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12 mars– saint Louis Orionne ()- -mise à jour- Luigi Orione né 1872 Pontecurone, Italie - 1940 Sanremo, Italie 12 mars - ---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - - - … ---- disciple de saint Jean Bosco - saint Jean Bosco est né 1815- 1888 fête 31 janvier - - ----
Béatifié 26 octobre 1980 à Rome par le pape Jean-Paul II - Canonisé 16 mai 2004 à Rome par le pape Jean-Paul II - - Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation:
Luigi Orione est né le 23 juin 1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona. À 13 ans, il est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie) qu'il quittera un an plus tard pour des raisons de santé. De 1886 à 1889, il fut l'élève de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Le 16 octobre 1889, il entre au séminaire de Tortona. Encore jeune séminariste, il se dévoue aux autres, vivant la solidarité envers le prochain dans la Société de secours mutuel de San Marziano et la Conférence saint Vincent. Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper de l'éducation chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892. L'année suivante, le 15 octobre 1893, Luigi Orione, séminariste de 21 ans, ouvre dans le quartier San Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres.
Le 13 avril 1895, Luigi Orione est ordonné prêtre. En même temps, l'évêque remet l'habit clérical à six élèves du collège qu'il a fondé. Très rapidement, Don Orione ouvre de nouvelles maisons à Mornico Losana (Pavie), à Noto en Sicile, à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza (la Petite œuvre de la Divine Providence). En 1899, il lance la branche des Ermites de la Divine Providence. L'évêque de Tortona, Mgr Igino Bandi, par décret du 21 mars 1903, reconnût canoniquement les Fils de la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites), congrégation religieuse masculine de la Petite œuvre de la Divine Providence, consacrée à « collaborer pour porter les petits, les pauvres et le peuple à l'Église et au Pape, par les œuvres de charité », émettant un 4ème vœu de «fidélité au Pape». Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle Congrégation, ressort celui de travailler à «obtenir l'union des Églises séparées».
Animé d'une grande passion pour l'Église et pour le salut des âmes, il s'intéressa activement aux grands problèmes de son temps, comme la liberté et l'unité de l'Église, la question romaine, le modernisme, le socialisme, l'évangélisations des masses ouvrières. D'une manière héroïque, il vint au secours des populations sinistrées des tremblements de terre de Reggio et de Messine (1908) et de la Marsica (1915). Par la volonté de Pie X, il fut vicaire général du diocèse de Messine pendant trois ans.
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence, comme sur un «plant unique avec de nombreuses branches», il fonda le 29 juin 1915 la Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité, animées du même charisme de fondation. Il leur joignit les Soeurs adoratrices Sacramentines (pour accueillir des non voyantes), auxquelles se rajoutèrent par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Il organisa les laïcs dans les associations des «Dames de la Divine Providence», des «Anciens élèves» et des «Amis». Ensuite, prendra forme l'Institut séculier Don Orione et le Mouvement laïc Don Orione.
Après la première guerre mondiale (1914-1918), se multiplieront écoles, collèges, colonies agricoles, œuvres caritatives et œuvres d'assistance. Parmi les œuvres les plus caractéristiques, il créa celles des «Petits Cottolengo» ( du nom de Don Joseph Cottolengo, 1786-1842, prêtre italien, canonisé en 1934 -fête 30 avril) pour les plus souffrants et les personnes abandonnées, institutions construites à la périphérie des grandes villes en tant que «nouvelles chaires» d'où parler du Christ et de l'Église, «phares de la foi et de la civilisation».
Le zèle missionnaire de Don Orion, qui s'était déjà manifesté par l'envoi de ses premiers religieux au Brésil en 1913, s'étendit ensuite à l'Argentine et à l'Uruguay (1921), à la Palestine (1921), la Pologne (1923), Rhodes (1925), les États-Unis (1934), l'Angleterre (1935), l'Albanie (1936). Lui-même, en 1921-1922 et en 1934-1937, effectua deux voyages missionnaires en Amérique latine, en Argentine, Brésil, Uruguay, poussant jusqu'au Chili.
Il jouissait de l'estime personnelle des Papes et des autorités du Saint-Siège qui lui confièrent de nombreuses missions délicates pour résoudre des problèmes et guérir des blessures aussi bien à l'intérieur de l'Église que dans les rapports avec le monde civil. Il fut prédicateur, confesseur et organisateur infatigable de pèlerinages, de missions, processions, crèches vivantes et autres manifestations populaires de la foi. Plein de dévotion pour la Vierge Marie, il en encouragea le culte par tous les moyens, et, grâce au travail manuel de ses séminaristes, éleva les sanctuaires de Notre-Dame de la Garde à Tortona et de Notre-Dame de Caravaggio à Fumo.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de cœur et de poumons dont il souffrait, il se rendit à la maison de San Remo même si, comme il disait, ''ce n'est pas entre les palmiers que je veux vivre et mourir, mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ''. Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères, Don Orione mourût le 12 mars 1940, en soupirant «Jésus! Jésus! Je viens vers toi».
Son corps, retrouvé intact
lors de la première exhumation en 1965, a été mis en honneur dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde de Tortona après que le Pape Jean-Paul II, le 26 octobre 1980, ait inscrit Don Luigi Orione au livre des Bienheureux. Il y aura une deuxième exhumation ultérieurement, à cause d'inondation: son corps sera de nouveau retrouvé tout autant intact... ----
Le pape François encourage la communauté Don Orione
--Aujourd'hui mercredi 13 mars 2024 4e semaine de Carême Tel Père, tel Fils... -antienne d’ouverture - psaume 68 : Moi, je te prie Seigneur, c’est l’heure de ta grâce ; dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi, par ta vérité, sauve-moi. Prière de collecte-Seigneur Dieu, tu offres aux justes la récompense de leurs efforts et le pardon aux pécheurs qui se repentent : prends pitié de ceux qui te supplient, afin que la confession de nos péchés obtienne le pardon de nos fautes. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Dans ta bienveillance, Seigneur, fais que la puissance de ce sacrifice purifie tout ce qui vieillit en nous: qu’elle fasse grandir la vie nouvelle et nous apporte le salut. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion- Jean 3 : 17-Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Prière après la communion-Ne permets pas, Seigneur, que ce don du ciel soit un motif de condamnation pour ceux qui l’ont reçu, puisque tu l’as destiné à guérison de tes fidèles. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Que ta tendresse, Seigneur, entoure et protège ceux qui te servent; alors, faisant le bien, en ce monde, ils parviendront jusqu’à toi, le souverain bien. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- C'est encore de renouveau (P 2), de guérison (P 3), de pardon (P 1), dont parle aujourd'hui l'Église, en annonçant aux hommes que le Christ n'est pas venu pour les condamner, mais pour les sauver (A 2). Le prophète trouve les images les plus émouvantes pour dire la joie du retour de tous les exilés à la terre de leurs pères (L 1), et Jésus nous déclare que celui qui croit en lui ''possède la vie éternelle'' (L 2). Puisse la grâce de Pâque renouveler en nous cette vie et nous enraciner dans l'amour d'où elle procède (A 1). ---. 1-Isaïe 49 : 8-15 ''Je t’ai établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays.''
2-Psaume 144 : 8-9, 13cd-14, 17-18 (144 (145),)
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour. (144 : 8 )-
-acclamation-Jean 11 : 25-26 Gloire à toi, Seigneur, honneur, puissance et majesté !
Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais...
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3-évangile Jean 5 : 17-30 ''Comme le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut.'' 4-bréviaire Nombres 11 : 4-6, 10-30 Plaintes de Moïse / 70 anciens / 5---Lettre de saint Maxime le confesseur ''Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. '' - - _____________________________________ - ---. 1-Isaïe 49 : 8-15 ''Je t’ai établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays.'' --intro: Avec des images empruntées aux récits de la sortie d'Égypte, Dieu annonce le retour d'exil, de Babylone en terre sainte C'est dans la venue du Fils de Dieu que s'affirme de manière définitive l'amour miséricordieux et indestructible du Seigneur pour son peuple. «Ainsi parle le Seigneur: -Lecture à partir de 1'50'':
Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés et dire aux prisonniers : « Sortez » ! aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous » ! Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages. Ils n’auront ni faim ni soif ; le vent brûlant et le soleil ne les frapperont plus. Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives. De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée. Les voici : ils viennent de loin, les uns du nord et du couchant, les autres des terres du sud. Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion. Jérusalem disait : ''Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée.'' Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. » ---.
2-Psaume 144 : 8-9, 13cd-14, 17-18 (144 (145),) R/ Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. (144 : 8 )-
—Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. -premier et dernier quatrains différents...
—Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait. Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
—Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. ---. 3-évangileJean 5 : 17-30 ''Comme le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut.'' --intro : La controverse entre Jésus et les Juifs fait suite à la guérison rapportée hier: Jésus accomplit les œuvres de Dieu, qui sont de ressusciter les morts et de rendre la vie; la guérison du paralytique annonce la résurrection et manifeste l'unité profonde entre Jésus et son Père. « En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : '' Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre.'' C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. ------------ Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » ---.
4-bréviaire Nombres 11 : 4-6, 10-30 Plaintes de Moïse / 70 anciens / NOTE: concernant l'institution des Anciens: voir les 28 et 29 février précédemment...
---. 5---Lettre de saint Maxime le confesseur ''Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. '' «Les prédicateurs de la vérité, ceux qui sont les officiants de la grâce divine, nous ont appris depuis le commencement et chacun à son époque jusqu'à la nôtre, que Dieu veut notre salut. Et ils nous disent que Dieu n'aime, ne désire rien davantage que de voir les hommes se tourner vers lui par une véritable conversion. Et le Verbe divin de Dieu le Père a voulu montrer qu'un tel désir était beaucoup plus divin que tout autre. Bien plus, il est lui-même le premier et incomparable témoignage de la bonté infinie. Par un abaissement en notre faveur qui défie toute expression, il a daigné partager notre vie par l'Incarnation. Par ses actes, ses souffrances, ses paroles, adaptés à notre condition, il nous a réconciliés avec Dieu le Père, alors que nous étions des ennemis en guerre avec lui ; et alors que nous étions exilés de la vie bienheureuse, il nous y a ramenés. En effet, il ne s'est pas contenté de guérir nos maladies par ses miracles, en prenant sur lui nos souffrances et nos faiblesses ; non seulement, en acceptant la mort comme s'il y était astreint, lui qui est sans péché, il a payé notre dette et nous a libérés de nos fautes nombreuses et redoutables. En outre, il nous a instruits de mille manières pour que nous ayons une bonté pareille à la sienne et il nous a invités à un parfait amour mutuel. C'est pourquoi il s'écriait : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. Et aussi : Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Il a dit aussi qu'il était venu chercher et sauver ce qui était perdu. Et aussi qu'il avait été envoyé aux brebis perdues de la maison d'Israël. Il a encore suggéré par la parabole de la drachme perdue qu'il était venu récupérer l'effigie royale souillée par l'ordure des vices. Et il a dit encore : Vraiment, je vous le dis, on se réjouira dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit. C'est pourquoi l'homme qui était tombé sur des bandits, qui avait été dépouillé de tous ses vêtements, et qui avait été abandonné à demi-mort, du fait de ses blessures, il l'a réconforté avec du vin, de l'huile, et lui a fait des pansements ; après l'avoir mis sur sa monture, il l'a confié à une auberge et, après avoir pourvu à ses besoins, il lui promit de régler à son retour les dépenses supplémentaires. C'est pour cela encore qu'il nous montre le Père très bon se penchant vers son fils prodigue de retour, l'embrassant alors qu'il revient vers lui par la conversion, pour lui rendre toutes les parures de la gloire paternelle, sans lui faire aucun reproche pour le passé. C'est pour cela qu'il a ramené au bercail la brebis qui avait abandonné le troupeau divin, après l'avoir trouvée errante par les montagnes et les collines ; sans la chasser devant lui, sans l'épuiser de fatigue, mais en la mettant sur ses épaules, il la réintroduit miséricordieusement parmi ses pareilles. C'est pourquoi il a crié : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, dont le cœur est accablé, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug. Ce qu'il appelle joug, ce sont les commandements, c'est une vie conforme à l'Évangile ; il appelle fardeau ce qui semble pesant dans la pénitence : Oui, dit-il, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger. En outre, en montrant la justice et la bonté divines, il prescrit : Soyez saints, soyez parfaits, soyez miséricordieux comme votre Père des cieux. Et aussi : Pardonnez, et vous serez pardonnés. Et enfin : Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. » ---.
--Aujourd'hui jeudi 14 mars 2024 4e semaine de Carême Tel Père, tel Fils... -antienne d’ouverture - Psaume 104 : 3-4 Joiepourles cœurs qui cherchent Dieu. Cherchez le Seigneur, et vous serez affermis, recherchez sans trêve sa face. Prière de collecte-Nous implorons humblement, Seigneur, ta tendresse : donne à tes serviteurs, purifiés par la conversion et formés par leur bonnes œuvres, de persévérer dans tes commandements d’un cœur sincère et d’arriver sans encombre aux fêtes de Pâques.. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, toi qui connais notre faiblesse : que l’offrande de ce sacrificenous purifie de tout mal et nous protège toujours. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion- Jérémie 31 : 33Parole du Seigneur: je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes; et je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Prière après la communion-Purifie-nous, Seigneur, par les sacrements que nous avons reçus et libère de tout péché ceux qui te servent; ils sont liés par la consciencede leurs fautes : qu’ils trouvent leur gloire dans la pleine guérison qui vient du ciel. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Seigneur Dieu, défenseur de ceux qui espèrent en toi, bénis ton peuple, donne-lui salut et protection, gouverne-le, afin que, libéré des péchés, hors d’atteinte de l’ennemi, il persévère toujours dans ton amour. Par le Christ, notre Seigneur.
--intro aux antiennes et aux prières- Pâques se dessine de plus en plus nettement à l'horizon (P 1) et remplit de joienotre recherche du Seigneur, qui constitue l'élément essentiel du carême (A 1). L'antienne de la communion chante l'intimité de Dieu et de son peuple, dont Israël eut une conscience si vive. Cette intimité atteint sa plénitude dans la relation de Dieu avec l'Église, qui est le corps du Christ, ''Jésus Christ répandu et communiqué'', selon l'expression si juste de Bossuet. Mais, puisque Dieu nous est présent, pourquoi le chercher? — C'est tout le mystère de l'amour. Dieu demande d'abord de poser l'acte deCHERCHER,condition qu'il pose afin de se laisser TROUVER par ceux qui le cherchent... ---. 1-Exode 32 : 7-14 ''Renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.''
dans ta bienveillance pour ton peuple. (cf. Ps 105 : 4)-
-acclamation-Jean 3 : 16 Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.
Tout homme qui croiten lui possède la vie éternelle.
-évangile Jean 5 : 31-47 ''Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.'' 4-bréviaire Nombres 12 : 16—13 : 2a, 3a, 17-33 Exploration de la Terre promise. 5---Sermon de saint Léon le Grand sur la Passion. Pour nous la Croix est puissance de Dieu. - - _____________________________________ - ---. 1-Exode 32 : 7-14 ''Renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.'' Pour cet épisode revoir le 5 mars antérieurement... --intro : Auprès de Dieu, qui veut châtier son peuple parce qu’il s’est détourné de l’alliance, Moïse intercèdeet obtient le pardon. https://francechretienne.forumactif.com/t3399p125-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#33657 Une fois rendu: pour une recherche plus étendue: faire l'occurrence ''intercède'' dans votre moteur de recherche... (4 occurrences)- ---.
dans ta bienveillance pour ton peuple. (cf. Ps 105 : 4)-
—Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié.
—À l’Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal : ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.
—Ils oublient le Dieu qui les sauve, qui a fait des prodiges en Égypte, des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
—Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine.
---.
-évangile Jean 5 : 31-47 ''Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.'' --intro : Jean Baptiste a déjà rendu témoignage à Jésus. Mais celui-ci peut en montrer un plus grand : c’est Dieu lui-même qui témoigne de la vérité de ses paroles par les œuvres qu’il accomplit; de plus, les Écritures témoignent à son sujet. «En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : ''Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, -Nous, nous croyons au Christ envoyé du Père:
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vousl’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » ---. 4-bréviaire Nombres 12 : 16—13 : 2a, 3a, 17-33 Exploration de la Terre promise.
-ouvrir le spoiler
Autre outil pédagogique:
-On peut commencer à 3'00'' selon l'épisode...:
--intro : Le pays où Dieu veut nous conduire, son Royaume, est admirable, mais étroite est la route, et forts les ennemis, parce quele mal trouve des complicités. Israël a vécu à Cadès une situation analogue. « 12: 16 Le peuple partit d’Hacéroth et ils campèrent dans le désert de Parane. 13: 1 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : 2 ''Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan que je donne aux fils d’Israël. Vous enverrez un homme par tribu patriarcale.'' 3 Moïse les envoya donc du désert de Parane, sur l’ordre du Seigneur. 17 Moïse les envoya explorer le pays de Canaan. Il leur dit : ''Montez par le Néguev, montez dans la montagne. 18 Regardez le pays : comment est-il ? Regardez la population qui l’habite : est-elle forte ou faible, nombreuse ou pas ? 19 Comment est le pays où cette population habite : est-il bon ou mauvais ? Comment sont les villes où cette population habite : sont-elles des campements ou des forteresses ? 20 Comment est ce pays : sa terre est-elle grasse ou maigre ? Y pousse-t-il ou non des arbres ? Rassemblez vos forces et prenez les fruits du pays.'' Or c’était le moment des premiers raisins. 21 Ils montèrent donc explorer le pays depuis le désert de Cine jusqu’à Rehob, l’Entrée-de-Hamath. 22 Ils montèrent par le Néguev et arrivèrent à Hébron où habitaient Ahimane, Sheshaï et Talmaï, descendants d’Anaq. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tanis en Égypte. 23 Ils allèrent jusqu’à la vallée d’Eshkol où ils coupèrent un sarment et une grappe de raisin. Ils la portaient à deux au moyen d’une perche. Ils avaient aussi cueilli des grenades et des figues. 24 On appela cet endroit la vallée d’Eshkol (c’est-à-dire : la Grappe) à cause de la grappe que les fils d’Israël avaient coupée là-bas. 25 Au bout de quarante jours, ces envoyés revinrent, après avoir exploré le pays. 26 Ils allèrent trouver Moïse, Aaron et toute la communauté des fils d’Israël, à Cadès, dans le désert de Parane. Ils firent leur rapport devant eux et devant toute la communauté, et ils leur montrèrent les fruits du pays. 27 Ils firent ce récit à Moïse : ''Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. Vraiment, il ruisselle de lait et de miel, et voici ses fruits. 28 Cependant le peuple qui l’habite est puissant, ses villes sont fortifiées et très grandes. Nous y avons même vu des descendants d’Anaq. 29 Les Amalécites habitent le pays du Néguev ; les Hittites, les Jébuséens et les Amorites habitent la montagne ; les Cananéens habitent le bord de la mer et les rives du Jourdain.'' 30 Caleb imposa silence au peuple qui faisait face à Moïse et il dit : ''Allons-y ! Montons prendre possession de ce pays. Oui, nous nous en rendrons maîtres. » 31 Mais les autres hommes de l’expédition répliquèrent : ''Nous ne pouvons pas marcher contre ce peuple, car il est plus fort que nous.'' 32 Et, s’adressant aux fils d’Israël, ils se mirent à dénigrer le pays qu’ils avaient exploré : ''Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer est un pays qui dévore ceux qui veulent s’y installer. Tous les hommes que nous y avons vus sont de très haute taille. 33 Nous y avons même vu des géants, des fils d’Anaq, des descendants de géants. À côté d’eux, nous avions l’air de sauterelles, et c’est bien ainsi qu’ils nous voyaient'' . » -Suite du récit demain vendredi, et samedi... ---.
---. 5---Sermon de saint Léon le Grand sur la Passion. Pour nous la Croix est puissance de Dieu. «Celui qui vénère vraiment la passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifiépar les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne. Que la nature terrestre se mette à trembler au supplice de son Rédempteur, que les pierres, c'est-à-dire les esprits des incroyants, se fendent; que les hommes, écrasés par le tombeau de la condition mortelle, surgissent en fracassant la masse qui les tenait captifs. Qu'ils se montrent, eux aussi, dans la Cité sainte, c'est-à-dire dans l'Église de Dieu, comme des présages de la résurrection future. Et ce qui doit un jour se produire dans les corps, que cela se réalise dans les cœurs. Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la Croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui ! L'ignorance est enlevée, l'obstacle est diminué et le sang sacré du Christ a éteint ce glaive de feuqui interdisait d'entrer dans le domaine de la vie. Devant la vraie lumière, l'obscurité de la nuit ancienne a disparu. Le peuple chrétien est invité à posséder les richesses du paradis, et l'accès à la patrie perdue s'offre à tous ceuxqui ont reçu le sacrement de la nouvelle naissance, pourvu que personne ne se fasse fermer ce chemin qui a pu s'ouvrir devant la foi d'un malfaiteur. ~ Que les activités de la vie présente ne nous condamnent ni à l'angoisse ni à l'orgueil, en nous empêchant de rechercher de tout l'élan de notre cœur la ressemblance avec notre Rédempteur, par l'imitation de ses exemples. Il n'a rien fait ni rien supporté que pour notre salut, afin que la vertu qui se trouve dans la tête se trouve aussi dans son corps. Tout d'abord, cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous, a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s'il refuse la foi ? L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s'il a accueilli celui qui a pris cette nature, et s'il a été régénéré par l'Esprit qui a engendré le Christ ? Celui-ci a pris de la nourriture, a connu le repos du sommeil, le trouble de la tristesse, les larmes de l'amitié : cela ne prouve-t-il pas qu'il avait pris la condition d'esclave ? Il fallait guérir celle-ci des antiques blessures, et la purifier de la boue du péché. Le Fils unique de Dieu s'est fait fils d'homme afin de ne manquer ni du réalisme de l'humanité ni de la plénitude de la divinité. ~ Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu'à la droite du Père tout-puissant. Si nous suivons la route de ses commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a payé pour notre salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi serons élevés jusqu'à la participation de sa gloire. Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante : Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. » ---.
paroles: C'est ton sang qui purifie, C'est ton sang qui donne la vie. C'est ton sang qui a coulé, Oui ton sang précieux m'a racheté. Je suis plus blanc, Plus blanc que la neige, que la neige. Ô Jésus, toi l'agneau immolé. ---. À suivre
--Aujourd'hui vendredi 15 mars 2024 4e semaine de Carême -antienne d’ouverture - psaume 53 : 3-4 - Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance libère-moi ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. Prière de collecte-Seigneur Dieu, tu as préparé les secours dont notre faiblesse a besoin; donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et d’en témoigner par la fidélité de notre vie. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Dieu tout-puissant, que le sacrifice dont la force purifie nous achemine jusqu’à sa source en nous purifiant encore. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -Éphésien 1 : 7 Par son sang le Christ nous obtient la rédemption le pardon de nos fautes selon la richesse de la grâce de Dieu. Prière après la communion-Nous t’en prions, Seigneur, nous qui allons du passé vers ce qui est nouveau : tandis que nous quittons ce qui ne peut que vieillir mets en nous un esprit de renouveau et de sainteté. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Tourne ton regard, Seigneur, vers ceux qui te servent et se confient en ta miséricorde; dans ta bienveillance , accorde-leur la protection de ton secours. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-Durant les quinze jours qui nous séparent de Pâques, les antiennes de la communion vont nous aider à contempler le mystère rédempteur, tandis que, dans l'antienne d'ouverture, se fera entendre la voix du Christ en sa passion. L'Église concentre ainsi notre attention sur la personne du Sauveur et sur le fruit de son sacrifice pour nous renouveler dans notre foi et dans notre fidélité ''aux sacrements qui nous ont fait renaître'' (Pr 1). Si nous entrons dans cet esprit en y engageant notre vie, nous revivrons l'exode du Christ, ''allant du passé vers ce qui est nouveau'' (P 3). » --- 1-Sagesse 2 : 1, 12-22 ''Condamnons le juste à une mort infâme.''
2-Psaume 33 : 17-18, 19-20, 21.23 (33 (34),)
R/ Le Seigneur est proche du cœur brisé. (33 : 19a)-
-acclamation-Matthieu 4 : 4 ''L’homme ne vit pas seulement de pain
mais de toute parole venant de la bouche de Dieu.''
3-évangile Jean 7 : 1-2, 10, 14, 25-30. ''On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue.'' 4-bréviaire Nombres 14 : 1-25 Manœuvre de découragement 5---Lettre pascale de saint Athanase La Pâque approche. - - _____________________________________ - ---. 1-Sagesse 2 : 1, 12-22 ''Condamnons le juste à une mort infâme.'' Le complot des impies contre le juste se réalise dans la Passion du Christ : des paroles analogues se retrouveront sur les lèvres des ennemis de Jésus au pied de la Croix. Le livre de la Sagesse oppose le sort des justes à celui des impies. Confiants dans leur propre sagesse, ceux-ci rejettent toute idée de transcendance
et se condamnent ainsi à la mort. Les justes leur apparaissent comme des reproches vivants dont ils désirent se débarrasser au plus vite. Relues dans la perspective du quatrième évangile, deux affirmations prennent un relief saisissant : le juste ''se vante d'avoir Dieu pour père'' et met son espoir dans une intervention divine pour échapper à la mort. «Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : ''Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur. Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse ; car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Il nous tient pour des gens douteux, se détourne de nos chemins comme de la boue. Il proclame heureux le sort final des justeset se vante d’avoir Dieu pour père. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira. Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui.'' C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée. » ---.
2-Psaume 33 : 17-18, 19-20, 21.23 (33 (34),) R/ Le Seigneur est proche du cœur brisé. (33 : 19a)- —Le Seigneur affronte les méchants pour effacer de la terre leur mémoire. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre.
—Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu. Malheur sur malheur pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre.
—Il veille sur chacun de ses os : pas un ne sera brisé. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge
---.
3-évangile Jean 7 : 1-2, 10, 14, 25-30 ''On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue.'' --intro : Après le discours sur le pain de vie, les controverses se poursuivent. Face aux hésitations et aux discussions des Juifs à son sujet, Jésus proclame dans le Temple son message prophétique : il est l’envoyé du Père.
« En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : ''N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est.'' Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : ''Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.'' On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. » ---. 4-bréviaire Nombres 14 : 1-25 Manœuvre de découragement. --intro : Le châtiment dont Dieu frappe le pécheur n’est autre que dele laisser à sa propre volonté. Nous n’avons pas voulu recevoir son salut et partager sa vie avec nos frères? Dieu ne nous l’imposera pas de force.
-Pour cet épisode voir la page précédente: faire l'occurrence ''Égypte'': 35 occurrences-
« 1 Toute la communauté éleva la voix, se mit à crier ; et le peuple pleura cette nuit-là. 2 Tous les fils d’Israël récriminèrent contre Moïse et Aaron. La communauté tout entière leur dit : ''Ah ! Si nous étions morts au pays d’Égypte ou si nous étions morts dans ce désert ! 3 Pourquoi le Seigneur nous conduit-il vers ce pays ? Pour que nous tombions par l’épée ? Nos femmes et nos enfants deviendraient un butin ! Ne serait-il pas mieux pour nous de retourner en Égypte ?'' 4 Et ils se dirent l’un à l’autre : ''Donnons-nous un chef et retournons en Égypte.'' ---- Ô mon peuple, C’est moi seul qui peux te libérer! Moi seul empêcherai tout esclavage! Quand comprendras-tu? Je dois régner sur toi! Ouvrez vos cœurs! Ne vous détournez plus de moi.
5 Moïse et Aaron tombèrent face contre terre devant toute l’assemblée de la communauté des fils d’Israël. 6 Josué, fils de Noun, et Caleb, fils de Yefounnè, qui, parmi d’autres, avaient exploré le pays déchirèrent leurs vêtements. 7 Puis il parlèrent à toute la communauté des fils d’Israël. Ils dirent : ''Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, ce pays est très, très bon. 8 Si le Seigneur nous est favorable, il nous fera entrer dans ce pays et il nous le donnera. C’est un pays ruisselant de lait et de miel. 9 Mais ne vous révoltez pas contre le Seigneur. Ne craignez pas les gens du pays : nous n’en ferons qu’une bouchée ! Leur ombre protectrice s’est éloignée d’eux, et le Seigneur est avec nous. Ne les craignez pas !'' 10 Toute la communauté parlait de les lapider, mais la gloire du Seigneur apparut dans la tente de la Rencontre à tous les fils d’Israël. 11 Et le Seigneur dit à Moïse : ''Combien de temps encore ce peuple me méprisera-t-il ? Combien de temps refuseront-ils de croire en moi, de croire tous les signes que j’ai accomplis au milieu d’eux ? 12 Je le frapperai de la peste et je le déposséderai. Et de toi je ferai une nation plus grande et plus puissante que lui !'' 13 Moïse répondit au Seigneur : ''Mais cela, les Égyptiens l’apprendront, car ce peuple, tu l’as fait sortir de chez eux par ta puissance, 14 et ils le diront à l’habitant de Canaan ! Ils avaient appris que toi, Seigneur, tu es au milieu de ce peuple, que toi, Seigneur, tu te laisses voir les yeux dans les yeux, que ta nuée se tient au-dessus d’eux, que toi, tu marches devant eux, dans une colonne de nuée le jour, dans une colonne de feu la nuit. 15 Et tu ferais mourir ce peuple comme un seul homme ! Alors les nations qui ont entendu parler de toi diraient : 16 “Le Seigneur n’était pas capable de faire entrer ce peuple dans le pays qu’il avait juré de leur donner. Aussi les a-t-il massacrés dans le désert !” 17 Que maintenant donc se déploie la puissance de mon Seigneur ! En effet, tu avais déclaré : 18 “Le Seigneur est lent à la colère et plein d’amour, il supporte faute et transgression, mais il ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération.” 19 Selon la grandeur de ton amour, pardonne donc la faute de ce peuple, comme tu as porté ce peuple d’Égypte jusqu’ici !'' 20 Alors le Seigneur dit : ''Je pardonne selon ta parole. 21 Mais, aussi vrai que je suis vivant et que la gloire du Seigneur emplit toute la terre, 22 oui, tous ces hommes qui ont vu ma gloire et mes signes accomplis en Égypte et dans le désert, qui m’ont mis à l’épreuve dix fois déjà et n’ont pas écouté ma voix, 23 eh bien, jamais ils ne verront le pays que j’ai juré de donner à leurs pères. Aucun de ceux qui me méprisent ne le verra. 24 Mais mon serviteur Caleb, puisqu’il est animé d’un autre esprit et qu’il adhère à moi sans réserve, je le ferai entrer dans le pays où il s’est rendu, et sa descendance en prendra possession. 25 Les Amalécites et les Cananéens habitent dans la vallée : demain, faites demi-tour et partez au désert en direction de la mer des Roseaux. » ---. 5---Lettre pascale de saint Athanase La Pâque approche. « Il est beau, mes frères, de passer d'une fête à une autre, d'une prière à une autre, d'une solennité à une autre. Voici en effet ce temps qui nous apporte un nouveau commencement et la connaissance de la bienheureuse Pâque, où le Seigneur fut immolé.
Certes, nous mangeons l'aliment de vie et nous réjouissons notre âme en buvant à ce sang précieux comme à une source ; et pourtant nous avons toujours soif, nous sommes toujours brûlants. Lui-même s'offre à ceux qui sont altérés ; dans sa bonté il admet à la fête ceux dont les entrailles sont desséchées ; comme disait notre Sauveur : Si quelqu'un a soif ; qu'il vienne à moi, et qu'il boive ! On n'étanche pas sa soif seulement quand on s'approche ; mais chaque fois qu'on demande, on obtient facilement d'approcher le Sauveur. La grâce de cette fête n'est pas limitée à une époque et son splendide rayon ne souffre pas du déclin ; il est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent. Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux livres saints jour et nuit. Ainsi l'homme qui est appelé heureux dans le psaume : Heureux l'homme qui n'est pas allé à la réunion des impies, qui ne s'est pas arrêté sur le chemin des pécheurs, qui ne s'est pas assis dans l'assemblée des corrompus, mais qui s'attache à la loi du Seigneur, qui médite cette loi jour et nuit. ~ Ce grand Dieu, mes bien-aimés, qui au début institua cette fête, nous accorde de la célébrer chaque année. Lui-même, qui a livré son Fils à la mort pour notre salut,
nous accorde pour le même motif cette sainte fête qui a sa place fixée dans le déroulement de l'année. Cette fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde ; et maintenant Dieu nous procure la joie du salut qui émane de cette fête. En effet, il nous réunit en une seule assemblée, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble nos actions de grâce, comme il faut le faire un jour de fête. C'est le miracle de sa bonté : lui-même rassemble pour cette fête ceux qui sont au loin ; et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la foi. » ---.
Les saints du mois de mars - 15 mars sainte Louise de Marillac() née 1591 Ferrière-en-Brie 15 août - 1660 15 mars Paris -
-De l'ordre religieux Filles de la charité qu'elle a fondé avec saint Vincent de Paul; -béatifiée 1920 par le pape Benoît XV; -canonisée 1934 par le pape Pie XI- -vénérée spécialement à la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse, à Paris-
--Aujourd'hui samedi 16 mars 2024 4e semaine de Carême -antienne d’ouverture - psaume 17 : 5 …, 20. Les flots de la mort m’étreignaient, les torrents infernaux me happaient; dans mon angoisse j’appelai le Seigneur. Lui qui me retire du gouffre des eaux, il m’a libéré car il m’aime. Prière de collecte- Seigneur, nous t’en prions : dirige nos cœurs par l’action de ta miséricorde, car, sans toi, il nous est impossible de te plaire. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Accueille nos offrandes, Seigneur, Dieu de paix; et même si nos volontés se rebellent, en ta bonté, tourne-les vers toi. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -1 Pierre 1 : 19 Nous avons été rachetés par le sang précieux du Christ, de l’Agneau sans défaut et sans tache. Prière après la communion-Que tes saints mystères nous purifient, Seigneur : qu’ils agissent en nous pour nous rendre agréables à tes yeux. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Regarde ton peuple, Seigneur, tandis qu’il se hâte au-devant des fêtes qui approchent que ta grâce généreuse l’accompagne, afin qu’il trouve dans les réconforts visibles une aide pour s’élancer avec plus d’ardeur vers les biens invisibles. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Au seuil de la Messe, la voix du Christ s'élève, douloureuse mais confiante (A 1), et nous retrouvons les mêmes sentiments dans la prière de Jérémie, où le prophète se compare à l'agneau docile qu'on mène à l'abattoir (L 1). Mais si le Christ est l'Agneau de Dieu, c'est moins en souvenir de cette image qu'en référence à l'Exode : il est ''l'Agneau sans défaut et sans tache'' dont le sang précieux nous a rachetés (A 2), comme le sang de l'agneau avait sauvé de la mort les premiers-nés des Hébreux lors du passage de l'Exterminateur... ---. ---. 1-Jérémie 11 : 18-20 ''Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir.''
2-Psaume 7 : 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b (7,)
R/ Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. (7 : 2a)-
-acclamation-Jean 3 : 16 Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.
Tout homme qui croit en lui possède la vie éternelle. .
3-évangile Jean 7 : 40-53 Le Christ viendrait-il de Galilée. 4-bréviaire Nombres 20 : 1-13; 21 : 4-9 Le serpent d’airain 5---Actes du IIe concile du Vatican L’Église dans le monde de ce temps. Puissance de la Croix. - - _____________________________________ - ---. 1-Jérémie 11 : 18-20 ''Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir.'' --intro : Les contradictions et les persécutions subies par le prophète Jérémie font de celui-ci l’image du Christ en sa Passion. « Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais,
tu m’as fait voir leurs manœuvres. Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : “Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom.” Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. » ---.
2-Psaume 7 : 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b (7,)
R/ Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. (7 : 2a)-
—Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi ! Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre.
—Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : mon innocence parle pour moi. Mets fin à la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste.
—J’aurai mon bouclier auprès de Dieu, le sauveur des cœurs droits. Dieu juge avec justice ; je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.
---.
3-évangileJean 7 : 40-53 Le Christ viendrait-il de Galilée. --intro : Devant les nouvelles affirmations de Jésus, les discussions reprennent de plus en plus vives. Dans leur mépris pour la foule, les pharisiens refusent de croire et ripostent à Nicodème, l'un des leurs, qui prend la défense de Jésus. Les pharisiens méprisent le peuple... « En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : ''C’est vraiment lui, le Prophète annoncé !'' D’autres disaient : ''C’est lui le Christ !''
Mais d’autres encore demandaient : ''Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ?'' C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : ''Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?'' Les gardes répondirent : ''Jamais un homme n’a parlé de la sorte !'' Les pharisiens leur répliquèrent : ''Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits !'' Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : ''Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ?'' Ils lui répondirent : ''Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée !'' Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. » ---. Rappel de cet épisode et de l'intercession de Moïse et d'Aaron...
4-bréviaire Nombres 20 : 1-13; 21 : 4-9Le serpent d’airain. --intro : Encore deux épisodes de la lutte de la grâce divine avec l’homme rebelle. La première nous apprend —mystérieusement— que les plus grands charismes ne nous mettent pas plus que Moïse à l’abri des fautes et de leur châtiment divin. Le second au contraire, à travers un vieux souvenir d’une orthodoxie suspecte, nous dit la puissance d’un regard de foi et d’amour pour notre guérison : saint Jean nous a appris à lire dans le serpent d’airain un symbole du Christ crucifié donnant aux hommes la vie par sa mort. « 1 Le premier mois de l’année, toute la communauté des fils d’Israël arriva dans le désert de Cîn. Le peuple s’établit à Cadès. C’est là que Miryam mourut et qu’elle fut enterrée. 2 Comme il n’y avait pas d’eau pour la communauté, ils se rassemblèrent contre Moïse et Aaron. 3 Le peuple chercha querelle à Moïse, en disant : ''Ah ! si seulement nous avions expiré, quand nos frères ont expiré devant le Seigneur ! 4 Pourquoi avoir amené l’assemblée du Seigneur dans ce désert où nous allons mourir, nous et nos bêtes ? 5 Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte, et nous avoir amenés dans ce lieu de malheur où l’on ne peut rien semer, où il n’y a ni figuiers, ni vignes, ni grenadiers, et même pas d’eau à boire ! » 6 Moïse et Aaron quittèrent l’assemblée et se rendirent à l’entrée de la tente de la Rencontre. Ils tombèrent face contre terre, et la gloire du Seigneur leur apparut. 7 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : 8 ''Prends ton bâton de chef et, avec ton frère Aaron, rassemble la communauté. Puis, sous leurs yeux, vous parlerez au rocher, et il donnera son eau. Pour eux tu feras jaillir l’eau du rocher, et tu feras boire la communauté et ses bêtes. » 9 Comme il en avait reçu l’ordre, Moïse prit le bâton qui était placé devant le Seigneur. 10 Moïse et Aaron réunirent l’assemblée en face du rocher, et Moïse leur dit : ''Écoutez donc, rebelles. Est-ce que nous pouvons faire jaillir de l’eau pour vous de ce rocher ?'' 11 Moïse leva la main et, de son bâton, il frappa le rocher par deux fois : l’eau jaillit en abondance, et la communauté put boire et abreuver ses bêtes. 12 Le Seigneur dit alors à Moïse et à son frère Aaron : ''Puisque vous n’avez pas eu assez de foi pour manifester ma sainteté devant les fils d’Israël, vous ne ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. 13 Ce sont les eaux de Mériba (c’est-à-dire : les eaux du Défi) où les fils d’Israël ont défié le Seigneur, et où le Seigneur a manifesté parmi eux sa sainteté. 21: 4 Ils quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer Rouge en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage. 5 Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : ''Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? ----------------- Ne regarde pas en arrière
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » 6 Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. 7 Le peuple vint vers Moïse et dit :
''Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple, 8 et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » 9 Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie ! » ------------ Jésus Christ prend sur lui tous les péchés de l'humanité!!! Le serpent d’Airain représente (Jean 3: 14) Jésus en croix qui a pris sur lui tous les péchés del’humanité représentés au sommet d’un mât... Jean12 : 32 -«Quand j’aurai été élevé de terre, dit le Seigneur, j’attirerai à moi tous les hommes. » --- ----- ------- --- ---- ------- --- ------ -5- Actes du IIe concile du Vatican L’Église dans le monde de ce temps. Puissance de la Croix. « La Sainte Écriture, en accord avec l'expérience des siècles, enseigne à la famille humaine que le progrès, tout en étant un grand bien pour l'homme, entraîne aussi avec lui une sérieuse tentation. En effet, lorsque la hiérarchie des valeurs est troublée, que le mal se mêle au bien, les individus et les groupes ne regardent plus que leurs intérêts propres et non ceux des autres. Ainsi le monde ne se présente pas encore comme le domaine d'une véritable fraternité, tandis que le pouvoir accru de l'homme menace de détruire le genre humain lui-même. ~ Lorsque l'on demande comment une telle misère peut être surmontée, les chrétiens reconnaissent que toutes les activités humaines, quotidiennement menacées de ruine par l'orgueil, par l'amour désordonné de soi, doivent être purifiées et amenées à leur perfection par la croix et la résurrection du Christ. Racheté par le Christ et devenu une nouvelle créature dans l'Esprit Saint, l'homme peut et doit, en effet, aimer ces réalités que Dieu lui-même a créées. Car c'est de Dieu qu'il les reçoit : il rend grâce à son Bienfaiteur, il use et il jouit de la création dans un esprit de pauvreté et de liberté ; il est alors introduit dans la possession véritable du monde, comme quelqu'un qui n'a rien et qui possède tout. Car tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu. Le Verbe de Dieu, par qui tout a été fait, s'est fait chair et est venu habiter la terre des hommes. Homme parfait, il est entré dans l'histoire du monde, l'assumant et la récapitulant en lui. Lui-même nous révèle que Dieu est amour et nous enseigne en même temps que la loi fondamentale de la perfection humaine, et donc de la transformation du monde, est le commandement nouveau de la charité. À ceux qui croient en l'amour divin, il apporte la certitude que la route de la charité est ouverte à tous les hommes, que l'effort pour instaurer une fraternité universelle n'est pas vain. Il nous avertit aussi que cet amour ne doit pas seulement être recherché par des actions d'éclat, mais avant tout dans le quotidien de la vie. En acceptant de mourir pour nous tous, pécheurs, il nous apprend, par son exemple, que nous devons aussi porter cette croix que la chair et le monde mettent sur les épaules de ceux qui recherchent la justice et la paix. Constitué Seigneur par sa résurrection, le Christ, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, agit désormais dans le cœur des hommes par la puissance de son Esprit ; il n'y suscite pas seulement le désir du monde futur ; par le fait même, il anime aussi, il purifie et fortifie ces aspirations généreuses qui poussent la famille humaine à améliorer ses conditions de vie et à soumettre la terre entière à cette finalité. Sans doute, les dons de l'Esprit sont divers ; il appelle les uns à témoigner ouvertement du désir de la demeure céleste et à garder vivant ce témoignage dans la famille humaine ; et il appelle les autres à se vouer au service terrestre des hommes, en préparant par leur ministère la matière du royaume des cieux. Mais de tous il fait des hommes libres pour que, renonçant à l'amour égoïste et rassemblant toutes les énergies terrestres au service de la vie humaine, ils s'élancent vers cet avenir où l'humanité elle-même deviendra une offrande agréable à Dieu.» ---.
--Aujourd'hui dimanche 17 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture - -antienne de la communion - --intro aux antiennes et aux prières- ---. 1-Jérémie 31 : 31-34. ''Je conclurai une alliance nouvelle et je ne me rappellerai plus leurs péchés.''
2-Psaume 50 : 3-4, 12-13, 14-15 (50 (51),
R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.(50 : 12a)
Je prie Dieu car je sais qu’il fait miséricorde.
3-Hébreux 5 : 7-9 ''Il a appris l’obéissance
et est devenu la cause du salut éternel.''
-acclamation-Jean 12: 26 Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, dit le Seigneur ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.
PAROLES: Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
4-évangile Jean 12 : 20-33 ‘’Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit.’’ 5-bréviaire Hébreux 1 : 1—2 : 4 Fils unique de Dieu Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes els créatures. 6---lettre desaint Athanase ''Notre Pâque c’est le Christ.'' - - _____________________________________ - ---. 1-Jérémie 31 : 31-34 ''Je conclurai une alliance nouvelle et je ne me rappellerai plus leurs péchés.'' -intro : Tandis que le Peuple choisissait la liberté en fuyant l'oppresseur, Dieu, au Sinaï, conclut avec lui une Alliance solennelle. Mais l'infidélité des Hébreux, séduits par le confort d'une patrie et par le prestige des païens, a eu pour conséquence une nouvelle oppression à laquelle ils n'échapperont pas. Cependant, Dieu, lui, reste fidèle : il ne peut renier son Peuple. Au moment où les Hébreux vont connaître la déportation et un nouvel Exode, Jérémie réconforte les prisonniers. -ouvrit le spoiler:
Il n'y aura plus la contrainted'un ''Code de l'Alliance'', mais pour chacun l'exigence de la responsabilité ; il n'y aura plus d'interdits ( ''Ne fais pas''), mais l'offre gratuite du pardon ; la religion ne sera plus gravée sur les tables de la Loi, qu'il faudrait préserver, mais la foi sera ancrée dans le cœur. Inutile de retourner à l'école ; chacun fera à ses frais la redécouverte de Dieu. C'est la nouvelle alliance, (annoncée d'avance) toujours en cours, car qui peut porter atteinte à une réalité enfouie au fond de l'être ? Pour la promulguer, l'imposant massif du Sinaï sera inutile. Un prisonnier la scellera dans le sang, comme la première, sur le monticule du Calvaire. « Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai -Lecture à paritr de 4'50'':
avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur. Mais voici quelle sera l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : ''Apprends à connaître le Seigneur !'' Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. »
---.
2-Psaume 50 : 3-4, 12-13, 14-15 (50 (51),
R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.(50 : 12a)
Je prie Dieu car je sais qu’il fait miséricorde.
—Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
—Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
—Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
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3-Hébreux 5 : 7-9 ''Il a appris l’obéissance
et est devenu la cause du salut éternel.''
-intro : Les hommes n'ont pas choisi (pensé) le Christ comme Guide et Grand Prêtre : c'est Dieu qui l'a envoyé. Le mystérieux Melchisédech (venu lui-même ''d'ailleurs'') ''sans père, sans mère, sans généalogie'' (7: 3) annonçait déjà que le Christ viendrait ''d'ailleurs''. Et pourtant, l'agonie à Gethsémani, évoquée ici, nous montre un pauvre homme ''en proie à la détresse'', suppliant son Père : ''Sauve-moi de cette heure.'' En cette nuit d'angoisse, le Christ, obstinément soumis à la volonté de Dieu ( adhérant à cette volonté témoigne de lui-même: ''C'est pour cela que je suis arrivé à cette heure''), a pris la tête d'une humanité régénérée.
Son obéissance a forcé les portes de la mort. Dieu appelle tous les chrétiens à être les prêtres et les guides du monde. Il les invite donc à prendre sur eux le poids de toute la peine humaine. Et dans le Christ, à force de violence dans notre prière, à force de confiance dans le Père, nous élargirons pour tous les hommes le chemin de la Résurrection. « Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair,
-Lecture à partir de 1'10'':
offrit, avec un grand cri et dans les larmes,
des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils,
il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux
qui lui obéissent la cause du salut éternel. » -Ajout du verset 10:
« 10 ... car Dieu l’a proclamé grand prêtre de l’ordre de Melkisédek.»
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4-évangile Jean 12 : 20-33 ‘’Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit.’’ -intro : Ici, tous les mots sont pris à l’envers : être vainqueur de la mort, c’est se laisser engloutir par elle; voir le Christ, c’est attendre qu’il disparaisse; l’heure du triomphe, c’est l’heure du supplice; prendre le pouvoir mondial, c’est monter à l’échafaud; vivre c’est mourir et gagner c’est perdre. D’ailleurs, personne ne se comprend. La foule acclame l'ami de Lazare qui, d'un mot, a ranimé un cadavre. Jésus, lui, s'enthousiasme de son Heure enfin venue : la mort, il va la détruire en l'étreignant. On va au-devant du Messie avec les refrains exaltés de la fête des Tentes. Jésus lui, adopte délibérément le style des ''pauvres de Yahvé'' qui comptent sur Dieu seul pour réussir. Les ''Grecs'' (païens sympathisants du judaïsme) veulent ''voir'' Jésus, contempler cet homme (phénomène) hors du commun. Jésus ne satisfait pas cette curiosité : plus tard, ils le verront vraiment : quand le grain de blé enfoui en Judée se multipliera dans toutes les nations. Bientôt le ''monde entier va courir'' après Jésus. Oui, c'est bien l'heure où le Fils de l'homme va connaître la gloire et où, en Jésus, les hommes vont s'assurer la maîtrise de leur existence. Les réalités changent de signe : ce qui était négatif devient positif. Partir, ce n'est plus seulement abandonner, c'est aussi retrouver plus profondément. Mourir, ce n'est plus seulement se décomposer, c'est aussi se reproduire en une multitude. Et les choix douloureux qu'impose le présent ne sont plus uniquement des pertes, ils secrètent un avenir plus dense. Pour saint Jean, il n'y a pas de Vendredi saint désespéré : la montée à la croix est en même temps la montée vers la gloire (v 32). Affronter lucidement, comme Jésus, les adieux, les échecs, les oppositions et la mort unique, c'est connaître immédiatement une présence plus vaste, une efficacité plus large, une compréhension plus étendue, une vie éternelle. Si, dans le Christ, nous réussissions à héberger en notre vie la mort sous toutes ses formes, nous serions déjà au-delà de ses prises et la résurrection serait déjà du présent (v 26). «En ce temps-là, il y avait quelques Grecs
parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : ''Nous voudrions voir Jésus.'' Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : ''L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom !'' Alors, du ciel vint une voix qui disait : ''Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.'' En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : ''C’est un ange qui lui a parlé.'' Mais Jésus leur répondit : ''Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes.'' Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. »
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____________________________________ -intro à la Lettre aux Hébreux au bréviaire LUE 5e semaine du carême poursuivie à la semaine de la Passion lundi au samedi Saint… La Lettre aux Hébreux est l’œuvre d’un disciple de saint Paul.
