Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

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" Méditations sur les textes du Jour "

Betty
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Message par Betty Dim 21 Mar - 8:21

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« Nous voudrions voir Jésus »
 
Dimanche 21 mars 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Cinquième dimanche de Carême
Évangile selon saint Jean 12, 20-33
En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Prière
Merci, Père, pour le don de la vie. Merci, Jésus, d’avoir donné ta vie pour moi. Merci, Esprit Saint, pour ta vie en moi.
Demande
Seigneur Jésus, fais que je connaisse les sentiments de ton Cœur et, qu’attiré par ta beauté, je marche à ta suite.
Réflexion

  1. « Nous voudrions voir Jésus. »
    Jésus me dit : les Grecs qui veulent me voir n’ont pas l’occasion de m’approcher, de me connaître. Ce sont des brebis qui ne font pas encore partie de ton même enclos mais que je mène avec autant d’amour que celles qui me connaissent déjà. Mon chemin – afin de tous vous rassembler en un même troupeau – n’est pas celui du succès aux yeux du monde mais celui de la gloire divine. Qu’est-ce que ma gloire et celle de mon Père si ce n’est montrer aux hommes qui je suis en réalité ? Que Dieu est amour ! Et que son amour est plus fort que ta mort et ton péché ! Le chemin est donc celui de vous aimer « jusqu’au bout », jusqu’à la mort et la mort en croix.
     

  2. « Père, glorifie ton nom ! »
    Certes mon âme était troublée devant l’absurdité de la croix, les outrages, les abandons, les silences. Mais en même temps brillait en moi la lumière du Fils, ma confiance infaillible dans le Père, lui qui m’avait tout donné. À mon tour, c’était l’occasion de tout lui donner en tant qu’homme et de la part des hommes ; de glorifier son Nom comme jamais ; de proclamer sa fidélité devant les nations ; de montrer aux hommes que j’aime le Père et que je fais comme il me le commande (cf. Jn 14, 31).
     

  3. « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
    La voilà, la mystérieuse fécondité du grain tombé en terre qui meurt, non pas pour rester seul, mais pour porter beaucoup de fruit. Désormais, je suis cause de salut pour celui qui est proche comme pour ceux qui sont plus éloignés. Élevé sur la croix, frappé au visage, couvert de crachats, couronné d’épine, je suis l’icône de la gloire de Dieu. Sauras-tu découvrir la beauté de cet amour qui est allé « jusqu’au bout » ? Sauras-tu te laisser attirer ? Marcher sur mes pas ? Te détacher de ce qui ne te donne pas la vie pour me servir comme j’ai servi mon Père ? Si tu me suis, alors tu seras avec moi à la droite du Père, et il t’honorera par une vie féconde, comme il le fit pour mon apôtre Philippe qui engendra à la foi l’eunuque du chemin de Gaza, attiré par la mystérieuse beauté du Serviteur souffrant d’Isaïe.


Dialogue avec le Christ
Ô Jésus, que la contemplation de ton offrande sur la croix purifie mon regard et mon cœur. Qu’elle me permette de voir ce qui est réellement important en cette vie. Qu’elle me fasse découvrir la vraie beauté, celle de l’amour pour Dieu et pour mon prochain, celle de l’obéissance au Père, de la confiance, de l’amitié, de la fidélité et de l’humilité.
Résolution
Quelle vertu m’attire-t-elle le plus dans la contemplation de Jésus en croix ? Chercher à accomplir un acte de cette vertu aujourd’hui. Le Christ veut la vivre en moi, me donner sa vie.
Frère Martin Baud, LC
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Message par Jean Lun 22 Mar - 8:53

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La femme adultère

 
Lundi 22 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve
Saint(e) du jour-
Sainte Léa


Évangile selon saint Jean 8, 1-11


En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser.

Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Prière
Seigneur, je ne sais pas vraiment comment débuter ce temps de prière. J’aimerais bien te prier avec ardeur, te sauter au cou comme à un ami absent depuis longtemps. Cependant, je me trouve souvent distrait, sans grande envie de te parler. Seigneur, je t’en prie, donne-moi soif de toi ! Sainte Vierge Marie, je t’en prie, que cette prière porte du fruit !


Demande
Seigneur, que je croise ton regard !


Réflexion
On peut imaginer que la femme adultère, une fois découverte en flagrant délit, est passée par trois émotions successives. La première, c’est la honte. D’abord, elle a dû se reprocher de s’être fait prendre. Ensuite surtout, elle a dû regretter de s’être laissée aveugler au point d’entrer dans une relation qui détruisait toutes ses autres relations : avec son mari, ses enfants, son entourage, son peuple et son Dieu.
La deuxième émotion, c’est la colère. Où est-il, à présent, l’homme qui l’a séduite, son compagnon d’infidélité ? Il s’est échappé, il l’a laissée tomber. Et son mari, où est-il ? En fin de compte, c’est à cause de lui qu’elle se retrouve là aujourd’hui. S’il l’avait vraiment aimée, elle n’aurait pas eu besoin d’aller mendier ailleurs de l’amour. La troisième émotion, c’est le désespoir. Face au verdict inexorable de la Loi de Moïse, la femme sait qu’elle n’a aucune chance d’échapper à la lapidation. Personne ne va la défendre. Elle se retrouve dans une impasse, il n’y aucune sortie possible. Dans quelques minutes, les pierres vont mettre fin à une vie absurde, une vie sans vrai amour.
 
Avant de passer à la deuxième partie de cette histoire – la rencontre avec le Christ – chacun de nous doit se demander : mais, en fait, qui est la femme adultère ?
Pas besoin de chercher loin, c’est moi. Moi qui lis ou écoute cette méditation. Dans l’Ancien Testament, la fidélité conjugale était une image pour exprimer l’Alliance, la relation privilégiée entre Dieu et son peuple. L’adultère, par conséquent, était l’image de l’idolâtrie, de l’infidélité envers Dieu. Pour moi aujourd’hui, être adultère envers Dieu ne signifie pas forcément adorer des idoles de bois ou de pierre, mais plutôt dédier mon temps et mon énergie à des biens qui ne sont pas Dieu. Ces idoles qui réclament la première place dans ma vie et qui finissent par me dévorer, elles peuvent être l’argent, le bien-être, la santé, la renommée, l’image que je veux donner de moi-même, la soif de nouveauté, la fixation envers une personne déterminée, le plaisir, etc. Chacun de nous est préoccupé par quelque chose dont il ne veut manquer pour rien au monde, quitte à mettre tout le reste entre parenthèses, même Dieu.
Si la femme adultère a mis entre parenthèses la tranquillité de son foyer, le respect de la Loi et même sa propre vie, c’est parce qu’elle se sentait irrésistiblement attirée par l’intimité d’un autre homme. Elle en avait fait son idole.
Et moi ? Quelle est mon idole ? Qu’est-ce qui me pousse à l’adultère ? Quel bien m’attire-t-il à tel point que j’en vienne à risquer ma santé, ma vie et surtout ma relation avec Dieu ?
 
Le moment clé de cet épisode, c’est la rencontre avec le Christ. Avant cette rencontre, la femme était plongée dans le désespoir. Elle ne pouvait échapper à une mort atroce, et elle ne voyait pas non plus pourquoi elle devait s’accrocher à une vie absurde. Après cette rencontre, tout a changé, c’est comme un nouveau départ. Que s’est-il donc passé ?
Eh bien, tout simplement, elle a croisé un regard de miséricorde. Au début, ce regard a d’abord été une absence de regard : en se mettant à écrire par terre, le Seigneur évite de lui porter un regard accusateur, il lui fait comprendre qu’il ne la condamne pas et que son péché, aussi grave soit-il, peut être pardonné. Ensuite, en s’adressant aux pharisiens, il les met en face de leur propre péché et les oblige à baisser les yeux.
Après leur départ, le Christ s’adresse pour la première fois à la femme. Ses paroles et son regard sont tellement purs, tellement bienveillants, que le désespoir de la femme se transforme en espérance. Elle se rend compte qu’elle peut quand même être aimée. Elle découvre un amour plus pur et plus intense que celui dont elle avait désiré faire l’expérience.

Et moi ? Lorsque je tombe sous le poids du péché, lorsque j’abandonne l’espoir de la sainteté, est-ce que je me laisse rencontrer par le Christ ?

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, quand je succombe à la tentation, quand le péché me traîne dans son sillage de honte, de colère et de désespoir, je t’en supplie, viens à ma rencontre ! Donne-moi de croiser ton regard, révèle-moi ton amour, donne à ma vie la plénitude pour laquelle tu m’as créé ! Sainte Vierge Marie, je t’en prie, place-moi sur le chemin de ton Fils ! Donne-moi de le rencontrer !


Résolution
Aujourd’hui, je fixerai la date de ma prochaine confession, si possible avant Pâques, pour rencontrer le regard de miséricorde du Christ.

Frère Benoît Terrenoir, LC
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Message par Jean Mar 23 Mar - 7:32

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« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS »

 
Mardi 23 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve
Saint(e) du jour-
Saint Turibio de Mogrovejo, évêque de Lima


Évangile selon saint Jean 8, 21-30


En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés.

En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.


Prière
Mon Dieu, je t’adore. Tu m’as donné la vie et tu me donnes toujours la vie. Que ton Nom très saint soit béni. Tu es l’Être même, l’être de mon être, l’âme de mon existence, la joie de mon cœur. Sans toi, nulle lumière, nulle espérance. En toi, je veux jeter l’ancre de ma croisière à travers le temps, pour arriver au port de l’éternité, avec Jésus, Marie et tous les anges et les saints.


Demande
Délivre-moi, Seigneur Jésus, du péché et de l’aveuglement qui le cache à mes yeux et me tend le piège de la présomption.


Réflexion
« Vous mourrez dans vos péchés. »
Cette terrible sentence met en évidence un état de fait : sans l’intervention de Dieu, nul ne peut être pardonné de l’offense qui lui a été infligée à chaque petit péché. En péchant nous avons méprisé l’œuvre de Dieu et nous sommes détournés de lui. Néanmoins, l’obéissance du Fils, Jésus, nous a rachetés. En tant qu’œuvre qui conduit à la vie, elle est plus grande que celle qui conduit à la mort : « Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
 
« Toi, qui es-tu ? »
L’identité de Jésus-Christ est de fait un sujet crucial, car il s’agit de son autorité et de l’authenticité de son témoignage. Il défie notre foi : « Si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Il nous donne le signe qui confirmera son identité : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. » L’élévation qui sera celle de la mort ignominieuse sur la croix dévoilera de nombreux mystères : l’iniquité des hommes, la fidélité de Dieu.
Où est-ce que je me situe actuellement ?
 
« Je ne fais rien de moi-même. »
Le signe chrétien par excellence, la croix, reflète l’obéissance du Fils au Père qui nous a rachetés de notre désobéissance. Il réconcilie aussi notre liberté humaine avec l’ordre divin gravé dans nos âmes.
« Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. » Tout cela se passe par cette relation personnelle et intime, à la fois humaine et surnaturelle, avec lui, Jésus. Il se rend manifestement digne de confiance, d’estime, d’attention : il ne s’impose pas ; il nous aime tout simplement, d’un cœur qui se laisse blesser.

Est-ce que je me laisse toucher ?

Dialogue avec le Christ
Reçois, Jésus, nos actions de grâces dans l’Esprit à la gloire de Dieu le Père pour la vie que tu as livrée pour nous. Tu nous sauves de tant de pièges car tu ES, et tu es avec nous. Levé en croix, tu es à la fois icône et sceau de vie divine en nous, dans le temps et dans l’éternité. Louange en ton nom à Dieu le Père pour les siècles sans fin. Amen.


Résolution
Jeûne de ma volonté pour chercher la volonté de mon Bien-aimé.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
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Message par Betty Mer 24 Mar - 8:39

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« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres »

Mercredi 24 mars 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Sainte Catherine de Suède

Évangile selon saint Jean 8, 31-42

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. »

Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

Prière

Seigneur, à l’approche de la Semaine Sainte, donne-moi de te connaître de telle façon que je ne puisse m’empêcher de t’aimer ! Donne-moi de t’aimer de telle façon que je ne puisse m’empêcher de te suivre ! Sainte Vierge Marie, en cette veille de l’Annonciation, donne-moi la grâce de dire avec toi : « Qu’il me soit fait selon ta parole ! »

Demande

Seigneur, donne-moi la liberté des enfants de Dieu !

Réflexion


  1. Dans ce passage de l’Évangile, le Christ dessine une ligne de crête bien nette. D’un côté, on trouve la liberté, de l’autre, l’esclavage ; d’un côté, la vérité, de l’autre, le mensonge ; d’un côté, les fils de Dieu, de l’autre, les fils de la prostitution. À l’approche de sa Passion, Jésus insiste sur la radicalité du message évangélique : soit on l’accepte, soit on le rejette. Je ne peux rester neutre devant la Révélation définitive de l’amour de Dieu. En mourant sur la croix pour me sauver, le Christ ne me laisse qu’une alternative : accueillir ce salut ou le refuser. Certes, je pourrais très bien jouer la carte de l’indifférence, comme les Juifs dans ce passage de l’Évangile. Cependant, dire que je n’ai pas besoin d’être sauvé, ce serait étouffer la voix de l’insatisfaction profonde qui rampe dans mon cœur quand je vis loin de Dieu. Seul Dieu peut me faire atteindre le bonheur pour lequel j’ai été créé. Rejeter son salut, c’est renoncer à mes désirs de bonheur les plus profonds.
     


  2. Accepter d’être sauvé, cela revient à entrer dans le rapport de filiation entre Jésus et son Père. Mais comment puis-je devenir enfant de Dieu ? Comment puis-je avoir Dieu pour Père ? Il y a deux grandes différences entre la génération biologique et la génération divine. La première différence, c’est la durée du moment de la génération. La génération biologique est un acte ponctuel : j’ai été conçu un jour déterminer. En revanche, la génération divine est un acte continu : être enfant de Dieu, c’est naître continuellement. Cela veut dire que chaque instant de ma vie est une occasion pour naître de nouveau, pour devenir davantage fils de Dieu. La deuxième différence, c’est la liberté : je ne peux pas choisir mes parents biologiques, mais je peux choisir de devenir fils de Dieu. Dieu respecte infiniment ma liberté, il ne me force pas à devenir son enfant. Naître de Dieu est un acte libre de ma part.
     


  3. Dans cette discussion entre Jésus et les Juifs, on trouve des indications sur le processus qui nous mène à la liberté des enfants de Dieu. D’abord, le Christ s’adresse aux Juifs qui croyaient à ses paroles. Le point de départ, c’est donc écouter le Christ et trouver une certaine logique, une certaine vérité dans ses paroles. Cependant, il ne suffit pas de les apprécier, il faut aussi y « demeurer fidèles » (littéralement, « demeurer dans sa parole »). Le verbe « demeurer » est important dans l’Évangile de Jean, il exprime l’acte de foi, la décision de mettre ma confiance dans le Christ et non dans mes propres forces.
    Ensuite, celui qui demeure fidèle à la parole du Christ devient son disciple. Être disciple, cela veut dire me mettre à l’école d’un maître, absorber un enseignement qui me transforme petit à petit. Cet enseignement donne un sens profond à toute ma vie, à chacune de mes actions. Je découvre la vérité qui est gravée au plus profond de moi : je suis fait pour aimer et être aimé d’un amour infini. Accueillir cette vérité, c’est recevoir la liberté des enfants de Dieu. Voilà le processus de toute une vie. C’est un processus qui peut être plus ou moins long. Pour sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, il n’a duré que vingt-quatre ans. Pour moi, il durera jusqu’au dernier jour de ma vie. Chaque jour que Dieu me donne est une occasion pour devenir davantage son enfant.



Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, sans toi, je vis dans le mensonge et l’esclavage du péché. Je t’en prie, aide-moi à me rendre compte que je ne peux rien faire sans toi. Aide-moi à profiter de ce temps de Carême et de cette Semaine Sainte qui approche pour te supplier de me sauver ! Donne-moi aussi la confiance du petit enfant qui sait que son Père ne l’abandonnera jamais. Sainte Vierge Marie, je te confie cette Semaine Sainte sur le point de commencer !

Résolution

Aujourd’hui, je ferai mémoire d’un moment de ma vie où j’ai fait l’expérience d’être enfant de Dieu.

Frère Benoît Terrenoir, LC

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Message par Betty Jeu 25 Mar - 9:28

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« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils »
 
Jeudi 25 mars 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Annonciation du Seigneur
Évangile selon saint Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Prière
Aujourd’hui, jour de la fête de l’Annonciation, remercions Marie d’avoir accepté cette maternité divine qui est devenue maternité universelle : Marie, Mère du Christ, est devenue Mère de l’Église. Nous lui avons tous été confiés par Jésus lui-même agonisant sur la croix, à Jérusalem, alors qu’il lui confiait Jean.
Demande
Ô Marie, conçue sans péché, venez à nous qui traversons ces moments d’épidémie difficile à maîtriser et qui limite nos activités et nos disponibilités en de nombreux domaines, sans oublier le domaine spirituel. Que votre intercession nous procure la force dont nous avons besoin à chaque instant.
Réflexion

  1. Le sixième mois
    Ici, saint Luc nous parle du sixième mois après l’apparition de l’ange à Zacharie, au Temple de Jérusalem et là, maintenant, l’évangéliste nous raconte la demande de l’archange Gabriel, envoyé par Dieu, à Marie, jeune fille vierge accordée en mariage à Joseph qui, lui-même, était de la maison de David. L’archange dit à Marie qu’elle a trouvé grâce devant Dieu et qu’elle va concevoir et enfanter, un fils. La jeune vierge est bouleversée : elle ne connaît pas d’homme et ne peut comprendre le message divin que l’ange lui transmet.
     

  2. « L’ange lui répondit : ‘’L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre.’’ »
    À Éphèse, lors d’une homélie prononcée en la basilique Sainte-Marie-Majeure – dédiée à Marie, Mère de Dieu, pendant le concile d’Éphèse en 431 – le pape Jean-Paul II déclara : « Nous affirmons avec toute l’Église que Marie devint Mère de Dieu pour avoir engendré selon la chair, un Fils qui était personnellement le Verbe de Dieu. (…) Le récent Concile Vatican II a souligné la même chose, en affirmant que la Vierge ‘’à l’annonce de l’Ange accueillit dans son cœur et dans son corps le Verbe de Dieu.’’(Lumen gentium, 58) » (Homélie du pape Jean-Paul II, Éphèse, 30 novembre 1979)
     

  3. « Marie dit alors : ‘’Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole.’’ »
    Par son consentement à la demande de l’archange envoyé par Dieu, Marie devint Mère du Fils de Dieu. Le messager ajouta alors : « Tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très Haut. » (Lc 1, 31-32)
    Après l’assentiment de cette jeune vierge, l’ange la quitta. Elle resta quelques jours à Nazareth, puis partit retrouver sa cousine Élisabeth, la femme de Zacharie, demeurant à Aïn Karim, près de Jérusalem. Là, remplie de l’Esprit Saint, Élisabeth la salua et lui dit : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » (Lc 1, 42) Saint Luc rapporte alors l’hymne du Magnificat que Marie récita alors, évoquant et exaltant la promesse divine aux anciens d’Israël : « Mon âme exalte le Seigneur (…) Désormais tous les âges me diront bienheureuse (…) Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (…) Il relève Israël son serviteur. » (Lc 1, 46.48.50.54 ; cf. 1 S 2, 1-10)
    Ici encore on voit que l’Esprit Saint habite ce cœur de Mère et nous le savons présent dans l’histoire de notre humanité : dans l’histoire des responsables comme dans celle des victimes de notre monde pour nous aider à suivre le chemin de l’amour. Chemin de la pureté, de la pauvreté et de la simplicité qui nous permet de manifester notre amour envers Dieu et envers les hommes. Marie est la Mère du Fils de Dieu, elle est la Mère de l’Église et c’est aussi notre Mère.


Dialogue avec le Christ
Marie, tu es transparente à la lumière de l’Esprit Saint. Pour bénir et remercier Dieu de ton fiat et de toutes ses conséquences, pour s’unir à ta louange, l’Église reprend ton fiat et nous connaissons bien ce cantique. Par ce oui, toi, la tout aimée de Dieu, tu as consenti à l’accomplissement du message divin. Et, parce que tu es notre Mère, nous savons que tu nous rediras ce que tu répondis aux serviteurs des noces de Cana qui n’avaient plus de vin : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » (Jn 2, 5)
Et, de toujours à toujours, l’Église d’hier, d’aujourd’hui et de demain, verra la réalisation des promesses faites à Abraham et confirmées à Jacob : « Je suis le Dieu-Puissant. Sois fécond (…) Une nation – et même une assemblée de nations – sera issue de toi, des rois sortiront de toi. » (Gn 35, 11)
Mais, pour suivre ce conseil, Marie, il nous faut ton aide et ta force.

Résolution
Demander la grâce d’avoir une foi « à toute épreuve » face aux difficultés du quotidien.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Ven 26 Mar - 9:46

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« Ils cherchaient à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains »

 

Vendredi 26 mars 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Sainte Larissa

Évangile selon saint Jean 10, 31-42

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »

Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres.

Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci
était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui.


Prière

Seigneur, aide-moi à te reconnaître.

Demande

Savoir reconnaître les signes du Seigneur pour marcher dans ses voies.

Réflexion



  1. Temps de Carême
    Nous voici à la fin de ce Carême. Dans quelques jours, nous entrerons dans la Semaine Sainte que nous terminerons dans la joie du Christ ressuscité. Rassemblons les dernières énergies qui doivent surgir en nous maintenant, sachant que la fin est proche. Généralement, en voyant le bout du tunnel, on se réjouit, les forces se renouvellent et nous repartons de plus belle afin d’arriver plus rapidement à la lumière. Continuons à marcher vers Pâques et voyons ce que le Seigneur nous enseigne dans cet Évangile. Renouvelons notre attitude d’ouverture et de sacrifice en demandant la force de l’Esprit Saint afin de pouvoir terminer ce chemin de Carême.
     


  2. Les Juifs ne veulent pas reconnaître les signes qui montrent que le Christ est vraiment Dieu. Leur aveuglement est grand et leur mentalité ne change pas. Le Christ insiste, argumente, les fait raisonner mais rien ne fonctionne... Généralement, face à l’évidence, aucune démonstration n’est à faire. Le fait de devoir tout justifier, raisonner, argumenter révèle un certain égocentrisme, un manque de confiance. Le sens commun se perd, ce qui n’est pas scientifique n’a aucune valeur.
    Dieu parle simplement mais il faut aussi savoir le voir. Pour celui qui est de Dieu, tout lui parle de Dieu, l’évidence est devant ses yeux et il répond joyeusement à ses invitations.
     


  3. Reconnaître la volonté de Dieu n’est pas simple. Reconnaître ses signes dans notre vie quotidienne n’est pas facile non plus. Le Christ ne « parle » pas la bouche ouverte : ce qu’il dit, ce qu’il nous transmet est simple, bref, mais rempli de sens.
    Nous sommes fils de Dieu, comme le dit l’Évangile et, par la grâce du baptême, nous vivons en tant que fils de Dieu quotidiennement : la prière, la pénitence mais aussi nos œuvres doivent témoigner de ce noble statut. Nos actions doivent révéler notre adhésion à Dieu : le style chrétien est très caractéristique et se différencie facilement des autres.
    En ces derniers jours de Carême, renouvelons nos sacrifices afin que notre vie corresponde mieux aux manières du Christ : une pénitence à accomplir en suivant ses commandements et en témoignant ouvertement de Dieu et avec joie.




Dialogue avec le Christ

Esprit Saint, donne-moi ta clairvoyance et ta force pour vivre comme fils de Dieu.

Résolution

Pendant la journée, orienter mes pensées, mes paroles et mes actes selon le désir de Dieu, selon sa volonté et ses commandements.

Xavier Kerrand

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Message par Jean Sam 27 Mar - 8:36

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Samedi 27 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve

Saint(e) du jour-

Évangile selon saint Jean 11, 45-57


En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »

Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.


À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Prière

Seigneur Jésus, aujourd’hui, comme les disciples, je veux me retirer avec toi afin que tu m’enseignes ce qu’il y a en ton cœur avant de commencer la Semaine Sainte.

Demande
Seigneur, accorde-moi d’entrer en ton cœur !

Réflexion
La réponse aux signes

Le Christ vient d’accomplir le signe culminant de sa vie publique avant son entrée définitive à Jérusalem. Il a fait revenir à la vie un homme mort depuis trois jours. Un tel signe ne laisse pas indifférent. On lit ainsi que « beaucoup de juifs […] crurent en lui ». Cependant, pour les autres, ceux pour qui le Christ semble une menace, ce miracle ne fait qu’endurcir et aveugler. La Lumière est venue dans le monde et elle ne condamne pas mais, devant elle, le cœur de chacun est manifesté. Le Christ nous manifeste le Père et il sait que les uns l’accepteront et que les autres le rejetteront. Ce n’est pas cette réponse des hommes qui le guide. Il accomplit sa mission, peu importe ce que pensent les hommes.

Le plan des grands et le bavardage des foules
Devant les signes que Jésus accomplit, les grands de ce monde dressent leur plan. À travers des raisons saintes et solidaires (la préservation du culte et le bien de la nation), ils se convainquent que le Christ est un danger et décident son élimination. Les foules, elles, discutent. Jésus est devenu le nouveau thème d’actualité. On en parle, mais tout en conservant ses distances, comme si l’on voulait empêcher de se laisser interroger profondément. Pourtant, ni les décisions des grands, ni le bavardage des foules ne semblent affecter le Christ. Il se retire, attendant l’heure fixée par son Père.
La prophétie
Au milieu de cette agitation des hommes, l’Esprit Saint est à l’œuvre. Il guide l’histoire. Sur les lèvres d’un homme sourd à la parole incarnée, il met une prophétie. Pour les hommes qui le rejettent et qui planifient sa mort, Dieu prépare le salut. Il a son plan, un plan riche en amour et en miséricorde, et personne ne pourra l’arrêter. C’est cela qui guide Jésus. Il ne se laisse pas conditionner par l’agitation des hommes. Son cœur est fixé sur son Père et il se remet entre ses mains.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je contemple ton cœur, fort, libre, ancré sur ton Père. Mais j’y perçois aussi le poids de la souffrance qui t’attend. Devant ta Passion qui approche, tu séjournes en compagnie de tes disciples. Ils sont tes amis et, même s’ils ne comprennent pas le tourment qui pèse sur tes épaules, tu cherches en eux un soutien et un réconfort.

Seigneur, je voudrais que mon amour et ma proximité pendant cette Semaine Sainte te soient une consolation.

Résolution

Aujourd’hui, je consulte les horaires des célébrations liturgiques de la Semaine Sainte afin de voir comment je pourrai y accompagner le Christ.
Frère André Blanchette, LC

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Message par Jean Dim 28 Mar - 9:00

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« Tu n’as pas eu la force de veiller une heure ? »

 
Dimanche 28 mars 2021

Couleur liturgique : le rouge
Saint(e) du jour-
Dimanche des Rameaux et de la Passion



Évangile selon saint Marc 14, 1 à 15, 47


La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. » Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient. Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. » Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus.
À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. » Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? » Il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. » Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : « Abba... Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. » Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l’avons entendu dire : ‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.’ » Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants. Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? » Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.
Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! » Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-ci est l’un d’entre eux ! » De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : « Sûrement tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, tu es Galiléen. » Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia. L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
« Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.



Prière
Jésus, même si je n’ai pas de grandes richesses à t’offrir, je t’offre mon cœur pour t’accompagner en ces jours si saints de ta Passion et de ta Résurrection qui commencent liturgiquement aujourd’hui.



Demande
Accorde-moi de pénétrer dans le sens si profond et si mystérieux de la science de la croix.



Réflexion
La lecture du récit de la Passion de Jésus peut susciter en nous la question du « pourquoi ». Pourquoi un innocent, pourquoi le Juste, pourquoi notre Dieu fait homme accepte-t-il d’embrasser le chemin de la croix pour réaliser l’œuvre de notre réconciliation avec Dieu ? La croix est bien repoussante pour notre nature humaine. Peut-être préférons-nous adopter l’attitude des disciples qui s’endorment au seuil de la Passion de leur Seigneur, pour ne pas voir, pour ne pas regarder sa Passion, droit dans les yeux. « Jésus vient et les trouve en train de dormir ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ? Tu n’as pas eu la force de veiller une heure ? » (Mc 14, 37) Ne fuyons pas devant le mystère de la souffrance. Accompagnons Jésus. Lui seul peut nous aider à comprendre la science de la croix et il le fera si nous ouvrons notre cœur à sa Parole.
 
La Passion était repoussante pour Jésus, comme elle l’est pour nous : « Et il disait : “Abba (Père) ! Tout est possible pour toi : éloigne de moi cette coupe. » (Mc 14, 36) Cette coupe, c’est le sacrifice que Jésus offrira sur la croix. Vrai Dieu et vrai homme, Jésus a ressenti et porté en lui tout le poids de l’injustice qui pesait sur lui. Lorsque nous ne voulons pas dire « non » à Dieu, mais que nous ne parvenons pas non plus à lui dire « oui » parce que les forces et le courage nous manquent, alors méditons ces mots de Jésus : « Non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
 
Après avoir réveillé trois fois les disciples pour les inviter à la prière, seul remède devant la souffrance et la mort, Jésus semble habité d’une force nouvelle : « C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. » (Mc 14, 41-42) C’est grâce à la veille dans la nuit et à la prière dans l’union au Père que Jésus a trouvé la force d’accepter et d’embrasser la croix qui arrive. Voilà où nous devons tirer notre énergie morale et physique dans les moments 



Dialogue avec le Christ
Jésus, apprends-moi à prier le Père comme toi. Que la prière me permette à la fois de m’unir à ton sacrifice et de m’offrir à mon tour. J’ai confiance en toi. Je t’offre ma vie.



Résolution
« Plantez en votre cœur Jésus crucifié, et toutes les croix de ce monde vous sembleront des roses : ceux qui sont piqués par des épines de la couronne de Notre-Seigneur, qui est notre chef, ne sentent guère les autres piqûres. » (Saint François de Sales)

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Message par Jean Lun 29 Mar - 8:41

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« La maison fut remplie de l’odeur du parfum »

 
Lundi 29 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve
Saint(e) du jour-
Lundi Saint


Évangile selon saint Jean 12, 1-11


Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.


