Bonjour étienne lorant
Bonjour à vous tous et toutes qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 13 Mai 2016
Dieu reste fidèle quand nous l’offensons
Evangile selon St Jean 21, 15-19
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
Prière d'introduction
« Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ! ». Seigneur, je veux commencer ce temps de prière avec ce cri de confiance filiale de saint Pierre. Car je suis bien certain que de moi-même je ne peux rien, mais qu’avec toi je peux tout. Sans toi, je ne pourrai jamais élever mon âme vers toi, mais avec toi, alors oui, je peux espérer te rencontrer dans la prière. Même saint Paul fit l’expérience de son impuissance et écrivit aux Corinthiens : « Personne n’est capable de dire : ‘Jésus est Seigneur’ sinon dans l’Esprit Saint ».
Demande
Jésus-Christ, toi qui as pardonné à saint Pierre de tout ton cœur sur les rives du lac de Tibériade, accorde-moi la grâce d’une confiance absolue en ton amour miséricordieux pour moi.
Points de réflexion
1. « Sois le pasteur de mes brebis ». Jésus connaît nos faiblesses.
À la dernière Cène, il savait que Pierre allait le renier, même si celui-ci ne voulait rien y croire.
Aussi, il ne s’attarde pas sur son reniement.
Au contraire, après chacun de nos péchés, à chacune de nos confessions, Jésus nous invite à un plus grand amour.
Il nous témoigne à nouveau son entière confiance, mais comme à saint Pierre, il ne nous reproche pas de l’avoir renié. Saint Jean Chrysostome commente que, au fond, Jésus dit à saint Pierre :
« Si effectivement tu m’aimes, sois à la tête de tes frères, montre maintenant cet amour dont tu as fait constamment preuve, et sacrifie pour mes brebis cette vie que tu étais prêt, disais-tu, à donner pour moi ».
2. « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime ».
Tout comme saint Pierre, nous aussi, nous avons fait l’expérience de notre propre faiblesse.
Si souvent nous avons péché et nous le savons. Comme saint Pierre, nous tremblons au souvenir de nos fautes. Jetons-nous donc nous aussi dans les bras miséricordieux de Jésus : Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime !
Disons-lui dans la prière notre confiance. Que nous l’aimons, mais qu’il le sait, qu’il connaît nos cœurs mieux que nous-mêmes, qu’il « sait tout », qu’il connaît les secrets les plus intimes de nos cœurs.
3. Jésus vient nous chercher à chaque fois que nous tombons.
Il ne va pas chercher la brebis n° x qui n’est jamais arrivée avec le troupeau à la bergerie, non, il vient me chercher moi, qu’il connaît, qu’il aime personnellement, comme si j’étais le seul qui importe pour lui. Dans le dialogue de l’Évangile d’aujourd’hui, seul Pierre importe pour Jésus.
Dieu ne m’aime pas moins s’il aime les autres. Il veut mon amour et même si beaucoup d’autres l’aiment et le prient chaque jour,
Jésus ne se fatiguera jamais de venir à moi et de chercher à conquérir mon cœur. Jamais il ne nous abandonnera.
Mais parfois, nous l’abandonnons. Et alors, il ne veut en rien forcer notre liberté. Si parfois nous croyons qu’il nous a abandonnés, réfléchissons si ce n’est pas nous qui le rejetons.
Dialogue avec le Christ
En cette fête de Notre-Dame de Fatima, tournons-nous vers notre mère. Ô Marie, tu as toujours su faire confiance en Dieu : quand il t’envoya un ange et lorsqu’il t’envoya à Bethléem alors que tu étais sur le point d’accoucher, à Cana quand il changea l’eau en vin et sur le calvaire quand tout paraissait sans issue. Apprends-nous à nous abandonner en son amour, à le suivre humblement où qu’il nous mène, car lui seul peut nous relever de nos fautes.
Résolution
« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). Imitant donc l’amour du Christ, trouvons aujourd’hui une qualité d’un proche et parlons-en aux autres !
Frère Loïc Chabut, LC