Les ‘’Hébreux’’ auxquels il s’adresse sont des Juifs convertis : cela explique que l’auteur fasse sans cesse allusion à l’Ancien Testament, cite et commente de nombreux textes bibliques et surtout se réfère constamment à la liturgie du Temple. À côté du développement sur la foi des grands croyants de la Bible ou de la pédagogie de Dieu, l’essentiel dans ce texte concerne le Christ présenté comme Prêtre unique de la Nouvelle Alliance, qui avait été annoncée par JÉRÉMIE. Lié aux hommes parce qu’il est l’un d’eux, assumant leur condition, leurs épreuves, leurs souffrances, lié à Dieu parce qu’il est son propre Fils, Jésus est dans la condition unique qui fait de lui le seul Médiateur véritable. Il offre ainsi le sacrifice parfait, celui de sa propre mort, qui suffit une fois pour toutes et rend désormais inutiles tous les actes du culte prévu par la Loi. La réflexion chrétienne précisera ensuite comment, en liaison avec le Christ Prêtre unique, tous les chrétiens sont un ‘’peuple de prêtre’’ (sacerdoce universel) tandis que certains d’entre eux, pour l’annonce de la Parole, par l’Eucharistie et les autres sacrements, par la conduite du peuple, sont chargés de rendre présente dans l’Église l’action unique du Christ Prêtre (sacerdoce ministériel). ____________________________________________ 5-bréviaire Hébreux 1 : 1—2 : 4 Fils unique de Dieu Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures. Le prologue de cette lettre rappelle celui de l’Évangile de Jean et situe d’emblée la personne du Christ dans le plan divin du salut. Par lui, Dieu a dit aux hommes son dernier mot. Écoutons-le donc... « 1: 1 À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; 2 mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
3 Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; 4 et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
5 En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? 6 À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu. 7 À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes. 8 Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal ; 9 tu as aimé la justice, tu as réprouvé le mal, c’est pourquoi, toi, Dieu, ton Dieu t’a consacré d’une onction de joie, de préférence à tes compagnons ; 10 et encore : C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as fondé la terre, et le ciel est l’ouvrage de tes mains. 11 Ils passeront, mais toi, tu demeures ; ils s’useront comme un habit, l’un et l’autre ; 12 comme un manteau, tu les enrouleras, comme un habit, ils seront remplacés ; mais toi, tu es le même, tes années n’auront pas de fin. 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ? 14 Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d’une fonction, envoyés pour le service de ceux qui doivent avoir en héritage le salut ? 2: 1 Il nous faut donc d’autant plus prêter attention à ce que nous avons entendu, afin de ne pas nous fourvoyer. 2 En effet, sila parole annoncée par des anges s’est trouvée confirmée, et si toute transgression ou désobéissance a reçu une juste sanction, 3 comment pourrons-nous sortir d’affaire si nous négligeons un pareil salut ? Celui-ci a été annoncé par le Seigneur au commencement ; ceux qui avaient entendu ont confirmé pour nous ce salut, 4 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté. » ---. 6---lettre desaint Athanase . ''Notre Pâque c’est le Christ.'' « Il est tout proche de nous, ce Verbe qui pour nous s'est fait toutes choses : je veux dire notre Seigneur Jésus Christ qui a promis de demeurer continuellement auprès de nous. Il s'écrie en effet : Voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Il est lui-même pasteur, souverain prêtre, chemin et porte, et il est devenu pour nous tout cela en même temps. C'est ainsi encore que la fête et la solennité nous est apparue ; comme dit l'Apôtre : Notre Agneau pascal qui a été immolé, c'est le Christ que l'on attendait. Mais il avait déjà brillé pour le psalmiste en prière qui disait : Mon allégresse, délivre-moi des ennemis qui m'assiègent. Telle est la véritable allégresse, telle est l'authentique solennité : l'éloignement de nos malheurs. Pour que chacun y parvienne, il faut que sa conduite soit parfaitement droite, et qu'il médite intérieurement dans le repos que procure la crainte du Seigneur. C'est ainsi que les saints, pendant leur vie, étaient continuellement dans la joie, et comme à une fête. L'un d'entre eux, le bienheureux David, se levait la nuit non pas une fois mais sept fois et se conciliait le Seigneur par la prière. Un autre, le grand Moïse, chantait son allégresse par des hymnes et louait Dieu pour la victoire remportée sur Pharaon et les Égyptiens qui accablaient de corvées les Hébreux. Enfin, d'autres exerçaient le culte divin avec une joie constante, comme le grand Samuel et le bienheureux Élie. Ils avaient acquis la liberté par la sainteté de leur vie, et maintenant ils célèbrent la fête dans le ciel ; ils se réjouissent du pèlerinage qu'ils accomplissaient jadis dans l'ombre des figures, dont ils voient maintenant la différence avec la vérité. Et nous, qui célébrons maintenant la solennité, quels chemins prenons-nous ? Et en approchant de cette fête, quel guide suivrons-nous ? Absolument aucun, mes bien-aimés, sinon celui que vous appelez avec moi notre Seigneur Jésus Christ, lui qui a dit : Je suis le Chemin. C'est lui, nous dit saint Jean, qui enlève le péché du monde. C'est lui qui purifie nos âmes, selon une parole du prophète Jérémie : Placez-vous sur les chemins, regardez, considérez quel est le bon chemin, et vous y trouverez la purification de vos âmes. Jadis le sang des boucs et la cendre de la génisse que l'on répandait sur les impurs n'étaient capables que de purifier le corps. Maintenant, par la grâce du Verbe de Dieu, chacun est pleinement purifié. Si nous le suivons sans tarder, nous pourrons, comme au seuil de la sainte Jérusalem, entrevoir la fête éternelle. Ainsi encore les bienheureux Apôtres, qui suivaient le Sauveur comme leur guide, étaient alors et sont encore maintenant les maîtres de cette grâce. Car ils disaient : Voici que nous avons tout quitté et que nous t'avons suivi. Nous-mêmes, nous suivons le Seigneur et nous accomplissons la fête du Seigneur non seulement en paroles, mais par nos actes. » ---.
--Aujourd'hui lundi 18 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture - psaume : 55 : 2-4 Pitié, mon Dieu ! Des hommes s’acharnent contre moi ; tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent.. Prière de collecte- Seigneur Dieu, tu nous combles de toute bénédiction par la richesse inexprimable de ta grâce, fais-nous passer de ce qui ne peut que vieillir, à ce qui est nouveau, et nous serons préparés à la gloire du royaume des Cieux. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Au moment de célébrer les saints mystères, accorde-nous, Seigneur, comme un fruit de notre pénitence corporelle, la grâce de paraître devant toi avec un cœur purifié. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion - Jean 8 : 12 Je suis la lumière du monde, dit le Seigneur, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie. Prière après la communion-Fortifiés par la bénédiction de tes sacrements, nous te prions Seigneur, : qu’ils nous purifient de nos penchants mauvais, et nous aident à progresser rapidement vers toi en suivant le Christ. Lui qui vit et règne avec toi pour les siècles des siècles. Prière sur le peuple-Seigneur, nous t’en prions : libère de ses péchés ton peuple qui te supplie, fais que rien ne l’accable puisqu’il vit désormais une vie de sainteté. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Dans la collecte nous demandons à Dieu de nous faire ''quitter ce qui ne peut que vieillir et entrer dans ce qui est nouveau''. Tel est bien l’essentiel de la grâce pascale. Pour le peuple hébreu, la Pâque a consisté dans son passage de la servitude à la liberté. La Pâque nouvelle fut, pour le Christ, le passage du monde vers le Père, réalisé dans son passage de la mort à la vie. Elle est, pour le chrétien, le passage d’un monde pécheur au peuple des rachetés effectué dans le baptême, et le passage quotidien de la vie ''selon les penchants mauvais'' (P3) à la vie selon le Christ. ---. 1-Daniel 13 : 41c-62 Voici que je vais mourir innocente.
2-Psaume 22 : 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6 (Ps 22,)
R/ Si je traverse les ravins de la mort,
tu es avec moi, Seigneur
-acclamation–Ézéchiel 33 : 11 Je ne désire pas la mort du pécheur, dit le Seigneur,
je veux qu’il renonce à ses chemins et qu’il vive.
3-évangile Jean 8 : 12-20 ''Je suis la lumière du monde.'' 4-bréviaire Hébreux 2 : 5-18 Frère des hommes. 5---Commentaire desaint Jean Fishersurle psaume 129. Nous avons un défenseur devant le Père. - - _____________________________________ - ---. Le livre de Daniel texte GREC: Les chapitres 13 et 14: -La séquence de Suzanne et des vieillards adultères: à partir de 12'45'':
1-Daniel 13 : 41c-62 Voici que je vais mourir innocente. --intro : Injustement accusée par vieillard impie, Suzanne est sauvée par le jeune Daniel qui rend le seul juste jugement de Dieu. Sauvée de la dernière heure Suzanne préfigure le salut en Jésus par la foi et le baptême .
LECTURE brève : « En ces jours-là, le peuple venait de condamner à mort Suzanne. Alors elle cria d’une voix forte : ''Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi.'' Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, -Lecture de l'intervention de Daniel en vue d'innocenter Suzanne à partir de 12'45'':
qui se mit à crier d’une voix forte : ''Je suis innocent de la mort de cette femme !'' Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : ''Que signifie cette parole que tu as prononcée ?'' Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit : '' Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage.'' Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : ''Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien.'' Et Daniel leur dit : ''Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger.'' Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : ''Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.” Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ?'' Il répondit : ''Sous un sycomore.'' Daniel dit : ''Voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort.'' Daniel le renvoya, fit amener l’autre et lui dit : ''Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t’a dévoyé et le désir a perverti ton cœur. C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n’a pu consentir à votre crime. Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ?'' Il répondit : ''Sous un châtaignier.'' Daniel lui dit : ''Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer.'' Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain : on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée. » ---.
2-Psaume 22 : 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6(Ps 22,)
R/ Si je traverse les ravins de la mort,
tu es avec moi, Seigneur.
—Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
—Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
—Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
—Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
—Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
---.
3-évangileJean 8 : 12-20 ''Je suis la lumière du monde.'' --intro : Jésus est la lumière du monde, car il révèle la vérité de Dieu. Il répond aux objections des pharisiens en affirmant que son Père témoigne en sa faveur. «En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : '' Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie.'' Les pharisiens lui dirent alors : ''Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. '' Jésus leur répondit : ''Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. '' Les pharisiens lui disaient : ''Où est-il, ton père ?'' Jésus répondit : '''Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussimon Père.'' Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. »
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4-bréviaireHébreux 2 : 5-18 Frère des hommes. --intro : Chef de la nouvelle humanité, le Christ épouse notre nature pour faire de nous ses frères. Partageant notre condition et nos épreuves, il détruit le péché et se manifeste comme notre grand prêtre. « 5 Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde -Lecture à partir de 0'55'':
à venir, dont nous parlons. 6 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? 7 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ; 8 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ; 9 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous. 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée, 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham. -ouvrir le spoiler:
voir Galates 3:
Galates 3:
«…6 Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, 7 reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foiqui sont fils d'Abraham. 8 Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi!…»
17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple. 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secoursà ceux qui subissent une épreuve. » ---. 5---Commentaire desaint Jean Fishersurle psaume 129. Nous avons un défenseur devant le Père. « Le Christ Jésus est notre grand prêtre, son corps est le sacrifice de notre rachat, qu'il a offert sur l'autel de la croix pour le salut de tous les hommes.
Le sang répandu pour notre rédemption n'était pas celui des veaux et des boucs, comme dans la loi ancienne, mais de l'agneau très innocent, Jésus Christ notre Sauveur. Le Temple où notre grand prêtre célébrait sa liturgie n'était pas bâti de main d'homme mais édifié par la puissance de Dieu seul. En effet, il a répandu son sang à la face du monde : celui-ci est bien un temple que seule la main de Dieu a pu bâtir. Le Temple a deux parties : l'une est la terre que nous habitons maintenant ; l'autre est encore inconnue des mortels que nous sommes. Tout d'abord notre grand prêtre a offert le sacrifice ici sur terre, lorsqu'il a subi une mort très amère. Mais ensuite, revêtu de l'habit d'immortalité, il est entré en vertu de son propre sang dans le Saint des saints, c'est-à-dire dans le ciel. Et là, il a présenté devant le trône du Père céleste ce sang d'une valeur infinie qu'il avait versé sept fois pour tous les hommes pécheurs. Ce sacrifice est si apprécié et agréé de Dieu que celui-ci, dès qu'il l'a vu, n'a pu refuser, prenant pitié de nous, d'accorder son pardon à tous ceux qui se repentent vraiment. En outre, ce sacrifice est éternel. Il n'est pas offert seulement chaque année, comme cela se faisait chez les Juifs. Il est offert chaque jour pour notre réconfort, et même à toute heure et à tout moment, pour nous réconforter plus puissamment. C'est à ce sujet que l'Apôtre ajoute : Il a obtenu une rédemption éternelle. À ce sacrifice saint et éternel participent tous ceux qui ont conçu une contrition et une pénitence véritables pour leurs péchés, qui ont pris la ferme résolution de ne plus retomber dans leurs vices mais de persévérer courageusement dans leurs efforts pour acquérir les vertus. Saint Jean nous l'affirme par ces paroles : Mes petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais si l'un de vous vient à pécher, nous avons un défenseurdevant le Père: Jésus Christ, le Juste. il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier. » ---.
Les saints du mois de mars - 18 mars saint Cyrille de Jérusalem (commémoraison) -mise à jour- né v 315 Jérusalem(aux environs ?)- 386 Jérusalem - Docteur de l'Église -docteur de l'Église proclamé en 1882-
Cieux, réjouissez-vous, et que la terre exulte, à cause de ceux qui vont être aspergés par l'hysope, purifiés par l'hysope mystique, grâce à celui qui, dans sa Passion, reçut à boire au moyen de l'hysope et d'un roseau. Que les puissances du ciel se réjouissent; les âmes qui vont s'unir à l'Époux mystique, qu'elles se préparent. Car une voix crie dans le désert. Préparez la route du Seigneur. Obéissez donc, enfants de justice, à Jean qui vous exhorte ainsi: Rendez droite la route du Seigneur; enlevez tous les obstacles et les cailloux qui font trébucher, pour marcher droit à la vie éternelle. Par une foi sincère, purifiez le vase de votre âme pour y recevoir le Saint Esprit. Commencez à laver vos tuniques par la pénitence; vous êtes appelés à la chambre nuptiale, il faut que vous y parveniez avec une pureté certaine. Car l'Époux appelle absolument tout le monde, parce que la grâce est généreuse; la voix sonore des hérauts rassemble tout le monde. Mais ensuite, c'est lui, l'Époux, qui fait le tri de ceux qui entrent dans la salle de ces noces qui symbolisent le baptême. Parmi ceux qui se sont inscrits pour le recevoir, que pas un seul n'ait le malheur de s'entendre dire maintenant: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir le vêtement de noces? Au contraire, que tous vous puissiez vous entendre dire: Bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle en peu de choses, je t'en confierai beaucoup. Entre dans la joie de ton maître. Jusqu'à présent en effet, tu restais à la porte. Puissiez-vous dire tous: Le Roi m'a introduit dans ses appartements. J'exulte de joie dans le Seigneur, il m'a revêtu des vêtements du salut et de la tunique d'allégresse; comme à un jeune époux, il m'a remis le diadème; comme une jeune épouse, il m'a orné de joyaux. Il faut que votre âme à tous n'ait ni tache ni ride, ni rien de semblable; je ne dis pas avant que vous ayez reçu la grâce: comment serait-ce possible, puisque vous êtes appelés au pardon des péchés? Mais il faut que votre conscience, quand elle sera dotée de la grâce, soit irréprochable pour collaborer avec la grâce. C'est là en vérité une grande chose, mes frères, et vous devez y accéder avec beaucoup d'attention. Chacun de vous va se tenir devant Dieu, en présence de l'innombrable armée des anges. L'Esprit Saintva marquer vos âmes de son empreinte et vous allez être enrôlés dans la milice du grand Roi. Préparez-vous donc, équipez-vous, en vous enveloppant non pas d'habits resplendissants mais, dans votre âme, d'une piété qui n'ait rien à se reprocher.
Né en Terre Sainte, peut-être à Jérusalem même, Cyrille, devenu évêque, fut assidûment un pasteur très proche de ses fidèles. On peut dire que cette qualité est l'une qui le caractérise le mieux. Ses Catéchèses, qui nous sont parvenues, montrent son souci de se faire comprendre des plus simples et de tous.
Qui ne comprendrait pas ce langage? Ce serait la base même de les suspecter, comme il en fût parmi ses adversaires qui sont aussi ceux de l'Église UNE. S'il fut excellemment l'intendant des mystères de Dieu, dont parle saint Paul, ...
1Corinthiens 4: « 1- Qu'on nous regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu. 2- Or, ce qu'en fin de compte on demande à des intendants, c'est que chacun soit trouvé fidèle. 3- Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas moi-même. 4- Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n'en suis pas justifié pour autant ; mon juge, c'est le Seigneur. 5- Ainsi donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ; c'est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les desseins des cœurs. Et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.»
... il nous rappelle aussi que l'envoi en mission ne parle pas principalement d'un départ vers des terres lointaines ; peut-être plus souvent il s'agit d'être un bon missionnaire, là, tout près, savoir s'adresser à ses plus proches dans un langage simple et compréhensible.
Cyrille dispensait une doctrine solide, clairement accessible, afin d'engager d'abord ses fidèles dans les voies spirituelles ; non pour en faire des doctes mais des saints. Il a parlé de la témérité de ceux qui prétendent connaître ''les profondeurs de Dieu'' : ''Toi qui ne sais même pas ce qui est écrit, tu te mêles de ce qui n'est pas écrit. Il y a beaucoup de problèmes dans les Écritures. Ce qui y est nous dépasse déjà. Pourquoi alors nous mêler de ce qui n'est pas écrit ?''
Il n'encourageait pas à l'ignorance intellectuelle bien entendu, mais il rappelait l'humilité évangélique. Et le danger de se prétendre trop doctes...
Il savait que l'orgueil du savoir perd toujours les hommes dans des méandres rhétoriques; toujours ils sont tentés d'idolâtrer leur propre intelligence. Son époque connut les grandes controverses doctrinales. Le Credo se cherchait encore dans sa formulation.
Cyrille, défenseur de la doctrine apostolique, fut chassé par trois fois de son siège épiscopal. Son rôle de pasteur conscient de ses responsabilités fit de lui le champion de l'orthodoxie. Parmi ses adversaires déclarés, il y eutAcace, né v 300-366 évêque arien de Césarée. Quoique professant un arianisme ''modéré'' il était le souteneur de la secte que l'on identifia par son nom d'acaciens, branche des ariens qui n'admettent qu'une certaine ressemblance, quant à la volonté, du Père avec le Fils. Cette concession, contrairement aux autres ariens, les distingue des anoméens, qui repoussent énergiquement et la ressemblance et la consubstantialité du Père et du Fils...
Acace, fit comparaître Cyrille devant un tribunal ecclésiastique. En plus de son accusation concernant la doctrine, pour surenchérir son grief, il l'accusa d'avoir dilapidé les biens de son Église. Ce qui n'était pas faux, ce qui cependant nous montre la charité bien concrète de Cyrille qui en un temps de grande famine avait vendu des meubles pour nourrir des pauvres.
--Aujourd'hui mardi 19 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture -Psaume 26 : 13-14- Attends le Seigneur, sois fort et prends courage, espère dans le Seigneur. J’en suis sûr je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants. Prière de collecte- Seigneur, accorde-nous de persévérer dans l’attachement à ta volonté, afin qu’au long des jours, le peule qui te sert augmente en nombre et grandisse en sainteté. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Nous t’offrons, Seigneur, le sacrifice de réconciliation : dans ta miséricorde, pardonne nos fautes et dirige toi-même nos cœurs indécis. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion - Jean12 : 32 ‘’Quand j’aurai été élevé de terre, dit le Seigneur, j’attirerai à moitous les hommes.‘’/ Prière après la communion-Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de rechercher assidûment ce qui vient de toi, afin de progresser de jour en jour vers les biens du ciel. Prière sur le peuple-À ceux qui espèrent en toi, Seigneur Dieu, tu préfères montrer ta pitié plutôt que ta colère; donne à tes fidèles de pleurer comme il convient le mal qu’ils ont fait, afin qu’ils méritent d’obtenir la grâce de la consolation. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Tandis que l'antienne de la communion, à la suite de l'évangile, dresse la croix du Christ devant nos yeux, comme Moïse dressa le serpent de bronze (L 1), nous demandons au Seigneur de faire grandir son peuple en nombre et en sainteté (P 1). C'est là une évocation anticipée des célébrations pascales. Les baptêmes de la nuit sainte feront augmenter en nombre le peuple de Dieu; le sacrement de la pénitence, la profession de foiet l'Eucharistie, doivent faire grandir les fidèles en sainteté; enraciner plus profondément dans le Christ ''les cœurs incertains'' (P 2). ---. 1-Nombres 21 : 4-9 ''Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront !'' NOTE: Pour cet épisode: voir samedi passé...
-acclamation–Jean 12 : 32 ''Quand j’aurai été élevé de terre, dit le Seigneur,
j’attirerai à moi tous les hommes.''
3-évangile Jean 8 : 21-30-Jean 8 : 21-30 ''Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS.''
4-bréviaire Hébreux 3 : 1-19 Jésus apôtre et grand prêtre de notre confession de foi. 5---Catéchèse baptismale desaint Jean Chrysostome. ''L'Église de Dieu qu'il s'est acquise par son sang.'' - - _____________________________________ - ---. 1-Nombres 21 : 4-9 ''Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront !''
—Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi ! Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse ! Le jour où j’appelle, écoute-moi ; viens vite, réponds-moi ! -Avec des versets ajoutés...
—Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa gloire : quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière.
—Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : ''Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. »
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3-évangile Jean 8 : 21-30-Jean 8 : 21-30 ''Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS.''
--intro : À mots couverts, Jésus annonce sa Passion et son élévation sur la croix, tous en rappelant son origine divine. Pour échapper à la mort éternelle, conséquence du péché, il faut croire qu’Il est : cette expression n’est autre que le Nom de Dieu révélé à Moïse. « En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : ''Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. -Lecture à partir de 2'50'': Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller.'' Les Juifs disaient : ''Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit :
“Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ?'' Il leur répondit : ''Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.'' Alors, ils lui demandaient : ''Toi, qui es-tu ?'' Jésus leur répondit : ''Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde.'' Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : ''Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.'' Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. »
---. ____________________________________________________ R/-Fils de l’homme élevé sur la croix, tu es source de vie éternelle. Que les peuples regardent vers toi, Fils de Dieu sur le bois du calvaire.
1. Quel paradis nous est ouvert depuis le jour où le Malin nous a blessés ? Fils bienaimé, tu es pour nous le signe offert qu'un ciel nouveau nous est donné.
2. Pour que le monde soit sauvé, tu es venu rejoindre l'homme dans sa mort, Et tu connais les pourquoi d'un condamné : « Où donc est-il, ce Dieu si fort ? »
3. Chacun de nous est tant aimé qu'il ose croire à la victoire de la vie. Pour la cueillir, Seigneur, tu tiens les bras levés. Louange à toi qui nous guéris !
4. Rappelle-nous, toi le Semeur, que le bon grain n'est pas perdu dans le sillon. Sur notre terre en pleine nuit, voici qu'il meurt et donne jour à la moisson.
5. Sur ton chemin de Serviteur, tu as connu douleur immense et désarroi. Relève-nous quand nous crions à perdre cœur : pitié, mon Dieu, délivre-moi !
6. Est-il vraiment jeté dehors le prince d'ombre qui travaille à notre mal ? Inspire-nous de le combattre comme toi, Jésus vainqueur, Agneau pascal ! _____________________________________________________________- ---. 4-bréviaire Hébreux 3 : 1-19 Jésus apôtre et grand prêtre de notre confession de foi. --intro : L’image de Moïse intervient pour faire comprendre le rôle du Christ. Dans les temps anciens, une génération infidèle fut exclue de la Terre promise, aujourd’hui encore un appel se fait entendre : ‘’N’endurcissez pas vos cœurs’’. «1 Ainsi donc, frères saints, vous qui avez en partage une vocation céleste, considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi :
2 pour celui qui l’a institué, il est, comme Moïse, digne de foi dans toute sa maison. 3 Lui, il a même été jugé digne d’une plus grande gloire que Moïse, dans la mesure où le constructeur de la maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même. i 4 Car toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui a tout construit, le Christ, est Dieu. 5 Moïse, lui, a été digne de foi dans toute la maison de Dieu en qualité d’intendant, pour attester ce qui allait être dit. 6 Mais le Christ, lui, est digne de foi en qualité de Fils à la tête de sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous maintenons l’assurance et la fierté de l’espérance. 7 C’est pourquoi, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, 8 n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert, 9 quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre 10 pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins. 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos ! 12 Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant. 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’ ''aujourd’hui'' de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché. 14 Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, si du moins nous maintenons fermement, jusqu’à la fin, notre engagement premier. 15 Il est dit en effet : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi. 16 Qui donc a défié Dieu après l’avoir entendu ? N’est-ce pas tous ceux que Moïse avait fait sortir d’Égypte ? 17 Contre qui Dieu s’est-il emporté pendant quarante ans ? N’est-ce pas contre ceux qui avaient péché, et dont les cadavres sont tombés dans le désert ? 18 À qui a-t-il fait le serment qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient refusé de croire ? 19 Nous constatons qu’ils n’ont pas pu entrer à cause de leur manque de foi. » ---. 5---Catéchèse baptismale desaint Jean Chrysostome. ''L'Églisede Dieu qu'il s'est acquise par son sang.'' « Veux-tu savoir quelle vertu possède le sang du Christ ?
Revenons à ce qui en a été la figure, aux récits anciens de ce qui s'est passé en Égypte. ~ Moïse dit : '' Immolez un agneau sans tache et marquez vos portes de son sang. '' Que dis-tu, Moïse ? Le sang d'un animal sans raison peut-il sauver des hommes doués de raison ? Oui, dit Moïse, non pas parce que c'est du sang, mais parce qu'il est la figuredu sang du Seigneur. À présent, au lieu des portes marquées par le sang de la préfiguration, le diable voit sur les lèvres des fidèles le sang de la vérité préfigurée marquer la porte de ce temple du Christ qu'ils sont maintenant ; à plus forte raison va-t-il donc battre en retraite ! ~
Veux-tu connaître encore par un autre biais la vertu de ce sang ? Vois d'où il a commencé à couler et d'où il a pris sa source : il descend de la croix, du côté du Seigneur. Comme Jésus déjà mort, dit l'Évangile, était encore sur la croix, le soldat s'approcha, lui ouvrit le côté d'un coup de sa lance et il en jaillit de l'eau et du sang. Cette eau était le symbole du baptême, et le sang, celui des mystères. ~ C'est donc le soldat qui lui ouvrit le côté ; il a percé la muraille du temple saint ; et moi, j'ai trouvé ce trésor et j'en ai fait ma richesse. Ainsi en a-t-il été de l'Agneau : les Juifs égorgeaient la victime, et moi j'ai recueilli le salut, fruit de ce sacrifice.
Et il jaillit de son côté de l'eau et du sang. Ne passe pas avec indifférence, mon bien-aimé, auprès du mystère. Car j'ai encore une autre interprétation mystique à te donner. J'ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des mystères. Or, l'Église est née de ces deux sacrements : par ce bain de la renaissance et de la rénovation dans l'Esprit, par le baptême donc, et par les mystères. Or, les signes du baptême et des mystères sont issus du côté. Par conséquent le Christ a formé l'Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d'Adam.
Aussi saint Paul dit-il :Nous sommes de sa chair et de ses os, désignant par là le côté du Seigneur. De même en effet que le Seigneur a pris de la chair dans le côté d'Adam pour former la femme, ainsi le Christ nous a donné le sang et l'eau de son côté pour former l'Église. Et de même qu'alors il a pris de la chair du côté d'Adam, pendant l'extase de son sommeil, ainsi maintenant nous a-t-il donné le sang et l'eau après sa mort. ~
Vous avez vu comment le Christ s'est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C'est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme nourrît de son propre sang et de son lait celui qu'elle a enfanté, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu'il a engendrés. » ---. À suivre
Les saints du mois de mars - 19 mars saint Joseph, époux de la Vierge Marie (fête) -mise à jour- né - 1er siècle - -
---------------- --- Lectures –- 2 Samuel 7: 4-16; Romains 4: 13-22; Matthieu 1: 16-24 - - -bréviaire - Hébreux 11: 1-16; - - - sermon de saint Bernardin de Sienne. Joseph gardien fidèle. ----.
-ouvrir le spoiler:
Sermon de saint Bernard de Sienne. Joseph gardien fidèle:
- - - sermon de saint Bernardin de Sienne… né 1380-1444 fête 20 mai, prédicateur de l'Ordre franciscain - « C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable : lorsque la bonté divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessairesà sa personne ainsi qu'à sa fonction, et qui augmentent fortement sabeauté spirituelle. Cela s'est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présomptif de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternell'a choisipour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c'est-à-dire de son Fils et de son épouse ; fonction qu'il a remplie très fidèlement. C'est pourquoi le Seigneur a dit : Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. Si tu compares Joseph à tout le reste de l'Église du Christ, n'est-il pas l'hommeparticulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable ? Si donc toute la sainte Église est débitrice envers la Vierge Marie parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir le Christ, après elle, c'est à saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance etun respect sans pareil. Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament : c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis. Certes, il ne faut pas en douter : l'intimité, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l'égard de son père, il n'a pas renié tout cela au ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien : Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l'éternelle béatitude entre dans le cœur, le Seigneur a préféré dire : Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.
Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils adoptif ; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen. »
--Aujourd'hui mercredi 20 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture -- Psaume 17 : 48-49 Toi qui me délivres des peuples en colère, tu me feras triompher de mes agresseurs, tu m’arracheras à la violence de l’homme, Seigneur. Prière de collecte-Dieu de miséricorde, éclaire le cœur de tes enfants, sanctifiés par la pénitence; toi qui nous as donné le goût de te servir, écoute avec une grande bienveillance ceux qui te supplient. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Accepte en sacrifice, Seigneur, les présents que nous voulons te consacrer : tu nous les as donnés pour qu’ils te soient offerts à la gloire de ton nom, et servent ainsi à nous guérir. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -Colossiens 1 : 13-14 Dieu nous a placés dans le royaume de son Fils bien-aimé : en lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos péchés. Prière après la communion-Que cette communion à tes mystères, Seigneur, nous procure la guérison que toi seul peux donner : qu’elle arrache de nos cœurs jusqu’aux racines du mal, qu’elle nous protège et nous fortifie à jamais. Par le Christ, notre Seigneur Prière sur le peuple-Dieu tout-puissant, montre-toi proche de ton peuple qui te supplie; et puisque tu lui permets d’espérer avec confiance en ta tendresse, donne-lui, dans ta bonté, de goûter le fruit de ta constante miséricorde. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-Comme Jonas rendu saint et sauf par le monstre marin, comme Daniel préservé dans la fosse aux lions, comme Suzanne reconnue innocente au moment d’être mise à mort, les trois jeunes Hébreux dans la fournaise (L1)
sont des sauvés de la dernière chance. C’est pourquoi les premières générations de fidèles ont vu en eux des préfigurations du chrétien sauvé de la mort par le baptême. On comprend qu’elles aient reproduit ces épisodes en images sur les murs de leurs cimetières et que l’Église leur ait toujours donné une place de choix dans sa catéchèse baptismale. ---. 1-Daniel 3 : 14-20, 91-92, 95 ''Dieu a envoyé son ange et délivré ses serviteurs.''
2-Psaume CANTIQUE de Daniel
Daniel 3 : 52, 53, 54, 55 56 R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3 : 52).
-acclamation–Luc 8 : 15 Heureux celui qui garde la parole de Dieu dans la perfection de son cœur
et qui porte du fruit par la persévérance.
3-évangile Jean 8 : 31-42 Si le Fils vous rend libre
vous serez vraiment libres.
4-bréviaire Hébreux 6 : 9-20 Promesse de Dieu notre espérance. 5---Commentaire de saint Augustin sur le psaume 85. Jésus, Dieu avec Dieu, homme avec les hommes. _____________________________________ - ---. 1-Daniel 3 : 14-20, 91-92, 95 ''Dieu a envoyé son ange et délivré ses serviteurs.'' -intro: Les trois jeunes gens acceptent de mourir dans la fournaise plutôt que de renier leur foi au seul vrai Dieu. Mais ils sont délivrésdes flammes, comme un jour le Christ sera délivré de la mort... en prémices de notre propre délivrance -à 2'40'':
Ouvrir le spoiler pour cette histoire racontée aux enfants:
Cette histoire racontée aux enfants:
« En ces jours-là, le roi Nabuchodonosor parla ainsi : -Lecture à partir de 2'55'':
''Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ? Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j’ai faite, quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments ? Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? '' Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabuchodonosor : ''Ce n’est pas à nous de te répondre. Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi. Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. '' Alors Nabuchodonosors fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire. Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent. Le roi Nabuchodonosor les entendit chanter. Stupéfait, il se leva précipitamment et dit à ses conseillers : ''Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés, au milieu du feu ?'' Ils répondirent : ''Assurément, ô roi.'' Il reprit : ''Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes, et le quatrième ressemble à un être divin. Et Nabuchodonosor s’écria : ''Béni soit le Dieude Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu'' . » ---.
2-Psaume:le Cantique est puisé dans Daniel 3 : 52, 53, 54, 55 56
R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Daniel 3 : 52). —Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/ —Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/ —Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/
—Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/ —Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/ Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/ —Béni sois-tu au firmament, dans le ciel : R/
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3-évangile Jean 8 : 31-42 Si le Fils vous rend libre
vous serez vraiment libres.
--intro : Seul le Fils de Dieu révèle la vérité qui délivre de l’esclavage du péché. À ses contradicteurs qui cherchent à le faire mourir, Jésus démontre qu’ils ne sont ni fils d’Abraham, —sinon ils accompliraient les œuvres d’Abraham— ni fils de Dieu, —sinon ils croiraient et reconnaîtraient en lui l’Envoyé de Dieu—. « En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
''Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.'' Ils lui répliquèrent : ''Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? '' Jésus leur répondit : ''Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtantvous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père.'' Ils lui répliquèrent : ''Notre père, c’est Abraham.'' Jésus leur dit : ''Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. '' Ils lui dirent : ''Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu.'' Jésus leur dit : ''Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé''. »
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4-bréviaireHébreux 6 : 9-20 Promesse de Dieu notre espérance. --intro : Dieu s’est engagé par serment à tenir ses promesses : notre espérance est sûre. «9 En ce qui vous concerne, mes bien-aimés, nous sommes convaincus que vous êtes dans la meilleure de ces situations, celle qui est liée au salut. -Lecture à prtir de 1'23'':
10 Car Dieu n’est pas injuste : il n’oublie pas votre action ni l’amour que vous avez manifesté à son égard, en vous mettant au service des saints et en les servant encore. 11 Notre désir est que chacun d’entre vous manifeste le même empressement jusqu’à la fin, pour que votre espérance se réalise pleinement ; 12 ne devenez pas paresseux, imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance, obtiennent l’héritage promis. 13 Quand Dieu fit la promesse à Abraham, comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui, il prêta serment par lui-même, 14 et il dit : Je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance. 15 Et ainsi, par sa persévérance, Abraham a obtenu ce que Dieu lui avait promis. 16 Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux, et le serment est entre eux une garantie qui met fin à toute discussion ; 17 Dieu a donc pris le moyen du serment quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse, de manière encore plus claire, que sa décision était irrévocable. 18 Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie. 19 Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ;
elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire 20 où Jésus est entré pour nous en précurseur, lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melchisédech pour l’éternité. » ---. 5---Commentaire de saint Augustin sur le psaume 85. Jésus, Dieu avec Dieu, homme avec les hommes. « Dieu ne pouvait pas faire de plus grand don aux hommes que d'établir le Verbe, par qui il a tout créé, comme leur tête, et de les relier à lui comme des membres, pour qu'il soit Fils de Dieu et fils d'homme,
C'est au point que lorsque nous parlons à Dieu dans la prière, nous ne séparons pas son Fils de lui ; lorsque le corps du Fils est en prière, il ne se sépare pas de sa tête. Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est seul le Sauveur de son corps, lui qui prie pour nous, et qui prie en nous, et qui est prié par nous. Il prie pour nous comme notre prêtre ; il prie en nous comme notre tête ; il est prié par nous comme notre Dieu. Reconnaissons donc notre voix en lui, et sa voix en nous. Et lorsqu'il est dit, au sujet du Seigneur Jésus Christ, surtout dans les prophéties, une parole qui concerne une bassesse indigne de Dieu, n'hésitons pas à la lui attribuer, puisqu'il n'a pas hésité à s'unir à nous. Toute la création est à son service, parce que toute la création est son œuvre. Nous considérons sa souveraineté et sa divinité quand nous entendons dire : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Par lui tout s'est fait, et sans lui rien ne s'est fait. Alors nous contemplons cette divinité du Fils de Dieu qui surpasse et dépasse infiniment ce qu'il y a de plus haut chez les créatures. Mais d'autres endroits des Écritures nous le font voir en train de gémir, de prier, de rendre grâce. Alors nous hésitons à lui rapporter ces paroles, parce que notre pensée, qui vient de contempler sa divinité, répugne à descendre jusqu'à sa bassesse. Il nous semble que c'est lui faire injure que de reconnaître ces paroles qui concernent l'homme chez celui auquel on adressait d'autres paroles lorsqu'on priait Dieu. On est embarrassé bien souvent, on essaie de changer le sens de ces mots ; on ne trouve rien dans l'Écriture qui ne nous invite à revenir à lui et ne nous interdise de nous écarter de lui. Il faut donc s'éveiller, demeurer vigilant dans sa foi, et découvrir celui que l'on contemplait peu de temps auparavant dans la condition de Dieu, comme ayant pris la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir. Et lorsqu'il était attaché à la croix, il a voulu s'approprier les paroles du psaume en disant : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Dans sa condition de Dieu, il reçoit notre prière, et dans la condition de serviteur, il prie. Là, il est le créateur, ici il est créé. Sans subir lui-même de changement, il assume la créature pour la changer, il fait de nous un seul homme avec lui, tête et corps. Nous prions donc vers lui, par lui, en lui, nous parlons avec lui et il parle avec nous. »
---. À suivre
Dernière édition par Bryand le Mer 20 Mar - 10:21, édité 1 fois
Les saints du mois de mars - 20 mars saint Wulfran de Sens ( ) -mise à jour- né v 647 en Gatinois terre de Maurilly- v 720- abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle (Haute-Normandie) -moine bénédictin-
Wulfran naquit vers 647 sous le règne de Clovis II. Son père, Fulbert, (Vulbert dans le livre référé), chevalier, servait dans l'armée de ce souverain. Le jeune homme fut admis à la cour, où il demeura jusqu'à la mort de son père. Il entendit, cependant, un autre appel. Il donna ses terres du Gâtinais à l'abbaye de Fontenelle, en Normandie. Il entra dans la cléricature et, en 682, fut élu évêque de Sens On garde de lui le souvenir d'un excellent pasteur. Or, il démissionna au bout de quelques années... Pourquoi ce départ ? On ne sait pas précisément... Deux explications ont été avancées, l'une et l'autre à son honneur. Il aurait eu des doutes sur la validité de son élection au siège de Sens. Ou bien, ayant entendu parler des missionnaires de Grande-Bretagne venus évangéliser les Frisons encore idolâtres, il voulût devenir missionnaire en les suivants... La mission l'emporta. il abdiqua et partit en Frise avec quelques compagnons venus de Fontenelle.
Son apostolat dura six ans. Il réalisa quelques succès succès. Parmi les païens convertis, se trouvait le fils du roi Radbod. Les idolâtres sacrifiaient des enfants à leurs dieux. Wulfran put en sauver quelques-uns qu'il ramena à Fontenelle. Deux d'entre eux prirent l'habit religieux. Le roi Radbod envisagea lui-même de devenir chrétien. Mais au moment d'entrer dans la cuve baptismale, il voulut savoir si, du fait de son baptême, ses ancêtres, morts dans le paganisme, seraient sauvés. Wulfran ne put lui garantir, et il renonça, préférant rester païen avec eux que de devenir chrétien sans eux. Après son travail missionnaire, Wulfran revint dans son pays. Il se fixa à l'abbaye de Fontenelle où il vécut dans la retraite jusqu'à sa mort, survenue vers l'an 720. Ses reliques furent transférées à Abbeville, où sa fête est célébrée solennellement. Il en est le patron principal.
--Aujourd'hui jeudi 21 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture -Hébreux 9 : 15 Le Christ est le médiateur d’unealliance nouvelle, d’un testament nouveau, puisque, par sa mort, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel. Prière de collecte-Sois attentif à nos appels, Seigneur, et, dans ta bonté, protège ceux qui mettent leur espérance en ta miséricorde, afin que, purifiés de leurs péchés, ils persévèrent dans une vie de sainteté et deviennent les héritiers de ta promesse. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Regarde favorablement, Seigneur, le sacrifice que nous te présentons : qu’il serve à notre conversion et au salut du monde entier. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -- Romains 8 : 32Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : avec lui, il nous a tout donné. Prière après la communion-Tu nous as rassasiés, Seigneur, par ce don qui nous sauve, et nous implorons ta miséricorde : par ce même sacrement qui nous fortifie en cette vie, rends-nous participants de la vie éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Sois favorable à ton peuple, Seigneur, nous t’en prions, afin que, rejetant jour après jour ce qui te déplaît il préfère trouver toute sa joie dans tes commandements. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-Les deux lectures évoquent aujourd'hui la grande figure d'Abraham, le Père des croyants. La Genèse nous rapporte l'alliance de Dieu avec Abraham, annonce lointaine de l'alliance nouvelle, dont le Christ est le médiateur (A 1). Dans la nuit pascale, comme le veut la tradition, nous lirons le récit du sacrifice d'Isaac. Non seulement la foi d'Abraham atteignit alors son sommet mais, en acceptant de sacrifier son enfant, Abraham devint alors comme une image de Dieu, qui ''n'a pas refusé son propre Fils'' mais ''l'a livré pour nous'' (A 2). ---. 1-Genèse 17 : 3-9 ''Tu deviendras le père d’une multitude de nations.''
2-Psaume 104 : 4-5, 6-7, 8-9 (104 (105),)
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance.(104: 8a)-
-acclamation-Psaume 94 : 8 Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur
mais écoutons la voix du Seigneur.
3-évangile Jean 8 : 51-59 Abraham votre père a tressailli d’allégresse
dans l’espoir de voir mon jour.
4-bréviaire Hébreux 7 : 1-10 Le grand prêtre Melchisédek, roi de paix. 5---Actes du IIe Concile du Vatican — L’Église. L’Église signe de salut parmi les hommes. - - _____________________________________ - ---. 1-Genèse 17 : 3-9 ''Tu deviendras le père d’une multitude de nations.'' -intro : Dieu promet à Abraham qu'il sera le père de peuples nombreux, puis lui annonce l'alliance et la Terre promise. Selon l'enseignement de saint Paul, c'est par la foi dans le Christ que les hommes sont appelésà devenir fils d'Abraham, et héritiers de la promesse. «En ces jours-là, Abram tomba face contre terre et Dieu lui parla ainsi : ''Moi, voici l’alliance que je fais avec toi : tu deviendras le père d’une multitude de nations. -Lecture à partir de 0'33'':
Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram, ton nom sera Abraham, car je fais de toi le père d’une multitude de nations. Je te ferai porter des fruits à l’infini, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle ; ainsi je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi. À toi et à ta descendance après toi je donnerai le pays où tu résides, tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle, et je serai leur Dieu.'' Dieu dit à Abraham : ''Toi, tu observeras mon alliance, toi et ta descendance après toi, de génération en génération''. » -À 14'43'' Abram devient Abraham:
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2-Psaume 104 : 4-5, 6-7, 8-9 (104 (105),)
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance.(104: 8a)-
—Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ; souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça.
—Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis. Le Seigneur, c’est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l’univers.
—Il s’est toujours souvenu de son alliance, parole édictée pour mille générations : promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac.
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3-évangile Jean 8 : 51-59 Abraham votre père a tressailli d’allégresse dans l’espoir de voir mon jour. -intro- Jésus révèle sa préexistence éternelle : avant qu’Abraham fût, il est. Cette nouvelle affirmation de la divinité du Christ provoque une réaction immédiate de ses adversaires, mais Jésus se dérobe. «Jésus disait aux Juifs : ''Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort.''
Les Juifs lui dirent : ''Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? '' Jésus répondit : ''Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas,
je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui.'' Les Juifs lui dirent alors : ''Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham !'' Jésus leur répondit : ''Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS.'' Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. »
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4-bréviaire Hébreux 7 : 1-10 Le grand prêtre Melchisédek, roi de paix. --intro : Melchisédek, figure énigmatique de la Genèse, dont la tradition juive a fait une sorte de sauveur céleste, n’a ni origine, ni succession humaine : son sacerdoce est demeuré unique, incomparable.
« Frères : 1 Melkisédek était roi de Salem, prêtre du Dieu très-haut ;
il vint à la rencontre d’Abraham quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ; il le bénit, 2 et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris. D’abord, Melkisédek porte un nom qui veut dire ''roi de justice'' ; ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi ''de paix'', 3 et à son sujet on ne parle ni de père ni de mère, ni d’ancêtres, ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ; cela le fait ressembler au Fils de Dieu : il demeure prêtre pour toujours. 4 Regardez comme il est grand, celui à qui Abraham, le patriarche, a donné la dîme de son meilleur butin. 5 Or, selon la loi de Moïse, les fils de Lévi qui reçoivent le sacerdoce ont l’ordre de percevoir la dîme sur le peuple, c’est-à-dire sur leurs frères, qui pourtant sont issus d’Abraham, eux aussi. 6 Melkisédek, lui qui n’était pas d’ascendance lévitique, a soumis Abraham à la dîme, et il a béni celui qui possédait les promesses. 7 Or il est indiscutable que c’est toujours le supérieur qui bénit l’inférieur. 8 D’ordinaire, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes qui meurent, et ici, on atteste que celui-là reste en vie. 9 À travers Abraham, Lévi lui-même, qui normalement perçoit la dîme, a été, pour ainsi dire, soumis à la dîme, 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melkisédek vint à la rencontre de celui-ci. » ---. 5---Actes du IIe Concile du Vatican — L’Église. L’Église signe de salut parmi les hommes. « Parole du Seigneur : Voici venir des jours où je conclurai une alliance nouvelle avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda. ~ Je mettrai ma loi au plus profond d'eux-mêmes ; je l'inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. ~ Tous me connaîtront des plus petits jusqu'aux plus grands. Parole du Seigneur. Cette alliance nouvelle, c'est le Christ qui l'a instituée, car elle est la Nouvelle Alliance dans son sang. Il appelle une foule venue des Juifs et des nations païennes, pour qu'elle parvienne à l'unité non pas selon la chair, mais dans l'Esprit, et qu'elle soit le nouveau peuple de Dieu. En effet, ceux qui croient au Christ, qui ont reçu la nouvelle naissance non pas d'un germe corruptible, mais d'un germe incorruptible par la parole du Dieu vivant, non pas de la chair mais de l'eau et de l'Esprit vivant, deviennent ainsi finalement la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ~ qui jadis n'était pas un peuple, mais qui est maintenant le peuple de Dieu. Ce peuple messianique a pour chef le Christ, livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification, et qui maintenant, ayant reçu le nom qui est au-dessus de tout nom, règne glorieusement au ciel. Ce peuplea pour condition la dignité et la liberté des fils de Dieu, car, dans leur cœur, le Saint-Esprit habite comme dans un temple. Il a pour loi le commandement nouveau d'aimer comme le Christ nous a aimés lui-même. Enfin son but est le règne de Dieu, inauguré sur terre par Dieu même, pour s'étendre ensuite jusqu'à ce que, à la fin des siècles, il reçoive enfin de Dieu son achèvement, lorsque paraîtra le Christ, notre vie, et que la création sera libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître, elle aussi, la liberté et la gloire des enfants de Dieu. C'est pourquoi ce peuple messianique, bien qu'il ne comprenne pas effectivement tous les hommes et qu'il apparaisse souvent comme un petit troupeau, est cependant, pour tout le genre humain, le germe le plus fort de l'unité, de l'espérance et du salut. Établi par le Christ, pour réaliser une communion de vie, d'amour et de vérité, il lui sert d'instrument pour la Rédemption de tous les hommes, et il est envoyé au monde entier comme lumière du monde et sel de la terre. De même que l'Israël selon la chair, qui cheminait dans le désert, est déjà appelé Église de Dieu, ainsi le nouvel Israël, qui s'avance dans le siècle présent, à la recherche de la cité future, la cité définitive, est appelé lui aussi l'Église du Christ. Car c'est bien le Christ qui l'a achetée de son sang, comblée de son Esprit, munie des moyens appropriés à son unité visible et sociale. La communauté des croyants qui regardent vers Jésus comme l'auteur du salut, le principe de l'unité et de la paix, Dieu l'a convoquée et fondée comme son Église, afin qu'elle soit, pour tous et pour chacun, le sacrement visible de cette unité porteuse de salut. » ---.
1 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu te fait signe (bis) Marche à la suite de Jésus! Va crier son nom Sur les chemins du monde (bis)
2 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu te réveille (bis) Passe la mer avec Jésus! Va creuser ta soif Dans les déserts du monde(bis)
3 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu te pardonne (bis) Prends la lumière de Jésus! Va semer l’amour Dans les hivers du monde (bis)
4 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu te libère (bis) Porte la croix avec Jésus! Va planter la paix Aux carrefours du monde (bis)
5 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu t’illumine (bis) Prends la mort avec Jésus! Va danser la vie Sur les tombeaux du monde (bis)
6 - Peuple de l’Alliance, ton Dieu est ta force (bis) Ouvre tes portes avec Jésus! Tu vivras d’Esprit Aux quatre-vents du monde (bis) ---. À suivre
Les saints du mois de mars - 21 mars saint Nicolas de Flüe()- -mise à jour- né 1417 Sachseln, canton d'Obwald, Suisse - 1487 21 mars Sachseln
Prière de saint Nicolas de Flue - « Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi Et donne-moi tout entier à Toi! Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout Ce qui me sépare de Toi Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout Ce qui m'attire à toi. » ---.
-Vénéré (Frère Nicolas) à sa tombe à Sachseln à l'église Saint-Théodule à Sachseln Flüeli-Ranft; -patron de la Suisse; -saint patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican.- -saint patron de la paix. ----. --- Lectures –- - - missel propre à la Suisse- -–Sagesse 7 : 27…— 8.9 missel ; psaume 89 ; Romains 14 : 17-19; Matthieu 19 : 27-29 - - - - …Saint Nicolas de Flue aux Bernois.
D'où vient la réputation de grande neutralité favorisant la paix, dont a hérité la Suisse?
