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Le cœur le premier enseigné la raison sera DISCIPLE à cette école ...
D'abord comprendre la MESSE: La messe se déroule suivant quatre parties, d’importance inégale : La première partie est le rassemblement du peuple de Dieu, que le prêtre, tenant la place du Christ, oriente vers le Père. Ce peuple se prépare à la célébration en reconnaissant son manque de mérite et la miséricorde de Dieu, qui ne cesse de proposer l’Alliance. Puis se répondent les deux parties centrales : d’abord, l’écoute de la Parole de Dieu, les lectures tirées de la Bible et commentées ; puis, le mémorial de la Cène, ce repas pascal que Jésus-Christ prit avec ses apôtres, au cours duquel il offrit sa vie au monde en offrant le pain et le vin ; il demanda de le faire de nouveau en mémoire de lui et c’est ce qui s’accomplit lors de la messe. « Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : " Prenez, mangez, ceci est mon corps. " Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : " Buvez-en tous ;car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. » Matthieu 26: 26-28. Enfin, nourris aux deux tables de la Parole et de l’eucharistie, les fidèles sont envoyés dans le monde pour vivre de cette vie qu’ils ont reçue.
Dernière édition par Bryand le Mar 28 Avr - 16:52, édité 1 fois
- 29 avril fête de sainte Catherine de Sienne (mémoire) née 1347—1380 29 avril Docteur de l’Église -lectures- 1 Jean 1 : 5—2 : 2; Luc 10 : 38-42 Catherine naquit en 1347 à Sienne, dans une famille nombreuse, et assez modeste. Très tôt, et malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage — son père semble l'avoir mieux comprise— elle se consacre entièrement au Seigneur. Avant d'entrer dans le Tiers ordre dominicain, elle mène, dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert. Trois ans d'une ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches. Mais cette mortification du corps libérait l'esprit de celle qui était destinée à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ; peut-être la plus extraordinaire. Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
Représentation de Catherine de Sienne pendant la Passion du Christ Le Christ en Croix avec Catherine de Sienne, Saint Dominique et un Ange- Antoine van Dyck, vers 1629, musée royal des beaux-arts (Anvers) et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion. On nous parle aussi de miracles eucharistiques : la vision du Christ dans l'hostie ; celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche... Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière. Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission. Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie, doit servir à l'ensemble de l'Église. Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché, symbole sur lequel elle insiste, ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence, son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront. Elle décideraGrégoire XI, alors en Avignon, à revenir à Rome qu'elle considère comme le véritable lieu du siège apostolique. Son influence s'exercera également dans les affaires publiques. Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la pacification de l'Italie. Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires, livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970, elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970 avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970, par le pape Paul VI. Elle mourut à Rome, le 29 avril 1380. Elle n'avait que trente-trois ans.
-canonisée en 1461.
------------------------ -À la messe du pape de ce matin, 29 avril 2020 ( https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7496p30-messe-quotidienne-en-direct-avec-le-pape-francois-tous-les-jours#64381 ) elle est présentée ainsi dans l'introduction avant la messe: «Aujourd’hui est la fête de Sainte Catherine de Sienne, Docteur de l’Église, Patronne de l’Europe. Prions pour l’Europe, pour l’unité de l’Europe, pour l’unité de l’Union européenne afin que tous ensemble nous puissions aller de l’avant, comme frères. » ------------------------------ Il y a actuellement 36 docteurs de l'Église, dont 4 seulement sont des femmes- 1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970; 1515-1582 -carmélite espagnole; 2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) / 1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne; 3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997; 1873-1897 -carmélite française; 4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande. 1098-1179
-30 avril saint Pie V ( commémoraison ) -lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17 (en latin Pius V, en italien Pio V) Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine. né 1504-—1572 - 225e pape de 1566-1572. - Il fut canonisé en 1712.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri, en religion Michele Ghislieri(né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont décédé - 1er mai 1572 à Rome) Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ, le futur Pie V, dont la famille était pauvre, exerça le métier de berger. Né dans un petit village de Lombardie en 1504, il entra chez les Dominicainsà l'âge de quinze ans. Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes dans son ordre et dans l'Église, il fut nommé cardinal. Au conclave de 1566 il fut élu pape. Pendant les six années que dura son pontificat, il eut une influence considérable. Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique les décisions du concile de Trente (achevé en 1563) visant à la réforme de l'Église. Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ, tracé par saint Pierre dans la première lecture, fut appliqué, ce fut bien par lui. Il s'intéressa en particulier à la liturgie. Il savait que c'est par l'action liturgique que se forme le peuple chrétien. Il édita un nouveau missel. Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 / Missel 1570, en usage pendant quatre siècles. (Depuis, le Missel Romain:
Il DEMEURE: -Un témoignage d´une foi inchangée ; -Une manifestation d´une tradition ininterrompue ; -Incluant une adaptation aux conditions nouvelles.
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance. Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique. Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique, ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque. Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France, et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603) Il est surtout connu parce que son nom reste attaché à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) / ( La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ) remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ; victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572. Pierre, m'aimes-tu ? Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape. Pie V a répondu positivement par toute sa vie. Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié. Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant. Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste, et qu'il appartenait à un ordre religieux, où l'on fait vœu de pauvreté. Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre. __________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes. Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire, qui était une dévotion encore récente dans la population catholique. Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps, Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante... Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale. Dans un contexte peu favorable, le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571 « la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte, qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne. Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte, Pie V ordonne un jubilé solennel, un jeûne et la prièrepublique du Rosaire. La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571, dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe. Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes et quelques 300 vaisseaux turcs. Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp. La flotte chrétienne remporte une victoire complète, grâce à de l'artillerie lourde embarquée. Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées. L'amiral turc Ali Pacha est décapité. Quinze mille captifs chrétiens sont libérés. À peine un tiers de la flotte turque peut repartir, brisant ainsi la légende de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent : « Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse ». C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire, dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée à la demande du pape dominicain (on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : « Secours des chrétiens, priez pour nous », et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585 fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire, chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises. Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi au rapide essor de la dévotion du Rosaire. Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire, qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) » ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)". ------- Annexes:
-2 mai saint Athanase ( mémoire ) - -lectures 1 Jean 1 : 5—2 :2; Jean 21 : 15-17 saint Athanase d'Alexandrie Docteur de l’Église.
né 295-—373 - Figure parmi les premiers Père de l'Église - 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés; -Combat l’arianisme; -on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' . -il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme ) qui lui était aussi un ami. -citation de saint Athanase: « Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295, avait vécu sa petite enfance au temps des persécutions romaines. Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs. La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles, lui qui devait être à son tour persécuté. Comme tous les premiers Pères de l'Église, Athanase dut lutter contre des tendances à fausser le message évangélique. Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres improviser sur la compréhension de la doctrine. Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation », à cause de son combat contre l'arianisme. C'est ce qui explique le choix de la première lecture dans laquelle saint Jean insiste fortement sur le mystère de l'Incarnation. Votre foi, dit-il, consiste essentiellement à croire que Jésus est le Fils de Dieu. La doctrine d'Arius, qui niait la pleine divinité de Jésus, avait trouvé des défenseurs puissants dans l'entourage des empereurs. Aussi Athanase fut-il cinq fois exilé. Jésus avait prophétisé : Vous serez détestés à cause de moi. Pour l'évêque d'Alexandrie, les persécuteurs furent d'autres chrétiens !
Mais l'activité d'Athanase ne se limita pas à ces luttes doctrinales. Il fut aussi un pasteur proche de son peuple, dont il était très aimé. On a pu dire de lui que peu d'hommes ont été à la fois l'objet de tant de haine et de tant d'amour. On se doit de mentionner l'influence prodigieuse de sa biographie de saint Antoine, père des moines, dont il fut aussi l'ami. Cette Vie de saint Antoine ne contribua pas seulement à la propagation du monachisme en Orient comme en Occident, elle marqua également et durablement toute la spiritualité de l'Église. Athanase mourut au mois de mai de l'année 373, après avoir désigné son frère Pierre comme successeur. Il avait passé dix-sept de ses quarante-cinq années d'épiscopat en exil. --------
« La persécution venait tout juste de s'éteindre en Occident (311), quand l'hérésie la plus radicalement anti-chrétienne secoua l'Église jusqu'en ses fondements : à Alexandrie, un prêtre nommé Arius se mit à nier la divinité de Jésus Christ. Un concile se réunit à Nicée, le premier des conciles œcuméniques (325). Il devait condamner Arius et définir que Jésus est « Dieu, né de Dieu, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père ». La crise allait se développer durant plus de cinquante années. À certaines heures tout sembla perdu pour la vraie foi, mais Dieu lui suscita des défenseurs énergiques. L'évêque Athanase d'Alexandrie fut le plus grand (préfaces 1, 2, 3). Athanase ne craignait ni l'empereur, ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial, ni là police, ni la souffrance. En quarante-cinq ans d'épiscopat (328-373), il subit cinq exils, inflexible dans sa foi, - type achevé du pasteur qui tient tête pour défendre, mieux que la vie elle-même, les raisons de vivre de son peuple. L'homme de caractère que fut Athanase n'était pas seulement intrépide dans l'action, il savait aussi écrire, tant pour chanter l'état de virginité et exalter la vie érémitique que pour exposer la foi face aux Ariens ou dire la tendresse de son amour envers le Christ, Dieu fait homme en qui il mettait toute son espérance, car ''Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé'' ». cf Missel. ---- Symbole de saint Athanase:
Il a fallu être très clair face à la défaillance doctrinale des évêques ariens qui souhaitaient continuer à propager une doctrine différente. L'Église se prononça sans ambages sur le fait de nier la divinité du Christ. Elle consolida son CREDO définitivement. Tout évêque qui ne proclamerait pas ce CREDO serait démis de ses fonctions et anathématisé. L'arianisme avait duré plus de cinquante ans au sein de l'Église.
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique. Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement. Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité. Sans confondre les personnes, ni diviser la substance. Car, autre est la personne du Père, autre celle duFils, autre celle de l’Esprit-Saint. Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté. Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint. Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint. Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint. Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais unseul éternel. Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit. Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant. De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu. Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu. De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneuret l’Esprit-Saint est Seigneur. Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais unseul Seigneur. Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur : ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre. Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré. L’Esprit-Saint est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant. Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints. Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand ; mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles. En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dansl’unité. Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi dela Trinité. Mais il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ conformément à la vraie foi. Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine. Égal au Père selon Sa divinité, inférieur au Père selon Son humanité. Et, bien qu’Il soit Dieu et homme, Il n’est pas deux, mais un seul Christ. Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l’humanité en Dieu. Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de personne. Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme, ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ. Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts. Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts. À Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions personnelles. Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel. Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé . Gloire au Père...
Concernant la continuation de l'enseignement de l'arianisme par les sectes: cela dura des siècles. Et encore aujourd'hui...
