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" Méditations sur les textes du Jour "

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 27 Mar - 9:59

«Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes, mais accomplir»


Abbé Vicenç GUINOT i Gómez
(Sant Feliu de Llobregat, Espagne)


Aujourd'hui l'on respecte beaucoup les différentes religions. Toutes expriment la recherche de la transcendance par l'homme, la recherche de l'Au-delà, des réalités éternelles. Par contre, dans le christianisme, qui plonge ses racines dans le judaïsme, ce phénomène est l'inverse du cas précédant: c'est Dieu qui cherche l'homme.

Comme Jean Paul II nous le rappelait, Dieu veut s'approcher de l'homme, Dieu veut lui adresser la parole, lui montrer son visage parce qu'Il cherche son intimité avec lui. Ceci devient une réalité avec le peuple d'Israël, le peuple choisi par Dieu pour recevoir sa parole. C'est bien l'expérience que fait Moïse lorsqu'il dit: «Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l'invoquons?» (Dt 4,7). Et le psalmiste chante que Dieu «révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu'il ait ainsi traité; nul autre n'a connu ses volontés» (Ps 147,19-20)

Jésus, par sa présence, accomplit la volonté de Dieu de s'approcher de l'homme. C'est pour cela qu'Il dit «ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir» (Mt 5,17). Il vient pour les enrichir, pour les éclairer, afin que tous les hommes puissent connaître le véritable visage de Dieu et entrer dans Son intimité.

En ce sens, mépriser les indications de Dieu, aussi insignifiantes soient-elles, suppose une très faible connaissance de Dieu et, par la suite, d'être certainement déclaré très petit dans le Royaume des Cieux. Car, comme le disait saint Théophile d'Antioche, «Dieu est vu par ceux qui peuvent le voir; ils n'ont besoin que d'ouvrir les yeux de l'esprit (...), mais certains les ont brouillés».

Dans notre prière, cherchons à suivre avec une grande fidélité toutes les indications du Seigneur. C'est ainsi que nous parviendrons à une grande intimité avec Lui et que nous serons en conséquence déclarés grands dans le Royaume des Cieux.
http://evangeli.net/evangile/

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 28 Mar - 7:27

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                      
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /28/03/ 2019

« Être avec le Christ »

Évangile selon saint Luc 11, 14-23

En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.

Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »

D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.

Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ?

Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.

Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.

En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.

Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.

Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement, auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »

*****

Prière

"Viens, Esprit Saint, illumine mon intelligence afin de pouvoir comprendre ce que tu veux de moi. Ouvre mon cœur pendant ce moment de prière afin de pouvoir te laisser entrer dans ma vie. Amen."

Demande

Seigneur, aide-moi à toujours être de ton côté.

Réflexion

1.Un appel à la conversion

Pendant la période de Carême, la liturgie d’aujourd’hui nous offre cet Évangile dans lequel Jésus vient d’expulser un démon qui rendait muet une personne.

Ce texte met en avant la puissance de Jésus, capable d’expulser le mal.

Puissance toujours actuelle ! Le Seigneur est capable d’ôter de notre cœur toute impureté.

Mais même si Dieu est tout-puissant, nous ayant créés libres, nous devons collaborer.

Ce passage peut être considéré comme un appel à la purification intérieure de tout mal pendant cette période de Carême que l’on a commencée en recevant les cendres, par ces paroles : « Convertis-toi et crois en l’Évangile. »

C’est donc un rappel de ce que doit être notre Carême.

2.Attitude négative

Cependant voici à nouveau les pharisiens, avec leur cœur endurci, qui refusent d’accepter l’évidence, qui n’acceptent pas Jésus.

En effet, devant un tel miracle, ils ne trouvent que l’excuse du pouvoir de Satan.

D’autres encore, plus obstinés et aveuglés par leur rejet du Christ, lui demandent quelque chose de tout à fait absurde : ils demandent un signe.

Que leur faut-il donc de plus ?

Le Seigneur vient d’en accomplir un.

L’attitude de ces pharisiens peut nous inciter à nous poser la question : qu’en est-il de moi ?

Il est vrai que je ne refuse pas le Christ de manière totale dans ma vie mais il y a peut-être certaines actions ou comportements qui m’empêchent de l’accueillir pleinement.

Qu’est-ce qui m’empêche parfois de voir l’action de Dieu dans ma vie alors qu’elle est évidente ?

Que cette période de Carême me permette de prendre conscience que Dieu agit bel et bien dans ma vie.

3.Jésus est « l’homme fort »

Cependant Jésus, avec la patience qui le caractérise, leur rappelle que c’est par le doigt de Dieu qu’il expulse les démons.

Cette parole peut nous aider à avoir plus confiance dans le Seigneur, lui qui possède un pouvoir plus fort que le démon.

Il est plus fort que le mal et peut nous changer.

En effet le Christ lui-même est cet homme plus fort dont il parle, qui peut vaincre le mal dans notre cœur.

Il a lui seul les paroles de vie éternelle et lui seul peut nous rendre heureux.

Et lorsqu’il dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi », le refus et l’opposition ne viennent pas de lui mais de nous-mêmes.

Nous sommes libres ; notre choix de le suivre et de l’accepter ou pas implique le fait que nous soyons avec ou contre lui.

Il n’y a pas de camp neutre dans cette vie. Il nous offre le paradis, à nous de l’accepter ou de le refuser.

Demandons donc au Seigneur d’être capable de le recevoir dans notre vie afin d’être avec lui.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu as dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. » Tu nous as créés libres, donc c’est à nous de choisir notre camp. Cependant, Seigneur, tu sais que je suis faible et que je tombe souvent ; et parfois mes actions semblent attester que je suis contre toi. Je veux te suivre. C’est pour cela que je te demande ta grâce et ta force afin d’y parvenir. Seigneur, sois l’homme fort qui retire le mal de mon cœur.

Résolution

Avant d’aller me coucher, prendre un moment aujourd’hui pour apprécier tous les bienfaits que le Seigneur m’a accordés pendant la journée, le remercier et renouveler ma décision de toujours être à ses côtés.

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/etre-avec-le-christ

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Jésus expulse les démons


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 28 Mar - 9:58

«Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous»


Abbé Josep GASSÓ i Lécera
(Ripollet, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui dans la proclamation de la parole de Dieu, la présence du démon se manifeste à nouveau: «Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet» (Lc 11,14). Chaque fois que les textes nous parlent du démon, nous nous sentons, peut être, un peu mal à l'aise. En tout cas, il est vrai que le mal existe, et qu'il a des racines si profondes que nous ne pouvons pas les éliminer totalement. Il est aussi vrai que le mal se répand: il “travaille” tout le temps et nous ne pouvons guère le dominer. Mais Jésus est venu pour combattre les forces du mal, le démon. Lui seul peut le rejeter.

On a calomnié et accusé Jésus: le démon peut tout faire. Alors que la foule était dans l'admiration de ce que Jésus-Christ venait d'accomplir, «certains se mirent à dire: ‘C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons’» (Lc 11,15).

La réponse de Jésus montre l'absurdité de l'argument de ses contradicteurs. Au passage, cette réponse est un appel pour nous à l'unité, à la force de l'union. La désunion, en revanche, est un ferment maléfique et destructeur. D'ailleurs, l'un des signes du mal est la division et l'incompréhension entre nous. Malheureusement, le monde actuel se distingue par ce type d'esprit mauvais qui empêche la compréhension et la reconnaissance des uns pour les autres.

Il est bon que nous méditions quelle est notre participation à cette «expulsion des démons» ou à ce refus du mal. Demandons-nous: fais-je le nécessaire pour faire que le Seigneur écarte le mal du dedans de moi? Est-ce que je coopère suffisamment à cette “expulsion”? Car «c'est du coeur que proviennent les pensées mauvaises» (Mt 15,19). La réponse de chacun, c'est-à- dire, notre collaboration personnelle, est très importante.

Que Marie intercède auprès de Jésus, son Fils aimé, pour qu'il expulse de notre coeur et du monde tous les maux (guerres, terrorisme, mauvais traitements, toutes les formes de violence). Marie, Mère de l'Église et Reine de la Paix, prie pour nous!

http://evangeli.net/evangile/





Jésus chasse les démons


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 29 Mar - 7:28

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                            
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /29/03/ 2019

« Écoute, Israël »

Évangile selon saint Marc 12, 28-34

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :

« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse :

« Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.

Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

Le scribe reprit :

« Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »

Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »

Et personne n’osait plus l’interroger.

****

Prière

« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. » (Ps 62, 2)

Demande

Ouvre mes yeux, Jésus, que je contemple ton amour.

Réflexion

1.« Voici le premier : Écoute, Israël. »

Jésus dit à mon âme : Je sais bien, Théophile, que tu as déjà entendu beaucoup de fois ce commandement.

Mais combien de fois l’as-tu écouté avec un cœur ouvert ?

As-tu déjà voulu m’aimer de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ?

Penses-tu en être capable ?

Mais si c’est moi qui te le commande ?

« Ah ! Si mon peuple m'écoutait, Israël, s'il allait sur mes chemins !

Aussitôt j'humilierais ses ennemis, contre ses oppresseurs je tournerais ma main.

Mes adversaires s'abaisseraient devant lui ; tel serait leur sort à jamais ! J

e le nourrirais de la fleur du froment, je te rassasierais avec le miel du rocher ! » (Ps 80, 14-17)

2.« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Cela te fait-il peur ? Serais-je trop exigeant ? Mais pourquoi aurait-on peur de l’amour ? Y a-t-il quelque chose de plus beau que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ?

« Oui, il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d'être unis ! […] C'est là que le Seigneur envoie la bénédiction, la vie pour toujours. » (Ps 132, 1.3)

3.« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »

Comme toi, Théophile, ce scribe avait bien reconnu le droit chemin.

Néanmoins, son cœur manquait d’amour pour l’entreprendre avec succès.

Car « moi, je suis la vigne, et vous, les sarments.

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire . » (Jn 15, 5).

Avant ma venue, les hommes n’avaient pas encore reçu ma grâce par laquelle je demeure en vous.

En effet, comme dira saint Jean : « la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » (Jn 1, 17).

Désormais, Théophile, ton problème n’est pas de comprendre ou pas ma loi, ou de savoir si tu en es capable car ta vertu c’est moi.

Tout est entre tes mains. Tu es libre de t’abandonner à moi comme victime d’amour.

Tu es libre d’aimer. C’est ce à quoi t’invite mon apôtre Paul : « Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5, 20)

Dialogue avec le Christ

« Ma voie est toute de confiance et d’amour, je ne comprends pas les âmes qui ont peur d’un si tendre ami . » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, L 226)

Résolution

Vivre ma journée en action de grâce.

