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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 29 Mai - 17:59

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Condamnation des violateurs des mystères de l’au-delà  

Le 11 septembre 1943   


Livre de Ben Sira le Sage 3, 21

21 Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes forces.

https://www.aelf.org/bible/Si/3

Jésus dit :

“Beaucoup d’âmes s’égarent en voulant chercher ‘ce qui est trop difficile’ pour elles et en voulant scruter ‘ce qui est au-dessus de leurs forces’, comme dit l’Ecclésiastique (3, 21).

C’est l’ancien poison. L’homme est, et a toujours été, coupable de curiosités malsaines et de profanations sacrilèges. Il veut pousser son investigation jusqu’à des régions que la sagesse divine garde enveloppées dans le mystère, non par jalousie du pouvoir, mais par prévoyance de l’amour. Malheur à l’être humain s’il connaissait tout de l’avenir et des secrets de l’univers ! Vous n’auriez plus de paix spirituelle ni de paix naturelle. Laissez l’avenir à Dieu, créateur et dispensateur du temps et laissez vierges ces zones de l’univers dont la possession vous donnerait des armes pour troubler toujours plus votre existence d’individus et d’esprits.

J’ai déjà dit [1] que je ne m’oppose pas aux œuvres de l’intelligence humaine. Si je le faisais, je serais inconséquent avec moi-même, puisque j’ai donné l’intellect à l’être humain pour qu’il s’en serve et non pour qu'il le laisse inerte. Cependant, je vous dis par la bouche de la Sagesse : Ne souhaitez pas être de curieux scrutateurs des œuvres de Dieu, ne cherchez pas à aller outre les frontières que j’ai tracées pour séparer votre puissance des puissances plus fortes que la vôtre, des lois du cosmos, des secrets des forces naturelles, et surtout des mystères d’outre-tombe dont je suis le seul à avoir le droit de vous dévoiler la vérité et l’existence, car je suis le Seigneur de toute chose tandis que vous n’êtes que les hôtes de cette pauvre Terre et vous ne savez pas ce qui vous est réservé au-delà de la vie terrestre.

Croyez dans l’autre vie. Il suffit d’y croire. Croyez qu’elle apporte une récompense ou un châtiment, fruit d’une sainte justice, lequel attend d’être appliqué à chaque individu. Je vous ai fait connaître cela pour votre bien. Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus.

Ne troublez pas de votre indiscrète et bavarde curiosité la paix surnaturelle de l’autre vie. Même si cela concerne ceux qui sont tourmentés, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas de paix parce qu’ils sont séparés de moi, le fait de comprendre n’apporte toujours qu’une augmentation de l’inquiétude. Pourquoi troubler par des échos de la terre la sérénité des cieux ? Pourquoi augmenter le tourment de ceux qui sont punis par des voix qui leur rappellent le monde où ils méritèrent leur punition ? Ayez du respect pour les premiers et pitié des seconds.

Moi seul, Seigneur du Ciel et de la Terre, Arbitre suprême de toute chose, Puissance parfaite en toute chose, je peux prendre de telles initiatives et rétablir le contact entre l’être humain et le mystère de l’autre vie. Moi seul. C’est alors que je vous envoie mes messagers, et toujours pour un bien, jamais pour me plier à de sottes et profanatrices recherches humaines.

‘Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu’, ai-je dit à Thomas, et je le redis à tous les curieux et à tous les incrédules de la terre. On n’a pas besoin de preuves pour croire à la deuxième vie, qui n’est pas — sachez-le pour le moment — telle que vous l’imaginez dans toutes vos fantaisies, mais que j’ai dit, une seconde vie, unique, et non des vies et encore des vies. Vous êtes des êtres humains, et non des grains de blé qui, ressemés, germent une, deux, dix, cent fois, autant de fois qu’on les sème.

On n’a pas besoin de preuves. Ma Parole suffit. Si vous dites que vous croyez à la deuxième vie et ensuite vous cherchez des preuves surnaturelles pour croire, vous mentez et vous me traitez de menteur. Vous mentez parce que vous dites que vous croyez avec la bouche, mais vous ne croyez pas avec l’esprit et vous cherchez des preuves. Vous me traitez de menteur parce que le fait que vous cherchez des preuves suppose la pensée, sous-entendue mais très vive, que j’aie pu dire des choses non véridiques.

Comme punition des curiosités inutiles et dangereuses et des pensées irrévérencieuses et sacrilèges, je permets que, chez les malheureux investigateurs de ce qu’il n’est pas nécessaire à l’humain de chercher à connaître, il se crée une confusion mentale, un trouble de l’esprit et une grave blessure à la Foi, chez les meilleurs d’entre eux, et la mort de la Foi et de l’esprit chez les pires.

Quels sont les meilleurs parmi ces violeurs du mystère ? Ce sont ceux qui s’en approchent, non pour me faire un procès, puisqu’on ne peut me faire de procès, mais plutôt pour me chercher, car ils ne savent pas me trouver par d’autres voies plus sûres, humbles et hautes comme celui qui les a marquées, le Christ qui est venu exprès sur la  Terre pour apporter la doctrine sûre, laquelle vous guide à la deuxième vie, et pour fonder l’Église, dépositaire et maîtresse de ma doctrine. Ceux-ci ne savent pas embrasser les pieds de l’Église avec la simplicité des enfants et l’humilité des saints, en lui disant : ‘Je t’aime, je t’obéis, guide-moi’. Mais ils cherchent avec une pensée droite. Je les traite donc avec beaucoup de miséricorde.

Quels sont les pires parmi ces violeurs du mystère ? Ce sont ceux qui s’en approchent par pure curiosité scientifique, pour un profit humain, quel qu’il soit, du vil argent donné en échange de leur science de magie au bénéfice direct qu’ils peuvent tirer (du moins le croient-ils) de guides ultra-terrestres. Mais ce n’est pas ainsi qu’on a des guides. Ils viennent spontanément, par mon commandement et non appelés par les humains.

Envers ceux-ci, je serai un Juge d’une inexorable sévérité et je les punirai pour avoir manqué de foi et de respect envers le Maître de cette vie et de l’autre, la vraie, et pour avoir manqué de respect envers les trépassés, à qui je suis le seul à pouvoir donner des ordres capables de les détourner de leurs demeures extra-terrestres.

Bienheureux, bienheureux, trois fois bienheureux ceux qui croient sans besoin de preuves; bienheureux, sept fois bienheureux ceux qui n’ont jamais douté un seul instant de ma parole et de ma doctrine, confiée à mon Épouse et Maître, l’Église, et qui, sans jamais avoir osé, et même souhaité oser, profaner les royaumes ultra-terrestres, sont convaincus que la vie ne meurt pas sur cette terre, mais change de nature et devient éternelle, béatifique pour ceux qui ont su vivre de moi et en moi, effroyable pour ceux qui, répudiant Dieu, ont forniqué avec Satan.

À ces croyants purs, à ces simples et humbles esprit, pour qui la Foi est lumière et ma Parole, vie, j’accorde ce que je nie aux autres investigateurs : la connaissance et la possession de la Vérité d’outre-terre.”  

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430911.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 31 Mai - 22:19

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Nécessité chez le porte-parole du Christ d’humilité et de générosité.
Description de la vision de lumière qu’est le corps glorifié de Marie 


Le 12 septembre 1943   

Jésus dit :

“Parmi ces croyants purs, ces simples et humbles esprits dont je t’ai parlé hier et à qui j’accorde la possession de la Vérité, je suscite des âmes spéciales; je les choisis avant leur incorporation à la vie, car je sais tout des humains qui ont vécu, qui vivent et qui vivront, et  je sais donc à l’avance comment chaque esprit agira sur terre, méritant ou déméritant.

Et ne dites pas que c’est injuste parce que je ne vous force pas à mériter. Non : c’est être fidèle à mon œuvre et à ma promesse que de créer l’être humain capable de se guider et libre de se guider. Je donne les secours, tous les secours, à mes enfants, mais je ne les force pas à s’en prévaloir. Je le désire de tout mon amour, mais je respecte le désir de chaque humain. Dieu a poussé son amour jusqu’au sacrifice de son Verbe pour qu’il vous portât la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus. Quel mérite, auriez-vous à être bons si je vous empêchais d’être mauvais ?

À ces âmes que je choisis, parce que je sais à l’avance qu’elles seront saintes par amour ou le deviendront après l’erreur par un repentir sincère et un double amour, je donne donc ce que je ne donne pas aux masses : enseignements et lumières qui sont une source de béatitude pour ces mêmes âmes et une direction pour des âmes sœurs moins éclairées qu’elles car moins fondues à moi.

Cependant, malheur à ces âmes favorites si elles sont orgueilleuses et avares de mon don. Je n’aime pas les avares et je déteste les orgueilleux.

Les premiers agissent contrairement à la charité parce qu’ils gardent pour eux ce qui appartient à tous, car je suis le Père de tous et je donne mes trésors à mes enfants chéris pour qu’ils soient mes aumôniers auprès des pauvres de l’esprit, et non pour qu’ils conservent ces trésors avidement et à l’encontre de la charité, tuant ainsi la charité et désobéissant à la volonté de Dieu. Le seul fait de tuer la charité brise le canal par lequel coulent vers eux mes paroles et éteint la lumière grâce à laquelle ils en voient la vérité. Ils déchoient donc de leur mission de porteurs de ma Voix. Ceci explique pourquoi certaines âmes, à un temps des phares de l’Église, périssent par la suite dans une grisaille de brouillards pernicieux.

Quant aux orgueilleux, ils sont privés immédiatement et inexorablement de mon don. En eux, ma parole ne s’éteint pas lentement, comme une fleur qui meurt sans eau ou un oiseau emprisonné dans un cachot obscur, comme cela arrive dans le cas des avares. Elle meurt d’un seul coup comme une créature étranglée. L’orgueil est la quintessence de l’anti-charité, la perfection de l’anti-charité, et son venin démoniaque tue instantanément la Lumière dans le cœur.

Alors que je regarde vos faiblesses avec douleur et compassion, je détourne le regard lorsque je rencontre un orgueilleux. Et savez-vous ce que c’est que de ne plus avoir sur soi mon regard ? C’est être de pauvres aveugles, de pauvres fous, de pauvres ivrognes qui vont en chancelant de danger en danger et qui rencontrent la mort. Voilà ce que c’est de ne plus avoir sur soi le regard de Dieu, lequel vous protège comme rien d’autre ne peut vous protéger.

Il fut accordé à ma Mère sainte et bénie d’être porteuse du Verbe, non pas tant à cause de sa nature immaculée que de son humilité super-parfaite. Tous les actes d’humilité humaine ne s’élèvent pas au trésor d’humilité de la Très Humble qui est toujours restée telle, même, vous comprenez, lorsqu’elle apprit qu’elle était destinée à être la plus haute de toutes les créatures. Marie a consolé les Trois divines Personnes, blessées par l’orgueil de Lucifer et du premier Couple, de son humilité, surpassée seulement par celle du Verbe.

Ma chère Mère, notre intarissable joie ! Si tu pouvais la voir aujourd’hui au Ciel pendant que tout le Paradis l’entoure de son amour et chante hosanna à elle et à son Nom salutaire ! Tu verrais un abîme de gloire au fond d’un super abîme d’humilité, et la lumière inconcevable de Marie étincelle doublement de sa très chaste et virginale humilité qui se recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas célestes en disant : ‘Domine, non sum digna’. Pas digne, elle, sainte et première Prêtresse ! Elle pour qui nous créerions un second Paradis pour qu’elle eût des louanges redoublées !...

Regarde, Maria. En ce jour consacré à Marie, reçois la vision de la lumière dans laquelle est ta Mère et la mienne. Tu as vu la Lumière rutilante, insoutenable de notre triple Feu. Regarde maintenant la très douce lumière de Marie. Abreuve-t’en, nourris-t’en.

Jamais tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cœur. Regarde, aussi longtemps que je te l’accorderai, cette fontaine, cet astre de lumière qu’est Marie, resplendissant au Ciel de l’éclat de son corps immaculé qui ne pouvait se corrompre, car il fut l’enveloppe sainte du Dieu fait chair en plus d’avoir atteint à la perfection humaine de toute sainteté, et super-resplendissant de son esprit uni à l’Esprit de Dieu en des noces éternelles.

Tu vois : l’azur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets célestes, et la lumière de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube d’avril surhumaine dans laquelle l’astre du matin sourit à un monde vierge et fleuri.

Regarde et souviens-toi de la vision que les anges contemplent avec un éternel rire de joie. Qu’elle soit ta sérénité, tout comme la nôtre est ta force.

À toi te sont montrées des choses qui dépassent l’intelligence humaine, et cela par la volonté de Dieu. Mais pour continuer à en avoir le don, apprends de Marie à toucher les sommets de l’humilité, ce qui abaisse la glaise pour porter l’esprit vers les hauteurs.
Je t’ai réservé ce don pour la fête du Nom de Marie. Pour la Nativité, le sourire de Marie, la sainte Femme pour le Nom, la gloire de Marie, Mère de Dieu.”

J’ai vu, et je ne peux la décrire, notre Mère dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je dirais presque plus encore, la comparaison avec la ‘lumière’ m’est utile pour parler d’Elle.

Une lumière réconfortante, d’un blanc bleu, comme celle du plus clair rayon de lune multiplié par une intensité surnaturelle. Je ne distingue pas très bien le visage et le corps de Marie. Trop de ‘lumière’ pour que l’œil humain puisse les distinguer.

Je m’explique : ce n’est pas une lumière aveuglante qui empêche de regarder, mais une lumière qui transforme les contours et les formes du corps glorifié de Marie en ‘lumière’, ce qui fait que je ne peux pas en dire les couleurs.

Je pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumière, on aurait une idée de ce qu’est la Très Blanche, bienheureuse au Ciel. Et je pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur des yeux en imprégnant l’iris de la couleur émanée de la vision, mes yeux, qui sont brun foncé, devraient être maintenant de l’azur pâle d’un saphir liquide, comme celui qui se dégage de certaines étoiles par les nuits sereines.

Je suis submergée par l’émotion qui me fait pleurer des larmes de joie spirituelle... et je ne peux rien dire d’autre.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430911.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Mer 1 Juin - 11:01

Comment te dire ?

Plus jeune, j'appelais de tout mon coeur notre maman Immaculée lorsque j'étais tenté par rapport à l'impureté charnelle , aujourd'hui je le fais également lorsque je suis tenté par l'orgueil.
Autant l'un que l'autre répugnent à mon coeur et si j'ai laissé infuser ces tentations quelques secondes, quel dégoût dans mon âme !
Vite mon petit coeur, soit bien contrit et supplie ton Seigneur ! Va déposer ton péché...
Pureté, humilité, vertus nécessaires à l'ensemencement de l'amour qui pourra croître !
C'est accessible à chaque baptisé ! OUI !
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 19 Juin - 10:30

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’abandon du Père et les larmes de Marie 

Le 13 septembre 1943 
(Commencée au moment de la Communion)  


Jésus dit :

“L’archange Michel, que vous invoquez dans le confiteor, mais comme d’habitude, l’âme absente, trop absente, était présent à ma mort en croix. tes sept grands archanges, qui se tiennent en permanence devant le trône de Dieu, étaient tous présents à mon Sacrifice.

Et ne dis pas que cela contredit mes paroles : ‘Le Ciel était fermé’. Le Père, je le répète, était absent, distant, au moment où la Grande Victime consommait son immolation pour le salut du monde.

Si le Père avait été avec moi, le sacrifice n’aurait pas été total. Cela n’aurait été que le sacrifice de la chair condamnée à mourir. Mais je devais accomplir l’holocauste total. Aucune des trois faces de l’homme, la charnelle, la morale, la spirituelle, ne devait être exclue du sacrifice, car je m’immolais pour toutes les fautes, et non seulement pour les fautes des sens. On peut donc comprendre que mes dimensions morale et spirituelle devaient être broyées, anéanties par la meule de l’horrible sacrifice. Et on peut aussi comprendre que mon Esprit n’aurait pas souffert s’il avait été fondu à celui du Père.

Mais j’étais seul. Élevé, non matériellement mais surnaturellement, à une telle distance de la terre qu’aucun réconfort ne pouvait plus en venir. Coupé de tout réconfort humain. Élevé sur mon échafaud, j’y avais apporté le poids incommensurable des fautes de toute l’humanité des millénaires passés et des millénaires à venir, et ce poids m’écrasait plus que la croix, que mon corps déjà à l’agonie avait si péniblement traînée sur les rues pierreuses, raides, étouffantes de Jérusalem, au milieu des blagues et des coups d’une foule enragée.

J’étais sur la croix avec la souffrance totale de ma chair suppliciée et la souffrance suprême de mon esprit, accablé par un tas de fautes qu’aucun secours divin ne rendait supportables. J’étais naufragé au milieu d’un océan déchaîné et je devais mourir ainsi. Mon cœur s’est brisé sous l’angoisse de ce poids et de cet abandon.

Mais ma Mère était à mes côtés. Elle y était. Nous étions nous deux, les Martyrs, enveloppés dans le tourment et l’abandon. Et de nous voir l’un l’autre ajoutait une autre torture à la torture. Car chacun de mes frémissements lacérait les fibres de ma Mère, et chacun  de ses gémissements était un autre fléau sur mes chairs flagellées et un autre clou rivé, non dans mes paumes, mais dans mon cœur. Unis et divisés à la fois pour souffrir davantage, et au-dessus de nous, les Cieux- fermés sur le courroux du Père, et si loin...

Mais les archanges étaient présents à l’immolation du Fils de Dieu pour le salut de l’humanité et la torture de la Vierge Mère. Et s il est dit dans l’Apocalypse qu’aux derniers temps, un ange fera l’offrande du plus saint encens au trône de Dieu, avant de répandre le feu premier de la colère divine sur la terre, comment pouvez-vous penser que, parmi les prières des saints, encens impérissable et digne du Très-Haut, il n’y ait pas, au premier rang, plus suppliantes que n’importe quelle parole, les larmes de ma Sainte bénie, de ma très douce Martyre, de ma Mère, recueillies par l’ange qui lui fit l’annonce et reçut son consentement, le témoin angélique des noces surnaturelles par lesquelles la Nature divine contracta un lien avec la nature humaine, attira à sa hauteur une chair et abaissa son Esprit à devenir chair pour la paix entre l’être humain et Dieu ?

Gabriel et ses célestes compagnons, penchés sur la douleur de Jésus et de Marie, dans l’impossibilité de la soulager, car c’était l’heure de la Justice mais non absents de cette douleur, ont recueilli dans leur intellect de lumière tous les détails de cette heure, tous, pour les étaler, quand le temps ne sera plus, à la vue des ressuscités, source de joie pour les bienheureux et condamnation des réprouvés, avant-goût pour les uns et les autres de ce que je donnerai, moi, Juge suprême et roi très haut.”

Luc 21, 20-24:

Jésus a commencé à parler pendant que je disais le confiteor, et mon esprit a vu Gabriel, lumière dorée, incliné en adoration de la Croix, je pense. Mais je ne voyais pas la croix.

