Mc 9,38-43.45.47-48 2015 Nb 11,25-29. Jacques 5,1-6
Moïse nous partage un souhait ce matin : « Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! »
Ah, si tout le monde pouvait se convertir à Dieu, entrer en dialogue avec lui comme un prophète, et partager ce que Dieu veut nous dire. Si tout le monde avait une relation profonde et véritable avec Dieu. Que le monde serait beau et la vie serait un tremplin de bonheur. C’est une bonne idée de prier pour qu’il y ait davantage de prophètes dans le monde.
La justice envers le salarié est un de ces cris de Dieu, dans le livre de saint Jacques : « Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers. » Nous le constatons encore aujourd’hui, comme un bon nombre de personnes sont frustrés d’un salaire qui ne comble pas les besoins normaux de leur vie.
Le salaire c’est aussi d’offrir aux gens ce qui leur revient quant au partage de notre foi. Nous devons transmettre le salaire de la foi en Dieu aux personnes sur notre route. Nous avons plein d’occasions de créer des liens de foi avec tout le monde. Le désir de Dieu est que tout le monde le connaisse.
Chaque fois que nous partagerons notre foi d’une manière simple et efficace, avec des projets en commun pour les familles, les enfants, pour tous et toutes, en développant des activités simples qui touchent le cœur, nous avons notre récompense de Jésus. Jésus va nous combler davantage. Comme il le dit lui-même : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. » Il aura sa récompense.
Puis dans l’Évangile nous y retrouvons 4 phrases qui sont difficiles à comprendre. Les 4 mentionnent une catastrophe aux personnes qui éloignent les autres de la foi en Jésus.
Il est difficile de savoir à quoi pensait l’Évangéliste Marc lorsqu’il a mis par écrit ces méthodes étranges pour éliminer chez la personne, sinon la personne elle-même qui conduirait les autres loin de Jésus :
Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le.
Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le.
Mais cela nous permet de voir la différence entre qui est réellement Jésus et qui n’est pas Jésus. Nous savons que Jésus est Amour, or il ne peut pas nous demander de prendre une meule et de faire mourir des personnes, et il ne nous demande pas de nous couper une main ou un pied, ou de nous arracher un œil.
Mais c’est vrai et nous le constatons, la grande quantité de personnes qui éloignent consciemment ou inconsciemment de Jésus. C’était vrai dans le temps de saint Marc et c’est encore vrai aujourd’hui. Il y a toutes sortes de moyens dans le monde pour nous donner l’illusion que Dieu n’aime pas le monde, que Jésus n’est pas vraiment Dieu et que Dieu nous garde prisonniers, qu’il nous empêche d’être libres, par exemple.
Heureux, heureuses sommes nous de savoir que Dieu nous aime et que la liberté qu’il nous propose n’est pas celle du monde, que la liberté nous conduit plutôt au Royaume éternel. Nous avons la grâce de le savoir et nous souhaitons que les autres le sachent.
Que notre vie devienne de plus en plus un témoignage de Dieu pour le prochain et nous développerons en même temps une plus grande connaissance de Dieu.