SUITE
Concernant l'article du début provenant de la revue
En Route.
Le texte a été placé en image...
Je place le texte en pdf, car en orc c'est impossible de faire une recherche par occurrences...:
Je le réfère pour ne pas le placer (faire trop long) sur le forum...
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cliquer sur le lien:
A propos de la communion dans la main: comment on l'a mise en place. (jeminforme.org)Cherchez bien par exemple l'occurrence du mot ''main''.
On remarque dans cet article (qui ne fait pas autorité) à quel point sa provenance vient de personnes qui ont coupé (
intentionnellement) les citations de leurs contextes...
Ce n'est pas la première fois que la revue En Route, bien prisée des milieux traditionnalistes, procède par ''allusion'' avec des mots comme ''frauduleusement'' / + les réflexions conséquentes qui mettent le doute sur le Magistère de l'Église.
DANS UN DEUXIÈME TEMPS:
Au lieu de lire une citation hors contexte allons voir directement les documents qui sont cités.
Par exemple
Memoriale Domini du pape Paul VI
memoriale-domini.pdf (padreblog.fr)Procéder de la même manière avec l'occurrence ''main'' (16 occurrences).
Dans l'article de
En Route - est cité:
‟Le Saint-Siège exhorte vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée à nouveau (communion à la bouche) parce qu’elle exprime le respect des fidèles envers l’Eucharistie.”Dans Memoriale Domini aller voir au mot ''exhorte'' avec ce qui suit...
«Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l’épiscopat catholique que la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l’Église.
Mais là où s’est déjà introduit un usage différent – celui de déposer la Sainte Communion dans la main – le Saint-Siège, afin d’aider les Conférences épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus difficile dans les circonstances actuelles, confie à ces mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les circonstances particulières qui pourraient exister, à condition cependant d’écarter tout risque de manque de respect ou d’opinions fausses qui pourraient s’insinuer dans les esprits au sujet de la Très Sainte Eucharistie, et d’éviter soigneusement tous autres inconvénients. De plus, en pareils cas, pour que cet usage s’établisse comme il faut, les Conférences épiscopales prendront, après prudent examen, les décisions opportunes, par vote secret et à la majorité des deux tiers. Ces décisions seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en recevoir la nécessaire confirmation (( 12 Cf. Conc. Œc. Vat II, Decr. Christus Dominos, n. 38, 4 : AAS 58 (1966) 693. )) , accompagnées d’un exposé précis des causes qui les ont motivées. Le Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu’entre chacune d’elles et l’Église universelle, afin de promouvoir le bien commun et l’édification commune, et afin que l’exemple mutuel accroisse la foi et la piété.»
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C'est bien là une autorisation contrairement à ce que En Route a prétendu.
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Allons plus loin: En Route a ''stipulé''
«Après Paul VI,
les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont toujours montré
leur
ferme opposition à cette pratique.
Ainsi Jean-Paul II écrivait dans sa lettre
Dominicae Cenae du 24 février 1980 : ‟Le fait de toucher les espèces sacrées, leur distribution en main propre est un privilège des ordonnés”. »
Allons voir maintenant directement l'exhortation de Jean-Paul II:
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/letters/1980/documents/hf_jp-ii_let_19800224_dominicae-cenae.html-Faire l'occurrence ''communion dans la main''.Cette lettre LETTREDOMINICAE CENAEDU PAPE JEAN-PAUL IIÀ TOUS LES ÉVÊQUES DE L'ÉGLISESUR LE MYSTÈRE ET LE CULTE DE LA SAINTE EUCHARISTIECette lettre (officielle) dit exactement le contraire de ce qu'a affirmé l'article de En Route «En certain pays est entrée en usage la
communion dans la main. Cette pratique a été demandée par des Conférences épiscopales particulières, et
elle a obtenu l'approbation du Siège Apostolique. Il m'arrive cependant d'entendre parler de cas de regrettables manques de respect à l'égard des espèces eucharistiques, manquements qui
pèsent non seulement sur les personnes coupables d'un tel comportement, mais aussi
sur les pasteurs de l'Eglise,
qui auraient été moins vigilants sur l'attitude des fidèles envers l'Eucharistie.
Il advient même parfois que l'on ne tienne pas compte du libre choix et de la libre volonté de ceux qui, là où a été
autorisée aussi la distribution de la communion dans la main, préfèrent s'en tenir à l'usage de la recevoir dans la bouche. Il est difficile par conséquent, dans le contexte de la lettre actuelle, de ne pas mentionner les douloureux phénomènes rappelés plus haut. En rédigeant ces lignes, je ne veux en aucune façon me référer aux personnes qui, recevant le Seigneur Jésus
dans la main, le font dans un esprit de dévotion et de respect profonds, dans les pays où cet
usage a été autorisé.
Mais il ne faut pas oublier pour autant la fonction première des prêtres qui, par leur ordination, ont été consacrés de manière à représenter le Christ prêtre : leurs mains, comme leur parole et leur volonté, sont donc devenues un instrument direct du Christ. Pour cette raison, comme ministres de la Sainte Eucharistie, ils ont sur les saintes espèces une
responsabilité primordiale parce que totale : ils offrent le pain et le vin, ils les consacrent, et ensuite ils distribuent les saintes espèces à ceux qui participent à l'assemblée et qui désirent les recevoir. Les diacres peuvent seulement apporter à l'autel les offrandes des fidèles et, une fois qu'elles ont été consacrées par le prêtre, les distribuer. Qu'il est donc éloquent, même s'il n'est pas primitif, le rite de l'onction des mains dans notre ordination latine, comme si ces mains avaient justement besoin d'une grâce et d'une force particulières de l'Esprit Saint !
Toucher les saintes espèces, les distribuer de ses mains, est un privilège des personnes ordonnées, qui indique une participation active au ministère de l'Eucharistie.
Il ne fait aucun doute que l'Eglise peut concéder cette faculté à des personnes qui ne sont ni prêtres ni diacres, comme le sont les acolytes dans l'exercice de leur ministère, spécialement s'ils sont destinés à une future ordination, ou
d'autres laïques qui y sont habilités pour une juste nécessité, et toujours après une préparation adéquate.»
La question revient donc uniquement sur l'IMPORTANCE
DE LA VIGILANCE ET LE RESPECT ENVERS LE SAINT SACREMENT
Déclarer formellement que le Magistère a défendu la communion dans la main est tout simplement faux.
La même revue En Route dans d'autres articles avait appelé la population à désobéir aux autorités concernant les mesures sanitaires... Et d'autres articles qui font persister mon doute sur l'objectivité de leurs ''Directives'' (ce sera à suivre selon le questionnement qu'il serait bon parfois peut-être utile de partager).
En Route serait-il un magistère dans le Magistère?
Bienveillance et bienfaisance!
Bryand