Frère Martin Baud, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/ecoute-israel

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Le_sei10


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 29 Mar - 9:39

«Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là»


Abbé Pere MONTAGUT i Piquet
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui la liturgie du carême nous présente l'amour comme la racine la plus profonde de l'auto communication avec Dieu: «L'âme ne peut vivre sans amour, elle veut toujours aimer quelque chose, parce qu'elle est faite d'amour, et que Moi je l'ai créée par amour» (Sainte Catherine de Sienne). Dieu est Amour tout puissant, amour à l'extrême, amour crucifié: «C'est dans la croix qu'on peut contempler cette vérité» (Benoît XVI). Cet Evangile n'est pas uniquement une révélation de comment Dieu —par l'intermédiaire de son Fils— souhaite être aimé. Avec un commandement du Deutéronome: «Aime le Seigneur ton Dieu» (Dt 6,5) et un autre du Lévitique (Lv 19,18): «Aime ton prochain», Jésus conduit à son terme la plénitude de la loi. Il aime le Père comme Dieu vrai, né du vrai Dieu, et en tant que Verbe fait homme, Il crée une nouvelle humanité de Fils de Dieu, frères qui s'aiment avec l'amour du Fils.

L'appel de Jésus à la communion et à notre mission demande une participation dans le propre de sa nature, c'est une intimité dans laquelle il faut s'introduire. Jésus ne revendique à aucun moment être le but de nos prières et de notre amour. Il rend grâce au Père et Il est continuellement dans Sa présence. Le mystère du Christ nous attire vers l'amour de Dieu —invisible et inaccessible— et en même temps c'est un chemin pour nous permettre de reconnaître l'amour dans la vérité et dans la vie envers nos frères visibles et présents. Ce qui est le plus précieux ce ne sont pas les offrandes qu'on brûle sur l'autel mais le Christ qui brûle comme sacrifice et offrande unique afin que nous soyons avec Lui un seul autel et un seul amour.

Cette unification de connaissance et d'amour tissé par l'Esprit Saint permet que Dieu puisse aimer à travers nous en utilisant toutes nos capacités et pour nous cela nous permet de pouvoir aimer avec le même amour filial et fraternel que le Christ. Ce que Dieu a uni dans l'amour, l'homme ne peut pas le séparer. C'est bien ça la grandeur de celui qui se soumet au Royaume des Cieux: l'amour de soi-même n'est plus un obstacle mais devient pour chacun d'entre nous une extase d'amour envers l'unique Dieu et la multitude de nos frères.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Sam 30 Mar - 7:29

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Samedi /30/03/ 2019

"La prière du pharisien et du publicain"

Évangile selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :

« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).

Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :

“Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”

Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant :

“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

*****

Prière


« Venez, retournons vers le Seigneur ! Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore ; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre. Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » (Os 6, 1-6)

Demande

Donne-moi, Seigneur, de goûter à ta présence. Viens comme l’ondée arroser la terre assoiffée de mon âme et fais que je te connaisse et t’aime chaque jour davantage.

Réflexion

1.« Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes . »

Le problème de ce pharisien n’est pas tant ses œuvres – le jeûne et le denier du culte – qui en elles-mêmes sont bonnes et pourraient certainement plaire à Dieu, mais son cœur.

Il commence sa prière en se comparant aux autres et se mettant sur un piédestal.

Sa « prière » peut nous sembler ridicule et on pourrait penser que le Christ, utilisant une parabole, caricature la situation.

Cependant, l’évangéliste nous rappelle que, connaissant le cœur de l’homme, Jésus parle « à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres ».

L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à faire un examen de conscience sur notre propre prière.

Nous prenons le temps de lire les méditations du jour régulièrement, de nous arrêter un moment pour nous mettre en présence de Dieu, et c’est une bonne chose.

Mais ne courrons-nous pas nous aussi le risque de penser que nous ne sommes « pas comme tous les autres hommes » ?

Comment savoir si notre prière est agréable à Dieu ?

2.« Ils sont voleurs, injustes, adultères. »

Quelle « prière » ! Le regard du pharisien n’est pas tourné vers Dieu, mais sur lui-même.

De la dureté de son cœur ne sortent que jugements et calomnies.

Il met tout le monde dans le même panier et se fait juge de ses frères. Loin de le conduire à aimer et se convertir, sa « prière » est un moment pour passer en revue tous ceux qui l’entourent.

Tentation qui nous guette aussi. Cela n’est pas prier.

Prier, c’est se mettre en présence de Dieu, lui présenter notre vie, nos bonnes et moins bonnes actions et lui demander de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.

C’est ce qu’a fait le Roi David, dont nous lisons aujourd’hui le Psaume 51 qui lui est attribué. Repenti de son péché d’adultère et du meurtre du mari de la femme qu’il avait convoitée, il implore le pardon.

Dieu entend sa prière et ne rejette pas un cœur contrit et assoiffé de repentir.

La vraie prière conduit à la conversion du cœur.

3.La prière du publicain

La prière sincère nous amène à nous reconnaître tels que nous sommes face à Dieu : ses enfants aimés, même s’ils ne sont pas toujours à la hauteur de cet amour.

L’humilité, disait sainte Thérèse d’Avila, est dans la vérité.

Le publicain reconnaît que sans Dieu il ne serait rien.

Il confesse ses fautes et sa faiblesse. Il ne cherche pas à s’excuser.

Il ne cherche pas de coupables. Il implore simplement sa conversion.

Trop souvent nous demandons à Dieu de changer les autres et les situations qui nous pèsent au lieu de le supplier de changer nos cœurs pour grandir dans la vertu et contrôler nos réactions !

Quel contraste entre les paroles du pharisien et le Magnificat de la Vierge Marie, que nous pourrions prier à nouveau aujourd’hui !

Cependant, lisant ces mots de Marie, nous pourrions nous étonner d’une apparente présomption :

« Le Puissant fit pour moi des merveilles (…) désormais toutes les nations me diront bienheureuse. »

Mais notons bien que cette prière est entrecoupée de références à la grandeur de l’intervention divine dans sa vie :

« Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! … Saint est son nom ! »

La Vierge Marie ne s’attribue en aucun cas les mérites de l’œuvre de Dieu en elle, mais elle n’en ignore pas non plus la grandeur sous prétexte d’une fausse humilité.

Un pas de plus dans la conversion du cœur, c’est apprendre à nous réjouir avec Dieu des merveilles qu’il accomplit dans notre vie.

Cela lui est agréable tant que notre regard est fixé sur lui, que nous reconnaissons qu’il est l’auteur de tout bien et que nous ne faisons que coopérer avec sa grâce.

Dialogue avec le Christ

Je cherche ton visage, Seigneur. Je veux te connaître davantage. Lorsque mon cœur est loin de toi, perdu dans l’égoïsme, les jugements ou la vanité, viens à ma rencontre, pour me guérir et me ramener à toi. Que ma prière aujourd’hui soit preuve de mon désir sincère de conversion. Donne-moi, je t’en supplie, les grâces dont j’ai le plus besoin.

Résolution

Prier lentement le psaume du jour (dans la lecture du jour ou dans son intégralité)
Spoiler:

ou  le Magnificat https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372204-magnificat/

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-priere-du-pharisien-et-du-publicain

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Le_pha10
Le Pharisien et le Publicain


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 30 Mar - 10:05

«C'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste»


Fr. Gavan JENNINGS
(Dublín, Irlande)


Aujourd'hui, le Christ nous présente deux hommes qui, pour un observateur "ordinaire" pourraient sembler presque identiques, car ils se trouvent au même endroit et font la même chose: tous les deux sont «montés au temple pour prier» (Lc 18,10). Mais au-delà des apparences, au plus profond de leur conscience personnelle, les deux hommes diffèrent radicalement: l'un, le pharisien, a la conscience tranquille, alors que l'autre, le publicain —collecteur d'impôts— est inquiet car il ressent de la culpabilité.

Aujourd'hui, nous avons tendance à considérer les sentiments de culpabilité —le remords— comme quelque chose qui se rapproche d'une aberration psychologique. Cependant, le sentiment de culpabilité permet au publicain de ressortir du Temple réconforté, car «lorsque cet homme est redescendu à sa maison il était devenu juste alors que l'autre non» (Lc 18,14). «Ce sentiment de culpabilité» a écrit Benoît XVI quand il était encore le Cardinal Ratzinger ("Conscience et vérité") «trouble la fausse tranquillité de la conscience et on peut l'appeler "protestation de la conscience" contre mon existence faite d'auto-satisfaction. Il est aussi nécessaire pour l'homme que la douleur physique, qui signifie une altération du fonctionnement normal du corps».

Jésus ne nous incite pas à penser que le pharisien ne dit pas la vérité quand il affirme qu'il n'est pas un rapace, qu'il n'est ni injuste ni adultère et qu'il jeûne et donne de l'argent au Temple (cf. Lc 18,11); ni que le collecteur d'impôts délire en se considérant comme un pécheur. Ce n'est pas la question. C'est plutôt que «le pharisien ne se rend plus compte que lui aussi est coupable. Sa conscience est complètement nette. Mais le "silence de la conscience" le rend impénétrable vis-à-vis de Dieu et des hommes, alors que le "cri de la conscience" qui inquiète le publicain le rend capable de sentiments de vérité et d'amour. Jésus peut troubler les pécheurs!» (Benoît XVI).


«Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé»


Abbé David COMPTE i Verdaguer
(Manlleu, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, à nous qui sommes immergés dans la culture de l'image, l'Évangile qui nous est proposé a un contenu particulièrement fort. Mais procédons par étapes.

Dans le passage que nous contemplons, nous voyons que dans une personne se trouve un nœud de trois cordes, si bien qu'il est impossible de le défaire en négligeant l'une ou l'autre. La première nous relie à Dieu; la deuxième aux autres; et la troisième à nous-mêmes. Notons bien ceci: ceux auxquels s'adresse Jésus «étaient convaincus d'être justes et méprisaient tous les autres» (Lc 18,9), de sorte qu'ils priaient mal. Les trois cordes vont toujours ensemble!

Comment les mettre correctement en relation? Quel est le secret pour défaire le nœud? La conclusion de cette parabole incisive nous le dit: l'humilité. Comme sainte Thérèse d'Avila l'expliquait: «L'humilité, c'est la vérité».

C'est sûr: l'humilité nous permet de reconnaître ce que nous sommes vraiment. Ne pas nous gonfler de gloire, ne pas non plus nous mépriser. L'humilité nous fait reconnaître pour tels les dons que nous avons reçus et nous permet de présenter à Dieu notre travail de la journée. L'humilité reconnaît aussi les dons des autres. Mieux, elle s'en réjouit.

Enfin, l'humilité est aussi la base de notre relation avec Dieu. Songeons que, dans la parabole, le pharisien mène une vie irréprochable, avec des pratiques religieuses hebdomadaires; il va même jusqu'à faire l'aumône! Mais il lui manque l'humilité et cela envenime tous ses actes.

La Semaine Sainte s'approche. Bientôt nous contemplerons —une fois de plus!— le Christ sur la Croix: «Le Seigneur crucifié est un témoignage insurpassable d'amour patient et d'humble mansuétude» (Jean-Paul II). Nous y verrons comment, à la supplique de Dimas —«Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume» (Lc 23,42)— le Seigneur répond par une canonisation-éclair: «En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis» (Lc 23,43). Ce personnage, qui était un assassin, est en fin de compte canonisé par le Christ lui-même avant de mourir.

C'est un cas inédit et, pour nous, une consolation…: la sainteté, ce n'est pas nous qui la “fabriquons”, c'est Dieu qui l'octroie s'il trouve en nous un cœur humble et contrit.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Dim 31 Mar - 7:36

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                      
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche /31/03/ 2019

"La parabole du Père miséricordieux"

Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »

Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils.

Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”

Et le père leur partagea ses biens.

Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.

Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.

Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.

Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”

Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.

Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”

Mais le père dit à ses serviteurs :

“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.”

Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs.

Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.

Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.

Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”

Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer.

Son père sortit le supplier.

Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”

Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

****

Prière

Père éternel, par la douloureuse Passion et la Résurrection de ton Fils, accorde-nous ta miséricorde, ainsi qu’au monde entier. Au nom du Père…

Demande

Par ta douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Réflexion

1.En ce dimanche de Laetare, la deuxième lecture exprime la cause profonde de notre joie : « Si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. » (2 Co 5, 17)

Dieu, dans le Christ, a réconcilié le monde avec lui, il a pris notre péché sur lui pour que nous puissions nous revêtir de sa grâce et devenir des enfants de Dieu.

Notre Dieu ne nous regarde plus comme des simples pécheurs, désormais notre Père nous regarde comme ses enfants bien-aimés et « la preuve que vous êtes des fils, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! » (Ga 4, 4).

Dans la parabole du Père miséricordieux Jésus nous révèle le visage d’un père ému d’un « amour viscéral » pour ses enfants qui sort de sa maison à deux reprises pour aller à la rencontre de ses enfants là où ils sont.

2.Les deux enfants sont incapables de dépasser la logique de la rétribution qui précise qu’il faut donner pour recevoir.

Même le fils cadet, quand il prend la résolution de rentrer à la maison, croit fermement que cette logique va le sauver : je donnerai mon travail en échange des moyens pour vivre comme le font les salariés de mon Père.

Pour tous les deux la gratuité de la grâce et de la miséricorde du Père reste cachée et c’est justement là la clé pour comprendre la parabole. Saint Paul a très bien compris cette gratuité de la miséricorde quand il écrit à propos de la justice de Dieu :

« Je fais miséricorde à qui je fais miséricorde et j’ai pitié de qui j’ai pitié. Il n’est donc pas question de l’homme qui veut ou qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde . » (Rm 9, 15-16)

3.Cette parabole nous révèle le visage d’un Père en sortie.

La clé de ce mouvement de Dieu se trouve au verset 20 : « Son père fut pris de pitié. »

Luc utilise le verbe splagchnizomai (être ému de compassion, avoir compassion) qui vient du substantif splagchnon (entrailles, car pour les Hébreux les entrailles étaient le siège des plus tendres affections, en particulier la bonté, la bienveillance, la compassion) et qui désigne en grec les entrailles de l’homme, y compris le cœur.

Rembrandt a su peindre cette expression dans son tableau du Fils prodigue : on dirait que le fils trouve son abri dans les entrailles de son père, qu’il renaît des entrailles du Père miséricordieux.

Même si une mère peut oublier le fils de ses entrailles, Dieu notre Père ne nous oubliera jamais.

L’Ancien Testament parlait déjà d’un Dieu miséricordieux et « ce mot évoque une attitude de tendresse comme celle d’une mère à l’égard de son enfant.

En effet, le terme hébreu utilisé par la Bible fait penser aux viscères ou également au sein maternel.

L’image qu’il suggère est donc celle d’un Dieu qui s’émeut et s’attendrit pour nous comme une mère quand elle prend dans ses bras son enfant, ne souhaitant qu’aimer, protéger, aider, prête à tout donner, également elle-même.

Telle est l’image que nous suggère ce terme. Un amour que l’on peut donc définir, dans le bon sens du terme, de viscéral . » (Pape François, audience générale du 13 janvier 2016)

Dialogue avec le Christ

Montre-moi, mon Dieu, ta miséricorde, selon la pitié du Cœur de Jésus.
Entends mes soupirs et mes prières, et les larmes d’un cœur contrit.
Ô Dieu tout-puissant, toujours miséricordieux, ta pitié n’est jamais épuisée, bien que ma misère ait l’immensité de la mer, j’ai une absolue confiance en la miséricorde du Seigneur.
Ô Trinité éternelle, Dieu de bonté à jamais, ta pitié n’est jamais calculée, j’ai donc confiance en l’océan de ta miséricorde et je te ressens, Seigneur, bien qu’un voile m’isole. Que la toute-puissance de ta miséricorde,
ô Seigneur, soit glorifiée par le monde entier, que sa gloire ne cesse jamais, annonce, mon âme, avec ardeur la miséricorde de Dieu. (Prière pour implorer la miséricorde de Dieu)

Résolution

Sortir à la rencontre d’une personne, d’un de mes enfants qui traverse un moment difficile.

Père Roger Villegas, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-parabole-du-pere-misericordieux

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Dieu de Justice et de Miséricorde


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 31 Mar - 11:33

«Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi»


Abbé Joan Ant. MATEO i García
(La Fuliola, Lleida, Espagne)


Aujourd'hui dimanche Laetare (“réjouissez-vous”), quatrième dimanche du Carême, nous écoutons à nouveau ce fragment, si cher, de l'Évangile selon saint Luc, dans lequel Jésus justifie sa pratique sans précédant de pardonner les péchés et récupérer les hommes pour Dieu.

Je me suis toujours demandé si la plupart du monde arrivait à bien comprendre l'expression “le fils prodige”, dont parle cette parabole. Je crois que nous devrions la renommer avec le nom de la parabole au “Père prodigieux”.

En effet, le Père de la parabole —qui était tout ému en voyant à nouveau ce fils perdu par le péché— est un icône du Père du Ciel reflété dans le visage du Christ: «Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa» (Lc 15,20). Jésus nous fait clairement comprendre que tout homme, même le plus grand pécheur, est une réalité très importante pour Dieu, qu'Il ne veut perdre d'aucune façon; et qu'Il est toujours disposé à nous accorder son pardon avec une joie ineffable (au point même de ne pas épargner la vie de son Fils).

Ce dimanche a une nuance de joie sereine et, c'est pour cela qu'il a été désigné comme le dimanche “Réjouissez-vous”, mots présentes dans l'antienne du commencement de la Messe d'aujourd’hui: «Réjouissez-vous avec Jérusalem, et soyez dans l'allégresse en elle, vous tous qui l'aimez». Dieu a eu pitié de l'homme perdu et égaré, et a manifesté en Jésus Christ —mort et ressuscité— sa miséricorde.

Jean Paul II disait dans son Encyclique Dives in misericordia que l'amour de Dieu, dans une histoire blessée par le péché, est devenu miséricorde et compassion. La Passion de Jésus est la mesure de cette miséricorde. Nous comprendrons alors que la plus grande joie que nous pouvons donner à Dieu est celle de nous laisser pardonner en présentant notre misère et nos péchés à sa miséricorde. Aux portes des Pâques nous allons de bon gré au sacrément de la pénitence, à la source de la miséricorde divine: nous donnerons à Dieu une grande joie, nous resterons comblés de paix et nous deviendrons plus miséricordieux avec les autres. Il n'est jamais tard pour nous lever et pour retourner au Père qui nous aime!

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Lun 1 Avr - 7:22

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                      
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Lundi /01/04/ 2019

« Va, ton fils est vivant »

Évangile selon saint Jean 4, 43-54

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.

Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.

Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.

Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.

Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.

Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »

Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. »

L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.

Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent :

« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. »

Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

****

Prière

Seigneur, me voici en ta présence. Comme la Vierge Marie je viens te demander d’accomplir en moi ta Parole. Aide-moi à croire en cette Parole que tu murmures à mon cœur, comme le fonctionnaire royal de l’Évangile d’aujourd’hui a cru en ta Parole.

Demande

Mon Dieu, viens me donner plus que ce que mon cœur désire !

Réflexion

1.« Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm .

» Cet homme puissant ne peut rien faire face à la maladie de son enfant et il vient donc chercher Jésus.

Les chapitres précédents de l’Évangile nous ont présenté d’autres situations qui montrent que le Christ est la solution de l’existence des hommes : les noces de Cana, la rencontre nocturne avec Nicodème, la discussion avec la Samaritaine autour du puits.

Le vin des noces s’épuise, les doutes de Nicodème le taraudent, la Samaritaine a soif de la vie éternelle.

Et Jésus offre toujours plus que ce qu’ils attendaient : il offre aux époux le vin nouveau en abondance, à Nicodème il propose de renaître de l’Esprit et la Samaritaine reçoit l’eau de la vie éternelle.

Le fonctionnaire royal est angoissé car son fils est sur le point de mourir, quelle sera la réponse de Jésus ?

2.« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

Cette phrase de Jésus nous permet de comprendre quel genre de réponse il veut apporter au fonctionnaire. Il ne veut pas simplement guérir son fils, il désire que cette guérison soit le signe de quelque chose de plus grand.

Comme il le dit lui-même, ses miracles sont des « signes ». Ils indiquent que Jésus est le Fils de Dieu fait homme, venu dans le monde car il nous aime, et nous permettre d’avoir part à sa vie divine.

Le dernier signe de Jésus, le plus grand, sera sa Résurrection : le Fils de Dieu a vaincu la mort et le péché, nous n’avons plus rien à craindre car il est vivant à nos côtés.

Jésus guérit le fils du fonctionnaire, mais il lui offre aussi quelque chose de plus.

3.« Ton fils est vivant. Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. »

Le fonctionnaire royal venait chercher la guérison de son fils et il a trouvé la vie éternelle pour toute sa maison.

Une fois de plus Jésus dépasse les attentes de ceux qui le cherchent. Désormais même la mort n’aura plus d’emprise sur cette famille car ils savent que le Fils de Dieu, Jésus, leur donne la vie éternelle.

La création, le monde, notre existence sont de nombreux signes qui nous indiquent la présence de Dieu, sa souffrance de Père, sa compassion, sa beauté, son amour.

Jésus a voulu révéler le Père par des signes : un moyen concret et discret qui révèle la présence de Dieu dans notre quotidien mais ne l’impose pas.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, quels signes m’envoies-tu aujourd’hui ? Apprends-moi à les lire selon ta sagesse, à y découvrir ce qu’ils me disent du cœur de ton Père.

Résolution

Me demander quels signes le Christ m’envoie aujourd’hui et ce qu’il veut me dire.

Frère Melchior Poisson, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

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« Va, ton fils est vivant »


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 1 Avr - 9:51

«Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée»


Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero
(Viladecans, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui nous rencontrons de nouveau Jésus à Cana de Galilée, où il avait réalisé le fameux miracle de la conversion de l'eau en vin. Et voici qu'il fait un nouveau miracle: la guérison du fils d'un fonctionnaire royal. Le premier avait été spectaculaire, mais celui-ci a sans doute plus de valeur: il ne résout pas un embarras matériel, il s'agit d'une vie humaine.

Ce qui attire l'attention ici, c'est que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir directement le malade; il lui redonne la santé sans bouger de Cana: «Le fonctionnaire royal lui dit: ‘Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!’. Jésus lui répond: ‘Va, ton fils est vivant’» (Jn 4,49.50).

Cela nous rappelle que, tous, nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, sans devoir être présents à l'endroit où l'on sollicite notre générosité. Nous aidons, par exemple, le Tiers Monde en collaborant économiquement avec nos missionnaires ou avec des entités catholiques qui y travaillent. Nous aidons les pauvres des quartiers marginaux des grandes villes par nos apports à des institutions comme Caritas, sans que nous devions y mettre les pieds. Nous pouvons même donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, par un appel téléphonique, une lettre ou un message électronique.

