13 novembre
saint Stanislas Kostka () -mise à jour-
né 1550 28 octobre Rostkowo Pologne- 1568 15 août Rome
--petit rappel du temps où nous sommes: Martin Luther né 1483- mort en 1546--
-parfois on inverse les lettres s et t de son nom: Kostka ou Kotska...
-à ne pas confondre avec saint Stanislas SzcZepanov
né 1030- mort 1079 patron de la Pologne fêté le 11 avril -
-Celui que nous fêtons aujourd'hui est né 5 siècles plus tard...:
-béatifié 1605 par le pape Paul V;
-canonisé 1726 par le pape Benoît XIII;
-saint patron des novices jésuites, des étudiants de la jeunesse; et de Pologne-
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-bréviaire : -
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Message du Pape pour le 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka
en 2018:
Le pape François a adressé un message à un évêque polonais
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de ce jeune novice jésuite
décédé à Rome en 1568, et canonisé en 1726 par le Pape Benoît XIII.
«Chers jeunes, soyez courageux : le monde a besoin de votre liberté d’esprit,
de votre regard confiant sur le futur,
de votre soif de vérité, de bonté et de beauté.»
Le Pape écrit dans ce message adressé à Mgr Piotr Libera, évêque de Plock:
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka:
«... saint Stanislas fut l’un des enfants
les plus excellents de votre Patrie et de la Compagnie de Jésus» ...
Aux jeunes, dont saint Stanislas est le patron, rappelle le pape:.
«Saint Stanislas vous enseigne cette liberté qui n’est pas une course à l’aveugle,
mais la capacité de discerner le but et de suivre
les meilleures voies de comportement et de vie...
Qu’il vous enseigne à chercher toujours avant tout l’amitié avec Jésus,
à lire et à méditer Sa Parole et à accueillir
dans l’Eucharistie sa présence miséricordieuse et puissante,
pour résister aux conditionnements de la mentalité mondaine.»
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Saint Stanislas Kostka était un novice jésuite polonais
qui se distancia de sa famille peu à peu, parce qu'elle refusait sa vocation religieuse.
Il persista à vouloir devenir jésuite...
D'origine noble de Mazovie (Pologne)
les membres de la famille occupaient tous des postes importants
dans le gouvernement de Pologne.
En 1564, il est envoyé en compagnie de son frère Paul (Pawel)
avec un précepteur du nom de Bilinski qui les accompagne
au collège jésuite de Vienne.
Ils y seront pensionnaires pour le temps de leur apprentissage écolier.
De juillet 1564 à mars 1565 ils purent le fréquenter.
Mais le pensionnat jésuite dut fermer ses portes en 1565 parce que ce bâtiment (loué)
a été repris aux jésuites et les deux jeunes Kostka, durent quitter les lieux
pour se retrouver à résider dans la maison du sénateur Kimberker. C'était un luthérien.
La coutume qu’avait Stanislas de prier longtemps, jusqu'à tard dans la nuit,
irritait son frère, moins religieux. Lui et d'autres compagnons
qui résidaient également chez cet hôte,
lui faisaient des remarques déplaisantes...
Mais Stanislas n'en était que plus pieux. Il recevait fréquemment la communion
(plutôt rare à cette époque) et il aimait à se confier à un confesseur...
Il se confessait ainsi régulièrement.
Excellent élève il apprenait rapidement les langues : l’allemand, le latin
et les éléments de base de la langue grecque.
De grande dévotion envers la Vierge Marie il s'inscrivit
dans la congrégation mariale de Sainte-Barbe …
Avec les membres de cette congrégation qui se réunissaient
non seulement pour prier ensemble,
mais aussi pour porter secours aux prisonniers et aux voyageurs dans le besoin,
leur lecture favorite était l’Hortulus animae (le Petit Jardin de l'âme),
un livre de prières et de dévotions d’origine allemande,
mais également populaire en Pologne.
Vienne est à cette époque le théâtre
d’affrontements entre catholiques et luthériens;
--petit rappel du temps où nous sommes: Martin Luther né 1483- mort en 1546--
ces derniers sont là très présents dans la ville et très prosélytistes.
Stanislas apprécie le rôle de protecteur de la doctrine catholique des jésuites
qu'ils préservent dans cette lutte d’influence.
Déjà à l’âge de 14 ans, inspiré par leur action et leur dévouement,
il souhaitait se joindre à eux, mais à l’époque
la règle n’admettait pas des candidats aussi jeunes.
Stanislas tomba malade en décembre 1566; une maladie jugée grave,
il demande à recevoir la communion.
Le propriétaire luthérien de la maison qui les avait accueillis,
était plutôt réfractaire à la présence d'un prêtre
dans sa maison... C’est alors que Stanislas connut une heureuse expérience mystique:
se tournant en prière vers sainte Barbe, --née 270- 306 fête 4 décembre--
il en reçoit la visite. Accompagnée de deux anges, la sainte lui apporte la communion.
Peu après, il se rétablit, au grand étonnement de ses proches.
Il attribue cette guérison à sainte Barbe.