Puis, aujourd’hui, en feuilletant attentivement les pages dactylographiées pour corriger les petites fautes de transcription, afin qu’aucune bévue ne vienne altérer la pensée, je trouve un commentaire de moi, daté du 31 mai, au sujet de la destruction de Jérusalem... Je me Souviens de l’impression que j’ai eue en lisant Saint Luc 21, 20-24. Je disais ce jour-là : “J’ai compris qu’il y a là une allusion à nous tous. Je n’ai pas vu clairement. Mais je suis restée sous cette douloureuse impression”. Aujourd’hui, je relis Saint Luc et, malheureusement, il me semble que ce passage convient parfaitement à nos situations malheureuses...

Jésus me parle aujourd’hui de sept archanges qui se tiennent toujours  devant le trône de Dieu. Y sont- ils vraiment ou est- ce un nombre allégorique ? J’ai cherché dans la Bible, mais je n’ai rien trouvé à ce sujet. Ça doit être une de ces ‘lacunes’ dont parle Jésus le 11 juin.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430911.htm



***

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Les lieux où fut versé le Sang du Christ et leur signification. Fête de la Sainte Croix

14 septembre 1943

Jésus dit :

"On l’appelle la ‘Fête de la Sainte Croix’ [1]. Il vaudrait mieux dire ‘Fête du Sacrifice’, car sur la croix, il y eut l’apothéose de mon Sacrifice de Rédempteur. Et en disant ‘du sacrifice’, on pourrait dire ‘du Sang’, parce que sur la croix, j’ai fini de verser mon Sang jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à ce qu’il ne soit déjà plus du sang, mais un sérum de sang, l’extrême transsudat d’un corps qui se meurt.  

Que de sang, Maria ! Et je l’ai versé partout, pour sanctifier tout et tous. Il y a une raison à cette souffrance et au fait que j’ai saigné ainsi en plusieurs lieux, que vous ne cherchez pas à savoir, mais que, en cette fête de la Croix, je veux te révéler.          

Je l’ai versé au Gethsémani, potager et oliveraie, pour sanctifier la campagne et les travaux de la campagne. La campagne créée par mon Père avec ses moissons, ses vignes, ses arbres fruitiers, ses petites plantes mineures, mais toutes utiles à l’humanité et dont le Père enseigna l’usage et la culture, par un enseignement surnaturel, aux premiers humains de la terre. Je l’ai versé là pour sanctifier la terre et les travailleurs de la terre, parmi lesquels sont aussi compris les bergers des différentes espèces d’animaux que le Père a donnés aux humains pour les aider et assurer leur subsistance.        

J’ai versé mon Sang dans le Temple, puisque j’avais déjà été blessé par les pierres et les bâtons, pour sanctifier, dans le Temple de Jérusalem, le Temple futur dont le ciment commençait à cette heure-là, mon Église et toutes les églises, maisons de Dieu, et leurs ministres.    

Je l’ai versé aussi au Sanhédrin parce que, outre l’Église, il représentait aussi la Science. Et moi seul sais combien la science humaine a besoin de sanctification, elle qui se sert de ses pouvoirs pour renier la vérité et non pour y croire de plus en plus en voyant Dieu à travers les découvertes de votre intelligence.          

Je l’ai versé dans le palais d’Hérode, pour tous les rois de la Terre, que j’ai investis du pouvoir humain suprême pour la protection des peuples et de la moralité de leurs états.

Même dans les palais je suis seul à savoir combien est grand, très grand le besoin de se rappeler qu’il n’y a qu’Un seul Roi, le Roi des rois, et que sa Loi est souveraine même sur les rois de la terre; ils ne sont rois que jusqu’au moment où je dois intervenir pour les priver de leur couronne dont ils ne sont plus dignes, soit à cause d’une faute manifeste et personnelle, soit à cause de leur faiblesse — une faute moins palpable, mais non moins condamnable et condamnée puisqu’elle est cause de tant de ruines.

De même, j’ai versé mon Sang au Prétoire [2] où résidait l’Autorité. Je t’ai déjà dit, il y a quelque temps [3], ce que sont les autorités et le pouvoir, pourquoi et jusqu’à quand ils existent. Ce qu’ils devraient être pour ne pas être maudits par le Juste éternel, ils ne peuvent l’obtenir que grâce à l’obéissance à ma Loi d’amour et de justice et à mon très précieux Sang [4] qui déracine le péché du cœur et fortifie les esprits, les rendant capables d’agir saintement, même quand les évènements, que Dieu permet comme épreuve d’une Nation et punition d’une autre, font en sorte que l’Autorité dominante n’est pas du pays même, mais du pays vainqueur ou oppresseur. Dans ce cas en particulier, l’Autorité devrait se rappeler qu’elle n’est en place que par la permission de Dieu et toujours à une fin dont la base est la sanctification des deux parties. D’où la nécessité de ne pas se servir de ses pouvoirs pour se damner et damner les dominés et opprimés par un injuste abus du pouvoir. J’ai donné mon Sang, en aspergeant comme d’une sainte pluie la maison de Pilate, pour racheter cette classe de la Terre qui a un besoin infini d’être rachetée, car depuis que le monde existe, elle a cru pouvoir rendre légitime ce qui ne l’est pas.  

J’ai empourpré, en les aspergeant de plus en plus de mon Sang, les soldats flagellateurs pour insuffler aux milices ce sens d’humanité dans la douloureuse éventualité de guerres, de maladies maudites qui renaissent toujours parce que vous ne savez pas éliminer en vous le poison de la haine et vous inoculer l’amour. Le soldat doit combattre, telle est la loi de ses devoirs, et il ne sera pas puni pour se battre et tuer puisque l’obéissance le justifie. Mais je le punirai s’il use de férocité en combattant et s’il se permet des abus qui ne sont pas néces­saires et que, au contraire, je maudis toujours, car ils sont inutiles et contraires à la justice, qui doit rester justice même quand une victoire humaine enivre ou une haine raciale suscite des sentiments contraires à la justice.    

Mon Sang a mouillé les rues de la Ville, y laissant des empreintes; qui, même si on ne les voit plus, sont restées et resteront éternellement présentes dans l’esprit des habitants du plus haut des Cieux. J’ai voulu sanctifier les rues où passent tant de gens et où on fait tant de mal.    

Et si tu penses que mon Sang, abondamment versé partout, n’a pas sanctifié tous les ministres de l’Église, n’a sanctifié ni les palais,  ni les autorités, ni les milices, ni le peuple, ni la science, ni la ville, ni les rues, ni même les campagnes, je te réponds que je l’ai versé même si je savais qu’il se serait retourné contre beaucoup, devenant leur condamnation au lieu d’être leur salut, selon le but dans lequel je le versais; et je l’ai versé pour ce petit nombre d’hommes et de femmes de l’Église, de la science, du pouvoir, des armées, du peuple, des villes, des campagnes qui ont su le recueillir et en comprendre la voix d’amour, et suivre cette voix dans ses commandements. Qu’ils soient éternellement bénis !  

Mais le dernier Sang ne fut pas versé sur les mottes de terre, sur les pierres, sur les visages et les vêtements, dans des lieux où l’eau de Dieu ou la main de l’être humain pouvait le laver et le disperser. Les dernières gouttes de mon Sang, accumulées entre la poitrine et le cœur, qui déjà se figeait, et jaillies dans l’ultime affront — pour qu’il ne restât plus une goutte du liquide vital dans le Fils de Dieu et de l’Homme, et que je fusse réellement l’Agneau égorgé dans le sacrifice acceptable au Seigneur — les dernières gouttes de mon Sang ne furent pas dispersées. Il y avait une Mère sous cette croix ! Une Mère qui-pouvait enfin se serrer au bois de la croix, se tendre vers son Enfant tué, lui baiser les pieds transpercés, contractés dans les dernières affres, et recueillir dans son voile virginal le dernier sang de son Fils, lequel coulait goutte à goutte de la poitrine ouverte et sillonnait mon corps inanimé.    

Ma très douloureuse Maman ! De ma naissance à ma mort, elle a dû souffrir de cela aussi : de ne pas pouvoir donner à son Enfant les premiers et derniers réconforts que reçoit le plus misérable des fils de l’homme à sa naissance et à sa mort; de son voile, elle dut faire un lange pour son Fils nouveau-né et un suaire pour son Fils exsangue.  

Ce Sang ne s’est pas perdu. Il existe, il vit et brille sur le voile de la Vierge. Pourpre divine sur la blancheur virginale, il sera la bannière du Christ Juge le jour du Jugement.    

[1] L'Église célèbre l'Exaltation de la Sainte Croix encore appelée fête de la Croix Glorieuse le 14 septembre. Ne pas confondre avec la vénération de la Croix du Vendredi Saint où on célèbre la Passion et la mort du Christ en Croix.

[2] Dans l'œuvre EMV 604.

[3] Par exemple, dans les dictées du 30 juin, du 28 juillet et, de façon plus diffuse, dans celles des 29 et 30 juillet.

[4] Voir la prière au Très Précieux Sang dictée par Jésus le 28 juin.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430914.htm


Dernière édition par Anayel le Sam 17 Sep - 18:42, édité 7 fois (Raison : Erreur de date + oubli de la dictée du 14 septembre, je l'ai rajoutée)
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 20 Juin - 23:08

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Marie, Co-rédemptrice, maîtresse de douleur, excepté dans l’enfantement et dans la mort 

Le 15 septembre 1943  

Jésus dit :

“C’est une opinion très répandue parmi les chrétiens, et chrétiens catholiques, que ma Mère n’a jamais souffert comme les mortels souffrent en général. Ils croient que la douleur lui vint, mais que, étant donné sa nature immaculée, elle put la supporter aisément parce que la Grâce l’atténuait. Bref, ils croient qu’elle eut le choc de la douleur, mais qu’elle ne put pénétrer en elle, car sa nature immaculée et la Grâce, comme une cuirasse impénétrable, la protégeaient.

Mais c’est une grave erreur. Marie était ‘l’Immaculée’, exempte de l’hérédité de la faute d’Adam et des fruits de cette faute, et dans ce sens, elle aurait effectivement dû être préservée de la souffrance, car le Créateur avait créé la race humaine exempte de la douleur et de la mort, qui est la suprême douleur de l’être humain. Mais Marie était la Co-rédemptrice. Et la mission de rédempteur est toujours une mission d’infinie douleur. Autrement, comment un rédempteur pourrait-il racheter les péchés des autres ? Comment une victime pourrait-elle payer pour ses frères et sœurs ? Marie était rédemptrice comme j’étais rédempteur. Il est donc juste que la douleur ait été sa compagne.

Ai-je peut-être été épargné de la douleur ? Non. Et pourtant, si Marie, par un miracle de Dieu était exempte de la faute d’Adam, elle qui était née de deux chairs devenues une seule chair dans une union humaine, moi, Dieu, et donc pur de quelque faute que ce soit, de toute faute, de toute ombre de faute, moi qui suis devenu homme par les noces de l’Innocence et de la Grâce et qui suis donc infiniment supérieur à elle, j’ai quand même été sacrifié à la Douleur, à une douleur qui n’a jamais été et ne sera jamais égalée, puisque ce fut douleur de chair et de sang, d’intellect, de cœur, d’âme et d’esprit.

La Justice divine, qui ne ment pas et ne se contredit jamais, fut fidèle à ses antiques promesses et n’appliqua pas à la Sans Faute, comme étaient sans faute les premiers parents, les deux principales condamnations de la chair, d’Ève en particulier  : la douleur de la mort et celle de l’accouchement.

Ma naissance fut une très douce extase. Dans le silence de la nuit qui isolait du monde la très humble demeure solitaire, Marie s’était plongée dans ses ferventes contemplations de Dieu. La prière de Marie était toujours un ravissement en Dieu. En sortant de son ravissement, elle connut le Fils. Même que ce furent les premiers pleurs de l’Enfant-Dieu qui arrachèrent la Mère à sa contemplation spirituelle  de Dieu et portèrent son regard à contempler le plus grand miracle, de l’Univers : un Dieu incarné pour la rédemption de l’humanité.

La mort de Marie fut un autre ravissement. L’oraison l’enveloppa dans des bandeaux d’amour, excluant chez elle toute sensibilité humaine, et l’Amour vint à sa rencontre pour la deuxième fois pour étreindre l’Épouse désirée avant même que le temps ne fût.

Et si dans la première rencontre, l’Amour se pencha sur la Vierge pour couvrir de son ombre divine la Très Chaste et la rendre féconde d’une chair divine, la deuxième rencontre fut l’étreinte totale de l’Inviolée avec l’Amour qui l’attira à lui jusqu’au plus haut des Cieux. La dernière contemplation de Marie sur terre se termina au Ciel où l’Amoureuse de Dieu, celle qui attendait impatiemment le Fils, put fixer pour toujours son adoration sur le Père, sur le Fils, sur l’Esprit Saint, ses éternels désirs et éternels amants.

Mais avant cette heure, pauvre Maman, elle a dû s’imprégner de douleur. Et je t’ai déjà parlé de ce qu’ont été ses douleurs de toute une vie, lesquelles ont atteint leur sommet les jours de ma mort. Et je t’ai dit plus d’une fois que, étant destinée à être Co-Rédemptrice, elle en sentit toute l’âpreté, et pourquoi elle la sentit.

Considère toujours qu’elle est Maîtresse de Douleur comme je suis Maître de Vie, et pense que la douleur est vraie, absolue, seulement quand Dieu n’est plus aux côtés d’un esprit pour le soutenir dans l’épreuve. Pense que Marie fut seule à l’heure terrible afin de connaître l’horreur de la solitude et d’expier vos désespoirs de créatures.

Elle est l’Espérance, outre que la Foi et la Charité. Les trois vertus théologales sont personnifiées en elle, car personne au monde n’aima comme elle, personne ne crut et surtout personne n’espéra comme Elle.

Elle fut un abîme d’espérance.
Et c’est pour cela que j’ai fait d’elle votre Étoile pour vous indiquer la voie du ciel. Si vous croyez toujours en elle, vous ne connaîtrez jamais l’horreur du désespoir et vous ne vous tuerez pas de désespoir. Que Marie, Espérance de Dieu qui l’attendait pour accomplir la Rédemption des humains, soit l’espérance des humains.

Ne perdez pas de vue, ô mortels, l’Étoile du matin dont les rayons sont les sept épées enfoncées dans son cœur très doux et très pur, enfoncées pour votre amour. Vivez en elle. Et mourez en la Sainte, qui  est Mère de Dieu et qui prie pour vous, sans se lasser, devant notre Trône.

Marie, qui s’endormit sur le cœur de Dieu, vit maintenant au Ciel avec sa chair glorifiée. L’âme qui s’endort sur le cœur de Marie obtiendra la glorification de sa chair au Ciel quand le temps sera achevé, car elle est votre salut.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430915.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 22 Juin - 22:43

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Commentaire de Joël sur les temps derniers

Le 16 septembre 1943  

Joël, 2, 18-27 ; 3, 1-5:

Jésus dit :

“Ce n’est pas au sens où tu l’entends. L’heure de la paix et du pardon viendra pour vous Italiens aussi; l’heure viendra où vous rétablirez votre alliance avec le Seigneur après avoir été entre les mains de Satan qui vous a maltraités comme si vous étiez un écheveau de fil entre les mains d’un fou furieux. Mais les paroles de Joël (2, 18-32) ne sont pas dites en particulier pour tel ou tel autre peuple.

Elles sont pour mon peuple, pour le peuple du seul, vrai, grand Roi, du Seigneur votre Dieu, Unique en Trois Personnes, Créateur et Rédempteur du genre humain. Cette période de bien-être dont parle Joël est l’annonce anticipée de ce dont parle Jean dans son Apocalypse beaucoup plus tard.

Après les terribles guerres que Satan aura apportées à la Terre à travers son messager des ténèbres, l’Antéchrist, viendra le temps de la trêve pendant laquelle, après vous avoir fait la preuve sanglante des dons que peut vous faire Satan, je chercherai à vous attirer à moi, vous comblant de mes dons.

Oh ! Mes dons ! Ils seront votre douceur ! Vous ne connaîtrez pas la faim, les massacres, les calamités. Vos corps, et encore plus vos âmes, seront rassasiés de ma main; la Terre semblera naître, par une seconde création, toute neuve dans ses sentiments, qui seront de paix et de concorde entre les peuples et de paix entre Ciel et Terre, car je répandrai sur vous mon Esprit, lequel vous pénétrera et vous donnera la vue surnaturelle des décrets de Dieu.

Ce sera le règne de l’Esprit. Le règne de Dieu, celui que vous demandez et vous ne savez pas ce que vous demandez parce que vous ne réfléchissez jamais dans le ‘Notre Père’. Où voulez-vous que le règne de Dieu arrive sinon dans vos cœurs ? C’est là que doit commencer mon règne sur la Terre, grand règne, mais qui reste limité.

Ensuite viendra le Royaume sans frontières ni de temps, ni d’espace.
Le Royaume éternel qui fera de vous des habitants éternels du ciel, puisque, et c’est naturel, je parle à ceux qui sont mes sujets et non aux réprouvés qui ont déjà leur effroyable roi, Satan.

Votre Dieu opérera tous les prodiges pour attirer le plus grand nombre de vivants, car je suis Dieu de miséricorde, de pardon et d’un amour si infini que, quoi que vous fassiez pour en étudier et en comprendre l’étendue, vous ne le pourrez pas. Ce que vous croyez être l’infinité de mon amour pour vous est comme un petit caillou de la grève d’un ruisseau par rapport à toute une chaîne de montagnes dont la base divise les continents et les cimes se perdent dans les nuages.

Mais crois-tu que tant de prodiges d’Amour et tant de lumières de l’Esprit convertiront les hommes à leur Dieu Éternel ? Détrompe-toi. Si j’avais pour les pauvres animaux dénués de raison les mêmes sollicitudes que j’ai pour vous dans vos besoins corporels seulement celle~ là — ces mêmes animaux me loueraient, dans leurs langages informes, du lever au coucher du soleil; et s’ils savaient où me trouver, ils partiraient de tous les coins du globe pour venir remercier leur Tuteur bienfaisant. Mais pas les êtres humains.

La quasi-totalité d’entre eux resteront totalement sourds aux voix et aux dons spirituels, et presque entièrement sourds aux dons corporels; au lieu de reconnaître ma bonté et de m’aimer par reconnaissance, ils profiteront du bien-être que je leur donnerai pour descendre toujours plus dans l’abîme qui leur plaît où, telles d’immondes bêtes, ils se vautrent dans un bourbier, en attendant ce qui séduit les neuf¬ dixièmes de l’humanité : la convoitise, la luxure, la fraude, la violence, le vol, l’hérésie, la superstition et autres corruptions des sens et de l’esprit, si horribles qu’il semble impossible aux justes qu’elles puissent être vraies; mais elles le sont, et elles font rougir les Cieux et soulèvent notre Divinité d’un mouvement d’indignation.

Ni les largesses paternelles, ni les signes terrifiants du ciel ne pourront faire des vivants de cette époque des enfants de Dieu. Et alors viendra mon grand et terrible jour.
Pas un jour de vingt-quatre heures. Mon temps se mesure d’une autre façon. Je l’appelle ‘jour’ parce qu’on travaille le jour, et en ce temps-là, je ferai mon œuvre. J’effectuerai la sélection ultime des vivants sur la Terre. Et elle se fera durant le dernier déchaînement de Satan.