Bien souvent, nous trouvons une excuse dans l'impossibilité d'être physiquement présents dans les lieux où il y a des nécessités urgentes. Jésus, n'a pas cherché d'excuse; il a fait le miracle.

La distance n'est pas un problème à l'heure d'être généreux, car la générosité sort du cœur et dépasse les frontières. Comme le disait saint Augustin: «Qui possède la charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner».

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 2 Avr - 7:38

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                 
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi /02/04/ 2019

"Guérison à la piscine de Bethzatha"

Évangile selon saint Jean 5, 1-16

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.

Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.

Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit :

« Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »

Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »

Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.

Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »

Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »

Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »

Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :

« Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »

L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

*****

Prière

Ce passage nous parle d’un malade, infirme, qui attendait depuis 38 ans l’aide de quelqu’un pour être le premier à plonger dans cette piscine et en sortir guéri. Cet homme n’avait pas de plus grand désir mais il n’avait personne pour l’aider : tous les autres voulaient eux aussi plonger dans cette piscine de la miséricorde mais tous voulaient y plonger juste après le passage de l’ange. Ce jour-là, passant devant le malade, quelqu’un lui demande s’il veut être guéri. La réponse à cette question inattendue est évidente : le désir est bien là, mais la possibilité de le réaliser se fait attendre depuis 38 ans !

Demande

Seigneur, tu sais tout, tu sais bien mieux que moi la gravité de ma paralysie. Tu sais que je désire être guéri. Seigneur, oui, je veux être sauvé, ne plus hésiter sur le chemin à suivre, ne plus rester dans la tiédeur ou même l’indifférence qui me paralyse, je veux guérir et savoir aider les autres à se plonger dans ta miséricorde.

Réflexion

1.« Sous les colonnades de la piscine étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. »

Selon le récit de saint Jean, il y avait là une foule de personnes attendant avec un désir immense le moment pour se plonger dans cette piscine de la miséricorde et chacun ne vit et ne ressent que sa propre souffrance.

Il y a quelques années, à Lourdes, devant la chapelle de la réconciliation, on pouvait assister à ce genre de situation : chacun était venu avec son poids de souffrances, de difficultés, de crainte et aussi de remords.

Mais là, chacun pouvait être accueilli pour un moment de dialogue et d’écoute miséricordieuse de Jésus, en la personne du confesseur.

Ensuite, il était fréquent de voir certains de ceux qui venaient d’être plongés dans la miséricorde sortir très émus et même en pleurs. Ils venaient d’être « guéris ».

Ils prenaient leur grabat et ils marchaient !

2.« Veux-tu être guéri ? »

La démarche de venir à la piscine de la miséricorde traduit en elle-même l’évidence du désir de celui qui est là.

La rencontre personnelle avec le Seigneur est féconde. La réconciliation reste une démarche de foi, mais elle est porteuse de soulagement et de joie personnelle et intime.

La guérison est réelle.

Cette rencontre a lieu entre deux personnes : le malade et le Christ. Le premier est assoiffé de guérison et le second ne veut rien d’autre que nous guérir.

Le malade est invité à ne plus pécher, à changer d’attitude et d’habitude. Et le Seigneur accorde la guérison au malade qui retrouve la santé.

Même si le malade était grabataire, il retrouve la santé ; la guérison sera peut-être lente et pénible, mais le malade connaît le chemin, il sait que les faux pas seront accompagnés et pardonnés s’ils sont reconnus pour ce qu’ils sont.

Quand le malade est assoiffé de guérison, Dieu voit le désir de retrouver une santé spirituelle. Il ne pose pas la question du désir, il en connaît la profondeur et la soif. Le malade ne peut pas le tromper, il ne peut rien lui cacher : Dieu connaît le cœur de chacun.

3.« Prends ton brancard et marche ! »

Sollicité pour prendre son brancard, le malade est invité à marcher avec le poids de sa nature humaine pécheresse, mais ce poids sera enlevé par la miséricorde divine.

Et à partir de là, le malade pourra regarder autour de lui et aider les autres à « plonger dans la piscine ».

Sa conscience lui redira à chaque fois qu’il est entouré d’êtres humains qui ne savent pas toujours avancer sur le bon chemin qui mène à Dieu mais lui, il sait que la miséricorde divine sera là encore et encore.

« Prends ton brancard et marche ! » : il avance et ne se soucie pas des commentaires, il fait ce que le Seigneur lui a indiqué et il marche.

Les responsables de la liturgie du Temple reprochent à celui qui a été guéri de ne pas respecter la Loi et de ne pas respecter pas le Sabbat.

Mais il sait que celui qui l’a guéri c’est Jésus, alors il l’annonce et la seule chose qu’il surveille, c’est de ne pas retomber dans la paralysie.

Il sait qu’il est faible et qu’il est, à chaque instant, exposé à une nouvelle chute mais il sait aussi et il est absolument certain que « Jésus disperse les superbes et qu’il élève les humbles. » (Lc 1, 51-52)

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur parce que tu es là et tu veilles sur moi. Tu sais que je suis capable de succomber à la moindre tentation mais tu sais ma pauvreté et je connais ta miséricorde. Seigneur, ne laisse pas ta brebis prendre un chemin qui l’éloigne de toi.
Jésus, tu es venu donner ta vie pour tes brebis et tu es venu au nom de ton Père qui t’a envoyé « pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour » (Eph 1, 4). Seigneur, tu sais combien j’ai besoin de toi. Seigneur, ne me laisse pas m’éloigner de toi !

Résolution

Je chercherai à rencontrer Jésus dans le sacrement de réconciliation.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/guerison-la-piscine-de-bethzatha

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Prends10
"Prends  ton brancard et marche "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 2 Avr - 11:05

«Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’»


Abbé Àngel CALDAS i Bosch
(Salt, Girona, Espagne)


Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit.

Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici. Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus. Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme. Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,Cool. Ce fut l'affaire d'un instant.

La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement. Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit. Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois. Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.

Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien? Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté? Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la prière, de la confession, de l'ouverture de le esprit. Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.

http://evangeli.net/evangile/


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 3 Avr - 9:27

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                      
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /03/04/ 2019

"Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre"

Évangile selon saint Jean 5, 17-30

En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs :

« Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »

C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait :

« Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.

Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait.

Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.

Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut.

Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.

Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.

Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.

Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.

Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

******

Prière

Tu nous guides, Seigneur, dans ce chemin de Carême. Convertis nos cœurs, convertis nos fausses idées de Dieu, de la vie chrétienne, convertis nos sentiments et nos désirs de t’aimer et de te suivre.

Demande

Seigneur, tu nous ouvres ton Cœur, accorde-nous de te voir et de t’écouter dans la foi. Que ce temps de prière augmente en nous la foi, l’espérance et la charité. Qu’il soit un moment pour te remercier et te rendre gloire. Et que ce temps de prière soit aussi un temps de grâce pour toutes les personnes qui ont besoin de ton secours, de ton aide.
Parle-moi, Seigneur, je t’écoute.

Réflexion

1.« Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : “Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre.” »

Qu’est-ce que Jésus veut nous dire avec ces paroles ?

Contemplons la scène. Jésus vient d’accomplir un miracle, il vient de guérir un paralysé.

Tout le monde l’a vu.

Tout le monde est sous « le choc », l’impression, la merveille du miracle, etc.

Jésus veut instruire ses disciples. Il veut les conduire à ne pas demeurer ébahis et bouche bée.

C’est le Père qui œuvre et Jésus qui œuvre avec lui.

Que veut-il dire ? Le Père œuvre sans cesse, Jésus œuvre sans cesse avec lui.

Dieu le Père œuvre dans ma vie, Jésus œuvre sans cesse avec lui, dans ma vie.

Il veut aussi que j’œuvre de la même manière. Dieu, Jésus en moi !

2.Jésus insiste. Il reprend. « Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait: “Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. »

Si Jésus ne peut rien faire par lui-même, je dois aussi me convaincre que moi non plus je ne peux rien faire par moi-même.

Tous mes échecs, mes manquements, mes découragements sont normaux.

Pourquoi insister dans une direction qui n’est pas la bonne ?

Je ne peux rien faire par moi-même mais j’ai un Père qui veut agir en moi, qui veut agir avec moi, qui veut m’aider, me conduire en tout, m’apprendre tout.

Apprends-moi, Seigneur, à abandonner mes voies et à suivre les tiennes ; à abandonner mes modes et à suivre les tiens. J’ai un Père sur qui je peux m’appuyer.

3.« Car le Père aime le Fils (…) »

Je me laisse toucher, consoler par ces Paroles, par cette vérité.

Quoi de plus profond, de plus rassurant ! Dieu le Père aime Jésus, et en Jésus il m’aime aussi.

Je suis aimé d’un amour qui ne me trahira jamais, qui ne me manquera jamais.

4.« Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. »

Dieu m’aime et veut se révéler à moi.

Il veut me montrer tout ce qu’il fait, me dire tout ce qu’il veut, me montrer à moi aussi comment agir, m’expliquer le pourquoi, le comment des événements, me raconter ses projets, etc.

J’ai juste besoin d’être sûr de son amour, de l’écouter et de le suivre.

J’ai confiance en toi, Seigneur, je sais que tu veux me montrer peu à peu tes voies.

5.« Il lui montrera des œuvres plus grandes encore. »

Ces « œuvres plus grandes encore » ne seraient-elle pas la sainteté qu’il veut pour moi ?

Une sainteté qui est son œuvre qui est une œuvre plus grande encore que ce que je vois.

Ma sainteté est son œuvre pour ma joie présente et éternelle et pour la joie de tant de personnes qui m’entourent ou qui en bénéficieront.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je t’aime et j’ai besoin de toi. Tes Paroles me remplissent de réconfort, m’ouvrent de nouveaux horizons. Je mets toute ma confiance en toi. Emplis mon cœur de la joie de me savoir aimé, de l’assurance de ton soutien.

Résolution

Je vivrai cette journée de Carême et mes résolutions en m’appuyant sur l’amour de Dieu et de son œuvre en moi et non plus sur mes propres forces.

Céline Cochin, consacrée de Regnum Christi :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/mon-pere-est-toujours-loeuvre-et-moi-aussi-je-suis-loeuvre

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 3 Avr - 9:54

«Amen, amen, je vous le dis: celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle»


Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas
(Girona, Espagne)


Aujourd'hui l'Évangile nous parle de la réponse que Jésus fit à ceux qui ne voyaient pas d'un bon oeil qu'Il ait guéri un paralytique le jour du Sabbat. Jésus Christ profite de ces critiques pour manifester sa condition de Fils de Dieu et, en conséquence, de Maître du Sabbat. Certaines de ses paroles motiveront sa condamnation lors du jugement chez Caïphe. En effet, quand Jésus se présenta comme Fils de Dieu, le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant: «Il a blasphémé! Pourquoi nous faut-il encore des témoins? Vous venez d'entendre le blasphème! Quel est votre avis?» (Mt 26,65).

