour l’indifférence et la hargne, donner des œuvres et voir qu’on les repousse sont choses plus puissantes que les coups des fouets et la pénétration des épines. Ces souffrances ne frappent que la chair, mais l’indifférence, l’ingratitude, la hargne frappent l’âme et secouent l’esprit.

C’est parce que je le sais que je reste si près de toi et que je te console de ma présence. Je ne veux pas que ton esprit reste troublé. Il reçoit le coup : c’est inévitable. Mais ma présence rétablit vite l’équilibre.      

Ne regarde pas les créatures : regarde-moi. Ne pense pas aux créatures en dehors de pourvoir aux besoins de leur âme si misérable. Pense à moi. N’aime pas les créatures pour leur personne : aime-moi en elles. Tu trouveras ainsi en elles ce qui mérite d’être aimé.

Maria : c’est l’heure des ténèbres. Les choses arrivent comme je te les ai montrées en rêve [1]. Le moment de la connaissance certaine n’est-il pas même arrivé trop tôt ? Prie de toute ta personne, car le moment est terrible en soi et dans ses conséquences.        

Si les gens savaient réfléchir, ils s’efforceraient d’être bons pour faire plier la bonté en leur faveur. Au lieu de cela, je dois répéter toujours les mêmes mots : l’égoïsme les domine. Par conséquent, les prières, les sacrements et les sacramentaux, rendus impurs par l’égoïsme, n’ont pas de pouvoir contre Lucifer qui bouleverse le monde."     

Le soir       

Jésus dit :   

"À celui qui viendra à moi, source de vie, je donnerai la vie éternelle [2]. Je serai en lui comme un jet qui ne meurt jamais et qui, de son être, lave et féconde. Mais à ceux qui savent venir à moi avec un amour vrai et généreux, je ne donnerai pas seulement la vie éternelle, je ne serai pas seulement source de vie éternelle : je serai source de perpétuelle douceur.

Ceux qui ne se soucient que de mes intérêts et qui ne détachent pas leur regard spirituel de moi possèdent l’amour vrai, généreux. Ceux-ci me posséderont non seulement comme donneur de salut, mais comme océan de béatitude. 

Je m’afflige que le monde ne sache pas aimer et se donner à cet amour qui le rendrait bienheureux, car je sais ce que le monde perd en ne connaissant pas l’amour. Cet amour parfait de votre Dieu Unique et Trin ne reste pas oisif puisque l’amour de Dieu est toujours actif, mais il est méprisé du monde.     

Comme de pauvres déments qui ne savent pas distinguer les choses, les êtres humains ne voient pas ce trésor qui est là pour eux, qui attend d’être versé sur eux, ce trésor qui reste inerte puisqu’ils n’en veulent pas; si on pouvait appliquer les réactions et les effets hu­mains à la perfection de Dieu, je pourrais dire que cet amour opprime notre cœur de son poids qui augmente d’heure en heure. Je t’expliquerai de quelle façon [3]. Mais notre parfaite Trinité est étrangère aux formes humaines. Moi seul, l’Homme-Dieu, j’ai un cœur semblable au vôtre : un cœur d’homme perfectionné, par ma Nature divine, pour être cœur d’Homme-Dieu. Et ce cœur est dilaté jusqu’à l’angoisse de l’amour qui le remplit et auquel le monde ne puise pas [4]. 

Voilà qu’alors mon amour d’Homme-Dieu se déverse comme un océan de joie et une source de douceur dans les cœurs qui savent m’aimer, non par un intérêt trop pénétré d’humain, mais d’un amour vrai dont chaque battement a un seul but : servir mon intérêt.      

Il est juste que ces cœurs-là, mariés à l’intérêt de leur Jésus, c’est-à-dire à sa gloire qui est, au fond, votre gloire — puisque la gloire de Dieu se nimbe de la gloire des âmes qui s’y sont élevées — goûtent, déjà en cette vie, la saveur de leur Dieu. Et moi je verse sur eux mes Vagues de douceur avec tout l’amour de mon cœur.  

Viens. Toute amertume s’évanouit pour celle qui boit à la source de mon Amour."


[1] Allusion probable au rêve raconté dans l’Autobiographie, p. 359-360. Elle fait état de ses rêves prémonitoires sur la guerre à venir et sur son déroulement.

[2] Cf. Jean 4 , 14

[3] Dans la dictée du 18 juillet.

[4] Cf. le message de Jésus à sœur Faustine : "Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde" (Petit journal, 13 septembre 1935) – "Parle au monde de Ma miséricorde. Que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps. Après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde" (Idem, 25 décembre 1936). Voir aussi sa prière inspirée : " Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus, comme Source de Miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous !" (29 mars 1934).


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430716.htm[/justify]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 23 Jan - 21:58

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Il faut travailler l’âme comme une fibre naturelle.

L’œuvre patiente et généreuse des âmes victimes.


Le 17 juillet 1943      

Jésus dit :   

"As-tu déjà vu ce que font ceux qui veulent de la laine moelleuse pour dormir? Ils font venir le matelassier qui bat et rebat la laine jusqu’à ce qu’elle soit comme une mousse. Plus on bat la laine énergiquement et plus elle devient douce et propre, parce que la poussière et les déchets tombent au sol et les flocons restent bien propres et mousseux.         

On fait la même chose, et pis encore, si on veut filer ou tisser la laine. Dans ce cas, on met à l’œuvre le peigne de fer qui démêle rudement la laine et la rend lisse comme des cheveux bien peignés.          

Celui qui file le lin ou le chanvre travaille de cette manière aussi; même la soie du cocon, pour être employée, doit d’abord subir la torture de l’eau bouillante, de la brosse rugueuse et de la machine qui la retord.         

Ma chère âme, si cela est nécessaire de traiter ainsi les fibres naturelles pour en faire vêtements et literie, comment ne ferait-on pas la même chose avec votre âme pour la travailler en vue de la vie éternelle ? Vous êtes une fibre bien plus précieuse que le lin, le chanvre et la laine. De vous doit sortir l’étoffe de vie éternelle.

Mais, non à cause d’imperfection divine — puisque Dieu crée des choses parfaites — mais bien à cause de votre imperfection, vos âmes sont sauvages, ébouriffées, pleines de rugosités, de déchets et de poussière, bref, inaptes à l’usage dans la cité divine où tout est parfait.         

La prévoyance, la providence, la bonté paternelle de votre Dieu vous travaillent donc. Avec quoi Dieu vous travaille-t-il ? Avec sa volontéLa volonté de Dieu est l’instrument qui fait de vous, fibres sauvages, des étoffes et des laines précieuses [1]. Elle vous travaille de mille façons, vous offrant des croix, illustrant la beauté d’une mortification et vous incitant de son invitation à la faire, vous guidant de ses inspirations, vous mortifiant de sa punition paternelle, vous retordant avec ses commandements.

Ces commandements, dont la nécessité ne change ni de forme ni de vigueur malgré le passage des siècles, sont précisément ce qui fait de vous un fil régulier et résistant, apte à façonner l’étoffe de vie éternelle, et plus vous êtes dociles à la volonté du Seigneur et plus l’étoffe devient précieuse.           

En outre, quand non seulement vous suivez cette volonté bénie qui opère toujours pour votre bien, mais de plus vous demandez à Dieu de toutes vos forces de vous la faire connaître parfaitement pour l’exécuter parfaitement, coûte que coûte, dût-elle prendre la forme la plus contraire à votre humanité, quand vous agissez ainsi l’étoffe se pare de broderies comme un brocart [2].     

Et puis, si vous ajoutez à tout cela la perfection de demander pour vous une volonté de souffrance afin d’être semblables à moi dans l’œuvre de rédemption, vous insérez dans le brocart des pierres précieuses d’une incalculable valeur, et de cette fibre originelle si imparfaite vous faites un chef-d’œuvre de vie éternelle. 

Mais, ô Maria, qu’elles sont peu nombreuses les âmes qui savent laisser Dieu les travailler !        

Dieu a toujours pour vous une main de Père très parfait dans son amour et il opère avec une intelligence divine. Il sait donc jusqu’à quel point il peut appuyer la main, et quelle dose de force il doit vous communiquer pour vous rendre aptes à subir les opérations divines. 

Mais quand l’être humain se refuse au bon Père que vous avez aux Cieux, quand il se révolte contre sa volonté, quand il annule par le péché les dons de force que Dieu lui fait, comment le Père qui est aux Cieux peut-il travailler cette âme ? Elle reste sauvage, même qu’elle devient de plus en plus enchevêtrée et chargée d’impuretés. Et je pleure sur elle en voyant que rien, même pas mon Sang, versé pour tous, ne la régénère à la bonté.

De plus, quand une âme, non seulement se refuse à l’opération de Dieu, mais couve en elle de la hargne envers le Père et ses frères et sœurs, notre œuvre disparaît complètement et Satan, le Maître du péché, s’installe dans cet enchevêtrement de passions déréglées. 

C’est alors que doit intervenir l’œuvre patiente et généreuse des victimes. Elles travaillent pour elles-mêmes et pour les autres. Elles obtiennent que Dieu revienne, par un miracle de grâce, travailler sur cette âme après avoir chassé Satan par la splendeur de son apparence.    

Combien d’âmes les victimes sauvent pour moi ! Vous êtes les moissonneurs surnaturels qui moissonnez des récoltes de vie éternelle en vous consumant dans le travail ingrat plein d’épines. Mais souviens-toi que les premiers pour lesquels il faut se sacrifier sont ceux de notre sang.          

Je n’ai pas détruit les liens de famille. Je les ai sanctifiés. J’ai dit d’aimer la parenté d’un amour surnaturel. Et y a-t-il un plus grand amour que d’avoir la charité envers les âmes malades de notre sang ? Est-ce que celui qui s’occuperait des intérêts de tous sauf des siens te semblerait normal ? Non : tu dirais que c’est un fou. Il est également étranger à la justice que quelqu’un pourvoie aux besoins spirituels de son prochain éloigné et ne mette pas en première ligne son sang le plus proche.      

Tu sais comment régler ta conduite. Ne te mets pas en peine si tu reçois de l’ingratitude. Ce qu’elle [3] ne te donne pas, moi je te le donnerai. Intensifie ton sacrifice pour elle."


[1] Voir, en complément la note 8 de la catéchèse du 2 juin 1943 citant un écrit de Luisa Piccarreta, apôtre de la Divine Volonté.

[2] Riche tissu de soie rehaussé de dessins brochés en fils d'or et d'argent

[3] La mère de l’auteure. Celle-ci meurt le 4 octobre 1943, deux mois et demi après cette dictée. Son passage au Purgatoire ne sera que de quelques mois alors que son père (que Maria Valtorta affectionnait), mort dix ans auparavant y est encore. Cette catéchèse nous révèle que ce temps écourté de purification est dû au sacrifice de Maria Valtorta. Jésus lui avait confié avoir pensé plusieurs fois à interrompre la vie de sa mère en raison de sa grande dureté..



Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430717.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 24 Jan - 21:10

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

L'usage à faire des dictées face au rationalisme de notre époque
Refus de l'Amour qui émane des Trois Personnes


Le 18 juillet 1943      

Jésus dit :   

“Je t’ai dit [1] que je t’expliquerais comment notre amour s’alourdit d’heure en heure.  

Ne tombe pas dans une erreur d’interprétation. En Dieu, tout est dans un éternel présent. Tout est parfait et accompli. Mais Dieu n’est jamais inactif. Il engendre sans cesse. Je vais te fournir des comparaisons humaines pour mieux t’éclairer. 

Les Trois Personnes qui s’aiment, et qui aiment leur œuvre, sont comme des sources de chaleur qui convergent en un seul point, d’où elles se déversent ensuite sur l’univers. Or, que produit la chaleur de trois bouches de feu qui dégagent continuellement des ondes de la même chaleur (de même puissance depuis le début) ? Une augmentation de chaleur dans le milieu où s’engagent les trois courants. Or, si cette chaleur est recueillie par des instruments prêts à la recevoir, l’équilibre est maintenu entre production et effusion. Mais si les instruments, encombrés par d’autres corps, refusent de l’accueillir, l’équilibre se modifie. Et dans la vie naturelle, cela peut même provoquer des catastrophes.          

Il peut en arriver dans la vie surnaturelle aussi. Ne l’éprouves-tu pas peut-être ? Ton amour non reconnu et non accepté, n’augmente-t-il pas dans ton cœur, l’oppressant au point qu’il éclate parfois en un mouvement de juste indignation ? Je dis juste, car je suis juste. Je dis aussi : surmonte-la, cependant, pour la charité. Et si elle peut tant en vous qui avez un amour relatif, qu’arrivera-t-il en Dieu en qui tout est infini ?     

Notre amour, que l’être humain refuse, grandit, grandit, grandit... Oh ! Malheureux humains ! Le moment est venu où l’Amour tonnera avec colère demandant le pourquoi d’un tel mépris. Et les temps présents sont déjà les premiers soubresauts de cet Amour vilipendé qui, par justice et par respect de sa perfection, ne peut plus supporter l’affront. C’est pourquoi je cherche, tel un mendiant, quelqu’un qui ouvre son cœur à notre Amour très intense et qui s’en fasse la victime, acceptant d’être consumé pour soulager l’Amour. Ce que j’offre, c’est un bûcher, je le sais, je m’en rends compte. Mais ne le fuyez pas, vous qui n’êtes pas encore vendus à l’Ennemi.    

Personne, si petit et si insignifiant soit-il, quoiqu’il ait été pécheur, ne peut croire que notre Amour l’a repoussé, car il est miséricorde. Et des âmes les plus misérables, il peut et veut faire des étoiles resplendissantes de son ciel.

Venez à moi vous tous, pauvres, tachés, faibles, et je ferai de vous des rois. Venez à moi, vous tous qui, de votre misère, avez su comprendre ma Grandeur, de vos ténèbres ma Lumière, de votre imperfection ma Perfection, de votre égoïsme ma Bonté.       

Venez ! Entrez dans mon Amour et laissez-le entrer en vous. Je suis le bon pasteur qui s’est donné de la peine jusqu’à en mourir pour la brebis égarée, et pour elle j’ai donné mon Sang. O mes agneaux, ne craignez pas si vos vêtements sont tachés et piqués de ronces, si vos chairs sont blessées. Ouvrez seulement votre bouche, votre âme à mon amour et aspirez-le. Vous serez justes envers Dieu et envers vous-mêmes, car vous donnerez le réconfort à Dieu et le salut à vous-mêmes.  

Venez, les généreux qui m’aimez déjà, traînez comme un tramail [2] vos frères et sœurs qui hésitent encore. Si je demande d’entrer en tous pour soulager l’Amour repoussé, à vous, âmes victimes, je vous demande de vous donner entièrement à moi et à l’œuvre, destructrice sur terre, de mon amour véhément, mais créatrice d’une si haute gloire que vous ne pouvez pas la concevoir.  

Qu’elles seront resplendissantes ces âmes qui auront accueilli l’Amour de Dieu jusqu’à en être consumées ! Elles rayonneront de la Splendeur même de mon Amour qui restera en elles : Feu et Pierre précieuse éternelle d’une splendeur divine.”          

Jésus dit encore :  

“Sais-tu ce que tu dois faire pour le bien de ta mère ? Fais contraire, à savoir, à son impatience, oppose ta patience; à sa façon injuste et insincère de voir les choses [3], oppose ta sincérité; à sa révolte, ta soumission; à sa hargne, ton amour; à son intolérance de toute chose, ta joyeuse résignation.        

C’est ainsi qu’on conquiert les âmes : par la tactique des contraires. Mais ne t’imagine pas que tu peux le lui faire comprendre. Travaille en silence en m’offrant tout. Unis, nous obtiendrons ce que nous obtiendrons. Mais même si ça ne servait à rien, tu auras fait ton devoir et tu en seras récompensée.”  

Le soir, juste après le départ du Père [4]. 

Jésus dit :         

“Non. Pour le moment ce que je te dis doit servir à toi et au Père. Tu sais comment te comporter.

En ce qui concerne le Père, je suis très, très content qu’il se serve de mes paroles pour lui-même, pour son âme, pour sa prédication, pour guider et consoler d’autres âmes, sacerdotales ou autres. Mais il ne doit pas en révéler la source, pour le moment.      

Une des plus grandes douleurs que j’éprouve est celle de voir que le rationalisme s’est infiltré dans les cœurs, même dans les cœurs qui disent m’appartenir. Il serait inutile d’informer les prêtres d’un si grand don. C’est précisément parmi eux qu’on trouve ceux qui, en prêchant sur moi et les miracles passés, nient ma puissance, presque comme si je n’étais plus le Christ capable de parler encore aux âmes qui languissent, privées de ma Parole, presque comme s’ils admettaient mon incapacité actuelle de faire des miracles et de faire agir la puissance de la grâce dans un cœur.      

Croire est un signe de pureté outre que de foi. Croire est intelligence outre que foi. Celui qui croit avec intelligence et pureté distingue ma Voix et la reçoit.        

Les autres ergotent, discutent, critiquent, nient. Et pourquoi ? Parce qu’ils vivent de lourdeur et non d’esprit. Ils s’accrochent encore aux choses qu’ils ont trouvées et ils oublient qu’elles sont émanées des êtres humains, lesquels n’ont pas toujours vu correctement, et même s’ils ont vu et écrit correctement, ils l’ont fait pour leur temps et ils ont été mal compris par les générations venues après.        

Ils ne pensent pas que je puisse avoir autre chose à dire, adapté aux besoins des temps, et que je suis libre de le dire à qui je veux et comme je le veux, car je suis Dieu et le Verbe éternel qui ne cesse jamais d’être la Parole du Père.    

Je fais mes dernières tentatives pour enflammer les âmes qui ne sont plus des âmes vivantes mais des automates, dotés de mouvement mais non d’intelligence et de charité. Depuis le début du siècle, le dernier de ce deuxième millénaire, mon œuvre est un miracle de Charité pour tenter de sauver le genre humain pour la deuxième fois, en particulier les âmes sacerdotales sans lesquelles le salut de beaucoup est impossible. Je me substitue aux chaires vides ou qui résonnent de paroles vides de vraie vie. Mais il y en a peu qui soient dignes de me comprendre, peu même parmi mes ministres.    

Que le Père règle donc sa conduite en conséquence. Qu’il puise et s’informe à mes paroles pour lui-même, pour tous, mais qu’il cherche surtout à allumer la charité dans les cœurs, de ses confrères aussi.     

Moins de science et plus de charité. Moins de livres et plus d’Évangile. Et lumière dans les âmes car je suis Lumière. Tout dégager pour faire de la place à la Lumière.

Le Père dit que je suis un terrain inaccessible ? C’est peu dire : je suis un terrain ennemi, et c’est une grande douleur pour moi.      

[1] Dans la dictée du 16 juillet.

[2] Filet formant une poche pour la pêche ou la chasse.

[3] L’auteur ajoute au crayon : (en fait, Jésus a employé ici un mot plus explicite. Mais ça me faisait de la peine de l’écrire).

[4] Le père Migliorini.
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430718.htm[/quote]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 25 Jan - 21:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Don de la Parole aux purs et aux convertis

Le 19 juillet 1943      

Jésus dit :  

"Que le don que je t’ai fait ne t’induise jamais à l’orgueil, te faisant croire que tu es quelque chose que tu n’es pas.      

Tu n’es rien d’autre qu’un porte-parole et un canal dans lequel coule la vague de ma Voix, mais comme je t’ai prise toi, je pourrais prendre n’importe quelle autre âme. Le simple fait de la prendre la rendrait capable d’être canal et porte-parole de la voix du Christ, car mon toucher opère le miracle. Mais toi, tu n’es rien. Rien de plus qu’une amoureuse.

Mes porte-paroles se trouvent ou parmi les purs ou parmi les pécheurs réellement convertis.  
 
Regarde le noyau des apôtres. À qui ai-je donné le pouvoir [1] ? À Pierre. Cet homme qui était venu à moi au sommet de sa virilité après avoir vécu les erreurs et les passions de la jeunesse et de la maturité, Pierre qui était encore tellement homme, après trois ans de contact avec moi, qu’il était capable de violence et de reniement.

À qui ai-je donné la révélation et la Révélation [2] ? À Jean, à cette chair qui jamais ne connut de femme, et qui était prêtre avant même de l’être. Il était pur et amoureux.

À qui ai-je permis de toucher mes membres divins très purs avant et après la résurrection [3] ? À Marie de Magdala et non à Marthe.    

Pierre et Marie les convertis. Jean le pur. C’est toujours comme ça. 
Cependant, à Pierre en qui se nichait l’orgueil de lui-même —‘Maître, même si tous devaient te trahir, moi, je ne te trahirai pas’ [4]— je n’ai pas donné autant qu’à Jean. Et Pierre, déjà mûr et chef du noyau, dut demander à Jean — un garçon par rapport à lui — de me demander qui était le traître [5]. Et ce fut à Jean que je révélai les temps derniers, et non à Pierre, le chef de mon Église.      

Je parle où je veux. Je parle à qui je veux. Je parle comme je veux. Je ne connais pas de limitations.  

Les seules choses qui imposent une limitation, laquelle ne me limite pas moi, mais entrave la venue de ma Parole, ce sont l’orgueil et le péché. Voilà pourquoi ma Parole, qui devrait se répandre des profondeurs du Ciel sur toute la création et former tous les cœurs marqués de mon signe, trouve si peu de canaux dans toutes les catégories. Le monde, catholique, chrétien ou d’une autre foi, est mû par deux moteurs : l’orgueil et le péché. Comment ma Parole peut-elle entrer dans ce mécanisme aride ? Elle en serait broyée et offensée.  

Soyez des Jeans et des Maries, et vous deviendrez la voix de la Voix. Extirpez le péché et l’orgueil. Cultivez la charité, l’humilité, la pureté, la foi, le repentir. Ce sont les plantes sous lesquelles le Maître s’assied pour instruire ses brebis.

Être mon porte-parole signifie adopter une austérité telle qu’aucune règle monastique n’impose. Ma présence, comme rien d’autre au monde, impose une discrétion surnaturelle, la maîtrise de soi, le détachement des choses, l’ardeur d’esprit, d’âpres pénitences, la générosité de la douleur, une foi vive.      
C’est un don. Mais il sera retiré si celui qui l’a reçu sort de l’esprit et se souvient qu’il est de chair et de sang.          

C’est une souffrance. Mais si c’est une souffrance qui broie la chair et le sang, elle porte en elle une veine d’une telle douceur qu’en comparaison, la manne des anciens Hébreux est une absinthe amère. 

C’est une gloire. Mais ce n’est pas une gloire de cette terre."

[1] Cf. Matthieu 16, 17-18
[2] Cf. Apocalypse 1,1
[3] Cf. Luc 7,38Jean 12,3 et Jean 20,17
[4] Cf. Matthieu 26, 33-35
[5] Cf. Jean 13,24

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430719.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 26 Jan - 22:09

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Le choix de Pierre comme chef de l'Eglise
Horrible vision de la Bête

Le 20 juillet 1943      

Jésus dit :

“Ecris donc.. Dans le surnaturel, il ne faut jamais avoir peur. Celui qui te dicte sait ce qui est dit, et celui qui te lit comprend parce que je l’ai mis dans les conditions de comprendre. Chasse donc toutes les arrière-pensées humaines. Souviens-toi que tu es mon porte-parole et que tu dois donc dire ce que je te dis, sans réfléchir en termes humains sur l’impression que les autres pourraient en avoir.

Je disais donc : les raisons pour lesquelles je fis de Pierre le chef de l’Église, au lieu de Jean le bien-aimé, sont diverses et toutes justes. N’allez pas mettre dans la balance l’amour de Pierre et celui de Jean pour en tirer le motif de mon choix. Vos poids et vos mesures n ont pas cours au Ciel. Ce furent deux amours différentes, comme d’ailleurs étaient différents les tempéraments, les âges, les formes de l’amour. Amour différentes mais tournées vers le même but, moi, et également chères à mes yeux. Éliminez donc les mais et les si de l’amour de tout ceci.

Pierre était le plus mûr des apôtres, déjà respecté comme chef par d’autres pêcheurs qui devinrent disciples par la suite; comme je l’ai dit93, il connaissait la vie dans tous ses replis de lumière et d’ombre; il était doté de force de caractère, de hardiesse et d’une impulsivité nécessaire dans les circonstances. Il connut, par sa pénible expérience la faiblesse d’une heure et il put comprendre les faiblesses des autres aux heures de doute et de danger.

Je l’ai déjà dit : il n’était pas celui qui m’aimait le plus. C’était quelqu’un qui m’aimait de toute sa capacité d’aimer comme du reste tous les douze, y compris Judas, jusqu’à ce qu’il prête l’oreille au séducteur.

Il fallait dans l’Église, qui devait se former parmi tant de luttes et de pièges, quelqu’un qui sût s’imposer aux autres par l’âge, l’autorité, l’expérience et l’impétuosité. Et qui mieux, que Pierre dans ces quatre qualités nécessaires à la formation de l’Église ?

Jean était le plus jeune. Avec l’âme d’une fleur, il ne connaissait pas le mal de la vie. C’était un lys au bouton encore fermé sur la blancheur immaculée de son intérieur. Il s’ouvrit au moment où mon regard descendit dans son cœur et il n’eut plus d’yeux que pour moi. C’était un enfant au cœur de héros et de colombe. Pierre était le soutien de mon cœur qui voyait le présent et l’avenir, mais Jean était mon réconfort.

Que de réconfort uniquement de son doux sourire, de son regard pur, de ses paroles si rares, mais toujours si aimantes ! Être près de Jean était pour moi comme de me reposer à la fraîcheur d’un puits, ombragé de plantes, sur un tapis de fleurs. La paix émanait de lui.

Mais est-ce que je pouvais l’imposer, par prudence et justice, aux autres plus âgés ? Il faut garder à l’esprit le fait que c’étaient des hommes, destinés à la perfection, mais encore des hommes. Voilà pourquoi mon intelligence préféra Pierre, adulte connaisseur des misères spirituelles, impulsif, autoritaire, à Jean, le doux rêveur, jeune, ignorant de la vie.

Pierre, c’était la ‘pratique’, le génie pratique ; Jean, c’était la ‘poésie’, le génie poétique. Mais quand les temps sont durs, on a besoin non seulement de plumes de poète, mais de poings de fer pour tenir fermement la barre du gouvernail.

En revanche, j’ai donné à mon bien-aimé la vision des temps futurs après lui avoir fait mes confidences les plus secrètes et lui avoir confié ma Mère. Je pourrais dire que Jean est le dernier dans l’ordre du temps et le premier dans l’ordre de l’avenir, des grands prophètes. Parce qu’il ferme le cycle commencé par Moïse en rapport avec l’Agneau qui, par son immolation, sauve le monde, et qu’il soulève le voile qui enveloppe le dernier jour.

Néanmoins, croyez qu’au Ciel, ma splendeur couronne le front de Pierre et celui de Jean de la même lumière, et il vaudrait mieux pour vous de ne pas comparer en termes humains des êtres surhumains.”

Jésus dit encore :

“Considère ma beauté et ma splendeur par rapport à la noire monstruosité de la Bête.

N’aie pas peur de regarder même si c’est un spectacle repoussant. Tu es dans mes bras. Elle ne peut s’approcher et te nuire. La vois-tu ? Elle ne te regarde même pas. Elle a déjà tant de proies à poursuivre. 
Alors, penses-tu que ça vaille la peine de me quitter pour la suivre ? Et pourtant, le monde la suit et me quitte pour elle.

Regarde comme elle est repue et palpitante. C’est son heure de fête. Mais regarde aussi comme elle cherche l’ombre pour agir. Elle déteste la Lumière, et elle s’appelait Lucifer ! Vois-tu comme elle hypnotise ceux qui ne sont pas marqués de mon Sang ? Elle accumule les efforts parce qu’elle sait que c’est son heure et que mon heure approche où elle sera vaincue à jamais.                                                                                                                                              
Son infernale ruse et son intelligence satanique sont une incessante opération de mal pour accroître sa proie, en opposition à notre opération de bien, unique et trine. Mais la ruse et l’intelligence ne prévaudraient pas s’il y avait chez les êtres humains mon Sang et leur honnête volonté. Il manque aux humains trop de choses pour avoir des armes à opposer à la Bête, et elle le sait, et elle agit ouvertement sans même plus se voiler d’apparences mensongères.

Que sa laideur dégoûtante te pousse à une diligence et à une pénitence toujours accrues. Pour toi et pour tes malheureux frères, dont l’âme est aveuglée ou séduite, qui ne voient pas ou qui, le voyant, courent à la rencontre du Malin, pour en obtenir l’aide d’une heure qu’ils auront à payer d’une éternité de damnation.”

Je dois expliquer, sinon vous n’y comprendrez rien.

Ça fait depuis le soir du 18 que Jésus me fait voir une horrible bête, mais si horrible qu’elle  me fait horreur et me donne envie de hurler. Son nom est bien connu. Et le bon Jésus me fait comprendre que son aspect reste inférieur à la réalité, car aucune réalité humaine ne peut arriver à représenter avec exactitude la suprême Beauté et la suprême Laideur.

Maintenant je vais vous décrire l’affreuse bête.

Il me semble voir un grand trou noir et très profond. Je comprends qu’il est très profond, mais je n’en vois que l’orifice, que remplit entièrement un monstre horrible. Ce n’est pas un serpent, ni un crocodile, ni un dragon, ni une chauve-souris, mais il a quelque chose de tous les quatre.

Une tête longue et pointue sans oreilles et avec deux yeux sournois et féroces, toujours à la chasse de proies, une bouche très vaste et armée de dents bien aiguës, toujours occupée à attraper au vol quelque imprudent qui arrive à la portée de ses mandibules. Bref, la tête tient beaucoup du serpent pour la forme et du crocodile pour les dents. Un cou long et flexible qui donne beaucoup d’agilité à la tête effrayante.

Un affreux corps visqueux recouvert d’une peau comme celle des anguilles (pour donner une idée), c’est-à-dire sans écailles, d’une couleur entre le rouille, le violet, le gris foncé... Je ne saurais. Il a même la couleur des sangsues.

À la hauteur des épaules et des hanches (je dis ‘hanches’ parce que c’est là que finit le ventre palpitant et gonflé de proies et que commence la longue queue qui se termine en pointe), quatre pattes courtes et palmées comme celles du crocodile. Aux épaules, deux ailes de chauve-souris.

La bête ne remue pas son grand corps dégoûtant. Elle ne remue que la queue, qui s’agite en forme de ‘s’, et l’horrible tête aux yeux fascinateurs et aux mâchoires exterminatrices.

Miséricorde divine ! Quelle bête affreuse ! De son antre noir, elle dégage ténèbres et horreur. Je vous assure que hier, où je la voyais dans toute sa vive précision — et je ne comprenais pas ce qu’elle faisait là — j’avais envie de hurler de dégoût. Heureusement que je voyais qu’elle ne regardait pas dans ma direction, comme par répulsion. Répulsion mutuelle plutôt. Si c’est une pâle représentation de Satan, que doit-il bien être ? C’est assez pour en mourir deux fois d’affilée !

Heureusement aussi que, si la bête se tenait dans un coin, mon Jésus blanc, beau, blond était tout près, tout près... Lumière dans la lumière ! En comparant la lumineuse et réconfortante personne du Christ avec la forme de l’autre, son regard si doux, clair, avec le regard oblique de l’autre, il y a vraiment de quoi plaindre les infortunés pécheurs destinés au second parce qu’ils ont repoussé Jésus.

Eh bien, maintenant que je l’ai vue... Je voudrais ne plus la voir parce qu’elle est trop affreuse. Je vais prier pour que le moins possible de malheureux finissent dans ses griffes, mais je prie le bon Dieu de m’enlever cette vision.

Aujourd’hui, elle est moins vive et j’en suis très reconnaissante au Seigneur. Et encore plus reconnaissante parce que la chère Voix me fait comprendre le pourquoi de cette vision qui hier me terrorisait, car je croyais qu’elle m’était destinée en guise d’avertissement.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430720.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 27 Jan - 23:12

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La méchanceté et l’orgueil dans le monde :
l’humanité n’a pas tenu compte de l’offrande du Christ  


Le 21 juillet 1943      

Jésus dit :

“Je t’ai déjà dit que ce qui est écrit dans les livres anciens a un rapport avec le présent. C’est comme si une série de miroirs réfléchissaient, le portant toujours plus avant, un spectacle vu loin derrière.

Le monde se répète dans les erreurs et dans les repentirs, avec la différence que les erreurs se sont perfectionnées avec l’évolution de la race humaine vers la soi-disant civilisation, tandis que les repentirs sont devenus toujours plus embryonnaires. Pourquoi ? Parce que, avec le passage du monde de son enfance à une plus grande maturité, la malice et l’orgueil du monde se sont accrus. Maintenant vous êtes à l’apogée de l’évolution du monde et vous avez aussi atteint l’apogée de la malice et de l’orgueil.

Ne pensez pas qu’il vous reste à vivre autant de temps que vous avez vécu. Vous êtes à l’apogée, et cela devrait vouloir dire qu’il vous reste autant de temps. Mais il n’en sera rien.

La parabole descendante du monde vers la fin ne sera pas aussi longue que la parabole ascendante. Vous serez précipités dans la fin. Ce sont justement la malice et l’orgueil qui vous font précipiter, deux poids qui vous entraînent dans le gouffre de la fin, vers le terrible jugement. En plus de vous entraîner dans la parabole descendante, l’orgueil et la malice vous émoussent l’esprit au point de vous rendre incapables, par un repentir sincère, d’arrêter la descente.

Mais si vous avez procédé ainsi — à reculons dans le bien, la tête la première dans le mal — moi, l’Éternel, je suis resté immobile dans ma mesure exacte du Bien et du Mal. Du jour où la lumière fut, et avec elle le monde commença d’exister, l’Esprit, qui ne se trompe pas, a établi ce qui est Bien et ce qui est Mal. Et la force humaine, la petite force humaine, ne peut déplacer et effriter ce code éternel écrit par la main de Dieu sur des pages intouchables et qui ne sont pas de cette terre.

Dès l’instant où mon vouloir créa le monde, il n’y eut qu’un seul changement : avant, vous deviez vous gouverner et vous guider à partir des tables de la Loi et de la parole des prophètes; ensuite, vous m avez eu moi, Verbe et Rédempteur, pour vous expliquer la Loi, vous instruire, vous donner mon Sang, vous apporter l’Esprit qui ne laisse pas d’ombres et vous soutenir, pendant les siècles, avec les sacrements et les sacramentaux.

Mais qu’avez-vous fait de ma venue ? Un autre poids de fautes dont vous aurez à répondre.

Veux-tu que nous regardions ensemble les pages anciennes dans lesquelles on trouve les explications de l’heure actuelle ? Tu les as perçues comme un aiguillon ; mais je vais te les montrer mieux.

Qu’est-ce qui est promis à celui qui observe la Loi ? Prospérité, abondance, paix, puissance, une descendance saine et nombreuse, le  triomphe sur les ennemis, car le Seigneur serait sur le fil des épées de ses serviteurs contre ceux qui voudraient lever la main sur les enfants du Très-Haut. De quoi est menacé celui qui la transgresse ? De faim, de disette, de guerres, de défaites, d’épidémies, d’abandon de la part de Dieu, d’oppression par des ennemis, à la suite de quoi les anciens enfants du Très-Haut deviendront semblables à des troupeaux persécutés et effrayés, destinés au massacre.

Vous vous plaignez de l’heure que vous vivez. Mais la trouvez-vous injuste ? Ses rigueurs vous semblent-elles trop dures ? Non. Elle est juste et moins dure que ce que vous méritez.

Je vous ai sauvés et sauvés de nouveau de mille manières. Je vous ai pardonnés et pardonnés de nouveau pour sept mille et sept mille crimes. Je suis venu exprès pour vous donner Vie et Lumière. Moi, Lumière du monde, je suis venu dans vos ténèbres pour vous apporter la Parole et la Lumière. Je n’ai plus parlé dans les tourbillons et les flammes par la bouche de mes prophètes. Non. Je suis venu en personne. J’ai rompu mon pain avec vous, j’ai partagé ma couche avec vous, j’ai sué avec vous dans la fatigue, je me suis consumé à vous évangéliser, je suis mort pour vous, j’ai dissipé par ma parole tout doute sur la Loi, j’ai dissipé par ma résurrection tout doute sur ma Nature, je vous ai laissé ma propre personne comme Nourriture spirituelle capable de vous donner la Vie, et vous, vous m’avez donné la mort.

Je vous ai donné la Parole et l’Amour et le Sang de Dieu, et vous avez fermé vos oreilles à la Parole, votre âme à l’Amour et vous avez blasphémé contre mon Sang.

Au Tabernacle ancien, dans lequel se trouvaient deux tables de pierre, gravées par le doigt d’un prophète, et un peu de manne, j’ai substitué le nouveau Tabernacle dans lequel se trouve le vrai Pain descendu du Ciel et mon Cœur où est écrit le pacte d’amour que vous, et pas moi, enfreignez.

Vous ne pouvez plus dire : ‘Nous ignorons ce qu’est Dieu’. Je me suis fait chair pour que vous ayez une chair à aimer, puisqu’il ne suffit pas à votre lourdeur d’aimer un esprit.

Eh bien ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous fait toujours plus ? Vous avez tourné le dos à Dieu, à son autel, à sa personne. Vous n’avez pas voulu de ce Dieu Unique en Trois Personnes, le vrai Dieu.

Vous avez voulu des dieux. Et vos dieux actuels sont plus ignominieux que les dieux anciens ou les fétiches des idolâtres. Oui, plus que les fétiches des idolâtres. En eux se cache encore le respect de l’image de Dieu telle que leur mentalité et leur ignorance peuvent la concevoir. Et en vérité, en vérité je vous dis que les idolâtres naturels seront jugés beaucoup moins sévèrement que vous, idolâtres par malice, vendus à la pire des idolâtries : l’auto idolâtrie.

Oui, vous vous êtes créé des dieux de chair, de chair corrompue, et devant eux, vous avez su chanter hosanna, courber la tête et le dos que vous n’avez pas su courber devant Dieu. Vous avez méprisé, renié, raillé, brisé ma Loi; mais vous avez accepté et respecté, comme des esclaves ou des animaux apprivoisés par le dompteur, la loi mensongère que vous ont donnée de pauvres hommes encore plus dévoyés que vous et dont le destin fait frémir d’horreur tout le ciel.

Idolâtres, idolâtres, païens, vendus à la chair, à l’argent, au pouvoir, à Satan qui est le maître de ces trois règnes néfastes de la chair, de l’argent et du pouvoir !

Mais pourquoi, pourquoi, ô mon peuple, es- tu sorti du royaume que je t’avais donné, pourquoi as-tu fui ton Roi de Perfection et d’Amour et préféré les chaînes et la barbarie du royaume de Satan, du prince du mal et de la mort ? C’est comme ça que tu récompenses le Très-Haut qui est ton Père et Sauveur ? Et tu t’étonnes si le feu jaillit de la terre et pleut du ciel pour réduire en cendres la race opiniâtre et traîtresse qui a renié Dieu et accueilli Satan et ses ministres ?

Non, Satan n’a pas besoin de travailler, de se donner de la peine pour vous avaler ! Moi, je dois peiner pour tenter encore de vous attirer, car si vous avez renié votre origine, moi, je me souviens d’être votre Père et Sauveur. Jusqu’à l’heure ultime où vous serez rassemblés pour l’inexorable sélection, je ne renierai pas mes malheureux enfants et je tenterai encore de les sauver.

Ce châtiment, ô Maria, n’est pas immérité. Il est juste. Il est grave, car vos fautes sont très graves. Mais il n’est pas infligé par méchanceté par un Dieu qui est toute bonté. Votre Dieu se donnerait lui-même pour vous l’épargner s’il savait que cela vous servirait. Mais il doit, il doit laisser que vous vous punissiez vous-mêmes de vos folies, de vos marchés avec la Bête.

Mille, dix mille se perdront aux quatre coins du monde. Mais, dans l’agonie qui vous étouffe, quelqu’un entendra la voix de Dieu et lèvera du fond des ténèbres son visage vers la Lumière. Celui qui revient justifie le fouet, car — pense à l’obligation que vous avez de la protéger — le prix et la valeur d’une âme sont tels que les trésors de la terre ne suffisent pas à l’acheter. Il faut le Sang d’un Dieu. Le mien.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430721.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 30 Jan - 22:08

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

L’amour de Jésus pour l’Italie, son juste châtiment des italiens prévaricateurs
L’amour du Père, source de la prière véritable 


Le 22 juillet 1943      

Jésus dit :

“Continuons dans le rapport entre le passé et le présent qui, dans l’être éternel de Dieu, est un continuel ‘présent’. Aujourd’hui, je vais te faire réfléchir à ce qui est le plus près de ton cœur.

