A la recherche de pistes pour aider cette pauvre Église

Bonjour.

Je pensais : j'aimerai bien trouver un fil dans lequel déposer des idées pour des moyens d'évangélisation, des pistes à explorer, des adresses, des personnes de référence, des portes ou frapper pour connaître les besoins criants qui seraient ceux d'aujourd'hui. Comment combattre l'erreur sur le terrain ? Il y a là "quelque chose" qui me préoccupe de plus en plus. Comment mettre soi-même la main à la pâte pour aider à diffuser un peu plus de lumière proprement évangélique autour de soi. 

Quoi faire en face du mal ? rester les bras croisés ? rester assis à fixer le ciel ? ou bien s'investir dans un engagement réel, bien concret ? s'efforcer d'y aller de son petit effort pour faire reculer une parcelle du mal localement ? 

Oui, mais comment ? C'est la grande question.

Bonsoir @Pilgrim,

C'est une bonne question. Il existe des associations, des groupes fervents, pour la prière, l'adoration, etc.

Cependant, pour témoigner, pour évangéliser, pour aider à redresser des idées fausses qui circulent, j'ai l'impression qu'Internet est devenu un "terrain" beaucoup plus important.

Cela se voit sur les réseaux sociaux, sur les forums tels celui-ci, ou encore via des interventions par vidéos Youtube, par exemple.

Puisse le Seigneur t'inspirer Sa Volonté afin que tu suives la voie qu'il te réserve afin d'étancher ta soif de Le faire connaître de plus en plus.

Fraternellement,

Emmanuel

Bonjour Pilgrim ... peut être peux tu commencer par rejoindre aussi les quelques volontaires du forum qui sont partants pour la proposition de s'unir ensemble dans un rosaire vivant pour les seules intentions du Ciel ?

(Voir → https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7908-une-suggestion-a-vous-proposer-aux-membres-mais-aussi-aux-visiteurs-assidus#65925)

Bonjour Emmanuel,

C'est une question qui me travaille depuis un bon moment. Mais je n'ai pas de réponse. Je suis bien embêté. J'envie beaucoup ces gens qui disent (qui le pensent, non pas sans raison) avoir trouvé leur voie, leur chemin particulier à partir duquel s'enraciner dans une vie de foi, pour ensuite déployer leur engagement, pour témoigner activement de leur foi. J'ai souvent entendu des témoignages de personnes qui savaient (parfois même très jeune, assez jeune) ce que Dieu attendait précisément d'elles. Ce n'est pas mon cas. 

L'été dernier, j'étais à Granby :  pour une commémoration en l'honneur du père Bob Dingman (un Québécois). C'était très intéressant. Il fallait entendre les témoignages. 

 http://bobdingman.com/

(le père raconte ici sa propre expérience de la rencontre de Jésus, comment il sera devenu missionnaire, etc.)  

Notre homme sera parti vivre au Mexique pour s'occuper des enfants abandonnés, des orphelins de la rue. 

Un moment donné, c'est clair qu'il aura reçu des signes d'en haut à l'effet qu'il devait faire ce qu'il faisait et pour Dieu. Il aura commencé sa vie comme délinquant violent, pour finir bandit, avant de se convertir et devenir prêtre. 

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 Ou encore, en décembre dernier, lors d'une Messe spéciale pour tous les prêtres du diocèse, en présence de l'archevêque : j'écoutais le témoignage intéressant d'un prêtre aujourd'hui jeune retraité. Or, un moment donné, au début de la vingtaine : sa vocation de prêtre se sera imposé à lui. C'est le Seigneur qui n'aura pas cessé de le poursuivre, d'une manière, en lui donnant des signes très clairs de la direction qu'il devait prendre, quasiment des paroles en lettres géantes et clignotantes au néon, pouvant lui apparaît surnaturellement à certains moments. Genre : "Prêtre, tu seras prêtre !" 

Ce n'est pas nécessaire d'avoir une vocation de religieux, et je ne pense pas à cela non plus pour moi. Ce sont deux exemples que je donne ici. Pour d'autres, ce sera le fait de chanter à l'église, faire de la catéchèse aux enfants; un autre, son chemin sera la radio, la littérature ou peu importe. 

Je suis très marri, je me désole assez, ne trouvant rien en ce qui me concerne, puis voyant bien en même temps, en face, à quel point prospère l'irréligion, la haine de l'Église ou de la foi catholique. J'ai comme l'impression aussi que notre Église est autosuffisante. Elle n'a besoin de personne. Je veux dire : aucun laïc pour oeuvrer substantiellement au service de la foi, de Dieu, de l'Église.

Je cherche des pistes, peut-être constituer un répertoire d'adresses, de personnes à contacter et auprès de qui demander des conseils.

Tiens, je suis tomber sur ce lien aujourd'hui.  


https://evangeliser.net/kerigma-un-groupe-de-jeunes-missionnaires/


Ce groupe est à Québec. Un équivalent existe peut-être à Montréal (?) Si quelqu'un a des suggestions ?  L'idée c'est de trouver des personnes pouvant avoir une certaine expérience en tant que missionnaires laïcs ou ayant pu être impliqués dans une forme d'engagement liée à la foi chrétienne, peu importe le champ d'activité. Pour démarrer une recherche, c'est bon d'avoir un bassin de personnes-ressources, des gens à contacter.

