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" Méditations sur les textes du Jour "

Betty
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Message par Betty Sam 20 Fév - 12:10

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« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs »


Samedi 20 février 2021


Couleur liturgique


Saint(e) du jour-


Sainte Aimée


Évangile selon saint Luc 5, 27-32


En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »


Prière


Je commence cette prière par un moment de recueillement. Je me place sous le regard aimant du Père qui me reçoit et se réjouit de cet instant partagé avec lui. Comme Lévi, je suis assis, installé dans ma vie et dans les circonstances que j’ai à vivre. J’essaie de prendre conscience de moi-même : de mes sentiments, de mes désirs les plus profonds, de ce qui m’habite en ce moment. Je le formule simplement et je le dépose dans le cœur de Dieu.


Puis doucement, je répète dans mon cœur les paroles de ce chant : « Écoute, écoute, surtout, ne fais pas de bruit, on marche sur la route, on marche dans la nuit. Écoute, écoute, les pas du seigneur vers toi, il marche sur ta route, il marche près de toi. »


 


Demande


Seigneur Jésus, s’il te plaît, viens à ma rencontre ; viens me trouver, que j’entende ta voix et que j’ose te suivre.


 


Réflexion


Nous connaissons peut-être déjà l’Évangile d’aujourd’hui et la rencontre de Jésus avec cet homme : il s’appelait Lévi, il était collecteurs d’impôts et sans doute mal apprécié de ses concitoyens. Il devient disciple, l’un des douze apôtres, évangéliste et martyr : nous le connaissons mieux sous le nom de saint Matthieu. Saint Luc nous raconte aujourd’hui l’histoire de son appel. Laissons-nous toucher par la Parole de Dieu et attachons-nous spécialement à la personne de Jésus.


 


« Jésus sortit (…) »


Le récit commence par cette constatation : « Jésus sortit ». Il ne reste pas où il est mais il se met en mouvement, il se déplace. Telle semble l’action de Dieu depuis les origines : la création, la révélation, la Rédemption… voici l’œuvre de Dieu qui ne se lasse pas de venir à notre rencontre.


La vie publique de Jésus nous montre la même chose : Jésus parcourait toute la Galilée en prêchant ; la Samaritaine, Zachée, la femme syro-phénicienne, les aveugles, les lépreux et tant d’autres encore… Jésus les a tous rencontrés en chemin. Les paraboles réaffirment encore cette idée : le semeur sortit pour semer du grain, le berger partit à la recherche de la brebis égarée, etc. Le Christ est donc en chemin, il marche sur la route.


Mais l’Évangile nous en dit plus : Jésus sortit… puis entra chez Lévi pour le repas. Le Christ n’est donc pas seulement en mouvement ou en voyage. Il est loin de rester immobile ou inactif, comme retenu au ciel ou dans le tabernacle. Mais il vient explicitement à notre rencontre. Il prend l’initiative de venir me trouver là où je suis, tel que je suis.


De quelle façon le Christ vient-il à ma rencontre au quotidien ? Une inspiration, une personne, une bonne nouvelle, parfois une souffrance…


Jésus « remarqua »


L’Évangile précise qu’après être sorti, Jésus remarqua Lévi assis au bureau des impôts. Comment était ce regard de Jésus ? Lorsque Jésus regarda le jeune homme riche, il l’aima ; quand il vit la pauvre veuve déposer ses offrandes dans le Temple, il fut saisi d’admiration ; quand il vit le bon larron à ses côtés sur la croix, il regarda son cœur et non les apparences et lui promit le ciel ; quand il voyait les foules le suivre, il se laissait toucher au point de les enseigner et subvenir à leurs besoins ; pour ses premiers apôtres, il posa son regard sur des personnes assez simples…


Le regard de Jésus est donc profond et bienveillant. Il voit dans le secret de notre cœur et recherche notre bien. Il se laisse toucher par les circonstances. Nous ne sommes jamais « trop indignes » pour que le Christ détourne son regard de nous. Au contraire, il nous voit, il nous regarde avec amour.


Jésus nous remarque et cherche à prendre contact. Dans le passage où une femme s’approche derrière lui, est guérie en touchant la frange de son manteau, Jésus ne la laisse pas partir sans la regarder dans les yeux, sans ce contact personnel à travers lequel il transmet tout son amour.


En ce moment, je laisse le regard du Christ se poser sur moi : que voit-il ? Quels sont les besoins de mon cœur qu’il y découvre ?


« Il lui dit : ‘’Suis-moi.’’ »


Enfin, Jésus parle et invite Lévi à le suivre. Car le Christ ne vient pas seulement voir là où nous en sommes, mais il vient nous donner la force et la grâce de nous lever, c’est-à-dire rompre les inerties qui nous enchaînent ou avoir le courage de prendre une décision, de rompre avec une situation nuisible, de demander l’aide dont nous avons besoin… Jésus nous accepte tels que nous sommes mais ne nous laisse pas tels que nous sommes. Il vient nous apporter sa grâce, le chemin qui nous libère, la vérité que nous recherchons, la vie dont nous avons besoin.


Le Seigneur me fait-il une invitation particulière aujourd’hui ?


Dialogue avec le Christ


Je relis doucement le passage de l’Évangile que nous venons de commenter et je m’arrête là où mon cœur résonne de façon plus particulière. Je demande avec insistance à Jésus de venir à ma rencontre dans une situation importante (la nommer).


Je me laisse regarder, sans peur ni honte par Jésus dont je me sais aimé et crois être aimé : je lui permets de voir au plus profond de mon cœur, mes désirs, mes peurs, mes joies…


J’écoute avec attention l’appel du Seigneur à le suivre dans une circonstance concrète de ma vie et de ma journée.


Jésus, je veux te suivre. Appelle-moi, me voici !


Résolution


Aujourd’hui, j’essaierai de me voir avec le même amour et la même bonté que le Christ me regarde.


Y a-t-il une situation de laquelle le Christ m’appelle à me relever ? Puis-je faire un pas dans sa direction ?


 


Lucie Favier, consacrée de Regnum Christi


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Message par Jean Dim 21 Fév - 8:11

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Le Règne de Dieu est tout proche
 
Dimanche 21 février 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour- Saint Pierre-Damien
Premier dimanche de Carême



Évangile selon saint Marc 1, 12-15

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »


Prière
Ô Seigneur, me voici en ta présence, en ce lieu et en ce moment précis de ma journée. Ces minutes sont pour toi, je m’abandonne à toi.



Demande
Jésus, tu sais que je suis faible et que je me fatigue en chemin. Viens à mes côtés comme tu sais le faire et enseigne-moi tes voies.



Réflexion
« Aussitôt l’Esprit le pousse au désert (…) »
Jésus me dit : par le baptême, tu as été immergé en moi et tu es né à une nouvelle vie, la vie de l’homme nouveau. Comme je me suis laissé guidé par l’Esprit au désert, toi aussi, laisse-toi guider par lui. C’est lui qui fait de toi un fils et une fille du Père céleste. Il t’accompagne lorsque tu passes par ces vallées obscures où l’on se sent seul. C’est un moment d’épreuve où tu peux grandir en liberté et en confiance filiale. Moi aussi je suis passé par là. Je sais ce que l’on ressent. Et j’en suis sorti victorieux afin de t’aider à trouver petit à petit la voie de la confiance et de la liberté.
 
« Le règne de Dieu est tout proche. »
Le Règne de Dieu, c’est ma vie de fils bien-aimé du Père. Après la mort de Jean le Baptiste, je venais annoncer sa venue imminente dans le cœur des hommes. Déjà ma parole et ma présence le font naître dans le cœur de mes disciples. Mais ce n’est qu’après mon sacrifice sur la croix que, le cœur transpercé, je peux vous remettre mon Esprit qui fait de vous des fils bien-aimés du Père. Désormais tu es mon frère, ma sœur. Mais continue de prier « que ton Règne vienne ! » afin que, de ton cœur, la vie de fils pénètre tes sentiments, tes désirs, tes relations.
 
« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Crois-tu réellement que l’Évangile soit, comme son nom l’indique, une bonne nouvelle ? C’est la nouvelle de mon Règne, de ma vie en toi ! Crois-tu que vivre comme fils de Dieu te rendra plus heureux, plus libre et te permettra de réaliser plus pleinement qui tu es ? C’est l’invitation que je te propose aujourd’hui : renonce à tes idoles, fais-moi confiance et suis-moi !


Dialogue avec le Christ

Merci, Jésus, de venir me sauver. Je te remercie parce que tu n’es pas un Dieu lointain, mais tu viens dans ma vie, au fond de mon être, pour partager avec moi ta vie. Envoie sur moi ton Esprit pour me faire vivre en fils et en fille de Dieu. Je te donne ma vie pour vivre de ta vie car j’ai confiance en toi :
Seigneur Jésus,
Je t’offre mes mains pour faire ton travail,
Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin,
Je t’offre mes yeux pour voir comme toi,
Je t’offre ma langue pour dire tes paroles,
Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi.
Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.
Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.
Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,
Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi.
Amen.



Résolution
Demander sa lumière à l’Esprit Saint pour m’indiquer ce qu’il veut changer dans ma vie, dans quel domaine je dois m’ouvrir pour accueillir son œuvre en moi.

Frère Martin Baud, LC

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Message par Jean Lun 22 Fév - 13:49

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« Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des Cieux »

 
Lundi 22 février 2021


Couleur liturgique : le blanc
Saint(e) du jour-
La Chaire de saint Pierre



Évangile selon saint Matthieu 16, 13-19

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Prière
Seigneur, je me mets en ta présence. Même si je suis seul dans ma chambre ou dans mon bureau en ce moment précis, je ne prie pas tout seul. Je suis uni à toute l’Église, à tous les chrétiens dispersés à travers le monde. En cette fête de la chaire de saint Pierre, je prie spécialement avec le pape François et pour ses intentions, lui à qui tu as confié le soin de ton Église.



Demande
Seigneur Jésus, que je te reconnaisse !


Réflexion
Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la chaire de saint Pierre. Cette chaire (du latin cathedra, qui signifie « siège »), symbole de l’autorité de l’évêque de Rome, est conservée dans le splendide reliquaire conçu par Le Bernin dans l’abside de la basilique du Vatican. Mais l’origine de cette fête vient d’une coutume funéraire qui date de l’empire romain. Une fois par an, en février, les Romains vénéraient la mémoire des morts et mangeaient près de leurs tombes. Chaque tombeau devenait ainsi le siège, la « chaire » du défunt. Les chrétiens des premiers siècles allaient, eux aussi, au cimetière de la colline du Vatican pour se recueillir sur la « chaire » de saint Pierre. Cette tombe, ensevelie sous les fondations de la basilique édifiée par Constantin, a été redécouverte lors des fouilles menées par Pie XII il y a une soixantaine d’années. Et l’on peut voir, encore aujourd’hui, les os de ce pécheur du lac de Tibériade qui, il y a deux mille ans, a été le premier à proclamer : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
 
La fête d’aujourd’hui me donne l’occasion de prier pour le pape François, 266e successeur de saint Pierre, et de renouveler ma ferveur à suivre ses enseignements. Mais cela ne me dispense pas de contempler l’exemple de l’apôtre Pierre. Il n’y a pas que les papes qui doivent proclamer « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Je ne peux pas être disciple du Christ si je ne proclame pas, moi aussi, ma foi en ce Dieu devenu homme pour me sauver. Le Seigneur a attendu que son apôtre lui face cette déclaration personnelle pour lui confier trois dons : d’abord un nouveau nom, le nom de Pierre ; ensuite, une promesse, la promesse de bâtir son église sur cette pierre ; et enfin, un pouvoir, le pouvoir des clés du Royaume des cieux.
À moi aussi, le Seigneur veut me confier des dons pour le bien de son Église. Mais sans une conviction personnelle de ma part, sans un cri jailli du cœur, il ne pourra pas disposer du terrain sur lequel il voudrait construire sa demeure. Saint Augustin ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : « Celui qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi. » (cf. Saint Augustin, Sermon 169, 11, 13) Le Seigneur ne veut pas forcer ma liberté, il a besoin de mon oui pour me sauver. En suis-je conscient ? Est-ce que je veux remplir ma part du contrat ?
 
Comment saint Pierre en est-il arrivé à cette profession de foi ? D’une part, c’est le Christ lui-même qui a su créer les circonstances favorables et poser les questions qu’il fallait pour faire jaillir cette réponse de la bouche de ses apôtres. D’autre part, saint Pierre exprime une conviction qui a longtemps mûri dans son cœur. Il n’a pas reconnu que Jésus était le Messie tant attendu, le Fils de Dieu lui-même, du jour au lendemain ! Il lui a fallu beaucoup d’enseignements, de nombreux miracles et de longues heures d’intimité avec le Christ. Sa conviction personnelle est le fruit de son expérience et de sa liberté. Cependant, la foi de Pierre a beau être une conviction personnelle, elle n’en est pas moins un don de Dieu. « Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »

Suis-je conscient que ma foi en Jésus-Christ est une décision personnelle qui engage toute ma vie ? Et que c’est un don gratuit de Dieu que je dois demander avec insistance ?

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. Tu n’es pas un dieu mort, une idole que je peux manipuler à ma guise, mais le Dieu vivant, le Dieu que je ne peux pas contrôler, le Dieu qui me secoue et qui me surprend sans relâche. Donne-moi la grâce de seconder les inspirations de ton Esprit pour proclamer avec saint Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! »


Résolution
Aujourd’hui, je lirai un texte du pape, comme La joie de l'Évangile ou Avec un cœur de père.

Frère Benoît Terrenoir, LC
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Message par Betty Mar 23 Fév - 9:43

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« Vous donc, priez ainsi »

 

Mardi 23 février 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Saint Polycarpe, évêque et martyr

Évangile selon saint Matthieu 6, 7-15

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi :

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

Prière

« Mon Père, je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d'autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père. » (Charles de Foucauld)

Demande

Que ton Règne vienne dans mon cœur !