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- - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482):
- - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482) Que le nom de Jésus soit votre salut! Nous vous souhaitons beaucoup de bien et nous vous remercions pour celui que vous nous faites. Que le Saint Esprit soit votre dernière récompense! Je vous remercie profondément et grandement pour votre aimable présent, car j'y reconnais votre paternel amour; et celui-ci me réjouit encore plus que le présent lui-même. Et vous devez savoir qu'il me fait grand plaisir; et eût-il été la moitié de ce qu'il est, il m'eût également contenté. S'il est question, devant Dieu et devant les hommes, de mériter votre amour, j'y mettrai toute ma bonne volonté. Votre messager s'est très bien acquitté de sa mission, et je vous le recommande. Par amour, je veux vous écrire davantage. L'obéissance est le plus grand honneur qu'il y ait au ciel et sur terre. Aussi bien, tâchez de vous obéir mutuellement. La sagesse est le plus aimable des biens, car elle fait tout entreprendre pour le mieux. La paix est toujours en Dieu, car Dieu est la paix et la paix ne peut être détruite, mais la discorde est détruite. Cherchez donc à garder la paix. Protégez les veuves et les orphelins comme vous avez fait jusqu'ici. Celui dont le bonheur est plus grand sur la terre, qu'il en soit reconnaissant à Dieu, et alors son bonheur sera aussi plus grand dans le ciel. Les péchés publics, il faut les empêcher et s'en tenir toujours à la justice. Vous devez porter la passion de Dieu en votre cœur, car c'est pour l'homme la plus grande consolation à sa dernière heure. Beaucoup d'hommes ont des doutes au sujet de la foi, et le diable en fait succomber beaucoup à propos de la foi, surtout à propos de la foi. Il ne faut pas douter des vérités de la foi, car elle est comme elle est. Et je ne vous écris pas parce que je pense que vous n'avez pas la foi, je ne doute pas que vous ne soyez bons chrétiens, je vous écris pour vous avertir afin que, si le mauvais esprit vous tente, vous lui résistiez d'autant mieux, en chevaliers. C'est tout. Dieu soit avec vous! »
---- Nicolas de Flüe a été béatifié en 1669. Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur où son corps a été enterré. Il a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII. Il est le saint patron mondial de la paix depuis cette date.
Il est également, de même que saint Martin et saint Sébastien, le saint patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican. Le nouveau Catéchismede l'Église catholique cite la prière personnelle de saint Nicolas de Flue: -celle qui est mentionnée ci-haut- elle est largement encore diffusée aujourd'hui-
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln , où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Plusieurs églises de Suisse sont placées sous son patronat : -à Lausanne (canton de Vaud) dans le quartier de Chailly-sur-Lausanne. -à Bienne (canton de Berne). -à Arbignon (canton du Valais). -à Dorénaz (canton du Valais). Sur le chemin de Compostelle, -à Ponferrada, une auberge de pèlerins est placée sous son patronage. ------------------------. Saint Nicolas de Flüe, en allemand orthographié phonétiquement : Niklaus von Flüe, a été Canonisé en 1947. Le quotidien suisse LA LIBERTÉ —La Liberté est un journal suisse de langue française fondé en 1871 par le chanoine Joseph Schorderet et édité à Fribourg — l’a fortement souligné dans son édition du 16 mai 1947- -À lire absolument : voir à la fin de la notice.
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Nicolas de Flue se place dans les rangs des ascètes; Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe – esprit de paix, non-intervention dans les affaires étrangères, modération – Ce sont ces qualités qui ont influencé la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Né à Sachseln, commune suisse du cantond'Obwald (OW, en allemand : Kanton Obwalden) -La division d'Unterwalden était deux territoires distincts, Obwalden et Nidwalden- l'un des 26 cantons de la Suisse membre fondateur de la Confédération helvétique; chef-lieu: Sarnen. Fils de paysans son père Heinrich von Flue et sa mère Hemma von Ruobert, étaient une famille de paysans aisée. Cependant Nicolas vécut modestement, et pieusement assez semblablement aux autres paysans de sa région. Il devint soldat dans la lutte contre le canton de Zurich, qui s'était rebellé contre la confédération. Vers l'âge de 30 ans, il épouse Dorothée Wyss, une paysanne de la région avec laquelle il eut cinq fils et cinq filles, qu’ils élevèrent aisément grâce au travail nourricier assidu de Nicolas et du dévouement de la mère. Nicolas servit dans l'armée confédérée où, à l'âge de 37 ans, il atteignit le grade de capitaine, combattant bravement avec une épée dans une main et un chapelet dans l'autre, afin de demeurer toujours juste dans ses interventions; Après sa carrière militaire, il fut conseiller et juge (pendant neuf ans) de son canton à partir de 1459. Il refusa lorsqu'on lui proposa de devenir gouverneur de son canton.
En 1467, après avoir reçu la vision mystique d'un lis mangé par un cheval, (le lys, symbole de pureté) il décide de se retirer entièrement dans la vie contemplative, quittant sa famille avec le consentement de son épouse, et s'installa dans un ermitage au Ranft en Suisse, où on lui construisit une chapelle. Un prêtre accepta de venir célébrer quotidiennement la messe. Selon les récits de ses biographies, il a survécu pendant dix-neuf ans sans autre nourriture que l'eucharistie. La rumeur de son prodigieux jeûne arriva au su des dirigeants de l'État qui voulurent le constater par eux-mêmes… Les témoignages resteront pour certains face à l’inédie, (Du latin inedia ''diète, privation de nourriture'') une option d’y croire ou non : Personne n'est obligé de croire que ce jeûne est possible et ils resteront à l'opinion que ''Dieu seul le sait''. Sa réputation de sainteté se répandit vers plusieurs régions au point que les grands de toute l'Europe vinrent chercher ses conseils, connus de tous comme les conseils du ‘’Frère Nicolas’’. En 1470, le pape Paul II -- Pietro Barbo 211e pape 1464- 1471 -- accorde une indulgence au sanctuaire du Ranft qui devint un lieu de pèlerinage, et se trouvait sur le tracé du chemin de Compostelle. Nicolas était intervenu au cours de l'assemblée (landtag) de Stans en 1481 concernant les guerres de Bourgogne et où des conflits apparurent, notamment sur l'admission des cantons de Fribourg et de Soleure dans la Confédération, entrées redoutées par les cantons ruraux. Un des témoins du Convenant, Heini am Grund, va chercher auprès de Nicolas de Flue un message dont le contenu exact n'est pas entièrement connu mais qui fut à l'origine de l'établissement des bases d'un compromis juridique qui régla la situation. Des lettres de remerciement lui furent adressées par Berne et Soleure qui les ont conservées depuis. Reconnaissant de l’efficacité de sa médiation on fit de lui un conciliateur entre cantons ruraux et citadins et on le reconnut comme l'un des principaux unificateurs de la Suisse. Bien au-delà de la Suisse son culte prît un grand essor lors des deux conflits mondiaux qui, au 20e siècle, épargnent la Suisse. La ferveur populaire, qui ne se limite pas aux seuls catholiques, célébra avec une grande effervescence l'événement de sa canonisation en 1947…
---. -mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence- https://books.google.ca/books?id=evKTugEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ''table'' 34eoccurrence seulement pour éviter les syllabes précédentes... / ''hérésie'' 5 occurrences / /''dogme'' 1 occurrence /''protestant'' et mot de même famille 2 occurrences / ''pape'' 3 occurrences / ////////// etc. / ---------- TABLE -/ placer les occurrences des mots trouvés dans les chapitres / etc. / PREFACE DES ÉDITEURS .. AVANT-PROPOS DE L'AUTEUR . CHAP. Ier . -Naissance et premières années du bien- heureux Nicolas de Flue... CHAP. II. -Mariage de Nicolas CHAP. III. -Nicolas est obligé de prendre les armes ;sa conduite à l'armée. CHAP. IV. -Nicolas exerce des fonctions publiques.. СНАР. V. -Nicolas se démet de ses fonctions publiques et se prépare à se retirer dans la solitude. CHAP. VI. -Nicolas prend congé de sa famille et part pour la solitude... CHAP. VII. -Vie admirable de Nicolas . CHAP. VIII.—Nicolas reçoit un disciple . Quelques autres particularités de sa vie. Son opinion sur la coutume des Suisses de s'enrôler au service des princes ... CHAP. IX. Nicolas rétablit la paix entre les cantons CHAP. X. -Discours et conseils de Nicolas aux personnes qui visitent sa cellule ... CHAP. XI. - Prophéties et Miracles de Nicolas. XII. - Maladie et mort de Nicolas ... XIII. Nicolas devient l'objet de la vénération publique .... XIV.- Béatification de Nicolas .
--Aujourd'hui vendredi 22 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture Psaume 30 : 10 Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse . Délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. Seigneur, garde-moi d’être humilié, moi qui t’appelle.. Prière de collecte-Pardonne, Seigneur, les fautes de ton peuple : puisque notre faiblesse nous a rendu captifs des liens du péché, que ta tendresse nous en délivre. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Dieu de miséricorde, donne-nous de pouvoir toujours te servir à ton autel avec respect, et de trouver le salut dans la participation fidèle aux mystères que nous célébrons. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion1 Pierre 2 : 24 Jésus a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Prière après la communion-Donne-nous, Seigneur, de trouver dans la communion à ce sacrifice une indéfectible protection; grâce à elle, que tout mal soit à jamais éloigné de nous. Par le Christ, notre Seigneur Prière sur le peuple-Dieu tout-puissant, accorde à ceux qui te servent et recherchent la grâce de ta protection, d’être libérés de tout mal afin de pouvoir te servir d’un cœur paisible. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- ''La tentative de lapidation de Jésus (L 2) sert de prélude à la Passion, dont l'Écriture souligne le caractère rédempteur : Par les blessures du Christ nous avons été guéris (A 2). Dans l'antienne d'ouverture et la première lecture Jésus exprime sa souffrance : ''Pitié, mon Dieu, délivre-moi de l'ennemi qui s'acharne'' (A 1), mais il dit aussi sa confiance : ''Le Seigneur est avec moi : mes persécuteurs s'écrouleront '' (L 1). C'est les yeux fixés sur notre Sauveur que nous demandons pardon à Dieu, conscients de notre misère, mais sûrs de sa tendresse (P 1). ---. 1-Jérémie 20 : 10-13 Le Seigneur est avec moi comme un guerrier redoutable.
j’appelai le Seigneur ; il entend ma voix.(cf. 17 : 7)-
-acclamation-Jean 6 : 63, 68. Tes paroles Seigneur sont pour nous l’esprit et la vie.
Tu as les paroles de la vie éternelle.
3-évangile Jean 10 : 31-42 Les Juifs cherchaient à arrêter Jésus
mais il leur échappa.
4-bréviaire Hébreux 7 : 11-28 Le Christ prêtre pour l’éternité. 5---Lettre desaint Fulgence de Ruspe. Il s’est livré pour nous. - - _____________________________________ - ---. / Concernant Jérémie (sur le même thème) voir -avec le moteur de recherche- antérieurement, sur cette page du forum, l'occurrence ''Jérémie'': 16 occurrence -sur la page précédente............................... : 14 occurrences /. 1-Jérémie 20 : 10-13 Le Seigneur est avec moi comme un guerrier redoutable. --intro : Jérémie persécuté, mais soutenu par Dieu dans ses souffrances, annonce Jésus dans sa Passion. «Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule : -Lecture de Jérémie et les autres lectures de la Parole liturgique de ce jour:
« ''Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés.'' Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : ''Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche !'' Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.»
j’appelai le Seigneur ; il entend ma voix.(cf. 17 : 7)-
—Je t’aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
—Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis.
—Les liens de la mort m’entouraient, le torrent fatal m’emportait ; des liens infernaux m’étreignaient : j’étais pris aux pièges de la mort.
—Dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur ; vers mon Dieu, je lançai un cri ; de son temple il entend ma voix : mon cri parvient à ses oreilles.
---.
-SUITE DE LA SÉQUENCE D'HIER:
3-évangile Jean 10 : 31-42 Les Juifs cherchaient à arrêter Jésus mais il leur échappa. -intro : Devant des adversaires prêts à le perdre, Jésus affirme hautementsa filiation divine : il estCelui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde; le Père est en lui et lui dans le Père. « En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci reprit la parole : ''J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ?'' Ils lui répondirent : ''Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu.'' Jésus leur répliqua : ''N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le Père est en moi, et moi dans le Père.'' Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à luien déclarant : ''Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai.'' Et là, beaucoup crurent en lui. »
---.
SUITE DU RÉCIT D'HIER:
4-bréviaire Hébreux 7 : 11-28 Le Christ prêtre pour l’éternité. --intro : Melchisédek, roi mystérieux, dévoile le caractère unique du sacerdoce du Christ : lui seul offre le sacrifice parfait. « 11 Si l’on atteignait la perfection par le moyen du sacerdoce lévitique, sur lequel repose la législation du peuple, pourquoi faudrait-il que se lève -Lecture à partir de 1'57'':
un autre prêtre de l’ordre de Melkisédek, et qu’il ne soit pas appelé prêtre de l’ordre d’Aaron ?
12 Or s’il y a changement de sacerdoce, il y a nécessairement aussi changement de loi. 13 Celui dont il s’agit ici appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a jamais été au service de l’autel. 14 En effet, il est clair que notre Seigneur a surgi de la tribu de Juda, pour laquelle Moïse ne dit rien quand il parle des prêtres. 15 Les choses sont encore beaucoup plus claires si cet autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek
16 et devient prêtre, non pas selon une exigence légale de filiation humaine, mais par la puissance d’une vie indestructible. 17 Car voici le témoignage de l’Écriture : Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité. 18 On a là, d’une part, l’abrogation du commandement précédent, à cause de sa faiblesse et de son inutilité – puisque la Loi n’a rien mené à la perfection – 19 et, d’autre part, l’introduction d’une espérance meilleurequi nous fait approcher de Dieu. 20 Cela ne s’est pas fait sans qu’il y ait eu prestation de serment : en effet, tandis que les autres devenaient prêtres sans aucun serment, 21 celui-là a fait l’objet d’un serment de la part de celui qui lui a dit : Le Seigneur l’a juré dans un serment irrévocable ; toi, tu es prêtre pour l’éternité. 22 Pour cette raison, Jésus est devenu le garant d’une alliance meilleure. 23 Jusque-là, un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de rester en fonction. 24 Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce qui ne passe pas. 25 C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. 26 C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. 27 Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même. 28 La loi de Moïse avait établi comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection. » ---. 5---Lettre desaint Fulgence de Ruspe. Il s’est livré pour nous. «La Sainte Trinité, Dieu unique du nouveau et de l'ancien Testament, prescrivait à nos pères de lui offrir en sacrifice la chair des animaux. Ces animaux préfiguraient l'offrande très agréable de ce sacrifice que l'unique Fils de Dieu devait offrir miséricordieusement pour nous, en immolant sa chair. C'est lui, en effet, selon l'enseignement de l'Apôtre, qui s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire. C'est lui, vrai Dieu et vrai grand prêtre, qui pour nous est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire en répandant non pas le sang des animaux, mais son propre sang.C'est ce que préfigurait le grand prêtre juif quand il entrait dans le sanctuaire, chaque année, en répandant le sang. C'est donc lui qui, en lui seul, a présenté tout ce qu'il savait être nécessaire de réaliser pour notre rédemption. Oui, il était à la fois le prêtre et le sacrifice, à la fois Dieu et le temple. Prêtre dont la médiation nous réconcilie ; sacrifice qui opère la réconciliation ; temple dans lequel se fait notre réconciliation ; Dieu avec qui nous sommes réconciliés. Il est à lui seul le prêtre, le sacrifice et le temple, car, étant Dieu, il est tout cela selon la condition de serviteur. Mais il n'est pas Dieu à lui seul, car il l'est avecle Père et l'Esprit Saint selon la condition de Dieu. ~ Tu dois donc croire très fermement et sans aucune hésitation que l'unique Verbe de Dieu lui-même s'est offert pour nous à Dieu en sacrifice capable de lui plaire. C'est àLui, avecle Père et l'Esprit Saint, que les patriarches, les prophètes et les prêtres, au temps de l'ancienne Alliance, offraient des animaux en sacrifice ; et c'est à lui, avec le Père et l'Esprit Saint qui ont avec lui une même divinité, que la sainte Église catholique, dans le monde entier, ne cesse d'offrir le sacrifice du pain et du vin, dans la foi et la charité. La chair de ces animaux immolés jadis préfigurait la chair du Christ que lui-même, étranger au péché, offrirait pour nos péchés, elle préfigurait le sang qu'il répandrait pour le pardon de nos péchés. Mais dans notre sacrifice il y a l'action de grâce et la mémoire de la chair du Christ qu'il a offerte pour nous, et du sang que lui-même, Dieu, a répandu pour nous. Saint Paul, dans les Actes des Apôtres, dit à ce sujet : Veillez sur vous-mêmes et sur tout le troupeau où l'Esprit Saint vous a placés comme responsables pour être les pasteurs de l'Église de Dieu, qu'il a acquise par son sang. Les sacrifices d'autrefois symbolisaient donc d'une manière figurative ce que nous aurions à donner. Dans le sacrifice d'aujourd'hui nous est montré clairement ce qui nous a déjà été donné. Les sacrifices d'autrefois annonçaient à l'avance que le Fils de Dieu serait mis à mort pour les impies. Le sacrifice d'aujourd'hui annonce qu'il a été mis à mort pour les impies. Saint Paul nous l'atteste : Le Christ, alors que nous n'étions encore capables de rien, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions. Et encore : Quand nous étions encore ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. ---. Christ est venu Christ est né Christ a souffert Christ est mort
Christ est ressuscité Christ est vivant Christ reviendra Christ est là Christ reviendra Christ est là ---. À suivre
--Aujourd'hui samedi 23 mars 2024 5e semaine de Carême -antienne d’ouverture - Psaume 21 : 20.7 Toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide ! Moi, je suis un ver, pas un homme, raillé par les gens, rejeté par le peuple.
Prière de collecte-Seigneur, de tous ceux à qui tu as donnéde renaître dans le Christ, tu as fait une descendance choisie, un sacerdoce royal; accorde-nous de vouloir ce que tu commandes et de pouvoir l’accomplir, afin que le peuple appelé à l’éternité ait une même foi dans le cœur, une même charité dans l’action. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Accepte, Seigneur, les offrandes présentées en ce temps de jeûne; qu’elles nous purifient et nous rendent dignes de ta grâce, pour nous conduire aux biens promis dans l’éternité . Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion-Jean 11 : 52 Jean 11 : 52 Le Christ a été livrépour rassembler dans l’unité les enfants de Dieu qui ont été dispersés. Prière après la communion-Dieu souverain, nous te le demandons humblement : puisque tu nous as fait communier au Corps et au sang très saints de ton Fils, rends-nous participants de la nature divine. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Prends pitié, Seigneur, de ton Église en prière, et regarde avec bonté le cœur de tes fidèles tournés vers toi; ne permets pas que le péché les entrave, ne laisse pas le malheur les accablé puisque tu les as rachetés par la mort de ton Fils unique. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. --intro aux antiennes et aux prières-La Messe s'ouvre sur le cri de souffrance du Christ en croix (A 1), tandis que les lectures mettent en lumière le fruit de la passion de Jésus : ''Le Christ a été livré pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés'' (A 2). Le rassemblement des déportés d'Israël (L 1) préfigurait le rassemblement de tous les hommes sauvés parle sang de Jésus. Mais, si le Christ a voulu refaire en lui l'unité des hommes, c'est pour les introduire un jour dans l'intimité de Dieu, pour les rendre 'participants de la nature divine'' (P 3). ---. 1-Ézéchiel 37 : 21-28 Je ferai une seule nation. Je vais les rassembler.
2-Psaume CANTIQUE DE JÉRÉMIE
Jérémie 31 : 10, 11,-12ab, 13 (Jr 31,) R/ Le Seigneur nous garde,
comme un berger son troupeau. (cf. Jr 31, 10d)
Écoutez, nations, la parole du Seigneur ! (Jérémie 31 : 10)-
-acclamation-Ézéchiel 18 : 31 Rejetez votre péché loin de vous dit le Seigneur
faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau.
3-évangile Jean 11 : 45-56 Jésus devait mourir pour rassembler
dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
4-bréviaire Hébreux 8 : 1-13 Le Christ ministre d’une alliance nouvelle. 5---Homélie desaint Grégoire de Naziance. Participer à la Pâque du Christ. - - _____________________________________ - ---. 1-Ézéchiel 37 : 21-28 Je ferai une seule nation. Je vais les rassembler. --intro : Le prophète annonce non seulement le retour d’Israël sur sa terre, mais aussi sa purification. Les membres du peuple saint seront rassemblés sous la houlette d’un nouveau David qui régnera éternellement après avoir conclu une alliance indestructible. « Ainsi parle le Seigneur Dieu : ''Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés. Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre. J’en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. -Lecture à partir de 3'20'':
Ils n’auront tous qu’un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne se rendront plus impurs avec leurs idoles immondes et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent et où ils ont péché, je les purifierai. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu. Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n’auront tous qu’un seul berger ; ils marcheront selon mes ordonnances, ils garderont mes décrets et les mettront en pratique. Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils, et les fils de leurs fils pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours. Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. » ---.
2-Psaume CANTIQUE DE JÉRÉMIE Jérémie 31 : 10, 11,-12ab, 13 (Jr 31,) R/ Le Seigneur nous garde, comme un berger son troupeau. (cf. Jr 31, 10d) Écoutez, nations, la parole du Seigneur ! (Jérémie 31 : 10)-
—Écoutez, nations, la parole du Seigneur ! Annoncez dans les îles lointaines : ''Celui qui dispersa Israëlle rassemble, il le garde, comme un berger son troupeau''.
—Le Seigneur a libéré Jacob, l’a racheté des mains d’un plus fort. Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion : ils affluent vers les biens du Seigneur. Avec des quatrains supplémentaires: avant les dernier...
—La jeune fille se réjouit, elle danse ; jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble ! Je change leur deuil en joie, les réjouis, les console après la peine.
---.
3-évangile Jean 11 : 45-56Jésus devait mourir pour rassembler
dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
--intro : La résurrection de Lazare augmente le nombre de ceux qui croient en Jésus, mais provoque l’exécution du complot des prêtres et des pharisiens contre Jésus.
Sans le savoir, le grand prêtre prophétise que la mort de Jésus pour le peuple sera le signal du rassemblement des fils de Dieudispersés à travers le monde. « En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiensréunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : ''Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation.'' Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : ''Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas.'' Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unitétous les enfants de Dieu dispersés. À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : ''Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête !'' Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter''. »
---.
SUITE DU RÉCIT D'HIER:
4-bréviaire Hébreux 8 : 1-13 Le Christ ministre d’une alliance nouvelle. --intro : L’Alliance nouvelle est instaurée, mais c’est dans le cœurqu’elle est inscrite.
« Frères : 1 voici l’essentiel de ce que nous voulons dire :
c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons, lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux, 2 après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire et de la véritable Tente, celle qui a été dressée par le Seigneuret non par un homme. 3 Tout grand prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il était donc nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir. 4 À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre, puisqu’il y a déjà les prêtres qui offrent les dons conformément à la Loi : 5 ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire qui est une image et une ébauche des réalités célestes, comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse au moment où il allait construire la Tente : Regarde, dit le Seigneur, tu exécuteras tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne. 6 Quant au grand prêtre que nous avons, le service qui lui revient se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses. 7 En effet, si la première Alliance avait été irréprochable, il n’y aurait pas eu lieu d’en chercher une deuxième. 8 Or, c’est bien un reproche que Dieu fait à son peuple quand il dit : Voici venir des jours, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. 9 Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai faite avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : eux ne sont pas restés dans mon alliance ; alors moi, je les ai délaissés, dit le Seigneur. 10 Mais voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés, dit le Seigneur. Quand je leur donnerai mes lois, je les inscriraidans leur pensée et sur leurs cœurs. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Ils n’auront plus à instruire chacun son concitoyen ni chacun son frère en disant : ''Apprends à connaître le Seigneur !'' Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands. 12 Je serai indulgent pour leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. 13 En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître. »
---. 5---Homélie desaint Grégoire de Naziance. Participer à la Pâque du Christ. « Nous allons participer à la Pâque. Cette participation sera, maintenant encore, en figure, par le sacrement. Toutefois, ce sacrement sera plus parlant que dans la loi ancienne, car le banquet pascal, j'ose le dire, était alors très obscur : c'était une préfiguration. Mais bientôt, la Pâque sera plus parfaite et plus pure, car le Verbe y boira avec nous le vin nouveau dans le Royaume de son Père. Alors, en effet, Il nous révélera et nous enseignera ce qu'il nous a montré jusqu'ici de façon restreinte. Car elle est toujours nouvelle, la Pâque que nous pouvons connaître aujourd'hui. Quelle est donc cette boisson délicieuse ? C'est à moi de l'enseigner, c'est au Christ de faire comprendre et assimiler cette doctrine à ses disciples.
En effet, la doctrine est une nourriture, même pour celui qui la donne aux autres. Eh bien, quant à nous, participons à la loi, mais à la lumière de l'Évangile et non pas selon la lettre ; de façon parfaite et non ébauchée ; pour toujours et non pas pour un moment. Ayons pour capitale non pas la Jérusalem d'en bas, mais la cité d'en haut ; non pas celle qui est piétinée par les armées, mais celle qui est glorifiée par les anges. Offrons en sacrifice, non pas de jeunes taureaux ni des agneaux portant cornes et sabots — offrandes mortes et insensibles — ; offrons à Dieu un sacrifice de louange sur l'autel céleste, en union avec les chœurs du ciel. ~ Ce que je vais dire va plus loin : c'est nous-mêmes que nous devons offrir à Dieu en sacrifice ; offrons-lui chaque jour toute notre activité. Acceptons tout pour le Christ ; par nos souffrances, imitons sa passion ; par notre sang honorons son sang ; montons vers la croix avec ferveur. ~ Si tu es Simon de Cyrène, prends la croix et suis-le. Si tu es crucifié avec lui, comme le malfaiteur, reconnais, comme cet homme juste, qu'il est Dieu. Si lui-même a été compté parmi les pécheurs à cause de toi et de ton péché, toi, deviens un homme juste à cause de lui. En te crucifiant, adore celui qui a été crucifié à cause de toi, et tire quelque profit de ta méchanceté même ; achète le salut au prix de la mort ; entre au Paradis avec Jésus, pour comprendre de quels biens tu étais exclu. Contemple les merveilles qui sont là, et laisse mourir au-dehors, avec ses blasphèmes, celui qui l'injuriait. Si tu es Joseph d'Arimathie, réclame le corps à celui qui l'a fait mettre en croix ; que ton souci soit le rachat du monde. Si tu es Nicodème, cet adorateur nocturne de Dieu, mets-le au tombeau avec les parfums. Si tu es une des saintes femmes, l'une ou l'autre Marie, si tu es Salomé ou Jeanne, va le pleurer de grand matin. Sois la première à voir la pierre enlevée, à voir peut-être les anges, et Jésus lui-même. » ---. À suivre
Les saints du mois de mars - 23 mars saint Turibio de Mogrovejo(commémoraison)- -mise à jour- né 1538 16 novembre à Mayorga - 1606 23 mars dans l'actuelle Léon-
-béatifié en 1679 par le pape Innocent XI; - canonisé en1726 par le pape Benoît XIII -
-saint patron du Pérou- Il lutta contre les conquérants, autorités envoyés au Nouveau Monde, ouvrit un séminaire, construisit des hôpitaux et des écoles. Il travailla sans relâche à faire prendre conscience aux conquistadors qu'ils ne devaient traiter les autochtones comme des esclaves.
