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" Méditations sur les textes du Jour "

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 11 Avr - 8:53

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /11/04/ 2019

« Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour »

Évangile selon saint Jean 8, 51-59

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »

Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »

Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas.

Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur.

Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »

Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »

Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

**********

Prière

Seigneur, fais de nous une éternelle offrande à la louange de ta gloire !

Demande

Seigneur Jésus, donne-nous de te contempler, toi qui es vraiment Dieu et vraiment homme, parfait en ta divinité et parfait en ton humanité. Viens te pencher, comme tu l’as fait mille fois au temps de tes jours terrestres, sur chacun de nous. Viens avec ta délicatesse et ta miséricorde imposer tes mains sur nos têtes et nous donner force et amour pour poursuivre notre route !

Réflexion

1.« Abraham a exulté sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »

Quel est ce moment où Abraham a exulté de joie ?

Est-ce le moment où Dieu lui a promis un fils et où il y a contemplé l’annonce de la venue du fils unique de Dieu, Jésus ?

Est-ce le moment du sacrifice d’Isaac où lui fut révélé le mystère de notre rédemption par la croix ?

Quoiqu’il en soit Abraham est notre père dans la foi et, dans ce passage, il est aussi un exemple de ce que doit être notre foi : une foi pleine de la joie d’avoir un tel Sauveur, remplie de la joie d’être sauvés.

Nous pouvons dire avec Abraham et soutenus par l’Esprit Saint : « Dieu, rends-nous la joie d’être sauvés. » (Ps 51, 14)

2. « Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort. »

Avec Jésus, il faut s’habituer à changer de plan, à ne pas rester uniquement sur le plan charnel et corporel mais à passer sur le plan spirituel, à ne pas prendre les mots dans leur sens premier – terrestre – mais dans leur sens spirituel. Il est évident que, gardant ou non la Parole de Dieu, nous verrons la mort, notre corps y sera soumis : tous, nous mourrons.

Mais, au sens spirituel, si nous gardons la Parole, notre âme ne verra pas la mort et vivra pour toujours.

Les Juifs en répétant cette parole la modifie.

Ils transforment le verbe « voir » en « goûter » et disent :

« Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. »

Comme s’ils étaient bien conscients que la mort de l’âme est causée par une tentation à laquelle on se laisse aller peu à peu, comme en la goûtant, si on ne garde pas fermement la parole.

3. Devant la haine et l’agressivité des Juifs qui le traitent de démon, Jésus n’interrompt par sa prédication ; au contraire, il l’intensifie.

Jésus est rarement plus clair, dans l’Évangile, sur sa divinité.

« C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : ‘’Il est notre Dieu. ’’ » ; « Mais je le connais, et sa parole, je la garde. » ; « Avant qu’Abraham fût, moi, je SUIS. »

Par cette affirmation, Jésus déclare qu’il est un être d’éternité : le passé et le présent s’unissent en lui. Il n’a pas de début, contrairement à nous qui avons un commencement dans le temps.

Il est de toujours à toujours.

Dialogue avec le Christ

Jésus propose la vie éternelle aux Juifs et les voilà qui rétorquent : « Pour qui te prends-tu ? » Il leur dévoile son nom et sa divinité et « Alors, ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. » Combien de fois opposons-nous, Seigneur, à ta Parole et à tes grâces, nos cœurs de pierre ? Mais, je me souviens de ta promesse, Seigneur : «J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. » (Ez 36, 26). Et je me réjouis en toi, mon sauveur, qui connais si bien le cœur de l’homme, de l’assurance que tu nous donnes, par ta puissance et ta miséricorde, de guérir nos cœurs et de les rendre enfin vraiment capables d’aimer !

Résolution

Dans un dialogue prochain que je dois avoir avec une personne agressive et fermée, je prends la résolution de faire preuve de patience et de douceur, comme le Christ.

Patricia Freisz, membre de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/abraham-votre-pere-exulte-sachant-quil-verrait-mon-jour

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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 11 Avr - 9:55

«Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la joie»


Abbé Enric CASES i Martín
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui l'Evangile de saint Jean nous conduit devant une manifestation de Jésus au Temple. Le Sauveur révèle un fait méconnu des juifs: Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s'était réjoui de le voir. Ils savaient tous que Dieu avait conclu une alliance avec Abraham, par laquelle Il lui avait promit le salut de toute sa descendance. Mais ils ignoraient l'étendue de la lumière de Dieu. Le Christ leur révèle qu'Abraham avait vu le Messie dans le jour de Yahvé, et Il a appelé ce jour son jour.

Dans cette révélation, Jésus démontre qu'Il possède la vision éternelle de Dieu. Mais, surtout, Il se manifeste à eux comme une présence préexistante et présente au temps d'Abraham. Peu après dans le feu de la discussion, quand les juifs le contredirent en lui disant qu'Il n'a même pas 50 ans, Il leur dit: «Avant qu'Abraham ait existé, moi, je suis» (Jn 8,58). C'est une proclamation éclatante de sa divinité, ils pouvaient la comprendre parfaitement et ils auraient pu également croire en Lui s'ils avaient eu plus de connaissance du Père. L'expression «Je suis» fait partie du tétragramme saint Yahvé, qui a été révélé au Mont Sinaï.

Le Christianisme est beaucoup plus qu'un ensemble de règles élevées de morale, comme peuvent l'être l'amour parfait ainsi que le pardon. Le christianisme est la foi d'une personne. Jésus est Dieu et vrai Homme. «Dieu parfait, homme parfait», nous dit le Quicumque. Saint Hilaire de Poitiers, a écrit dans une belle prière: «Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l'intelligence, la noblesse du langage, l'orthodoxie de la foi; ce que nous croyons, accorde-nous de l'affirmer aussi. C'est-à-dire, puisque nous connaissons par les prophètes et les Apôtres un seul Dieu, toi, le Père, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, pussions aussi te célébrer comme Dieu, en qui il n'y a pas unicité de personne, et confesser à ton Fils, en tout égal à toi».

http://evangeli.net/evangile/
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 12 Avr - 7:47

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /12/04/ 2019

"Jésus est Dieu"

Évangile selon saint Jean 10, 31-42

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.

Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »

Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »

Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?

Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.

Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.

Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres.

Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.

Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.

Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui.

*****

Prière

Seigneur, viens m’aider à croire en toi. Donne-moi le don de la foi. Que la foi ne quitte jamais mon cœur.

Demande

Une adhésion à Jésus à toute épreuve.

Réflexion

1.L’Évangile selon Jean, dès les premiers versets du prologue, annonce les grands thèmes qui seront abordés tout au long du texte.

Parmi ces grands thèmes chers à Jean, se trouve celui de la divinité de Jésus-Christ.

Ainsi dans le prologue nous lisons « et le Verbe était Dieu ».

Notre passage débute lorsque certains commencent à prendre des pierres pour lapider Jésus.

Pourquoi ? Parce que Jésus vient d’affirmer : « Le Père et moi, nous sommes UN».

Jésus révèle Dieu, et il le révèle en lui-même.

2.Jésus cite alors un verset du psaume 81 : « J’ai dit : vous êtes des dieux » (Ps 81, 6)

Dans le contexte du psaume, ce verset s’adresse aux juges qui, par leur fonction, partagent, en quelque sorte, un pouvoir divin, Dieu étant le seul qui puisse être le véritable juste juge.

Si l’Écriture appelle donc « Fils de Dieu » des personnes à qui Dieu confie la responsabilité de juger, pourquoi accuse-t-on donc Jésus de s’appeler « Fils de Dieu » alors qu’il réalise, dans ce qu’il appelle lui-même ses « œuvres », des actions dans lesquelles il y a manifestement une intervention divine ?

L’argument utilisé par Jésus nous laisse donc entrevoir une certaine pédagogie dans la révélation de la divinité de Jésus.

Ces personnes avec lesquelles Jésus parle sont invitées à croire que Dieu, à travers lui, agit actuellement et concrètement dans le monde.

Car en réalité, les deux choses vont de pair : si Jésus est Dieu, c’est que Dieu vient se faire présent et agir dans le monde.

3.Demandons-nous un instant si nous ne tombons pas dans le manque de foi que manifestent ici ces personnages de l’Évangile, mais en un sens inverse.

Si nous sommes chrétiens depuis un certain temps, depuis tout petits peut-être, alors nous avons entendu à de nombreuses reprises que Jésus est le Fils de Dieu, que Jésus est Dieu, et la chose ne nous surprend plus tellement.

Mais nous avons en revanche peut-être un peu oublié que si Jésus est Dieu, c’est qu’il est présent et agit dans le monde.

Sommes-nous conscients que Dieu est là, présent chaque jour à nos côtés, et que sa présence n’est pas une présence passive ?

La foi chrétienne n’est pas une croyance purement théorique dans la divinité de Jésus-Christ, elle est une force dans notre vie.

Sinon, nous pouvons peut-être dire que Jésus est Dieu, mais nous n’avons en réalité pas plus de foi que ces personnes qui voulaient lancer des pierres sur Jésus.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Avec toi, ma vie ne va pas changer et pourtant avec toi tout devient différent. Ta présence est une présence d’amour, or l’amour change tout.

Résolution

Demander la grâce d’une foi en Jésus-Christ qui soit active.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/jesus-est-dieu

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jzosus60


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 12 Avr - 10:38

«J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider?»


Abbé Carles ELÍAS i Cao
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui alors qu'il ne nous reste qu'une semaine pour commémorer la mort du Seigneur, l'Evangile nous présente les motifs de sa condamnation. Jésus essaie de montrer la vérité, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé. Jésus leur parle des œuvres qu'Il a accomplies, actes de Dieu qui l'accréditent, Il leur explique pourquoi Il se nomme “Fils de Dieu”… Néanmoins ces sujets sont difficiles à comprendre par ses adversaires: “être dans la vérité”; “entendre sa voix”..., Il leur parlait de son cheminement ainsi que de l'engagement de sa personne, faits qui font que Jésus soit connu et aimé —«Maître où habites-tu?» (Jn 1,38), lui demandèrent les disciples au début de son ministère. Mais tout est en vain: ce que Jésus essaie de leur dire est d'une telle ampleur qu'ils n'arrivent pas à le saisir, les seuls à comprendre le sens de ses mots sont les simples et les petits, car le Royaume des cieux est caché aux grands et savants.

Jésus se bat pour présenter des arguments qu'ils puissent accepter, mais Il essaie en vain. Au fond, Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à sa personne, à son identité et à sa mission. En tant que prophète, Il lancera un appel à la conversion et cet appel sera rejeté, Il est le nouveau visage de Dieu et on Lui crachera dessus, Il fonde une nouvelle fraternité et Il sera abandonné.

