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" Méditations sur les textes du Jour "

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 4 Fév - 10:17

«Esprit mauvais, sors de cet homme!»


Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero
(Viladecans, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, nous découvrons un passage de l'Évangile qui en fera sourire plus d'un. S'imaginer environ deux mille porcs se précipitant au bas de la montagne a quelque chose de comique. Mais les porchers, eux, ne goûtèrent pas l'humour de la situation, ils se fâchèrent beaucoup et demandèrent à Jésus de quitter leur territoire.

Même si, humainement parlant, elle peut paraître logique, cette attitude n'en demeure pas moins franchement condamnable: ils préféraient conserver leurs cochons plutôt que de voir le possédé guéri. Plutôt les biens matériels, qui nous apportent argent et bien-être, que la vie digne d'un homme qui n'est pas "des nôtres". Car celui qui était possédé par un esprit mauvais «sans arrêt, nuit et jour, était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres» (Mc 5,5).

Nous courrons aussi bien souvent le danger de nous attacher à ce qui est à nous, et de désespérer quand nous le perdons. Par exemple, le paysan se désespère quand il perd sa récolte, même si elle est assurée, et le spéculateur en bourse quand ses actions perdent une partie de leur valeur. Très peu, en revanche, perdent l'espérance lorsqu'ils voient la faim et la situation précaire de tant d'êtres humains, dont certains vivent à deux pas de chez eux.

Jésus accorda toujours la première place aux personnes, même avant les lois et les puissants de son temps. Mais nous, trop souvent, ne pensons qu'à nous et à ce qui, croyons-nous, nous rend heureux, alors même que l'égoïsme n'apporte jamais le bonheur. Comme disait l'évêque brésilien Helder Camara, «l'égoïsme est la source infaillible du malheur pour soi-même et pour ceux qui nous entourent».

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 5 Fév - 7:33


Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                  
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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi19

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi 05/02/ 2019

"La puissance de la foi"

Évangile selon saint Marc 5, 21-43

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.

Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.

Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »

Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.

Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »

À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.

Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.

Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »

Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes :

“Qui m’a touché ?” »

Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.

Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors :

« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :

« Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »

Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue :

« Ne crains pas, crois seulement. »

Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.

Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.

Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.

Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »

Mais on se moquait de lui.

Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.

Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »

Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur.

Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

*****

Prière

Seigneur Jésus, tu es le Dieu tout-puissant. Tu es le Seigneur de la vie et de la mort. Je crois en toi. Mon espoir est en toi.

Demande

Grandir dans la foi.

Réflexion

1. Nous retrouvons dans ce passage Jésus en Galilée. Il est arrivé, avec un petit bateau, dans une ville, au bord du lac.

Or il se trouve que dans cette ville on avait déjà entendu parler de lui car une grande foule se rassemble pour écouter ses paroles ou pour lui présenter des malades.

Et voilà qu’un notable, chef de la synagogue, vient se mettre à ses pieds pour lui demander la guérison de sa fille, atteinte d’une grave maladie et maintenant en péril de mort.

Ils se mettent donc en route vers la maison où elle se trouve.

Mais il y a là une autre personne qui a besoin de guérison : une femme qui souffre depuis douze ans du même mal.

Quand elle voit Jésus partir, elle se décide à au moins essayer de toucher son manteau, en se frayant tant bien que mal un chemin à travers la foule.

2. Comme on le sait en lisant la suite de ce passage, les deux obtiendront la guérison qu’ils demandent.

Ils ont en effet accompli une démarche de foi, différente pour chacun, mais tout aussi concrète dans les deux cas.

N’ayons pas peur d’aller vers Jésus et de lui présenter nos infirmités, en nous rappelant que Jésus peut se rendre là où aucun médecin ne peut intervenir : à l’intérieur de notre cœur.

Nos maladies spirituelles ont aussi besoin d’un médecin, et ce médecin, c’est Jésus.

3. Comme ces deux miracles le montrent, rien n’est impossible à Dieu.

Cette femme avait consulté tous les médecins possibles, et personne ne pouvait la guérir.

La petite fille semblait s’être endormie pour toujours.

Mais pour Jésus, et pour qui met sa foi en lui, rien n’est impossible.

Et ceci vaut aussi pour nos âmes, pour notre cœur.

Si l’on croit que notre conversion, ou celle de notre prochain, est impossible, c’est qu’il nous manque de la foi. Le désespoir est l’une des armes les plus fortes du démon.

Même dans les pires situations, demandons donc à Jésus de nous donner une foi toujours plus forte que le mal.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, donne-moi une grande foi. Une foi capable de surmonter les difficultés qui se présentent dans ma vie. Une foi qui me permette de garder l’espoir, même quand tout semble perdu, même quand le mal semble avoir gagné dans ma vie ou dans celle de mes proches. Laisse-moi m’approcher de toi, me mettre à genoux et remettre tout ce qu’il y a dans mon cœur entre tes mains.

Résolution

Prier, avec foi, pour demander à Jésus de convertir mon cœur ou celui de quelqu’un que je connais.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus50
Jésus dit  "Jeune fille , lève toi ! "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 5 Fév - 10:42

«Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal»


Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas
(Girona, Espagne)


Aujourd'hui, l'Évangile nous présente deux miracles de Jésus qui nous parlent de la foi de deux personnes bien différentes. Aussi bien Jaïre -l'un des chefs de la synagogue- que cette femme malade font preuve d'une grande foi: Jaïre est sûr que Jésus peut guérir sa fille; la femme est certaine qu'en frôlant le vêtement de Jésus elle sera libérée d'une très grave maladie. Et Jésus, parce que ces personnes ont la foi, leur concède la grâce qu'elles étaient venues chercher.

La première, ce fut elle, qui pensait qu'elle n'était pas digne que Jésus lui dédiât un instant, qui n'osait pas déranger le Maître ni ces juifs importants. Sans bruit, elle s'approche et, touchant la frange du manteau de Jésus, elle "arrache" sa guérison, ce qu'elle remarque aussitôt dans son corps. Mais Jésus, qui sait ce qui s'est passé, ne veut pas la laisser partir sans lui adresser un mot: «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal» (Mc 5,34).

De Jaïre, Il demande une foi encore plus grande. Comme l'avait déjà fait Dieu avec Abraham dans l'Ancien Testament, il exige une foi contre toute espérance, la foi des choses impossibles. L'on communiqua à Jaïre la terrible nouvelle que sa petite fille venait de mourir. Nous pouvons nous imaginer la grande douleur qui dût l'envahir alors, et peut-être la tentation du désespoir. Et Jésus, qui avait entendu, lui dit: «Ne crains pas, crois seulement» (Mc 5,36). Et comme les antiques patriarches, croyant contre toute espérance, il vit comment Jésus rendait la vie à sa fille bien-aimée.


Deux grandes leçons de foi pour nous. À partir des pages de l'Évangile, Jaïre et l'hémorroïsse, comme tant d'autres, nous parlent de la nécessité d'avoir une foi inébranlable. Nous pouvons faire nôtre cette belle exclamation évangélique: «Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité» (Mc 9,24). 




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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 6 Fév - 7:45

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                        
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi 06/02/ 2019

"Jésus dans notre vie"

Évangile selon saint Marc 6, 1-6

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.

Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue.

De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :

« D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?

N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »

Et ils étaient profondément choqués à son sujet.

Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »

Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi.

Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

*****

Prière

Seigneur, je crois que tu es le Seigneur. Mais ma foi est faible. Donne-moi plus de foi ! Aide-moi à croire. Aide-moi à voir avec les yeux de la foi. Ainsi je pourrai découvrir qui tu es vraiment.

Demande

Une plus grande foi.

Réflexion

1.Nous voyons ici Jésus de retour chez lui, dans la région de Nazareth, où il a passé la plus grande partie de sa vie.

Il connaissait bien l’endroit et tous ses habitants et il était connu d’eux.

Il serait donc normal que toutes ces personnes soient contentes de revoir Jésus, le féliciter pour ses miracles, pour son enseignement, qu’elles soient heureuses de passer un peu de temps avec lui.

Et pourtant ce n’est pas ce qui se passe.

Au contraire, l’Évangile dit qu’ils sont choqués, au point que Jésus prononce cette phrase terrible :

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays. »

En effet, la personnalité de Jésus sortait de l’ordinaire.

Il ne trouve plus sa place parmi eux, leur incompréhension se transforme en rejet.

2. Les habitants de Nazareth avaient vécu beaucoup de temps avec Jésus.

Mais quand il commence sa mission, ils ne comprennent pas.

C’est un risque que les chrétiens qui ont eu la chance de connaître Jésus depuis qu’ils sont petits, ou depuis très longtemps, peuvent rencontrer.

Si nous ne prenons pas garde, nous pouvons nous habituer à Jésus, le ranger dans une partie de notre vie, en espérant qu’il ne bouge pas de là où nous l’avons laissé.

Nous pensons alors avoir la foi. Mais l’avons-nous vraiment ?

Le jour où Jésus nous demande quelque chose de spécial, le jour où se présente devant nous un choix difficile dans lequel se joue notre adhésion à l’Évangile, avons-nous vraiment la foi ?

Il ne suffit pas de croire que Dieu existe pour avoir la foi. Il faut que Jésus puisse venir à tout moment dans notre vie et que nous soyons prêts à le suivre.

3.Lorsque nous témoignons de notre foi autour de nous, avec les personnes que nous connaissons le mieux, il peut arriver que certains ne nous comprennent pas, voire même que nous soyons rejetés.

Mais il ne faut pas se décourager, Jésus a connu la même situation !

Il ne faut pas s’énerver, ni condamner ces personnes.

Et avoir beaucoup de patience.

Pour celui qui a la foi, la prière et la patience peuvent faire des miracles.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je te connais peut-être depuis longtemps, et peut-être suis-je trop habitué à toi. Viens dans ma vie, Seigneur, dans toute ma vie. Que je ne te laisse pas dans un coin et que je t’oublie. Donne-moi la foi pour que tu puisses faire des miracles dans ma vie.

Résolution

Faire une prière pour que l’Esprit Saint réveille les chrétiens endormis.

Père Jean-Marie Fornerod, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Un_pro10


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 6 Fév - 10:09

«D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains»


Abbé Miquel MASATS i Roca
(Girona, Espagne)


Aujourd'hui, l'Evangile nous montre de quelle façon Jésus arriva à la synagogue de Nazareth, l'endroit où il avait grandi. Le samedi est le jour du Seigneur et les juifs se rassemblent pour entendre la Parole de Dieu. Jésus se rend à la synagogue tous les samedis et là il enseigne, non comme le font les scribes ou les pharisiens mais comme quelqu'un qui a l'autorité de le faire (cf Mc 1,22).

De nos jours, Dieu nous parle également à travers l'écriture. A la Synagogue on lit les écritures, et ensuite l'un de ceux qui peuvent le faire, les commente en démontrant le sens et le message que Dieu veut transmettre à travers elles. On dit que Saint Augustin disait: «Par la prière nous parlons à Dieu; par la lecture, c'est Dieu qui nous parle».

Le fait que Jésus soit connu de ses concitoyens par son travail nous offre une perspective tout à fait insoupçonnée pour notre vie ordinaire. Le travail professionnel de chacun d'entre nous est un moyen de retrouver Dieu, et est donc une réalité sanctifiante et qui nous sanctifie. Par les paroles de Saint Josepmaría Escriva: «Votre vocation humaine est une partie, et une partie importante, de votre vocation divine. C'est pourquoi vous devez vous sanctifier, en aidant en même temps à la sanctification des autres, vos égaux, en sanctifiant précisément votre travail et votre milieu: cette profession ou ce métier qui occupe vos journées, qui donne à votre personnalité humaine sa physionomie particulière, qui est votre manière d'être dans le monde, ce foyer, cette famille qui est la vôtre, ce pays où vous êtes nés et que vous aimez».