Les conquistadors:
''Les conquistadors'', terme à la fois espagnol et portugais qui signifie « les conquérants », furent des explorateurs et des chefs d'expédition ainsi que leurs soldats qui ont exploré puis conquis le Nouveau Monde du 15e et au 16e siècles pour la couronne de Castille, participant directement à la conquête de l'Amérique. Cet épisode de l'histoire est désigné sous le terme colonisation espagnole des Amériques. Une conquête similaire eut lieu ultérieurement dans le Pacifique, aux Philippines et à Guam. Plus que de simples explorateurs (dans le sens aventuriers, ou grands navigateurs), ils furent des conquérants militaires pour faire juridiction. Au Brésil, le terme qui les désignent est bandeirante: des aventuriers qui, à partir du 17e siècle, pénétrèrent à l'intérieur du Brésil à la recherche de richesses minières ou d'indigènes assujettis en esclavage.
Doux, patient, habile, d'un courage invulnérable, il transforma intrépide l'état des choses de la conquête au Pérou, en préservant à tous leur dignité humaine. ---------------- --- Lectures –- Ézéchiel 34: 11-16; Matthieu 28: 16-20- - -bréviaire - - - Actes du IIe Concile du Vatican- La charge pastorale des évêques- …
---- Toribio Alfonso de Mogrovejo y Robledo, encore jeune homme, se distingua par la qualité de sa vie chrétienne. Sa foi se démontrait surtout par sa piété mariale et son amour des pauvres.
Durant ses études à Valladolid, il partageait régulièrement ses repas avec des indigents. il est nommé archevêque de Lima, alors capitale de la vice-royauté du Pérou. Il reçoit la prêtrise avant de s’embarquer pour son diocèse au Nouveau Monde où il arriva le 24 mai 1581. À son arrivée, tout de suite il mesure l'étendue de son diocèse, et y déplore le manque de prêtres et la misère de la population, exploitée par les colons. L'excellence de son choix avait été soupesé. Philippe II
Philippe II d'Espagne et ses autres titres:
Roi de Portugal et des Algarves du nom de Philippe Ier 12 septembre 1580 – 13 septembre 1598 __________
Roi des Espagnes 16 janvier 1556 – 13 septembre 1598 (42 ans, 7 mois et 28 jours) ________________ Duc de Bourgogne 25 octobre 1555 – 6 mai 1598 (41 ans, 10 mois et 19 jours) ______________ Roi de Naples et de Sicile 28 octobre 1554 – 13 septembre 1598 (43 ans, 10 mois et 16 jours) _______________ Roi jure uxoris d'Angleterre et d'Irlande 25 juillet 1554 – 17 novembre 1558 (4 ans, 3 mois et 23 jours) Avec Marie 1ère _________ Duc de Milan 11 octobre 1540 – 13 septembre 1598 (57 ans, 11 mois et 2 jours) __________
recevait des nouvelles alarmantes de ces contrées dont il se sentait responsable devant Dieu. L'évangélisation des Indiens était compromise par l'attitude des conquérants, qui relevait plus du brigandage que d'une juste gouverne. De trop nombreux récits, hélas, démontrent que les conquérants de ces nouvelles terres à évangéliser y arrivaient plutôt comme des loups dévorant les brebis. Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation. Ézéchiel 34: «11 Car ainsi parle le Seigneur Yahvé : Voici que j'aurai soin moi-même de mon troupeau et je m'en occuperai. 12- Comme un pasteur s'occupe de son troupeau, quand il est au milieu de ses brebis éparpillées, je m'occuperai de mes brebis. Je les retirerai de tous les lieux où elles furent dispersées, au jour de nuées et de ténèbres. 13- Je leur ferai quitter les peuples où elles sont, je les rassemblerai des pays étrangers et je les ramènerai sur leur sol. Je les ferai paître sur les montagnes d'Israël, dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays. 14- Dans un bon pâturage je les ferai paître, et sur les plus hautes montagnes d'Israël sera leur pacage. C'est là qu'elles se reposeront dans un bon pacage; elles brouteront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël. 15- C'est moi qui ferai paître mes brebis et c'est moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahvé. 16- Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée, je panserai celle qui est blessée, je fortifierai celle qui est malade. Celle qui est grasse et bien portante, je veillerai sur elle. Je les ferai paître avec justice.»
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation. -mention de saint Turibio 13'18''
Par l'intermédiaire de Turibio, Dieu allait veiller sur ses nouvelles brebis délaissées, que l'on traitait comme des esclaves et non comme des fils du Dieu rédempteur et des frères. Malgré les résistances des gouverneurs, il réorganisa son immense diocèse avec une patience et une fermeté inébranlables. Il le visita plusieurs fois intrépide, sans craindre les dangers et la fatigue; ses voyages se faisaient à pied. Priant, jeûnant chaque fois qu'il le pouvait, pour le succès de son entreprise apostolique. Il visitait les habitants dans leurs pauvres cabanes. Il recherchait en particulier ceux que la barbarie des nouveaux occupants avait chassés, fuyant dans les déserts et les montagnes. Il bâtit des églises et des hôpitaux. Lorsqu'on alléguait la coutume pour justifier des abus, il répondit que Jésus-Christ s'appelait la Vérité, non la coutume.
Lorsqu'il mourut, le 23 mars 1606, en prononçant les paroles de Jésus en croix : ''Seigneur, je remets mon âme entre tes mains'', une réforme profonde était en voie de réalisation . ---.
---Aujourd'hui, dimanche 24 mars 2024 de la 6e semaine de carême A- SEMAINE SAINTE- Les Rameaux- -antienne d'ouverture–Six jours avant la fête de la Pâque, lorsque le Seigneur fit son entrée à Jérusalem, les enfants allèrent à sa rencontre. Ils tenaient en main des branches de palmiers, et criaient à pleine voix : Hosanna au plus haut des cieux ! Sois béni, toi qui viens tout rayonnant de bonté ! Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire ! Qui donc est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire. (Ps 23, 9-10) Prière de Collecte- Dieu éternel et tout-puissant, pour donner au genre humain un exemple d’humilité, tu as voulu que notre Sauveur prenne chair et qu’il subisse la croix : accorde-nous, dans ta bonté, d’accueillir le témoignage de sa force dans la souffrance et d’avoir part à sa résurrection. Lui qui… — Amen. Prière sur les offrandes Par la passion de ton Fils unique, nous te prions, Seigneur : ne tarde pas à nous réconcilier avec toi ; et même si nos œuvres ne méritent pas ton pardon, nous comptons sur ta miséricorde pour le recevoir, grâce à l’unique sacrifice du Christ. Lui qui… — Amen. -antienne communion-Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! (Mt 26, 42) Prière après la communion- Rassasiés par ce don sacré, nous te supplions humblement, Seigneur : toi qui nous as donné, dans la mort de ton Fils, d’espérer les biens auxquels nous croyons, donne-nous, par sa résurrection, de parvenir au but vers lequel nous tendons. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen. ----. -Procession Marc 11 : 1-10 ''Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !'' 1-Isaïe 50 : 4-7 L’engrenage de la non-violence Le Seigneur m’a donné une langue de disciple pour savoir apporter à l’accusé une parole de réconfort. - Je n’ai pas soustrait ma face aux outrages et aux crachats. 2-psaume 21: 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Ps 21 : 2a) 3-Philippiens 2 : 6-11 « Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » Lui de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu -acclamation Philippiens 2 : 8-9 Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. 4-Marc 14 : 1—15 : 47 La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc 5-bréviaire Hébreux 10 : 1-18 Sacrifice unique et efficace. Le sacrifice du Christ accomplit la valeur des sacrifices anciens et instaure le culte parfait. 6--Homélie de saint André de Crète pour le Dimanche des Rameaux. Gloire au Christ vainqueur de la mort. - - -_----------__________________________________________- -ProcessionMarc 11 : 1-10 ''Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !'' -intro : Lorsqu'un diplomate sourit et plaisante ; cette attitude est plus importante que ses propos : d'un geste, il marque l'entente cordiale. Les pédagogues, eux aussi, savent parfois trouver des gestes plus éducatifs que les paroles. De même les prophètes se sont parfois abstenus de mots pour y faire contribuer l'image comme un visuel révélateur et leur message fut ainsi presque toujours transmis par un geste significatif. Il en va des gestes comme des paraboles... Le jour des rameaux, Jésus utilise cet enseignement par le geste. Les apôtres n'ont pas encore réussi à comprendre, et ça viendra par l'accomplissement... C'est par la Croix que Jésus sera Messie ; encore le leur enseigne-t-il maintenant par un autre acte symbolique. Un prophète doit mourir à Jérusalem ; et c'est pourquoi Jésus, au milieu de l'enthousiasme du petit peuple, salue cette ville, où doit se sceller son destin. Le prophète qui vient, bien uni au peuple qu'il va conquérir n'est qu'un pauvre petit Messie ; sa monture n'est pas un glorieux coursier monté sur son char prestigieux, mais une pauvre bête pitoyable, comme en ont les paysans. Jésus réalise la prophétie de l'ânon du roi pacifique de Zacharie (Zacharie 9: 9 - « Exulte avec force, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse.») Ceci explique pourquoi la foule fut si facile à se retourner contre lui : quelle déception! Paradoxalement, le propos de Jésus échoue (ses disciples n'arrivent à comprendre ce qu'est un Messie-martyre) et il réussira dans son échec (au final les choses se passent comme il l'avait dit). Rapidement, Jésus et ses disciples se retrouvent sans foule, en petit comité à Béthanie. Jésus Messie ? Oui. Mais pas tel qu'on l'attendait. Son entrée messianique est aussi la première station de son chemin croix. « Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : ''Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ '' Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : ''Qu’avez-vous à détacher cet ânon ?'' Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : ''Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux !'' . » ---. 2-psaume 21: 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Ps 21 : 2a)
—Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
—Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os.
—Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
—Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur. » ----. 3-Philippiens 2 : 6-11 ''Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté.'' Lui de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. -intro : Paul illustre un schéma classique de l'antiquité : Dieu, des hauteurs, s'est abaissé, puis est remonté dans la gloire. Selon ‘’son évangile’’, c'est l'itinéraire de Jésus : né de Dieu, incarné dans l'humilité, repris par la gloire de l'Ascension. Pour nous, vivant dans un autre contexte culturel, ce passage par l'humiliation pourrait faire figure de ‘’tourisme humain’’ de la part de Dieu. Dieu se serait offert le luxe de faire une expérience parmi les humains? Mais le message que reflète cet hymne cher aux communautés primitives révèle le vrai visage (cœur) de Dieu. L'Évangile nous enseigne la réussite du partage d'une vie humiliée jusqu'à l'oppression. Dieu déjoue toute autre compréhension et toute sagesse préventive. Ce sont les petits qui sont les grands du Royaume. N'est-ce pas le sens même de l'Histoire du Salut : le ''pauvre'' Adam, se voulant l'égal de Dieu, aboutit à l'échec. Mais un autre Homme domine désormais l'Histoire, parce qu'il a suivi une toute autre voie: le chemin inverse. Le Seigneur ? Se fait serviteur de l'humanité, qui n'avait pas d'autre moyen. « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : ''Jésus Christ est Seigneur'' à la gloire de Dieu le Père. » ---. 4-Marc 14 : 1—15 : 47 La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc. -intro : Tout au long de son évangile, Marc a enseigné la dignité messianique de Jésus, en l'entourant de secret et de silence chaque fois qu'elle était en butte à l'incrédulité et à l'aveuglement des foules. Ce secret et ce silence deviennent, tout au long de la Passion, l'isolement de Jésus dans sa conviction d'être le Messie. Il a déjà perdu l'audience des foules et celle de ses proches lorsque les premiers événements de la Passion entraînent l'abandon de ses apôtres. À Gethsémani, ceux qui auraient dû veiller avec lui s'endorment(Marc 14: 37-40) ; ses disciples s'enfuient au moment de son arrestation (Marc 14: 50) ; tout nus même, si les circonstances l'exigent (Marc 15: 51-52). Au cours de son procès, alors que Pierre exprime toute sa lâcheté (Marc 14, 62-71), que deux faux-témoins se dressent contre lui (Marc 14: 56-60), il ne reste plus qu'un témoin pour parler ''par deux fois'' en faveur de Jésus : le pauvre coq. L'isolement est donc total et (selon les apparences) la prétention messianique de Jésus ridiculement bafouée : il sera roi, avec une couronne d'épine pour le ridiculiser, dans la salle de garde du palais ; il sera présenté aux foules, mais aux côtés d'un émeutier qu'on lui préférera. Sur la croix, alors que ses disciples se tiennent prudemment à distance (Marc 15: 40), le Christ se retrouve à ce point isolé que le Père même semble lui faire défaut (Marc 15: 34-35). Jésus subit cet isolement progressif dans le plus grand silence (Marc 14: 61 ; 15: 3-4). Contrairement à la plupart des autres évangélistes, Marc ne retiendra qu'une seule brève parole du Christ en croix. Ce silence marque la distance qui sépare la conception que Jésus a de sa mission et l'idée que ses adversaires se font de lui ; il n'est plus temps de paroles, la prophétie se réalise... ; il exprime toute la fidélité à lui-même que Jésus maintient au sein de l'épreuve. Mais à peine la mort a-t-elle scellé cet isolement que le Christ est proclamé Messie et Fils de Dieu (Marc 15: 39) par une autre prophétie (venant de la bouche inconsciente de le dire, comme l'avait fait le grand prêtre qui avait dit qu'il valait mieux qu'un seul meurt...) et qu'un groupe de disciples se constitue à nouveau, autour de lui (Marc 15: 40-43) . Jésus n'est plus seul: il a bien accompli sa mission: l'Église est formée et les païens sont là, comme le centurion, pour prendre la relève des Juifs blasphémateurs.
LE TEXTE: ouvrir le spoiler:
« L. La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : A. « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. » L. Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : A. « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. » L. Et ils la rudoyaient. Mais Jésus leur dit : X « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. » L. Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable. Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : D. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » L. Il envoie deux de ses disciples en leur disant : X « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » L. Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : X « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. » L. Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : D. « Serait-ce moi ? » L. Il leur dit : X « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » L. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : X « Prenez, ceci est mon corps. » L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : X « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » L. Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : X « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » L. Pierre lui dit alors : D. « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. » L. Jésus lui répond : X « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » L. Mais lui reprenait de plus belle : D. « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » L. Et tous en disaient autant. Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : X « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » L. Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : X « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » L. Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : X « Abba... Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » L. Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : X « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » L. De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : X « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. » L. Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » L. À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : D. « Rabbi ! » L. Et il l’embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus leur déclara : X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. » L. Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu. Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : A. « Nous l’avons entendu dire : ‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.’ » L. Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants. Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : A. « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? » L. Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : A. « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » L. Jésus lui dit : X « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » L. Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : A. « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » L. Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : F. « Fais le prophète ! » L. Et les gardes lui donnèrent des coups. Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! » L. Pierre le nia : D. « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » L. Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : A. « Celui-ci est l’un d’entre eux ! » L. De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : F. « Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es Galiléen. » L. Alors il se mit à protester violemment et à jurer : D. « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » L. Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes. L. Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : X « C’est toi-même qui le dis. » L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : A. « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. » L. Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné. À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit : A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » L. Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », L. de nouveau ils crièrent : F. « Crucifie-le ! » L. Pilate leur disait : A. « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » L. Mais ils crièrent encore plus fort : F. « Crucifie-le ! » L. Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : F. « Salut, roi des Juifs ! » L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia. L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : A. « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient. Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : X « Éloï, Éloï, lemasabactani ? », L. ce qui se traduit : X « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : A. « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » L. Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » L. Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis. »
----. 6--Homélie de saint André de Crète pour le Dimanche des Rameaux. Gloire au Christvainqueurde la mort. « Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd'hui de Béthanie et il s'avance de son plein grévers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut. Il vient donc, en faisant route vers Jérusalem, lui qui est venu du ciel pour nous, alors que nous étions gisants au plus bas, afin de nous élever avec lui, comme l'explique l'Écriture, au-dessus de toutes les puissances et de toutes les forces qui nous dominent, quel que soit leur nom. Et il vient sans ostentation et sans faste. Car, dit le prophète, il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix. Il sera doux et humble, il fera modestement son entrée. ~ Alors, courons avec lui qui se hâte vers sa passion, imitons ceux qui allèrent au-devant de lui. Non pas pour répandre sur son chemin, comme ils l'ont fait, des rameaux d'olivier, des vêtements ou des palmes. C'est nous-mêmes qu'il faut abaisser devant lui, autant que nous le pouvons, l'humilité du cœur et la droiture de l'esprit afin d'accueillirle Verbe qui vient, afin que Dieu trouve place en nous, lui que rien ne peut contenir. Car il se réjouit de s'être ainsi montré à nous dans toute sa douceur, lui qui est doux, lui qui monte au dessus du couchant, c'est-à-dire au-dessus de notre condition dégradée. Il est venu
------------------------------ Il se fait sacrement pour nous! pour devenir notre compagnon, nous élever et nous ramener vers lui par la parole qui nous unit à Dieu. Bien que, dans cette offrande de notre nature humaine, il soit monté au sommet des cieux, à l'orient, comme dit le psaume, j'estime qu'il l'a fait en vertu de la gloire et de la divinité qui lui appartiennent. En effet, il ne devait pas y renoncer, à cause de son amour pour l'humanité, afin d'élever la nature humaine au-dessus de la terre, de gloire en gloire, et de l'emporter avec lui dans les hauteurs. C'est ainsi que nous préparerons le chemin au Christ : nous n'étendrons pas des vêtements ou des rameaux inanimés, des branches d'arbres qui vont bientôt se faner, et qui ne réjouissent le regard que peu de temps. Notre vêtement, c'est sa grâce, ou plutôt c'est lui tout entier que nous avons revêtu : Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ. C'est nous-mêmes que nous devons, en guise de vêtements, déployer sous ses pas. Par notre péché, nous étions d'abord rouges comme la pourpre, mais le baptême de salut nous a nettoyés et nous sommes devenus ensuite blancs comme la laine. Au lieu de branches de palmier, il nous faut donc apporter les trophées de la victoire à celui qui a triomphé de la mort. Nous aussi, en ce jour, disons avec les enfants, en agitant les rameaux qui symbolisent notre vie : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'lsraël ! »
Pour compléter la liturgie d'hier, dimanche des Rameaux:
5-bréviaire Hébreux 10 : 1-18 Sacrifice unique et efficace. Le sacrifice du Christ accomplit la valeur des sacrifices anciens et instaure le culte parfait. « Frères : 1 La loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part. 2 Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ? 3 Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés. 4 Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés. 5 Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. 6 Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; 7 alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre. 8 Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir. 9 Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. 10 Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes. 11 Tout prêtre, chaque jour, se tenait debout dans le Lieu saint pour le service liturgique, et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés. 12 Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. 13 Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds. 14 Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfectionceux qu’il sanctifie. 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit : 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes. 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché. » ---.
--Aujourd'hui lundi 25 mars 2024 6e semaine de Carême SEMAINE SAINTE -antienne d’ouverture - Psaume 34 : 11 Accuse, Seigneur, ceux qui m’accusent, attaque ceux qui m’attaquent. Prends une armure, un bouclier, lève-toi pour me défendre, Seigneur, force qui me sauve. Prière de collecte-Dieu tout-puissant, nous t’en supplions; dans notre faiblesse, nous ne pouvons tenir; donne-nous de reprendre souffle, grâce a la passion de ton Fils unique. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Seigneur, tu as prévu, dans ta miséricorde, de réparer les dommages de nos fautes, regarde les saints mystères que nous célébrons; donne-nous d’en retirer des fruits pour la vie éternelle . Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -Psaume 101 : 3 Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse ! Le jour où j’appelle, écoute-moi ; viens vite, réponds-moi ! Prière après la communion-Visite ton peuple, Seigneur; dans ton amour inlassable, veille sur nos cœurs sanctifiés par les mystères divins; et puisque tu nous as donné dans ta miséricorde les remèdes du salut éternel, aide-nous, par ta protection, à les garder fidèlement. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Que ton secours, Seigneur,soit accordé aux humbles et ne cesse de protéger ceuxqui se confient en ta miséricorde; ainsi, pour célébrer les fêtes pascales, ils seront préparés par la discipline du corps, et, plus encore, par la pureté de l’esprit. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-Voici que s'approchent les jours ou Jésus, notre Sauveur, souffrit sa passion et ressuscita dans la gloire (Pr 2). Dans l'évangile Jésus annonce sa mort toute proche. C'est déjà lui que nous reconnaissons sous les traits du Serviteur choisi par Dieu pour renouveler son alliance avec le peuple (L 1). Dans cette lumière, conscients de notre faiblesse (P 1) et des ''dommages de nos fautes'' (P 2), nous disons notre confiance dans ''la passion du Fils bien-aimé'' (P 1), dansson sacrifice que perpétue la célébration de l'Eucharistie (P 2). ---. 1-Isaïe 42 : 1-7 ''Il ne criera pas, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.'' 2-Psaume 26 : 1, 2, 3, 13-14 (26, 27),) R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. (26 : 1a)-
-acclamation- Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi : toi seul as pris en pitié nos égarements.
Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire !
3-évangile Jean 12 : 1-11 ''Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement !'' 4-bréviaire Hébreux 10 : 19-39 Appel à la foi et à l’endurance. 5---Sermon de saint Augustin sur la Passion du Seigneur. Il nous donnera sa vie puisqu’il nous a déjà donné sa mort.
- - _____________________________________ - ---. 1-Isaïe 42 : 1-7 ''Il ne criera pas, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.'' -intro :La deuxième partie du livre d'Isaïe
comprend les quatre chants du Serviteur de Dieu qui seront lus cette semaine. Depuis le Nouveau Testament et les Pères, l'Église enseigne que personnage annoncé est le Christ lui-même. Dans le premier chant, il apparaît comme l'Élude Dieu, sur qui repose l'Esprit.
« Ainsi parle le Seigneur : ''Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur.
J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois.'' Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite, et l’esprit à ceux qui la parcourent : ''Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations : tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres''. » ---. 2-Psaume 26 : 1, 2, 3, 13-14 (26, 27),) R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. (26 : 1a)- —Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
—Si des méchants s’avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent.
—Qu’une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s’engage contre moi, je garde confiance.
—J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur.
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3-évangile Jean 12 : 1-11 ''Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de mon ensevelissement !''
--intro : Jésus voit dans le geste de Mariel’annonce de l’embaumement qui accompagne sa sépulture prochaine. «Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus.
Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : ''Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ?'' Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : ''Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.'' Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare
qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en Jésus. »
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4-bréviaire Hébreux 10 : 19-39 Appel à la foi et à l’endurance. --intro : Conserver la foi dans la promesse, être assidu aux assemblées liturgiques et recevoir ainsi la force de vivre dans la charité, c’est la vie du chrétien. «19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus : -Lecture à partir de 2'47'':
20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair. 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu. 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure. 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis. 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir. 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur. 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles. 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins. 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ? 30 Car nous connaissons celui qui a dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient ; et encore : Le Seigneur jugera son peuple. 31 Il est redoutable de tomber entre les mains du Dieu vivant ! 32 Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances, 33 tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi. 34 En effet, vous avez montré de la compassion à ceux qui étaient en prison ; vous avez accepté avec joie qu’on vous arrache vos biens, car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent. 35 Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. 36 Car l’endurance vous est nécessaire pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi la réalisation des promesses. 37 En effet, encore un peu, très peu de temps, et celui qui doit venir arrivera, il ne tardera pas. 38 Celui qui est juste à mes yeux par la foi vivra ; mais s’il abandonne, je ne trouve plus mon bonheur en lui. 39 Or nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent et vont à leur perte, mais de ceux qui ont la foi et sauvegardent leur âme. »
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5---Sermon de saint Augustin sur la Passion du Seigneur. Il nous donnera sa vie puisqu’il nous a déjà donné sa mort. «La passion de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ nous garantit la gloire et nous enseigne la patience. Les cœurs des croyants peuvent tout attendre dela grâce de Dieu, car pour eux le Fils unique de Dieu, coéternel au Père, n'a pas jugé suffisant d'être un homme en naissant des hommes, mais il est allé jusqu'à mourirpar la main des hommes qu'il a créés. Ce que Dieu nous promet pour l'avenir est grand ; mais bien plus grand ce que nous commémorons comme réalisé dans le passé. Où étaient-ils, quels hommes étaient-ils, ces croyants, quand le Christest mort pour des coupables ? On ne peut douter qu'il leur donnera sa vie, puisqu'il leur a déjà donné sa mort. Pourquoi la faiblesse humaine hésite-t-elle à croire ce qui arrivera un jour : que les hommes puissent vivre avec Dieu ? Ce qui s'est déjà réalisé est encore beaucoup plus incroyable : Dieu est mort pour les hommes. Car le Christ est ce Verbe qui était au commencement, ce Verbe qui était avec Dieu, ce Verbe qui était Dieu. Et ce Verbe de Dieu s'est fait chair, et il a établi sa demeure parmi nous. Car il n'aurait pas eu en lui-même de quoi mourir pour nous, sans cette chair mortelle qu'il a tirée de nous. C'est ainsi que l'être immortel a pu mourir, c'est ainsi qu'il a voulu donner la vie aux mortels : il devait dans l'avenir les faire participer à ce qu'il est, après avoir d'abord participé lui-même à ce qu'ils sont. Car nous n'avions pas en nous de quoi vivre, et il n'avait pas en lui de quoi mourir. Il a donc établi avec nous un merveilleux échange de participation réciproque. Ce qui vient de nous, c'est par cela qu'il est mort ; ce qui vient de lui, c'est par cela que nous vivrons. ~ Par conséquent, nous ne devons pas rougir de la mort de notre Seigneur ; bien au contraire, nous devons y mettre toute notre confiance et y trouver toute notre gloire. Du fait même qu'il recevait de nous la mort qu'il trouvait en nous, il nous a promis, dans sa grande fidélité, de nous donner en lui la vie que nous ne pouvons pas tenir de nous. Il nous a tellement aimés qu'il a souffert pour les pécheurs, lui qui est sans péché, ce que nous avons mérité par le péché ; comment alors ne nous donnera-t-il pas ce qu'il donne aux justes, lui qui justifie ? Comment lui, dont la promesse est vérité, ne nous rendra-t-il pas en échange les récompenses des saints, lui qui, sans crime, a subi le châtiment des criminels ? C'est pourquoi, mes frères, confessons hardiment et même professons que le Christ a été crucifié pour nous ; proclamons-le sans crainte, mais avec joie ; sans honte, mais avec fierté. L'Apôtre Paul a vu là un titre de gloire qu'il nous a recommandé. Il pouvait rappeler, au sujet du Christ, beaucoup de grandeurs divines ; cependant il affirme ne pas se glorifier des merveilles du Christ, par exemple qu'étant Dieu auprès du Père, il a créé le monde ; qu'étant homme comme nous, il a commandé au monde. Mais il dit : Je ne veux me glorifier que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ.»