Prière
Seigneur, je crois que tu es là, avec moi. J’ai confiance en toi, le seul qui connaisse mon cœur et qui puisse me sauver. Je t’aime car tu me donnes tout ton amour, sans conditions, sans limites. Tu ne briseras pas le roseau qui fléchit, tu n’éteindras pas la mèche qui faiblit (cf. Is 42, 3).


Demande
Seigneur, s’il te plaît, ouvre mes yeux à ta présence, ouvre mon cœur à ton amour, ouvre mes mains pour tout te donner.


Réflexion
Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme
Dans ce texte, nous voyons combien tu t’insères dans notre vie quotidienne. Tu partages un repas, dans la maison de tes amis et tu ne plais pas à tout le monde ! Au début et à la fin de ce passage de l’Évangile, saint Jean nous rappelle que tu as ressuscité Lazare d’entre les morts. Cela peut paraître une évidence pour moi maintenant car presque tout le monde connaît cette résurrection ! Mais si je m’arrête un instant, cela me donne une entière confiance dans le fait que tu es vainqueur de la mort. Les jours de grande tristesse qui s’annoncent n’auront pas le dernier mot. La mort n’a plus le dernier mot. Tu nous veux, comme Lazare, près de toi, à ta table, à ton banquet éternel.
 
« Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s'emplit de la senteur du parfum. »
Jésus, permets-moi d’être un invité de plus à ta table. Je voudrais percevoir chaque geste, chaque parole et comprendre et aimer ce que tu veux me dire à travers cette scène un peu mystérieuse des derniers jours avant ta Passion. J’imagine que je serais bien surpris également si lors d’un dîner avec une personne connue, l’une des hôtesses se mettait à laver les pieds de cet invité et à les essuyer avec ses cheveux !

Jésus, aide-moi à voir cette scène avec tes yeux. Qu’as-tu pensé en la voyant ? Quels étaient tes sentiments ? T’es-tu senti aimé de tout son cœur ? Comment la regardais-tu ? Pourrais-je moi aussi te donner tout mon cœur, ne pas « calculer » autant mes preuves d’amour envers toi, ne pas me freiner par peur du ridicule ou du « démesuré » ? Quel est ce parfum de grand prix et de bonne odeur que je peux te donner, sans compter ? Il se peut que d’autres ne comprennent pas, me critiquent ; cependant mes actes d’amour dégagent une « bonne odeur » qui réconfortera et encouragera sans doute les autres. « La maison fut remplie de l'odeur du parfum, c'est-à-dire, que le bruit de cette action s'est répandue dans le monde entier comme un parfum d'agréable odeur. » (Saint Augustin)

Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci pour cette rencontre avec toi, merci de m’aider à te connaître un peu plus et merci de modeler mon âme à ton contact.


Résolution
Accompagner Jésus qui cherche du réconfort aujourd’hui auprès de ses amis proches et lui montrer sans réserve mon amour.

Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Mar 30 Mar - 8:32

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« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois »

 
Mardi 30 mars 2021

Couleur liturgique : le mauve
Saint(e) du jour-
Mardi Saint


Évangile selon saint Jean 13, 21-33.36-38


En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »


Prière
En ce Mardi Saint, je prends ce moment de prière pour accompagner Jésus, pour revivre avec lui les derniers moments de sa vie. Je le regarde, je l’écoute, parmi les disciples, à côté de Marie. Malgré la solennité et la gravité du moment, je garde mon âme dans la paix. Jésus a vaincu la mort. Je revis la Passion à la lumière de la Résurrection. Que puis-je en apprendre ?


Demande
Jésus, permets-moi de t’accompagner en ces jours de Semaine Sainte.


Réflexion
L’Évangile d’aujourd’hui n’est pas facile à lire : nous y voyons le Christ souffrir. Nous l’écoutons prédire la trahison de Judas et le reniement de Pierre. Que pouvons-nous en retenir ?
 
Les disciples de Jésus
Regardons d’abord les disciples de Jésus. Ils sont arrivés au terme de la vie publique de Jésus. Ils ont passé les deux ou trois dernières années en sa compagnie, ils ont vu les miracles, ils l’ont écouté prêcher, ils ont participé à sa mission.
Lorsque Jésus leur annonce que l’un d’entre eux va le livrer, cela semble d’abord impensable. Peut-on renier Jésus après l’avoir connu de si près ? Cependant, les disciples se regardent avec embarras : serait-ce moi ? Doutent-ils d’eux-mêmes ?
Oui, ce sera l’un de ceux avec lequel Jésus partage son pain lors de son dernier repas. Nous connaissons la suite : la trahison de Judas, la fuite des disciples, le reniement de Pierre. Tous, ils eurent une part de responsabilité.
Nous sommes ici devant le drame de la liberté humaine, fragile et volatile, capable de blesser celui dont elle a tant reçu. Et nous partageons tous cette condition. La mission de Jésus a-t-elle échoué ? Si les plus proches sont partis, qui pourra persévérer ?
 
La promesse de Jésus
Mais n’en restons pas là. Levons maintenant les yeux vers Jésus. Car, au milieu de ces circonstances, son amour inconditionnel brille davantage. Jésus nous a aimés alors que nous étions encore pécheurs ; Jésus nous a aimés alors qu’il savait que nous allions l’abandonner au moment de sa Passion. L’amour de Jésus ne dépend ni de nos mérites, ni de notre réponse. Jésus nous aime car il est Dieu et parce qu’il ne voit en nous que des enfants faibles et petits qu’il veut sauver et mener au paradis. Rien n’est capable de le détourner de sa détermination à nous sauver. « Alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? » (Rm 8, 35)
Retenons encore de Jésus cette phrase de l’Évangile d’aujourd’hui : « Vous me chercherez ; (…) tu me suivras plus tard. » Dès lors, notre chemin sur la terre se transforme en recherche et en pèlerinage. Nous sommes invités à le chercher, dans la prière, dans les sacrements, dans l’Église, dans les frères qui nous entourent, dans chacune des circonstances de notre vie. Et nous sommes invités à le suivre, à cheminer dans notre foi, à parcourir notre vie avec la certitude et la confiance de la rencontre finale avec Jésus.
 
Vivre la Semaine Sainte avec Marie

Un dernier mot sur Marie. Malgré la débâcle des apôtres, un seul est arrivé jusqu’au pied de la croix : saint Jean, le disciple que Jésus aimait. Certaines traditions racontent que dans sa fuite du Jardin des oliviers, saint Jean courut auprès de Marie. Après avoir expérimenté sa fragilité, au lieu de s’enfuir et de se cacher, il est allé se confier à Marie. Puis, avec elle, à ses côtés, il a été capable d’accompagner Jésus jusqu’au bout de la Passion. Puissions-nous cette année vivre notre Semaine Sainte comme saint Jean : avec la conscience de notre faiblesse mais appuyés sur la grâce et en compagnie de Marie.

Dialogue avec le Christ
Jésus, deux mots montent de mon cœur, je te les dis avec confiance : pardon et merci ! Pardon pour mes fautes, pour mes trahisons, pour mes fuites. Merci pour ton amour, pour ta fidélité, pour tes promesses.


Résolution
Je peux réciter la prière Ô bon et très doux Jésus, en demandant pardon pour mes offenses, mais le cœur empli de confiance en l’amour de Dieu.
Formuler une prière à Marie afin de vivre avec elle la Semaine Sainte et accompagner Jésus. Je peux prier un Je vous salue Marie, un chapelet ou écouter le chant Chercher avec toi dans nos vies .

Lucie Favier, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Mer 31 Mar - 11:06

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Jésus aimait Judas

 

Mercredi 31 mars 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Mercredi Saint

Évangile selon saint Matthieu 26, 14-25

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

Prière

Seigneur, aujourd’hui je veux te demander pardon. Moi aussi, comme Judas, je me suis souvent laissé emporter par les attraits de ce monde. Moi aussi, comme Judas, comme Pierre et comme tous les autres apôtres, je t’ai parfois abandonné ou même renié. Pardon, Seigneur ! Mais ma confiance en toi est immense ! Et je sais que, malgré tout, tu m’aimes et me pardonnes de tout ton cœur. Fais grandir en moi cette confiance et cette simplicité qu’ont les enfants et aide-moi à vivre ces jours saints à tes côtés, dans l’amour et dans l’humilité.

Demande

Une confiance infinie dans la miséricorde de Dieu.

Réflexion



  1. Judas Iscariote, le traître, est celui qui a vendu Jésus pour trente misérables pièces d’argent et dont l’Évangile de saint Matthieu nous dit qu’il aurait mieux valu que cet homme-là ne soit pas né ! Judas, un nom qu’aujourd’hui personne n’ose plus porter, le nom d’un homme qui s’est laissé envahir par l’avidité, la convoitise et les ténèbres du péché. Pourtant, Judas était l’un des Douze. Il avait été choisi par Jésus lui-même pour être son disciple, son ami intime ; il avait été choisi pour le suivre, l’aimer et le proclamer à toutes les nations. Judas – tout comme Pierre, Jacques et Jean – avait reçu de Jésus « le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité » (Mt 10, 1).
    Ce jour-là, lorsque Jésus l’a appelé, il n’a pas fait d’erreur ou s’est trompé de personne ; non, ce jour-là, lorsque Jésus a appelé Judas à le suivre, il « posa son regard sur lui, et il l’aima » (Mc 10, 21). Et c’est avec ce même regard d’amour et de miséricorde qu’il l’a regardé ce soir-là, lors de la dernière Cène. C’est avec ce même regard de compassion et de tendresse que quelques instants plus tard au Jardin des oliviers, alors que Judas était sur le point de le livrer, il l’a appelé « Mon ami » (Mt 26, 50).
     


  2. Judas, en effet, était vraiment son ami et cette amitié était réciproque. Un jour, il avait tout laissé pour le suivre parce qu’il croyait en lui, il croyait que Jésus était le Messie, le Sauveur d’Israël. Il avait été séduit par ses paroles et par ses actions, par son amour et par son authenticité.
    Mais que s’est-il donc passé pendant ces trois années aux côtés de Jésus ? Comment en est-il arrivé là ? Peut-être Judas n’est-il pas si mauvais après tout. Peut-être son cas est-il même très semblable au nôtre. Peut-être avons-nous, nous aussi, un jour abandonné ou trahi le Seigneur. Comme nous peut-être, Judas avait-il perdu son premier amour ; il a commencé à douter, à perdre la confiance et la simplicité de sa foi, il a aussi commencé à s’attacher petit à petit aux choses matérielles : l’argent, le pouvoir, sa propre réputation. Et petit à petit tout s’est écroulé.
    Mais Jésus cependant continuait de croire en lui, il continuait à l’aimer, parce que Dieu ne nous aime pas pour ce que nous faisons, il nous aime pour ce que nous sommes, ses enfants. Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive ! (cf. Ez 33, 11) Jésus voulait que Judas vive, même après sa trahison, tout comme il voulait que Pierre vive, même après sa trahison.
     


  3. Dieu est miséricorde ! Dieu est amour et son amour est éternel. Il est mon Père et il n’aura jamais honte de moi. Il sera toujours là pour me recevoir, les bras grands ouverts, comme dans la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32). Dieu m’aime tellement qu’il s’est fait homme, il a pris sur lui notre souffrance, nos misères et nos péchés, et il est mort pour moi – à ma place – crucifié. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3, 16) « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13)



Dialogue avec le Christ

« Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : "Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent, dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime-moi comme tu es. Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. » (Saint Augustin)

Résolution

Prendre un moment de prière aujourd’hui pour toutes les personnes qui ne croient plus en l’amour et en la miséricorde de Dieu ; pour toutes les personnes qui ont été blessées et qui ne trouvent pas la force de se relever.

Frère George de La Cotardière

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Message par Betty Jeu 1 Avr - 9:39

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 Aujourd’hui, le Seigneur m’a envoyé
 
Jeudi 1er avril 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Jeudi Saint (messe chrismale)
Évangile selon saint Luc 4, 16-21
En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
Prière
Seigneur, aujourd’hui je veux te demander pardon. Moi aussi, comme Judas, je me suis souvent laissé emporter par les attraits de ce monde. Moi aussi, comme Judas, comme Pierre et comme tous les autres apôtres, je t’ai parfois abandonné ou même renié. Pardon, Seigneur ! Mais ma confiance en toi est immense ! Et je sais que, malgré tout, tu m’aimes et me pardonnes de tout ton cœur. Fais grandir en moi cette confiance et cette simplicité qu’ont les enfants et aide-moi à vivre ces jours saints à tes côtés, dans l’amour et dans l’humilité.
Demande
Une confiance infinie dans la miséricorde de Dieu.
Réflexion

  1. Judas Iscariote, le traître, est celui qui a vendu Jésus pour trente misérables pièces d’argent et dont l’Évangile de saint Matthieu nous dit qu’il aurait mieux valu que cet homme-là ne soit pas né ! Judas, un nom qu’aujourd’hui personne n’ose plus porter, le nom d’un homme qui s’est laissé envahir par l’avidité, la convoitise et les ténèbres du péché. Pourtant, Judas était l’un des Douze. Il avait été choisi par Jésus lui-même pour être son disciple, son ami intime ; il avait été choisi pour le suivre, l’aimer et le proclamer à toutes les nations. Judas – tout comme Pierre, Jacques et Jean – avait reçu de Jésus « le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité » (Mt 10, 1).
    Ce jour-là, lorsque Jésus l’a appelé, il n’a pas fait d’erreur ou s’est trompé de personne ; non, ce jour-là, lorsque Jésus a appelé Judas à le suivre, il « posa son regard sur lui, et il l’aima » (Mc 10, 21). Et c’est avec ce même regard d’amour et de miséricorde qu’il l’a regardé ce soir-là, lors de la dernière Cène. C’est avec ce même regard de compassion et de tendresse que quelques instants plus tard au Jardin des oliviers, alors que Judas était sur le point de le livrer, il l’a appelé « Mon ami » (Mt 26, 50).
     

  2. Judas, en effet, était vraiment son ami et cette amitié était réciproque. Un jour, il avait tout laissé pour le suivre parce qu’il croyait en lui, il croyait que Jésus était le Messie, le Sauveur d’Israël. Il avait été séduit par ses paroles et par ses actions, par son amour et par son authenticité.
    Mais que s’est-il donc passé pendant ces trois années aux côtés de Jésus ? Comment en est-il arrivé là ? Peut-être Judas n’est-il pas si mauvais après tout. Peut-être son cas est-il même très semblable au nôtre. Peut-être avons-nous, nous aussi, un jour abandonné ou trahi le Seigneur. Comme nous peut-être, Judas avait-il perdu son premier amour ; il a commencé à douter, à perdre la confiance et la simplicité de sa foi, il a aussi commencé à s’attacher petit à petit aux choses matérielles : l’argent, le pouvoir, sa propre réputation. Et petit à petit tout s’est écroulé.
    Mais Jésus cependant continuait de croire en lui, il continuait à l’aimer, parce que Dieu ne nous aime pas pour ce que nous faisons, il nous aime pour ce que nous sommes, ses enfants. Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive ! (cf. Ez 33, 11) Jésus voulait que Judas vive, même après sa trahison, tout comme il voulait que Pierre vive, même après sa trahison.
     