Je ne nie pas l’amour de la patrie. Moi, l’éternel Fils de Dieu, lorsque je suis devenu homme, j’ai eu une patrie et je l’ai aimée d’un amour parfait. Cette patrie terrestre, je l’ai aimée et j’aurais voulu la savoir digne de la protection de Dieu, mais au contraire, la sachant indigne, j’ai pleuré sur elle. Je comprends donc la douleur d’un cœur loyal qui voit sa patrie, non seulement en danger, mais condamnée à des jours de souffrance en comparaison desquels la mort est un don.

Mais dis-moi, Maria. Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, qui est votre patrie, où j’ai envoyé mon Pierre pour y ériger la Pierre qui ne s’écroulera pas au souffle des vents; cette terre où, en un moment de prudence humaine, je suis venu pour confirmer Pierre dans son martyre, car il fallait de ce sang à Rome pour en faire le centre du Catholicisme ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où mes confesseurs sont tombés en javelles comme les épis d’un blé éternel, fauchés par l’Éternel moissonneur pour en faire de la nourriture pour votre, esprit ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où j’ai apporté les reliques de ma vie et de ma mort : la maison de Nazareth où je fus conçu dans une étreinte de lumineuse ardeur entre le divin Esprit et la Vierge, et le Suaire sur lequel la sueur de ma mort a imprimé la marque de ma douleur, subie pour l’humanité ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où les pain et du poisson multipliés pour satisfaire les besoins des humains ?plus grands saints ont fleuri, ceux qui sont semblables à moi par le don des blessures, ceux qui ont pu voir Notre Essence sans voiles, qui, avec mon aide, ont créé des œuvres qui répètent dans les siècles le miracle du pain et du poisson multipliés pour satisfaire les besoins des humains ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre à laquelle j’ai donné tant de génies, tant de victoires, tant de gloire, tant de beauté dans son ciel, sa mer, ses fleurs, ses monts, ses forêts ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, moi qui vous ai aidés à devenir libres et unis ? Dans des guerres contre des ennemis dix fois plus puissants que vous, dans de folles entreprises d’un point de vue humain, j’étais avec mes anges parmi vos troupes. C’était moi qui éclairais vos condottieres, qui protégeais vos soldats, qui éventais les trahisons, qui vous donnais victoire et paix. C’étais moi qui vous donnais la joie de la conquête, quand celle-ci n’était point l’œuvre de l’arrogance, mais pouvait être œuvre de civilisation, ou de recouvrement de vos terres d’une puissance étrangère.

Pouvez-vous dire que je ne vous ai pas accordé la paix la plus nécessaire, celle de mon Église que vos pères avaient offensée et qui a pardonné pour que l’Italie soit réellement unie et grande ?

Et ne suis-je pas venu vous donner de l’eau pour les récoltes assoiffées, du soleil pour les champs mouillés, la santé dans les épidémies ?

Et ne vous ai-je pas donné la voix qui parle en mon Nom, qui vous parle avant les autres, parce que l’amour de la patrie se manifeste même dans mon Vicaire, Pasteur universel, et mon Vicaire est italien depuis des siècles ? Du cœur de l’Italie, la voix se répand dans le monde et vous êtes les premiers à en recevoir l’onde, même la plus légère.

À quoi tout cela a-t-il servi ?

Vous avez trahi vos devoirs. Vous avez cru que tout vous était permis car vous avez stupidement pensé que Dieu était à votre service. Vous avez pensé que ma Justice donnait l’aval à vos fautes, à vos actes de violence, à votre idolâtrie. Plus Dieu était bon et indulgent et plus vous en profitiez. Vous avez systématiquement repoussé le bien et embrassé le mal en en faisant un culte.

Et alors ? De quoi vous plaignez-vous ?

Mais ‘l’abomination de la désolation’ n’est-elle pas aux portes du siège de Pierre ? Ne pousse-t-elle pas ses vagues fétides de vice, de concupiscence, de fraude, d’idolâtrie des sens, des richesses injustes, du pouvoir volé et voleur, contre les marches mêmes de la Chaire de Pierre ? Que voulez-vous de plus ?

Lisez plutôt attentivement les paroles de Jean et ne demandez pas d’en savoir davantage.

On ne se moque pas de Dieu et on ne le tente pas, ô enfants. Et vous l’avez beaucoup tenté et vous le tentez sans cesse. À l’intérieur de vos âmes, de vos esprits, de vos corps, à l’intérieur de vos maisons, de vos institutions. Partout vous le tentez et le raillez.

Mes anges se voilent le visage pour ne pas voir votre commerce avec Satan et ses précurseurs. Mais moi, je le vois et je dis : assez !

Si Jérusalem fut punie pour ses crimes, la deuxième Jérusalem ne le sera-t-elle pas, elle qui, après vingt siècles de Christianisme, élève sur ses faux autels de nouveaux dieux imposés par des maîtres encore plus marqués du signe de la Bête que vous d’Italie ne l’êtes, et qui croit tromper le Christ par un hommage mensonger à sa Croix et à son Église, rendu uniquement par une hypocrisie raffinée qui cache, sous le sourire et la révérence, l’épée du tueur à gages ?

Oui. Vous commettez même le crime ultime. Vous me persécutez dans mes Pontifes et mes vrais fidèles. Mais faites-le ouvertement et faites-le vite. Et j’agirai aussi vite en conséquence .

Il est douloureux pour moi de parler ainsi et de parler aux moins coupables. Mais les autres n’ont pas d’oreilles pour m’entendre. Ils tombent et tomberont en me maudissant. Si au moins, sous la brûlure du fouet, dans l’agonie qui saisit les cœurs et la patrie, si au moins ils pouvaient se convertir et demander pitié !

Mais ils ne le feront pas. Et il n’y aura pas de pitié, cette pleine pitié que je voudrais vous donner. Ils sont trop peu nombreux ceux qui méritent par rapport au nombre infini de ceux qui déméritent toujours plus d’heure en heure. Si les bons représentaient le dixième des mauvais, ce qui est écrit pourrait connaître un changement. Au lieu de cela, la justice suit son cours. C’est vous qui l’obligez à le suivre.

Mais s’il n’y a plus de pitié collective, il y aura une justice individuelle. Ceux qui se mortifient par amour de la patrie, de leurs frères et sœurs seront jugés avec un amour immense. Les autres avec rigueur. Quant aux plus grands coupables, il vaudrait mieux pour eux. qu’ils ne fussent jamais nés. Pas une goutte de sang extorquée aux veines des humbles, pas un gémissement, pas un deuil, pas un cri de’ désespoir arraché à un cœur, pas une âme enlevée à Dieu ne restera’ sans poids dans leur jugement.

Je pardonnerai aux humbles qui peuvent désespérer à cause de. l’horreur des événements. Mais je ne pardonnerai pas à ceux qui les~ ont menés au désespoir pour obéir aux volontés de la Bête.”

Jésus dit :

“L’espérance vit là où vit la foi. Le désespoir qui conduit à la mort tant d’âmes aujourd’hui suppose l’absence d’une foi véritable. En effet, celui qui croit vraiment demande avec une telle insistance qu’il obtient.

Mais si vous voyez qu'une prière reste sans réponse, vous pouvez croire qu’elle est viciée dans la demande qui est faite ou dans la foi. Si elle est viciée dans la demande, moi qui le sais, je ne vous accorde pas ce qui vous donnerait le bonheur d’un instant et la douleur pour le reste de votre vie terrestre, et qui parfois pourrait aussi vous donner des peines dans l’autre à cause du mauvais usage que vous pourriez faire de mon don. Si la prière est viciée dans la foi, je ne l’entends pas et ne l’écoute pas.

Le monde n’a plus la foi et il n’a donc plus l’espérance. Le monde ne croit pas que Dieu soit un Père tout-puissant. Le monde ne croit pas que Dieu soit un Père aimant. Si le monde savait combien il est douloureux pour moi de ne pas pouvoir toujours vous aider et de ne pas pouvoir toujours vous rendre heureux !

Je voudrais que mes enfants fussent tellement à moi qu’ils n’auraient que des pensées saintes et de saintes demandes à faire au Père, qui alors les écouterait toujours, toujours, toujours. Ils ne les accorderait pas toujours, mais toujours il les écouterait, et s9il ne pouvait pas donner à un de ses enfants ce qu’il demande, il substituerait le don, non accordé pour des raisons de divine intelligence, par cent autres consolations plus grandes encore.

Tu en sais quelque chose, toi qui as atteint la Foi véritable en ton Dieu et Père. Mais si tu médites bien sur la raison fondamentale de la mort de la foi, tu verras que c’est le manque de charité.

Dieu n’est pas aimé. Ni des chrétiens de nom seulement, ni de ceux qui semblent être des chrétiens fervents. Ils semblent l’être, mais ne le sont pas. Beaucoup de pratiques religieuses, beaucoup de prières, superficielles les unes et les autres, faites et dites davantage par superstition que par religion. Beaucoup craignent que, s’ils ne disent pas un certain nombre de prières, que s’ils n’accomplissent pas tel ou tel rite, Dieu ne les punisse, ou même laissant Dieu de côté que leurs affaires ne marchent pas bien. Encore de l’égoïsme.

Ils n’ont pas compris ce qu’est l’amour du Père pour ses enfants et des enfants pour leur Père. Dieu existe, ils croient qu’il existe. Mais il est si lointain, si abstrait... que c’est comme s’il n’existait pas. Ils Croient Dieu, non seulement lointain, mais revêche et avare. Ils croient que Dieu est un semeur de punitions.

Non. Votre Dieu est toujours près de vous. Ce n’est pas lui qui s’éloigne, c’est vous qui vous éloignez. Ce n’est pas lui qui est revêche et avare, c’est vous qui l’êtes. Ce n’est pas lui qui ferme les portes des grâces, c’est vous qui les fermez. Vous les fermez par votre manque de foi et d’amour et d’espérance en lui.

Mais venez, pauvres enfants, venez à moi qui brûle du désir de vous rendre heureux. Venez à moi qui m’afflige de ne pas pouvoir vous serrer sur ma poitrine et essuyer vos larmes. Venez à l’Unique qui vous donne le bien et la paix, et l’amour vrai et éternel.

Vivre près de moi est une joie même dans la douleur. Mourir avec moi à ses côtés, c’est passer dans la joie. Celui qui se confie à moi ne doit rien craindre sur terre et rien dans l’éternité, car à mes vrais enfants, j’ouvre un cœur de vrai Père plein de compréhension et de pardon.”


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430722.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 31 Jan - 22:04

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Les prêtres indignes, étoiles tombées du firmament                                                
Le règne de l’Antéchrist


Le 23 juillet 1943      

Jésus dit :

“Quand le temps viendra, un grand nombre d’étoiles seront emportées par les anneaux de Lucifer qui, pour vaincre, a besoin de diminuer les lumières des âmes.

Cela pourra arriver parce que, non seulement les laïques, mais aussi les membres du clergé ont perdu et continuent de perdre cette fermeté de foi, de charité, de force, de pureté, de détachement des séductions du monde, nécessaires pour rester dans l’orbite de la lumière de Dieu.

Est-ce que tu comprends qui sont ces étoiles dont je parle ? Ce sont ceux que j’ai appelés le sel de la terre et la lumière du monde : mes ministres.

La malice aiguë de Satan s’applique à éteindre, en les renversant, ces luminaires qui réfléchissent ma Lumière aux foules. Si, malgré toute la lumière qui émane encore de l’Église sacerdotale, les âmes sombrent de plus en plus dans les ténèbres, on peut deviner quelle noirceur écrasera les foules lorsque beaucoup d’étoiles se seront éteintes dans mon ciel.

Satan le sait et il sème sa semence pour préparer la faiblesse du sacerdoce, afin de pouvoir ainsi l’emporter plus facilement par des péchés, non tant des sens que de la pensée. Dans le chaos mental, il lui sera facile de provoquer le chaos spirituel. Dans le chaos spirituel, voyant les multitudes persécutées, les faibles commettront le péché de lâcheté et renieront leur foi.

L’Église ne mourra pas parce que je serai avec elle. Mais elle connaîtra des heures de ténèbres et d’horreurs semblables à celles de ma Passion, multipliées dans le temps parce qu’il doit en être ainsi.

Il faut que l’Église souffre autant que son Créateur souffrit avant de mourir pour ressusciter dans sa forme éternelle. Il faut que l’Église souffre beaucoup plus longtemps parce que l’Église, dans ses membres, n’est pas parfaite comme son Créateur, et si moi, j’ai souffert pendant des heures, elle doit souffrir pendant des semaines et des semaines d’heures.

Tout comme elle surgit au milieu des persécutions et elle fut alimentée par un pouvoir surnaturel dans les premiers temps et chez les meilleurs de ses enfants, il en ira de même pour elle quand viendront les derniers temps où elle existera, subsistera, résistera à la marée satanique et aux combats de l’Antéchrist avec les meilleurs de ses enfants. Sélection douloureuse mais juste.

Il est logique que, dans un monde où tant de lumières spirituelles seront mortes, s’instaure manifestement le règne, bref mais terrible, de l’Antéchrist, engendré par Satan comme le Christ fut engendré par le Père. Le Christ, fils du Père, engendré par l’Amour avec la Pureté. L’Antéchrist, fils de Satan, engendré par la Haine avec la triple Impureté.

Comme des olives entre les meules du pressoir, les enfants du Christ seront persécutés, pressés, broyés par la Bête vorace. Mais pas avalés, parce que le Sang ne permettra pas qu’ils soient corrompus dans l’esprit. Comme les premiers, les derniers seront fauchés telles des brassées d’épis dans la persécution extrême, et la terre boira leur sang. Mais bienheureux pour l’éternité pour leur persévérance seront ceux qui meurent fidèles au Seigneur."

Vous m’aviez dit que, pour comprendre Jean, il fallait lire ses épîtres et l’Apocalypse. J’ai pris ma Bible et je l’ai ouverte au hasard là où sont les écrits du bien-aimé. Elle s’est ouverte au chapitre 12. C’est ainsi que le Maître me l’explique.

Je me rends compte qu’il y a quelques jours, Jésus eut une phrase semblable au commentaire au sujet de la maternité spirituelle de Marie, que l’on veut voir cachée dans la femme habillée de soleil. Mais aujourd’hui, Jésus ne parle pas de Marie. Il parle de l’Église militante à la fin des temps. Je lirai attentivement l’Apocalypse dans l’espoir que Jésus sera ma lumière pour que je comprenne.

Apocalypse, 12:


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430723.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 1 Fév - 22:00

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La miséricorde pour sauver les pécheurs

Le 24 juillet 1943      

“Je t’ai déjà dit que tout le mal qui vous accable maintenant est le fruit de l’abandon de ma Loi par les individus et par la société. Le manque de foi, le manque de charité, le manque d’espérance, le manque de chaque vertu n’ont qu’une source : la désertion de ma milice, de la milice chrétienne.

Comme d’une souche de racines vénéneuses, des tendances, des vices, des passions pires qu’humaines, démoniaques, ont jailli à la place de mes vertus. La plante de la vie chrétienne est morte dans presque tous les cœurs; dans beaucoup, elle végète péniblement; dans un petit nombre, elle est encore florissante, nourrie par le suc de vie, ornée de feuilles robustes.

Il n’y a pas d’espoir que les choses changent. En fait, elles ne feront qu’empirer : un bois envahi par des plantes parasitaires et des insectes nuisibles se dépouille toujours plus de ses feuilles et de ses fruits et finit par mourir; il en va de même pour la société d’aujourd’hui, toujours plus brûlée, étouffée, corrodée par mille tendances vicieuses et mille péchés.

Les principaux péchés : la haine, la luxure, la violence, la fraude. Les premières tendances : la négation de Dieu, les doctrines contraires à la mienne, le culte exagéré de soi-même, l’égoïsme et bien d’autres.

Ma Parole — semence et eau de Vie et vraie Vie — ne peut descendre dans les âmes. Elles sont trop prises par autre chose. La majorité des chrétiens a rejeté le Christ; à la place du Christ, ils se sont mis eux-mêmes ou le pouvoir, l’argent, la chair. Ceux qui sont moins fautifs le sont quand même, car ils n’ont pas la vraie miséricorde du prochain. Qui ne maudit pas, qui ne peste pas de nos jours ?

Mais toi, fille que j’aime, ne maudis pas, ne peste pas. Laisse à ton Dieu la tâche de punir. Aime et aie pitié de tous. Des coupables en premier.

Ce sont des malheureux, ce sont des malheureux ! Ils ont gâché tout le bien qu’ils avaient en accueillant le mal de Satan. Ils ont troqué une éternité de gloire pour une heure de gloire terrestre. Ils ont vendu leur âme à Satan pour trente deniers. Ils sont les Judas de leur âme. Ils m’inspirent du dédain et de la pitié. Oui, même de la pitié, parce que je suis le Dieu de miséricorde et je ressens de la pitié pour mes enfants dévoyés.

Aide-moi à les sauver de la dernière faute. Comme je voudrais pouvoir les pardonner ! Toi, fille que j’aime, pardonne. Que de ton cœur qui me possède et possède ma Parole ne sortent que des paroles de paix et de pardon. Je sais que c’est difficile pour votre humanité. Mais l’esprit est au-dessus d’elle, et l’esprit est le règne du Seigneur. Or, comment pouvez-vous avoir le Seigneur en vous si votre esprit n’a pas les mêmes passions que son roi ?

Et mes passions, comme mes paroles, sont saintes, miséricordieuses, bonnes. Elles ont toutes le sceau de l’Amour, de l’Amour vrai qui n’est jamais autant l’Amour que lorsqu’il s’immole pour ses frères et sœurs et leur pardonne.”

Il dit encore :

“Je n’aime pas ceux qui crient : ‘À mort !’ après avoir crié : ‘Hosanna !’.

Si ceux auxquels est lancé le cri de condamnation vous avaient donné cette proie et ce bien-être, injustement saisis, que je n’ai pu permettre qu’ils vous donnent pour ne pas vous amener, vous et eux, à l’orgueil parfait, vous les acclameriez. Vous ne considéreriez pas que d’autres à votre place souffriraient et qu’ils sont, comme vous, mes enfants.

Laissez-moi la tâche de juger, de punir, de récompenser. Cherchez seulement, pour vous-mêmes, à mériter ma récompense. Et soyez conséquents et honnêtes,
Il est inconséquent, malhonnête, lâche de s’acharner sur les vaincus, quelle que soit leur défaite, qu’elle soit juste comme une punition ou douloureuse comme le résultat de circonstances imméritées.

C’est inconséquent parce que cela ne vise pas l’homme, mais l’action de l’homme, action – je le répète – que vous auriez approuvée, même si elle n’était pas bonne, si elle vous avait apporté un avantage.

Pour la même raison, c’est malhonnête : vous avez tous, souvenez-vous-en, votre part de blâme dans la situation actuelle. Ceux qui en ont moins que tous, puisqu’ils n’ont pas commis le péché d’adorer un homme et ne l’ont pas suivi contre la Loi, ont néanmoins le tort de ne pas avoir prié matin et soir pour lui. Les grands hommes ont besoin des prières des petits pour rester grands dans le bien.

Et enfin, c’est lâche parce que s’acharner sur ceux qui ne sont plus puissants, mais au contraire, sont les plus infortunés de tous, haïs par le monde entier, frappés par Dieu, est une faute aussi grave que d’opprimer les faibles.

Ces choses, inconcevables pour la masse, sont le suc de ma Loi. Et que ma Loi soit suivie superficiellement, et non dans sa substance, est prouvé par la façon dont les masses se révoltent contre ceux qui ne vous ont pas donné ce à quoi votre égoïsme s’attendait.” [1]

[1] Sur une copie dactylographiée, le texte continue avec le passage suivant entre parenthèses, au terme duquel l’auteur précise, au crayon, qu’il s’agit d’une Note du père Migliorini : "La dictée précédente était difficile à appliquer le jour où elle fut donnée, le 24 juillet 1943. Le 26, la nouvelle se répandit que Mussolini avait remis ses démissions au Roi, et ce qui arriva ou risqua d’arriver en ce même jour de désap­probation envers l’homme déchu, non seulement justifie amplement les recommandations du Seigneur, mais de plus rend crédible que ce soit vraiment Lui qui a dicté ce qui a été écrit."

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430724.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 2 Fév - 22:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La miséricorde pour sauver les pécheurs

Le 25 juillet 1943      


Jean 6, 1-13

Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.


Jean 6, 17-21

Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.