A nouveau la Croix du Seigneur s'élève de toutes ses force, comme un vrai étendard, comme la seule raison indiscutable: «Oh admirable vertu de la Croix! Oh ineffable gloire du Père! En elle nous pouvons contempler le tribunal du Seigneur, le jugement du monde et le pouvoir du Crucifié. Oh oui Seigneur! Tu as attiré à toi toutes les choses, lorsque t'as tendu tes mains vers le peuple incrédule et rebelle, l'univers entier a compris qu'il devait rendre hommage à ta majesté!» (Saint Léon le Grand). Jésus doit fuir de l'autre coté du Jourdan et ceux qui croient vraiment en Lui le rejoignent prêts à le suivre et à l'écouter.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Sam 13 Avr - 7:14

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                              
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Samedi /13/04/ 2019

"Après la résurrection de Lazare"

Évangile selon saint Jean 11, 45-57

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »

Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait-là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

******

Prière

Demain nous fêterons le dimanche des Rameaux, jour où le Seigneur est entré triomphalement à Jérusalem avant cette semaine de la Passion qui précède sa crucifixion, sa mort et sa Résurrection. Nous affirmons et proclamons avec saint Paul que « si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés » (1 Co 15, 17). Nous assisterons ensuite à cette semaine de souffrance et de don total de lui-même qui, après sa mort, lui permettra de venir nous chercher et de nous donner de vivre avec lui.
Seigneur, j’ai besoin de toi, de ta force et de ton amour à chaque pas. Seigneur, augmente ma foi !

Demande

Seigneur, augmente ma foi. Accorde-moi la grâce de me laisser guider par toi sur ton chemin de Résurrection qui nous conduit à la vie éternelle avec toi et en toi.

Réflexion

Le passage d’Évangile précédent raconte la résurrection de Lazare, son ami, le frère de Marthe et de Marie, celui qui avait été mis au tombeau trois jours avant : résurrection qui remet en cause la foi et les enseignements des pharisiens et des grands prêtres du Temple à Jérusalem.

1.« Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. »

Les grands prêtres, inquiets de voir les foules conquises par ce fait nouveau dépassant toute imagination, redoutaient que ce miracle ne porte ombrage à leur prédication et que la foule se mette à suivre le Christ.

Redoutant de le laisser agir sans contrôle, ils avaient peur de la propagation de la nouvelle par les foules enthousiastes et se demandaient ce qu’ils allaient faire pour empêcher la fermeture des lieux saints et la destruction du Temple par l’occupant romain.

Quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce dont ils avaient été témoins.

2.« Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême. »

Parmi les grands prêtres, cette année-là, se trouvait Caïphe qui prit la parole en disant :

« Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »

Disant ceci, Caïphe suivait l’inspiration de sa charge et voulait calmer ceux qui étaient venus le consulter.

Il cite le prophète Isaïe en parlant du Serviteur souffrant qui donne sa vie pour ceux qu’il est venu sauver.

Mais là, il semble qu’une grande partie de ces chefs religieux ne comprirent pas immédiatement la portée de ces paroles prophétiques.

3.« À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. »

Ils décident alors de le faire disparaître et de le tuer.

Caïphe vient de prophétiser la destinée du Serviteur souffrant décrivant la Passion du Christ.

Et nous, lorsque nous nous trouvons devant quelque chose qui nous déstabilise, nous trouble et nous inquiète, lorsque nous devons renoncer à nos projets personnels pour faire la volonté de Dieu, savons-nous avancer sur ce chemin difficile demandant un pas aveugle dans la foi et la confiance ?

Savons-nous suivre l’exemple du Christ que nous trace l’Esprit Saint ?

Ou bien prenons-nous un autre chemin sans rien dire à personne ?

Le démon est là « comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pi 5, 8 ) tandis que Jésus veut rassembler ceux qui font partie de sa famille, de son corps mystique.

« Jésus partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. »

Il voulait être avec son Père alors qu’il allait donner sa vie pour accomplir le plan éternel de salut de toute l’humanité.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu le sais mieux que personne, nous nous trouvons souvent devant des situations qui nous demandent courage et détermination. Nous avons besoin de force pour suivre le chemin du renoncement à nos propres projets. Tu sais bien que, laissés à nous-mêmes, nous sommes tentés de te renier plus ou moins ouvertement et que nous ne savons pas dépasser notre impatience, notre manque de franchise envers nous-mêmes, notre passivité, notre indifférence. Tu connais nos grandes faiblesses.

Résolution

Demander à l’Esprit Saint de m’aider sans trêve : c’est en vivant avec lui dans les petits détails qu’il nous apprendra à vaincre les difficultés au quotidien.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/apres-la-resurrection-de-lazare

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jesus_30


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 13 Avr - 9:48

«Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés»


Abbé Xavier ROMERO i Galdeano
(Cervera, Lleida, Espagne)


Aujourd'hui, alors qu'Il monte vers Jérusalem, Jésus se sait poursuivi, traqué, condamné d'avance, car, plus grande et plus neuve fut sa révélation —l'annonce du Royaume— plus vaste et plus claire fut la division et l'opposition qu'Il trouva chez ceux qui l'écoutaient (cf. Jn 11,45-46).

Les paroles négatives de Caïphe, «il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas» (Jn 11,50), seront positivement assumées par Jésus dans notre rédemption par Sa mort expiatoire. Jésus, le seul vrai Fils engendré par Dieu, meurt sur la Croix par amour pour chacun de nous! Il meurt pour faire réalité le plan du Père, c'est à dire, «rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés» (Jn 11,52).

Et voici l'admirable créativité de notre Dieu. Caïphe, avec sa sentence («il vaut mieux qu'un seul homme meure...») ne fait qu'éliminer, emporté par sa haine, un idéaliste; Dieu le Père, au contraire, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse: convertir cette sentence malveillante en une ouvre d'amour, car, pour Dieu le Père, chaque homme vaut tout le sang versé par Jésus Christ!

Dans une semaine, nous chanterons —lors de la solennelle Veillée Pascale— l'annonce de la Pâque. À travers cette merveilleuse prière, l'Église fait l'éloge du péché originel. Et elle ne le fait pas parce qu'elle ignore sa gravité, mais parce que Dieu —dans sa bonté infinie— fit des prouesses en réponse au péché de l'homme. À son “chagrin originel”, Il a répondu par l'Incarnation, l'immolation personnelle et l'institution de l'Eucharistie. Aussi la liturgie chantera-t-elle samedi prochaine: «Merveilleuse condescendance de ta grâce! Imprévisible choix de ton amour! Heureuse fut la faute qui nous valut un tel Rédempteur!».

Que nos paroles et nos actes ne soient pas des obstacles à l'évangélisation, car nous aussi, nous avons reçu du Christ le mandat de rassembler les fils dispersés de Dieu: «Allez donc! De toutes les nations faites des disciples» (Mt 28,19).

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Dim 14 Avr - 7:32

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
Que ce Saint Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny  

Église    Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche /14/04/ 2019

"Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ"


Évangile selon saint Luc 22, 14 à 23, 56

Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !

Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »

Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »

Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.

Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.

En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé.

Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! » Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?

Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.

Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.

Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ?

N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.

Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.

Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.

Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »

Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »

Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »

Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »

Ils lui répondirent : « Non, de rien. »

Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »

Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. »

Il leur répondit : « Cela suffit. »

Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.

Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »

Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ.

S’étant mis à genoux, il priait en disant : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »

Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.

Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.

Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »

Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête.

Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.

Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »

Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »

L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.

Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.

Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :

« Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »

S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre.

Pierre suivait à distance. On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là.

Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.

Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »

Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »

Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »

Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »

Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »

Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »

Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.

Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre.

Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »

Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient :

« Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »

Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.

Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.

Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. »

Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »

Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? »

Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »

Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »

L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate.

On se mit alors à l’accuser :

« Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

Pilate l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? »

Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »

Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :

« Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »

Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »

À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.

Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.

Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.

Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.

Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.

Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.

Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

Ils se mirent à crier tous ensemble :

« Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »

Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.

Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.

Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »

Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.

Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.

Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi !

Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »

Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieudit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.

Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.

Le peuple restait là à observer.

Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu !

Tu es pourtant un condamné, toi aussi !

Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons.

Mais lui, il n’a rien fait de mal. »

Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »

Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché.

Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »

Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.

Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.

Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé.

C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat.

Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph.

Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.

Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums.

Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

*******

Prière

Je t’adore, ô Christ, et je te bénis car par ta sainte croix tu as sauvé le monde.

Demande

Seigneur, donne-moi la grâce d’une contrition profonde, d’un sincère repentir de mes péchés ainsi que l’expérience de ta divine miséricorde.

Réflexion

1.« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! »

Jésus avait bien raison de dire cela aux femmes de Jérusalem qui pleuraient sur son sort.

Le déferlement du mal contre le Seigneur montre toute la méchanceté et l’horreur de nos péchés.

Il y a la jalousie des pharisiens et leur désir de mort et de vengeance.

Il y a Pilate qui se dérobe lâchement devant son devoir.

Il y a la superficialité d’Hérode qui recherche le divertissement quand la vie même de Jésus est en jeu.

Il y a l’injustice d’un criminel qui est libéré à la place de l’innocente victime de calomnie et de fausse accusation.

Il y a la passivité et l’indifférence des foules qui regardent ce spectacle macabre se laissant entraînées par ceux qui vocifèrent pour demander la mort du Seigneur.

Prenons un moment pour pleurer nos péchés et demander à Dieu la grâce du repentir.

2.« Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Devant ce déferlement de mal, Jésus se rend à son supplice comme un agneau innocent qui va à l’abattoir.

Il prend sur lui nos péchés dans le silence et la mansuétude.

Mais sa Passion n’est pas un signe de son impuissance devant l’adversaire. Les paroles qu’ils prononcent, au contraire, manifeste sa toute-puissance.

Son pardon sur la croix met en échec tout le pouvoir de Satan sur l’homme et la création.

C’est une parole recréatrice qui exorcise, qui libère, qui guérit profondément.

C’est une parole qui renouvelle la création tout entière, qui renouvelle l’Alliance entre l’homme et Dieu.

Prenons un moment pour entendre cette parole de Jésus et prenons acte de son amour infini pour nous.

Grâce à ses blessures, nous sommes guéris.

3.« Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Le sacrifice du Christ est à la veille de s’accomplir que déjà nous entrevoyons le premier fruit de notre rédemption.

Un homme, condamné à mort pour ses crimes, fait une rencontre fortuite avec Jésus sur la croix parce qu’il est lui-même sur une croix à ses côtés.

Il accomplit un acte de foi et de repentir profond.

Une ultime supplication suffira pour que cet homme coupable et condamné reçoive la plus belle des promesses de Dieu : «Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Après avoir manifesté notre contrition et notre profond repentir pour nos fautes, prenons un moment pour désirer ardemment le fruit de notre rédemption, le paradis, la vie avec Jésus pour toute l’éternité.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je suis écrasé par le poids de mon péché. Je suis triste et accablé devant cette souffrance que je t’ai causée. Je ne mérite plus d’être enfant de Dieu et pourtant c’est toi qui me relèves, me pardonnes, me guéris, me libères et me redonnes ma dignité de fils de Dieu. Ton amour pour moi est le plus grand des trésors et ma seule espérance. Loué sois-tu !