Réflexion



  1. « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas (…) Priez ainsi : Notre Père (…) »
    Jésus nous invite à parler à Dieu comme à un père, et non un automate, ou si vous me permettez l’expression, une machine à sous ! Au fond de nous, il peut y avoir cette tendance à demander à Dieu quelque chose avec insistance, en espérant qu’en persévérant il nous donnera une goutte de ce dont nous avons besoin.
    « Ne rabâchez pas. » Notre Père n’attend pas de nous qu’on lui récite des prières comme une poésie apprise par cœur mais sans le cœur ! Si « seulement une Parole » de Jésus pouvait nous guérir, une seule de nos paroles pourrait toucher son Cœur. Ouf, pas besoin de grands discours, ni de figures de style, ni d’argumentations parfaitement construites ! Il désire simplement que je lui donne mon cœur, que je me confie à lui comme un petit enfant envers son père, le meilleur des pères. Jésus l’appelle « Abba », ce qui signifie « mon petit papa » ! Quels autres mots peuvent consoler le cœur d’un Père ? Quels autres mots peuvent me rappeler que je ne suis pas un numéro, un parmi tant d’autres, sinon son fils chéri ?
    L’acclamation de l’Évangile tirée de la lettre aux Romains (Rm 8, 15) le souligne : « Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; c’est en lui que nous crions Abba, Père . »
     


  2. Quel Père est Dieu ?
    Cette courte prière enseignée par Jésus contient des trésors inépuisables et nous révèle la vérité sur Dieu. Certains films, livres ou publicités peuvent nous transmettre de manière imperceptible une fausse image de Dieu. Non, Dieu n’habite pas sur un nuage, ni ne joue de la harpe, ni ne regarde le monde d’en haut comme un grand échiquier ! Comme le souligne le Catéchisme de l’Église catholique, l’expression « qui es aux cieux » ne signifie pas un lieu, mais une manière d’être ; non pas l’éloignement mais sa majesté. Notre Père n’est pas ailleurs, il est au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir de sa sainteté. Dieu est proche.
    Saint Augustin nous dit même qu’il habite dans le cœur des justes, comme dans son temple. De plus, « le Royaume de Dieu est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14, 17). Sa volonté est « que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4), que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous a aimés (cf. Jn 13, 34). Il désire la communion d'amour et de vie avec chacun d'entre nous. Il est accueil, il est amour (cf. 1 Jn 4, Cool. Dieu notre Père répond à toutes nos aspirations les plus profondes !
     


  3. « Notre Père »
    Dieu n’est pas seulement mon Père, il l’est aussi de mon collègue, de ma voisine, de mon beau-frère, de ma belle-mère, de mon chef, de cette personne bizarre qui traîne dans le quartier, de la caissière, de chaque être humain. Et si l’une des plus grandes souffrances des parents est de voir leurs enfants se déchirer, Dieu notre Père désire également que nous vivions en paix les uns avec les autres, que nous nous servions, que nous désirions le bien de l’autre et agissions en conséquence. Saint Jean nous l’explique on ne peut plus clairement dans sa première lettre : « Si quelqu’un dit : ‘’J’aime Dieu’’, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. » (1 Jn 4, 20-21)
    Ce que je désire pour moi, je le demande pour mes frères : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes (…) Ne nous laisse pas entrer en tentation. Délivre-nous du Mal. » Et si j’éprouve de la rancune ou une certaine difficulté à considérer telle ou telle personne comme mon frère ou ma sœur, je peux réciter lentement le Notre Père en pensant à elle.




Dialogue avec le Christ

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » (Mt 11, 25)

Résolution

Laissons Dieu nous inspirer quelle action nous pouvons accomplir pour mettre en œuvre ce que chacun a contemplé. Par exemple, réciter lentement et de tout cœur le Notre Père plusieurs fois dans la journée avant de commencer le travail ou une activité.

Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi

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Message par Jean Mer 24 Fév - 8:09

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Le signe de Jonas

 
Mercredi 24 février 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Saint Modeste


Évangile selon saint Luc 11, 29-32


En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »


Prière
Seigneur Jésus, en ce début de Carême, je veux me rapprocher de toi ! Je voudrais que ce moment de prière soit un pas de plus sur le chemin vers toi ! Tout au long de ce Carême, je t’en prie, purifie mon cœur, aide-moi à rejeter tout ce qui m’empêche de t’aimer ! Sainte Vierge Marie, je te confie les fruits de ce moment de prière !


Demande
Seigneur Jésus, ouvre mes yeux pour voir tes signes !


Réflexion
Dans ce passage de l’Évangile, le Seigneur attire l’attention de la foule sur un désir profondément enraciné dans le cœur de l’homme : le désir des signes. Nous exigeons des signes et des preuves à tout bout de champ. Un chèque, une lettre ou un document officiel sans signature ne vaut rien, nous avons besoin de ce signe d’authenticité. Dans un entretien d’embauche, on exige des signes de la compétence du nouveau venu.
Pourtant, il y a des circonstances dans lesquelles nous n’avons pas besoin de signe. Un petit enfant ne va pas dire à sa maman : « Si tu m’aimes, prouve-le-moi ! » Il sait très bien que sa mère l’aime, puisqu’il la voit chaque jour prendre soin de lui. C’est seulement plus tard, à l’adolescence, qu’il pourrait remettre en question l’amour de sa mère.
De même, les foules n’avaient pas besoin de demander un signe à Jésus. Son mode de vie austère et son refus de la popularité montraient bien que ce n’était pas par ambition qu’il guérissait les malades et chassait les démons. Cependant, certains, tels des adolescents, mettaient quand même son message en doute. Ils exigeaient un signe.
 
Même s’il n’en avait pas besoin, le Christ décide de donner un signe aux foules : le signe de Jonas. Mais quel est ce signe ? Comment Jonas a-t-il été un signe pour les habitants de Ninive ? Comment ce naufragé en haillons a-t-il changé le destin d’une ville tellement grande qu’il fallait trois jours de marche pour la traverser ? Sa voix devait être bien faible, perdue dans l’immense brouhaha de la grande cité assyrienne. Et pourtant, les habitants de Ninive ont reconnu dans sa présence discrète un signe de Dieu.
Quelle est la meilleure preuve d’amour qu’une mère puisse donner à son fils ? Eh bien, c’est simplement sa présence. Le fait qu’elle soit là tous les jours, qu’elle continue patiemment à s’occuper de lui, qu’elle soit constamment disponible pour lui, c’est cela qui, à la longue, le convaincra qu’elle n’a jamais cessé de l’aimer. De même, le signe de Jonas – la preuve que le Christ décide de donner aux foules – c’est tout simplement sa présence au milieu de son peuple.
 
La discrétion de Dieu est une constante dans la Bible. Certes, à la fin des temps, le Christ apparaîtra dans la gloire et, à ce moment-là, personne ne pourra dire qu’il ne l’a pas vu. Mais pour le moment, le Seigneur n’oblige personne à croire en lui. Il attire, il invite, mais sans jamais s’imposer. Il accomplit des miracles, mais sans forcer la liberté de ceux qu’il guérit. Souvent, il reste une présence discrète, une silhouette sur le rivage du lac de Galilée, un voyageur sur le chemin d’Emmaüs. Mais c’est dans cette présence discrète, comme dans la brise légère du mont Sinaï, que le Dieu tout-puissant vient à la rencontre des hommes.

Et moi ? Ai-je remarqué le signe de Jonas dans ma vie ? Quand ai-je reconnu la présence discrète du Christ à mes côtés ? Quand l’ai-je entendu frapper doucement à ma porte ? Il vient à ma rencontre chaque jour, dans la prière et les sacrements, dans la Sainte Écriture et dans le livre de la Création, dans le visage de mon prochain et dans la voix de ma conscience. Au milieu de mon brouhaha intérieur, il proclame silencieusement son amour. « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20)

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je t’en prie, ouvre mes yeux ! Aide-moi à reconnaître ta présence tous les jours ! Aide-moi à ne pas perdre ces rencontres quotidiennes avec toi, toi qui viens à moi de façon tellement discrète ! En ce Carême où tu me prépares de nombreuses grâces, aide-moi à être attentif à tes signes !


Résolution
Aujourd’hui, j’identifierai un moment où le Christ s’est rendu présent dans ma vie depuis le début du Carême.

Frère Benoît Terrenoir, LC
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Message par Betty Jeu 25 Fév - 5:57

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Efficacité de la prière
 
Jeudi 25 février 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Saint Nestor
Évangile selon saint Matthieu 7, 7-12
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »
Prière
Par ta grande bonté, Seigneur, pourrais-tu trouver dans ma prière la vérité et la profondeur qui correspondent à mon désir ardent ? Tu sais que je t’aime mais tu sais aussi que les mots me manquent pour exprimer ce désir profond de dialoguer avec toi. Seigneur, si, grâce à toi, les mots ne se traduisent pas par l’action, ils resteront superficiels et n’auront aucun résultat.
Demande
Seigneur, les temps de confinement que nous traversons depuis quelques mois nous ont permis de mesurer quel était notre attachement à toi et à la Vérité que tu es venu nous faire connaître. S’il te plaît, Seigneur, que ta générosité et ta miséricorde ne se réduisent pas au niveau de notre faiblesse. Toi, tu sais à quel point nous avons besoin de toi mais c’est à nous que les difficultés de ces derniers mois nous l’ont un peu dévoilé. Seigneur, dans ta miséricorde, aie pitié de moi, aide-moi.
Réflexion
Tournons-nous vers celui qui ne nous refuse jamais rien de ce que nous lui demandons de tout cœur.

  1. « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. »
    Seigneur, accorde-nous la grâce d’une sincérité absolue qui ne recherche rien d’autre que ton amour et ta miséricorde. Tu es le salut, tu sais tout de nos dispositions intérieures : que nos mots soient vrais et correspondent à notre profond désir. Seigneur, que mes paroles expriment ma confiance en toi.
     

  2. « (…) à qui frappe, on ouvrira. »
    Ces mots sont une promesse absolue qui sort de ton cœur débordant de miséricorde. Seigneur, que notre espérance et notre confiance ne soient pas déçues. Tu accomplis toujours le plus intime de tes paroles et à qui irions-nous s’il n’en était pas ainsi ? Seigneur, tu promets que celui qui frappe sera entendu et que ta réponse sera sans limite : à celui qui frappe à ta porte, qui frappe de tout son cœur et avec toute sa sincérité, tu répondras. Demandez et vous recevrez !
    Bien sûr cette réponse une fois donnée demandera de notre part un certain laps de temps pour être analysée et comprise avec l’aide de l’Esprit Saint. Tu le sais encore mieux que nous mais, là, tu veux que nous mûrissions et que nos pensées deviennent tes pensées et se traduisent en actes accomplis selon ta volonté. Seigneur, accorde-nous cette patience envers nous-mêmes dont nous avons besoin pour te répondre.
    Toi, Seigneur, tu es plus que patient envers nous, alors fais que nous soyons patients envers-nous-mêmes.
     

  3. « Combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. »
    Toutes ces grâces que tu nous accordes sont là pour nous élever jusqu’à toi. Nous sommes tous tes enfants, Seigneur ! Nous avons le même Père et, dans une famille, les enfants qui s’aiment cherchent à s’entraider. Il est fréquent que nous ayions besoin des conseils ou même de l’aide des autres, qu’ils soient plus mûrs ou plus jeunes : tous les conseils traduisent affection et générosité et celle-ci doit nous servir d’exemple et susciter, en retour, notre générosité personnelle.




Dialogue avec le Christ
Seigneur, notre monde est ce monde que tu as créé bon mais nous, les hommes, nous l’avons détourné de tes projets. Nous nous sommes séparés de ta bonté, de ton amour éternel. En ces temps que nous avons vécus et que nous vivons encore, nous avons pu voir combien ce monde avait besoin de revenir vers toi. Ces temps de confinement nous ont permis de mesurer ce besoin, même inconscient en grande partie, que nous avons de vivre en vérité avec toi.
Merci, Seigneur, de ce que tu nous demandes, merci de l’amour que tu nous témoignes.

Résolution
Que mes pensées et mes actions soient toutes tournées vers le besoin des autres, besoin matériel mais aussi besoin affectif et spirituel : prier pour tous – les vivants et les morts – dans la communion des saints, établissant une solidarité éternelle entre nous tous.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Ven 26 Fév - 7:26

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« Va d’abord te réconcilier avec ton frère »
 
Vendredi 26 février 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Saint Alexandre


Évangile selon saint Matthieu 5, 20-26


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »


Prière
« Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? » (Ps 129, 3)

Demande
Seigneur Jésus, transforme mon cœur pendant ce temps de Carême pour que je ressemble davantage à toi chaque jour.


Réflexion
Temps de Carême
Nous voici résolument entrés dans ce temps de Carême, temps de réflexion, de pénitence, de conversion ; temps de douleur et de renoncement, sans aucun doute. La douleur n’est supportable que lorsque l’on voit le but précis que l’on poursuit. Lorsque la douleur n’a que le sens de « douleur » sans la transcender, cela s’appelle du masochisme et cela ne vaut rien ; au contraire, cela rabaisse notre nature telle qu’elle a été créée par le Seigneur.
Pendant ce temps de Carême, ne perdons donc pas le cap et la raison pour laquelle il faut vivre ce temps de pénitence. Lorsqu’un athlète veut gagner, des années d’endurance et de renoncement sont nécessaires pour atteindre les plus hauts échelons.
 
Le chemin de charité que le Christ m’enseigne est exigeant. En effet, je ne peux me présenter devant Dieu que lorsque je suis exempt de faute contre mon prochain. Il est intéressant de voir comme les relations entre mon prochain et moi-même et Dieu et moi-même sont étroitement liées et que l’une et l’autre vont de pair. Avoir le cœur lourd après avoir offensé mon prochain est avoir le cœur lourd après avoir offensé Dieu, et pardonner à mon prochain c’est demander pardon à Dieu.
Pour rencontrer Dieu, il nous faut un cœur léger d’avoir accompli des actes de charité ; non pas léger de fautes, car nous sommes tous pécheurs, mais léger pour avoir demandé pardon.
 