  3. Dieu est miséricorde ! Dieu est amour et son amour est éternel. Il est mon Père et il n’aura jamais honte de moi. Il sera toujours là pour me recevoir, les bras grands ouverts, comme dans la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32). Dieu m’aime tellement qu’il s’est fait homme, il a pris sur lui notre souffrance, nos misères et nos péchés, et il est mort pour moi – à ma place – crucifié. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3, 16) « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13)

Dialogue avec le Christ
« Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : "Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent, dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime-moi comme tu es. Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. » (Saint Augustin)
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Message par Betty Ven 2 Avr - 9:09

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Passion de notre Seigneur Jésus-Christ
 
Vendredi 2 avril 2021
Couleur liturgique
Saint(e) du jour-
Vendredi Saint
Évangile selon saint Jean 18, 1 à 19, 42
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. »
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »
Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? » Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le! Crucifie-le! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu? » Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” » Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Prière
Seigneur, je désire t’accompagner en ce Vendredi Saint, être à tes côtés et pouvoir contempler l’amour immense que tu as pour moi et pour tous les hommes.
Demande
Montre-moi que, sur la croix, tu révèles le visage du Père.
Réflexion

  1. « Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. »
    Tous les évènements de la vie de Jésus rendent témoignage à la vérité, c’est-à-dire qu’ils révèlent le vrai visage du Père. La vérité a été faussée au tout début de la Bible, dans la Genèse, lorsque le serpent trompa Adam et Ève et qu’ils crurent que Dieu était un rival, un tyran arbitraire. Jésus vient désormais rétablir la vérité : non, Dieu n’est pas le rival de l’homme, il n’exige pas de tribut, mais il s’offre lui-même pour nous.
     

  2. « Il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. »
    Jésus entre dans la misère humaine jusqu’au bout, il a expérimenté l’exil, la souffrance, la trahison, la mort des êtres chers, les conséquences du refus de Dieu, la solitude, l’angoisse face à la mort… Sa présence dans la souffrance n’est pas passagère, il est Dieu, hors du temps et de l’espace et, lorsque nous souffrons aujourd’hui, il s’unit à notre souffrance depuis la croix, il nous accompagne, nous prend par la main, brise notre solitude.
     

  3. « Voici votre roi. »
    Oui, Dieu est roi et son trône est la croix. C’est là qu’il règne sur les cœurs, les séduisant par son amour ineffable. Jésus en croix : ce n’est pas un mauvais tour du sort, ni une rançon macabre pour adoucir le cœur d’un dieu assoiffé de vengeance contre les hommes. Jésus en croix, c’est le visage de Dieu définitivement révélé aux hommes, un amour à disposition, un corps donné, un pardon inconditionnel, des bras ouverts, un cœur transpercé, une âme assoiffée d’amour et de tendresse.


Dialogue avec le Christ
Mon Dieu, merci d’être qui tu es, un Dieu d’amour.
Résolution
Accompagner le Christ en ces moments de souffrance en priant le chemin de croix.
Frère Melchior Poisson, LC
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Jean
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Message par Jean Sam 3 Avr - 7:06

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Le tombeau vide
 
Samedi 3 avril 2021

Couleur liturgique : le blanc
Saint(e) du jour-
Samedi Saint (veillée pascale)


Évangile selon saint Marc 16, 1-7


Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »


Prière
Aujourd’hui, Samedi Saint, nous sommes face au silence de Dieu, silence mystérieux qui précède la joie de Pâques. La descente du Christ aux enfers, que nous professons dans notre Credo, signifie que le Christ est réellement mort mais que, mort pour nous, il a vaincu la mort. « Dans son âme unie à sa personne divine (…) il a ouvert aux justes qui l’avaient précédé les portes du ciel. » (Catéchisme de l’Église catholique, 637) Cette descente aux enfers annonce l’apothéose finale : la Résurrection du Fils de Dieu qui ouvre la vie éternelle face au Père, le paradis, mettant fin au purgatoire. Cette descente aux enfers est la victoire de la vie sur la mort.


Demande
Marie, la Mère de Jésus, savait que celui que l’on mettait au tombeau « règnerait pour toujours sur la maison de Jacob, et son Règne n’aurait pas de fin » (Lc 1, 33). À cette heure, elle porte en elle l'espérance de l’humanité alors, avec un Je vous salue Marie, remercions-la et confions-lui la vie de tous nos frères.


Réflexion
« Le Sabbat terminé (…) »
Le symbole de notre foi affirme qu’après être descendu aux enfers (cf. CEC, 632-640), le Seigneur est ressuscité des morts et que sa Résurrection a eu lieu le troisième jour. Ce troisième jour correspond à la fin du monde, lors de son retour en gloire (cf. CEC, 1002).
Donc, le matin, alors que Jésus avait été mis au tombeau la veille au soir, les femmes fidèles qui l’avaient accompagné en ses différentes interventions, Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé, après avoir acheté les parfums nécessaires, se rendent sur les lieux pour embaumer le corps. En chemin, elles se demandent qui leur roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau sachant que, seules, elles n’y parviendront pas.
Mais, devant le tombeau, « levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre. » Quelqu’un est donc venu avant elles. Elles entrent cependant près de l’endroit où elles pensent le trouver.
 
« En entrant dans le tombeau elles virent (…) un jeune homme vêtu de blanc. »
Elles ont vraiment peur et ne savent plus que faire. Le jeune homme, calmement et sans manifester quelque surprise que ce soit, leur montre l’endroit où avait été déposé le corps du supplicié.
Le Christ lui-même avait prédit qu’il ressusciterait et Pilate l’avait aussi entendu dire par les chefs des prêtres. Ainsi avait-il ordonné la surveillance du tombeau et donc personne n’avait pu venir chercher celui qui y avait été déposé.
Les ordres de Pilate avaient été suivis, le tombeau avait été surveillé et personne n’avait pu venir chercher le corps du défunt. À leur arrivée, les femmes trouvent le jeune homme, vêtu de blanc, qui leur indique que Jésus le nazaréen, celui qu’elles cherchent, n’est plus ici.
 
« Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre (…) »
Ce même jeune homme vêtu de blanc était un ange chargé de montrer l’endroit où avait été déposé le cadavre et, affirmant qu’il n’était plus ici, il les envoie vers les disciples et vers Pierre lui-même. Elles partent en toute hâte et annoncent cette grande nouvelle aux apôtres. Mais, « quand ils entendirent que Jésus était vivant, ils refusèrent de croire » (Mc 16, 11).
L’évènement unique et stupéfiant était bel et bien la confirmation des paroles des prophètes et du Christ lui-même dans l’Ancien et le Nouveau Testament.
Le jour même de sa Résurrection, Jésus était apparu à deux disciples près du village d’Emmaüs mais ils ne l’avaient pas reconnu. Jésus leur avait interprété, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait (cf. Lc 24, 27) et c’est à la fraction du pain qu’ils l’avaient reconnu lors du repas qu’il partagea avec eux. Les deux disciples partirent immédiatement rejoindre les apôtres à Jérusalem et pendant le récit qu’ils faisaient de cette rencontre à Emmaüs, Jésus lui-même les rejoignit et, leur montrant ses mains et ses pieds, il les envoya annoncer sa Résurrection au monde entier.
Ainsi, avec l’aide de l’Esprit Saint, le Christ leur avait promis de « les conduire dans la Vérité tout entière » (Jn 16, 13), la Bonne Nouvelle fut propagée dès ce jour-là !
Pour nous, aujourd’hui, cette nouvelle est bien réelle et le sera toujours. « Et si le Seigneur n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu. » (1Co 15, 14)
La première communauté des disciples se montrait assidue à l’enseignement et vivait cette foi dans la charité et la communion des saints, communion fraternelle qui marque la solidarité entre tous les hommes, les vivants et les morts (cf. CEC 953).
Alors que devons-nous dire, que devons-nous faire ? Témoigner de notre foi, propager l’Évangile partout et avec tout ce qui le permet, en particulier le Credo, notre profession de foi, se terminant par le mot Amen, exprimant la solidité, la fiabilité de ce qui nous a été annoncé (cf. CEC, 1062).

Et aujourd’hui, nous avons, nous aussi, la mission de communier avec tous les hommes y compris les âmes du purgatoire. Personne ne doit se sentir seul : nos parents, les membres de nos familles, nos amis et aussi ceux qui nous ont été hostiles. Tous ont besoin de notre prière pour atteindre leur perfection finale. De plus, les âmes des défunts intercèderont même pour nous et, avec l’Esprit Saint, en ces moments difficiles, elles nous aideront à propager la Bonne Nouvelle qui nous a été confiée.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de me rappeler cette communion des saints qui fait partie de mon Credo.
Seigneur, tu reviendras juger les vivants et les morts. Très mystérieux, ce jugement n’en est pas moins réel. Mais, le jour du jugement, nos manques d’amour seront tous effacés dans la miséricorde de notre Père céleste.
Merci, Seigneur, d’avoir accepté la Passion et la croix pour nous ouvrir ta vie. Merci pour cet amour rédempteur !
Seigneur, tu nous as créés en communauté et cette communauté rassemble tous les hommes depuis toujours jusqu’à toujours, du premier au dernier. Les injustices se répètent de générations en générations. À Fatima, Marie est venue nous apporter un message de prières les uns pour les autres : si les morts ne peuvent rien pour eux-mêmes, nous, sur terre, nous pouvons leur venir en aide et les remercier de tout ce qu’elles nous donnent gratuitement, dans la plus parfaite générosité.


Résolution
Lire les écrits des saints qui ont parlé du séjour des âmes au purgatoire et te demander de les accueillir près de toi.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Méditation du jour | Regnum Christi
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Message par Betty Dim 4 Avr - 9:31

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Dimanche 4 avril 2021
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Saint(e) du jour-





Évangile selon saint Jean 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Prière

«Resurrexi, et adhuc tecum sum » (« Je suis ressuscité et je suis toujours avec toi ») : c’est ainsi que commence le chant d’entrée officiel de la messe de Pâques. Oui, Seigneur, tu as vaincu la mort et tu es toujours avec moi, tu es l’ami intime de mon âme.


Demande
Seigneur Jésus, par ta Résurrection, viens me revivifier !

Réflexion



  1. Saint Pierre et saint Jean courent vers le tombeau, et cette course peut être une image de notre vie. Notre existence, en effet, se dirige inexorablement vers le tombeau. Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin, nous y allons ensemble, avec toute l’Église et toute l’humanité. Certains vont plus vite que d’autres – comme Jean qui dépasse Pierre – mais face au tombeau qui marque la fin de notre course, nous nous arrêtons, stupéfaits. Les jours d’enterrement, nous refaisons cette expérience, insondable et pourtant si humaine, de notre impuissance face au tombeau et tout ce qu’il représente.

  2. Sur ce chemin qui mène au tombeau, Pierre et Jean ne vont pas à reculons ou le plus lentement possible mais ils courent : ils sont habités par une espérance. Jésus leur avait dit qu’il ressusciterait, et une lueur a pénétré leur cœur. Face à la certitude de devoir mourir, nous ne pourrions courir dans cette vie si Dieu n’avait pas mis dans notre cœur une intuition de la vie éternelle. Nous pouvons nier cette intuition et affronter la perspective de l’anéantissement de notre être dans la fuite ou la résignation. Mais notre cœur est compatible avec la vie éternelle, il est comme une prise de courant qui est faite pour être connectée à la prise secteur du cœur de Dieu.


    La fête d’aujourd’hui, que nous célébrons chaque dimanche, annonce la réalisation du désir de notre cœur : nous sommes aimés d’un amour qui est plus fort que la mort, notre cœur peut se reconnecter au cœur de Dieu.

  3. «[size=16] Il vit, et il crut. »[/size]Jean n’a pas encore vu le Christ ressuscité, il ne sait rien sur l’aspect concret de son corps glorieux. La foi en la Résurrection n’est pas de nous imaginer un « Jésus vivant », ou de nous convaincre qu’il nous attend quelque part, comme un lointain parent que l’on n’a pas vu depuis des années. C’est une réalité beaucoup plus fondamentale et existentielle, c’est l’expérience de sa présence aujourd’hui dans ma vie, c’est la conviction que l’amour de Dieu ne peut pas être soumis à la mort, qu’aucune situation ou circonstance ne pourra lui résister.




Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu es présent, tu es là, ressuscité, près de moi. Inonde mon cœur de ta force et de ton amour, que ta Résurrection redonne vie à ma vie.

Résolution

La joie n’est pas seulement un sentiment, mais elle dépend aussi de notre volonté, nous pouvons « décider » d’être joyeux en méditant les motifs profonds de notre joie. Aujourd’hui, essayons de vivre la joie de Pâques, de nous réjouir car le Christ est ressuscité et qu’il partage avec nous sa vie.


Frère Melchior Poisson, LC

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Message par Jean Lun 5 Avr - 7:39

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Les femmes au tombeau

 
Lundi 5 avril 2021


Couleur liturgique : le blanc
Saint(e) du jour-
Lundi dans l'Octave de Pâques


Évangile selon saint Matthieu 28, 8-15


En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.


Prière
Me voici devant le tombeau. La pierre est roulée. Je m’apprête à me pencher pour y entrer, afin de découvrir la nouvelle extraordinaire, l’événement sur lequel repose toute la foi chrétienne. Ouvre mes yeux et mes oreilles pour voir et entendre ce que tu veux me faire découvrir, Seigneur.

Demande
Que je ne sois pas incrédule, mais croyant ! Viens au secours de ma foi, Seigneur !


Réflexion
Les femmes ont de quoi être émues et pleines de joie. En effet, elles viennent de rencontrer un ange qui leur a annoncé que Jésus, celui qui a été crucifié, est… ressuscité d’entre les morts ! L’ange les charge même d’une mission bien précise : celle d’aller annoncer aux disciples cette merveilleuse nouvelle et de leur faire savoir que le Ressuscité se montrera à eux en Galilée. Les voilà désormais instituées comme messagères et comme apôtres des… apôtres !
Elles entreprennent donc une course folle pour rejoindre les disciples, lorsque quelque chose de bien plus extraordinaire encore se passe en chemin : Jésus lui-même se montre à elles ! Elles devaient être tout essoufflées à cause de leur course, lorsque Jésus les arrêta net. « Réjouissez-vous », leur dit-il. Se réjouir, c’est le verbe de la joie devant l’extraordinaire que Dieu accomplit. Jésus n’a rien le temps d’ajouter que déjà elles se prosternent devant lui et étreignent ses pieds. Jésus se montre à elles, comme si l’annonce de l’ange n’avait pas suffi. Il veut que ses messagères et apôtres des apôtres soient des témoins directs de la nouvelle, dont elles sont porteuses. Elles ne font pas que redire ce que l’ange leur a dit, comme s’il s’agissait de la simple répétition d’un message qui leur a été dicté. Elles sont premièrement les destinatrices de l’acte même de la Résurrection de Jésus et c’est en tant que telles qu’elles sont envoyées vers ceux que Jésus appelle ses « frères ».
 
Pourquoi Jésus honore-t-il les femmes d’un tel privilège, alors que les disciples ne verront Jésus que quelques jours plus tard, en Galilée ? On peut répondre en considérant le récit de la Passion qui précède. Dans ces chapitres, les Douze sont absents. Ils l’ont abandonné et pris la fuite, précise l’évangéliste (cf. Mt 26, 56). Jésus affronte donc seul, d’abord le grand prêtre, puis Pilate, puis la crucifixion. La seule mention qui soit faite de l’un des Douze est celle de Pierre, mais pour nous raconter son triple reniement.
La seule mention des disciples dans ces chapitres est celle des femmes : « Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir. » (Mt 27, 55) Et les mêmes femmes seront encore là au rendez-vous du tombeau trois jours après l’ensevelissement. Leur présence courageuse à ces moments-clés est naturellement comprise par Jésus comme une preuve de profonde fidélité envers sa personne. Elles sont passées par l’épreuve de la mort avec Jésus, elles sont donc à même de vivre avec lui son passage à la vie. En effet, ne faut-il pas nécessairement passer par la mort pour revenir à la vie ?
 
