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Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mer 13 Fév - 7:39

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Dictées de Jésus pour mère Teresa M. de Saint Joseph ...…et pour mère Luigia Giacinta.
Conseils de Jésus pour les écrits.


Le 25 décembre 1945

Pour Mère Teresa Maria de Saint Joseph.

Jésus dit:

« Tu vois? J’ai parlé à deux de tes filles et j’ai fait d’elles des "rois de l’Orient". Mais c’est à toi d’être celui qui m’apporte l’encens. Apporte-moi, apporte-moi l’encens de ta charge de prieure, si sanctifiante si elle est accomplie avec justice.

Oh, en vérité, tout comme l’encens est brisé en grains, tout comme il est jeté sur les charbons pour libérer son parfum et accomplir ainsi ce pour quoi il a été créé, le supérieur d’un couvent doit, pour accomplir réellement la tâche pour laquelle il a été élu, être broyé et se consumer sur des charbons ardents.

Ce devoir s’accomplit par le mortier et le pilon: le mortier embrasse tout et les caractères des âmes confiées au supérieur, appesantis par leurs diverses caractéristiques et tendances, forment un lourd pilon de bronze en s’agglomérant les uns aux autres. Et la pauvre supérieure — ou le pauvre supérieur — est en dessous, telle une résine aromatique broyée par les autres. Or c’est nécessaire pour qu’elle puisse être jetée dans l’encensoir, de même qu’elle ne répandrait aucun parfum s’il n’y avait, dans l’encensoir agité par la main des anges devant l’autel des cieux, des charbons ardents.

Certains sont très doux: ceux de la charité de la victime qui les allume d’elle-même pour obtenir le bûcher où elle sera immolée. Mais d’autres sont très amers: ceux des égoïsmes qui subsistent dans les créatures, même quand elles ne se prénomment plus Rosa, Giuseppina, Antonia, Angela et ainsi de suite, mais sœur A, B, C, autrement dit des personnes qui, en quittant leurs vêtements séculiers abandonnés à la prise d’habit, auraient dû quitter aussi leur vêtement moral précédent, et être tout à fait renouvelées pour pénétrer en chantant dans la maison de l’Epoux.

Mais il faut faire preuve de compassion... La nature humaine est pire qu’un poulpe... On coupe, on coupe... mais il reste toujours quelque tentacule, quelque ventouse agrippée au passé... à ce passé qui devrait être mort avec toutes ses tendances et ses saveurs.

Brûle, brûle ! Ton parfum s’élève jusqu’ici. L’or est précieux et sert aux rois pour leurs couronnes. La myrrhe est salutaire et sert à protéger de la putréfaction. Elle est donc utile aux hommes. Mais l’encens est à Dieu. Pour son trône, pour l’acclamer... Teresa Maria, sois l’encens. Que ma paix soit avec toi. »

Pour Mère Luigia Giacinta.

Jésus dit:

« J’aime voir ces deux humbles petits mots sur l’enveloppe de la Mère. A cette époque, en effet, seules les petites têtes vertes des jacinthes[*63] affleurent sur le sol. Tout le reste mord la terre de la vasque ou du parterre, mortifié dans l’obscurité et l’humidité; il est ignoré... mais quand vient le temps de ma glorification de Rédempteur, toutes les jacinthes lèvent leur corolle parfumée; on dirait alors qu’elles l’offrent au ciel et à mon autel en la tenant dans la coupe de leurs feuilles, tels les doigts de deux mains jointes pour prier qui s’ouvrent pour invoquer. Et précisément parce que j'aime la mortification de la jacinthe, je dis ma parole à la jacinthe.

J’ai demandé à l’une de tes sœurs de m’apporter la myrrhe. Je vais demander à la Mère de m’apporter l’encens. Mais à toi, Giacinta, je dis: "Apporte-moi l’or." La charité! Tu peux faire tellement dans ce domaine !

Tu désires obtenir la direction spirituelle de ma Mère. Je te l’amène, afin que ce soit elle, celle qui est toute charité, qui te parle. »

Jésus se tait et Marie prend sa place. Elle dit:

« Ma fille, c’est le cœur qui conduit, et non la science, dans les prés fleuris de l’amour.

Lorsque mon Enfant faisait ses premiers pas, beaucoup de fleurs étaient réapparues dans les prés de Bethléem grâce aux premières pluies d’automne. Et lui, le cher petit, s’efforçait d’avancer son saint petit corps en dirigeant ses pas d’une fleur à l’autre qui parsemait l’herbe des prés; comme un petit oiseau, il gazouillait des mots informes à ces fleurs créées par son Père. Et, j’en suis sûre, ces fleurs comprenaient les paroles mystérieuses de l’Enfant-Dieu réduit, par amour pour nous tous, à l’état d’enfant balbutiant, lui qui est la Parole.

Mais au printemps suivant — et même davantage si l’on compte ceux qui ont suivi —, il marchait, d’un pas sûr désormais, le long des routes qui bordaient le Nil — dont les inondations avaient nourri et changé le sol en terres fertiles — pour aller de fleur en fleur comme une blonde abeille, comme une joyeuse alouette; il les cueillait pour moi et déversait son butin sur mon sein en riant de toutes ses petites dents, qui brillaient entre ses lèvres roses ; il renversait alors la tête pour quémander des baisers sur ses yeux couleur de ciel, et m’interrogeait sur les noms ou les histoires des fleurs. Il voulait aussi savoir à quoi servaient leurs sucs.

Or, une fois, le dernier printemps en Egypte, la Sagesse divine s’exprima par ses lèvres innocentes. Il m’avait écouté parler. Puis il avait séparé les fleurs à son idée. Il paraissait jouer. Mais son esprit travaillait. Joseph, qui sciait de longues planches à l’ombre verte des nouvelles feuilles de notre pauvre jardin, observa que les fleurs les plus belles se trouvaient reléguées d’un côté et négligées, alors que ses caresses et ses mots doux allaient aux humbles fleurs de camomille, de muguet sauvage, de cochléarias, de renoncules, de chicorée, de stellaires ou de trèfles rouges; il lui demanda:

“Pourquoi donc, mon fils, préfères-tu les fleurs simples et communes et non ces splendides roses, ces riccardias et ses jasmins doubles que Rachel, fille de Lévi, t’a donnés?

— Parce que ce sont les fleurs qui montrent de la charité pour les hommes. Elles sont charité, pas seulement plaisir des yeux et du nez ", répondit Jésus.

Après être restés muets devant la sagesse de notre petit Enfant, Joseph et moi nous inclinâmes ensemble pour l’embrasser sur son front lumineux.

Ma fille, tu connais toi aussi les vertus humbles et communes, ainsi que les actes qu’elles suscitent comme des fleurs. Privilégie-les, accomplis-les. Jésus les aime tellement! Tu l’as entendu: "Je les préfère parce qu’elles sont charité.″ Tu peux en cueillir énormément dans tes travaux. Un pré en fleurs s’étend devant toi. Fauche, fauche... Il n’y a jamais assez de charité. Sois toute entière charité et tu apporteras l’or du roi de l’Orient à mon doux Jésus. »

« Et maintenant que la douceur de Dieu et des hommes a parlé, ma Mère et moi te bénissons. Que la paix soit avec toi. »

Jésus dit:

« C’est nécessaire et il faut le faire. Mais je n’en suis vraiment pas content. Qu’on le fasse donc au plus tôt et le plus vite possible. Cependant, qu’on ne commence pas avant que tout ce que tu as écrit ne soit tapé à la machine et remis au Père. Et que le Père te donne tout ce qui est dactylographié pour que tu le corriges pendant le mois où il est absent. Je ne peux permettre que des feuillets restent non corrigés ou non copiés. Et ta vie est si minée par des forces secrètes et ennemies!

Oh, ma petite violette[*64] dont la tige est coupée, personne ne se rend-il compte que seule subsiste une petite racine, la plus fine de toutes, qui te maintient greffée à l’existence et que tu vis uniquement par cette veine vitale si faible? Le choc d’un papillon suffirait à couper jusqu’à cette petite racine.

Je ne donnerai rien d’autre avant que ne soit retranscrit tout ce qui a été déjà transmis. Toi aussi, ne fais rien d’autre avant d’avoir tout corrigé. Que le Père Romualdo ne fasse rien d’autre avant que ce ne soit achevé. Il ne faut pas plaisanter ni se fier imprudemment à quelque aide surnaturelle. Agissez avec les moyens ordinaires comme si les extraordinaires n’existaient pas.

Au sujet de l’assistance sacerdotale, il est certain que tu dois en bénéficier. Je ne te donne pas de signes extraordinaires ou sensationnels. Tu ne serais alors plus ma violette. Mais, sous ton apparente normalité de créature tout à fait normale qui mange, boit, dort comme tout mortel, qui n’a pas ni extase, ni jeûnes inexplicables, ni sueurs de sang, ni stigmates ni rien d’autre, et dont l’équilibre psychique est parfait — et aussi mental, pour contredire ceux qui prétendent le contraire —, il y a des faits extraordinaires qui sont le signe de ce que tu es et de ce que, moi, je suis en toi: le Tout, l’Origine, l’Explication, la Fin de ton être.

L’un de ceux-ci est la vitalité qui revient à chaque communion. Je ne viens pas en toi avec mon Esprit nourrir ton âme. Pas seulement de cette façon. Mais je viens aussi avec ma saine virilité et je te la transfuse. Comment pourrais-tu tenir sans la Vie, toi dont le corps est quasiment mort? La clé, le secret de ta résistance aux maladies et aux fatigues de la mission qui viendrait à bout, par son ampleur, de toute résistance d’une personne forte et en bonne santé, se trouve dans cette venue de ton Jésus en toi avec la plénitude de ses dons, sans exclure celui de la transfusion vitale et physique.

Si je ne voulais exercer une pression excessive sur mon serviteur Romualdo, déjà épuisé, je désirerais venir en toi tous les jours, en vrai médecin et médicament, pour atténuer tes agonies trop nombreuses, vraiment trop nombreuses, et secourir tes forces détruites. Imagine-toi, est-ce que je pourrais permettre que tu restes des jours et des jours sans Eucharistie? Tu mourrais, même sans crise. Tu mourrais, parce qu’il te manquerait ce qui t’alimente.

Et tu serais trop tourmentée par celui qui hait. L’Eucharistie que tu portes en toi l’éloigne, et cela seulement. Car il te hait toujours plus et cherche par tous les moyens à troubler ton travail et à l’entraver. C’est aussi pour cette raison que j'exhorte Romualdo à ne pas se laisser distraire par d’autres soucis. Il y a beaucoup de faux scénarios pour le détourner, le retarder, le distraire au détriment de ton travail qui, en vérité, est seulement mon travail.

Qu’il fasse preuve d’amour, d’amour pour tout le monde. Mais qu’il ne te délaisse pas, parce que cela me ferait de la peine. Il doit te suivre jusqu’au bout, sans autres buts. Et sans abuser de la confiance en Dieu. Il ne faut pas tenter la Providence. Qu’il garde à l’esprit que Satan se fait une arme de tout ce qui appartient à la vie ordinaire — événements, besoins, peurs, afflictions, manques et ainsi de suite — pour couper la petite racine survivante. S’il pouvait y parvenir avant que la cathédrale de la reconstruction intégrale de l’Evangile ne soit achevée et corrigée par le porte-parole, ce serait pour lui une grande victoire.

A qui confier le petit Jean? "Jean, voici Marie, ta Mère″, "Marie, voici ton fils, Jean″. Les noms indiquent à qui te confier. Mais comme j'aurais préféré que Maria ne soit gardée par personne d’autre que Romualdo! Il est bon, cependant, que tu t’habitues à d’autres voies, ne serait-ce que pour oublier d’autres souvenirs pénibles...

Ne cherche pas à savoir s’il était un bon instrument ou non... L’homme l’est bien souvent sans l’avoir mérité. En vérité, en vérité je te le dis, c’est seulement dans la mesure de dix pour mille que les hommes meurent sans avoir jamais été instrument de Satan au moins une fois, et cela même s’ils ont toujours été des saints. Ne réfléchis pas! Ne réfléchis pas! Et prie pour lui.

En voilà maintenant assez, petit Jean, flamme qui ne meurt pas parce que je me déverse en elle.

Mais dis ceci au Père: Satan n’est pas seulement rusé et envieux, c’est aussi un esprit intelligent. Il n’a pas perdu cette qualité de l’époque où il était un splendide archange. Seulement, il s’en sert aujourd’hui pour faire le mal. Et il sait d’avance. S’il ne m’a pas identifié comme le Christ avant l’heure dite, c’est parce qu’une opération d’une puissance divine particulière se produisait en ma faveur. Mais à peine ma mission de prophète, de juste, fut-elle manifestée, il m’a compris.

Quant à toi... sais-tu quand la tienne a commencé? Non, tu l’ignores. Mais lui l’a vue dès sa première flamme, et il a aussitôt commencé son œuvre. Il en va ainsi de bien des choses. Satan est rusé et il tourne inlassablement autour des âmes pour écouter en cachette leurs colloques secrets avec Dieu, qui se produisent même à l’insu de la personne qui possède cette âme en dialogue avec Dieu

Va en paix. »

*


(* 63)Giacinta signifié "Jacinthe″.
(*64) "Violette″ est le surnom donné à Maria Valtorta, qui en explique l’origine dans son premier écrit, le 22 avril dans "Les cahiers de 1943″.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta :
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/index03.htm#D%C3%A9cembre1945

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Flamme10
" Flamme qui ne meurt jamais , car Je me déverse en elle "


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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par Maud Ven 15 Fév - 7:51

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Paroles de Jésus pour Maria Raffaelli ...…et pour le Père Migliorim.

Le 26 décembre 1945

Jésus dit:

« C’est un temps de grâces! C’est le temps de la grâce! Je suis venu apporter la "paix" aux hommes de bonne volonté! Ecris donc et remets à Maria Raffaelli[*65] ce que je te dis, pour sa propre paix. »

Jésus dit à M. R.:

« Que ma paix soit avec toi, et mes paroles puissent-elles être pour toi un fleuve d’attente paisible et de souffrance sereine, rendues supportables par ma promesse qui ne ment jamais. Ma fille, tu connais bien ce que les hommes enseignent sur moi. Mais tu sais peu qui je suis réellement et ce que j’accomplis. Écoute-moi. C’est le Seigneur qui parle, c’est la Sagesse, c’est la Vérité.

Une chose est d’être tourmenté, une autre de vouloir l’être. La première est un malheur qui ne va pas au-delà du parcours sur terre, et qui cesse fréquemment avant. La seconde est un péché en tant que "connivence avec la volonté de Satan″. Ton fils n’est pas concerné par ce péché. Quand il délire, ce n’est pas lui qui parle. Un phonographe est-il responsable du son qui sort du haut-parleur? Non, n’est-ce pas? Eh bien, de la même manière ton fils n’est pas ce que "l’autre″ lui fait dire. Je n’entends même pas ses mots, car je traite le Maudit par le silence des lèvres et des oreilles. Je n’écoute pas ses paroles, des paroles qui ne sont pas les siennes et résonnent en l’air; je regarde mon pauvre fils — qui est aussi le tien, ô mère douloureuse —, et c’est seulement de la pitié qui se déverse de moi sur lui.

J’ai dit ceci en pensant à toi: "Il est fréquent que Satan se cache dans les maladies pour torturer et inciter à maudire le Seigneur.″ J’ai dit: "La souffrance des mères est salut pour leurs enfants.″

C’est ainsi, Maria. Le ciel est peuplé d’enfants sauvés par leur mère. Avance, avance en portant ta croix! C’est pour toi et pour lui que tu la portes, et la sienne plus encore que la tienne. Oh, bonne mère, n’es-tu pas heureuse d’être le Simon de Cyrène de ton fils? Ma mère murmure: " Si j'avais pu porter moi-même ta croix, mon Fils !″

Ne sois pas impatiente. Ce sont des choses qui prennent du temps. Tu pourrais même bien ne pas les voir réalisées de ton vivant. Tu pourrais monter au ciel avec cette foi en ce que je te dis — cette foi, tu comprends, pas cette espérance —, et là, aider ton fils avec plus de puissance... Oh, ne soupire pas! En haut, l’attente devient un instant. Puis vient la joie de le voir beau, en bonne santé, heureux pour toujours. Pour toujours. Pour toujours... Ce qui semble être un châtiment n’est qu’un moyen. Ce qui peut paraître une damnation est au contraire salut. Sa croix est son expiation sur terre de ses fautes d’homme. Je ne fais pas payer deux fois. Je suis juste.