Résolution

Faire un chemin de croix pour contempler la puissance de l’amour du Seigneur pour moi et pour toute l’humanité.

Père Richard Tardiff, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/passion-de-notre-seigneur-jesus-christ

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Trois_10


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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 14 Avr - 9:52

«Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font»

Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM
(Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui nous lisons le récit de la passion dans l'Évangile de saint Luc. Dans cet Évangile, les rameaux de joie à l'entrée de Jésus à Jérusalem ainsi que le récit de la passion sont entrelacés, même si le premier a l'air d'un triomphe et le dernier d'une humiliation.

Jésus arrive à Jérusalem en tant que roi messianique, paisible et humble, dans une attitude de servitude et non en tant que roi temporel qui utilise et abuse son pouvoir de roi. La croix est le trône depuis lequel Il règne (il porte une vrai couronne également), en nous aimant et en nous pardonnant. En effet, on peut récapituler l'Évangile de Luc en disant que dans celui-ci la miséricorde et le pardon nous dévoilent l'amour de Jésus.

Ce pardon et cette miséricorde sont présents durant toute la vie de Jésus, mais tout particulièrement sur la Croix. Comme la signification des trois paroles prononcées par Jésus sur la Croix est immense!:

—Il aime et pardonne même ses bourreaux: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font» (Lc 23,34).

—Au voleur à sa droite, qui lui demande de se rappeler de lui dans Son Royaume, Il le pardonne et le sauve également: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis» (Lc 23,43).

—Jésus aime et pardonne surtout au moment décisif de son offrande, quand Il s'exclame: «Père, je remets mon esprit entre tes mains» (Lc 23,46).

C'est la dernière leçon du Maître depuis la Croix: la miséricorde et le pardon, fruits de l'amour. Nous, nous avons tant de mal à pardonner! Mais si nous faisions l'expérience de l'amour de Jésus qui nous excuse, nous pardonne et nous sauve, il ne nous serait pas difficile de voir ceux qui nous entourent avec une tendresse qui pardonne avec amour et qui absout sans mesquinerie.

Saint François l'exprime dans son Cantique des créatures: «Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi».

http://evangeli.net/evangile/


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Lun 15 Avr - 7:31

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez     Laughing  
Que ce Lundi Saint soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny  

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Lundi /15/04/ 2019

"Choisir sa place auprès du Christ"

Évangile selon saint Jean 12, 1-11

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts.

On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus.

Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors :

« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »

Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur
: comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait.

Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts.

Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

*****

Prière

Seigneur, je voudrais consoler ton Cœur cette semaine, entendre ta tristesse, ta peur, l’angoisse devant la Passion qui approche. Je viens à toi comme ami, comme disciple, comme ton bien-aimé.

Demande

Le courage de croire que ma vie est une consolation pour le Christ qui, cette semaine, se prépare à offrir sa vie pour moi.

Réflexion

1. Jésus

Le Christ monte à Jérusalem pour la Pâque.

Des menaces grandissantes contre lui se font entendre.

Tout présage que « son heure » est arrivée.

Ces hommes et ces femmes qu’il a guéris, soignés, nourris, aimés se sont tournés contre lui
.
Son Cœur est triste jusqu’à en mourir.

Il s’écrie : « Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! » (Lc 13, 34).

Il contemple ces phrases du Serviteur souffrant en Isaïe :

« Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. » (Is 50, 5-6)

Voici ce qu’il sait de ce qui l’attend.

Se demande-t-il comment il réagira à cette violence ?

Quels cris vont s’échapper de sa bouche ?

Dans quelles circonstances cette parole prophétique se réalisera ?

Qui le trahira ? Quelle sentence sera prononcée ?

Jésus, qui n’a levé la main sur aucun homme, se prépare aujourd’hui à subir une violence inouïe, intérieure et extérieure.

2. Marie de Béthanie

Sans doute, les hommes qui l’ont accompagné se rendent compte qu’il est troublé et attristé.

Thomas dit aux autres disciples : « « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jn 11, 16)

Mais Marie de Béthanie accomplit un geste plus courageux.

Lorsque Jésus entre chez elle, Marie ose regarder sa souffrance.

Marthe, comme d’habitude, assure le service.

Lazare est hôte, comme d’habitude ; comme si tout se déroulait normalement, comme si aucune menace ne pesait sur la vie de Jésus.

Si le Christ a ressuscité Lazare des morts, comment cet horizon sombre l’emportera-t-il sur sa vie ?

Marie, au contraire, voit le Cœur du Christ, ce Cœur humain et divin. C’est audacieux. Elle ose reconnaître sa fatigue, la pesanteur de son âme. Elle ose croire qu’elle voit l’intérieur du Fils de l’homme et elle ose croire que son amour est suffisant pour le soulager.

On comprend mieux la réaction des autres disciples : comment ose-t-elle imaginer que son geste vain a une utilité quelconque devant la complexité de la situation ?

« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » s’exclame Judas.

3.Se croire la préférée ou le préféré du Seigneur

Marie accomplit un acte de foi en oignant les pieds du Christ.

Elle reprend le geste de cette femme pécheresse qui, au bord du lac de Galilée, a oint les pieds du Christ pour dire qu’elle avait été pardonnée et qu’elle aimait celui qui l’avait pardonnée.

Elle s’identifie à toutes ces femmes dans l’histoire du salut qui se sont jetées aux pieds de ceux qu’elles aimaient :

Ruth, qui se couche aux pieds de Booz pour s’offrir à lui comme épouse ;

Esther, qui devant son époux et son roi, se prosterne pour demander le salut de son peuple…

Mais surtout elle offre un geste d’amour d’elle-même, gratuitement, sans rien demander au Christ que la grâce de l’aimer et de consoler son Cœur.

Elle se croit la bien-aimée du Christ.

Elle n’a rien fait pour gagner ce titre ; elle est noire mais belle, comme la pécheresse de Galilée, sauvée par l’amour du Seigneur.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, comment ton Cœur réagit-il à ce geste de Marie de Béthanie ?
Comment me regardes-tu ? Je suis ton bien-aimé ou ta bien-aimée, rends-moi capable de te consoler cette semaine.

Résolution

Au cours de cette journée, unir mes pensées et mes souffrances à celles du Cœur du Christ en ce Lundi Saint.

Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/choisir-sa-place-aupres-du-christ

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Marthe11
Jésus avec Marthe et Marie


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 15 Avr - 10:29

«Elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux»


Abbé Jordi POU i Sabater
(Sant Jordi Desvalls, Girona, Espagne)


Aujourd'hui l'Évangile nous montre deux attitudes envers Dieu, envers Jésus Christ et à l'égard de la vie elle-même. Devant le parfum que Marie répand sur les pieds de son Seigneur, Judas proteste: «Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors: ‘Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres?’» (Jn 12,4-5). Ce n'est pas sot; c'est même en accord avec la doctrine de Jésus. Mais il est facile de critiquer ce que les autres font, même sans intentions cachées, comme c'était les cas de Judas.

N'importe quelle critique doit être un acte de responsabilité: avec la critique nous devons aussi expliquer ce que nous ferions à la place, ce que nous serions prêts à faire. Autrement, la critique n'est —comme ici— que la plainte de ceux qui agissent de mauvaise foi face à ceux qui tâchent de faire de son mieux.

Marie répand du parfum sur les pieds de Jésus en les essuyant avec ses cheveux, car elle croit que c'est son devoir. Cette action montre une magnanimité splendide: elle le fait en prenant «une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur» (Jn 12,3). C'est un acte d'amour et, comme tout acte d'amour, difficile à comprendre pour ceux qui ne le partagent pas. Il me semble qu'à partir de ce moment-là, Marie sut ce que Saint Augustin devait écrire quelques siècles plus tard: «Il se peut que sur la terre les pieds du Seigneur soient dans le besoin. N'est-ce pas de ses membres, en effet, qu'il dira à la fin du monde: ‘Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait? Trouvez un emploi à votre superflu; pour vous, il est inutile, mais il est nécessaire aux pieds du Seigneur’».

La protestation de Judas n'a aucune utilité, elle le mène seulement à la trahison. L'action de Marie la porte à aimer encore plus son Seigneur et, en conséquence, à aimer encore plus les “pieds” du Christ qu'il y a dans notre monde.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 16 Avr - 7:33

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing        
Que ce Mardi Saint soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny  

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi /16/04/ 2019

"Près du Cœur de Jésus"


Évangile selon saint Jean 13, 21-33.36-38

En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage :

« Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »

Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.

Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.

Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »

Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. »

Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.

Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui.

Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »

Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.

Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.

Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.

Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.

Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.

Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.

Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »

Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? »

Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »

Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »

Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »

******

Prière

Seigneur, laisse-moi venir près de ton Cœur. C’est là, sans doute, que je pourrai mieux te connaître et mieux comprendre ce que tu veux me dire.

Demande


Ne jamais perdre l’amour pour Jésus.

Réflexion

1.L’évangéliste Jean donne une grande importance aux derniers moments de Jésus avec ses apôtres.

Cette scène est particulièrement dramatique : Jésus y annonce la trahison de Judas et de Pierre. Jean écrit que Jésus fut «bouleversé en son esprit ».

Pourtant, il le présente comme le plus lucide sur ce qui est en train de se passer.

Les autres personnes présentes ont l’air un peu perdu.

Personne ne comprend vraiment les paroles et les gestes de Jésus.

Judas lui-même ne semble pas encore très décidé ; ce n’est que lorsqu’il prend la bouchée, nous dit Jean, que « Satan entra en lui ».

Pierre, quant à lui, affirme vouloir offrir sa vie à Jésus, alors qu’il le trahira quelques heures après.

2.Cette impression d’être « un peu perdu » devant ce que Jésus dit et accomplit, Jean essaie de la faire ressentir aussi à ses lecteurs.

Même si nous savons qui est le traître dont Jésus parle au début du passage, nous ne pouvons que rester un peu perplexes en lisant ce qu’il dit ensuite : il parle de sa glorification, il parle d’un endroit où il va, mais où personne ne peut le suivre, du moins pour le moment.

3.Bref, devant le mystère de la Passion du Seigneur, tout le monde est un peu désemparé.

C’est peut-être ce que Jean essaie de faire comprendre à ses lecteurs.

Au fond, la meilleure attitude n’est-elle pas celle de ce disciple que « Jésus aimait » et qui se penche sur la poitrine du Seigneur, c’est-à-dire près de son Cœur ?