Le passage de l'évangile prend fin en disant que Jésus «ne pouvait accomplir aucun miracle (…) Il s'étonna de leur manque de foi». (Mc 6,5-6). Aujourd'hui aussi le Seigneur nous demande d'avoir plus de foi en Lui afin qu'il puisse réaliser des choses qui surpassent nos capacités humaines. Les miracles manifestent le pouvoir de Dieu ainsi que le besoin que nous avons de Lui dans nos vies au quotidien.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 7 Fév - 7:34

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                            
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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi19

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi 07/02/ 2019

"L’envoi en mission"

Évangile selon saint Marc 6, 7-13

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.

Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.

« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »

Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »

Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

*****

Prière:

Seigneur, je t’offre mes mains pour faire ton travail ;
Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin ;
Je t’offre mes yeux pour voir comme toi ;
Je t’offre ma langue pour dire tes paroles ;
Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi ;
Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi ;
Surtout, je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.
Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi, que ce soit toi le Christ qui vives, travailles et pries en moi. Amen.


Demande

Seigneur, que notre amour envers toi nous invite à vivre, à l’exemple de tes apôtres, ton appel à annoncer ton Royaume pour faire briller dans notre entourage la lumière de ton Évangile.

Réflexion

1.« Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. »

Jésus est celui qui nous envoie en mission : on a trop souvent tendance à penser que notre foi est quelque chose de privé et bien souvent elle n’a que peu d’incidence dans notre vie.

Or Jésus invite ses apôtres et avec eux tous ceux qui, baptisés, sont appelés à vivre et partager l’Évangile, à être missionnaires.

Il ne s’agit pas forcément d’aller dans un autre pays, même si c’est louable.

La mission du chrétien commence au pas de sa porte : dans sa maison, son entourage personnel, social et professionnel.

C’est là que Jésus nous envoie aujourd’hui pour se faire présent parmi les hommes.

2.Témoignage chrétien et charité

Pour cela, faut-il vraiment toujours parler de Dieu, citer la Bible par cœur ou brandir son chapelet ?

Ces attitudes peuvent provoquer la risée et le rejet. Il est cependant évident que notre monde a soif de témoins, de personnes pour qui la vie ait un sens et qui soient guidées par des valeurs profondes.

Sur les réseaux sociaux comme YouTube, des vidéos évoquant l’amour gratuit, le don de soi- même ou l’attention aux autres deviennent « virales ».

Dans le jargon cybernautique, cela veut dire qu’elles font le tour du monde en un clin d’œil – ou un clic – ce qui montre bien la soif de témoins.

Soyons vrais, vivons notre foi avec simplicité et authenticité, mettons en pratique le seul commandement que nous ait donné Jésus, celui de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés, et nous serons témoins.

Notre témoignage ne fera peut-être pas le tour du monde, mais est-ce cela qui nous importe ?

Le pain est bon car la levure l’a fait lever.

Rendons notre monde un peu meilleur en étant ce que nous sommes appelés à être : « levain dans la pâte ».

C’est ce qui, au début du christianisme, a convaincu les plus sceptiques, comme le relate la lettre anonyme à Diogène au 2e siècle, dont voici quelques extraits :

« Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n’emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. Leur doctrine n’a pas été découverte par l’imagination ou par les rêveries d’esprits inquiets ; ils ne se font pas, comme tant d’autres, les champions d’une doctrine d’origine humaine.

Ils habitent les cités grecques et les cités barbares suivant le destin de chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils prennent place à une table commune, mais qui n’est pas une table ordinaire.

Ils sont dans la chair, mais ils ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre est plus parfaite que les lois. Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne ; on les tue et c’est ainsi qu’ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu’ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu’on les châtie, ils se réjouissent comme s’ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers, et les Grecs les persécutent ; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité.

En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L’âme est répandue dans les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. »

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010522_diogneto_fr.html

3.« Ils partirent (…) »

Ayant écouté les recommandations du Christ, les apôtres partirent deux par deux pour réaliser la mission.

Partir, c’est sortir de soi-même, de la zone de confort, pour aller à la rencontre de ceux qui attendent, trop souvent sans même le savoir, la lumière de l’Évangile.

Partir, c’est écouter le Saint-Esprit et savoir changer de direction, de routine ou d’habitude, pour ouvrir de part en part les portes de nos cœurs, de nos vies, à ceux qu’il met sur notre chemin.

Dialogue avec le Christ

Qui suis-je, Seigneur, pour que tu m’envoies moi aussi annoncer ton Évangile à mes frères ? Tu connais mes doutes et mes limites, tu sais mes faiblesses et mes peurs. Je suis tenté de laisser cette tâche à ceux qui me semblent mieux préparés que moi pour l’accomplir : les prêtres, les personnes engagées dans les paroisses ou dans des familles spirituelles. Et pourtant, j’entends l’Esprit qui souffle en moi et me pousse à sortir de moi-même pour témoigner de ton amour auprès de ceux qui n’en ont pas encore fait l’expérience. Sois celui qui vives, travailles et pries en moi.

Résolution

Être témoin du Christ qui vit en moi par des gestes simples et humains que m’inspirera le Saint-Esprit, comme un sourire, un service gratuit, prendre du temps avec quelqu’un qui en a besoin, etc.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus51
Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 7 Fév - 9:27

«Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux (…).Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir»


+ Abbé Josep VALL i Mundó
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, L'Evangile raconte la première mission apostolique. Le Christ envoie les Douze prêcher, guérir les malades et préparer les voies du salut définitif. C'est la mission de l'Église, celle de chaque chrétien également. Le Concile Vatican II affirme que «la vocation chrétienne implique de soi la vocation à l'apostolat. Aucun membre n'a de rôle passif. Et celui qui ne veillerai pas à la croissance du corps serait, pour cette raison, inutile pour toute l'Église et aussi pour lui-même».

Le monde actuel a besoin —comme le disait Gustave Thibon— d'un “supplément d'âme” pour sa régénération. Seul le Christ, avec sa doctrine, est remède pour ses maladies. Le monde passe par des crises. Ce n'est pas seulement une crise morale partielle, ou de valeurs humaines: c'est une crise d'ensemble. Le terme le plus précis pour la définir est celui de “crise d'âme”.

Les chrétiens avec la grâce et la doctrine de Jésus se trouvent au milieu des structures temporelles pour les vivifier et les ordonner au Créateur: «Qu'en écoutant la prédication de l'Église, le monde puisse croire, qu'en croyant il puisse espérer, qu'en espérant il puisse aimer» (saint Augustin). Le chrétien ne peut fuir ce monde. Bernanos écrivait ainsi: «Il nous a jeté au milieu de la pâte, au milieu de la multitude comme levain; nous reconquerrons pied à pied l'univers que le péché nous a enlevé; Seigneur, nous te le rendrons tel que nous l'avons reçu en ce premier matin du monde, tout ordonné et tout saint».

L'un des secrets est d'aimer le monde de toute son âme et de vivre avec amour la mission confiée par le Christ aux Apôtres ainsi qu'à nous tous. Comme l'a dit saint Josémaria, «l'apostolat est amour de Dieu qui déborde, don de soi-même aux autres (…). Et le désir d'apostolat est la manifestation exacte, adéquate, nécessaire, de la vie intérieure». Tel doit être notre témoignage quotidien au milieu des hommes et tout au long des temps.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 8 Fév - 10:30

Évangile (Mc 6,14-29): Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait: «C'est Jean le Baptiste qui est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles». Certains disaient: «C'est le prophète Élie». D'autres disaient encore: «C'est un prophète comme ceux de jadis». Hérode entendait ces propos et disait: «Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité!». Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait: «Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère». Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean: il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.

Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille: «Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai». Et il lui fit ce serment: «Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume». Elle sortit alors pour dire à sa mère: «Qu'est-ce que je vais demander?». Hérodiade répondit: «La tête de Jean le Baptiste». Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande: «Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste». Le roi fut vivement contrarié; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

«Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler»


Abbé Ferran BLASI i Birbe
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, dans ce passage de Marc, on nous parle de la notoriété de Jésus —connu pour ses miracles et ses enseignements—. Sa notoriété était telle que pour certains c'était le parent et précurseur de Jésus, Jean le Baptiste, ressuscité d'entre les morts. Ainsi voulait l'imaginer Hérode qui l'avait fait décapiter. Mais ce Jésus était beaucoup plus que les autres hommes de Dieu, plus que Jean le Baptiste, plus que tous les prophètes qui avaient parlé au nom du Très Haut: en effet, Lui, c'était le Fils de Dieu fait Homme, Dieu parfait et Homme parfait. Ce Jésus —présent parmi nous—, peut, en tant qu'Homme, nous comprendre, et peut, en tant que Dieu, nous donner tout ce dont nous avons besoin.

Jean, son précurseur, qui avait été envoyé par Dieu avant Jésus, le précède également par son martyre dans sa passion et sa mort. C'était aussi une mort injustement infligée à un saint homme, par le tétrarque Hérode, probablement à contre cœur, car celui-ci l'appréciait et l'écoutait avec respect. Enfin, Jean était clair et ferme avec le roi quand il lui reprochait sa conduite, qui méritait d'être censurée, puisqu'il n'avait pas le droit de prendre Hérodias, la femme de son frère, comme épouse.

Hérode avait accédé à la demande que la fille d'Hérodias, instiguée par cette dernière, lui avait faite, quand au cours d'un banquet —après la danse qui avait plu au roi— devant ses convives le roi jura de lui donner ce qu'elle demanderait. «Qu'est-ce que je vais demander?» Demande-t-elle à sa mère, qui lui répond: «La tête de Jean le Baptiste» (Mc 6,24). Ainsi donc le roitelet ordonna l'exécution de Jean Baptiste. C'était un serment qu'il n'était pas obligé de tenir puisqu'il était mauvais car il allait contre la justice et contre sa conscience.

Une fois de plus, l'expérience nous démontre qu'une vertu va toujours avec les autres et qu'elles grandissent toutes organiquement comme les doigts de la main. Ainsi de même quand on tombe dans un vice, les autres arrivent derrière en procession.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 9 Fév - 10:25

Évangile (Mc 6,30-34): Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné. Il leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu». De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart. Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.


«‘Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu’. De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger»


Abbé David COMPTE i Verdaguer
(Manlleu, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, l'Évangile nous présente une situation, une nécessité et un paradoxe très actuels.

Une situation. Les Apôtres sont “stressés”: «les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger» (Mc 6,30). Nous nous voyons souvent pris dans la même tourmente. Le travail, qui requiert une bonne part de nos énergies; la famille, où chaque membre veut sentir notre amour; nos autres engagements, qui sont bons pour nous et qui, aussi, bénéficient à d'autres…. Vouloir, est-ce pouvoir? Peut-être est-il plus raisonnable de reconnaître que nous ne pouvons pas tout ce que nous voudrions.

Une nécessité. Le corps, la tête et le cœur réclament un droit: le repos. Dans ces versets nous avons un manuel, souvent ignoré, sur le repos. On y insiste sur la communication. Les Apôtres «lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné» (Mc 6,30). Communication avec Dieu, suivant le fil de ce qui est au fond de notre cœur. Et —quelle surprise!— nous trouvons Dieu qui nous attend. Et Il nous attend avec nos fatigues.

Jésus leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu» (Mc 6,31). Dieu nous a prévu un endroit pour reposer! Mieux: notre existence, avec tout son poids, doit se reposer en Dieu. C'est l'inquiet saint Augustin qui l'a découvert: «Tu nous as créés pour toi et notre cœur est inquiet jusqu'à ce qu'il repose en toi». Le repos de Dieu est créatif; il n'anesthésie pas: rencontrer son amour recentre notre cœur et nos pensées.