On verra alors ceux qui ont en eux le Royaume de Dieu et ceux qui ont le royaume de Satan. Car ces derniers commettront, par la bouche, par les actes et surtout par un cœur impie, les derniers affronts à ma Loi et les sacrilèges extrêmes envers Dieu; et, pendant que l’ultime bataille secouera la Terre d’une indicible horreur, les premiers s’accrocheront à ma Croix, invoqueront mon Nom qui sauve; et ma venue en tant que Juge ne les frappera pas de terreur, mais, au contraire, les fera jubiler, car les fidèles sont ceux qui sont sauvés, ceux que Joël appelle les ‘restes’, c’est-à-dire ceux qui restent au Seigneur après les rapines de Satan.

Bénis, bénis, trois fois bénis pour l’éternité sont mes enfants. L’éternel Paradis est à eux. Unis aux fidèles du Seigneur de tous les temps, ils posséderont Dieu dont la possession est la béatitude éternelle.”

Étant donné qu’il semblait ce matin que Jésus me laissât me reposer, après avoir dit comme d’habitude le ‘Veni, Sancte Spiritus’, j’ai ouvert la Bible au hasard. Je suis tombée sur le chapitre 2 du livre de Joël, et précisément sur les versets 18-32.

Je donnais à ces paroles l’interprétation dont rêve de toutes ses forces mon cœur d’italienne. Mais Jésus m’en explique une signification beaucoup plus élevée… et Maria, le petit âne, l’écrit, se disant que seul le Seigneur est sage.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430916.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 13 Aoû - 12:37

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

La loi immuable de Dieu. La destinée : connaissance de Dieu et liberté humaine

Le 17 septembre 1943

Jésus dit :

Livre de la Sagesse, chapitre 6, 1-10:

« Je t’ai déjà expliqué à plusieurs reprises, depuis que je suis ton Maître de façon plus vaste que je ne le suis pour nombre de tes frères et sœurs, ce qu’a dit la Sagesse au chapitre 6, versets 1-10.

Ne nous arrêtons donc pas à considérer ces paroles. La vraie Sagesse te les a expliquées bien avant que le Livre ne s’ouvrît pour toi à cette page.

Et ne t’étonne pas si souvent tu trouves dans le Livre des sentiments et des paroles pareils à ceux que tu as entendus directement de moi. Je suis la Parole du Père. Et il n’y a qu’une Parole. Elle est la même maintenant qu’au temps des patriarches et des prophètes. Il est donc naturel qu’en lisant les paroles anciennes, tu les trouves pareilles aux toutes nouvelles paroles que tu entends de moi. C’est moi qui te parle, comme c’est moi qui parlais à ces hommes lointains. Et si votre époque et vos pensées ont tant changé, et si toi, mon petit Jean, tu es si différente des patriarches solennels et des prophètes véhéments, moi, je reste le même, pareil, immuable dans la parole, dans la doctrine.

Dieu ne change pas. Il s’adapte à vos changements, à votre évolution, appelons-la comme ça, dans les contours de son travail, mais le noyau, le contenu véritable de son enseignement, en ce qui n’appartient pas à la vie qui passe, mais à l’âme qui ne meurt pas, ce noyau, lui, demeure et demeurera toujours le même, même si la terre restait terre pour mille et dix mille ans encore, et si l’être humain parvenait à un niveau d’évolution matérielle note bien qui lui permît d’abolir les lois de l’espace, de la gravité, de la vitesse, et devenait presque omniprésent, au moyen d’instruments qui abolissent les séparations, vers lesquels il est déjà lancé, et auxquels vous donnez les noms scientifiques de télévision, téléphoto et autres ; ou s’il abolissait, moyennant d’autres instruments, l’impossibilité d’agir à distance, créant les radio commandes qui déchaîneront sur la terre la vengeance démoniaque des déflagrations à distance, des rayons mortels et autres semblables créations de marque satanique.

Je ne pourrai jamais vous dire, même si vous réussissez à devenir assaillants d’autres planètes et créateurs de rayons puissants comme ceux de mon soleil, et que vous captiez des ondes qui abolissent les distances les plus démesurées pour l’ouïe et la vue, je ne pourrai jamais vous dire qu’il vous est légitime d’abolir la Loi de la charité, de la continence, de la sincérité, de l’honnêteté, de l’humilité.

Non, je ne pourrai jamais vous le dire. Au lieu de cela, je vous dis maintenant et vous dirai toujours : « Soyez bénis si vous vous servez de votre intellect pour faire des découvertes dans le but de faire le bien. Soyez maudits si vous prostituez votre intelligence par un commerce illicite avec le Mal pour donner naissance à des œuvres de méchanceté et de destruction ».

Assez à ce propos. Au lieu de cela, je te parlerai de ce qui peut te servir de réconfort et de guide.

L'Ecclésiaste 33, 11-15:

Il est dit dans l’Ecclésiaste, chapitre 33, versets 11-15, que l’être humain a différentes destinées.

Qui trace votre destin ? C’est un point important à établir pour ne pas tomber dans l’erreur. Erreur qui peut être cause de pensées blasphématoires et même de mort de l’âme. L’être humain se dit parfois :

« Étant donné que c’est Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et méchant avec un tel puisqu’il l’a frappé de malheurs ».

Non, ma fille. Dieu n’est pas méchant et il n’est jamais injuste. Vous êtes myopes et vous ne voyez que très mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi écrit dans le Livre du Seigneur de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussière roulant dans l’espace, comprendre la vérité vraie des choses, laquelle est écrite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?

L’enfant à qui la mère donne un médicament pleure, appelant sa mère laide et méchante ; il essaie de repousser le remède qui lui paraît inutile et répugnant. Mais la mère sait qu’elle agit, non par méchanceté, mais par bonté ; elle sait que dans l’autorité dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obéir, elle n’est pas laide, mais au contraire, elle revêt une majesté qui l’embellit ; elle sait que ce remède est utile à son enfant et elle l’oblige à le prendre avec des caresses ou une voix sévère. Si la mère pouvait le prendre elle-même pour guérir son petit malade, combien elle en prendrait !

Vous aussi, vous êtes des enfants par rapport au bon Père que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santé et forts, votre Père d’amour. Et il vous administre des remèdes pour rendre robustes vos âmes, pour les redresser, les guérir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi belles.

S’il pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas qu’il le ferait, lui dont le cœur tout amour est sillonné des larmes de ses enfants ? Mais à chacun son heure. Il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut éternel. Il s’est même exilé du Ciel, il a même pressé son Sang jusqu’à la dernière goutte pour vous le donner, remède très saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque faiblesse.

Maintenant, c’est votre heure. Car, malgré la Parole, descendue des Cieux pour vous guider vers la vie, et malgré le Sang versé pour vous racheter, vous n’avez pas su vous détacher du péché et vous y retombez toujours ; l’Éternel, qui vous aime, vous impose un châtiment de douleur, plus ou moins grand selon la hauteur à laquelle il veut vous élever ou le point jusqu’où il veut vous faire expier ici-bas votre dette d’enfants déserteurs.

Il y a, il est vrai, des créatures qui ont la douleur nécessaire pour devenir resplendissantes d’une double lumière dans l’autre vie. Mais il y en a d’autres qui doivent avoir la douleur pour laver leur étole tachée et atteindre la lumière. C’est la grande majorité. Cependant, et il y a là un contresens, mais c’est la vérité ce sont précisément celles-ci qui se révoltent le plus contre la douleur et qui appellent Dieu injuste et méchant parce qu’il les abreuve de douleur. Elles sont les plus malades et elles se croient les plus en santé.

Plus on est dans la Lumière et plus on accepte, aime, désire la douleur.
On accepte quand on est une fois dans la Lumière.
On aime quand on est deux fois dans la Lumière.
On désire et demande la douleur quand on est trois fois dans la Lumière, plongé en elle et vivant d’elle.

Au contraire, plus on est dans les ténèbres et plus on fuit, hait la douleur, se révolte contre elle.

On fuit : les âmes faibles qui n’ont pas la force de faire le grand mal ou le grand bien, mais vivotent une pauvre vie spirituelle, enveloppée des brouillards de la tiédeur et des fautes vénielles, ont une peur incoercible de toute souffrance, de quelque nature qu’elle soit. Ce sont des esprit sans épine dorsale, sans force.

On hait : les vicieux, pour qui la douleur est un obstacle à la poursuite des vices de tout genre, haïssent ce grand maître de vie spirituelle.

On se révolte : le grand pécheur, totalement vendu à Satan, accu¬~mule les crimes spirituels, parvenant aux sommets de la rébellion, lesquels sont le blasphème et le suicide ou l’homicide, pour se venger (du moins le croit-il) de la souffrance. Sur celui-ci, l’œuvre paternelle de Dieu se transforme en fermentation du mal, parce que ce grand pécheur est pétri de mal comme la farine est pétrie de levain. Et le Mal, comme le levain sous l’action du pétrissage, se gonfle en eux et en fait le pain pour l’Enfer.

À laquelle de ces trois catégories as-tu appartenu ? À laquelle appartiens-tu maintenant ? Dans laquelle veux -tu rester ? Tu n’as pas à répondre, je connais ta réponse. C’est pour ça que je te parle et que je suis avec toi.

D’autres fois, l’être humain se dit : « Si chacun a un destin bien tracé, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrêté ».

Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaît le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas d’heure en heure.

Je te donne un exemple. Pierre me renia. Il était écrit dans son destin qu’il commettrait cette erreur. Mais il se repentit de m’avoir renié et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. S’il avait persisté dans son erreur, aurait -il pu devenir mon Vicaire ?

Ne dis pas : c’était le destin. N’oublie jamais que Dieu connaît vos destins, mais c’est vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre liberté d’agir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera pas.

Vous êtes libres. Il vous a créés majeurs. C’est une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du Père, mais si vous dites : « Je veux m’en aller », il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et s’afflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlèverait la liberté qu’il vous a donnée. C’est une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n est que dans la maison du Père, vous revenez à lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont à ceux qui, par leur sacrifice et leurs prières, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, réussissent à me rendre un enfant. Mais rien de plus.

En revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de l’argile molle dans la main du potier sont les élus de mon cœur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modèlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant à la ressemblance de ma douceur de ma charité, de ma pureté et de la plus belle de toutes les ressemblances : celle de ma Rédemption.

Car ce sont les âmes qui continuent ma mission de Rédempteur et auxquelles je dis sans cesse « merci » qui constituent la bénédiction qui protège le plus. Et si le voile de Véronique est sacré parce qu’il porte mon effigie, que seront ces âmes qui sont ma véritable effigie ?

Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. N’aie pas peur !

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430917.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 14 Aoû - 16:37

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’humain, artisan de son destin ; savoir obéir en suivant l’exemple de Jésus et de Marie

Le 18 septembre 1943

Jésus dit :

« J’ai dit hier : “Vous faites votre destin”. Aujourd’hui, j’ajoute : vous faites votre destin, mais lorsqu’on fait la volonté que le Père propose, on est sûr de se faire un destin de lumière, tandis que si l’on se ferme les oreilles et les yeux pour ne pas entendre et ne pas voir la volonté du Père, et qu’on se ferme l’âme à l’amour qui porte à l’obéissance, en suivant, non pas la voix de l’esprit, mais celle de la chair et du sang attisés par Satan, on se crée un destin de ténèbres qui aboutit à la mort de l’esprit.

Maintenant, si tu réfléchis au fait que, dans la vie, celui qui aime que ce soit un enfant, un frère, une sœur, un époux, une épouse, un élève, un subordonné, qui que ce soit cherche toujours à contenter l’être aimé, tu peux facilement comprendre que ceux qui aiment beaucoup Dieu se conforment à ses désirs, quels qu’ils soient ; que ceux qui l’aiment peu s y conforment moins et seulement à ces désirs qui ne leur coûtent pas trop de peine ; et enfin, que ceux qui ne l’aiment pas du tout ne se conforment aucunement aux désirs de sa sainte volonté, mais, au contraire, se révoltent, se lançant sur le sentier qui mène aux antipodes de la destination que Dieu conseille, et s’éloignent du Père en blasphémant contre lui.

On pourrait donc en conclure, sans crainte de se tromper, que la mesure dans laquelle une créature sait obéir aux désirs de son Seigneur et Père donne la mesure dans laquelle elle aime son Créateur. Celui qui dit aimer Dieu et ne sait pas suivre sa voix qui lui parle avec amour pour le conduire à sa demeure, celui-là ment.

Et qui veut- il tromper par son mensonge ? Dieu ? On ne trompe pas Dieu. Vos paroles ont le vrai sens qu’elles ont, et non le sens que vous leur donnez, et Dieu comprend leur vrai sens. Or, si vous dites aimer le Seigneur et qu’ensuite vous lui refusiez l’obéissance, qui est une des preuves fondamentales de l’amour, il ne peut que vous appeler hypocrites et menteurs et vous traiter comme tels.

Vous voulez peut-être tromper Satan et, profitant des arrangements commodes avec votre conscience qu’il vous suggère, lui signifier en même temps que vous voulez être heureux en cette vie, mais aussi dans l’autre, ménageant Dieu et Satan, le Ciel et l’Enfer ?

Ô sots que vous êtes ! On ne trompe pas le Rusé et, moins patient que Dieu, il exige une compensation immédiate et il faut le payer tout de suite, car il n’accorde aucun délai. Et en vérité, je vous dis que son joug n’est pas une aile, mais une lourde pierre qui écrase et enfonce dans la boue et dans les ténèbres.

Vous voulez peut-être vous tromper vous-mêmes, vous disant que ce n’est qu’une nécessité de la terre qui vous pousse à faire votre volonté, mais qu’au fond, vous voudriez faire celle de Dieu parce que vous la préférez ? Hypocrites, hypocrites, hypocrites !

Il y a en vous un juge qui ne connaît point le sommeil, et c’est votre esprit. Même si vous le blessez à mort et que vous le condamniez à périr, il crie en vous, aussi longtemps que vous êtes de cette terre, il crie son désir du Ciel. Vous l’accablez et le bâillonnez pour l’immobiliser et le faire taire, mais il se démène jusqu’à se débarrasser de votre bâillon et il jette son cri dans le silence désolé de votre cœur. Et, cette voix, comme le cri de mon Précurseur, est un tel tourment pour vous que vous cherchez à l’étouffer pour toujours. Vous n’y réussirez jamais. Aussi longtemps que vous vivrez, vous l’entendrez, et dans l’au-delà, elle criera encore plus fort, vous reprochant d’avoir commis le crime d’homicide de votre âme.

La clé de certaines aberrations humaines, qui vont en augmentant et mènent l’individu à de monstrueuses délinquances, se trouve dans cette voix de la conscience que vous cherchez à affaiblir par de nouveaux sursauts de férocité, tout comme l’intoxiqué cherche à oublier son malheur voulu en s’intoxiquant toujours davantage, jusqu’à l’hébétude.

Soyez des fils et des filles, mes créatures. Aimez, aimez notre bon Père qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volonté bénie et de vous faire un destin de gloire éternelle.

Moi qui l’ai aimé à la perfection, je l’ai contenté jusqu’au sacrifice de ma divinité qui, pendant trente-trois ans, s’est exilée des Cieux, et de ma vie qui fut détruite dans le martyre le plus atroce de la chair, de l’intellect, du cœur et de l’esprit.

Ma Mère, qui vient après moi dans sa capacité d’aimer, aima avec toute la perfection possible à une créature, car, qu’on se le dise incidemment et en réponse à une objection qu’on t’a faite, elle possédait la plénitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que créature parfaite, mais néanmoins créature humaine. Puisqu’elle avait en elle la plénitude de la Grâce, c’est-à-dire qu’elle possédait Dieu comme seule Marie l’a possédé, il est évident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassées que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc après moi dans sa capacité d’aimer, a adhéré à la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice de sa vocation, qui était de se consacrer uniquement à la contemplation de Dieu, et de son cœur que Dieu lui demanda pour le broyer.

La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu. Moi, le Fils qui n’a pas enlevé à la Mère sa blancheur immaculée de lys inviolé, je suis le témoignage de l’acquiescement de Marie aux volontés de Dieu.

Elle a défié l’opinion du monde, le jugement de son époux, en plus que d’avoir embrassé son échafaud de Mère du Rédempteur, sans hésiter.

Avec l’assurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa pureté, elle prononça le plus haut “fiat” jamais dit par des lèvres humaines et elle n’eut aucune crainte : Dieu était sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans réserves.

Voilà vos modèles : moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu désirait pour chacune de ses créatures. Suivez-nous, et vous posséderez la paix, car vous posséderez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-être de votre esprit.

Les béatitudes que j’ai proclamées, vous les aurez dès cette terre si vous faites la volonté de votre Père. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce qu’alors rien n’entravera votre fusion en Dieu. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430918.htm
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Message par Anayel Lun 15 Aoû - 17:29

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Description détaillée de la vision de Marie

Le 19 septembre 1943

Hier soir, 18 septembre, je souffrais terriblement. J’avais souffert comme ça toute la journée et j’étais vraiment épuisée. Chaque respiration, le moindre mouvement m’étaient très pénibles et m’obligeaient à me lamenter, moi qui ne me lamente jamais. Et puis, tousser, n’en parlons pas... J’aurais préféré un coup de fusil à une quinte de toux.

À l’heure du dîner, c’est-à-dire entre 20h et 21h, alors que j’étais restée seule, ma vue mentale fut comblée par la vision de la Très Sainte Vierge Marie. Je vais essayer de vous la décrire. Mais comment faire pour vous montrer sa beauté et ses couleurs ?

Elle est vêtue de blanc : une robe fermée au ras du col, comme si elle était plissée : je vois que, sur sa poitrine, l’étoffe forme des plis souples qui modèlent chastement les formes de Marie. Les manches sont plutôt étroites et vont jusqu’au poignet. La robe est ramassée à la taille par une ceinture. Mais elle n’est ni d’or ni d’argent. On dirait un cordon de soie, de la même couleur et aussi brillant que la robe. Il n’est pas noué et les bouts ne pendent pas sur la robe. Il ceint la taille, et c’est tout.

Sur la tête, une mante de la même étoffe que la robe, légère mais non transparente.

Elle descend le long des joues de Marie, se resserre au cou, comme si une boucle la retenait. Mais une boucle large, car je peux voir la gorge très blanche de Marie. Bref, la mante repose sur ses épaules et descend le long des bras et des hanches jusqu’au sol.

Mais comment faire pour décrire la splendeur de cette robe très simple d’une blancheur éclatante ? En comparaison, la neige est grise et opaque, le lys moins beau. On dirait de l’argent devenu étoffe tant le blanc resplendit.

Oh ! Impuissance de la parole à décrire la lumière ! Seulement au Ciel, et pour revêtir Marie, peut-il y avoir une étoffe d’un tel blanc phosphorescent, tel du diamant, perlé, opalescent, une pierre précieuse sans en être une et sans être le résultat d’une alliance de pierres précieuses pour resplendir ainsi !

Je vois l’ovale plutôt rond du visage de Marie. D’une teinte d’ivoire comme certains pétales de magnolia ; le teint est pareil à celui de son Fils, mais la forme est différente, le visage de Jésus étant plus maigre et allongé. Sur le visage de fleur, seules les lèvres et les cils minces, à peine foncés, mettent un peu de couleur.