C’est un peu ce que voulait dire Pascal quand il écrivait dans ses Pensées : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je ne suis pas à l’abri, moi aussi, de te trahir, de te renier quand les choses deviennent plus difficiles, quand les tentations se font plus fortes. Mais j’ai confiance en toi. J’ai confiance en ton pouvoir et en ton amour. Tu vaincras toujours le mal, car ton amour et ta miséricorde sont plus forts que tout. Fais de moi, comme saint Pierre, un témoin de ta miséricorde.

Résolution

Faire une prière pour ceux qui ont le plus besoin de recevoir l’amour de Jésus.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/pres-du-coeur-de-jesus

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"je vous le dis : l’un de vous me livrera."



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 16 Avr - 9:37

«Il faisait nuit»


Abbé Jean GOTTIGNY
(Bruxelles, Belgique)


Aujourd'hui mardi saint, la liturgie met l'accent sur le drame qui se prépare et qui débouchera sur la croix du vendredi saint. «Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt; il faisait nuit» (Jn 13,30). Il fait toujours nuit quand on s'éloigne de celui qui est «lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu» (Symbole de Nicée-Constantinople).

Le pécheur est celui qui tourne le dos au Seigneur pour graviter autour des choses créées, sans les référer au Créateur. Saint Augustin décrit le péché comme «l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu». Une trahison, en somme. Une forfaiture, fruit de «l'arrogance avec laquelle nous voulons nous émanciper de Dieu et n'être rien d'autre que nous-mêmes, l'arrogance avec laquelle nous croyons ne pas avoir besoin de l'amour éternel, mais avec laquelle nous voulons maîtriser notre vie tout seuls» (Benoît XVI). On comprend que Jésus, ce soir-là, ait été «bouleversé au plus profond de lui-même» (Jn 13,21).

Heureusement, le péché n'est pas le dernier mot. Le dernier mot, c'est la miséricorde de Dieu. Mais celle-ci suppose de notre part un “retournement”. Un renversement de situation qui consiste à se détacher des créatures pour s'attacher à Dieu et retrouver ainsi la liberté authentique. N'attendons cependant pas pour retourner à Dieu d'être écœurés des fausses libertés que nous avons prises. Selon le mot de Bourdaloue, «nous voulons nous convertir quand nous serons rebutés du monde ou plutôt quand le monde sera rebuté de nous». Soyons plus avisés. Décidons-nous maintenant. La semaine sainte est l'occasion propice. Sur la croix, le Christ tend les bras à tous. Nul n'est exclu. Tout larron repentant a sa place au paradis. À condition de changer de vie et de réparer, comme celui de l'Évangile: «Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais lui n'a rien fait de mal» (Lc 23,41).
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 17 Avr - 7:41

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing              
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /17/04/ 2019

« L’un de vous va me livrer »

Évangile selon saint Matthieu 26, 14-25


En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit :

« Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? »

Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :

« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »

Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “

Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.”

» Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.

Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »

Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »

Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »

Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? »

Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit !

****

Prière

Esprit Saint, amour du Père et du Fils, tu es le noyau, le cœur de ce mystère pascal. Conduis-moi pour entrer et avancer de plus en plus dans ce mystère de recréation de l’homme par l’amour de Dieu.

Demande

Grandir dans la connaissance de l’amour du Seigneur pour moi et dans la confiance.

Réflexion

1 Jésus est livré par Judas

Le mot que nous entendons le plus – six fois – est « livrer ».

Nous sommes à la veille de la Passion du Christ, de sa souffrance la plus brutale, la plus extrême.

Et ce qui va la provoquer c’est justement le moment où Judas le livre aux mains de ceux qui veulent sa mort.

Le Seigneur est pleinement conscient de ce qui va lui arriver.

Il l’avait même annoncé à ses apôtres (cf. Mc 8, 31-33 ; 9, 30-32 ; 10, 32-34).

Ce qui peut nous paraître plus surprenant encore, c’est que sachant tout cela, il ait choisi Judas comme apôtre (cf. Mc 3, 13-19).

Dieu nous choisit parce qu’il nous aime ; non en fonction des erreurs dont nous sommes capables.

Jésus n’a pas choisi Judas pour qu’il le trahisse, tel un destin irrémédiable. Judas n’est pas un traître au début de sa vie à la suite du Christ.

Saint Luc termine ainsi la liste des douze apôtres : « et Judas Iscariote, qui devint un traître. » (Lc 6, 16). Jésus a tout fait pour que Judas soit sauvé.

En lisant notre histoire personnelle, n’est-ce pas ainsi qu’agit le Seigneur envers nous ?

Il vient à nous, nous appelle, nous attire, nous invite mais c’est à chacun de nous de dire « oui ».

Et je peux refuser de dire « oui ». Lui est patient et inlassable parce qu’il est fidèle à l’amour qu’il a pour chacun de nous.

2. Quelle est la réponse de Jésus à ce « non » de son apôtre ?

Jésus accepte et se donne. Il ne se défend pas, il ne réclame pas…

Il accepte d’être livré. Dans la première lecture, la description du Serviteur souffrant – préfiguration du Christ – illustre cette acceptation de ce qui lui arrive : «Je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. (…) Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. »

Et le psaume va dans la même direction : « Je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère (…) L’insulte m’a broyé le cœur (…); À mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre. » Nous le voyons aussi lorsqu’il est jugé : il se tait. Il ne parle que pour dire la vérité de sa mission et du Père (cf. Mt 26, 63-64 ; 27, 11.14).

De notre côté, nous réagirions violemment : comment se fait-il qu’il accepte sans broncher ?!

Ce n’est pas parce qu’il est impassible.

Au contraire, personne n’a fait l’expérience d’une sensibilité corporelle et affective aussi fine que Dieu fait homme. Serait-ce alors parce qu’il est trop faible pour réagir, ou assujetti ?

Les paroles du Serviteur souffrant révèlent le secret de sa force : « Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages. (…)

Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense. »

Accepter c’est bien plus que tolérer, c’est accueillir. De même, la douceur du Christ est bien plus qu’une non-violence.

Le Christ peut accueillir le mal immense qui l’accable parce qu’il possède une force encore plus grande : la confiance en l’amour de son Père.

3. … et se donne

Être livré, c’est une action passive, quelque chose de subi.

Mais le Christ le vit d’une manière active.

C’est même lui qui se livre.

Une parole de Jésus vient ainsi éclairer cette « Passion » :

« Je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. » (Jn 10, 17-18)

Et aussi : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13),

et « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. » (Jn 10, 10-11)  

Le Seigneur, non seulement ne hait pas celui qui ne l’aime pas et le trahit, mais il l’aime et se donne lui-même pour que celui qui a commis le mal ne reste pas emprisonné en ce mal qui lui échappe des mains, et qu’il soit sauvé. Faiblesse ? Bêtise ?

Ou comme la question provocante de saint Paul :

« Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ? » (1 Cor 1, 20).

Et il répond lui-même : « Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. (…) Ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. » (1 Cor 1, 23-25)

Dialogue avec le Christ

Jésus, comme toi, en toi, je veux m’abandonner au Père qui nous aime tant.

Résolution

Lire le psaume en pensant au Christ qui le prie, trahi par l’un des siens, sur le point d’être crucifié, lui qui s’est abaissé à tel point qu’il s’est fait homme, pour nous.

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/lun-de-vous-va-me-livrer

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jzosus62
« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 17 Avr - 11:07

«Amen, je vous le dis: l'un de vous va me livrer»


Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP
(San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)


Aujourd'hui l'Evangile nous propose, au moins, trois sujets de réflexion. Le premier c'est que lorsque l'amour envers le Seigneur se refroidit, alors notre volonté cède à d'autres envies là où la volupté semble nous offrir des plats plus agréables au palais mais qui sont en réalité assaisonnés de poisons dégradants et mortels. Nous sommes de nature sensible et il faut veiller à ce que le feu de notre dévotion, que ce soit sentimental ou mental, qui nous maintient unis à Celui, qui nous a tant aimés jusqu'à offrir sa vie pour nous, ne diminue pas.

Le deuxième, concerne le choix mystérieux de Jésus quant à l'endroit où il veut célébrer la cène pascale. «Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui: ‘Le Maître te fait dire: Mon temps est proche; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples’» (Mt 26,18). Le propriétaire des lieux n'était peut-être pas un des amis proches de Jésus, mais néanmoins il était à l'écoute de son cœur et a dû entendre l'appel du Seigneur. Le Seigneur a dû lui parler dans son cœur —comme Il le fait souvent avec nous— par divers moyens afin qu'Il l'accueille chez lui. L'imagination de Jésus ainsi que son omnipotence, piliers de l'amour infini qu'Il a pour nous, n'ont pas de limites et elles s'expriment toujours de manière adaptée à notre situation personnelle. Dès que nous entendons son appel nous devons nous “rendre” et laisser de côté nos sophismes en acceptant avec allégresse son message libérateur. C'est comme si quelqu'un se présentait à la porte de la prison et nous invitait à le suivre, comme l'a fait l'Ange avec Pierre en lui disant: «Lève-toi vite (...) et suis-moi» (Ac 12,7).

Le troisième sujet de méditation nous est offert par le traître qui cherche à cacher son crime devant le regard indiscret de l'Omniscient. Adam avait déjà essayé auparavant, ainsi que Caïn, son fils fratricide, mais en vain. Avant de devenir notre Juge, Dieu est notre Père et notre Mère, qui n'abandonne pas devant l'idée de perdre un de ses enfants. Le Cœur de Jésus se remplit de douleur non pas parce qu'Il a été trahi mais plutôt parce qu'un de ses enfants s'éloigne de Lui définitivement.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 18 Avr - 7:19

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                  
Que ce Jeudi Saint soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /18/04/ 2019

« L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a consacré par l’onction »

Évangile selon saint Luc 4, 16-21

En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.

Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.

On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.

Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.

Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »

****

Prière

Seigneur, laisse-moi me réfugier dans ta miséricorde. Augmente ma foi et accorde-moi la grâce de la présence et du secours de l’Esprit Saint, celui que tu nous as promis et qui « nous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13).

Demande

Seigneur, ouvre mon cœur aux paroles de ces versets : que je les lise et les comprenne afin que, avec l’aide de l’Esprit Saint, que je laisse tes paroles s’enraciner en moi et fortifier ma foi. Que mon comportement, mes paroles et mes actes en témoignent dans ma vie de tous les jours, une vie simple et anodine comme aussi la plus difficile au milieu des épreuves à traverser. Qu’avec ton secours, je sache transmettre la Bonne Nouvelle du salut qui me fait vivre.

Réflexion

Au cours de cette messe chrismale, l’évêque entouré de quelques-uns des prêtres de son diocèse consacrera le saint chrême, mélange d'huile végétale naturelle et de parfums, utilisé à l’occasion du baptême, de la confirmation et de l’ordination, symbolisant l’action de l’Esprit Saint et de ses dons dans l’âme des fidèles. Ce saint chrême est aussi utilisé à l’occasion de la consécration d’une église ou de celle des cloches.