Un paradoxe. La scène évangélique finit “mal”: les disciples ne peuvent pas se reposer. Le plan de Jésus échoue: les gens les abordent. Ils n'ont pas pu “déconnecter”. Fréquemment, nous ne pouvons nous libérer de nos obligations (enfants, conjoint, travail…): cela reviendrait à nous trahir! Il faut rencontrer Dieu dans ces réalités. S'il y a communication avec Dieu, si notre cœur repose en Lui, nous relativiserons les tensions inutiles… et la réalité —dépouillée de chimères— montrera mieux l'empreinte de Dieu. En Lui, ici-même, nous devons reposer.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 10 Fév - 9:54

Évangile (Lc 5,1-11): Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon: «Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson». Simon lui répondit: «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets». Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.

A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur». L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon: «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras». Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. 


«Sur ton ordre, je vais jeter les filets»


Abbé Blas RUIZ i López
(Ascó, Tarragona, Espagne)


Aujourd'hui, l'Évangile nous offre le dialogue, simple et profond à la fois, entre Jésus et Simon-Pierre, dialogue que nous pourrions faire le nôtre: au bon milieu des eaux tempétueuses de ce monde du péché, nous nous battons pour nager à contre-courant, en cherchant la bonne pêche d'un annonce de l'Évangile dont la réponse soit fructueuse...

Et, c'est à ce moment, quand la plus crue réalité nous tombe indéfectiblement dessus; nos forces ne suffissent plus. Nous avons besoin désormais de quelque chose d'autre: la confiance en la Parole de celui qui nous a promis ne jamais nous laissez seuls. «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets» (Lc 5,5).

Nous pouvons comprendre cette réponse de Pierre dans le contexte des mots de Marie dans les noces de Cana: «Faites tout ce qu'Il vous dira» (Jn 2,5). Et c'est en confiant dans l'accomplissement de la volonté du Seigneur que nos efforts deviennent efficaces.

Et cela, malgré nos limitations comme pécheurs: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur» (Lc 5,Cool. Saint Irénée de Lyon découvre un aspect pédagogique dans le péché: celui qui est conscient de sa nature peccamineuse est capable de reconnaître sa condition de créature, et cette connaissance nous place au devant de l'évidence d'un Créateur qui nous surpasse.

Seulement celui qui, comme Pierre, a su accepter sa limitation, est capable d'accepter que les fruits de son travail apostolique ne sont pas à lui, mais à Celui qui s'est servi de nous comme d'un instrument. Le Seigneur appelle les Apôtres à devenir pêcheurs d'hommes, mais le vrai pêcheur c'est Lui: le bon élève n’est que le filet qui recueille la pêche, et ce filet n'est effective que si l'on fait comme le firent les Apôtres: laissant tout, et suivant le Seigneur (cf. Lc 5,11).


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 11 Fév - 10:03

Évangile (Mc 6,53-56): Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus: ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence. Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. 

«Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés»

Fr. John GRIECO
(Chicago, Etats-Unis)

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec foi. Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons le Seigneur dans la Sainte Communion. Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies? Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps. Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la vie-même de Dieu. Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres. Être guéri par le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi. Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…). Une spiritualité eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec foi.

«Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus»

Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart
(Tarragona, Espagne)

Aujourd'hui, nous contemplons la foi des habitants de cette région que Jésus a parcourue pour le salut des âmes. Le Seigneur est maître de notre âme et de notre corps, c'est pourquoi ils n'hésitaient pas à lui apporter les malades: «Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Nous avons de nos jours, comme cela a toujours été, des malades de corps et d'âme. Il faut que nous mettions à la disposition de nos parents, amis et connaissances tous les moyens possibles, humains et surhumains, pour les approcher du Seigneur. Nous pouvons le faire, tout d'abord, en priant pour eux, en demandant leur guérison spirituelle et corporelle. S'ils souffraient d'une maladie quelconque, nous n'hésiterions pas à nous renseigner pour savoir s'il existe un traitement adéquat, s'il y a des gens qui pourraient les soigner…

Lorsqu'il s'agit d'une "maladie" de l'âme (mais bien visible à l'extérieur) par exemple être un de nos enfants, frères, ou parents n'assistant pas à la messe le dimanche, il faut, en plus de prier pour eux, leur proposer un remède, en leur soumettant une pensée ou une orientation susceptible de les motiver, pensée que nous pourrions nous-mêmes trouver dans les enseignements catholiques (comme par exemple, la Lettre Apostolique de Jean-Paul II Le jour du Seigneur ou l'un des points du Catéchisme de l'église catholique).

Si le frère "malade" représente une autorité publique, autorisant ou maintenant, une loi injuste —comme peut l'être la dépénalisation de l'avortement— il ne faut pas hésiter, en plus de prier pour eux, à chercher l'opportunité de leur transmettre —oralement ou par écrit— notre témoignage de la vérité.

«Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu» (Act 4,20). Nous avons tous besoin du Sauveur. Quand les gens ne s'approchent pas de Lui c'est parce qu'ils ne l'ont pas encore reconnu, peut-être parce que nous n'avons pas su le leur annoncer. Le fait est que dès qu'ils le reconnaissaient, «on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau» (Mc 6,56). Jésus les guérissait tous, d'autant plus quand certains «déposaient» (mettaient à la portée du Seigneur) ceux qui en avaient le plus besoin.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 12 Fév - 7:23

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                  
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi /12 /02/ 2019

"Le cœur au centre"

Évangile selon saint Marc 7, 1-13

En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.

Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.

Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »

Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.

C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.

Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »

Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition.

En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.

Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère :

“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”, alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

*****

Prière :

Seigneur, je crois que tu es la vérité. Tu es le seul qui m’apporte toute la vérité. Je me détourne si facilement de la vérité. C’est vers toi que je veux regarder, Seigneur. Aide-moi à t’écouter à l’intérieur de moi. Fais-moi entendre ta voix.

Demande

Vivre notre foi de l’intérieur.

Réflexion

1.Dans ce passage Jésus explicite quelque chose qui semble peut-être évident pour nous, mais qui ne l’était pas forcément au temps de Jésus, lorsque de nombreuses religions païennes étaient répandues dans tout le monde connu.

Nous ne pouvons pas nous contenter de rendre hommage à notre Dieu avec des choses extérieures, matérielles.

C’est dans notre cœur que Dieu veut que nous l’honorions d’abord.

C’est dans notre cœur que nous devons d’abord faire vivre sa Parole et ses commandements.

En réalité Dieu n’a pas besoin de sacrifices, du sang des animaux.

C’est lui qui a tout créé.

Que pourrions-nous donc lui offrir ? Ce qu’il veut, c’est l’amour d’une personne libre.

2.Dans de nombreux passages de l’Évangile Jésus dénonce l’attitude des pharisiens.

Et dans ce passage il explique clairement ce qui ne va pas chez les pharisiens.

Les pharisiens, comme les autres juifs, et sans doute même mieux que les autres juifs, respectaient à la lettre tous les préceptes de la loi de Moïse.

Mais ce n’est pas cela que Jésus dénonce. Jésus, comme il l’avait appris avec Marie et Joseph, respectait lui aussi la loi.

Ce que Jésus leur montre, c’est qu’ils ont en fait recommencé à honorer Dieu comme les païens, c'est-à-dire seulement par des choses extérieures, alors que leur cœur est loin de Dieu.

3.Si nous ne pratiquons plus les religions païennes, nous voyons ici qu’en fait même en connaissant le vrai Dieu, nous pouvons vivre comme des païens.

Ce qui était valable pour les pharisiens du temps de Jésus est valable pour nous aussi. Il est plus facile pour l’homme de respecter quelques règles extérieures que de convertir son cœur.

Jésus ne dit pas qu’il ne faut suivre aucun précepte qui porte sur des choses extérieures.

Mais que cela doit venir de l’amour que nous avons pour Dieu dans notre cœur.

Et que ces choses extérieures ne doivent pas être un obstacle pour la plus grande loi qui est celle de l’amour.

Les pharisiens allaient jusqu’à se servir de certaines de ces prescriptions pour justifier un manque de bienveillance envers leurs parents, ce qui est une faute bien plus grave.

En vivant dans l’hypocrisie, nous pouvons donc aller jusqu’à utiliser ce qui est bon en soi pour notre propre intérêt égoïste, au détriment des autres.

Nous pouvons utiliser ce qui est bien pour faire le mal. Soyons donc vigilants à vivre notre foi de l’intérieur, dans notre cœur.

Ne nous habituons pas à respecter les commandements ou à aller à la messe juste parce que nous en avons l’habitude, parce que nous avons été éduqués comme cela. Dieu regarde d’abord ce qu’il y a dans notre cœur.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, nous sommes si fragiles qu’il nous est facile de faire semblant de t’honorer à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur de nous-mêmes c’est notre égoïsme qui domine. C’est un cœur ouvert à toi que tu veux. Un cœur ouvert à ton amour, un cœur qui sache recevoir et donner de l’amour. Aide-moi à ne pas tomber dans l’hypocrisie, dans cette parodie de l’amour et de la religion. Aide-moi à tout faire avec amour, Seigneur !

Résolution

Faire un bon examen de conscience sur nos motivations profondes.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus52
Jésus face aux Pharisiens


_________________
 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 12 Fév - 10:11

«Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens?»


Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu
(Terrassa, Barcelona, Espagne)



Aujourd'hui, nous contemplons comment certaines des vieilles traditions des maîtres de la Loi avaient manipulé le vrai sens du quatrième commandement de la loi de Dieu. Ces scribes enseignaient aux enfants, qu'ils agissaient pour le mieux en faisant des offrandes d'argent et des biens au Temple. Les enfants formés avec cette conscience erronée croyaient avoir respecté ainsi le quatrième commandement, l'avoir même respecté au mieux. Mais, en fait, il s'agissait d'une tromperie.

«Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition» (Mc 7,9): Jésus est l'interprète par excellence de la Loi, de ce fait il explique le vrai sens du quatrième commandement, défaisant l'erreur lamentable du fanatisme juif.

«En effet, Moïse a dit: ‘Honore ton père et ta mère’» (Mc 7,10): le quatrième commandement rappelle aux enfants leurs responsabilités envers leurs parents. Dans la mesure de leurs capacités, ils doivent leur apporter une aide matérielle et morale durant leur vieillesse et pendant les périodes de maladie, d'isolement ou d'inquiétude. Jésus rappelle que cela doit se faire par gratitude.

Le respect envers nos parents (piété filiale) consiste en la gratitude qui leur est due pour le don de la vie et leurs efforts dans le travail afin que leurs enfants puissent grandir en âge, grâce et sagesse. «Honore ton père de tout ton cœur, et n'oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi que c'est par eux que tu es venu au monde: et comment leur rendras-tu ce qu'ils t'ont donné?» (Sir 7,27-28).

Le Seigneur glorifie le père dans ses fils, et en eux il confirme l'autorité de la mère. Qui honore son père expie ses péchés, qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor (cf Sir 3,2-6). Tout ceci et d'autres conseils illuminent clairement dans notre vie ce qui concerne nos relations avec nos parents. Demandons au Seigneur la grâce de ne jamais manquer de l'amour que nous devons à nos parents et que nous sachions, par l'exemple, transmettre à nos proches cette douce "obligation".

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 13 Fév - 7:26

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                      
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /13 /02/ 2019

"Enseignement sur le pur et l’impur"

Évangile selon saint Marc 7, 14-23

En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole.

Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? »

C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.

Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

****

Prière:

Dans la première partie du chapitre 7 de l’Évangile de Marc, Jésus s’adresse aux pharisiens qui regardent les autres, ceux qui ne font pas partie du peuple et qui les considèrent comme des « impurs ». La seconde partie du chapitre permet d’entendre et de comprendre les vérités que Jésus est venu annoncer de la part de Dieu qui l’a envoyé : la Bonne Nouvelle est aussi pour les païens qui sont aussi appelés à partager l’amour du Créateur. Ceux qui désirent faire partie des « sauvés » doivent veiller à la pureté de leur cœur, pureté de leurs pensées, de leurs intentions, de leurs actions, pureté de tout ce qui constitue leur vie matérielle et spirituelle, instant après instant. C’est ainsi que ces personnes seront des « justes » selon le cœur de Dieu.