Étude sur la continuation de l'arianisme: Première étude: Qu'en fut-il de l'influence de l'arianisme dans et par l'Islam . ---- 1ère référence: "Comme le voyaient très bien les théologiens du moyen âge il existe un rapport très étroit entre islam et arianisme : unité de Dieu et négation de toute incarnation. La Trinité chrétienne est l’affirmation de la divinité du Christ, l’arianisme est une protestation contre ce mystère, Mahomet a repris cette idée et soumis l’Orient à sa croyance. Du coup on a assimilé protestantisme et mahométisme et plus tard Mahomet a été considéré comme le père des philosophes du XVIIIème siècle : le mahométisme est une protestation contre ce qu’il y a de surnaturel dans la doctrine chrétienne, il donne raison au Coran contre le dogme de la trinité de Nicée. '' https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01345427/document La perception de l’islam par les élites françaises (1830-1914) Renaud Terme
À suivre. -------------
Suite: 2e référence: L'arianisme et autres sectaires hérétiques par les influences de l'Islam.
Suite: Annie Laurent: L'Arabie avant l'Islam référence principale. Annie Laurent Qui est Annie Laurent?
Titulaire d'une maîtrise en droit international (1983), Annie Laurent est également docteur d’État (1986) en science politique obtenue à l'université Panthéon-Assas.
En 1980, Renée Conan et Annie Laurent vont à la rencontre des femmes qui se mobilisent dans la lutte antinucléaire de Plogoff. Elles publient un livre Femmes de Plogoff3. Elle a vécu cinq ans au Liban, où elle éditait le périodique Libanoscopie (1988-1992). Elle a été nommée par Benoît XVI experte au Synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient, qui s'est tenu à Rome en octobre 2010. Elle a fonde en 20094 l'association Clarifier, qui vise à « éclairer sur les réalités de l’Islam, selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y référent », et à « promouvoir les conditions et les moyens d’une vie commune pacifique » . Cette association est entre autres parrainée par Alain Besançon, Rémi Brague, Marc Fromager, Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj. sont conseillers scientifiques le père Pierre Madros, Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, le père Samir Khalil Samir et l’abbé Guy Vandevelde. ---------- L’Arabie avant l’islam Avant l’apparition de l’islam au VIIe siècle, le Proche-Orient chrétien était affaibli par de nombreuses hérésies qui préparèrent le terrain à l’islam. Panorama. Lorsque l’islam apparut, au VIIe siècle, le Proche-Orient était déjà largement christianisé, même si le judaïsme y était encore bien représenté. Outre l’Asie Mineure et l’Arménie, le christianisme était implanté en Palestine, dans le Croissant fertile (Syrie et Mésopotamie), dans l’ancienne province romaine d’Arabie (1), où saint Paul avait séjourné après son baptême(Galates 1: 15-17), au Yémen, en Égypte et dans le Sinaï. Les Actes des Apôtres signalent la présence d’Arabes à Jérusalem le jour de la Pentecôte (Actes 2 : 11). L’évangélisation était le fruit du travail missionnaire de plusieurs apôtres : Pierre, Jean, Thomas, Marc, Barthélémy et Paul, bien sûr.
L’Église du Levant était organisée en éparchies (diocèses) dépendant de quatre patriarcats : Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople. Mais la chrétienté orientale était très affaiblie à cause de ses divisions internes et des rivalités politiques qui opposaient notamment les deux grands Empires du moment dans cette région, Byzance et la Perse. Cette double instabilité favorisa la conquête islamique, sans que l’on doive pour autant s’en tenir à l’affirmation trop simpliste, souvent émise, selon laquelle les musulmans auraient été accueillis partout en libérateurs. La division institutionnelle de la chrétienté universelle avait commencé en 395 lors du partage par Théodose 1er de l’Empire romain entre ses deux fils, Honorius, qui reçut l’Occident, et Arcadius, à qui échut l’Orient. Cette séparation entraîna une disparité culturelle entre les deux « poumons » chrétiens, même si le latin resta langue officielle de toute l’Église jusqu’en 535, date à laquelle l’Orient adopta le grec, qui cohabitait déjà là-bas difficilement avec trois idiomes sémitiques (araméen, syriaque et arabe), plus l’arménien et le copte. Greffés sur des divergences exégétiques et dogmatiques, des querelles de préséance patriarcales, des calculs politiques, les malentendus sémantiques entraînèrent des schismes jusqu’à provoquer les déchirures qui perdurent dans cette « Arabie, faiseuse d’hérésies », selon un dicton ancien cité par les Pères de l’Église. Le IVe siècle fut d’abord marqué par la crise provoquée par un prêtre d’Alexandrie, Arius, qui niait la divinité du Christ. Bien qu’ayant été condamné par le premier concile œcuménique, tenu à Nicée en 325, au cours duquel fut définie la consubstantialité du Fils avec le Père, l’arianisme connut une expansion prodigieuse en Orient ainsi qu’en Occident, du fait de l’empereur Constantin qui réhabilita Arius et exila Athanase, l’évêque d’Alexandrie, principal opposant à l’hérésie. Compte tenu de l’ampleur desemprunts du Coran à la doctrine arienne et sa négation de la Trinité, il n’est pas étonnant de lire sous la plume de l’Égyptien Sayyed Qotb (1906-1966), idéologue des Frères musulmans, qu’« Arius est le représentant le plus valable du christianisme » (2).
LE NESTORIANISME Un siècle après, une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451). Ce moine syrien, devenu patriarche de Constantinople en 428, formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche, privilégiait l’humanité de Jésus au détriment de sa divinité, d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu, comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ. En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie Theotokos (en grec « qui enfante Dieu ») et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse, territoires alors dominés par les Sassanides, où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien avec le patriarcat d’Antioche, situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions, en fit sa doctrine officielle. Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses, notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone, devinrent elles aussi nestoriennes, entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique. La suppression de leur royaume par les Sassanides les laissera sans défense lors de la conquête islamique. À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie), les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle). Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant, lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord, le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon. (Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille, respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie, stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ et leur union sans confusion. Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens. Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures et revenait donc à nier l’unicité christique. Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature) d’un moine syrien, Eutychès, pour qui la nature humaine du Christ était absorbée par sa nature divine.
EXTENSION DU MONOPHYSISME Malgré l’excommunication d’Eutychès par le patriarche de Constantinople, Flavien, soutenu théologiquement dans cette démarche par le pape Léon le Grand, le monophysisme fut cautionné par le patriarche d’Alexandrie, Dioscore. La déposition de ce dernier par le concile de Chalcédoine (451) entraîna l’adoption de cette doctrine par l’Église d’Égypte qui trouvait là le moyen de se dégager de la tutelle politique de Constantinople. Il faut dire que Justinien, en vue d’unifier l’Empire byzantin sous l’orthodoxie chalcédonienne, exerça une sévère répression contre les monophysites. En 536, l’Église copte s’organisa alors de manière indépendante. À partir de 617, elle eut à subir les ravages des envahisseurs perses. À leur départ, dix ans après, le souverain byzantin, Héraclius, nomma un certain Cyrus, venu du Caucase, à la fois vice-roi d’Égypte et évêque d’Alexandrie. Lui aussi s’efforça de contraindre les coptes d’adopter la foi melkite de Chalcédoine, faisant mourir les récalcitrants dans ce but. Un événement troublant survint alors : en 629, Cyrus, croyant peut-être amadouer Mahomet qui convoitait l’Égypte, lui offrit deux jeunes vierges coptes, Mariam et Shirin. Le prophète de l’islam fit de Mariam une concubine qui lui donna son seul fils, Ibrahim. Le monophysisme se diffusa par ailleurs parmi les chrétiens de la Syrie intérieure où, contrairement aux cités hellénisées du rivage méditerranéen, les populations étaient de culture syriaque. Cela se fit sous l’impulsion du moine Jacques Baradée. Évêque d’Édesse, ayant rejeté les canons de Chalcédoine, ce dernier voulait aussi se soustraire au césaro-papisme byzantin. Avant sa mort, survenue en 578, il nomma et ordonna un patriarche monophysite, Paul le Noir, ainsi que des évêques et des prêtres, fondant ainsi l’Église jacobite ou « syrienne » dont le siège était à Antioche. Ses fidèles furent plutôt bien traités par les Perses qui avaient envahi la Syrie au début du VIIe siècle et les utilisaient dans leur hostilité à Byzance. La conquête arabo-musulmane (634-638) les débarrassa des deux empires ennemis, mais il y eut de nombreux passages à l’islam. Car, malgré une « tolérance dédaigneuse » , prémisse de la dhimmitude, le califat installé à Damas sut, dans un premier temps, séduire et rassurer les baptisés en les enrôlant dans son administration. Enfin, le monophysisme s’implanta dans les régions méridionales, centrales et occidentales de la péninsule Arabique, en particulier au sein de la tribu des Banou Ghassan, originaire de l’« Arabie heureuse » (l’actuel Yémen), territoire très tôt évangélisé grâce au voisinage de l’Abyssinie chrétienne, ce dont témoignent notamment les vestiges d’une cathédrale à Sanaa. Au-delà de l’hérésie, comme le montrent des études solidement étayées , ce christianisme bricolé, perméable aux évangiles apocryphes dont le Coran s’inspire, conservait en outre des relents de paganisme et des superstitions. Et puis, le mode de vie errant des Bédouins les privait d’attaches à des institutions stables et les réduisait à une pratique sacramentelle aléatoire. La fragilité et la superficialité des chrétientés arabes les ont certainement empêché d’y voir clair sur le caractère résolument anti-chrétien de l’islam, qui semble n’avoir eu aucun mal à les faire tomber dans son escarcelle. Un phénomène semblable se produira ensuite dans toute l’Afrique du Nord berbère, romanisée et minée par l’hérésie, sous le coup des invasions arabo-musulmanes . https://lanef.net/2017/11/04/larabie-avant-lislam/
-4 mai Saint Jean Houghton et ses compagnons né 1487-1535-— - (les papes qui ont régné en cette période: VOIR LE TABLEAU ) -ce furent lespremiers martyrs de cette histoire; d'autres suivront: et ainsi se commença sur plus de 1 siècle et demi une période de persécution contre les catholiques d'Angleterre. -D'autres martyrs qui voulurent rester fidèles à l'Église de Rome: par exemple, aussi en 1535, le chancelier et humaniste Thomas More (fête le 22 juin)- -le roi d'Angleterre, HENRI VIII, avait fait voter par son parlement, pour des raisons personnels, un ACTE pour être considéré le chef suprême de l'Église d'Angleterre; le chancelier Cromwell menaça les jurés qui ne voudraient pas retenir le chef d'accusation de haute trahison contre les accusés de ne pas reconnaître la suprématie royale contre l'Église de Rome et la papauté. Jean Houghton subit le martyre en Angleterre, en 1535, avec quatre compagnons, les tout premiers d'une longue série dont l'un des plus connus a été l'humaniste laïc Thomas More (fêté le 22 juin). La décapitation de Thomas More, le 6 juillet 1535. Ce pays était chrétien catholique, sous l'obédience du pape, lorsque le roi Henri VIII, pour des raisons surtout personnelles, se sépara de l'Église catholique romaine. Il fit voter par son Parlement un Acte selon lequel le roi devait être considéré désormais comme le chef suprême de l'Église d'Angleterre.