Ce chemin est difficile mais il suit la logique de l’amour et la façon dont on aimerait, nous aussi, être traités. En effet, si j’ai offensé un ami, je ne peux pas lui parler comme si rien ne s’était passé. Si nous avons nous-mêmes été offensés, nous ne pouvons pas rester en pleine quiétude si l’on ne nous a demandé pardon. Nous vivons continuellement en relation les uns avec les autres. C’est le tissu social qui permet d’avancer, de travailler, de construire une famille, d’atteindre des objectifs, etc. C’est la relation avec moi-même, mon prochain et Dieu.

Essayons de mettre de la charité dans chacune de ces relations. Les projets ne se construisent que dans l’entente, le consensus, le respect, la tolérance. Le plus grand projet de notre vie et notre objectif principal, c’est d’aller au paradis. Soignons nos relations afin de poursuivre notre but dans une plus grande charité et profitons de ce temps de Carême pour fortifier cette vertu.

Dialogue avec le Christ
Esprit-Saint, donne-moi la vertu de force pour demander pardon lorsque cela m’est difficile.


Résolution
Examiner ma conscience pour réfléchir si j’ai fait du tort à quelqu’un, prendre contact avec la personne et lui demander pardon pour le tort causé.

Xavier Kerrand
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Message par Betty Sam 27 Fév - 10:50

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Fils du Père

 

Samedi 27 février 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Sainte Honorine

Évangile selon saint Matthieu 5, 43-48

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

 

Prière

Seigneur Jésus, je viens d’écouter ta Parole. À travers elle, tu te fais présent dans ma vie quotidienne. Je veux prendre le temps de la garder dans mon cœur afin qu’elle pénètre et guide ma vie.

Demande

Père, enseigne-moi à vivre comme ton fils !

Réflexion

1. « Afin d’être les fils de votre Père (…) »

À cause de notre mentalité légaliste, héritée de la modernité, nous voyons les normes morales comme un devoir qui nous oblige par le simple fait d’être une loi. Ainsi, lorsque nous écoutons cet Évangile, nous nous imaginons le Christ en train de compléter le décalogue avec des nouveaux préceptes à suivre. Quoique cette vision ne soit pas fausse, elle ne laisse pas transparaître la dynamique dans laquelle le Christ veut nous insérer. En effet, Jésus n’oblige pas. Il nous dit : « Si tu veux… » (Mt 19, 21). Il nous invite ou plutôt il nous attire. Lorsqu’il nous demande d’aimer notre prochain, il ne nous dit pas « parce que c’est votre devoir » ou « afin de ne pas pécher », mais « afin d’être vraiment les fils de votre Père ». C’est comme s’il nous disait : « Si tu veux être le fils du Père, imite l’amour qu’il a pour toi et pour tous les hommes ».

2. « Car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. »

Comment donc est l’amour de Dieu ? Le Christ nous montre que notre Père aime indiscrètement les méchants et les bons. Tous reçoivent les bénéfices de la pluie, tous peuvent profiter d’une belle journée ensoleillée, tous peuvent contempler la beauté d’un paysage ou d’un coucher de soleil. Mais un tel amour ne serait-il pas injuste ? Dieu ne devrait-il pas aimer et favoriser plus les bons et punir les mauvais ? Si Dieu était comme nous, peut-être, mais ses pensées ne sont pas nos pensées (cf. Is 55, Cool. Un père doit-il arrêter d’aimer son fils parce que ce fils est mauvais ? Au contraire, ne souffrira-t-il pas plus pour celui-ci que pour les autres? Ne se préoccupera-t-il pas plus pour ce fils rebelle que pour un fils obéissant et responsable ? Un père aime son fils non pour ses actions ou son comportement, mais parce qu’il est son fils. De la même manière, Dieu nous aime au-delà de nos actions ou de nos mérites. Il nous aime simplement parce que nous sommes ses fils. Ainsi, cet amour inconditionnel nous rend libres, libres parce que notre valeur aux yeux de Dieu n’est pas conditionnée par nos erreurs ou nos limites, libres parce qu’il nous aime comme un père, libres pour l’aimer comme des fils.

3. « Aimez vos ennemis. »

C’est cette dynamique de liberté qui nous guide au précepte. Si tu veux être un fils de ce père, si tu acceptes qu’il t’aime paternellement et inconditionnellement, comment ne peux-tu pas aimer de la même manière que lui ? En effet, s’il t’aime sans regarder tes mérites, c’est qu’il aime aussi ton prochain comme un fils, pour ce qu’il est. Et si ton prochain est digne de l’amour de Dieu, ne serait-il pas digne aussi de ton amour ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, je te remercie de me révéler la face du Père. Tu m’enseignes à me laisser regarder et surprendre par ce regard qui dépasse tout ce que je ne trouve pas aimable en moi. Que ce regard me pénètre si profondément qu’il transforme ma manière de regarder les autres.

Résolution

Je ferme les yeux et je regarde avec le regard de Dieu une personne qui me fait souffrir.

Frère André Blanchette, LC

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Message par Jean Dim 28 Fév - 6:35

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La gloire et la croix

 
Dimanche 28 février 2021

Couleur liturgique : le violet

2e dimanche de Carême



Évangile selon saint Marc 9, 2-10


En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».


Prière
Seigneur Jésus, je te confie cette nouvelle journée. Augmente en moi la foi, l’espérance et la charité. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Amen.


Demande
Seigneur, que ta lumière brille dans mon cœur tout au long de ce Carême.


Réflexion
La liturgie de ce jour nous offre le récit de la Transfiguration qui se trouve au début du chapitre 9. À la fin du chapitre précédent, Jésus annonçait pour la première fois à ses disciples qu’il allait être crucifié et souffrir sa Passion ; c’est aussi à cette occasion que Pierre « le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches » (Mc 8, 32). Ces deux parties de l’Évangile nous permettent de constater que le mystère du Christ ne peut être dissocié de la Passion et de la Résurrection, de la croix et de la gloire.
Dans l’Évangile que nous propose la liturgie d’aujourd’hui, on voit Jésus monter sur le Mont Thabor avec trois de ses disciples devant lesquels il est transfiguré. Il s’agit là d’une grâce particulière où Jésus se révèle dans toute sa gloire en tant que Fils de Dieu. C’est un moment de réconfort spirituel pour eux. Saint Pierre précisera même : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes. » Toutefois, il ne comprend pas l’étendue de cette grâce car l’Évangile ajoute : « De fait, Pierre ne savait que dire (…) ».
 
Ce que Pierre a vécu peut ressembler à certaines expériences et grâces que nous avons reçues pendant une retraite ou un moment fort spirituellement. L’on se sent bien et l’on a envie de dire au Seigneur comme Pierre : « Comme on est bien ici ! Dressons trois tentes. » Cependant la grâce n’est pas uniquement offerte pour le moment présent. La vie reprend ensuite son cours avec son lot de tracas et de difficultés. La grâce reçue sera un précieux réconfort pour le moment d’après, pour les moments de difficultés.
La Transfiguration a pour but de fortifier les apôtres lorsque l’épreuve viendra, lorsque le Christ souffrira. Le pape Benoît XVI le rappelle aussi lors d’un angélus (4 mars 2012) : « Jésus veut que cette lumière puisse éclairer leurs cœurs quand ils traverseront l’obscurité profonde de sa passion et de sa mort, quand le scandale de la croix sera, pour eux, insupportable. Dieu est lumière, et Jésus veut offrir à ses amis les plus intimes l’expérience de cette lumière, qui demeure en Lui. Ainsi, après cet événement, Il sera en eux cette lumière intérieure qui saura les protéger de l’assaut des ténèbres. Même dans la nuit la plus sombre, Jésus est une lampe qui ne s’éteint jamais. »
Ainsi Dieu nous offre sa grâce pour nous illuminer pendant les périodes d’obscurité.
 
Durant ces jours de Carême, Dieu le Père nous lance aussi cette invitation à lui faire confiance et écouter Jésus : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Il veut nous donner des grâces pour surmonter les croix que nous rencontrerons dans le quotidien de notre vie. Il veut aussi nous rappeler que dans tous les cas c’est lui qui sera vainqueur : « Courage, moi je suis vainqueur du monde ! » (Jn 16, 33) Il faut garder à l’esprit que la croix fait partie de la vie mais qu’à la fin elle sera toujours accompagnée de la gloire ; les deux vont de pair.


Dialogue avec le Christ
Seigneur, viens en mon cœur, donne-moi la force et la grâce de t’accompagner tout au long de ce Carême. Que ta lumière et ta voix illuminent mes pas et me guident, comme pour tes apôtres. Amen.


Résolution
Prendre un moment de prière pour confier au Seigneur toutes les personnes qui souffrent.

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC
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Message par Betty Lun 1 Mar - 10:00

Lundi 1er mars 2021
 
Couleur liturgique
Saint du jour-
Saint Aubin
Évangile selon saint Luc 6, 36-38
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Prière
Esprit Saint, donne-moi la grâce de m’ouvrir à toi pour t’écouter, pour vivre en toi, en Dieu.
 
Demande
Seigneur, fais-moi comprendre et désirer la conversion et la pénitence.
 
Réflexion
Nous chrétiens, comme notre nom l’indique, sommes disciples du Christ et suivons le chemin qu’il nous indique, du moins nous essayons… Trop souvent, nous regardons les côtés négatifs du chemin, les limites à ne pas franchir : ne pas faire ceci, ne pas faire cela. Appelons ce chemin la limite « inférieure ». Elle est réelle : c’est vrai que suivre Jésus implique de ne pas tuer, ne pas se venger, ne pas renvoyer sa femme (ou son mari), ne pas manquer à ses serments, etc. (cf. Mt 5, 21-37)
Pratiquer la randonnée en montagne en ne regardant que le chemin immédiatement devant soi et le précipice pour ne pas trébucher serait une triste randonnée. Il est important de faire attention où l’on met les pieds, mais cela doit être remis à sa juste place. C’est l’un des moyens, pas le seul. Outre l’aspect « négatif » du chemin, il y a l’aspect « positif ». On passe du sol au ciel ! Lever la tête et observer jusqu’où l’on va aller ; contempler la beauté qui nous entoure, dans laquelle nous progressons.
Dans notre vie spirituelle, c’est découvrir tout ce que nous pouvons faire : AIMER. Un mot, cinq lettres seulement, mais avec une telle profondeur, une telle hauteur (cf. Ep 3, 18), et qui se décline en une infinité de possibilités et de concrétisations. L’amour est personnel ou alors ce n’est pas de l’amour. Il est personnel car il vient d’une personne et est reçu par une autre personne. L’exemple de l’amour : Jésus crucifié par amour pour moi !
 
Pour vivre cet amour auquel l’Évangile nous invite : « Soyez miséricordieux », « pardonnez », « donnez », nous avons besoin de conversion et de pénitence. Cela tombe bien, c’est le Carême ! Lorsque l’on entend les mots « pénitence » ou « sacrifice », une tendance générale existe à chercher ce que l’on peut faire pour ce Carême (et l’arrêter dès le jour de Pâques) : ne plus manger de chocolat, passer moins d’heures devant l’écran, dire moins de gros mots, et tant d’autres. Cette tendance serait de marcher en ne regardant que les petits cailloux que j’ai sous les pieds.
La pénitence, ce n’est pas chercher à se faire souffrir, mais chercher à aimer plus. Elle va de pair avec la prière. Puisque je veux aimer davantage le Seigneur et mes frères, je veux répondre avec un amour encore plus grand à cet amour que le Seigneur a pour moi, amour réel, personnel, passionné et fidèle. J’ai alors besoin d’insister davantage sur la prière – en temps ou en qualité – pour examiner ma vie, ce qui m’arrive, et prier pour ceux avec lesquels je vis. Par la prière, je vais découvrir de nouvelles solutions ou manières de vivre qui vont requérir le don de moi-même. C’est cela la pénitence : une réorientation de ma vie selon l’Évangile, selon la vie du Christ, qui m’encourage à ne pas rester comme un spectateur psalmodiant la litanie (infinie) des malheurs face à ce qui ne va pas dans mes relations ou ce qui peut être amélioré.
Cet esprit de pénitence peut m’inciter à ne pas manger de chocolat parce que je le donne à untel, ou passer moins de temps devant l’écran pour offrir ce temps-là au Seigneur, ou donner un temps de qualité à telle personne. C’est donc le contraire d’être centré sur soi-même. C’est vivre dans la dynamique de l’amour.
Alors comprenons bien que ce chemin ne compte pas seulement quarante jours – durant lesquels on traîne les pieds et au bout desquels on arrête tout… C’est un nouveau point de départ !
 
Tout cela dans quel but ? Parce que nous sommes fils et nous avons un Père. Ce Père du ciel nous invite à vivre comme lui et avec lui. Parce que nous sommes faits pour cela, c’est ce qui nous rend heureux et « parfaits » (Mt 5, 48). D’ailleurs, contemplons l’abondance de Dieu. Il est « miséricordieux », il pardonne, il donne « une mesure bien pleine (…), débordante ». Nous contemplons son abondance dans la nature : l’herbe, les fleurs, les feuilles des arbres, les flocons de neige, les grains de sable, les étoiles, etc. Nous contemplons son abondance dans le pardon qu’il nous offre à chaque fois que nous le lui demandons. Nous contemplons son abondance dans tant et tant de gestes d’amour que nous recevons. « Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance. » (Rm 11, 29) Nous sommes fils de ce Père !
Dialogue avec le Christ
Jésus, je te remercie pour l’amour que tu as pour moi, qui va jusqu’à la croix et la Résurrection. Je te remercie parce que tu me montres le chemin. Toi qui es le chemin de ma vie, tu es avec moi tous les jours sur ce chemin.
 
Résolution
Trouver quel chemin de pénitence commence avec ce Carême.
 
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Mar 2 Mar - 6:18

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« Ils disent et ne font pas »

 
Mardi 2 mars 2021


Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Bienheureux Charles


Évangile selon saint Matthieu 23, 1-12

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »



Prière
Seigneur, me voici devant toi pour écouter ta Parole. Transforme mon cœur, ma manière de penser, de parler et d’agir.