Pilgrim a écrit:J'ai comme l'impression aussi que notre Église est autosuffisante. Elle n'a besoin de personne. Je veux dire : aucun laïc pour oeuvrer substantiellement au service de la foi, de Dieu, de l'Église.

Bonsoir @Pilgrim,

Je suis surpris de ta réflexion, car, il me semble que plus que jamais, en ce temps de crise des vocations mais aussi de la Foi, Dieu se sert des laïcs pour évangéliser.

Non seulement les prêtres ne suffisent plus en nombre pour administrer les sacrements, mais aussi, malheureusement, il y en a tant parmi ceux-ci qui doutent de certains des éléments fondamentaux de la foi catholique.

Plus que jamais depuis un siècle, des laïcs ont été utilisés par Dieu comme instruments spéciaux pour évangéliser à travers certaines révélations privées, et également comme instruments "ordinaires" pour évangéliser, ré-évangéliser de tant de manières différentes.

Tu sembles assez habile à l'écriture et à la réflexion. Peut-être ces traits pourraient-ils être utiles dans certains contextes? Souvent la Volonté de Dieu se manifeste à travers certaines choses simples, comme le chemin parcouru et où celui-ci nous a conduit.

Que le Seigneur t'éclaire de toutes les manières possibles afin que tu trouves la voie qu'Il te réserve.

Bonjour,

Merci pour les commentaires, Emmanuel. 

Faisant le ménage chez moi, je suis tombé par hasard sur une reproduction d'un texte dont je ne saurais dire de quel ouvrage il aura pu être tiré. Et ça s'intitule Dieu a-t-il sur chacun de nous une volonté particulière ? C'est ce qui a retenu mon attention. 

 Je pouvais lire :

" ... répondre à une question ainsi posée est impossible, prétendre le faire serait à tout le moins présomptueux. Qui peut se situer ainsi de plain pied avec la volonté divine ? Le discernement, dont nous dirons l'importance, ne nous livre pas, tels quels, les projets de Dieu sur nous; il nous dispose à reconnaître dans nos désirs et dans nos souhaits ceux qui peuvent se réclamer de l'Esprit du Christ : ce n'est pas la même chose ! 

La seule réponse que nous puissions faire à la question que nous venons d'évoquer, c'est à dire à ce garçon ou à cette fille : "La volonté de Dieu ce n'est pas d'abord que tu choisisses ceci ou cela; c'est que tu en fasses bon usage, que tu choisisses toi-même, au terme d'une réflexion loyale, libérée de l'égoïsme comme de la peur, la manière la plus féconde, la plus heureuse de réaliser ta vie. Compte-tenu de ce que tu es, de ton passé, de ton histoire, des rencontres que tu as faites, de la perception que tu peux avoir des besoins de l'Église, et du monde, quelle réponse personnelle peux-tu donner aux appels que tu as perçus dans l'Évangile ? Ce que Dieu attend de toi, ce n'est pas que tu choisisses telle ou telle voie qu'il aurait prévue de toute éternité pour toi, c'est que tu inventes aujourd'hui ta réponse à sa présence et à son appel !" 

Il ne s'agit plus alors de découvrir et d'accomplir un programme préétabli, mais de faire naître une fidélité. L'expérience montre que c'est un changement de perspective assez radical et qu'il demande souvent du temps."

et plus loin ...

"Nous nous demandons si l'on peut parler d'une volonté particulière de Dieu sur chacun de nous. L'Église en nous faisant vivre la communion des saints nous rappelle qu'il serait plus exact de parler d'une réponse personnelle de chacun de nous au désir de Dieu."

encore ...

"Aussi pour apprécier la qualité spirituelle de ma réponse à Dieu, faut-il encore la relire du point de vue de ma propre liberté. Est-elle fruit de ma liberté profonde, exprime-t-elle une vie qui s'assume réellement elle-même ? Je reconnaîtrai que ma décision rejoint la volonté de Dieu, si je peux dire qu'elle me rend plus libre, c'est à dire si elle introduit dans ma vie cohérence et sens, si elle unifie mon passé en lui ouvrant un avenir. Nous touchons là une des caractéristiques les plus profondes d'une décision spirituelle. Elle va unifier ce qui n'était encore dans mon passé que touches successives."




Je ne donne pas tout le texte mais les passages significatifs que je crois trouver. C'est un jésuite qui a écrit ce texte, Michel Rondet.

Emmanuel a écrit:Je suis surpris de ta réflexion, car, il me semble que plus que jamais, en ce temps de crise des vocations mais aussi de la Foi, Dieu se sert des laïcs pour évangéliser.

Ma réflexion plus haut était amenée par le sentiment d'une sorte de passivité ou d'indifférence (je ne sais pas quel autre mot je pourrais employer) que je perçois dans le clergé ou chez les personnes relatives, par rapport aux autres (moi ou n'importe qui d'autre) mais en ce sens qu'on ne semble pas attendre grand chose d'autrui. C'est pourquoi je parlais d'autosuffisance. 


Pour donner un exemple trivial, c'est un peu comme le père de famille qui aurait des enfants, qui n'attendrait jamais rien de ceux-ci, n'exigerait jamais rien, ne leur demanderait rien du tout, ne manifesterait jamais au grand jamais le moindre signe d'être soucieux de leur élévation à eux, de leur croissance propre en tant que personne humaine et fils de Dieu. 