Demande

Seigneur, que de tout mon être je cherche à vivre selon tes principes de charité, de disponibilité pour aider mon prochain dans les moindres détails, sans oublier que la charité est discrète, ne fanfaronne pas et vit chaque minute sous ton regard et avec la grâce que tu me donnes à chaque instant là où je me trouve, que ce soit facile ou difficile à vivre.

Réflexion

1.« Appelant de nouveau la foule (…) »

Selon ceux auxquels il s’adresse – la foule, les pharisiens ou ses disciples – Jésus différencie son enseignement.

Aux premiers, il parle souvent en termes généraux, alors que son discours aux pharisiens sera plus général mais en termes clairs et sans équivoque.

Ses disciples, pour leur part, ont droit à un enseignement clair et précis, mais le ton sur lequel il leur prononce les mots est plein d’amour et de simplicité, sans perdre son caractère d’autorité magistrale.

Aux pharisiens qui venaient de lui reprocher le comportement de ses disciples qui « prennent leurs repas avec des mains impures » (Mc 7, 5) il parle de façon à être entendu et compris de tous.

Son enseignement portera sur le pur et l’impur.

2.« Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient (…) »

Comme très souvent, le discours de Jésus contient les mêmes vérités et les mêmes enseignements qui décrivent le comportement de ceux qui veulent rester fidèles à la loi juive.

Il va donner quelques renseignements sur ce qui est pur – qui concerne et touche la source de la vie que l’être humain a reçue du Créateur – et tout ce qui est impur, qui touche à la mort et nous sépare de notre Père.

Ce que la Loi de Moïse décrivait comme impur séparait l’homme de Dieu : par exemple la lèpre qui frappe l’être humain ainsi que tout type de moisissure ou salpêtre parasitant les murs des maisons ou des édifices et qui, les rendant impurs, en interdisaient la fréquentation.

C’est cette fuite de l’impureté que l’on retrouve dans le comportement du prêtre et du lévite passant sans s’approcher pour ne pas être contaminés par le sang de l’homme laissé pour mort par les bandits qui l’avaient agressé (Cf. Lc 10, 29-37).

3.« Il leur dit encore (…) »

Et là Jésus explique de façon plus claire encore que tout ce qui souille l’homme n’est pas ce qui est écrit dans la loi, mais c’est ce qui sort du cœur l’homme.

Ce qui pénètre de l’extérieur dans le cœur de l’homme ne peut pas le souiller, mais jalousie, emportement, médisance, désir de vengeance, c’est de l’intérieur du cœur de l’homme que sortent des projets pervers.

Telles sont les paroles de Jésus dans ce passage d’Évangile reprenant la prophétie d’Isaïe sur le même thème qui disait :

« Parce que ce peuple s’approche de moi en me glorifiant de la bouche et des lèvres, alors que son cœur est loin de moi (…) » (Is 29, 13)

De même, ce prophète avait-il déjà indiqué les conditions pour que la pratique des sacrifices soit agréable à Dieu :

« Que m’importe le nombre de vos sacrifices ? (…) Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. » (Is 1, 11.15-17)

Le culte rendu à Dieu ne peut pas être vrai s’il néglige la charité, la veuve et l’orphelin mais aussi tous ceux dont nous partageons le temps et la civilisation et qui se sentent, souvent à juste titre, humiliés et incompris, laissés pour compte. « (…) Celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. » (1 Jn 4, 20)

Dialogue avec le Christ

En ces mois de difficultés pour les personnes sans abri, pour ceux qui sont isolés et loin de leur famille ou qui traversent des moments obscurs et difficiles, cet Évangile doit m’encourager à entrer en contact avec ceux que je rencontrerai soit directement, soit indirectement par lettre ou autre échange de soutien et d’affection.

Notre civilisation actuelle est soumise à un rythme de changements rapides et profonds. Seigneur apprends-moi à dépasser la « vie facile » que propose la société de consommation pour partager avec ceux qui ont moins de disponibilités que moi.

Résolution

Chercher les occasions de rencontre et de service auprès des plus seuls et établir si possible un suivi.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi : (Texte de l’Évangile  AELF)

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Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 13 Fév - 9:41

«Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur»


Abbé Norbert ESTARRIOL i Seseras
(Lleida, Espagne)


Aujourd'hui, Jésus nous enseigne que tout ce que Dieu a fait est bon. C'est plutôt nos intentions tordues qui peuvent rendre impur tout ce que nous faisons. Pour cela Jésus nous dit: «Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur» (Mc 7,15). L'expérience d'offenser Dieu est une réalité. Et avec beaucoup d'aise le chrétien découvre l'empreinte profonde du mal et voit un monde réduit en esclavage à cause du péché. La mission que Jésus nous donne est de nettoyer —à l'aide de sa grâce— toutes les impuretés introduites dans le monde par les mauvaises intentions des hommes.

Le Seigneur nous demande que toute notre activité humaine soit bien faite: il attend que nous mettions de l'intensité, de l'ordre, de la science, de l'habileté, de la recherche de la perfection, en ne cherchant que le rétablissement du plan créateur de Dieu, qui a fait tout bon pour que l'homme en profite: «Pureté d'intention —Tu l'auras toujours si tu ne cherches, toujours et en tout, qu'à plaire à Dieu» (Saint Josémarie).

La seule chose qui peut faire échouer le plan de Dieu c'est notre volonté, et il faut veiller à ce que cela n'arrive pas. Parfois se mêlent la vanité, l'amour propre, les découragements par manque de foi, l'impatience d'atteindre les résultats attendus, etc. C'est pour cela que saint Grégoire le Grand nous mettait en garde en disant: «Combien sot, en effet, est le voyageur qui, remarquant d’agréables prairies sur son chemin, oublie d’aller où il voulait».

Il convient, donc, d'être attentifs en offrant nos actes, il faut garder la présence de Dieu en soi et observer souvent la filiation divine, de façon à ce que notre journée —avec nos prières et notre travail— prenne de la force et qu'elle commence avec le Seigneur, et que tout ce que nous avons commencé en Lui puisse arriver à sa fin.

Nous pouvons accomplir des grandes choses, si nous nous rendons compte que chacun de nos actes humains est un acte co-rédempteur à partir du moment où il est uni aux actes du Christ.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 14 Fév - 7:35

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                            
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /14 /02/ 2019


"Être des apôtres généreux"

Évangile selon saint Marc 7, 24-30

En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr.

Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds.

Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.

Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! »

Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. »

Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

*****

Prière

(Reprendre le chant : « Humblement dans le silence de mon cœur »)

R. Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
1. Par ton amour, fais-moi demeurer humble et petit devant toi.
2. Entre tes mains, je remets ma vie, ma volonté, tout mon être.
3. Enseigne-moi ta sagesse, ô Dieu, viens habiter mon silence.
4. Je porte en moi ce besoin d'amour, de me donner, de me livrer, sans retour.
5. Vierge Marie, garde mon chemin dans l'abandon, la confiance de l'amour.


(©️ Frère Jean-Baptiste de la Sainte Famille)

https://www.youtube.com/watch?v=8BIZ5uNdud0

Demande

Seigneur Jésus, donne-moi la grâce d’une plus grande humilité et d’une plus grande générosité en tant que disciple.

Réflexion

1.Jésus quitte la Galilée et se retire avec ses disciples dans la région de Tyr et de Sidon.

C’était une région de culture païenne où très peu de personnes croyaient en Dieu.

Que Jésus venait-il faire dans cette région ? Pourquoi cherchait-il à y passer inaperçu ?

Jésus nous donne dans ce passage un exemple d’humilité.

Même lui, dans son humanité, avait besoin de moments pour se retirer de sa vie active, pour vivre des temps de ressourcement, de tranquillité, de prière avec son Père et de communion fraternelle avec ses disciples.

Il n’est pas facile de s’arrêter surtout lorsque nous avons beaucoup de travail, quand ce que nous faisons est nécessaire et même apprécié par les autres, quand nous aimons ce que nous faisons.

Mais si nous vivons avec humilité, c’est-à-dire en vérité avec nous-mêmes, avec Dieu et avec les autres, nous pouvons reconnaître que sans Dieu nous ne pouvons rien faire.

Nous avons besoin, comme Jésus, de rencontrer le Père dans le silence et la prière pour nous nourrir spirituellement, pour retrouver la force, l’éclairage et l’amour nécessaires pour continuer notre journée.

2.Les paroles de Jésus à la femme syro-phénicienne peuvent nous choquer mais elles révèlent aussi l’explication de ce retrait de la vie active de Jésus et de ses disciples.

Jésus dit : « Laisse d’abord les enfants se rassasier. » Nous pourrions ajouter « pour que les enfants puissent ensuite distribuer le pain aux autres »

. Les disciples sont ces enfants qui ont reçu le pain de la Bonne Nouvelle et qui sont chargés d’en distribuer les miettes à tous les hommes représentés dans la parabole par les petits chiens sous la table.

Pour donner le pain de la Bonne Nouvelle, ils devaient prendre le temps de le recevoir eux-mêmes de Jésus.

Être les enfants à table n’est pas un titre de gloire puisque nous avons tous reçu notre foi de quelqu’un qui nous l’a transmise.

Par l’image des petits chiens, Jésus nous invite aussi à l’humilité.

Avant d’être devenus enfants de Dieu par le baptême nous avons tous été à un moment ces petites créatures sous la table mendiant le pain de l’Évangile auprès de ceux qui nous ont instruits.

Rendons grâce au Seigneur pour tous ceux qui nous ont aidés à grandir dans la foi !

3.La disproportion entre le pain et les miettes nous aide à voir que nous sommes souvent des instruments bien faibles et limités dans notre capacité de partager et de retransmettre la richesse que nous avons reçue dans la foi.

Dieu nous donne un pain bien nourrissant mais parfois le partage avec autrui n’est pas toujours généreux ou réussi de notre part et nous ne redonnons que les restes, les miettes du pain que nous avons reçu de Dieu.

Pourtant le Seigneur compte sur nous pour que son Évangile atteigne les cœurs affamés de tant d’hommes et de femmes qui le cherchent.

Demandons au Seigneur de nous aider à être des apôtres plus généreux auprès des autres.

La mission de témoigner de la foi, inhérente à la vie et à la vocation de tout baptisé, n’est pas un simple automatisme.

Nous ne pouvons transmettre aux autres que ce que nous avons d’abord reçu du Seigneur.

Prenons le temps de recevoir au quotidien le pain que notre Père du ciel veut nous donner pour être ensuite en mesure de le redonner aux autres.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, me voici à ta table durant ce temps de prière. Tu veux rassasier mon cœur affamé de ta Parole, de ta grâce, de ton amour. Me voilà comblé ! Mais tu as voulu avoir besoin de moi pour donner aux autres le pain de ton amour, de ta Parole. Aide-moi à m’engager en tant que disciple à partager avec les autres ce que j’ai reçu de toi. Je ne veux pas laisser mes frères et mes sœurs uniquement avec des miettes et des restes de ce que j’ai reçu. Viens combler le cœur de tous les hommes de ce pain qu’est la foi en toi !

Résolution

Inviter un ami à partager une messe ou un moment de prière.