1.« Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. »

La synagogue à laquelle Jésus se rendit était le lieu où il pouvait rencontrer tous les habitants de Nazareth et prier avec eux.

Ce jour-là, on lui remit le texte d’Isaïe où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. (…)

Il m’a envoyé annoncer aux captifs leur libération (…) » (Is 61, 1)

Tous avaient les yeux fixés sur lui et écoutaient silencieusement le passage du prophète.

Tout le monde connaissait Jésus. L’auditoire était ravi et intéressé et chacun attendait, de sa part, un commentaire des lectures.

Après avoir annoncé calmement les paroles du prophète, Jésus commença l’exégèse de ce passage mais dès les premiers mots les auditeurs furent surpris et ne comprirent pas ce qu’il voulait dire, ni où il voulait en venir.

2.« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre . »

Tous les auditeurs sont remplis d’admiration face à la présentation qu’il accomplissait.

Jésus a été élevé au milieu d’eux et tout le monde le connaissait.

C’est le fils du charpentier, n’est-il pas le fils de Joseph ?

Oui, il est bien Jésus, le fils de Joseph et il va leur expliquer ce passage de l’Écriture.

Ici, le prophète Isaïe avait prédit la mission du Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur envoyé par Dieu le Père pour annoncer la Bonne Nouvelle du salut.

Donc Jésus commente : « C’est aujourd’hui que s’accomplit ce passage de l’Écriture (…) » : il invite ses contemporains à louer et remercier Dieu de sa fidélité à sa promesse : il a envoyé Jésus de Nazareth, fils du charpentier, le Fils de Dieu incarné prendre leur condition humaine pour les remettre sur la voie de leur Créateur.

Mais les auditeurs ne pouvaient pas imaginer un tel miracle.

Avant même d’entrevoir la présence d’un mystère de la miséricorde divine, les fidèles sont passés de l’étonnement à la stupéfaction et au rejet.

La suite du texte de l’Évangile manifeste la violence de leur rejet et leur condamnation face à celui qu’ils regardent comme un usurpateur.

3.Et nous, aujourd’hui, quelle est notre réaction, notre comportement ?

Chacun d’entre nous, à partir du moment où il a reçu le baptême, fait partie de l’Église et, puisque nous lui appartenons, notre mission est de vivre l’Évangile pour le propager au quotidien, ce qui est pour chacun d’entre nous, la volonté de Dieu.

Chacun est membre du corps mystique du Christ et, en tant que tel, il est appelé à se joindre au Sauveur et apporter le message de salut au monde dans lequel nous vivons : qui en accomplissant son humble tâche quotidienne, qui en éduquant les enfants et les jeunes, qui en assumant les tâches matérielles, les responsabilités spirituelles, le soin des malades, qui en acceptant sa propre infirmité ou encore par l’attention aux plus pauvres.

Mais toujours dans un esprit de foi et de charité là où Dieu nous a placés ; et le faire de tout notre cœur en partageant les sentiments même du Christ là où nous sommes dans le monde d’aujourd’hui.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu es la vigne véritable. Je sais que tu as donné ta vie pour chacun d’entre nous et que tu as même été rejeté et persécuté. Luc nous raconte comment tes auditeurs voulaient te pousser du haut de la colline pour te faire tomber. Tu sais bien, Seigneur, que notre témoignage d’aujourd’hui est difficile, compliqué et menacé de nombreux échecs humains. Seigneur, ne nous laisse pas nous décourager. Tu nous as envoyés dans le monde, tu sais à quel point ce monde a besoin de toi.

Résolution

Que mes demandes à Dieu soient l’occasion de m’engager vraiment, de toute ma foi, de tout mon cœur et de tout mon désir.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/lesprit-du-seigneur-est-sur-moi-il-ma-consacre-par-lonction

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jzosus28


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 18 Avr - 9:54

Homélie du Jeudi saint

Abbé Jean Compazieu | 8 avril 2019 

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jeudi-saint-768x506

« Il les aima jusqu’au bout… »


En cette soirée du Jeudi Saint, nous célébrons un événement absolument essentiel dans l’histoire du salut. Il nous est rapporté par les Évangiles de Saint Matthieu, Marc et Luc ainsi que par Saint Paul que nous venons d’écouter. La veille de sa mort, Jésus a réuni ses disciples pour son dernier repas. Il prit du pain et du vin et dit : « Prenez et mangez, ceci est mon corps…Prenez et buvez, ceci est mon sang versé pour vous et pour la multitude… » C’est ce soir-là que Jésus a institué l’Eucharistie et le sacerdoce.

Ce Jeudi Saint nous rappelle donc que Jésus se donne comme nourriture et comme boisson. Dans l’Évangile de saint Jean (chapitre 6), nous lisons : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. » Au moment de la communion, quand le prêtre dit  « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », il ne s’adresse pas seulement à la communauté qui est devant lui ; le Christ Pain de vie ne demande qu’à se donner au monde entier.

Le Concile Vatican II nous a dit que « l’Eucharistie est source et sommet de toute vie chrétienne et de toute évangélisation ». Il est absolument essentiel pour tout chrétien de puiser à cette source et de gravir ce sommet. C’est là que nous recevons la force dont nous avons besoin pour continuer notre route à la suite du Christ. C’est Jésus qui se donne en nourriture. Il veut faire de nous ses amis intimes. Il se donne à nous pour nous communiquer sa vie et son amour. Malheureusement, beaucoup ne sont pas convaincus. Pensons à la facilité avec laquelle on se dispense de la messe parce qu’on a un repas de famille ou pour toute autre raison.

Cela montre bien que beaucoup n’ont pas vraiment compris l’importance de l’Eucharistie. Le Pain partagé est le symbole de la vie offerte par Jésus. « Ceci est mon Corps livré pour vous ». Dans cette expression, nous sommes tous inclus. Cette coupe est celle de « mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ». C’est donc la nouvelle alliance entre Dieu et le monde. Cette veillée du jeudi saint nous révèle cet amour extraordinaire de Dieu pour le monde. Nous n’aurons jamais fini de méditer sur cette générosité qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. C’est par ce sacrifice suprême du Christ que tous les hommes peuvent accéder au salut.

Le problème, c’est qu’on a trop tendance à réduire l’Eucharistie au memento des défunts. Comprenons bien, c’est important de prier pour eux et de faire célébrer des messes à leur intention. C’est même le plus beau cadeau qu’on peut leur faire. Mais si nous nous rassemblons à l’église le dimanche, ce n’est pas seulement pour un défunt ; c’est pour une raison bien plus importante : à chaque messe, c’est Jésus qui se donne pour nous et pour la multitude, vivants et défunts. C’est par son sacrifice suprême que tous les hommes peuvent accéder au salut.

Cet amour que nous recevons du Christ doit aussi nous unir les uns aux autres. Des chrétiens divisés ne peuvent que donner un contre-témoignage. Sans la charité, la communion n’est qu’une hypocrisie. L’Évangile insiste sur le lien très fort entre l’Eucharistie et la charité. Le partage du pain n’a donc pas suffi. Il a fallu que le « Maitre et Seigneur » se lève et se mette à genoux. Et cela non plus n’a pas suffi : il s’est mis à laver les pieds de ses disciples. Il s’est abaissé devant chacun sans dire un mot. À travers ce geste, c’est Dieu qui s’avance vers nous : il s’agenouille pour laver nos souillures.

Aujourd’hui comme autrefois Jésus nous rejoint dans une humanité blessée. Beaucoup y souffrent de la haine, de la violence et de la précarité. C’est dans ce contexte que nous devons faire preuve d’inventivité pour célébrer ce « mémorial » institué par le Seigneur. Le pain partagé et l’abaissement de Jésus nous convoquent au service et à l’humilité.

Nous sommes là pour reconnaître tout ce que le Seigneur a fait pour nous et pour le monde entier. Nous voulons l’accueillir et nous émerveiller. Mais cela ne sera possible qu’ensemble, les uns avec les autres, jamais les uns sans les autres. Tout au long de cette semaine sainte, nous prenons conscience de l’Amour qui se manifeste en actes. C’est un amour toujours à l’œuvre aujourd’hui et chaque jour.

Oui, Seigneur, donne-nous de t’aimer en toute humilité. Donne-nous de t’aimer et de te suivre dans ton amour pour chacun. Donne-nous de les aimer, proches et lointains, comme tu les aimes, un amour qui s’éprouve et se prouve.


Sources : revue  Feu Nouveau – lectures bibliques des dimanches (Albert Vanhoye) – Missel communautaire (André Rebré) –
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 19 Avr - 7:39

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                        
Que ce Vendredi Saint  soit béni et vous éclaire de la divine Lumière  sunny

Croix     Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /19/04/ 2019

"La Passion"

Évangile selon saint Jean 18, 1 à 19, 42

Ayant ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.

Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.

Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »

Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.

Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.

Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »

Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »

Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».

Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.

Le nom de ce serviteur était Malcus.

Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »

Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.

Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :

« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.

Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.

Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.

Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »

Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.

Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.

Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.

Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »

À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :

« C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »

Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.

On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »

Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »

Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »

Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.

C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.

Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »

Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »

Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »

Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »

Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.

Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »

Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ?

Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ?

Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »

Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :

« Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »

Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! »

Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.

Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.

Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »

Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.

Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »

Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »

Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »

Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »

Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.

Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? »

Jésus ne lui fit aucune réponse.

Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ?

Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »

Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »

Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »

En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.

C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »

Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »

Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »

Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.

Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »

Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.

Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. » Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.

Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.

Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »

Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.

C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »

Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.

On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.

Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.

Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.

Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.

Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.

Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.

Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.

Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.

Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.

À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.

À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

*****

Prière

Seigneur, je sais que tu es en moi, je veux passer ces quelques minutes avec toi pour accueillir ton amour et te donner le mien.

Demande

Seigneur, donne-moi ton esprit pour que je sois uni à toi !

Réflexion

1.Peut-être nous est-il difficile de lire cet Évangile, tant par sa longueur que par les événements tragiques qu’il rapporte.

Nous ne voulons pas plonger dans cette ambiance de souffrance, ni affronter la mort et revoir le Christ souffrir !

D’une certaine façon nous avons raison. Nous ne sommes pas faits pour la souffrance et la tristesse.

Mais s’il s’agissait d’un ami, que ferions-nous ? Ne courrions-nous pas vers lui pour écouter sa peine, pour supporter sa souffrance, pour affronter la mort avec lui ?

Alors courons vers le Christ qui se meurt d’amour pour nous et laissons-le épancher son cœur dans le nôtre, en écoutant ses mots de sa propre bouche.