Aie foi. Soutiens-le par tes prières. Donne-le-moi. Offre-le-moi. Dis: "J’ai confiance en toi.″ Le baume qui descend de mes blessures ne reste jamais sans action.

Ma fille, que la paix soit en toi et sur ceux qui te ressemblent, et ma miséricorde sur ton fils. »
Et maintenant, continue Jésus en s’adressant à moi, dis ceci au Père Romualdo. »

Jésus dit:

« Vas-y donc. Agis. Essaie. Mais ce qu’on objecte au cas "Dora" — si agité et où lumières et ténèbres alternent — comme au cas "Maria" — si calme, ordonné, paisible comme tout ce qui vient directement de moi, puisque le démon ne peut s’en prendre à moi et doit agir par guet-apens et difficilement —, tout cela vérifie un point de l’Evangile qui ne vaut pas pour moi seulement mais pour tous les cas où je me trouve, même si c’est caché dans une créature qui est mon instrument. "Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine!" Cela vaut aussi pour cet autre passage: "

En effet, Jean est venu, il ne mange ni ne boit, et l’on dit: ‘Il a perdu la tête.’ Le Fils de l’homme est venu, il mange, il boit et l’on dit: 'Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs!' Mais la Sagesse a été reconnue juste à ses œuvres."

Oui. La sagesse humaine, orgueilleuse et incrédule, veut donner son avis sur tout mais a perdu l’esprit des faits et s’en tient aux apparences, qu’elle tente de justifier envers et contre tout — car le surnaturel échappe aux méthodes de recherche et de jugement naturel—. Sans s’apercevoir qu’elle se contredit, cette sagesse humaine veut justifier ces deux cas différents avec les mêmes fausses raisons, et ce pour s’absoudre de son incrédulité, de son incapacité à sentir et à reconnaître le surnaturel — autrement dit le divin— là où il est.

Les derniers temps seront ceux de l’esprit. Mais en vérité, en vérité je vous dis que seuls ceux qui seront des victimes volontaires de l’Esprit et des proies agréées par l’Esprit sauront encore admettre le surnaturel. Les autres... de la lie qu’il déposera au fond des étangs infernaux; ils n’auront plus la Parole, qu’on ne jette pas aux porcs par respect pour elle et parce qu’elle se protège elle-même.

Que cela te serve de lumière, Romualdo Maria. Que ma paix soit en toi. »

*
(*65) Maria Raffaelli, de Castelnuovo de Garfagnana (Lucques), avait un fils handicapé, Antonio, qui posait de graves problèmes à sa mère et à ses deux sœurs Rosa et Dina. Pour l’histoire, il est intéressant d’ajouter que Maria Raffaelli a été la cause involontaire de la première rencontre de Maria Valtorta avec le Père Romualdo M. Migliorini. Ayant appris que la malade n’avait pas d’assistance spirituelle, elle alla en avertir l’une de ses connaissances, le Père Pietro Pennoni, du couvent S. Andrea dei Servi di Maria à Viareggio, lequel dut demander à son supérieur l’autorisation de prendre soin de Maria Valtorta.

Mais ce supérieur — qui était justement le Père Migliorini — attendait une occasion favorable pour se rendre auprès de la malade dont on lui avait déjà parlé, de sorte qu’il répondit: "C’est moi qui y vais."

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Je_sui11
Je suis venu apporter la Paix


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Message par Maud Lun 18 Fév - 8:15

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

L’apôtre saint Jean répond à une question sur Dina R. et Paroles de Jésus pour Emma Federici.

Le 27 décembre 1945

J’en étais encore à la communion lorsque l’apôtre saint Jean m’apparaît dans un bois d’oliviers: rose, rieur, il porte un vêtement lilas et un manteau marron clair. On a l’impression qu’il arrive en toute hâte. Il se tourne pour me regarder, me sourit et m’appelle:

" Petite sœur! "

Je réponds avec le même sourire que lui: "Oh, Jean! "

Je reste ainsi jusqu’à ce que je reçoive l’Eucharistie, puis je rends grâce, et encore après... je dois faire preuve de patience pour écouter des bavardages qui ne m’intéressent guère et n’ont pas d’autre valeur que celle de la charité envers des importuns...

Mais tout en les écoutant, je me demande: "Comment Dina R. sera-t-elle jugée, elle que Jésus n’a pas citée dans sa dictée en faveur d’Antonio Raffaelli?

"L’apôtre me répond:

« Cette parole de la croix sera appliquée — elle l’est même d’ores et déjà: "Père, pardonne-lui, parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait." Observe cependant que, puisque ses sarcasmes raisonneurs ont offensé ce dont on ne peut se moquer, notre Seigneur Jésus ne pardonne pas en son nom propre. Lui, il pardonne les offenses faites à Jésus Christ, Dieu et Homme. Quant aux offenses faites à la Divinité une et trine, et en particulier à la Puissance et à l’Amour (le Père et l’Esprit), Jésus prie le Père pour la coupable, car il sait que seul Dieu peut pardonner les péchés contre l’Esprit de Dieu, seul le Très-Haut et le Divin peut donner cette absolution. Et, lui qui la connaît, il a confiance en la miséricorde du Père. Et moi de même, car j’ai entendu la manière dont il a dit ces mots du haut de la Croix, et je ne peux avoir le moindre doute sur leur puissance.

Adieu, petite sœur. Que la grâce de N. S. J. C. soit toujours avec toi. »
Il s’en va alors, aussi rapidement qu’il est venu.

Pour Emma Federici:

Jésus dit:

« Sais-tu ce qu’est la myrrhe? C’est la résine qui préserve de la corruption. Sais-tu à quoi on peut la comparer? Aux larmes. Mais que font les larmes, quand elles sont bonnes? Elles lavent de toute impureté humaine. Ecoute, ma fille. Rappelle-toi l’Ecclésiastique: "Qui aime son fils lui prodigue le fouet, plus tard ce fils sera sa consolation." Quant aux Proverbes: "Ne méprise pas, mon fils, la correction de Yahvé, et ne  prends pas mal sa réprimande, car Yahvé reprend celui qu’il aime, comme un père, le fils qu’il chérit.″ Vois dans ma dernière admonestation tout mon amour[*66]

Ecoute encore, ma fille. Je te donne une promesse et de la paix en cadeau à l’occasion de mes trois fêtes: Noël, la Circoncision et l’Epiphanie. Même si l’hostilité des hommes t’empêchait de voir l’Œuvre, tu me serais tout aussi chère. Il me suffit que tu sois généreuse et fidèle. Et tout ce que tu souffriras servira de justification à tout ce que tu auras pu accomplir imparfaitement. Ce que j’exige de toi, ce que j’exige absolument, c’est la docilité et l’abandon absolu à la volonté qui t’est dévoilée heure par heure. Renonce complètement à tout jugement personnel. Grâce à cette renonciation, chaque action sera mise au compte de la responsabilité de chacun.

Ne dis pas: "Mais alors, je n’en retirerai jamais de mérite!″ Les mérites des actions humaines sont de 10 ‰, même celles dont le but est intentionnellement bon. Les démérites constituent les 990 ‰ restants. Mais si tu renonces à tout jugement personnel et si tu laisses les actions à d’autres, tu pratiques l’obéissance à l000 ‰, c’est-à-dire totalement et parfaitement. Tu en retires un mérite total qui efface tout autre démérite éventuel à mes yeux.
Mais me donnes-tu cette myrrhe? J’en embaumerai ton âme, et elle ne sera jamais corrompue.

Ma fille, que ma paix soit avec toi. »

*

(*66) Voir le 2 décembre 1945.

Cahiers de 1945 – Dictées  de Jésus à Maria Valtorta

http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/index03.htm#D%C3%A9cembre1945

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Apotre10
Apôtre Saint Jean


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mer 20 Fév - 8:21

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

‘’Jésus explique le sens du nom "Satan".

Le 29 décembre 1945

Jésus dit:

« Son nom primitif était Lucifer: dans l’esprit de Dieu, cela voulait dire: "porte-drapeau ou celui qui porte la lumière", en d’autres termes Dieu, puisque Dieu est Lumière.

De tout ce qui existe, il était le second pour ce qui est de la beauté, il était le miroir pur qui reflétait l’insoutenable Beauté. Il aurait eu comme mission auprès des hommes d’être l’exécuteur de la volonté de Dieu, le messager des décrets de bonté que le Créateur aurait transmis à ses enfants bienheureux sans péché, pour les amener toujours plus haut à sa ressemblance.

Le porteur de la lumière aurait parlé aux hommes par le biais des rayons de cette lumière divine qu’il apportait, et comme ceux-ci étaient sans faute, ils auraient compris ces éclairs de paroles harmonieuses, pleines d’amour et de joie.

Mais comme il se voyait en Dieu, il se voyait en lui-même, il se voyait dans ses compagnons — puisque Dieu l’enveloppait de sa lumière et faisait sa joie de la splendeur de son archange —, comme, en outre, les anges le vénéraient comme le plus parfait miroir de Dieu, il s’admira. Il ne devait admirer que Dieu. Mais en chaque créature, toutes les forces bonnes et mauvaises sont présentes et elles s’agitent jusqu’à ce qu’un côté l’emporte pour produire du bien ou du mal, de même que l’atmosphère comprend tous les éléments gazeux et que tous sont nécessaires.

Lucifer attira à lui l’orgueil. Il le cultiva, lui donna de l’ampleur, il s’en fit une arme et une séduction. Il désira plus qu’il n’avait, il voulait tout, lui qui était déjà beaucoup. Il séduisit ses compagnons les moins attentifs. Il les détourna de la contemplation de Dieu comme Beauté suprême.

Puisqu’il connaissait les merveilles futures de Dieu, il voulut prendre, lui, la place de Dieu. Son esprit troublé lui faisait déjà se voir le chef des futurs hommes, adoré comme la puissance suprême. Il pensait: "Je sais le secret de Dieu. Je connais les paroles. Son dessein m’est connu. Je peux tout ce qu’il veut, lui. Comme j’ai présidé aux premières opérations de la création, je peux réussir. Je suis." Cette parole que Dieu seul peut dire fut le cri qui signa la ruine de l’orgueilleux. Et il devint Satan.

Il devint "Satan". En vérité, je te dis que ce nom de Satan n’a pas été donné par l’homme qui a pourtant attribué, sur l’ordre et selon la volonté de Dieu, un nom à tout ce qu’il connaissait, et qui baptise aujourd’hui encore ses découvertes d’un nom inventé par lui. Mais en vérité je te dis que le nom de Satan vient directement de Dieu; c’est d’ailleurs l’une des premières révélations que Dieu fit à l’âme d’un de ses pauvres enfants qui errait sur la terre. De même que mon Nom très saint a le sens que je t’ai dicté un jour[*67], écoute maintenant le sens de cet horrible nom. Ecris-le de la façon suivante:

S - Sacrilège
Orgueilleux
A- Athéisme
Adverse

T- Turpitude
Tentateur
et Traître

A- Anticharité
Avide

N- Négation
Ennemi

Voilà ce qu’est Satan. Voilà ce que sont ceux qui sont atteints par la maladie du satanisme. Il est encore: séduction, ruse, ténèbres, agilité, iniquité, [ce qui reprend] les cinq lettres maudites qui forment son nom, gravées au feu sur son front foudroyé. Ce sont les cinq caractéristiques maudites du Corrupteur contre lesquelles flamboient mes cinq plaies bénies, dont la douleur sauve ceux qui veulent l’être de ce que Satan ne cesse de leur inoculer.

Les noms de "démon, diable, Belzébuth" peuvent appartenir à tous les esprits des ténèbres. Mais celui-ci est le seul qui lui soit personnel. Au ciel, il n’est appelé que par ce nom, parce qu’on y parle le langage de Dieu, par fidélité d’amour même pour désigner ce que l’on veut; comme Dieu l’a pensé.

Il est le "Contraire", celui qui est contraire à Dieu. Celui qui est le contraire de Dieu. Chacune de ses actions est donc l’antithèse des actions de Dieu.

Toute sa machination vise à pousser les hommes à s’opposer à Dieu. Voilà qui est Satan. C’est "se disposer contre moi" en actes. Il oppose à mes trois vertus théologales la triple concupiscence. Aux quatre vertus cardinales et à toutes les autres qui proviennent de moi, il oppose le vivier de serpents de ses horribles vices.

Mais comme on dit que la plus grande vertu est la charité, j'affirme que la plus grande de ses antivertus et celle qui me répugne le plus, c’est l’orgueil.

C’est par lui en effet que tout le mal est venu. C’est pourquoi je dis que, si je puis encore compatir à la faiblesse de la chair qui cède à la tentation de la luxure, je ne peux faire preuve de compassion pour l’orgueil qui, tel un nouveau Satan, veut rivaliser avec Dieu. Je te parais injuste? Non.

Considère que la luxure est, au fond, un vice de la partie inférieure de l’être qui donne à certains des appétits extrêmement voraces qu’ils satisfont à des moments d’abrutissement qui hébètent. Mais l’orgueil est un vice de la partie supérieure de l’âme accompli avec une intelligence fine et lucide, un vice prémédité et durable.

Il s’en prend à la partie qui ressemble le plus à Dieu. Il foule au pied le joyau donné par Dieu. Il fait ressembler à Lucifer.

Mieux que la chair, il sème la souffrance. En effet, la chair pourra faire souffrir une épouse, une femme, mais l’orgueil peut faire des victimes dans des continents entiers, et cela dans tous les milieux.

C’est à cause de l’orgueil que l’homme a été détruit et que le monde périra, c’est encore à cause de lui que la foi s’affaiblit. L’orgueil est la plus directe émanation de Satan.

J’ai pardonné aux grands pécheurs de la sensualité parce qu’ils étaient privés d’orgueil spirituel. Mais je n’ai pu sauver Doras, Jocanah, Sadoc, Eli et d’autres semblables, parce qu’ils étaient "les orgueilleux". »

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Satan , tel un loup déguisé en brebis


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par Maud Ven 22 Fév - 7:46

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Apparition de la face démoniaque de Satan, qui part d’un rire sarcastique.
Jésus commente le passage du livre de Josué 9 puis, d’une voix terrible , chasse Satan


Le 30 décembre 1945

Avant la dictée de la page suivante et pendant que je corrige le manuscrit dactylographié, la face démoniaque de Satan m’apparaît. Seulement le visage. Il rit de façon très sarcastique, toute son expression le montre. Il termine par un rire mauvais et bruyant puis disparaît. Je me remets à corriger et n’y pense plus.

Il était 10 h du matin. Peu avant midi, Jésus me fait la dictée ci-dessous, à la page suivante. J’ai pensé qu’il valait mieux ajouter cet avant-propos.

Cependant, je n’ai plus jamais revu le visage bronzé de Satan ni entendu son rire empoisonné, comme s’il était parti pour toujours. Les dernières paroles de Jésus me font penser qu’il ne doit pas être bien loin.

Jésus dit:

« Ce qui arrivera aujourd’hui n’est pas étranger à cette petite méditation.

On lit, dans le livre de Josué, quel stratagème employèrent les Gabaonites et quel fut le verdict de Josué: "Vous ne cesserez jamais d’être en servitude, comme fendeurs de bois et porteurs d’eau dans la maison de mon Dieu."