Père Richard Tardiff, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus24
Jésus expulse le démon de cette petite fille


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Jeu 14 Fév - 10:13

«Elle vint se jeter à ses pieds… elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille»


Abbé Enric CASES i Martín
(Barcelona, Espagne)



Aujourd'hui, on nous montre la foi d'une femme qui n'appartenait pas au peuple choisi, mais qui croyait que Jésus pouvait guérir sa fille. En effet, cette mère de famille: «était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille» (Mc 7,26). La douleur et l'amour la font demander avec insistance, sans se soucier du mépris, des retards, de l'indignité subis. Et elle obtient gain de cause, puisque: «Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d'elle». (Mc 7,30)

Saint Augustin disait que nombreux sont ceux qui n'obtiennent pas ce qu'ils veulent car ils sont «aut mali, aut male, aut mala». Ou ils sont mauvais et ce qu'ils devraient demander d'abord c'est de devenir bons; ou bien, ils demandent d'une mauvaise manière, sans insistance, au lieu de le faire avec patience, humilité, foi et par amour; ou ils demandent des choses mauvaises qui, s'ils les recevaient, nuiraient à l'âme ou au corps ou aux autres. Il faut, donc, s'efforcer de demander d'une bonne manière. Cette femme syro-phénicienne est une bonne mère, elle demande quelque chose de bon («d'expulser le démon hors de sa fille») et elle le demande bien («elle vint se jeter à ses pieds»).

Le Seigneur nous pousse à utiliser avec persévérance la prière de la requête. C'est clair, qu'il existe d'autres types de prières —l'adoration, la expiation, la prière de gratitude—, mais Jésus insiste sur le fait qu'il faut pratiquer beaucoup la prière de la requête.

Pourquoi? Il doit y avoir beaucoup de raisons: parce que nous avons besoin de l'aide de Dieu pour atteindre nos objectifs, parce qu'elle exprime espérance et amour, parce qu'elle proclame notre foi. Mais il existe une autre raison que nous ne prenons pas tellement en compte: Dieu veut que les choses soient un peu comme nous les voulons. De cette manière, notre prière —qui est un acte libre— unie à la liberté toute puissante de Dieu, fait que le monde soit comme Dieu le veut et un peu comme nous le voulons. Le pouvoir de la prière est vraiment merveilleux!
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Ven 15 Fév - 7:42

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi /15 /02/ 2019

« Il fait entendre les sourds et parler les muets »


Évangile selon saint Marc 7, 31-37

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.

Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui.

Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et, avec sa salive, lui toucha la langue.

Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.

Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

****

Prière

Seigneur Jésus, ouvre-moi à toi.

Demande

Je demande la grâce de contempler le Christ qui entre dans mes surdités et mes mutismes.

Réflexion

1.Une première approche de la Parole

Nous savons que lorsque nous nous approchons de la Parole de Dieu, nous cherchons son sens littéral. Que dit ce passage ? Que décrit-il ?

Marc, l’évangéliste, décrit les gestes du Christ devant un homme qui est sourd et qui a du mal à parler.

Jésus amène l’homme loin de la foule, il met ses doigts dans les oreilles de l’homme, il touche sa langue avec sa salive.

Ce n’est pas une guérison « comme les autres ». Généralement lorsque le Christ guérit il n’a pas besoin du toucher ; or il paraît qu’ici cet homme en a besoin.

Pourquoi Marc nous raconte-t-il ces détails ? Pourquoi a-t-il choisi cette guérison et non pas une autre ? Qu’est-ce que ce texte pourrait-il dire aux chrétiens à qui il écrivait et qui n’avaient pour la plupart aucune difficulté à écouter ou à parler ?

C’est à chacun de nous de rechercher ce que ces versets peuvent signifier pour nous. Qui sommes-nous dans ce tableau ? Les amis ? Le Christ ? L’homme sourd et muet ?

2.L’esprit de mutisme

Peut-être notre attention se dirige-t-elle vers l’homme sourd et muet ?

Si oui, un grand saint du 16e siècle, saint Ignace de Loyola, nous propose une description de l’esprit de mutisme.

Dans la treizième règle de discernement (n° 326), Ignace dit que le mauvais esprit, celui de mutisme, agit en exigeant le secret, comme « un séducteur qui sollicite la fille d’un père honnête ou la femme d’un homme d’honneur, [et qui] veut que ses discours et ses insinuations restent secrets. »

Pourquoi l’esprit demandera-t-il le silence ? Parce qu’il sait que si la fille ou la femme raconte les promesses du séducteur, ses mots vont perdre leur éclat et sa tromperie sera découverte. Saint Ignace précise :

« De même, quand l’ennemi de la nature humaine veut tromper une âme juste par ses ruses et ses artifices, il désire, il veut qu’elle l’écoute et qu’elle garde le secret. »

Alors un signe du mauvais esprit est de se taire sur le trouble et la tentation. Parce qu’on se sent coupable, parce qu’il y a une partie du discours qui plaît ou parce que l’on n’a pas confiance dans les personnes autour.

C’est un mutisme qui nait de la surdité spirituelle. Quelque chose nous empêche d’écouter ou de faire confiance à la voix de Dieu, celle qui murmure constamment dans notre intérieur : « Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi . » (Is 54, 10)

Seigneur, où ai-je laissé entrer l’esprit de mutisme dans ma vie ? Pourquoi cette surdité à ta voix et à ton amour pour moi ? À qui puis-je parler pour vaincre cet esprit ?

3.Comment Jésus guérit la surdité et le mutisme

Jésus prend l’homme à part, loin de la foule, car il sait que cette personne sourde ne pourrait pas apprendre à l’écouter au milieu d’une foule bruyante.

Il met ses doigts dans les oreilles de l’homme. Lorsque l’on met les doigts dans les oreilles, c’est pour ne pas entendre.

Or ici, Jésus retourne les choses. Il entre, littéralement, dans la surdité de l’homme pour restaurer son écoute.

Ensuite Jésus touche sa langue avec sa propre salive. Si cracher est engager sa parole dans le monde de l’époque, Jésus s’engage avec la parole de cet homme.

Jésus guérit en remplissant un lieu de vide et de faiblesse par sa propre présence.

Dialogue avec le Christ

Si je suis resté dans ma prière sur le personnage de l’homme sourd et muet, prendre un moment pour demander le Christ comment il veut remplir mes lieux de vide et de faiblesse, ou bien s’ils sont devenus des lieux où l’esprit de mutisme est entré.
Si ma prière m’a porté vers une contemplation du Christ qui guérit, qui s’engage avec l’homme blessé et qui lui prête une attention illimitée, bénir le Christ pour sa tendresse et son amour et reconnaître cet amour concret dans ma propre vie.

Résolution

Prendre un moment dans la journée pour me remémorer comment cette Parole m’a touché et avec qui je me suis identifié, et répéter le dialogue que j’ai eu avec le Seigneur à la fin de ma prière.

Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus10
Jésus fait entendre les sourds et parler les muets


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Ven 15 Fév - 11:00

«Tout ce qu'il fait est admirable»


Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach
(Vilamarí, Girona, Espagne)



Aujourd'hui, l'Evangile nous présente un miracle de Jésus: il redonna l'ouïe et délia la langue d'un sourd-muet. Les gens étaient en admiration et se disaient: «Tout ce qu'il fait est admirable» (Mc 7,37).

Voici la biographie de Jésus faite par ses contemporains. Une biographie succincte et complète. Qui est Jésus? C'est celui qui a tout fait admirablement. Dans le double sens du mot: qui et comment, dans la substance et dans la manière. C'est celui qui n'a fait que des bonnes choses et celui qui a bien fait ce qu'il a fait, d'une manière parfaite, finie. Jésus est une personne qui fait tout de manière admirable, parce qu'il n'a fait que des bonnes actions et parce qu'il finit ce qu'il fait. Il ne délivre rien à moitié fait, et il ne laisse rien de coté pour le finir après.

Essaie, toi aussi de laisser tout entièrement prêt: la prière, le contact avec les autres y compris les parents, le travail, l'apostolat, la diligence à se former spirituellement et professionnellement; etc. Sois exigent envers toi-même, et, d'une manière plus douce, de ceux qui dépendent de toi. Ne tolère pas les choses faites à moitié. Cela ne plait pas à Dieu et ça dérange les autres. N'opte pas pour cette attitude uniquement pour faire bonne impression, ou parce que cette attitude est la plus rentable, y compris humainement, mais parce que Dieu n'aime pas les mauvaises actions ni les “bonnes” œuvres mal faites. Les Saintes Écritures affirment: «son œuvre est parfaite» (Dt 32,4). Et le Seigneur, par l'intermédiaire de Moïse, déclare au peuple d'Israël: «Vous n'en offrirez aucune (offrande) qui ait un défaut, car elle ne serait pas agréée» (Lev 22,20). Demande donc l'aide maternelle de la Sainte Vierge Marie. Comme Jésus, Elle a tout fait admirablement.

Saint Josemaría nous donne le secret pour réussir: «fais ce que tu dois et applique-toi dans ce que tu fais». Est-ce ta façon d'agir?
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Sam 16 Fév - 7:33

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                      
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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Samedi /16 /02/ 2019

"Prudence évangélique"

Évangile selon saint Marc 8, 1-10

En ces jours-là, comme il y avait une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :

« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra- t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? »

Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » I

ls lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.

Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.

Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés.

On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

****

Prière

Seigneur, aide-moi à ouvrir mon cœur à ce que tu veux me dire. Je viens à ton écoute, aide-moi à faire attention.

Demande

Un cœur ouvert à Dieu.

Réflexion

1.La prudence est une vertu importante, sans laquelle on ne saurait faire des choix raisonnables et appropriés aux différentes situations dans lesquelles nous pouvons nous trouver dans notre vie.

Or, de prudence, ces gens qui sont avec Jésus semblent en manquer foncièrement. Voilà trois jours qu’ils sont avec lui dans un endroit désert, nous explique le texte de l’Évangile, et personne ne semble se préoccuper de la quantité de provisions qu’il reste pour nourrir tout ce monde.

Il semble même, d’après ce que dit Jésus, que la situation soit arrivée à un point critique : s’ils restent là ils n’ont pas à manger ; s’ils partent, ils risquent de défaillir en route.

2.Comment se sont-ils donc retrouvés dans cette situation ?

Ce n’est sans doute pas la prudence qu’ils ont écoutée, mais leur cœur et leur foi, qui les poussaient irrésistiblement à suivre et à rester avec Jésus.

De la nourriture, ils en avaient dans leur village, dans leur maison.

Jésus, lui, a quelque chose d’autre, quelque chose de plus, quelque chose qui fait vibrer leur cœur.

Ce n’est donc plus la prudence qu’ils écoutent, mais l’appel qu’ils sentent dans leur cœur à rester avec Jésus.

3.En réalité, ces gens ont bien exercé une véritable prudence, mais une prudence évangélique.

Cette phrase de l’Évangile de Matthieu semble ainsi s’appliquer à ce passage :

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela [la nourriture, les vêtements] vous sera donné par surcroît. » (Mt 6, 33)

En cherchant d’abord Jésus, ces gens ont donc exercé une véritable prudence : ils ont gardé leur cœur tourné vers ce qu’il y a de plus important.

Et Jésus, qui sait bien de quoi ils avaient besoin, ne les a pas privés de la nourriture nécessaire.

Apprenons à faire comme eux : ne laissons pas une prudence tout humaine étouffer dans notre vie la prudence de l’Évangile, celle qui nous conduit vers Jésus.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu me donnes ce dont j’ai besoin. Mais suis-je toujours prêt à le recevoir ? Tu es le seul sauveur, tu es ma seule espérance. Aide-moi à te mettre chaque jour au centre de ma vie.

Résolution

Faire une prière à la Vierge Marie en lui demandant de pouvoir être, comme elle, tout à l’écoute de Dieu.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 La_mul11
La multiplication des pains


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Sam 16 Fév - 12:23

«N'ont rien à manger»


Abbé Carles ELÍAS i Cao
(Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, temps de rigueur et de trouble, Jésus nous appelle aussi pour nous dire qu’il ressent de la «compassion pour ces personnes» (Mc 8,2). De nos jours, avec la paix en crise, nous pouvons ressentir abondamment la peur, l’apathie, le recours à la banalité et à l’évasion: «Ils n’ont pas de quoi manger».