Jésus dit :

“Bon, regardons ensemble deux miracles de l’Évangile. Mais, puisque je suis Dieu et je parle avec une intelligence divine, je ne vais pas t’exposer les miracles comme on le fait habituellement. Je vais te faire remarquer le miracle dans le miracle.

Commençons par la multiplication des pains et des poissons.

Mes prêtres prêchent continuellement la puissance de Dieu qui rassasie la foule en multipliant la nourriture insuffisante. Beau et doux miracle. Mais pour un Dieu qui a multiplié les astres dans le firmament, qu’est- ce donc que de multiplier quelques miettes de pain ? Moi, le Christ, le Verbe du Père, je vous enseigne un autre miracle dans le miracle, un miracle que vous pouvez accomplir vous aussi quand vous savez atteindre la puissance qu’il faut.

Comment est- ce que j’obtiens ce miracle ? Seulement en touchant et en rompant les pains avec mes mains de Dieu ? Non. L’Évangile dit : ‘...et il rendit grâce’. Voilà le miracle du miracle. Moi, Fils du Père, Tout-Puissant comme le Père, Créateur avec le Père, je rends grâce. Je prie le Père, je m’humilie par un acte de soumission et de confiance. Je ne me crois pas exonéré du devoir de demander au Père Eternel, qui a le devoir de secourir ses enfants, mais qui a aussi le  droit d’être reconnu comme suprême Seigneur du Ciel et de la Terre.

Moi, qui suis Dieu comme lui, je me souviens de ce droit et j’accomplis ce devoir et vous l’enseigne. Et avec le devoir de respect, celui de confiance. Le miracle de la multiplication des pains s’accomplit après que j’eus rendu grâce au Père. Et vous ?

L’autre miracle. Le bateau de Pierre, secoué par les vents contraires, prenait l’eau et donnait de la bande. Mes disciples, craignant pour leur vie, se donnaient beaucoup de mal pour redresser  le gouvernail, attacher les voiles, jeter l’eau et du lest par dessus bord, prêts à jeter même les paniers de poissons et les filets pour alléger le bateau et rejoindre la rive.

Les orages étaient fréquents et soudains sur le lac et il n’y avait pas de quoi rire. Je les avais aidés plusieurs fois. Mais ce jour-là, je n’y étais pas. Je n’étais pas matériellement avec eux. Mais mon amour veillait sur eux parce que je veille toujours sur ceux qui m’aiment. Et les disciples avaient peur. Mais voici le miracle  non appelé, non présent, je vins apaiser les flots et les âmes.

Ma bonté est un miracle continu, ma fille, un miracle sur lequel vous ne réfléchissez pas assez. Quand on vous présente ce point de l’Évangile, on vous fait remarquer le pouvoir de la foi. Mais pourquoi ne vous fait-on pas observer ma bonté, qui devance vos besoins de disciples et vient à votre rencontre en marchant au milieu des flots orageux ?

Ma bonté est plus grande que l’Univers, que le besoin et la douleur; et elle est plus vigilante que toute intelligence humaine. Elle a ses racines dans l’amour paternel de Dieu, ma bonté. Pourquoi ne venez-vous pas à elle, pourquoi n’y croyez-vous pas aveuglément, pourquoi ne puisez-vous pas à son infinité ?

Je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles. Je suis l’Esprit de Dieu fait chair. Je connais les besoins de la chair, je connais les besoins de l’esprit et j’ai la puissance de Dieu pour vous aider à satisfaire vos besoins, comme j’ai l’amour qui me pousse à vouloir vous aider. Car je suis Un avec le Père et avec l’Esprit, avec le Père dont je procède et avec l’Esprit par lequel je devins chair, et du Père j’ai la puissance, et de l’Esprit j’ai la charité.”

Ce matin, je suis restée bouche bée. J’avais fini d’écrire ce qui paraît plus haut pendant que Marta était à la Messe et que maman dormait. Un rare et précieux moment de silence, donc. Une fête !

Marta revient et me dit, parlant du fait qu’elle a peu de pain : “Il  faudrait qu’il nous arrive ce que dit l’Évangile aujourd’hui !”.

Et moi : “Pourquoi ? Qu’est- ce qu’il dit ?”.

Et Marta : “Eh bien ! Il parle de la multiplication des pains et des poissons”.

J’étais là, comme un poisson, la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Jésus m’avait expliqué l’Évangile de ce dimanche-là ! Je vous assure que je n’avais pas la moindre idée que ce passage était l’Évangile de ce dimanche.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430725.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 3 Fév - 22:13

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Aimer et pardonner pour être pardonné

Le 26 juillet 1943      

Jésus dit :

Je suis la voix du Père mue par l’Amour. Tel un fleuve, je me répands sur le monde et je viens vous chercher un à un pour vous imprégner de moi. Comme un infatigable berger, je cours après mes brebis les appelant d’une voix aimante, et quand je réussis à en rassembler un grand nombre, j’oublie toute fatigue dans la joie de vous avoir autour de moi. J’utilise tous les arts de l’amour pour vous attirer à mon amour qui sauve. Et, je le répète [1], souffrir la Passion de nouveau ne me pèserait point, et même un supplice exacerbé, si cela pouvait servir à vous rassembler tous au bercail.

Mais juste à l’extérieur, la séduction siffle et beaucoup de mes enfants sortent pour la suivre. Trop ! Je ne dirai jamais assez que c’est ma douleur. Quand viennent ces heures où même les meilleurs entachent leur être d’un ferment de haine, je souffre beaucoup. Car je voudrais que vous fussiez pénétrés de moi au point de ne jamais descendre à la haine rancunière envers qui que ce soit. La haine est votre ruine et vous en faites votre doctrine, pauvres enfants qui ne connaissez plus les douces herbes du pardon.

Beaucoup sera pardonné à celui qui aime et pardonne beaucoup. Beaucoup, tout même, si votre pardon est absolu.

Ne pensez-vous pas que vous avez besoin du pardon de Dieu ? Oui. En vérité, je vous dis que vous avez tous besoin d’être pardonnés soixante-dix fois sept, et que votre Dieu se tient là, votre pardon entre ses mains divines, en attendant que vous le méritiez par votre miséricorde, car Dieu veut votre bien. Je vous le dis, Moi, qui suis la  voix du Père et que je parle en son Nom. Je vous le dis, Moi, qui suis  celui à qui tout jugement est déféré par le Père.

Il est dit : ‘Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se convertit que pour dix justes qui restent dans le Seigneur’. Mais moi, je vous dis que l’on fêtera au ciel trois, dix fois plus pour un de mes enfants qui sait pardonner comme je le fis, et que son pardon apporte sur terre la bénédiction de Dieu. Et moi seul sais de combien de bénédictions vous avez besoin pour éloigner les châtiments qui menacent.”

[1] Dans les dictées du 23 avril 1943.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430726.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 4 Fév - 22:36

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Le courage de témoigner de sa foi dans le danger

Le 27 juillet 1943      

Jésus dit :

“Pour tirer une leçon, beaucoup ont besoin de mille livres de méditation. Mais non. Mon Évangile suffit, et la vie que vous vivez et que l’on vit autour de vous.

Regarde, Maria, l’enseignement de ces derniers jours [1]. Qu’est ce que tu vois ? Une grande manifestation de faiblesse humaine. Ceux qui s’agitaient dans des professions de foi mensongères renient tout ce qu’ils avaient affirmé avec une égale facilité.

Mais le vrai chrétien ne doit pas agir ainsi lorsque vient le moment de témoigner de sa foi. As-tu vu ce qu’a fait ton Maître devant Caïphe ? Je savais que de confesser que j’étais le Messie, Fils de Dieu, provoquerait ma condamnation, la condamnation la plus féroce. Mais je n’ai pas hésité. Moi qui, devant les accusateurs, observai la règle du silence, je sus parler, fort et clairement, à cette occasion parce que de me taire aurait été un reniement sacrilège.

Quand les choses du ciel sont en jeu, il ne faut pas hésiter dans la façon d’agir, car le fruit de notre parole est éternel. L’humain, être de chair et de sang, ne saurait pas être courageux face à certaines confessions héroïques. Et c’est pour cela qu’il renie facilement. Mais la créature qui vit dans l’esprit possède le courage de l’esprit, parce que je suis avec celui qui se bat contre le monde et sa propre faiblesse.

Et Marie est avec moi, la Mère de tous, le secours de tous. C’est elle qui sourit aux martyrs pour les encourager vers le ciel. C’est elle qui sourit aux vierges pour les aider dans leur vocation angélique.

C’est elle qui sourit aux coupables pour les attirer au repentir. C’est d’elle que les êtres humains ont besoin toujours, et surtout aux heures de plus vive angoisse.

C’est sur le sein de la Mère que vous vous fortifiez et que vous me trouvez ainsi que mon pardon, et avec le pardon, la force. Parce que si vous êtes en moi, vous bénéficiez des dons du Christ et vous ne périrez point.”

[1] Déjà dans la dictée du 24 juillet.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430727.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 5 Fév - 22:50

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Prière et souffrance pour éviter la faute ultime

Le 28 juillet 1943      

Jésus dit :

"Il n’y a pas longtemps [1] , je t’ai dit de m’aider à sauver les coupables du dernier péché. Mais tu n’as pas compris ce que je voulais dire. Tu as prié.      

Cela me suffit car, en vérité, il n’est nécessaire qu’à moi de tout comprendre. Pour vous, mes enfants, la révélation absolue n’est pas nécessaire. Tout ce que je vous dis est un don auquel vous n’avez pas droit, un don spontané du Père à ses plus chers, car il est cher à mon cœur de vous faire mes confidences, de vous prendre par la main et de vous introduire dans le secret du roi. Mais vous ne devez pas y prétendre. Il est très beau d’être les confidents d’un Dieu, mais il est aussi très beau et saint d’être de petits enfants, aveuglément et totalement abandonnés au Père qui agit tout seul, tandis que les enfants se laissent conduire sans vouloir savoir où le Père les amène.      

Soyez sans crainte, ô mes enfants, je vous guide sur les voies du bien. Votre Père ne veut que votre bien.  

Il faut les confidents aussi bien que les confiants pour la joie de mon cœur et, de plus, c’est la perfection suprême que d’être des ‘confidents-confiants’. Vous êtes alors des disciples, déjà capables d’agir au nom du Maître, et de petits enfants qui se laissent conduire par le Père. Vous êtes alors ma joie et mon réconfort.  

Dans un monde comme le vôtre, il est si difficile pour moi de trouver des âmes de disciples ! Et il est encore plus difficile de trouver, même chez les enfants, des âmes d’enfants ! L’haleine de la Bête vous a tellement corrompus qu’elle a tué la simplicité, la confiance, l’innocence dans laquelle je me reposais, même dans les âmes des tout-petits.        

Hier, je ne t’ai rien dit, Maria, et tu étais égarée comme quelqu’un qui a perdu son chemin. Mais je suis, non seulement ton Maître, mais ton Médecin, et Médecin non seulement de ton esprit, mais aussi de ta chair. Hier, j’ai vu que tu étais trop fatiguée et je me suis tu, gardant pour aujourd’hui beaucoup de paroles pour toi. Je ne veux pas que mon petit porte-parole se brise dans un effort supérieur à ses forces. Aujourd’hui je parle donc pour hier et pour aujourd’hui.  

Tu as prié, offert et souffert selon mon désir d’empêcher que la dernière faute ne s’accomplisse. Et tu as réussi, même si tu pensais une chose et en réalité ‘la dernière faute’ en est une autre. J’avais inspiré dans les meilleures âmes un grand désir de prier et de souffrir à cette fin, parce qu’il fallait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’effort pour mener la chose à terme sans que le premier mal ne dégénère davantage.      

Hier, le seul signe que j’étais avec toi pour être ta Lumière et ta Voix fut que je guidai ta main pour ouvrir le Livre aux pages qui, à travers les siècles, parlent d’aujourd’hui. Nous allons les lire ensemble et je vais les commenter pour toi. Mais, depuis hier, tu as compris qu’en ces pages, on peut lire ‘le présent’.    

Un grand mal a été empêché, Maria, un grand mal. J’ai eu pitié de vous, peuple dont la Rome chrétienne est le cœur. Mais maintenant, plus que jamais, il faut beaucoup prier et souffrir Maria, et faire prier et souffrir, si possible — mais c’est plus difficile parce que les héros de la souffrance sont peu nombreux — pour que ‘le grand mal’ qui a été mis en déroute ne germe pas, telle une plante nocive, en mille petits maux qui finiraient par former un bois maudit dans lequel vous péririez tous dans une inimaginable horreur.  

J’ai eu pitié de vous. Mais malheur à vous si, à cette pitié arrachée à la justice, sur les instances de mes prières, de celles de ma Mère, des protecteurs et des victimes, vous, mon peuple, répondiez par des actions qui vous feraient démériter ma grâce. Malheur à vous si à la seule grande ‘auto idolâtrie’ succédait la petite et nombreuse ‘auto idolâtrie’ ! [2]    

Il n’y a qu’un seul Dieu, et c’est moi, et il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de moi [3].
Il faut se souvenir de cela. Dieu est patient, mais dans son infinie patience, il n’est pas coupable envers lui-même. Et il le serait s’il poussait sa patience, en n’intervenant pas pour dire ‘Assez’, jusqu’à l’indifférence au respect de lui-même.    

Pour une idole tombée, n’élevez pas beaucoup de petites idoles, toutes ornées des mêmes signes sataniques de luxure, d’orgueil, de fraude, de violence et d’autres vices.        

Si vous êtes bons, je vous sauverai jusqu’au bout. Je vous le promets, et c’est la promesse d’un Dieu. Et dans mon intelligence, pour laquelle rien n’est occulte — même le plus secret des crimes, même le plus insignifiant des mobiles humains —, je ne prétends pas que tout un peuple soit parfait. Je sais que si je devais vous récompenser lorsque vous tous auriez atteint la bonté, je ne vous récompenserais jamais ; mais j’entends que, s’il est inévitable que quelqu’un pèche, la masse soit telle qu’elle impose à ses chefs une conduite digne de ma récompense. Car, et ne l’oubliez pas [4], les chefs commettent les péchés, mais c’est la masse qui, par ses péchés moindres, porte les chefs au grand péché.          

C’est tout pour l’instant, ma chère âme. Plus tard, nous relirons ensemble Isaïe et, comme à la synagogue et au temple, je le commenterai pour toi."


[1] Dans la dictée du 24 juillet
[2] Le 25 juillet 1943, le régime fasciste idolâtre s’était effondré et Mussolini, arrêté, avait été emprisonné dans l’île de Ponza entre Rome et Naples.
[3] Cf. Isaïe 45,5.
[4] Déjà dans la dictée du 24 juillet.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430728.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 6 Fév - 23:18

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Commentaire de passages d’Isaïe : le mauvais usage du pouvoir

Le 29 juillet 1943      

Remarque : Maria a lu avec Jésus les chapitres 26 à 33 du livre d'Isaïe. Je les remets en spoiler, et je vais mettre en gras les versets sur lesquels Jésus s'attarde (il se penche surtout sur les chapitre 28 à 33). Jésus cite de nouveau ces passages dans la dictée avant de les expliquer.

Isaïe, chapitres 26 à 33:

Jésus dit :

“Il faut savoir lire le Livre non avec les yeux mais avec l’esprit. Alors le savoir surnaturel qui l’a inspiré s’éclaire de lumière de vérité. Mais pour obtenir cela, il faut avoir un esprit uni à mon Esprit. C’est alors mon Esprit qui vous guide.

Maintenant, regarde : dans les pages d’Isaïe, prenons, comme les tesselles d’une mosaïque, les paroles des chapitres que nous avons lus ensemble et alignons-les avec une vue surnaturelle. Elles te sembleront plus claires. Commence par celles que je t’ai indiquées pour les coupables.

‘Même si on fait preuve de compassion envers l’impie, il n’apprendra pas la justice; il fera des choses iniques dans la terre des saints et ne verra pas la gloire du Seigneur.

Pour cela, écoutez la parole du Seigneur, ô railleurs, chefs de mon peuple qui est à Jérusalem. Vous avez dit : «Nous avons formé une alliance avec la mort, nous avons conclu un pacte avec l’enfer : quand passeront les fléaux, ils ne viendront pas sur nous, car nous avons  mis nos espoirs dans le mensonge et nous serons protégés du mensonge.»

«Votre alliance avec la mort sera détruite, votre pacte avec l’enfer n’existera plus; quand passera l’orageux fléau, il vous emportera avec lui. Et seuls les mauvais traitements vous feront comprendre la leçon.»

Ne vous moquez donc pas, pour que vos chaînes ne soient pas resserrées.

Malheur à vous qui vous terrez dans vos cœurs pour en cacher les desseins au Seigneur ! Ils font leurs œuvres dans les ténèbres et disent : «Qui nous voit ? Qui nous reconnaît ?» Votre façon de penser est perverse.

Malheur à vous, enfants déserteurs qui formez des desseins, mais sans moi, et qui ourdissez une toile qui n’est point selon mon esprit et accumulez péché sur péché.

Pour cela, voici ce que dit le saint d’Israël : «Puisque vous avez méprisé cette parole et mis votre espoir dans la calomnie et le tumulte et que vous vous êtes fondés sur ces choses, cette iniquité sera pour vous comme une brèche catastrophique au haut d’un mur, laquelle à l’improviste, quand personne n’y pense, fait s’écrouler le mur qui tombe en ruines.»

Malheur à ceux qui descendent en Egypte chercher des appuis, et mettent leur espoir dans les chevaux, et se fient aux coches, qui sont nombreux, et aux cavaliers qui sont extrêmement vigoureux, et n’ont pas fait confiance au saint. Ils n’ont pas cherché le Seigneur.

L’Égypte est humaine, elle n’est pas Dieu, ses chevaux sont de chair et non d’esprit, le Seigneur étendra sa main et celui qui offre son aide s’écroulera, celui qui reçoit de l’aide tombera et ils seront anéantis tous ensemble.

Malheur à toi, pillard ! Ne seras-tu pas pillé toi aussi ? Malheur à toi, railleur ! Ne seras-tu pas raillé, toi aussi ? Quand tu auras fini de piller, tu seras pillé; quand, fatigué, tu cesseras de railler, tu seras raillé’.

Avant de parler des sujets et des promesses de Dieu, commentons ce passage.

Le cœur de l’être humain, que le prophète appelle impie, est un mélange d’orgueil, de violence, de révolte. La triple luxure est en lui, trône sur lequel est assis le malin pour remplir de pensées démoniaques ce cœur qui a répudié Dieu et sa justice. De ce cœur ne peut sortir que de l’iniquité, car son roi est l’Esprit du Mal, lequel concède  d’infimes triomphes qui seront ensuite payés par la ruine éternelle. L’impie, qui règne sous le signe de la Bête, passe comme un torrent de douleur et de corruption sur la terre des saints  et Rome est terre de saints — entraînant dans le mal de moindres impies et tourmentant les enfants du Seigneur.

Il est juste que le Seigneur voile sa gloire devant l’impie, en cette demeure et dans l’autre. L’impie verra ma gloire deux fois, et il voudra ne pas la voir car elle sera terrible pour lui, à sa mort et au dernier jour. Alors je lui demanderai : ‘Qu’as-tu fait de mon peuple ? Et de mes dons ?’ Et cette question le lancera, telle la flèche de l’arc, dans les profondeurs dont on ne sort pas.

Ma deuxième Jérusalem sur terre est Rome. Terre bien-aimée où j’ai voulu mon Église et qui, parce qu’elle est le centre du monde, devrait être traitée comme une relique resplendissante par quiconque est son chef. Au lieu de cela, comment les nouveaux railleurs de Dieu se sont -ils comportés ? En s’alliant au crime qui donne la mort, en mariant leur âme à Satan et croyant, par cette prostitution sacrilège, se préserver des fléaux qu’ils faisaient subir aux autres.

Non. Le mensonge ne sauve pas. C’est le Père de Vérité qui vous le dit. Le seigneur du mensonge vous y englue et, au bon moment, il le retourne contre vous pour vous faire périr. C’est moi qui sauve et personne d’autre que moi.

Vous serez dépouillés de votre fallacieuse armure à l’heure même où ma punition vous frappera, car c’est ainsi que Satan agit. Et il ne peut agir autrement parce qu’il ne peut vous donner des fruits impérissables. Moi seul donne une protection qui ne connaît point de fin et lorsque j’apparais, pour sauver ou pour damner, Satan s’enfuit, vous laissant seuls, ô sots enfants du péché.