Dans l'Église, personne ne m'a jamais rien demandé, ni tenté de susciter quoi que ce soit ni suggérer ceci ou cela. Et toutes les fois ou j'aurai pu prendre moi-même l'initiative de demander, ou quand j'aurais pu signaler ma disponibilité ou signaler une recherche d'un ordre un peu vital : on se contente d'écouter seulement et de vous souhaiter bonne chance. 


Les paroisses ou les diocèses sont comme des lieux très balisés et dans lesquels la seule réalisation que l'on semble attendre des baptisés consisterait à donner un coup de main bénévole pour préparer des sandwichs, passer la guignolée ou des trucs du genre. Et en général les petits boulots bénévoles sont monopolisés par de braves dames qui s'en chargent depuis des décenies. Les "étrangers" n'y seront pas tellement bienvenus. 


Quand je me rappelle les anecdotes ou les souvenirs des gens d'une autre époque (celle de l'Église triomphante), je me souviens d'avoir souvent entendu dire que les gens étaient souvent sollicités jadis. On ne boudait pas la perspective de pouvoir employer des paroissiens à des tâches un peu plus consistantes. Aujourd'hui, c'est un peu comme le désert.

Une chose me parais évidente, faire du porte à porte un Bible à la main,n'est pas une bonne idée, les gens se sentent harcelés et cela ne marche pas, d'ailleurs c'est la méthode des Témoins de Jéhovah.

Je suis bien d'accord avec vous, Florence-Yvonne.

Thierry a écrit:Bonjour Pilgrim ... peut être peux tu commencer par rejoindre aussi les quelques volontaires du forum qui sont partants pour la proposition de s'unir ensemble dans un rosaire vivant pour les seules intentions du Ciel ?

Cher Thierry, 


D'abord, je suis content de voir que vous êtes de retour sur ce forum. Je me souviens d'une intervention de votre part qui m'était favorable alors que j'étais nouvellement inscrit.

 Toutefois, vous me mettez mal à l'aise avec votre interpellation directe. Je n'avais pas du tout l'intention d'embarquer dans une chaîne de prières. Je suis embarrassé par votre intervention, parce que je ne sais trop comment l'interpréter en même temps. Je ne sais pas si c'est une suggestion qui est limite comminatoire, une sorte de test de bon catholique auquel vous voulez me soumettre, une sorte de piège. Je vous parle de l'impression produite sur moi par votre message. Vous pensiez sans doute à autre chose, mais le résultat provoqué chez moi ne sera pas fameux. Je suis désolé. 


Je ne souhaite pas embarquer dans une chaîne de prières, comme vous le proposer. Dans mon cas, parce que je suis un peu lié, moins libre que je l'ai déjà été, fortement indisposé par cette histoire de confinement qui a cours depuis le moins de mars. Je pense que j'en veux à quelque part à notre Église (notre société, les gens de notre époque) d'embarquer si facilement si docilement, sans la moindre discussion, dans ces histoires de suspension de sacrements et autres contraintes. Par la force des choses, je suis un peu en retrait, et en réflexion aussi par rapport au positionnement général de l'Église à l'égard du monde.

Je suggère une section où les personne pourraient ouvrir un sujet où ils partageraient leur expérience de croyant, comment Dieu est venu à eux et comment il l'ont reçu.

Bonjour cher ... Pilgrim. 

(j'y ai mis des points de suspension parce que j'aime appeler les gens par leur prénom plutôt que par un pseudo  )

Excuse moi d'avance, mais pour ma part, je vais te tutoyer ! Pour moi, le vouvoiement est fait soit pour un protocole obligatoire du genre → à mon évêque, ou soit pour un dialogue entre personnes qui ne s'apprécient guère ou qui restent totalement indifférentes l'une envers l'autre.
Ici, sur le forum, nous nous savons être tous frères, et donc tchao le vouvoiement en ce qui me concerne.

Ne sois plus mal à l'aise avec la proposition que je t'avais faite la semaine dernière. Elle est tombée à l'eau ! C'était une proposition que j'avais émise ici, dans l'attente imprécise de la part du site  https://www.fatima100.fr/ au niveau d'une prochaine date pour me réengager dans un nouveau rosaire vivant. 
Mais cette éventualité que j'avais soulevé ici et qui était que nous puissions peut être nous unir véritablement entre membres du forum afin de prier en union réelle de prière un même rosaire vivant n'a pas prise. Trop peu de personnes se sentirent partantes pour cela, et les aménagements que présentèrent Anayel et Yohann dérivaient vraiment trop de ma vision de base.
Je recherchais surtout une union fraternelle réelle pour repartir dans un nouveau rosaire vivant, car ici, même si nous nous connaissons que par nos posts mutuels, nous nous aimons néanmoins réellement.
Alors qu'avec Cap Fatima, nous ignorons tout des 14 autres personnes avec qui nous sommes impliqués pour 3 mois et demi. Et c'est ce que j'aurai aimé compenser ici.
Mais du coup, vu le peu d'enthousiasme des membres du forum et la nouvelle invitation du site de Fatima100ans , je me suis réengagé avec eux depuis dimanche. Donc tu n'as pas de regret à avoir !