Dieu passe à travers les siècles pour atteindre le lieu promis au temps établi; or ce passage de Dieu, c’est aussi celui de tout ce qui est surnaturel au ciel, en d’autres termes la foi qui s’étend dans le monde entier, ou l’apparition d’hommes justes, inspirés ou instruments de Dieu, toutes choses qui servent à faire avancer l’humanité dans son long et pénible exode vers le Royaume des cieux .

Mais n’est-il pas fréquent de voir des êtres venir vers le peuple des saints avec des intentions impures? Les uns par peur, les autres par curiosité, d’autres encore — et c’est une grande faute! — par dérision. Ils s’approchent, observent, décident s’il leur convient de rester. C’est toujours leur intérêt présent ou futur qui les pousse. L’intérêt de tirer profit d’un instrument de Dieu ou d’un ministre de Dieu. L’intérêt de ne pas être damné en se moquant du surnaturel. L’intérêt, enfin, de servir la partie adverse en allant espionner l’armée des saints pour en extorquer les secrets et les dénoncer aux ennemis de Dieu, lesquels s’en servent pour nuire aux serviteurs de Dieu et à ses œuvres.

Eux et ceux qui les servent ont un comportement tout à fait démoniaque, ce sont les proliférations de la plante de Judas. Dieu les condamne. Mais il considère aussi les autres comme très vils et il tient juste compte de leur respect sournois du surnaturel ou du ministre de Dieu. Ils ne seront pas complètement condamnés, mais ils ne retireront aucun mérite de leur respect calculé.

En particulier, ceux qui appartiennent à la catégorie de Judas s’approchent, apparemment humbles et innocents; "ils ont chargé leurs ânes de provisions dans de vieux sacs et dans des outres crevées et recousues", portent "des vêtements usés et des chaussures en mauvais état, rapiécées de partout", apportent "des pains durs et émiettés pour leur nourriture", comme les décrit à la perfection la Bible dans le livre de Josué. Ce sont les faux humbles, les faux doux, les flatteurs rusés, les menteurs qui croient au surnaturel qui se manifeste.

Leurs paroles ne sont que fourberie et coups de poignard. Si seulement ce poignard était visible! Mais il est enveloppé dans du tissu de grand prix. Ils prétendent: "Je viens parce que j'ai entendu.

Je veux être instruit par toi, qui es instrument de Dieu, parce que je suis pécheur, ignorant, malheureux alors que tu es lumière, force, saint... "Ils allèguent: "Nous venons de loin pour faire la paix avec vous. Comme nous avons appris le renom de ta puissance, qui est celle de Dieu, nous venons te proposer: fais alliance avec moi.″

Soyez prudents, vous, les serviteurs de Dieu! Ne croyez pas à tout ce que l’on vous dit. Soyez prudents, pour protéger le secret du Roi et protéger votre âme. En raison de votre foi absolue, vous êtes sans défense contre les ruses des serpents. Veillez à ne pas ouvrir la "ville close".

Veillez à ne pas vous faire empoisonner par le venin qui vous paralyserait pour toujours, celui de l’autosatisfaction. Bien souvent "la populace" — c’est-à-dire les âmes ordinaires mais honnêtes — est plus lucide que vous pour percevoir les manœuvres des faux alliés et prévoir les dangers que cela peut provoquer. La "populace" se situe en effet à mi-distance entre vous — qui êtes tout esprit — et les ennemis de l’esprit, de sorte qu’elle peut avoir des ombres et des lumières, de la fourberie et de la sagesse... Soyez prudents, mes enfants! Satan ne dort jamais, sa pensée n’a jamais de repos, son activité ne reste jamais en paix.

Il déplace ses armées, qui ne sont pas seulement celles de l’enfer. Il les lance contre vous — qui êtes des forteresses, des coffres-forts, des livres de Dieu — pour vous démanteler, vous forcer et voler vos trésors, et surtout pour écrire des mots impurs sur les pages de Dieu avec le rouge de son enfer, le rouge-noir de ses étangs maudits, pour graver ses lettres d’orgueil sur votre âme.

Malheur, malheur au serviteur, à l’instrument, à la "voix" qui prononce la parole de Satan: "Je suis"! Malheur même s’il la prononce d’un simple mouvement de l’âme. Car s’il est vrai que le Seigneur châtiera les faux alliés du surnaturel, il ne châtiera pas moins ceux qui ont été élus à être "serviteurs, instruments ou 'voix’ ″ mais sont devenus des "adversaires" au lieu de lumières. Non pas des Lucifers, mais des Satan. S’il sera ordonné aux premiers de souffrir comme des esclaves à la meule et de rester à la dernière place à la revue de Dieu après une longue expiation, il serait refusé aux lumières déchues de rester et elles seraient expulsées pour toujours. Et ce serait justice. Car celui qui a reçu davantage doit donner davantage

Oh, ma petite voix! Viens, viens ici, que je prenne ta tête entre mes mains, que je t’embrasse sur le front, pour que jamais, au grand jamais, les dents de Satan et des satans ne puissent mordre ma violette et lui insuffler de l’orgueil, elle qui est cachée et aimée. Viens ici, ma petite voix! Ici... Et arrière, Satan! Je me dresse en défenseur entre elle et toi. Rôde sur la terre ! Corromps, mords, pourris!

Mais pas ici, sur ma proie. Ma croix est sur elle. Pars, maudis ! Je suis qui je suis, et tu es le vaincu! Va t-en, va-t-en! Ailleurs! Va-t-en! En mon saint Nom, connu de moi seul! Au nom de celui qui est et qui t’a foudroyé! Pars, au nom du Dieu et Roi, de Jésus Sauveur et crucifié, et de l’Amour éternel! »

Je ne voyais rien de démoniaque pendant que Jésus me dictait ces pages. Mais Jésus le voyait sûrement et, depuis le début de cette page, il me tenait la tête entre ses mains, puis la serrait contre sa poitrine en me défendant du bras gauche pendant que, manifestement, il faisait de grands gestes de la main droite. Et je dis la vérité: quand je l’ai vu hurler ainsi à pleine voix et avec une telle colère, j’avais beau ne rien voir ni ressentir aucun trouble dû à quelque mauvais esprit, j'ai eu peur.

La colère de Dieu est terrible !!! Je l’ai entendue une seule autre fois, dans cette ancienne dictée contre Mussolini et Hitler, en janvier 1944 si je ne me trompe. J’en rechercherai la date: les 17-18 janvier 1944. Mais elle était encore plus forte aujourd’hui. A la fin, son ordre aurait fait retourner en cendres. On aurait dit que tous les sons du ciel s’étaient unis dans sa voix. Mais il ne s’agissait plus de chants d’une incroyable douceur.

C’était le fracas du tonnerre. Pendant ses trois dernières phrases — "Va-t-en! En mon saint Nom, connu de moi seul! Au nom de celui qui est et qui t’a foudroyé! Pars, au nom du Dieu et Roi, de Jésus Sauveur et crucifié, et de l’Amour éternel!" —, je tremblais comme une feuille tant je sursautais sous le tonnerre des éclairs qui foudroyaient le Maudit, dont je ne savais où il se trouvait. Mais sûrement pas dans ma chambre, car je l’aurais remarqué.

Je le comprenais aussi à l’attitude de Jésus qui semblait regarder à l’extérieur de la maison, comme si Satan avait voulu s’en approcher mais que Jésus ne l’avais pas voulu.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Jésus chasse Satan



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Message par Maud Lun 25 Fév - 8:04

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

"Selon le désir de Jésus, l’écrivain relate les événements de la journée"

Le 31 décembre 1945

Notre Seigneur veut que j'ajoute ce feuillet au cahier que j'ai terminé: il dit qu’il est bon de compléter l’épisode d’hier matin par ce qui a suivi — et dure encore —. J’obéis donc.

Tout d’abord hier, après que Notre Seigneur a... mis en fuite Satan, je ne l’ai plus vu pendant quelques heures. Puis cette femme est venue... et j'ai alors compris le sens de la dictée du matin. Cette femme est venue soit par curiosité, soit par nécessité, mais je ne pense pas que ce soit par méchanceté.

Après son départ — sa venue avait fait naître en moi un conflit et j’avais pris la décision de ne plus la revoir— j’ai revu le visage de Satan comme le matin. Non plus ironique ni triomphant, mais penaud, comme apeuré. Il me regardait, il me regardait exactement comme quelqu’un de stupéfait et qui a perdu toute assurance. J’avais l’impression qu’il se demandait: "Comme cela se fait-il? Qui est-elle donc?"...Et il s’en alla...Mais j’étais sereine, parce que je me sentais encore pleinement défendue par la puissance de Jésus. Ce sentiment de sécurité augmentait même à mesure que les heures passaient.

Arrivent les Raffaelli. Je parle de tout et de rien, mais sans cesser de penser à la visite de cette femme inconnue et en éprouvant un sentiment de malaise continuel puisque j'ai été trompée, et je repense au visage humilié de Satan. Tous partent enfin et je me couche, exténuée, en écoutant un concert de musique classique à la radio.

J’aperçois tout à coup à une distance infinie, aussi infinie que lorsque je vois le paradis — sauf qu’il s’agit là de l’abîme, des bas-fonds, alors que le Paradis est hauteur —, j'aperçois un lieu que je pourrais même pas qualifier d’horrible, mais qui est infiniment triste. Une lumière rare, de plomb, une sorte d’air brumeux et ténébreux entre des parois rocheuses et escarpées; elles se trouvent à côté d’une espèce de banquise polaire, non pas blanche de neige et de glace, mais noire comme de la poix, jonchée de plateformes de roche sombre.

A plat ventre sur l’une d’elle, Satan est étendu, le visage posé sur une main, le coude appuyé sur la roche. J’ai essayé de faire un bond, mais j’en étais incapable. Il ne regarde ni moi ni les autres. Il est tout près de l’eau épaisse et sombre, il pense et semble affligé, si l’on peut parler ainsi de Satan. C’est certain, il est tout penaud. A quoi pense-t-il, seul et pensif comme il l’est ?...

Est-il resté proprement abasourdi de la violence de Jésus, ou bien est-il absorbé par la pensée d’autres méfaits pour se venger de son échec de ce matin? Pourquoi, d’ailleurs, riait-il ainsi ce matin? Et qu’est-ce que Jésus a démasqué par sa violente intervention? Autant de questions sans réponse.

Ce matin, Notre Seigneur me fait comprendre qu’il faut plaindre la femme venue hier, parce qu’elle connaît de grandes souffrances, elle est droite, et il faut faire preuve de charité à son égard.

D’accord. Mais qui m’en donne la force? Je suis là à chercher mon souffle. Je suis épuisée! Je voudrais simplement demeurer en silence, détendue, dans le noir, pour rassembler mes forces restantes. Mais je n’ai jamais la possibilité de le faire! Et personne ne comprend que je n’en peux plus! Je ne suis pas tranquille. Satan agit. Il agit. Je sens qu’il concocte des desseins pour nuire à l’œuvre et à l’instrument.

Jésus, aie pitié de moi!

Cahiers  de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Maud Mer 27 Fév - 7:27

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

“Voici mon premier conseil de la nouvelle année. »
“Sanctifions cette journée par une page de l’Evangile."


Le 1er janvier 1946
A 0 h 05.


Jésus dit:

« Voici mon premier conseil de la nouvelle année, mes chers enfants.

Si vous le croyez bon, vous pouvez faire imprimer l’Heure sainte ainsi que les dictées sur le Notre-Père et sur le purgatoire. Mais je ne veux pas que l’on publie le moindre mot des visions de ma vie publique. Cette dernière devra être publiée dans son intégralité, au maximum en trois volumes, un par an. Il ne faudra jamais la fractionner en visions individuelles, encore moins en fragments de visions. Ce serait la déprécier et je le désapprouve.

Cela reviendrait à lui faire manquer son but, à en paralyser le pouvoir.

Ne faites jamais cela.

Maintenant, mes chers enfants, recevez la bénédiction du Dieu un et trine sur vos œuvres, vos fatigues et vos souffrances, ainsi que sur vos joies morales et spirituelles de l’année qui commence. Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! Qu’il vous montre sa face et vous prenne en pitié! Que le Seigneur tourne vers vous sa face et vous donne sa paix! Que l’Amour et le Sang vous fortifient et vous purifient et que, telles des hosties d’agréable odeur, vous brûliez sur l’autel pour la gloire du Seigneur. »

Le même jour, à 6h35.

Jésus dit:

« Lève-toi, Maria. Sanctifions cette journée par une page de l’Evangile. Ma Parole est en effet sanctification. Regarde, Maria. Car voir les jours passés par le Christ sur la terre est sanctification.

Ecris, Maria. Car écrire sur le Christ est sanctification, répéter ce que dit Jésus est sanctification, prêcher Jésus est sanctification, instruire ses frères est sanctification.

Une grande récompense te sera accordée pour cet acte de charité. »

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Evangi21
Le Livre de l' Evangile


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Message par Maud Ven 1 Mar - 7:42

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

“Je suis l’Enfant Jésus de la petite Thérèse de Lisieux."

Les 2 et 3 janvier 1946

Le soir.

Le cloître d’un monastère, entouré d’arcades et pavé de carreaux blancs et noirs. Au loin, ce long cloître se perd dans l’obscurité.

A l’endroit où je suis, , il y a une statuette de l’Enfant Jésus à l’âge de vingt-huit ou trente mois.

Il est blond, beau et porte un vêtement bleu clair couvert de petites étoiles d’or; sa main droite fait un geste de bénédiction, la gauche tient le globe.

Une lampe à huile éclaire la statue.

Je suis en train de le regarder quand soudain il s’anime et prend un vrai corps. Il me sourit et me fait un signe de la main en disant:

"Viens là! Viens là!"

Il devient alors lumineux, extraordinairement beau.

L’angle du cloître luit comme sous la lumière d’étoiles.

Je m’avance un peu, en souriant avec respect. Mais je m’arrête encore trop loin et l’Enfant insiste de la voix et du geste: "Mais viens là! Près de moi!″

Je vais auprès de lui.

Il rit de bonheur et me demande:

"Veux-tu me réchauffer par un baiser sur les pieds? J’ai tellement froid",

puis il me tend l’un après l’autre ses petits pieds nus sur lesquels, pour les réchauffer, je pose non seulement un baiser mais aussi ma joue fiévreuse.

Il rit, d’un rire clair d’enfant. Puis il dit: « Je suis l’Enfant Jésus de la petite Thérèse de Lisieux.

C’est ici le Carmel. Tu comprends? Je suis l’Enfant Jésus de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. »

Maintenant que je suis tout près de lui, je le contemple, en extase. Il est si beau! Puis la lumière augmente, augmente et atteint une telle violence qu’elle m’enlève toute possibilité de voir et tout disparaît. Il ne m’en reste que le souvenir et la paix.

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Petit_10
" Petit Jésus de sœur Thérèse "


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Message par Maud Lun 4 Mar - 8:04

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

"De saint Pierre pour le Père Migliorini.
L’enfant Jésus du cloître de Lisieux réapparaît à l’écrivain".


Le 4 janvier1946

La figure spiritualisée et glorieuse de saint Pierre m’apparaît. Il m’ordonne:

« Ecris ceci pour ton Père spirituel: "Moi, le chef du sacerdoce, je te dis: sois vigilant, car Satan rôde autour de toi comme un lion rugissant, et il cherche à dévorer et à détruire. Malheur à nous, les prêtres, si, par négligence, nous laissions dévorer le troupeau de Dieu et la nourriture de Dieu par l’Adversaire perpétuel!" Il n’y a rien à ajouter.

Quant à toi, petite voix, reçois des grâces toujours plus abondantes et une connaissance toujours plus grande de notre Seigneur Jésus Christ. "

Ensuite l’Enfant du cloître de Lisieux me réapparaît comme l’autre jour. Cette fois encore, il m’invite à m’approcher. Par sa beauté riante, il me console de mes nombreuses tristesses. Il me tend de nouveau ses pieds glacés pour que je les réchauffe davantage. Cela le rend très heureux.

Il me paraît fatigué de tenir le globe terrestre dans la main gauche et il le prend à deux mains en le gardant tout contre son cœur. Je le regarde, tout en lui réchauffant ses petits pieds dans mes mains. Peut-être remarque-t-il que je m’étonne de son geste, car il me dit: « C’est lourd, tu sais? Et ce globe terrestre est si froid! Tiens! Sens comme il est lourd et froid. Tiens-le un peu.

Je suis fatigué de le porter et de le sentir toujours comme cela. » Il me présente alors ce petit globe qui, à son aspect, semble être en verre doré, lisse et léger. Il pèse au contraire plus lourd que du plomb, il est rêche, entièrement couvert de piquants qui s’enfoncent dans la peau et font mal. Je le tiens à grand peine et avec douleur, à cause des pointes et du froid glacé qu’il émet. Je regarde le saint Enfant avec pitié

« C’est lourd, hein? Et c’est froid, hein? Cela glace jusqu’au cœur. Et pourtant il me faut le porter. Si, moi, je l’abandonne, qui le soutiendra?
— Mais comment fais-tu, mon pauvre petit Jésus, pour résister à cette torture? Car c’est une vraie torture...

— Oui. Regarde: mes mains saignent. Embrasse-les-moi pour les guérir. » Et il me tend ses tendres mains couvertes de minuscules gouttelettes de sang. Je les embrasse dans le creux délicat des paumes. Mais elles sont froides, très froides. « Merci, Maria. Rends-moi le globe. Tu n’arrives plus à le porter. Moi seul le puis. Mais il me suffit de trouver quelqu’un pour le tenir quelques minutes pour me soulager. Sais-tu comment vous m’aidez à le porter, vous qui m’aimez? Par votre amour de sacrifice. Les âmes victimes soutiennent le monde avec Jésus.
»
Il devient très lumineux, comme hier soir, et retire son pied en disant: « Maintenant ils sont chauds tous les deux, et je me sens mieux.

Adieu, Maria. Merci aussi de la part de ma Mère. Elle est heureuse quand quelqu’un m’aime et me console. » Il disparaît alors dans une lumière éblouissante.

Si je n’avais reçu ces réconforts, je serais très malheureuse, découragée, car je sens un grand piège agir autour de moi et de vous...

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Message par sofoyal Lun 4 Mar - 18:57

Voila une vision qui me fend le coeur.
Je repense à l'Enfant  Jésus qui a du bien trop  tôt (pour un enfant, pas pour un Dieu) comprendre sa mission.


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Message par Maud Mar 5 Mar - 8:43

Oui , @sofoyal , ta réflexion est juste . Dès Sa naissance , il portait déjà, en Lui, les douleurs de ce monde . Humainement il a tout supporté grâce à l'amour de Sa tendre Mère et de Joseph qui ont fortifié son corps qui devait avec courage subir les coups pendant Sa Passion.
« C’est lourd, tu sais? Et ce globe terrestre est si froid! Tiens! Sens comme il est lourd et froid  
Oui ! combien ce Monde  , les péchés des hommes le font souffrir
Rends-moi le globe. Tu n’arrives plus à le porter. Moi seul le puis  
De par Ses mots il est DIEU!
« Merci, Maria. Mais il me suffit de trouver quelqu’un pour le tenir quelques minutes pour me soulager. Sais-tu comment vous m’aidez à le porter, vous qui m’aimez? Par votre amour de sacrifice. Les âmes victimes soutiennent le monde avec Jésus.
»
Il devient très lumineux, comme hier soir, et retire son pied en disant: « Maintenant ils sont chauds tous les deux, et je me sens mieux.

Adieu, Maria. Merci aussi de la part de ma Mère. Elle est heureuse quand quelqu’un m’aime et me console. »   
Comme Maria ,  nous sommes devenus témoins de toute cette douleur de Jésus qui se montre à nous ,  faible comme un enfant.
Nous devons nous rappeler Sa Passion et l'aimer encore plus , pour le consoler et consoler Sa tendre Mère et nous consoler aussi

Rappelons nous les nombreuses  fois Jésus nous propose de lui offrir notre propre fardeau
Il est naturel que nous l'allégions aussi un peu .et combien de grâces en échange nous recevons de notre Doux Jésus  et de Sa tendre Mère  

Il disparaît alors dans une lumière éblouissante.  
Il est DIEU !


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par sofoyal Mar 5 Mar - 18:43

Merci pour votre réflexion bien étayée, @Maud.
C'est un plaisir de vous lire.
Nous éprouvons parfois une contrition douloureuse quand nous réalisons que nos errances et nos transgression ont coûté et coûtent à Jésus, sa souffrance expiatoire.

Mais  quand il nous revient à la  mémoire et à la méditation l'Enfant Jésus, 

C'est une honte mordante qui nous saisit au coeur à cause des fautes qui tomberont sur lui.
Mais grâce à Dieu, et à moins d'être un(e) impénitent(e) endurci(e), 
c'est encore et toujours une honte qui se révèle Salutaire.
Et l'Enfant Divin nous apparaît alors doux, bon et Sauveur comme jamais,
malgré son jeune âge...


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Message par Maud Mer 6 Mar - 8:24

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

"Marie confie l’Enfant Jésus à l’écrivain".

Le 6 janvier 1946

J’étais en train de travailler à un ouvrage destiné à un autel quand la Mère vient, portant son Enfant dans les bras. Elle me dit:

« Tiens, porte-le-moi un peu. Je te le confie ». Puis elle l’assied sur mon lit, à côté de moi.

C’est vraiment l’Enfant de Nazareth, ou plutôt celui d’Egypte, parce qu’il a environ deux ans. Il porte un vêtement de laine bleu ciel et une petite tunique à manches courtes de sorte que ses avant-bras et ses jambes sont découverts, potelés, beaux...

Il s’amuse avec ses mains et son vêtement, et gazouille ou me regarde travailler de ses grands yeux innocents et bleu azur. Il reste avec moi pendant toute la matinée... et j’en éprouve une joie immense.

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par sofoyal Mer 6 Mar - 12:37

Il reste avec elle toute la matinée et elle en éprouve une joie immense.  
Tu m'étonnes!!
On en mourrait de joie et de piété, oui!


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Message par Maud Mer 6 Mar - 20:54

Bonsoir @Sofoyal tu as écrit
Il reste avec elle toute la matinée et elle en éprouve une joie immense.  
On en mourrait de joie et de piété, oui!  
Tu ne m'étonnes pas !!

Je partage tout à fait  Approuve  Quelle grâce   sunny


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Message par Maud Ven 8 Mar - 7:44

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Dictée de Jésus pour sœur Teresa Cherubina.

Le 7 janvier 1946

« Pour sœur Teresa Cherubina. »

Jésus dit:

« Une plante fleurie est apparue à un endroit donné. Que chacun pense à la fleur qu’il préfère et se représente combien elle est belle et précieuse. Or le lieu où elle est née ne convenait pas à cette plante. Comme on le sait, certaines ont besoin de beaucoup de soleil et d’autres de pénombre, certaines de terres maigres et d’autres de terres grasses, certaines de roches pour y agripper leurs racines mais malheur à d’autres si un caillou vient troubler leur existence.

Cette plante, donc, avait poussé sur un sol qui ne lui était pas propice, et c’est uniquement par bonté du Seigneur qu’elle avait pu parvenir jusqu’à ce jour; et même prospérer et fleurir. Le bon Père, sachant que le terrain ne lui était pas favorable, avait fait pleuvoir sur elle des rosées spéciales; il avait fait pousser tout à côté un arbuste à larges feuilles pour adoucir la force du soleil; et il avait fait en sorte qu’un petit peu d’herbe apparaisse autour du rejet pour en abriter les racines d’une chaleur excessive; grâce au sacrifice de cette humble herbe, il protégeait cette superbe fleur.

Un jour, le divin Cultivateur vint à passer. A cette vue, il déclara:

“Cette plante est vraiment belle. Mais elle serait plus belle si elle était nourrie par un autre terrain. Il ne faut pas être imprudent et se dire: 'Elle a vécu jusqu’ici et elle vivra encore.' Non, il ne faut pas faire cela: c’est tenter le ciel. Je vais donc la déraciner et l’emmener à un endroit approprié. Je veux qu’elle devienne toujours plus belle pour faire les délices de Dieu.″

Il se pencha alors, prit ses outils et se mit à déraciner la plante avec amour pour ne pas la faire souffrir.

La petite plante éprouvait tout de même quelque douleur, et elle gémissait: "Aïe, Aïe! Tu vas me faire mourir! Je ne veux pas mourir!

— Non, chère plante du Seigneur, non, tu ne mourras pas: une fois libérée de cette terre aride et pierreuse qui blesse tes racines, tu auras plus de force pour vivre. Vois-tu comme ces cailloux mêlés à la terre, plus cailloux que terre, empêchent tes racines de descendre profondément chercher de la bonne nourriture pour tes corolles ?

Ignores-tu que, plus ses racines s’enfoncent humblement dans l’obscurité et le silence, plus la fleur est belle, là-haut, sur sa tige? D’un côté se trouve le travail, de l’autre la gloire. Mais il ne peut y avoir de gloire sans travail. Laisse-moi donc faire.

— Ah, quelle douleur! Tu m’enlèves d’un lieu où je me suis acclimatée, où tous me connaissent: le petit oiseau qui fait son nid dans l’arbuste, le lézard qui se chauffe à mes pieds, et un papillon blanc qui, comme le lézard, vient chaque jour me raconter ce qui se passe alentour et même plus loin. Je vais souffrir, je vais dépérir en des lieux inconnus.

- Mais non, ma douce fleur! Tu n’arrives pas dans un désert. Là où tu viens, il n’y a pas un seul oiseau qui chante, mais mille, et il s’y trouve des plates-bandes à profusion. Laisse tomber les papillons légers et les lézards rampants. Que peuvent-ils donc te raconter de réellement utile? Viens, viens avec moi. Dans mon jardin, les anges du Seigneur sont des oiseaux et ils enseignent les paroles saintes. Et je m’y promène en compagnie de ma Mère."

La petite plante ne savait plus que dire. Mais, dans son entêtement, elle résistait par une petite racine subsistante qu’elle avait introduite dans une fissure de roche. Les mains du Seigneur saignaient à force d’essayer d’écarter la roche pour en libérer cette racine. Car le Seigneur ne refuse jamais de souffrir pour ses créatures, afin qu’elles souffrent le moins possible quand il leur impose des opérations de grâce destinées à leur procurer la vie éternelle à venir. Mais la fleur disait:

“Cela me coûte trop. Je n’ai pas envie de mettre à nu cette racine. Enfin, elle est à moi! Personne ne doit la voir. C’est la plus belle de toutes.

— Mais vois-tu, mon amour? C’est une racine présomptueuse et c’est elle, justement, qui nuit à la plante. Elle a choisi sa propre voie, qui n’est pas la bonne voie. C’est la racine la plus forte, mais aussi la plus néfaste. Soit tu cèdes, soit je la coupe. Et dans ce cas, tu souffriras vraiment.

En effet, l’Amour infini lui même se doit d’être juste pour ton bien. Et céder à ton orgueil serait me montrer injuste envers toi, que j’ai créée pour mon jardin."

Et la plante? Toute à son obstination, elle refusait de céder.

Que fit alors Jésus? Clac! Il prit les ciseaux et coupa la racine orgueilleuse et entêtée, puis il porta la plante, qui pleurait de douleur de s’être vue taillée et son caprice dominé, pour la planter dans sa plate-bande.

C’est là une parabole, ma fille et épouse. Es-tu capable de la méditer et d’en mettre le fruit en pratique?

Je t’aide, parce que je suis le Maître. Ecoute-moi.

Mes épouses sont les plantes fleuries. La plate-bande de mon jardin, c’est la Mère prieure, ou l’abbesse, ou encore la supérieure du monastère, du couvent ou de la communauté. Les plantes sont nées comme des plantes fleuries pour moi. Leur volonté les fait miennes. Mais il arrive parfois qu’elles gardent leur humanité néfaste. En particulier "l’humanité des humanités: l’orgueil".

Cela, je n’en veux pas.

Pourquoi vouloir agir toute seule? Pourquoi, si elle porte le nom de "Mère″, ses filles n’ont-elles pas une confiance absolue en elle? L’humanité et l’humiliation doivent s’exercer précisément dans ces situations. Cela est-il désagréable à dire? Fort bien!

Cela sert à agir en sorte de ne pas avoir besoin, une autre fois, d’une admonestation de ma part ou de sa conscience personnelle ou de qui que ce soit, et d’éviter ainsi la souffrance de devoir ouvrir son âme tourmentée — ou confier l’admonestation reçue — à la Mère du monastère, à celle qui joue le rôle de Marie dans votre "petite maison" de Nazareth. Joseph et moi ne taisions rien à Marie.

Tu as compris, mon petit ange? Sinon, tu ne deviendras pas un grand chérubin! Or je veux que tu le deviennes. Tu m’as donné toutes les racines qui t’unissaient encore à ton "moi", à ton passé. Mais il te reste la racine de l’orgueil; pas chez toi seule, d’ailleurs, mais en toutes les âmes, sauf celles qui sont déjà grandement renouvelées en moi. C’est cette racine qui fait — mieux, celle qui suce dans la roche le poison de ces pensées: "Je veux agir de moi-même. Je refuse que l’on connaisse cette admonestation." Non! Arrache-là, arrache-là donc! Laisse-toi planter dans cette plate-bande qu’est le cœur de la Mère prieure. Alors tu deviendras un beau rejet de fleur que j'emporterai au paradis, après avoir fait mes délices de son parfum sur la terre.

Que la paix soit avec toi. »

Lorsque Jésus m’a donné cette direction spirituelle du 7 janvier, il m’a dit en souriant: "A la fin, c’est moi qui deviens le maître des novices et le directeur spirituel extraordinaire de ce monastère! Mais je les aime beaucoup, même si je découvre... les racines cachées et enfermées dans les roches dures de leur humanité. Et j'aime beaucoup sœur Teresa Maria. Je désire l’aider à mener à bien sa charge et à tenir allumée une lumière qui illumine jusqu’aux endroits les plus secrets. Et ce pour le bien de toutes. "


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/index03.htm#Janvier1946

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Message par Maud Lun 11 Mar - 7:52

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

“La présence de témoins (...) est exigée auprès de l’instrument de Dieu."
Apparition de la bienheureuse Julie Della Rena.
Au sujet d’Antonio Raffaelli.
La différence entre A. Raffaelli et Dora.


Le 9 janvier 1946

La voix immatérielle de mon conseiller intérieur me réveille à 5 h 45 et me salue de cette manière: "Que le Seigneur se manifeste toujours plus à ton âme et qu’il t’instruise. "Il attend que j’aie bien savouré ce salut et que je sois bien éveillée, puis il ajoute: "Ecris.″ Je m’assieds, et je prends cahier et plume. Il me dicte alors:

« Tout acte de l’homme, même secret, a des témoins: l’œil de Dieu et l’ange que chacun a pour gardien. Mais, chez les hommes aussi, certains actes d’une catégorie particulière requièrent des témoins. Ce sont précisément ceux dont la "simplicité" est difficile à accepter en raison de leur aspect extraordinaire. Ils sont simples comme tout ce qui vient de Dieu car, dans sa grandeur, c’est l’Etre le plus simple qui soit: il n’est en effet composé que de lui-même et il accomplit des actions pures, droites, des actions simples en ce sens qu’elles ne sont ni tortueuses ni corrompues par des intentions secondes.

Les actions extraordinaires et celles de la grâce sont simples comme leur Origine. Mais la plupart des gens, en châtiment de leur matérialisme volontaire, ne peuvent plus comprendre cette sublime simplicité, de sorte qu’ils la nient, la tournent en dérision ou encore l’accusent de fraude pour la déprécier et rabaisser ainsi Dieu dans les manifestations de sa grâce.

La présence de témoins choisis parmi les hommes est alors exigée auprès de l’instrument de Dieu, par prudence divine. Chaque instrument de Dieu a des témoins qui lui permettent de témoigner de la vérité et de la manière dont elle s’accomplit devant les tribunaux compétents. Ce fut le cas des grandes voix comme des petites, des grands saints aux actes retentissants comme des saints les plus inconnus en raison de leur vie cloîtrée ou secrète à leur domicile. Ce fut aussi le cas de ceux qui furent appelés à voir des apparitions ou à inaugurer une dévotion voulue par le Seigneur. C’est donc aussi ton cas, toi qui es une âme choisie pour porter la sainte Voix aux hommes qui, pour "vivre", ont besoin de "croire, connaître et aimer".

Tes témoins, ce sont le Père qui te réconforte et t’aide, Marta qui t’assiste et tes cousins sauvés grâce à toi. Quels témoins de ton action dans le Seigneur ne sont-ils pas! Satan n’agit pas contre lui-même. Ils appartenaient à Satan, et sont maintenant à Dieu. C’est un témoignage mille fois supérieur à celui que constitue la façon dont tu vis, te nourris et te reposes. Et tu écris sans l’aide de livres ou d’autres éléments scientifiques capables d’expliquer la doctrine comme si c’était la tienne, alors qu’elle t’est donnée par la sagesse infinie.

Cela, le monde ne peut l’admettre. Il veut tout expliquer d’un seul mot: "l’aide de sciences acquises". Non. Dieu — le Très-Haut que j'adore — est celui qui parle et communique son enseignement lumineux. Gloire au Seigneur! D’autres témoins sont ceux que les amitiés, les circonstances et le hasard t’apportent. Qu’ils sachent, doutent ou ignorent complètement qui tu es — le porte-parole — ils voient néanmoins tant de choses à ton contact qu’ils pourront en témoigner plus tard. Or il en faut! Ils sont nécessaires, mon âme!

Ici, la Sagesse éternelle m’a ordonné de te donner un conseil: si le Père Romualdo rencontre des supérieurs de l’ordre ou d’autres personnes de foi sûre et éprouvée — une foi non seulement en Dieu mais aussi en l’œuvre de Dieu en toi —, qu’il ne leur interdise pas de te connaître et de t’interroger. C’est pénible. Mais les hommes les meilleurs sont d’éternels saint Thomas. Il leur faut voir pour être convaincus. Voir quoi?

Mais l’instrument qui est simple et équilibré à tout moment et en toute chose. Et voici cet autre conseil: dans le cas d’une âme juste de l’Ordinaire du lieu qui aurait soin d’examiner les écrits et demanderait des explications et des connaissances sur toi — alors que tu ne peux ni bouger ni te déplacer —, que l’on apporte comme preuve principale celle des Belfanti et, si nécessaire, qu’on les mette en relation avec la personne qui examine [ton cas]. La déposition de Giuseppe B. est d’une importance capitale. Il y en a déjà une? Peu importe. La réitérer après un certain temps ne peut que lui donner plus de valeur.

Ma chère âme, je t’ai répété ce que le Seigneur t’a déjà dit et je l’ai développé sur son ordre. Comportez-vous, le Père et toi, selon cet enseignement. Car tout instrument doit avoir ses témoins — et il les a effectivement —. Que la grâce du Seigneur soit toujours avec toi. »

(La phrase de Satan qui écoute en cachette se trouve dans la dictée sur Satan).

Hier, je n’ai pas pu écrire la réponse de Jésus à mes questions: « Pourquoi Dora a-t-elle donc besoin de témoins? Est-ce parce que, une fois sortie de son sommeil spirituel, elle oublie ce qu’elle reçoit pendant ce temps? »

Bien que je me sois posé cette question à moi-même, Jésus m’avait répondu ceci: « Mais toi aussi, tu as besoin de témoins! Tout instrument de Dieu a ses témoins. Bernadette elle-même eut ses compagnes, bergères comme elle. Pour Thérèse Neumann, ce furent ses parents et son curé, et ainsi de suite. Il en faut dans chaque cas, pour manifester la vérité. » Il avait encore parlé d’autres choses, mais comme je ne l’ai pas écrit sur-le-champ parce que j’en ai été empêchée, je n’aurais pu dire que cela pour ne pas risquer d’y ajouter quelque énormité de mon cru...

Jésus, qui désire que cette explication soit claire et bien connue, a chargé mon conseiller intérieur de me la répéter et de la compléter par les deux conseils qui n’avaient pas été dictés avant-hier, j’en suis sûre. Avec l’Ange, je dis moi aussi: « Gloire au Seigneur. »

Une "voix″ parle. Elle ne se révèle pas plus précisément, mais elle est toute grâce et paix. Elle est pourtant forte et nette, avec un fort accent toscan, si bien que, à mon avis, il doit s’agir de sainte Catherine de Sienne

"L’amour est à la perfection que l’on veut atteindre ce qu’est le souffle sur la braise: il la ranime, en dilate la chaleur; la rend très active et splendide

La perfection que l’on désire atteindre dans le seul but d’obtenir paix et gloire — ce n’est donc qu’un égoïsme spirituel — ressemble à de la braise éteinte. Elle est noire, froide, inutile. La perfection qu’anime un amour tiède est comparable à un tas de braises noires dont seule une infime partie est allumée: un petit morceau de charbon. Il faiblit, sommeille, risque de mourir.

Mais si notre amour — un amour pur; dont le seul but est la gloire de Dieu — souffle sur elles, alors toute la perfection s’allume et purifie notre âme, la rend belle, disponible, prête à servir la volonté divine comme une parfaite servante et, qui plus est, digne de brûler devant le trône où resplendit l’Agneau. Les actes des saints — sont saints ceux qui accomplissent la Volonté de Dieu — resplendissent en même temps que leurs prières dans les encensoirs célestes. Plus l’amour par amour s’accroît, plus la perfection augmente. Aime totalement et tu seras tout à fait parfaite, à la mesure de ce que la sainte Trinité attend de toi.

Qui suis-je? L’une des nombreuses inconnues. Et pourtant je suis ta sœur puisque l’amour a fait de nous des recluses de par notre désir d’être victimes en faveur des hommes et à l’exemple de Jésus Christ. Je suis Julie. Julie Della Rena, de Certaldo, vierge et recluse de Saint-Augustin, au 14e siècle. Grâce à la bonté de l’Amour, je suis bienheureuse au ciel.

On fait aujourd’hui mémoire de moi en plusieurs lieux, mais pas assez. Je ne m’en afflige pas pour moi-même, car je possède tout en possédant Dieu. Je m’en afflige parce que je pourrais, si l’on faisait mémoire de moi, annoncer au monde une parole de salut: conseiller de revenir à l’amour dans lequel toute autre vertu se résume et où se cachent toute paix et toute gloire.

Adieu, ma sœur. Demeure dans la paix du Seigneur. "

Le même jour, à 12 h.

Mon Seigneur dit, au sujet de A. R :

« Satan œuvre beaucoup, il résiste, il persiste et prend pied  en se servant d’appuis déjà existants, car il travaille sur un terrain de caprice et d’orgueil. Ses larmes ne manifestent pas le repentir du mal qu’il a fait, mais le découragement de voir qu’il fait mauvaise figure. C’est donc de l’orgueil, et de la froideur de cœur. S’il aimait, il lutterait, il réagirait devant la tentation et celle-ci ne prendrait pas le dessus aussi puissamment.

Mais il ne montre aucune charité envers sa mère et ses sœurs. Là où manquent l’amour et l’humilité, l’ "autre" prospère, et les aides ne sont guère utiles. Sans faire preuve d’une compassion qui serait déplacée, que l’on s’emploie à se battre à sa place par toutes sortes de moyens humains et surnaturels, puisqu’il ne veut pas le faire. Médecin et prêtre. Et si son orgueil en souffre, c’est autant de gagné. Je voudrais voir cet orgueil brisé en lui. Je préfèrerais le voir lui-même brisé, plutôt que de le voir devenir mon ennemi. Et dire qu’il reçoit encore tellement de la Providence!

Or il la maudit! Il la maudit à l’incitation de Satan. Son subconscient blasphème jusque pendant les heures de pseudo calme. Cela se produit parce que sa conscience est malade, et il prend plaisir à cette habitude.

Cela ne va pas. Je suis bon, mais je ne suis pas sans justice. En outre, l’orgueil d’autres membres de sa famille ainsi que leur ingratitude à l’égard de Dieu contribuent à cet état de A. Vraiment, Satan trouve un climat favorable dans certaines maisons. Détruisez son orgueil, et il sera plus facile de le libérer. »

Je demande: « Je voudrais savoir en quoi il diffère de Dora. » Jésus répond:

« Dora est tourmentée parce que Satan voudrait la terroriser, la détacher de moi, se servir d’elle contre moi. Mais, pour l’instant, elle est bonne. Elle m’aime, bien que cet amour la fasse souffrir. C’est un instrument pris entre deux forces opposées. Mais elle a actuellement la volonté de n’appartenir qu’à une seule de ces forces. Si elle persévère, elle deviendra un instrument utile.

Chez Ant., qui pourrait se trouver dans les mêmes conditions de double emploi, il manque la volonté d’appartenir à la Force bonne, et cela parce qu’il manque d’amour pour moi. Il s’ensuit que l’autre se sert de lui à sa guise. Dans les moments de possession, il me hait carrément. Et dans les pauses, s’il ne m’accuse pas, il est tout à fait indifférent. Dans ses meilleurs moments, les plus rares, il fait des efforts vers le Bien sous l’influence de quelques réminiscences de l’âme.

C’est une bien triste situation! Il faudrait pouvoir l’arrêter avant que l’âme n’y consente pleinement. Te souviens-tu de cette leçon sur les damnés qui cherchent à s’approcher de Dieu par l’intermédiaire des justes?[75] Ils ressentent pour Dieu attrait et horreur. C’est là leur tourment. Or il se trouve largement dans cette situation. Il sent que la paix est en moi, et que seul Dieu peut le délivrer de sa torture. Mais il ne sait pas aimer Dieu. L’enfer n’est pas seulement dans les profondeurs!

Ces deux points doivent vous servir de guide, à Romualdo et à toi. Epargnez sa mère, déjà blessée, qui n’est en rien coupable de la chute de son fils. Exhortez-la seulement à prier beaucoup, beaucoup, beaucoup... "

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Le manque d' amour et d'humilité enchaîne à Satan


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Message par Maud Mer 13 Mar - 7:58

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

"Tristes prémonitions de l’écrivain"

Le 11 janvier 1946

J’ai reçu une lettre de mon cousin.[*76] Elle est très claire. Dans l’obscurité dans laquelle il se trouve d’après les dictées du Maître, il utilise presque les mêmes mots pour nous exhorter à ne pas nous abandonner aveuglément au cas Dora, qui est très "embrouillé".

Depuis le 5 décembre, les voix spirituelles ou humaines qui disent la même chose sont bien nombreuses. En premier lieu, celle des anges, puis celle d’une personne qui se trouve profondément dans la grâce de Dieu, ensuite la voix de mon âme, continuellement; après quoi il y eut les paroles du Maître qui attirent l’attention sur l’instabilité de son cas et sur sa duplicité, comme aussi sur les dangers qu’il recèle par rapport à l’œuvre que le Seigneur accomplit en se servant de moi comme instrument; enfin les paroles de saint Pierre[*77]… C’est un continuel bourdonnement de voix qui disent: "Attention! Pour toi et pour le Père, fais attention!" Je reconnais que j’étais contente de vous voir partir pour cette seule raison: ce que Giuseppe dit de si loin — je veux dire que cela allait vous permettre de sortir de ce pétrin...

Non, c’est inutile. Toute ma paix a été troublée depuis que cette situation est apparue. C’est en vain que j’essaie de me dominer en me reprochant de mille manières ma peur; à laquelle je désire donner d’autres noms pour me blâmer davantage. C’est en vain que Jésus tente de me calmer, de me rassurer. Mon ange gardien et lui me rassurent précisément parce qu’il y a du mal en action contre ce qui m’est le plus cher.

Savez-vous que, certains soirs, j’ai dû mener un véritable combat pour ne pas vous envoyer chercher pour vous crier: « Laissez tout tomber! Laissez tout tomber! Ne vous détruisez pas! »? Ou même pour ne pas céder à l’envie de me mettre à hurler ma peur, à la maison? Je ne sais si vous vous êtes rendu compte de tout ceci. J’ignore si vous n’avez pas remarqué que, parfois, — la dernière fois, ce fut ce matin, quand vous êtes revenu de Camaiore pour la dernière fois — j’ai eu les larmes aux yeux en vous sentant si "sûr″. On parle de moi en bien? Si c’est une voix de Dieu, je le remercie de vous éclairer à ce propos. Mais j’y accorde si peu de certitude que je n’en tire aucune joie. C’est pourquoi j’ai noté mes impressions une fois après l’autre.

Je me trompe peut-être. Je suis peut-être méchante. Je ne me révolte contre personne qui pourrait le penser. Quand Jésus me demande de prier pour cette femme, il doit faire exprès de ne pas me dire ce qu’il y a en elle de bien et de mal. Et nul ne peut le forcer à le révéler. Peut-être veut-il que cette femme soit aidée par des prières pour ne pas tomber sous le pouvoir de l’ "autre″. Je l’ignore. J’ai cependant l’impression que ce cas n’est pas clair, j’en éprouve de la répugnance, et je l’ai senti entaché de mensonge dès le premier instant. Je suppose que cette femme est inconsciente qu’elle est aussi la proie du Mensonge. Je ne peux pourtant pas en conclure que je vois en tout cela un jeu insidieux à l’égard de l’œuvre que Jésus me fait accomplir.

Et une fois de plus — plus clairement qu’avant, d’ailleurs — je dis moi aussi, à l’instar de Giuseppe qui, malgré la distance, ressent les choses comme moi et l’autre âme que j’ai interrogée: « Attention, attention! Prends une attitude d’attente, comporte-toi avec vigilance. Observe de loin. Le temps éclaircira les choses, si toutefois Dieu ne le fait pas en premier. » Aujourd’hui 11 janvier, à 16 h, je me sens clairement le devoir de vous le dire, de vous rappeler que Jésus vous a déjà recommandé de ne pas perdre de temps ni de vivacité d’esprit en d’autres choses que celles que vous avez déjà entre les mains depuis près de trois ans, de vous dire enfin que j’ai l’impression nette et claire que tant l’avis de saint Pierre que les ordres du Seigneur sont destinés à vous rendre vigilant contre le piège caché dans ce cas.

Ce serait une véritable erreur, une erreur impardonnable si, par légèreté, vous agissiez comme un levier — et même que vous le mettiez entre les mains des ennemis — pour détruire l’œuvre du Seigneur des dictées et des visions, cette œuvre à qui l’on a déjà trop tendu de pièges. Par conséquent, je vous prie une fois de plus de rouvrir et de relire ce qui se rapportait à Giuseppe et à moi... C’est instructif, croyez-le bien.

Il est possible que Dora soit l’être le plus innocent qui soit... Mais Jésus lui-même ne nie pas qu’elle est incapable de réagir et qu’elle est dans un état très instable. C’est ce qu’il a dit lui-même, le Maître, dans la dictée qui est en votre possession. Mais quand l’ "autre" veut se servir d’elle pour nous nuire? Ne comprenez-vous donc pas que, même s’il ne la possède pas pour toujours, il lui suffit de l’avoir le temps nécessaire pour qu’elle serve à donner de vous l’image d’un homme "incapable de distinguer la vérité du mensonge″ afin que l’on se gausse de vous dans les Curies, etc.? Ne comprenez-vous donc pas que, par voie de conséquence, cela nuirait aussi à mon cas?

Oh! Si je pouvais une heure durant vous faire ressentir ce que j’éprouve! Mais vous ne feriez pas attention à moi... Que la Bonté infinie accomplisse le miracle de ne pas vous punir et de ne pas dire: « En voilà assez! » pour vous punir. Vraiment, c’est alors que vous me causeriez, après tant de profit, ma plus grande douleur, après avoir si saintement servi Dieu, vous le desserviriez si gravement que cela ne pourrait rester impuni de manière surnaturelle.

Ecoutez-moi. Ne faites pas l’enfant ébloui par un jouet de fusées multicolores. Ecoutez aussi Giuseppe. Jésus l’a dit: « Que l’expérience du mal serve au bien. » Peut-être Jésus veut-il que Giuseppe — cet ouvrier de la onzième heure qu’il aime tant, au point de vouloir le sauver à tout prix et par tous les moyens — soit celui dont la connaissance des forces occultes nous aide à discerner. Ne méprisons pas superbement cette aide, mais utilisons-la pour préserver l’œuvre du Seigneur.

Je voudrais que vous me compreniez, que vous deviniez ma souffrance, cette souffrance de sentir le Serpent rôder pour étouffer l’Œuvre sainte, cette souffrance qui me fait venir à la bouche des cris d’horreur que je réfrène à grand peine...

*

(*76) Giuseppe Belfanti.
(*77)Le 4 janvier 1946.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Serpen10
Le serpent infernal


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par Maud Ven 15 Mar - 8:18

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

"A propos d’un article de journal concernant l’occultisme."

Le 13 janvier 1946

Je trouve dans un journal un article concernant l’occultisme et la mainmise par le médium sur le libre-arbitre d’une pauvre jeune fille. Je ne sais si le terme que j'utilise — la mainmise sur son libre-arbitre — est juste. Il est certain que cette jeune fille est dominée par la volonté du médium, qui la pousse à agir avec la voix et les gestes d’une personne décédée il y a deux ans.

Je me dis: « Je copie cela et je l’envoie à Giuseppe, tout comme je lui avais envoyé le rapport sur Dora et que j'avais reçu une réponse exhaustive de sa part, utile pour prendre une décision. »

Pendant que je lui écris, mon conseiller intérieur me dit:

« Non, ne l’envoie pas à Giuseppe. Ce n’est pas nécessaire. Cela pourrait provoquer des retours ou des désirs de retour à la médiumnité chez cet homme qui en est à peine guéri.

Parler de Dora était nécessaire, parce qu’elle était la démonstration de la manière dont Satan peut se mêler aux Puissances supérieures.

Giuseppe a dû se rappeler; réfléchir et prendre toujours plus la bonne voie. Mais pas cette fois. Toute l’affaire est satanique.

Il ne faut pas le tenter. Remets plutôt la feuille que tu copies au Père Migliorini. Cela lui servira pour ses homélies, pour prouver que le purgatoire existe et qu’on y souffre, ainsi que pour réfuter les théories de ceux qui invoquent les défunts.

Tu entends ?

Ils souffrent pour venir, et ceux qui viennent par invocation sont des âmes pas encore libérées des forces terrestres, autrement dit encore appesanties par des fautes. Je devrais dire à ce propos que, plus que les âmes, ce sont les démons qui viennent. Mais le Verbe béni t’en a déjà parlé. Le sujet n’a rien à ajouter aux paroles de son Roi. »

Il se tait alors. Il se tait, ce bon compagnon si prêt à me guider pour m’éviter des faux pas. Que Dieu en soit béni!

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Zames_14
Les âmes du Purgatoire


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Message par Maud Lun 18 Mar - 8:15

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

" L’ange gardien de l’écrivain apparaît à l’écrivain et lui révèle son nom: Azarias ".**( voir en fin de texte)

Le 15 janvier 1946

A 5 h 30.


Si je n’écris pas ma joie de cette nuit, je vais me sentir mal.

Voici donc: nous nous sommes couchées à minuit et quart, et Marta s’est endormie aussitôt. Et quand elle dort... elle dort vraiment ! J’ai alors pris la sainte relique et je me suis mise à faire ma prière habituelle contre Satan, que je sens très occupé à rôder autour de ma maison, autour de moi et de vous. J’ai ensuite récité l’acte de contrition, j’ai communié spirituellement et j’ai dit la prière: « Me voici, bon Jésus que j’aime... je contemple tes cinq plaies, etc. », puis celle de la croix, et encore l’acte d’offrande, comme je le fais chaque soir. Je termine par les "Gloria" aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien. A ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier: « Mais comment t’appelles-tu? Tu dois bien avoir un nom! Je t’appelle "mon conseiller intérieur". Mais je voudrais t’appeler par ton nom. »
Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire: "Azarias.

— Azarias? Vraiment? »

Il sourit encore plus et rétorque: « Tu n’en es pas sûre? Récitons ensemble le "Veni Sancte Spiritus″ et sept "Gloria″, comme je te l’ai enseigné depuis des années pour obtenir une réponse et un guide de la part de l’Esprit Saint en cas de besoin, puis ouvre la Bible au hasard. Le premier nom que tu verras, c’est le mien. "

Je récite cette prière avec lui, puis j'ouvre la Bible. Elle s’ouvre à la page 596, deuxième Livre des Chroniques, au chapitre 15: « Azarias, le fils d’Obed, etc. »

Toujours souriant, l’ange dit: « Tu trouveras la signification de ce nom dans le Livre de Tobie, dans les notes en bas de page. »

Je cours au Livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5:

« Azarias signifie "aide du Seigneur", de sorte que Azarias fils d’Ananie veut dire: "Aide du Seigneur, fils de la bonté du Seigneur." »

L’ange dit alors: « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.

Je l’observe: il est grand, beau, les cheveux châtain foncé, un visage rondelet dont les lignes et le teint sont parfaits, des yeux noisette foncés, grands, doux, très beaux. J’examine ses vêtements flous: une tunique droite, très chaste et belle, sans ceinture ni manteau, avec de larges manches et un décolleté carré. Ce vêtement est blanc et argent. Le fond est d’une couleur argentée légèrement brunie les broderies, qui semblent faites d’un brocart précieux, sont d’un blanc lumineux, plus blanc que toute neige ou pétale qui ait jamais été formé. Ces broderies étaient semées de fleurs de lys dont les calices étaient ouverts. Elles sont orientées   de la manière suivante:  

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Robe_d10

L’ange paraît ainsi enveloppé d’une gerbe de lys en fleur. Le col, les manches et le fond sont striés d’argent.

Je dis: « C’est le même habit que le 4 janvier l932 et le même aspect!

— Oui. C’est moi. Et si, en d’autres occasions, je te suis apparu avec trois couleurs saintes, c’est pour te rappeler que l’ange gardien veille essentiellement sur la vie des trois vertus théologales dans l’âme de la personne qu’il protège. "

Je le contemple tant et plus, tout en répétant et en savourant son nom toute la nuit, une nuit d’âpres souffrances, sans l’ombre de sommeil...

Je désignerai désormais mon "conseiller intérieur" du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel, « tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur qui se manifeste plus explicitement à certaines occasions précises, sur son ordre et pour sa gloire. »

Cahiers de  1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Ange_a10
L' Ange Azarias

** Le livre d' Azarias

http://www.maria-valtorta.org/Azarias/Index.htm#Valeur

http://www.maria-valtorta.org/Azarias/Index02.htm


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Message par Maud Ven 22 Mar - 8:42

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Azarias: "Jésus est la synthèse de l’amour de la Trinité."

Azarias explique une phrase sur Lucifer que l’écrivain n’avait pas comprise.

Le 20 janvier 1946

Occupée à des travaux d’aiguille, je contemple mentalement la figure morale de Jésus Christ. Je pense que, si je pouvais obtenir un tableau de lui d’après mes indications et, par conséquent, le plus près possible de ce qu’était son visage d’homme, je voudrais y faire écrire en légende une phrase qui reprenne "tout" ce qu’était Jésus de Nazareth. Je pense à "Venez à moi″, à "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie″, à "C’est moi, n’ayez pas peur". Mais je sens bien que ce n’est pas encore ce que mon âme désire pour désigner "le Christ".

Saint Azarias me parle

« Jésus est la synthèse de l’amour des Trois. Jésus est la synthèse de ce qu’est la Trinité et l’Unité de Dieu. Il est la perfection des Trois résumée en une seule Personne. C’est la perfection infinie et multiforme récapitulée en Jésus: un abîme de perfection devant laquelle se prosternent les armées célestes comme les bienheureuses multitudes du paradis, en adoration. Un abîme de perfection qui a pu être — et peut encore être — compris et accepté par ceux qui possèdent l’amour et par eux seuls.

A partir de là, il est possible d’expliquer comment l’archange qui était un esprit bienveillant et saint a pu devenir l’Esprit du Mal. Il n’était cependant pas saint au point d’être tout amour. Or c’est la mesure de l’amour que chacun porte en soi qui donne la mesure de sa perfection et de son aversion pour toute corruption. Quand l’amour est total, plus rien ne peut venir corrompre.

La molécule qui n’aime pas est une brèche facile pour que s’y infiltrent des éléments qui ne sont pas amour. Ils forcent [le passage], l’élargissent, envahissent et submergent les bons éléments, jusqu’à les exterminer. Lucifer avait une mesure d’amour incomplète. L’orgueil de soi prenait de la place en lui, une place dans laquelle l’amour ne pouvait exister.

Voilà la brèche par laquelle sa dépravation pénétra, destructrice. A cause d’elle, il ne put comprendre ni accepter le Christ-Amour; synthèse de l’Amour infini, unique et trine. Et le fait que, de nos jours, se répande l’hérésie qui nie l’humanité divine de la seconde Personne pour faire de lui un simple homme bon et sage, s’explique facilement grâce à cette clé: le manque d’amour dans le cœur humain, l’incapacité à aimer, la pauvreté de la possession d’amour.

Observe, mon âme, que, aussi bien à l’époque du Christ qu’à la vôtre, il y a toujours eu deux points sur lesquels bute l’intelligence arrogante de l’homme qui ne peut pas croire à moins d’être humble et plein d’amour: d’une part, que le Christ soit Dieu et Homme et qu’il accomplisse des actes uniquement spirituels pour lesquels il fut haï même par ceux qui lui étaient le plus intimes, et donc trahi; d’autre part, qu’il ait créé le sacrement de l’Amour. Il s’ensuit que, aujourd’hui comme de tout temps, les "sans amour" prétendent et prétendront encore — de façon hérétique — que Dieu ne peut être en Jésus et que Jésus ne peut se trouver dans sa sainte et adorable Eucharistie.

C’est pourquoi, mon âme, si tu devais faire inscrire une légende sous l’effigie de l’Homme-Dieu, il faudrait écrire: "Je suis la synthèse de l’Amour. »
Puis Azarias, en adoration, se tait.

Quelle paix! Quelle paix en moi, quelle lumière, quelle sensation de bien-être mental — celle d’une pensée qui s’apaise grâce à une réponse qui la convainc pleinement — pénètrent en moi pendant et après la leçon de l’ange! C’est sur ce trésor que je referme mon cahier et que je retourne à mon travail manuel, tandis que mon esprit apaisé contemple la leçon que je viens de recevoir.

Je me relis plus tard, je médite et je me concentre sur la phrase:

Lucifer n’était "pas saint au point d’être tout amour". Etant donné l’idée sublime que je me fais des anges, je n’arrive pas à comprendre comment un esprit comme celui d’un ange ait pu avoir des imperfections. Le péché des anges m’a toujours invinciblement stupéfiée! Jamais personne ne m’en a fourni une explication convaincante: comment des êtres spirituels, créés par la volonté parfaite de Dieu dans une création dont l’élément "Mal" était absent puisqu’il ne s’était pas encore formé, comment ces êtres qui contemplaient l’éternelle Perfection et celle-là seule ont pu pécher? Je m’arrête maintenant sur la phrase:

“...pas saint au point d’être tout amour", qui suscite de nouveau mon: « Comment cela est-il possible? »

Saint Azarias me dit alors:

« Les anges sont supérieurs aux hommes. J’emploie le mot “hommes" pour parler des êtres que l’on dénomme ainsi, et qui sont composés de matière et d’esprit. Nous leur sommes donc supérieurs, nous qui sommes tout esprit. Mais rappelle-toi que lorsque la grâce vit dans l’homme et que circule en lui le Sang du Corps mystique dont le Christ est le chef, tandis que les sept sacrements le confirment à chaque état et à chaque période de sa vie, alors nous reconnaissons le Seigneur en vous — qui êtes "les temples vivants du Seigneur" — et nous l’adorons en vous. Vous nous devenez alors supérieurs, vous êtes "d’autres Christ" et vous possédez ce que l’on qualifie de "Pain des anges″, qui n’est en réalité que le Pain des hommes.

Quelle faim mystique et insatiable d’Eucharistie est la nôtre! Elle nous pousse à nous presser autour de vous quand vous vous en nourrissez, pour sentir le divin parfum de cette Nourriture parfaite!

Mais, pour en revenir à notre point de départ, je t’assure que chez les anges, qui diffèrent de vous par la nature et la perfection, la libre volonté existe comme en vous. Dieu n’a rien créé qui soit esclave. A l’origine, tout n’était qu’ordre, dans la création. Mais l’ordre n’exclut pas la liberté. Au contraire, la liberté parfaite se trouve dans l’ordre. Dans l’ordre, il n’est pas de contrainte due à la peur d’une invasion, d’une intrusion, d’une anarchie due à d’autres volontés qui peuvent donner lieu à des ententes secrètes et des destructions en pénétrant dans l’orbite et dans la trajectoire d’autres êtres ou choses créées.

Tel était l’univers tout entier avant que Lucifer n’abuse de sa liberté pour susciter en lui-même le désordre des passions — et cela, par sa propre volonté — pour mettre du désordre dans l’ordre parfait. S’il avait été tout amour, il n’y aurait pas eu place en lui pour autre chose que l’amour. Mais il y eut place pour l’orgueil, auquel on pourrait donner ce nom: le désordre de l’intelligence.

Dieu aurait-il pu empêcher tout cela? Oui. Mais pourquoi faire violence à la libre volonté de cet archange si beau et si intelligent? Dans ce cas n’aurait-il pas mis lui-même — lui le Très-Juste — du désordre dans l’ordre de sa Pensée en ne voulant plus ce qu’il avait d’abord voulu, c’est-à-dire la liberté de l’archange? Dieu n’opprime pas l’esprit troublé pour le mettre de force dans l’impossibilité de pécher. Dans ce cas, il n’aurait eu aucun mérite à ne pas pécher. Pour nous aussi, il fut nécessaire de "savoir vouloir le Bien" pour continuer à mériter de jouir de la vue de Dieu, Béatitude infinie!

Puisque Dieu avait voulu que ce sublime archange se tienne à ses côtés dès les premiers actes de la création et qu’il connaisse l’avenir de la création d’amour, il voulut de même qu’il sache quelle serait la nécessité adorable mais douloureuse que son péché allait imposer à Dieu: l’Incarnation et la Mort d’un Dieu   pour contrebalancer la ruine du péché qui serait créé si Lucifer ne vainquait pas l’orgueil en lui-même.

L’Amour ne pouvait tenir un autre langage. Le premier anéantissement de Dieu se trouve dans cet acte de vouloir convaincre l’orgueilleux avec douceur — presque en le suppliant, par la vision ce que son orgueil allait imposer à Dieu — de ne pas pécher pour ne pas amener d’autres êtres à pécher.

C’était un acte d’amour. Mais Lucifer, déjà satanisé, y vit de la peur, de la faiblesse et un affront, une déclaration de guerre; il engagea donc les hostilités contre le Très-Parfait en disant : Tu es? Moi aussi, je suis. Ce que tu as fait, c’est pour moi. Il n’y a pas de Dieu. Et s’il y a en a un, c’est moi. Je m’adore.