Demande
Seigneur, apprends-moi à n’avoir qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.


Réflexion

Jésus dénonce les pasteurs d’Israël, les scribes et les pharisiens, qui « disent et ne font pas ». Il le fait avec une grande justesse, de laquelle nous pouvons certainement apprendre. Il rachète ce qui est sauvable, il reconnaît que leur enseignement est correct : « tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le ». Mais il refuse de céder à une sorte de déférence religieuse qui place l’autorité sur un piédestal inaccessible, incritiquable. Il indique ce qui est vicié dans leur attitude, décrivant leurs actions et les intentions qu’elles révèlent. Jésus ne s’acharne pas non plus sur leur infidélité et leur hypocrisie. Il est attentif à ne pas « victimiser » ses auditeurs, comme s’il n’y avait plus rien à faire d’autre que de se plaindre de leurs pasteurs. Il renvoie la balle dans leur camp, il les éclaire sur ce qu’il leur convient de faire dans ce contexte.
 
Le premier conseil de Jésus est de ne pas répéter cette attitude : « Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. » Jésus invite à être « frères » plus que « maîtres ». Le maître nous aide à mieux vivre en éclairant nos intelligences et nos consciences, le frère en étant à nos côtés. Le premier à être devenu notre « frère » est le Christ lui-même. Son enseignement pénètre notre cœur car il ne part pas d’une idéologie mais d’une vie concrète. Jésus n’a pas classé nos actions en « licites » et « défendues », mais, par sa vie, il nous a séduits et a allumé en nos cœurs le désir d’une vie selon Dieu.
 


Le deuxième conseil de Jésus est de purifier notre relation à la paternité : « Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. » Comment cette parole peut-elle éclairer nos paternités ou filiations biologiques, adoptives ou spirituelles ? Dieu veut que nous participions à sa paternité, que nous soyons « père » et « mère » en son nom, et que d’autres puissent nous manifester son visage de père et de mère. Mais cette paternité est toujours un reflet, une médiation qui nous redirige vers la paternité de Dieu. Une paternité autoréférentielle devient toxique, une paternité qui n’éduque pas à la liberté est suffocante. La paternité humaine selon Dieu fortifie en nous la liberté intérieure, la conscience d’être avant tout fils « de Dieu ».


Dialogue avec le Christ
Seigneur, je te remercie pour toutes les personnes que tu as mises sur mon chemin. Merci pour celles que tu m’as confiées et pour celles qui prennent soin de moi.

Résolution
Prier un Notre Père.

Frère Melchior Poisson, LC
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Message par Betty Mer 3 Mar - 7:58

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Troisième annonce de la Passion

 

Mercredi 3 mars 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Saint Guénolé

Évangile selon saint Matthieu 20, 17-28

En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »

Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Prière

Seigneur, que mon cœur te cherche et que je sache répondre à ton appel avec la force de ta grâce.

Demande

Que je sache ouvrir mon cœur pour entendre et vivre le message que tu veux me faire découvrir au cours de ce temps de méditation devant toi et avec toi.

Réflexion

Chaque baptisé est témoin du Christ en ce qu’il vit, en ce qu’il dit et en ce qu’il manifeste. Ceci demande une foi véritable et profonde face au salut que le Seigneur est venu nous apporter et qui demande aussi, pour chacun de nous, différents sacrifices et renoncements plus ou moins faciles à vivre.


  1. Voici que nous montons à Jérusalem, le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes.
    L'épisode que nous rapporte ce passage nous met face à une situation qui peut nous arriver relativement souvent, même si nous ne « montons pas à Jérusalem ». En effet, lors de réunions ou lors de différentes conversations que nous pouvons avoir, il est malheureusement assez fréquent que nos paroles ou nos attitudes ne reflètent pas une charité sans ombre, face à ceux qui sont présents ou même en l’absence de celui dont on parle. Nous oublions alors que cette personne – ou ces personnes – ont droit à notre charité et à notre respect. Ces personnes sont, elles aussi, créatures de Dieu appelées à le suivre et à partager le salut qu’il a promis à chacun. Même si nous ne sommes pas « grands prêtres », nous sommes les enfants que le Christ est venu sauver et qui doivent surveiller leurs propos et leurs comportements : baptisés, chacun d’entre nous est un « autre Christ ».
     

  2. Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume.
    Ici, intervient une mère qui veut le bonheur éternel pour ses deux fils ; rien de plus normal que cette demande maternelle. Mais, sans s’étendre, Jésus évoque ce qu’il aura à vivre d’ici peu : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » : aucun de ceux qui l’entourent ne savent de quoi il est question et à quoi il fait allusion. Cependant ils répondent qu’ils le peuvent.
    Ce sont des hommes qui ne connaissent pas la volonté du Père pour la rédemption de l’humanité, ils ne savent pas que Dieu « nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour » (Ep 1, 4). Et, pour qu’il en soit ainsi, pour que nous soyons lavés de tout péché, Jésus doit offrir sa vie sur la croix. C’est la « coupe » à laquelle il fait allusion dans sa réponse.
     

  3. « Il leur dit : ‘’Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père’’. »
    Jésus leur explique alors quelle place est réservée « à celui qui devenir être grand » : celui-là doit se faire serviteur. Et là, le Seigneur leur révèle le salut qu’il va leur procurer, la libération du péché originel de nos premiers parents. Mais il ne cache pas non plus que le salut de chacun passe par le renoncement à toute domination des uns sur les autres : il faut se faire serviteur. Chacun, aujourd’hui comme hier, est membre du corps mystique du Christ, comme l’écrira plus tard saint Paul aux Corinthiens (cf. 1 Co 12, 12). En tant que membre de ce corps que Dieu a disposé comme il l’a voulu (cf. 1 Co 12, 18), chacun de nous est appelé à transmettre ce message là où il est et à se faire serviteur.



Dialogue avec le Christ

Seigneur, le message que tu adresses à tes auditeurs n’est peut-être pas très clair pour tes contemporains, auditeurs de la synagogue. Mais, aujourd’hui, les faits et les années se sont accumulés depuis ton message et nous avons encore un besoin très urgent des conseils de l’Esprit Saint pour avancer sur le chemin de service nécessaire, pour exercer notre devoir de charité à chaque instant et tu nous demandes de nous mettre à ton école : tu es doux et charitable, lent à la colère et plein d’amour et tu sais que, sans toi, nous ne pouvons rien faire !

Résolution

Essayer de prendre le temps de me mettre à la place de celui dont je parle ou avec lequel je parle. Aimerais-je que l’on parle de moi ou que l’on dise de moi ce que je viens de dire de l’autre : Seigneur, aide-moi, tu sais que je ne peux rien sans toi !

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

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Message par Jean Jeu 4 Mar - 6:20

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Le Seigneur, notre seule richesse

 
Jeudi 4 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Saint Casimir


Évangile selon saint Luc 16, 19-31


En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »


Prière
Mon Dieu, viens me dire quelque chose aujourd’hui. Je t’ouvre la porte de mon âme, viens me visiter ! Merci de m’avoir inspiré de te dédier un temps de prière aujourd’hui.


Demande
Apprends-moi à vivre la pauvreté que tu as vécue et prêchée.



Réflexion
Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Le premier personnage de cette parabole est assez antipathique, c’est un homme sans nom qui sera désigné tout au long du récit simplement comme « le riche ». On rencontre dans l’Évangile des personnes fortunées, comme Joseph d’Arimathie ou Jeanne, la femme de l’intendant d’Hérode, qui surent faire bon usage de leur richesse. Mais cette parabole, et beaucoup d’autres passages dans l’Évangile, nous mettent en garde contre le pouvoir corrupteur de l’argent. Que peut-on apprendre aujourd’hui de ce mécanisme qui parfois corrode notre âme ?
 
Le « riche » de la parabole vit dans son monde, ses préoccupations sont ses vêtements, ses festins. Il ne se laisse plus interpeller par ses proches, ses voisins. Notre cœur est fait pour la relation ; naturellement nous tissons des liens, nous nous ouvrons aux autres. Mais lorsque les biens matériels prennent possession de notre cœur, ils en obstruent les fenêtres, ils deviennent comme une drogue qui nous renferment sur nous-mêmes. Le risque de l’argent est l’autosuffisance, devenir autoréférentiel et ne plus avoir besoin de l’autre. Il ne suffit pas de pratiquer la bienfaisance pour vaincre la corruption de la richesse, il faut apprendre à être indigent. Lazare n’avait pas seulement besoin de l’aide de l’homme riche, il avait surtout beaucoup à lui enseigner sur le vrai sens de la vie.
 

En ces jours de Carême, l’Église nous propose trois remèdes pour corriger notre usage des richesses : le jeûne, l’aumône et la prière. Ces trois attitudes libèrent notre cœur des idoles. Dans la Bible, l’argent est l’idole par excellence, une créature qui prend la place de Dieu dans notre vie et, tout en nous captivant, nous rend esclaves. L’argent devient une idole quand, au lieu d’être un moyen pour aimer et faire du bien, il devient une fin en soi.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi un cœur de pauvre. Apprends-moi que tu es la seule richesse. Je te remercie pour les biens que tu nous as donnés dans la création, je te demande de savoir les utiliser pour aimer.


Résolution
Me demander comment je peux, pendant ce Carême, mettre au service des autres des richesses que Dieu m’a confiées.

Frère Melchior Poisson, LC
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Message par Jean Ven 5 Mar - 20:49

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La parabole du propriétaire de la vigne et de son fils

 
Vendredi 5 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Sainte Olive



Évangile selon saint Matthieu 21, 33-43.45-46


En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.


Prière
Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. Je me mets en ta présence, en ce jour, et je te présente mes oreilles grandes ouvertes pour accueillir ta Parole.

Demande
Que ta Parole fasse son œuvre de conversion en moi, Seigneur !


Réflexion
Cette parabole illustre le plus grand drame de la vie de Jésus : le rejet de la part de son propre peuple. Lui, le Messie d’Israël n’est pas reçu par tout Israël. Saint Jean exprimait cette terrible réalité par d’autres mots qui trouvent leur écho dans le texte qui nous occupe aujourd’hui : « Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. » (Jn 1, 10-11) Nous nous trouvons au chapitre 21 de l’Évangile selon saint Matthieu, c’est-à-dire que Jésus est déjà entré dans Jérusalem. Sa Passion est toute proche. Le contexte d’hostilité envers Jésus est de plus en plus intense.
 
Par cette parabole, Jésus exprime sans doute son ressenti personnel douloureux face à tant d’adversité, mais il dénonce également l’aveuglement de son peuple. En cela, Jésus se place en prophète et c’est bien ainsi que les foules le considèrent (v. 46). Or, on sait le sort qui attend tout prophète à Jérusalem : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés (…) » (Mt 23, 37), dira Jésus quelques versets plus tard.
 
La parabole de la vigne trouve de profonds échos dans un texte d’Isaïe, au chapitre 5, où le peuple d’Israël était déjà figuré par la vigne. Là, la vigne ne donnait que des mauvais fruits. Ici, en saint Matthieu 21, l’attention est portée sur le propriétaire de la vigne. Jésus donne un sens tout particulier à cette parabole. Le propriétaire de la vigne est un père, puisqu’il enverra son fils à la vigne. Face à la violence des vignerons qui avaient frappé, lapidé et tué les autres serviteurs, le père ignorait-il le sort qui serait réservé à son fils ? Mais alors, pourquoi donc l’a-t-il envoyé à la mort ? Pourquoi prendre un tel risque ?
Pour répondre à cette question, il faut lire les Écritures, comme Jésus nous y invite lui-même : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures… ? » Le texte qu’il faut lire cette fois est un psaume : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur : la merveille devant nos yeux. » (Ps 117, 22-23)
Cette pierre constitue précisément l’œuvre du Seigneur, la merveille qu’il réalise pour les hommes ! En quoi consiste donc cette merveille ? Pour l’instant, elle n’est pas encore visible, mais on sera vraiment en mesure de la comprendre après la Résurrection de Jésus.
Dans une prise de parole de Pierre face aux chefs du peuple et aux anciens, Pierre va précisément donner la clé pour saisir ce que Dieu fait par son Fils : « Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. » (Ac 4, 11) Oui, c’est lui ! Il n’y a plus de doute : le fils de la parabole est bien Jésus et le propriétaire de la vigne est bien le Père. Et Pierre continue : « En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » (Ac 4, 12) Voilà la merveille que Dieu réalise pour son peuple : il les sauve en leur envoyant son Fils. Ce salut n’est visible qu’à partir de la Résurrection. Parce que Jésus est ressuscité, il devient la pierre d’angle pour tous les hommes en attente du salut.
La pierre d’angle est la pierre qui, dans une construction, permet de joindre les deux murs. Elle a une fonction d’unité. Jésus est la pierre d’angle qui permet de réunir le peuple d’Israël et tous les autres peuples. La pierre d’angle permet de réunir les Juifs et les païens. Elle assure l’unité entre l’Ancien et le Nouveau Testament, entre la première et la nouvelle Alliance. Voilà en quoi consiste la merveille que Dieu réalise à nos yeux ! Jésus est en sa personne même l’accomplissement des promesses faites par Dieu à Israël. Sur lui – la pierre d’angle – repose toute l’espérance d’Israël.

Néanmoins, pour accomplir cette mission, le Fils empruntera le chemin du rejet et de l’incompréhension jusqu’à être tué. Par cette parabole, Jésus essaie de raisonner ses adversaires, grands prêtres et pharisiens. Il essaie de leur faire prendre conscience de leur enfermement et de leur aveuglement face à l’œuvre que Dieu est en train de réaliser devant leurs yeux. La parabole a une fonction pédagogique, celle d’amener ses auditeurs à la conversion. Car il est encore temps de se convertir !

Dialogue avec le Christ
Jésus, je me laisse interpeller par ta parabole. Il y a toujours quelque chose de l’attitude des pharisiens et des grands prêtres en moi. Jésus, quel aveuglement m’empêche de te suivre et de te comprendre ? Quels obstacles y a-t-il en moi pour ne pas t’accueillir ? Donne-moi la grâce d’être en constante attitude de conversion.