Vous comprendrez qui est Dieu et qui est Lucifer seulement lorsque vous serez en proie à la torture. Terrible leçon ! Et plus vous pécherez et plus sa prise sera féroce car il y a des limites même à ma Bonté illimitée mais intelligente. Souvenez-vous-en.

Rien de ce que l’humain ourdit dans l’ombre, même l’ombre secrète du cœur, n’est occulte au Seigneur. Et si vos pauvres frères et sœurs ne voient que l’extérieur et peuvent être trompés par votre hypocrisie, je vois tout et j’agis en fonction du mérite de vos actions, et tel un mur miné par une petite brèche, votre édifice, fondé sur le péché, s’écroulera au moment où personne n’y pensera, ni vous qui vous croyez sûrs de l’alliance avec le Père du Mensonge, ni le peuple qui vous craint, vous croyant invincible.

Malheur, malheur, malheur à vous qui induisez mon peuple à croire que je protège vos mauvaises actions. Malheur à vous qui induisez mes enfants à se méfier de ma justice ! Vous répondrez de cela aussi car le scandale retombe sur celui qui le suscite. Et y a-t-il scandale plus grand que d’induire les petits à croire que Dieu protège injustement les grands qui pèchent ?

Combien d’âmes vous m’avez arrachées, ô faiseurs d’iniquités ! Mais elles seront quand même filles de ma Miséricorde. Pas vous, à qui j’avais tout donné pour vous attirer à moi et faire de vous les instruments du bien, et qui avez tout oublié et m’avez fait passer après Satan.

Malheur à vous qui formez des alliances dont ne peut venir que du mal pour mon peuple, mal pour la chair et mal pour l’esprit; et vous savez que c’est mai, mais vous le faites quand même, en faisant un mauvais usage du pouvoir, pourvu que triomphe votre personne sur la terre. Et qu’est- ce que votre personne ? Une poignée d’argile qui conserve une forme aussi longtemps que la Miséricorde la garde humide de céleste rosée, et qui, une fois séchée, se pulvérise comme glaise tamisée et se disperse.

Vos alliances, véritable union des précurseurs de l’Antéchrist, n’ont pas de base et ne possèdent pas la force pour vaincre. Elles s’effriteront comme vous et il n’en restera qu’un souvenir d’horreur dans la chair, dans les maisons, dans les âmes de mes pauvres enfants.

Quand Dieu tonne, que sont des chevaux nombreux et des cavaliers vigoureux ? Menue paille que le vent disperse de tous côtés. C’est moi qui donne la force aux armées. Mais il faut que les armées soient mues par de justes mobiles et non par la férocité et l’orgueil.

Chaque faute sera punie, chaque raillerie sera punie par Dieu, parce que Dieu, dit le Seigneur, ne sera jamais raillé et il n’est pas légitime d’opprimer les plus petits.

Cependant, observe une chose, Maria. Il faut que les plus petits aussi respectent la Loi pour que vous ayez votre Dieu toujours avec vous.”
[/b]
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430729.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 7 Fév - 21:52

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Commentaire de passages d’Isaïe : le mauvais usage du pouvoir

Le 30 juillet 1943      

Remarque : Comme le post précédent, je mets en spoiler les chapitres 26 à 34, en mettant en valeur les passages cités par Jésus dans la dictée ci-dessous. Le Seigneur les dicte à Maria en intégralité avant de les expliquer.

Isaïe, chapitres 26 à 34:

Jésus dit :

“Voyons aujourd’hui combien on réfléchit aux plus petits. Je dis, par la bouche d’Isaïe, faisant parler les humbles ou leur parlant :

‘Sans toi, Seigneur, notre Dieu, ils nous ont fait esclaves des maîtres; fais que nous n’ayons à nous souvenir de ton Nom que pour, toi. Celui qui meurt revient à la vie; les géants ne renaissent pas : pour cela tu les visitas, tu les exterminas et tu fis disparaître toute mémoire d’eux.

Va, mon peuple, entre dans tes chambres, ferme les portes derrière. toi, cache-toi un bref instant, jusqu’à ce que le dédain soit passé. Et voilà que le Seigneur sortira de sa demeure et rendra visite à l’iniquité de ceux qui sont contre lui sur terre.

Ce jour-là, le Seigneur visitera, avec sa grande épée, dure et forte, le Léviathan, serpent agile, le Léviathan, serpent tortueux.

Le Seigneur parlera à ce peuple dans une langue étrangère, avec des paroles barbares, à ce peuple à qui j’ai dit : « Mon repos est ici, redonnez des forces aux fatigués, voici mon réconfort .» Mais ils n’ont pas voulu m’écouter.

Et le Seigneur a dit : « Parce que ce peuple s’approche de moi avec la bouche et m’honore de ses lèvres, mais son cœur est loin de moi, et ils me rendent un culte avec des préceptes et des enseignements humains, pour cette raison, j’exciterai de nouveau l’admiration de ce peuple par un grand et superbe prodige; la sagesse des sages périra. »

Parce que l’oppresseur est disparu, le railleur est anéanti et ceux qui tramaient le mal sont exterminés, ceux qui faisaient pécher les hommes par la parole, qui tendaient des pièges à ceux qui les reprenaient et s’éloignaient du juste sans raison. Pour cette raison le Seigneur dit : « Jacob ne sera pas confus, son visage ne rougira pas maintenant, mais quand il verra ses enfants, œuvre de ses mains, il glorifiera mon Nom dans son sein. Et ceux qui se trompaient avec l’esprit apprendront la science et les médisants apprendront la loi. »

Ce jour-là, chacun jettera ses idoles en or et en argent que firent vos mains pour pécher, et Assur tombera par une épée qui n’est pas d’homme, et l’épée qui n’est pas d’homme le dévorera, et il fuira non devant l’épée et sa jeunesse paiera le tribut’.


La cause première du mal : être restés sans Dieu. Vous n’avez pas voulu de Dieu pour Maître, un maître bienveillant, et vous avez donc eu des maîtres qui ont rabaissé votre liberté d’hommes à la mortification d’esclaves. Comme esclaves, ils vous ont prêtés, vendus, repris; comme esclaves ils vous ont envoyés à la mort en riant et en s’engraissant de votre douleur.

Le monde se meurt de n’avoir plus Dieu pour Maître ; vous, en particulier, vous vous mourez car vous n’avez pas voulu Dieu pour Maître paternel. Plaise à Dieu que maintenant vous vous tourniez vers lui !

Le salut est dans son Nom. Dans son Nom, la vie est Vie et la mort, résurrection. Celui qui vit dans le Seigneur ne meurt pas pour l’éternité. Ce sont les géants, c’est-à-dire ceux qui élèvent leur puissance hautaine de chair et de sang contre le Ciel, qui attirent les foudres de Dieu et s’écroulent pour ne plus renaître. Ils ont tout eu sur terre, car pour eux n’existait que la loi de la chair et du sang. Pour eux est donc fini le règne lumineux et éternel de l’esprit. Fini sur cette terre où ils l’ont tué de leur propre main, et fini là où il n’y a pas de limites de temps, où les âmes mortes n’entrent pas.

Quand l’heure de l’indignation sonne au Ciel et la justice en descend pour frapper, ayez pour norme la charité et la prudence. Retirez-vous au lieu de caqueter comme de jeunes poules qui voient le milan, retirez-vous au lieu de murmurer, car il ne revient qu’à Dieu de juger, et priez le Seigneur. Charité et prudence pour obtenir que le mal soit vaincu par le bien et que la paix triomphe dans les États, dans les institutions, dans les cœurs.

Pour punir, Dieu n’a, pas besoin de vos conseils. Il sait quand et comment utiliser l’épée pour tuer l’éternel renaissant, le monstre qui vous séduit, lequel s’oppose à l’éternel Ressuscité qui vous a sauves et vous sauve de son Sang ; trop souvent les grands et les petits de ce monde ne l’écoutent pas, restant sourds à mes prières pleines de tristesse que vous donniez asile à l’Amour las, à votre Jésus qui souffre de son amour parfait toujours repoussé.

Oh ! Si vous veniez à moi avec votre cœur, enfants si tendrement aimés de votre Dieu, Père et Frère ! Vous pourriez tout arracher à mon amour si vous veniez à moi avec votre amour ! Tout, car c’est pour moi une suprême douleur de ne pas pouvoir vous couvrir de dons dans cette vie et dans l’autre. Même le culte que vous me rendez a perdu beaucoup de mon signe et a assumé des formes humaines plus conformes à votre façon d’agir, lourde de lourdeur humaine.

Revenez à la Source, mes enfants, à la Source dont jaillit la Vie. Le passage des siècles ne la charge pas de vieillesse, car le temps est un instant devant mon Éternité. Lavez votre âme à la Source, plongez-y votre esprit, afin qu’ils voient. Qu’ils voient Dieu et les prodiges que j’accomplis pour soulever votre admiration, de sorte que votre esprit se dépouille du savoir des sages, science illusoire, et qu’il apprenne le savoir de moi qui suis la sagesse de Dieu.

Et pourtant, vous le voyez, mes chers enfants, ce que votre Dieu sait faire pour vous. J’ai vu l’affliction de mon peuple élu, celle que  vous connaissez car elle est déjà sur vous, et celle que vous auriez connue, déjà prête dans l’ombre, et dont je me suis occupé.

Mais malheur à vous aussi si la leçon ne devait pas servir. Comment pourrais-je toujours accourir, voir à tout, pardonner ? Comment pourrais-je le faire si vous aussi deveniez des oppresseurs ? Si vous aussi deveniez des railleurs ? Si vous vous éloigniez du Juste qui vous conseillerait pour votre bien et tramiez vos ruses contre lui ? Il est porteur de ma Parole [1], lui et ses ministres. Et dans ma Parole se trouvent le vrai Savoir et la vraie Loi qui donnent le bien.

Faites que le visage de votre Jésus et celui de vos vrais disciples se colorent de joie. Et ils se coloreront ainsi, ce visage et ces visages, lorsqu’ils vous verront triompher sur toutes les idolâtries des sens, de l’argent, de l’orgueil qui vous ont toujours tourmentés.

Tu comprends par toi-même qui sont les ‘Assurs’. Mais je dis à tous : faites en sorte de ne pas mériter comme eux l’épée qui n’est pas d’homme. Non. Soyez bons. Votre Dieu ne veut pas vous montrer l’épée qui punit, mais il veut vous ouvrir les bras, ses bras qui ne savent qu’aimer et bénir et vous dire : ‘Venez, ô enfants, vous reposer dans là paix de votre Père’.”

[1]Sur une copie dactylographiée, l'auteur note au bas de la page : Le saint Père parle un mois plus tard.

Jésus dit :

“Et maintenant, après les tesselles noires et les violacées, les tesselles dorées de la mosaïque d’Isaïe.

‘Le Seigneur dit : «Voilà que je poserai comme fondation de Sion une pierre, une pierre angulaire choisie, précieuse, basée sur les fondements; que celui qui croit ne soit pas pressé.»

«Celui qui procède dans la justice et dit la vérité, celui qui abhorre le gain de la calomnie et secoue tout cadeau de ses mains, qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre parler de sang et ferme les yeux pour ne pas voir le mal, celui-là habitera un lieu très élevé, les forteresses des rochers seront sa haute demeure.»

Tourne ton regard vers Sion, tes yeux verront Jérusalem, demeure de l’abondance, tente qui ne sera jamais levée  : ses pieux ne seront jamais enlevés et aucune de ses cordes ne sera brisée.

«Après s’être enivrée dans les cieux, mon épée tombera soudain sur le peuple que j’aurai condamné par jugement à la destruction...» On y rencontrera des démons (dans sa terre dévastée) etc.

Cherchez soigneusement dans le livre du Seigneur et lisez : il ne manque pas une de ces choses, et l’une n’est pas sans l’autre; car c’est lui qui commande ce qui sort de ma bouche et son esprit rassemble les choses’.

La pierre angulaire choisie et précieuse, à la base solide, sur laquelle s’élève la Sion éternelle, c’est mon Eglise et la morale qui découle de ma Loi, dont l’Église est la chaire. Il est vain de vouloir lui substituer une autre loi. Aucune n’est sûre et juste comme elle, car elle est dictée par un esprit divin.

Mais dans les cœurs aussi je pose une pierre angulaire sur laquelle doit se fonder votre Sion spirituelle et individuelle, et à partir de laquelle votre esprit doit se lancer dans l’ascension qui l’amène à moi, dans le royaume surnaturel pour lequel je vous ai créés et qui ne vous est pas fermé, jusqu’au moment de la mort, mais dont les portes de lumière vous sont toujours ouvertes.

Bienheureux ceux qui savent vivre dans l’esprit. Leur vie sur terre est une béatitude anticipée d’amour avec moi. Ceux-là sont ceux qui procèdent dans la justice et la vérité, qui ne cherchent pas les richesses obtenues par la fraude et l’usure, par la ruse et la calomnie, qui n’ont pas soif de vengeance et faim de vice; ceux dont les mains, les pensées et le cœur sont purs.

Les demeures du Royaume du Père leur sont réservées et, dès cette vie, la grâce du Seigneur les ceint comme d’une forteresse de rochers. Ils sont ‘en sécurité’. Seule leur volonté, si elle se pervertit, peut briser cette sécurité dont la pierre angulaire est la volonté de Dieu et la leur, la parole de Dieu et leur obéissance à la Loi.

La Jérusalem dont parle Isaïe est mon Église ici-bas, antichambre de la céleste Jérusalem. Il y a en elle une abondance, non de richesses humaines, mais de trésors divins de pardon et de savoir comme dans la céleste Jérusalem il y a des trésors divins de béatitude.

Aucune force humaine ne pourra, tel un tourbillon, dévaster mon Église au point de la détruire. Je serai avec elle, comme un pieu et une corde. Quand l’heure viendra où la terre cessera d’exister, les anges transporteront au ciel mon Église qui ne peut périr car elle est cimentée par le Sang d’un Dieu et de ses saints.

Un peuple, dit Isaïe, sera frappé par l’épée de justice. Mais il y en aura beaucoup plus, puisque le monde a forniqué avec le démon dans beaucoup de ses parties. Et d’autres encore sont sur le point de pécher, malgré tout ce que j’ai opéré pour les garder dans le chemin de la vie. Il faut prier, prier, prier beaucoup pour empêcher de nouvelles  condamnations, issues de nouvelles fornications.

Les démons... Oh ! Les démons sont déjà là où je punirai. Ce sont les démons, installés en maîtres dans les cœurs, qui conduisent les nations à la mort. Et chez certains peuples, il y a peu de cœurs qui ne soient pas la demeure des démons : d’innombrables légions démoniaques qui manœuvrent d’entières nations comme des pantins. Et comment puis-je régner là où les cœurs se sont faits la demeure des enfants de Lucifer ?

La parole du prophète a d’autres applications, mais j’ai voulu te la faire voir dans ses rapports avec l’heure que vous vivez et ne pas t’en dire plus pour ne pas t’abattre davantage.

Prie. Ton Dieu t’ouvrira les portes avant que tu ne connaisses l’horreur suprême. Pour l’instant, entre dans la demeure de son Cœur et donne-moi ton amour pour apaiser ma justice. En vérité, je te dis que mourir d’amour est la plus sanglante des morts parce qu’on souffre, non d’une seule chose, mais des choses de toute la création. On souffre pour l’intérêt de Dieu et du prochain. C’est la mort de ton Jésus, car, sache-le, le mot le plus juste au sujet de ma mort n’est pas flagellation, tortures, croix; c’est amour.

C’est l’amour qui a sacrifié le Fils de Dieu. L’amour pour vous. Que l’amour soit ce qui sacrifie les nouveaux rédempteurs.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430730.htm[/quote]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 8 Fév - 21:38

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

La foi est essentielle au salut

Le 1er août 1943      

Jésus dit :

“Lorsqu’une créature est réellement l’enfant de son Seigneur, elle souffre tant des injures qu’elle voit faire à Dieu, qu’aucune joie terrestre, même la plus grande et la plus sainte, ne peut la consoler.

Ma Mère, et avec elle de nombreuses saintes mères de l’ancienne et de la nouvelle Loi, ne se sentait pas très heureuse dans son bonheur de mère et de Mère de Dieu, parce qu’elle voyait que Dieu n’était aimé, en esprit et en vérité, que d’un petit nombre. La grâce dont la plénitude inondait son cœur lui faisait prévoir le sacrilège par lequel l’arche véritable de la parole de Dieu serait prise, profanée, tuée par un peuple ennemi de la vérité. Elle ne mourut pas de cette connaissance, comme la belle-fille d’Éli [1], parce que Dieu lui vint en aide, devant la garder pour toute la douleur, mais elle se tourmenta à ce propos pour le reste de sa vie.

Ma Mère porta la croix avant moi. Ma mère connut les tortures atroces des crucifiés avant moi. Elle commença à la porter et à les connaître du moment où lui fut révélée sa mission, et la mienne [2].

Moi avec mon Sang, Marie avec ses larmes, nous vous avons obtenu le pardon de Dieu[3]. Et vous en faites si peu de cas !

Les créatures qui aiment Dieu d’un amour vrai souffrent des injures faites à Dieu comme d’autant d’épées qui leur transperceraient le cœur, et elles en meurent même, victimes dont l’holocauste est comme un doux encens qui parfume le trône du Seigneur et l’eau qui lave les fautes de la Terre.

"Si vous revenez à Dieu de tout cœur, débarrassez-vous des dieux étrangers; préparez vos cœurs pour le Seigneur et ne servez que lui, et il vous délivrera des mains des philistins", dit le Livre [4]. Le sacrifice innocent de celui qui meurt de douleur de voir son Dieu offensé et les coupables frappés par la justice divine ne suffit pas à un peuple pour être sauvé. Il faut que le peuple tout entier revienne au Seigneur.

J’ai dit : "Seront écoutés, non pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, mais ceux qui font les œuvres que je leur dis de faire, et ils entreront dans mon Royaume[5]". Alors, les faites-vous ces œuvres que je vous dis de faire pour votre bien ? Non. Ce peuple m’honore de ses lèvres, mais son cœur n’est pas avec moi [6].

Ce n’est pas moi qui règne dans vos cœurs. La place est occupée par des déités menteuses qui vous ruinent et dont vous ne savez pas vous libérer.

Votre orgueil empêche que votre cœur s’effrite dans la douleur d’avoir offensé Dieu et qu’en soit arrachée, dans la douleur, l’eau des pleurs qui purifient.

Votre incontinence face aux sollicitations de la chair empêche que des pensées pures sortent de votre cœur.

Votre dureté empêche votre cœur d’être miséricordieux, et celui qui est sans miséricorde ne reçoit pas la miséricorde de Dieu.

Combien de dieux vous avez dans votre cœur à la place du vrai Dieu !

Ainsi je ne peux vous délivrer des mains des philistins. Vous en délivrer dans la plénitude de la délivrance. Un de vos ennemis tombe, mais il en surgit deux autres [7]. Suis-je peut-être injuste ? Non. Ne faites-vous pas la même chose, vous qui enlevez, si vous l’enlevez un vice de votre cœur et y en mettez sept et trois fois sept autres ?

Oh ! Mes enfants, mes enfants qui m’obligez à vous punir ! .À vous punir tous, puisque pour frapper un pays qui est tombé dans le triple et le septuple péché, je dois y frapper même les saints !

Mais j’essuie les larmes des saints, tandis que les larmes des rebelles, que leur arrache, non la sainte douleur de l’esprit, mais la lourde douleur de la chair, laquelle souffre comme dans un être inférieur et dans les pleurs se révolte et maudit son juste Dieu, seront essuyées par l’haleine des démons. Et je vous assure que le feu qui vous brûle maintenant, descendant du haut des airs sur vos machines d’enfer, n’est rien comparé à la grande flamme qui vous enveloppera du pire des tourments : celui de ne pas voir votre Dieu pour l’éternité.

Jésus dit :

“Si vous considérez mon expression [8] : "En vérité, je vous dis que les publicains et les prostituées vous précéderont dans le royaume de Dieu", vous pouvez comprendre le pouvoir de la foi, quand elle est absolue et droite dans l’intention.

Voilà pourquoi je vous dis aussi de ne juger aucun de vos frères et sœurs et de ne pas dire sottement : "Moi, je suis tranquille pour mon âme parce que je n’ai pas commis de fautes graves" [9].

Non, car en fait vous commettez une faute plus grande que le publicain et la prostituée puisqu’ils sont dominés par la passion de la chair, alors que ce sont les passions de votre esprit qui sont déréglées. Vous manquez à la charité et donc vous offensez Dieu, vous manquez à l’humilité et donc vous le dégoûtez, vous manquez à la contrition et donc vous le rendez sévère.

