Nous avons lu dans le livre d’Ézékiel : « Si tu avertis le méchant d'abandonner sa conduite (…) tu auras sauvé ta vie. » Imaginons comment cela doit être difficile pour Ézékiel de réussir à avertir quelqu’un de sa conduite et l’inviter à se convertir. C’est presqu’impossible.
Situons-nous dans le contexte d’aujourd’hui et imaginons que nous devons dire aux personnes autour de nous qui « semblent méchantes », de changer de voie, se convertir à Dieu, à son Amour.
Premièrement, comment juger qu’une personne est méchante? C’est certain que ces personnes vont nous regarder d’un drôle d’air et elles vont possiblement nous demander de quoi nous parlons. Ça c’est si ces personnes-là nous écoutent vraiment. Or, nous sommes dans un dilemme. Nous ne pourrons peut-être jamais aller vers une personne de cette manière. []
Jésus l’a dit qu’il y a beaucoup de joie dans le ciel lorsqu’une personne se convertit. Cette joie retombe sur la personne qui a aidé à convertir et sur celle qui se convertit. Ce que Dieu nous dit est totalement vrai.
Saint Paul nous rappelle la base de l’évangélisation : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait rien de mal au prochain. » Aimer, et se laisser aimer, l’amour, et toujours l’amour, est la base des commandements. Il n’y a rien de plus beau, de plus vrai, de plus simple et en même temps cela semble tellement difficile à appliquer autant dans notre vie que dans ce que nous observons autour de nous.
Jésus ne rend pas les choses plus simples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. » Il nous invite, tout comme Ézékiel, à aller vers la personne fautive et l’inviter à changer de manières.
Or, avant d’aller vers une personne, il est convenable que nous observions notre propre personne. Sommes-nous aussi fautifs dans notre manière de faire avec les autres? Est-ce que nous faisons notre possible pour apporter le réconfort, la joie, la paix dans nos relations avec les autres?
De l’expérience acquise à vérifier la foi en nous, nous pouvons aussi aider un frère, une sœur à améliorer leur vie.
C’est sûr qu’il y a des personnes qui ont gravement péchées et qui vont se retrouver sur les nouvelles, par exemple. Plus le péché devient grave, plus il y a de risques que plusieurs personnes soient atteintes par le mal. C’est le cas avec les différentes guerres dans le monde présentement. Des innocentes victimes paient la note de la folie devant ces guerres.
Avec le virus du covid19. Nous portons un masque, nous gardons notre distance par charité fraternelle, parce que nous nous aimons. Pendant un certain temps, au lieu de nous rapprocher comme l’Église nous le demande, habituellement, nous devons nous éloigner les uns des autres. « On s’aime d’même! »
N’attendons pas d’être parfaits, n’attendons pas la fin de cette pandémie pour aider quelqu’un dans la foi.
Jésus nous dit : « Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » Nous délions les personnes du mal, quand nous sommes attentifs à leurs besoins de base, dont la foi fait aussi partie. Nous lions les talents, les dons et charismes pour les offrir en gerbes de grâces à l’Esprit Saint. Nous délions les personnes du mal et nous lions la beauté de Dieu dans chaque personne. Nous relions (religion), nous créons des liens d’amour, de joie et de paix entre nous.
En vivant dans la paix, nous savons que Jésus est avec nous. En portant la paix dans nos différents milieux, Jésus nous aide à toucher le cœur des personnes autour de nous et cela peut conduire des personnes à vouloir connaitre Jésus davantage. Jésus nous le dit que lorsque nous devenons unis en son Nom qui est Amour, il est au milieu de nous. Il agit.
Continuons de garder Jésus au milieu de nous. Laissons Jésus nous le redire : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »