Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ


+2
Anayel
Maud
6 participants
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Emmanuel
Emmanuel
Administrateur


Masculin Messages : 5434
Date d'inscription : 16/01/2016

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Emmanuel Mer 19 Déc - 19:39

L’invasion de l’Amour est douloureuse car l’Amour n’est pas que douceur, il est ce qu’il fut quand il était chair: douleur.

Je suis mort pendant trente-trois ans de la douloureuse douceur de faire la volonté de Dieu. L’Amour est un cautère qui brûle pour guérir l’âme de son humanité qui, telle une maladie proliférante, essaie sans cesse de se réveiller et de s’installer ailleurs pour faire du mal.

Moi, je détruis pour créer. Mais lorsque tous les filets de l’humanité sont détruits, alors l’âme jouit dès cette terre de la liberté supérieure et bienheureuse des anges."
J'aime beaucoup ce passage. Merci, @Maud.
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mer 19 Déc - 20:07

Oui @Emmanuel ce passage est aussi  fort de douleur et d'Amour  que  Jésus  veut transmettre

L’invasion de l’Amour est douloureuse car l’Amour n’est pas que douceur, il est ce qu’il fut quand il était chair: douleur
L’Amour est un cautère qui brûle pour guérir l’âme de son humanité qui, telle une maladie proliférante, essaie sans cesse de se réveiller et de s’installer ailleurs pour faire du mal.
Moi, je détruis pour créer.
Mais que d'espérance!  
 Mais lorsque tous les filets de l’humanité sont détruits, alors l’âme jouit dès cette terre de la liberté supérieure et bienheureuse des anges."

Gloire à toi Seigneu


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
avatar
M8735


Féminin Messages : 4043
Date d'inscription : 04/02/2016

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par M8735 Mer 19 Déc - 20:18

Oui, je retiens aussi le passage plein d’espérance, @MaudVery Happy

Moi, je détruis pour créer. Mais lorsque tous les filets de l’humanité sont détruits, alors l’âme jouit dès cette terre de la liberté supérieure et bienheureuse des anges."
Gloire à toi Seigneu
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Ven 21 Déc - 7:22

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

Le Seigneur plonge l’écrivain dans ses visions pour lui éviter de succomber au souvenir de moments de deuil.

Le 2 juillet 1945

A 12 h.

Et je sais ce que tu m’as fait, Seigneur, en m’emportant avec toi dans ton voyage vers Jérusalem et Béthanie, dont la tristesse et la paix étaient si douces... Je le sais. La vérité m’est apparue soudainement après la vision du samedi à Gethsémani. Cela m’a fait un choc... mais je ne m’y suis pas arrêtée parce que je t’ai secondé dans ton amour intense. Tu me portais bien haut, tu m’occupais des journées entières, me plongeant ensuite dans les nuages de mes assoupissements, pour ne pas me laisser penser à ce que ces jours-là signifiaient pour moi. Pendant tout le mois de juin, ce mois d’angoisse pour la pauvre Maria, tu m’as vraiment entraînée dans tes remous afin que les remous de mes souvenirs ne m'emportent pas...

Merci, mon Dieu! Tu le vois: par peur de détruire ton œuvre de miséricorde, je n’ai même pas écrit à cette époque, quand j’ai compris la raison de ces heures de vision qui me ravissaient en de telles extases... La Mère... l’enfant... Ta façon d’aimer et de parler de ta Mère enfant, ou à l’enfant recueilli par ton amour... Ecrire ce que j’avais compris voulait dire tourner les yeux vers les tourments que ton amour recouvrait de douceurs pour m'empêcher de les voir et de les sentir... de sorte que je me suis tue.

Tu es bon. D’une bonté complète. Infiniment bon parce que Dieu, et parfaitement bon en tant qu’Homme-Dieu. Tu comprends que les souvenirs fassent mal, que certaines choses troublent, et tu ne veux pas que les morts ou les agitations troublent ton porte-parole, déjà si épuisé, si épuisé... C’est pour ça que tu m’as absorbée en toi, dans ton passé de Jésus de Nazareth, pèlerin et maître sur la terre, afin que je ne pense pas... à toutes les dates funèbres que compte le mois de juin pour moi... Les tourments étaient présents malgré tout... mais atténués.

Il y avait les sanglots de la pauvre Maria qui a vu, pendant ce mois de juin, les pires tempêtes de sa destinée, celles qui m’ont arrachée à mes plus grandes affections pour que je ne refleurisse qu’en toi... Il y avait les sanglots, prêts à monter... mais tu les cachais sous ton chant... et ils étaient perçus uniquement si Maria — comme âme —regardait un instant son humanité.

Merci, mon Dieu ! Il y a dix ans, à cette même heure, ma maison était réellement abandonnée, complètement, par mon père[*26]…et tu m’as portée jusqu’à ces jours-ci en me serrant sur ton cœur. Comme tu le fais toujours aux pires moments depuis que je suis ton porte parole... Par la mort de maman[*27], pendant les jours les plus féroces de la guerre... et maintenant. Il n’y a que l’année dernière, quand tu m’as laissé boire toute l’amertume, en avril et en juin[*28], selon un dessein qualifié, je crois, de "réparation des désespoirs et leur réconfort". Oui, tu m’as rendue folle pour en sauver d’autres du désespoir. Qui auront été ceux qui furent sauvés ainsi? Où se trouvent maintenant mes pauvres frères désespérés?

Ce matin, j’étais à deux doigts de la mort... De 7 à 12 h, maintenant, une crise cardiaque... mais j'étais depuis hier dans les tenailles de l’angine de poitrine... Comme je ne pouvais rien faire d’autre, je t’ai aimé, et j’ai offert ton Sang et mes souffrances pour mon père et pour mes frères désespérés.

(*26) Giuseppe Valtorta, mort le 30 juin 1935.
(*27) Iside Fioravanzi, morte le 4 octobre 1943.
(*28)Voir la note 10 du 19 mars 1945.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Jzosus40


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Lun 24 Déc - 7:52

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

Le 27 Juin 1943

"La douce Lumière de Marie"

Jésus dit :    

"L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.          

Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucis¬sant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée [. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.    

Elle est la Mère. Quelle douceur pour les enfants que de regarder la mère ! Je vous l’ai donnée pour cela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir. C’est seulement à des âmes spéciales, que j’ai choisies pour des raisons sans appel, que je me suis montré dans tout mon éclat de Dieu-Homme, d’intelligence et de perfection absolue. Mais avec ce don, j’ai dû leur en faire un autre qui les rende capables de supporter ma connaissance sans en être anéanties.      

Tandis que Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous. Oh ! Non ! Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité. Mais cette splendeur, qui l’imprègne et la divinise plus que toute autre créature, est tamisée par la blancheur éclatante des voiles de sa chair immaculée, de sorte qu’elle rayonne comme une étoile, recueillant toute la lumière de Dieu et la diffusant telle une douce luminosité sur tous les êtres.  

Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime :’Aime mon Fils’ . Grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime :’Aime ma Mère’ . Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi.            

Car la Mère se réjouit de donner au Fils d’autres personnes remplies d’amour pour lui, et le Fils se réjouit de voir sa Mère aimée par d’autres. Notre gloire ne cherche pas à écraser, mais se complète dans la gloire de l’autre.      

Je te dis donc : ’Aime Marie. Je te donne à celle qui t’aime et qui t’illuminera par la seule suavité de son sourire’."


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Marie_30


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 27 Déc - 8:58

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

L’écrivain reprend un passage concernant l’embaumement du corps de Jésus, qu’elle avait considéré superflu comme si c’était une répétition

Le 24 avril 1945

Entre temps, je fais cette première observation, sinon je vais l’oublier.

Le passage "Sépulture de Jésus"[1]de l’an dernier, mis dans l’index de la Passion, et que nous avons coupé car cela nous paraissait une répétition superflue, était au contraire utile pour expliquer certaines choses à ceux qui désirent connaître (honnêtement) tout ce qui concerne le Seigneur, et même à ceux qui nient la mort réelle du Christ. Vers la fin, il y était relaté comment son Corps avait été embaumé et enveloppé de linges. Or cela explique certaines choses.

Bon, désormais c'est fait. Mais soyez sûr que, quand je ne suis pas soutenue par Jésus, je suis une parfaite idiote, je ne vois rien, je ne comprends rien. C’est pourquoi il est tout à fait inutile de venir me demander quoi que ce soit une fois ma tâche terminée. Je ne sais plus rien. Je ne comprends plus l’utilité d’un passage. Rien. Zéro pointé et obscurité noire.
A l’aube, ce matin, il me fut montré la raison pour laquelle ce morceau avait été placé dans l’index des passages. Et j’ai avalé mon... remède contre l’orgueil du jugement humain! Moi, je ferais maintenant une note, sur un feuillet joint, pour expliquer comment le Cadavre fut préparé, et je l’inclurais pour l’utilité et la lumière de ceux qui désirent savoir et de ceux qui nient.

Maintenant, continuons

Les 4 Mai 1945

Ce matin, Jésus a eu un sourire pour moi aussi…[*18]

Un si grand découragement m’avait envahie que je me suis mise à pleurer pour de multiples raisons, dont la moindre n’était pas la fatigue d’écrire, qui plus est d’écrire avec la conviction qu’une telle bonté de Dieu et un tel effort du petit Jean étaient totalement inutiles. C’est donc en larmes que j'ai invoqué mon Maître et quand, par bonté, il est venu juste pour moi, je lui ai révélé mes pensées. Il a eu un mouvement d’épaules comme pour dire "laisse tomber le monde et ses histoires", puis il m’a caressée en ajoutant:

"Et alors? Voudrais-tu ne plus m’aider? Le monde ne désire-t-il pas connaître mes paroles? Eh bien, parlons-en ensemble, pour avoir, moi, la joie de les répéter à un cœur fidèle et, toi, celle de les entendre.

Les fatigues de l’apostolat !... Elles sont plus éprouvantes que celle de tout autre travail! Elles enlèvent de la lumière au jour le plus serein et de la douceur à l’aliment le plus doux. Tout devient cendres et boue, nausée et fiel. Mais, mon âme, ce sont précisément les heures auxquelles nous prenons en charge la fatigue, le doute, la misère des gens du monde qui meurent de ne pas posséder ce que, nous, nous avons. Ce sont les heures auxquelles nous en faisons le plus. Je te l’ai déjà dit l’année dernière.

“Dans quel but?", se demande l’âme submergée par ce qui submerge le monde, autrement dit par les vagues envoyées par Satan.

Le monde sombre. Mais l’âme clouée avec son Dieu sur la croix ne sombre pas. Elle perd sa lumière un instant et coule sous la vague nauséabonde de l’épuisement spirituel, puis elle émerge plus fraîche et plus belle.

Ta phrase "Je ne suis plus bonne à rien" n'est que la conséquence de cette fatigue. Toi, tu ne serais jamais bonne à rien. Mais, moi, je suis toujours qui je suis, si bien que tu accompliras toujours bien ta fonction de porte-parole. Bien sûr, si je voyais que, tel un lourd joyau très précieux, mon don était caché avec avarice, utilisé imprudemment ou, par négligence, pas sauvegardé par ces garanties que la méchanceté humaine impose d’employer dans ces cas-là pour protéger le don et la créature à laquelle il est fait, je dirais:

Cela suffit !" Et, cette fois, sans revenir sur ma décision. Cela suffit pour tout le monde, hormis pour ma petite âme qui ressemble vraiment, aujourd’hui, à une petite fleur sous une averse.

D’ailleurs peux-tu, sous ces caresses, douter que je t’aime? Allez! Tu m’as aidé pendant la guerre. Aide-moi aujourd’hui encore... Il y a tant à faire."

Et je me suis calmée sous la caresse de la longue main et du si doux sourire de mon Jésus, vêtu de blanc comme toujours quand il est tout entier pour moi.

Le 5 mai 1945

Jésus dit:

" Petit Jean, viens avec moi car je dois te faire écrire une lettre pour les consacrés actuels. Regarde et écris.

"
(*18) Personne ne répond et Jésus a un doux sourire de compassion: ainsi se termine l’épisode précédent, inséré dans "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" du 4 mai 1945, auquel se rattache le présent passage.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Jzosus19


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 29 Déc - 8:09

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

“Je te bénirai deux fois: pour ta fatigue et pour ta pitié."

Le 4 mars 1945

Jésus me dit:

"Sois patiente, mon âme, devant cette double fatigue. Sais-tu comme j'étais exténué les derniers jours?

Tu le vois. A l’aller, je m’appuie sur Jean, sur Pierre, sur Simon, sur Judas même...

Oui. Et moi, qui opérais des miracles quand mon vêtement était simplement effleuré, je ne pouvais changer ce cœur!

Permets-moi de m’appuyer sur toi, petit Jean, pour te répéter les mots que j'ai déjà dits les derniers jours à ces gens obstinés et obtus sur lesquels l’annonce de mon supplice glissait sans pénétrer. Permets aussi que le Maître dise ses heures de prédication dans la triste plaine de l’Eau Spécieuse [*6].

Et je te bénirai deux fois: pour ta fatigue et pour ta pitié. Je fais le compte de tes efforts, je recueille tes larmes.

Pour tes efforts par amour de tes frères il te sera donné la récompense de ceux qui se consument à faire connaître Dieu aux hommes.

Pour tes larmes devant ma souffrance de ma dernière semaine il te sera donné en récompense le baiser de Jésus. Ecris donc et sois bénie.″


(*6)Dans l’ouvrage " L’Evangile tel qu’il m’a été révélé".

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Jzosus41
“Je te bénirai deux fois: pour ta fatigue et pour ta pitié."


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 1 Jan - 8:24

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Vision de Catherine d’Alexandrie"
.
**(voir référence au  bas du texte )

Le 8 mars 1945

Le jeudi 8 mars au soir, après avoir mis par écrit une grande partie de la dernière Cène[*7], je me demande comment je peux si bien comprendre les choses les plus obscures quand Jésus parle. Et je me dis: "En aura-t-il été de même pour les autres ?" J’entends par là les mystiques de ces vingt siècles de christianisme, les docteurs, etc.

J’entends une voix qui me parle et je sens une grande joie m’envahir. J’étais tout sauf heureuse, car la douleur des dernières heures de Jésus est sur moi et m’accable jusqu’à la souffrance physique.

Elle dit : "Sais-tu qui je suis? ″ Mais je l’ignore. J’éprouve seulement de la paix et je vois uniquement une lueur claire, lunaire, très belle, de forme corporelle mais si immatérielle que je ne la distingue pas. "Je suis Catherine.″

Je me dis: "Oh, quelle est belle! La dernière fois[*8], elle avait une autre voix! Celle-ci est cristalline, jeune, haute; elle n’a rien à voir avec la belle voix de la sainte de Sienne.

— Je ne suis pas celle à qui tu penses. Elle aussi a reçu son enseignement de la Sagesse divine. Mais moi, je suis Catherine d’Alexandrie, la martyre du Christ. Je te protège.

Je te le dis, en nous aussi tout devenait lumière sous la lumière de Jésus.

Ce n’est pas par étude humaine, mais par une action spirituelle que nous sommes devenues les "savantes" du Seigneur, pour l’aimer, le servir, le louer de cette manière. Et aussi pour le faire aimer, servir et louer par le biais de cet enseignement qui nous venait d’en haut; alors que ses aspects les plus sublimes étaient humainement incompréhensibles, ils devenaient simples comme des mots d’enfant si nous écoutions son enseignement avec lui, l’Epoux.

Adieu. Je t’ai répondu. Je t’aime. Tu es pour moi une petite sœur. Que l’Amour trinitaire soit avec toi."

La lumière s’est alors assombrie et la voix s’est tue. Rien de plus. Je me suis endormie, heureuse de cette nouvelle amie du ciel.


(*7)Dans l’ouvrage " L’Evangile tel qu’il m’a été révélé".
(*8)Le 9 novembre, dans "Les cahiers de 1944".


** https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_d%27Alexandrie

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Ste_ca10
Sainte Catherine d' Alexandrie



_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
avatar
evejeandel


Féminin Messages : 20
Date d'inscription : 29/12/2018

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par evejeandel Mar 1 Jan - 18:33

Maud a écrit:Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_12

Dictée sévère du Père: "La parole qui exprime la vérité vous paraît dure. Vous ne voudriez que des paroles de miséricorde."

Le 20 mars 1945

Le Père très saint parle:

"La parole qui exprime la vérité vous paraît dure. Vous ne voudriez que des paroles de miséricorde. Pouvez-vous prétendre la mériter? N’est-elle pas également miséricorde, la Voix sévère qui vous parle de châtiment pour vous inciter à vous repentir? Or vous repentissez-vous donc?

Ce désir de n’entendre que des promesses de bonté, cette envie d’obtenir de Dieu des caresses seulement est une déviation de la religion. Vous avez même transformé en épicurisme cette réalité sublime qu’est la foi au vrai Dieu. Vous en attendez du plaisir. Vous ne voulez faire aucun effort. Vous souhaitez vous abandonner à un compromis commode entre le commandement et ce qui vous plaît, à vous. Vous allez jusqu’à prétendre que Dieu s’y conforme. A une époque, l’on donnait à ce vice spirituel le nom de "quiétisme″. Les docteurs spirituels l’emploient toujours. Je suis plus sévère et je l’appelle épicurisme de l’esprit.

De la religion, de Dieu, de sa Parole, vous voudriez n’avoir que ce qui caresse votre côté sensuel. Vous êtes en effet tombés si bas que vous avez rendu sensuel l’esprit lui-même. C’est pourquoi vous désirez lui donner des sensations et des frissons absolument humains. Vous ressemblez à ces fous d’autres religions qui provoquent, par des cérémonies adéquates, un état psychique anormal pour jouir des fausses extases de leurs paradis.

Vous ne comprenez plus la grande, la plus grande miséricorde de Dieu. Vous appelez donc dureté, terreur, menace ce qui est amour conseil, appel au repentir pour obtenir des grâces. Vous voulez des paroles de miséricorde. Vous prétendez les vouloir pour avoir la force de vous relever? Ne mentez pas! Elles vous plairaient parce qu’elles sont douces. Mais vous resteriez aussi amers que du poison sur les lèvres de Dieu.

Les paroles de miséricorde, les visions pleines d’amour qui vous sont accordées depuis un an en guise de dernière tentative d’élever vers Dieu vos âmes pénétrées de paganisme, à quoi servent-elles ? Au divertissement de beaucoup, à la ruine d’autres, et à la sanctification d’une minorité si petite qu’elle en fait peur. C’est le destin du Christ qui continue: être signe de contradiction pour beaucoup.

Aujourd’hui, c’est moi qui parle. Ceci pour montrer que ma miséricorde est encore infinie si vous ne vous ensevelissez pas sous une grêle de feu, vous qui êtes plus coupables que les habitants de Sodome.

Il est dit: "Aussi est-ce peu à peu que tu reprends ceux qui tombent; tu les avertis, leur rappelant en quoi ils pèchent, pour que, débarrassés du mal, ils croient en toi, Seigneur.″ Ces périodes terribles n’ont-elles pas augmenté graduellement? Vous ai-je laissés être frappés par tout en une seule fois de manière si infernale? Non. Voici des décennies que la punition s’accroît en forme et en durée, et vous receviez de temps à autres un secours miraculeux qui vous en libérait mais dont vous vous serviez pour préparer de votre propre gré un châtiment encore plus cruel.

Jamais vous n’êtes devenus meilleurs. La malice et le manque de foi n’ont cessé d’augmenter, pour se moquer de Dieu. Et maintenant? Maintenant, si je ne savais comment je vous ai créés, je me demanderais si vous avez une âme, car vos œuvres sont pires que celles des bêtes. Il vous déplaît de me l’entendre dire? Agissez de sorte à ne pas le mériter!

On trouve dans la Sagesse cette parole qui concerne les Cananéens: "Les anciens habitants de la terre, tu les avais pris en haine pour leurs détestables pratiques, actes de sorcellerie, rites impies . Ces impitoyables tueurs d’enfants, ces mangeurs d’entrailles en des banquets de chairs humaines et de sang, ces initiés membres de confréries, ces parents meurtriers d’êtres sans défense, tu avais voulu les faire périr..."

Vous, les générations des hommes actuels, ne vous reconnaissez vous pas dans vos ancêtres? Moi, je vous reconnais. Votre malice a augmenté. Elle est devenue plus satanique. Elle vous fait toujours appartenir à cette engeance, détestable à mes yeux. Le satanisme s’est répandu au point de quasiment devenir la religion des états. Que l’on soit grand ou petit, cultivé ou ignorant, et jusque chez les ministres de Dieu, l’on veut et l’on croit savoir à travers des filets qui portent le sombre de sceau de Satan.

Vous ne faites pas les mêmes sacrifices que les Cananéens? Mais vous en faites de pires! Si ce ne sont pas les chairs que vous immolez, ce sont vos âmes et celles de vos semblables, en faisant fi du droit de Dieu et de la liberté de l’homme. Car vous en êtes venus à utiliser la raillerie et la domination pour violer les consciences qui savent encore me rester fidèles; vous les délogez du trône de leur foi qui les élève vers moi en les corrompant par des doctrines maudites, ou bien vous les tuez en croyant pouvoir les détourner de leur foi. Non. Au contraire, vous les revêtez par là d’une foi incorruptible. Mais vous, soyez maudits pour la corruption que vous semez là où vous enlevez à Dieu ses fidèles.

Et ne vous reconnaissez-vous pas, ô générations de parents qui, sans pitié, tuez moralement vos enfants innocents en leur communiquant vos incrédulités, vos sensualités, tout l’attirail du rationalisme et de la bestialité dont vous êtes envahis? Ces enfants qu’aucune colonne vertébrale spirituelle ne soutient, vous finissez de les tuer dans ce qu’il leur reste: leur corps, en permettant que, comme des bêtes de luxure, ils en fassent marché, ce dont vous êtes conscients et heureux car ce marché vous permet de vous repaître et de jouir grâce à leur sacrifice.

Non, la Sagesse n’exagère pas quand elle vous traite de bourreaux d’âmes sans défense! Vous vous souciez davantage de l’animal que vous élevez pour le vendre ou de la plante que vous cultivez pour en obtenir des fruits que de vos enfants. Eux sont faibles et vous ne les fortifiez ni en leur apportant la foi en Dieu ni — et même d’autant moins — l’honnêteté civique et celle de l’amour familial.

Pères, vous n’êtes plus les tuteurs des mineurs. Mères, vous êtes des idoles pour vos enfants, et non des anges. Vous n’accomplissez pas le but pour lequel je vous ai établis. Vous abdiquez vos droits et vos devoirs. Vous me faites horreur. Vous êtes des idoles idolâtres. Idoles car sans esprit. Idolâtres car vous adorez tout ce qui est en deçà du spirituel. Vous avez adoré l’homme, vous avez consenti à aller jusqu’au culte du corps, à en revenir au culte du corps à l’instar des païens que le Christ a trouvés, ô néo-païens deux fois coupables de paganisme, parce que vous l’êtes et ceci après avoir connu la vraie foi.

Même dans les deuils, même dans les joies, que faites-vous? De l’idolâtrie. Vous vénérez, vous adorez ce qui est périssable. Vous ne vous souciez pas de l’âme et de son Créateur, et cela “devient un piège pour la vie: que des hommes, asservis au malheur ou au pouvoir, eussent conféré à des pierres et des morceaux de bois le Nom incommunicable″. Je suis, moi seul suis Dieu. Il vous semble que je vous fustige? Alors, écoutez: "En outre, il ne leur a pas suffi d’errer au sujet de la connaissance de Dieu; mais, alors que l’ignorance les fait vivre dans une grande guerre, ils donnent à de tels maux le nom de paix! Avec leurs rites infanticides, leurs mystères occultes, ou leurs orgies furieuses aux coutumes extravagantes, ils ne gardent plus aucune pureté ni dans la vie ni dans le mariage, l’un supprime l’autre insidieusement ou l’afflige par l’adultère.

Partout, pêle-mêle, sang et meurtre, vol et fourberie, corruption, déloyauté, trouble, parjure, confusion des gens de bien, oubli des bienfaits, souillure des âmes, crimes contre nature, désordres dans le mariage, adultère et débauche. Car le culte des idoles sans nom est le commencement, la cause et le terme de tout mal. Ou bien en effet ils poussent leurs réjouissances jusqu’au délire, ou bien ils prophétisent le mensonge, ou ils vivent dans l’injustice, ou ils ont tôt fait de se parjurer: comme ils mettent leur confiance en des idoles sans vie, ils n’attendent aucun préjudice de leurs faux serments.″

Or est-ce que la Sagesse fut dictée un siècle avant le Christ, ou est-elle écrite pour l'époque actuelle? Et vous souhaiteriez encore des paroles de miséricorde?

Avez-vous jamais vu un peuple en fuite sous de gros grêlons? Il fuit, il fuit mais est atteint car les grêlons les poursuivent de tous côtés. Si je devais m’adresser à vous comme vous le méritez et parler en tant que moi-même, Dieu le Père, vous seriez semblables à ces personnes frappées par des grêlons sans nombre.

La Bonté parle, et vous ne comprenez pas. La Justice parle, et vous la trouvez injuste. Vous avez peur, mais vous ne vous corrigez pas. Etes-vous stupides ou délinquants? Fous ou possédés? Que chacun s’examine. Et c’est pour ceux-là que le Fils du Père a été envoyé mourir?

Vraiment, s’il était possible de trouver quelque erreur en Dieu, il faudrait avouer que ce sacrifice fut une erreur, car pour un trop grand nombre d’entre vous son infinie valeur est nulle. Une erreur, oui, qui témoigne de ma nature. Car si je n’étais amour — ô hommes qui, coupables comme vous l’êtes, trouvez que je ne vous traite pas avec miséricorde —, je ne vous aurais pas fait la grâce de la Rédemption. Oui, si j’avais dû agir comme vous en demandant 100 % et même 1000 % quand vous faites un peu de bien, je n’aurais jamais dû vous faire grâce. Car toutes les grâces, toutes, à commencer par celle du Sang répandu pour vous, sont négligées par vous, tournées en dérision, changées en disgrâces.

Aujourd’hui, Jésus ne parle pas, le petit Jean[*11] ne voit pas. Aujourd’hui c’est moi qui parle. Pour vous dire que, maintenant comme il y a deux ans, ma Pensée demeure inchangée. Pour vous dire que si je me tais, c’est parce que je sais que parler est inutile, pour vous dire que la parole est amour, que le silence est amour, que la sévérité est amour. Dans l’amour souverain qui imprègne tout ce qui vient de Dieu, vous seuls êtes désamour. C’est là votre condamnation. "

Il ne manquait plus que cette sévère dictée pour finir de m’accabler...

(*11) L’écrivain est souvent qualifiée de "petit Jean" parce qu’elle est proche par sa spiritualité et sa mission du grand évangeliste Jean. Voir aussi les dictées du 8 février, 6 mars, 15 juin et 20 octobre dans "Les cahiers de 1944″.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Dieu__10
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 3 Jan - 8:23

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

Quand Jésus se donne, les âmes qui le reçoivent deviennent des séraphins et se consument, brûlées par l’amour.

Le 8 juillet 1945

Oh, les ennemis du Christ vont-ils encore et toujours le traiter ainsi? Est-ce que la science et l’hérésie, la haine et l’envie, les ennemis de l’humanité nés de l’humanité elle-même comme les branches empoisonnées d’un arbre bon, font tout cela pour que l’humanité meure? Ils la haïssent encore plus que le Christ, car leur haine est active et ils la privent de sa joie en la déchristianisant, alors qu’ils ne peuvent rien enlever à Jésus, puisqu’il est Dieu et eux poussière. Oui, c’est bien ce qu’ils font.

Mais le Christ se réfugie dans les cœurs fidèles, et c’est de là qu’il regarde, qu’il parle, qu’il bénit l’humanité, et puis... et puis il se donne à ces cœurs et eux... et eux touchent le ciel et sa béatitude tout en restant ici-bas, mais en brûlant jusqu’à en ressentir un délicieux tourment dans tout leur être: sens, organes, sentiments et pensées, et enfin dans l’âme...

Larmes et sourires, gémissements et chant, épuisement et pourtant nécessité de vivre sont nos compagnons, mieux, ils sont notre être même: en effet, tout comme les os sont dans la chair et les veines et les nerfs sous l’épiderme et que le tout forme un seul homme, de même toutes ces réalités brûlantes, nées de ce que Jésus s’est donné à nous, sont en nous, dans notre pauvre humanité.

Et que sommes-nous en ces moments-là — qui ne pourraient durer éternellement car, s’ils duraient plus qu’un instant nous mourrions brûlés et brisés —? Nous ne sommes plus des hommes. Nous ne sommes plus les animaux doués de raison vivant sur la terre. Nous sommes, nous sommes, oh! Seigneur! Laisse-moi le dire une fois, non pas par orgueil mais pour chanter tes gloires, parce que ton regard me brûle et me fait délirer...

Nous sommes, en ces instants, des séraphins. Et je m’étonne que des flammes et du feu ne jaillissent pas de nous avec des effets sensibles sur les personnes et la matière, comme dans les apparitions des damnés. Car s’il est vrai que le feu de l’enfer est tel qu’un simple reflet émanant d’un damné peut brûler le bois et faire ruisseler le métal, qu’est donc ton feu, ô Dieu, toi qui possèdes tout infiniment et parfaitement?

On ne meurt pas de fièvre, non, on n’en brûle pas, on n’est pas consumé de fièvre par des maladies physiques. C’est toi, l’Amour, qui es notre fièvre! Et, oui, on en brûle, on en meurt, on s’en consume, et il déchire les fibres de notre cœur, qui ne peut résister à autant. Mais je me suis mal exprimée, parce que l’amour est délire, l’amour est cascade qui rompt les digues et dévale en renversant tout ce qui n’est pas elle, l’amour est une foule de sensations dans l’esprit, toutes vraies, toutes présentes, mais que la main est incapable de retranscrire tant l’esprit est rapide à traduire en pensée le sentiment qu’éprouve le cœur. Ce n’est pas vrai qu’on meurt.

On vit, d’une vie multipliée par dix, d’une double vie, en tant qu’homme et en tant que bienheureux: la vie de la terre et la vie du ciel. On atteint et on surpasse — j’en suis certaine — la vie sans défaut, sans handicap ni limites que toi, Père, Fils et Esprit Saint, toi, le Dieu créateur un et trine, tu avais donnée à Adam en prélude à la Vie après l’assomption vers toi, cette vie dont il devait jouir au ciel après un paisible passage du paradis terrestre à celui du ciel, un passage effectué dans les bras pleins d’amour des anges, à l’instar de ce que fut le doux sommeil et la douce assomption de Marie au ciel, pour venir à toi, à toi, à toi!

On vit de la vraie Vie. Et puis on se retrouve ici, comme je le fais actuellement, on s’étonne, on a honte d’être allé aussi loin, et l’on se dit: "Seigneur, je ne suis pas digne de tout cela. Pardonne-moi, Seigneur." On se frappe alors la poitrine car on est terrifié à l’idée d’avoir commis un acte d’orgueil, et un voile plus épais descend sur l’éclat qui, s’il ne continue pas à flamboyer avec une ardeur parfaite, par pitié pour nos limites, se recueille pourtant au centre de notre cœur, prêt à se réenflammer puissamment pour un nouveau moment de béatitude voulu par Dieu. Le voile descend sur le sacrarium où Dieu brûle de ses feux, de ses lumières, de ses amours...

Puis, exténués mais régénérés, nous reprenons notre voyage comme... ivres d’un vin fort et suave, qui n’obscurcit pas la raison mais nous empêche de diriger nos regards et nos pensées vers ce qui n’est pas le Seigneur, toi, mon Jésus, qui es lieu de rencontre entre notre misère et la divinité moyen de rédemption pour notre faute, créateur de béatitude pour notre âme, toi le Fils qui, de tes mains transpercées, remets les nôtres entre celles, toutes spirituelles, du Père et de l’Esprit afin que nous soyons en vous, maintenant et à jamais. Amen.

Mais où suis-je allée pendant que Jésus me brûle en brûlant les habitants de Jutta de son regard d’amour? Vous aurez remarqué que je ne parle plus de moi, ou bien rarement. J’aurais tant de choses à dire ! Mais la fatigue et la faiblesse physique qui m’accablent aussitôt les dictées terminées, ainsi qu’une pudeur spirituelle, toujours plus forte au fur et à mesure que j'avance, me persuadent de me taire, m’y obligent même. Mais aujourd’hui... je suis montée trop haut et, c’est connu, l’air de la stratosphère fait perdre tout contrôle...

Je suis allée beaucoup plus haut que la stratosphère... et je n’ai pas pu me contrôler... Et puis je crois que si nous gardions toujours le silence, nous qui sommes pris par ces tourbillons d’amour, nous finirions par exploser comme des projectiles, ou plutôt comme des chaudrons chauffés à blanc et fermés.

Pardonnez-moi, mon Père. Et maintenant, avançons.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Dieu_a11
Dieu Amour


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 5 Jan - 7:43

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"L’ apparition hideuse du visage de Satan."

Le 15 mai 1945

Depuis cette nuit, l’apparition horrible du visage que vous savez, exactement comme je le vois, et cela me terrorise.

Le 17 mai 1945

Jésus dit:

"Tu vas mal et je te laisse tranquille. Je te fais seulement observer qu’une seule phrase oubliée ou un mot mal retranscrit peut tout changer. Toi, qui écris, tu es vivante et tu peux rectifier aussitôt. Pense donc et comprends combien vingt siècles ont pu priver l’Evangile des apôtres de certaines parties, certes sans dommage pour la doctrine, mais pour la facilité à comprendre l’Evangile.

Cela — une activité que, si nous remontons aux origines, nous découvrons être encore une œuvre du Désordre — explique bien des choses et sert aux fils du Désordre pour bien d’autres encore. Or tu vois comme il est facile de faire des erreurs de transcription...

Petit Jean, reste tranquille aujourd’hui. Tu es une fleur brisée. Je passerai plus tard redresser ta tige. Pour aujourd’hui, j’ai besoin des larmes de ta blessure. Dieu est avec toi."

Dans la soirée, l’Amour éternel dit:

"Ces paroles ne sont pas personnelles. Mais tu m’as entendu parler par les lèvres du Verbe, de la Vierge, de l’Apôtre à ceux qui cherchent Dieu, l’étudient, en ont besoin. Pour toi, cela représente un courant de douceur au milieu des eaux amères. Pour les autres, cela fait partie de tout ce qui est donné. Je suis l’Esprit d’Amour. Mais je suis aussi Justice. Plus on se sacrifie pour moi, plus je me donne. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende!

Il ne faut pas chercher à ressentir l’amour spirituel. Les caresses de Dieu ne sont pas des dons qu’on peut exiger. Ce sont des grâces qui sont accordées. Il ne faut pas en être avide tels des avares qui veulent accumuler une grande quantité d’argent.

Il ne faut pas être comme les satrapes, qui passaient leur temps à admirer les bijoux que leurs sujets mettaient dans leurs coffres, et ce sans aucun effort de leur part alors que ceux qui les leur apportaient avaient sué sang et eau pour arracher ces joyaux aux entrailles des mers et du sol. Que chacun s’efforce d’extraire lui-même les diamants très purs de la Sagesse.

Ne tombez pas dans la facile déviation qui transforme la spiritualité en sentimentalisme. Je suis celui qui fortifie et je veux des fidèles forts. Le sentimentalisme en religion ressemble à l’argile et au fer des pieds de la statue dont a rêvé Nabuchodonosor. Il suffit que le petit caillou d’une déception les heurte pour que l’ensemble soit en danger. Et si ce caillou est gros, c’est la ruine.

Courage, mes enfants, courage!  La terre est un lieu de combat. Le bonheur est ici, là où je suis. Mais pour y parvenir... C’est comme une voie de jaspe ébréché: une torture. Pourtant chaque torture est un mérite. Le Fils de Dieu n’a connu que celle-là. En voudriez-vous une meilleure? Renouvelez-vous dans mon Feu."

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Amour_14
"Renouvelez-vous dans mon Feu"


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 8 Jan - 7:12

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Joie surnaturelle de la communion reçue sous les deux espèces de Jésus en personne".

Le 29-30 mars 1945

Mes joies.

J’étais toute triste depuis jeudi après-midi, parce que je pensais: "Demain, pas de communion.″ Avec ce que je souffre toujours, le vendredi en particulier, et ce qu’est généralement le vendredi de la Passion pour moi depuis quinze ans, la perspective de rester sans ma Nourriture me désolait. Je pensais: "Il y a deux ans, le Père Migliorini m’a apporté la communion à l’aube du vendredi-saint. J’allais mal et il l’a donc pu.″ Je vous assure que j'aurais souhaité être dans un état bien pire pour pouvoir la recevoir. Si j'y ajoute le regret de la relique de la sainte Croix qui m'a été enlevée après me l’avoir donnée par une femme qui a contribué, avec Satan, à me faire de la peine, ce sont mes souffrances secrètes... les plus profondes.

Marta était sortie faire sa visite aux sept églises. J’étais seule. J’étais en train d’écrire. Et la désolation de Marie s’unissait aux larmes de la pauvre Maria...
L’apparition joyeuse de mon Jésus fait s’envoler ma peine: il n’était ni martyrisé ni sanglant, mais beau, radieux dans son vêtement de lin blanc comme il l’est dans les moments les plus joyeux des visions. Il vient vers moi comme s'il arrivait d’une campagne en fleurs et sourit; il tient quelque chose sous le manteau blanc qu’il a croisé sur la poitrine et sur les mains.

Il me dit: "Petit Jean, j’avais envie de te dire "petit scribe″ mais je ne le fais pas car, si tu es bien le laïc qui — les prêtres ne suffisant pas à la tâche — enseigne la vérité sur mon temps mortel, tu n’es pas pour autant l’être dur et féroce qu’étaient les scribes à mon époque.

Ecoute, petit Jean. Le père Migliorini ne peut t’apporter la communion, et tu en souffres. C’est moi ton prêtre. Je t’ai tenue penchée sur mes blessures, sur mon agonie. Il est juste que je te récompense. Regarde: à cette heure-ci, il y a bien des années, je me dirigeais vers le Cénacle pour consommer la Pâque et distribuer la première Eucharistie. Viens et prends, petit Jean."

Laissant son manteau s’ouvrir, il me montre alors le ciboire qu’il tient. Il prend un ton solennel pour me dire : "Je suis le Pain vivant descendu du Ciel. Celui qui mange de ce Pain n’aura plus jamais faim et vivra pour l’éternité. Voici mon Corps que je te donne en mémoire de moi. Prends et mange." Puis il me tend une grosse hostie. J’emploie ce terme de "grosse″ parce qu’elle est comme une pièce de monnaie antique (un écu). Son goût — matériel et spirituel — est tel qu’il me comble de joie. Il me caresse puis me dit: "Maintenant que tu t’es nourrie, écris. Je reviendrai demain.″

Il me réapparaît ce soir, à la même heure. J’allais mal depuis que vous êtes venu, et je n’arrivais pas à surmonter la crise. J’avais des sueurs froides, le teint cireux, je haletais, je souffrais de vertiges permanents et d’obscurcissements de la vue. J’écrivais néanmoins, parce qu’il me fallait le faire. La Mère des Douleurs se lamentait sous son supplice.

Jésus m’éloigne un peu de tant de douleur de compassion et physique et, gardant bien exposé le calice rempli d’un sang rouge, vigoureux, j'irai même jusqu’à dire épais, presque bouillant puisqu’il écumait avec de rares bulles comme s'il venait de sortir d’une artère, il me dit: "Ceci est mon Sang que j’ai versé par amour pour vous. Prends et bois.″ Il approche alors le calice de mes lèvres tout en m’attirant vers lui de l’autre main.

Je sens le froid du métal contre mes lèvres et perçois l’odeur du sang. Mais je n’éprouve aucune répugnance. Je pose les lèvres sur le bord lisse du calice en argent et bois une gorgée de ce sang divin. Celui-ci a toutes les caractéristiques du nôtre par sa fluidité, sa viscosité, son goût. Mais lorsqu’il coule en moi, il me procure un plaisir qui m’emporte très haut dans la joie. Je voudrais en boire tant et plus... Plus on en boit, plus on en voudrait. Toutefois, le respect me retient, et je contemple ce sang bien-aimé, j’en respire la vive odeur, j’en admire la parfaite couleur rouge vif. Mais par deux fois, Jésus me fait boire... puis il s’en va... et je garde en moi le goût et la fragrance de ce sang de mon Jésus.

J’hésitais presque à mettre cela par écrit ici. Je voulais l’écrire dans une lettre, dont je ne savais s’il me fallait vous la remettre tout de suite, ou vous laisser la trouver à ma mort. Mais ensuite ma première intention — l’écrire dans un cahier et le porter immédiatement à votre connaissance — a prévalu.

Je suis comblé d’une joie surnaturelle.

Cahiers de 1945  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Euchar11


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 10 Jan - 11:02

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

" La chère Voix invite l’écrivain à faire mémoire des frères séparés."

Le 16 juillet 1945

Je devrais maintenant vous dire quelque chose, parce que, sinon, je vais en faire une fixation.

Voici quinze jours, peut-être davantage, que la chère Voix m’aiguillonne le cœur par ces mots:

"Souviens-toi de tes frères séparés. Souviens-toi que tu es victime pour eux aussi. Souviens-toi qu’ils étaient soutenus par ton amie Gabriella, qui est trappistine[*30]. Souviens-toi que l’obstacle de la guerre est levé. Souviens-toi que les âmes ne doivent pas être aidées par la prière seule. Souviens-toi que je suis le Christ de tous, et que tous les chrétiens appartiennent au Christ.

Souviens-toi que ta mission va bien au-delà du sang et des affections. Tu es le porte-parole de la Voix, or la Voix s’adressait à tous.

Souviens-toi que je suis aimé — tu en as eu toi-même l’intuition — avec plus de respect dans les autres confessions que chez vous. Il n’y a qu’un pas à faire pour venir former un seul Troupeau sous un unique pasteur.

Or il faut pour cela qu’une main se tende au-delà du ruisseau qui divise pour les aider à venir. La soif de moi est bien vive, là-bas..."

Mais que puis-je faire? Y laisser le peu de sommeil qui me reste pour cette vrille d’admonition qui ne se tait jamais dans mes pensées. Y laisser ma tranquillité, puisque je ne sais comment faire, puisque je suis opposée à agir, puisque je sens que je déplais à Jésus en n’agissant pas.

Je ne connais pas de frères séparés, si ce n’est de nom, ceux de Nashdom Abbey. Et comment faire? Que dire? Je ne sais pas l’anglais. Pourquoi Jésus attend-il donc de moi des choses qui dépassent mes capacités et mes tendances? Aidez-moi car, savez-vous, quand il veut, il veut; et il ne se calme pas avant d’être satisfait.

Jésus dit: "En raison de l’union qui manque entre les peuples, qu’il existe au moins une union entre les chrétiens, car les temps antichrétiens sont imminents et il faut que les prophéties s’accomplissent."

D’accord... mais comment?... Pendant ce temps je donne tout ce que j’endure, et n’en garde qu’un soupçon pour d’autres motifs. Ce n’est pas encore assez, me semble-t-il, et je ne puis ajouter d’autres souffrances à celles propres à la maladie.

Alors?

(*30) Il s’agit de sœur Maria-Gabriella Sagheddu, trappistine de Grottaferrata (1914-1939), qui s’est offerte pour l’unité des chrétiens et fut proclamée bienheureuse par le pape Jean-Paul II le 25 janvier 1983.

Cahiers de 1945 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Aimez_10


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 12 Jan - 7:34

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Elle reçoit une lettre sur la mort en bon chrétien de son oncle Aristide".

Le 29 août 1945

J’éprouve le besoin de noter ici[*40] une bonté du Seigneur. Il s’agit de la mort chrétienne de mon unique oncle[*41], qu’une série de grands malheurs de toutes sortes, s’ajoutant à une infirmité humiliante et très douloureuse qui durait depuis quarante ans exactement et ne cessait de s’aggraver, avait rendu fort inquiet à l’égard du bon Dieu.

Depuis sa jeunesse, il était très pieux et pratiquant, à telle enseigne qu’en famille, on l’appelait pour plaisanter "le frère"; par la suite, il était devenu si opposé, si inquiet, rebelle, qu’il frôlait la haine, si même il ne l’atteignait pas. J’en souffrais énormément. Lorsqu’il écrivait à ma mère — sa sœur —, sa lettre était une suite d’injures, de railleries contre Dieu, de malédictions lancées contre la vie, contre ces deux misérables qu’étaient sa femme — la première cause de ses malheurs — et sa fille, qui l’avait abandonné après lui avoir fait quitter notre maison pour être libre de ses... entreprises; malédictions contre son prochain, malédictions contre les médecins et les infirmiers, et ainsi de suite.

Cela me causait un tel dégoût qu’il en était presque physique. Et pourtant, quand je pensais à lui, j'éprouvais une grande pitié et une forte affection, précisément parce qu’il était tellement malheureux, malheureux au point de refuser l’unique richesse et réconfort qui reste aux malheureux: Dieu. Et puis, je l’aimais bien parce qu’il avait été pour moi la cause d’une grande souffrance et d’une grande grâce.

Sa venue chez nous, à Voghera, alors qu’il était déjà infirme, avait été pour moi la cause de bien des larmes. Lui m’aimait bien. Mais il était inquiet et nerveux et n’avait aucune sympathie pour ce qui divergeait de sa façon de voir. Il maîtrisait parfaitement le français, l’anglais et l’allemand et il attendait de moi — petite fille de dix ans, pourtant déjà avancée en français et capable de  bafouiller l’allemand — la perfection en français et des progrès miraculeux en allemand, langue que, entre parenthèses, je haïssais. Il aurait voulu que je maîtrise aussitôt l’anglais qu’il voulait m’enseigner. Je le comprends.

Ses journées de paralysé étaient bien longues et il ne se faisait pas à l’oisiveté. Il voulait occuper son temps en me servant de professeur de langues. Or j'avais déjà mes études... et si l’on pense que j'avais terminé mes études classiques à seize ans, on peut comprendre si je devais étudier... Mais il ne comprenait rien. Original comme sa sœur, ce qu’il voulait, il le voulait, Et celui qui disait le contraire de lui se voyait soumis à ses caprices, à ses reproches, à ses accusations, etc.

Il m’aimait, néanmoins. Il m’appelait souvent: "Pretty, Pobly, Darling, Mary" et, des bras et des mains — libres de la paralysie qui lui avait immobilisé les membres inférieurs—, il me faisait de jolis petits tableaux ou bien il préparait des sucreries que je mangeais avec des larmes pour tout sucre, car il n’y avait pas de jour où il n’excitât ma mère par ses plaintes et ses accusations de mauvaise volonté, de fainéantise et d’obstination et me fasse punir par elle, dont la sévérité est encore légendaire...

La douleur s’ajoutant à la douleur, sa venue me coûta la séparation de la maison, de papa... En réalité, mon oncle n’avait qu’une paralysie provoquée par la fracture des dernières vertèbres, fracture subie en Angleterre. Mais les médecins, qui voient et comprennent ce qu’ils peuvent — c’est-à-dire fort peu — avaient estimé qu’il était malade, non seulement de la colonne vertébrale, mais aussi des poumons. Il est mort à quatre-vingt-quatre ans d’arthrite déformante... mais n’a jamais eu le moindre problème pulmonaire au cours de ces quarante années...

Pourtant le fait est que, pour ces doctes médecins, il devait être malade des poumons, si bien que vivre à son contact était dangereux pour moi, qui n’était qu’une petite fille. Que Dieu me pardonne ! Mais étant donné que les médecins qui avaient ce point de vue étaient des intimes de maman depuis sa naissance, et étant donné que son rêve était de me fourrer au collège pour "mortifier mon caractère″, disait-elle, ce que papa combattait avec acharnement — c’était l’unique chose pour laquelle il tenait tête à sa femme —, je pense que maman jouait cette carte avec la complicité des médecins pour atteindre son but. Et papa n’eut pas la force de dire: "Dans ce cas, c’est à mon beau-frère de partir.″

Il se borna à faire écrire à maman une page sur laquelle elle déclarait que c’était elle qui voulait mon éloignement de la maison. J’ai retrouvé cette feuille au milieu des papiers de famille. Je fus donc mise au collège... Quatre mois plus tard, mon oncle fut admis à l’Hôpital civil de Bergame avec un emploi de secrétaire... Mais, moi, je restai au collège... C’est ainsi que je fus privée de la joie de profiter de mon père dans les derniers mois de son intégrité physique et mentale. Il fut par la suite un homme exténué... bon, mais avec peu de mémoire et de volonté... Et je n’eus plus que le réconfort de ses caresses... ainsi que le supplice de le voir diminué...

Voilà en ce qui concerne mon oncle. Voilà les souffrances qu’il m’a causées. Quant aux grâces, ce furent celles de retrouver mon Jésus au collège, comme s’il revenait de très loin et m’avait donné ce rendez-vous d’amour, lui que j'avais entrevu dans les nuages de l’enfance chez les ursulines, puis perdu de vue. Non pas de foi, mais de vue. Mon Jésus souffrant qui — peut-être parce qu’une croix déjà trop lourde reposait sur mes épaules — se montra à moi au collège avec tous les délices souriants et consolants de son Cœur très doux...

Et, si je suis aujourd’hui celle que je suis, c’est dû au fait que, à cette époque, je fus à lui totalement et pour longtemps. Nourrie là-bas d’une vie profondément et fortement chrétienne, pleine d’amour pour Jésus consciemment à cet âge (de dix à seize ans) où je savais déjà ce que je voulais, j'ai pu résister par la suite à toutes les choses qui faisaient levier sous ma foi pour la renverser et la détruire... et elles ont été bien nombreuses! Elle a connu bien des cahots de mes dix-huit à mes vingt-cinq ans. Mais ensuite... Jésus est venu pour la troisième fois et ne m’a plus quittée.

Voilà pourquoi j’aimais cet oncle aujourd’hui décédé. Après la mort de ma mère — qui, comme à l’accoutumée, m’accusait d’avance de ce que je n’allais pas aimer mon oncle et lui venir en aide — je me chargeai aussitôt de lui. Je lui écrivais et je lui envoyais de l’argent pour ses moindres caprices de malade. J’avais même, sur mon testament, donné l’obligation à mes héritiers de continuer à lui verser une rente mensuelle sa vie durant. En même temps, je lui ai exposé clairement ma manière de voir ma foi, mon amour pour le bon Dieu, mon respect de l’Eglise, et ainsi de suite.

Savez-vous que j'ai terminé par ces mots: « Voilà comment je suis et c’est ainsi que tu dois me considérer. Je ne te juge pas pour tes idées, même si je souffre de te savoir sans foi, car je sais que cela te prive du seul réconfort que tu pourrais avoir. Mais je te prie de ne pas manquer de respect pour les miennes »? Or il m’a si bien comprise qu’il s’est aussitôt approché des sacrements et qu’il m’a envoyé le feuillet de sa communion, comme un pauvre petit enfant qui veut prouver qu’il a été bon... Pauvre oncle!

La supérieure m’écrit maintenant pour m’apprendre qu’il était devenu fervent et qu’il est mort en étant chrétiennement serein, en parlant de moi avec affection tant qu’il l’a pu. N’est-ce pas là une bonté du Seigneur? Je m’affligeais tellement à la pensée qu’il ne meure pas dans l’amitié de Dieu! Or Dieu me rend heureuse en me montrant qu’on ne prie et qu’on ne souffre pas en vain, et même qu’une sincère profession de foi peut ébranler quelqu’un et le ramener à Dieu.

Pauvre oncle mort dans une telle solitude... Est-ce que cela m’arrivera à moi aussi? Pauvre oncle resté sans nouvelles aussi longtemps à cause de la guerre! Mais il doit savoir aujourd’hui que j'avais pour lui les mêmes inquiétudes que lui pour moi au cours de ces mois de guerre et d’impossibilité à correspondre. Il sait tout, désormais, et il est en paix.

Puisque je suis en veine de récits sur moi, je vous relate encore — mais sans lien avec la mort de mon oncle — un fait qui m’est arrivé pour la troisième fois en quelques jours. Des effluves de parfum intense de fleurs et d’encens très délicats, comme du benjoin ou d’autres résines similaires, emplissent ma chambre à l’improviste puis disparaissent de façon tout aussi inattendue. Hier, Marta elle-même l’a senti, alors qu’elle était assise loin de moi. Mais près du lit, il est très fort. Voici des mois que je n’en sentais plus.

*

(*40) Aussitôt après l’épisode écrit le 29 août 1945 et qui appartient à "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″.
(*41) Il s’agit d’Aristide Fioravanzi, dont l’écrivain note la mort le 21 juillet 1945, peut-être après en avoir reçu une première annonce par le biais d’une carte laconique — qui a été conservée — de la part d’un hospice de la congrégation de la Charité de Bergame. Elle en reparle, parce qu’elle a reçu une lettre qu’elle joint au cahier et dont nous rapportons ici le texte:
" Hospice — Bergame, le 18.8.945. Mademoiselle, votre oncle est décédé le 14 juillet à 13 heures, et il est mort chrétiennement. Ici, à l’hospice, il s’est toujours approché des saints sacrements à Noël et à Pâques; il s’en est même parfois approché plus souvent au cours de ces derniers mois. Il a encore communié quelques jours avant de mourir. Soyez tranquille, il s’est bien préparé à la mort, il l’a vue venir, il la désirait car il n’en pouvait plus: en effet, outre ses souffrances dues à l’arthrite déformante qui augmentaient de jour en jour, il eut un malaise intestinal qui le fit bien souffrir et le mena à la tombe. C’est sereinement et tranquillement qu’il accepta la mort. Il garda toute sa tête jusqu’au bout et ne perdit conscience que pendant les deux dernières heures. Il fut toujours assisté avec amour par le médecin, les sœurs du service et les infirmiers. J’allais moi-même le trouver fréquemment car je le connaissais depuis de nombreuses années de par le service que nous rendions tous deux au Grand Hôpital de la Ville et j’ai toujours tenté de répondre à ses désirs comme je le pouvais, selon mes pauvres moyens. Soyez tranquille, Mademoiselle, la miséricorde divine l’a sûrement accueilli avec bonté. Nous essayons de prier pour sa belle âme par des messes, des communions et des rosaires. Il priera aussi beaucoup pour vous, il vous aimait, et il a énormément souffert pour vous, d’une part parce qu’il vous savait sous les bombardements, d’autre part en raison du manque de nouvelles. Priez pour moi également, comme je le fais pour vous. Bien respectueusement, la Mère supérieure. "

Pour ce qui est des faits et des personnes cités par l’écrivain, nous renvoyons le lecteur à l’ "Autobiographie″.



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Chambr10
Chambre de Maria Valtorta


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 15 Jan - 7:46

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Joie de l’écrivain à la suite d’une explication de Jésus sur le "Phédon"."

http://libresavoir.org/index.php?title=Le_Ph%C3%A9don_de_Platon

Le 8 septembre 1945

Jour de fête... jour de souvenirs... et jour de comparaisons. Un jour, donc, qui pourrait me faire souffrir. Depuis hier, Jésus anesthésie ma souffrance par son amour sensible. Hier, pour m’empêcher de penser à mes affaires humaines et douloureuses, il est venu auprès de moi et m’a servi de maître jusque dans les matières profanes.

Je m’explique. Il y a quelques jours, je parlais avec un jeune homme que j'ai comme locataire ; il va bientôt entrer à la faculté de Lettres et Philosophie mais traverse une période troublée due à l’opposition entre sa vie de Jeune Catholique d’hier et... son inclination actuelle à entrer dans les Jeunesses Communistes. Cette inclination est due à la fois à l’influence de ses compagnons et à son dégoût devant les manquements du clergé qui se sont révélés brutalement à notre époque d’évacuations, d’actes vils et d’égoïsme. Alors que nous discutions lettres et philosophie, il me demanda si j'appréciais Socrate.

L’apprécier? C’est certain. Personnellement, il m’a toujours plu, mais depuis que Jésus m’instruit, il me plaît encore davantage, parce que je le comprends mieux. Mais je possède seulement Eutyphros et l’Apologie. Et quand j’étais encore... à demi bêta, ils m’ont servi à ne pas m’avilir. Ne pas s’avilir, c’est déjà se préparer à s’élever.

Le jeune homme m’a apporté le Phédon. Je dispose de peu de temps et je n’ai pas très envie de lire des bagatelles ou des choses sérieuses. Mais si je ne gaspille pas le peu que j'ai en bagatelles, j’en trouve toujours un peu pour le consacrer à des lectures sérieuses, aussi pour me changer les idées de mon travail habituel.

En effet — cela peut paraître étrange, mais c’est comme ça —, alors que je désire ce travail de tout mon être, j'éprouve de temps en temps le besoin d’envoyer mon esprit musarder vers d’autres pensées qui ne soient pas surnaturelles, comme pour reposer la partie qui n’est pas spirituelle, ou plutôt les parties matérielles et morales. J’ai donc pris le Phédon en
pensant: « Si Jésus me permet de l’avoir, c’est signe que j’en retirerai du bien. » J’ai toujours agi de cette façon! Il m’a mis en main des livres ou au contact de personnes dont j’ai tiré profit pour moi-même ou pour d’autres.

J’ai commencé à lire. Mais ce n’était pas Maria Valtorta qui lisait le Phédon comme c’était elle, autrefois, qui lisait Eutyphros. C’était cette fois le porte-parole. Par ce phénomène, qui survient quand Jésus le veut, les mots s’éclairent d’une lumière surnaturelle et s’enrichissent de références surnaturelles. Vous vous rappelez quand je lisais ce livre d’Ubaldi : comme Dieu le voulait, j’y trouvais des pensées profondément chrétiennes. Vous souriez de ma... faculté de voir, de sentir, de goûter, de comprendre Dieu seul jusque dans les œuvres d’un démon.

Mais je me l’explique très bien. La raison en est que Jésus m’a mis des...
lentilles spéciales, miraculeuses, qui effacent les paroles mauvaises et les changent en bonnes paroles. Je pense à l’Evangile:

« Vous foulerez au pied serpents et scorpions (...) et rien ne pourra vous nuire... » Dieu est bon!

Mais, pour en revenir au Phédon, je lisais et sentais du surnaturel là aussi, mais je ne savais pas l’apprécier dans toute sa vérité. Jésus est venu auprès de moi, à droite de mon lit, vers le chevet; il me tournait légèrement le dos, la main gauche sur mon épaule gauche, et de la main droite il m’indiquait les lignes qu’il m’expliquait. Il m’a donné une leçon si belle, si belle que j’en étais en extase. J’étais tout heureuse de me sentir serrée contre lui jusqu’à sentir la chaleur de son corps, et j’étais contente d’entendre son commentaire. J’en donnerais une copie bien embrouillée si je voulais la répéter. Mais la lumière est restée en moi.

Je me souviens seulement de cette phrase que je vous ai dite sur la
réminiscence: "J’ai parlé de cela dans l’Enfance de Marie. Les âmes se souviennent parce qu’elles viennent de la Lumière et, comme la foudre moléculaire agglomère les éléments épars dans l’atmosphère et les emporte avec elle, de même elles emportent des particules de l’Intelligence éternelle. Et plus l’âme est limpide par la grâce et active par la volonté, plus elle se souvient. Non pas comme le philosophe grec le dit, — car il ne possède qu’une révélation partielle d’une religion à peine entrevue et ne peut donc connaître la Vérité tout entière —, mais comme, moi, je le dis.

Ce n’est pas parce qu’elle revit que l’âme se souvient, mais parce qu’elle vient de l’endroit où tout est connu." Il a également parlé du retour à la vie, mais je ne m’en souviens pas bien. Je sais qu’il a dit que Socrate a suivi cette pensée en ligue droite aussi loin qu’il l’a pu, mais ensuite, comme la connaissance de la Vérité divine lui faisait défaut, il a abandonné cette ligne droite et s’est replié vers le bas au lieu de continuer à s’élever. Il a dit: "On vit une seconde fois, oui, mais plus sur terre. Par l’esprit, en d’autres royaumes." Mais j'ai perdu le reste.

J’aimerais qu’il me dicte ses explications parce que, plus tard, je n’aurai plus le livre et... adieu à tout! Mais j’aime encore davantage l’avoir pour maître d’école... dans toutes les disciplines. C’est un maître lucide et patient. Toutefois, l’élève est une oie, et lorsqu’il referme le livre je ne sais plus rien répéter... Je reste dans la joie... et les méchancetés du monde n’existent plus..
.
Hier soir, je souriais les yeux clos, si heureuse que Marta croyait que j'étais tombée dans un sommeil extatique. Non, j'étais bien éveillée, mais j’entendais des paroles capables de me porter à l’extase; et pour voir, je n’avais pas besoin d’yeux... je reste avec mon doux Jésus auprès de moi...
heureuse... Son cadeau, sa miséricorde pour sa Maria en ce jour de la Nativité de Marie.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Socrat10
Socrate et Platon


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 17 Jan - 6:22

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Souvenirs pénibles."

Le 14 septembre 1945

Après la terrible souffrance qui m’a amenée à deux doigts de la mort, après trois jours d’agonie, après la confession et la communion de ce matin, et alors que je me sens encore très mal — et la chair désirerait seulement repos et silence, alors que l’âme tend à la Parole — avec un mal de tête atroce et une lourdeur somnolente de mon corps épuisé, je regarde passer les heures de ce jour de la sainte Croix.

Je pense que lors de la terrible période de Còmpito  je me suis réellement attachée à la croix comme dernier point d’appui pour n’être pas submergée. Je pense que j'aurais voulu pouvoir entrer dans l’église San Martino, pendant le voyage de retour, pour dire "merci″ à mon Sauveur. Je pense que, le 10 au matin, pendant mon agonie, j'ai reçu de nouveau la vision du sommet du Calvaire avec les trois croix dont l’une est privée de son martyr, l’autre inclinée vers le sol sous le poids de son martyr comme pour y déposer son fruit torturé, la dernière encore debout.

C’est ainsi que je les ai vues à la mort d’Antonietta Dal Bo. Je pense à tant de choses! Egalement au fait que Jésus m’a aidée, hier matin, en me servant d’infirmier plus que toute autre personne, sans me retirer ma douleur — or lui seul sait combien elle est grande, inconcevablement grande—, mais en me donnant la paix. Je pense qu’il souffrait sûrement de me voir souffrir, mais il devait agir ainsi pour quelque âme qui a besoin d’être rachetée ou aidée par cette grande douleur. Or pendant que Jésus venait ainsi à mon aide, Satan essayait de me troubler... et maintenant encore. Je pense, je pense...

Je serais laissée en paix immédiatement, et peut-être même aidée matériellement, si j'acceptais de ne plus écrire ce que Jésus veut. Mais je ne peux pas le faire. Si ceux qui critiquent, nient ou raillent considéraient que je ne tire aucun profit financier, ni aucun autre profit de ma tâche de porte-parole, mais uniquement fatigue et souffrances de toutes sortes, et surtout s’ils faisaient l’expérience de tout ce que je subis et éprouve, ils comprendraient sur-le-champ que je dois agir comme je le fais parce que Dieu le veut, et sans en recevoir le moindre profit matériel ou moral.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Les_tr10


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 19 Jan - 7:35

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Une grande peine renaît chez l’écrivain à par ce que sa mère ne s’est pas convertie, mais une voix immatérielle l’assure que ses deux parents sont sauvés. Tentation satanique."

Le 4 octobre 1945

Comme l’an dernier, Jésus me montre à cette occasion[*49] une "petite vieille qui ne fuit pas Jésus"...

Savez-vous quelle souffrance cela représente pour moi? Elle seule, elle seule, maman, n’a pas accueilli Jésus... C’est toujours une souffrance, vous savez? Une souffrance plus forte que sa mort, celle que je ressens chaque fois que je vois une âme qui repousse le Seigneur, qui s’en détourne. Mais, dans le cas de maman, elle s’intensifie d’autant plus car, à cause de l’amour que j’éprouve pour elle, j’aurais souhaité son union complète avec mon Jésus... Larmes donc, cette année encore... Et je ne demande pas, comme l’an dernier: "Pourquoi n’a-t-elle pas voulu de toi?″ Jésus m’a déjà répondu l’année passée… Et je pleure.

Une parole me vient cependant, j’ignore de quelle profondeur du ciel, qui l’a prononcée, qui l’a manifestée — précisément parce qu’elle est si immatérielle qu’elle est bien plus incorporelle que les "voix" habituelles, au point d’être seulement "pensée qui s’éclaire et apaise" — mais je pense que ce doit être mon ange gardien qui me l’apporte: "Tes parents sont en bonne main.

Ton père a reposé sa tête sur le sein de l’apôtre à qui tout pouvoir d’absolution a été conféré, et dont tu connais la franche et affectueuse bonté d’homme du peuple. C’est Pierre qui est venu chercher Pietro, ton père, parce qu’il pouvait bien, lui, comprendre la justice de ton père. Saint Joseph, saint Pierre... Et tu trembles pour lui? Non!

Quant à ta mère, c’est François, le Séraphique, qui est venu recueillir son âme entre ses paumes blessées, lui, l’aimé de Jésus, celui à qui rien n’est refusé au ciel et par le ciel. Au fond de son cœur, ta mère éprouvait de la vénération pour lui, et c’est lui qui est venu. As-tu oublié qu’on dit qu’il sauve ceux qui font preuve de dévotion pour lui ?"

C’est vrai. Mon espérance devient plus vive... Et moi, qui m’accueillera? Moi qui vais tellement mal et qui suis rongée par les tourments de Satan comme par un ver? Il ne me laisse aucun répit. Puisqu’il ne peut pas m’attraper autrement, il insinue que je suis moi-même l’auteur de ce que j’écris, et que ce n’est pas Jésus qui fait voir et dicte. Il sait que, s’il parvenait à m’en convaincre, je me replierais dans la désolation et la terreur d’avoir péché et que j’aurais peur de la mort et du Jugement. Oh, qu’il me torture! Il m’étourdit tellement, sans se taire un instant, que, dès que Jésus termine visions et paroles, je perds toute faculté à profiter de ce qu’est ma vie, en d’autres termes de tout ce surnaturel qui m’entoure et fait de moi un porte-parole.

Est-ce que ces épisodes vous paraissent si beaux, à vous qui les lisez? Moi aussi, autrefois, j'avais la même impression. Mais actuellement, le côté artistique mis à part, je n’en éprouve rien. C’est en vain que je cherche encore et toujours les phrases qui, au moment où elles étaient dites, m’emportaient dans les hauteurs, dans la béatitude. C’est en vain que je pense et repense à des attitudes dont la douceur m’avait tellement touchée quand je les voyais... Une fois que tout est éteint, tout est cendres... Le paradis — car c’est bien le paradis — a perdu sa splendeur ou, mieux: il est ouvert tant que dure mon service quotidien de porte-parole et m’inonde alors de toute sa lumière, de ses chants, de sa douceur de sa joie; puis, le travail fini, il se ferme hermétiquement et me voilà entourée, submergée de nuages et d’obscurité, sans autres voix que celles du Doute et de la Négation qui agace et raille. N’est-ce pas là une grande douleur?

Néanmoins, je ne veux ni désespérer ni dire: "J’arrête, car cette œuvre est la mienne.″ Non, ce ne l’est pas ! Personnellement, je ne pourrais le faire, surtout en ce moment où je suis épuisée et accablée par tant de choses, et ignorante de tant d’autres; dans mon état de faiblesse physique et de tristesse morale, cela me donnerait la nausée, et je n’écrirais rien. Je suis matériellement dans l’impossibilité de penser et, moralement, cela me répugne...

J’allume par hasard la radio et je la mets sur radio-Florence à17 h 30, ce que je ne fais jamais parce que je recherche de la musique et non des paroles, et à cette heure-ci Florence ne transmet que des "paroles". J’entends l’animatrice dire: "Dans peu de temps nous transmettrons la cérémonie de la basilique d’Assise qui s’achèvera par la bénédiction donnée par son Éminence le cardinal Canali selon la relique de la bénédiction écrite par saint François.″ J’écoute: c’est la paix qui arrive. C’est mon François, celui qui a été le premier à me consoler à Còmpito, qui vient me donner la paix...

(*49) C’est l’anniversaire de la mort de sa mère, Iside Fioravanzi, décédée le 4 octobre 1943.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Saint_14
Le Séraphique François d' Assise, l



_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 22 Jan - 7:14

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Au plus fort d’une crise terrible, l’écrivain est réconfortée  par la présence de Jésus, de Marie et de saints."

Le 5 octobre 1945

Je me relève d’une crise terrible. Vous l’avez vue et cela suffit. Mais vous serez peut-être intéressé de savoir que, au moment précis où je me sentais mourir et où je vous ai demandé la sainte communion en guise de viatique, non seulement mes souffrances se sont atténuées et mon état est devenu moins sérieux, mais j’ai aussi été réconfortée, tout d’abord par Jésus seul, ensuite par Marie, puis, dans l’ordre, par saint Jean l’apôtre, saint Pierre, mon ange gardien, saint François et, en dernier lieu, saint Joseph.

J’aurais bien désiré [la présence de] sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, mais elle n’est pas venue. Ils sont restés même après votre départ, Jésus se tenant à droite du chevet, sa Mère à gauche; ils disaient:

" Nous assistons notre petite fille malade.″ L’ange adorait. Etrange, je le vois toujours à côté de la Vierge ! Saint Joseph, le regard très doux et un peu mélancolique, se tenait près du bureau. Saint Pierre était assis sur une chaise, un peu penché en avant, à côté de saint Joseph. Entre saint Pierre et mon ange gardien se tenait saint Jean, debout. Je ne sais pas si vous m’avez vue sourire à saint François, pâle, tout humble, qui se cachait presque dans l’angle près de la porte. Je me sentais assistée. Vraiment. Mais quelle souffrance ! Toutefois, Satan est parti à la venue de mes amis.

Je meurs, mon Père. Sœur Saviane [*52] a raison. La couronne est presque terminée et la plupart de mes souffrances sont terminées. Mais pour qui est-ce que je souffre tant? J’ai offert mes souffrances pour une mère de famille, pour sœur Saviane, sœur Gabriella, les "frères séparés″, le jeune que j’ai à la maison, et puis vous, Maria, ma parenté. Mais ce n’est pour aucun d’eux que je souffre ainsi. Pour qui donc?

J’ai offert également cette intention pour le pardon accordé à Giuseppe. Le pardon, ai-je dit. Ce qui existait auparavant, l’estime, est perdu. Mais je veux partir sans garder de rancœur contre personne. Je suis contente d’avoir tout arrangé en ce qui concerne la maison. Quand on entre en agonie, tout revient à l’esprit et cela trouble. Maria est désormais bien pourvue. Tout est en règle sur la terre. Mais tout sera-t-il en règle dans mon âme pour être en paix à la fin de ma vie?

Le médecin grommelle parce que j’écris. Il pense sûrement que mes écrits sont du "romantisme de vieille fille". Cela l’influence et le pousse à dévier d’un juste diagnostic. Il finira par pencher pour l’hystérisme et, dans sa, tête, il traite mes écrits de "manie évocatrice", d’ "épanchements de femme déçue″ qui désire au moins rêver ce que la vie lui a refusé et qui se raconte une belle histoire. Il prétend que je "phosphore"... En réalité, c’est Jésus qui "phosphore"... moi, je ne fais qu’inscrire des signes sur le papier pour y noter ce qu’il "phosphore", lui.

Mais comment dire cela à un médecin et le mettre sur la bonne voie? Me direz-vous ce que nous devons faire?

Pendant ce temps, je me repose. Ma vie arrive ainsi à son terme, et j'ai encore tellement à corriger et à entendre...

J’ai écrit ces pages car je pense bon qu’elles le soient. Vous voyez cette belle calligraphie ?

*

(*52) Sœur Giuseppina Saviane, sœur de Marie Enfant du collège Bianconi de Monza, où l’écrivain avait fait ses études. Voir le 21 juillet dans "Les cahiers de 1944″.
(*53) L’écrivain ironise: ces deux pages sont écrites d’une main rendue maladroite par ses crises


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Coeurs12


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 24 Jan - 8:22

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Jésus commente une phrase de l’Evangile (Luc 10, 19)"

Le 8 octobre 1945

Jésus me dit ensuite:

" Viens, Maria, je veux te consoler par une lumière pour toi seule. Je te commente un nouvel aspect de la phrase évangélique: "Vous foulerez au pied serpents et scorpions (...) et rien ne pourra vous nuire..."

Ceux qui m’appartiennent pleinement peuvent fouler au pied toutes les doctrines humaines et vivre sans dommage parmi ceux qui sont pleins de leur poison. On peut aussi entendre cette phrase comme cela. Car si, à une époque, mes bénis ont été réellement immunisés contre les morsures des fauves ainsi que contre les venins et d’autres dangers parce que je l’ai voulu, mes bénis d’aujourd’hui qui vivent dans l’atmosphère corrompue d’une société idolâtre et démoniaque sont également préservés de tout mal par ma volonté. Ils sont en moi et moi en eux. Il n’y a pas de place pour autre chose. Et aucun poison ne peut attaquer là où mon amour, notre amour — celui de Jésus et celui de son bien-aimé — neutralise tout venin.

Sois en paix, petite âme de prédilection. Je recueille tes souffrances, tes larmes et tes prières, pour tous.

Tu as été émue parce que l’on a trouvé près de Bethléem une pierre qui fait allusion à ma crucifixion. C’est une simple pierre. Elle est utile pour les orgueilleux, pas plus. L’évocation élevée de ma Passion que j’ai donnée aux hommes de foi grâce à ta fatigue a beaucoup plus de valeur, infiniment plus. Mais l’homme qui croira à cette pierre aride et incertaine restera aride et incertain devant ce document de ma souffrance que je t’ai livré pour lui.

Quant à toi, oublie les pierres et nourris-toi des larmes de ma   Passion, que tu connais bien.

Que ma Passion soit ton réconfort. Sois en paix.″

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Jesus_29


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 26 Jan - 7:44

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Jésus fait boire à l’écrivain une gorgée du calice amer des fautes des hommes".

Le 13 octobre 1945

Hier soir à 23 h., je cherchais le sommeil et le repos; tout le monde dormait; c’est alors que Jésus m’apparaît, comme il m’apparaît toujours, en vêtement de laine blanche. Il tient dans la main droite un calice en métal long et assez étroit. Il s’avance du côté droit du lit. Il sourit, mais tristement. Pourtant, son sourire m’encourage, car je comprends qu’il n’est pas triste à cause de moi, et qu’il vient au contraire chercher auprès de moi quelque réconfort. Il pose sa main gauche sur mon épaule gauche et m’attire à lui, tandis que, de la main droite, il approche le calice de mes lèvres en disant:

"Bois.″ Le calice est rempli d’un liquide qui ressemble à de l’eau pure.

Je l’entrevois à l’instant où Jésus me le tend en me forçant à boire.

Je bois donc. Quel goût amer!

Oh, c’est loin d’être le calice enivrant du jeudi de Pâques, rempli du Sang vivant de mon Seigneur, ce Sang doux et moelleux dont je n’aurais jamais détaché mes lèvres .  Mais c’est une eau d’une amertume plus écœurante que tout médicament. Elle attaque la gorge, l’estomac, elle le remue de dégoût, elle fait monter les larmes aux yeux et elle dure comme le feu d’un acide brûlant.

Jésus m’en fait boire une gorgée seulement…puis il retire le calice et m’explique: "C’est le calice que j’ai bu à Gethsémani. Mais moi, je l’ai bu tout entier, jusqu’au fond, et c’est là qu’il est le plus amer. C’est le calice que les fautes des hommes remplissent quotidiennement et qu’ils tendent ensuite au ciel afin que j’en boive toujours. Mais je ne peux plus boire autre chose que l’Amour infini.

Alors voilà, je l’offre aux personnes généreuses, aux âmes de prédilection. Merci pour cette gorgée! Maintenant, je vais auprès d’autres âmes chères. Je te bénis pour le Père, pour moi et pour l’Amour éternel.″ Puis il s’en va, me laissant la bouche et l’estomac brûlés par le poison, et l’âme comblée de paix.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Calice10


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 29 Jan - 7:55

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Vision de sainte Martine".

Le 4 décembre 1945

Sainte Martine.

Il est 20 h. Je suis envahie par une allégresse surnaturelle si vive qu’elle a déjà un goût d’extase. Je ne sais d’où elle provient, parce que je n’en ai aucune raison. Je suis fatiguée, pleine de douleurs, étourdie parce qu’il m’a fallu parler beaucoup et entendre des choses qui étaient tout sauf des raisons de me réjouir: des ruines de l’âme... Imaginez-vous ma souffrance. Et pourtant voici cette joie qui me vient, si vive... si vive.

Puis un lieu en maçonnerie m’apparaît: de grosses murailles obscures, humides me semble-t-il, et de la couleur du café très clair ou de la boue très foncée. Cet endroit ressemble à une rotonde d’où partent des couloirs   . Je parle de couloirs parce qu’on ne voit pas le ciel, il y a un plafond haut et foncé comme les murailles aux larges pierres carrées de Tullianum .

Une personne m’apparaît au centre exact de la rotonde. C’est un peu plus qu’une enfant. Elle doit avoir une douzaine d’années tout au plus, et son corps est moins développé que celui de sainte Agnès, dont elle diffère aussi parce qu’elle est plus petite, brune et que sa peau est d’un blanc qui tire sur le brun. Elle a deux grands yeux noirs fort doux, un peu tristes, un peu las, comme s’ils avaient beaucoup souffert ou comme s’ils appartenaient à quelqu’un qui a beaucoup souffert. Son sourire est doux, lui aussi un peu triste.

Elle porte un vêtement tout blanc en lin, flou, sans ceintures, avec des manches jusqu’au coude dont il sort deux avant-bras bien tournés qui se terminent en deux petites mains brunes croisées sur la poitrine. Son visage est lumineux, mais sans plus.

Ce n’est pas un visage rayonnant de bienheureuse. C’est une douce apparition, lumineuse cependant, d’une lumière d’étoile sous un léger voile de nuage. Mais elle m’attire, car c’est une lumière d’une suavité pure qui procure paix et joie. Le contraste avec les murailles sombres est des plus vifs. Elle me regarde et sourit.

Derrière son dos, des deux côtés que j’ai indiqués par un trait,   des hommes vêtus d’un court vêtement jaune-gris partent en courant. Quatre vont vers le nord, en direction d’une lumière à peine visible et lointaine, comme si l’autre couloir aboutissait à un endroit ouvert, les autres en direction du sud vers des ténèbres plus épaisses, à tel point que je ne saisis pas combien ils sont. Je comprends, en revanche, que la jeune fille est une martyre, parce qu’elle tient une petite palme serrée sur la poitrine, entre ses bras croisés, une palme blanche, j’ose même dire spiritualisée, tout comme le lin de sa tunique, qui est plus immatériel et plus splendide que le plus beau des lins.

J’ignore toutefois de qui il s’agit, et je lui demande: "Qui es tu?″ Elle me répond: "Martine. C’est ici le lieu où j’ai beaucoup souffert. L’un des lieux. Car j’ai énormément souffert, sous plusieurs martyres avant l’épée. Et ceux qui s’enfuient sont ceux qui m’ont martyrisée. Ceux qui vont vers la lumière sont ceux que j’ai sauvés par ma souffrance et baptisés de mon sang. Les autres, ceux qui n’ont pas voulu se convertir à Jésus. Mais je suis heureuse désormais, la souffrance n’existe plus.

Il faut tout souffrir, pour venir à la gloire. Rappelle-toi: je suis Martine... et je suis particulièrement invoquée dans les invocations de l’Eglise. Oh, que Jésus est bon! Pour un peu de souffrance, il donne tellement de joie et de pouvoir! Adieu. Je suis ton amie. Tu ne te souviens pas de moi. Et pourtant, tu m’as connue et aimée à l’époque où tu étais une adolescente de mon âge. Moi, en revanche, je t’ai toujours aimée, avec Agnès. Que la lumière du paradis resplendisse toujours en toi et t’aide à amener nombre d’âmes à la Lumière. Adieu. Reçois ceci: je t’asperge de mes baumes."

Elle agite alors la palme vers moi, puis recroise les bras sur la poitrine et disparaît de ma vue avec un chant doux, immatériel, impossible à répéter, et tout resplendit dans cet endroit obscur pendant qu’elle s’en va, laissant seulement derrière elle un grand parfum indescriptible.

Je prends mon missel: il s’y trouve quatre lignes sur sainte Martine le 30 janvier. Je consulte un vieux livre de prières: elle n’y est même pas nommée. Je cherche dans ma mémoire: rien. L’obscurité historique complète. Il me reste néanmoins son amitié, son regard, son sourire, le parfum de ses baumes. Et la joie d’auparavant dure et m’emporte haut, très haut...

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Sainte12
Sainte Martine


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
sofoyal
sofoyal


Masculin Messages : 1953
Date d'inscription : 22/01/2016
Localisation : gironde
Idéal : Chrétien
Saint intercesseur : Jésus

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par sofoyal Mar 29 Jan - 19:53

Une simple description de scène, presque rudimentaire, sans fioriture aucune, bien au contraire.
Et toujours, cependant, les récit de Maria Valtorta, vous saisisse et vous rendent présent à la vision.

L'Explication, je la sais:
L'Esprit qui montre à Maria Valtorta est présent au lecteur, et ouvre aussi ses yeux,
pour son édification spirituelle.

Mais... qui était Cette Martine, plus pure et plus candide que La petite Martine de nos livres d'enfants,
A la plage, à la ferme, ou à la mer?


Dernière édition par sofoyal le Mar 29 Jan - 20:04, édité 1 fois


_________________
Sofoyal Colombe
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat10
sofoyal
sofoyal


Masculin Messages : 1953
Date d'inscription : 22/01/2016
Localisation : gironde
Idéal : Chrétien
Saint intercesseur : Jésus

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par sofoyal Mar 29 Jan - 20:03

J'ai donc questionné notre grand automate, pour savoir ce qu'on lui avait mis en mémoire au sujet de Sainte Martine.
Sa fête est le 30 janvier donc demain.
Merci Maud de nous en avoir informé en temps et en heure au sujet de cette petite Sainte qui fit trembler Rome.
Voici ce qu'en sait Google et Wikipédia en particulier.


"Martine était la fille de nobles romains, son père ayant été plusieurs fois consul. À la mort de ce dernier, elle vendit tous ses biens et consacra cette fortune à des œuvres de charité.
Martine vivait au temps de l'empereur Alexandre qui selon cette légende persécutait les Chrétiens. Elle fut un jour arrêtée alors qu'elle était en prière dans une église, et conduite devant l'empereur. Elle fut conduite dans le temple d'Apollon afin d'y sacrifier, mais elle refusa, tandis qu'un tremblement de terre abattit le temple et la statue du dieu qui s'y trouvait.
L'empereur fit alors torturer Martine, mais elle résista et entraîna la conversion de ses bourreaux.
Elle fut déchirée avec des crochets de fer et amenée dans les arènes pour y être la proie des bêtes, mais les lions se couchèrent à ses pieds ; elle fut mise sur un bûcher : les flammes ne l'atteignirent pas mais brûlèrent les spectateurs. Finalement, l'empereur la fit décapiter.
La légende précise que deux aigles vinrent veiller sa dépouille avant qu'un autre chrétien pût venir l'inhumer.

La plus ancienne mention du culte de sainte Martine provient du Pape Honorius Ier, au viie siècle qui lui dédia une église sur le forum de Rome (basilique Sainte-Martine), située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Luc et Sainte-Martine, vocable double adopté en 1588.
Ses reliques furent découvertes en 1634 dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape Urbain VIIIPierre de Cortone, très impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 16354.
Sa fête instituée en 1635 est fixée au 30 janvier5

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 220px-El_Greco_-_Madonna_and_Child_with_Saint_Martina_and_Saint_Agnes_%28NGA%29


Sainte Martine et Sainte Agnès devant la Vierge par El Greco


_________________
Sofoyal Colombe
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat10
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mer 30 Jan - 7:51

Merci @sofoyal  pour ce complément important

qui était Sainte Martine et Sainte Agnès qui fut elle même Vierge et Martyre  sunny


https://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 31 Jan - 7:15

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Je t’autorise à disposer de tout ce que tu as vu et entendu. "

Le 18 décembre 1945

Jésus dit:

« Il y a treize ans de cela, je te scellais sous le poids de l’infirmité, brisant ainsi en toi toute parole et toute activité. Des années durant, tu as dû sauver par la souffrance. Puis j'ai fait de toi une fontaine pour sauver par la Parole. J’ai fait de toi un "porte-parole". Aujourd’hui, ma violette cachée, je t’autorise à disposer de tout ce que tu as vu et entendu, avec prudence mais sans avarice dans la sainteté et dans un but saint.

Mon désir net et clair était que personne ne puisse puiser à la citerne dans laquelle ma Parole se déverse par ton intermédiaire avant qu’elle ne soit complètement remplie. Mais étant donné qu’on a voulu y puiser goutte par goutte — ce qui, à vrai dire, ne m’a pas beaucoup plu car c’est imprudent et cela diminue l’ouvrage —, il est stupide d’étouffer toute respiration à la source originelle quand ensuite l’eau qui en jaillit n’est pas recueillie dans des réservoirs pour être utilisée en temps voulu et avec les prudences et protections nécessaires, ceci afin qu’elle ne soit pas contaminée par des éléments étrangers, ou appropriée, ou autre chose. Mais elle se divise et se répand en mille rigoles, abandonnant ainsi sa beauté imposante, et elle se perd dans l’aridité profane d’un désert plus ou moins rationaliste et incrédule, quitte même à servir aux manœuvres d’esprits moqueurs et hostiles.

C’est pourquoi, petit Jean, quand tu verras que ma parole peut devenir "baume" et salut, donne-la. N’aie pas peur. Tu verras clairement à qui il est bon de la donner. La Lumière t’illumine.

Prie aussi beaucoup, beaucoup pour les prêtres qui vont monter à l’autel pour la première fois à l’occasion de ces fêtes. Que ce soit un vrai Noël pour eux, une naissance au Christ, avec le Christ et pour le Christ. C’est une nécessité. Avoir de saints prêtres n’empêchera pas les guerres et les massacres. Cela vous permettra du moins de ne pas tous mourir comme des bêtes, ce que vous commencez à faire. Je devrais — oui, en vérité, je le devrais! — réitérer le geste par lequel j’ai chassé les profanateurs du Temple! Je suis profondément dégoûté. Ma violette de la croix, prie pour les ministres de ton Jésus...

Va en paix, mon âme, ma crucifiée, ma voix, ma fille, ma joie... »

Il me prend alors le visage de ses longues mains, et se penche sur moi jusqu’à m’effleurer le front de ses cheveux, sa respiration m’arrivant sur le visage.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Jzosus23


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Sam 2 Fév - 8:02

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Neuf réponses de Jésus à autant de questions sur le cas de Dora."

Le 19 décembre 1945

A 23 h 30
.

Jésus dit:

« Je viens t’expliquer beaucoup de choses. Je n’aime pas les questions, surtout de ta part.

Tu es assez intelligente pour comprendre les réponses que je te donne dans les dictées que les visions contiennent.

Mais ici, maintenant que les choses se sont passées comme elles le devaient, sans que personne n’ait été influencé d’aucune manière, je parle et j’explique.

Tes questions — celles que j’estime juste d’accueillir — sont:

Pourquoi une telle différence entre les manifestations de Dora[*59] et les tiennes?

Pourquoi ces cas deviennent-ils si fréquents [dans le monde]? Est-ce que ce qui n’a pas été manifesté jusqu’ici — une accusation portée contre mes phénomènes — pourrait avoir lieu à l’avenir?

Dora restera-t-elle dans son état actuel?

Pour quelle raison éprouves-tu un détachement spirituel à son égard, même si l’on admet que c’est bien le surnaturel qui se manifeste en elle?

Dois-tu conserver la carte que tu as eue par dictée angélique?

Est-il bon que Dora te connaisse, toi et ton travail?

Pourquoi as-tu désiré la voir en un premier moment, puis ne l’as-tu plus souhaité?

Pour quelle raison le démon la torture-t-il ainsi?

Les autres sont des raisons d’enfant, et je passe dessus.

Alors: sache que j’adapte les manifestations à l’environnement et au but pour lesquels je les ai suscitées.

Tu as eu pour mission d’être une voix mondiale. Tu dois chanter l’hymne de la Miséricorde et de l’Amour, de la Sagesse et de la Perfection, pour toutes les oreilles et tous les cœurs, pour toutes les intelligences et toutes les âmes.

Voilà pourquoi, après t’avoir préparée à cette capacité — n’en tire pas orgueil car, tout ce que tu as, je te l’ai donné pour cette mission, même la maladie, même ta solitude, absolument tout —, j’ai fait de toi une "voix" parfaite, un géant, toi qui es pygmée.

Mais ce n’est pas toi, c’est moi en toi. C’est donc moi le géant, ma petite Christophe qui porte le Christ mais es aussi portée par lui.

Dora est destinée à faire aimer Dieu chez les humbles qui ne savent même pas réciter convenablement le Notre-Père et ignorent les notions religieuses les plus élémentaires.

Si — je pouvais le faire — si elle parlait comme je te parle, qui la comprendrait?

Dans ce que je t’ai dit, il y a des pages qui rendent pensifs les savants.

Pourraient-elles être comprises par les humbles pour lesquels j’en ai fait mon instrument?

Vois-tu comme Dieu est bon et juste, et comme il est humble?

Il s’anéantit en s’adaptant à l’instrument et à ceux qui l’écoutent, il supporte des confidences et des expressions qu’il n’accepterait pas de ta part.

Tu sais en effet comment te comporter et ce qui serait manque de respect chez toi est seulement simplicité chez Dora. Et cela me fait sourire, parce que je crois entendre les bons Galiléens qui me parlaient en hommes du peuple.

Tout le monde ne peut pas être des Jeanne de Cusa, ne penses-tu pas?

A ta seconde question, je répondrai ceci: la Providence agit avec bienveillance envers ses créatures.

La corruption générale, qui existait dès avant la guerre et ne cesse d’augmenter, le relâchement du clergé, la guerre atroce, les doctrines pernicieuses, l’orgueil des... petits experts — ou qui pensent l’être —, tout cela a tellement diminué la foi qu’elle pourrait finir par mourir de consomption.

Or — c’est pénible à dire — l’agent qui fait le plus de tort à la foi, c’est le clergé; je t’ai d’ailleurs très souvent donné des dictées sur ses manquements. Dans une nuit sans lune, les étoiles sont plus nombreuses à s’allumer et l’on voit même les plus petites; or toutes servent à donner un minimum de lumière pour guider le voyageur nocturne.

De même, la société des catholiques, qui manque des plus grandes lumières — entends par là le clergé actif — reçoit des étoiles, grandes ou petites. Les derniers temps seront les temps de l’esprit.

Ces lumières, ces voix pulluleront alors pour servir de guide aux cœurs droits qui marcheront à tâtons dans les brumes des matérialismes, des rationalismes, des sectarismes auxquels les prêtres prendront largement part.

Et Dieu sera toujours connu de ses enfants, avec sa vraie vitalité, et non la mécanique froide, automatique, livrée par ceux qui ne croient plus, même s’ils crient: "Foi! Foi!″ parce que c’est leur métier.

Oh! Qui sont ceux qui crient ainsi? Des pleureuses soudoyées, ou des camelots païens?

Leur travail terminé, les uns et les autres s’en vont, nullement convaincus de la bonté de ce qu’ils ont vanté ni accablés par la douleur sur laquelle ils ont pleuré. En vérité, en vérité je vous dis qu’une "petite voix″ aura plus de pouvoir en disant des paroles venues de Dieu et malgré quelque faute de grammaire, que les actions utilitaristes et peu convaincues d’une trop grande partie du clergé!

C’est pour cette raison que je vais et que je suscite ici et là mes "voix″.

Je le ferai toujours, même si l’on me combat à travers elles. Et plus je verrai mon troupeau à la merci des pasteurs idoles, plus je le ferai.

Quant à la troisième question, je réponds: bien sûr! Cela pourrait avoir lieu.

Et le démon fera tout pour ça.

C’est pourquoi je te prie d’apporter une grande assistance à ta sœur de mission.

Tu es, toi, ma petite lutteuse qui te bats contre la tentation depuis ton adolescence — sinon même avant — par amour pour moi, comme un petit aigle muni d’un bon bec qui a subi des morsures et perdu des plumes, mais qui a guéri des blessures infligées par Satan en volant toujours plus haut, sur des pics toujours plus purs, pour être cautérisée et soignée par moi, le Soleil.

Mais Dora, par son ignorance même et parce qu’elle est moins préparée que toi, est aussi moins sensible que toi pour sentir, discerner et réagir de sorte qu’elle pourrait succomber à un assaut plus astucieux que les autres de la part du Mauvais, qui tente de vous abattre, elle et toi.

Toi beaucoup plus qu’elle, d’ailleurs, car ton rayon d’action est plus étendu que celui de Dora, et plus puissant. J’ajoute ici qu’il serait nécessaire que Dora se nourrisse du pain eucharistique très fréquemment. Si Satan ne le veut pas, moi je le veux.

La confession l’aidera également. Mais uniquement parce qu’elle lui procurera la paix devant les scrupules que l’Ennemi suscitera dans son cœur.

Elle pourra donc être moins fréquente.

Mais que l’Eucharistie soit sa force.

Nous voici à ta quatrième question. Je réponds : les âmes n’ont jamais été statiques.

Elles oscillent de bas en haut et vice-versa. Parfois elles plongent, quand apparaissent l’orgueil, le mensonge, ou encore la luxure qui m’éloignent de l’âme. Ou alors elles s’élèvent vers le ciel comme des flèches quand elles s’immolent à mon exemple.

Mais ce sont là des cas particuliers. Chez la plupart, on observe des hauts et des bas.

Une âme, amenée à un certain niveau, peut descendre ou s’élever. Elle ne reste pas au même niveau.

Dora est à un niveau très susceptible de changer. Elle pourrait se perfectionner. Elle pourrait se détériorer.

En ce qui te concerne, prie beaucoup. Le Père veille soigneusement sur son humilité et sa sincérité.

Le démon cherchera à les corrompre toutes les deux.

Cinquième question: tu pourrais dire la phrase entière. Ce serait celle-ci: "Pourquoi ai-je presque peur d’elle?″ Tu redoutes que ce ne soit un signe que tu ne te trouves pas dans la grâce de Dieu. Allons!

Es-tu une enfant qui cache sa tête sous la couverture pour ne pas voir l’obscurité ?

Mais est-ce que l’obscurité n’est pas plus épaisse sous les couvertures? De quoi as-tu peur? De ce que tu es ?

Dora ne te ressemble pas! Pauvre Dora!

C’est l’être le plus inoffensif de la terre. Marie, ma Mère, fut frappée de stupeur par l’ange, alors qu’elle était la pleine de grâce.

Pour certains, quel mystère que cette peur de ma Mère! Elle est pourtant facile à comprendre. Elle était l’humble, la cachée, la consacrée, la Vierge.

Le secret se trouve dans ces quatre mots. Et tu es, toi, la violette de la croix, la cachée, la consacrée. C’est pourquoi tu ne désires pas acquérir des connaissances, c’est pourquoi tu trembles d’être connue

Cela te paraît une mise à nu. Ne crains pas! Les voiles ne seront pas levés sur tes amours mystiques. Reste tranquille ! Reste tranquille! Ne tremble pas de souffrance, ma violette, ma sœur et épouse. Moi seul te connais. Et je permets que l’on connaisse jusqu’où je veux. L’ "autre" connaît et parle jusqu’où il peut. Te rappelles-tu Punturieri ?

Eh bien ? A quoi a-t-il servi ? A amener ici Giuseppe et à me le donner. Tu vois?

Sixième question: oui, garde cette carte avec tes papiers secrets. Rien de plus.

Septième question: non. Ce n’est absolument pas nécessaire. Les étoiles suivent leur route même sans se connaître et se rencontrer.

Mieux: malheur si deux étoiles dans le ciel venaient à se rencontrer! Vous avez chacune une mission différente qui tend au même but.

Vous vous rencontrerez dans le But: en moi. Il est tout aussi inutile — vraiment, ce n’est guère utile — que cette femme, instruite directement, reçoive d’autres instructions qui, en raison de sa culture limitée, lui demanderaient un effort pour ne lui apporter qu’une satisfaction superficielle.

Qu’il en soit ainsi, du moins pour l’instant. De plus, le contexte n’est pas indiqué pour garder les dictées. Je ne vous recommanderai jamais assez la modération et la prudence pour distribuer les fascicules.

Etant donné qu’on va au ralenti pour chercher à les protéger, il faut aller très lentement pour les donner à tel ou tel.

Huitième question. Pourquoi ai-je agi de la sorte en toi? Quels en sont les motifs? Il n’est pas nécessaire que je te les explique. Il était juste de le faire et toi, toujours grâce à mon action en toi, tu l’as compris après avoir vainement réfléchi jusqu’à ce que la Lumière vienne.

Il serait dommageable pour vous de vous connaître puisque, elle comme toi, vous êtes en lien avec un monde matérialiste.

Tu sais ce que le monde dirait? "Voilà comment elles s’exaltent mutuellement!

Ce sont des histoires du Moyen-Age″, et ils évoqueraient les Patarini, les Piagnoni et leurs semblables, pour terminer par les grands noms de la psychiatrie... Laisse tomber! Laisse tomber! Que chaque source produise son jet d’eau, sans se mélanger.

Il vaut d’ailleurs mieux que ton travail ne l’influence pas ou qu’il ne paraisse pas l’influencer.

Tu as l’abondance de la Parole? Elle fait entendre la Voix? Fort bien! Que chacune garde sa particularité.

Neuvième question. Elle est torturée matériellement parce qu’il ne pourrait la tourmenter comme il le fait de toi, qui es plus raffinée psychiquement. Envers toi il se montre subtil et intelligent, et il t’atteint dans ton moi psychique.

Elle, cette pauvre créature, ne comprendrait pas les problèmes qu’il agite devant toi pour susciter doutes et peurs; c’est pourquoi il la saisit par les cheveux et la bat. Eh bien, prie pour elle qui aura beaucoup à souffrir, énormément, cette pauvre Dora! Soutiens-la.

C’est une sœur pour toi. Qu’elle ne se perde pas! Que son appel ne lui soit pas préjudiciable!

Tu vois que Satan était capable d’injecter son venin chez les disciples. Prie pour que cela ne se produise pas ici.

Elle affronte une rude épreuve et se trouve à un tournant.

Montre tout cela au Père. Mais cette leçon est uniquement destinée à lui et à toi, et à nul autre. Que personne ne désobéisse! Je ne le veux pas.

Repose-toi maintenant, le corps fatigué mais l’âme sereine. Sois en paix. Je te bénis au nom du Père et du Fils et de l’Esprit Saint. »

(Nous sommes le 20 décembre à 1h 20 du matin. Mais je suis heureuse d’avoir reçu cette dictée, et si vite. J’en remercie mon Seigneur.)

*

(*59) Il s’agit de Dora Barsottelli, qui se disait favorisée par des manifestations sur l’origine desquelles l’écrivain nourrissait appréhensions et doutes, comme nous le verrons au cours de ce volume.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/index03.htm#D%C3%A9cembre1945
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Pardon11


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Mar 5 Fév - 7:41

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

"Vision des trois archanges".

Le 21 décembre 1945

Oh, mon Père! Je ne sais si vous vous en êtes rendu compte, mais j'ai eu du mal à vous suivre au moment de la sainte communion; j'étais en effet... déjà ailleurs, occupée à regarder vers le haut, d’où me venait un appel joyeux accompagné de cette allégresse qu’aucune comparaison, aucun mot humain ne sauraient décrire. Il me coûtait de m’en détacher pour vous répondre...

Après cela, dans les tressaillements d’allégresse et des ondes d’une joie toujours plus grande, le domaine céleste s’est éclairci progressivement à mes yeux, et j'ai vu.

J’ai vu les azurs resplendissants des prairies du paradis... même si elle restait seule, cette vision des contrées célestes inondées de lumière, cette lumière du paradis qu’aucune comparaison ne peut rendre, porte déjà à la béatitude.

Remarquez que les étendues du Royaume des cieux me paraissaient beaucoup plus hautes que le ciel normal, et pourtant elles m’étaient tout à fait distinctes, comme si elles n’étaient pas plus éloignées que les toits. Chaque fois que je contemple le paradis, j’ai cette impression d’infinie distance de la terre et le sentiment que je suis, moi, emportée au-delà de l’atmosphère terrestre pour devenir plus proche du ciel paradisiaque, afin que je puisse bien voir.

En somme, je me sens arrachée à la terre et emmenée là-haut, tout au loin. Non pas au paradis, qui est encore plus haut, mais là où la création — y compris les étoiles et les planètes — est déjà éloignée. J’ai l’impression que mon âme est agenouillée et je le ferais même physiquement si un reste de raison vigilante ne me retenait pas de donner des signes extérieurs de ce qui se produit en moi. Mais je me prosterne en âme, car je sens que je suis en présence de ce qui est infiniment supérieur à l’homme et qu’il faut vénérer même s’il s’agit simplement de lumière et de d’azurs infinis.

Venant du nord-est, trois personnages resplendissants à l’allure royale et des plus dignes s’approchent de moi en marchant, comme de simples mortels, sur les champs de saphir. Ils n’ont toutefois aucune condescendance, bien au contraire. Ils marchent avec souplesse, sans perdre leur aspect solennel. Ils me regardent en souriant et se sourient en me désignant les uns aux autres par un échange de regards. Au fur et à mesure qu’ils s’approchent, je vois les mouvements de leurs beaux yeux — ceux du premier sont bleu saphir, ceux du deuxième très noirs, ceux du troisième d’un marron doré —, briller dans leur sourire et à la lumière du paradis.

Ils vont jusqu’au bout du domaine céleste, au-delà duquel se trouve le vide jusqu’à l’échelon inférieur où je me trouve, toute en vénération et en extase. Ils s’arrêtent là en me regardant et en souriant comme seul un ange peut sourire, et ils se tiennent à la taille comme trois frères qui s’aiment et se promènent ensemble.

Ce sont les trois archanges: Gabriel, Michel et Raphaël. J’essaie d’en faire un portrait. Ce sont trois jeunes hommes superbes. On dirait des jeunes de vingt, — même de dix-huit — à trente ans.

Le plus jeune est Raphaël, le plus âgé (à en juger par son aspect) est Michel, dont la beauté est terrible.

Le premier à droite était Gabriel, qui semble avoir de vingt-quatre à vingt-cinq ans. Grand, élancé, les traits fortement spiritualisés et dans une extase d’adorateur perpétuel. Blond comme l’or pur, il a les cheveux ondulés jusqu’à lui toucher presque les épaules — plus exactement la base du cou — et retenus par un fin anneau incrusté de diamants: on aurait dit un faisceau de lumière incandescente plus que du métal et des pierres précieuses. Il porte un de ces vêtements de lumière tissée — diamants et perles — que j'ai souvent vus sur les corps glorieux. Une tunique longue et floue, très chaste, qui lui cachait complètement les pieds et laissait à peine découverte sa main droite qui pendait de côté et dont la forme était fort belle.

Il me regardait de ses yeux saphir et son sourire presque surnaturel m’effrayait, bien que ce fût un sourire.

L’autre, au centre, était aussi grand que son compagnon mais il avait, comme je l’ai dit, une beauté austère terrible. Ses cheveux bruns étaient plus courts que ceux de son compagnon et plus bouclés. Il avait une ossature robuste, son front était privé de tout de diadème mais il portait sur la poitrine une espèce de médaillon en or et en pierres attaché au cou par deux chaînettes en or  .

Les pierres qui y sont enchâssées forment des caractères, un nom peut-être, mais je n’arrive pas à lire ces mots, ces lettres, qui ne sont pas comme les nôtres. Il est revêtu d’or flamboyant, d’un vêtement qui éblouit tant il resplendit. On dirait une flamme claire (mais dorée, et non rougeâtre) qui recouvre ses membres agiles et robustes. Son regard noir est sévère et lance des éclairs. Il ne me fait pas peur, parce que je sens qu’il n’est pas en colère contre moi, mais qu’il m’aime au contraire.

Mais c’est un regard terrible qui doit être angoissant pour les pécheurs et pour Satan. Michel n’a ni épée ni lance, au contraire de ses représentations, mais ses armes, ce sont ses yeux. Son sourire lui-même est sévère, très austère.

Le troisième porte un vêtement d’une délicate couleur émeraude et ajusté par une ceinture sertie de pierres précieuses; il paraît revêtu de la couleur qu’on observe lorsqu’on regarde une émeraude à contre-jour. Il est grand, avec de longs cheveux bruns comme ceux de Gabriel.

Ils sont d’une couleur précieuse, un châtain émaillé de petites tâches d’or foncé. Il semble être le plus jeune de tous et me rappelle un peu l’apôtre saint Jean par son doux sourire juvénile. Mais Raphaël a les yeux d’une douce couleur noisette et un regard paisible, patient, qui est une caresse. Il sourit plus humainement que les autres. Tout en lui ressemble davantage à ce que nous sommes. C’est tout à fait le "bon jeune" du livre de Tobie.

On a envie de mettre sa main dans la sienne, en toute confiance, et de lui dire : "Guide-moi ! En toute chose!″

Tous trois me regardent, sourient, se sourient mutuellement. Puis ils me saluent

Gabriel chante, de sa voix de harpe spirituelle dont chaque note porte à l’extase: "Je te salue, Maria", et pour le dire il joint les mains sur la poitrine et incline la tête pour la relever ensuite avec un sourire qui augmente l’étincellement de tout son être vers les hauteurs du paradis. Je comprends que, plus que me saluer, il a voulu montrer clairement qui il est. C’est l’archange qui annonce le grand mystère... et il donne l’impression de savoir uniquement répéter ces mots et vénérer la Vierge...

Michel touche le bijou qu’il porte sur la poitrine. Il le prend dans les doigts de sa main droite et le lève pour bien me le montrer, puis il me dit, d’une voix qui résonne comme du bronze:

" Celui qui est avec Dieu peut tout. Et Satan ne peut rien sur celui qui est avec Dieu. Car, qui est comme Dieu?″ Ces derniers mots semblent faire vibrer l’atmosphère céleste comme un coup de tonnerre harmonieux. Il repose le médaillon sur sa poitrine puis s’agenouille en adorant l’Eternel (que je ne vois pas, mais qui doit se trouver, d’après le regard de l’archange, au-dessus de moi ou juste derrière mon dos, en haut, en haut, tout en haut).

Raphaël ouvre les bras comme pour m’embrasser tout en levant son visage rayonnant de la joie de contempler Dieu, et il me dit de sa voix d’or: "Que la joie soit toujours avec toi.″ Il ressemble un peu à l’ange que j’ai vu dans deux visions. Mais il est moins spiritualisé que ce dernier. Une lumière en forme d’étoile se trouve à la racine de ses cheveux, une douce lumière qui réconforte, tout comme réconforte son splendide vêtement émeraude clair.

Ils me regardent encore. Puis ils resserrent leur étreinte à la taille (notez que je n’avais pas encore remarqué leurs ailes derrière le dos), ils ouvrent des ailes de perle, de flamme, de lumière vert pâle et ils s’élèvent rapidement vers l’empyrée tout en chantant un chant indescriptible, comme celui que j'ai entendu le 13 décembre 44 à Còmpito, lorsque j’avais vu les cohortes angéliques voler au-dessus de Bethléem en chantant…[*61]

Et moi, je reste ici. Ou plutôt je descends des sphères où je me trouvais et je rentre en moi-même, dans mes tourments, dans mon lit. Ma joie demeure cependant... et je m’aperçois même que, stupidement, je n’ai pas su dire le moindre mot aux trois archanges... Mais mon âme a parlé avec eux. Je sentais qu’elle les vénérait, même si je ne pouvais traduire en mots matériels ses frémissements.

Après avoir vécu tout ce qui précède, je prends la Bible pour y rechercher toutes les apparitions angéliques. Abraham, Jacob, Tobie puis le prophète Daniel passent ainsi.

Au chapitre 8, mes yeux tombent sur les versets 13 et 14. Lorsque j’arrive à la phrase: « Il lui dit: "Encore deux mille trois cents soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué" »,
une réponse - mieux ,une explication — m’arrive à la vitesse d’une flèche de lumière: « Remplace le mot "jours" par "siècles" — puisque pour nous un siècle est moins qu’un jour —, et tu obtiendras la date de la fin du monde. » Rien d’autre. La voix s’est tue aussi subitement qu’elle est venue. Je pense que c’était celle de mon conseiller intérieur, parce qu’elle lui ressemblait.

*
(*61) Voir, dans "Les cahiers de 1944″, le 13 décembre.

Cahiers e 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Les_tr11
Les trois Archanges : Gabriel, Michel et Raphaël


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 7 Fév - 7:46

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Maria_10

Dictées de Jésus pour mère Teresa M. de Saint Joseph ...…et pour sœur Teresa Cherubina.

Le 24 décembre 1945

Pour Mère Teresa Maria de Saint Joseph, prieure du Carmel.[*62]

Jésus dit:

« Je suis le Directeur spirituel, le Tuteur, l’Administrateur des âmes et de ce qui leur est nécessaire. Personne n’est au-dessus de moi.

Et j’autorise mon "porte-parole" à apporter ma lumière à ces âmes que j’aime.
Je lui donnerai temps et force quand je le jugerai bon.

Car j’ai tout préparé par amour.

Unis cet ordre, donné quand tu étais dans l’affliction, à cet autre acte de bonté que fut la dictée reçue il y a quelques mois; que cela te fasse comprendre combien tu m’es chère. Je prends ta tête entre mes mains et je dis: "N’aie pas peur. Je t’aime. Tu comprends ? Je t’aime."

L’avent et saint Jean de la Croix vous ont apporté la souffrance et la privation. Noël et mon saint Jean vous apportent d’être guidées, car il n’est pas juste que mes épouses soient privées du pain de la table de l’Epoux. Soyez mortifiées, prudents, patientes. Contentez-vous de ce que le petit Jean vous apportera comme si c’était, de sa part, une chose personnelle. Mais sachez que, en vérité, je serai là où le petit Jean semblera être. Néanmoins, soyez extrêmement prudentes. Sinon vous seriez privées de cette grâce. Cela vaut pour toutes.

En ce qui te concerne, je te confirme que ta manière d’agir pendant cette terrible période m’a plu, et je t’en bénis. Sache aussi que ta mère marche dans le sillage de ma miséricorde, et qu’elle n’en sortira plus. Je te remercie pour elle. Effectivement, tes mortifications et tes prières l’aident beaucoup. Tu m’offres ton directeur spirituel, n’est-ce pas? Or tu ne demandes rien pour lui. Tu me dis seulement: "Le voilà pour toi!" Je sais ce que je dois faire. Dieu te bénit et que ma paix demeure en toi. »

A moi, il me dit:

« Dis à la Mère prieure de laisser ses filles écrire. Si je trouve leurs lettres justes, je les guiderai. Et ce que je dis pour l’une d’elles peut servir à toutes. » Il me dit ensuite de communier, le jour des saints Innocents, pour sœur Luigia Giacinta.

Pour sœur Teresa Cherubina de la Sainte-Face:

Jésus dit:

« Non. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier qui supprime un bienfait pour la moindre bagatelle. Je suis Bonté et Parole.

Je puis permettre que les hommes créent l’affliction. Mais j'y remédie. Les hommes ont beau priver, moi je rends. Les hommes ont beau obscurcir, moi je suis la Lumière et je rends la lumière. Ne te fais pas de scrupules. Ce n’est pas ton désir de connaître le petit Jean qui a été la cause de la privation de la parole de Dieu, mais le jugement personnel d’un homme certes juste, mais dont le jugement possède toujours des imperfections. Pour ta part, prie pour lui, respecte-le et garde le silence. C’est moi qui m’occupe de remédier à tout et de te donner de quoi acquérir de toujours plus grands mérites par les petites choses.

S’il est une petite chose dont faire commerce et qui deviendra grande au ciel, c’est ta soumission aux nécessités actuelles. Observe, ma fille, que ce qui te fait souffrir fait également souffrir la personne qui te l’impose. Pourquoi vouloir accroître sa douleur? Ce n’est pas charitable. J’ai parlé fort clairement voici dix mois. Tu veux en savoir plus sur moi? Tu es une sœur de clôture? Très bien. Et qui t’empêche de l’être? La terre entière est une clôture pour les âmes qui ont compris ce qu’est la Vie véritable. Vos âmes ne se trouvent-elles pas enfermées dans la clôture de votre chair alors qu’elles sont faites pour le ciel? Que la chair, cet objet de péché pour tant d’hommes, soit la grille qui préserve votre âme des contacts avec le monde.

Ne méprise pas le monde, ce serait manquer de charité. Il te dégoûte? Oh! Oh! Ne te rappelles-tu pas que moi, le Très-saint, j'y ai été plongé pendant trente-trois ans, que j’en ai senti toutes les puanteurs et que j'ai posé mes yeux et mes mains sur toutes les plaies de l’humanité? On n’apprend rien de mal si l’âme ne consent pas au mal: l’amour seul grandit, l’égoïsme se brise et avec lui l’orgueil résiduel du vieil homme qui était du monde et dont j’ai voulu qu’il devienne de Dieu. Sanctifie le monde, au lieu de le mépriser

Ma Mère le sanctifiait en marchant sur les voies corrompues de la terre, elle  Toute-pure, notre Lys! Considère ce magnifique exemple que je te donne en modèle. Elle s’était offerte à Dieu dès la petite enfance. Le Temple l’enferma dans ses murs comme en un Carmel mystique. Elle avait à la fois la clôture du Temple et celle de son vœu de virginité. C’est Dieu qui en a rompu les sceaux. Il l’enleva au Temple. Il fit d’elle une épouse. Il l’unit à un homme, elle qui n’était unie qu’à Dieu. Aux yeux du monde, elle semblait être "la femme" connue par un homme, mais aux yeux de son époux, qui ne la prit jamais pour femme selon la chair, elle parut "l’adultère"... Peut-on être plus avilie! Mais elle chanta d’autant plus fort son "Voici la servante du Seigneur″ ! Et Dieu la récompensa en lui rendant toute l’estime de Joseph.

La maternité l’enferma une seconde fois dans la petite maison de Nazareth. Au moment le plus intime pour une femme, l’édit d’un homme arracha la sainte recluse à son nid et la jeta sur les routes du monde, alors que j’attendais déjà à la porte et qu’elle avait le désir légitime de se trouver "seule avec le Seul" à l’heure sublime de l’enfantement divin. Bethléem l’accueillit après ma naissance, et le silence et le mystère mirent des grilles pour la troisième fois à la recluse de Dieu. Le cruel Hérode les rompit une troisième fois et elle partit dans le monde, allant jusqu’à vivre en terre païenne.

Ensuite... oh, ensuite... Teresa, imagine ce qu’auront été les souffrances de ma Mère, obligée par le monde ennemi à suivre son Enfant, à quitter Nazareth pour veiller aux affaires "temporelles" de son Fils, en plus des spirituelles? Sa clôture! De ses larmes, elle se fit un voile et des grilles qui la cloîtrèrent jusqu’au pied de la croix, au milieu des insultes ignominieuses de tout un peuple. Et Dieu ne la vit jamais aussi claustrée que lorsqu’elle retira même son voile pour protéger ma pudeur.

Teresa Cherubina, ne sais-tu pas que c’est aujourd’hui l’heure de Satan, et qu’il utilise tous les moyens possibles pour inciter même les meilleurs au péché de rébellion, — au moins celui-là —? Pourquoi te prêtes-tu au jeu? Veux-tu me faire de la peine? Tu es allée de par le monde, c’est vrai. Tu y as peut-être rencontré des démons, c’est vrai. Mais rappelle-toi que celui qui croit en moi écrasera des serpents sans dommage. Mais, si tu n’étais pas sortie, tu n’aurais jamais fait la connaissance du "petit Jean" et tu n’aurais pas reçu ces paroles. Je ne t’ai pas dit "une seule parole″, comme tu le désirais, mais beaucoup. Et c’est pourquoi je veux t’élever.

La résistance à ma volonté provoque la résistance à mes concessions. Accepte tout, et je saurais toujours pourvoir en bien.

Ne sois pas humaine en ce qui concerne ton besoin de directeur spirituel. Je suis, moi, le Directeur spirituel de toute âme. Ne reste pas là avec le compas et la mesure, le crochet et le microscope à mesurer, fouiller, examiner le passé et ce qu’il en reste. Lorsque tu t’es confessée, tu avais le désir sincère de tout avouer. Tout est donc confessé. Ce que le prêtre n’a pas entendu de tes lèvres, moi je l’ai entendu de ton âme et j’ai dit: "Va en paix!″

Ne tire pas orgueil de ce que je t’ai beaucoup parlé, à toi. Ce n’est pas parce que tu es la plus sainte de ce Carmel, mais parce que tu en as grand besoin pour te sanctifier. N’exige pas beaucoup de la part du porte-parole. C’est moi qui la dirige, et si elle garde le silence, ce sera le signe que je le voudrai.

Va en paix. Sois le roi de l’Orient qui m’apporte la myrrhe de ton obéissance aux nécessités présentes. Va en paix ! Va en paix!

*
(*62) Mère Teresa-Maria de Saint Joseph, carmélite déchaussée, moniale de clôture, deviendra la grande confidente de Maria Valtorta, avec laquelle elle correspondra longuement et abondamment. C’était la prieure du Carmel Santa Teresa, communauté monastique de San Colombano, aux alentours de Lucques. C’est à ce monastère qu’appartenaient les sœurs Teresa Cherubina et Giacinta, à qui s’adressent les " dictées″ qui suivent.

Cahiers de 1945 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Marie_35
Marie , Notre Mère ,Notre lys, toute pure


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Emmanuel
Emmanuel
Administrateur


Masculin Messages : 5434
Date d'inscription : 16/01/2016

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Emmanuel Jeu 7 Fév - 15:13

Merci, @Maud, pour ce partage aujourd'hui.

Cette direction spirituelle personnalisée du Seigneur à deux soeurs est vraiment très belle, et cela m'a fait du bien de lire ces paroles en ce jour.

Amicalement,

Emmanuel
Maud
Maud


Féminin Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Empty Re: Cahiers de Maria Valtorta : “ Jésus nous offre la Force d' aimer ".

Message par Maud Jeu 7 Fév - 15:39

Merci @Emmanuel  pour ton commentaire et je suis touchée que tu as eu plaisir à lire ces directives de Jésus  "Administrateur d' âmes " comme ll plait à se nommer

Ces corrections  empruntes de Bonté , venant de Lui,  apportent l' apaisement car il est "tout Amour "
J'aime aussi beaucoup cette référence à Sa Mère  "la Toute pure"  qu'il aime donner en exemple

Oui , cela fait beaucoup de bien à l'âme   sunny

Amicalement


_________________
Cahiers  de Maria Valtorta : “  Jésus nous  offre la Force d' aimer ". - Page 2 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

La date/heure actuelle est Sam 23 Nov - 8:11