La grande majorité de ses sujets accepta passivement cette nouvelle situation religieuse. D'autant plus que la suprématie royale sur l'Église fut déclarée loi d'État et son refus considéré comme un acte de haute trahison. Jean Houghton était né en 1487. Après avoir exercé le ministère sacerdotal comme prêtre séculier, il entra dans une Chartreuse dont il devint le prieur. Son refus de se soumettre aux prétentions du roi, partagé par ses religieux, et son désir bien arrêté de rester fidèle à Rome, fut connu d'Henri VIII. Celui-ci le fit enfermer dans la Tour de Londres avec deux autres prieurs de son ordre, un religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte, et un prêtre séculier. Ils passèrent en jugement. Les jurés répugnaient à retenir le chef d'accusation de haute trahison, qui entraînait la peine de mort. Ils ne s'y résignèrent que sous la menace du célèbre chancelier Cromwell. « Si vous refusez, leur dit-il, vous subirez vous-mêmes le châtiment des traîtres.» Jusqu'au dernier moment, on chercha à ébranler la résolution de ces hommes courageux, qui ne voulaient pas désobéir à leur conscience. Rien n'y fit. Ils furent traînés sur une claie depuis la prison jusqu'au lieu de l'exécution.
figuration de ce type de martyre... Celle-ci ouvrait une période de persécution violente contre les catholiques anglais, période qui devait durer plus d'un siècle et demi. -------- Les martyrs d’Angleterre et du pays de Galles forment un groupe de catholiques anglais et gallois — la plupart prêtres séculiers ou religieux — morts par exécution capitale (entre 1535 et 1679) en raison de leur fidélité à la foi catholique, particulièrement pour leur attachement au pape, évêque de Rome, comme chef de l'Église catholique, refusant leur allégeance au roi (ou à la reine) d'Angleterre comme autorité religieuse suprême.
Ils sont considérés comme martyrs par l'Église catholique et furent canonisés ensemble le 25 octobre 1970par le pape Paul VI. Bien que commémorés ensemble le 25 octobre, ils peuvent être commémorés séparément (comme par exemple Thomas More, 22 juin), dans le diocèse de leur naissance, au jour anniversaire de leur mort. Ils représentent toutes les victimes innocentes des persécutions anti-catholiques qui ont péri durant une longue période, entre 1535 et 1679.
L'arbre de Tyburn où furent exécutés la plupart des martyrs
---------- C'est l'histoire, le passé, la semence... Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque où l'on cherche à retrouver l'unité perdue avec nos frères anglicans. Puissent les victimes de cette persécution, en particulier le bienheureux Jean Houghton et ses compagnons, nous y aider! _______________________
-AUTRES FÊTES: SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ; BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793). __________________
-Les 6 épouses d'Henri VIII:
Agrandir pour mieux voir le tableau... des papes qui ont régné sous le règne d'Henri VIII:
-(Hilarius Arelatensis fut de ces moines-évêques qui contribuèrent activement à l'enracinement du christianisme en Gaule. - Il fut archevêque d’Arles de 430 à sa mort. -fonda des monastères; -lutta contre des déviations doctrinales; -rétablit la discipline ecclésiastique sous son règne... -------------- Court résumé de sa biographie: Contrairement à ces hommes et ces femmes qui semblaient, dès leur naissance, posséder le désir de vie religieuse, il n'en a pas été ainsi du saint que nous fêtons aujourd'hui. Hilaire naquit vers 401 dans une famille certainement chrétienne. Son lieu de naissance est controversé. Issu d'une riche famille d'origine grecque de Bourgogne, de Lorraine ou de Belgique (probablement la même origine géographique que son prédécesseur et parent Saint Honorat, un parent qui le prit sous son aile.). Il a une sœur (ou cousine), Piméniole, qu'il marie à saint Loup de Troyes, dont tous deux se consacrèrent consentants à la vie monacale après 7 ans de mariage . Il étudie l’éloquence et les belles-lettres. Après ses études, il occupe un poste important dansl'administration impériale. Attaché au monde et à ses « appâts illusoires », il reste alors rétif aux exhortations de saint Honorat (né 365-429-- fêté le 16 janvier) , son parent, (qui fonda l'abbaye de Lérin, dans l'île de Lérins) pour essayer de l'en détacher. Celui-ci, dont on peut penser qu'il était inspiré par Dieu, vint cependant prêcher au jeune fonctionnaire l'excellence de la vie religieuse. Après des réticences et des hésitations, Hilaire abandonna le monde et ses attraits. Il suivit Honorat dans sa solitude, et se plaça sous sa direction. Quand Honorat fut nommé évêque à Arles, en 425, notre saint le suivit dans sa ville épiscopale pour le seconder. Mais il retourna vite dans sa solitude. Il revint plus tard pour assister son maître à ses derniers moments. Il n'avait alors que vingt-neuf ans ; il fut alors élu successeur évêque d'Arles à la place du défunt.
Hilaire se montra aussi bon évêque qu'il avait été excellent moine. Il eut bien quelques démêlés avec le pape saint Léon le Grand. Mais tout s'arrangea vite. Quand des saints ont des difficultés entre eux, c'est à la fois regrettable, etencourageant pour nous qui ne sommes pas des saints et ne vivons pas toujours nos relations mutuelles dans la sérénité. Attentif aux besoins des pauvres, Hilaire travailla parfois de ses mains pour gagner de quoi les aider. Il savait se faire tout à tous dans les conversations comme dans sa prédication. À sa charité et sa bienveillance s'ajoutait le courage pour réprimander éventuellement les grands de ce monde. Son biographe nous rapporte qu'un jour il interrompit un sermon pour reprendre un juge inique qui pénétrait dans l'église. Qui oserait faire cela aujourd'hui ? Sans avoir la célébrité de son homonyme de Poitiers, Hilaire d'Arles eut une grande influence sur son temps. Il présida plusieurs conciles régionaux, fonda des monastères, lutta contre des déviations doctrinales, et travailla à rétablir la discipline ecclésiastique. Il quitta cette vie à la suite d'une maladie, en 449. C'est également le 5 mai qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe. --------------------------- Le même jour: SAINTE JUDITH, (ou Jutta) patronne de la Prusse (morte en 1260. -Née en Allemagne, son époux meurt dans les croisades. Après s'être occupée de ses enfants elle devint recluse en soignant les malades et les chevaliers blessés. ____________________________________________
Dernière édition par Bryand le Mer 6 Mai - 16:09, édité 1 fois
-6 mai Saint Jean devant la Porte Latine né v10-101-—
-Martyre de saint Jean Porte latine dansun vitrail de l'église Notre-Dame de Saint-Lô; vers 1500-
-Cette fête n'est plus retenue dans le calendrier... Pourtant... -------------- Cette fête de Saint Jean devant la Porte Latine a disparu de la nouvelle liturgie. Cela vient sans doute en partie du fait que le récit de cet épisode de la vie de saint Jean qu'elle commémorait, ne se présente pas avec toutes les garanties d'authenticité historique souhaitables. Il en fut par ailleurs ainsi pour d'autres fêtes (mais pour d'autres raisons aussi) qui ont fait place à d'autres choix... D'ailleurs elles ne peuvent pas être choisies pour toutes figurer au missel ou aux lectures du bréviaire; l'on comprendra que dans la vaste étendue des biographies des saints et saintes, un choix s'impose sans faire de tort à aucune autre qui peut continuer de prévaloir sélectivement en régions... Concernant cette ancienne fête qui relate le martyre de saint Jean devant la Porte Latine cependant on peut constater que des auteurs anciens en ont fait allusion : Tertullien, saint Jérôme et Eusèbe lui-même, lui un historien toujours réputé depuis les temps de l’Antiquité. Selon la tradition, Jean, vers la fin de sa longue vie, aurait été arrêté à Éphèse,en l’an 95, où il est attesté qu'il y demeurait avec Marie la Mère de Jésus, pour être conduit à Rome. Il fut mis en présence de l'empereur Domitien, (15 ans empereur du 14 septembre 81 au 18 septembre 96 ) Celui-ci, dont Tacite a dit qu'il surpassa Néron en cruauté, s'en prit également aux chrétiens, dont la vertu constituait un reproche vivant pour lui qui la pratiquait si peu. Sans égard pour le vieillard qu'était devenu l'Apôtre Jean, (né vers l’an 10, il avait environ 85 ans ) il le fit plonger dans une chaudière d'huile bouillante ; Jean n'en ressentit aucun mal; tel est l'objet de la fête. Ceci se passait en dehors de la ville,devant la Porte latine. N’ayant donc subi aucun dommage physique on en déduisit qu’il était un sorcier, tout comme on prétendait que Jésus faisait des miracles par le pouvoir de la magie ou des démons…
Jean sera alors relégué dans l'île de Patmos,
(où il ne finira pas là ses jours, contrairement à ce qu’en croient trop facilement quelques-uns qui l'ont déduit… ) l’île est située dans la mer Égée; Jean le dit lui-même dans le livre de l'Apocalypse. Apocalypse 1 : 9 - « Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve, la royauté et la constance, en Jésus. Je me trouvais dans l'île de Patmos, à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
…petite île à 50 kilomètres des côtes de l’Asie Mineure. Rocailleuse et infestée de serpents, de lézards et de scorpions, l’île n’avait pas grande valeur commerciale; c’est pourquoi l’Empire romainen avait fait un bagne où l’on reléguait les pires criminels, les prisonniers politiques, où ils finissaient leurs jours pour la plupart pour y mourir… Mais pas Jean... Par la suite de l’assassinat de Domitien (96), il revint à Éphèse où il mourut de mort naturelle (en l'an 101). Dans un passage d'évangile bien connu, Jacques et Jean son frère avaient demandé au Seigneur les premières places dans son royaume. Jésus leur avait dit alors : Pouvez-vous boire le calice que je vais boire? Après leur réponse affirmative, il ne leur avait pas promis ces places d'honneur, mais il leur avait prédit le calice, symbole de la participation à sa passion et à sa mort. Ce qui arriva très tôt pour Jacques (le Majeur, pour le distingué du cousin du Seigneur –Jacques le Mineur), dont son martyre est attesté par Luc dans les Actes des Apôtres. Jean, quant à lui, comme on l’a vu, a échappé à la mort et à la souffrance de son le supplice. Cette épreuve et les tribulations qui ont fait de lui un témoin fidèle peuvent cependant le placer au rang des martyrs et justifient la prophétie du Seigneur. ... »
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Le même jour:sainte Prudence, religieuse supérieure à Côme (morte en 1492). Elle était de l'Ordre des ermites de Saint-Augustin ------------------ BIENHEUREUX FRANÇOIS DE MONTMORENCY-LAVAL, missionnaire au Canada,( 1708).