À plusieurs reprises, Jésus avait fait référence au Père, en établissant toujours une distinction: la Paternité de Dieu est différente selon qu'il s'agit du Christ ou des hommes. Et les juifs qui l'écoutaient le comprenaient très bien: il n'était pas Fils de Dieu comme les autres, la filiation qu'il réclamait pour Lui était une filiation naturelle. Jésus affirme qu'il est l'égal du Père par nature, bien qu'il s'agisse de personnes différentes. Il manifeste ainsi sa divinité. Voilà un passage de l'Évangile très intéressant pour la révélation du mystère de la Sainte Trinité.

Dans ce que le Seigneur dit aujourd'hui, il y a des choses qui concernent en particulier tous ceux qui, au long de l'histoire, croiront en Lui: écouter et croire à Jésus c'est obtenir déjà la vie éternelle (cf. Jn 5,24). Certes, ce n'est pas encore la vie définitive, mais c'est d'ores et déjà participer de sa promesse. Il est bon de ne pas l'oublier, en faisant l'effort d'écouter la parole de Jésus, comme ce qu'elle est vraiment: la Parole de Dieu qui nous apporte le salut. La lecture et la méditation de l'Évangile doivent faire partie de nos pratiques religieuses habituelles. Dans les pages révélées nous entendrons les paroles de Jésus, paroles immortelles qui ouvrent les portes de la vie éternelle. Tout compte fait, comme le disait saint Éphrem de Syrie, la Parole de Dieu est une source inépuisable de vie.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 4 Avr - 8:09

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                          
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /04/04/ 2019

« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »

Évangile selon saint Jean 5, 31-46

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.

Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.

Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.

Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.

Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.

Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage.

Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.

Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.

Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !

Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?

Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.

Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

******

Prière

Seigneur, je viens te rencontrer. Je désire être un moment avec toi, découvrir un peu de lumière pour guider cette journée. Merci de m’avoir inspiré de te dédier ces quelques instants car ils donnent du sens à tout le reste de ma journée.

Demande

Mon Dieu, que je puisse te connaître !

Réflexion

1.Cet Évangile se trouve au milieu d’un discours où le Christ explique sa relation au Père.

Il annonce qu’il a été envoyé par son Père, qu’il accomplit son œuvre.

Dans la partie de ce discours que nous avons lue aujourd’hui, Jésus énumère les témoignages qui nous permettent de discerner que Jésus est vraiment le Fils de Dieu.

Ces témoignages ne nous servent pas tellement à « prouver » que Jésus est Fils de Dieu par A + B, par un raisonnement mathématique infaillible mais abstrait.

Le témoignage est relationnel, il implique l’accueil de l’autre et de ce qu’il nous dit, il présuppose la confiance de celui qui écoute et la crédibilité de celui qui témoigne.

Les témoignages sur Jésus nous permettent de découvrir qui il est, quels sentiments habitent son cœur, ils sont une porte pour entrer dans sa relation au Père.

2.Jésus revendique quatre témoignages.

Tout d’abord le témoignage de Dieu lui-même.

« C’est un autre qui me rend témoignage », le verbe est au présent car ce témoignage est éternel. Le Père ne fait rien d’autre que parler du Fils, à tel point que l’Évangile nous dit que le Fils est son « Verbe ».

Dieu parle du Fils au fond de notre cœur, dans la création, dans notre prière : si nous prêtons l’oreille nous constaterons cet hymne originel qui habite la création et notre cœur.

Dieu nous suggère constamment qu’il est Père et qu’il désire nous révéler le visage de son Fils.

Le deuxième témoignage est celui d’un homme, Jean le Baptiste

Le verbe est alors au passé : « il a rendu témoignage ».

Jésus insiste sur le fait que son témoignage ne vient pas d’abord des hommes mais de Dieu.

Cependant le témoignage des saints et des personnes qui nous entourent est un chemin concret, visible, pour nous approcher de Jésus.

3.Le troisième témoignage est celui des œuvres que Jésus accomplit, c’est-à-dire les miracles.

C’est aussi le témoignage concret du Père pendant le baptême de Jésus :

« le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage».

Ce troisième type de témoignage est l’œuvre concrète et visible du Christ dans nos vies.

Les sacrements et la liturgie, les moments d’intimité avec lui, les miracles ou les clins d’œil du ciel, les rencontres providentielles, etc.

Le quatrième témoignage est celui des Écritures, c’est-à-dire de la Bible. Jésus nous invite à ne pas la scruter à la manière des pharisiens, en cherchant le précepte qui serait la clé du salut.

En effet ce n’est pas la lettre qui nous sauve, mais Jésus.

La Bible nous sauve car elle rend témoignage de Jésus, car elle nous permet de découvrir qui est ce Jésus que tout l’Ancien Testament attendait et que le Nouveau nous relate.

Dialogue avec le Christ

Jésus, aide-moi à être attentif aux témoignages de ta présence. Je te remercie car je peux te découvrir dans tant de signes que tu m’envoies.

Résolution

Découvrir aujourd’hui les éléments qui me permettent de mieux connaître le Christ : le contact avec l’Écriture, l’action du Christ dans ma vie, le témoignage des personnes, le témoignage du Père qui m’a créé et crée le monde.

Frère Melchior Poisson, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/votre-accusateur-cest-moise-en-qui-vous-avez-mis-votre-esperance

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"Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance."


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 4 Avr - 10:26

«Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai»


Abbé Miquel MASATS i Roca
(Girona, Espagne)


Aujourd'hui l'Évangile nous montre comment Jésus répond à l'objection suivante: selon le Deutéronome (19,15), pour la validité d'un témoignage, deux ou trois témoins sont requis. Jésus allègue en sa faveur le témoignage de Jean-Baptiste, le témoignage du Père —qui se manifeste dans les miracles qu'Il réalise— et, enfin, le témoignage des Écritures.

Jésus reproche à ceux qui l'écoutent trois raisons qui les empêchent de voir en lui le Messie Fils de Dieu: le manque d'amour de Dieu; l'absence de droiture d'intention —ils cherchent seulement la gloire humaine— et une interprétation des Écritures selon leurs propres intérêts.

Le Saint Père Jean-Paul II nous écrivait: «On ne parvient à la contemplation du visage du Christ qu'en écoutant dans l'Esprit la voix du Père, car nul ne connaît le Fils hors du Père (cf. Mt 11,27). Aussi, la révélation du Très-haut est-elle nécessaire. Mais, pour l'accueillir, il est indispensable de se mettre en attitude d'écoute».

C'est pourquoi, pour confesser Jésus-Christ comme vrai Fils de Dieu, les preuves externes qu'on nous présente ne suffisent pas; la droiture de la volonté, c'est-à-dire les bonnes dispositions, s'avère nécessaire.

En ce temps de Carême, en intensifiant les œuvres de pénitence qui facilitent le renouvellement intérieur, nous améliorerons nos dispositions pour contempler le véritable visage du Christ. Voilà pourquoi saint Josemaría nous dit: «Ce Christ que tu imagines n'est pas Jésus, mais la triste image que forment tes yeux troubles… Purifie-toi. Clarifie ton regard par l'humilité et la pénitence. Alors… les claires lumières de l'Amour ne te manqueront pas. Et tu auras une vision parfaite. Ton image sera réellement la sienne: Lui!».

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 5 Avr - 7:41

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /05/04/ 2019

"La porte de la foi"

Évangile selon saint Jean 7, 1-2.10.14.25-30

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.

La fête juive des Tentes était proche.

Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.

Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?

Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?

Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »

On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

*****

Prière

Seigneur, donne-moi une grande foi. Aide-moi à voir avec les yeux de la foi.

Demande

Mieux connaître Jésus grâce à la foi.

Réflexion

1.Jésus est monté à Jérusalem pour la fête des Tentes, pendant laquelle on fait mémoire de la période de l’exode dans le désert, après la sortie d’Égypte, avant l’arrivée en Terre Sainte.

Jésus enseignait dans le Temple et saint Jean nous rapporte la réaction de quelques habitants de la ville.

L’attente du Messie était assez forte à l’époque de Jésus, mais, d’après ce passage, il semble que l’on croyait qu’il arriverait comme sorti de nulle part.

Or on savait que Jésus venait de Galilée et qu’il avait eu une vie normale pendant de nombreuses années. Comment pourrait-il donc être le Messie ?

2.Pour saint Jean, si l’on veut comprendre qui est Jésus, il faut apprendre à regarder avec les yeux de la foi.

Les autres évangélistes racontent la scène où Jésus revient à Nazareth, après avoir fait des miracles dans les villages des environs, mais dans son propre village il ne trouve pas la foi.

Pour connaître Jésus, il ne suffit donc pas de le voir, de le rencontrer, de parler avec lui ni même d’être témoin de ses miracles.

Sans la foi, il est impossible de savoir qui il est vraiment.

3.Et il en est de même aujourd’hui.

Pour faire une véritable rencontre avec Jésus, il faut demander la foi.

Pour le connaître, il faut le regarder avec les yeux de la foi.

On comprend alors, qu’en effet, le « lieu » d’où il vient nous est inconnu : car il vient du Père, de Dieu, que personne n’a jamais vu.

Et c’est justement pour nous faire connaître ce « lieu » inconnu, la vie divine, qu’il est venu parmi nous.

Si je veux connaître Jésus, le connaître vraiment tel qu’il est, je dois donc demander la foi.

C’est la porte d’entrée dans la vie chrétienne.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, apprends-moi à mieux te connaître. Je veux vivre avec toi, mais pas seulement à l’extérieur, pas seulement pendant quelques moments de ma vie, mais tout le temps, je veux que tu viennes vivre en moi, je veux t’accueillir par la foi.

Résolution

Demander chaque jour à Jésus le don de la foi.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-porte-de-la-foi-0

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Jzosus59



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 5 Avr - 9:36

«Personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue»


Abbé Matthew J. ALBRIGHT
(Andover, Ohio, Etats-Unis)


Aujourd'hui, l'Évangile nous permet de contempler la confusion qui a surgi sur l'identité et la mission de Jésus-Christ. Quand les gens sont mis en face à face devant Jésus, il y a des malentendus et des présomptions à propos de qui est- Il, comment ils s'accomplissent dans Lui ou non les prophéties de l'Ancien Testament et sur ce qu'Il réalisera. Les suppositions et les préjugés conduisent à la frustration et à la colère. Cela a été toujours ainsi: la confusion autour de Christ et de l'enseignement de l'Église éveille une controverse et une division religieuse. Le troupeau se disperse si les brebis ne reconnaissent pas son berger!

Les gens disent : "Celui-ci nous savons d'où il est, alors que, quand le Christ viendra, personne ne saura d'où il est" (Jn 7,27), et ils concluent que Jésus ne peut pas être le Messie parce qu'Il ne répond pas à l'image du "Messie" dans laquelle ils avaient été instruits. Par ailleurs, ils savent que les Princes des Prêtres veulent le tuer, mais en même temps ils voient qu'Il se meut librement sans être arrêté. De façon à ce qu'ils se demandent si peut-être les autorités "auront vraiment reconnu que c'est le Christ" (Jn 7,26).

Jésus coupe la confusion en s'identifiant Lui même comme l'envoyé par celui qui est "véridique" (cf. Jn 7,28). Christ comprend la situation, tel que Jean le décrit, et personne ne mit la main sur Lui parce qu'il ne lui est pas encore arrivé, l'heure de révéler pleinement son identité et mission. Jésus défie les attentes après s'être montré, non comme un leader conquérant pour démolir l'oppression romaine, mais comme le "Serf Patient" d'Isaïe.