« Ô Père, en tes mains, je remets mon esprit. En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ; garde-moi d’être humilié pour toujours. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.  Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins ; je fais peur à mes amis, s’ils me voient dans la rue, ils me fuient. On m’ignore comme un mort oublié, comme une chose qu’on jette. J’entends les calomnies de la foule : ils s’accordent pour m’ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : ‘’Tu es mon Dieu !’’ Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur. » (Ps 30)

2.Écoutons sa peine, ses angoisse, ses peurs.

Quel soulagement, quelle joie, quel réconfort est le sien de voir un cœur ouvert et sensible à son amour qu’il nous exprime si visiblement et douloureusement ce jour-ci !

Ne laissons pas son cri d’amour se perdre dans les ténèbres et la froideur du cœur humain !

Ne laissons pas son sang couler loin de nous mais épanchons-le de tout notre être en restant à ses côtés, en nous imbibant de sa parole, de ses sentiments et de son espérance !

Soyons ce que nous sommes déjà depuis notre baptême, l’Église aimante qui fixe son regard sur son bien-aimé et dont le cœur bat au rythme de son Sacré-Cœur.

Que Marie, figure de l’Église, nous mène à cette contemplation et à cette compassion qui l’ont rendue Mère de chaque homme et accueillons les abondantes grâces que Jésus dépose par son sang dans notre cœur pour nous et pour les autres.

3.« Le Christ s’est anéanti, prenant la condition de serviteur. »

C’est le jour où l’anéantissement de Dieu, commencé le jour de son Incarnation, est au plus fort.

C’est le jour du grand scandale de la croix !

Demandons la grâce de vivre nos propres anéantissements et nos propres croix avec l’esprit du Christ que nous venons de contempler.

Dialogue avec le Christ

Jésus, me voici. Je viens vers toi pour t’écouter et vivre avec toi ta Passion car je t’aime et je reconnais ton amour au milieu de tant de souffrances.

Résolution

Chercher un moment d’intimité avec Jésus dans la journée.

Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/la-passion

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Jesus_31


_________________
 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 19 Avr - 9:55

«Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l`esprit»


Abbé Francesc CATARINEU i Vilageliu
(Sabadell, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui nous célébrons le premier jour du Triduum pascal. C'est donc le jour de la croix victorieuse, d'où Jésus nous a laissé le meilleur de Lui-même: Marie comme mère, le pardon —à ses bourreaux aussi— et la confiance totale en Dieu le Père.

Nous l'avons entendu dans la lecture de la Passion d'après le témoignage de saint Jean, présent sur le Calvaire avec Marie, la Mère du Seigneur, et les saintes femmes. C'est un récit riche en symboles, où chaque petit détail a un sens. Mais le silence et l'austérité de l'Église, aujourd'hui, nous aident aussi à vivre dans un climat d'oraison, bien attentifs au don que nous célébrons.

Devant ce grand mystère, nous sommes avant tout appelés à voir. La foi chrétienne ne consiste pas à révérer un Dieu lointain et abstrait que nous méconnaissons, mais dans l'adhésion à une Personne, vrai homme comme nous et aussi vrai Dieu. L'Invisible s'est fait chair de notre chair, il s'est fait homme jusqu'à la mort et à la mort sur une croix. Mais ce fut une mort acceptée pour le rachat de tous, une mort rédemptrice, une mort qui nous donne la vie. Ceux qui se trouvaient là et le virent, nous ont transmis les faits et, en même temps, nous découvrent le sens de cette mort.

Nous nous sentons avant tout reconnaissants et plein d'admiration. Nous savons le prix de l'amour: «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis» (Jn 15,13). La prière chrétienne ne consiste pas seulement à demander, mais —avant tout— à admirer avec reconnaissance.

Jésus, pour nous, est un modèle qu'il faut imiter, c'est-à-dire reproduire en nous. Nous devons être des personnes qui aiment jusqu'à se donner et qui confient dans le Père en toute circonstance.

Voilà qui contraste avec l'atmosphère indifférente de notre société; c'est pourquoi notre témoignage doit être plus courageux que jamais, car le don est à tous. Comme le dit Méliton de Sardes, «Il nous a fait passer de l'esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. Il est la Pâque de notre salut».
http://evangeli.net/evangile/

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 20 Avr - 10:07



Jour liturgique : Semaine Sainte: Samedi
Texte de l'Évangile


Père Jacques PHILIPPE
(Cordes sur Ciel, France)

shalom".

De la même manière, après le douloureux travail de la Croix, «enclume où l’homme est forgé à nouveau» selon l’expression de Catherine de Sienne, Jésus entre dans son repos au moment même où s’allument les premières lumières du Shabbat: «Tout est accompli» (Jn 19,3). L’œuvre de la nouvelle création est maintenant achevée : l’homme autrefois prisonnier du néant du péché devient dans le Christ une nouvelle créature. Une nouvelle alliance entre Dieu et l’humanité vient d’être scellée, que rien ne pourra jamais briser, car toute infidélité peut désormais être lavée dans le sang et l’eau jaillis de la croix.

La lettre aux Hébreux nous dit : «Un repos, celui du septième jour, est réservé au peuple de Dieu» (Heb 4,9). La foi en Christ nous y donne accès. Que notre vrai repos, notre paix profonde, non pas pour un seul jour mais pour toute la vie, soit une totale espérance en l’infinie miséricorde de Dieu, selon l’invitation du psaume 16 : «Ma chair elle-même reposera dans l’espérance car tu ne peux abandonner mon âme aux enfers». Qu’avec un cœur nouveau nous nous préparions à célébrer dans la joie les noces de l’Agneau et nous laisser pleinement épouser par l’amour de Dieu manifesté dans le Christ.
«---»

+ Abbé Joan BUSQUETS i Masana
(Sabadell, Barcelona, Espagne)



Aujourd'hui il n'y a pas d'Evangile proprement dit à méditer, ou à vrai dire, nous devrions méditer tout l'Evangile (avec un grand “E”) (la Bonne Nouvelle), parce que tout l'Evangile culmine dans ce que nous nous rappelons aujourd'hui: Jésus se donne à la Mort afin de ressusciter et à travers la résurrection nous donner une Vie Nouvelle.

Aujourd'hui, l'Eglise reste à côté du tombeau du Seigneur, méditant sa Passion et sa Mort. Nous ne célébrons l'Eucharistie qu'une fois la journée finie, demain, journée qui commence par la Veillée solennelle de la Résurrection. Aujourd'hui, c'est la journée du silence, de la douleur, de la tristesse, de la réflexion et de l'attente. Aujourd'hui la Sainte Réserve n'est pas présente au Tabernacle. La Croix est la seule présence: souvenir et signe de son “Amour à l'extrême”, et laquelle nous adorons avec ferveur.

Aujourd'hui nous accompagnons Marie, la Mère. Il faut que nous l'accompagnions pour être capables de comprendre le vrai sens du sépulcre que nous veillons. Elle, qui avec tendresse et amour gardait dans son cœur de Mère les mystères qu'Elle n'arrivait pas encore à comprendre sur ce Fils qui était le Sauveur des hommes, est triste et elle souffre: «Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,11). C'est aussi la tristesse d'une autre Mère: l'Eglise, qui souffre par le refus des hommes et des femmes qui n'accueillent pas Celui qui est pour eux la Lumière et la Vie.

Aujourd'hui, en priant avec ces deux Mères, le disciple du Christ médite et répète l'antienne de Laudes: «Il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms» (Ph 2,8-9).

Ce jour le chrétien fidèle écoute l'homélie Eveille-toi, ô toi qui dors du Samedi Saint, qu'on lit dans l'Office de la lecture: «Aujourd'hui, grand silence sur la terre; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. La terre a tremblé et elle s'est apaisée, parce que Dieu s'est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s'est mis à trembler».

Préparons-nous avec Notre Dame de la Solitude à vivre la splendeur de la Résurrection afin de célébrer et proclamer, à la fin de cette triste journée, ensemble avec l'autre mère, la Sainte Eglise: Il est ressuscité, comme Il l'avait dit" (cf Mt 28,6).

http://evangeli.net/evangile/

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 21 Avr - 9:18






Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-9)


Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
 




Méditation du Pape François

Après l’écoute de la Parole de Dieu, de ce passage de l’Évangile, trois choses me viennent à l’esprit.
 
Premièrement : l’annonce. Il y a là une annonce : le Seigneur est ressuscité. Cette annonce qui depuis les premiers temps des chrétiens allait de bouche en bouche ; c’était le salut : le Seigneur est ressuscité. Et les femmes, qui sont allées oindre le corps du Seigneur, ont trouvé une surprise. La surprise... Les annonces de Dieu sont toujours des surprises, parce que notre Dieu est le Dieu des surprises. Il en est ainsi depuis le début de l’histoire du salut, depuis notre père Abraham. Dieu te surprend : « Allez, va, va, quitte ta terre et va ». Et il y a toujours une surprise après l’autre. Dieu ne sait pas faire une annonce sans nous surprendre. Et la surprise est ce qui te touche le cœur, qui te touche justement là, où tu ne l’attends pas. Pour le dire un peu avec le langage des jeunes : la surprise est un coup bas ; tu ne l’attends pas. Premièrement : l’annonce faite surprise.
 
Deuxièmement : la hâte. Les femmes courent, vont dire en hâte : « Mais, nous avons trouvé cela ! ». Les surprises de Dieu nous mettent en chemin, immédiatement, sans attendre. Et ainsi, elles courent pour voir. Et Pierre et Jean courent. Les bergers, cette nuit de Noël, courent : « Allons à Bethléem voir ce que nous ont dit les anges ». Et la Samaritaine, court pour dire aux gens de son village : « Voilà une nouveauté : j’ai trouvé un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ». Et les gens savaient ce qu’elle avait fait. Et ces gens courent, ils laissent tout ce qu’ils sont en train de faire, même la femme au foyer laisse les pommes de terre dans la casserole — elle les trouvera brûlées —, mais l’important est d’aller, de courir, pour voir cette surprise, cette annonce.
 
Cela arrive encore aujourd’hui. Dans nos quartiers, dans les villages, quand il arrive quelque chose d’extraordinaire, les gens courent pour voir. Aller en hâte. André n’a pas perdu de temps et est allé en hâte vers Pierre pour lui dire : « Nous avons trouvé le Messie ». Les surprises, les bonnes nouvelles, se donnent toujours ainsi : en hâte. Dans l’Évangile, il y a quelqu’un qui prend un peu de temps ; il ne veut pas prendre de risques. Mais le Seigneur est bon, il l’attend avec amour, c’est Thomas. « Je croirai quand je verrai les plaies », dit-il. Le Seigneur a aussi de la patience pour ceux qui n’ont pas autant de hâte.
 