Je t’abhorre. Je me refuse à reconnaître pour Seigneur celui qui ne sait pas me vaincre. Il ne fallait pas me créer si parfait, si tu ne voulais pas que je me pose en rival. Maintenant je suis, et je m’oppose à toi. Triomphe de moi, si tu le peux. Mais je ne te crains pas. Moi aussi, je vais créer et ta création tremblera à cause de moi parce que je la secouerai comme un fin nuage pris par les vents, car je te hais et je veux détruire ce qui est tien pour créer sur ses ruines ce qui sera mien. Je ne connais et ne reconnais aucune autre puissance que moi. Et je n’adore plus, je n’adore, je n’adore plus personne d’autre que moi-même."

Vraiment, la création, la Création tout entière jusqu’en ses profondeurs, fut alors prise d’une convulsion horrifiée devant l’infamie de ces paroles sacrilèges, une convulsion comme il n’y en aura pas de semblable à la fin de la Création. Il en naquit l’enfer; le règne de la Haine.

Mon âme, comprends-tu comment le Mal est apparu? De la volonté libre — et respectée comme telle par Dieu — d’une personne qui n’était pas pleinement amour. Tu peux être sûre que le même jugement est porté sur toute faute commise depuis lors:

"Tout n’est pas amour ici." L’amour plénier interdit le péché, sans effort. Celui qui aime n’a pas d’effort à faire pour atteindre la justice! L’amour l’emporte et l’élève bien au-delà de toutes fanges et dangers, il le purifie d’instant en instant des imperfections à peine visibles qui subsistent au plus haut degré de la sainteté consumée, à cet état où l’esprit a tellement progressé qu’il est vraiment roi, déjà uni par des noces spirituelles à son Seigneur, et jouit à un niveau à peine moindre de ce qui fait la vie des bienheureux au ciel, tant Dieu se donne et se dévoile à son fils béni.

Gloire au Père, au Fils et à l’Esprit Saint. »

Cahiers de 1946- Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Trinit10
Trinité Sainte


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Message par Maud Lun 25 Mar - 7:28

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Leçons de Jésus sur les vrais et faux phénomènes surnaturels.

Le 21 janvier 1946

Jésus dit:

« Il y a de cela trente-trois jours, je t’ai dit: " Je ne donnerai rien d’autre avant que tout ne soit mis en ordre, comme la prudence l’exige." Je te l’ai dit d’une manière telle que tu as préféré que je le répète dans une dictée adressée non pas à toi seule mais aussi à celui qui te dirige. Huit jours plus tard, quand l’occasion s’est présentée, je t’ai satisfaite.[*79] Aujourd’hui tout est en ordre, copié, corrigé comme il se doit. Je te répète que, en une matière aussi grave et avec un instrument exténué, il est important de ne pas laisser le travail s’accumuler: il doit être copié puis corrigé au fur et à mesure afin qu’il n’en reste pas des parties incomplètes en cas de décès ou pour une autre raison.

N’abusez jamais d’une confiance qui n’est plus de la prudence. Faites comme si chaque heure était la dernière et soyez toujours à jour en toutes choses. Gardez ceci à l’esprit et faites le nécessaire pour rester auprès de l’instrument jusqu’à ce que tout soit achevé. Les expériences pénibles de l’automne 1944 ont marqué au feu le porte-parole, qui dit: "Je ne puis faire confiance aux autres et, si je devais rester seule, je ne transmettrais plus le moindre mot.″

Mais elle n’a pas été la seule à connaître ces pénibles expériences ! Toi aussi, Romualdo, tu les as connues. Tu as vu, toi aussi, comment l’on a agi et, même si tu en as beaucoup moins souffert  _car , la souffrance de Maria fut extrêmement profonde, au point de graver en elle un signe indélébile jusque sur son corps - , tu dois comprendre que cela ne doit pas se renouveler..

Si c’était le cas, j'approuverais le désir de Maria et, sans la priver, elle, de la joie des visions, je vous en priverais, vous, car je ne lui ferais plus écrire un seul mot.

Je ne puis permettre que l’on traite ce travail comme une plaisanterie, ou guère moins, ni qu’il reste à l’état de manuscrit, c’est-à-dire ni dactylographié ni corrigé. Nous avons affaire à un monde obtus et mauvais — même dans les milieux ecclésiastiques —, à un monde qui ne se soucie guère de relire ces écrits pour pouvoir y reconnaître ma présence et les approuver mais qui porte toute son attention à éplucher l’ouvrage dans le seul dessein d’y trouver un mot qui puisse passer pour une erreur théologique ou simplement historique, que ce soit dû à l’écriture incertaine de l’écrivain ou à une erreur du copiste. C’est la pure vérité. J’agis donc en sorte que leur animosité soit déçue.

Pendant ces trente-trois jours, je t’ai seulement montré deux visions évangéliques. Et, si je l’ai fait, c’est parce que, à travers elles, c’est à toi que j’ai voulu parler, Romualdo, comme je le fais si souvent. Mes scènes évangéliques sont de vraies leçons, pour la vie quotidienne individuelle comme pour des cas particuliers. Si tel n’était pas le cas, je n’aurais pas, au début des visions, montré des scènes de temps en temps, mais j'aurais commencé par le premier mot des quatre évangiles et poursuivi dans l’ordre.

Au contraire, j'ai montré aux bons moments les épisodes nécessaires pour soutenir le porte-parole dans la grande croix qu’elle devait porter peu après (de janvier à mars 1944) et dans celle qu’elle était en train de porter (de mai à octobre 1944); mon but était aussi d’évangéliser Giuseppe B., qui luttait contre Satan, pour le préparer à la dictée qui l’a séparé définitivement de lui et de ses hérésies. Plus tard, une fois passées ces deux nécessités, j’ai poursuivi la reconstruction évangélique avec régularité et dans l’ordre.

Mais je te parle bien souvent par leur intermédiaire, Romualdo, ainsi que par les dictées non évangéliques que je donne. Toutes ont pour fonction de te servir de guide et de lumière. C’est ainsi que j’ai dicté les deux dernières pour t’aider, de façon extraordinaire parce que je ne voulais rien donner avant que tout ce qui l’avait déjà été ne soit en ordre.

Maintenant souviens-toi et réfléchis: tout comme j'ai gardé le silence durant trente-trois jours, je pourrais me taire pour toujours. Et je le ferais si mon entreprise rencontrait des obstacles susceptibles de nuire à l’ouvrage. Tu vois que, d’elle-même, Maria ne peut rien, ni voir ni parler. Si tu lui disais pour l’éprouver: "Répète aussi la dernière vision", tu verrais que, non seulement les mots lui manqueraient, mais même la description des faits serait pauvre et incomplète. Hors de ma lumière, Maria est une pauvre femme quelconque. Il ne demeure en elle que le sens spirituel de la leçon reçue, ce qui accroît sa volonté d’agir saintement en toutes choses, conformément à l’instruction qu’elle a entendue.

Mais son intelligence ne tire aucun profit de ce qu’elle a vu. Une fois la vision passée, son esprit ne peut pas la répéter. S’il n’était plus possible d’imprimer ce qu’elle écrit et si, par prudence, je cessais d’exiger de sa part les descriptions de ce qu’elle voit et entend, vous n’obtiendriez plus un seul mot. Ma fille reposerait encore et toujours dans mes bras, mais tous les autres resteraient sans nouvelles leçons. Penses-y, et fais réfléchir les autres là-dessus.

Voici maintenant une leçon qui t’est entièrement destinée mon cher serviteur. Ce n’est pas un reproche, ne le prends pas ainsi. C’est la caresse de quelqu’un qui t’aime et ne veut pas que tu fasses de faux pas ou des pas inutiles, par ingénuité. Tu ne le prendrais pas mal, si un bon père te disait: "Donne-moi la main, pour que je te guide sur ce sentier accidenté", ou bien: “Tu vois, mon fils? Cette fleur, cette baie n’est pas bonne. Elles semblent l’être, mais ne le sont pas. Ne les goûte jamais. Elles recèlent des sucs nocifs.″ Il en va de même pour toi, mon enfant immortel: tu ne dois pas être peiné que je t’instruise.

Tu fais partie de mon armée: celle des êtres qui, étant sans malice, se trouvent sans défense, au fond, contre un monde rusé et contre Satan, qui l’est plus encore pour agir. C’est une gloire, mais aussi un danger permanent. J’accorde donc à ces êtres sans défense une aide particulière, justement parce qu’ils sont ainsi, afin qu’ils ne se laissent pas tromper par des apparences mensongères.

Tu ne dois pas mesurer tout ce qui est surnaturel de la même manière. Le surnaturel comprend tout ce qui sort du monde naturel, n’est-ce pas? Mais il existe deux courants, deux fleuves dans le surnaturel, dans l’extranaturel: celui qui vient de Dieu, et celui qui vient de l’Ennemi de Dieu
.
Pris extérieurement et superficiellement, les phénomènes sont à peu près identiques, car Satan sait contrefaire Dieu avec la perfection du mal. Mais les miens se reconnaissent àcertains signes: le premier est la paix profonde, l’ordre qui accompagnent ces phénomènes et qui se communiquent aux personnes présentes; un autre consiste en l’accroissement des facultés naturelles d’intelligence et de mémoire, car le surnaturel céleste est toujours grâce; or la grâce augmente aussi les facultés naturelles de l’homme pour que l’on se souvienne avec exactitude de ses manifestations. Les phénomènes qui ne sont pas miens, en revanche, comprennent toujours l’effusion d’un je-ne-sais-quoi qui trouble ou diminue le sérieux surnaturel habituel en suscitant de la curiosité ou cet intérêt amusé et vide dont vous faites preuve quand vous allez à une représentation au théâtre, à un spectacle de jongleurs ou à d’autres semblables.

Les phénomènes qui ne proviennent pas de moi comprennent toujours du désordre; de plus, après le crépitement des fusées aveuglantes, de la fumée et de la brume enlèvent sa pureté à la lumière préexistante, si bien que vous avez beau avoir vu et entendu, vous ne vous souvenez plus de rien avec exactitude et vous tombez dans les contradictions sans même l’avoir voulu. Satan, de sa main griffue, embrouille, embrouille pour tourner en dérision et épuiser.

Enfin, le sujet lui-même est un signe très sûr. A mon action dans un être correspond toujours l’action de l’être. Je m’explique.

Lorsque j’instruis, tout se métamorphose chez la personne instruite. Il naît en elle une bonne volonté, un empressement à m’obéir, qui ne comprend pas de lentes phases d’élévation comme cela se voit dans la volonté habituelle de se sanctifier, mais des progrès rapides — mais durables — par lesquels l’âme s’élève et transforme ce qui existait précédemment en ce que je désire. Ces âmes sont prises de "bonne volonté".

Cette dernière y broie et détruit tout ce qui appartient au passé, tout ce qui formait le "moi″ antérieur, et les recompose sous une nouvelle forme à mon modèle. Elles sont les artisans inlassables de leur être immortel. Elles voient qu’elles changent en mieux. Mais elles ne sont jamais satisfaites du niveau de bien qu’elles ont atteint et travaillent à acquérir une plus grande perfection. Et cela, non par orgueil personnel, mais par amour pour moi.

A l’opposé, chez les âmes qui sont de fausses contemplatives, de faux instruments, cette inlassable métamorphose manque. En élèves de Satan à cette occasion, elles se repaissent de ce qu’elles ont, elles s’en délectent. Parfois, elles ont réellement reçu, au commencement, un don de ma part. Elles se bercent dans l’orgueil d’être "quelqu’un". Ce sentiment grandit de jour en jour, comme un animal trop nourri. En fait, il se nourrit excessivement de l’orgueil que Satan déverse silencieusement mais en abondance autour d’eux. Ce sentiment d’être "quelqu’un" grossit jusqu’à en devenir monstrueux. Oui, monstrueux. C’est un monstre parce qu’il perd son aspect primitif, le mien, pour prendre celui de Satan. Ces gens se créent une auréole de fausses lumières, ils mettent à profit leur célébrité plus ou moins relative pour s’en couronner. Ils s’admirent, ils se disent: "Je suis comme il faut.

Me voilà déjà arrivé!" C’est ainsi qu’ils s’aveuglent, au point de ne plus savoir ce qu’ils sont, c’est ainsi qu’ils se rendent sourds, au point de ne plus distinguer les voix qui parlent en eux. La mienne est pourtant si différente de celle de Satan! Mais ils ne l’entendent plus. Et tandis que je me retire, Satan leur offre ce qu’ils veulent: des vanités. Et ils s’en parent...

Qu’est-ce que Dieu peut faire à ces gens qui veulent le mal et préfèrent les vêtements aux reflets irisés, les illuminations, les applaudissements, à la croix, à la nudité, aux épines, au secret, au travail assidu sur soi-même et autour de soi dans le Bien, pour son propre bien et celui des autres? Qu’est-ce que Dieu doit faire vis-à-vis de ces histrions de la sainteté pris, tous autant qu’ils sont, par les fables et les mensonges? Dieu se retire. Il les abandonne au père du mensonge et des ténèbres.

Quant à eux, ils se délectent des dons que Satan leur accorde en récompense de leur comportement. Comme ils voient qu’ils parviennent à des choses qui dépassent le naturel, ils se proclament "saints". Ils ignorent qu’elles sont le produit de leur orgueil nourri par Satan. Et ils ne s’améliorent pas, tu sais? Ils ne s’améliorent pas

Même si, en apparence, ils ne régressent pas, il est visible même aux plus superficiels qu’ils ne font pas de progrès.

Romualdo, fais attention à l’éclat multicolore qui se dissout en brouillard! Moi, je laisse toujours les choses concrètes, bien ordonnées, claires, dans la lumière. Attention aux faux saints qui sont plus pernicieux pour mon triomphe que tous les pécheurs notoires. Le surnaturel saint existe. Je le suscite. Il faut l’accepter et y croire.

Mais il ne faut pas accepter au premier coup d’œil n’importe quel petit vase qui porte l’inscription "Huile de sagesse divine″, ou n’importe quel livre fermé sur lequel il est écrit: "Dieu est ici". Assure-toi que le premier n’exhale pas une puanteur infernale et que le second ne contient pas des formules hérétiques. Observez également l’extérieur du vase et du livre, où et comment ces gens aiment à se tenir. Observez, pour abandonner le langage figuré, si cette personne est humble d’accès, si elle agit saintement, au plus haut degré.

Si vous voyez que son évolution vers le bien est lente ou est même tout à fait absente, ouvrez les yeux. Ouvrez-les deux fois plus si vous remarquez en cette âme le plaisir d’être connue. Et ouvrez-les trois fois, soixante-dix fois plus, si vous la sentez orgueilleuse et installée dans le mensonge.

Que la paix soit avec toi, Romualdo Maria. Que la paix soit avec toi, Maria. »

*

(*79)Le 25 décembre 1945

Cahiers de 1946 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Compre10


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Message par sofoyal Lun 25 Mar - 13:05

Il y a des profonds enseignements spirituels dans ces textes.
Pourtant j'aimerais réagir à une caractéristique apparemment anodine de l'action du Maître 
sur sa disciple.
(Cela semble anodin mais cela me frappe profondément).
Il s'agit de son inflexible exigence d'ordre dans la délivrance des dictées divines.
Tout doit être rangés dans l'ordre adéquat et dûment corrigé.
Cela m'a toujours interpellé, 
sans doute parce que j'ai besoin de pallier à mes propres défauts à ce sujet.
De plus, à mes yeux, cela crédibilise davantage l'oeuvre (si c'était encore possible),
Et cela valorise à nos yeux, le travail bien fait qui est aussi une exigence divine.

D'ailleurs, dans un épisode de l'évangile vue par Maria Valtorta, 
il y a un passage ou l'Amour du travail est inclus par Jésus dans les différents degrés et catégories d'Amours existant par création.
Les exigences de Jésus envers sa "secrétaire" reflètent parfaitement l'enseignement qu'il donne à de multiples reprises 
sur l'Amour du travail.
C'est dans le tome 3, à la page 326.
En voici un extrait:


"En fait, il est difficile de remonter aux sources. L'homme est désormais enfoncé depuis des siècles et des millénaires dans la boue, et ces sources sont si haut sur les cimes ! Puis la première est une source qui vient d'une hauteur abyssale : Dieu... Mais je vous prends par la main et je vous conduis aux sources. Je sais où elles sont..." 