Lorsqu’ils rencontrent le regard de Dieu, le pauvre publicain, la pauvre prostituée, que tant de choses ont pu mener à être ce qu’ils sont, croient en lui et viennent à lui avec toute leur capacité de foi, d’amour, d’humilité, de repentir. Ce qui les guérit alors, et en fait des héros, n’est pas seulement une purification superficielle, mais une saturation de mon Pouvoir.

Mais vous ! ... Si peu nombreux sont ceux qui sont capables d’être fermes dans la foi en leur Dieu ! Regarde, Maria : les âmes qui manquent de foi tombent comme les flocons de neige des nuages. Et si autrefois, il neigeait légèrement, aujourd’hui la neige s’épaissit de plus en plus et devient tempête. Pauvres âmes ! Elles auraient tellement besoin de croire pour sauver quelque chose de leur esprit déjà blessé. Au lieu de cela, elles ne savent plus croire.

Et en quoi croient-elles alors si elles ne croient pas en moi, l’éternel ? Il est impossible de vivre sans croire. Celui qui ne croit pas en Dieu, le vrai Dieu, croira forcément en d’autres dieux. Celui qui ne croit en aucun Dieu, croira aux idoles, il croira à la chair, il croira à l’argent, il aura foi en la force des armes. Bref, on ne peut ne croire en rien. Les ténèbres de l’âme qui ne croit en rien d’humain ou de surhumain sont pires que les ténèbres où plonge l’aveugle. Il ne lui reste qu’à tuer corps et âme dans une mort violente.

Quand Judas a cessé de croire en moi, à la satisfaction de l’argent ou à la protection de la loi humaine, il s’est tué. Remords pour son crime ? Non. S’il s’était agi de cela, il se serait tué tout de suite après avoir compris que je savais. Mais il ne le fit pas, pas alors, ni après l’infâme baiser et mon salut aimant, ni lorsqu’il me vit couvert de crachats, lié, traîné au milieu de mille insultes. Seulement après avoir compris que la loi ne le protégeait pas — la pauvre loi humaine qui souvent suscite le crime ou y pousse, et puis se désintéresse de ses exécuteurs et des complices, en l’occurrence, se retourne contre eux et, après s’être servi d’eux, les réduit au silence pour toujours en les supprimant — et après avoir compris qu’il ne tirerait de sa trahison ni pouvoir ni argent, ou trop peu pour être heureux, alors seulement Judas s’enleva la vie. Il était dans les ténèbres du néant. Il se jeta dans les ténèbres de l’enfer.

Le monde est en train de devenir un chaos sans lumière, car la lumière de la foi s’éteint toujours plus dans les cœurs. C’est une mort spirituelle qui fait horreur aux esprits qui vivent en moi.

C’est pourquoi je vous dis que, si un publicain ou une prostituée croient en moi, ils vous précéderont dans mon Royaume. Car celui qui croit réellement en moi vit dans l’obéissance à ma Parole. S’il pèche, il se rachète, s’il est sans faute, il se préserve du péché.

D’une façon ou d’une autre, moi, Pardon et Amour j’attends celui qui croit en moi pour le couronner de gloire.”


[1] Cf. 1 Samuel 4, 19-22. Elle mourut d’apprendre que l’Arche d’alliance avait été capturée par les philistins.

[2] Voir la catéchèse du 23 juin 1943 et l’article sur la maternité de Marie.

[3] Marie, présente au calvaire, souffrait des douleurs analogues, de même origine : le Christ répandait douloureusement le sang du corps, elle répandait le sang du cœur disait Arnauld de Chartres (Arnauld, abbé de Bonneval (+1156) : De septem verbis Domini in croce, 3ème partie).

[4] 1 Samuel 7, 3.

[5] Matthieu 7, 21 – Luc 6, 46.

[6] Isaïe 29, 13, repris en Matthieu 15, 7-8.

[7] Sur une copie dactylographiée, Maria Valtorta note au bas de la page : Et, en effet, nous en avons maintenant deux (28-9). L’Allemagne, ancienne alliée de l’Italie fasciste, occupe le pays après la chute de Mussolini et fait la guerre aux troupes alliées qui remontent de Sicile.

[8] Matthieu 21, 31-32.

[9] Matthieu 7, 1-5.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430801.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 9 Fév - 21:53

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Condamnation du rationalisme

Le 2 août 1943      

Jésus dit :  

“Sens-toi en sécurité. Celui qui m’a, a tout. Tu n’as plus faim et tu n’as plus soif, selon ma promesse [1], car tu crois en moi. Je ne parle pas de la faim et de la soif du pauvre corps. Je parle de la faim et de la soif de votre cœur, de votre âme, de votre esprit. La seule pensée que tu m’as près de toi te console, te soutient, te nourrit tout entière.  

Non, je ne me fatigue pas d’être près de toi. Jésus ne se fatigue pas d’être près de ses pauvres enfants qui sont si malheureux sans lui. Est-ce que je me fatigue jamais de rester dans les églises à vous attendre, enserré dans un peu de pain pour assumer une forme visible à votre lourdeur matérielle ?

Les âmes que le Père m’a données sont comme le plus doux trésor que j’aie [2]. Peux-tu douter que je traite avec le plus tendre respect ce qui m’a été donné par le Père ?        

Je suis descendu du Ciel, où j’étais bienheureux dans la divinité suprême de mon Essence, pour accomplir ce désir du Père de sauver le genre humain qu’il avait créé [3]. Circonscrit, moi l’Infini, à un peu de chair; rabaissé, moi le Puissant, au rôle d’un homme obscur [4] ; pauvre, moi le Maître de l’Univers, dans un petit village quelconque; accusé, moi le sans Tache, le très pur, de toutes les fautes morales et spirituelles comme rebelle à l’autorité humaine, corrupteur de peuples, transgresseur de la loi divine, blasphémateur contre Dieu; j’ai tout subi, j’ai tout accompli pour que se réalise le désir du Père.    

Non, je ne me fatigue pas d’être avec toi. Je t’attends. Quand viendra ton heure, tu monteras avec moi à la vie éternelle, car elle est réservée à ceux qui croient en moi. Je t’ai déjà dit[5] comment celui qui croit, qui croit réellement, se sauve. Car la Foi apporte avec elle les autres vertus et fait pratiquer les vertus et la Loi.”

Toujours le 2 août.        

Jésus dit :

“Dis au Père (Migliorini), qui demande un signe pour convaincre ses confrères de certaines vérités qu’on ne peut nier, que je lui donne la même réponse qu’au riche Épulon[6] : "S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils n’écouteront pas davantage un mort ressuscité[7]".      

S’ils n’écoutent pas la voix de leur conscience inspirée par moi, laquelle leur crie ses avertissements incontestables et véridiques, s’ils étouffent sous l’incrédulité ce reste de sensibilité qui persiste en eux, comment veux-tu qu’ils puissent entendre autre chose ? S’ils ne s'inclinent pas devant la réalité qui les frappe, et qu’ils ne se souviennent de rien, ne comprennent, n’admettent rien, comment veux-tu  qu’ils croient à un signe ?          

Ils me nient même moi, même s’ils disent ne pas me nier; ils sont savants et ils ont étouffé la belle et sainte simplicité, la pure capacité de croire, sous les pierres et les briques de leur science, trop imprégnée de terre pour pouvoir comprendre ce qui n’est pas de la terre.      

Ah ! Maria ! Qu’il a de la peine, ton Jésus ! Je vois mourir ce que j’ai semé au prix de ma mort.

Mais ils ne me croiraient pas même si j’apparaissais. Ils mettraient en branle tous les outils de la science pour peser, énumérer, analyser les merveilles de mon apparition; ils déploieraient tous les raisonnements de leur culture, dérangeant les saints et les prophètes pour citer, de travers et de la façon qui leur convient davantage, les raisons pour lesquelles moi, Roi et Seigneur de la création, je ne peux apparaître.  

Aujourd’hui, comme il y a à peu près vingt siècles, des simples d’esprit et des enfants me suivraient et croiraient en moi. Les simples, car ils ont le même cœur, vierge de rationalisme, de méfiance et d’orgueil d’esprit, que les tout-petits. Non. Je ne trouverais dans mon Église personne capable de croire. Ou plutôt, je trouverais, dans la grande armée de mes ministres, quelques âmes qui auraient su conserver la plus haute virginité : celle de l’esprit.    

Ô sainte virginité de l’esprit ! Que tu es précieuse, que tu es chère à mon cœur qui a une prédilection pour toi ! Ô sainte virginité de l’esprit qui conserves la blancheur éclatante du Baptême aux âmes qui te possèdent, l’ardeur de la Confirmation aux âmes qui te gardent, qui continues de fournir la nourriture de la Communion aux âmes qui s’abandonnent à toi, qui es le Mariage de l’âme avec son Jésus, Maître et Ami, qui es le Sacerdoce qui consacre à la Vérité, qui es l’Huile qui purifie l’âme à l’heure extrême pour la préparer à entrer dans la demeure que je vous ai préparée ! Sainte virginité de l’esprit qui es lumière pour voir, son pour comprendre, qu’ils sont peu nombreux ceux qui savent te conserver !

Vois-tu, ma chère âme. Il y a peu de choses que je condamne aussi sévèrement que le rationalisme [8] qui déflore, désacralise et tue la Foi, je dis Foi avec la majuscule pour dire Foi véritable, absolue, royale. Je le condamne comme mon sicaire. C’est lui qui me tue dans les cœurs, qui a préparé et prépare des temps bien tristes à l’Église et au monde.          

J’ai maudit d’autres choses. Mais aucune autant que le rationalisme. C’est la semence dont sont venues d’autres, tant d’autres doctrines vénéneuses. Il fut le perfide qui ouvre la porte à l’ennemi. En effet, il a ouvert les portes à Satan qui n’a jamais tant régné que depuis que règne le rationalisme.

Mais il est dit : "Quand le Fils de l’homme viendra, il ne trouvera pas de foi dans les cœurs [9]". Le rationalisme fait ainsi son œuvre. Je ferai la mienne.    

Bienheureux ceux qui, tout comme ils ferment la porte au péché et aux passions, savent fermer les portes du temple secret à la science qui nie, et qui vivent, seuls avec l’Unique qui est tout, jusqu’au bout.        

En vérité, je te dis que je serrerai contre mon cœur le malheureux qui a commis un crime humain
et s’en est repenti, pourvu qu’il ait toujours admis que je peux tout; mais j’aurai le visage du Juge pour ceux qui, se basant sur une science humaine doctrinaire, nient le surnaturel dans les manifestations que le Père voudrait que je donne.          

Un sourd de naissance n’entend pas, n’est-ce pas ? Quelqu’un qui aurait les tympans brisés dans un accident n’entend pas, n’est-ce pas ? Moi seul pourrais leur redonner l’ouïe simplement en les touchant de mes mains[10]. Mais comment puis-je donner l’ouïe à un esprit sourd si cet esprit ne se laisse pas toucher par moi ?    

En ce qui concerne les questions du Père (Migliorini) sur l’adversaire ultime [11], laissons l’Horreur dans l’ombre du mystère. Il est inutile que vous sachiez certaines choses. Soyez bons et c’est tout. Offrez votre bonté à l’avance dans le but d’abréger la durée du règne monstrueux sur la race d’Adam.    

Quant au temps... 1000,... 2000,... 3000, ne sont que des formes pour fournir une référence à votre mentalité limitée. La souveraineté bestiale du fils de l’Ennemi — "fils, non du vouloir de la chair [12]", mais du vouloir d’une âme qui est parvenue au sommet et au plus profond de son identification à Satan — est si cruelle que chaque minute sera un Jour, chaque jour sera une année, chaque année sera un siècle pour ceux qui vivront à cette heure-là. Mais pour Dieu, chaque siècle est un millième de Seconde, puisque l’éternité, c’est être dans un temps dont l’étendue est sans limites. L’horreur sera si démesurée que l’obscurité de la nuit la plus obscure sera la lumière du soleil de midi en comparaison pour les enfants des humains qui y seront plongés.

Son nom pourrait être "Négation". Car elle niera Dieu, elle niera la Vie, elle niera tout. Tout, tout, tout.    

Vous croyez y être déjà ? Oh ! Pauvres gens ! Ce que vous vivez n’est qu’un lointain grondement de tonnerre. Ce sera alors un éclat de foudre sur vos têtes.          

Soyez bons. Ma miséricorde est sur vous.”  

Le soir de ce même 2 août, Jésus réapparaît, douloureux dans son vêtement de Sang [13]. Celui qui s’est pressé lui-même pour devenir liqueur de vie pour nous.

Il est très triste. Il ne me dit que trois petits mots : “Je souffre tant !”. Mais il me les dit vraiment en remuant les lèvres. Ce n’est pas comme les autres fois où je le vois triste ou souriant, mais toujours la bouche fermée, même si sa parole frappe mon esprit. Maintenant, il remue vraiment les lèvres pour dire : “Je souffre tant !” avec un accent si triste, si accablé que ça m’atteint comme une épée.

De quoi mon Jésus souffre-t-il ce soir en particulier ? Qui l’a frappé, le faisant saigner et pleurer ? Qu’est-ce que je peux faire pour le faire sourire ? Je comprends qu’une faute grave a été commise ce soir, je ne sais pas par qui, ni où[14]. Et je ne comprends rien d’autre.

Aujourd’hui, prise par les devoirs de l’hospitalité, je n’ai pas pu prier beaucoup. Mais la charité envers les pèlerins, c’est aussi une prière, n’est-ce pas ? Je ne pense donc pas qu’il souffre à cause de moi, et je suis donc en paix.          


[1] Cf. Jean 6, 35. Voir aussi Jean 4, 14.

[2] Les âmes que le Père m’a données : Cf. Jean 17, versets 2, 6, 9 et 24.

[3] Cf. Jean 3, 16-17.

[4] Cf. Philippiens 2, 7-8.

[5] Dans les catéchèses du 18 juillet et du 22 juillet 1943.

[6] Épulon : traduction littérale d’epulone : fêtard en latin et glouton en italien.

[7] Cf. La parabole du riche et du pauvre Lazare de Luc 16, 19-31. Voir le récit correspondant en EMV 191.

[8] Le rationalisme oppose la raison à la révélation ou le sentiment.. C’est du rationalisme de l’école d’Antioche (IIIème siècle), qui s’interdit de saisir le sens mystique des Écritures que naissent les grandes hérésies d’Arius, Nestorius, Eunomius, qui en sont les adeptes.
Au XIIIème siècle Saint Thomas d’Aquin distingue Foi et raison, mais ne les dit pas incompatible. Enseignement que défend saint Jean-Paul II dans son encyclique Fides et ratio.
Au XVIIème siècle, Descartes, tente d’exclure toute idée de Providence divine et réduit l’action de Dieu au seul acte de création. Pour lui, la recherche de la vérité peut se faire par la raison seule, sans la lumière de la foi (les Principes de la philosophie). Cette réduction maximum de la part d’intervention divine dans le monde influence  fortement rationalisme moderne. Celui-ci dérive progressivement vers les formes variées de l’athéisme : déisme, panthéisme, agnosticisme, matérialisme, … qui finissent par combattre la Foi, sujet d’aliénation selon leurs adeptes.

[9] Cf. Luc 18, 8. À noter que dans l’Évangile, la phrase est interrogative. Ici elle-est affirmative : Il ne trouvera pas la Foi. Jésus s’en explique dans les lignes suivantes.

[10] Cf. la guérison du sourd-muet de Marc 7, 31-37 (Ephphata). Dans Maria Valtorta, il y a deux guérisons similaires que Marc fusionne en un seul récit. Voir EMV 341 et EMV 419.

[11] L’Antéchrist.

[12] Cf. Jean 1, 13.

[13] Cf. Isaïe 63, 1-6.

[14] Le 2 août 1943, on recense, comme évènement majeur, la révolte du camp d’extermination de Treblinka et le bombardement de Hambourg pour la neuvième fois en huit jours. Les pertes sont estimées à 50.000 morts.
Cependant la grande souffrance de Jésus peut être causée par d’autres raisons.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430802.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 10 Fév - 21:48

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Nuit de souffrance avec Jésus

Le 3 août 1943      

Le matin.

J’ai été dans la torture avec Jésus. Cette nuit, j’ai cru que j’allais mourir suffoquée. Quelle souffrance ! Heureusement qu’il était là pour m’aider. En le voyant souffrir, je m’encourageais à souffrir.    

Mon agonie aura-t-elle servi à consoler mon Jésus ? Si c’était le cas, je voudrais la subir toutes les nuits pour essuyer ses pleurs et ne plus entendre ce gémissement, si plein de douleur : ‘Je souffre tant’.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430803.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 11 Fév - 22:01

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Condamnation de ceux qui tuent l'esprit

Le 4 août 1943      

Jésus dit :

“Perdre la vie, malheur suprême pour celui qui vit dans la chair et le sang, n’est pas une perte, mais un gain pour celui qui vit de Foi et d’esprit. C’est pourquoi j’ai dit : ‘Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer votre corps’.

Je suis auprès des innocents, tués par quelque cruauté humaine; je suis auprès des martyrs comme auprès des soldats; je suis auprès de ceux qu’opprime un joug familial qui va jusqu’au crime, comme je  suis auprès de ceux qu’on a supprimés par des moyens maudits p moi dans des guerres sacrilèges et féroces.

Je dis : sacrilèges. Et que pourrais-je dire d’autre ? N’est-il pas contraire à ma Loi d’agir avec violence, usant et abusant de la force pour des raisons d’orgueil humain dont le fruit est la destruction des vies et des consciences ? Y a-t-il un temple plus grand que le cœur humain que j’ai créé et où je devrais habiter ? Mais le Dieu de la paix peut-il jamais habiter là où résident des pensées de guerre ?

Habiter là où, sous l’égide de la guerre, les humains se permettent de coupables licences ? Habiter là où, sous la rafale de la guerre, la foi, meurt et l’incroyance lui succède, l’espérance meurt et le désespoir lui succède, la charité meurt et la barbarie lui succède, la prière meurt et le blasphème lui succède ? Ces choses ne constituent-elles pas la désacralisation d’un cœur ? Et celui qui désacralise ne commet-il pas un sacrilège ?

C’est pourquoi j’ai dit : ‘Ne craignez pas celui qui tue le corps et ne peut rien faire de plus’. Je console ceux qui sont injustement tués à l’heure de l’épreuve, et cela garantit qu’après cette heure-là vient la Lumière qui béatifie.

Mais je vous dis : ‘Craignez celui qui, après vous avoir tué, peut vous jeter dans la géhenne’. Tué comment ? Tué quoi ? Votre âme et votre esprit. L’âme qui est l’écrin, l’arche sainte, le ciboire qui contient l’esprit, lequel est la pierre précieuse que la main de Dieu prend dans les  trésors infinis de son moi pour la mettre dans sa créature, signe indéniable de l’origine de mes enfants.

L’esprit est à l’intérieur de vos chairs comme le sang dans vos veines. Et comme le sang apporte la vie à la chair pour qu’elle vive ses jours terrestres, ainsi l’esprit apporte la vie à l’âme pour qu’elle vive les jours sans fin.

La perte incommensurable est donc celle de l’esprit et non celle d’un peu de chair. Il n’y a pas de crime plus grand et qui soit davantage condamné par Dieu que celui de tuer un esprit en le privant de la grâce qui en fait l’enfant de Dieu.

Comme un enfant dans le sein de sa mère grandit et se forme, parvenant à l’âge parfait de sa vie intra-utérine, puisant sa nourriture des organes qui le maintiennent en contact avec les organes d’alimentation de la mère, ainsi celui qui sait vivre la vie de l’esprit et conserver l’esprit est comme un enfant dans mon sein : il grandit et parvient à l’âge parfait de sa vie intra-Moi, puisant en moi nourriture et force.

N’est-ce pas une source de joie et de sécurité pour toi de penser que tu vis de moi, en moi, pour moi, avec moi ?

Celui qui laisse l’Ennemi tuer son esprit se rend complice du même crime. Il tient ouvert de ses propres mains le sac dans lequel le maudit enferme votre âme, la privant d’abord de la Lumière, puis de la vie, la faisant sombrer dans son gouffre infernal dont on ne sort pas et sur lequel pèse la malédiction éternelle de Dieu. Comment pourrais-je, moi qui dis : ‘Tu ne tueras point’ et qui condamne le meurtre de la chair, ne pas prononcer une condamnation sur celui qui tue l’esprit ?