Résolution
Prendre le temps de lire tranquillement le psaume 117 en pensant à la merveille réalisée par le Père en son Fils Jésus-Christ.

Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Sam 6 Mar - 7:35

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« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »
 
Samedi 6 mars 2021
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Saint(e) du jour-
Sainte Colette
Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Prière
Me voici pour te parler, Seigneur, et surtout pour t’écouter. Je m’approche de cet Évangile en sachant que tu veux m’y dire quelque chose pour aujourd’hui.
Demande
Seigneur, enseigne-moi ce que veut dire être« fils de Dieu ».
Réflexion

  1. Dieu s’est révélé à nous comme Père, Fils et Saint-Esprit
    La relation de père à fils est la meilleure image pour comprendre qui est Dieu le Père pour le Fils et réciproquement. Un papa devient papa quand l’enfant naît ; d’une certaine manière c’est l’enfant qui permet au père de devenir qui il est en tant que père. De même le fils est fils parce que son père lui a permis d’être fils. Les personnes de la Trinité sont des « relations subsistantes » : l’un se définit par les deux autres, et vice-versa. Benoît XVI écrit que le Père est « l’être pour », le Fils « l’être de » et l’Esprit Saint « l’être avec ». En nous approchant un peu de ce mystère nous comprenons mieux ce que représente l’éloignement du fils de la parabole. Jésus nous invite à devenir, en lui, les fils du Père, à « être de » Dieu. Le péché rompt de l’intérieur ce projet d’amour.
     

  2. Le fils demande au père son héritage
    En grec le mot est « ousia » qui est un participe du verbe être. En demandant sa part d’héritage, plus que de l’avoir, il revendique son être. Il refuse d’être, « être de », d’être fils, de tout recevoir d’un autre. Il veut être pour lui-même. Le Catéchisme de l’Église catholique dit que tout péché est un manque de confiance en la bonté de Dieu. Nous pensons que l’égoïsme et l’orgueil paient plus que le don de soi. Le péché du diable radicalise cette attitude : mieux vaut être maître de soi-même en enfer que serviteur des autres au ciel.
     

  3. « Je me lèverai, j’irai vers mon père (…) »
    Ce retour du fils au Père, c’est toute l’histoire du salut, et c’est aussi l’histoire de notre salut. Tout notre chemin de conversion permanente consiste à reconnaître que notre existence est un don gratuit reçu de Dieu, appelée à devenir don gratuit offert à Dieu et aux autres. C’est un chemin de conversion car notre faiblesse nous rend incapable d’atteindre cet idéal par nos propres forces. « Je me lèverai », notre conversion est une résurrection : par notre baptême, nous sommes ressuscités avec le Christ et nous sommes devenus enfants de Dieu. Cette nouvelle vie de fils est en nous, et les sacrements en sont la nourriture.


Dialogue avec le Christ
Merci, mon Dieu, de faire de moi ton enfant. Apprends-moi à me reconnaître dépendant d’un Père de qui je reçois tout.
Résolution
Remercier le Seigneur pour le don de la vie : en apprécier la beauté, la gratuité, la fécondité.
Frère Melchior Poisson, LC
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Message par Jean Dim 7 Mar - 7:46

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« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai »

 
Dimanche 7 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Troisième dimanche de Carême


Évangile selon saint Jean 2, 13-25


Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.


Prière
Seigneur Jésus,
Je t’offre mes mains pour faire ton travail,
Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin,
Je t’offre mes yeux pour voir comme toi,
Je t’offre ma langue pour dire tes paroles,
Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi.
Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.
Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.
Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,
Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi.
Amen.


Demande
Seigneur Jésus, viens faire de moi une demeure digne de ta présence !


Réflexion
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
C’est par ces paroles vigoureuses que le Christ invite les vendeurs du Temple à lever le camp ! Les vendeurs devaient être au service du culte rendu à Dieu mais il semble que le rapport se soit inversé. Le culte rendu à Dieu a été mis au service de leur commerce.
Mais, au-delà des intérêts pécuniaires, nous pouvons aussi voir dans ce reproche de Jésus une invitation pour nous tous en ce temps de Carême à purifier le temple de nos cœurs. Par notre baptême, Dieu est venu faire sa demeure en chacun de nous. Quelle merveille et quel mystère !
Saint Paul, dans sa première lettre aux Corinthiens, nous rappelle que nos corps sont les temples de l’Esprit Saint : « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps. » (1 Cor 6, 19-20)
Vivre dans la grâce de Dieu en fuyant le péché n’est donc pas seulement une question de bonnes mœurs mais d’amour pour le Seigneur en créant dans notre âme une place digne de lui. En gardant un cœur pur, je me rends disponible pour recevoir tout son amour et je me mets dans de bonnes dispositions pour répondre à cet amour immense de Dieu pour moi !
 
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Le Christ veut faire de notre corps, de tout notre être sa demeure mais il nous aime tellement qu’il est prêt à livrer son propre corps pour nous sauver. Face à ses ennemis qui tramaient déjà sa mort dans leurs pensées et dans leur cœur, il offrait déjà sa vie pour nous.
Il compare son corps au sanctuaire du Temple. Sur la croix, le sanctuaire de son corps sera détruit par la violence de nos péchés. Mais il relèvera le sanctuaire le troisième jour au moment de sa Résurrection marquant ainsi sa victoire sur la mort et sur le péché. Son amour pour nous est plus fort que le mal, plus fort que la mort. Rendons grâce au Seigneur pour son amour infini pour nous !
 
« Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. »

Voici tout le drame de notre péché. Nous sommes faits pour vivre dans une relation de confiance et d’amitié avec Dieu mais le péché vient nous rendre peu fiables vis-à-vis du Seigneur. Jésus ne se laisse pas vaincre par nos infidélités. Il ne baisse pas les bras. Il reste toujours fidèle. « Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même. » (2 Tm 2, 13) Il connaît notre cœur faible et fragile mieux que nous ne le connaissons. Son amour pour nous est plus fort que notre faiblesse. Le Seigneur peut nous guérir, nous fortifier, nous transformer. Demandons-lui cette grâce !

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, me voici devant toi tel que je suis. Je veux te recevoir chaque jour plus pleinement en moi afin que tu puisses venir y faire ta demeure. Viens transformer mon cœur en une demeure digne de ta présence. Viens chasser de mon âme tout le trafic et le commerce de mon péché. Tu as offert ta vie pour moi pour me sauver. Merci de m’avoir tant aimé ! Aide-moi à répondre plus fidèlement à ton amour. Viens guérir ce qu’il y a de faible et de blessé en moi durant ce temps de Carême.


Résolution
Au cours de ma journée, mettre en pratique une des trois œuvres du Carême : le jeûne, la prière ou l’aumône afin de me laisser façonner par la grâce du Seigneur.

Père Richard Tardiff, LC
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Message par Jean Lun 8 Mar - 13:51

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Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé qu’aux seuls Juifs

 
Lundi 8 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Saint Jean de Dieu


Évangile selon saint Luc 4, 24-30


Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.


Prière
Seigneur, ouvre mes oreilles, mes yeux et mes mains pour que je puisse donner ce que toi-même m’a donné et enseigné. Que ma foi et ma confiance en toi soient l’unique motif de mes actes.


Demande
L’exemple dont tu te sers dans ton enseignement est là pour affermir ma foi et ma confiance en toi et en tes actions. Oui, Seigneur, il est bien connu que les corbeaux ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n’ont ni grange ni grenier mais Dieu les garde et les nourrit. Alors, Seigneur, puisque tu ne cesses d’attirer l’homme à toi, et que ce n’est qu’en toi que nous trouverons la vérité et le bonheur (cf. Catéchisme de l’Église, 27), accorde-moi de ne chercher que toi et de transmettre ta vérité à ceux que tu mets sur ma route.


Réflexion
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »
Le Seigneur fait ici allusion à l’histoire du prophète Élie et de la veuve de Sarepta dont le fils ressuscita (cf. 1 R 17, 8-16). Pour les auditeurs de Jésus, ce récit rappelait la récompense de la confiance faite à la promesse de l’action bienfaitrice de Dieu. En effet, Élie avait dû quitter son pays et se réfugier près du torrent de Kerit, à l’est du Jourdain : là, il n’était nourri que par les corbeaux. Ici, Jésus met en évidence les difficultés rencontrées par les prophètes quand ils doivent s’adresser aux habitants de leur propre pays. Jésus continue à raconter l’histoire du prophète qui, à Sarepta, en Israël, rencontra une veuve dont il ressuscita le fils.
 
« Il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
Le Seigneur raconte aussi l’histoire de Naaman le Syrien, lépreux auquel il avait été demandé de se baigner sept fois dans le Jourdain. Cet homme ne pouvait pas imaginer pourquoi il fallait aller jusqu’au Jourdain : il s’y est finalement rendu et fut immédiatement guéri. C’est une nouvelle récompense accordée à la confiance du lépreux face à la promesse qui lui avait été faite.
Face à ces discours, les auditeurs de Jésus sont furieux et décident de l’exterminer en le précipitant du haut d’une falaise. Ici, encore une fois, on peut voir que Jésus n’était pas bien reçu chez lui mais regardons l’exemple qu’il nous donne ici.
 
« Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. »
Jésus descend alors à Capharnaüm, en Judée, pour continuer son enseignement. Rien n’arrête sa détermination à poursuivre sa mission.
Pour nous, aujourd’hui, c’est l’exemple qu’il nous faut suivre. Nous avons besoin de lui, de son enseignement, de sa présence et de sa grâce : nous devons lui manifester notre confiance et notre foi. Nous avons à témoigner de cette foi lors de ces moments de privation spirituelle et de solitude humaine dus au manque de contacts humains et fraternels que nous traversons ces temps-ci.

Il nous faut faire confiance : Notre Seigneur ne nous laissera pas seuls dans une nuit obscure. Écoutons saint Matthieu et saint Luc qui nous conseillent de nous abandonner à la providence : « Ne vous souciez pas pour votre vie » (Mt 6, 25), « Observez les corbeaux : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’ont ni réserves ni greniers, et Dieu les nourrit. Vous valez tellement plus que les oiseaux ! » (Lc 12, 24)

Dialogue avec le Christ
Tu nous promets une nourriture abondante mais nous ne pourrons vivre de cette nourriture que si nous remettons tous nos projets, tout notre avenir sous ta protection. Tu veux que nous te manifestions notre confiance en abandonnant notre liberté en tes mains.
Seigneur, la vie ici-bas n’est que la préparation à vivre l’éternité avec toi. Notre liberté est de nous en remettre totalement à toi.


Résolution
Face aux difficultés que je rencontre, me mettre à l’école de mon Seigneur qui est « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Mar 9 Mar - 13:10

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« C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère »
 
Mardi 9 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Sainte Françoise Romaine



Évangile selon saint Matthieu 18, 21-35


En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »


Prière
Ô Dieu, envoie ton Esprit Saint sur moi afin que je puisse prier avec cette parole sous ton regard et avec un peu de tes yeux. Qu’il ouvre mon cœur à ta logique divine !


Demande
Seigneur, aide-moi à quitter mon sens très humain et très limité de la justice. Emplis-moi de ta miséricorde et de ta paix pour regarder mes frères.



Réflexion
« Jusqu’à 70 fois sept fois. »
C’est le chiffre symbolique que Jésus donne à Pierre pour lui signifier qu’il n’y a pas de forfait pour le pardon. La foi que nous avons choisie est très exigeante envers nous, c’est même la plus exigeante parce qu’elle nous fixe comme norme celle de Dieu : un pardon sans limite. Le pardon de Dieu serait bien pauvre s’il se limitait à des chiffres. Il nous faut donc tendre vers cette perfection pour devenir parfait comme notre Père céleste est parfait. (cf. Mt 5, 48) Certes, le programme est vaste, humainement impossible. Mais si cela semble au-delà de nos forces, il est réconfortant de savoir que c’est aussi le programme que Dieu applique pour nous, et que Dieu demande aux autres pour nous.
 
« Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? »
Jésus vient de donner un commandement : pardonner 70 fois sept fois. Mais il ne s’agit pas de le suivre sans raison. C’est parce que nous devons tout à Dieu, et plus que nous ne pourrons jamais rembourser, que ce pardon est justifié. La faute des autres ne pourra jamais être aussi importante que celles que Jésus a remises sur la croix. Il n’y avait rien de juste dans la mort du Fils de Dieu innocent, le pardon est un don qui outrepasse la justice humaine. Le pardon fait justice non pas aux hommes, mais à Dieu à qui nous devons tout.
 
« (…) si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Si la justice se contente d’actes, la justice de Dieu réclame bien davantage : la sincérité du cœur. C’est là le siège de nos rancunes et de la souffrance que provoque la rancune du prochain. Sans cette démarche du cœur, qui n’est pas celle de l’apparence, il y a des liens qui restent. Ils empêchent ceux qui ne sont pas pardonnés de rejoindre Dieu, ils sont une des causes du purgatoire, de même qu’ils nous empêcheront notre tour de rejoindre Dieu. La miséricorde infinie nous demande de convertir notre cœur au sens de Dieu, au sens de sa justice, et par là de renoncer à l’esprit du monde et à sa justice comptable qui se contente des apparences. C’est pourquoi la rejeter c’est rester dans le monde ; s’y essayer, c’est se rapprocher de la logique divine et faire un pas de plus vers ce Cœur qui nous a tant aimés.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, je te rends grâce pour ta miséricorde car sans elle je ne pourrai jamais arriver à la hauteur de ce pardon infini que tu nous demandes pour nos frères. Permets-moi de faire par amour pour toi ce que je ne parviens pas à faire pour l’amour de mes frères !



Résolution
Seigneur, envoie-moi ton Esprit Saint pour que dans la rancune je puisse me souvenir de cette parole, afin que je me rappelle que je te dois plus que je ne pourrais jamais te rendre. Seigneur, avec ta grâce je veux pouvoir regarder les injustices qu’on m’a faites au regard de ton honneur outragé à tort sur la croix de nos fautes. Je ne pourrai jamais rien pardonner sans faire l’expérience de ta miséricorde : je veux pouvoir en recueillir les grâces par une confession régulière.