Premier évêque de Québec
Nommé vicaire de la Nouvelle France en 1658, il arrive dans la ville de Québec en 1659. Récollets et jésuites étaient déjà en missions depuis 20 ans. Il y établit un diocèse et des paroisses. -Fonde le séminaire de Québec; -lutta contre la vente d’alcool aux Amérindiens, affrontant les autorités du pays et les commerçants. ________________ - ________________ -Nous parlions du nombre des saints et saintes fêtés chaque jour, pour démontrer qu'on ne peut pas présenter à chaque jour et à chaque fois leurs biographies. EN VOICI UN EXEMPLE ce 6 mai: + de nombreux saints ... -liste de Nominis des fêtes du jour + incluant deux de celles susmentionnées: -Bienheureuse Anne-Rose Gattorno fondatrice de l'Institut des Filles de Sainte-Anne ( 1900) -Sainte Avoye(IIIe siècle) -Bienheureux Barthélemy Pucci Franceschi franciscain ( 1330) -Sainte Bénédicte de Rome religieuse (VIe siècle) -Saint Colman de Cork (VIIe siècle) -Saint Eadbert Evêque de Lindisfarne ( 698) -Bienheureux Édouard Jones et Antoine Middleton prêtres et martyrs en Angleterre (1590) -Saint Evode évêque d'Antioche (Ier siècle.) -Saint François de Laval (susmentionné) Premier évêque de Québec ( 1708 ) -Saint Germain de La Mer évêque et martyr ( 480) -Bienheureux Hatta Abbé de Saint Vaast d'Arras ( 699) -Bienheureux Henri Kaczorowski et Casimir Gotynski, martyrs à Dachau ( 1942) -Vénérable Jacinto Vera évêque de Montevideo (: 1881) -Saint Jean Porte Latine (susmentionné) solennité du martyre de l'apôtre et évangéliste (Ier siècle.) -Saint Job -Vénérable József Mindszenty cardinal, archevêque de Esztergom et primat de Hongrie ( 1975) -Saint Justin -saint de Bigorre (IVe siècle) -Saint Lucius de Cyrène Mentionné parmi les apôtres à Antioche (Ier siècle.) -Sainte Marie Catherine Troiani fondatrice d'une famille de franciscaines missionnaires ( 1887) -Saint Marien et ses compagnons, martyrs à Lambèse, en Numidie ( 259) -Saint Pétronax -Abbé bénédictin au Mont-Cassin ( 747) -Saint Protogène (Ve siècle) -Saint Séraphim de Dombos ermite, fondateur du monastère de Dombos ( 1602) -Saint Théodote Évêque de Cyrène ( v. 325) -Saint Vénéré évêque de Milan ( 409) ___________________________________________
Dernière édition par Bryand le Jeu 7 Mai - 16:56, édité 1 fois
-7 mai SainteFlavie Domitille - née ? ------martyre v98 -
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée Peter Paul Rubens (1577–1640)
Le nom de Flavie Domitille a été longtemps associé à ceux de deux autres martyrs, Nérée et Achillée, fêtés seuls maintenant le 12 mai (avec des dates différentes et erronées à revoir dans certaines biographies) . Ils auraient été au service de l'illustre famille de Flavie (des serviteurs eunuques valets de chambre). Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96) Nérée et Achillée furent convertis au christianisme par l'Apôtre Pierre lui-même. Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme, avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu par le vœu de virginité. C'est le pape Clément qui reçut son acte de consécration. Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse, déçu et furieux de sa décision, la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci, non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie, exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort. C'est alors le début d'une période de persécution violente. Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision, et doit également défendre sa foi chrétienne. Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes qui se trouvaient sur les lieux de son exil. Cette conversion ne fut pas sans conséquence, car ces personnes payèrent de leur vie leur refus de sacrifier aux idoles : on les brûla vives.
Quant à Flavie, elle fut rappelée de son exil. Non pas pour être remise en liberté, mais pour être jugée. Condamnée à mort, c'est sous l'empereur Trajan (règne de 98-117) qu'elle subit le martyre à Terracine, vers l'an 95 (cf dans certaines biographies... ) : (vers… mais pas avant 98 puisque si elle subit le martyre sous le règne de Trajan son règne n’a commencé qu'en 98 )… Les Actes des saints Nérée et Achillée , œuvre anonyme d’entre le 5e et le 6e siècle, ainsi intitulée, racontent des épisodes de la vie et du martyre de plusieurs saints canonisés dans les Églises catholique et orthodoxe. Par exemple : Domitilla, Plautilla (sa mère), Flavius Clemens, le pape saint Clément de Rome, saint Pierre (apôtre), sainte Pétronille (la fille de saint Pierre), sainte Félicule, saint Nicomède, Marcel de Rome, saints Maron, Eutychès et Victorin, saints Sulpice et Servilien, saintes Euphrosyne et Théodora et Césaire (diacre). ____________________________________
Le même jour : BIENHEUREUSE GISÈLE, (née 985- 1060) ; épouse de saint Étienne, roi de Hongrie ( 1038)- fêté le 16 août. - premier roi chrétien de Hongrie Première reine de Hongrie. Gisèle de Bavière, elle est la sœur de Henri, empereur allemand. Leur mariage donna naissance à saint Emerick ( 1031)--fêté le 4 novembre. Après la mort de son fils et de son époux elle revint au pays de ses origines : Niederberg pour entrer au monastère.
Déclarée bienheureuse en 1975. _____________________________________________
8 mai 1945: La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne. Ce jour est appelé par les anglophones le Victory in Europe Day ou V-E Day pour « Jour de la Victoire en Europe » ; le mot Europe est ajouté par les Américains pour le différencier du Victory over Japan Day ou V-J Day qui correspond au 2 septembre 1945, jour de la signature de la capitulation du Japon ; pour mémoire les pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale ont été de l’ordre de 60 millions de morts. -------------- -KTO
En ce 8 mai, découvrez deux documentaires inédits
sur ces prêtres et religieux
qui ont resisté face à la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.
Dans le film documentaire "La Foi jusqu'au Sacrifice", découvrez leur histoire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d'émouvantes images d'archives ainsi que d'inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels. Un magnifique message d'espoir.
Dans "Block 26, 8 mois à Dachau",
le père Gérard Pierré témoigne de son quotidien de prêtre à Dachau.
Enfermé avec plusieurs autres frères prêtres dans cet enfer concentrationnaire,
il raconte comment ils ont tenté de maintenir intacte
leur vie spirituelle et sacerdotale, unis aux souffrances des déportés.
A l'occasion de la commémoration
de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945
La Foi jusqu'au sacrifice
Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.
Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie. Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d'avoir vécu et font l'objet d'un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d'émouvantes images d'archives ainsi que d'inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d'espoir.
Puis
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
Production Crescendo Media Films (2020), 52 min.
De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.
–né 1375— ( 1443) ---------- -alors moine, prieur, dans une communauté de Chartreux, il dut accepter de devenir évêque de Bologne; -toutefois il demeura Chatreux; il put continuer de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître; - puis Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France, dont le but était principalement de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre; -en 1426 le pape le fit cardinal; -le fit également son grand pénitencier; -le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare; -Au moment où la peste Noire ravage Bologne: Nicolas se dévoue pour ses concitoyens. Cela ne l'empêche pas de se faire le protecteur de tous... des humanistes ... . Au concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliation des Églises d'Orient et d'Occident. Nicolas est chargé de le présider: ses qualités de négociateur seront fort utiles. - C'est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise l'empereur et le patriarche de Constantinople. -etc. -béatifié en 1744.
---------- En plus de détails: Niccolò Albergati, nom francisé en Nicolas Albergati, né à Bologne, en Émilie-Romagne, Italie, alors dans les États pontificaux, (De ces États il ne reste que l'État du Vatican aujourd'hui à l'Église)- et mort à Sienne le 9 mai 1443) est un cardinal italien du 15e siècle. Il est membre de l'ordre des Chartreux..
- Nicolas Albergati, tout comme saint Pierre de Tarantaise que nous fêtions hier, fut lui aussi un religieux qui devint évêque. Ces deux vies, d'ailleurs, se ressemblent beaucoup, bien qu'elles se situent dans le temps à plus de deux siècles de distance. Né en 1375 dans une grande famille de Bologne, en Italie, Nicolas fit desétudes de droit. Mais vers l'âge de vingt ans, il quitta le monde et entra dans une communauté de chartreux. (L'ordre des Chartreux (en latin : Ordo Cartusiensis) appelé aussi Ordre cartusien, est un ordre religieux contemplatif à vœux solennels français, de type semi-érémitique, fondé en 1084 par saint Bruno -saint Bruno fête le 6 octobre- et six compagnons -quatre clercs et deux laïcs-. Il prend son nom du massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble. ) Il remplit plusieurs charges dans son ordre, et devint prieur. ( Le statut de prieur est une dignité administrative et hiérarchique au sein d'une communauté religieuse chrétienne. Le prieur remplace l'abbé, en cas d'absence ; il n'est pas comme l'abbé, nommé à vie, et peut même redevenir simple moine. ) L'évêque de Bologne était mort en 1427. Nicolas dut accepter sa succession. Son biographe nous dit qu'il ne cessa jamais d'être chartreux. Non seulement il conserva l'esprit des fils de saint Bruno, mais il s'efforça de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître. Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France. Ce choix avait un but précis, qui montre l'estime du souverain pontife, et l'exacte connaissance qu'il avait des qualités du chartreux-évêque ; il s'agissait de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre. Nicolas s'acquitta avec succès de sa mission. En 1426, le pape l'appela à Rome et le créacardinal. Il le chargea de plusieurs missions qui en firent, en d'autres endroits de la chrétienté, un artisan de paix. Puis le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare, et il en fit son grand pénitencier. ( Dans l'Église catholique, un Pénitencier ou, plus exactement, un prêtre pénitencier, est un prêtre auquel sont accordés des pouvoirs spéciaux d'absolution de certains péchés graves (avortement, apostasie, etc. , généralement réservés au Saint-Siège. ) Même alors le cardinal Albergati n'oublia pas sa chartreuse, et il vécut jusqu’à la fin de sa vie, malgré les honneurs, dans l'humilité, la pauvreté, la mortification. Il mourut le 9 mai 1443 à la suite d'une maladie qui le fit beaucoup souffrir ; une souffrance qu'il supporta avec patience et esprit de foi. Il avait souhaité que son corps reposât près de ceux de ses frères en religion. C'est donc à la chartreuse de Florence, dont il avait été jadis prieur, qu'il fut inhumé. Nicolas fut pleuré dans la ville de Bologne par ses diocésains, qui ne l'avaient pas oublié. Tout de suite, on le considéra comme un saint. Béatifié, son culte, d'abord et longtemps officieux, devint officiel sous le pontificat de Benoît XIV en 1744.
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Le même jour : saint Pacôme,
Saint Pacôme le Grand recevant de l'ange la Règle de son Ordre (icône Byzantine).