Sur quiconque. C’est certain. Car vous avez une volonté et, si vous ne le voulez pas, l’Ennemi ne le peut pas. C’est donc vous qui tuez votre esprit. Et sur celui qui tue son esprit, en vérité, en vérité, je vous dis que ma voix de Père renié par son enfant, de Roi dépossédé par son sujet, tonnera avec une juste et terrible colère pour prononcer la condamnation.

Tu peux donc être sûre dans ta souffrance qu à travers la chair qui meurt, ton esprit grandit toujours plus : il se nourrit de la mort de ton corps en tant que victime de l’amour. Qu’il sera beau ce jour où, brisant l’argile de son vase terrestre, ton esprit s’épanouira, libre et fort pour la joie éternelle de ton Jésus, au Ciel.”


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430804.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 12 Fév - 23:33

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Commentaire de l'Apocalypse : les morts de l’esprit et les vivants de l’esprit.

Le 5 août 1943      


Livre de l'Apocalypse, chapitre 11:


Jésus dit :

“Cette colère des nations est le prodrome de ma colère, car il doit en être ainsi. Heure pénible pour vous, mes pauvres enfants, qui la subissez, mais il est inévitable qu’elle vienne, car tout doit être accompli, le bien et le mal, sur la terre avant que n’arrive mon heure à moi. Alors je dirai : ‘Assez’ et je viendrai en Juge et en Roi assumer le royaume de la terre aussi et juger les mérites et les péchés des humains.

Lorsque vous lisez dans le livre de Jean : ‘l’heure de juger les morts’, vous pensez que cela se réfère à ceux qui sont déjà passés, depuis des siècles peut-être, à d’autres sphères de mystère, lequel sera dévoilé seulement quand quelqu’un y sera introduit.

Oui. Mort signifie transmigration de l’âme à des zones différentes de la Terre. Mais il y a dans la parole de Jean un sens plus vaste : les morts dont il parle peuvent aussi être vivants selon la chair, mais en réalité être, aux yeux de celui qui voit, des morts.

Ce sont les grands morts, car il n’y aura aucune résurrection pour eux. Morts à Dieu, ils n’auront jamais plus pour l’éternité le bien de posséder la vie, c’est-à-dire Dieu, puisque Dieu est vie éternelle.

De même, dans un sens plus vaste que ce que peuvent suggérer les simples mots, les trois  appellations de prophètes, serviteurs et saints dont parle Jean contiennent toutes les créatures qui ont su vivre dans l’esprit.

Combien d’humbles petites vieilles, combien de pauvres enfants combien d’hommes simples et ignorants, combien de femmes illettrées, inconnues aux masses, sont cachés et compris dans les paroles : prophètes, serviteurs, saints. Si on les signalait au monde, il en rirait. Mais en vérité, en vérité, je vous dis qu’un de ces pauvres, selon la chair, est davantage mon prophète, mon serviteur et mon saint qu’un savant orgueilleux, un grand fat, un de mes propres ministres chez qui manquerait ce qui vous rend saints à mes yeux : savoir vivre selon ma Parole et savoir faire ma Volonté avec une foi, une charité et une espérance constantes.

À l’heure où je viendrai en Juge et en Roi, mon sourire à ceux que j’ai bénis allumera un soleil sept fois plus grand que le soleil ordinaire et mes cieux en resplendiront, tandis que les chœurs de mes anges chanteront mes louanges et celles de mes serviteurs dont en cette heure je proclamerai, face au monde sot et aveugle, les vertus qui en font mes enfants.

Mais pour ceux qui ne seront pas comme eux, et en particulier pour ceux qui par leurs actions auront mené à leur perdition la terre et les faibles de la terre, pour ceux-là mon regard sera la foudre qui précipite dans l’abîme, car il est inévitable que le mal existe, mais maudits pour l’éternité soient ceux qui se font les serviteurs et les administrateurs du mal.”

(Ce qui précède est le commentaire que Jésus m’a fait des versets 17-18 du chapitre 11 de l’Apocalypse.)


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430805.htm[/quote]
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 13 Fév - 23:12

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Ceux qui maudissent et ceux qui manquent d'amour

Le 6 août 1943      

Jésus dit :

“Mon Sang, que mes ennemis et mes accusateurs ont appelé avec colère sur eux-mêmes, n’a pas perdu sa double qualité de pardon et de condamnation.

Les siècles passent, ma fille, mais moi et tout ce qui est à moi restons dans un éternel présent. A l’heure des ténèbres, alors que resplendissait seulement la pourpre de mon Sang divin tel un phare qui voulait sauver le genre humain, mais que peu ont vu, il est arrivé ce qui se répète dans les siècles et se répétera aussi longtemps qu’existera la terre. Versé avec un amour infini, il produisit des miracles de rédemption là où il trouva amour, mais devint condamnation pour ceux qui répondirent au sacrifice d’un Dieu par la colère et la haine.

Mais qu’en penses-tu ? J’étais Dieu et les prophètes avaient annoncé ma venue ; les miracles que j’ai accomplis avaient confirmé leur parole et j’avais moi-même confirmé ma nature divine à l’heure du jugement extrême où l’accusé ne ment pas. Et pourtant, ils m’ont tué. Ces ennemis du Christ n’ont pas à leur décharge d’ignorer qui était celui qu’ils accusaient et dont ils voulaient la mort. Leur condamnation n’en fut donc que plus sévère car, ne l’oublie jamais, il est demandé davantage à celui qui a reçu plus d’amour, de bienfaits et de connaissances. L’idée de ma bonté ne doit pas vous exonérer du devoir de respect.

Mais encore aujourd’hui, ma fille, encore aujourd’hui les choses ne sont-elles pas pareilles ? Le monde n’ignore pas que, pour se sauver, pour avoir la paix, pour être heureux, il faut mon aide. Eh bien, que fait le monde ? Il m’accuse et me maudit. Il m’accuse de ne pas l’aimer, d’être cruel, d’être indifférent, et il me maudit pour des fautes dont je suis innocent.

Comment le monde peut-il accuser Dieu ? Comment l’être humain peut-il maudire Dieu ? Telle une fourmi qui tenterait de renverser un rocher de montagne, celui qui hait Dieu se perd en sottes initiatives. Il ne fait que courir à sa perte et se précipiter dans son effort sacrilège.

Ceci vaut pour les petits-enfants modernes des lointains Hébreux. Quant aux autres, les moins coupables dans la masse des coupables, ils ne maudissent pas et n’accusent pas ouvertement, mais ils ne prient pas avec confiance, ne vivent pas avec sacrifice, n’aiment pas avec ardeur. Ce sont de petites machines dont le mécanisme spirituel tourne bien, mais qui ne sont pas leur propre source de mouvement.

Des eaux emportées par la poussée de siècles de Christianisme, mais qui n’avancent que grâce à elle. Non par leur propre volonté. Et comme toutes les eaux qui parviennent aux terres plates de la plaine, loin de la source de montagne, elles stagnent à cause du courant trop faible et se corrompent.

Ce ne sont ni la corruption ni la révolte qui sauveront le monde. Et en vérité, je te dis que si cette pauvre race humaine, pour laquelle je suis mort, n’est pas frappée par de pires maux, ce n’est certainement pas grâce aux prières sans âme et aux plates existences. Mais ce qui sauve le monde, et l’a sauvé jusqu’ici, ce sont les quelques âmes sur lesquelles mon Sang a opéré les miracles de l’amour, parce qu’en elles il a trouvé des coupes d’amour levées vers le ciel.

Cependant, je vois avec douleur que ces créatures chez qui l’amour prend sont de moins en moins nombreuses. Les victimes ! Mes victimes ! Oh ! Qui donnera au rédempteur, à la grande victime, une armée de victimes pour sauver le monde, lequel accuse Dieu de péché et ne se rend pas compte que son mal vient du péché des humains contre Dieu et contre les humains ?”


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430806.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 14 Fév - 20:46

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Commentaire d’un passage de l’Apocalypse : le pardon des pécheurs et l’horreur éternelle pour les impies

Le 7 août 1943      

Jésus dit :

“On lit dans le Livre [1] : ‘Il [l’impie] sera conduit au sépulcre et il veillera parmi la foule des morts : agréable au gravier de l’Enfer, il traînera derrière lui tous les hommes et une multitude devant lui’.

L’humanité tout entière est coupable. Une seule créature n’a pas goûté, je ne dis pas seulement la saveur amère, mais je dis aussi l’odeur amère du péché. Et ce fut Marie, ma Mère très douce, celle qui ne me fit pas regretter le Paradis que je quittai pour devenir chair parmi vous et racheter votre chair, car en Marie je trouvais l’éternelle blancheur et les amours resplendissantes qui sont au ciel. En elle était présent le Père qui la cajolait comme la plus parfaite de ses créatures; en elle l’Esprit saint qui la pénétra de son Feu pour faire de la Vierge la Mère; autour d’elle les cohortes des anges adorant la Trinité dans une créature.

Le sein de Marie ! Le cœur de Marie ! Non. L’esprit le plus extasié en Dieu ne peut sonder les profondeurs ou s’élever jusqu’au sommet de ces deux perfections de pureté et d’amour. Je vous les éclaire, je les éclaire aux plus chers de mes chers. Mais seulement quand vous serez là où est le savoir parfait, comprendrez-vous Marie.

L’humanité tout entière est coupable. Mais il y a le pécheur qui est simplement pécheur, et il y a l’impie, c’est-à-dire celui qui porte le péché à un~ perfection démoniaque. Car, dans le mal, le démon sait atteindre à la perfection, et ses disciples les plus fidèles savent en faire tout autant que leur maître.

Je te l’ai déjà dit : ‘Lucifer s’efforce d’imiter Dieu, dans le mal naturellement. Il assume, pour ainsi dire, les modes de vie et de cour qu’eut le Fils de Dieu. Le démon se pose en Christ, comme lui il a des apôtres et des disciples. Parmi eux, il choisira le parfait pour en faire l’Antéchrist. Pour l’instant, nous sommes dans la période préparatoire des précurseurs de celui-ci’. J’ai déjà dit cela [2].

L’impie sera conduit au sépulcre. C’est normal. Lucifer peut apporter tous les secours à ses élus, à ses fidèles, à ses esclaves, mais non l’immunité à la mort, car moi seul suis la Vie et moi seul ai vaincu la Mort. Par conséquent, lorsque sera accomplie la somme du mal commis par l’impie, j’ordonne à la mort de prendre possession de cette chair. Celle-ci connaît donc l’horreur du sépulcre. Et pour l’impie, ce sera un vrai sépulcre.

Pas pour les justes, pour ceux qui ont été rachetés, pardonnés, car ils savent et croient en fonction de leur foi. Le sépulcre est un lieu où l’habit mortel retourne à sa nature de poussière, libérant l’esprit en attendant l’heure où ce qui fut créé se reformera pour entrer dans la gloire ou dans la damnation avec la perfection de la création que Dieu fit pour l’être humain, c’est-à-dire l’union d’un esprit à une chair. Esprit immortel comme Dieu, son Créateur et Père, chair mortelle telle que formée par un animal terrestre, roi de la terre, héritier du Ciel, mais qui trop souvent préfère la terre au Ciel, ‘animal’, non parce qu’il est doté d’une âme [anima], mais parce qu’il vit non moins, et parfois plus, en brute que les animaux au sens strict.

Les âmes séparées des corps ont trois demeures qu’elles auront jusqu’au moment où il n’en restera que deux, après le Jugement qui ne se trompera pas. Les bienheureux jouissent immédiatement de l’éternel repos. Les souffrants accomplissent activement leur expiation en pensant à l’heure de leur délivrance en Dieu. Les damnés sont obsédés par la pensée du bien perdu, et plus ils ont été impies et moins ils trouvent de répit dans leur terrible torture.

Mais l’Impie, celui qui par son impiété aura entraîné les autres à l’impiété et poussé les autres au péché (voilà les hommes et la multitude dont parle le Livre), sera comme une tour sans repos dans une mer orageuse. Devant lui, la foule des morts (dans l’âme), tués par lui, devant soi le vif souvenir de tous les homicides d’âmes commis; et le remords, qui ne donne aucun répit au meurtrier, depuis le jour où Caïn versa le sang de son frère [3], le flagellera bien plus atrocement que tous les fléaux de l’enfer.

Il veillera sur son crime, lequel se jeta sur Dieu dans les créatures de Dieu et, tel un fauve furieux, fit un massacre dans les âmes. Il est effrayant d’avoir devant soi la preuve de son méfait ! Châtiment qui s’ajoute aux châtiments ! Horreur

incommensurable comme les fautes incommensurables de l’impie parmi les pécheurs.
Mais maintenant, Maria, pour consoler ton cœur qui est accablé devant ces trouées sur un autre monde où ne règne pas l’amour mais la rigueur de Dieu, élève ton esprit en écoutant cette parole toute pour toi et les âmes comme toi.

Sais-tu ce que représentent pour moi les cœurs consacrés à l’Amour ? Mon paradis sur terre. C’est vous qui apportez un petit morceau de ciel dans ce pauvre monde, et sur ce petit morceau, le Fils de Dieu pose les pieds pour venir trouver ses délices parmi les enfants du Père.

Ouvre ton cœur à ton Jésus. Et donne-moi ton cœur. Donne-le-moi en entier. Je le veux. En tant que Médecin et Ami d’esprit et de chair, en tant qu’Époux et Dieu qui t’a choisie pour ta foi et ton audace sentiment d’amour.”

[1] Livre de Job 21, 32-33.

[2] Dans la catéchèse du 19 juin 1943.

[3] Cf. Genèse 4, 8.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430807.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 18 Fév - 22:07

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Conseils intimes de Jésus à Maria Valtorta

Le 8 août 1943      

Jésus me donne des conseils intimes qui ne peuvent être transcrits.

Les raisons d'une longue vie.
Moment d'extase de Maria Valtorta


Le 9 août 1943

Jésus dit :

“Ceux qui ne connaissent pas l’amour et qui n’ont pas la conscience tranquille craignent la mort. Et ils sont la majorité ! Lorsqu’ils se sentent menacés de mort à cause d’une maladie ou de l’âge ou pour toute autre raison, ils commencent à avoir peur, ils s’affligent, se révoltent. Ils tentent même, de toute leur force et par tous les moyens, de fuir la mort. Mais en vain, car quand vient l’heure marquée, aucune précaution ne sert à l’écarter.

L’heure de la mort est toujours juste car elle est établie par Dieu;  moi seul suis le Maître de la vie et de la mort, et si certains moyens de mort qu’utilisent les hommes à l’instigation du démon ne sont pas les miens, les sentences de mort, imposées pour délivrer une âme d’un trop grand tourment ou pour l’empêcher de commettre des fautes plus grandes, sont toujours de moi.

Maintenant, écoute : le don de la vie, d’une longue vie, pourquoi puis-je l’accorder ? Pour deux raisons.

La première est que la créature, qui en jouit, est un esprit illuminé qui a pour mission d’être un phare pour d’autres esprits encore enveloppés des ténèbres de la matérialité. Un grand nombre de mes saints sont parvenus à un grand âge précisément pour cette raison. Et moi seul sais avec quelle ardeur ils désiraient, au contraire, venir à moi.

La deuxième est que je donne une longue vie pour fournir à une créature informe le moyen, tous les moyens, de se former. Études, amitiés, saintes rencontres, douleurs, joies, lectures, les punitions des guerres ou des maladies, je lui donne tout pour faire en sorte qu’elle grandisse dans mon âge qui n’est pas comme le vôtre. Je veux dire que grandir dans mon âge signifie grandir dans ma sagesse, et on peut être adulte dans mon âge tout en étant des enfants dans le vôtre, ou être puéril dans mon âge en ayant cent ans dans le vôtre. Je ne regarde pas l’âge de votre chair qui meurt : je regarde votre esprit, et je voudrais que vous deveniez des esprits qui savent marcher, parler, agir avec fermeté, et non des esprits balbutiants et chancelants, impuissants comme des tout-petits !

Cela explique pourquoi je dis mon ‘Assez’ très vite dans le cas de créatures que je trouve adultes dans la Foi, la charité, la vie. Un père désire toujours retrouver ses enfants, et avec quelle joie, une fois qu’ils ont terminé les études et le service militaire, ne les serre- t- il pas sur son cœur ! Le bon Père que vous avez aux cieux agirait-il autrement ? Non. Lorsqu’il voit qu’une créature est adulte dans son esprit, il brûle d’envie de l’avoir avec lui, et si, par pitié pour le peuple, il laisse parfois ses serviteurs sur terre pour qu'ils servent d’aimant et de boussole aux autres, d’autres fois il ne résiste pas et il se donne la joie de mettre au ciel une nouvelle étoile avec l’âme d’un saint.

Ce sont deux attractions et deux aspirations provenant d’un agent unique : l’Amour. L’âme attire à elle son Dieu, ici, où tu es, et Dieu descend trouver ses délices auprès de la créature aimante qui vit de lui. L’âme aspire à s’élever pour être, à jamais et sans voiles, avec son Dieu. Du centre de son ardeur, Dieu attire à lui l’âme tout comme le soleil attire la goutte de rosée, et aspire à l’avoir près de lui, pierre  précieuse enfermée dans son triple feu qui donne la béatitude.

Les bras levés de l’âme rencontrent les bras tendus de Dieu, Maria. Et quand ils se touchent, s’effleurent rapidement, c’est l’extase sur terre ; quand ils s’étreignent de façon durable, c’est la béatitude sans fin du ciel, de mon ciel que j’ai créé pour vous, mes bien-aimés, et qui m’apportera une surabondance de joie lorsqu’il sera rempli de tous mes enfants chéris.

Quelle éternelle journée de joie incommensurable que la nôtre, pour nous qui nous aimons : nous, Dieu Un et Trin, et vous, les enfants de Dieu !

Mais ceux qui, par malheur, n’ont pas compris mon amour, ne m’ont pas donné leur amour, n’ont pas compris qu’un seul savoir est utile, celui de l’Amour, pour ceux-là, la mort est à craindre. Ils ont peur. Encore plus peur s’ils sentent qu’ils n’ont pas très bien agi ou agi absolument mal.

La bouche mensongère de l’être humain — il est rare que sa bouche dise la vérité si belle et bénie, la vérité que moi, Fils de Dieu et parole du Père, vous ai enseigné à toujours dire — la bouche mensongère de l’être humain dit, pour tromper et se réconforter lui-même et pour tromper les autres : ‘J’ai bien agi et j’agis bien’. Mais la conscience comme un miroir à deux faces entre votre moi et l’œil de Dieu, accuse l’humain de ne pas avoir agi et de ne pas agir du tout comme il le proclame.

Donc, une grande peur les hante : la peur du jugement de Celui à qui les pensées, les actes, les affections de chacun ne restent pas cachés. Mais si vous me craignez tant comme Juge, ô malheureux, pourquoi n’évitez-vous pas de m’avoir pour Juge ? Pourquoi ne faites-vous pas de moi votre Père ? Si vous me craignez, pourquoi n’agissez-vous pas selon mes commandements ?

Ne savez-vous pas m’écouter quand je vous parle d’une voix de Père qui vous guide, d’heure en heure d’une main aimante ? Mais obéissez au moins quand je vous parle d’une voix de Roi. Ce sera une obéissance moindrement récompensée, car moins spontanée et douce à mon cœur. Mais ce sera toujours de l’obéissance. Alors, pourquoi ne le faites-vous pas ?

On n’évite pas la mort. Bienheureux ceux qui arriveront à cette heure revêtus d’amour à la rencontre de Celui qui vient. Leur mort sera paisible comme le passage de mon père sur terre, lequel n’eut aucun sursaut, car c’était un juste dont la vie fut sans reproche. La fin de ceux qui ont aimé sera joyeuse comme le sommeil de ma Mère qui, sur terre, ferma les yeux sur une vision d’amour, puisque toute  sa vie, qui ne connut pas le péché, fut amour, et les rouvrit au ciel en se réveillant sur le cœur de Dieu.

Sais-tu, ma chérie, comme ce sera beau pour toi aussi ? Ce matin, quand moi-Eucharistie je venais à toi, tu as tressailli d’extase car tu m’as vu qui me donnais à toi. Mais ça, ce n’est rien, un petit grain d’extase jeté dans ton cœur. Un seul, pour que tu ne sois pas réduite en cendres, et tu l’as senti... Tu as cru mourir d’émotion. Mais quand le moment viendra, je verserai en toi un torrent de joie, car il ne sera plus nécessaire de préserver ta vie humaine et nous partirons ensemble.