Par ailleurs, tu m'as écrit ceci :

Toutefois, vous me mettez mal à l'aise avec votre interpellation directe. Je n'avais pas du tout l'intention d'embarquer dans une chaîne de prières. Je suis embarrassé par votre intervention, parce que je ne sais trop comment l'interpréter en même temps. Je ne sais pas si c'est une suggestion qui est limite comminatoire, une sorte de test de bon catholique auquel vous voulez me soumettre, une sorte de piège. Je vous parle de l'impression produite sur moi par votre message. Vous pensiez sans doute à autre chose, mais le résultat provoqué chez moi ne sera pas fameux. Je suis désolé

Et là, c'est toi qui me mets mal à l'aise !
Si je t'ai fait cette proposition directement sur ton fil, c'est que tu posais la question du comment est ce que tu pouvais aider l'Eglise. J'ai voulu juste te faire une simple proposition si cela pouvait t'aider, et non pas te tester ni te tendre de piège !

Que penses tu donc que je puis être ? Je suis juste un membre du forum - comme tu l'es toi même à part entière -, et juste un pécheur. Mais un pécheur qui bien que grand, (et c'est uniquement dans ce domaine que je me sais être grand) se sait être sauvé par le sacrifice du Christ Jésus, et qui s’efforce de vivre, dans, avec, par et pour l'amour, envers Dieu ainsi qu'envers chacun.

Me perçois tu comme un pharisien, qui prône aux autre ce qu'ils doivent faire sans pour sa part lever le petit doigt ? Ou qui veut tendre un piège odieux à celui qu'il estime être avancé bien moins que lui même sur les chemins de la foi ? Est ce vraiment l'image que tu as de moi ? 

Répond moi je t'en prie ... j'ai besoin de savoir ?

florence_yvonne a écrit:Je suggère une section où les personne pourraient ouvrir un sujet où ils partageraient leur expérience de croyant, comment Dieu est venu à eux et comment il l'ont reçu.

Bonjour @Florence_Yvonne,

Nous avons la section Témoignages qui semble correspondre de très près à cette description que tu donnes.

Jettes-y un oeil si tu le souhaites.

Fraternellement,

Emmanuel

Bonjour @Pilgrim,

Merci pour ce partage, dont cet extrait de livre sur la Volonté de Dieu.

Personnellement, et pour l'avoir lu très souvent, je crois vraiment que le Seigneur a un Plan d'Amour pour chacune de nos âmes, mais que celui-ci se laisse découvrir à travers nos propres initiatives personnelles.

En ce sens, je rejoins le texte que tu partages pour dire qu'il ne faut pas demeurer passif, mais chercher à servir, et que si Dieu nous attend à un endroit, les portes s'ouvriront alors dans nos démarches, tout se mettra en place.

J'espère de tout coeur que tu trouveras un moyen de servir qui corresponde aux aspirations de ton âme et aux talents que le Seigneur t'a donnés.

Amicalement,

Emmanuel

Thierry,

Ce que je dis : ta proposition directe de prière en groupe se trouvait à m'embarrasser. Je n'étais pas disponible pour ça. Je me contente de dire ce que ton message, ta requête ou ta suggestion a produit chez moi. Peu importe dans quelle disposition tu pouvais te trouver. Je ne juge pas ce que tu voulais faire ou celui que tu peux être en réalité, je te dis que ta demande tombait mal pour moi. Je me suis senti un peu agressé. Genre : "Tu demande ce que tu pourrais faire pour l'Église mais serais-tu capable au moins de faire une petite dizaine ..." 

Parce que les prières, c'est justement ce que n'importe quel prêtre va toujours demander à n'importe quel paroissien. Ce n'est rien de nouveau, ni ne me posera de difficulté en soi. Je disais que dans la structure ecclésiale, il n'est pas proposé grand chose aux laïcs. 

J'ai crée ce fil parce que ce que je trouve le plus difficile de tout, - une véritable souffrance pour moi (parce que je peine, je n'y arrive pas) -, c'est de parvenir à trouver le moyen de mettre en oeuvre ce qui est dit dans l'extrait du texte que je viens de mettre plus haut. Comment trouver son type de réponse vraiment personnelle à mettre en branle, tenant compte de la situation présente (l'état du monde, les besoins réels de l'Église ... et soi-même). 

Pour vous situer, j'ai déjà fait un peu d'accompagnement au bénéfice de personnes qui réclamaient ce service dans le diocèse. L'automne dernier, j'ai même eu l'audace de me proposer pour remplacer un séminariste diplômé qui venait d'être ordonné prêtre, pour l'animation d'un groupe de prières (20-25 personnes) et parce que les responsables de la paroisse étaient mal pris, ne trouvant personne désireux de remplir la tâche. C'était audacieux de ma part, ne m'étant jamais prêté à une telle activité. Hélas ! le groupe a fini par se dissoudre, parce que les gens n'acceptaient pas vraiment que ce ne soit pas un prêtre qui animerait la rencontre. Un laïc, ce n'était pas assez bien. Par la suite, comme j'avais pu me montrer disponible, on m'aura bien proposé d'animer une liturgie de la Parole dans un centre pour personnes âgées, pour leur porter la communion, à eux qui sont abandonnés par le système (sécularisation oblige, pas de prêtre, pas de Messe, zéro activité d'ordre spirituel chrétien). J'ai commencé de le faire avant Noël, sauf que tout est détruit encore une fois mais à cause de ce fichu confinement. 

Je réalise qu'un besoin réel existe. J'ai été touché par la réaction de gratitude que j'ai bien sentie, de la part de personnes abandonnées littéralement, des personnes croyantes à quelque part et contentes de voir que quelqu'un (relativement jeune; un Québécois encore !) pouvaient prendre bénévolement de son temps, pour venir les visiter, leur permettre d'exprimer leur foi et communier.