La deuxième partie du texte évoque l’attitude des grands prêtres, une attitude contraire à celles des femmes. Celles-ci partent annoncer la Bonne Nouvelle aux disciples, tandis que les grands prêtres cherchent à détourner la nouvelle. Ils soudoient les soldats pour que l’action de l’ange roulant la pierre du tombeau, puis la disparition du corps de Jésus, ne puissent être associées à un phénomène surnaturel. Ils font courir le bruit que les disciples de Jésus sont venus dérober le corps. Voilà l’autre version de l’histoire qui est colportée parmi les juifs.

L’événement de la Résurrection de Jésus est la pierre d’achoppement qui va diviser les Juifs entre ceux qui y croient et ceux qui refusent d’y croire. Paul ne dira-t-il pas : « Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur » (1 Co 15, 17) ? De quel côté est-ce que je me situe ? Suis-je du côté des croyants qui ont reçu le témoignage des femmes ? Suis-je plutôt du côté des grands prêtres qui invoquent la supercherie ?

Dialogue avec le Christ
Jésus ressuscité, fortifie ma foi en la Résurrection. Que cette conviction soit ma force et mon appui pour vivre mon quotidien dans une joie profonde.


Résolution
Comme les femmes au tombeau envoyées pour annoncer la Bonne Nouvelle aux autres disciples, aujourd’hui, j’entamerai une conversation avec une personne à propos de la vie après la mort.
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Message par Jean Mar 6 Avr - 7:07

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Marie-Madeleine, premier témoin de la Résurrection

 
Mardi 6 avril 2021

Couleur liturgique : le blanc
Saint(e) du jour-
Mardi dans l'Octave de Pâques


Évangile selon saint Jean 20, 11-18


Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.


Prière
Jésus ressuscité, viens à ma rencontre. Que la joie de Pâques brille sur mon visage. Je veux, comme Marie-Madeleine, te suivre et t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force.


Demande
Jésus ressuscité, donne-moi de te reconnaître dans ma vie de chaque jour et de témoigner de cette rencontre avec toi auprès de ceux que je rencontre.


Réflexion
Marie-Madeleine pleure. Elle est malade d’amour. Elle a perdu celui qui l’avait délivrée de la lapidation quelques mois plus tôt. Elle avait été le témoin de la miséricorde de Dieu qui ne regarde pas le péché des hommes mais vient les en délivrer. Depuis cette première rencontre, Marie avait suivi Jésus comme un disciple suit son maître. En lui, elle avait trouvé la réponse la plus profonde qu’on puisse trouver : la certitude d’être aimée en vérité et pour toute l’éternité. Désormais, elle lui avait voué son cœur et toute sa vie.
Ai-je fait moi aussi l’expérience de cette rencontre avec Jésus qui change toute ma vie et lui donne une perspective nouvelle ?
 
Marie-Madeleine cherche son Seigneur au tombeau, parmi les morts. Quoi de plus naturel après avoir assisté à sa crucifixion ? N’avait-elle pas ensuite accompagné le corps jusqu’au tombeau ? Personne mieux qu’elle n’avait été témoin de sa mort. Elle pleure, inconsolable parce que non seulement Jésus est mort, mais en plus parce que son corps a été volé. Double injustice ! Sa tristesse est si grande qu’elle n’est pas surprise d’apercevoir deux anges… Elle ne reconnaît même pas Jésus… ressuscité ! Il faut que ce dernier l’appelle par son nom pour qu’elle s’écrie « Rabbouni ! » Oui, Jésus ressuscité m’appelle moi aussi par mon nom. Sais-je l’entendre et le reconnaître en ces jours d’octave pascale ?
 
C’est à Marie-Madeleine qu’est annoncée en premier lieu non seulement la Résurrection du Seigneur, mais encore son Ascension : « Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jésus continue à renverser les règles de son époque, notamment celle qui voulait que le témoignage d’une femme n’ait aucune valeur juridique. Et pourtant, oui, c’est Marie-Madeleine qui est choisie et appelée par Jésus pour aller annoncer aux Douze qu’elle l’a vu vivant. C’est sur les dires de Marie que la foi de l’Église se construit.

Dialogue avec le Christ
Jésus, je t’offre ma foi et mon amour. Je veux te suivre chaque jour. Merci pour la lumière de Pâques que tu fais briller dans ma vie.


Résolution
Je parlerai de la fête de Pâques récemment vécue à quelqu’un de mon entourage qui ne partage pas la même foi.

Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Mer 7 Avr - 10:26

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Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain

 

Mercredi 7 avril 2021

Couleur liturgique

Saint(e) du jour-

Mercredi dans l'Octave de Pâques

Évangile selon saint Luc 24, 13-35

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Prière

« Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées. Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais. Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres, tu as mis la main sur moi. Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre ! Où donc aller, loin de ton souffle ? Où m'enfuir, loin de ta face ? Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici. Je prends les ailes de l'aurore et me pose au-delà des mers : même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit. J'avais dit : ‘’Les ténèbres m'écrasent !’’ mais la nuit devient lumière autour de moi. Même la ténèbre pour toi n'est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière ! » (Ps 138, 1-12)

Demande

Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de trouver dans ma vie ta présence.

Réflexion



  1. « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Les difficultés et les souffrances de notre vie mettent parfois notre foi à dure épreuve. Nous pouvons parfois même être tentés de baisser les bras et de faire demi-tour dans notre chemin à la suite du Christ, comme les disciples d’Emmaüs. Le Seigneur fait comprendre à ses disciples que la croix n’est pas la finalité ultime de la vie dans le Christ mais qu’elle n’est qu’une étape sur le chemin. Ce chemin à sa suite ne mène pas à la mort mais à la Résurrection et à la vie. Nos épreuves aussi sont un chemin vers la vie. Demandons au Seigneur de nous accompagner et de nous aider à les traverser.
     


  2. « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
    La Parole de Dieu est un des moyens par lequel Jésus se rend présent auprès de nous. C’est par la Parole qu’il nous parle dans notre prière et nous encourage à poursuivre notre chemin. Il vient réchauffer nos cœurs parfois refroidis et endurcis par le découragement et le pessimisme. Il nous redonne par son Évangile la force, l’espérance et l’envie de continuer à se donner. Mettons-nous à l’écoute du Seigneur comme les disciples d’Emmaüs. Peut-être y a-t-il une phrase de l’Évangile d’aujourd’hui qui nous a particulièrement touchés ? Remercions le Seigneur pour le don de sa Parole aujourd’hui.
     


  3. « Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent
    L’Eucharistie est le plus beau trésor que Jésus nous a laissé. C’est le trésor de sa présence en tant que Christ vivant et ressuscité parmi nous dans le pain et le vin consacrés. Il garde ainsi sa promesse : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20)
    C’est par l’Eucharistie que les disciples d’Emmaüs ont été guéris de leur aveuglement ou ont pu voir le Seigneur. C’est par l’Eucharistie qu’ils sont entrés en communion à nouveau avec l’Église réunie à Jérusalem : « À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. » Remercions le Seigneur pour ce magnifique trésor de sa présence.




Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci pour le don de ta présence et de ton accompagnement dans ma vie. Sans toi je serais seul et perdu et je n’arriverais plus à comprendre ce qui m’arrive. Ta Parole m’aide à voir le vrai sens des évènements dans mon quotidien, en particulier les difficultés et les croix que tu permets. Ton Eucharistie m’offre le doux réconfort de ta présence auprès de moi. Viens m’accompagner et me parler ce matin dans ma prière pour que je puisse mieux te connaître et te comprendre, et mieux comprendre aussi ce que tu veux pour moi.

Résolution

Lire un passage de l’Évangile, participer à la messe ou rendre visite au Seigneur dans une église au cours de la journée.

Père Richard Tardiff, LC

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Message par Betty Jeu 8 Avr - 5:14

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Jésus apparaît à ses apôtres
 
Jeudi 8 avril 2021
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Saint(e) du jour-
Jeudi dans l'Octave de Pâques
Évangile selon saint Luc 24, 35-48
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »
Prière
Le Seigneur charge les apôtres de témoigner de sa Résurrection, d’être lumière pour ce monde et en ce monde, et d’être aussi, avec lui, le sel de la terre. Il leur dit ce qu’il faut faire : « De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (...) » (Mt 28, 19) mais il ne leur dit pas comment faire : il leur fait confiance et leur promet d’être avec eux jusqu’à la fin des temps, soutenant leur enthousiasme et leur courage au milieu des persécutions. Sa promesse est sans condition.
Demande
Seigneur, que les épreuves ne viennent pas à bout de la faiblesse de ma foi : que ta grâce soit toujours en moi pour témoigner de ta Résurrection tout en préservant, au fond de moi, la charité et la patience.
Réflexion
Ayant quitté le village d’Emmaüs, les deux disciples ont rejoint les apôtres à Jérusalem et leur racontent ce qu’ils ont vécu après avoir reconnu le Messie à la fraction du pain.

  1. « Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux. »
    Avant toute autre intervention, Jésus leur offre la paix entre eux et avec eux, en signe de salut. Les disciples sont remplis de frayeur et ne peuvent réaliser ce qui est en train de se passer. Ils voient devant eux quelqu’un mais ne comprennent pas qu’ils ont en face d’eux un être vivant : « Ils croyaient voir un esprit. » À vrai dire, il est difficile de comprendre ce qui est écrit : un esprit ne se voit pas. C’est une réalité intouchable et invisible. On peut entendre une voix mais, pour nous, voir un esprit est du domaine de l’irréalisable. Effrayés et peureux, les apôtres voient mais ne réalisent pas ce qu’ils voient.
     

  2. « Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! »
    Jésus s’attendait à cette réaction et comprend leur égarement. Il veut aussi qu’ils comprennent qu’il est réellement présent au milieu d’eux. Il leur montre alors ses pieds et ses mains témoignant de l’identité de celui qui parle : ce n’est pas un fantôme, ce n’est pas un esprit : « Un esprit n’a pas de chair et n’a pas d’os comme vous constatez que j’en ai. » C’est lui, Jésus, avec lequel ils ont vécu et qu’ils ont accompagné pendant les années passées avec lui sur la terre d’Israël. C’est lui qui a accompli des miracles, ressuscité des morts, multiplié les pains et les poissons, converti des incroyants. C’est lui qui est là au milieu d’eux et c’est bien lui, le crucifié, qui a été mis au tombeau et qui est ressuscité. C’est lui, le Seigneur lui-même ! Alors les apôtres veulent le voir et le toucher. Et, pour confirmer la réalité de sa présence au milieu d’eux, il leur demande quelque chose à manger.
     

  3. « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. »
    Surmontant leur émotion et silencieusement, les apôtres lui présentent une part de poisson grillé qu’il mange devant eux. Les onze et les deux disciples d’Emmaüs restent muets. Leur intelligence et leur sensibilité sont profondément troublées. L’expérience de la foi est liée à la découverte et à la compréhension du sens de ce à quoi nous assistons : les disciples font ici une expérience qui exige l’ouverture de leur intelligence à ce qu’ils voient mais leur assentiment demande aussi une explication de la part du Ressuscité qui leur parle de ce que les Écritures, les prophètes et Moïse avaient annoncé à son sujet.
    Pour nous, aujourd’hui, dans ce monde perturbé par les imprévus et les complexités au quotidien, nos moments de difficultés dans le domaine de la foi avec ses zones d’ombre et même d’obscurité, peuvent être confiés au Seigneur et, avec Charles de Foucauld, nous pouvons lui adresser cet appel tout simple : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! »
    Et si nous agissons avec confiance et espérance, la miséricorde du Père viendra nous réconforter et faire de nous des témoins crédibles annonçant la vérité éternelle.


Dialogue avec le Christ
Que faire et que dire ? Les temps que nous vivons sont difficiles et leurs conséquences peuvent provoquer une diminution de notre foi. Seigneur, que la faiblesse de ma foi ne soit pas le prétexte pour tout laisser aller sans y adjoindre des points de repères. Quand tu étais sur la croix, tu as confié Jean, ton disciple, à la vigilance de Marie, ta Mère. Accorde-moi de me réfugier sous la protection de ta sainte Mère à chaque instant.
Résolution
Prier un chapelet pour la communion des saints et les âmes du purgatoire qui ont besoin de nous et offrir mes difficultés pour les aider.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Ven 9 Avr - 8:55

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Comment Jésus se manifeste à ses disciples pour la troisième fois

 

Vendredi 9 avril 2021

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Saint(e) du jour-

Vendredi dans l'Octave de Pâques

Évangile selon saint Jean 21, 1-14

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! »

Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.


Prière

Ouvre mon cœur, Seigneur, à ta Parole pour que ces mots fassent sens et se révèlent à moi pour me faire grandir. Envoie ton Esprit Saint sur mon intelligence, rends-moi attentif à ce que tu souhaites me dire en ce jour.

Demande

Ainsi que tu es apparu à tes disciples dans ces Évangiles, apprends-moi, Seigneur, à savoir comment t’entendre et te voir. Te reconnaissant, Seigneur, je pourrai alors te suivre en toute confiance ! Donne-moi, Seigneur, de faire du mystère de la Résurrection une réalité visible à mon regard et audible à mon cœur.

Réflexion


  1. « Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le ramener tellement il y avait de poisson . » ; « Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne. »
    Bien qu’ils aient connu le Christ vivant à leurs côtés, les disciples ne le reconnaissent pas tout de suite. Dans ce passage de l’Évangile, Jean relève les signes que Jésus accomplit pour se faire reconnaître d’eux. Jésus va à nouveau leur demander du poisson alors qu’ils ne sont pas parvenus à en pêcher, comme lors de sa première rencontre avec Pierre (cf. Lc 5, 4). C’est lui qui leur distribue la nourriture en leur donnant le pain et le poisson, ce qui n’est pas sans rappeler la scène d’Emmaüs, plus proche chronologiquement (cf. Lc 24, 13-53), ou bien le miracle des pains et des poissons, ou encore la Cène. Jésus emploie donc des gestes qui résonnent dans la mémoire de ces disciples dont les yeux ne le reconnaissent pas.
    De la même façon, Dieu se manifeste à nous par des signes qui ne sont pas des miracles bien souvent, mais qui font échos à des souvenirs, des moments dans notre relation avec lui qui n’appartiennent qu’à nous ; des paroles qui ont fait sens pour nous ; que nous seuls parfois pouvons comprendre.
     