Les yeux, non grands ouverts, mais à demi voilés par les paupières, ont le même regard que le Fils et sont de la même couleur bleue, mais plus pâle. En faisant une comparaison humaine comme d’habitude, on pourrait dire que Jésus a les yeux saphir et Marie turquoise. On remarque chez Marie le même regard sérieux et triste que chez Jésus, mais il est d’une tristesse qui s’unit au sourire : le bon sourire de quelqu’un qui est affligé, mais qui veut consoler et encourager en même temps.

Les cheveux ont la couleur des blés mûrs ou de l’or pur, si vous préférez, tirant sur le blond roux, mais plus blonds que roux, tandis que les cheveux de Jésus tirent davantage sur le blond cuivre.

Les mains longues et fines, aux doigts très longs et fuselés, sortent des manches étroites, avec leurs poignets délicats et très blancs. Ce sont deux pétales de magnolia joints en prière. Il me semble qu’elles doivent sentir les fleurs, tant elles ressemblent à des boutons de fleur.

Aucun bijou, absolument aucun. C’est toute la personne de Marie qui est une pierre précieuse d’une luminosité d’albâtre, ou mieux encore, d’opale illuminé de l’intérieur par une flamme. Son corps glorifié dégage de la lumière, une très douce lumière qui me fait vraiment penser à une lampe ardente devant le tabernacle : une lampe d’albâtre blanc ou, je répète, d’opale.

Je ne vois pas les pieds parce que la robe est tellement longue qu’elle les cache.
Et voilà que je vous ai décrit notre Maman.

Elle m’a tenu et me tient compagnie, et il me semble que tout autour de moi devient lumineux et virginal ; lumière et pureté descendent dans mon cœur et avec elles, une joie qui me fait pleurer de béatitude.

Je crois que si Marie disait un seul mot, mon âme s’évanouirait dans l’extase, parce qu’il n’y a qu’un fil qui m’empêche d’y sombrer, et cela juste parce que j’ai vu la Bénie et que je me suis senti embrasser par son sourire et son regard.

C’est maintenant le soir, et je dis à Jésus : « Tu ne dis rien aujourd’hui, Seigneur ? »

Il répond que c’est Marie qui me donne ma leçon d’aujourd’hui, et que la contempler n’exige aucune parole. En effet, la vision de Marie enseigne à elle seule la beauté de la pureté, de la prière et du silence. Trois grandes choses très peu et mal pratiquées.

Au milieu de mes souffrances physiques et morales, je me trouve dans la joie, parce que la lumière de la plus belle Étoile, de Marie, brille sur moi et qu’il m’est donné de la fixer.

Plus tard...

… et Marie me dit sans parler qu’elle m’enseigne une autre chose : à voir ses enfants même dans les ennemis. Elle a donné son Fils pour eux aussi et elle les a acceptés comme ses enfants, ainsi qu’elle nous a acceptés. Elle me fait comprendre que, lorsque nous les regardons avec hargne, nous l’affligeons et nous devenons différents d’elle qui regarda avec une aimante compassion ceux qui crucifièrent son Fils et transpercèrent son cœur immaculé.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430919.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 16 Aoû - 22:18

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Amour et humilité chez ses porte-parole : reproche  du Seigneur aux prêtres matérialistes et orgueilleux

Le 20 septembre 1943

Jésus dit :

« Sais-tu pourquoi je t’ai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de l’être, et parce que l’amour t’anime.

Je vais cherchant humilité et amour pour déposer mes paroles et mes grâces et pour faire resplendir mes miséricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma miséricorde pour conserver un minimum d’amour et de foi en moi.

Si autrefois, la formation de mon Église et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient porté les fruits que la première floraison laissait espérer, il n’y aurait eu besoin de rien d’autre.

J’avais donné à ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur était nécessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je l’avais donné dans une forme parfaite comme moi seul, le très Parfait, pouvais le faire. Or il est arrivé qu’avec le temps, ce que je vous ai donné n’a pas perdu son efficacité, mais votre faculté de comprendre s’est affaiblie en vous. Elle s’est affaiblie parce que la fumée de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle ; votre ouïe spirituelle a été émoussée par le bruit de trop de paroles humaines ; votre goût spirituel, par la saveur de tant de corruption ; votre toucher spirituel, par l’abus de trop de contacts charnels ; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse à préférer ce qui est corrompu à ce qui est pur. Elle s’est affaiblie parce que vous avez écrasé votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de l’orgueil, du mal aux mille formes.

Tel un ruisseau destiné à arroser les fleurs de vos âmes, j’avais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cœur qui vous aime. Mais vous y avez lancé des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets d’eau qui ont fini par se perdre sans vous avoir été d’aucune utilité, à vous, chrétiens, qui avez plus ou moins renié le Christ.

Les hérésies manifestes ont même oblitéré beaucoup de veines qui, partant de mon cœur, descendaient pour nourrir l’organisme de l’Église, une, catholique, romaine, universelle, et une grande partie de l’organisme n’est plus qu’un membre paralysé, mort à la vie, destiné à produire des cellules gangreneuses.

Mais les petites hérésies individuelles — si nombreuses ! — se sont aussi propagées dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnées. Car réfléchis bien si, à des années et des siècles de distance, on peut condamner jusqu’à un certain point les protestants, de quelque confession qu’ils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidèlement ce que leurs ancêtres leur ont légué comme la vraie Foi, on ne peut pardonner à celui qui vit sous le signe de l’Église de Rome et qui se crée sa propre hérésie particulière, celle de sa sensualité, de son esprit, de son cœur.

Combien de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !

Quatre-vingt-dix pour cent des catholiques se préoccupent de tout excepté de la vie et de ma Foi. Alors j’interviens. J’interviens par mon enseignement direct qui se substitue, avec ses lumières et ses flammes, à tant de chaires trop glacées et trop sombres. J’interviens pour être le Maître à la place des maîtres qui préfèrent cultiver leurs intérêts matériels plutôt que vos intérêts spirituels et surtout les miens. Puisque je leur ai confié les talents vivants que vous êtes, âmes achetées avec mon Sang, vignes et greniers du Christ Rédempteur, non pour qu’ils les laissent improductifs et incultes, mais pour qu’ils consacrent toutes leurs énergies à les faire produire et fructifier.

Eh bien, Maria, sais-tu qui sont les plus rétrogrades lorsqu’il s’agit d’accepter cette aide que j’apporte pour réparer les dommages causés par cette inanition spirituelle qui fait que vous, les catholiques, vous vous mourez ? Ce sont précisément mes prêtres. Les pauvres âmes dispersées dans le laïcat catholique accueillent avec dévotion ce pain que je romps pour les foules égarées dans le désert ; j’ai pitié d’elles car elles dépérissent. Mais pas les docteurs de ma doctrine.

C’est logique, d’ailleurs. Comme il y a vingt siècles, ma Parole qui vous caresse, pauvres âmes, est un reproche pour ceux qui vous ont laissées vous appauvrir. Et le reproche pèse toujours, même s il est juste. Mais aujourd’hui comme il y a vingt siècles, je ne peux que leur répéter : “Malheur à vous, docteurs de la Loi, qui avez usurpé la clé du savoir et n’y êtes pas entrés, et avez entravé ceux qui y entraient”.

Ceux qui ne sont pas entrés, parce que vous leur aviez barré le chemin avec vos mesquineries et scandalisé leurs cœurs, qui vous regardaient comme leurs maîtres, parce qu’ils vous ont vus plus indifférents qu’eux-mêmes aux vérités éternelles, ceux-là seront jugés avec pitié.

Mais vous, vous qui avez préféré l’argent, les honneurs, le confort, le profit de vos proches à ta mission d’être les “maîtres” au nom du Christ et pour continuer son enseignement ; mais vous qui êtes si sévères à l’égard de vos frères et sœurs, prétendant qu’ils donnent ce que vous ne donnez pas, et qu’ils fassent fructifier ce que vous n’avez pas semé en eux, alors que vous êtes si indulgents envers vous-mêmes ; mais vous qui ne croyez pas à mes manifestations, ces manifestations qu’au fond vous avez vous-mêmes provoquées, puisque c’est pour réparer les ruines causées par vous que je viens instruire les cœurs dispersés par te monde et observez que plus je viens et plus les temps se chargent d’hérésies ; mais vous qui raillez et persécutez mes porte-parole et les insultez, les traitant de “fous” et d’obsédés », comme vos lointains ancêtres firent avec moi ; vous serez traités avec sévérité.

Purifiez les sens de l’âme avec le feu de l’amour et de la pénitence, et vous entendrez, vous verrez, vous goûterez, vous sentirez ma présence dans les paroles que je dis aux humbles et que je tais à vous, orgueilleux, car seulement celui qui a une âme d’enfant entrera dans mon Royaume, et je ne révèle les secrets du roi qu’aux petits, car le plus grand parmi vous, catholiques, n’est pas celui qui revêt un habit d’autorité, mais celui qui vient à moi avec un cœur pur, confiant comme un enfant, plein d’amour comme un nouveau-né pour la maman qui le nourrit.

Bienheureux les petits. Je les ferai grands au Ciel ! »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430920.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 17 Aoû - 22:14

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’exemple des trois Gentils justes

Le 22 septembre 1943

« Il ressort de mon Évangile un enseignement pour vous, êtres humains divisés par la haine.

Hier, je t’ai laissée tranquille pour te donner le temps de changer tes pensées et ton regard oui, même le regard, car il y a des regards coupables à cause de la haine qui les remplit comme et plus que des paroles en filtrant les mouvements de ton cœur à travers l’enseignement très doux de Marie.

Les tempêtes qui bouleversent un lac ne se calment pas d’un seul coup et surtout, lorsqu’elles se calment, l’apparence des eaux ne se rétablit pas immédiatement. La couleur et la limpidité de l’eau restent troublées pendant quelque temps, et seulement quand les vagues sont complètement calmées, même dans les profondeurs, l’eau s ‘éclaircit-elle et revient-elle bleue et sereine comme le ciel. Il en va de même lorsque la haine s’engouffre avec son vent d’enfer dans un cœur. Il faut du temps pour que l’âme se purifie de ses toxines anti-chrétiennes.

Dis-toi bien, Maria, que je comprends que, sous l’effet de certains agents douloureux, il est humain que la haine surgisse. Mais vous n’êtes pas seulement humains. Même que votre humanité est une phase transitoire de votre vie, tandis que le surhumain ne connaît pas l’éphémère, puisque du moment où vous êtes créés par le Père, vous êtes et serez toujours, dans la lumière ou dans les ténèbres selon vos actions sur terre, non pas jusqu’à la fin du monde, mais dans l’éternité qui n’a pas de fin.

La terre ! La longue vie, vie millénaire des dizaines et des dizaines de fois de la terre chrétienne et la vie sept fois millénaire de la Terre, planète créée par le Père, que sont-elles dans mon temps à moi ? Un instant d’éternité.

Hier, tu étais en train de te purifier et je t’ai laissée plongée dans ce travail nécessaire à tous et en particulier à mes bien-aimés parce que je ne peux m’arrêter là où règne la haine. Souviens-t’en toujours, fût-ce la plus compréhensible et humainement juste des haines. Et je parle pour toi et pour tout le monde.

L’enseignement dont je te parle et que vous donne mon Évangile, et sur lequel vous méditez peu ou pas du tout, est un enseignement de haute charité. Il y a trois épisodes qui vous le donnent. Ils vous sont expliqués d’autres façons, mais moi, en cette heure de haine entre les races du monde, je vais vous l’expliquer à ma façon : une façon sur laquelle vous auriez grand besoin de méditer afin de sortir de ce guêpier d’enfer en lequel vous avez transformé la terre.

Le centurion qui implore pour son serviteur paralysé, la femme cananéenne dont la réponse est un cri de confiance sans limites, la femme de Ponce Pilate. Trois Gentils, trois personnes en dehors de la Loi du Père. Mais qui, parmi les descendants d’Abraham, parmi ceux qui vivaient dans la Loi donnée par le Seigneur à son prophète au milieu des foudres du Sinaï, qui avait un cœur pareil à ces trois cœurs ? Ils ont cru en moi plus que mes compatriotes, ils ont reconnu qui j’étais à la lumière de leur foi, et leur foi a été récompensée.

Or, je veux que cela vous persuade que, dans toutes les races, dans toutes les nations, il y a des bons, des enfants de Dieu inconnus, puisque celui qui croit en moi et me cherche avec un cœur pur est mon enfant. Je n’avais pas trouvé, même en Israël, autant de foi que je trouvai en ces trois cœurs qui vinrent à moi sans que je les appelle matériellement. Et comme ces frères et sœurs lointains, il y en a tellement parmi les vivants !

Ne jugez pas, mes enfants, et ne méprisez pas. Aimez seulement, aimez tout le monde ; vous avez tous le même Père Créateur, souvenez-vous-en ; vous êtes donc frères et sœurs. Une seule poussière vous a formés et un seul souffle vous a animés.

Pourquoi alors tant de haine les uns envers les autres ? Ne soyez pas durs envers les autres. Regardez Jésus, le Maître qui ne se trompe pas et qui n’a pas repoussé le centurion païen et la cananéenne qu’on avait jugée, en Israël, lépreuse dans l’âme.

Prenez garde que ce ne soit Dieu qui vous juge tels, vous qui êtes infectés de cruauté, de fraude, de luxure et d’orgueil. Purifiez-vous au feu de l’amour. C’est l’eau lustrale qui rend votre âme blanche de nouveau et le toucher qui ouvre vos yeux aveuglés, vos oreilles bouchées, qui donne la vie à votre esprit paralysé et vous rend capables de comprendre ce que le divin Esprit dit à votre esprit, qui a besoin de tant de lumière et de pardon.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430922.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 18 Aoû - 22:41

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Deux nécessités : l’amour et la pénitence

Le 23 septembre 1943

Jésus dit :

“Je reviens à une des notes dominantes de mes paroles. Il y en a deux, Maria. La première est la nécessité de l’amour ; la deuxième, la nécessité de la pénitence.

Le Dieu Unique en Trois Personnes vous avait créés en vous donnant un royaume où tous étaient vos sujets et dont la souffrance était bannie, un royaume où la mort ne venait pas tronquer la vie de vos êtres les plus chers, dans l’effroi des mourants et les gémissements des survivants, mais seulement une dormition, comme celle de Marie, qui permettait de franchir, dans les paisibles brumes d’un sommeil innocent, les portes qui s’ouvraient si facilement sur le paradis terrestre pour laisser entrer à flots la lumière du plus haut Paradis et la voix paternelle du Seigneur qui trouvait sa joie à être avec ses enfants. En vérité, ce Dieu avait établi une seule nécessité : celle de l’amour. L’amour des enfants pour leur Père, l’amour des sujets pour leur Roi, l’amour des créatures pour leur Dieu Créateur.

Et si l’acide de votre faute n’avait pas rongé les racines de l’amour, il aurait poussé et serait devenu fort en vous, sans exiger d’effort de votre part. Non pas source de peine, mais de joie pour vous, un besoin dont l’exercice soulage, comme la respiration. Et effectivement, l’amour était destiné à être la respiration de votre esprit, le sang de votre esprit.

Puis vint la faute. Oh ! La ruine de la faute !

Vous que les ruines de vos palais, de vos temples, de vos ponts, de vos villes remplissent d’horreur, vous qui maudissez les explosifs qui brisent, lézardent, réduisent tout en poussière, ne mesurez-vous pas quelle ruine a provoquée la faute dans l’être humain ? L’être humain, l’œuvre la plus parfaite de la création, façonné, non par main humaine, mais par l’Intelligence éternelle, laquelle vous a coulés, tel un métal sans scories, dans son propre moule pour ainsi dire, et vous en a tirés formés à son image et à sa ressemblance, si beaux et si purs que l’œil de Dieu se réjouit devant son œuvre et les Cieux tressaillirent d’admiration, et la Terre chanta d’une voix très haute, dans l’harmonie des sphères, la gloire d’être la planète qui, aux origines de l’Univers, devenait l’immense palais de l’humain-roi, enfant de Dieu.

La faute, plus néfaste que n’importe quelle dynamite, a tout bouleversé aux racines mêmes de l’être humain. Et sais-tu où elles se trouvaient ? Dans la pensée de Dieu, qui avait fait l’être humain.

La faute a bouleversé aux racines de l’être humain, cet ensemble parfait de chair et d’esprit ; d’une chair qui n’était guère dissemblable, dans les mouvements du sentiment, de l’esprit dont elle n’était pas le contraire, encore moins l’ennemie, mais à peine plus pesante que lui ; d’un esprit qui n’était pas prisonnier, tourmenté dans la prison de la chair, mais jubilant dans la chair docile qu’il guidait vers Dieu, car étant une molécule de l’esprit de Dieu, il était attiré par Dieu comme par un aimant divin, en vertu des rapports d’amour entre le Créateur, le Tout, et l’esprit, la partie.

La faute a bouleversé le milieu harmonieux que Dieu avait créé autour de son enfant pour qu’il fût roi, et roi heureux.

Une fois tombé l’amour de l’être humain envers Dieu, l’amour de la Terre envers l’être humain tomba aussi. La barbarie se déchaîna sur la Terre entre les créatures inférieures, entre elles et l’être humain, et horreur suprême, entre les êtres humains. Ce sang, qui ne devait être chaud que de l’amour de Dieu, s’échauffa de haine, bouillonna et coula goutte à goutte, contaminant l’autel de la Terre où Dieu avait mis ses premiers enfants pour qu’ils l’aimassent en s’aimant et qu’ils enseignassent l’amour aux futurs humains : le seul rite que Dieu voulait d’eux.

Et voilà que, de la graine de la faute, naquit une plante, une plante aux fruits amers et aux branches piquantes : la douleur.

Ce fut d’abord la douleur telle que l’humain pouvait la subir dans sa spiritualité embryonnaire contaminée : une douleur animale faite des premières douleurs de la femme et des premières blessures infligées à la chair fraternelle, une douleur féroce de hurlements et de malédictions, semence de vengeances toujours renouvelées. Puis, se raffinant en cruauté mais non en mérite, la douleur aussi évolua, devenant plus vaste et plus complexe.

Je suis venu sanctifier la douleur, subissant la Douleur pour vous et fondant vos douleurs relatives à ma douleur infinie, donnant ainsi mérite à la douleur.

Je suis venu confirmer par ma vie et ma mort l’avertissement donné à plusieurs reprises par mes prophètes : ce que Dieu exige pour pardonner à ses enfants de plus en plus coupables et pour les bénir, ce n’est pas la circoncision matérielle, mais la circoncision des cœurs, de vos sentiments, de vos impulsions que le germe du premier péché transforme toujours en impulsions de chair et de sang ou de la plus haute luxure : celle de l’esprit.

Et c’est là, mes enfants, que vous devez travailler avec le fer et le feu pour marquer dans votre âme le signe qui sauve, le signe de Dieu. C’est là, mais non avec le fer et le feu de vos lois féroces et de vos guerres maudites. C’est là : à l’endroit où se forment les lois et les guerres des humains, car il est inutile de dire le contraire. Si vous viviez dans le signe du Seigneur, spirituellement circoncis pour enlever ce qui apporte des impuretés de tout genre, vous ne seriez pas ce que vous êtes : des insensés, pour ne pas dire des fauves. Et note bien qu’il y a peu de différence entre les insensés et les fauves, car tous deux sont dénués de raison, c’est-à-dire de ce que Dieu a mis dans l’humain pour le faire régner sur tous les êtres de la terre.