C'est un début. Je ne crache pas là-dessus. Mais je vois quand même les limites de la chose, et mes limites, mes propres insuffisances, la pauvreté extrême de la situation, son caractère tellement précaire. Je ne fais pas rien. O.K. Mais je me questionne. Je ne croirais pas que ce soit uniquement dans un tel genre d'activité que je pourrais trouver un comblement plus plein, pour mettre en oeuvre une réponse personnelle qui ferait sens, pour ramasser des parties de moi-même ayant besoin d'être ordonnées, pour être plus clairement au service de ...

La question c'est que faire, que faire ... J'aimerais bien faire plus. Mais comment ? Ce qui complique les affaires, ce n'est que soi. Les obscurités qui demeurent par rapport à soi. Et à quoi je devrais maintenant rajouter une certaine obscurité par rapport aux gens d'Église. Essayer de trouver son chemin là-dedans ...

[size=15]pauvre (adj.)
1.qui est dépourvu de biens, qui manque d'argent ou de ressources.
2.qui est de mauvaise qualité; qui est peu fourni ou insuffisant : un pauvre discours.
pauvre (n.m.)
1.personne qui vit de la charité publique; un indigent, un mendiant.
2.femme misérable.
3.personne très pauvre qui n'a pas les moyens de se nourrir.
4.personne sans domicile et sans travail, qui vit de mendicité, dans les villes.[/size]

définition (complément

Il me semble qu'attribué ce qualificatif à l'Église catholique est péjoratif. 
Naturellement je suis pas dans ta tête et pour toi. ce ne l'est pas.

Merci Pilgrim du développement que tu as fait, et qui me fait bien mieux comprendre cette souffrance intérieure en ton coeur. 


J'allais rectifier en remplaçant le mot souffrance par mal-être, mais non, c'est belle et bien une réelle souffrance pour ceux qui sont à Jésus, que de constater le peu d'intérêt que les hommes Lui manifestent. (Sans parler de leur indifférence totale ou même de leur rejet explicite)

Pareillement, souffrance pour le fait de chercher sa voix au sein de l'Eglise actuelle en tant que laïc, et de devoir constater qu'il n'y a pas la moindre mission à la hauteur de ce que nous aurions pu espérer y trouver afin de servir les desseins d'Amour de la Trinité, et non pas simplement les seuls besoins nécessaires sur le plan matériel et paroissial.

Moi aussi je suis passé par là, avec les mêmes ressentis que toi.
Quand il s'agissait de trouver un lecteur pour les lectures ou le psaume du dimanche, on savait venir frapper à la porte, tout comme pour aménager la salle et les tables pour la réunion de conseil malgré mon invalidité (lol), prendre en charge l’aumônerie des ados, l'animation à moi seul du groupe de prière affilé au sanctuaire de Montligeon, être délégué officiel pour représenter la paroisse auprès de l'archevêché lors de la consécration du diocèse à la Vierge Marie, et tant d'autres choses purement matérielles ...
Mais quand j'ai perçu qu'il me fallait à présent offrir à l'Eglise, la mission que le Seigneur m'avait proposé et que j'avais accepté deux ans auparavant, là, ce ne fut pas la même chose.
Mes mails adressés à mon évêque pour lui donner ce que le Seigneur m'avait mis au coeur sont toujours restés sans réponses bien que j'eu la confirmation qu'il les avait lu par son secrétaire diacre.
Il en fut de même vis à vis de prêtres avec qui j'eu des entretiens. Et ayant pris un père spirituel depuis un an, lui m'a écouté, ma questionné,m'a conseillé, pour depuis peu m'inviter vraiment à offrir également à d'autres cette mission, pas facile à faire accepter je le conçois, tant elle "révolutionnaire" et inédite pour l'Eglise. 
Mais je ne parviens pas à le faire ! Le grand ennemi de l'Amour ne cesse de me mettre des bâtons dans les roues ! Du coup, je baisse les bras trop rapidement en me disant qu'en fin de compte, ce que le Seigneur m'a demandé d'être pour Lui, se doit d'être pour moi seul et c'est tout.
Par la suite, je saisi que c'est là une ruse de l'enfer qui ne veut pas que cela puisse être offert à d'autres, et je me redresse pour essayer d'aller de l'avant, mais rechute à nouveau. Il m'aveugle à un point tel que je ne peux que pleurer sur ma misère, en constatant après coup que je n'ai pas su résister à ses tentations m'ouvrant en grand les portes du péché.

Tu vois, si je me suis à nouveau enfui récemment du forum, en allant encore plus loin qu’auparavant dans la malice par le fait d'avoir supprimer tous mes posts datant de l'année passée, c'est lui, satan, qui en est aussi la cause. Car il sait tout comme moi que ce forum est une pierre précieuse pour Dieu, et que c'est par lui que sera donné à celles et ceux qui voudront l'accueillir, Sa mission tout empreinte de pur Amour et d'absolue Miséricorde.

Quand cela se fera, je ne le sais pas. Mais ce que j'ai au coeur, c'est que toi Pilgrim, tu corresponds parfaitement au plan de Dieu pour être le premier à la recevoir, et discerner si à elle seule, elle peut pleinement combler ce besoin que tu as d'être entièrement serviteur de l'Amour tout en étant son enfant.