  2. « Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C’est le Seigneur ! »
    C’est d’abord un disciple qui reconnaît le Seigneur : « le disciple que Jésus aimait ». Pour ressentir l’amour de Dieu, se sentir particulièrement aimé de Jésus, il faut l’aimer aussi. L’amour donné et ressenti suscite l’amour en retour de la créature à son créateur. C’est ce lien qui permet de reconnaître Dieu. Nous sommes aveugles à lui si nous ne l’aimons pas, ou si, du moins, nous ne cherchons pas à l’aimer. Dans le Cantique des cantiques, le bien-aimé et la bien-aimée se connaissent dans les moindres détails, se reconnaissent partout. En aimant on connaît mieux et réciproquement. Il en est de même pour Jésus. Pour reconnaître, son pas, sa voix, son odeur, désirons qu’il soit pour nous le bien-aimé ou la bien aimée. C’est ainsi que nous pourrons nous écrier devant un geste qui nous le dévoile : « C’est le Seigneur ! »
     

  3. « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. »
    Simon-Pierre n’attend pas pour se présenter devant son Seigneur, si ce n’est le temps de se rendre digne d’être vu par lui. Nous pouvons admirer son désir, son élan pour aller au-devant de Jésus ; et aussi remarquer cette différence de tenue. C’est un détail qui peut paraître ridicule. Il y a encore peu, l’habit du dimanche n’était pas celui de la semaine.
    Si Jésus est vraiment le bien-aimé, pourquoi ne pas courir vers lui ? Et comment concevoir qu’on puisse le recevoir avec négligence ? Si l’on peut rétorquer que Dieu n’a que faire des apparences, on peut toutefois comprendre qu’il voit l’intention de l’effort : montrer le meilleur de soi physiquement et moralement à celui que l’on aime, admire et respecte. Avoir conscience de notre indignité, de notre laideur, extérieure ou intérieure face à lui ; faire l’effort de la corriger par respect ou par amour, et bondir au-devant de lui spontanément : voilà ce que nous apprend Pierre !



Dialogue avec le Christ

Seigneur, en ce temps de commémoration de la Résurrection, je veux apprendre à te voir à l’œuvre dans ma vie. Aide-moi à prendre du temps pour toi pour savoir t’aimer, afin qu’en créant ce lien, je te reconnaisse, et que j’aie le courage de courir au-devant de toi pour que tu sois ma joie !

Résolution

En cette journée, ô mon Seigneur, je veux te regarder comme ces amis, cet époux/cette épouse, ces enfants, ces frères et sœurs que tu m’as donnés à aimer. Comme pour eux je veux prendre du temps pour prier, te connaître et t’aimer, et ainsi construire ce lien, reconnaître ta voix, reconnaître ton pas.

Anne-Pauline Jarry

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Message par Jean Sam 10 Avr - 9:44

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Enfin, il se manifesta aux Onze



Samedi 10 avril 2021
Samedi dans l’Octave de Pâques
Couleur liturgique : blanc


Évangile selon saint Marc 16, 9-15


Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »


Prière


Seigneur ressuscité, à la fin de cette semaine de Pâques, je voudrais revenir sur ce qui s’est passé le jour de ta Résurrection. Sainte Vierge Marie, Reine du ciel, je te confie ce moment de prière. Porte mes prières à ton Fils ressuscité !


Demande


Seigneur, que je te rencontre, toi, vivant et ressuscité !


Réflexion
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, saint Marc nous donne un bref résumé des trois apparitions du Christ ressuscité le jour de Pâques : la rencontre matinale avec Marie-Madeleine, celle de l’après-midi avec les deux disciples d’Emmaüs, et l’apparition aux onze apôtres pendant le dîner. Le point commun de ces trois apparitions, c’est la méfiance des apôtres : ceux-ci refusent de croire Marie-Madeleine et les disciples d’Emmaüs. À la fin de la journée, quand Jésus leur apparaît, il leur reproche leur incrédulité.
Mettons-nous dans la peau des apôtres. Après deux jours de bouleversement, de honte, de colère et de pleurs, ils acceptent peu à peu la dure réalité : Jésus est mort. Leurs espoirs de salut messianique se sont envolés, leurs rêves de restauration du royaume d’Israël sont partis en fumée. Les paroles du Seigneur qui résonnent encore dans leur cœur, comme «Aimez vos ennemis » (Mt 5, 44), ma vie « Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même » (Jn 10, 18) leur semblent désormais absurdes. Et voilà qu’une ancienne prostituée et deux disciples exaltés viennent dire qu’il est vivant. Les pauvres, le désespoir les aura rendus fous… Voilà ce qui pouvait leur passer par la tête au début de ce dîner, le soir de Pâques.
Il faut que le Christ lui-même entre dans le cénacle, parle aux apôtres et se montre à leur regard pour qu’ils se rendent à l’évidence : il est bien vivant ! Et moi ? Je suis comme les apôtres avant l’apparition au Cénacle : je n’ai pas vu le Christ ressuscité, j’ai juste entendu dire qu’il était vivant. Le témoignage de ceux qui l’ont vu ressuscité a franchi deux mille ans et est arrivé jusqu’à moi. Je le sais par ouï-dire. Mais est-ce que j’y crois ?
Pour moi, il est plus facile de croire que les apôtres, parce que ce n’est pas seulement une ancienne prostituée et deux exaltés qui m’ont transmis le message, mais des générations et des générations de chrétiens, de martyrs, de saints. Je peux croire parce que je fais confiance à mes parents, qui m’ont transmis la foi, et aux personnes proches de Dieu que j’ai pu rencontrer tout au long de ma vie. Merci, Seigneur, d’avoir pu entendre tellement de témoins de ta Résurrection !
Si je crois vraiment en la Résurrection, je dois me préparer à un bouleversement dans ma vie. Dire que le Christ est ressuscité, cela veut dire que la mort, et avec elle la douleur, l’angoisse, l’inconnu et la solitude, sont définitivement vaincus. Cela veut dire que je n’ai plus de raison d’avoir peur. Et si la peur disparaît, cela veut dire que mes réactions d’égoïsme, qui sont souvent des mécanismes de défense face à la peur, doivent disparaître à leur tour.

Un simple exemple devrait rendre ce point un peu plus clair : avant de rencontrer le Christ, saint François d’Assise voulait devenir un chevalier fameux. Ce désir d’attirer l’attention était lié à la peur de passer inaperçu. Une fois qu’il se rend compte que le Christ est vivant, la peur du regard des autres disparaît, car le regard d’amour du Christ lui suffit. Il se met à mendier, ce qui lui aurait fait honte quelques mois plus tôt. Il accepte de baiser le lépreux, car il sait que la douleur et la mort n’ont pas le dernier mot. Croire en la Résurrection, cela veut dire vivre sans peur, car je vis en me sachant aimé par quelqu’un qui vit en plénitude, quelqu’un qui est toujours là, à mes côtés, quelqu’un qui est tout-puissant et qui m’aime infiniment : Jésus-Christ.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je t’en prie, que je te rencontre ! Ne permets pas que je te range comme une idée pieuse, une motivation parmi d’autres ! Bouscule-moi comme tu as bousculé les apôtres en apparaissant au Cénacle ! Donne-moi de te rencontrer ! Que je me rende compte que tu es vivant, plus vivant que n’importe qui, plus vivant que moi-même ! Sainte Vierge Marie, je t’en prie, donne-moi de rencontrer ton Fils !

Résolution

Aujourd’hui, je me disposerai à rencontrer le Seigneur dans un moment de prière silencieuse ou dans un acte de charité.
Frère Benoît Terrenoir, LC

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Message par Jean Dim 11 Avr - 8:02

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La foi et la joie


Dimanche 11 avril 2021
2e dimanche de Pâques
Couleur liturgique : blanc

Évangile selon saint Jean 20, 19-31


C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.


Prière

Seigneur, le mystère de ta Résurrection continuera toujours à me surprendre. Aide-moi à vivre pleinement chaque jour un peu plus en tant que témoin du Ressuscité. Que ma vie soit un témoignage du bonheur surnaturel qui doit habiter le chrétien.

Demande

Vivre en témoin du Ressuscité.

Réflexion
1. Le mystère de la Résurrection est l’un des mystères les plus fondamentaux de la foi chrétienne et il impose un vrai choix dans notre attitude envers le Christ. Soit nous considérons que Jésus était un grand personnage historique du passé qui a fait beaucoup de bien, inspiré beaucoup de personnes et a même été exécuté injustement mais son histoire s’arrête là, soit nous croyons que le Christ est vraiment ressuscité. Pour des chrétiens baptisés, la réponse à cette question semble très facile. Nous savons depuis longtemps que selon le récit des Évangiles le Christ est ressuscité d’entre les morts. Mais sommes-nous conscients de ce que cette affirmation implique ? Ne vivons-nous pas très souvent comme si ce Jésus, que nous appelons Fils de Dieu, était mort il y a bien longtemps nous laissant un magnifique héritage et un bel exemple mais sans plus ?
2. Si le Christ est vraiment ressuscité alors nous devons vivre en conséquence. Cela signifie que, par le baptême, notre union avec le Christ est tellement forte que nous ne pouvons plus jamais considérer que nous sommes seuls. Saint Thomas, en se retrouvant devant le Christ qui se révèle, comprend que rien ne sera comme avant et qu’un changement définitif a eu lieu sur la face de la terre. Le Christ est vivant, il est avec moi tous les jours jusqu’à la fin du monde. Bien évidemment nous nous sentons parfois encore très seul face aux épreuves de la vie. Dieu nous semble loin et nous devons avouer que la résurrection d’un homme il y a plus de deux mille ans nous remplit de joie pour lui et pour ces apôtres très heureux de le revoir, mais pour moi, deux mille ans plus tard, qu’est-ce que cela signifie ?
 
3. Par le baptême, la Résurrection du Christ est la promesse de ma résurrection au dernier jour et sa victoire sur la mort est aussi ma victoire. La foi dans la Résurrection doit avoir un vrai effet de joie profonde et de confiance infinie dans le Seigneur. Après cette victoire du Christ je ne peux plus craindre les épreuves de cette vie. Il est vivant, à mes côtés, mon Seigneur et mon Dieu ! Je dois le laisser entrer dans mon cœur même si les portes sont fermées et laisser l’Esprit Saint prendre possession de ma vie pour être un vrai témoin par ma joie et par ma foi du Christ ressuscité.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Fais que le mystère de la Résurrection m’ouvre les yeux sur une nouvelle perspective du monde. Ce monde est racheté par ta vie, ta mort et ta Résurrection. Tu es vainqueur et nous ne pouvons plus rien craindre. Aide-moi à accepter ton invitation à partager ta victoire.

Résolution

Contempler la victoire du Christ et essayer de ressentir la joie de la Résurrection.
Frère Jérôme Dejoie, LC
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Message par Jean Lun 12 Avr - 9:06

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Naître d’en haut


Lundi 12 avril 2021
Saint Jules 1er
Couleur liturgique : blanc


Évangile selon saint Jean 3, 1-8


Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

Prière

Jésus, me voici devant toi. Envoie sur moi ton Esprit qui me guide, me rassure et me conduit. En ces temps difficiles que nous vivons, remplis d’incertitude, nous avons plus que jamais besoin de ta présence. Que ton Esprit m’encourage à aller vers ceux qui ont le plus besoin de ton amour.

Demande

Lumière du monde, viens éclairer les nuits de mes peurs et de mes doutes !

Réflexion
« (…) les signes que tu as accomplis (…) »
Nicodème a vu les miracles réalisés par Jésus, il est interpellé par cette force surnaturelle qui émane de lui « car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui ». Il reconnaît que Dieu seul peut dominer les lois de la nature. Cependant, il ne comprend pas qui est Jésus.
Notons que Nicodème ne se laisse pas toucher dans sa personne. Il parle en utilisant le « nous », il reste dans ses certitudes qu’il n’est pas prêt à abandonner parce qu’elles le rassurent.
D’autre part, l’Évangile souligne qu’ « il vint trouver Jésus pendant la nuit ». Cette nuit est à prendre au sens figuré : Nicodème a des doutes profonds, existentiels, quant à la personne de Jésus.
« C’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne (…) » Jésus est un maître, comme lui, Nicodème en est un. Or, en tant que maître en Israël, il se savait incapable d’accomplir les signes que Jésus réalisait. Il ne saisit pas Jésus qui ne rentre pas dans ses cadres, dans ses schémas. Il est au-dessus de la Loi puisqu’il côtoie les impurs, les pécheurs et vient les guérir. Il est au-dessus des lois de la nature puisqu’il multiplie les pains, guérit les malades et ressuscite les morts. Qui est-il ? Nicodème est devant un paradoxe : il reconnaît que Dieu peut œuvrer à travers Jésus, mais de là à accepter que Jésus est Dieu lui-même, le Messie, il y a un abîme à franchir que Nicodème ne peut traverser. Un saut dans la foi.
Nous aussi, nous pouvons avoir des difficultés à découvrir la présence de Dieu dans nos vies. Nous butons devant d’apparentes contradictions entre la science et la foi, entre les Écritures et la vie de ceux qui se disent disciples du Christ, devant le problème du mal. Reconnaître sa divinité à l’œuvre dans la banalité de notre quotidien est parfois un défi. « Seigneur, où es-tu ? Je te vois dans la vie des autres, je reconnais que tu es présent dans l’Église. Je sais que l’Esprit est à l’œuvre dans les Écritures, le magistère et la tradition. Mais ce sont ‘’les autres’’, les grands de ce monde. Qui suis-je pour que tu t’intéresses à moi ? Je ne m’en sens pas digne. L’Esprit ne peut agir en moi. Tu as ‘’bien trop à faire’’ pour t’occuper de moi, il y a d’autres problèmes bien plus importants… » : tant de voix qui me font douter de son amour et de sa sollicitude envers moi.
Il faut naître d’en haut
Jésus invite Nicodème à naître d’en haut, de l’Esprit. Il me rappelle aussi que son Esprit vient me trouver là où je suis, dans mon quotidien. Il m’invite à f aire le pas de l’amour, à franchir cet abîme du doute qui me sépare de lui en acceptant qu’il « m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Ga, 2, 20).

Pour moi ! Même s’il n’y avait eu que moi sur terre, que moi faible, imparfait, pécheur, il aurait quand même réalisé l’œuvre du salut ! Rien que pour moi ! Trop souvent, nous sommes amenés à croire que Dieu nous aime à cause de nos œuvres ; un peu comme un enfant qui sera récompensé s’il apporte un bon bulletin scolaire à la maison et puni s’il a échoué. « Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. » Renaître de l’Esprit, c’est aussi changer de paradigme : accepter en vérité que je n’ai pas besoin de présenter à Dieu mes diplômes, mes listes de bonnes actions ni mes grandes responsabilités pour qu’il m’aime. Il m’aime tel que je suis, là où je suis, dans ma vie de tous les jours. C’est là qu’il vient me trouver. Il remplit mon quotidien de son amour. Il est là…Le pape François nous parle de la tendresse de Dieu par rapport à nos faiblesses : « Nous devons apprendre à accueillir notre faiblesse avec une profonde tendresse. Le Malin nous pousse à regarder notre fragilité avec un jugement négatif. Au contraire, l’Esprit la met en lumière avec tendresse. La tendresse est la meilleure manière de toucher ce qui est fragile en nous. Le fait de montrer du doigt et le jugement que nous utilisons à l’encontre des autres sont souvent un signe de l’incapacité à accueillir en nous notre propre faiblesse, notre propre fragilité. Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur (cf. Ap 12, 10). C’est pourquoi il est important de rencontrer la Miséricorde de Dieu, notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, en faisant une expérience de vérité et de tendresse. Paradoxalement, le Malin aussi peut nous dire la vérité. Mais s’il le fait, c’est pour nous condamner. Nous savons cependant que la Vérité qui vient de Dieu ne nous condamne pas, mais qu’elle nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne. » (Lettre apostolique Patris corde du pape François, 2)

Dialogue avec le Christ

Jésus me manifeste sa présence et sa tendresse de nombreuses manières dans ma vie : prendre un moment pour les identifier, les nommer et l’en remercier.
J’ai moi aussi des doutes, des questions sans réponse ou des nuits. Trop de fois je regarde ma fragilité avec un jugement négatif. Les nommer, les identifier et les placer dans le Cœur de Jésus.
Me laisser rencontrer par la miséricorde de Dieu. Le laisser me parler cœur à cœur et l’écouter me dire : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime. » (Is 43, 4)


Résolution

Dans la situation de crise que nous vivons, les doutes, les peurs et les incertitudes peuvent nous paralyser et nous empêcher de grandir dans notre confiance en Dieu. Cela peut nous enfermer en nous-mêmes en nous coupant des autres. Dans ce temps de prière, je pourrais faire un acte d’abandon pour me mettre sous le regard plein d’amour de Dieu et de là, faire un pas vers une personne à qui je peux apporter la lumière de la Résurrection par un geste, une parole ou une présence amicale et fraternelle.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi
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Message par Jean Mar 13 Avr - 8:17

« Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme »


Mardi 13 avril 2021
Sainte Ida (de Louvain)
Couleur liturgique : blanc


Évangile selon saint Jean 3, 7b-15


En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. 