L’être humain est soumis à deux nécessités : l’amour et la douleur. L’amour qui vous empêche de faire le mal, la douleur qui répare le mal.

C’est la science qu’il faut apprendre : savoir aimer et savoir souffrir. Mais vous ne savez pas aimer et vous ne savez pas souffrir : vous savez faire souffrir, mais ce n’est pas de l’amour, c’est de la haine.

Pourquoi êtes-vous si savants dans le mal et si ignorants dans le bien ? Pourquoi ? N’êtes-vous jamais assouvis de haine et de cruauté ? Et vous voulez que Dieu vous pardonne ?

Revenez à l’amour, mes enfants, et sachez supporter la douleur. Et si vous n’êtes pas mes enfants au point de souhaiter la douleur afin d’expier les péchés d’autrui, comme je sus le faire, soyez mes enfants au moins assez pour ne pas me maudire pour la souffrance que vous avez engendrée et dont vous m’accusez.

Abaissez votre sot orgueil ! Apprenez du publicain à reconnaître combien vous êtes indignes, à quel point vous vous êtes rendus indignes de vivre sous le regard qui est votre protection. Jetez loin de vous les vaines soifs de la terre et approchez-vous de la Source de Vie qui depuis vingt siècles coule pour vous. Injectez la Vie dans vos cœurs qui se meurent dans la gangrène du péché ou s’étiolent dans l’indifférence.

Appelez-moi à vos sépulcres. Je suis le Christ, celui qui vient vous ressusciter.

Je ne demande qu’à être appelé pour accourir et dire : ‘Sors’. De la mort. Du mal. De l’égoïsme, de la luxure, de la haine maudite qui consume sans vous donner la joie. ‘Sors’ de tout ce qui est horreur pour entrer en moi, pour entrer avec moi dans la Lumière, pour renaître dans l’Amour, pour connaître la vraie science, pour obtenir la paix et la vie, lesquelles, étant de moi, ont de moi l’éternité.”

Jérémie, chapitre 4, 4-22:

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430923.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 19 Aoû - 20:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’imitation du Christ dans la souffrance, la douceur et l’humilité pour combattre l’orgueil, la colère et la luxure, oeuvres de Satan

Le 24 septembre 1943

Jésus dit :

« Courage, Maria. Pense que tu subis les douleurs de mon agonie. Moi aussi, j’avais très mal aux poumons et au diaphragme, et chaque respiration, chaque mouvement, chaque battement était une nouvelle douleur qui s’ajoutait à la douleur. Et je n’étais pas comme toi sur un lit, mais grevé d’un poids dans des rues qui grimpaient. Et puis, suspendu, sous le soleil, avec une fièvre si forte qu’elle battait dans mes veines comme d’innombrables marteaux.

Mais ce n’étaient pas là les pires souffrances. Plus torturante encore était l’agonie du cœur et de l’esprit. Et le plus grand tourment de tous était la certitude que, pour des millions et des millions d’humains, ma souffrance était inutile. Et pourtant cette certitude n’a pas diminué d’un atome ma volonté de souffrir pour vous.

Oh ! Douce souffrance, Maria, parce qu’offerte au Père en réparation et pour votre salut ! De savoir que mon Sang lavait le signe qui était resté sur vous, offense de la race humaine envers Dieu, laquelle resterait éternelle, et que ma mort vous redonnait la Vie. De savoir, une fois passée l’heure de la Justice, que l’Amour vous regarderait à travers moi, l’Immolé, avec amour. Tout cela introduisait une source de baume dans un océan d’une telle amertume que la plus grande des amertumes subies sur terre, depuis que l’être humain existe, est à peine plus qu’un rien, car sur moi pesaient les fautes de toute l’humanité et la colère divine.

J’ai dit : “Soyez semblables à moi qui suis doux et humble de cœur”. Je l’ai dit à tous car je savais que dans mon imitation se trouvait la clé de votre bonheur sur cette Terre et au Ciel.

Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n’êtes pas humbles et vous n’êtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. L’orgueil et la colère vous dominent et sont la cause de tant de vos crimes.

Un troisième agent de crimes est votre luxure ; cela peut vous sembler chose individuelle, mais la luxure et les deux premiers agents impliquent un très, très grand nombre d’individus, des continents entiers ; parfois ils bouleversent la Terre uniquement par le fait qu’ils ont atteint la perfection du mal dans l’âme de quelques enfants de Satan, lesquels lui obéissent pour pouvoir remplir de moissons maudites les greniers de leur père.

Et en vérité, je vous dis qu’en ce moment, par ordre du père du mensonge, ses enfants moissonnent parmi les âmes qui avaient été créées pour moi et que j’ai inutilement fertilisées de mon Sang. Moisson plus abondante qu’aucune espérance diabolique ne puisse concevoir ; les Cieux frémissent devant les pleurs du Rédempteur qui voit la ruine des deux tiers du monde chrétien. Et deux tiers, c’est peu dire.

J’ai dit à tous : “Soyez doux et humbles de cœur pour être semblables à moi”. Mais à mes enfants bien-aimés, mes enfants bénis, chéris de mon cœur à mes petits rédempteurs, dont la stillation du sacrifice fait que la source rédemptrice, jaillie de mon corps vidé de son sang, continue de couler, à ceux-là je dis, et je le dis en les serrant sur mon cœur et posant un baiser sur leur front : “Soyez semblables à moi qui fus généreux dans la souffrance par le grand amour qui m’inspirait tout entier”.

Plus on aime et plus on est généreux, Maria. Monte. Touche au sommet. Je t’attends là-haut pour t’amener avec moi au Royaume de l’Amour. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430924.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 20 Aoû - 20:50

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Condamnation de l’adultère. Encouragement à la chasteté

Le 25 septembre 1943

Jésus dit :

« Tu pourras t’étonner que je te parle à ce sujet, toi qui es célibataire. Mais tu n’es que mon porte-parole et tu dois donc te plier à transmettre n’importe quoi. Ce que je vais te dire maintenant servira aux autres. Ça servira à corriger plusieurs erreurs de plus en plus enracinées dans le monde.

Le monde se divise en deux catégories. La première, qui est très vaste, est celle des gens sans scrupules d’aucune sorte, ni humains, ni spirituels. La seconde est celle des timorés, laquelle se subdivise cependant en deux classes : ceux qui sont timorés avec raison et ceux qui le sont par petitesse d’esprit. Je parle ici à la première catégorie et à la deuxième classe de la seconde catégorie.

Le mariage n’est pas réprouvé de Dieu, si bien que j’en ai fait un sacrement. Et ici je ne parle même pas du mariage comme sacrement, mais du mariage comme union, telle que Dieu l’a faite en créant le mâle et la femelle pour qu’ils s’unissent, formant une seule chair, dont aucune force humaine ne peut, ni ne doit diviser l’union.

Voyant votre dureté de cœur, toujours plus grande, j’ai changé le précepte de Moïse, lui substituant le sacrement. Le but de cet acte était d’apporter une aide à votre âme d’époux contre votre sensualité animale et de freiner la facilité illicite avec laquelle vous répudiez ceux que vous avez d’abord choisis pour passer à de nouvelles unions illicites, au détriment de vos âmes et des âmes de vos enfants.

Ceux qui se scandalisent d’une loi créée par Dieu pour perpétuer le miracle de la création se trompent sérieusement et généralement ce ne sont pas les plus chastes, mais les plus hypocrites, parce que les chastes ne voient dans l’union conjugale que la sainteté de son but, tandis que les autres ne pensent qu’à la matérialité de l’acte — tout comme ceux qui, avec une coupable légèreté, croient pouvoir outrepasser impunément mon interdiction de passer à de nouvelles amours, à moins que le premier lien ne soit dénoué par la mort.

Adultère et maudit est celui qui brise une union, d’abord souhaitée, par un caprice de la chair ou intolérance morale. Si elle ou lui disent que leur union est désormais pour eux un poids ou une source de répugnance, je leur dis que Dieu a donné aux êtres humains l’intelligence et la faculté de réfléchir pour qu’ils s’en servent, et surtout dans des situations d’une aussi grave importance que la formation d’une nouvelle famille ; je dis encore que si, dans un premier temps, on a pu commettre une erreur par légèreté ou calcul, il faut ensuite supporter les conséquences, afin de ne pas provoquer des malheurs plus grands qui retombent surtout sur le meilleur des deux époux et sur les enfants innocents, lesquels seront amenés à des souffrances plus grandes que la vie ne comporte et à juger ceux que j’ai placés au-dessus du jugement par précepte : le père et la mère.

Je dis enfin que la vertu du sacrement, si vous étiez de vrais chrétiens et non ces bâtards que vous êtes, devrait agir en vous, les époux, pour faire de vous une seule âme qui aime en une seule chair, et non deux bêtes féroces qui se haïssent attachées à une seule chaîne.

Adultère et maudit est celui qui, dans une comédie obscène, vit deux ou plusieurs vies conjugales, et rentre auprès de son époux et de ses enfants innocents, la fièvre du péché dans le sang et l’odeur du vice sur ses lèvres mensongères.

Rien ne rend licite l’adultère. Rien. Ni l’abandon, ni la maladie du conjoint, et encore moins son caractère plus ou moins odieux. La plupart du temps, c’est votre être luxurieux qui vous fait voir votre compagnon ou votre compagne comme étant odieux. Vous voulez les voir comme tels pour justifier à vous-mêmes votre comportement honteux que vous reproche votre conscience.

J’ai dit, et je ne change pas mes paroles, qu’est adultère non seulement celui ou celle qui consomme son adultère, mais aussi celui ou celle qui, dans son cœur, désire le consommer et regarde avec l’appétit des sens la femme ou l’homme qui n’est pas son conjoint.

J’ai dit, et je ne change pas mes paroles, qu’est adultère celui qui, par sa façon d’agir, met son conjoint dans les conditions d’être adultère à son tour. Deux fois adultère, il répondra de son âme perdue et de celle qu’il aura menée à sa perte par son indifférence, sa négligence, sa grossièreté et son infidélité.

La malédiction de Dieu plane sur tous ces adultères, et ne pensez pas que ce ne soit qu’une façon de parler.

Le monde tombe en ruines, car les premières à être détruites furent les familles. Les levées du fleuve de sang qui vous submerge ont été effritées par vos vices particuliers, lesquels ont poussé les gouvernants à tous les niveaux — des chefs d’état aux chefs de village à devenir des voleurs et des tyrans pour obtenir l’argent et les honneurs à leurs convoitises.

Regardez l’histoire du monde : elle est pleine d’exemples. La luxure fait partie de la triple combinaison qui provoque votre ruine. Des états entiers ont été détruits, des nations arrachées au sein de l’Église, des scissions séculaires créées au scandale et pour le tourment des races à cause de l’appétit charnel des gouvernants.

Et il est logique qu’il en soit ainsi. La luxure éteint la Lumière de l’esprit et tue la Grâce. Sans la Grâce et la Lumière, vous n’êtes pas différents des brutes et vous agissez donc comme des brutes.

Faites, si c’est ça qui vous plaît. Mais souvenez-vous, êtres vicieux qui profanez les maisons et les cœurs des enfants par votre péché, que je vois et je me souviens, et que je vous attends. Dans le regard de votre Dieu qui aimait les tout-petits et qui a créé la famille pour eux, vous verrez une lumière que vous ne voudriez pas voir et qui vous foudroiera. »

L’auteur ajoute au crayon : Saint Marc, chapitre 10, v. 5-16.


Evangile de saint Marc, chapitre 10, versets 5 à 16:
Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430925.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Lun 22 Aoû - 8:09

Merci @Anayel pour ces belles pages à méditer sur cette magnifique vertu de la chasteté !

En ce jour de Sainte Marie Reine ( ancienne fête du cœur Immaculé de Marie ) méditons bien sur ce trésor de

vertu, désirons la sans faille, puis cultivons la par nos prières et nos bonnes attitudes !

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 22 Aoû - 21:56

Merci @Sous l'aile pour ton post et pour avoir mis une vidéo thématique sur la chasteté Wink C'est en effet une très belle vertu qu'on doit cultiver, dans notre coeur, dans notre esprit, et dans notre corps !

Tu verras qu'on continue sur ce sujet avec la leçon qui suit.


Dernière édition par Anayel le Lun 22 Aoû - 21:58, édité 1 fois
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 22 Aoû - 21:57

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

La chasteté des époux, créateurs avec le Père. Encouragement à la chasteté

Le 26 septembre 1943

Luc 15, 11-32 - Parabole du fils prodigue:


Jésus dit :

« Vous avez lu dans mon Évangile la dégradation de l’enfant prodigue qui a dilapidé dans le vice les richesses reçues de son père et se réduit à garder les porcs. Mais pensez-vous que ce soit le maximum de l’abjection ?

En vérité, je vous dis que s’il vous était accordé de comparaître devant moi avec votre corps et vos vêtements, et que l’un de vous montait à moi, porté par la mort, dans le vêtement le plus crasseux d’un porcher qui serait tombé mort dans l’étable au milieu des ordures, il répugnerait moins aux célestes habitants de mon Royaume et susciterait moins mon mépris que l’apparition de l’âme contaminée par les vices de la chair.

La crasse du premier est une crasse qui périt et qui n’est jamais jugée sévèrement : le fruit de son pénible travail attire, au contraire, la bénédiction divine sur l’honnête gardien de troupeaux. La crasse du deuxième est une crasse qui ne périt pas : une lèpre a recouvert l’âme de gangrènes fétides qui l’ont rongée sans limites dans le temps. L’âme du vicieux impénitent est digne de Satan dans les siècles des siècles.

Et lorsque je dis “vicieux”, je ne me réfère pas seulement à certaines formes de vice que vous-mêmes jugez comme telles. Vous les jugez comme telles et vous les pratiquez quand même parce que vous êtes des sots et vous ne savez pas réagir aux tentations du mal. Vous n’avez pas en vous ma Foi. Si vous l’aviez, vous vaincriez la chair. Mais vous ne l’avez pas, et les sens prédominent sur l’âme. Lorsque je dis “vicieux”, je me réfère aussi aux vices cachés de votre sensualité, par lesquels vous transformez le mariage en une prostitution et détruisez la raison pour laquelle il a été créé.

Dieu ne fit pas le mâle et la femelle pour qu’ils atteignent la fatigue et la nausée dans leurs vices. Il les a faits pour une raison très haute. Quand il a dit : “Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance et donnons-lui un soutien pour qu’il ne soit pas seul”, il sous-entendait dans sa divine pensée qu’outre la partie spirituelle et intellectuelle, qui vous rend semblables à Dieu, vous lui ressembliez dans la création d’autres vies. Mais vous rendez-vous compte de la ressemblance sublime que Dieu vous a donnée ? Celle de créer d’autres créatures : vous, hommes et femmes qui vous mariez, êtes aussi des créateurs, des créateurs d’êtres humains comme le Dieu éternel.

Eh bien, qu’avez-vous fait d’une telle mission ? Vous, les femmes, invectivez contre la faute d’Ève lorsque vous souffrez; vous, les hommes, vous maudissez la faute d’Adam quand vous peinez. Mais le Serpent n’est-il pas encore parmi vous, à l’intérieur de vos maisons, et ne vous enseigne-t-il pas, de son étreinte rampante et de son chuchotement baveux, l’immoralité qui vous fait répudier votre mission créatrice ? Et n’est-ce pas du vice que de se donner à la sensualité jusqu’à la nausée tout en se refusant à la paternité et à la maternité ?

Soyez chastes si vous craignez de ne pas avoir vêtements et nourriture pour de futurs enfants. La chasteté n’est pas le monopole des vierges. La virginité est la quintessence de la chasteté, et elle est placée dans le cœur de ceux qui ont été élus pour suivre l’Agneau et pour parler un langage accordé à eux seuls. Mais si la blancheur éclatante des vierges se teint de la splendeur qui émane du Verbe de Dieu et de la très pure Mère du Verbe, l’étole des saints époux qui surent être chastes se dore de la lumière qui émane du meilleur et du plus chaste et du plus saint des époux : mon père putatif qui est le modèle de toutes les vertus conjugales.

Soyez chastes dans vos maisons comme à l’extérieur. Pensez qu’on ne cache rien à Dieu. Laissez aux enfants de Satan certains crimes occultes. Ne soyez pas inférieurs aux bêtes qui comprennent la beauté de la procréation et qui savent se mettre un frein quand la mauvaise saison priverait leurs petits de nourriture.

Aimez-vous et aimez-moi en pensant, non pas au jour si court d’ici-bas, mais au jour éternel, et faites qu’il soit plein de Lumière.

Soyez bénis dès maintenant, époux qui savez être saints et vivre dans ma Loi. Les anges viennent s’asseoir près de vos foyers et ne refusent pas de veiller sur votre repos, puisque rien en vous n’offense ces esprits lumineux qui voient mon visage et, bienheureux de sa Lumière, ne peuvent regarder ce qui est à l’opposé absolu de la Lumière.

Et vous, époux qui n’êtes pas comme cela, retournez sur le droit chemin. Ce n’est pas en refusant à la vie de naître que vous allez augmenter vos richesses. Celles-ci, comme à travers un crible défoncé, fuiront en mille filets, car d’autres vices et péchés donneront l’assaut à vos avoirs et vous serez pauvres en ce monde et au Ciel par votre faute.

Souvenez-vous de mes commandements et de mes paroles. Dieu s’occupe de ceux qui vivent en lui. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430926.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 23 Aoû - 21:09

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’essence de la foi : acceptation de la parole de Dieu dans son intégralité

Le 27 septembre 1943

Jésus dit :

J’ai dit : « Si vous restez fidèles à ma Parole, vous serez vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ».

Rester fidèles à ma Parole signifie être fidèles au Christ, car la Parole du Père, c’est Jésus Christ, votre Rédempteur. En restant fidèles à ma Parole, vous restez donc fidèles à notre éternelle Trinité, car si vous aimez le Verbe, vous aimez aussi son Origine, et en l’aimant, vous aimez aussi le Saint Esprit qui, avec le Père, s’est occupé d’envoyer le Christ sur terre pour vous donner la doctrine de vie et de rédemption.

Voilà pourquoi n’est pas vraiment fidèle celui qui m’aime et n’aime pas mon Origine et n’aime pas mon Auteur, l’Amour ; car c’est l’Amour qui a engendré le Fils-Verbe, c’est l’Amour qui a engendré le Rédempteur aux humains en unissant les deux natures, humaine et divine, en un seul lien de feu dont est venue au monde la vraie Lumière.

Celui qui n’aime qu’une seule Personne de la sainte Triade et n’aime pas les Deux autres n’est pas un vrai fidèle et manque à la charité et à la foi. En manquant à la foi, il manque aussi à la vérité, parce qu’il met en doute la vérité que je suis venu vous apporter et il refuse de la connaître en mettant une entrave à son intelligence.

De quelle façon ? En refusant Dieu. Car Dieu est Charité, et celui qui connaît si peu la charité qu’il est incapable d’aimer ce que Dieu a fait et ce que Dieu a donné, comment peut-il dire d’être en Dieu ? Et s’il n’est pas en Dieu comme l’enfant dans le sein de son père, comment peut-il avoir en soi la capacité de comprendre le langage surnaturel du Père ?