Qui le Seigneur appelle-t-il? Le texte dit: «Ses disciples» (Mc 8,1), c’est-à-dire qu'il m'appelle moi, afin de ne pas les renvoyer à jeun, pour leur donner quelque chose. Jésus a eu pitié —cette fois-ci dans la terre des païens— car ils ont faim eux aussi.

Ah et nous! Réfugiés dans notre petit monde, nous disons que nous ne pouvons rien faire. «Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu'ils en mangent à leur faim, dans ce désert?» (Mc 8,4). D’où sortirons-nous une parole d’espérance sûre et ferme, sachant que le Seigneur sera avec nous tous les jours jusqu'à la fin des temps? Comment dire aux croyants et aux incroyants que la violence et la mort ne sont pas des solutions?

Aujourd’hui, le Seigneur nous demande, simplement, combien de pains nous avons?. Peu importe combien on a, il a besoin de tous ceux-là. Le texte dit «sept», chiffre symbole pour les païens, comme douze l'était pour le peuple juif. Le Seigneur veut atteindre tout le monde —c’est pourquoi l’Église veut se reconnaître elle-même depuis sa catholicité— et demande ton aide. Donne-lui ta prière: c’est déjà un pain! Donne-lui ton Eucharistie vécue: c’est un autre pain! Donne-lui ta décision de te réconcilier avec les tiens, ceux qui t’ont offensé: c’est un autre pain! Donne-lui ta réconciliation sacramentelle avec l’Église: c’est un autre pain! Donne-lui ton petit sacrifice, ton jeûne, ta solidarité: c’est un autre pain! Donne-lui ton amour à sa Parole, qui te donne force et réconfort: c’est un autre pain! Enfin donne-lui ce qu’Il te demande, même si tu crois que ce n’est qu’un peu de pain.

Comme nous le dit Saint Grégoire de Nysse, «celui qui partage son pain avec les pauvres se constitue en partie de celui qui, pour nous, a voulu être pauvre. Le Seigneur était pauvre, n’aie pas peur de la pauvreté».

http://evangeli.net/evangile/
Maud
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Dim 17 Fév - 8:14

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                          
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière   sunny  

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Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche /17 /02/ 2019

« Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur »

Évangile selon saint Luc 6, 17.20-26

En ce temps-là, Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat.

Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.

Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.

Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.

Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !

Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !

Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !

C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »


****

Prière

Père, envoie sur moi l’Esprit Saint pour qu’il me fasse connaître Jésus !

Demande

Seigneur, donne-moi de te faire confiance, de plus en plus !

Réflexion

1.Écoutons notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu avec nous, nous dire à tous :

« Heureux, vous les pauvres », «Heureux, vous qui avez faim maintenant »,

« Heureux, vous qui pleurez maintenant »,

« Heureux, êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils vous insultent ».

Laissons ces paroles nous toucher, nous secouer peut-être, entrer en nous.

Et demandons-lui :

« Que veux-tu me dire par cela ? Où veux-tu m’emmener ? »

Dieu n’est pas en train de nous imposer le malheur, ni de nous faire rechercher la souffrance pour la souffrance.

Mais il veut nous détacher de ce qui entrave notre bonheur, de ce qui nous empêche d’être avec lui.

Il nous invite à regarder les choses d’en-haut, les choses qui sont du ciel (cf. Col 3, 2).

Si je suis ainsi détaché des richesses temporelles, et surtout si mon cœur est attaché par amour au Seigneur, alors je suis sur le chemin du bonheur.

Je peux disposer de richesses, me nourrir, connaître des personnes qui me chérissent et m’estiment, mais ma sécurité n’est pas en elles.

Elle est bien plus forte parce que mon rocher, mon refuge, c’est le Seigneur (cf. Ps 17).

Nous retrouvons aussi cela dans la liturgie de ce dimanche :

« Béni soit l'homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. » (Première lecture, Jr 17),

« Heureux est l’homme qui (…) se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1).

La loi du Seigneur n’est pas une série de normes, un simple code législatif.

La loi du Seigneur, c’est le projet d’amour du Seigneur pour nous.

Et donc c’est aussi ses promesses envers nous, son Alliance, et ce à quoi il nous invite.

En pensant à ce bonheur que le Seigneur veut pour nous, et que nous désirons tant, écoutons les paroles de ces psaumes :

« Beaucoup demandent : ‘Qui nous fera voir le bonheur ?’ Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! Tu mets dans mon cœur plus de joie que toutes leurs vendanges et leurs moissons. » (Ps 4, 7-8 ) ;

« J’ai dit au Seigneur : ‘ Tu es mon Dieu ! je n’ai pas d’autre bonheur que toi.’ » (Ps 15, 2)

2.Nous avons écouté la série des « Heureux » du Christ, prêtons aussi l’oreille et le cœur à ce qu’il dit ensuite : «Quel malheur pour vous, les riches »,

«Pour vous qui êtes repus maintenant »,

«Pour vous qui riez maintenant», « Pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ».
Ce n’est pas que Dieu soit contre les moments heureux de notre vie ni contre la richesse ; d’ailleurs c’est lui-même qui bénit, comme il le fait par exemple avec Abraham et Job en leur donnant la richesse.

Donc ce qu’il veut ce n’est pas que nous n’ayons rien, mais que nous ne soyons pas attachés à ce que nous possédons, de telle sorte que nous n’en fassions pas notre idole, le dieu que nous contrôlons et qui nous caresse dans le sens du poil.

Ainsi nous entendons également dans la première lecture de ce dimanche :

« Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. »

Soulignons que la Parole du Seigneur commence par les béatitudes et non par les malédictions comme pour nous expliquer que ce qui intéresse notre Dieu c’est que nous soyons dans le bonheur éternel et non dans le malheur.

Il nous montre d’abord notre but. Et tel un père qui est bon, il prévient ses enfants.

3.Dans la liturgie d’aujourd’hui, nous entendons encore : «Il ne manque pas de porter du fruit. » (Jr 17),

il «donne du fruit en son temps » (Ps 1), « votre récompense est grande dans le ciel » (Lc 6).

Le bonheur et le malheur se reconnaissent aussi par les fruits qu’ils produisent, et non par le sentiment de bien-être qu’ils peuvent procurer et que nous pouvons être si enclins à rechercher plus que tout dans l’esprit de notre société actuelle.

Ainsi il vaut mieux ne pas confondre être content et être heureux. Être content : le verbe contenter veut dire se satisfaire ou aussi assouvir une tendance, un instinct, une envie.

La personne est alors repliée sur elle-même, pour une réalisation strictement personnelle.

Au contraire, être heureux – si l’on prend la traduction latine felicitas – se rapporte au verbe produire et signifie d'abord fécond, qui porte de bons fruits.

Ce qui est important dans ma vie, est-ce de satisfaire mes envies ou de porter du fruit ?

Le Seigneur a prié pour que nous portions du fruit et que notre fruit demeure (cf. Jn 15, 16).

Et en regardant les fruits, nous voyons que le bien produit du bien, et que le mal produit du mal, d’abord dans la personne qui l’a accompli, puis aussi dans la personne qui le reçoit directement, dans l’entourage, jusqu’à une répercussion universelle.

En effet, ne sommes-nous pas tous liés, et plus encore en tant que fils de l’Église, membres d’un même corps, le corps du Christ (cf. 1 Cor 12, 27) ?

Ainsi, qui met sa foi dans le Seigneur est béni et il est aussi cause de bénédiction pour le monde.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, pour notre part d’héritage, donne-nous de ne chercher qu’en toi notre bonheur et d’attendre avec confiance, au-delà de la nuit de notre mort, la joie de vivre en ta présence (cf. oraison des Complies du jeudi).

Résolution

Faire un acte de confiance en Dieu.

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/meditation

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« Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur »


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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Dim 17 Fév - 10:22

Méditation du père Raniero Cantalamessa 




L’Évangile de ce dimanche, les Béatitudes, nous permet de vérifier certaines choses que nous avons dites il y a deux semaines, concernant l’historicité des évangiles. Nous disions alors qu’en rapportant les paroles de Jésus chacun des quatre évangélistes, sans en trahir le sens fondamental, a développé un aspect plutôt qu’un autre, en l’adaptant aux exigences des communautés pour lesquelles il écrivait.
 
Alors que Matthieu rapporte huit Béatitudes prononcées par Jésus, Luc n’en cite que quatre. En compensation, cependant, Luc renforce les quatre Béatitudes, en opposant à chacune une malédiction correspondante introduite par « malheureux ». Par ailleurs, alors que le discours de Matthieu est indirect : « Heureux les pauvres ! », celui de Luc est direct : « Heureux, vous les pauvres ! ». Matthieu souligne la pauvreté spirituelle (« heureux les pauvres en esprit »), Luc souligne la pauvreté matérielle (« heureux, vous les pauvres »).
 
Il s’agit toutefois de détails qui ne changent en rien, comme nous le voyons, la substance des choses. Chaque évangéliste, avec sa manière particulière de rapporter l’enseignement de Jésus, met en lumière un aspect nouveau, qui serait autrement resté dans l’ombre. Luc est moins complet dans le nombre de Béatitudes mais il en saisis parfaitement la signification profonde.
 
Lorsque l’on parle des Béatitudes la première d’entre elles vient immédiatement à l’esprit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous ! » Mais en réalité l’horizon est beaucoup plus vaste. Jésus décrit dans cette page deux façons de concevoir la vie : ou bien « pour le royaume de Dieu », ou « pour sa propre consolation » ; c’est-à-dire ou bien exclusivement en fonction de cette vie, ou en fonction de la vie éternelle également. C’est ce que met en lumière le schéma de Luc : « Heureux êtes vous – malheureux êtes vous » : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous… Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation ! »
 
Deux catégories, deux mondes. A la catégorie des bienheureux appartiennent les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent maintenant et ceux qui sont persécutés et bannis à cause de l’Évangile. A la catégorie des malheureux appartiennent les riches, les rassasiés, ceux qui maintenant rient et ceux qui sont élevés par tous.
 
Jésus ne canonise pas simplement tous les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent ou sont persécutés, pas plus qu’il ne diabolise simplement tous les riches, les rassasiés, ceux qui rient et que l’on applaudit. La distinction est plus profonde ; il s’agit de savoir sur quoi on base sa propre sécurité, sur quel terrain on construit l’édifice de sa vie : sur ce qui passe ou sur ce qui ne passe pas.
 
L’Évangile d’aujourd’hui est véritablement une lame à double tranchants : il sépare, trace deux destins diamétralement opposés. Il est comme le méridien de Greenwich qui divise l’est et l’ouest du monde. Mais heureusement, avec une différence essentielle. Le méridien de Greenwich est fixe : les terres qui sont à l’est ne peuvent pas passer à l’ouest, tout comme l’est l’équateur qui sépare le sud pauvre du monde et le nord riche et opulent. Dans notre Évangile, la ligne qui sépare les « bienheureux » et les « malheureux » est différente ; il s’agit d’une barrière mobile, extrêmement franchissable. Non seulement il est possible de passer d’un secteur à l’autre, mais tout cet Évangile a été dicté par Jésus pour nous inviter et nous inciter à passer d’une sphère à l’autre. Son invitation n’est pas une invitation à devenir pauvres, mais à devenir riches ! « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous ». Penser : des pauvres qui possèdent un royaume, et qui le possèdent dès maintenant ! Ceux qui décident d’entrer dans ce royaume sont en effet dès à présent enfants de Dieu, ils sont libres, frères, pleins d’espérance d’immortalité. Qui ne voudrait pas être pauvre de cette manière ?

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Lun 18 Fév - 8:05

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                          
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Lundi /18 /02/ 2019

"Les pharisiens demandent un signe dans le ciel"


Évangile selon saint Marc 8, 11-13

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit :

« Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »

Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

*****

Prière :

Dans ce passage, Marc décrit un climat d’hostilité et met en évidence le refus de croire de la part des pharisiens. Ils ont accompagné Jésus hors de la Galilée, certains ont peut-être assisté à la guérison de la femme syro-phénicienne, d’autres ont peut-être été témoins eux aussi de la guérison du sourd-bègue : miracles opérés au cours du voyage en sortant de Galilée. Ils ont aussi probablement assisté au miracle de la seconde multiplication des pains. Mais, hostiles à Jésus, rien ne pourra empêcher leur mauvaise foi : ils demandent un signe dans le ciel, veulent le mettre à l’épreuve et lui tendent un piège.

Demande

Cet entêtement des pharisiens signale leur fermeture de cœur. Seigneur, Esprit Saint, que ta grâce et ta force me viennent en aide et me permettent d’imiter la sagesse de Jésus face à des contestataires dont les arguments hypocrites débouchent sur des polémiques sans fin. Seigneur, apprends-moi la force associée à la douceur de celui qui sait attendre, qui sait aussi rester maître de lui-même.

Réflexion

1.« Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus. »

Ces pharisiens, qui vivaient l’observance absolue du Pentateuque et de la tradition orale sous prétexte de fidélité à la Loi transmise à Moïse par Dieu lui-même, multipliaient les obligations en obligeant de simples fidèles, qu’ils regardaient comme ignorants et impurs, à pratiquer leur foi selon des attitudes souvent très formelles.

L’Évangile de Marc dénonce cette façon de pratiquer dont le Seigneur se plaint lorsqu’il dit :

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (Mc 7, 6)

Ici, ces pharisiens cherchent à tendre des pièges au Christ, ils veulent lui parler et, pour le mettre à l’épreuve, lui demandent un « signe venant du ciel ».

Le Seigneur connaît leur mauvaise foi et sait que n’importe quel signe serait nié et tourné en ridicule.

2.« Jésus soupira au plus profond de lui-même (…) »

Pour la seconde fois, Jésus vient de multiplier les pains devant eux.

Avant ce miracle, il avait rendu la parole à un sourd-bègue et expulsé un esprit impur qui agitait la petite fille d’une syro-phénicienne.

Jésus soupire en lui-même. Que fallait-il faire de plus pour ouvrir leur intelligence, leur esprit et leur cœur ?

Et parlant tout seul, sans s’adresser à personne en particulier, il affirme qu’il ne sera donné aucun signe à cette génération mauvaise et adultère (Cf. Mt 12, 39).

Jésus savait que sa mort et sa Résurrection témoigneraient de son identité.

L’Évangile de saint Luc parle du « signe de Jonas » (Lc 11, 29-32)

Mais là, ils ne recevront même pas ce signe pour qu’ils se convertissent.

Leurs cœurs sont tellement satisfaits d’eux-mêmes qu’ils ne percevraient aucun signe.

Ce peuple doit passer par cette conversion mais leurs cœurs sont loin de Dieu et restent et resteront fermés à tout appel.

3.« Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive. »

Ici, le comportement du Sauveur pourrait être comparable à une démission.

Mais, lors de ses premiers enseignements, Jésus avait expliqué à ses apôtres qu’il était doux et humble de cœur.

Le véritable doux n’est pas celui qui seulement se tait en attendant une occasion meilleure. C’est aussi celui qui sait accepter le temps de Dieu : il est patient.

Cette douceur et cette patience résultent d’une force toute particulière de maîtrise de soi.

Jésus sait que le temps de Dieu viendra.

Il le sait de façon absolue et sans contestation possible mais l’entêtement des Pharisiens et leur mauvaise foi restent invincibles.

Que faire devant cette force du mal ? Cet entêtement, cette certitude de leur part ? Ici, nous voyons que le Seigneur attend le moment de l’homme.

Cette patience et cette douceur manifestent sa confiance et sa certitude.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, quand nous avons des difficultés pour témoigner de notre foi et que nos interlocuteurs manifestent un entêtement volontaire face à une vérité dont nous sommes certains, quand leur mauvaise foi est évidente, notre silence doit témoigner de notre certitude. Sachant que le cœur du Père est un abîme de miséricorde, savons-nous nous taire et faire confiance à cette miséricorde infinie, en nous remettant sous le regard de celui dont nous sommes les enfants ? Savons-nous lui faire confiance avec la certitude que son amour paternel est débordant ?

Saint Paul affirme aux Corinthiens que nous pouvons tout faire, que « (…) tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu . » (1 Co 3, 23) Cet enseignement me rend le calme dont j’ai besoin.

Ce passage nous fait aussi réfléchir à notre comportement en société : savons-nous écouter les arguments de nos semblables ? Savons-nous les comprendre avant de les contester ? Savons-nous maîtriser notre instinct de supériorité qui s’oppose à notre patience ? La douceur, c’est aussi de savoir maîtriser son instinct, comme toi face aux contestations hypocrites.

Tu sais, Seigneur, que nous sommes souvent contestés par des idéologies qui s’opposent à ta vérité, cette vérité que tu nous as confiée. Seigneur, accorde-moi la grâce d’écouter ton Esprit Saint et, avec patience, de témoigner de toi calmement.

Résolution

Garder au plus profond de mon être cette affirmation que saint Paul communique à son disciple Timothée : « Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. » (2 Tm 2, 12)

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi :
 (Texte de l’Évangile  AELF)

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jesus10


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Lun 18 Fév - 10:22

«Amen, je vous le déclare: aucun signe ne sera donné à cette génération»


Abbé Jordi POU i Sabater
(Sant Jordi Desvalls, Girona, Espagne)


Aujourd'hui, l'Évangile ne paraît pas nous apprendre beaucoup de choses ni sur Jésus, ni sur nous-mêmes. «Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe?» (Mc 8,12). Commentant cet épisode, Jean-Paul II dit: «Jésus invite au discernement des paroles et des œuvres qui témoignent (elles sont le “signe”) de la venue du royaume du Père». L'on dirait qu'il manque aux juifs qui interrogent Jésus la capacité ou la volonté de discerner ce signe que sont —en fait— toutes les actions, les œuvres et les paroles du Seigneur.

Aujourd'hui aussi l'on demande des signes à Jésus: qu'Il rende sa présence palpable en ce monde, qu'Il nous dise clairement ce que nous devons faire. Le Pape nous fait voir que le refus que Jésus-Christ oppose aux juifs —à nous aussi, par conséquent— est dû à ce qu'Il veut «changer la logique du monde, qui cherche des signes confirmant le désir d'autoaffirmation et de puissance de l'homme». Les juifs ne voulaient pas n'importe quel signe; il leur en fallait un qui indiquât que Jésus était le genre de messie qu'ils attendaient. Ils n'attendaient pas quelqu'un qui venait pour les sauver, mais quelqu'un qui les confirmerait dans leur manière de faire.

En définitive, quand les juifs du temps de Jésus et les chrétiens d'aujourd'hui demandent —d'une façon ou d'une autre— un signe, ce qu'ils font c'est demander à Dieu qu'Il agisse à leur manière, celle qu'ils croient la meilleure et qui, de fait, appuie leur façon de voir. Et Dieu, qui sait et peut davantage (c'est pourquoi nous demandons dans le Notre Père que “sa” volonté soit faite), a ses voies, même si elles nous paraissent difficiles à comprendre. Mais Il se laisse trouver par tous ceux qui le cherchent et, si nous Lui demandons le discernement, Il nous fera comprendre quel est son style et comment nous pouvons distinguer ses signes aujourd'hui.

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mar 19 Fév - 8:06

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                              
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny  

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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mardi /19 /02/ 2019

« Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »

Évangile selon saint Marc 8, 14-21

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.

Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »

Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.

Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez- vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? »

Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? »

Ils lui répondirent : « Sept. »

Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

*****

Prière

Jésus, me voici en ta présence. Je viens à toi pour me mettre à ton écoute, pour vivre en disciple, pour que toi, mon Maître, tu puisses me donner un enseignement qui me mène à des chemins de vie et vérité.

Demande

Seigneur, ouvre mes yeux pour que je voie ; ouvre mes oreilles pour que j’entende. Ravive ma mémoire et adoucis mon cœur pour que je puisse comprendre ce que tu veux me dire. C’est en faisant mémoire, en regardant ta présence dans ma vie que je pourrai comprendre la Parole que tu m’adresses aujourd’hui.

Réflexion

1.Juste avant cet échange avec ses disciples dans la barque, Jésus a rencontré les pharisiens.

Ceux-ci ont voulu mettre Jésus à l’épreuve et lui demandent un signe.

Jésus leur répond clairement : « Aucun signe ne sera donné à cette génération. » (Mt 8, 12).

Voici Jésus et les siens dans la barque, après cette rencontre.

Nous pourrions dire que chacun avait des soucis en tête : les disciples se font du souci pour le pain, Jésus se fait du souci pour ses disciples qui pourraient être entraînés sous la mauvaise influence des pharisiens.

Mais les disciples sont distraits, occupés par des affaires matérielles et ils n’arrivent pas à comprendre les propos directs du Maître.

Quels sont les thèmes de mes discussions et préoccupations ? M’empêchent-elles d’être à l’écoute de Jésus ?

2.Dans de nombreux passages, le levain est l’image de la mauvaise influence qu’une personne en désaccord avec l’Évangile peut avoir sur les disciples de Jésus.

« Cette influence-là ne vient pas de Celui qui vous appelle.

Un peu de levain suffit pour que toute la pâte fermente » dit saint Paul aux Galates (Ga 5, 8-9) à propos de certains faux apôtres qui avaient jeté le trouble dans la communauté.

Le levain représente ce qui est vieux et qui fermente la pâte, qui la contamine.

Quel est donc ce levain auquel il faut prendre garde ? L’incrédulité, mettre Dieu à l’épreuve, l’hypocrisie.

3.Nous voyons bien les conversations parallèles entre Jésus et les disciples, discussions qui ne parviennent pas à une entente.

Les disciples restent fixés sur la question de la nourriture matérielle et ne saisissent pas l’exhortation de Jésus.

En effet, Jésus peut s’occuper de nos soucis matériels – et il le fait – afin que nous ne manquions de rien (Cf. Ps 22, 1) mais c’est à chacun de nous que revient la responsabilité d’être attentifs à ne pas nourrir nos âmes avec ce qui pourrait l’empoisonner.

Dialogue avec le Christ

Jésus, merci de m’avertir et de me mettre en garde. Tu veux que je sois un pain sans levain, pur, sans contamination des idées et des pratiques lointaines à l’Évangile. J’ai confiance en toi et comme tu veilles sur moi sur le plan matériel, tu veilleras à ce que je trouve une bonne nourriture pour mon âme.

Résolution

Je chercherai à me former (lecture, conférence) pour mieux connaître l’Évangile et ainsi savoir repérer les « levains » qui ne sont pas en accord avec le Christ dans les critères que j’utilise.

Carmen Fernandez, consacrée de Regnum Christi :   (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/prenez-garde-au-levain-des-pharisiens-et-au-levain-dherode

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Penez_10
« Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mar 19 Fév - 10:12

«Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!»


Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes
(Bogotá, Colombie)


Aujourd'hui, une fois de plus, nous voyons la sagacité du Seigneur Jésus. Sa façon d'agir est surprenante, car il ne fait pas comme le commun des mortels, il est original. Il vient d'accomplir quelques miracles et il se dirige vers un autre secteur où la Grâce de Dieu doit aussi arriver. C'est dans ce contexte de miracles, face à un nouveau groupe de personnes qui l'attend, qu'il les prévient: «Ouvrez les yeux et prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode» (Mc 8,15), car ils —les pharisiens et les gens d'Hérode— ne veulent pas que l'on connaisse la Grâce de Dieu et ils passent leur temps à répandre dans le monde le mauvais levain, en semant la zizanie.

