23 septembre
saint Padre Pio de Pietrelcina (mémoire)
- d'une photo du 19 août 1919-
né 1887 25 mai Pietrelcina, Italie-- 1968 23 septembre San Giovanni Rotondo Italie-
-béatifié 2 mai 1999, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II;
-canonisé 16 juin 2002, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II-
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-lectures – – Galates 2, 19-20; Matthieu 16 : 24-27 - -
-bréviaire :-- - -- -- - -- -+ - : Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-
(Epistolario, II, 87-90, n° 8, édition 1994).
OU
--D’une lettre de saint Pio de Pietrelcina.
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- Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-:
« Le divin artisan s’emploie à préparer des pierres pour construire un temple éternel ;
il taille ces pierres par des coups répétés de son marteau
et les polit soigneusement en leur ôtant tout superflu.
C’est ce que chante notre très douce Mère, la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’Office de la dédicace d’une église.
Et cela se vérifie ainsi.
Chaque âme destinée à la gloire éternelle peut très bien se définir
comme une de ces pierres créées pour le temple éternel.
Quand un entrepreneur veut construire une maison,
il doit au préalable tailler les pierres qui serviront à la construction ;
il y arrive à coups de marteau et de ciseau.
C’est ainsi que le Père céleste agit avec l’âme qu’il a choisie et destinée de toute éternité,
dans sa très grande sagesse et sa Providence, à édifier une demeure éternelle.
Pour régner avec le Christ dans la gloire éternelle,
l’âme doit donc être taillée à grand coups de marteau et de ciseau ;
c’est comme cela que, telles des pierres,
le divin architecte prépare les âmes qu’il a choisies.
Que sont ces coups de marteau et de ciseau ?
Ce sont les ombres, ma sœur,
ce sont les peurs,
les tentations,
les afflictions,
les craintes spirituelles,
et aussi les maladies corporelles.
Rendez donc grâce à l’infinie douceur du Père éternel,
qui s’occupe ainsi de votre âme pour la sauver.
Pourquoi les meilleurs ne se glorifient pas de ces gestes
bienveillants appliqués par tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce céleste médecin des âmes
et livrez-vous en toute confiance à ses très saintes mains ;
il vous traite comme quelqu’un qu’il a choisi
pour suivre Jésus de près, jusqu’au sommet du Calvaire.
Moi, je considère que la grâce se manifestera en vous
par la joie et un mouvement très sage de l’âme.
Ne doutez donc pas que tout ce qui arrive
à votre âme a été ordonné par le Seigneur.
Ne craignez donc pas que Dieu vous fasse tomber
dans quelque mal ou dommage !
Qu’il vous suffise de savoir qu’en toute votre vie,
vous n’avez jamais offensé le Seigneur que vous fréquentez de plus en plus.
Si ce très bienveillant Époux se cache à votre âme,
il le fait, non pas comme vous le croyez, pour se venger de votre perfidie,
mais pour éprouver davantage votre fidélité et votre constance,
et pour remédier en outre à quelque maladie
que ne voient pas vos yeux de chair,
maladie ou faute dont aucun juste n’est exempt.
Car il est dit dans la sainte Écriture :
Le juste tombe sept fois le jour (Proverbes 24: 16).
Et croyez-moi, si je ne vous savais aussi affligée, je m’en réjouirais moins,
puisque j’en déduirais que le Seigneur vous donne moins de perles...
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui se rapportent à votre manière de vivre,
à savoir que vous n’avez pas écouté les appels divins
et que vous vous êtes opposée aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne vient pas du bon Esprit, mais du mauvais.
Il s’agit là de ruses diaboliques visant à vous éloigner de la perfection,
ou au moins à vous retarder sur son chemin.
Ne perdez pas courage !
Quand Jésus se manifeste à vous, rendez-lui grâces ;
s’il se cache rendez-lui grâces encore.
Tout est délices de l’amour.
Je désire que vous livriez votre esprit avec Jésus sur la croix
et que vous disiez avec lui : Tout est accompli ! (Jean 19: 30) ».
Notre saint est né de père et mère:
Grazio « Orazio » Maria Forgione (né 1860– 1946), cultivateur,
et
Maria Giuseppa « Peppa » Di Nunzio Forgione (1859– 1929),
nom de baptême: Francesco Forgione. Baptisé le lendemain
à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges)
de Pietrelcina banlieue de Bénévent (10 kilomètres).
Prénommé Francesco en hommage à François d'Assise.
Son frère aîné, Michele (1882),
et trois sœurs nées après lui:
Felicita (1889),
Pellegrina (1892)
et Grazia (1894).
Dès son jeune âge, c'est un pieux gamin qui n'aime pas trop jouer
avec des camarades au langage irrévérencieux et irréligieux,
dont il se plaignait de leur fréquentation...