(née 292-- 348) ; né en Thébaïde, Égypte, il est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien, c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun. Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Au contraire de Paul de Thèbes (ermite 227-342) et d'Antoine (ermite 251-356), ses paires fondateurs du monachisme érémitique, Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh, à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi)
dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec. Pacôme qui parle uniquement le copte, est d'origine modeste et élevé dans le paganisme. À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses. Vers 314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des chrétiens à Thèbes. -(Thèbes est sur la rive ouest, vis-à-vis de ( Luxor rive est) sur la carte)- Le païen qu'il est, profondément touché par la charité et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent, se convertit au christianisme et reçoit le baptême. Selon diverses traditions, il meurt entre le 3 et le 15 mai 348 lors d'une épidémie qui frappe les monastères égyptiens à partir de Pâques 346.
-naissance ducénobitisme: - (moines vivant en communauté - contrairement à l'érémitisme, moines vivant dans la solitude)-
Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète. ( Palémon fut l'un des premiers ermites au désert de la Haute Égypte où il s'était retiré durant les persécutions de Dioclétien. Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia saint Pacôme à la vie monastique et lui en donna les principes fondamentaux: veiller et prier dans le jeûne et la solitude, ce qui sera désormais la règle de vie des Pères du Désert. Saint Pacôme partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes, les veilles, le travail manuel et la prière incessante. Palémon forma de nombreux disciples. Il mourut à Tabenne vers 325. ) Les Vies des SS. Pères des déserts et des saints solitaires - Page 37
Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon, Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que, selon les récits, il entende une voix dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent. Encouragé par Palémon, il fondera sa première communauté avec trois compagnons vers 320. De nombreux candidats se présentent. Quelques habitations et un oratoire sont construits, le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse, sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis(Thébaïde). Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie, fonda en effet une communauté de femmes sur la rive opposée. Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples, Pacôme fonde encore de six à neuf monastères... - Pacôme est un bon organisateur. Ses moines sont groupés — une vingtaine de membres — sous la direction d'un préposé, assisté d'un second. Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail (tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.), obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun. Chaque groupe a son pavillon.
Tabennèse fut la maison-mère d'un réseau qui, à sa mort en 348, comptait déjà neuf établissements d'hommes et deux de femmes dans la même région, avec 2000 ou 3000 « Tabennésiotes ». C'est le premier grand modèle de cénobitisme dans l'Église chrétienne.
À suivre le cas échéant... __________________________________________
–né 1499— ( 1569 10 mai) Docteur de l'Église (proclamé en 2012) -canonisé en 1970...
Jean d'Avila, né à Almodóvar del Campo et mort à Montilla, prêtre catholique espagnol, surnommé l'Apôtre de l'Andalousie où il prêcha avec succès De nombreuse œuvres théologiques et maître spirituel de plusieurs saints dont sainte Thérèse née 1502-1582- fête 15 octobre, saint François Borgia né 1510-1572 - fête 10 octobre, saint Jean de Dieu né 1495-1550 - fête 8 mars, pour n'en nommer que quelques-uns. -Eut une grande influence sur le renouveau catholique espagnol du XVIe siècle, par la richesse de son enseignement. -------------- Bref résumé: Le père descendd'une famille juiveconvertie au catholicisme pour pouvoir rester en Espagne. À l'âge de 14 ans, Jean s'en va étudier à l'université de Salamanque, comme il est d'usage pour un garçon d'une famille riche; fait ses humanités, étudie le droit et les arts, la philosophie et la théologie. Mais trois ans plus tard il décide soudainement de rentrer chez lui.
De retour dans sa famille, il demande à ses parents l'autorisation pour vivre en reclus dans une cabane au fond du jardin; il désire pratiquer la vie d'ermite, s'adonner au jeûne et à la prière continuelle. En 1520 (il a vingt-et-un ans) un franciscain de passage, édifié par la vie que mène ce jeune homme, convainc ses parents de l'envoyer dans l'université d'Alcalá, fondée par le cardinal Francisco Jimenez de Cisneros. Après la mort de ses parents il distribua toute sa fortune aux pauvres. Il devient prêtre en 1525. Il désirait partir en mission pour conquérir le Nouveau Monde, mais l'archevêque de Séville lui déclara lors d'un entretien : "Vos Indes sont ici, à Séville !" Mgr Alfonso Manrique de Lara y Solís le charge d'organiser des missions populaires dans toute l'Andalousie pour raviver la foi chrétienne dans ses terres. Il prêche dans les églises et sur les places publiques. Sa notoriété d'orateur lui fit vite une grande réputation qui s'étend rapidement auprès de toutes les classes sociales, nobles et pauvres, religieux et laïcs. Sa première grande conquête fut la conversion de doña Sancha Carillo, dame d'honneur de l'impératrice, qui se retira au couvent après s'être confessée à lui. C'est d'ailleurs pour elle que Jean d'Avila écrira son œuvre Audi filia (Écoute ma fille), pour la guider vers la sainteté, écrit qu'il composera lors d'un séjour en prison.
En effet, en 1531 Jean d'Avila est dénoncé à l'Inquisition: il fut accusé d'hérésie. On le soupçonne d'illuminisme et de luthéranisme, à cause de certains de ses propos dans ses sermons que les accusateurs n'avaient de toute façon rien compris concernant la vie spirituelle. Ce n'est pas nouveau ce genre d'accusation. Il fut emprisonné à Séville à l'automne 1532. Après de nombreux interrogatoires, la sentence est rendue le 5 juillet 1533: on ne reconnut rien d'hérétique dans son enseignement, et on déclara que ses propos avaient été dénaturés. L'un des juges parle de "potins de sacristie".
C'est au cours de son emprisonnement, qu'il rédigea l'ensemble de son œuvre Audi filia. C'est aussi au cours de cette période qu'il aurait reçu une grande perception du mystère du Christ, comme le rapporte son biographe Louis de Grenade, prédicateur et écrivain dominicain. Il lui aurait confié : "J'ai appris bien plus durant ma captivité que pendant toutes mes années d'études."
Lors de ses prédications un jour: au cours d'un sermon où il invite les fidèles à suivre le Christ "même au milieu des épines et des ronces", un homme se convertit et reconnaît ses péchés devant la foule. Il s'agit de Jean de Dieu, que Jean d'Avila accompagnera et l'encouragera à se consacrer aux pauvres. Saint Jean de Dieu fondera l'Ordre des Hospitaliers.
Jean d'Avila fut chargé de célébrer les funérailles de l'impératrice-reine Isabelle, épouse de Charles Quint, le 17 mai 1539. C'est à cette occasion, pendant qu'il prêchait qu'advint la conversion de saint François Borgia. Celui-ci décida d'abandonner la charge de vice-roi de Catalogne pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.
En 1540, Jean d'Avila s'installe à Baeza. Préoccupé par l'éducation des plus jeunes, surtout ceux qui désiraient devenir prêtres, il fonde une université, qui deviendra un point de référence en l'Espagne jusqu'au XIXe siècle. Il crée aussi une quinzaine de collèges, qui sont considérés comme les ancêtres des séminaires, que par la suite le concile de Trente mettra en place.
Il fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages à caractère de dévotion parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle entre tous les états ..., qui eurent un succès extraordinaire dans la seconde moitié du 17e siècle et qui furent traduits et diffusés dans toute l'Europe.
De nombreux évêques le consultent, comme saint Thomas de Villeneuve et saint Barthélemy des Martyrs; ils reconnaissent l'utilité de sa méthode catéchétique, et la diffusent dans leurs diocèses. Contemporain du concile de Trente (1542-1563), Jean d'Avila n'y participe pas mais aura une part active en coulisse. Des Pères conciliaires le consultent et certains s'inspirent de ses méthodes afin de les mettre en avant pour l'Église universelle. En 1547, Jean d'Avila et saint Ignace de Loyola se rencontrent et se lient d'amitié. Ils échangent de nombreuses lettres. Le fondateur de la Compagnie de Jésus aurait souhaité se joindre Jean d'Avila pour ses entreprises, mais celui-ci refuse, par souci de préserver l'identité de sa propre ''Compagnie avilienne''. Toutefois il lui demeura une aide précieuse et dirigea de nombreux Jésuites (notamment en Espagne) de ses précieux conseils...
Jean d'Avila fut aussi le directeur spirituel de sainte Thérèse d'Avila pendant quelques années. C'est à lui qu'elle adressa son autobiographie, leLivre de la vie. Sainte Thérèse trouva auprès de lui un grand soutien dans sa réforme du Carmel, face aux difficultés et aux critiques d'une part du clergé, Jusque dans les dernières années de sa vie...
Toute sa vie, Jean d'Avila fut choisi comme judicieux et avisé conseiller d'un grand nombre de prêtres et de religieuses. Il fut l'un des maîtres spirituels les plus consultés de son temps, au même titre que son ami saint Pierre d'Alcantara, (né la même année que lui) (Pierre d'Alcantara (né 1499 - 1562) est un réformateur des frères mineurs déchaussés et participa lui aussi à celle des carmélites. À l'origine de la spiritualité dite déchaussée...) Fatigué par ses activités et quasiment aveugle, il s'éteint le 10 mai 1569 à Montilla, entouré de ses disciples. ------------------
Saint Jean d'Avila est: - le patron de l'Andalousie, et par un décret du pape Pie XII (2 juillet 1946), patron de tous les prêtres séculiers espagnols. -les reliques de saint Jean d'Avila
Urne contenant les reliques du saint dans l'église de Montilla
sont exposées à la vénération des fidèles dans l'église de La Encarnación à Montilla.
- 12 mai --Certains calendriers placent saints Nérée et Achillée aujourd'hui : —voir le 7 mai précédemment...
____________________________ -Brève histoire-
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156 Marcel Driot, auteur Le saint du jour, parle des saints abbés de Cluny , dans son livre tels quels: 5 saints abbés de Cluny placés ensemble dans son livre le 11 mai, alors qu'il n'y a quesaint Mayeul 4e abbé qui est fêté le 11 mai... Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catho- —saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai —saintOdilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre)fête31 déc OU 1er jan OU 3 jan —saintHugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril —saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée) -Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas: Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
saint Bernon:
Il fonde en 890 le monastère de Gigny, puis en 909, Guillaume Ier d'Aquitaine lui confie la fondation de l'abbaye de Cluny. Il place le monastère sous la règle de saint Benoît réformée par Benoît d'Aniane. Il prit l'habit religieux au monastère de Baume-les-Moines (Abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs), dont il devint prieur. Il contribua à diffuser la réforme monastique et réforma plusieurs abbayes, dont celle de Souvigny. Cette dernière, ainsi que Déols dans le diocèse de Bourges et Sauxillanges en Auvergne, firent partie des principales donations qui, du temps de son abbatiat, vinrent enrichir le nouvel établissement. Il donna sa démission en 926, et partagea ses abbayes entre Vidon (ou Guy), son neveu auquel il donna Baume, Gigny et Mouthier-en-Bresse et à Odon son disciple, l'ancien chanoine de Tours, Cluny, et, en Berry, Déols et Massay.