Le Pape François a écrit : "La joie de l'Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui se trouvent avec Jésus". Il est urgent que nous aidions chacun à aller au-delà des suppositions et des préjugés sur qui c'est Jésus et ce qui est l'Église, et à la fois leur faciliter la rencontre avec Jésus. Quand une personne arrive à savoir qui est réellement Jésus, alors la joie et la paix abondent.





«Personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue»


+ Abbé Josep VALL i Mundó
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, Jean l'évangéliste nous dit de Jésus que «son heure n'était pas encore venue» (Jn 7,30). Il parle de l'heure de la Croix, du moment précis et beau où Jésus se livrera pour les péchés de toute l'Humanité. Cette heure n'était pas encore venue, mais elle était toute proche à présent. Le Vendredi Saint, le Seigneur accomplira jusqu'au bout la volonté de son Père céleste et sentira —comme l'écrivait le Cardinal Wojtyla— tout «le poids de cette heure où le serviteur de Yahvé doit accomplir la prophétie d'Isaïe en prononçant son “oui”».

Le Christ —dans son constant élan sacerdotal— revient souvent sur cette heure définitive et décisive (Mt 26,45; Mc 14,35; Lc 22,53; Jn 7,30; 12,27; 17,1). Toute la vie du Seigneur est dominée par cette heure suprême; il la désire de tout son cœur: «Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli!» (Lc 12,50); «Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1). Ce vendredi-là, notre Rédempteur remettra son esprit entre les mains du Père et, dès cet instant, sa mission, déjà remplie, deviendra la mission de l'Église et de tous ses membres, guidés par le Saint Esprit.


À partir de l'heure de Gethsémani, de la mort sur la Croix et de la Résurrection, la vie commencée par Jésus «oriente toute l'Histoire» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 1165). La vie, le travail, la prière, le don du Christ s'actualise aujourd'hui dans son Église: c'est aussi l'heure du Corps du Seigneur; son heure devient notre heure, celle de l'accompagner dans la prière de Gethsémani: «Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde: il ne faut pas dormir pendant ce temps-là», disait Pascal. C'est pourquoi, «tout comme la Pâque de Jésus, survenue “une fois pour toutes”, demeure actuelle pour toujours, de même la prière de l'Heure de Jésus s'actualise dans la Liturgie de l'Église» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 2746).




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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Sam 6 Avr - 7:45

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                    
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Samedi /06/04/ 2019

"Apprendre à écouter"

Évangile selon saint Jean 7, 40-53

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem.

Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient

: « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »

D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! »

Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »

C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.

Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.

Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent :

« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »

Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent :

« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?

Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?

Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »

Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :

« Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »

Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

*****

Prière

Seigneur, viens près de moi. Viens m’aider à faire un peu de silence en mon cœur, pour apprendre à t’écouter, pour te laisser parler.

Demande

Avoir un cœur ouvert à la Parole de Dieu.

Réflexion

1.Jésus se trouve à Jérusalem pour la fête des Tentes, une des trois grandes fêtes de l’année, pendant lesquelles on se rendait à Jérusalem pour paraître « devant la face du Maître, du Seigneur » (Ex 23, 17).

On se souvenait spécialement, pendant cette fête, de la sortie d’Égypte et de la période dans le désert, où l’on habitait dans des tentes.

Jésus profite du séjour pour enseigner et de nombreuses personnes l’écoutent.

Dans ce passage, Jean nous rapporte la réaction de plusieurs d’entre elles.

2.Jean parle en effet d’abord de la foule.

Certains ont cru : « C’est le Christ ! », d’autres doutent. Il y a aussi les gardes qui avaient ordre de se saisir de lui mais qui « saisis par ses paroles » ne peuvent faire ce qu’on leur avait demandé ; et finalement les grands prêtres et les pharisiens, sceptiques, voire opposés à Jésus pour la plupart, sauf Nicodème, qui défend Jésus.

3.Nicodème prononce une phrase qui pourrait être la clé de ce passage :

« Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »

Saint Augustin l’avait remarqué : « ils [les grands prêtres et les pharisiens] étaient effectivement assez mal disposés pour vouloir le condamner avant de le connaître.

Quant à Nicodème, il savait, ou plutôt il s’imaginait que si seulement ils voulaient l’écouter avec patience, ils feraient, sans doute, ce qu’avaient fait leurs émissaires qui, au lieu de s’emparer de sa personne, avaient préféré croire en lui . » (Traité sur l’Évangile de Jean, XXXIII).

Ainsi nous voyons que pour croire en Jésus il est nécessaire de se laisser interpeller.

On peut en effet parfois avoir cette attitude de ne prendre dans les paroles de Jésus que ce que nous voulons y entendre, sans se mettre véritablement à son écoute.

Sachons donc, nous aussi, faire un pèlerinage intérieur dans le désert pour écouter ce que Jésus veut nous dire.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, ouvre mon cœur à ta Parole. Aide-moi à véritablement t’écouter car c’est alors que je pourrai te connaître tel que tu es. Je veux savoir qui tu es, Jésus.

Résolution

Apprendre à lire la Bible avec un cœur ouvert à ce que Dieu veut me dire.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/apprendre-ecouter

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Est_ce10


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 6 Avr - 11:55

«Jamais un homme n'a parlé comme cet homme!»


Abbé Fernand ARÉVALO
(Bruxelles, Belgique)


Aujourd'hui, l'Évangile nous présente les différentes réactions qui produisaient les paroles de notre Seigneur. Ce texte dans l'Évangile de Jean ne nous propose aucune parole de Jésus, mais nous parle au contraire des conséquences de ce qu'Il disait. Certains pensaient qu'Il était prophète, d'autres disaient «C'est lui le Messie!» (Jn 7,41).

En vérité Jésus est le signe de la contradiction que Siméon avait annoncé à Marie (cf. Lc 2,34). Jésus ne laisse pas indifférents ceux qui l'entendaient, au point qu'à cette occasion comme dans beaucoup d'autres «c'est ainsi que la foule se divisa à son sujet» (Jn 7,43). La réponse des gardes qui prétendaient le détenir, encadre nettement la question et nous montre la force des paroles du Christ: «Jamais un homme n'a parlé comme cet homme» (Jn 7,46). Ce qui veut dire: ses paroles sont différentes, ce ne sont pas des paroles creuses, remplies d'orgueil et de mensonges. Il est la “Vérité” et sa façon de parler reflète cela.

Et si cela se produisait chez ses auditeurs, avec plus grande raison ses œuvres provoquaient l'étonnement, l'admiration ainsi que la critique, les bavardages, la haine… Jésus parlait le “langage de la charité”, ses œuvres et ses paroles manifestaient l'amour profond qu'Il avait pour tous les hommes, surtout ceux qui étaient le plus dans le besoin.

Aujourd'hui comme au temps du Christ, nous les chrétiens sommes —ou nous devons être— “signe de discorde”, car nous ne devons pas parler et agir comme les autres. En imitant et suivant le Christ, nous devons, nous aussi employer le “langage de la charité et de l'amour”, un langage universel que tous les hommes sont capables de comprendre. Comme le dit le Pape Benoît XVI dans son encyclique Deus caritas est, «L'amour —caritas— sera toujours nécessaire, même dans la société la plus juste (…). Celui qui veut s'affranchir de l'amour se prépare à s'affranchir de l'homme en tant qu'homme».
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Dim 7 Avr - 8:00

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                    
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière    sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche /07/04/ 2019

"La Miséricorde au cœur de notre vie"

Évangile selon saint Jean 8, 1-11

Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers.

Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus :

« Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »

Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser.

Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.

Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit :

« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »

Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.

Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »

Elle répondit : « Personne, Seigneur. »

Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

******

Prière

Seigneur, laisse-moi m’approcher de toi. Je veux venir un instant tout près de ton cœur, pour y trouver la douceur de ta présence.

Demande

Vivre de miséricorde.

Réflexion

1.Jésus se trouve dans l’enceinte du Temple où il enseigne.

Comme ils l’avaient déjà fait auparavant, et comme ils le feront encore ensuite, des scribes et des pharisiens viennent pour mettre Jésus à l’épreuve en lui présentant une situation dans laquelle, quelle que soit sa réponse, ils pourraient l’accuser.

Et finalement ce sont eux qui s’en vont sans ne savoir que dire.

2.Jésus met les scribes et les Pharisiens devant leur propre contradiction.

Ils prétendent condamner cette femme, alors qu’eux-mêmes sont loin d’être exempts de tout péché.

Comment donc, en la condamnant, ne pas se condamner eux-mêmes aussi ?

Grâce à Jésus ils se rendent compte que cette pierre, s’ils la jettent sur cette femme, c’est sur eux-mêmes qu’elle va arriver.

Cela n’enlève pas au péché sa malice, mais nous avertit : qui es-tu pour juger ton frère ?

« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. » (Lc 6, 37).

3.La femme se retrouve donc seule devant Jésus.

Or lui, Jésus, est sans péché. Elle se trouve maintenant devant celui qui pourrait lancer la pierre.

Or ce ne sont pas des paroles de condamnation qu’elle entend, mais de miséricorde :

« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus . »

Si nous ne pouvions condamner cette femme car nous sommes nous-mêmes des pécheurs, Jésus va encore plus loin.

Même si nous n’avions pas de péché, nous ne devrions pas la condamner, comme lui-même ne la condamne pas.

La miséricorde de Dieu nous touche au plus profond de notre cœur, car nous en faisons tous l’expérience, et elle devient pour nous une règle de vie : comme Jésus pardonne, il nous faut apprendre à pardonner.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais bien que j’ai parfois tendance à être dur avec les autres et bien indulgent pour moi-même. Apprends-moi à recevoir ta miséricorde. C’est en la recevant que j’apprendrai à la vivre et à la donner autour de moi.

Résolution

Ne pas juger aujourd’hui les personnes que je rencontrerai.

Père Jean-Marie Fornerod, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-parabole-du-pere-misericordieux

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Que_to10



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 7 Avr - 10:47

«Moi non plus, je ne te condamne pas»


Abbé Pablo ARCE Gargollo
(México, D. F., Mexique)


Aujourd'hui nous regardons Jésus qui «traçait des traits sur le sol» (Jn 8,6), comme si, étant occupé, il s'amusait aussi à faire quelque chose de plus important que d'écouter ceux qui accusaient la femme qu'ils lui présentaient parce qu'elle «avait été prise en flagrant délit d'adultère» (Jn 8,3).

Qu'elle est remarquable la sérénité, voire la bonne humeur, de Jésus-Christ, même dans des moments que pour d'autres seraient très tendus! C'est là, pour chacun de nous, un enseignement pratique en ces jours dont l'écoulement vertigineux nous irrite si souvent.