Je ne triche pas, je ne te piège pas ... ni ne fabule. J'essaie de dire avec des mots ce que le Seigneur m'a mis au coeur ce jour. Et ce jour justement (jeudi, même si à présent nous sommes vendredi) à par son évangile de Mt 9;1-8 une lumière éclatante sur ce que le Seigneur m'a demandé d'être pour Lui, même si les plus appropriées sont les correspondances de celui ci en Marc 2; 1-2 et Luc 5; 17-25.

Je n'en dis pas plus ici en public. Si cela t'interpelle, fais le moi savoir et on pourra en parler en MP.

En tout cas, perso, je crois qu'en la divine providence et non au hasard. Et justement, sur le déroulement des choses qui ont lieu sur ce fil, je n'y vois pas l'ombre du hasard.

Fraternellement.

Bonjour @Pilgrim et paix à toi. 

D'un côté c'est bien de nourrir un désir de servir Dieu en agissant
extérieurement par des actions concrètes mais parfois aussi nous
passons à côté du droit chemin en voyant trop les choses de façon
extérieur. Souvent aujourd'hui on valorise beaucoup les actions
extérieurs comme si plus on n'en faisait mieux c'étais et plus on
gagnait notre ciel. C'est une grave erreur. Je ne dit pas que tu es dans
cette erreur Pilgrim mais je désire juste à te mettre en garde car
avant d'oeuvrer extérieurement pour Dieu il est bon avant tout
d'apprendre à ÊTRE plus qu'à FAIRE. On apprend surtout à ÊTRE
lorsque nous apprenons plus à VIVRE la Volonté de Dieu qu`à
FAIRE la Volonté de Dieu. 

Si aujourd'hui Pilgrim tu es dans ton salon hé bien le Seigneur
t'attend là où tu es. Car c'est en tout temps et en tout lieux
le temps de le remercier et de le louanger. Lui est toujours
présent à toi mais toi es-tu présent à sa présence Divine qui
se trouve dans l'instant présent Divin et non pas dans un futur
des prochains jours et prochaines semaines ??? Bien souvent
 malheureusement nous ne le sommes pas et nous le cherchons
de façon extérieur par tous les moyens possible. Pilgrim si dans
ton salon tu réussis à vivre en sa présence Divine dans son présent
Divin tu vivras dans sa Divine Volonté et tu seras comblé en paix
en toute confiance et tout lui sera remis. Tu vivras dans le lâcher
prise et si tu as à faire quelques chose à quelques part tu s'auras
que Dieu ne manque pas de moyens pour te faire savoir où il te
veux. Mais si pour le moment tu te retrouve constamment chez toi
ou du moins très souvent c'est sûrement parce que le Seigneur te
veux là présentement. Ta bonne volonté suffit pour plaire au Seigneur
mais parfois souvent le Seigneur veux que nous nous purifions 
intérieurement avant d'agir extérieurement car il a besoin que nous
soyons toute à lui à l'intérieur de nous là où il se trouve et détacher
de tout afin de pouvoir plus tard agir avec nous. Mais nous sommes
souvent plus presser que le Seigneur l'est. Abandonne toi Pilgrim et
fait confiance qu'il ne manque pas de moyen pour t'indiquer sa volonté
sur toi si il attend quelques chose de toi de façon plus extérieur.
Beaucoup croivent que plus on fait plus on gagne notre ciel et c'est
une erreur. Un seul petit geste d'Amour en vivant dans la Divine
Volonté de Dieu (grâce à notre âme purifier) vaux immensément
plus que des milliers de fait et gestes extérieur fait plus ou moins
avec un esprit humain mélanger avec de la bonne volonté et à
une forme de recherche de soit de façon plus ou moins consciente.

Alors le plus important finalement c'est de lui faire confiance dans
sa Divine providence et comme quoi il ne manque pas de moyen
pour nous indiquer ce qu'il veut. C'est aussi et surtout de se faire
présent à sa présence Divine dans son présent Divin en faisant
tous tes faits et gestes les plus banales qui soit avec le plus d'Amour
possible en ne faisant qu'un avec lui. Même si tu devais resté chez
toi toute ta vie cela n'a pas d'importance, l'important c,est de vivre
sa Divine Volonté avec notre coeur avec notre esprit unis à lui.
La présence de Dieu seul Suffit pour nous combler et faire la
joie de Dieu. Lorsque l'on a Dieu on n'a tout, il est inutile de 
chercher ailleurs par des actions extérieurs. Tout ce qui compte
c'est de Vivre sa Divine Volonté qui est supérieur à faire la Volonté
de Dieu où nous ne vivons pas complètement encore dans son
Divin Vouloir. Pilgrim soit en paix ne t'inquiète plus et soit toujours
confiant que le Seigneur est toujours à tes côté pour t'indiquer la
voix à suivre. Si il arrive souvent que tes tentatives d'actions
extérieur échoues c'est peut-être justement parce que le Seigneur
veux que tu restes chez toi ou du moins très souvent afin que tu 
apprenne à ÊTRE et à VIVRE dans sa Divine Volonté. Sois en paix
car il est là et c'est la seul chose qui compte. Apprenons donc
à lui donner notre présence en étant présent à sa présence en 
vivant dans son Présent Divin. Si ton coeur ressent une grande joie
une grande paix, si tu ressent une forme d'émerveillement c'est
que tu vis dans son présent Divin en sa Divine présence. Encore
faut-il y vivre au quotidien afin de tout faire avec son Amour Divin
et parfait. 