Voyez-vous que l’essence de la foi est comme un cercle merveilleux que rien n’interrompt et qui vous entoure d’une unique étreinte vitale ? Mais si vous le rompez violemment par orgueil mental, par : dureté de cœur, par lourdeur charnelle, voilà qu’il présentera une lacune qu’aucune raison humaine ne saura combler.

Et il vous arrivera ce qui arrive toujours. Vous tombez précipitamment du gouffre ouvert par votre volonté qui n’accepte pas avec la simplicité des enfants ce que la Bonté vous dit de croire, et dans votre chute, vous ne vous arrêtez pas à la boue de la terre. Ce serait déjà une faute, car vous avez été créés pour le Ciel et non pour souiller votre âme dans la boue de la terre. Non, vous tombez plus loin que la terre, jusqu’aux royaumes de Satan, car celui qui vit détaché de Dieu, en marge de sa Parole et de son Amour, tue la Vie en lui et son être vient alimenter l’horrible feu où rôde celui qui hait Dieu.

Croyez bien, mes enfants, qu’il suffit de rejeter une partie de la vérité pour faire le chaos en vous, qu’il suffit d’accueillir une vérité en moins pour que s’écroule tout l’édifice de la foi et que vous vous trouviez comme au milieu des décombres d’un palais démoli, plein de fosses et de dangers.

N’est-ce pas justement ce que fait le monde moderne ? Ne choisit-il pas ce qui lui convient dans mes paroles et ne refuse-t-il pas le reste ? Ne croit-il pas à des points particuliers en niant les autres ? Mais réfléchissez, enfants de mon amour. Se peut-il que je sois venu vous dire des paroles inutiles ? Des paroles mensongères ? Des paroles impossibles à croire ou à mettre en pratique ?

Non, enfants de ma douleur. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit inutile et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui ne soit pas vraie et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit impossible à l’esprit – j’entends l’esprit qui est engendré par Dieu et qui est une partie de Dieu lui-même enfermée en vous – que l’esprit ne puisse croire. Je n’ai pas dit une seule parole que vous ne puissiez pratiquer, si seulement vous voulez le faire, parce que je suis Intelligent, Juste, Bon, et je ne donne pas d’ordres sots ou de poids supérieurs à vos forces, et je n’ai pas d’exigences dont la sévérité contraste avec la bonté.

Soyez-moi fidèles, chers enfants. Acceptez ma parole sans vouloir la critique et là où votre faiblesse n’arrive pas à comprendre, adressez-vous à moi, Lumière du monde.

Pour la millionième fois, moi, votre Dieu, je vous assure que je ne veux pas votre ruine mais votre salut, et comme une couveuse anxieuse pour ses petits, je vous tiens embrassés, car votre vie éternelle me tient à cœur. Ne quittez pas mes bras. Moi, fidèle à mes enfants, et vous, fidèles à moi.

Qu’il sera beau le jour où, après s’être aimés à travers de si grandes étendues d’éther, vous viendrez à moi pour toujours et nous pourrons nous aimer pour l’éternité : lumières revenues à la Lumière, vies revenues à la Vie, esprits revenus à l’Esprit, enfants revenus au Père, exilés revenus à leur Patrie, héritiers d’un Roi élevés au Royaume de votre Dieu, Roi des rois et Seigneur de l’Univers. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430928.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 24 Aoû - 22:21

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39


Pierre, un exemple de foi limitée

Le 28 septembre 1943

Jésus dit :

« Nous avons en Pierre un exemple de foi limitée et des conséquences que cela peut entraîner.

Pierre n’avait pas encore accepté totalement ma Parole, à cause de la lourdeur de son être que l’Esprit Saint n’avait pas encore enflammé et que mon Immolation n’avait pas fortifié, mon Immolation qui allait descendre sur lui comme sur tous les autres — car je l’aimais beaucoup mon Pierre, généreux, impulsif et si humain aussi, qui possédait tant de qualités et tant d’humanité, vrai champion de l’homme humainement bon et qui, pour devenir saint, doit insérer sa bonté dans la Bonté de Dieu. Son propre grand amour pour moi qui l’ai absous de toute faute le portait à refuser ces vérités de sang que j’annonçais comme m’étant réservées.

“Seigneur, que cela ne soit jamais”, avait-il dit une fois. Et même si, après mon reproche, il ne l’avait plus répété, au fond de son cœur il se révoltait à l’idée que son Seigneur était destiné à un sort si affreux et que le royaume de son roi aurait la cime d’une montagne pour palais et une croix pour trône.

Jean, au contraire, acceptait tout ; le cœur broyé, mais un cœur d’enfant pour qui la parole de celui qui l’aime est l’absolue vérité, il inclinait la tête et le cœur devant les prédictions de son Jésus et se préparait, avec une fidélité absolue à la vie, à être fidèle au Maître, même à l’heure de la Passion.

Jean, le pur et aimant croyant, resta fidèle. Pierre me renia, lui qui ne voulait accepter de la Vérité que ces vérités qui séduisaient son esprit, encore trop amalgamé à la chair. Et sa faute en cette heure fut un manque de courage, mais aussi et surtout un manque de foi.

S’il avait cru en moi très fidèlement, il aurait compris que son Maître n’était jamais autant Roi, Maître et Seigneur qu’en cette heure où il semblait être un délinquant ordinaire.

J’ai alors atteint le sommet de l’enseignement parce que j’ai fait de mon enseignement, non plus une théorie, mais un fait réel.

J’ai alors assumé mon règne sur tous ceux qui furent, qui étaient et qui seraient, et j’ai mis la pourpre et la couronne qui n’avaient pas d’égal en splendeur, puisque la première venait du sang d’un Dieu et la deuxième était le témoignage de la force à laquelle parvient l’amour de Dieu pour vous, de Dieu qui meurt du martyre pour sauver les humains des martyres éternels.

J’ai alors repris pleinement et complètement mon rôle de Seigneur du Ciel et de la Terre, car seul le Seigneur du Ciel pouvait donner satisfaction au Seigneur Dieu, et seul le Seigneur de la Terre pouvait effacer la faute de la Terre : mon rôle de Seigneur de la Vie et de la Mort, car j’ai commandé à la vie de rentrer en vous et à la mort de ne plus tuer. Je parle de la vie et de la mort de l’esprit, car à mes yeux n’a de la valeur que ce qui est esprit.

Bienheureux, bienheureux, bienheureux ceux qui savent vraiment croire en moi. Toujours. Quoi qu’il arrive et sous quelque lumière que ça se présente. Si une ombre se lève, tel un mur noir et rugueux pour effrayer votre âme, n’oubliez jamais que, derrière l’obstacle qui ne dure qu’un moment, Dieu, sa Lumière, sa Vérité demeurent, toujours pareils et opérant pareillement à votre égard.

Pensez-y, de tout votre cœur et votre esprit, et vous saurez agir en vrais disciples. En agissant de cette façon, vous posséderez la Vérité. Et la Vérité, qui résidera comme la vie au centre de votre être, vous conduira à la Vie. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430928.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 26 Aoû - 23:16

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Les renieurs de Dieu

Le 29 septembre 1943

Jésus dit :

« Il y a toujours eu des “Pierres” et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-être terrestre que je n’ai jamais promis, car je vous oriente vers le ciel et non vers les choses d’ici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un surplus que vous ne méritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se révolteraient tous contre moi.

Vous vous révoltez aussi, ô enfants ingrats, en me blâmant pour le mal que vous créez vous-mêmes. Si au moins vous saviez supporter avec résignation le mal qui est l’œuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et de vos dérèglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant : “Nous l’avons bien mérité”, ce mal se transformerait en bien, car Dieu aurait pitié de votre conduite irréfléchie.

Oui, si je vous voyais humblement reconnaître vos torts, en subir les conséquences avec résignation, tourner vers moi, avec piété filiale, un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, j’interviendrais pour vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui était perdu, et qui n’ai pas perdu ni ne perdrai au cours des siècles atomes de mon éternité ma soif de vous apporter le salut et le bien. J’interviendrais pour vous sauver de nouveau, faisant déborder mon amour et ma miséricorde sur ma justice qui me blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car d’avoir à vous punir, ou à vous laisser vous punir vous-mêmes par des souffrances provoquées par la dureté de votre cœur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur pour votre Jésus, dont le nom est “Sauveur” et non Justicier ; une douleur pour Jésus qui, afin de vous sauver, a opéré, avec le Père et l’Esprit, ce miracle d’indescriptible, d’incommensurable amour, qui a figé les Cieux dans une stupeur révérencielle et a fait trembler les abîmes infernaux et arrêter pendant une heure la course des astres et les lois de l’univers : le miracle par lequel la Deuxième Personne se détacha de la Divine Trinité pour descendre des cieux, Lumière éternelle, cœur de Dieu, pour devenir cœur d’homme dans le sein d’une Vierge et lumière aux humains qui avaient éteint la lumière en eux.

Lorsqu’ils voient que je ne leur donne pas ce que leur humanité désire, ces nouveaux et nombreux Pierres — et le monde n’en a jamais été aussi plein que maintenant — en arrivent à croire que je ne suis point celui que je dis être, c’est-à-dire le Puissant. Et devant ce qu’ils croient être mon impuissance, ils jugent que cela ne vaut pas la peine de me suivre et ils me renient, exactement comme Pierre en cette heure où les apparences étaient contre moi.

Et pourtant, mes pauvres enfants, ces heures où, humainement, je semble être absent, sont précisément celles où je me penche sur mes enfants et je travaille pour eux. Si vous n’aviez pas en vous un esprit contraire à Dieu, et souvent déjà possédé par Satan, vous sentiriez ma présence invisible et mon désir de vous aider. Mais vous me fuyez. Vous préférez vous donner à un ami d’une heure qui séduit votre chair avec des satisfactions d’une douceur superficielle, mais qui sont toxiques en profondeur et vous nuisent comme un poison mortel. Vous préférez vous livrer, pieds et mains liés, à l’Ennemi à l’affût.

Vous reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains, votre intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui vous élève à des sphères très proches des nôtres. Oh ! Oui, voilà ce qui vous rend semblables à nous, et non la connaissance du mal ! Mais vous écoutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez connaître le mal aussi pour être semblables à Dieu. Ô sots que vous êtes, trois fois sots !

Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaître le Mal, car le mal n’a pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous n’êtes pas parfaits et le mal ne vous’ laisse pas indifférents, quand vous voulez l’investiguer, le connaître et y goûter. D’avoir mâché de cette expérience condamna l’humain au travail, la femme à la maternité dans la douleur, la race à la souffrance et à la mort. Mais non encore persuadés, vous voulez toujours de cette nourriture d’enfer, et elle ne cesse d’évoluer en vous et d’engendrer des œuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delà, car, je le répète, vous m’accusez d’être l’auteur du mal que vous faites et vous me maudissez pour ce dont je suis innocent.

Vous sortez de Dieu avec colère, enfants aveuglés par votre hargne, et vous tombez dans l’étang de Satan. Vous êtes dans son étang jusqu’au cou et vous ne voulez pas vous agripper à la Foi, amarre spirituelle que la Bonté divine vous a jetée, à vous naufragés.

Si vous aviez cette vraie Foi, celle que je vous dis que vous devriez avoir, aucune preuve du contraire ne pourrait vous la faire perdre, et vous vaincriez l’adversité parce que vous forceriez les portes de la Miséricorde divine, si peu fermées et qui ne demandent qu’à être ouvertes, et vous barricaderiez celles de la Justice, ouvertes pour punir vos crimes et que nous désirons fermer par l’amour infini que nous avons pour vous.

Que devez-vous faire pour ceux qui me renient ? Ce que je fis pour Pierre : pleurer et prier pour me les ramener.

Ce n’est pas à vous de vous choisir une place au Ciel ; je l’ai dit à Jacques et à Jean et je vous le dis à vous aussi. Mais faites en sorte que par vos œuvres vous en méritiez une. Et vous savez quelles œuvres il faut accomplir pour mériter une place dans mon Ciel. Vous n’avez qu’à regarder votre Jésus pour savoir comment agir. Charité, charité, surtout de la charité. Me voir en tous, moi, votre Dieu, servir ses frères et sœurs comme je vous ai servis jusqu’à l’holocauste de ma vie pour arracher des âmes à Satan.

J’ai dit “des âmes”. Je n’entends pas par là que vous ne devez pas avoir de la charité aussi pour les corps de vos frères et sœurs. Les œuvres de miséricorde corporelle servent à ouvrir la voie à la plus haute œuvre de miséricorde qui est celle d’étancher la soif et de satisfaire la faim des âmes assoiffées et affamées, d’habiller les âmes nues, de prendre soin des pauvres âmes de vos pauvres frères et sœurs qui se sont éloignés de ma Bergerie ou qui ont grandi en dehors, et qui meurent au désert.

C’est à vous, chrétiens, et surtout à vous, mes victimes aimantes, bénies et bien-aimées, fleurs vivantes qui exhalez pour moi tout votre esprit de fleur et qui vivrez au Ciel, roses éternelles, c’est à vous, mes vrais amis, de me ramener ceux qui errent, sans juger s’ils méritent d’être dignes du Ciel.

Ce n’est pas à vous de juger de la récompense ou du châtiment. Moi seul suis Juge. Il vous revient uniquement de ramener, avec mes propres armes, la prière et le sacrifice et, en dernier lieu, la parole, les enfants prodigues à la maison du Père, pour faire jubiler le cœur de Dieu et remplir les Cieux de joie pour un autre pécheur qui se convertit, laisse les ténèbres et revient à la Lumière, à la Vérité, à l’Amour. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430929.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 28 Aoû - 11:51

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Le signe du vrai disciple

Le 30 septembre

Jésus dit :

« C’est le signe qui distingue les vrais disciples des faux.

Le vrai disciple n’a pas l’ambition d’être reconnu supérieur aux autres. Humble comme son Maître et comme ma très douce Maman, il voile ses pouvoirs surnaturels sous une apparence de vie ordinaire. Il souffre de voir qu’on a découvert sa vraie nature et, si c’était possible, il voudrait que personne ne s’en aperçût et surtout n’en parlât.

Le faux disciple, au contraire, s’élève lui-même, se célèbre lui-même et attire l’attention de tous sur sa propre personne et sur ses actions, toutes pareillement hypocrites. Avec une fausse humilité, il s’arrange pour obliger tout le monde à le voir dans la lumière qui lui plaît, c’est-à-dire dans une lumière de sainteté, laquelle est en fait un double péché de mensonge et d’orgueil. Mais, ma fille, il est aussi différent d’un vrai disciple qu’une fleur en papier est différente d’une vraie fleur. Il peut tromper ceux qui regardent superficiellement mais il ne trompe pas ceux qui s’approchent attentivement.

De plus, sache que, sur celui qui est un autre petit moi, tant il vit en moi et opère par moi, il y a un signe que les âmes perçoivent. J’ai dit les âmes. Il est inutile de se désoler que les autres s’en aperçoivent. L’âme que Dieu possède exhale un parfum et une lumière qui sont de Dieu, du Dieu vivant en elle. Et tu sais que le parfum et la lumière échappent à toute serrure lorsqu’ils sont intenses. Y a-t-il une lumière et un parfum plus intenses que ceux de Dieu ?

Or, si la vue et l’odorat humains, si limités soient-ils, réussissent à percevoir les lumières et les parfums même s’ils sont bien enfermés, tu voudrais que l’âme, dont la sensibilité n’est pas humaine mais spirituelle, ne perçoive pas l’odeur de Dieu et la lumière de Dieu vivant dans un cœur ?

Je t’ai déjà dit d’autres fois que vous, mes bien-aimés, vous êtes lumière et parfum en ce monde, et vous embaumez de mon parfum vos frères et sœurs, et vous leur transmettez ma Lumière qui est en vous. Mors, pourquoi t’en étonnes-tu ? Laisse parler les gens, que les bonnes gens, et les moins bons, disent : “Tu es une fille de Dieu”. Cela aussi peut servir à les conduire à moi. Sois comme Marie en cela aussi et dis ton Magnificat. Marie ne s’exaltait pas dans la vanité des louanges d’autrui, mais elle ne niait pas non plus les grandes choses que Dieu accomplissait en elle.

Que Maria ne s’exalte jamais. Comme une fleur sous le soleil, qu’elle laisse les autres voir comment le Soleil l’embrasse et qu’elle dise humblement : “Je suis belle par ta grâce”, et qu’elle donne charitablement à tous la joie que Dieu met en elle par sa caresse de lumière et son parfum de vérité. Et qu’elle fasse tout cela en imitant mon silence et celui de Marie. Sainte vertu que de savoir se taire ! Le silence, Maria, parle plus que tous les mots quand il est silence d’amour. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430930.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 30 Aoû - 21:20

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses

Le 1er octobre 1943
19 heures.


Je dois dire d’abord que depuis hier je suis si bouleversée par la profanation du secret de Dieu en moi que j’en ai souffert même physiquement en subissant un collapsus cardiaque qui m’a tourmentée de 10h à 17h. Et j’ai souffert encore plus spirituellement.

Je comprends et j’excuse la curiosité mesquine de nombreuses âmes et je leur attribue toutes les circonstances atténuantes. Souvent, jugeant les autres selon leur mesure, elles leur font des louanges, etc., croyant que ça plaît à certaines personnes comme ça leur plaît à elles-mêmes. Mais si ces personnes sont déjà totalement travaillées par le bon Dieu, elles ont des réactions très différentes du commun. Et elles ne se réjouissent pas, mais au contraire, souffrent énormément d’entendre certaines louanges et de voir leur secret envahi.

Et j’ai souffert (et souffre encore). Tant souffert qu’il m’est venu la folle envie de ne plus rien écrire, résistant (et en souffrant, naturellement) à la chère Voix, si elle n’avait pas voulu me contenter en se taisant pour que je ne sois pas l’objet de la curiosité d’autrui. Mais... Jésus n’écoute jamais Maria en ce qui a trait à certaines choses. C’est lui qui commande, et ce qu’il veut, il le veut. Amen !

J’ouvre la Bible au hasard avec dans l’âme le propos mentionné plus haut de mettre fin à ma mission d’ “écrivailleuse du bon Dieu”. Et le livre s’ouvre au chapitre 58 d’Isaïe; et Jésus parle ainsi, répondant à tous mes “mais” et mes “si”.

Livre d’Isaïe, chapitre 58:

Jésus dit :

« Je veux, je veux absolument que tu sois celle qui crie les paroles du Seigneur ton Dieu, les paroles de mépris pour les péchés de mon peuple qui ne veut pas se convertir à moi, et les paroles d’amour qui se répandent de mon cœur, troublé par votre façon d’agir, comme de l’huile sur les flots agités, et apaisent la tempête de la Justice offensée pour vous attirer à moi, ô malheureux enfants qui mourez dans votre corps et dans votre âme si atrocement et si diaboliquement.

Je te l’ai dit un nombre infini de fois, je te l’ai fait comprendre sous forme de son ou de lumière : tu ne t’appartiens plus. Tu es une de mes cellules et tu dois obéir au Tout que je suis, ton Maître et Sauveur et Sauveur du monde entier. Avance donc, et ne te permets jamais de te soustraire à ma volonté. Je m’occuperai de te protéger. Toi, continue d’être mon petit Jean : c’est un grand réconfort pour moi de lui confier ma pensée et ma volonté.