Anne-Pauline Jarry
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Message par Betty Mer 10 Mar - 12:13

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Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir


 


Mercredi 10 mars 2021


Couleur liturgique


Saint(e) du jour-


Saint Vivien


Évangile selon saint Matthieu 5, 17-19


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »


Prière


Seigneur, je viens te rencontrer dans le silence de mon cœur. Et c’est toi qui viens à ma rencontre, quel que soit mon état d’âme. Je suis en paix en ta présence car tu es mon ami et c’est toi qui m’as appelé à marcher à tes côtés.


Demande


Seigneur Jésus, viens régner dans ma vie ! Déverse en moi les sentiments de ton cœur de Fils !


Réflexion



  1. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »
    Jésus dit à mon âme : la loi est une amie qui marche à tes côtés. Je te l’ai donnée pour qu’elle te conseille sur ta manière de vivre, sur le chemin qui porte à la vie. Mais elle ne peut donner la vie. La vraie vie, c’est ce qu’ont annoncé les prophètes : le don de l’Esprit qui te vivifie. En donnant ma vie par amour pour vous, j’ai pleinement accompli la loi qui commande d’aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-même. En vous laissant mon corps en nourriture et en envoyant mon Esprit, j’ai aussi accompli les prophéties de salut. Si donc tu veux comprendre le but d’une loi, regarde-moi. Et si tu cherches la vie, viens à moi.
     


  2. « Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. »
    N’ai-je pas déjà tout accompli ? N’ai-je pas déjà réalisé toutes les promesses ? Certes, toute la loi et les promesses ont été réalisées en moi, mais ce n’est que pour que je puisse maintenant les réaliser en toi. C’est pour cela que la loi et les prophètes restent à tes côtés comme des amis pour te guider vers moi.
     


  3. « Celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
    Les commandements et les conseils de la loi peuvent parfois te paraître froids et rigides. C’est sans doute parce que tu n’as pas encore expérimenté la vie à laquelle ils veulent te porter. Dans ce cas-là, tu n’y arriveras pas par tes propres efforts, mais en te laissant rejoindre par ma miséricorde, en te laissant aimer, pardonner et justifier par ma grâce. À vin nouveau, outres neuves : la miséricorde ne se reçoit pas dans l’outre d’une vie irréprochable mais dans celle de ta petitesse. Alors tu verras que mon amitié allumera en toi l’amour qui te fera aimer et suivre ma loi : ma manière de vivre.





Dialogue avec le Christ


Jésus, envoie sur moi ton Esprit de pardon, de justice et d’amour. Fais-moi entrer dans ton cœur pour que je puisse connaître l’esprit de la loi et la promesse de salut. Merci d’être venu toi-même pour nous montrer le chemin. Merci pour le don de ton Esprit qui me permet de vivre dans la liberté des fils de Dieu.


Résolution


Quel commandement de Dieu me gêne ? Ai-je compris son but ? Avec quel esprit Jésus l’a-t-il vécu ? Cela m’attire-t-il ? En quoi cela pourrait-il rendre ma vie plus belle si je pouvais le vivre ? Demander à Dieu la grâce de le vivre par amour.


Frère Martin Baud, LC


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Message par Betty Jeu 11 Mar - 8:04

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En hommage à Maud et à son apostolat sur le forum.

Un guide pour la vie

 

Jeudi 11 mars 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Sainte Rosine

Évangile selon saint Luc 11, 14-23

En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.

En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement, auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »

Prière

Seigneur, tu es celui qui es venu dans le monde pour accomplir la volonté de ton Père. Rien ni personne ne pouvait te détourner de ta mission. Donne-nous aussi la force d’agir en cohérence avec notre foi et nos convictions.

Demande

Collaborer avec la grâce de Dieu pour le laisser agir en moi.

Réflexion



  1. Le Seigneur Jésus, dans cet Évangile, se retrouve dans la curieuse situation de l’homme qui accomplit le bien et, pourtant, il est quand même jugé négativement par ses contemporains. C’est une curieuse attitude humaine qui consiste à avoir parfois une certaine difficulté à se réjouir du bien que nous voyons les autres accomplir. Le Seigneur Jésus possède déjà une certaine réputation au chapitre 11 de saint Luc et les doutes sur ses intentions deviennent de plus en plus forts chez ceux qui l’entourent. Le Seigneur a déjà annoncé sa Passion et il a commencé sa montée vers Jérusalem. Son discours devient de plus en plus clair et, nous pouvons dire, exigeant.
     


  2. Jésus est accusé d’agir au nom du prince des démons. Ses motivations et son intégrité sont remises en cause. Il est intéressant de noter qu’une partie de son auditoire seulement doute de lui. Jésus se présente comme il l’a toujours été, une personnalité qui nous interpelle et exige de notre part un choix. L’un des grands mystères de l’Incarnation chrétienne est cette réalité à la fois magnifique et déroutante d’un Dieu qui se révèle sans forcer notre liberté de croire. Nous savons que Jésus n’est pas apparu dans une nuée de gloire, chevauchant un char de feu en terrassant ses ennemis et s’imposant comme un Dieu terrifiant.
    Parfois nous aimerions ce type de Dieu qui efface les injustices et tous nos problèmes. Mais alors nous ne serions plus vraiment libres de l’aimer et de le suivre car la force qui stimulerait notre dévotion serait vraisemblablement plus la crainte que l’amour.
     


  3. Jésus nous a laissés libres de contempler ses œuvres et de choisir ce que nous voulons en penser. Certains de ceux qui ont assisté au grand miracle de la résurrection de Lazare ont décidé juste après qu’il était temps d’éliminer Jésus. Quel choix voulons-nous faire face à Jésus ? Nous pouvons très facilement trouver des excuses et des échappatoires si nous refusons de voir sa présence dans nos vies et son amour toujours à l’œuvre.
    Jamais le Seigneur ne nous forcera à le reconnaître. Il respectera toujours notre liberté. Et nous, chrétiens, sommes-nous prêts à vivre la charité sans exiger que les autres aient une bonne opinion de nous ? Serions-nous capables de faire le bien même si nous savons pertinemment que certaines personnes continueront à nous critiquer et à ne pas nous croire sincères ?




Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Donne-moi un cœur comme le tien. Aide-moi à avoir le courage de vivre la charité non pour mériter le bon regard des autres mais avec un esprit de gratuité et de vrai don de moi-même. Là où il y a la haine, que je mette l’amour.

Résolution

Chercher à accomplir un acte de charité caché aujourd’hui.

Frère Jérôme Dejoie, LC

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Message par Betty Ven 12 Mar - 10:10

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La loi de l’amour
 
Vendredi 12 mars 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Sainte Justine
Évangile selon saint Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Prière
« C’est moi, le Seigneur ton Dieu, écoute ma voix. J’entends des mots qui m’étaient inconnus : j’ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ; ses mains ont déposé le fardeau. Quand tu criais sous l’oppression, je t’ai sauvé. » (du psaume du jour)
Demande
Seigneur, purifie mon cœur et fais-moi revenir à toi !
Réflexion

  1. La loi et les prophètes
    L’accomplissement de la loi est pour les Juifs le chemin qui mène vers Dieu. Cela prouve une grande conscience de leur condition de créature. Le premier péché de l’homme peut être considéré comme un péché de désobéissance envers le Créateur. Au temps de Jésus, les scribes et docteurs de la loi connaissaient les quelques 613 commandements à suivre pour être un Juif observant et pouvaient aider à comprendre leur application dans les circonstances apparemment contradictoires. « Tout a l’air si simple quand ils disent ‘’il faut’’. Tout est si compliqué quand vous vous efforcez de le vivre. » (Adrien Candiard, À Philémon, réflexions sur la liberté chrétienne)
    C’est donc un scribe qui « s ’avança vers Jésus pour lui demander : ‘’Quel est le premier de tous les commandements ?’’ » Un homme droit, qui s’efforçait de vivre selon la loi.
     


  2. La loi nous rendra-t-elle libres ?
    Mai 68 a cherché à nous « libérer » de « l’oppression » des lois. « Interdit d’interdire » ! Rejet des règles, des prescriptions, des interdits et des lois. Pourtant, après deux générations baignées dans ce mode de pensée, nous assistons aujourd’hui à un phénomène curieux. Jamais il n’y a eu autant de protocoles sanitaires, parfois difficiles à appliquer, tant ils se contredisent. La législation écrase le monde du travail. Les journaux et réseaux sociaux abondent de conseils d’hygiène de vie – santé, alimentation, sexualité – qu’ils nous incitent à adopter pour mieux vivre. Pour la sauvegarde de la planète, nous devrions changer radicalement de mode de vie.
    Ces néo-moralisateurs ne sont-ils pas les scribes de notre époque ? Comme il y a 2000 ans, l’homme d’aujourd’hui cherche un garde-fou dans cette abondance de lois. Il veut être rassuré et demande : « que dois-je faire ? » Il cherche à se construire un « moi » dont il peut être fier en bâtissant un chef-d’œuvre de perfection en fonction des lois établies par ces nouveaux modes de vie.
    L’absence de référence à Dieu et la perte de conscience de notre dépendance intrinsèque du Créateur ne nous auraient-elles pas amenés à nous tourner vers d’autres dieux que nous voulons servir en obéissant à leurs lois ? L’application scrupuleuse de la loi des hommes ne nous fait-elle pas oublier le Dieu de la Loi ? Ouvrons notre cœur à son amour, laissons-le nous aimer et il fera le reste.
     


  3. « J ’ai ôté le poids qui chargeait ses épaules. » (du psaume du jour)
    Jésus, en ce temps de Carême, nous invite à revenir à Dieu de tout notre cœur. Si nous lisons aujourd’hui cette méditation, nous sommes sans doute déjà baptisés et « convertis ». Ne sommes-nous pas des catholiques pratiquants et observants Nous pouvons toujours revenir à Dieu. Nous éprouvons peut-être aussi dans certains domaines cette tendance à construire notre vie spirituelle sur l’accomplissement d’une série de « préceptes », comme un chemin pour être aimable, pour obtenir l’approbation de Dieu. Ne nous sommes-nous pas déjà demandé ce que nous devrions faire pour être de bons catholiques ? Il se peut que nous vivions notre relation à Dieu un peu comme une servitude.
    « Je ne vous appelle plus serviteurs (…) je vous appelle mes amis. » (Jn 15, 15) Jésus nous invite à entrer dans une forme de relation plus grande, plus belle : l’amour. Alors, il ne s’agira pas de savoir que faire pour aimer, il s’agira d’aimer pour savoir que faire !



Dialogue avec le Christ
« Prends et reçois, Seigneur, toute ma liberté ! » (Saint Ignace) Tu connais et tu sondes mon cœur. Tu m’aimes tel que je suis, dans toute ma grandeur et mes faiblesses. Ces dernières, j’aimerai les cacher, les ignorer mais tu me demandes de les brûler en holocauste d’amour. Je veux me laisser remplir de ton regard d’amour et en lui, en toi, trouver ma joie et mon chemin de vie.
Résolution
Nous pourrions aujourd’hui identifier s’il y a des domaines de notre vie qui sont régis par la loi, par les dieux de notre orgueil ou de nos insécurités et qui nous poussent à servir d’autres maîtres que Dieu lui-même. En les offrant au Seigneur dans un moment de prière, nous acceptons qu’il nous aime tels que nous sommes et qu’il n’attend rien d’autre de nous que notre cœur donné dans l’amour !
N.B. : Conseil de lecture pour approfondir le thème de la loi et la liberté chrétienne :
Adrien Candiard, À Philémon, réflexions sur la liberté chrétienne, Éditions du Cerf, 2019.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Sam 13 Mar - 9:12

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À toi, toutes louanges et toute gloire !

 
Samedi 13 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Saint Rodrigue et saint Salomon



Évangile selon saint Luc 18, 9-14


En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »


Prière
Tout nous vient de Dieu, tout est à Dieu, tout doit aller à Dieu ! À Dieu seul, amour, honneur, louanges, dans les siècles des siècles, Ainsi soit-il.


Demande
Comme le publicain, supplions le Seigneur : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! »


Réflexion
À qui Jésus s’adresse-t-il dans cette parabole ? « À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes ». Le pharisien est convaincu d’être juste, mais quel sens donne-t-il à ce mot ? Juste car en parfaite conformité avec la loi. Saint Paul qui était un Juif irréprochable a beaucoup réfléchi sur ce sujet après sa conversion. Il nous dit : « Il n’y a pas un juste, pas même un seul. » ; « Par la pratique de la loi, personne ne deviendra juste devant Dieu. » (Rm 3, 10.20).
Qu’est ce qui rend juste alors ? « Cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus-Christ, elle est offerte à tous ceux qui croient. » (Rm 3, 22). « Celui qui est juste par la foi, vivra. » (Rm 1, 17)
 
« (…) et qui méprisaient les autres. »
Voici un critère de discernement infaillible pour savoir si nous sommes dans la vérité et la charité. L’idée que nous nous faisons des autres. Dès lors qu’il y a mépris ou sentiment de supériorité dans notre cœur par rapport à qui que ce soit, nous pouvons être sûrs que nous nous trompons et que notre jugement est erroné. C’est d’ailleurs étonnant qu’il n’y ait qu’une différence d’une lettre entre le mot mépris et le mot méprise qui veut dire « erreur » !
Un deuxième critère, qui doit nous alerter, est aussi exprimé par le pharisien : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes. » Moi, je fais les choses bien ! « Je jeûne deux fois par semaine, et je verse le dixième de tout ce que je gagne. » Comment le pharisien ne s’étonne-t-il pas d’être lui seul différent des autres, d’être lui seul une bonne personne ?
 