-le 3e fut saint Aymard (né v 910954) -démissionna en 954------------------fête 5 octobre)
saint Aymard:
Aymard de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954, onze ans avant sa mort le 5 octobre 965. Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny, duquel il poursuivit l'œuvre. Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul, qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar. Considéré comme bienheureux (revoir la spécification) par l'Église catholique, sa mémoire est fêtée le 19 novembre.
L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste et un abbatiat court, mais Aymard en six ans d'abbatiat réussit à augmenter considérablement les possessions et les acquis de l'abbaye de Cluny, grâce à plus de deux cent cinquante donations (Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84), principalement dans le Mâconnais, le Charolais et la Bresse. Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul comme son successeur, acte garanti par plus de deux fois plus de moines que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque. En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny, il en affirme l’importance sur l’ensemble de l’Ecclesia cluniacensis naissante.
Les saints abbés de Cluny,
Le monachisme des 10e et 11e siècles est surtout représenté par Cluny , plus précisément même, par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté reconnue officiellement par l'Église. Leur rayonnement fut très grand, leur influence s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho- né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine. Se sentant appelé à une vie plus austère, il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,né v 750-821 11 février
saint Benoît d'Aniane:
Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre, il vécut d'abord à la cour de Pépin III. À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine, et le réalisa malgré l'opposition de son père. Du fait des circonstances et de sa générosité, il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique qui avait perdu un peu de sa ferveur d'antan. Il fut encouragéen cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne, qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire, et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté. Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais, Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme. Mais, heureusement ayant découvert la sagesse et la modération dela Règle de Benoîtde Nurcie, c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps, qu'il appliquera dans sa réforme des monastères. De fait, et jusqu'à nos jours,cette Règle s'imposera partout, du moins son esprit. Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection. Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été le père nourricier et le second fondateur du monachisme bénédictin, passa le reste de sa vie à visiter les monastères, c'est-à-dire à encourager les moines à persévérer. Il mourut le 11 février 821. Sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin, des personnages de la cour vinrent à son chevet. Son biographe ajoute : «Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines, que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.» Il ne figure pas au calendrier romain, (toutefoisà vérifier) mais il est fêté ce jour dans l'ordre bénédictin.
puis il fut envoyé à Cluny. Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye. Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ». Il mourut en 942. Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai appartenait à une famille terrienne de Provence. Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa. C'est alors qu'il entra à Cluny. Il succéda à l'abbé Aymard en 954. Durant son long abbatiat il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères. Il lui arriva, au cours d'un voyage, d'être capturé par les Sarrasins qui le libérèrent contre une rançon. En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale autour du comte Guillaume Ier de Provence. De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon. Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul » une guerre de libération contre les Sarrasins, qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973). En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines. Il mourut en 994.
—saintOdilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre)fête31 déc OU 1er jan OU 3 jan d'abord chanoine, comme Odon, succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994. Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance. Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres. Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu. C'est lui qui est à l'origine de la journée consacrée à la prière pour les défunts, dont il fixa la date au 2 novembre, le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048). —saintHugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père. Il succéda à Odilon en 1048. Écouté des plus grands, même du pape, il travailla à la réforme grégorienne. Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier que sa vie spirituelle fut intense. Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée) enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre, troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
abbé Pons de Melgueil:
Brièvement: ... Il est convoqué à Rome par Calixte II, qui a reçu des plaintes de ses moines. La raison de cette brusque convocation n'est pas connue avec certitude. On l'attribue traditionnellement au rejet par Pons du privilège de l'exemption, qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale ; on a suggéré plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens, s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire. On ignore s'il a alors donné sa démission ou s'il a été déposé par le pape. Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin, puis la Terre sainte. Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint et se voit confier la Sainte Lance lors d'une sortie contre les Sarrasins. Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur, l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef. Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122. Mais, déjà âgé, il meurt au bout de trois mois et est remplacé par le traditionaliste Pierre de Montboissier, que la postérité appellera Pierre le Vénérable.
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090-1153)- Il se signala également par une grande bonté et une grande compréhension. Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
Abélard:
(Abaelardus en latin), Pierre alias Petrus en religionnote (né au Pallet près de Nantes - mort au prieuré Saint-Marcel près de Chalon-sur-Saône), est un philosophe, dialecticien et théologien chrétien, père de la scolastique et inventeur du conceptualisme. ... il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage au sortir d'un Haut Moyen Âge carolingien À développer le cas échéant
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny. Il mourut en 1156.
brigitte57 a écrit:je m'interroge car le Pape ,ce matin n'a fait aucune mention de la Fête de notre Dame de Fatima ,
Pourquoi cet oubli même si ce n'est pas une fête "obligatoire" (corrigez moi si je me trompe)
déçue et étonnée qu'il n'en ait pas parlé du tout
Bonjour Brigitte. Je suis justement entrain de préparer l'édition de l'homélie du pape François de ce matin. N'oublions pas qu'aucune fête ne prédomine sur la liturgie, car la parole liturgique est d'importance au point qu'elle l'est sur toutes les plus grandes fêtes.
Je vous reviendrai là-dessus. En attendant: Que personne n'oublie que c'est lui qui a canonisé les deux bergers François et Jacinthe.
en 2017 avait souligné ce grandiose événement:
« Cette année, nous célébrons le centenaire des apparitions de l'ange et de la Vierge Marie à Fatima, du 13 mai au 13 octobre 1917. Nous le fêtons avec d'autant plus de ferveur que le Pape François s'y rend, et que deux des trois enfants, François et Jacinthe, seront canonisés. Ils avaient été béatifiés par Jean-Paul II le 13 mai 2000, à Fatima. KTO suivra naturellement les différentes rencontres et célébrations dans le cadre du pèlerinage du Pape, et y consacre plusieurs programmes. Vous retrouverez toutes cette programmation spéciale et toutes ces vidéos ci-dessous.»
Nous trouverons également beaucoup plus de détails:
Le 14 mai, le monde en prière pour éradiquer le Covid-19
Il s'agit d'une journée de prière, de jeûne et d'invocation à Dieu pour l'humanité touchée par la pandémie. Cette initiative, à laquelle le Pape François s'est joint, a été promue par le Haut Comité pour la Fraternité humaine.
Giancarlo La Vella - Cité du Vatican
Dans une vidéo réalisée en plusieurs langues, le Haut Comité pour la Fraternité humaine, présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, invite les frères qui croient en Dieu le Créateur à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement, afin que le Très-Haut puisse se tourner vers le monde qui est confronté au grave danger du Covid-19 et afin qu'il puisse préserver l'humanité, l'aider à surmonter la pandémie, à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité, et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée, plus humain et plus fraternel. À l'occasion de la prière du Regina Coeli, le 3 mai dernier, le Pape François avait apporté son soutien à l'initiative par ces mots : «La prière étant une valeur universelle, j'ai accepté la proposition du Haut Comité pour la Fraternité humaine afin que le 14 mai prochain, les croyants de toutes les religions s'unissent spirituellement dans une journée de prière et de jeûne et d'œuvres de charité, pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter la pandémie de coronavirus. Souvenez-vous: le 14 mai, tous les croyants ensemble, les croyants de différentes traditions, pour prier, jeûner et faire des œuvres de charité».
Pour sa part, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, commentant la volonté du Pape d'accepter la proposition du Haut Comité, avait souligné combien cette pandémie représentait l’opportunité d'enraciner la valeur de la fraternité et de la coexistence dans notre avenir. ______________________
L'Église célèbre ce 13 mai la fête deNotre-Dame de Fatima. Plusieurs Papesse sont rendus au sanctuaire marial du Portugal, témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre. «En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima, je vous invite à invoquer laVierge Marie, afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain»: ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué, lors de l’audience générale du mercredi 13 mai, la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence A six reprises au cours de l’année 1917, la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos, Jacinta Marto et son frère Francisco, trois petits pastoureaux habitant Fatima, humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise. À chaque fois, la «Dame toute vêtue de blanc» invite les enfants à prier le chapelet «pour obtenir la fin de la guerre» -le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-, insistant sur la conversion, la pénitence et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée. Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930, Fatima, devenu l’un des plus importants sanctuaires mariaux au monde, ne cesse d’attirer des millions de pèlerins venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu; il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI Tout commence avecPie XII,consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition. Il y verra toute sa vie un signe prophétique. Le Pape italien noue même une correspondance avec Lucie, seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie. Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes mortifères du XXe siècle, notamment le communisme. Le 31 octobre 1942, en pleine Seconde guerre mondiale, Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie, selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions; une visite inédite de 17 heures placée sous le signe de la paix dans l’Église et dans le monde, en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981 Mais c’est indéniablement Jean-Paul II qui entretiendra le rapport le plus intime avec Fatima; le Pape Polonais en est persuadé: c’est uniquement à Marie qu’il doit la vie ce 13 mai 1981, lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile, au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale. «Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort», écrira-t-il d’ailleurs à ce propos. Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima. Il s’y rendra à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
______________________________________ --- 14 mai saintMatthias Apôtre
L’apôtre Matthias par l’atelier de Simone Martini (1319), Met, New York, États-Unis.
( né 1er siècle- 1er siècle ) -lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
Ce que nous savons de Mathias a été consigné par saint Luc dans les Actes des Apôtres. Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre : Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous. Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection en remplacement de Judas. Deux candidats sont présentés : Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste), et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort, et c'est Matthias qui est désigné et il sera désormais associé ''aux Onze'', au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné. Ensuite, rien de sûr de lui ne nous est connu. Une tradition le fait prêcher en Éthiopie, où il aurait subi le martyre. Selon une autre tradition, il serait resté en Judée pour y annoncer l'Évangile. Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle. Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines ; tout comme ce fut le cas des choix pour élire les Anciens mis à la tête des communautés. Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze: un disciple ayant accompagné les Douze tout le temps de la vie publique du Christ, ayant reçu le même enseignement. Le passage de saint Jean, complète la première lecture, et dit même le plus important. À travers les délibérations humaines, c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux. Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence, mais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ? Le but de son recrutement et de son entreprise est différente. Quant au choix des Apôtres, leur formation l'exige. Et ce commandement du Seigneur doit prévaloir dans ''son entreprise'': Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même. Il est fêté le 9 aoûtdans l'Église orthodoxe. À suivre
---------------------- Le même jour, le 14 mai: En fait: pas toujours le 14 mai, mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques. - au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie sous le vocable de Consolatrice des affligés, patronne principale du Luxembourg.
Surtout en ce temps d'épidémie, la dévotion rappelle du temps de la Réforme protestante: L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude pour le maintien du peuple dans la foi catholique menacée par les infiltrations de la Réforme protestante. Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage, il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste, de la famine et de la guerre. Une autre page: À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés installée dans une chapelle érigée sur le glacis au-delà des fortifications et consacrée en 1628. Dès 1639, le premier « Livre des miracles » mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image. Comme l’invocation de la Consolatrice remporte un succès grandissant auprès de la population, on instaure cette même année une semaine consacrée plus particulièrement au pèlerinage dont le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui le fondement des célébrations annuelles de l’Octave. En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins, on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité. À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis. cf- À compléter: https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
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Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés - Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins à célébrer les 350 ans de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés au rang de patronne du Luxembourg, en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican. Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire, où la miséricorde du Seigneur est annoncée avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés au rang de patronne du Luxembourg », écrit notamment le pape François : « Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde, auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale. Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite les églises, les communautés, les maisons de retraite et les écoles du Luxembourg. L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave », c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles à vénérer la Vierge dans la cathédrale, où est conservée sa statue: une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________ C'est la Vierge Marie qui fut la première et la plus grande consolatrice de son Fils toute sa vie.