Regarde, Maria. Ce peuple, devenu plus étranger et plus rebelle que mon vrai peuple — puisqu’il est mon peuple de nom seulement, mais en réalité il se bat sous d’autres drapeaux et obéit à d’autres lois, lesquels ne sont certainement pas le drapeau du Christ et la loi de Dieu — ce peuple me cherche. Mais comment me cherche-t-il ?

Une fois, je l’ai comparé à un aveugle. Aujourd’hui, je le compare à un saoul. En effet, il est saoul pour s’être repu, jusqu’à l’abrutissement, de ses vices. Celui qui est ivre est incapable de comprendre et de s’orienter. Son esprit chancelle dans les brouillards du vin et cela le rend inférieur aux bêtes elles-mêmes.

Il me cherche ! Oh ! Peuple de fous et de parjures, qui avez miné l’intégrité de votre esprit par les fièvres de vos sens et de vos péchés, et qui avez trahi Dieu, ô peuple qui étais à moi, comment peux-tu me trouver si tu n’enlèves pas ta robe de souillure et si tu ne reviens pas avec ton esprit à ton Seigneur, mais réellement et non dans un culte hypocrite et sporadique, poussé non par l’amour mais par le besoin, par la peur, par l’intérêt, tous trois des mobiles terrestres, utiles seulement à cette partie de vous qui meurt et non à l’âme immortelle ?

Mais même si, dans votre injustice suffisante, vous vous croyez vivants dans la Justice, et vous vous louangez pour être fidèles à la loi de votre Dieu, et vous accusez Dieu de ne pas être bon parce qu’il vous punit pour des fautes que vous n’avez pas commises, même si vous faites tout cela, moi, la Vérité qui ne se trompe pas, je vous dis que celui qui est enseveli, non depuis quatre, mais dix fois quatre jours dans la puanteur d’un sépulcre, est plus vivant que vous qui avez l’âme rongée à sept et dix endroits par les gangrènes de vos péchés manifestes ou sournois. Et les sournois ne sont pas les moins graves ; au contraire, ils sont souvent doublement coupables, car ils échappent à la loi humaine et trompent les autres dans leur jugement de ce que vous êtes.

Les autres : des êtres humains. Et non Dieu qui voit le grouillement de vers qui a remplacé en vous votre âme de lumière, cette âme que je vous ai donnée et que j’ai rachetée et qui m’est chère comme si elle était une partie de moi-même ; en fait, mystiquement, elle l’est puisque vous êtes les membres de mon Corps mystique, et le plus petit d’entre vous sur terre est à mes yeux égal et même supérieur au plus grand, car je ne regarde pas les gloires boueuses de la terre mais votre vraie valeur, qui vient de ce que vous êtes par rapport aux lois éternelles.

Votre injuste réprimande monte à mon trône et, si le péché m’offense comme une souillure lancée à ma sublimité, votre reproche immérité et irrespectueux est comme une fumée qui m’importune et qui me force à m’éloigner toujours plus de vous pour la fuir.

Avez-vous prié ? Avez-vous fréquenté les églises ? Avez-vous jeûné ? Avez-vous évité de tuer et de voler ? Et alors ? Qu’avez-vous fait de plus que votre strict devoir ? Et comment l’avez-vous fait ?

Comment avez-vous prié et pourquoi ? Mal, l’âme absente ou l’âme salie par la haine ; et presque toujours pour vos intérêts personnels et donc égoïstes. Votre prière était donc dissociée de la charité. Comment voulez-vous avoir pu me l’offrir si vous n’avez pas le calice en or pour l’y mettre et l’élever vers mon trône ?

Avez-vous fréquenté l’église ? Comment et pourquoi ? Par habitude, par hypocrisie, pour les commérages. Que de commérages, même dans le saint temple de votre Dieu, devant moi qui suis anéanti dans le sacrement d’amour pour vous enseigner à quel dévouement vous devez parvenir pour être agréables à l’Éternel et utiles à vos frères et sœurs !

Avez-vous jeûné ? Hélas, vos jeûnes, quand vraiment vous en faites, sont si minces, non pour ce qui est de la quantité, mais de la spiritualité ! Vous vous refusez un morceau de pain et puis vous contentez votre gourmandise en vous accordant le superflu. Vos jeûnes sont faits sans volonté d’amour, mais seulement par peur de la punition divine. Mais ne savez-vous pas qu’il vaut mieux se priver d’un mot dur que d’un somptueux repas ?

Avez-vous évité de tuer et de voler ? Oh ! Pas pour moi ! Par peur de vos prisons. Voilà pourquoi. Et cette peur ne vous retient pas toujours. Et puis, croyez-vous qu’il y ait une différence si grande, ô menteurs dans votre esprit, entre celui qui tue une autre âme en l’entraînant au mal ou qui tue une réputation, ou qui vole un poste, une femme à son mari, un mari à sa femme ou un enfant à ses parents, et celui qui donne un coup de couteau ou qui vole un sac à main ? En fait, je vous dis en vérité qu’entre celui qui tue un corps dans un mouvement de colère et celui qui tue une âme ou une réputation par une action lente et préméditée, et qu’entre celui qui vole un sac à main et celui qui vole une personne à sa famille, ceux qui se rendent coupables envers l’esprit sont beaucoup plus coupables que les autres. Et c’est la vérité.

Afin de vous aimer et de vous aider, ô misérables enfants qui vous faites vous-mêmes tout le mal dont vous mourez, je veux que vous vous imposiez un tout autre jeûne, une tout autre prière, une tout autre façon d’agir. Faites jeûner vos sens, ô créatures affamées de toute forme de sensualité ; sachez prier avec vos œuvres davantage qu’avec vos lèvres ; agissez comme je vous ai dit d’agir, moi et personne d’autre, car il n’y a qu’un seul Maître et c’est moi, l’Intelligence, la Justice, la Charité.

Oh ! Comme tout changera alors pour vous ! Vous ne serez plus les bâtards, les étrangers, les rebelles de votre Seigneur, mais vous serez de nouveau mes enfants, vous serez de nouveau ma joie et je serai la vôtre. Comme il vous semblera loin alors le temps où vous erriez comme des brebis égarées que tous les passants frappent, où quiconque pouvait se permettre de rire de vous et de vous critiquer comme de fous qui vivent de l’aumône que leur obtient leur misère dont on se moque.

Revenez à votre Seigneur Dieu. L’heure est pleine. Pleine de toutes les façons. Il y a quatre calices pleins, deux divins et deux infernaux. Dans ces derniers, il y a des massacres pour la terre et la mort pour l’esprit. Dans les calices divins, il y a la Justice dans l’un et la Miséricorde dans l’autre. C’est à vous, qui attirez par vos actions les flots débordants des calices infernaux, de faire en sorte que l’autre calice de punition — la punition divine — ne se vide pas sur vous, mais que descende plutôt sur le monde qui se meurt, sur les humains qui se meurent, sur l’esprit qui se meurt, ma miséricorde. Elle est la Vie, mes chers enfants. Ne tardez plus à attirer ma pitié sur vous.

Venez à votre Sauveur. Vous trouverez dans mon cœur ouvert qui parle d’amour ce que vous avez dilapidé : l’amour. Si vous aimez, vous serez sauvés. Tout est facile pour celui qui aime et tout est pardonné à celui qui aime. Je suis le Christ qui a absous la pécheresse parce qu’elle aima beaucoup. Je suis le même et je ne change pas. Je suis là, penché sur vous, comme un père sur le lit de son enfant malade et un médecin sur un infirme, pour sauver de nouveau, pour vous sauver toujours.

Laissez-vous étreindre par votre Dieu, laissez-vous soigner par votre Médecin, laissez-vous sauver par votre Sauveur. Je ne demande que cela : que vous vous laissiez sauver par moi en venant à moi avec votre âme malade, mais pleine de bonne volonté. Mes mains qui ont guéri les lépreux, avant que le martyre ne les eût faites deux fois saintes, outre que par leur nature de mains divines, versent des trous glorieux des paumes l’eau qui purifie et le baume qui rend incorruptible.

Venez à moi. Je vous y exhorte en tant que Maître. Je vous en prie comme quelqu’un qui vous aime, car je vous aime d’un amour si grand que seulement au Ciel pourrez-vous en voir l’immensité sans en rester écrasés.

Et toi, petite fille de mon cœur, va en paix. Puisque tu as su m’aimer jusqu’au bout, je t’ai confié ma Parole si haute qu’aucune autre ne la surpasse. Elle est en toi comme une étoile enfermée dans ton esprit, et elle t’éclaire avec une lumière de paix et de vie.

Reste ce que tu es et sois bienheureuse en moi. Ma paix met son baume sur toutes tes façons différentes de souffrir. Je te bénis et suis Jésus. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431001.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 31 Aoû - 21:33

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Mort imminente de la mère de Maria : exhortation de Jésus à offrir sa souffrance et son cœur

Le 2-3 octobre 1943

Je vois la justice de ton œuvre, ô mon Jésus, mais je sens aussi tout le tourment de cette nouvelle douleur. Certains « fiat » sont si douloureux, mon amour !

Je pense que, de ta croix, tu voyais, au moins tu la voyais, ta Maman ; moi, au contraire, durant ma longue agonie, je l’ai si peu eue près de moi, en partie pour de bonnes raisons et en partie pour des raisons injustes, dues à sa façon de penser. Et je serai seule, entre les mains d’étrangers, à l’heure de ma mort. Je pense aussi que tu as assisté ton Père putatif, et moi pas. Il me vient donc à l’idée qu’en ceci je ne suis pas semblable au Maître, mais j’ai dépassé le Maître par une souffrance morale que tu n’as pas eue.

Et je regarde ta Mère qui a connu cette douleur de ne pas avoir pu assister son père et sa mère... Et je ne dis pas qu’elle ait connu celle de ne pas t’avoir près d’elle à la dernière heure, parce que je pense que tu devais être avec elle pour lui rendre le tendre ministère de bercer son dernier sommeil comme elle a bercé ton premier. Mais moi, je n’ai pas été bercée par ma maman à ma naissance et je serai seule à ma mort.  

Reste près de moi, Jésus. Je ne t’ai jamais demandé de faire sentir ta présence, parce que je pense qu’il est beau de te laisser libre de faire ce qui te plaît, mais maintenant, je te le dis, maintenant, je t’en supplie parce que je ne supporte plus ma douleur, privée comme je le suis de tout réconfort.

Aide-moi, Jésus ! Aide-moi à savoir souffrir et à ne pas devenir folle, parce que dans ma pauvre tête, si pleine de souffrance et de douleur morale, tu sais mieux que moi ce qui peut arriver. Prends-la entre tes chères mains, Jésus.

Tu m’as promis d’être pour moi père et mère, outre que frère et époux. L’heure de l’être est arrivée.

Prends-moi, car tu vois combien je souffre...

Jésus dit :

« Je ne demande que de les prendre entre mes mains, ta tête couronnée de douleur et ton cœur transpercé de douleur.

Je ne manque jamais à mes promesses. Je suis avec toi et je ne te dis même pas : “Ne pleure pas”, mais au contraire, je te dis : “Pleure dans mes bras”. Il y a des douleurs qui exigent des larmes et je n’empêche pas ce qui est juste. Jamais. Pleure et écoute. Tes larmes s’assécheront à la chaleur de mes paroles.

Il est vrai que tu as une douleur que je n’ai pas connue, c’est-à-dire l’éloignement de ta mère. Mais pense, ma fille, que tu n’es pas innocente et qu’elle n’est pas innocente. Moi et ma Mère l’étions, et pourtant nous fûmes unis et séparés dans la mort. Je t’ai dit que de me voir, suspendu sur la croix, fut pour ma Maman une torture qui s’ajoutait à son tourment. Et nous étions les Innocents !

Ta souffrance et celle de ta maman ne sont pas sans but, Maria. Penses-tu que ton Jésus puisse faire une chose inutile ? Le doute peut-il surgir en toi que celui qui t’aime tant et aime ta mère, parce qu’elle aussi est une fille de ma Rédemption, puisse donner des douleurs sans une sainte raison ? Non, Maria. Ne m’as-tu pas demandé d’avoir toutes les miséricordes pour l’âme de ta mère ? Or sache que sa souffrance sur terre, dans cette longue maladie, sert à diminuer son expiation dans l’au-delà et sache que tu souffres dans le même but.

Je sais que cela te démolit. Mais si l’olive n’était pas broyée, pourrait-elle donner l’huile qui nourrit, qui guérit et qui consacre ?

J’ai dit à la sœur de Lazare : “Celui qui croit en moi ne mourra pas dans l’éternité”. Tous n’arrivent pas à avoir cette foi en moi qui est nécessaire à une prompte résurrection dans la gloire de mon Paradis.

J’ai besoin qu’il y ait ceux qui croient, non pas une mais sept fois, à cause de ceux qui croient tièdement, pour donner aux tièdes une dernière lueur de foi, si absolue qu’elle les fera comparaître devant moi revêtus de cette lumière ultime. Je vais mendiant des actes héroïques de foi et de générosité qui paient pour ces ouvriers de la dernière heure qui manquent de monnaie céleste.

Et, je te l’ai déjà dit, la première de ces aumônes spirituelles doit aller à ceux de son propre sang.

Elle ne t’a jamais dit “merci” sur cette terre, de sa bouche mortelle.

Mais pense à ta joie future, lorsque ce sera l’âme immortelle de ta mère qui te dira, au moment où vous serez réunies : “Merci, Maria, pour la vraie vie que tu m’as donnée”. Ce sera comme si ta mère naissait de toi, et pour l’éternité.

Laisse ton cœur entre mes mains. Je voudrais pouvoir les tenir tous, vos pauvres cœurs faibles, malades, blessés, douloureux, pour les fortifier, les guérir, les apaiser, les consoler.

Si les humains me donnaient leur cœur ! Il n’y aurait plus de péché sur la terre, plus de vices qui rendent malades votre chair et votre esprit, plus de cruautés réciproques qui blessent, plus de cette douleur spasmodique que vivent ceux qui pleurent seuls et incompris. Si vous me donniez votre cœur ce serait le salut du monde.

Confiez-moi vos affections, vos intérêts, vos espoirs, vos douleurs, enfants que j’aime comme moi-même, comme je vous l’ai enseigné. Voyez en moi, non seulement le Seigneur, mais avant tout l’Ami, le Frère, celui qui vous aime d’un amour parfait tout comme est parfaite sa nature de Dieu.

Ma petite disciple qui souffres et écoutes, pense que ton Maître souffre plus que toi. Consolons-nous mutuellement. Je suis tout pour toi et je te tiens sur mon cœur. »

Le lendemain, 4 octobre 1943, mourait Iside Fioravanzi, mère de l’auteur. Née à Crémone en 1861, elle avait été enseignante de français avant d’épouser, en 1893, le sous-officier de cavalerie Giuseppe Valtorta (né à Mantoue en 1862, mort à Viareggio en 1935). D’un caractère autoritaire, elle fut toujours très sévère avec son docile mari et sa fille unique.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431002.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 1 Sep - 21:19

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39


La mort de la mère de Maria : consolation de Jésus

Le 4 octobre 1943
Ma première nuit d’orpheline


Jésus dit :

« Quand on est deux à porter une peine, elle est plus légère. Je suis avec toi.

Aux yeux du monde, il peut sembler cruel que je ne te laisse pas tranquille même en cette nuit douloureuse. Mais laissons dire le monde. Il voit, juge, dit du mal. La vérité est autre, et cette vérité est aussi une preuve irréfutable de l’identité de celui qui te parle. Une preuve pour les innombrables Thomas d’aujourd’hui qui ne sentent pas ma présence et ma voix dans tes pages.

Seul le Dieu juste et saint peut, en une heure de douleur comme celle-ci, te faire écrire des mots comme ceux que tu vas écrire. Dieu seul. Et je suis ce Dieu.

Une des choses qui étonnaient le plus le monde païen et gagnaient de nouveaux prosélytes toujours plus nombreux à l’Église était le calme, la sérénité, la force des martyrs durant leur martyre. Cette paix sereine et inébranlable ne pouvait venir que de Dieu. Mais le martyre du cœur n’est pas moins atroce que celui de la chair, et seul Dieu peut communiquer à ceux que la douleur torture dans le cœur l’héroïsme d’une résignation qui est vraiment la quatrième phrase du “Notre Père”, vécue de toute sa chair et de toute son âme, de son intellect et de son esprit.

Le monde aveugle pourra même prendre ton calme héroïque, don de ton Tout, pour de l’indifférence. Le monde salit tout ce dont il s’approche. Mais la saleté ne pénètre pas dans un bloc d’or ou de diamant. Elle s’y dépose et puis tombe à la moindre vague de pluie ou de vent.

Laisse donc que les aveugles de ce monde ne voient pas. Les autres, pour qui mon Esprit est lumière, lisent mon Nom dans ton courage de martyre. Et, en souffrant avec un tel courage, tu es davantage la missionnaire de ton Jésus que cent prédicateurs de mots qu’aucun fait ne vient corroborer.

En cette heure, je te présente une de mes paraboles. C’est celle du figuier stérile. Ne pleure pas, Maria. Tu sais déjà à qui je fais allusion. Ne pleure pas.

J’ai donné à ta mère les mêmes soins que le vigneron à la plante paresseuse. Fais- m’en des louanges, Maria, parce que j’ai usé d’infinie miséricorde avec l’âme qui t’était si chère.

L’heure de son jugement devait être bien avant maintenant. Et je suis venu deux fois au long de tes années de douleur pour observer cette plante spirituelle que même tes prières n’arrivaient pas à induire à produire des fruits de vie éternelle. Et les deux fois, j’avais dans la main la hache prête à abattre cette vie qui résistait aux invitations de la Grâce. Et les deux fois, j’ai retenu le coup pour permettre à cette âme de ne pas venir à moi dépourvue de bonnes œuvres, accomplies l’âme réconciliée avec moi.

Je suis le Jésus miséricordieux et j’avais pitié d’elle et de toi qui te tourmentais pour elle.

J’ai préparé les moyens pour un dernier travail. J’ai envoyé mon serviteur pour accomplir la mystique fertilisation de cette âme à travers le Sacrement, les Sacrements dans lesquels coule mon Sang et ma Chair deviennent nourriture pour vous donner le salut, le pardon et la vie éternelle.

J’ai tout fait de ce qu’on pouvait faire sur ce sujet pour opérer le miracle d’orner de fruits cet esprit sur le point de se présenter devant moi. Et tu m’as aidé.

Je l’ai prise maintenant parce qu’elle ne pouvait donner plus ; si je l’avais laissée plus longtemps, le vent des sentiments humains avec son souffle chaud de ressentiments et d’égoïsme, aurait brûlé les fruits que mon amour et le tien avaient produits.

Elle ne t’a pas dit merci. Mais je te le dis pour elle. Et maintenant, elle te le dit déjà, car ma Lumière lui a illuminé des horizons que son humanité lui voilait.

Ne pleure pas, ma fille. Le reste viendra plus tard. Continue à prier et à souffrir pour elle. Et espère en moi.