Pilgrim une seule prière dans la Divine Volonté de
Dieu vaux beaucoup plus que de servir le prêtre durant la messe
pendant des années. À moins de servir la messe toute en vivant
dans la Divine Volonté mais pour cela il faut être purifier. Il est 
difficile pour le Seigneur de nous travailler
si nous sommes constamment agiter à l'extérieur de nous par des
actions extérieur entourer de créatures imparfaites mélanger
à l'esprit du monde avec ses multiple tentations qui nous sollicites.
Bref je t'encourage humblement à peut-être médité sur tout cela en
espérant que cela t'est éclairer un peu. Soyons  toujours bien
conscient que nous participons encore une fois bien plus puissamment
à la sanctification du monde aux saluts des âmes, en se laissant 
purifier par Dieu, infiniment plus que par milles et une actions
bénévoles en ne VIVANT pas encore dans sa Divine Volonté.
L'essentiel se trouve en nous et si nous avons à faire quelque chose
à l'extérieur de nous Dieu nous l'indiquera à son temps et à son heure
sans aucune difficulté car il ne manque pas de moyen et notre bonne
volonté suffit.

Que le Seigneur te guide te protège et te comble de sa paix mon frère.

Paix Amour et Joie 

Union de prière 

tu parles comme un sage @"Yohann"

Cela me fait penser à une anecdote, une personne qui fréquente assidûment l'Eglise m'a informé qu'il manquaient de bénévole au secours catholique, je me suis proposée pensant naïvement que j'allais être accueillie à bras ouverts, j'ai été repoussée par une personne qui sans même me dire bonjour m'a informée qu'ils n'avaient besoin de personne.

J'avoue avoir été vexée.

Ah ! pour le bénévolat, il faut se méfier en effet.  Moi aussi, j'ai vécu de drôles d'expérience dans le domaine.

 La première fois, je me serai porté volontaire, un été, pour assurer une présence dans l'église lors des journées porte ouvertes. Il s'agissait de répondre aux questions des visiteurs, j'aurai eu pour coéquipier un vieil habitué du bénévolat, qui ne m'aura jamais dis bonjour, ni salué ni regardé, lequel se sera dépêché de s'engloutir dans son ordinateur portable pour ne pas avoir à me parler. Enfin, il aura fallu que je demande au curé ma mutation sur un autre créneau horaire pour faire équipe avec quelqu'un d'autre de plus avenant finalement; que le curé n'a pas été surpris par ma demande de mutation. On tombe un peu de haut, surtout quand on s'attend, avec des bénévoles catholiques, à être accueilli au moins normalement. Je n'ai jamais oublié ça. 

Idem pour une jeune femme que je connaissais, membre d'une communauté nouvelle de Franciscains. Elle se porte volontaire pour aider quelques heures chaque semaine l'oeuvre de Jésus miséricorde; ce qui impliquait pour elle de faire un peu d'ouvrage de bureau en compagnie d'une autre bénévole plus expérimentée. Eh bien, sa compagne n'aura jamais cessé de lui faire la gueule, à refuser ostensiblement de lui parler. Elle aura fini par savoir la vérité quelques semaines plus tard. C'est que la bénévole expérimentée avait un peu manoeuvré dans l'espoir qu'une copine à elle héritât du poste. Elle voulait travailler avec une personne choisie. Alors l'autre ... Hein, vous comprenez ? 

En voulez-vous d'autres ? L'an dernier, c'est une bonne dame que je connais, très âgée mais encore alerte, et qui, fidèlement s'occupe de tenir ouverte l'église une heure chaque soir, pour y faire de l'adoration. Or elle devait s'absenter pour trois semaines. Il lui fallait visiter sa fille qui habite à l'autre bout du pays. Elle me demande donc si je serais intéressé à la remplacer pour ces semaines à venir. Oui, j'étais intéressé. En même temps, je lui fais remarqué qu'il vaudrait sans doute mieux en parler au curé ou les autres responsables, à savoir si eux seraient d'accord pour que moi je puisse détenir la clé de l'église et m'occuper de l'adoration. C'est juste ! Elle fit comme je dis. Réponse ? Non. Il ne sera pas nécessaire que moi je la remplace. Car une autre bénévole très expérimentée et bien ancienne disait vouloir s'aquitter elle-même de cette fonction. "Ah ! Oui ? C'est vrai que bien normal après tout, puis les gens d'expérience, etc. Parfait !"

Sauf que durant ces trois semaines l'église est demeuré bien fermée. D'adoration, il n'y eut point. C'est ainsi que fut réglé le remplacement de ma brave dame en réalité. "Non, non, laissez faire pour votre étranger. Je vais m'en occupé, de l'adoration. J'ai déjà dix tâches, je serai bien capable d'en prendre une onzième."  En lieu et place, on aura eu droit à rien du tout. Pas d'adoration. Alors que j'étais disponible pour le faire.

Bonjour Yohann,

Je sais bien. Oui, je suis bien d'accord sur le fait fondamental que représente la vie intérieure. Sauf que c'est justement ma nature première, de fond, être quelqu'un tout en intériorité, en réflexion, contemplation, prière, etc. Alors c'est comme si vous recommandiez à un végétarien de manger plus de légumes !  Oui, les légumes c'est bien, soigner son alimentation. C'est vrai. Sauf qu'il faut faire un peu d'exercice physique aussi. Question d'équilibre.