______________________________________ --- 16 mai saintAndré Bobola
( né 1591-1657 16 mai) -Un des saints patrons de la Pologne.
L' Eglise catholique vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne . -Les saints patrons primaires sont: - la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai; - saint Adalbert( 956-997 )-fête 23 avril; - saint Stanislas de Szczepanów .(1030-1079);-fête 11 avril; (8 mai en Pologne); -saint patron secondaire: - saint André Bobola .
- + Dans le passé,plusieurs autres saints ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
------- André Bobola né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657à Janow Polesski (Belarus), était un prêtre jésuite polonais. Il travailla pendant son ministère beaucoup au rapprochement entre orthodoxes et catholiques; il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique. Il est l'un des saints patrons de la Pologne.
-Canonisé par le pape Pie XI en 1938. ------- Bref résumé: Né dans une famille distinguée de petite noblesse, André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo (Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle, sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse. Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale, jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.) et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Wilno, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323). Deux ans plus tard, le 31 juillet1613 il prononça ses premiers vœux religieux (pauvreté, chasteté, obéissance). Toujours à Vilnius, il étudie la philosophie pendant trois ans, et obtient son diplôme. Toutefois, il n'est pas admis à soutenir publiquement sa thèse. Il effectue alors deux ans d'expérience apostolique et pédagogique au collège de Braniewo, puis à celui de Polotsk, avant d'entamer des études de théologie (1618-1622). En mai 1621 il en réussit l'examen final. Mais à nouveau, il n'est pas admis à soutenir sa thèse en théologie.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622, jour de la canonisation à Rome d'Ignace de Loyola et de François Xavier, deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus. À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An, dernière année de formation jésuite. Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie. Ce dernier a dirigé spirituellement le jeune prêtre, ce qui lui a permis de bien le connaître. Il le juge assidu dans son travail, très attentif aux autres, cherchant à soulager la misère, et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait reçu. Il lui reprochait par contre une certaine gourmandise, et un goût immodéré pour la nourriture et la boisson… Toutefois, il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants. ------- Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne, se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) . Les chrétiens orthodoxes étaient divisés, certains souhaitaient un rapprochement avec Rome, d'autres le refusaient. Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657- (était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine. Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise. Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende, symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien. Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne) fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais, d'uniates et surtout de Juifs, à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une sorte de croisade contre les catholiques. Leur but était certainement plus politique que religieux. (?) Il entra en guerre contre la Pologne, les motivations politiques, sociales et enfin religieuses se mêlant pour susciter encore plus de violence. Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées, il y a des milliers de morts. André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent. Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski. Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé,
écartelé par des chevaux, piqué avec des lances pour qu'il reste conscient, son corps martyrisé est traîné dans toute la ville. Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
------------- Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola.
C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses
André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable que ne purent briser ni les innombrables fatigues, ni le malheur des temps, ni la funeste épidémie qui durant trois ans ravagea ces contrées. Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la perfection chrétienne et d’apporter lumière et soulagement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition. Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ; et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides, il faisait tout pour se concilier leurs habitants, afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique. Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625, et de nouveau quatre ans plus tard, éclata une peste meurtrière. Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux, il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque : méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades, mais plus encore au salut de leurs âmes. Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine qu’une foule immense et même des membres de la cour royale se pressaient pour l’entendre. C’est pour ce motif qu’on lui donna communément le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes".
Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir et supporter les contradictions. De là ces tourments très rudes dont il affligeait son corps, de là ces jeûnes de plusieurs jours avant de partir en mission. De là une joie particulière, parce qu’il voyait s’offrir à lui l’occasion de donner son sang en témoignage de la foi catholique.
Il n’eut pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait. Car les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparaient d’André non loin du village de Peredil, près de Ianov. Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets, traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait dans une course douloureuse et sanglante, il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice. Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église. Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit : « Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique, je veux mourir dans cette même foi ; ma foi est la seule vraie ; elle conduit au salut ; repentez-vous, faites pénitence, sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ; embrassez ma foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces ne se contentent pas d’infliger à l’athlète du Christ quelques supplices, mais d’innombrables et cruels tourments ; pour commencer, ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ; ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ; avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine, sur le dos et sur d’autres parties du corps, mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi, ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge, et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux, de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre." --------------------
---------------------- Le même jour, le 16 mai: Entre autres: Le même jour saint Honoré, évêque d’Amiens, né 500, 12 juin—60016 mai- Honoré d'Amiens (né le 12 juin 500, mort le 16 mai, ca. 600) est, selon la tradition, le huitième évêque d'Amiens. Patron des boulangers et de la Picardie, il est vénéré comme saint dans l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe. -Lors d’une procession de ses reliques en 1060, pour demander que cesse la sécheresse, la pluie se mit à tomber. Paris lui a dédié une rue(elle existe encore aujourd’hui) , un faubourg, et une église en 1206 (détruite lors de la Révolution)- -Un gâteau porte son nom, inventé toutefois au 19e siècle rue St-Honoré : gâteau St-Honoré- ------ -saint Jean Népomucène né 1330- 1383; -Martyrisé pour ne pas avoir voulu divulguer le secret de la confession de l'impératrice à son époux Wenceslas... ------------- À suivre. _____________________________
Prions par l'intercession de ce saint : (demandons beaucoup de grâces) en cette fête commémorative de la naissance de Jean-Paul II, demain le 18 mai2020-
-né 18 mai 1920- 2005 2 avril. -ordination 1er novembre 1946 par le cardinal Adam Stefan Sapieha ; -consécration épiscopal 28 septembre 1958 par Mgr Eugeniusz Baziak; -créé cardinal 27 juin 1977 par le pape Paul VI; -élection pontificale 16 octobre 1978; - intronisation 22 octobre-
-Il a été béatifié 1er mai 2011 par le pape Benoît XVI; -canonisé 27 avril 2014 par le pape François;
-fête universelle de saint Jean-Paul II le 22 octobre, date de son intronisation pontificale.
Quatre vidéos pour le Rosaire: les quatre parties séparément avec Jean-Paul II mystères: Les mystèresjoyeux; les mystères douloureux; les mystèresglorieux; les mystèreslumineux.
Quelques biographies, même celles de plus grande importance, (pour une raison ou pour une autre) qui n'auront pas été développées, le seront un peu plus tard... vers la fin du mois. Maintenant répertoriée, celle de ce jour, de saint Pascal Baylon, sera plus élaborée- à suivre-
Afin de favoriser une biographie plus approfondie...
----- 17 mai Saint Pascal Baylon ( né 1540- 1592) -patron des Congrès eucharistiques-
( né 470- 525-ou 526- 20 mai) -- Les lectures pour la fête de saint Jean 1er 2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21
- Travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes; tente d'éviter la guerre de religion de l'empereur Théodoric. - C'est sous son pontificat que l'on commença à compter les années à partir de la naissance du Christ.
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Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes. Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre. Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique. Il fut élu pape le 13 août 523. Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique. C'est sous son pontificat que l'on commença à compter les années à partir de la naissance du Christ. Jean se trouva devant une situation difficile, caractérisée par la poussée del'arianisme. Théodoric, qui régnait alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste. ( Théodoric dit le Grand ou l'Amale(en latin : Flāvius Theodoricus, en grec : Θευδερίχος, parfois en français Thierry1), né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths. Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques se disant issus du dieu Gaut. Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)- Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths. Le nom de ce dieu scandinavede la guerre est probablement à l'origine du nom de ce peuple. Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths, il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques : le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST) et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) , d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) . -cliquer sur les mots:
les Goths:
Les Goths ou Gots (prononciation : sont un peuple germanique dont les deux branches, les Ostrogoths et les Wisigoths, engagées à maintes reprises COMME MERCENAIRES dans des guerres parfois avec et parfois contreRome pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité, constituent au 5e siècle en Europe occidentale (actuelles Croatie, Italie, France du sud, puis est ,centre, et sud de l'Espagne) leurs propres royaumes, qui s'effondreront respectivement en 553 et 711 sauf le nord d'Espagne (Les Asturies). L'origine des Goths est controversée. Au 3e siècle, formant un seul peuple, ils sont fixés dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie. Après un premier affrontement avec l'Empire romain dans le sud-est de l'Europe, ils se séparent en deux groupes : les Greutunges à l'est et les Tervinges à l'ouest, plus couramment désignés comme Ostrogoths et Wisigoths, c'est-à-dire Goths de l'est et de l'ouest respectivement.
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait la doctrine favorisée par l'Église et le pape, et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs. Mais à partir de 524, l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État, prit des mesures contre les ariens. Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 - l'annulation de ces décrets. C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite, et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur, qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil. Les plus proches collaborateurs de Théodoric, ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration, en firent les premiers frais d'une vengeance: de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant, envers la religion et l'Église catholique; et ainsi ils furent sauvagement mis à mort. Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple, n'osa pas l'éliminer publiquement. Le pape II mourra à Ravenne,de faim et de soif, dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter. Des personnes de sa suite subirent le même sort. Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée. Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ. Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple, comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas. ---------- Le même jour : saint Éric, roi de Suède ( 1160 18 mai) martyr
Châsse de saint Éric à la cathédrale d'Uppsala.
Éric le Saint est roi de Suède de 1156 environ à sa mort, le 18 mai 1160. Peu de choses sont connues de son bref règne. Assassiné par le prince danois Magnus Henriksen, il est considéré comme un saint et un sentiment populaire se développe autour de lui à la fin du 12e siècle, sous le règne de son fils Knut. Fêté le 18 mai, il est le saint patron de Stockholm (sa tête figure sur le blason de la ville) et l'un des saints patrons de la Suède.