La foi ne dépend pas des œuvres, car «une foi que nous pouvons nous-mêmes déterminer n'est pas du tout une foi» (Benoît XVI). Au contraire, ce sont les œuvres qui dépendent de la foi. Avoir une foi vraie et authentique implique d'avoir une foi active, dynamique; pas une foi conditionnée et qui reste seulement en dehors, qui s'arrête aux apparences, qui tourne autour du pot… La nôtre doit être une foi réelle. Il faut regarder avec les yeux de Dieu, pas avec ceux de l'homme pêcheur: «N'entendez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas? Avez-vous donc l'esprit engourdi?» (Mc 8,17).

Le règne de Dieu se répand dans le monde comme lorsqu'on met une dose de levain dans la pâte: elle croît sans que l'on sache comment. C'est ainsi que doit être la foi authentique, qui grandit dans l'amour de Dieu. C'est pour cela que rien ni personne ne doit nous détourner de la vraie rencontre avec le Seigneur et son message salvateur. Le Seigneur ne perd pas l'occasion de l'enseigner et il continue à le faire de nos jours: «Nous devons nous libérer de l'idée fausse que la foi n'a plus rien à dire aux hommes de notre époque» (Benoît XVI).

«Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas?»


+ Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué
(Manresa, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui nous remarquons que Jésus, comme cela lui arrivait parfois avec les apôtres, n'était pas toujours compris. Parfois c'est difficile. Même si on voit beaucoup de prodiges, et qu'on nous dit les choses clairement, et qu'on nous donne une bonne doctrine, nous méritons vraiment ses reproches: «Vous ne voyez pas? Vous ne comprenez pas encore? Vous avez le cœur aveuglé?» (Mc 8,17).

Nous aimerions lui dire que nous comprenons que notre jugement n'est pas troublé, mais nous n'osons pas. Nous osons, comme l'aveugle, lui demander: «Seigneur fais que je vois» (Lc 18,41); pour avoir la foi et voir, il faut, comme le dit le psalmodier: «Incline mon cœur vers tes enseignements, et non vers le gain» (Ps 119,36) pour avoir une bonne disposition, entendre et accueillir la parole de Dieu et la faire fructifier.

Il faudrait aussi toujours faire attention à la mise en garde du Seigneur: «Voyez à vous défier du levain des Pharisiens» (Mc 8,15), qui sont éloignés de la vérité, des fanatiques, qui ne sont pas des adorateurs en esprit et en vérité (cf. Jn 4,23) et «du levain d'Hérode», orgueilleux, despote, sensuel qui veut juste entendre et voir Jésus pour se faire plaisir.

Et comment nous préserver de ce "levain"?...et bien en faisant une lecture assidue, intelligente, et pieuse de la Parole de Dieu, pleine de sagesse, et le fruit d'êtres «… pieux comme des enfants, mais pas ignorants. Chacun de nous doit s'efforcer, dans la mesure de ses moyens, d'approfondir sa foi avec sérieux et avec une rigueur scientifique: c'est cela la théologie. Nous devons allier une piété d'enfants à une doctrine sûre de théologiens» (Josémarie Escriva).

De cette manière, illuminés et fortifiés par l'Esprit Saint, avertis et conduits par des bons pasteurs, motivés par nos frères chrétiens, nous croirons ce que nous devons croire et nous ferons ce que nous devons faire. Cependant, afin de "voir" il faut le vouloir, «Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous» (Jn 1,14), visible, palpable; afin d'"entendre" il faut le vouloir: Marie était le déclic pour ces paroles de Jésus: «Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent!» (Lc 11,28).

http://evangeli.net/evangile/

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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Mer 20 Fév - 8:08

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                    
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière   sunny

 Bible     Jésus     Colombe

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi /20 /02/ 2019

« L’aveugle se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté »

Évangile selon saint Marc 8, 22-26

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde.

Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.

Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village.

Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains.

Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »

Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.

Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

****

Prière

Comment te rendrai-je, Seigneur, tout le bien que tu m’as fait ? J’élèverai la coupe du salut, en assistant à la messe et en y offrant ma vie. J’invoquerai ton nom, tiendrai mes promesses envers toi devant tout le peuple, à l’entrée de ta maison, Seigneur, au milieu de ton Église, ébauche de la nouvelle Jérusalem ! (D’après le Ps 115)

Demande

Dans la rencontre avec ton Fils, donne-moi, Père très saint, un avant-goût des dons de la vie éternelle, donne-moi de voir ta gloire dans ton Église rassemblée par ton Esprit, afin d’en être le témoin.

Réflexion

1.La visite de Jésus à Bethsaïde éveille l’espérance des habitants.

L’aveugle qu’ils amènent est visiblement un citoyen considéré, dont le mal est un souci pour ses voisins.

Pleins d’espérance, les habitants accourent à Jésus. Jésus est-il pour moi un vrai recours ? Est-ce que j’intercède pour mes frères ?

Jésus conduit l’aveugle hors de la ville, loin des regards curieux.

Jésus ne veut pas attirer les honneurs sur son humanité qui font écran à l’œuvre de Dieu.

La question de la foi est intime à la conscience : ma foi en Jésus se réduit-elle à mes attentes pratiques ?

Est-ce que j’en fais l’objet de conquêtes identitaires ?

2.Le miracle de la guérison se passe en deux temps ; il s’inscrit dans le temps

. Nous ne sommes pas dans une technique efficace de guérison, mais dans le cheminement de l’âme dans la grâce et le cheminement de la grâce dans l’âme

. Dieu seul connaît les moments.

L’œuvre de la grâce nous engage aussi dans le temps : la vie spirituelle n’est pas acquise une fois pour toutes, la vertu théologale est une offrande quotidienne de soi pour accueillir le don de Dieu et ouvrir les yeux sur son œuvre.

Cela demande de maintenir vivante la relation personnelle avec notre divin Sauveur, Jésus-Christ notre Seigneur.

3.La salive de Jésus : cet élément de digestion commun aux hommes reçoit en Jésus une connotation divine.

C’est sa façon de digérer les épreuves, de gérer les maux et de les assimiler avec la Parole de Dieu comme nourriture.

« Ne rentre même pas dans le village » : Jésus renvoie l’aveugle guéri à sa maison.

C’est là qu’il doit forger la foi.

L’humble salive de Jésus invite à « avaler », à intérioriser dans la prière l’œuvre de la grâce pour apprendre à voir le plan de Dieu se déployer dans le temps.

Dialogue avec le Christ

Jésus, cher ami de mon âme, tu me fais participer à l’œuvre de Dieu le Père, à ta suite, comme ton disciple, dans la communauté de l’Église. Je veux méditer personnellement sur ton œuvre pour devenir témoin vivant du don de l’Esprit et de la vie éternelle dès ici-bas. Sois à jamais mon Maître et mon Roi. Amen.

Résolution

Je vais ouvrir les yeux sur l’œuvre que Dieu a déjà réalisée dans ma vie et lui rendre grâce.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC : (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/jesus-se-revele-aux-apotres-0

 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Jzosus53
Jésus guérit l' aveugle de Bethsaïde


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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Véronique1 Mer 20 Fév - 10:00

«Il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté»


Abbé Joaquim MESEGUER García
(Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, Jésus se sert d'un miracle pour nous parler du processus de la foi. La guérison de l'aveugle qui a lieu en deux parties, nous démontre que la foi n'est pas une lumière qui arrive de manière instantanée, mais que la plupart du temps nous devons suivre un parcours tracé qui nous rapproche de la lumière afin que nous voyions clair. Cependant, le premier pas de la foi —c'est-à-dire commencer à voir la réalité à travers la lumière de Dieu— est déjà une cause de joie, comme l'exprime Saint Augustin: «Une fois les yeux guéris, que pourrions nous avoir de plus de valeur, mes frères? Heureux ceux qui voient cette lumière, celle qui resplendit depuis le ciel ou celle qui provient d'une torche. Et comme sont malheureux ceux qui ne peuvent pas la voir!».

En arrivant à Bethsaide on amène à Jésus un aveugle pour qu'il lui impose les mains. Le fait que Jésus l'amène dehors a une signification spéciale. Est-ce que cela veut dire qu'afin d'entendre la parole de Dieu, et découvrir la foi et la réalité dans le Christ, nous devons sortir de nous-mêmes, des endroits et des moments bruyants qui nous étouffent et nous éblouissent pour recevoir une illumination authentique?

Une fois en dehors de la ville, Jésus «Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: ‘Est-ce que tu vois quelque chose?’» (Lc 8,23). Ce geste nous rappelle le Baptême: là, Jésus ne nous met plus de la salive mais il trempe tout notre être dans l'eau du salut et tout au long de notre vie il nous interroge sur ce que nous voyons à la lumière de la foi. «Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté» (Lc 8,25); ce deuxième instant rappelle le sacrement de la Confirmation, par lequel nous recevons la plénitude de l'Esprit Saint, pour arriver enfin à la maturité de notre foi et voir clair. Recevoir le Baptême et oublier la Confirmation nous permet, en effet, de voir mais uniquement en partie.
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Livre Re: " Méditations sur les textes du Jour "

Message par Maud Jeu 21 Fév - 7:52

Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Laughing                                                                                                                                                                                
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 "  Méditations sur les textes du Jour " - Page 24 Evangi20

Méditation  sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi /21 /02/ 2019

"Jésus se révèle aux apôtres"

Évangile selon saint Marc 8, 27 -33

Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.

Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? »

Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »

Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »

Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.

Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement.

Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.

Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

******

Prière

Jésus, je veux venir avec toi, je veux passer du temps cœur à cœur avec toi. Tu es mon Dieu, et pourtant tu t’es fait semblable à moi. Viens me parler et aide-moi à faire attention à tes paroles.

Demande

Se mettre à l’écoute de Jésus.

Réflexion

1.Dans ce passage de l’Évangile de Marc, Jésus veut que ses disciples apprennent quelque chose d’important.

C’est pourquoi il les amène dans la région de Césarée-de-Philippe, un peu à l’écart de la région où ils se trouvaient habituellement.

De plus Jésus ne leur dit pas tout de suite ce qu’il veut leur faire connaître, mais il leur pose une question à laquelle ils apportent plusieurs réponses, jusqu’à ce que Pierre, inspiré par l’Esprit Saint, prononce la réponse décisive : Jésus est le Christ, c’est-à-dire le Messie qui vient sauver les hommes.

2.Mais ce n’est pas tout. Jésus veut encore leur dire quelque chose d’autre.

Ils savent maintenant que Jésus est le Messie, mais quelle idée se font-ils exactement de ce Messie ?

Comment sauvera-t-il les hommes ?

Afin que les apôtres ne se fassent pas de fausses idées, Jésus leur révèle qu’il devra souffrir, qu’il sera mis à mort, mais que cela finira par sa victoire lors de la Résurrection.

Or ceci, Pierre lui-même a bien du mal à le comprendre et il en arrive jusqu’à reprocher à Jésus de dire cela.

3.Ce passage nous apprend beaucoup de choses sur la manière dont Jésus nous parle

. D’une part, il est parfois nécessaire de se retirer un peu des endroits où se déroule normalement notre vie.

Cela ne se fait pas obligatoirement de manière physique, mais savoir prendre du temps en silence, en arrêtant un instant nos activités quotidiennes, est indispensable.

De plus, Jésus nous parle de manière progressive. C’est peu à peu que les disciples ont compris que Jésus était le Christ, et c’est même après sa mort qu’ils ont compris et accepté le véritable sens de la Passion et de la croix.

Nous aussi, dans notre vie, nous ne comprendrons que peu à peu ce que Jésus veut nous dire et le sens de certains événements.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à t’ouvrir mon cœur afin que tes paroles puissent y entrer, et que petit à petit je les assimile. C’est toi qui as les paroles de la vie éternelle.

Résolution

Pratiquer la patience et la persévérance dans ma vie spirituelle.

Père Jean-Marie Fornerod, LC :  (Texte de l’Évangile  AELF)

http://www.regnumchristi.fr/jesus-se-revele-aux-apotres-0

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