Courage, encore un peu de souffrance par amour pour ton Jésus, et puis ton Jésus abolira ta douleur pour se donner lui-même à toi, complètement, lui-même, joie sans mesure.

En effet, ce matin j’ai eu une impression si vive que j’ai failli crier. Parce que l’on crie, non seulement d’effroi ou de douleur, mais aussi pour une trop grande joie. J’ai cru que mon cœur allait céder dans la joie et que j’allais mourir comme cela, l’hostie encore sur ma langue.


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 19 Fév - 20:17

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

Commentaire de Jérémie : la nécessité d'une prière pure

Le 10 août 1943    

Livre de Jérémie, chapitre 9:

Je me plains tout bas au Seigneur : alors que, comme d’habitude, j’ouvre au hasard l’Évangile ou la Bible, il me fait tomber, encore ce matin, sur un passage très triste (Jérémie, chap. 9).

J’aurais tellement besoin d’un mot d’espoir pour ma pauvre patrie !... Je reconnais que nous sommes coupables des fautes dont on nous accuse et pour lesquelles nous sommes punis. Mais l’amour de la patrie me fait souffrir pour les épreuves dont Dieu nous afflige.

Jésus me laisse gémir, puis il attire mon attention sur les versets 23-24, et sur la dernière phrase du verset 25. Je comprends qu’il va m’instruire sur cela... et j’attends.
Jésus dit [1] :

“La prière est une bonne et sainte chose, et c’est une bonne chose aussi de méditer et d’étudier la sagesse. Mais rien n’est plus utile à l’être humain que cette connaissance : le fait d’être convaincu de Dieu.

Quand on a vraiment compris qui est le Seigneur, on ne se trompe plus, on sait prier, non pas d’un mouvement machinal des lèvres dont s'échappent des résolutions sérieuses de bonté, de pardon, de continence, d’humilité, mais avec une véritable adhésion à Dieu, avec le ferme propos de pratiquer toujours mieux la Loi pour être béni de Dieu.

Quand on a compris qui est le Seigneur, on possède pour toujours le savoir, la richesse, la force qui donnent la vraie gloire, laquelle ne meurt jamais et plaît à Dieu.

Ces temps-ci, vous faites sans cesse des prières. Mais elles ne servent pas autant qu’elles le devraient. Ne pensez pas que votre Dieu ait changé sa Nature d’infinie bonté et de parfaite paternité. C’est que vous lui présentez des prières contaminées par trop de choses.

Dépouillez-vous du triple habit qui opprime votre esprit et le contamine. Rejetez l’hypocrisie, la haine, la luxure. Il y aurait d’autres choses à enlever, mais celles-ci sont les plus abjectes à mes yeux. Et vous êtes des hypocrites lorsque vous venez à moi par des cérémonies religieuses que vous accomplissez avec un sentiment humain et non surnaturel.

Mais qui croyez-vous tromper ? Moi ? Ô malheureux ! Vous pouvez vous tromper les uns les autres, empruntant un visage religieux, portant même un masque qui cache votre vrai visage irréligieux, car religion signifie obéissance aux souhaits et aux vouloirs de Dieu, alors que vous lui désobéissez dans les grandes choses comme dans les petites. Vous pourrez vous tromper entre vous, mais vous ne tromperez pas votre Dieu.

Que dirais-tu, Maria, et que ferais-tu si quelqu’un t’offrait un bouquet de fleurs [flétries] ou une assiette de fruits sales ou véreux ? Tu dirais qu’on aurait mieux fait de ne pas te les offrir parce qu’ils te répugnent et t’offensent. Voilà : je dis la même chose de la majorité de vos prières.

Vous haïssez. C’est certain. Vous haïssez. Et votre esprit est si lourd que vous ne vous rendez même pas compte d’être pleins de hargne et d’égoïsme envers tous. Mais que vous ai-je dit ? ‘Si au moment de prier, tu te souviens d’avoir offensé ton frère ou que lui a quelque chose contre toi dans son cœur, réconcilie-toi d’abord avec lui et puis viens’. La condition essentielle pour être écoutés est de ne pas avoir dans le cœur la haine qui tue l’amour. Comment pouvez-vous venir à moi qui suis miséricorde, quand vous n’êtes pas miséricordieux ? Comment pouvez-vous juger et penser que moi, qui suis justice, je ne vous juge pas ? Ne voyez-vous pas que, en condamnant à la haine ceux qui vous nuisent — et peut-être que vous fûtes les premiers [à nuire] et non eux, vous vous condamnez vous-mêmes ?

Vous êtes luxurieux. Que de luxure, de la chair, de l’esprit, du cœur, déferle sur le monde, jaillissant de vous comme des multiples bouches d’une fontaine qui a sa source dans les profondeurs où règne l’Ennemi ! C’est un déluge, voulu par Satan et non par Dieu, et auquel vous vous êtes prêtés, un déluge qui se répand sur la terre et en chasse la Lumière, la Vérité, la Vie. Et la Lumière-Vérité-Vie, telle une colombe qui n’aime pas la fange putride, se retire dans les cieux, en descend rapidement pour arrêter son vol sur les rares créatures lesquelles, comme les cimes des monts, émergent au-dessus de la vase qui vous déshonore.

Les hommes eux-mêmes ont empêché mon Fils bien-aimé de demeurer parmi les hommes.
Ecoutez-le, vous qui savez encore le faire, vous qui résistez à la vague corruptrice par amour pour nous. Le salut est en lui, car il est l’éternel Rédempteur, et les mérites infinis de son infinie douleur opèrent éternellement. Mais vous les rendez stériles par la corrosion du mal satanique dont vous êtes remplis. Plus encore que son Sang sur les Hébreux, la façon dont vous détruisez en vous les effets de son Sang par le péché — que vous aimez comme votre vie d’une heure — vous condamne et vous rend dignes de mon châtiment.

Vous êtes des cœurs incirconcis. Vous ne savez, vous ne voulez pas passer l’anneau de triple pénitence à votre cœur que vous avez enlevé à Dieu et donné à l’Ennemi de Dieu et du genre humain. Voici ce qu’il faut pour que j’intervienne : vous repentir et faire pénitence. Sans ces deux choses, chacune de vos prières, chacun de vos actes religieux est un mensonge et une offense que vous faites à Dieu.

Et si l’Esprit d’Amour ne peut plus opérer en vous les prodiges de l’amour parce que vos actions neutralisent son action, et si le Verbe du Père ne peut plus opérer les miracles de son Sang et de sa Parole parce qu’il y a en vous des forces contraires, le Père, le Seigneur Dieu, peut toujours brandir le fouet de la punition et défendre en lui les trois divines Personnes, trop, beaucoup trop offensées par l’humanité.”

[1] Mais du dixième paragraphe à la fin, les mots semblent avoir été dictés par le Père Éternel.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430810.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 20 Fév - 21:39

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

L'offrande de la souffrance pour le salut du monde

Le 11 août 1943    

Jésus dit :

“Hier soir, ton cousin [1] s’étonnait et se désolait parce que tes souffrances ne cessent pas pendant que tu écris.

Pourquoi devraient-elles cesser ? Les missions sont toujours pénibles pour la nature humaine. La chair souffre dans le service de Dieu. Mais plus elle souffre et plus le travail de l’esprit devient fructueux.

À quel moment ai-je accompli ma mission au plus haut degré ? Au moment de ma plus grande souffrance. Et je n’avais pas alors le bien que tu as, car pendant ces heures-là, j’étais abandonné par le Père. Mais tu ne l’es pas par moi.

Cela ne suffit-il pas largement à te dédommager de la souffrance de cette poignée de cendres qu’est ta chair ? Bien sûr que oui. Ma présence auprès de toi suffirait à elle seule. Mais moi, je t’ai accordé, non seulement ma présence à tes côtés, mais de plus ma caresse, ma vue, ma parole.

La croix portée ainsi n’est plus une croix pour l’âme. Elle le reste pour la chair et le sang. Mais tu me les as donnés en offrande totale, et il convient qu’ils soient consumés, car dans le sacrifice s’annulent leurs fautes, dont  tu en es convaincue  je n’ai pas à parler pour te les rappeler. Tu me les a donnés pour toi et ‘beaucoup de choses’. Donc, qu’ils portent la croix de la souffrance totale, car il est juste qu’il en soit ainsi.

Sais-tu ce que tu fais en écrivant ? Ma volonté. La volonté de la mission que je veux que tu accomplisses. Même si une seule âme, une seule, devait trouver la voie grâce à ta peine que j’ai voulue, cette peine, qui d’un point de vue humain semble inhumaine, serait justifiée.

En luttant contre l’angoisse de l’agonie, j’ai accompli jusqu’à la dernière heure ma mission de Maître et de Rédempteur. Souviens-toi de Caïphe, de Pilate, des femmes de Jérusalem, de Disma. Jusqu’au bout, jusqu’au bout, j’ai consolé, instruit, sauvé. Et il n’y a que moi qui sache quelle était ma souffrance ! Comparée à la mienne, ta souffrance n’est rien.

Aucun disciple n’est plus que son maître, en quoi que ce soit, et si ton Maître a tant souffert pour racheter les êtres humains, toi qui t’es placée dans le sillage du Maître, veux- tu souffrir moins que lui ?

Du reste, je sais jusqu’où je peux t’accabler. Et si je t’accable lourdement, c’est signe que je te donne la capacité de supporter la charge supplémentaire et que le besoin de souffrance est infini pour l’heure terrible que vous vivez. La souffrance des holocaustes est celle ¬qui empêche, non la ruine matérielle, mais la ruine spirituelle qui, comme un nuage chargé de brouillard, est sur le point d’aveugler les esprits et de les mener à ruiner, matériellement et plus encore, ce qui reste encore sauf.”

Plus tard, toujours en réponse à ma plainte au sujet des douloureuses perspectives sur lesquelles il m’éclaire, Jésus dit :

“Mais, Maria, il n’est pas donné aux petites amies de Jésus de se soustraire à la peine.
Pendant sa passion, votre pauvre Jésus eut pour seul réconfort le secours de sa Mère.

Rien n’est échappé à Marie, pas un de mes gémissements, pas une larme, pas un plissement d’épiderme, un tressaillement des muscles, une contraction du visage, un sanglot, un râle. C’étaient autant de coups de lance pour son cœur de Mère, mais elle ne s’y est pas soustraite parce qu’elle savait que sa présence était la seule consolation pour son Jésus.

La petite Maria ne doit pas être dissemblable de la grande Marie. Encore maintenant je souffre, je souffre beaucoup devant l’obstination humaine. Je le répète [2]: je viendrais mourir de nouveau pour vous sauver, ô humains qui tombez dans le gouffre de mille fautes. Je souffre tant... Je ne peux taire ma douleur. Et en parler veut dire amener celui qui m’écoute à la vision d’un avenir bien triste.

Mais c’est si doux de pleurer ensemble. Ne retire pas ton épaule où j’appuie ma tête dans laquelle l’humanité enfonce des couronnes l’épines. Les mêmes épines te piqueront, toi aussi. Mais penses-y : nos pleurs et notre sang seront offerts ensemble pour tenter d’arrêter le châtiment.

C’est cela qu’il faut, Maria. Les autres choses ne servent à rien et vous unissent à de nouvelles puissances de mal. Mais le sacrifice sauve. Si seulement beaucoup d’âmes de sacrifice naissaient de la terre devenue enfer !...

Je ne répète pas par manque d’arguments, je répète parce que ces mots contiennent la clé du salut.”

Croyez, mon Père , que je souffre beaucoup. Les intuitions qui me viennent me torturent encore plus que mon mal physique et l‘accroissent. Je confesse que, sur le plan humain, je voudrais leur échapper par la mort. Mais, comme vous voyez, cela aussi fait partie de ce champ de douleur que Dieu a semé pour moi, et je dois les cueillir et les manger comme le pain de ma Vie.

Alors... en avant. Je suis au milieu d’épines de tout genre, car le bon Jésus me dévoile des horizons de feu et de sang, et Lucifer tente de me bouleverser en me montrant que bientôt je resterai seule (sans le Maître) et qu’il est déjà fatigué de moi. Je le laisse dire, mais il est certain que j’en souffre.

Heureusement que l’invisible présence reste vive et cela me donne tout dans mon néant.

[1] Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de l’auteur. À cause de la guerre, il quitta Reggio Calabria pour s’établir avec sa famille à Viareggio, et il resta avec l’auteur de juillet 1943 à novembre 1944.
[2] Déjà dans les dictées du 23 avril et du 26 juillet.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430811.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 21 Fév - 21:47

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 3 Maria_39

L'immolation par amour rend plus grand que les anges
La parabole de la perle


Le 12 août 1943    

Jésus dit :

“Lorsque la nature humaine se rappelle si bien son origine qu’elle sait vivre dans le surnaturel, elle s’élève au-dessus de la nature angélique et devient motif d’admiration pour les anges.

Quand cela arrive-t-il ? Quand une créature vit plongée dans ma volonté, entièrement abandonnée à moi, ne vivant, n’aimant, n’agissant que pour moi et avec moi. Elle élève sa chair à un niveau qui n’est pas accordé aux anges, qui ne connaissent pas les angoisses de la chair et n’ont pas le mérite de les dompter. Si de plus la créature se crucifie par amour du Maître crucifié, elle devient un motif d’admiration aux légions d’anges, lesquels ne peuvent pas souffrir par amour pour moi et se crucifier comme Jésus, Rédempteur du monde et Fils de l’Éternel.

Autour de ma croix, comme déjà autour de mon berceau, se tenaient des légions d’anges, car le berceau et la croix étaient l’alpha et l’oméga de ma mission de Rédempteur. Mais les légions des esprits angéliques se tiennent aussi autour des petits crucifiés qui s’immolent silencieusement selon la loi du parfait amour, car ils me voient en vous qui mourez pour moi.

Laisse-moi donc faire. Faire jusqu’au bout. Sous peu, je serai père et mère [1] pour toi, en plus d’être frère et époux. Sous peu, tu n’auras plus que moi. Viens, c’est un coup dur, mais sois-en avertie et sois généreuse. Laisse-moi faire. Je ne fais rien qui n’ait le sigle de l’amour. Sois comme un agneau né depuis peu entre mes mains de bon pasteur. Si ton Pasteur te fait manger de cette herbe amère, encore une, c’est parce qu’il veut te donner une meilleure place dans son cœur. Et n’aie pas peur. Je t’aiderai. Je t’aide toujours, tu le vois.

J’ai besoin de ta douleur. D’une douleur absolue, complète, profonde. Tu ne sais pas quelle valeur elle aura entre mes mains. Quand tu le sauras, tu diras que j’ai valorisé tes souffrances de mille pour cent et tu m’en remercieras. Mais remercie-m’en dès maintenant avec confiance et amour.

Dans le chœur des voix qui s’élèvent de la terre au ciel, il manque des voix qui remercient. C’est une note muette et cela est très mauvais. C’est un grand démérite pour la lignée d’Adam, laquelle, tout en ayant reçu de façon suprême l’amour et les bienfaits du Dieu Unique et Trin, ne sait pas remercier.

Mais si cela est pardonné aux analphabètes de l’amour, il n’est pas permis de ne pas le faire à ceux que l’Amour lui-même instruit. Lorsqu’un petit enfant ou un pauvre ignorant commet une erreur, on l’excuse. Il n’en va pas de même quand c’est un adulte ou une personne cultivée.

Tu as appris du Maître et tu ne dois pas manquer à l’enseignement du Maître. Je t’ai élevée avec mon amour comme on élève un enfant avec le lait. Sois fidèle à l’Amour en toute chose, en absolument toute chose.”

[1] Maria Valtorta, qui était fille unique, allait perdre sa mère le 4 octobre de la même année, 1943. Son père était mort le 30 juin 1935.

Le soir

Jésus dit :

“Ma chère âme, écoute la parabole de la perle.

Un grain de sable emporté par les vagues de la mer est avalé par les valves d’un mollusque. Un petit caillou, brut et sans valeur, un minuscule fragment de roche, un éclat de ponce, toutes choses qui ne méritent pas un regard.

Dans un premier temps, ce grain de sable avalé regrette sans doute les étendues sans fin de la mer où il roulait librement au gré des courants et où il voyait tant de beautés créées par mon Père. Mais au bout de quelque temps, une pellicule blanche se forme autour du grain gris et rêche, une pellicule blanche, de plus en plus belle, dure, régulière.

Et le petit caillou ne regrette plus alors la sauvage liberté d’avant, mais bénit l’instant où une volonté supérieure à ses intentions l’a précipité entre les valves de ce mollusque. S’il pouvait parler, il dirait : ‘Que l’instant où je perdis ma liberté soit béni ! Que soit bénie la force qui m’a enlevé la liberté et qui a fait de moi, pauvre caillou brut, une précieuse marguerite’.

L’âme est un caillou brut de par sa nature. Il porte le signe de la création divine, mais, à force de rouler, il est en piteux état, de plus en plus rude et gris. La grâce, tel un courant céleste, le pousse à travers les espaces infinis de l’univers, vers le cœur de Dieu, ouvert pour recevoir ses créatures. Il attend, le cœur ouvert, votre Dieu, et vous désire, vous, pauvres créatures.

Mais souvent, vous résistez aux courants de la grâce et à l’invitation de Dieu qui désire vous enfermer dans son cœur. Vous croyez être plus heureux, plus libres, maîtres de vous-mêmes en restant à l’extérieur. Non, mes pauvres enfants. Le bonheur, la liberté, la maîtrise sont à l’intérieur du cœur de Dieu. À l’extérieur, il y a le piège de la chair, le piège du monde, le piège de Satan.

Vous croyez être libres, mais vous êtes attachés comme des esclaves à la rame. Vous croyez être heureux, mais les soucis à eux seuls sont déjà le malheur. Et puis il y a tout le reste. Vous croyez être les maîtres, mais vous êtes les serviteurs de tout le monde, serviteurs de vous-mêmes dans votre partie inférieure, et vous n’en tirez aucune joie, même si vous peinez pour vous en procurer.

Moi, je donne la joie, car je donne la paix, car je donne la continence, car je donne la résignation, la patience, chaque vertu.

Bienheureuses ces âmes qui n’opposent pas une trop forte résistance à la grâce qui les pousse vers moi. Très bienheureuses ces âmes qui, non seulement se laissent porter vers moi, mais qui viennent à moi avec l’impatience du désir d’être englouties dans mon cœur.

Il ne repousse personne, quelque petit et brut qu’il soit. Il accueille tout le monde, et plus vous êtes misérables, mais en même temps convaincus que je peux vous rendre beaux, et plus je travaille votre petitesse ; je la revêts d’un nouvel habit, précieux et pur. Mes mérites et mon amour opèrent la métamorphose. Vous entrez des créatures et vous sortez, à la Lumière du Jour de Dieu, des perles très précieuses.

L’âme regrette parfois sa première liberté. Surtout dans les premiers temps, car mon travail est sévère, même revêtu d’amour. Mais plus l’âme est pleine de bonne volonté et plus elle comprend vite. Plus l’âme renonce à tout désir de fausse liberté et plus elle préfère la royale servitude de l’amour, et plus tôt elle goûte la béatitude de sa captivité en moi et accélère le prodige sanctifiant de l’amour.

Le monde perd tous ses attraits pour cette âme heureuse qui vit enfermée en moi comme une perle dans un écrin. Toutes les richesses de la terre, tous les soleils éphémères, toutes les joies insincères et les pseudo-libertés perdent leur lumière et leur voix, et il ne reste plus que la volonté, toujours plus vaste et plus profonde, de notre amour réciproque, d’être l’un par l’autre, l’un dans l’autre, l’un à l’autre.

Oh ! Béatitude des béatitudes trop peu connue : vivre avec moi qui sais aimer ! Si Pierre s’écria sur le mont Tabor, uniquement parce qu’il me vit transfiguré : ‘Seigneur, qu’il fait bon d’être ici avec vous’, que devrait dire l’âme qui a été elle-même transfigurée en devenant une molécule de mon cœur de Dieu ?

Penses-y, Maria. Celui qui vit en moi devient une partie de moi. Comprends-tu ? De moi, Jésus, Fils du vrai Dieu, sagesse du Père, Rédempteur du monde, Juge éternel et Roi des siècles à venir, Roi pour l’éternité. L’âme qui vit abîmée dans mon cœur devient tout cela. Partie intégrante et vivante du cœur d’un Dieu, elle vivra éternellement comme Dieu dans la lumière, dans la paix, dans la gloire de ma Divinité.”


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430812.htm
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