 Pour progresser, je sais que ce dont j'aurais besoin réellement c'est d'un engagement plus concret et qui puisse faire appel à quelque dimension de ma personne, pour unifier ou donner plus de cohérence à ma vie dans son ensemble; c'est tel ce qui était écrit dans le texte que je venais de redécouvrir plus haut. 

Ce qui me tue : voir jour après jour l'avancement de la déchristianisation accélérée de notre société, l'installation tranquille d'un totalitarisme soft à base de pensée unique, de moutonnerie et de petits drapeaux arc-en-ciel. Personnellement, je ne veux rien savoir de ce genre de société. J'aimerais combattre cela. Mais ... comment le faire ? ... d'une manière positive, vivante, structurante ... dans le bon esprit ... 

J'ai l'impression que je devrais faire quelque chose tant que je puis encore le faire, que je suis encore trop passif, que la force des autres (des ennemis, des adversaires) se gonfle de la passivité ou de l'indifférence de nous autres. Tout ce que je vois ce sont des catholiques abattus, résignés, passifs, ou alors complices de cette pensée que je pourrais juste qualifier de "bergoglienne" à défaut de trouver un terme plus juste (cette idée de faire alliance avec les marxistes culturels, la gauche, les anti-racistes de pacotille et j'en passe).

 Merci pour les prières.

  

Lamentations ... lamentations ... lamentations, toujours et encore. Mais quand il est proposé de l'engagement concret, les dos se tournent et les bouches se ferment, comme toujours, comme partout.

Franchement, honnêtement, l'Eglise est tous sauf pauvre.

Bonjour @Pilgrim et paix à toi.


Avant de continuer un petit rappelle de ce qu'à dit jésus à Vassula
l'été dernier que je crois ici important. Le pape n'est pas parfait
c'est vrai mais bref je te laisse le reste entre toi et Dieu. il n,y a 
aucun jugement de ma part. Mais au cas où je te partage cela.

Voici une partie du message concernant le pape :

Je sais qu'il y a des gens qui ne vont plus à la messe car il appréhendent le moments de la quête, souvent ils n'ont pas de monnaie et ils culpabilisent de ne rien pouvoir donner, c'est un peu terre à terre, mais dans de plus en plus  d'églises les paroissiens peuvent donner par carte bleu (système par contact) et puis, c'est plus discret, personne ne connait la somme donnée.

Florence-Yvonne,

La pauvreté, c'est ici la situation dans laquelle se trouve l'Église au plan moral dans notre Occident déchristianisé. C'est comment elle est marginalisée, son discours non reçu, ses séminaires vides, ses communautés religieuses à l'article de la mort, etc. C'est la grande vente de liquidation ! Les églises sont à démolir, les objets pieux à mettre aux enchères pour des collectionneurs américains. 

Je vous parle d'une situation, je ne vous parle pas d'argent. 

J'écoutais parler un évêque américain l'autre jour, et il parlait de l'État de l'Église catholique aux États-Unis. Il racontait comment 70% des fidèles étaient en faveur de l'avortement, comment 55% ne croyaient pas en la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie, comment 65% trouvaient que l'homosexualité n'était pas un péché, comment les catholiques américains à eux seuls représentaient 66% des cas d'annulation de mariage alors qu'ils représentent à peine 5% des catholiques dans le monde (le divorce est une banalité pour les catholiques américains en d'autres mots), comment 80% des enfants baptisés ne se considèrent plus chrétiens à l'âge de 23 ans, comment en 50 ans le nombre d'écoles catholiques a été réduit de moitié, et comment dans la moitié des écoles conservés le nombre d'admissions y est 60% moins élévé, etc. 

Bref, le régime actuel de sécularisme (athéisme pratique) est en train de bouffer tout rond la chrétienté. Oui, il va rester des catholiques certes ! Mais quel genre de catholiques. La moyenne d'âge des prêtres aux États-unis est de 77 ans. Quel va être le portrait dans vingt ans ?

Yohann,

Il y a bien sûr du vrai dans ce que vous dites. Car j'y reconnaîtrais sans grand mal des conseils comme sainte Thérèse d'Avila pouvaient en donner. Mais pour la question de la prière avant l'action, je pense que c'est surtout vrai quand on parle de saints ou de grands saints, et, par exemple, avant que l'un ou l'autre de ceux-là aient pu se lancer dans de grandes entreprises missionnaires ou dans la fondation d'un ordre religieux, de monastères, etc. Oui, là, c'est crucial que la personne ait pu être transformée en profondeur par l'Esprit Saint d'abord et avant tout. Mais quand on parle de simples fidèles (moi ou un autre) et quand il s'agit de trouver de trouver un terrain d'activité (comme on parlerait de trouver un métier ou un état de vie (mariage ou vie consacrée) ) : il ne sera pas nécessaire que la personne soit absolument toute purifiée et complètement enfoncée dans la contemplation des personnes de la Trinité avant que de s'engager.  La progression de la personne peut se faire en parallèle de son choix de vie, et même au travers de son choix dans le meilleur des cas, ce qui serait souhaitable.

On pourrait dire par exemple qu'il serait préférable qu'une personne travaille (gagne son pain) plutôt que de rester assis, désoeuvrée, à prier sans douite mais à ne rien faire du tout en même temps. C'est bien de prier, mais c'est bien aussi de ne pas tout attendre de la prière seule, et comme si Dieu devrait absolument tout faire à notre place. Normalement, il serait préférable de tenter de faire fructifier son talent à quelque part, et si possible au service de Dieu. C'est pourquoi je parle d'équilibre.