L’annonce-surprise, la réponse en hâte et la troisième chose que je voudrais vous dire aujourd’hui est une question : « Et moi ? Ai-je le cœur ouvert aux surprises de Dieu, suis-je capable d’aller en hâte ou ai-je toujours ce même refrain : « Mais, demain je verrai, demain, demain ? ». Qu’est-ce que me dit la surprise ? Jean et Pierre sont allés en courant au sépulcre. L’Évangile dit de Jean : « Il crut ». Pierre aussi : « Il crut », mais à sa façon, avec la foi un peu mêlée aux remords d’avoir renié le Seigneur. L’annonce faite surprise, la course et la hâte, et la question : « Et moi, aujourd’hui, en cette Pâques 2019, qu’est-ce que je fais ? Toi, qu’est-ce que tu fais ? ».

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 22 Avr - 9:52

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Lundi de la 1ère semaine de Pâques
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 23 Avr - 9:21

Mardi de la 1ère semaine de Pâques

Posted: 22 Apr 2019 07:32 AM PDT

SE "RETOURNER" ET ANNONCER


 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Se%2Bretourner

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 11-18
En ce temps-là,
Marie Madeleine se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit. © AELF

Méditation

Devant  le  tombeau  de Jésus, Marie  ne  pleure  plus  le  Calvaire  mais  la disparition  du  Corps  de  son Seigneur. Elle  ne  pensait  plus qu'au  cadavre enlevé. L'Évangile nous dit qu'elle aperçoit Jésus mais elle ne savait pas que c'était lui. Il suffit d'un mot "Marie" pour qu'elle se "retourne".
On peut penser qu'elle lui tournait le dos. Mais en grec, le verbe "se retourner" signifie aussi "se convertir", se retourner vers Dieu, revenir à lui en changeant de cœuret de vie. C'est ce qui se passe pour Marie : Elle passe des pleurs à la joie.

Cette rencontre  avec Jésus vivant  l'invite  à  aimer  autrement.  Désormais, elle peut  annoncer  la bonne  nouvelle aux  disciples.  Les  grands  témoins  de la  foi sont des gens qui ont fait cette rencontre avec le Christ vivant et qui se sont "retournés. Laissons le Seigneur ressuscité nous appeler par le nom qui nous a  été  donné.  Il  ne  demande  qu'à  raviver  notre  espérance  pour  faire  de  nous des messagers de la bonne nouvelle.
Maud
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 24 Avr - 7:12

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                               
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /24/04/ 2019

"Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain"

Évangile selon saint Luc 24, 13-35

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.

L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »

Il leur dit : « Quels événements ? »

Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.

Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.

Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur.

Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.

Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.

Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »

Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.

Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.

Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »

À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

****

Prière

Seigneur, comme les disciples d’Emmaüs, j’ai besoin que tu m’expliques les Écritures. Je viens de lire ce texte de l’Évangile, mais si tu ne me donnes pas ton Esprit, je ne vais pas pouvoir me laisser interpeller et transformer par tes paroles de vie.
Sainte Vierge Marie, Mère du Ressuscité, je te confie ce moment de prière.

Demande

Seigneur ressuscité, donne-moi la grâce de te rencontrer !

Réflexion

1.Ce passage de l’Évangile me transporte sur la route de Jérusalem à Emmaüs, l’après-midi de Pâques.

Mais les deux hommes qui marchent sur ce chemin ne savent pas que c’est Pâques, du moins, pas encore.

Pour l’instant, la seule chose qu’ils savent, c’est que le prophète nommé Jésus est mort. Il est mort dans d’affreuses souffrances et ses pouvoirs miraculeux n’ont servi à rien face au supplice de la croix.

Pourtant, ils avaient mis tous leurs espoirs dans ce Jésus, cet homme qui exhalait une telle bonté et une telle autorité que beaucoup le suivaient avec enthousiasme.

Les deux voyageurs étaient même convaincus que c’était lui qui allait enfin libérer Israël de l’oppression romaine.

Ils étaient quasiment sûrs que c’était lui, le Messie.

Et pourtant… cela fait désormais deux jours que leurs espoirs se sont écroulés comme un château de cartes et leurs rêves messianiques sont partis en fumée.

Après tant de temps passé à suivre les pas d’un sauveur illusoire, ils se sentent terriblement frustrés, et peut-être honteux aussi, eux qui n’ont pas eu le courage d’accompagner le maître jusqu’au calvaire.

Maintenant, tout cela, c’est du passé. En tournant le dos à Jérusalem, ils tournent une page de leur histoire.

2.Pendant que les deux hommes ruminent leurs sombres pensées, un troisième voyageur les rattrape et se joint à la conversation.

Le nouveau venu gagne rapidement leur confiance par sa simplicité. Les deux disciples lui ouvrent leur cœur, ils confient leur déception à son oreille attentive.

Et tout d’un coup, ce confident se transforme en maître. Jusque-là, il s’était contenté d’écouter, mais à présent, c’est lui qui parle.

Et malgré les durs reproches que l’inconnu leur adresse, ils ne peuvent s’empêcher de le laisser parler.

Ils sentent confusément que ses paroles leur font du bien.

C’est comme un remède qui apaise leur désespoir et adoucit leur tristesse. Ce compagnon de marche leur fait découvrir dans Moïse et les prophètes des réponses à leurs doutes les plus angoissants.

Alors que le soleil se couche, leurs sombres visages commencent à s’éclaircir.

À la tombée du jour, les deux disciples sont tellement séduits par cette conversation qu’ils invitent le mystérieux voyageur à dîner avec eux.

C’est là que, au moment de la fraction du pain, ils se rendent compte, en un éclair, que cet homme n’est pas un inconnu.

Ce compagnon de route au discours tellement agréable, c’est quelqu’un dont le cadavre devrait être étendu dans un tombeau, avec les mains et les pieds encore rouges du sang de la crucifixion.

Cet homme qui vient de disparaître à leurs yeux, c’est Jésus de Nazareth. Il est ressuscité !

3.Le récit du voyage jusqu’à l’auberge s’est déroulé de façon très lente.

Mais le retour à Jérusalem est tellement rapide qu’il tient en une seule phrase.

En effet, une fois que les disciples d’Emmaüs reconnaissent Jésus, une fois qu’ils se rendent compte du feu qui brûle dans leur cœur, ils repartent vers Jérusalem sans perdre une seconde.

La joie grandissante de cette rencontre inattendue envahit toute leur pensée. Ils ne pensent même pas à la fatigue du chemin.

Le Christ est ressuscité.

Cette nouvelle ne laisse personne en repos.

Qu’il s’agisse de Marie Madeleine, des saintes femmes ou des disciples d’Emmaüs, ils ont tous besoin de courir pour aller l’annoncer aux apôtres, comme si leur vie en dépendait.

Et justement, de quoi pourrait dépendre ma vie, si ce n’est de la victoire sur la mort ? La mort a été vaincue, et avec elle le visage menaçant de la vieillesse et de la souffrance.

Le jour de Pâques, une brise de fraîcheur a commencé à souffler sur le monde. Deux mille ans plus tard, elle n’a rien perdu de sa force.

Le Christ ressuscité continue à rencontrer personnellement tous les hommes, il vient à ma rencontre pour m’offrir la vie.

Dialogue avec le Christ

Prions avec les mots de l’homélie de Pâques 2013 du pape François : Seigneur, ouvre-moi à ta nouveauté qui transforme, à tes surprises qui sont si belles. Rends-moi capable de faire mémoire des rencontres avec toi dans mon histoire personnelle et dans celle du monde. Rends-moi capable de te reconnaître, toi, le Vivant, vivant et agissant au milieu de nous. Apprends-moi chaque jour à ne pas chercher parmi les morts celui qui est vivant ! (Homélie 30 mars 2013 , adaptation du dernier paragraphe).

Résolution

Aujourd’hui, je ferai mémoire de ma rencontre avec le Seigneur !

Frère Benoît Terrenoir, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/index.php/il-se-fit-reconnaitre-par-eux-la-fraction-du-pain-0

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Le_pai10



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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 24 Avr - 9:13

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 01-8-800x800

COMMENTAIRE de l'Évangile


Impossible de comprendre Dieu sans communier à sa présence ! La présence du Christ ressuscité se manifeste en deux lieux : dans l’ouverture des Écritures et le geste du partage du pain, en d’autres mots : l’écoute de la Parole de Dieu, particulièrement en Église, et la communion au corps du Christ réellement présent dans l’Eucharistie. Cette communion au Ressuscité permet alors de comprendre pourquoi la Croix était le chemin que le Christ devait emprunter pour entrer dans la gloire. Sans la lumière reçue de Dieu lui-même, nous ne pouvons pas comprendre la croix et voir en quoi elle est chemin de vie, source de la résurrection.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 25 Avr - 7:04

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /25/04/ 2019

« À vous d’en être les témoins »

Évangile selon saint Luc 24, 35-48

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.

Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement.

Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.

Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »

Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.

Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »

*****

Prière

Jésus, tu es vivant, tu es présent. Fais que cette idée ne reste pas dans mon cerveau mais descende en mon cœur. Qu’elle devienne une conviction profonde, une réalité qui change ma vie.

Demande

Jésus, viens remplir mon cœur de la joie de la Résurrection !

Réflexion

1.Jésus ressuscité cherche ses disciples, il va à leur rencontre sur le chemin d’Emmaüs ou à Jérusalem.

Aujourd’hui aussi le Seigneur me cherche et veut me rencontrer.

Il vient et il dit : « La paix soit avec vous ! » I

l n’offre pas une paix humaine, la simple absence de conflit.

L’expression « fiche-moi la paix » met en évidence la pauvreté d’une paix seulement humaine.

Elle peut facilement devenir un repli sur soi-même, une recherche égoïste de tranquillité.

La paix que nous apporte Jésus est un fruit de l’Esprit Saint, c’est la plénitude de la communion avec Dieu et avec nos frères.

2.Jésus nous donne la vraie paix en nous réconciliant avec Dieu.

Notre cœur s’éloigne souvent de la communion avec Dieu mais Jésus vient le chercher.

Sur la croix il entre dans notre éloignement de Dieu et y fait pénétrer l’amour du Fils de Dieu qui s’abandonne dans les bras de son Père.

Jésus est mort et ressuscité pour que dans notre péché nous puissions devenir enfants de Dieu, il est venu apporter l’amour de Dieu dans notre condition de pécheur.

La paix que nous apporte Jésus n’est pas la paix d’une conscience impeccable, la paix que l’on ressent quand on va se coucher en ayant accompli la liste de nos devoirs.

La paix de Jésus vient du mystère de la croix et de la Résurrection, c’est la paix de l’abandon total en Dieu qui fait surgir la vie même des pires situations, même de la mort et du péché.

3.La paix de Jésus nous réconcilie avec nos frères.

C’est une paix qui vient de Dieu et qui s’incarne dans notre vie quotidienne, comme Jésus s’est incarné.