La force du publicain est de connaître ses faiblesses et sa misère. Il sait qu’il n’a pas grand-chose à offrir à Dieu, sinon ses péchés. Il sait qu’il n’est rien et que Dieu est tout. Il attend tout de Dieu. « Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘’Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! ’’ »

Ce qui plaît à Dieu, c’est de reconnaître devant lui notre pauvre condition de créatures ayant besoin de sa miséricorde. S’abaisser correspond bien à la justesse de notre condition. Dans sa prière, il ne s’occupe que de Dieu seul. Il ne tourne pas ses regards du côté des hommes pour les analyser, les juger, les critiquer, les condamner.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, apprends-moi à prier avec fidélité et persévérance, d’une prière qui te plaise, d’une prière qui ne se regarde pas elle-même, d’une prière qui lève les yeux vers toi et attend tout de ta miséricorde. Débarrasse-moi de mes fausses assurances sur moi-même afin que je ne m’appuie que sur toi.


Résolution
Aujourd’hui, avec l’aide du Seigneur, je vais essayer de ne rien faire pour attirer les yeux et l’estime des hommes. Si je sens que je veux me faire valoir au yeux des hommes, je me tournerai bien vite vers le Seigneur en lui disant : « À toi, toutes louanges et toute gloire ! »

Patricia Freisz, membre de Regnum Christi
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Message par Jean Dim 14 Mar - 7:37

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« Celui qui fait la vérité vient à la lumière »

 
Dimanche 14 mars 2021

Couleur liturgique : le violet
Saint(e) du jour-
Quatrième dimanche de Carême, de Laetare


Évangile selon saint Jean 3, 14-21


En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »


Prière
Dieu tout-puissant, toi qui connais toutes choses, ne regarde pas le péché de ton peuple, mais écoute sa demande de pardon. Sans ta grâce, la vie ne pourra jamais retrouver la route que tu lui as tracée.


Demande
Seigneur, de nuit Nicodème est venu te trouver pour savoir comment renaître face à son Créateur, comment retrouver le chemin jusqu’à son Père. Toi, tu l’invites à « naître de l’eau et de l’Esprit » (Jn 3, 5), tu l’invites à s’ouvrir à l’Esprit Saint qui trace le chemin de chacun. Seigneur, je te le demande, accorde-moi d’entendre et de suivre ta voix.


Réflexion
« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert (…) »
Le Christ rédempteur connaît l’histoire de ce peuple qui a traversé le désert et les multiples répétitions de découragement et de rébellion manifestées face aux évènements à surmonter. Et là, avec ce rappel devant Nicodème, membre du Sanhédrin, qui connaissait, lui aussi, très bien l’histoire de l’Exode, il est clair que Jésus connaissait la volonté de son Père pour le rachat de l’humanité : sa Passion et sa crucifixion faisaient partie du plan de salut que le Père avait fixé pour ce rachat.
Cette référence au serpent rappelle le comportement des Israélites : fatigués de leur longue marche au désert, le peuple d’Israël s’était révolté contre cette traversée dont il ne voyait pas la fin. Face à cette attitude de manque de confiance et de découragement et comme punition, Yahvé envoie des serpents dont la morsure est mortelle.
Moïse intervient alors et lui demande de pardonner le comportement de ce peuple. En réponse, Yahvé lui ordonne : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât. » (Nb 21, Cool Il promet que celui qui, ayant été mordu, lèverait les yeux vers ce serpent serait pardonné. Ici, face à Nicodème, Jésus évoque la crucifixion à laquelle il sera soumis dans quelques temps.
 
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (…) »
Il est clair que le serpent d’airain sur un mât est le symbole de la croix et de la Rédemption : c’est ce dont le Christ parle à Nicodème pour lui montrer à quel point lui, le Christ Rédempteur, accepte et épouse le désir et la volonté rédemptrice du Père qui veut nous voir tous avec lui pour la vie éternelle. Le Fils accepte totalement de donner sa vie pour chacun des enfants de son Père. Donc, chacun de ses auditeurs d’alors et chacun de nous aujourd’hui est celui pour lequel le Seigneur s’est offert.
 
« Et le Jugement, le voici (…) »
Par leur comportement, les êtres humains qui n’auront pas accueilli la lumière resteront dans les ténèbres. Mais, « celui qui fait la vérité vient à la lumière ». Le Seigneur invite donc chacun de ses auditeurs à venir à la lumière apportée par ses enseignements et répondre à son comportement par la soumission et l’obéissance au désir du Père. Jésus le fait comprendre par l’intermédiaire de l’Esprit Saint.

Il répond ici à la question de Nicodème qui demande : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? » (Jn 3, 4) Il répond alors : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 5) Donc, l’homme pécheur ne peut revenir dans la maison du Père que s’il s’ouvre à la lumière de l’Esprit. Et c’est ce que Paul confirme dans sa lettre aux Romains : « Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Rm 8, 1-2)

Dialogue avec le Christ
Il est donc clair que, réduits à nos seules forces, nous ne pouvons rien faire. Alors, Seigneur, pour vivre dans la lumière, accorde-moi la grâce d’écouter l’Esprit que tu nous communiques par tes paroles, tes exemples et les sacrements et d’obéir à sa demande.


Résolution
Je ne peux rien seul alors je veux lever les yeux vers la croix rédemptrice d’où je recevrai l’Esprit et sa lumière.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Lun 15 Mar - 18:17

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« Va, ton fils est vivant »

 
Lundi 15 mars 2021

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Sainte Louise


Évangile selon saint Jean 4, 43-54


En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.


Prière
Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.


Demande
Seigneur, augmente ma foi !


Réflexion
« Les Galiléens lui firent bon accueil (…) »
Cette phrase anodine est pourtant bien étrange. Juste avant, l’évangéliste avait écrit le contraire : « Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. » Que faut-il en déduire ? Jésus s’est-il trompé ? Je pense plutôt que cette phrase de Jésus est placée ici pour donner le ton de tout l’Évangile. Un ton un peu dur, certes, mais bien réel : ce qui va suivre est l’illustration de cette non-considération pour Jésus… L’évangéliste nous invite à relire tout l’épisode à la lumière de cette idée : Jésus vient chez lui et il n’est pas reconnu.
Pourquoi n’est-il pas reconnu ? Nous trouvons la réponse peu après : « (…) ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque . » Les Galiléens l’accueillent parce qu’ils ont vu des miracles, parce qu’il leur en « a mis plein la vue » ! Ils l’accueillent, mais ils ne le reconnaissent pas…
 
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Voilà pourquoi Jésus réagit si durement à la requête du fonctionnaire royal en détresse. Tandis que ce dernier lui demande un miracle, une guérison, une intervention forte dans sa vie, Jésus se situe sur un autre plan, celui de la foi, qui n’exclut pas les miracles, mais les précède. L’évangéliste nous fait comprendre en quoi consiste cette reconnaissance que Jésus ne trouve pas parmi les siens : la foi en sa divinité, sa condition de Messie.
Combien de fois cherchons-nous en Dieu son action, sa force, des solutions pour notre vie ? Lorsque c’est la foi qui nous fait vraiment défaut, une adhésion totale à la personne du Christ, à son œuvre de salut, indépendamment de la façon dont elle s’incarnera dans notre vie, est nécessaire.
 
« Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
C’est peut-être la phrase la plus touchante de l’Évangile. Comme de nombreux personnages, le fonctionnaire n’est pas à la hauteur. Il n’a dans le cœur que la douleur de voir son fils mourir. Et Jésus le sait, il s’émeut. Il lui accorde le miracle. Alors le fonctionnaire croit. À deux reprises : d’abord « à la parole que Jésus lui avait dite » : un premier acte de foi, pas bien grand certes, mais réel. Une foi qui essaie, qui parie sur le Christ. Puis un deuxième acte : « il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison » : il s’agit cette fois d’un acte de foi total, profond, en la personne même du Christ.

Contemplons aujourd’hui en cet Évangile la pédagogie du Christ pour nous amener, petit à petit, d’une foi pauvre, qui cherche des solutions-miracles à nos problèmes, à une foi profonde, qui recherche le Seigneur avant tout ; cette pédagogie qui n’hésite pas à nous concéder quelques petits miracles pour nous faire grandir dans la foi.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, je viens devant toi avec mon peu de foi et mon peu d’amour. Je suis bien préoccupé par tant de choses que je voudrais que tu arranges pour moi. Pourtant, je commencerai par croire. Aide-moi ! Donne-moi de croire en toi, gratuitement. Croire que tu es le Fils de Dieu, que tu veux me sauver car je compte à tes yeux. Croire que tu m’offres la vie, la vraie, qui commence dès ici-bas. Augmente ma foi ! Prends aussi pitié de moi, qui me sens souvent écrasé par les difficultés. Seigneur, tu es Dieu, tu peux tout. Que ta volonté de Père soit faite !

Résolution
Aujourd’hui je renouvellerai plusieurs fois dans la journée cette prière : « Seigneur, je crois en toi, augmente ma foi ! »

Frère Matthieu Boo d'Arc, LC
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Message par Jean Mar 16 Mar - 7:49

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« Aussitôt l’homme fut guéri »

 
Mardi 16 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve
Saint(e) du jour-
Bienheureuse Bénédicte


Évangile selon saint Jean 5, 1-16


À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.


Prière
Seigneur Jésus, je viens à toi le cœur ouvert avec le désir de te consacrer ce moment de ma journée. Aujourd’hui, je me mets à la place du malade de l’Évangile. Comme lui, certaines situations me paralysent ; comme lui, je sens ma foi et mon espérance défaillir ; comme lui, j’ai besoin de guérison.


Demande
Viens, Seigneur Jésus ! Souviens-toi de moi ; rends-moi la joie d’être sauvé ; que ton regard se pose sur moi et que ta grâce me permette de me relever.


Réflexion
Le contexte du passage
Commençons cette réflexion en nous attachant au contexte du récit, détaillé dans les premiers versets. La scène se situe à Jérusalem, ville qui symbolise la présence de Dieu par excellence pour les Juifs. Plus précisément, le malade se trouve près de la porte des Brebis ; or dans l’Évangile de saint Jean, Jésus se nomme lui-même « la porte des brebis » (Jn 10, 9) : ceci est déjà un petit indice de l’intervention divine dans le miracle de l’Évangile d’aujourd’hui. Le nom de la piscine de Bethzatha, quant à elle, signifie Maison de miséricorde, de grâce, de bonté. Enfin, la mention des cinq colonnades, confirmée par les archéologues, a souvent été interprétée comme les cinq livres de la Torah, du Pentateuque.
Ainsi donc, nous sommes à Jérusalem, en présence de Dieu ; nous avons une porte, Jésus ; une maison, l’Église ; les colonnes de la Parole de Dieu ; et l’eau de la piscine, de la grâce. Tout est en place, il ne manque aucun élément pour une rencontre fructueuse entre le Christ et le malade de l’Évangile.
 
L’intervention divine
« Jésus monta à Jérusalem ». Cette action peut se découper en trois temps : Jésus voit ; Jésus parle ; Jésus guérit.
« Jésus, le voyant couché là (…) » Il le vit et il ne détourna pas le regard ; au contraire, il fut touché par l’homme souffrant, au point de demander quelle était sa situation. À Pontmain, la Vierge Marie déclarait que son Fils se laissait toucher ; le bon samaritain vit, lui aussi, et ne put ignorer l’homme abandonné à demi-mort sur le chemin. Enfin, la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, non celui qui git, accablé de souffrance. Le Christ n’est donc pas indifférent à la souffrance du malade. Il veut lui venir en aide.
« Et il lui dit : ‘’veux-tu être guéri ?’’ » À plusieurs reprises, on écoute Dieu poser des questions à l’homme au cours de la Bible. Dans la Genèse, Dieu demande à Adam : « Où es-tu ? » ; puis à Cain : « Où es ton frère ? » Aujourd’hui, Jésus demande au malade : « Veux-tu être guéri ? » Car le Seigneur est un Dieu qui nous parle, qui se communique, qui nous cherche, même lorsque nous sommes éloignés de lui et que nous semblons avoir perdu toute espérance.
D’autre part, chacune de ces interventions montre bien à quel point le Seigneur respecte notre liberté. Dieu ne s’impose pas ; de même, bien que Jésus veuille guérir le malade, il ne le fera pas sans sa permission, sans son ouverture et sa bonne disposition. La question de Jésus vient réveiller la foi et l’espérance du malade, aussi faibles soient-elles.
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche ! » Vient ensuite la guérison car la Parole de Dieu est efficace et réalise le fruit qu’elle veut produire. Nous y reviendrons mais arrêtons-nous d’abord sur le malade.
 
Un homme malade depuis 38 ans
Que pouvons-nous dire de lui si ce n’est qu’il était dans une situation désavantageuse. L’espérance de vie à cette époque ne devait pas être aussi longue que de nos jours : 38 années représentaient donc la plus grande partie de son existence. Au-delà de sa maladie physique, ce malade était aussi seul, il n’avait personne pour l’aider ; pourtant sa situation était connue puisque Jésus en fut informé. Nous pouvons ainsi penser qu’il était aussi objet de rejet social, d’indifférence et d’abandon… Il n’est alors pas étonnant qu’à la souffrance physique et morale s’ajoute la souffrance spirituelle et une réponse évasive à la question de Jésus. Présente-t-il des excuses ?
En réalité, ce malade n’a plus aucun recours. Il ne peut compter ni sur lui, ni sur les autres. Il ne lui reste qu’un remède, l’intervention de Dieu, que le Christ vient lui apporter à ce moment.
Dans l’ordre inverse de ses maux, Jésus vient le guérir au-delà de tout calcul. Il lui dit : « Lève-toi » en ranimant en lui la foi et l’espérance et le désir de la guérison. « Prends ton brancard » : il s’agit d’une autre façon de se mettre en relation avec les circonstances qui le clouaient à terre : la maladie, la paralysie, le caractère, peut-être un état sentimental, une attache au péché… Il ne faut plus se laisser paralyser par cette situation mais trouver la force de la porter, de la supporter, de se souvenir de notre faiblesse lorsque nous ne comptons que sur nos propres forces ; le joug du Seigneur est léger quand nous le portons avec lui.
Et enfin, « marche ! » : c’est-à-dire continue ton chemin, reprends la route, car toute notre vie est un pèlerinage à la rencontre de Dieu et des autres.