Francesco eut tôt des révélations mystiques ;
à cinq ans, Jésus-Christ lui est apparu.
À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles.
Il ne pouvait envisagé d'être agriculteur comme son père,
car sa santé le lui permettait pas...
Sa mère voit plutôt bien en lui un futur prêtre.
À l'âge de 15 ans, le 22 janvier 1903,
il rejoignit l'Ordre des frères mineurs capucins de Morcone.
En raison de sa santé fragile, il doit retourner dans sa famille.
Il fera divers couvents.
Il prononce ses vœux solennels comme novice âgé de 21 ans, le 27 janvier 1909.
Il avait reçu la tonsure des capucins au mois de décembre 1908 ,
puis les ordres mineurs et le sous-diaconat à la cathédrale de Bénévent.
Puis le diaconat le 18 juillet 1909, ordonné au couvent de Morcone;
c'est là qu'il prend le nom de frère Pio, en hommage au pape saint Pie V.
Il a été ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 -
Dès 1911, il fait part à son confesseur des signes de rougeurs
et de ses douleurs vives aux mains et aux pieds.
C'est le 4 septembre 1916 qu'il habitera au couvent de San Giovanni Rotondo.
Le Padre se réveillait à l'aube pour lire le bréviaire.
À l'époque les Cinq stigmates sont maintenant déclarés présentes et visibles,
dont sont faits plusieurs rapports médicaux, mentionnant
qu'elles sont apparus au moine Padre Pio le 20 septembre 1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, il assiste les malades comme infirmier
à la compagnie militaire de l'hôpital Sainte-Trinité de Naples (1915–1917).
À l'époque il souffre d'une bronchite chronique, et les médecins
lui diagnostiquent une tuberculose et, par peur qu'il ne contamine sa compagnie,
le mettent quelques semaines à l'écart de sa communauté.
QUELQUES dates en résumé:
1918 (16 mars) Padre Pio retourne pour toujours au couvent de S. Giovanni Rotondo.
(5 août) Un personnage céleste mystérieux
transperce le cœur de Padre Pio d'un coup de lance
lui laissant une blessure qui saigne toujours : c'est la transverbération.
(20 septembre) Il revoit dans un chœur le personnage mystérieux ruisselant de sang
et se retrouve avec des plaies sur les mains, sur le flanc et sur les pieds.
Padre Pio commence à porter sur son corps les stigmates,
signes visibles de la passion du Christ.
1919 La nouvelle de la stigmatisation se répand partout en Italie, et des milliers de pèlerins
arrivent sur le Gargano attirés par le grand charisme de Padre Pio.
(15 mai) Pour la première fois un médecin, le Professeur Luigi Romanelli,
directeur de l'Hôpital de Barletta, examine les stigmates de Padre Pio.
(26 juillet) Le Professeur Amico Bignami, titulaire de la chaire de Pathologie médicale
de l'Université de Rome, l'examine.
(9 octobre) Il se soumet aux examens approfondis du docteur Giorgio Festa,
envoyé par le Général des Capucins, le père Venanzio de Lisle-en-Rigault.
1923 (17 juin) A S. Giovanni Rotondo arrive l'ordre qui interdit à Padre Pio
de célébrer la Messe en public et de répondre aux Épîtres
des fidèles qui arrivent au couvent.
(25 juin) Padre Pio célèbre la Messe en privé;
dans l'après-midi un soulèvement populaire se déchaîne.
(26 juin) À nouveau il célèbre dans l'église.
(8 août) L'ordre arrive de déplacer Padre Pio à Ancône.
(17 août) Les autorités ecclésiastiques, inquiètes de l'effervescence des foules,
suspendent le déplacement de Padre Pio.
1925 (22 avril) Le village est de nouveau en effervescence
en raison des restrictions imposées
à Padre Pio dans la pratique de la confession.
1933 (16 juillet) Après plus de deux ans Padre Pio
célèbre de nouveau la Messe en public.
1940 (9 janvier) La "grande œuvre terrestre" de Padre Pio,
la Maison du Soulagement de la Souffrance, commence.
1956 (5 mai) La "Maison du Soulagement de la Souffrance" est inaugurée.
1968 (22 septembre) Comme il le fait depuis des années,
Padre Pio célèbre la Messe à 5 heures du matin.
C'est sa dernière célébration eucharistique.
(23 septembre) "Jésus, Marie ! Jésus, Marie !"
sont ses derniers mots. Padre Pio meurt à 2h30.
(26 septembre) Plus de cent mille personnes participent
aux funérailles de Padre Pio.
(27 septembre) La crypte où se trouve le corps de Padre Pio est ouverte aux fidèles.