Les saints du mois de mars - 25 mars Annonciation du Seigneur (solennité) -mise à jour- - --- Lectures –Isaïe 7: 10-14; Hébreux 10: 4-10; Luc 1: 26-38- - - -bréviaire -1ère lecture 1 Chroniques 17 : 1-15 - - - --Lettre de saint Léon le Grand à Flavien... Le Verbe fait chair.
Lettre de saint Léon le Grand à Flavien... Le Verbe fait chair:
Lettre de saint Léon le Grand à Flavien... Le Verbe fait chair « La petitesse a été assumée par la majesté, la faiblesse par la force, l'asservissement à la mort par l'immortalité ; et pour payer la dette de notre condition humaine, la nature inaltérable s'est unie à la nature exposée à la souffrance. C'est ainsi que, pour mieux nous guérir, le seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ devait, d'un côté, pouvoir mourir et, de l'autre, ne pas pouvoir mourir. C'est donc dans la nature intégrale et complète d'un vrai homme que le vrai Dieu est né, tout entier dans ce qui lui appartient, tout entier dans ce qui nous appartient. Par là nous entendons ce que le Créateur nous a donné au commencement et qu'il a assumé pour le rénover. Car les défauts que le démon trompeur a introduits dans l'homme, et que l'homme trompé a contractés n'ont aucunement marqué le Sauveur. Aussi, bien qu'il ait accepté de partager les faiblesses humaines, n'a-t-il pas participé à nos fautes. Il a pris la condition de l'esclave sans la souillure du péché ; il a rehaussé l'humanité sans abaisser la divinité. Par son anéantissement, lui qui était invisible s'est rendu visible, le Créateur et Seigneur de toutes choses a voulu être un mortel parmi les autres. Mais ce fut là une condescendance de sa miséricorde, non une défaite de sa puissance. Par conséquent, lui qui a fait l'homme en demeurant dans la condition de Dieu, c'est encore lui qui s'est fait homme en adoptant la condition d'esclave. Le Fils de Dieu entre donc dans la basse région du monde qui est la nôtre, en descendant du séjour céleste sans quitter la gloire de son Père ; il est engendré selon un ordre nouveau et par une naissance nouvelle. Selon un ordre nouveau : étant invisible par lui-même, il est devenu visible en se faisant l'un de nous ; dépassant toute limite, il a voulu être limité ; existant avant la création du temps, il a commencé à exister temporellement ; le Seigneur de l'univers a adopté la condition d'esclave en plongeant dans l'ombre la grandeur infinie de sa majesté ; le Dieu inaccessible à la souffrance n'a pas dédaigné d'être un homme capable de souffrir, et lui qui est immortel, de se soumettre aux lois de la mort. En effet, le même qui est vrai Dieu est aussi vrai homme, et il n'y a aucun mensonge dans cette unité, puisque la bassesse de l'homme et la hauteur de la divinité se sont unies dans cet échange. De même que Dieu n'est pas altéré par sa miséricorde, de même l'homme n'est pas anéanti par sa dignité. Chacune des deux natures agit en communion avec l'autre, mais selon ce qui lui est propre : le Verbe opère ce qui appartient au Verbe, et la chair exécute ce qui appartient à la chair. L'un brille par ses miracles, l'autre succombe aux outrages. Et de même que le Verbe ne perd pas son égalité avec la gloire du Père, de même la chair ne déserte pas la nature de notre race humaine. C'est un seul et même être, il faut le dire souvent, vraiment Fils de Dieu et vraiment fils d'homme. Dieu par le fait que au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Homme par le fait que le Verbe s'est fait chair et a établi sa demeure parmi nous. »
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La préface de cette fête en dit bien l'objet : Le Christ, pour sauver les hommes, devait naître parmi les hommes... Vraiment, il est juste et bon de Te rendre gloire, de T'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à Toi, Père très Saint, Dieu éternel et tout puissant, par le Christ, notre Seigneur. C'estLui qui pour sauver les hommes devait naître parmi les hommes ; c'est Lui que l'ange annonce à la Vierge Immaculée et qu'à l'ombre de l'Esprit Saint elle accueille par la foi, Luiqu'elle porte avec tendresse dans sa chair. Il venait accomplir les promesses faites à Israël, combler, et même dépasser, l'espérance des nations. C'est parLuique les anges assemblés devant Toi adorent ta Gloire; à leur hymne de louange laisse-nous joindre nos voix pour chanter et proclamer...
Et la lettre aux Hébreux le souligne: Hébreux 10: «4- En effet, il est impossible que les péchés soient enlevés par le sang des taureaux et des boucs. 5- C'est pourquoi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation ; mais tu m'as façonné un corps. 6- Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour les péchés. 7- Alors j'ai dit : Voici,je viens, car c'est de moi qu'il est question dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8- Il commence par dire : Sacrifices, oblations, holocaustes, sacrifices pour les péchés, tu ne les as pas voulus ni agréés - et cependant ils sont offerts d'après la Loi -, 9- alors il déclare : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abroge le premier régime pour fonder le second. 10- Et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l'oblation du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.» C'est lui que l'ange annonce à la Vierge immaculée, et qu'à l'ombre de l'Esprit Saint, elle accueille par la foi ; Lui qu'elle porte avec tendresse dans sa chair.
Il venait accomplir les promesses faites à Israël, combler et même dépasser l'espérance des nations. Tout le mystère de l'Incarnation est dit en ces quelques mots. L'humble Vierge Marie s'étonne du message qui lui est transmis de la part du Très-Haut. Comment peut-on être à la fois vierge et mère ? L'ange lui répond que rien n'est impossible à Dieu. Mais pourquoi une naissance hors série, hors des lois de la nature, qui fait parfois douter et qui procure certains mépris sur la « crédulité naïve» des croyants ? Pourquoi Jésus n'est-il pas né comme tout le monde, lui qui a voulu être un homme comme les autres, vivant parmi eux ?
Le fait historique de sa conception virginale a un sens symbolique profond qu'un texte de saint Jean le théologien et mystique, nous fait comprendre. Saint Jean parle des membres de la nouvelle humanité dont Jésus est le premier né, ceux qui ne sont pas engendrés de la chair et du sang, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu. Nous non plus, depuis Jésus, nous ne sommes pas nés que de la chair... Jean 1: «12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, 13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.»
Pendant longtemps l'Annonciation a été considérée comme une fête mariale. Elle l'est, certes! Seuls ceux qui la reçoivent avec son Fils le comprennent bien... Nous ne pouvons pas oublier que c'est en notre nom qu'elle a répondu. Son fiat Qu'il me soit fait selon ta parole, Voici la servante du Seigneur,
est aussi le modèle de foi qui nous est proposé par la première et la plus grande des croyantes de tous les temps. La scène de l'Annonciation se reproduit mystiquement pour chaque croyant. La foi, en effet, nous dit que l'Esprit Saint engendre en nos cœurs le Fils de Dieu.
Marie y coopère de son intercession rendue efficace par la volonté divine. Mère de Jésus-Christ, elle_ est devenue, par le fait même, Mère de ses frères. Que souhaite-t-elle, sinon que notre « fiat » à notre tour soit un écho fidèle du sien ?
----. -mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence- https://books.google.ca/books?id=ckxPAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ''table des principaux traits d'histoire'' 5 occurrences / -Il y a cinq tables: une pour chaque mystère des cinq mystères joyeux du Rosaire... EXEMPLES des titres des chapitres de la première table: -Saint Bernard ravi en esprit au tribunal de Dieu . 21 -Tableau de l'Annonciation , à Florence , achevé par les anges . 24 -Emmanuel allant dans les Indes, sous la protection de l'archange Gabriel. ibid. -Condamnation de Nestorius , suivie des bénédictions de tous les habitants de la ville , et mort misérable de cet hérétique. 23 -Histoire d'un prince d'Allemagne, qui demande à son père la liberté d'aller conquérir un grand royaume , le royaume du ciel . 32 -Entrevue de Charles V et de saint François de Borgia . 33 -Trait rapporté dans la vie de saint Fulgence. 35 - Réprimande adressée par le Sauveur à ses apôtres . 37 -etc.
-Puiser dans les titres des cinq tables pour chercher par occurrence... / /////// etc. /
--Aujourd'hui mardi 26 mars 2024 6e semaine de Carême SEMAINE SAINTE -antienne d’ouverture - PSAUME 26 : 11-12 Seigneur, ne me livre pas à la merci de l’adversaire : contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence. Prière de collecte-Accorde-nous, Dieu éternel et tout-puissant de célébrer les mystères de la passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le pardon. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Regarde avec bienveillance, Seigneur, le sacrifice offert par ta famille; toi qui nous fais déjà participer à tes don sacrés, accorde-nous de les obtenir en plénitude. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -Romains 8 : 32Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous. Prière après la communion-Tu nous as rassasiés, Seigneur, par ce don qui nous sauve, et nous implorons ta miséricorde; tu as voulu nous fortifier en cette vie et par ce même sacrement : qu’il nous rende participants à la vie éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Par ta miséricorde, Seigneur Dieu, purifie le peuple qui t’appartient de tout ce qui l’entraîne au vieillissement, et rends-le capable de renouveau dans la sainteté. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- ‘’Dieu n’a pas refusé son propre Fils : il l’a livré pour nous’’ (A 2). Telle est la lumière qui éclaire notre célébration de la Passion du Seigneur. L’évangile anticipe l’annonce que fit Jésus à ses Apôtres de sa prochaine arrestation, de la trahison de Judas et du reniement de Pierre. Mais le Christ, abandonné par les siens, nous le saluons comme notre Roi (acclamation L 2) et nous reconnaissons que sa passion est pour nous la source du pardon (P 1). Le Christ en croix est ‘’la lumière des nations’’, en lui le salut atteint ‘’les extrémités de la terre’’ (L 1). ---. 1-Isaïe 49 : 1-6 ''Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parviennejusqu’aux extrémités de la terre.'' 2-Psaume 70 : 1-2, 3, 5a.6, 15ab.17 (70 (71),) Sans fin je proclamerai ta victoire et ton salut.
-acclamation-Salut notre Roi : obéissant au Père, comme l’agneau vers l’abattoir,
tu te laisses conduire à la croix.
3-évangile Jean 13 : 21-33, 36-38 ''L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.'' 4-bréviaire Hébreux 12 : 1-13 Jésus modèle des croyants. 5---Du traité desaint Basilesur le Saint Esprit. C’est dans sa mort que nous avons été baptisés. - - _____________________________________ - ---. 1-Isaïe 49 : 1-6 ''Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parviennejusqu’aux extrémités de la terre.'' --intro : Selon le deuxième chant du Serviteur, Dieu établit son serviteur Jésus comme la lumière des peuples, afin qu’il porte son salut jusqu’aux extrémités du monde. « Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : ''Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur.'' Et moi, je disais : ''Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces.'' Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : ''C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » ---. 2-Psaume 70 : 1-2, 3, 5a.6, 15ab.17 (70 (71),) Sans fin je proclamerai ta victoire et ton salut.
—En toi, Seigneur, j’ai mon refuge : garde-moi d’être humilié pour toujours. Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
—Sois le rocher qui m’accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c’est toi !
—Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, Toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours !
—Ma bouche annonce tout le jour tes actes de justice et de salut ; Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.
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3-évangileJean 13 : 21-33, 36-38 ''L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.'' --intro :Jésus annonce la trahison de Judas et le reniement de Pierre. Lorsque le traitre sort, il fait nuit. C’est l’heure des ténèbres, mais aussi c'est l'heure où le Père va glorifier son Fils, car pour Jésus la gloire de la résurrection est inséparable de la mort en croix. « En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : ''Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera.'' Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : ''Seigneur, qui est-ce ?'' Jésus lui répond : ''C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat.'' Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : ''Ce que tu fais, fais-le vite.'' Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.Quand il fut sorti, Jésus déclara : ''Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi.'' Simon-Pierre lui dit : ''Seigneur, où vas-tu ?'' Jésus lui répondit : ''Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.'' Pierre lui dit : ''Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !'' Jésus réplique : ''Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois''. » ---. 4-bréviaire Hébreux 12 : 1-13 Jésus modèle des croyants. --intro : Des exemples, nous en avons dans les saints, mais celui du Christ lui-même nous entraîne à tenir dans l’épreuve. « Frères : 1 Nous qui sommes entourés de cette immense nuée de témoins,
et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, 2 les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. 3 Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. 4 Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché, 5 et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. 6 Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. 7 Vous souffrez donc pour la discipline ; Dieu vous traite comme des fils. Et quel est le fils que le père ne réprimande pas ? 8 Si vous êtes privés des leçons que tous les autres reçoivent, c’est que vous êtes des bâtards et non des fils. 9 D’ailleurs, nos parents selon la chair nous faisaient la leçon, et nous les respections. Ne devons-nous pas d’autant plus nous soumettreau Père de nos esprits pour avoir la vie ? 10 Les leçons que nos parents nous donnaient en croyant bien faire n’avaient qu’un effet passager. Mais celles de Dieu sont vraiment pour notre bien : il veut nous faire partager sa sainteté. 11 Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. 12 C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
13 et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri.
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5---Du traité desaint Basilesur le Saint Esprit. C’est dans sa mort que nous avons été baptisés. «Le dessein de Dieu notre Sauveuren faveur de l'homme consiste à le ramener de son exil, à le faire revenir dans l'intimité de Dieu en le tirant de l'éloignement causé par sa désobéissance. Telle est la raison del'avènement du Christ dans la chair, de ses exemples de vie évangélique, de ses souffrances, de sa croix, de son ensevelissement, de sa résurrection : que l'homme, sauvé par l'imitation du Christ, recouvre l'adoption filiale des origines. Il est donc nécessaire, pour une vie parfaite, d'imiter le Christ non seulement dans les exemples de douceur, d'humilité, de patience, que l'on trouve dans sa vie, mais aussi dans sa mort elle-même, comme le dit saint Paul, l'imitateur du Christ : Reproduire en moi sa mort, dans l'espoir de parvenir, moi aussi, à ressusciter d'entre les morts. Mais de quelle manière s'ensevelir ? Et quel avantage tirer de cette imitation ? D'abord, il est nécessaire de briser le cours de la vie passée. Cela est impossible à moins de renaître, selon la parole du Seigneur. La seconde naissance, comme le mot l'indique, est le commencement d'une autre vie.
Si bien que, pour commencer cette autre vie, il faut mettre fin à la précédente. Dans la double course du stade, un arrêt, un léger repos sépare l'aller du retour ; de même, lorsqu'on change de vie, il paraît nécessaire qu'une mort intervienne entre les deux vies pour mettre fin à ce qui précède et faire commencer ce qui vient ensuite. Comment donc réussir à descendre au séjour des morts ? En mimant l'ensevelissement du Christpar le baptême. En effet, le corps du baptisé est en quelque sorte enseveli dans l'eau. Par conséquent, c'est l'abandon d'une vie selon la chair que le baptême suggère symboliquement. Comme dit l'Apôtre : Vous avez reçu une circoncision où la main des hommes n'est pour rien, et qui vous a dépouillés du corps charnel : c'est la circoncision venue du Christ ; vous avez été ensevelis avec lui par le baptême. Le baptême purifie l'âme, pour ainsi dire, de la souillure venue des pensées charnelles, ainsi qu'il est écrit : Tu me laveras, et je serai plus blanc que neige. ~ C'est pourquoi nous ne connaissons qu'un seul baptême qui donne le salut, puisqu'il n'y a qu'une seule mort pour le rachat du monde et une seule résurrection des morts, et que l'une et l'autre sont figurées par le baptême. » ---. 1 Par le baptême de renaissance Dieu nous donne un pays. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne un pays. Justice et tendresse y prennent leur source de lumière. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne un pays. 2 Par le baptême de renaissance Dieu nous donne son nom. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne son nom. Amour et pardon s´écrivent sur toutes nos frontières. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne son nom.
3 Par le baptême de renaissance Dieu nous donne une croix. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne une croix. Un cœur transpercé relève et guérit nos cœurs de pierre. Par le baptême de renaissance Dieu nous donne une croix. 4 Par le baptême de renaissance Dieu nous ouvre un festin. Par le baptême de renaissance Dieu nous ouvre un festin. Sa table dressée invite les peuples de la terre. Par le baptême de renaissance Dieu nous ouvre un festin. ---. À suivre
Les saints du mois de mars - 26 mars saint Ludger() né v 744 Zuilen (près d'Utrecht), Frise, royaumes francs- 809 26 mars Billerbeck, Westphalie, royaumes francs
-Père missionnaire, fondateur des abbayes de Werden et de Helmstedt. Il fut abbé de Werden et le premier évêque de Münster.
---. Est fêtée aussi, entre autres, sainte Larissa:
Ludger naquit en Frise, près d'Utrecht, vers 743. Jeune encore, il entra dans la cléricature. Il connut des hommes réputés et reçut une éducation par certains d'entre eux ; entre autres Boniface, Grégoire d'Utrecht, et Alcuin, avec lequel il se lia d'une amitié durable. Devenu prêtre, il travailla à la conversion des Frisons dont beaucoup étaient encore païens. Il prêcha avec succès et construisit des églises.
Lors d'un pèlerinage à Rome, il fut reçu par le pape Adrien qui l'encouragea dans son œuvre missionnaire, puis il se rendit au mont Cassin, berceau de l'ordre bénédictin, où il resta trois ans. Il apprit de l'importance de ces îlots de prière que sont les communautés monastiques pour l'évangélisation. Il voulait approfondir ce genre de vie en le pratiquant lui-même, pour l'implanter ensuite dans son pays de mission. Il était là depuis trois ans, lorsque Charlemagne, venant visiter le mont Cassin, et ayant appris sa présence au monastère, le fit revenir à sa mission. Il lui confirma officiellement la charge de l'évangélisation d'une partie importante de la Frise région, à l'époque, sous la domination des Francs. Ludger travailla avec courage et fit de nombreuses conversions. De lui-même, avec l'approbation de l'empereur, il étendit son champ d'apostolat aux pays des Saxons. Il fonda des monastères. Il avait une sœur, Gerburge, qui s'était aussi consacrée à Dieu. Il bâtit pour elle une maison qui devint le premier monastère de moniales établien Westphalie. La vie austère de Ludger, sa piété forte, sa charité dérangeaient certains influents de son entourage, qui le calomnièrent auprès de Charlemagne. On l'accusait de gaspiller son argent par ses largesses envers les pauvres, et de négliger l'embellissement des églises. Il fut convoqué par l'empereur pour s'expliquer. À cette occasion, une anecdote montre qu'il n'avait pas oublié un enseignement de la Règle de saint Benoît : ''Ne rien préférer à ]'œuvre de Dieu (dont l'office divin).'' Conséquemment, vint le prévenir pendant son office que Charlemagne l'attendait, il continua jusqu'à la fin de son office. Il ne l'interrompit pas. C'est seulement après l'avoir terminé qu'il se rendit à l'audience. Aux reproches de l'empereur qui avait envoyé vers lui par trois fois ses serviteurs, il dit des paroles semblables à celles que dira Jeanne d'Arc quelques siècles plus tard: ''Dieu premier servi''. Charlemagne en fut édifié. Ludger travailla à sa tâche de missionnaire jusqu'à l'extrême de ses forces, malgré une maladie qui le fit cruellement souffrir. Le dimanche de la Passion de l'année 809, il fit un dernier sermon, puis il quitta cette terre la nuit qui suivit.
Dieu de toutes bontés, comme tu as favorisé à deux secondes, notre sainte patronne d'un admirable dans de contemplation,
C'est que son illustre exemple vous inspire et nous incite à nous ouvrir davantage à tous ceux qui sont dans le besoin ;
Que nous soyons nous aussi, des assoiffés de justice et de paix. Prêt à renoncer au bien qui passe pour parvenir au joint éternel.
Nous te le demandons par Jésus, ton fils, notre Seigneur, inspirateur et modèle de Sainte aldegonde, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles Amen
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Progresse dans la joie d'un coeur sincère et grand ouvert, et s'il t'es impossible de garder cette allégresse au moins ne perd pas courage et garde toute ta confiance en Dieu:
--Aujourd'hui mercredi 27 mars 2024 6e semaine de Carême SEMAINE SAINTE -antienne d’ouverture-Philippiens 2 : 10, 8, 11Au nom de Jésus, que tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers. Parce qu’il s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix, Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Prièrede collecte-Seigneur Dieu, tu as voulu que ton Fils soit soumis pour nous au supplice de la croix afin de nous arracher au pouvoir de l’ennemi; donne à ceux qui te serventde recevoir la grâce de la résurrection. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes -Accueille, Seigneur, le don qui t’est offert et mets en œuvre ta miséricorde : pour qu’en célébrant la passion de ton Filsnous obtenions de participer à ce mystère en produisant des fruits de sainteté. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion - Matthieu 20 : 28Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançonpour la multitude. Prière après la communion-Dieu tout-puissant, accorde-nous de croire, au plus profond de nous-mêmes, que tu nous as donné la vie éternelle par la mort de ton Fils, subie dans le cours du temps et annoncée par les saints mystères. Par le Christ, notre Seigneur. Prière sur le peuple-Seigneur, nous t’en prions : donne à tes fidèles de recueillir sans cesse les fruits des sacrements de Pâques et d’attendre les biens futurs avec un grand désir, afin qu’ils demeurent attachés auxmystères qui les ont fait renaître et parviennent ainsi à la vie éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-La lecture du poème du serviteur soufrant (L 1) et le récit de la trahison de Judas (L 2) envelopperaient de tristesse la liturgie de ce jour, si l’antienne d’ouverture ne faisait éclater l’hymne au Christ Rédempteur,
au nom de qui tout être vivant doit tomber à genoux (A 1). La collecte insiste sur les deux phases indissociables de la Pâque du Christ, mort ‘’pour nous arracher au pouvoir de Satan’’, ressusciter pour nous donner part à sa vie (P 1) ‘’L’univers entier, sauvé par la Passion de Jésus, peut désormais confesser la gloire de Dieu’ (Pr 1)’’. ---. 1-Isaïe 50 : 4-9 Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. 2-Psaume 68 : 8-10, 21-22, 31.33-34 (68 (69),) R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ; c’est l’heure de ta grâce. (68 : 14cb)-
-acclamation-Salut, ô Christ, notre Roi : toi seul a pris en pitié nos égarements.
3-évangile Matthieu 26 : 14-25 Le Fils de l’homme s’en va selon ce qu’il est écrit à son sujet, mais malheureux cet homme par qui le Fils de l’homme est livré. 4-bréviaire Hébreux 12 : 14-29 Vers la montagne du Dieu vivant. 5---Commentaire de saint Augustin sur l’évangile de Jean. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. - - _____________________________________ - ---. 1-Isaïe 50 : 4-9 Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. --intro : Le troisième chant du serviteurannonce ses souffrances. Au témoignage des évangélistes, Jésus a reçu, au cours de sa Passion, des coups, des soufflets et des crachats au visage, mais son Père était proche de lui. « Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage érudit, -Lecture à partir de 1'05'':
pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi ! Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;qui donc me condamnera ? » ---. 2-Psaume 68: 8-10, 21-22, 31, 33-34 R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ; c'est l'heure de ta grâce. (68: 10cb)-
—C’est pour toi que j’endure l’insulte, que la honte me couvre le visage : je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. L’amour de ta maison m’a perdu ; on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
—Et moi je te prie seigneur c’est l’heure de ta grâce Dans ton grand amour Dieu réponds-moi Par ta vérité sauve moi Réponds-moi Seigneur Car il est bon ton amour. Dans ta grande tendresse regarde-moi.
—Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : ''Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu !'' Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Que le ciel et la terre le célèbrent les mers et tout leur peuplement !