Dialogue avec le Christ
Et si ce malade, c’était moi… De quel mal Jésus veut-il me guérir ? Y a-t-il une attache à laquelle il me convient de renoncer ? Y a-t-il une situation qui me retient paralysé depuis un certain temps ? Jésus, s’il te plaît, viens aujourd’hui me donner la force de me relever et de m’appuyer sur toi.
Y a-t-il autour de moi des malades, paralysés depuis longtemps dans leur corps, dans leurs sentiments, dans leur foi ? Qui peut avoir besoin de mon aide pour porter sa croix ? Y a-t-il quelqu’un pour qui je pourrais être un bon samaritain ?


Résolution
Demander la grâce de prendre une décision et de renoncer à ce qui me freine.
Peut-être le sacrement de confession pourrait-il m’aider à recevoir la grâce spirituelle dont j’ai besoin ?
Venir en aide à quelqu’un dans le besoin.

Lucie Favier, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Mer 17 Mar - 11:48

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« Comme le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut »
 
Mercredi 17 mars 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Saint Patrick, évêque
Évangile selon saint Jean 5, 17-30
En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »
Prière
Seigneur, toi l’ami le plus intime de mon âme, envahis mon cœur et permets-moi de te rencontrer. Dispose-moi pour cette prière, recueille mes sens et mon esprit, unifie-moi autour de ta présence.
Demande
Seigneur, que je sache te laisser agir.
Réflexion

  1. Pour entrer dans le sens de ce discours de Jésus, il nous faut le lire dans son contexte : Jésus vient de guérir un paralysé un jour de sabbat. Il déclare aux Juifs qui lui reprochent de ne pas respecter le repos prescrit : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
    Dans d’autres passages de l’Évangile, Jésus s’explique face aux Juifs en déclarant que, selon la loi, le sabbat peut être enfreint pour être fidèle à une intention plus profonde que celle-ci, par exemple quand l’aide au prochain justifie de ne pas respecter la prescription cultuelle.
    Mais cette fois, Jésus affirme tout autre chose : il montre pourquoi le jour le plus indiqué pour son action est celui du sabbat. Durant le sabbat, l’homme arrête de s’affairer pour contempler l’œuvre de Dieu, sa création. Le septième jour, Dieu porte à son achèvement la création, et l’homme bénit Dieu pour son œuvre. C’est ce jour-là que Jésus choisit pour guérir le malade, pour sauver l’humanité blessée.
     


  2. Jésus ne vient pas pour accomplir une œuvre humaine de plus, un travail à réaliser pendant les jours ouvrables. Il nous re-crée, nous transforme en une créature nouvelle, il nous donne la vie éternelle. Jésus est le septième jour de la création : ce jour où Dieu amène sa création à son accomplissement le plus parfait. Aujourd’hui le Christ affirme dans l’Évangile que son action est de nous donner la vie même de Dieu, la vie éternelle.
     


  3. Jésus agit pendant les jours non ouvrables, le septième jour, le seul jour où l’homme arrête de collaborer à la création pour se dédier totalement à bénir Dieu pour son œuvre. Son action en nous dépasse totalement nos capacités, il ne nous transforme pas grâce à nos chapelets ou nos sacrifices, mais gratuitement. Et, en même temps, il veut que nous puissions nous approprier ce salut, le faire nôtre, y adhérer librement. Les autres jours de la semaine, les jours ouvrables, nous permettent de nous ouvrir au salut, d’y entrer pleinement, de le laisser prendre toujours plus de place en nous : « Qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle. »


Dialogue avec le Christ
Seigneur, ouvre mon cœur à ton action, apprends-moi à entrer dans ton repos, ta paix. Je constate que ton œuvre en moi dépasse mes attentes et mes capacités, et j’en suis émerveillé. Je te remercie car, malgré ma petitesse, tu me permets de m’unir à ton œuvre en faisant de mon mieux pour seconder ton action.
Résolution
Vivre le dimanche selon l’esprit chrétien, en relativisant ma propre activité pour bénir et valoriser l’action de Dieu.
Frère Melchior Poisson, LC
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Message par Betty Jeu 18 Mar - 8:33

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« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »

 

Jeudi 18 mars 2021

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Saint(e) du jour-

Saint Cyrille, évêque et docteur de l'Église

Évangile selon saint Jean 5, 31-47

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.

Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.

Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Prière

« Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu'ils te rendent grâce tous ensemble ! » (Ps 66, 2-4)

Demande

Viens, Esprit-Saint ! Donne-nous de croire en Jésus, de comprendre en lui la Parole, afin que nous connaissions et ayions en nous l’amour du Père.

Réflexion



  1. Le scénario évoqué par le dialogue symbolise un procès. Jésus est accusé d’avoir guéri un paralytique le jour sacré du sabbat et de se rendre témoignage à lui-même. Il est mis devant l’autorité de la Loi de Moïse, dont « les Juifs » se portent garants et protecteurs : ils paraissent se « constituer en jury ».
    Derrière le vif coloris des animosités antagoniques paraît, translucide comme un négatif photographique, ce même procès, mais renversé. Jésus, le Verbe divin en personne, retourne l’accusation à l’envoyeur. Il met ses interlocuteurs face au témoignage de son autorité en démontant la leur : « Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres ? »
     


  2. « Votre accusateur, c’est Moïse (...) »
    Si Jésus parle si vigoureusement, ce n’est pas pour condamner : « Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. » Voilà l’intention cachée de Jésus, le vrai Juge : « Moi, (...) je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. »
    Jésus avertit les Juifs que leur témoignage ne se fonde plus sur les Écritures : « Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. » Ainsi, Jésus se présente comme défenseur autorisé devant la Loi de Moïse dont les Juifs ont dénaturé l’interprétation.
     


  3. « J’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean. »
    Jésus reçoit son témoignage du Père, par les œuvres confiées, et de Moïse, par les Écritures qu’il vient accomplir. Mais Jésus ne veut pas s’imposer, pour ne pas contraindre la liberté. En se rangeant en option d’interprétation des Écriture, il fait appel aux consciences.
    De fait, la sagesse éternelle a déposé en chacun les repères pour le reconnaître. Et pour aider à faire la part des choses dans le délicat équilibre entre conscience et liberté, Jésus ajoute : « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! » Cherchez à voir.




Dialogue avec le Christ

Ô Jésus, tu es mon espérance. En toi je mets ma confiance parce que tu accomplis ce que Moïse a transmis. Fortifie par la grâce des expériences de foi mon faible discernement pour que je te reconnaisse et te suive avec plus de détermination.

Résolution

Je veux me laisser inspirer par un témoignage de foi pour apprendre et témoigner de ma foi en cherchant à faire non pas ma volonté, mais la volonté de Dieu en toute chose de ce jour.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC

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Message par sofoyal Jeu 18 Mar - 9:25

Bonjour!
Aujourd'hui j'ai pris connaissance des textes bibliques à travers ce canal.
Merci @Betty, pour ce partage.
Bonne journée à vous et à tous!
sunny sunny sunny


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Message par Betty Ven 19 Mar - 7:29

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« Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit »
 
Vendredi 19 mars 2021
Couleur liturgique 
Saint(e) du jour-
Saint Joseph, époux de la Vierge Marie
Évangile selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.
Prière
Aujourd’hui, nous pouvons prier avec la liturgie et quelques passages de Patris corde (« Avec un cœur de père »), la lettre apostolique du pape François, publiée le 8 décembre 2020, à l’occasion du 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme saint patron de l’Église universelle.
Avec toute l’Église, nous pouvons nous mettre à l’école de saint Joseph, lui qui a su aimer et prendre soin de ce que Dieu avait de plus cher : Jésus et Marie.
Demande
Esprit Saint, Esprit de Dieu, fais-nous entrer dans la prière, dans l’écoute de ta Parole, dans la contemplation de tes mystères. Aide-nous à contempler Joseph et à l’aimer. Tu l’as aimé comme un homme saint et juste, tu l’as aimé au point de lui confier Jésus et Marie. Fais-nous entrer dans ses sentiments, ses pensées, son discernement et ses œuvres pour apprendre, nous aussi, à vivre selon les désirs de ton Cœur.
Réflexion

  1. L’amour et la justice de Joseph
    Joseph aimait tendrement Marie. Même s’il semblait qu’elle avait péché contre lui, il ne pouvait pas lui faire de mal. Il a réfléchi à la façon d’être juste en l’épargnant le plus possible. Il souffre et ne veut pas la faire souffrir.
    « La noblesse de son cœur lui fait subordonner à la charité ce qu’il a appris de la loi. Et aujourd’hui, en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique [...] est patente, Joseph se présente comme une figure d’homme respectueux, délicat qui, sans même avoir l’information complète, opte pour la renommée, la dignité et la vie de Marie. Et, dans son doute sur la meilleure façon de procéder, Dieu l’aide à choisir en éclairant son jugement. » (Pape François, Patris corde, 4)
     

  2. La capacité d’écoute et la foi de saint Joseph
    Joseph écoute les paroles de l’ange en rêve. La profondeur de son écoute et de sa foi lui font reconnaître ces paroles comme venant de Dieu. Il écoute sans se fermer à l’avance, sans préjugé, sans condition ou obstacle de sa part. Il accueille avec foi la présence et l’action de Dieu dans sa vie et retrouve sa confiance en Marie. Il reconnaît pleinement l’action de Dieu car il connaissait sa Parole, sa promesse, sa voix intérieure.
    « Bien des fois, des évènements dont nous ne comprenons pas la signification surviennent dans notre vie. Notre première réaction est très souvent celle de la déception et de la révolte. Joseph laisse de côté ses raisonnements pour faire place à ce qui arrive et, aussi mystérieux que cela puisse paraître à ses yeux, il l’accueille, en assume la responsabilité et se réconcilie avec sa propre histoire. Si nous ne nous réconcilions pas avec notre histoire, nous ne réussirons pas à faire le pas suivant parce que nous resterons toujours otages de nos attentes et des déceptions qui en découlent. » (Pape François, Patris corde, 4)
     

  3. L’action de Joseph
    Joseph prit Marie et l’enfant chez lui. L’Évangile ne dit pas un mot de plus. On peut contempler en Joseph sa façon d’agir, simple, prompte, tendre, rassurante…
    « Sa réponse est immédiate : ‘’Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit’’ (Mt 1, 24). Grâce à l’obéissance, il surmonte son drame et il sauve Marie. » (Pape François, Patris corde, 3)


Dialogue avec le Christ
Joseph a souffert l’angoisse, l’incompréhension, le doute. Mais il a su vivre tout cela avec toi, Seigneur, en ta présence, dans la prière. Il s’est laissé instruire par ta Parole, même en songe. Je peux aussi tout vivre en union avec toi. Être uni à toi, ce n’est pas être sans difficulté, mais vivre tout en ta présence, à la lumière de ta Parole. Ouvre mon cœur, comme Joseph, à ta sagesse.
Résolution
Je prendrai un temps pour lire ou relire la lettre apostolique Patris corde .
Céline Cochin, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Sam 20 Mar - 9:04

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C’est vraiment lui !

 
Samedi 20 mars 2021


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Saint(e) du jour-
Saint Herbert


Évangile selon saint Jean 7, 40-53

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Prière
« Apprends-moi, Seigneur, à te chercher. Que, te cherchant, je ne rencontre rien d’autre que toi. S’il est vrai que je ne désire rien d’autre que toi, donne-moi, Père, de te trouver. S’il existe en moi d’autres désirs, de vaines attentes, purifie-moi et rends-moi ainsi capable de te voir. » (Saint Augustin, Soliloques)


Demande
Choisir d’accueillir Jésus tel qu’il se montre à moi aujourd’hui.

Réflexion
En commençant notre prière aujourd’hui, nous cherchons le Christ, notre Sauveur. Ce passage montre qu’il n’est pas évident d’accueillir Jésus comme ce Christ tant attendu. Il nous met en garde contre quelques pièges. Le premier piège est celui des foules. Elles discréditent Jésus car il semble ne pas correspondre à toutes leurs attentes. Le deuxième piège est celui des gardes. Malgré leur émerveillement devant la Parole du Christ, ils permettent la négation de leur expérience par des experts.
 
Nous pouvons nous reconnaître dans ces deux figures, récurrentes de notre cheminement spirituel. Le premier est un manque d’expérience personnelle du Christ ; le deuxième, un manque de confiance en notre expérience. Le Christ Jésus est une personne, et les personnes sont toujours un mystère, toujours surprenantes, imprévisibles. Durant toute notre vie, nous redécouvrons ce Christ-Jésus. Nous nous reposons toujours la question : Qui es-tu, Seigneur ? Ou dans les paroles de saint Augustin : « Seigneur, qu’est-ce que j’aime quand je t’aime ? » Et dans les moments où cette question semblait résolue, nous ressentons le besoin de revenir à cette expérience, d’y croire et de mettre notre confiance en Dieu.
 

Dans ces versets, la seule action que nous voyons de Jésus est son enseignement. À part son enseignement, ce passage décrit les réactions des personnes autour de lui. Pourtant, en arrivant vers la fin de cette méditation, regardons ce Christ tracassé par les soupçons. Saint Jean dira plus tard dans son Évangile : « Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. » (Jn 2, 24-25) Jésus savait qu’autour de lui il n’était ni compris, ni aimé par certains. Unissons nos incompréhensions, nos manques d’amour, à Marie, notre Mère.

Dialogue avec le Christ
Où est-ce que je me situe dans ce passage ? Si nous nous trouvons plus dans la joie et la reconnaissance de la présence de Jésus, le remercier pour sa consolation et demander qu’il nous donne l’occasion de partager notre certitude avec d’autres.
Si nous sommes dans le doute, nous remémorer des moments où nous avons reconnu la présence du Christ et lorsque nous nous sommes exclamés : « C’est lui ! », le remercier pour ces moments et lui demander de nous fortifier dans notre foi au milieu de la désolation.


Résolution
Réorienter ma vie sur le Christ comme amour central de ma vie.

Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi
 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 31 Z
Méditation du jour | Regnum Christi
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