De Suède nous avons sainte Brigitte de Suède, proclamée co-patronne de l'Europe-fête le 23 juillet- (Il y a 6 co-patrons de l'Europe: -saint Benoît de Nursie (saint patron de l'Europe depuis le 24 octobre 1964, proclamation de Paul VI)-fête 11 juillet- - les deux saints Cyrille et Méthode (cosaints patrons de l'Europe depuis le 31 décembre 1980, proclamation de Jean-Paul II)-fête 14 février- - sainte Brigitte de Suède (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 23 juillet- -sainte Catherine de Sienne (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 29 avril- -sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix -ÉDITH STEIN- (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-II -fête 9 août-) ----- Le même jour: saint Félix de Cantalice, (né 1513- 1587): -Il y devient ami de plusieurs grands personnages de l'époque, comme Charles Borromée et surtout Philippe Néri dont il partage les originalités édifiantes. Il se rend célèbre par ses austérités, sa charité et sa verve plaisante. -En 1580, lorsque la peste frappe Rome, il est chargé par la municipalité de collecter des fonds en faveur des miséreux. -Il reste connu sous le nom de « frère Deo Gratias », car « Deo gratias » (« je rends grâce à Dieu ») est sa réponse permanente à tous, qu'ils lui donnent l'aumône ou bien le repoussent. Lui-même se décrit comme « l'âne des capucins ». -Lorsqu'il meurt en 1587, le peuple romain réclame aussitôt sa canonisation. Premier saint de l'Ordre des frères mineurs capucins, il est le patron des frères non prêtres de cet ordre. Son corps repose sous l'autel d'une chapelle qui lui est dédiée, dans l'église de l'Immaculée-Conception, à Rome.__ ---------------------
Dernière édition par Bryand le Mar 2 Juin - 11:12, édité 2 fois
______________________________________ 19 mai Saint Yves ( né 1253 17 octobre - 1303-19 mai) -Yves Hélory de Kermatin- - lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34 ------------------- -vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ; Philippe III le Hradi (1270-1285); Philippe IV le Bel (1285-1314).
------- -canonisé en 1347 par Clément VI; -appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes; -l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse; -il plaidait pour les pauvres, les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités; -en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents (il fonde ainsi) en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
--------- Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214-1270), au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire auprès du recteur de Pleubian, et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz, son précepteur de sept ans plus âgé que lui. Premier témoignage de son précepteur: « De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction. À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin à figurer dans les actes de canonisation… Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian … hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans. Il le connaît donc depuis son plus jeune âge, ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent. Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves… Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même, avoir été avertie en songe que son fils deviendrait un saint, dans le manoir de Kermartin. » http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie, à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces, et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris, pour qu’il y suive des enseignements de philosophie, de théologie et de droit, accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz. Le voyage étant long et non sans dangers, le convoi de plusieurs jeunes bretons, tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur: « Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté. Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier, de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres : en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché, (…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre, il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires. Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine. On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire. Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier richement et élégamment vêtu et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure, ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres. Les pauvres devinrent bientôt l'objet principal de sa sollicitude : Yves se fit leur avocat, la voix des sans-voix, leur défenseur auprès des hommes et de Dieu. Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu,
en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs, c'était perdre son temps. Yves, tel que le raconte le Sage de l'Ancien Testament, - c'est la première lecture de notre messe en sa fête: « Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance et ne fais pas languir le miséreux. Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent. Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré, ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux. Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé, ne détourne pas du pauvre ton regard. Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux, ne donne à personne l'occasion de te maudire. Si quelqu'un te maudit dans sa détresse, son Créateur exaucera son imprécation. Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête. Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur. Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur et ne sois pas lâche en rendant la justice. Sois pour les orphelins un père et comme un mari pour leurs mères. Et tu seras comme un fils du Très-Haut qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu. Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo : Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens (Dicton du XIIIe siècle ). Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres, des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateuritinérant dans son diocèse. Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître. Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante) est encore bien vivant aujourd’hui, en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes. Depuis 1924, il est aussi patron secondairede la Bretagne. Chaque année, le jour anniversaire de sa mort, a lieu le « pardon des pauvres », pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
- 20 mai Saint Bernardin de Sienne (commémoraison) prêtre,
( né 1380- 1444) - lectures –Actes 4 : 8-12; Marc 3 : 31-35 -------------------
Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie) d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi. Il perd sa mère à l'âge de trois ans, et son père à l'âge de six ans, et il est accueilli dans la maison de sa tante Diana. Il commence ses études à Massa, puis se rend à Sienne en 1391, dans la maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils. Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole, puis des maîtres Onofrio di Loro et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
Les arts libéraux:
« Terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la connaissance depuis l'Antiquité hellénistique et romaine était réputée indispensable à l'acquisition de la haute culture. Les arts libéraux étaient groupés en deux cycles : le trivium, comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium, groupant les quatre branches des mathématiques (arithmétique, géométrie, astronomie et musique). Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin, la connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable à l'étude de la théologie fondée sur l'Écriture sainte, qu'il importait de comprendre et d'interpréter.
Lorsque, après une période de déclin, la culture se réveilla en Occident au moment de la renaissance carolingienne, l'enseignement de ces disciplines, particulièrement du trivium, reprit dans les écoles monastiques et cathédrales. Il faut attendre la fin du Xe siècle pour assister à un enseignement systématique du quadrivium dans certains centres, ainsi à Reims au temps de Gerbert, puis dans les écoles de Chartres. La renaissance du XIIe siècle a été, entre autres, celle des arts libéraux dont l'étude fut stimulée par l'introduction dans l'enseignement des œuvres d'Aristote et des scientifiques grecs traduits au préalable en latin. Quand se formeront les universités, les « sept colonnes de la sagesse », renforcées par la philosophie et les sciences de la nature, constitueront l'objet des études à la faculté des arts. »
Au cours de son adolescence de ce garçon dont on nous dit que sa beauté physique, témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore. Se préparait pour lui le chemin que la Providence lui avait préparé. En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans, Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame, attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala. En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne. Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons, prend l'entière charge de l'hôpital. Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche, mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile et il ne s'en remettra jamais complètement.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie. Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse Après un essai négatif de vie érémitique, deux ans plus tard il entra chez les franciscains. Bernardin prend l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne, le 8 septembre 1402. Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville, là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance. La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza) se situe dans la campagne proche de Sienne, sur le Colle della Capriola. Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain. Cet aristocrate savait parler à merveille aux gens du petit peuple. Sa renommée lui attirait les foules. Partout où il se rendait, les églises étaient trop petites et il fut amené à prêcher sur les places publiques. Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs. D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs à entrer dans la famille de Jésus, cette famille à laquelle on accède en faisant la volonté du Père, en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver, comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem. La première lecture de la messe a été choisie pour cette raison: « Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens, puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme et du moyen par lequel il a été guéri,sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous. C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée, et qui est devenue la pierre d'angle. Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. " » Bernardin de Sienne refusa plusieurs fois l'épiscopat, préférant rester simple prêtre. Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps, fut en contact avec les grands de ce monde et dut aussi assumer des charges importantes dans sa famille religieuse. Bernardin connut des épreuves. Il fut dénoncé comme hérétique. Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans de multiples biographies de différents saints et saintes. Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur. De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444, alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher. Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails...
LE MÊME JOUR : saint Baudile, martyr à Nîmes du 3e siècle… Nous connaissons peu son histoire dont les détails ne nous sont pas parvenus. ...Il est originaire d'Orléans ; il décide avec son épouse d'évangéliser la région de Nîmes. Un jour il interrompt un sacrifice païen, dont les adorateurs l'auraient abattu et décapité à la hache. Mais ne nous reste qu'une histoire telle que les mentalités aimaient les raconter au cours des siècles : cependant même si nous ne connaissons pas toute cette histoire, en quelque sorte, la dévotion envers ce saint a porté fruit: (C'est à ses fruits que vous reconnaîtrez l'arbre)... D'après la légende, sa tête rebondit trois fois au sol. À chaque point de chute, une source surgit. Au-dessus de ces sources est érigée une chapelle, l'oratoire des Trois-Fontaines. La dépouille de Baudille est transportée par son épouse à un lieu appelé Valsainte, et y est enterrée. Sa sépulture devient rapidement un lieu de pèlerinage. Une église est construite au IVe siècle et un monastère qui a existé jusqu'au XVIe siècle. Son culte se répandit alors très loin de Nîmes : de nombreuses localités portent son nom et plus de 400 édifices religieux lui sont consacrés, en France et en Espagne notamment. ------------------------
------ 22 mai Sainte Rita de Cascia ( né v 1381- 1457-)
-Elle est réputée exaucer dans les cas désespérés.
-Rita est le diminutif du nom Marguerita; mais le fait de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini), (souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet) que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita'' sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia) née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie) et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie), est une religieuse italienne de l'ordre des Augustins. Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
Elle fut béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII. ------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans.
Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri, vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale). Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs », -Ils étaient nommée les « les porte-paix de Jésus-Christ »- c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
La ''vendetta'':
—La vendetta est définie par le Dictionnaire de l'Académie française comme un mot emprunté de l’italien [signifiant] haine, hostilité qui existe dans le bassin méditerranéen et dans les Balkans entre deux familles, et qui cause souvent des meurtres.. Pour le Robert (2e éd., 1986, t. 9, p. 669), il s'agit d'une coutume corse, par laquelle les membres de deux familles ennemies poursuivent une vengeance réciproque jusqu'au crime.. ... Plus généralement, le mot vendetta désigne dans les sociétés claniques de la région méditerranéenne, la vengeance d'un meurtre ou d'une simple offense qui implique par obligation de solidarité tous les parents et alliés jusqu'à un certain degré de parenté ou d'alliance.—
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita. Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement. Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement. Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini, qu'elle a dû l'épouser en 1399. Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie. Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région. Une nuit, en 1412, il fut assassiné par la vendetta
que se livraient deux familles rancunière de Guelfes et de Gibelins. Rita continua de se consacrer à ses enfants mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta... Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre. Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins. Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime ses deux fils moururent de causes naturelles, emportés par une épidémie de peste, après avoir imploré le pardon de leur mère. En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia. Mais elle fut refusée au moins deux fois: les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves. De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées. Le monastère avait peur de représailles. Elle allait être refusées une troisième fois. Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)- saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre) et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition : elledevait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari. Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile. Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia (elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état : vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence. À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche , - saint Jacques de la Marche, Fête le 28 novembre né 1394-1476- Jacques de la Marche est un franciscain observant, ascète et prédicateur renommé. Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale, dans le contexte difficile des premières réformes catholiques, des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair, aux souffrances du Christ. Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front. Stigmatisée par cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée. Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or » que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres. À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres qui les séparaient du centre de la chrétienté. Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ; cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession. Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur, bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle. Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables. Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère. C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ; surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués. Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte. Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles, quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants. On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
------- MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250) -Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture. C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui.. Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture et donnèrent leur vie sans faiblir, dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
---- Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes: Julie était issue d'une famille noble de Carthage. Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population, Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe. La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître. Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule. Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne, demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local, apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer. Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux. Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie. Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée. La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche, symbole d'innocence et de sainteté. Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère. Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio. C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur. (saints en Corse - diocèse d'Ajaccio) En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
Ajaccio:
– Ajaccio est une commune française, préfecture du département de la Corse-du-Sud, préfecture de la Corse et siège de la collectivité territoriale de Corse. Son aire urbaine comptait 106 488 habitants en 2016. « Cité impériale» et autrefois « cité du corail ». Ajaccio est la ville de naissance de Napoléon Bonaparte mais elle est aussi connue pour être la première ville française libérée durant la Seconde Guerre mondiale, le 9 septembre 1943. -_________________________________________