Depuis, un pèlerinage ininterrompu de fidèles sur sa tombe a lieu.
1983 (20 mars) Le procès en Béatification de Padre Pio
s'ouvre officiellement à San Giovanni Rotondo.
1987 (23 mai) Le Pontife Jean Paul Il arrive en pèlerinage à San Giovanni Rotondo
et prie sur la tombe de Padre Pio.
1990 (21 janvier) Le procès en Béatification se conclut.
1997 (avril) Padre Pio est déclaré Vénérable.
1999 (2 mai) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Bienheureux.
2002 (16 juin) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Saint.
2004 (1 juillet) Le Sanctuaire de Sain Pio de Pietrelcina est inaugurée
à San Giovanni Rotondo.
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-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#471760
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À suivre.
- Version des années passées:
Les saints du mois de septembre[/u]-
23 septembre
saint Padre Pio (mémoire) -mise à jour-
( né 1887 25 mai - 1968 23 septembre )-
-acclamation- « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
car tu as révélé aux petits les mystères du Royaume. » Alléluia.
voir aussi
- voir aussi ces deux vidéos:
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-Office des lectures- D'une lettre de saint Pio de Pietrelcina-
« C’est par les coups répétés d’un burin salutaire
et un nettoyage soigneux
que l’Artiste divin veut préparer les pierres
avec lesquelles se construit l’édifice éternel.
Ainsi chante notre tendre mère,
la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’office de la dédicace d’une église.
Et il en va vraiment ainsi.
On peut affirmer, à juste titre, que chaque âme
destinée à la gloire éternelle est faite pour élever l’édifice éternel.
Un maçon qui veut bâtir une maison doit,
avant tout, bien nettoyer les pierres qu’il veut utiliser pour la construction.
Ce qu’il obtient à coups de marteau et de burin.
Le Père céleste se comporte de la même manière avec les âmes choisies,
que sa haute sagesse et providence a destinées à élever l’édifice éternel.
L’âme destinée à régner avec Jésus Christ dans la gloire éternelle
doit donc être nettoyée à coups de marteau et de burin,
dont se sert l’Artiste divin pour préparer les pierres,
c’est-à-dire les âmes choisies.
Mais que sont ces coups de marteau et de burin ?
Ma sœur,
ce sont les ombres,
les craintes,
les tentations,
les afflictions de l’esprit
et les troubles spirituels,
avec un parfum de désolation, et aussi le malaise physique.
Dès lors, remerciez l’infinie bonté du
Père éternel qui traite votre âme de cette façon,
parce qu’elle est destinée au salut.
Pourquoi ne pas se glorifier de ce traitement plein d’amour
que vous applique le meilleur de tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce médecin céleste des âmes
et abandonnez-vous en toute confiance entre ses bras très saints.
Il vous traite comme les élus,
afin que vous suiviez Jésus de près par la montée du Calvaire.
Je constate avec joie et une très vive émotion de l’âme
combien la grâce a opéré en vous.
Ayez la certitude que tout ce que votre âme a éprouvé
a été disposé par le Seigneur.
Alors, n’ayez pas peur de tomber dans le mal et l’offense de Dieu.
Qu’il vous suffise de savoir qu’en tout cela vous n’avez jamais offensé le Seigneur,
mais qu’au contraire il en a été davantage encore glorifié.
Si cet Époux très tendre se cache à votre âme,
ce n’est pas, comme vous le pensez, qu’il veuille vous punir de votre infidélité,
mais parce qu’il met toujours à l’épreuve votre fidélité
et votre constance, et qu’en outre il vous purifie
de certains défauts,
qui n’apparaissent pas tels aux yeux de chair,
c’est-à-dire ces défauts et ces fautes dont le juste lui-même n’est pas exempt.
Dans la sainte Écriture, il est dit en effet :
Le juste tombe sept fois.
Et, croyez-moi, si je ne nous savais pas dans une telle affliction,
je serais moins content, parce que je verrais que le Seigneur
vous donne moins de pierres précieuses…
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui concernent votre façon de vivre,
c’est-à-dire que vous n’écoutez pas les inspirations divines
et que vous résistez aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne provient pas de l’esprit du bien mais de l’esprit du mal.
Il s’agit d’artifices du diable, qui cherchent à vous éloigner de la perfection
ou, du moins, à retarder votre marche vers elle.
Ne perdez pas courage !
Si Jésus se manifeste, remerciez-le ;
s’il se cache, remerciez-le encore :
ce sont comme des jeux amoureux.
Je souhaite que vous arriviez à rendre votre souffle avec Jésus sur la croix
et à crier avec Jésus : Tout est consommé. »
---------.
À suivre.
[u]