"Et les autres amours ?" demandent en même temps Simon le Zélote et l'homme d'Endor. 

"Le premier de la seconde série est celui du prochain. En réalité, c'est le quatrième en puissance. Puis vient l'amour de la science et puis l'amour du travail           

"Et c'est tout ?"         

"C'est tout."   

"Mais il y a beaucoup d'autres amours !" s'exclame Judas Iscariote. 

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Balise "Non, il y a d'autres faims, mais ce ne sont pas des amours. Ce sont des "absences d'amour".





http://www.maria-valtorta.org/index.htm


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Message par Maud Mer 27 Mar - 7:35

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10

Azarias dit: "Pourquoi qualifier de terrible ce qui vient de Dieu?"

Les 28 et 29 janvier 1946

Pendant la nuit.

Je me plains de ma souffrance excessive. Je dis: « C’est trop terrible. » Saint Azarias me dit:

« Pourquoi qualifier de terrible ce qui vient de Dieu ? Pourquoi affirmer que c’est insupportable? Comment peut dire traiter d’atroce ce qui est participation à la Rédemption du Christ ?

L’enfer est atroce. Ce qui vient de Satan est insupportable. Seul ce qui vient de la Haine peut être terrible. Dieu ne donne jamais rien de plus que ce que la créature peut supporter. Son Fils est le seul sur qui il ait appesanti sa main. Ces souffrances furent les seules à être sans mesure. Le Christ, qui en connaissait la justice, les a pourtant supportées sans les prétendre terribles, atroces ou insupportables, car cela aurait signifié accuser le Père de le frapper sans charité.

Les âmes victimes doivent se conformer à la Victime en toutes choses. Pleure, mais ne prétends pas que tu souffres trop. Ta souffrance est proportionnée à ce que tu peux supporter. Elle pourrait augmenter. Mais ta force d’endurance augmentera, parce que ton amour grandira

. Or un amour accru entraîne une force accrue. T’imagines-tu que Dieu prend plaisir à te voir souffrir? Ne crois pas cela. Tout comme il souffrait pour le Fils de l’homme crucifié pour les hommes, lui, qui est la Bonté, souffre de devoir te faire souffrir. Mais c’est toi qui l’as demandé pour ressembler à Jésus en toute choses. Dieu te satisfait donc.

Regarde l’heure que vit le monde. Vois-tu son péché? Jésus a contemplé cette heure pendant les vingt-quatre dernières heures de sa vie humaine. Il t’a contemplée, toi aussi, en tant que consolatrice.

Mais ceux qui se plaignent ne consolent pas! Donc, en avant ! Un peu d’héroïsme ! Chante avec moi : "Gloire au Père, au Fils et à l’Esprit Saint.″ » Puis il se tait.

Je promets de ne plus traiter mes souffrances de "terribles".

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par Anayel Mer 27 Mar - 12:49

Merci pour cet magnifique enseignement Maud sunny

Il est réconfortant pour les moments où on souffre et où on doit boire le calice de la douleur, morale, physique ou spirituelle sunny
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Message par Maud Mer 27 Mar - 15:53

Merci @Anayel pour ces paroles réconfortantes et pleines d' espérance  sunny

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Jzosus57

Jésus console de toutes nos souffrances qui nous  font tomber et nous anéantissent

Seigneur prends piti

Prie  " Jésus, Je suis à terre et j'ai besoin de ta main , pour me tirer et me relever

Donne-moi une Foi forte et l'espérance  pour accepter "  sunny


Jésus, j'ai confianc    Gloire à toi Seigneu


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Message par Maud Ven 29 Mar - 7:36

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Maria_10


Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus apparaît à l’écrivain: elle lui parle des appesantissements de l’amour


Le 2 février 1946

Depuis quarante-huit heures j'ai auprès de moi la présence de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, tout à la fois humaine et glorieuse parce que rayonnante, posée sur de petits nuages lumineux, mais telle qu’elle m’est apparue dans le couvent de Lisieux. Elle ne tient pas le crucifix. Mais elle porte son manteau blanc sur son habit marron. Je ne vois pas sa main gauche, cachée par le manteau.

En revanche, je vois la main droite, très belle, qui sort jusqu’à l’avant-bras de son manteau légèrement repoussé en arrière; elle tient une rose entre les doigts.  C’est une rose magnifique d’un jaune doré ravissant, l’une de ces roses un peu effeuillées que l’on dit hybrides, me semble-t-il, avec des pétales froncés, sans épine sur la tige d’un vert-rouge foncé avec des feuilles vert sombre, luisantes, pâteuses, comme en cire. Je ne connais pas leur nom botanique.

Elle la tient légèrement entre le pouce et l’index, la corolle tournée vers la terre, le bras tendu vers le bas, comme si elle était sur le point de la laisser tomber. Je lui dis: « Laisse-la tomber! Une rose pour moi ! ... » elle sourit sans rien dire; c’est un sourire joyeux, fin, encourageant.
Puis elle me fait signe qu’elle veut parler.

Pour éclaircir le sens de cette dictée, j’explique que j’étais en train de réfléchir sur les... restrictions, échappatoires et autres petites choses que les lettres venues du Carmel me laissent entendre. Je m’étonne un peu que des âmes méditatives puissent être aussi bridées et sourdes, incapable de sentir ce qui est le Bien certain et d’avoir des scrupules, etc.
La petite Thérèse s’adresse finalement à moi:

« Il s’agit là des appesantissements de l’amour. Ils se produisent très facilement. C’est un obstacle. Il faut en rechercher l’origine dans les ruses du démon, qui s’appuie sur des scrupules faciles, sur les peurs, et même sur le désir désordonné d’être bon, pour empêcher en réalité les âmes de l’être, de le devenir grâce aux moyens de Dieu, tant ordinaires qu’extraordinaires.

Un tel désir désordonné, ce peut être celui de vouloir agir avec empressement, par des moyens choisis par nous, et dans la peur de ne pas savoir comment faire. Mais qu’on laisse cela aux pauvres hommes du monde qui ne connaissent pas l’infinie bonté, la patience et la bienveillance de Dieu et du temps que Dieu accorde à ceux qui lui font confiance pour tout bien accomplir.

Pourquoi craindre puisque nous avons affaire à un Père? Pour quoi dire: "Vite, vite, sinon je n’y arriverai pas", si nous savons que le temps, étant au service de Dieu, ne peut se refuser à être comme il le veut pour chaque vie?

Pourquoi vouloir déclarer: “Je veux me sanctifier par tel moyen, par telle pratique, parce que je n’y arrive pas ici ou là″, quand nous avons un Maître qui sait comment et en quoi nous devons nous sanctifier et y pourvoit par des moyens que la personne ne saurait imaginer? Non. Ce n’est pas ainsi qu’il faut agir.

S’il est déjà facile de tomber dans ces erreurs pour les catholiques qui vivent dans le monde, ce l’est encore davantage dans les monastères. Les âmes y sont aussi nombreuses que les moyens et les modes de sanctification. Un unique canevas ne saurait suffire à toutes de la même manière. Puisque l’âme a épousé le Dieu libre, elle doit l’être, elle aussi. L’âme doit être une "épouse", puisqu’elle est épousée.

Une femme ne se marie pas quand elle est encore dans les langes, mais lorsqu’elle est en mesure d’accomplir toute seule au moins l’indispensable pour son mari et la maison n’est-ce pas?

Oh, il n’est guère aisé de se sanctifier dans les monastères. Se sauver l’est encore. Mais suivre la voie du Christ, une voie dorée mais semée de chausse-trappes, rouge de sang et baignée de larmes, ce n’est pas facile. C’est pourtant la voie de la sainteté.

Ma petite sœur, dis à mes consœurs d’avoir une piété et une obéissance bien larges, libres. Elles ne sont pas esclaves, mais "épouses". Les épouses ne sont pas assujetties à une soumission servile. Cela, c’est bon pour les inférieurs. Les reines-épouses ont le droit et le devoir de savoir comprendre et mettre en pratique les voix et les paroles prononcées par leur Epoux et Roi dans cette chambre nuptiale qu’est l’âme, avant toute autre voix. Le livre d’Esther décrit comment elle a comparu dans l’atrium intérieur en présence du roi, bien qu’elle sache qu’y paraître sans convocation signifiait la "mort".

Mais comme elle avait compris que Dieu était présent dans la prière de Mardochée, elle revêtit les vêtements royaux et se présenta dans l’atrium intérieur devant le roi assis sur son trône. Or cette épouse humble et pour tant royale plut au roi, qui lui tendit le sceptre pour la sacrer à la face du monde, et elle lui fut si chère qu’il lui promit d’exaucer chacune de ses prières. Esther, qui était épouse malgré son jeune âge, sut faire preuve d’une volonté soumise, et cependant libre et large. Qu’elles ne tombent pas dans les pièges honteux du démon, qui leur crée des scrupules pour mieux les enchaîner.

Oh! j'étais "la dernière″ à Lisieux; la grande prieure était bien puissante, et sa petite "cour″ lui était bien fidèle ! Mais l’air des âmes et pour les âmes était bien stagnant, la lumière bien grise, l’espace très réduit lorsque j'y suis entrée! Cela ne permettait pas la renaissance des âmes sous la forme de séraphins! J’ai osé y mettre de l’air, de la lumière, de l’espace, moi, la "petite". Ce n’était pas par orgueil: j’ai souffert de devoir le faire.

Mais je voulais transformer mon âme en un séraphin aux ailes d’or. Sinon, il aurait été inutile de me rendre prisonnière...! Je voulais que mon âme devienne "la forte". Pour mon corps, la tuberculose fut mon moyen d’avancer vers l’Amour. Mais pas pour mon âme, non.

Et, poussée par l’amour — qui est le but de toute vie chrétienne —, j’ai voulu pour toutes ce que je voulais pour moi: de l’air, de la lumière, de l’espace pour les ailes des séraphins de la terre, et pour le monastère. J’étais "l’enfant terrible" qui disait la vérité, qui voulait la vérité.
La vérité, c’est une dévotion aérée, alors qu’une piété bâtie sur des scrupules n’a rien à voir avec la vérité. Je semblais d’une étrange étoffe.

Mais comme je plaisais au Seigneur, ceux qui sont sauvés marchent aujourd’hui sur ma petite voie — que l’on prenait à l’époque pour de la légèreté de petit enfant —, parce qu’ils se rendent "semblables aux petits enfants à qui le royaume des cieux appartient″.

Viens, ma petite sœur, chantons notre Magnificat, nous dont Dieu a vu la "petitesse" ; c’est pourquoi il nous "a prises sur son sein, comme le fait une mère, et nous a donné un nom meilleur que des fils et des filles, un nom éternel qui jamais ne sera effacé.″
Lumineuse au point de produire en moi un sentiment d’extase, elle sourit...

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Message par sofoyal Ven 29 Mar - 10:56

Merci pour ce partage @Maud!
Je suis un peu jaloux (saintement) de Maria Valtorta, de recevoir la visite de Sainte Thérèse de Lisieux et de tant d'autres.
Mais  serais-je capable d'endurer ce qu'elle a enduré pour cela?
Et surtout de telles visions et de telles visites célestes 
me pousseraient-elles à la sainteté et à l'obéissance à l'Amour Divin?
Ou m'inciteraient-elles à la vanité et à l'orgueil pour ma propre perte?
Dieu Sait où il place Ses dons...

Je me permet de sélectionner des passages qui pourraient être en aide à @Thierry,
(comme à tous), si jamais il les lisait.
Je retrouve un peu dans les mots suivants de Sainte Thérèse, ce que je voulais exprimer quand je lui répondais que 
certaines âmes trouveraient avantage, malgré leur grand désir, 
à s'éloigner un peu du fait religieux, des sanctuaires, etc...
Bien sûr, il faut toujours tendre à la sainteté chrétienne où qu'on soit.
Mais elle n'est pas plus aisée à atteindre dans les lieux de piété.
(Où sur les forums catholiques par exemple)
C'est même le contraire.
La petite sainte de Lisieux nous l'exprime clairement ici.

"Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus apparaît à l’écrivain: elle lui parle des appesantissements de l’amour
                                                       Le 2 février 1946

..."Pour éclaircir le sens de cette dictée, j’explique que j’étais en train de réfléchir sur les... restrictions, échappatoires et autres petites choses que les lettres venues du Carmel me laissent entendre. Je m’étonne un peu que des âmes méditatives puissent être aussi bridées et sourdes, incapable de sentir ce qui est le Bien certain et d’avoir des scrupules, etc.
La petite Thérèse s’adresse finalement à moi:"

« Il s’agit là des appesantissements de l’amour. Ils se produisent très facilement. C’est un obstacle. Il faut en rechercher l’origine dans les ruses du démon, qui s’appuie sur des scrupules faciles, sur les peurs, et même sur le désir désordonné d’être bon, pour empêcher en réalité les âmes de l’être, de le devenir grâce aux moyens de Dieu, tant ordinaires qu’extraordinaires.


Un tel désir désordonné, ce peut être celui de vouloir agir avec empressement, par des moyens choisis par nous, et dans la peur de ne pas savoir comment faire. Mais qu’on laisse cela aux pauvres hommes du monde qui ne connaissent pas l’infinie bonté, la patience et la bienveillance de Dieu et du temps que Dieu accorde à ceux qui lui font confiance pour tout bien accomplir. 


Pourquoi craindre puisque nous avons affaire à un Père? Pour quoi dire: "Vite, vite, sinon je n’y arriverai pas", si nous savons que le temps, étant au service de Dieu, ne peut se refuser à être comme il le veut pour chaque vie?


Pourquoi vouloir déclarer: “Je veux me sanctifier par tel moyen, par telle pratique, parce que je n’y arrive pas ici ou là″, quand nous avons un Maître qui sait comment et en quoi nous devons nous sanctifier et y pourvoit par des moyens que la personne ne saurait imaginer? Non. Ce n’est pas ainsi qu’il faut agir.


S’il est déjà facile de tomber dans ces erreurs pour les catholiques qui vivent dans le monde, ce l’est encore davantage dans les monastères..."


..."Oh, il n’est guère aisé de se sanctifier dans les monastères. Se sauver l’est encore. Mais suivre la voie du Christ, une voie dorée mais semée de chausse-trappes, rouge de sang et baignée de larmes, ce n’est pas facile. C’est pourtant la voie de la sainteté."

 

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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par sofoyal Ven 29 Mar - 11:03

Au sujet de la vision même de Maria Valtorta, j'en note l'exceptionnelle durée: 48h.

Cela m'a fait pensée à une  Perfusion Divine...

La souffrance physique et morale bien connue des grands mystiques est récompensée 
et leur esprit est ainsi soutenu afin qu'ils ou elles rendent témoignage


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Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 3 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Ven 29 Mar - 11:21

Bonjour et Merci @Sofoyal  , tu as écrit

Je suis un peu jaloux (saintement) de Maria Valtorta, de recevoir la visite de Sainte Thérèse de Lisieux et de tant d'autres.
Je partage tout à fait , mais comme tu dis " serions capables  d'endurer ce qu'elle a enduré pour cela?  Approuve
Puissions nous avoir une Foi assez forte pour cela ? la réponse est dans note abandon total dans les bras du Christ à l' exemple de la " Petite Thérèse "
Au sujet de la vision même de Maria Valtorta, j'en note l'exceptionnelle durée: 48h.
Cela m'a fait pensée à une  Perfusion Divine...
 
Belle et  profonde réflexion   Soleil  
La souffrance physique et morale bien connue des grands mystiques est récompensée
et leur esprit est ainsi soutenu afin qu'ils ou elles rendent témoignage

Et nous enseignent l' Amour inconditionnel dans l' abandon total
 sunny

Jésus, j'ai confianc    Gloire à toi Seigneu


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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