Prière

« Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. » (Ga 5, 25)

Demande

Seigneur, augmente en nous la foi et augmente aussi notre docilité à l’Esprit-Saint !

Réflexion
1. Après avoir confié à Jésus : « Personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui » (Jn 3, 2), Nicodème l’interroge certainement sur le Royaume de Dieu. Dans le passage qui précède juste notre Évangile, Jésus répond par ces trois expressions : «voir le Royaume de Dieu », « entrer dans le Royaume de Dieu », « avoir la vie éternelle ». Le centre et le sujet de la discussion sont bien là… Comment entrer dans le Royaume de Dieu ? Nicodème est un homme qui cherche de toute son intelligence à comprendre les mystères de Dieu. Il cherche à comprendre avec son intelligence simplement humaine, pour l’instant sans l’aide de la foi. Et il bute… Il est nécessaire que l’intelligence soit élevée par la foi pour accéder aux réalités spirituelles invisibles. C’est pourquoi Jésus présente à l’intelligence de Nicodème le don de la foi. Celle-ci introduit dans le Royaume de Dieu : « (…) afin qu’en lui, tout homme qui croit ait la vie éternelle. »
2. C’est une première catéchèse sur le baptême que reçoit Nicodème. La foi qui donne la vie éternelle, qui nous la donnera ? Dieu, par la grâce du sacrement de baptême.
C’est ce que signifie, au début de la liturgie du baptême, le dialogue entre le prêtre et le futur baptisé, lorsque le futur baptisé entre physiquement dans l’Église. Le prêtre demande alors : « Que demandez-vous à l’Église de Dieu ? » Le futur baptisé répond : « La foi ». Puis, les paroles suivantes sont échangées : « Que vous apporte la foi ? » : « La vie éternelle ». Ainsi, à chaque baptême, par ce dialogue d’entrée, nous revivons le sens du dialogue entre Nicodème et Jésus.
3. Jésus associe le mot « naître » au Royaume de Dieu. Qui me fera naître à cette vie du Royaume ? « Il vous faut naître d’en haut. » Chaque œuvre de Dieu est une œuvre de la Trinité tout entière, certes, mais cette nouvelle naissance est plus particulièrement l’œuvre de l’Esprit Saint « qui est Seigneur et qui donne la vie » (cf. Symbole de Nicée-Constantinople).

L’Esprit ne pourra être donné en plénitude que lorsque la Passion du Christ sera consommée. « Ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l’homme, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »

Dialogue avec le Christ

L’Esprit Saint reste un mystère, comme le vent, dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va, mais ses effets sont bien visibles ! Je regarde avec toi, Seigneur, à quel point il a muri l’âme de Nicodème. Celui-ci était bien perplexe à la fin de ce dialogue. Et pourtant, voilà où l’Esprit Saint l’a mené :
Nicodème, après la mort de Jésus, se rend en plein jour et non pas de nuit, sur le Golgotha. Nicodème apporte cent livres (soit environ cinquante kg) d’aromates pour embaumer Jésus. Nicodème soutient le corps ensanglanté de Jésus pour le descendre de la croix et le remettre à Marie, sa Mère. Nicodème entoure le corps de Jésus de bandelettes et le dépose dans son tombeau.
Saint Jean l’atteste dans son Évangile : « Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. » (Jn 19, 39-40)
Seigneur, aide-moi à méditer l’exemple de Nicodème qui s’est laissé guider par l’Esprit et daigne enlever de mon être et de ma vie tous les obstacles que je mets à l’œuvre de l’Esprit.


Résolution

Avant chaque activité, je prends la résolution de prier l’Esprit Saint, par exemple avec la belle prière du cardinal Mercier : « Ô Esprit Saint, amour du Père et du Fils, inspire-moi toujours ce que je dois penser, ce que je dois croire, comment je dois prier, ce que je dois dire, comment je dois le dire, ce que je dois taire, ce que je dois écrire, ce que je dois faire, comment je dois agir pour procurer ta gloire, œuvrer au salut des hommes et à ma propre sanctification. Amen. »
Patricia Freisz, membre de Regnum Christi
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Message par Betty Mer 14 Avr - 11:04

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« Dieu a envoyé son Fils dans le monde, pour que, par lui, le monde soit sauvé »
Mercredi 14 avril 2021
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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Prière
La vie que nous avons à vivre en ces temps de pandémie est difficile et pleine d’imprévus mais ce n’est pas une raison pour oublier notre foi en Dieu et en la Rédemption que le Christ, par son Incarnation, est venu accomplir au milieu de nous.
Demande
Seigneur Jésus, que l’Esprit Saint m’inspire ce que je dois dire, ce que je dois penser et que je sache travailler de tout mon être pour être ton serviteur là où tu le veux. Je te donne mon esprit pour qu’il prie en moi.
Reflexion
Nicodème est un pharisien, chef des Juifs, qui est surpris par les propos de Jésus. Il vient de nuit pour s’entretenir avec lui et Jésus lui explique que pour participer au Royaume il faut recevoir l’eau et l’Esprit : il faut naître d’en haut. Nicodème ne comprend pas ce que cela signifie : son intelligence ne voit pas de quoi il s’agit, ce que représente cette nouvelle naissance. Et Jésus le lui explique :

  1. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (…) »
    Malgré les questions que lui pose sa vie de foi, Nicodème perçoit une vérité qu’il veut approfondir. Il est cependant déstabilisé par la réponse de Jésus : « À moins de naître d’en haut, on ne peut voir le Royaume de Dieu. » (Jn 3, 3) Il faut que celui qui croit en lui aille jusqu’au bout de sa foi et se confie à Dieu en le laissant agir : Dieu le Père a envoyé Jésus pour qu’il naisse d’en haut, c’est-à-dire qu’il naisse en chacun de ceux qui le recevront. Il nous faut recevoir le Fils et nous le recevons au moment de notre baptême, la nouvelle naissance qui nous ouvre à une vie avec Dieu, en lui et par lui. Jésus vient dans notre vie pour nous aider à avancer au large. Il n’est pas venu pour « juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ». 

  2. « Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé. » Croire en Dieu, c’est lui faire confiance, c’est avancer au large avec lui, avancer au milieu des vagues ou traverser une mer calme dont on ne voit pas le bout… Jour après jour, c’est toujours la même chose, affronter les mêmes difficultés, se heurter aux mêmes incompréhensions, aux mêmes refus. Il nous faut avancer sans faire preuve de lassitude et même en l’offrant au Seigneur. Il nous a créés et nous attend avec lui.
    Avançons dans la foi ! Dieu est pour nous, il nous aime infiniment, nous sommes ses enfants et nous recevons tout de lui, le côté enthousiasmant comme le côté difficile et même inquiétant. Vivons en enfants de Dieu et reconnaissons-le comme notre Père créateur. Croire en Jésus, c’est une nouvelle naissance, un renouvellement total pour considérer les choses, de les sentir et d’aimer : c’est, avec sa grâce, entrer dans cette vérité dès maintenant. 

  3. « Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    La lumière, que nous recevons dans la foi, illumine notre monde et nous permet de voir les choses tel qu’il est bon de les voir mais… si la lumière change, que faire ?
    Ne pas en rester là : vivre ma vie en la confiant à Dieu et en avançant dans la foi malgré les ténèbres plus ou moins obscures : ma foi, mon espérance et ma patience m’aideront à trouver le calme pour traverser cette obscurité. Si j’interprète ma vie à la lumière de Dieu, je le laisserai agir en moi.
    Si nous percevons le monde à la lumière douce et intérieure de Jésus, les obscurités deviennent moins sombres. La lumière me permet de sortir de moi-même et me fait accepter l’œuvre de Dieu en moi : « Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »


Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, d’être là à chaque instant. Pardon pour toutes les fois où mon aveuglement et mon indifférence me laissent passer loin de ta grâce. Permets, Seigneur, que les contrariétés ne me conduisent pas au refus de ta grâce alors que j’ai vraiment besoin de ta force et de ton amour.
Résolution
Demander sans cesse une foi forte et inébranlable.
Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi
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Message par Betty Jeu 15 Avr - 3:33

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« Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main »


Jeudi 15 avril 2021
Saint Patern
Couleur liturgique : blanc
Évangile selon saint Jean 3, 31-36

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »


Prière

Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta Parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.


Demande

Seigneur Jésus-Christ, fais que je crois en toi comme Dieu venu de Dieu !


Réflexion

Pour comprendre ces paroles de Jean le Baptiste, remettons-nous dans le contexte : des Juifs viennent avertir Jean que Jésus est en train de baptiser, d’attirer les foules et de le dépasser en notoriété ; ce Jésus que Nicodème, peu auparavant, avait qualifié de « maître venu de la part de Dieu » (Jn 3, 2). Ce qui se dessine dans le chapitre 3 de saint Jean est une comparaison entre maîtres et sages juifs : Nicodème, Jean le Baptiste, Jésus, trois figures de maîtres pour les Juifs qui attendaient le salut. Et pourtant, c’est justement cette image que Jean le Baptiste détruit aujourd’hui : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. » Non, Jésus n’est pas au même niveau que Jean, que Nicodème. Eux sont « de la terre, et parlent de façon terrestre ». Jésus, lui, vient du ciel.
« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu. »
Quelle est la différence fondamentale entre Jésus et les prophètes, les maîtres de la Loi ? Qu’ils ne parlent pas en tant que simples hommes. Ils disent les paroles de Dieu. C’est Dieu qui parle en eux, et non pas seulement qu’eux parlent bien de Dieu. Cela pourrait paraître équivalent, mais l’enjeu est de taille. Écouter les paroles du Christ, lire l’Évangile, recevoir les enseignements du Christ transmis par son Église n’a rien à voir avec écouter Moïse, ou Abraham, les fondateurs des autres religions, ou même nos prêtres. Qui écoute Jésus et croit en lui, écoute directement Dieu et croit en Dieu. Il ne certifie pas que la doctrine du Christ est meilleure que les autres ; il certifie que Dieu lui-même est vrai, ce Dieu qui parle en Jésus.
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. »
Recevons et méditons sur ce témoignage de Jean : il veut faire passer ses auditeurs à un autre niveau, celui de la relation avec Dieu. Il veut nous faire comprendre que lorsqu’il s’agit de Jésus, il s’agit de Dieu, de celui qui nous a créés et rachetés, de celui qui nous jugera. Bien plus qu’un prophète. Il s’agit de celui dont dépend notre vie éternelle, car il est le Fils.
Voilà pourquoi l’Évangile se termine sur des paroles un tant soit peu dures à entendre. Notre attitude – et celle du monde entier – vis-à-vis du Christ est décisive pour notre vie : présente et future. Croire en lui, c’est recevoir la vie éternelle. Ne pas croire en lui, ou le rabaisser à un simple sage, un maître aux bons enseignements, c’est nous fermer à la vie éternelle, c’est être déjà jugés…
Dans ma vie, le Christ est-il une sorte de « complément spirituel » qui améliore mon existence ? Une pièce manquante dans ma vie ? Lui ne veut pas être une « pièce » de ma vie : il veut être ma vie elle-même !

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus-Christ, je crois que tu es Dieu, tu es venu de Dieu et tu es au-dessus de tous. Je veux accueillir tes paroles comme paroles de l’Esprit Saint, je veux croire en toi. Augmente ma foi ! Ne permets pas que je te réduise à un complément spirituel utile dans ma vie. Donne-moi la grâce de comprendre que tu es le sens, l’origine et le but de ma vie, rien de moins. Jésus-Christ, je crois en toi, fais qu’aujourd’hui je croie un peu davantage, et que ma vie s’oriente vers toi.


Résolution

Aujourd’hui je renouvellerai plusieurs fois dans la journée cette prière : « Seigneur Jésus, je crois en toi, augmente ma foi. »
Frère Matthieu Boo d’Arc, LC
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Dernière édition par Betty le Ven 16 Avr - 9:24, édité 3 fois
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Message par Betty Ven 16 Avr - 9:16

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« Il en distribua aux convives, autant qu’ils en voulaient »
Vendredi 16 avril 2021
Saint Benoît-Joseph Labre
Couleur liturgique : blanc
Évangile selon saint Jean 6, 1-15
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Prière
Commençons notre prière par le psaume de la messe d’aujourd’hui. Je peux le chanter ou le murmurer ; je peux le répéter à plusieurs reprises ou le lire lentement une seule fois, en m’arrêtant sur les mots qui me touchent le plus. Je me laisse imprégner par la présence de Dieu qui veut être ma lumière et qui me protège. En sa présence, je n’ai rien à craindre. J’ai confiance en lui. Il est là.
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? » (Ps 26, 1)

Demande
Seigneur Jésus, en ce jour je veux te suivre sur la montagne et revivre avec toi la multiplication des pains et des poissons. S’il te plaît, donne-moi le pain de ce jour, comme tu as jadis alimenté cette foule de cinq mille hommes et leurs familles.
Réflexion
L’Évangile d’aujourd’hui est riche à méditer. En effet, nous y retrouvons de nombreux symboles et échos soit de l’Ancien Testament, soit de la vie même de Jésus :

  • « passer de l’autre côté » : cela évoque la libération du péché, le salut et la conversion ;
  • « Jésus gravit la montagne » comme Moïse et tant de prophètes partis à la rencontre de Dieu ;
  • « Jésus s’assit » : c’est le geste et la posture des maîtres de la Loi pour enseigner ;
  • « Jésus leva les yeux, vit la foule » : il se laisse toucher par leurs besoins ;
  • « Il les fit s’asseoir dans cet endroit avec beaucoup d’herbe » : tout comme le bon berger qui mène ses brebis dans de verts pâturages ;
  • « Il prit les pains, rendit grâce et les distribua » : Jésus le réalisera aussi plus tard avec l’Eucharistie.


Ce passage nous montre donc de nombreuses facettes de Jésus comme Messie, Prophète, Maître, Roi sensible à son peuple. Mais ce qui retient notre attention pour la méditation d’aujourd’hui est la manière dont Jésus a réalisé le miracle : cinq pains et deux poissons, la générosité d’un enfant et la disponibilité de ses disciples.