Dès ce jour sa décision lui fait poser le geste:
malgré l’opposition farouche de son père,
il fait les démarches pour entrer dans la Compagnie de Jésus;
il fut accepté malgré son jeune âge…. Mais les épreuves ne sont pas terminées…
Craignant des mesures répréhensibles contre les jésuites de Pologne,
le prudent provincial d’Autriche refuse de l’admettre au noviciat local.
Par la suite, frappant à plusieurs portes, elles se ferment toutes,
apprenant l’origine de ce candidat de provenance noble et influente
et ainsi tous craignant la réaction du puissant père Jan Kostka.
On tenta de le persuader que voyant sa constance,
ses parents ne pourront que lui accorder bientôt leur autorisation,
et qu'alors il serait admis.
Mais il répondait qu'il connaissait ses parents mieux que quiconque
et qu'il était vain d'attendre leur permission.
Stanislas voyait sa promesse faite au Seigneur plus importante que l’histoire de sa famille,
telle qu’en connût le Seigneur lui-même toujours jugé par sa parenté
qui voyait les choses de ce monde plus importantes que l'engagement religieux ....
Le Père portugais jésuite Francisco Antonio, qui était un confesseur à la cour,
crut en son influence et le soutint dans ses démarches...
Il lui donna une lettre de recommandation pour se présenter
à Pierre Canisius, provincial jésuite d’Allemagne,
lui suggérant d'aider Stanislas à être admis dans une autre province par les Jésuites.
Stanislas connaît de nouvelles oppositions par son frère
et quelques autres dont il s’était ralliés;
son précepteur Bilinski en faisait partie, lui dont l’emploi dépendait du père.
Des insultes que subissait déjà Stanislas, cela passa aux mauvais traitements.
C’est alors qu’il prit la fuite.
Le 10 août 1567 , déguisé en mendiant, il part pour Augsbourg,
où il rencontrerait Pierre Canisius --Pierre Canisius né 1521- 1597 fête 21 décembre--
Le lendemain avec ses acolytes , son frère Paul se met à sa poursuite.
Ils ne purent cependant le retrouver…
Stanislas arrive à Augsbourg deux semaines plus tard…
Le Père Canisius comprend ses difficultés et reconnut
v en ce jeune homme une vocation authentique…
Il l’envoie faire son noviciat à Rome écrivant une lettre de recommandation
au supérieur général, François Borgia -- né 1510- 1572 fête 3 octobre --.
Muni de cette lettre et accompagné de deux autres candidats-novices,
Stanislas Kostka se remet en route le 25 septembre 1567.
Ils font le trajet à pied jusqu’à Rome, effectuant ainsi plus de 1500 km,
et y arrivent un mois plus tard le 25 octobre 1567.
Il put commencer son noviciat.
Son père rancunier, lui manifesta son opprobre.
Il lui fit parvenir une lettre :
''Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka.
Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant.
Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne.
Je vous trouverai où que vous vous cachiez et,
au lieu du collier d’or que je vous préparais
vous aurez des chaînes de fer et croupirez dans un cachot
où vous ne verrez pas la lumière du jour.''
Très peiné Stanislas lui fit parvenir à son tour une lettre :
''J’espère qu’avec le temps vous me rendrez votre ancienne affection.''
Stanislas tomba gravement malade.
Au début du mois d’août 1568, il écrit une lettre à la Vierge Marie
lui demandant de l’accueillir le jour de son Assomption au ciel,
pressentant sa mort prochaine.
Il garda cette lettre sur lui.
Le 10 août, la fièvre s’empare de lui;
le 13 août, il est porté à l’infirmerie, sa fièvre s’intensifiant, accompagnée de frissons et d’affaiblissent :
c’était le paludisme endémique à Rome.
Stanislas Kostka meurt le 15 août 1568, au matin.
Son père n’avait pas renoncé à son fils. Le croyant toujours en vie,
il envoie Paul, l’aîné, à Rome avec l’ordre formel de le ramener par tous les moyens ...
Lorsque Paul arrive au noviciat de Saint-André du Quirinal, il apprend la triste nouvelle.
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-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=GKJJAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''livre premier'' occurrence / ''livre second'' occurrence /''livre troisième'' occurrence /
/''Paul Kostka'' son frère- 5 occurrences /
/''jésuite'' 21 occurrences / ''compagnie'' 30 occurrences /''Bilinski'' 11 occurrences / ''luthérien'' 5 occurrences /
/''communion'' 9 occurrences /''sainte Vierge'' 29 occurrences / ''Barbe'' 1 occurrence /''Borgia'' 3 occurrences /
/''Turc'' 16 occurrences / /// etc. /
____________ ----. POUR LIRE en même temps et écouter le texte du livre précédent... (qui est assez court...)
https://archive.org/details/vie-de-saint-stanislav-kostka-audio-mp3/001_Vie_de_saint_Stanislas_Kostka_novice_de_la_compagnie_de_Jesus_P._Virgile_Cepari_Traduction_Par_M_Alpin.mp3
idem: lire et entendre
_________________----. LE MÊME texte en écriture plus moderne
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/stanislas/index.htm
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À suivre.