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3-évangile Matthieu 26 : 14-25 Le Fils de l’homme s’en va selon ce qu’il est écrit à son sujet, mais malheureux cet homme par qui le Fils de l’homme est livré. --intro : Après la démarche de Judas, les disciples vont préparer le repas pascal selon l’ordre de Jésus. Une fois à table avec les Douze, Jésus démasque le plan du disciple qui va le livrer à ses ennemis. « En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit :
''Que voulez-vous me donner, si je vous le livre' Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : ''Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ?'' Il leur dit : ''Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples” . '' Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : ''Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer.'' Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : ''Serait-ce moi, Seigneur ?'' Prenant la parole, il dit : ''Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !'' Judas, celui qui le livrait, prit la parole : ''Rabbi, serait-ce moi ?'' Jésus lui répond : ''C’est toi-même qui l’as dit !'' . » ---. SUITE du récit d'hier: 4-bréviaire Hébreux 12 : 14-29 Vers la montagne du Dieu vivant Dans la confiance et la fidélité les chrétiens de la nouvelle Alliance sont déjà en marche vers la Jérusalem céleste. « 14 Recherchez la paix avec tous, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. 15 Soyez vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et beaucoup en seraient infectés ; 16 qu’il n’y ait pas de débauché ni de profanateur, commeÉsaü qui vendit son droit d’aînesse en échange d’un seul plat. 17 Vous savez que par la suite, quand il voulut recevoir en héritage la bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva aucune possibilité de changement à son égard, malgré ses réclamations et ses larmes. 18 Vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan, 19 pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre. 20 Car ils ne supportaient pas cette interdiction : Qui touchera la montagne, même si c’est un animal, sera lapidé. 21 Le spectacle était si effrayant que Moïse dit : Je suis effrayé et tremblant. 22 Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête 23 et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection. 24 Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’ une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel.
"Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde" (Bach: St Matthew Passion) 25 Prenez garde, ne refusez pas d’entendre celui qui vous parle ; car si les fils d’Israël n’ont pas échappé au châtiment quand ils ont refusé d’entendre celui qui les avertissait par un oracle sur la terre, à plus forte raison nous n’y échapperons pas non plus, si nous nous détournons de celui qui nous parle depuis les cieux. 26 Sa voix a jadis ébranlé la terre. Maintenant il fait cette annonce solennelle : une seule fois encore, moi, je ferai trembler, non seulement la terre, mais aussi le ciel. 27 Ces mots une seule fois encore montrent clairement qu’il y aura une transformation de ce qui sera ébranlé parce que ce sont des choses créées, afin que subsiste ce qui ne sera pas ébranlé. 28 C’est pourquoi, nous qui recevons une royauté inébranlable, soyons reconnaissantset rendons ainsinotre culte à Dieu d’une manière qui lui est agréable,avec grand respect et crainte. 29 Car notre Dieu est un feu dévorant. » ---. 5--Commentaire de saint Augustin sur l’évangile de Jean Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. « La plénitude de l'amour dont nous devons nous chérir mutuellement, frères très chers, le Seigneur l'a définie lorsqu'il a dit : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. ~ Il en découle ce que le même évangéliste saint Jean dit dans sa lettre : De même que le Christ a donné sa vie pour nous, de même devons-nous donner notre vie pour nos frères. Oui, nous devons nous aimer mutuellement comme il nous a aimés, lui qui a donné sa vie pour nous. C'est bien ce qu'on lit dans les Proverbes de Salomon : Si tu t'assieds à la table d'un grand, regarde bien les mets qui te sont servis, et prépare-toi à l'action, car tu sais que tu dois lui en offrir autant. Quelle est cette table d'un grand, sinon celle où l'on consomme le corps et le sang de celui qui a donné sa vie pour nous ? Qu'est-ce que s'y asseoir, sinon y prendre place humblement ? Qu'est-ce que bien regarder les mets qui te sont servis, sinon prendre conscience d'une si grande grâce ? Qu'est-ce que te préparer à l'action parce que tu dois lui en offrir autant, sinon ce que j'ai déjà dit : que nous devons donner notre vie pour nos frères ----------- c'est-à-dire les servir... comme le Christ a donné sa vie pour nous ? Comme le dit en effet l'Apôtre Pierre : Le Christ a souffert pour nous et nous a laissé son exemple afin que nous suivions ses traces : c'est cela, lui en offrir autant. C'est ce que les martyrs ont fait avec un ardent amour. Si nos célébrations sur leurs tombeaux ont un sens, si nous prenons place à la table du Seigneur, pour le banquet où ils se sont eux-mêmes rassasiés, il faut que, comme eux, nous sachions en offrir autant. C'est pourquoi nous faisons mémoire des martyrs, en prenant place à cette table, non pas afin de prier pour eux, comme pour les autres défunts qui reposent dans la paix : c'est bien plutôt afin qu'ils prient pour nous, et que nous suivions leurs traces. Car ils ont accompli cet amour dont le Seigneur a dit qu'il ne peut en être de plus grand. Ils ont offert à leurs frères cela même qu'ils ont reçu à la table du Seigneur. Ceci ne signifie pas que nous puissions égaler le Christ Seigneur, si nous témoignons pour lui jusqu'à verser notre sang. Il avait le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre ; -------- voir à la minute 2'46'' :
mais nous, nous ne vivons pas autant que nous voulons, et nous mourons même si nous ne le voulons pas. Lorsqu'il est mort, il a aussitôt anéanti la mort, et nous, nous sommes délivrés de la mort dans sa mort. Sa chair n'a pas connu la corruption ; notre chair, après la corruption, à la fin du monde, sera revêtue par lui d'incorruptibilité. Lui n'avait pas besoin de nous sauver, tandis que sans lui nous ne pouvons rien faire: il s'est montré comme la vigne dont nous sommes les sarments et nous ne pouvons avoir la vie en dehors de lui. Enfin, si des frères meurent pour leurs frères, néanmoins le sang d'aucun martyr n'est versé pour le pardon des péchés commis par ses frères, ce que le Seigneurlui a fait pour nous. En cela, il ne nous a pas chargés de l'imiter, mais de lui rendre grâce. Lorsque les martyrs ont versé leur sang pour leurs frères, ils en ont donc offert autant que ce qu'ils avaient reçu à la table du Seigneur. ~ Aimons-nous donc les uns les autres, ainsi que le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous. » ---. Je crie vers Toi, sauve-moi
1. Du fond de la nuit, Dieu, vers toi je crie. Tu entends ma voix, car auprès de toi Sont miséricorde et rachat. Ô mon créateur, j’attends tout de toi. Plus que le veilleur désire l’aurore, Mon âme espère en ta parole.
R. Je crie vers toi, sauve-moi, ô Seigneur, Que mon chant s’élève des profondeurs. Béni sois-tu pour ta fidélité, Ô Éternel, Dieu sauveur, Emmanuel.
2. Seigneur, mon abri, et ma citadelle, Ta grâce infinie, pardonne et relève. Sans toi qui pourrait subsister ? Mon âme assoiffée, soupire après toi. Plus que le veilleur désire l’aurore, Attends le Seigneur, Israël !
Refrain final : Mes yeux ont vu ton salut, ta lumière. J’étais perdu et tu m’as retrouvé. Mon cœur exulte, mon âme est en fête, Ô Éternel, Dieu sauveur, Emmanuel. (bis) ---. À suivre
Les saints du mois de mars - 27 mars bienheureux Louis-Édouard Cestac() -mise à jour- né 1801 6 janvier Bayonne France - 1868 27 mars Anglet France -lieux de naissance et de décès distants de 4 km... voir la carte interactive en zoomant...
--Aujourd'hui jeudi 28 mars 2024 6e semaine de Carême SEMAINE SAINTE -antienne d’ouverture- -antienne de la communion - --intro aux antiennes et aux prières- ---. -Messe CHRISMALE : ---Aujourd'hui, jeudi 6 avril 2023 de la 6e semaine de carême A- SEMAINE SAINTE- -antienne d'ouverture–Que notre seule fierté soit la croix de notre Seigneur Jésus Christ. En lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection, par lui, nous sommes sauvés et délivrés. (cf. Ga 6, 14) -Prière de Collecte- Seigneur Dieu, tu nous appelles à célébrer la très sainte Cène où ton Fils unique, avant de se livrer lui-même à la mort, a remis pour toujours à son Église le sacrifice nouveau, le repas qui est le sacrement de son amour ; donne-nous de puiser à ce grand mystère la charité et la vie en plénitude. Par Jésus… — Amen. Prière sur les offrandes Accorde-nous, Seigneur, nous t’en prions, de participer dignement à ces mystères, car chaque fois qu’est célébré ce sacrifice en mémorial, c’est l’œuvre de notre rédemption qui s’accomplit. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1-Isaïe 61 : 1-3a, 6a, 8b-9 Prêtre à la manière des prophètes. / Le Seigneur m’a consacré par l’onction, il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, et leur donner l’huile de joie- 2-Psaume 88 : 20ab.21, 22.25, 27.29 (88 (89),) R/ Ton amour, Seigneur, sans fin je le chante ! 3-Apocalypse 1 : 5-8 ''Il a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père.'' -acclamation : Isaïe 61 : 1 L’Esprit du Seigneur est sur moi : il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. 4-Luc 4 : 16-21 L’aujourd’hui de Dieu / ''L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a consacré par l’onction.'' -antienne communion--'' Ceci est mon corps, livré pour vous, dit le Seigneur. Faites cela en mémoire de moi. Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi.'' (1 Co 11, 24.25)- Prière après la communion- Nous avons repris des forces, Dieu tout-puissant, en célébrant aujourd’hui la Cène de ton Fils ; accorde-nous d’être rassasiés au banquet de l’éternité. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen. - - -_----------__________________________________________-
1-Isaïe 61 : 1-3a, 6a, 8b-9. Prêtre à la manière des prophètes. / « « L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur, et un jour de vengeance pour notre Dieu, consoler tous ceux qui sont en deuil, ceux qui sont en deuil dans Sion, mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, un habit de fête au lieu d’un esprit abattu. Vous serez appelés « Prêtres du Seigneur » ; on vous dira « Servants de notre Dieu ». Loyalement, je vous donnerai la récompense, je conclurai avec vous une alliance éternelle. Vos descendants seront connus parmi les nations, et votre postérité, au milieu des peuples. Qui les verra pourra reconnaître la descendance bénie du Seigneur. » _________________________________________ Pour la mission sacerdotale de tous baptisés: Rappel de la dignité du peuple de Dieu: Quelques références: Documents magistériels de l'enseignementde l'Église.
Documents magistériels de l'enseignement de l'Église:
Qu'est la mission sacerdotale des fidèles? La mission et la charge, et je dirais le projet et la réalisation prophétique, sacerdotale, royale des baptisés (de tous les baptisés) sont des expressions qui ne sont pas de la dernière heure. C'est l'un des plus beaux enseignements de la Tradition chrétienne, depuis les premiers siècles jusqu'à aujourd'hui. L'avons-nous oublié? Cette prise de conscience a été remise ''en rappel'' par le concile Vatican II. Jean-Paul II le reprend, dans son encyclique : "Les fidèles laïcs du Christ" (1988), à la suite de Vatican II : «Les fidèles laïcs participent, pour leur part, à la triple fonction de Jésus-Christ : sacerdotale, prophétique et royale. C'est un aspect qui certes, n'a jamais été négligé par la tradition vivante de Église... ... Dans le sillage du Concile Vatican II, dès le début de mon service pastoral, j'ai tenu à exalter la dignité sacerdotale, prophétique et royale de tout le peuple de Dieu.»
C'est la mission de l'Église. Et la mission de l'Église, c'est celle de tous les bapisés!
Écoutons le Père Christian Delarbre vicaire épiscopal du diocèse d’Auch (Gers), professeur d’ecclésiologie à l’Institut catholique de Toulouse : «Le sacerdoce désigne une médiationdans la relation entre Dieu et les hommes. Cette médiation est parfaite en Jésus-Christ. Mais, par son baptême, tout chrétien est appelé à prendre part à la mission du Christ là où il se trouve, quel que soit son état de vie.Le sacerdoce commun des baptisés signifie donc avant tout leur participation au sacerdoce du Christ. Il est appelé commun non parce qu’il est quelconque, mais parce qu’il est reçu en partage par tous les baptisés. C’est considérable : chaque fidèle du Christ est appelé à participer à lamission de salut du Seigneur. Et pour cela, nul besoin d’autorisation, d’appel hiérarchique, d’envoi, de reconnaissance institutionnelle : par la grâcedu baptême et de la confirmation, l’Esprit Saint consacre chaque fidèle du Christ pour participer à l’œuvre du Christ.» Cette mission sacerdotale(des laïcs) est certainement importante, mais elle n'est pas au même degré de dignité dont le prêtre reçoit seul par le sacrement de l'Ordre dont il est investi; cela dit pour faire la distinction, car le laïc n'a pas le pouvoir de transsubstantier les espèces du pain et du vin en corps et en sang du Christ. Mais il assiste (intentionnellement) ce ministère en offrant avec le prêtre. Ainsi il intercède et il s'offre dans cette Offrande, et il offre toute l'humanité pour sa sanctification. Le Père agrée l'offrande du Sacrifice parfait de l'Agneau sans tache que nous lui faisons... (avec le prêtre, au moment où il opère la transsubstantiation) Nous vivons cet instant dans notre âme avec respect et adoration. L'intensité d'union doit y être! Ceci succinctement dit.
Suite- méditation sur cette réflexion:
Nous parlions précédemment de la messagère de Marie,
Tout à Jésus par Marie, Histoire d'Emma Curotte, fondatrice du sanctuaire Marie-Reine-des-coeurs à Chertsey (1890-1961) Éd. Marie-Reine
il y a une telle explication surla mission du Peuple de Dieu qui participe aux trois fonctions du Christ: «Prêtre, Prophète et Roi». Quelques lignes relatées en référence à ce sujet: la mission des baptisés.
La messagère nous dit:
«Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus m'a dit, en me montrant une rose d'une grande beauté: —Votre faveur (la Messe) va venir par le Sacré-Coeur de Jésus. Je vais vous aider dans votre mission. Mettez toujours la Sainte Vierge avant tous les autres saints. Votre mission de prêtre sera bien belle. Vous aurez un signe de moi par une rose fraîche comme un lys. Continuez à répandre partout cette dévotion... Dites aux Carmélites que je les aime, mais je ne peux pas prendre la place de la Sainte Vierge: elles me prient trop et pas assez la Sainte Vierge. »
L'auteur de poursuivre: «Ce message comporte une expression particulière: votre mission de prêtre... qui est une expression que l'on doit comprendre au risque de mésinterpréter le sens profond qu'il revêt. Nous savons que mademoiselle Curotte était tout entière à sa mission, donc qu'elle n'était pas mariée mais attachée exclusivement au service du Seigneur. De par la vocation même de son baptême, comme c'est le cas pour chaque baptisé, elle a cette mission sacerdotale , ainsi que tout le peuple de Dieu, et plus particulièrement, avec d'autres qui l'ont à un plus haut niveau, de par sa consécrationvolontaire à la Vierge Marie qui l'a choisie pour un projet manifeste du Père Éternel. Comment entendre cela de chacun en général, puis ensuite plus particulièrement, à un plus haut niveau, de notre messagère et de ceux qui, laïcs, se consacrent à la tâche de porteur de la Parole de l'Évangile?
Le catéchisme de l'Église catholique, édité récemment grâce à la prévenance de notre Souverain Pontife Jean-Paul II, est l'instrument parfait pour servir de références sûres et authentiques à l'enseignement de la doctrine chrétienne.
D'abord, de façon générale, pour ce qui concerne les caractéristiques du Peuple de Dieu: '' Le peuple de Dieu a des caractéristiques qui le distinguent nettement de tous les groupements religieux, ethniques, politiques ou culturels de l'histoire: -Il est le peuple de Dieu: Dieu n'appartient en propre à aucun peuple. Mais il s'est acquis un Peuple de ceux qui autrefois n'étaient pas un peuple: 'une race élue,un sacerdoce royal, une nation sainte' ( I Pi2:9). '' (no 782 du Catéchisme de l'Église catholique, Jean-Paul II) .» À suivre
--- ----- --- ----- --- ----- ---- 3-Apocalypse 1 : 5-8 « Il a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père » - «Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre. À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. Voici qu’il vient avec les nuées, tout œil le verra, ils le verront, ceux qui l’ont transpercé ; et sur lui se lamenteront toutes les tribus de la terre. Oui ! Amen ! Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, leSouverain de l’univers. » ________________________________ -Messe du SOIR: En mémoire de la Cène du Seigneur. 1-Exode 12 : 1-8, 11-14 Le repas de l'exode des gens pressés/ Prescriptions concernant le repas pascal 2-psaume 115 : 12-13, 15-16ac, 17-18 115 (116b),) R/ La coupe de bénédiction est communion au sang du Christ. (cf. 1 Co 10 : 16) 3-1 Corinthiens 11 : 23-26 Annoncer la mort du Seigneur / « Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » -acclamation Jean 13 : 34 Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » 4-Jean 13 : 1-15 Service de la table : mémoire de la Passion / Il les aima jusqu’au bout. 5--bréviaire Hébreux 4 : 14-16; 5 : 1-10 Jésus Christ grand prêtre. 6--homélie de Méliton de Sardes sur la pâque L’Agneau sans défaut et sans tache *** -- -_----------__________________________________________- Ça se passa le JEUDI SAINT... jusqu'au VENDREDI SAINT. C'est l'accomplissement pour lequel il était venu pour notre salut.
1-Exode 12 : 1-8, 11-14 Le repas de l'exode des gens pressés qui se doivent de s'empresser/ Prescriptions concernant le repas pascal... Ce sera un agneau sans défaut, préfigurant ce que les prophètes annonceront de l'Agneau de Dieu... --intro : Pressés, parce que ce repas se célèbre dans la clandestinité, pressés d'en finir avec des conditions sociales exécrables, dans un régime politique injuste. Pressés, parce que la police égyptienne risque de l'interrompre avant la fin, et de détruire sa signification. Un autre sera pressé d'achever ce repas avant que la police pharisienne ne vienne l'interrompre. Chaque fois, ce repas devrait rassembler des hommes complices du Projet de Dieu, prêts à risquer leur tranquillité. Mais surtout, en mémoire de cette Pâque comme en mémoire de Jésus, c'est un Peuple qui fête sa liberté. « En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
''Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. » ---. 2-Psaume 115 : 12-13, 15-16ac, 17-18 (115 (116b),) R/ La coupe de bénédiction est communion au sang du Christ. (cf. 1 Co 10 : 16)-
—Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.
—Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ?
—Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promessesau Seigneur, oui, devant tout son peuple. ----- --- ------ --------- ---- ---- 3-1 Corinthiens 11 : 23-26 Annoncer la mort du Seigneur / ''Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur.'' --intro : Les réunions des premiers chrétiens étaient des repas de fêtes : repas avec le Ressuscité, partage de sa vie de Seigneur. Marqué sans doute par les conditions dramatiques de la vie chrétienne, Paul modifie les perspectives : le repas du Seigneur est mémoire de sa mort. ‘’ Faites cela en mémoire de moi…’’. ‘’Cela’’ est l’affaire de toute la communauté (vous mangez, vous buvez, vous annoncez); plus tard les évangiles reproduiront des traditions plus préoccupées de décrire les gestes imposés au président (rendre grâce, rompre, distribuer…). Paul voit surtout le sacerdoce de tout un peuple célébrant la mort du Seigneur au sein de ses propres luttes et de ses propres épreuves. Les évangiles retiendront davantage l’intervention du célébrant . Mais à quoi serviraient les gestes du président (ministériels) dans une communauté qui ne se sentirait pas concernée par eux? « Frères, moi, Paul,
j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : '' Ceci estmon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. ''
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : '' Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. '' Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne''. » ---- ------ --- ---- ------- --- ----- -acclamation-Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! ''Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : ''Aimez-vous les uns les autrescomme je vous ai aimés.'' Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Jn 13, 34)- 4-Jean 13 : 1-15 Service de la table / Lavement des pieds / Il les aima jusqu’au bout. --intro : Le président de l'assemblée eucharistique ne peut confondre sa fonction et les honneurs qui l'entourent. Déjà les Douze voudraient abandonner le ''service des tables'', trop humiliant, pour se consacrer au service de Dieu (Actes 6 : 1-8 ). Dangereux glissement du ministère dans l'Église. Après Luc (22 : 27), Jean enjoint ici aux apôtres de ne pas abandonner le service de la table, service des hommes. Pourquoi les gestes de l'esclave deviendraient-ils ceux du maître ? Le ministre de l'Eucharistie est le disciple d'un homme qui a choisi de prendre, à table, le rang de l'esclave parce qu'il choisit la mort de l'esclave. Pierre n'a pas compris cela de prime abord; ni les autres d'ailleurs... Pour le comprendre, il faut d'abord consentir, ''avoir part''. Comment participer à la Passion du Christ sans revêtir à notre tour le tablier du serviteur ? « Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : '' C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds !?'' Jésus lui répondit : '' Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. '' Pierre lui dit : '' Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! '' Jésus lui répondit : '' Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. '' Simon-Pierre lui dit : '' Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! '' Jésus lui dit : '' Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. '' Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : '' Vous n’êtes pas tous purs. '' Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : '' Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devezvous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous''. » ----. 5--bréviaire Hébreux 4 : 14-16; 5 : 1-10 Jésus Christ grand prêtre. --intro : Aujourd’hui nous retournons en arrière, pour lire le passage concernant le Christ, grand prêtre : au cours de sa passion, il a présenté à Dieu prières et supplications ; qui pourrait mieux que lui nous conduire à Dieu. « Frères : 14 En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. 15 En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. 16 Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. 5: 1 Tout grand prêtre, en effet, est pris parmi les hommes ;
il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
2 Il est capable de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ; 3 et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple. 4 On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron. 5 Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré, 6 car il lui dit aussi dans un autre psaume : Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité. 7 Pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. 8 Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance 9 et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel, 10 car Dieu l’a proclamé grand prêtre de l’ordre de Melkisédek. » ---. 6--homélie de Méliton de Sardes sur la pâque. L’Agneau sans défaut et sans tache. -Note sur Méliton de Sardes: Il est considéré comme saint, et fêté le 1er avril. Nous avons une de ses lettres au bréviaire... -il est né v 100- V 180 Sardes...
Note sur Méliton de Sardes:
Méliton de Sardes est un écrivain et apologète chrétien de la seconde moitié du IIe siècle. Personnalité de la communauté chrétienne de Sardes en Lydie, en Asie mineure, il fut l'un des apologistes grecs les plus renommés de la période, entreprenant des polémiques et des controverses avec les païens philosophes. Il est également reconnu comme l'un des premiers auteurs à porter à l'encontre des Juifs l'accusation d'avoir ''tué Dieu'', sans utiliser littéralement l'expression ''peuple déicide''.
Dans son Homélie de Pâques, il est l'un des premiers prédicateurs à mettre en relief la théologie de la substitution dans les écrits pour être lu par les chrétiens de sa communauté. Par exemple, selon Méliton, la Pâque juive n'a plus lieu d'être après la venue du Christ. De même, l'Ancien Testament n'est qu'un prologue, une ''préfiguration'', du christianisme. En termes plus clairs, l'Église chrétienne remplace le judaïsme. De plus, lorsqu'il accuse les Juifs d'être les assassins de Dieu, ce crime est selon lui la cause de la destruction de Jérusalem, suivi de la de la diaspora et des humiliations du peuple coupable qui paye pour son crime. Comme tous ceux, de ce peuple, qui avaient été sanctionnés pour avoir récriminé contre Dieu...
« Bien des choses ont été annoncées par de nombreux prophètes en vue du mystère de Pâques qui est le Christ : à lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen. C'est lui qui est venu des cieux sur la terre en faveur de l'homme qui souffre ; il a revêtu cette nature dans le sein de la Vierge et, quand il en est sorti, il était devenu homme ; il a pris sur lui les souffrances de l'homme qui souffre, avec un corps capable de souffrir, et il a détruit les souffrances de la chair ; par l'esprit incapable de mourir, il a tué la mort homicide. Conduit comme un agneau et immolé comme une brebis, il nous a délivrés de l'idolâtrie du monde comme de la terre d'Égypte ; il nous a libérés de l'esclavage du démon comme de la puissance de Pharaon ; il a marqué nos âmes de son propre Esprit, et de son sang les membres de notre corps. C'est lui qui a plongé la mort dans la honte et qui a mis le démon dans le deuil, comme Moïse a vaincu Pharaon. C'est lui qui a frappé le péché et a condamné l'injustice à la stérilité, comme Moïse a condamné l'Égypte. C'est lui qui nous a fait passer de l'esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la tyrannie à la royauté éternelle, lui qui a fait de nous un sacerdoce nouveau, un peuple choisi, pour toujours. C'est lui qui est la Pâque de notre salut. C'est lui qui endura bien des épreuves en un grand nombre de personnages qui le préfiguraient : en Abel il a été tué ; en Isaac il a été lié sur le bois ; en Jacob il a été exilé ; en Joseph il a été vendu; en Moïse il a été exposé à la mort ; dans l'agneau il a été égorgé ; en David il a été en butte aux persécutions ; dans les prophètes il a été méprisé. C'est lui qui s'est incarné dans une vierge, a été suspendu au bois, enseveli dans la terre, ressuscité d'entre les morts, élevé dans les hauteurs des cieux. C'est lui, l'agneau muet ; c'est lui, l'agneau égorgé ; c'est lui qui est né de Marie, la brebis sans tache ; c'est lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit. Sur le bois, ses os n'ont pas été brisés ; dans la terre, il n'a pas connu la corruption ; il est ressuscité d'entre les morts et il a ressuscité l'humanité gisant au fond du tombeau. » ______________________________