Jésus fait comprendre aux disciples qu’il n’est pas un esprit : il a un corps, de la chair et des os, il mange avec eux.

La paix des enfants de Dieu n’en fait pas des illuminés étrangers aux affaires du monde.

Au contraire, chaque homme devient notre frère, lui aussi Fils de Dieu.

L’Évangile se termine par cette phrase : « À vous d’en être les témoins. »

La paix qui vient de Dieu ne peut pas aboutir à l’indifférence et à l’isolement.

Cette paix est communion, relation avec Dieu et nos frères.

Elle est naturellement un témoignage pour le monde de la beauté de la vocation de l’homme.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, fais que pendant ce temps pascal je fasse l’expérience de la vraie paix qui vient de toi et transforme les cœurs.

Résolution

Demander à Jésus de goûter aujourd’hui la joie de la Résurrection.

Frère Melchior Poisson, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/vous-den-etre-les-temoins

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 A_vous10
« À vous d’en être les témoins »


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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 25 Avr - 9:39

Méditation
Les disciples d'Emmaüs ont reconnu le Christ ressuscité. Ils repartent aussitôt à Jérusalem (à deux heures de marche) pour annoncer la bonne nouvelle aux disciples. Quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde. Nous sommes tous envoyés pour témoigner de la foi qui nous anime. Nous ne pouvons pas nous contenter de rester entre chrétiens à l'intérieur de l'Église. Notre témoignage doit rejoindre tous les hommes, en particulier ceux qui sont des "périphéries".

Pour être de vrais messagers du Christ, nous avons besoin d'être complètement imprégnés et habités par sa présence. C'est SA lumière, SON amour que nous avons à communiquer au monde d'aujourd'hui. Si nous ne prenons pas le temps de l'accueillir dans notre vie, rien ne se passera. Nous serons comme le sel affadi qui n'est plus bon à rien. Les disciples d'Emmaüs ont vécu deux moments importants : l'accueil de la Parole (Moïse et les prophètes), puis la Fraction du Pain (l'Eucharistie). C'est là que nous sommes invités à puiser en vue de la mission que le Seigneur nous confie.       

Lire les Écritures, prier les psaumes, prendre le temps d'approfondir sa foi, c'est entrer dans le plan de Dieu. C'est se préparer à recevoir le Christ. Dans certains pays, les chrétiens sont obligés de se cacher pour lire la Bible. À travers l’histoire, certains ont voulu la détruire en la brûlant, d’autres entraient dans les maisons pour la confisquer et la détruire. Mais dans sa fidélité Dieu veillait sur sa Parole de sorte que nous l’avons encore aujourd’hui ! C'est une chance pour nous ; le pape François nous dit que "La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours."  
 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Emma%25C3%25BCs%2Bretour
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 26 Avr - 6:56

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 28 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /26/04/ 2019

« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson »

Évangile selon saint Jean 21, 1-14

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.

Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.

Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. »

Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. »

Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.

Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.

Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? »

Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »

Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.

Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! »

Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.

Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.

Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.

Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois.

Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.

Jésus leur dit alors : « Venez manger. »

Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.

Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.

C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

*****

Prière

Seigneur, aide-moi à te reconnaître et à me rapprocher de toi.

Demande

Une sensibilité spirituelle.

Réflexion

1.Savoir prendre du recul

La décision de Pierre d’aller pêcher est une réaction un peu impulsive due au fait que de nombreuses choses s’emmêlent dans son esprit.

Il a besoin d’une coupure un peu plus forte, de s’échapper un peu du lieu où il est pour se changer les idées.

Il a encore en tête les évènements de la Passion, les différents récits d’une supposée Résurrection du Seigneur.

Le fait d’être dans la maison ne l’aide pas.

Pierre est un homme qui agit plus qu’il ne pense et il a besoin d’agir face à l’impuissance dans laquelle il se trouve, impuissance du temps qu’il est en train de vivre.

Nous aussi, nous avons besoin de sortir, de prendre un peu de recul pour analyser les derniers évènements, prendre du temps, se consacrer à autre chose afin d’avoir l’esprit plus clair.

2.Attendre le Christ

Nous sommes impatients et nous voudrions avoir des réponses, nous voulons tout faire tout de suite.

« Chaque chose en son temps », dit le refrain.

Pour nous les jeunes de la nouvelle génération, il est difficile de prendre son temps, de « perdre son temps », d’attendre, de faire les choses lentement, de réfléchir, méditer, demander, recommencer, etc.

On aimerait que tout se fasse à la perfection tout de suite.

La technologie nous aide à réduire le temps mais nous ne sommes donc plus habitués à attendre, à avoir la patience. Toute chose en son temps.

Le Christ arrivera toujours au bon moment. Pourquoi voudrions-nous qu’il réalise les choses comme nous le souhaitons et tout de suite ?

L’important est de guetter le moment et ne pas laisser passer la grâce.

Que se serait-il passer si Jean n’avait pas reconnu le Christ ?

Sais-je moi-même guetter le Christ (en premier lieu il faut déjà aussi vouloir voir le Christ chaque jour de ma vie) ?

Sais-je le reconnaître ?

Et si je te disais que le Christ vient de visiter tous les jours, me croirais-tu ?

Saurais-tu me dire combien de fois il est venu te voir ?

Saurais-tu me dire ce qu’il a fait pour toi aujourd’hui ?

3.« Se jeter à l’eau » et prendre un repas avec le Christ

Lorsque l’on aperçoit le Seigneur, comme Pierre, il faut se « jeter à l’eau ».

Comme un enfant qui se jette au cou de son papa lorsqu’il voit son père revenir.

Pierre oubli tout : sa trahison, son état d’âme, etc.

En écoutant : « C’est le Seigneur ! », il s’y jette.

Cet acte résume l’expérience de Pierre avec le Christ.

Une relation où il n’y a pas de peur, où il est lui-même sans crainte d’être jugé, une relation où il est aimé, une relation où le Christ est son ami, il l’aime comme il l’aime ; une relation basée sur la confiance parce qu’il y a de l’amour.

La Résurrection du Christ renouvelle et renforce cette relation du Christ avec Pierre, ou plutôt de Pierre avec le Christ.

Célébrons à la manière de Pierre la Résurrection du Christ : jetons-nous à son cou, soyons fiers d’être de lui, renforçons notre amitié avec lui.

Dialogue avec Marie

Marie, ma Mère, aide-moi à renforcer ma relation avec Jésus, ton Fils.

Résolution

Prendre un moment pendant la journée pour dialoguer avec le Christ devant le Saint-Sacrement.

Xavier Kerrand ,LC :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/jesus-sapproche-il-prend-le-pain-et-le-leur-donne-et-de-meme-pour-le-poisson

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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 26 Avr - 9:51

Méditation


Pierre et ses amis prennent la décision d'aller à la pêche, une pêche qui s'est avérée infructueuse. C'est dans cette situation d'échec que Jésus rejoint ses disciples. Il leur fait recommencer leur pêche ; et là, le résultat dépasse toutes leurs espérances. L'Évangile nous parle de 153 poissons. Ce chiffre correspond au nombre d'espèces de poissons connues à cette époque *. Il vient symboliser l'autorité et la mission universelle des apôtres. Pierre sera confirmé dans sa mission de pêcheurs d'hommes. Mais il devra comprendre que le principal travail c'est Jésus qui le fait. Et c'est toujours vrai pour nous aujourd'hui : il est à l'œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.
Pierre était un homme très fougueux. Il devra accepter qu'un autre que lui-même dirige sa vie. C'est Jésus qui a l'initiative. Il ne demande qu'une chose à Pierre, c'est de l'aimer plus que tous les autres disciples et être prêt à souffrir pour le suivre. Lui-même, qui avait renié son Maître trois fois de suite, se trouvait dans une situation très inconfortable. Mais Jésus va lui offrir d'en sortir ; Pierre va pouvoir lui dire trois fois de suite son amour ; Jésus fera de lui le berger de son troupeau.
La miséricorde du Christ n'a pas changé. Elle nous est offerte à tous. Quand tout va mal, il est là sur le rivage. Bien souvent, nous ne le reconnaissons pas. Pour le reconnaître, il faut avoir fait le passage de la foi pascale, comme Pierre. Si nous sommes trop encombrés par nos soucis et par tout ce qui nous retient loin de lui, nous serons incapables de le reconnaître.
Mais la miséricorde du Christ ne connaît pas de limites. Il est toujours là où nous en sommes pour raviver notre espérance. Comme Pierre nous somme invités à plonger et à lui faire confiance sur parole. Avec lui, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cette foi qui nous anime. C'est à tous les hommes du monde entier que le Christ ressuscité veut manifester sa miséricorde. Lui-même nous a dit qu'il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. S'il a donné sa vie sur la croix, c'est pour nous et pour la multitude.
Avec tous les chrétiens du monde entier, nous recevons cette mission : "Allez-vous en sur les places et sur le parvis ! Allez-vous en sur les places y chercher mes amis…"
* C'est une interprétation du chiffre 153. Il y en a d'autres. 

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Thierry Ven 26 Avr - 16:58

Une autre approche qu'il nous faut peut être aussi méditer par l’évangile du jour, c'est la complète régénération de l'âme humaine qu'à opéré la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus Christ, face aux complexes de sa nudité devant Dieu. Car la nudité ... c'est s'être laissé dépouillé ou s'être dépouillé soi même des magnifiques ornements des grâces divines et qui nous ont fait être les joyaux de la Création.

Dans le troisième chapitre de la Genèse, quand l'homme entendit Dieu, il alla se cacher parce qu'il se savait être nu de par son péché. Il alla donc se cacher de Dieu, Le fuir.
"09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »

Or à présent pour Pierre, lui aussi entend Dieu alors qu'il est pareillement nu.
"Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau."


Qu'apporte donc à l'âme la salut que nous à procurer Jésus sur ce plan précis ?
Non pas de ne plus nous savoir être nus, mais l'élan vers Lui au lieu de la fuite.
Et pour se faire, afin de ne pas aller à Sa rencontre ainsi dévêtus, nous laisser revêtir du blanc vêtement du Baptême pour ceux qui ne le sont pas, et pour ceux qui le sont, de la même blancheur du vêtement du sacrement du pardon.

Et non seulement nous avoir revêtu à nouveau de la blancheur des grâces divines, Jésus nous à fait (ou nous fera) don de Son Esprit, qui n'est autre que l'ADN du Dieu d'Amour Trinitaire par lequel nous pouvons et devons nous aussi l'appeler Abba, Papa.


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... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Emmanuel Ven 26 Avr - 17:44

Qu'apporte donc à l'âme la salut que nous à procurer Jésus sur ce plan précis ?
Non pas de ne plus nous savoir être nus, mais l'élan vers Lui au lieu de la fuite.
C'est une très belle méditation, @Thierry.

Merci pour ce partage.
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