  1. « Cinq pains d’orge et deux poissons »
    Dans la Bible, le pain et les poissons apparaissent fréquemment : la manne dans le désert, le pain fourni au prophète Élie, la pêche miraculeuse, le pain réservé aux prêtres, puis celui de l’Eucharistie, le repas préparé par Jésus après sa Résurrection. Ils font partis des aliments de base de l’époque. Cinq pains et deux poissons étaient aussi ce que les orphelins recevaient chaque semaine pour s’alimenter et survivre. Pour l’enfant de l’Évangile, ils représentaient donc tout ce qu’il possédait. 

  2. Les moyens pauvres : « Qu’est-ce que cela pour tant de monde ? »
    Mais nous nous posons maintenant la même question qu’André : cinq pains et deux poissons, « qu’est-ce que cela pour tant de monde ? »
    Les poissons sont le fruit de la mer et, grâce à la pêche, on peut s’en alimenter. Le pain implique plus de participation de la part de l’homme : cultiver le blé dont le grain tombe en terre, germe, grandit avant d’être récolté, moulu, mélangé et cuit pour devenir son aliment.
    Nous pourrions voir en ces cinq pains et ces deux poissons quelque chose de plus. Les poissons : ce qui m’est donné, ce que j’ai reçu : qualités, talents, expériences… Le pain : mes efforts, mon travail, mes mérites.
    Cependant, la disproportion persiste entre les moyens et l’objectif, entre les cinq pains et les deux poissons et la foule à alimenter, entre ce que j’ai, ce que je suis, et la mission et le bien dont le monde a besoin. 

  3. L’abondance : « (…) il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient (…) et ils remplirent douze paniers restés en surplus (.. .) »
    Voici sans doute ce que l’Évangile veut nous enseigner aujourd’hui : c’est à travers les moyens pauvres que Dieu agit et il nous invite de la sorte à mettre notre confiance en lui. Souvent, nous avons la tentation de regarder nos propres forces : si je me sens capable, si j’en ai envie, si je me sens préparé ; ou de juger la qualité des circonstances qui nous arrivent : une personne, un conseil, un évènement. Pourrions-nous plutôt accueillir ce que nous recevons et offrir ce que nous avons sans les juger ? Puis laisser Dieu agir à travers l’histoire de notre vie ? L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à dépasser les calculs et les excuses qui nous freinent, et à donner un pas de confiance et de générosité. Donner tout ce que j’ai et Dieu fera tout ce qu’il peut.


Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, si tu as pu accomplir ce miracle avec ces cinq pains et ces deux poissons, que ne pourrais-tu faire à travers moi si je suis disponible ! Augmente en moi la foi afin de croire que tu agis, même dans ce qui est petit, même dans ce qui est faible. Augmente en moi la confiance afin de compter sur ta grâce et non sur mes forces pour mener à bien mon service. Augmente en moi l’amour afin que je ne t’empêche pas d’agir à travers moi. S’il y a quelqu’un que tu puisses alimenter avec mes cinq pains et mes deux poissons, les voici Seigneur, ils sont à toi, je te les offre.
Résolution
Quels sont les obstacles ou les fausses excuses qui m’empêchent d’aider ? Me rendre compte que je n’aurais jamais plus que cinq pains et deux poissons.
Porter un regard différent sur mon entourage : y a-t-il quelqu’un à qui je puisse venir en aide durant la journée ? Un sourire, un mot gentil, un coup de main, un peu de temps offert,…
Si je sens que je peux aider quelqu’un, ne pas me freiner.



Lucie Favier, consacrée de Regnum Christi
Méditations : Regnum Christi
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Message par Jean Sam 17 Avr - 9:27

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« Ils virent Jésus qui marchait sur la mer »


Samedi 17 avril 2021
Sainte Kateri Tekakwitha
Couleur liturgique : blanc


Évangile selon saint Jean 6, 16-21


Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.


Prière

Viens, Esprit Saint, viens comme tu le veux, quand tu veux, mais viens ! Que ta présence me fasse goûter l’amour de Dieu qui m’aime depuis l’éternité et a soif de mon amour. Fais-moi découvrir que je suis désiré par Dieu. Par la méditation de cet Évangile, aide-moi à percevoir la présence du Christ dans les tempêtes de ma vie.

Demande

Seigneur, que je reconnaisse ta présence pendant les traversées agitées de ma vie.

Reflexion


1. Les disciples viennent de vivre la multiplication des pains, Jésus a accompli un miracle devant tout le monde et il est apparu comme le Sauveur qui nourrit les foules, le nouveau Moïse qui offre la manne. C’est un moment grandiose pour les disciples, ils en ont encore le cœur retourné. Ils viennent de vivre un « temps fort », comme lorsque nous sortons d’une belle cérémonie, une adoration profonde, un baptême, un mariage, un témoignage poignant, une session ou une retraite spirituelle…
Jésus va prier et eux, ils prennent le large. D’une certaine manière ils reviennent à leur vie ordinaire, avec leur barque, sur le lac qu’ils connaissent bien, c’est une traversée de plus. Et avec la vie ordinaire reviennent bientôt les problèmes ordinaires : l’évangéliste nous dit que « c’était déjà les ténèbres », et que « la mer était agitée ». Lorsque nous retournons à notre train-train quotidien, le nez dans le guidon, nous ne savons parfois plus où nous allons, nous perdons de vue l’essentiel de notre vie et ne savons plus discerner, nous sommes dans les ténèbres. Parfois aussi la mer s’agite, le rythme s’accélère, les circonstances adverses surgissent, nous avons peur d’être submergés.
2. C’est alors que Jésus s’approche : « ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque ». Dans tout l’Ancien Testament la mer est symbole du danger, de la mort, du mal : ici Jésus marche dessus et la domine. Il n’est pas englouti par le mal et le péché qui sont présents dans ma vie, il les a vaincus et il marche dessus avec sécurité. L’Évangile nous dit qu’en voyant Jésus les apôtres « furent saisis de peur ». Ils n’avaient pas peur des ténèbres, du vent, au fond ils les connaissaient bien. Nous n’avons pas vraiment peur de nos problèmes, ni de nos médiocrités quotidiennes… nous finissons par nous y habituer et nous « faisons avec ». Cependant, au milieu de ce paysage familier de danger, ils ont peur de Jésus… ils ne s’attendaient pas à le voir débarquer là, au milieu de leur monde, de leurs problèmes. Et pourtant c’est bien là que Jésus voudrait nous rencontrer, au fond de nos ténèbres, au milieu de nos tempêtes, jusque dans notre routine la plus banale.
3. « C’est moi » dit Jésus aux disciples ; dans l’original grec Jésus dit : « Je suis », comme Dieu à Moïse dans le Buisson ardent. Pour les Juifs cette formule renvoyait tout de suite à Dieu. Jésus est en train de dire aux disciples : « Je suis Dieu. Oui, là aussi, au milieu des ténèbres, comme pendant la multiplication des pains, Je suis Dieu ».
Dans notre vie la plus ordinaire Jésus est Dieu et il marche à nos côtés sur la mer de nos péchés, de nos soucis. Il est le Dieu qui pardonne, qui accompagne, qui console, qui donne la lumière dans les ténèbres et la confiance dans la tempête. À peine les disciples reconnaissent Jésus que « la barque toucha terre là où ils se rendaient ». Nos actions les plus ordinaires, même si elles se déroulent au milieu des ténèbres et de la tempête, trouvent leur accomplissement quand nous y reconnaissons la présence du Christ.

Dialogue avec le Christ

Merci, mon Dieu, pour ce temps de prière. Aujourd’hui je vais vivre en étant conscient que tu marches sur la mer à mes côtés, qu’il n’y a pas de situation qui puisse nous submerger. Seigneur, je te remercie car tu veux m’accompagner dans les moments les plus simples de ma vie, tu veux vivre en moi et que je vive en toi.

Résolution

Prendre un moment aujourd’hui pour prendre conscience de la présence du Christ à mes côtés.

Frère Melchior Poisson, LC
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Message par Jean Dim 18 Avr - 8:01

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« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour »


Dimanche 18 avril 2021
3e dimanche de Pâques

Couleur liturgique : blanc

Évangile selon saint Luc 24, 35-48

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »


Prière

Dieu tout-puissant, tu as vaincu la mort par la Résurrection de ton Fils. Tout abasourdis par les événements de sa vie que nous venons de célébrer, nous ouvrons nos cœurs pour entrer dans tes mystères, nous y laisser entraîner, nous en laisser transformer. Toi qui nous sauves, nous te bénissons.

Demande

Seigneur, ouvre mon cœur, pour que se grave plus profondément la foi en ton action providentielle et que j’en sois un témoin.

Reflexion
1. « La paix soit avec vous ! »
Jésus est vivant ! Non seulement cela est affirmé par des témoins oculaires, mais l’assemblée des disciples elle-même est surprise par sa présence impromptue ! Leurs cœurs tourmentés par le deuil récent ont soif de paix : le Mal avait infligé de profondes blessures. Avec le triomphe de Satan, apparemment définitif, tout semblait fini, un idéal effondré, toute espérance ensevelie.
Mais non, en Jésus, c’est la vie qui a le dernier mot, et son fruit est la paix : la paix intérieure, la paix avec Dieu et avec son plan providentiel. Quoique insondable pour notre petite intelligence, les desseins de Dieu sont infaillibles et les échecs apparents. Qu’attendons-nous pour renouveler notre foi ?
2. « Voyez mes mains et mes pieds (…) Touchez-moi, regardez (…) »
Parmi les dimensions de notre existence, Jésus sauve définitivement notre « incarnation » : nous ne sommes pas des esprits purs. L’agir de Dieu, quoique gravé dans la mémoire du passé, ne concerne pas uniquement notre connaissance mentale : Dieu se fait palpable en ses œuvres, encore aujourd’hui.
Toutes les générations ne toucheront pas physiquement les plaies du Christ, toutes cependant seront appelées à palper la vitalité et la puissance de guérison de ces saintes plaies… Y avons-nous mis notre espérance ? Avons-nous par malheur désespéré de sa puissance de guérison physique, en nous tournant vers d’autres dieux, d’autres espérances, d’autres solutions et en reléguant Dieu à la dernière place ?
3. « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. »
Ici, il ne s’agit pas avant tout de la connaissance théorique de l’Histoire Sainte, mais de la compréhension de son actualité prophétique dans chacune de nos vies. Notre intelligence entre en communion avec la pensée aimante et providentielle de Dieu. Toucher les Écritures, n’est-ce pas toucher ces plaies du Christ pour entrer en son Cœur ? La pédagogie de Dieu passe par la souffrance, conséquence du péché, pour nous en délivrer.

L’intelligence du cœur n’a pas besoin de beaucoup de mots. L’amour de Jésus jusqu’à la mort résume toutes les Écritures et nous donne la clé de lecture qui nous ouvre l’intelligence, afin que Dieu demeure en nous et nous en Dieu. Pour comprendre, laissons Dieu nous aimer. Laissons ses mystères nous émerveiller. Un enfant doit-il étudier le cœur de sa mère ou de son père pour comprendre son dessein d’amour ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu as porté nos fautes, tu as souffert et tu es mort. Et nous n’avons pas compris ton amour. Aujourd’hui je veux renouveler ma confiance et ma foi en la puissance de tes plaies et te remercier de leur existence. Merci de m’associer à tes souffrances qui ouvrent la porte de la Résurrection et de la communion de vie en Dieu.

Résolution

Je ferai de mon cœur, par les meilleures dispositions de charité et d’écoute, un sanctuaire de l’Esprit Saint où les Écritures prennent un sens d’actualité.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
Méditations : Regnum Christi
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Méditation du jour – Regnum Christi
Jean
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Message par Jean Lun 19 Avr - 9:37

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Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 32 Icon_lol
 Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière    "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 32 Icon_sunny
En hommage à Maud et à son apostolat sur le forum.

Travailler aux œuvres de Dieu

Lundi avril 19
Saint Mappalique
Couleur liturgique : blanc


Évangile selon saint Jean 6, 22-29


Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »


Prière


Le temps pascal se prolonge pour me permettre de contempler et de vivre ce mystère central de notre foi. La vie chrétienne est toujours la gloire de la Résurrection, qui est l’autre face de l’amour infini manifesté dans la Passion. C’est un seul et même mystère.
Dans ma vie, je vis des moments de croix et des moments de joie. Dans tous les élans de mon âme, je peux être uni au Christ et à ses mystères. Avec les yeux de l’Esprit, je peux reconnaître que, dans la croix, il y a aussi la gloire, et dans la gloire il y a aussi la croix. Le Christ vivant est toujours là pour soutenir mes pas.


Demande


Seigneur, accorde-nous, en ce temps pascal, d’entrer plus en profondeur dans le mystère de la Résurrection et d’expérimenter la joie de pouvoir vivre uni à toutes les grâces que ce mystère implique pour moi et de vivre uni au Christ lui-même, éternellement vivant.


Reflexion
Nous pouvons nous mettre à la place des disciples qui ont à peine vécu le mystère de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Christ. Ils se souviennent maintenant de ce qu’ils avaient vécu avec le Seigneur et ce qu’il leur avait dit à la lumière de ces événements. Nous pouvons reprendre cet Évangile en pensant aux disciples qui revivent tout cela après avoir vécu l’apparition du Christ vivant.
 
1. « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. »
Ces paroles semblent un reproche de Jésus. La foule le cherchait, mais pourquoi ? Quelles étaient leurs intentions ? Leurs désirs ? Leur recherche ? Ils voulaient un maître, un conseil, le pain qui rassasie, la fascination de quelqu’un qui fait des miracles ?
Qu’est-ce que je cherche lorsque je cherche Dieu ? Lorsque je prie ? Seigneur, permets-moi de me mettre simplement sous ton regard et de me laisser désarmer, de te laisser parler et me faire des reproches peut-être, si tu le veux. Qu’as-tu à me dire ?
2.« (…) la nourriture (…) que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Le Seigneur est attentif à mes désirs et il vient me donner la « nourriture » qui me rassasie, le pain d’aujourd’hui, l’Eucharistie qu’il vient d’instituer lors de sa dernière Cène. C’est une nourriture que me donnera le Christ, le Fils de l’homme, « lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Qu’est-ce que ce sceau ? Ne serait-ce pas le sceau de sa Passion, de sa mort et de sa Résurrection ? Tout chrétien passe par ce sceau.
3. « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Que dois-je faire ? Croire. Croire en Jésus-Christ qui est mort par amour pour moi, qui est venu pour prendre sur lui mes péchés, mes souffrances. Il a tout pris sur lui. Il est descendu aux enfers pour venir nous chercher. Il n’y a aucun endroit où il ne puisse nous rejoindre. Il redonne vie et renouvelle tout par sa Résurrection.

Dialogue avec le Christ

Jésus, c’est toi le signe. Je regarde le crucifix et, avec l’aide de l’Esprit Saint, je vois en cette croix ton amour, ta mort qui s’est chargée de tous mes péchés, toutes les souffrances, tout le mal et je vois ta victoire sur tout cela. Permets-moi de demeurer les yeux et le cœur fixés sur ton amour, sur ta victoire. Tout cela est un don pour moi, l’héritage d’une vie relevée, ressuscitée, éternelle.


Résolution

Je réfléchirai un moment sur mes « œuvres » et mes préoccupations ou agitations, pour éliminer tant de choses inutiles et pour conformer mes œuvres à ce qui est essentiel, l’œuvre de Dieu, l’œuvre de la Résurrection.


Celine Cochin, consacrée de Regnum Christi
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