Va en paix, âme fidèle. Je ne t’abandonne pas. Tu es dans mes bras qui sont plus doux que ceux de ta mère. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431004.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 2 Sep - 21:11

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

Que la foi en Jésus adoucisse la douleur. « Venez à moi, vous tous qui pleurez »

Le 5 octobre 1943
À l’aube


Jésus dit :

« J’ai dit : “Je ferai jaillir des fontaines de vie éternelle dans le cœur de celui qui croit en moi”. Mais est- ce que je ne fais pas jaillir dès cette vie, des fontaines de baume qui vous soignent, vous qui êtes empoisonnés par la douleur ?

Oh ! Venez à moi, vous tous qui pleurez. Croyez en moi, vous tous qui souffrez. Aimez-moi, vous tous qui êtes abandonnés.

Si elle croit fermement en moi, votre âme, qui lutte et souffre sur terre, sera comme du pain qui tombe dans un baril de miel et que sa douceur imprègne.

Croire en moi veut dire aimer, espérer, vaincre. Croire en moi veut dire posséder.

Posséder ici-bas les armes pour lutter contre le mal qui avance de tous côtés et qui cherche à vous abattre de ses mille pièges, et posséder dans mon Royaume la récompense qui est de m’avoir moi-même pour toute l’éternité. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431005.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 3 Sep - 15:57

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

L’Eucharistie, garantie de vie éternelle

Le 7 octobre 1943

Première lettre de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 10, versets 16-17:

Jésus dit :

« Toi qui pleures car la séparation t’est pénible et te semble totale, pense à ce que te dit Jésus. Et tu verras que cette séparation n’est pas totale et que la douleur diminue.

Mon apôtre dit une parole inspirée à laquelle on attribue habituellement un sens qui ne se réfère qu’aux vivants de la terre. Mais elle en possède un autre, plus vaste et plus profond, que je révèle à vous tous, enfants qui pleurez, à vous tous qui souffrez à cause de la mort d’un être cher.

Celui ou celle qui sont morts ne se sont-ils pas nourris de mon Sang et de la Chair qui s’est faite pain pour les humains ? Et s’ils s’en sont nourris, la vertu du Sang et de la Chair de votre Sauveur ne demeure-t-elle pas en eux au-delà de la mort ?

Et Cette petite mort a-t-elle peut-être le pouvoir de séparer de moi, qui vis éternellement, des parties de mes membres, uniquement parce qu’elles sont mortes sur la terre ? Et ne vivez-vous pas en moi, constituant cette partie de mon Corps mystique qui vit sur la terre ?

Ne sont-ce pas là des vérités incontestables ? Oui, elles le sont.

Sachez, sachez, vous tous qui pleurez à cause d’un deuil récent, que celui que vous pleurez n’est pas mort, mais vit en moi. Sachez que ce même Pain qui a rassasié votre âme pendant que vous étiez unis sur la terre, maintient la vie et la communion entre vos esprits qui vivent sur terre et les trépassés qui vivent en moi.

La petite mort ne peut faire aucun mal aux esprits immortels. C’est la grande mort qu’il faut craindre, celle qui vraiment vous enlève pour l’éternité un parent, un époux, un ami. La grande mort, c’est-à-dire la damnation de l’âme, laquelle sépare réellement de moi les cellules de mon Corps mystique en proie aux gangrènes de Satan.

Mais il ne faut pas pleurer pour ceux qui sont morts dans mon Nom et qui ont nourri en eux la vie de l’esprit par la Nourriture eucharistique, qui ne périt pas et qui préserve toujours de la mort éternelle. Non, il ne faut pas pleurer pour eux, mais se réjouir, car ils sont sortis du danger de mourir pour entrer dans la Vie.

Pense, pensez que celui qui s’est nourri de moi peut difficilement être le frère de Judas, semblable à celui pour qui mon Pain ne fut pas vie mais mort.

Selon leur capacité d’assimilation spirituelle, mon Pain, c’est-à-dire moi-même fait nourriture pour donner aux humains la force de conquérir le Ciel et la monnaie pour y entrer, les fera entrer plus ou moins promptement au Royaume de la gloire, mais dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, il leur donnera le salut de l’âme.

Ne pleurez donc pas, parents sans plus d’enfants, époux sans vos conjoints, orphelins sans parents. Ne pleurez pas. Moi qui ne mens jamais, je vous dis, comme à la mère de l’Évangile : “Ne pleurez pas”.

Croyez en moi : je vous rendrai l’être que vous aimez, et je vous le rendrai dans un royaume auquel la triste mort de la terre n’a pas accès et où l’horrible mort de l’esprit n’est plus possible.

Ne pleurez pas. Que cette espérance, qui est foi, descende sur vous tous, ainsi que ma bénédiction. »

L’auteur ajoute au crayon au bas de la page : Saint Paul, 1ère lettre aux Corinthiens 10, 16-17.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430917.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Dim 4 Sep - 21:16

Selon leur capacité d’assimilation spirituelle, mon Pain, c’est-à-dire moi-même fait nourriture pour donner aux humains la force de conquérir le Ciel et la monnaie pour y entrer, les fera entrer plus ou moins promptement au Royaume de la gloire, mais dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, il leur donnera le salut de l’âme.

Ne pleurez donc pas, parents sans plus d’enfants, époux sans vos conjoints, orphelins sans parents. Ne pleurez pas. Moi qui ne mens jamais, je vous dis, comme à la mère de l’Évangile : “Ne pleurez pas”.

Croyez en moi : je vous rendrai l’être que vous aimez, et je vous le rendrai dans un royaume auquel la triste mort de la terre n’a pas accès et où l’horrible mort de l’esprit n’est plus possible.

Ne pleurez pas. Que cette espérance, qui est foi, descende sur vous tous, ainsi que ma bénédiction. »



Formidable message d'Espérance, merci SEIGNEUR !
Anayel
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 4 Sep - 21:46

Oui, @Sous l'aile, c'est un formidable message d'espérance que j'ai découvert avec ravissement moi aussi ! C'est très réconfortant aussi pour tous nos proches qui peuvent se nourrir de l'Eucharistie, sans forcément comprendre ce que ça implique. La Miséricorde de Dieu est grande, et on ne peut que s'en réjouir ^^

Fraternellement,
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 4 Sep - 21:48

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

La miséricorde de l’Agneau d’amour

Le 8 octobre 1943

Jésus dit :

« Ma miséricorde est si infinie qu’elle opère des prodiges, dont vous ne verrez la force et la forme que dans l’autre vie, pour gagner le plus grand nombre d’âmes à la résurrection de la chair dans le Christ.

Je ne veux pas que vous, qui êtes marqués de mon Nom, mouriez pour l’éternité. Je veux vous ressusciter. Je suis mort pour pouvoir vous ressusciter. J’ai pressé mon Sang de mes chairs comme on presse une grappe pour pouvoir vous ressusciter. Les gouttes de mon Sang sont en vous et elles aspirent ardemment à retourner au cœur dont elles sont issues.

Je répète ce que j’ai dit hier. Ils sont peu nombreux ceux à qui mon Sang ne communique pas ce minimum de mérite, non par faute du Sang, mais de la correspondance de leur part à mon Sang qui peut les sauver. Les Judas ne constituent pas la masse, car souvent, après une vie infâme vécue dans un corps qui tient l’âme en esclavage, celle-ci triomphe sur la matière : à l’heure extrême, au seuil de la mort qui délivre l’esprit de la chair, l’âme se tourne vers Dieu dont elle a conservé le souvenir et se réfugie en lui.

Et croyez-moi : il suffit en vérité d’une palpitation d’amour, de confiance et de repentir pour faire en sorte que l’eau sacrée de mes mérites descende laver le pécheur et lui apporte le salut.

Ma justice n’est pas la vôtre, et ma pitié est bien différente de la vôtre.

Quand on verra le nombre de ceux que mon amour tout miséricorde aura sauvés, tous les esprits vivant dans son Royaume proclameront les vertus de l’Agneau d’une voix jubilante. Car vous êtes ceux que l’Agneau a sauvés en se faisant immoler pour vous. Et si ceux qui ont toujours vécu en lui et de lui, au point de ne pas connaître la sensualité, le suivent en chantant le chant qu’ils sont seuls à connaître, ceux que la miséricorde a sauvés à la dernière heure terrestre le béniront éternellement, prostrés en adoration d’amour car il est pour eux doublement sauveur.

Sauveur de justice et sauveur d’amour. Pour la justice, il est mort pour vous purifier dans son Sang. Pour l’amour, il vous donne son cœur ouvert pour vous accueillir, encore tachés de fautes, et vous purifier dans l’incendie de son amour lorsque, en mourant, vous l’appelez, lui qui vous aime et vous promet un Royaume. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430917.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 5 Sep - 21:04

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 5 Maria_39

La mort, séparation provisoire. « Confiez-moi le sort de vos êtres chers »

Le 9 octobre 1943

Jésus dit :

« Ne vous attristez donc pas, vous tous qui pleurez. Ayez confiance en moi et confiez-moi le sort de vos êtres chers.

Le temps de cette terre est bref, mes enfants. Bientôt, je vous appellerai là où la vie dure. Soyez donc saints pour obtenir la vie éternelle, là où déjà vous attendent vos êtres chers ou où ils vous rejoindront après avoir purgé leur peine.

Votre séparation actuelle est brève comme heure qui passe. Après vient la réunification des esprits dans la Lumière et puis, la résurrection bienheureuse, grâce à laquelle vous jouirez, non seulement de l’union avec ceux que vous aimez, mais aussi de la vision de ces visages qui vous sont chers et dont la disparition vous fait pleurer comme si on vous avait volé votre joyau le plus cher.

Rien n’est changé, mes enfants. La mort ne vous sépare pas si vous vivez dans le Seigneur. Celui qui est allé au-delà de la vie terrestre n’est pas séparé de vous. Il ne peut l’être puisqu’il vit en moi comme vous vivez. Seulement, pour apporter une comparaison humaine, il s’est élevé des membres inférieurs à des parties plus hautes et nobles, et il vous aime donc avec plus de perfection parce qu’il est encore plus uni à moi et il tire sa perfection de moi. Seuls les damnés sont “morts” . Eux seuls. Mais les autres “vivent”.

Ils vivent, Maria. Comprends-tu ? Ils vivent. Ne pleure pas. Prie. Je viendrai bientôt.

Comme le soir tombe, l’ouvrier se hâte de terminer sa journée pour aller ensuite content à son repos, après avoir eu une juste rétribution pour son travail. Lorsque pour une créature tombe le soir de sa vie sur terre, il faut aussi qu’elle se hâte de finir son travail pour mettre les dernières touches à l’œuvre presque terminée. Et les mettre avec joie, en pensant au repos qui est proche après tant de labeur et à la rétribution qui sera généreuse parce que le travail fut grand.

Je suis un Maître qui rétribue bien. Je suis un Père qui t’attend pour te récompenser. Je suis celui qui t’aime et qui t’a toujours aimée et qui t’aimera toujours. Pas une de tes larmes ne m’est inconnue et pas une ne restera sans récompense. Tiens-toi toujours plus en Moi et ne crains pas. Ne crains pas que je te laisse seule. Même quand je ne parle pas, je suis avec toi.

Toi, seule ? Oh ! Ne dis pas cela ! Ton Jésus est avec toi, et là où est Jésus est tout le paradis. Tu n’es pas seule. Marie n’était pas seule dans sa petite maison de Nazareth. Les anges entouraient sa solitude humaine. Toi, Maria, tu n’es pas seule. Tu m’as pour Père, tu as Marie pour Mère, tu as mes saints pour frères et les anges pour amis. Celui qui vit en moi a tout, ma fille.

Je ne te dis pas : “Ne pleure pas”. J’ai pleuré, moi aussi et Marie a pleuré. Mais je te dis : “Ne pleure pas de ces pleurs humains qui sont la négation de la foi et de l’espérance. Ne pleure jamais comme cela”.

Aie foi, non seulement dans les grandes choses de la Foi, mais aussi dans mes paroles secrètes. Elles sont de moi, tu peux en être certaine. Et aie espoir en mes promesses. Quand je viendrai te donner la Vie, tu verras que tu n’as pas perdu ceux que tu as pleurés. C’est celui qui meurt sans Jésus dans son cœur qui est perdu.

Reste en Jésus. Tu trouveras en lui tout ce que tu désires.

J’essuierai pour toujours chaque larme de tes yeux, comme je soulage maintenant chacune de tes douleurs, que je ne peux pas t’éviter puisque c’est utile à la gloire de ton Dieu et à la tienne.

L’hiver de la vie passe vite, ma colombe, et quand viendra le printemps éternel, je viendrai te couronner de fleurs et je t’enlèverai les épines que tu portas par amour pour moi. »

Encore le 9 octobre, à la fin de la matinée et après ma terrible crise et la Communion

Jésus dit :

« Il y a ceux qui viennent à moi par un destin ordinaire et ceux qui sont prédestinés à quelque chose de spécial dans mon service.

Parmi ceux qui sont prédestinés, il y a ceux qui vécurent en anges dès leur naissance et il y a ceux qui devinrent des anges, par amour, après avoir été des humains. Mais ils sont également prédestinés à être des étoiles qui illuminent la vie de leurs frères et sœurs, lesquels cheminent et qui ont tant besoin de lumière pour cheminer.

Je suis la Lumière. Une Lumière très puissante. Et je devrais suffire à guider les peuples sur le chemin qui mène au Ciel. Mais les êtres humains, dont les yeux sont baissés sur la boue, ne supportent plus la Lumière absolue. Ils ne peuvent plus l’accueillir, car il manque en eux l’exercice spirituel de l’esprit tourné vers Dieu et la confiance en Dieu.

Les humains misérables sont, ou bien séparés de moi, et alors ils ne me regardent pas parce qu’ils ne pensent pas à moi, ou bien écrasés par leur petite mentalité qui ne leur fait voir Dieu ou penser à Dieu que par rapport à eux. Ils disent donc, non pas humblement, mais seulement lâchement : « Je suis trop différent de ce que Dieu veut que l’être humain soit, et je ne peux lever les yeux vers Dieu ».

Oh ! Sots et aveugles ! Mais est-ce que les gens en bonne santé consultent un médecin ? Est-ce que les riches vont voir un bienfaiteur ? Non. Ce sont les malades et les pauvres qui ont recours à ceux qui peuvent les aider. Et vous êtes pauvres et malades et je suis le Seigneur et votre Médecin.

Je le dis en vain. Vous avez peur de moi. Vous n’avez pas peur de pécher et d’épouser Satan, mais vous avez peur de me regarder et de vous approcher de moi.

Et alors, pour que vous ne mouriez pas hors de ma vie, je vous donne les étoiles à la douce lumière, lesquelles ne sont rien d’autre qu’une émanation de moi, une partie de moi qui vient à vous de façon à ce que vous n’en éprouviez pas une stupide terreur. Moi, Soleil éternel, je pénètre de ma personne mes prédestinés, et ils rayonnent parmi vous de ma Lumière et dégagent des courants d’attraction spirituelle pour vous attirer à moi qui vous attends aux portes des Cieux.

Malheur à la terre si le jour venait où l’œil de Dieu ne pouvait plus choisir parmi les enfants des humains les êtres prédestinés à devenir les porteurs de ma Lumière et de ma Voix ! Malheur ! Cela voudrait dire que parmi les milliards d’humains, il n’y aurait plus un juste ou un généreux, puisque les prédestinés se trouvent parmi les justes qui jamais n’offensèrent la Justice et les généreux qui ont tout surmonté, en commençant par eux-mêmes, pour me servir.

Tu es parmi ces derniers, ma petite créature qui vis d’amour. Tu es parmi ces derniers. Après beaucoup de tourments, tu as compris que moi seul pouvais être pour toi ce que ton âme voulait, et tu es venue.

Mais je t’avais choisie avant que tu ne fusses pour être la voix de la voix de Jésus-Maître. J’ai attendu ce moment, Maria, avec le cœur d’un père et d’un époux ; je t’ai couvée de mes regards, en attendant patiemment l’heure de te dire ma volonté et ma parole. Rien ne m’était inconnu de ce que tu ferais de moins bien, mais aussi rien de ce que tu oserais du moment où tu te jetterais dans le courant de l’amour.

Tu diras : « Tu t’es manifesté tard, ô Seigneur ». Tard. J’aurais voulu que ce fût bien avant, ma fille, mais j’ai dû te travailler comme l’orfèvre travaille l’or brut. Je t’ai formée deux fois. Dans le sein de ta mère pour te donner au monde, et puis dans mon sein pour te donner au Ciel et faire de toi une porteuse de ma Lumière en ce monde. Je savais quand tu viendrais et à quel moment tu serais mûre pour servir. Dieu n’est pas pressé, car Dieu sait tout de la vie de ses enfants.

L’heure est venue où tu n’es plus une femme, mais seulement une âme de ton Seigneur, un instrument, comme tu as dit. Et quand tu l’écrivais, tu ne savais pas que mon amour se serait servi de toi ainsi après tant d’années d’épreuve. Et maintenant va, agis, parle selon mon désir. Je ne dis pas selon mon commandement. Je dis « désir », car on commande à un sujet et on demande à un ami, et tu es mon amie.

Et n’aie pas peur. De rien et de personne. Ni les forces de la terre, ni les forces de l’enfer ne pourront te nuire, car tu es avec moi. Ce que tu dis n’est pas ta parole ; c’est ma parole que je mets sur tes lèvres pour que tu la redises aux sourds de la terre. Ce que tu fais est ma force que je te donne pour ceux qui se meurent d’inanition de l’esprit.

Tu n’es plus la pauvre Maria, une femme faible, malade, seule, inconnue, sujette aux embûches. Tu es ma disciple bien-aimée et je te jure que, même si le monde entier se soulevait pour te faire la guerre, il ne pourrait t’enlever ce que je t’ai donné, car je suis avec toi.

Jérémie 1, 14-16:

Tu as bien compris. Le Nord, ce sont les peuples qui envahissent ou tentent d’envahir la terre chrétienne par excellence, celle où se trouve Rome, siège de mon Église. Punition méritée par les prévaricateurs qui ont incliné la tête, marquée de mon signe, devant les idoles des puissances étrangères trompeuses, lesquelles sont maintenant les premières à vous apporter du tourment.

C’est un moment de souffrance pour les justes. Mais ce n’est pas moi qui l’ai voulu. Faites que la souffrance ait des limites. Faites-le en revenant à moi.

Si les quatre puissances du Nord en venaient à s’allier contre vous en un horrible complot de forces des ténèbres, la lumière s’éteindrait sur votre sol et le sang des martyrs redeviendrait frais grâce au sang nouveau qui coulerait sur lui.

Il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup prier, fille de mon amour. Je ne peux plus te demander de sacrifier d’autres affections puisque tu es nue comme moi sur la croix. Mais si c’était possible, je te demanderais beaucoup d’autres sacrifices à cette fin. Je t’aiderai ; mais je te préviens que, puisque j’ai besoin de larmes pour verser l’eau lustrale sur l’Italie souillée, je rendrai âpre ta peine, pour qu’elle vaille pour beaucoup de deuils et beaucoup de pardons de Dieu à l’Italie.

Dis avec moi : « Seigneur, afin de préserver l’Italie de nouveaux malheurs, et surtout des malheurs de l’esprit, j’accepte de boire le calice de la douleur. Reste avec moi, Seigneur, pendant que je consomme ma passion de petite rédemptrice », et je resterai toujours avec toi jusqu’à ce que vienne l’heure de t’amener là où la passion cesse et commence la glorieuse résurrection en moi. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431009.htm
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