La sournoise et bizarre fuite des accusateurs, nous rappelle que Dieu seul est juge et que nous sommes des pécheurs. Dans notre vie quotidienne, dans notre travail, dans nos relations familiales ou d'amitié, nous formulons des jugements de valeur. Mais bien souvent, nos jugements peuvent être erronés et mettre en péril la bonne renommée d'autrui. Il s'agit alors d'un véritable manque de justice qui nous contraint de réparer, ce qui n'est pas toujours facile. En voyant Jésus au beau milieu de cette “meute” d'accusateurs, nous pouvons très bien comprendre ce que disait saint Thomas d'Aquin: «La justice et la miséricorde vont tellement de pair que l'une soutient l'autre. La justice sans miséricorde est cruauté; et la miséricorde sans justice engendre ruine et destruction. Et c'est pourquoi il faut que les deux aillent ensemble».

Nous devons nous remplir de joie pour la certitude que Dieu nous pardonne tout, absolument tout, dans le sacrement de la confession. En ces jours de Carême nous avons l'occasion magnifique de nous adresser à Celui qui est riche en miséricorde dans le sacrement de la réconciliation.

Voici en plus, pour aujourd'hui, une résolution concrète: en voyant les autres, du fond de mon coeur, je dirai les mêmes paroles de Jésus: «Moi non plus, je ne te condamne pas» (Jn 8,11).
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Lun 8 Avr - 7:47

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                        
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Lundi /08/04/ 2019

"La lumière du monde"

Évangile selon saint Jean 8, 12-20

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde.

Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »

Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. »

Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »

Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? »

Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor.

Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

*****

Prière

Seigneur, tu es la lumière qui vient éclairer nos vies. Tu es la vérité qui vient nous rendre témoignage de ton amour et non nous juger. Donne-moi de toujours éclairer ma route avec la lumière de ton amour. Que ta vérité soit ma lumière.

Demande

Être moi aussi un témoin du Christ.

Réflexion

1.Pour chaque homme, la recherche de la vérité est un point fondamental de la vie.

La société dans laquelle nous vivons perd de plus en plus la confiance dans une vérité objective accessible à l’homme.

Tout est devenu relatif et chaque homme est encouragé à suivre les vérités qu’il considère comme « bonnes pour lui ».

Chacun a ses vérités et tout le monde doit respecter les vérités des autres.

C’est chacun pour soi et personne ne peut prétendre avoir plus raison qu’un autre.

Jésus est pourtant venu sur terre sans se présenter comme une vérité parmi tant d’autres mais bien comme LA vérité.

2.Les premiers chrétiens étaient très conscients de cette réalité et pour eux Jésus n’était pas vraiment un Dieu qui dépassait la mythologie mais bien ce « logos » des philosophes grecs que l’on peut traduire par « raison », ce sens qui explique toute chose.

Jésus est la lumière du monde et grâce à lui nous pouvons voir.

Grâce à lui notre vie prend un sens et change vraiment de dimension.

Grâce à lui, vivre a un sens, aimer a un sens et même souffrir a un sens.

Nous savons maintenant d’où nous venons et où nous allons.

La lumière de la vie change totalement notre perspective du monde.

Un chrétien ne pense pas avoir trouvé en Jésus « sa » vérité, mais vraiment « la » vérité, celle qui nous rendra libres.

3.Les pharisiens refusent de croire au témoignage de Jésus.

Ils portent un jugement sur lui et pense que c’est un menteur, que son témoignage est faux, que ce qu’il dit est faux.

Mais Jésus n’est pas venu dans le monde pour dire la vérité, mais parce qu’il EST la vérité.

Son témoignage est d’être le Fils du Père. Il n’est pas juge, mais sauveur.

Et pourtant nous le rejetons si souvent et nous voulons pouvoir juger de façon purement humaine.

Il nous faut nos sécurités mathématiques.

Mais en agissant ainsi nous ne faisons que nous éloigner de Jésus et nous ne connaissons ni lui ni le Père.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens et soit ma lumière. Donne-moi un cœur comme le tien. Aide-moi à comprendre que tu es la vérité. Cette vérité qui donne un sens à ma vie et que je dois annoncer aux autres car elle donne un sens au monde entier.

Résolution

Être un témoin du Christ dans un aspect spécifique de ma journée d’aujourd’hui.

Frère Jérôme Dejoie, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-lumiere-du-monde

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Je_sui12


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 8 Avr - 10:11

«Moi, je suis la lumière du monde»


Abbé Jordi PASCUAL i Bancells
(Salt, Girona, Espagne)


Aujourd'hui, Jésus nous donne une définition de Lui-même qui remplit de sens la vie de ceux qui, comme nous, veulent Le suivre en dépit de leurs imperfections: «Je suis la lumière du monde» (Jn 8,12). La personne de Jésus, ses enseignements, sa vie sont une lumière qui éclaire toute notre existence, dans les bons moments comme dans les souffrances et les contradictions.

Qu’est-ce que cela signifie? Que quelles que soient les circonstances où nous nous trouvions: travail, relations avec les autres, relations avec Dieu, joies et peines… nous pouvons nous demander: —que fit Jésus dans ce genre de situation?; nous pouvons toujours chercher dans l’Évangile et répondre: —Je ferai pareil! Jean-Paul II a justement intégré dans le Saint Rosaire —cet “Evangile en résumé”, comme il le rappelle lui-même— les mystères de la vie publique de Jésus, qu’il a appelés “mystères de la lumière”. Ainsi, dit le Pape, «c’est Lui qui, déclaré Fils bien-aimé du Père lors du Baptême dans le Jourdain, annonce la venue du Royaume, dont Il témoigne par ses œuvres et dont Il proclame les exigences».

Jésus est la lumière; qui le suit «ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie» (Jn 8,12). En tant que disciples, le Seigneur nous invite aussi à être une lumière pour le monde; à porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur de nos frères; à porter la lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations; à porter la lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions.

Comme toile de fond de tous les mystères de la lumière, le Pape souligne les paroles de Marie aux noces de Cana: «Faites ce qu’il vous dira» (Jn 2,5). C’est là le chemin pour que Jésus soit lumière du monde et que nous éclairions de cette même clarté.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 8 Avr - 10:12

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 9 Avr - 7:40

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                              
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny  

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi /09/04/ 2019

« Je suis »

Évangile selon saint Jean 8, 21-30

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché.

Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient :

« Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ?

Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut.

Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.

C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés.

En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »

Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? »

Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »

Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.

Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »

Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

*****

Prière

Jésus, me voici devant toi, tout simplement dans le silence. Regarde-moi. Aie pitié de moi. Entends-moi.

Demande


Jésus, je veux te connaître. Révèle-toi nouvellement à moi en ce jour.

Réflexion

1.Ce texte nous interpelle sur l’identité de Jésus. « Où va-t-il ? » se demandent ses interlocuteurs juifs. « Qui es-tu ? »

C’est qu’en effet les mots de Jésus sont si chargés théologiquement que les Juifs ont – non sans raison – bien des raisons de ne pas le suivre jusqu’au bout.

Jésus commence par expliquer qu’il va là où on ne peut pas le suivre, sauf si on a la foi. Et pas la foi en général, mais la foi… en lui !

En sa personne ! Jésus serait-il donc aussi grand que Dieu en qui le croyant doit mettre sa foi ?

Cela a de quoi surprendre les Juifs qui croient au Dieu unique. Puis, Jésus dit qu’il est « d’en haut », tandis qu’eux sont « d’en bas ».

Le haut (ou les hauteurs) est par excellence le lieu où Dieu se tient.

On se rappelle que Dieu se révèle le plus souvent au sommet d’une montagne, comme il le fait à Moïse et au peuple sur la montagne du Sinaï, par exemple.

Comment Jésus peut-il légitimement prononcer des paroles qui le situent à la place même de Dieu, à moins d’être lui-même comme Dieu ?

Comme si cela ne suffisait pas, Jésus ajoute encore que, sans accepter et reconnaître cela, les hommes meurent de et dans leur péché.

Or, dans la Bible, Dieu seul peut pardonner les péchés. Jésus est-il donc comme Dieu ?

Capable de pardonner les péchés ?

De fait, à peine quelques versets plus haut, Jésus a renvoyé la femme adultère sans la condamner pour son péché, mais plutôt en la libérant du péché…

2.Même nous, qui sommes des lecteurs chrétiens et croyants, comprenons pourquoi ces paroles sont si difficiles à entendre et à comprendre.

Un homme qui se fait l’égal de Dieu, ou il l’est vraiment ou il est fou.

Il n’y a pas d’autre alternative. L’évangéliste Jean le sait bien.

Et c’est pourquoi il n’a de cesse d’expliquer ce grand mystère à la lumière de toute l’histoire de la longue et lente révélation de Dieu aux hommes, une révélation qui ne se comprend pas en dehors des événements qu’a connu le peuple juif.

Dans ce texte, on reconnaît en toile de fond un épisode majeur de la révélation divine : celui du jour où Dieu se montre à Moïse et lui parle à travers le phénomène surprenant du buisson ardent, que l’on trouve au chapitre 3 du livre de l’Exode.

Là, pour la première fois, Dieu dit quel est son nom : « Je suis ».

Un nom dont la signification reste bien mystérieuse, tout en disant déjà quelque chose de Dieu.

Peut-être signifie-t-il que Dieu est sans origine ou encore qu’il est le Dieu de la vie…

En tous cas, on ne doit pas être déçu de ne pas pouvoir comprendre plus en profondeur la signification de ce nom.

Pour l’homme biblique, connaître le nom d’un autre, c’est en quelque sorte le posséder, avoir la main mise sur lui.

Or, cela reste toujours exclu pour Dieu. De sorte que les Juifs préfèrent ne jamais prononcer le nom divin.

La formule (« Je suis ») correspond au tétragramme (quatre consonnes) dont on ne connaît pas la vocalisation et que, par conséquent, on ne peut pas prononcer.

Cela permet de protéger le mystère de Dieu tout en respectant sa grandeur.

3.Précisément dans notre texte, Jésus s’autodénomme à deux reprises comme « JE SUIS ».

Il ne prend pas la place de Dieu, mais semble la partager avec lui puisqu’il affirme être envoyé par lui, faire toujours ce qui lui est agréable et ne rien dire sans que cela lui ait été enseigné par lui.

Dans un autre passage, Jésus dira qu’il fait « un » avec le Père.

En définitive, en Jésus, le Dieu qui est le tout-autre par excellence, celui qui est « en haut », décide de se mettre à la portée des hommes.

Il est « le Verbe qui s’est fait chair », qui se laisse voir et toucher, comme Jean l’annonçait au tout début de son Évangile.

Entrons par la foi dans ce mystère, comme l’ont fait de nombreux Juifs après avoir entendu ces paroles et ne restons pas enfermés dans notre péché d’endurcissement qui nous conduirait à la mort.

Dialogue avec le Christ

Tu connais ma foi, Seigneur. Fortifie-la, agrandis-la. Donne-moi de te connaître tel que tu es et non tel que je voudrais l’imaginer. Pour cela, apprends-moi à scruter les Écritures bibliques et à y écouter tes Paroles.

Résolution

Prendre ma Bible et lire lentement et en méditant le chapitre 3 du livre de l’Exode, en contemplant Jésus qui vient assumer en sa personne le nom même de Dieu « Je suis ».

Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/je-suis

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Je_sui13


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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 9 Avr - 9:48

«Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, je suis»


Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca
(Valldoreix, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, cinquième mardi du Carême, à une semaine de la contemplation de la Passion du Seigneur, Celui-ci nous invite à le regarder lorsqu'Il nous rachète et nous libère d'abord sur la Croix: «Jésus Christ est notre pontife, son corps précieux est notre sacrifice qu'il a immolé sur l'autel de la Croix pour le salut de tous les hommes» (Saint John Fisher).

«Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme...» (Jn 8,28). En effet, le Christ Crucifié —le Christ “élevé”!— c'est le signe grand et définitif de l'amour du Père pour l'Humanité abattue. Ses bras ouverts entre le ciel et la terre, tracent le signe indélébile de son amitié avec nous, les hommes. En le voyant, ainsi, élevé devant notre regard pécheur, nous comprendrons que Lui, il est (cf. Jn 8,28). Et alors, comme ces juifs qui l'écoutaient, nous aussi croirons en Lui.

Seule l'amitié de celui qui est familiarisé avec la Croix peut nous rendre connaturel l'approfondissement du Cœur du Rédempteur. Prétendre à un Évangile sans Croix, dépourvu du sentiment chrétien de la mortification, ou contaminé par le milieu païen et naturaliste qui nous empêche de comprendre la valeur rédemptrice de la souffrance, nous placerait devant la terrible éventualité d'entendre des lèvres du Christ: «Après tout, pourquoi continuer à nous parler?».

Que notre regard vers la Croix, regard détendu et contemplative, soit une question adressée au Crucifié. Sans bruit de paroles, nous pouvons lui demander: «Qui es-tu donc?» (Jn 8,25). Il nous répondra «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jn 14,6), la Vigne, sans laquelle, nous, pauvres sarments, ne pouvons donner de fruits, car Lui seul a les paroles de vie éternelle. Si nous ne croyons pas que Lui, il est, nous mourrons dans nos péchés. Mais nous vivrons, et vivrons déjà sur cette terre la vie du ciel, si nous apprenons de Lui la joyeuse certitude que le Père est parmi nous, et qu'Il ne nous abandonne pas. C'est ainsi que nous imiterons le Fils en faisant toujours ce qui plait au Père.

http://evangeli.net/evangile/

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Qui-est-jesus
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 10 Avr - 7:56

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière  sunny

Bible    Jésus    Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /10/04/ 2019

« La vérité vous rendra libres »

Évangile selon saint Jean 8, 31-42

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :

« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.

Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »

Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. »

Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu.

Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. »

Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »

Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

*******

Prière

Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.

Demande

Jésus, le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler.

Réflexion

1.« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. »

Jésus s’est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Il semble échanger les mots « parole » et « vérité ».

Sa Parole est vérité, et la vérité est une parole qui résonne dans nos cœurs. Il souligne la relation entre le fait d’être considéré comme disciple, celui qui suit le Christ, et la fidélité à la Parole.

Et au contraire, ceux qui ne suivent pas la Parole du Christ ne peuvent être appelés ses disciples. Ils vivent dans le mensonge et ne connaissent pas la vérité, celui qui est Parole.

En prenant le temps de prier par cette lecture de la méditation du jour, nous manifestons clairement notre désir d’être disciple, de nous mettre à son école, d’ouvrir notre cœur à sa parole et de vivre en vérité.

2.« (…) parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. »

Jésus regrette que sa parole-vérité ne trouve pas d’écho dans la vie des pharisiens.

Leur cœur est endurci et la vérité est filtrée par les mensonges qui les habitent.

Il est si facile de se leurrer ! C’est ce qui est arrivé au roi Nabuchodonosor, dont parle la première lecture du jour. Il était furieux de voir Sidrac, Misac et Abdénago résister à ses ordres en refusant d’adorer ses idoles. Leur seule présence lui devint insupportable et il décida de s’en débarrasser en les faisant brûler dans la fournaise.

Notre vie est souvent remplie de pensées ou de paroles qui nous font croire que nous sommes au-dessus des autres ou qui, au contraire, nous détruisent et nous dévalorisent, un peu comme si nous portions des lunettes qui filtrent la réalité selon nos propres critères et notre façon de voir les choses.

Petit à petit, la vérité nous devient insupportable et nous préférons brûler dans la fournaise de ces mensonges tout ce qui nous demande de nous déplacer, ce qui nous dérange.

Jésus nous invite à laisser sa Parole éclairer nos cœurs et faire la vérité en nous. Il veut démasquer les mensonges de notre vie, ces formes de pensée qui, à notre insu, empoisonnent nos relations à Dieu, aux autres et à nous-même.

Jésus accuse les pharisiens de chercher à le tuer, ce qu’ils feront le Vendredi Saint essayant de se débarrasser de cette vérité qui les dérange.

Pourrait-il aussi s’affliger de me voir « tuer » la présence de Dieu en moi et dans mes relations aux autres, par ces mensonges que j’alimente ?

3.« La vérité vous rendra libres. »

Faire la vérité en nous-même, c’est surtout laisser le regard de Dieu, bienveillant et plein d’amour, illuminer notre vie et nous montrer ces mensonges qui nous aveuglent.

Notre monde est assoiffé de paix, d’accueil, de bienveillance.

Des propositions alléchantes comme les méditations de type oriental qui invitent à s’auto-suggérer silencieusement, en présence d’une « énergie », des mantras tels que « sois en paix, sois en sécurité, sois libre de tes souffrances, tu es aimé », témoignent de cette soif.

Combien se perdent dans ce vide qu’ils essaient de créer en eux-mêmes pour entrer en contact avec cette « énergie » impersonnelle !

Or, prier c’est se mettre à l’écoute de Quelqu’un, de celui qui est Parole, échange. La parole, elle, est personnelle.

Elle s’adresse à moi. Elle vient m’habiter de sa douceur et sa chaleur. Elle est vérité qui, souvent comme l’épée à double tranchant, me dérange.

Elle est aussi écoute qui me guérit et m’invite à aller plus loin.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu me parles au cœur et tu viens à ma rencontre aujourd’hui à travers ce temps de prière. Permets-moi de m’ouvrir à ta présence bienveillante et de te laisser illuminer les ombres de ma vie par ta Parole qui éclaire. Guéris-moi de mon orgueil et de mes peurs. Apprends-moi à me déplacer et à voir ma vie comme tu la vois.

Résolution

Me mettre en présence de Jésus, Parole de vérité, qui m’invite à laisser entrer sa lumière en moi pour démasquer un des mensonges de ma vie en l’appelant par son nom. Décider de faire un pas de plus pour convertir ma manière d’agir ou de penser, la rendant plus semblable à celle du Christ.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 27 La_vzo10
« La vérité vous rendra libres »


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 10 Avr - 10:11

«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez»


Abbé Givanildo dos SANTOS Ferreira
(Brasilia, Brsil)


Aujourd'hui le Seigneur dirige des mots durs aux Juifs. Non à n'importe quel Juif, mais, précisément, à ceux qui ont embrassé la foi : Jésus a dit "aux Juifs qu'ils avaient cru en Lui" (Jn 8,31). Sans doute, ce dialogue de Jésus reflète le commencement de ces difficultés causées par les chrétiens judaïsants à la première heure de l'Église.

Comme ils étaient des descendants d'Abraham selon le consanguinité, ces tels disciples de Jésus se considéraient comme supérieurs non seulement des foules qui vivaient loin de la foi, mais aussi supérieurs à n'importe quel disciple non juif participant de la même foi. Ils disaient : "Nous sommes descendance d'Abraham" (Jn 8,33); "notre père est Abraham" (v.e 39); "nous avons seulement un père, Dieu" (v.e 41). Bien que nous soyons disciples de Jésus, nous avons l'impression de ce que Jésus ne représentait rien pour ceux-ci, il n'augmentait rien, à celui qu'ils possédaient déjà. Mais c'est là que la grande erreur de tous se trouve. Les vrais enfants ne sont pas les descendants selon la consanguinité, mais les héritiers de la promesse, ou bien, ceux qui croient (cf. Émoussé 9,6-Cool. Sans la foi dans Jésus il n'est pas possible que quelqu'un atteint la promesse d'Abraham. Ainsi en étant, entre les disciples, "il n'y a pas de Juifs ou de Grecs il n'y a pas d'esclave ou libre; il n'y a pas d'homme ou de femme", parce que tous sont frères par le baptême (cf. Gal 3,27-28).

Ne nous permettons pas nous séduire par un orgueil spirituel. Les judaïsants considéraient les autres chrétiens supérieurs. Il n'est pas nécessaire de parler, ici, des frères séparés. Mais pensons à nous mêmes. Combien de fois quelques catholiques se considèrent meilleurs que les autres catholiques parce qu'ils suivent ce ou ce mouvement là, parce qu'ils observent celle ou cette discipline celle-là, parce que ils obéissent à ce ou à cet usage liturgique là. Les uns, parce qu'ils sont riches; les autres, parce qu'ils ont plus étudié. Les uns, parce qu'ils occupent des charges importantes; les autres, parce qu'ils viennent de familles nobles. "Je voudrais que chacun sente la joie d’être chrétien… Dieu guide son Église, la soutient toujours aussi et surtout dans les moments difficiles" (Benoît XVI).


«Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres»


Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu
(Terrassa, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui alors qu'il manque peu de jours pour entrer dans la Semaine Sainte, le Seigneur nous demande de lutter pour vivre des choses très concrètes, petites mais parfois difficiles. Nous les expliquerons peu à peu, mais il s'agit essentiellement d'être fidèle à sa parole. Qu'il est important de toujours rapporter notre vie à l'Évangile! Demandons-nous: que ferait Jésus dans la situation où je me trouve? Comment traiterait-il cette personne qui ne me revient pas? Quelle serait sa réaction en cette circonstance? Selon saint Paul, le chrétien doit être “un autre Christ”: «Je vis, mais non pas moi, c'est le Christ qui vit en moi» (Ga 2,20). Le reflet du Seigneur dans ma vie quotidienne, comment est-il? Suis-je son miroir?

Le Seigneur nous garantit que si nous persévérons dans sa parole, nous connaîtrons la vérité et que la vérité nous rendra libres (cf. Jn 8,32). Dire la vérité n'est pas toujours facile. Que de fois nous échappent de petits mensonges, que de fois nous cachons quelque chose ou nous “faisons les sourds”! Dieu, nous ne pouvons pas le tromper. Il nous voit, il nous contemple, il nous aime et nous suit pas à pas chaque jour. Le huitième commandement nous enseigne que nous ne pouvons pas faire de faux témoignages, ni dire de mensonges, aussi petits soient-ils, même s'ils nous paraissent insignifiants. Pas même de “pieux” mensonges. «Que votre ‘oui’ soit ‘oui’ et votre ‘non’, ‘non’» (Mt 5,37), nous dit Jésus ailleurs. La liberté, cette tendance au bien, est très liée à la vérité. Parfois, nous ne sommes pas suffisamment libres parce que dans notre vie il y a comme un double fond, nous ne sommes pas transparents. Nous devons être clairs et nets. Le péché de mensonge nous rend esclave.

«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez» (Jn 8,42), dit le Seigneur. Comment se concrétise notre désir quotidien de connaître le Maître? Avec quelle dévotion lisons-nous l'Évangile, même si nous disposons de peu de temps? Quelle empreinte laisse-t-il dans ma vie, dans ma journée? Pourrait-on dire, en me voyant, que je lis la vie du Christ?

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