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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Renouvelez - vous dans Mon Feu "

Message par Maud Mar 22 Mar - 7:40

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_44

L’ apparition hideuse du visage de Satan.

Le 15 mai 1945

Depuis cette nuit, l’apparition horrible du visage que vous savez, exactement comme je le vois, et cela me terrorise.

Le 17 mai 1945

Jésus dit:

"Tu vas mal et je te laisse tranquille. Je te fais seulement observer qu’une seule phrase oubliée ou un mot mal retranscrit peut tout changer. Toi, qui écris, tu es vivante et tu peux rectifier aussitôt. Pense donc et comprends combien vingt siècles ont pu priver l’Evangile des apôtres de certaines parties, certes sans dommage pour la doctrine, mais pour la facilité à comprendre l’Evangile.

Cela — une activité que, si nous remontons aux origines, nous découvrons être encore une œuvre du Désordre — explique bien des choses et sert aux fils du Désordre pour bien d’autres encore. Or tu vois comme il est facile de faire des erreurs de transcription...

Petit Jean, reste tranquille aujourd’hui. Tu es une fleur brisée. Je passerai plus tard redresser ta tige. Pour aujourd’hui, j’ai besoin des larmes de ta blessure. Dieu est avec toi."

Dans la soirée, l’Amour éternel dit:

"Ces paroles ne sont pas personnelles. Mais tu m’as entendu parler par les lèvres du Verbe, de la Vierge, de l’Apôtre à ceux qui cherchent Dieu, l’étudient, en ont besoin. Pour toi, cela représente un courant de douceur au milieu des eaux amères. Pour les autres, cela fait partie de tout ce qui est donné. Je suis l’Esprit d’Amour. Mais je suis aussi Justice. Plus on se sacrifie pour moi, plus je me donne. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende!

Il ne faut pas chercher à ressentir l’amour spirituel. Les caresses de Dieu ne sont pas des dons qu’on peut exiger. Ce sont des grâces qui sont accordées. Il ne faut pas en être avide tels des avares qui veulent accumuler une grande quantité d’argent.

Il ne faut pas être comme les satrapes, qui passaient leur temps à admirer les bijoux que leurs sujets mettaient dans leurs coffres, et ce sans aucun effort de leur part alors que ceux qui les leur apportaient avaient sué sang et eau pour arracher ces joyaux aux entrailles des mers et du sol. Que chacun s’efforce d’extraire lui-même les diamants très purs de la Sagesse.

Ne tombez pas dans la facile déviation qui transforme la spiritualité en sentimentalisme. Je suis celui qui fortifie et je veux des fidèles forts. Le sentimentalisme en religion ressemble à l’argile et au fer des pieds de la statue dont a rêvé Nabuchodonosor. Il suffit que le petit caillou d’une déception les heurte pour que l’ensemble soit en danger. Et si ce caillou est gros, c’est la ruine.

Courage, mes enfants, courage!  La terre est un lieu de combat. Le bonheur est ici, là où je suis. Mais pour y parvenir... C’est comme une voie de jaspe ébréché: une torture. Pourtant chaque torture est un mérite. Le Fils de Dieu n’a connu que celle-là. En voudriez-vous une meilleure? Renouvelez-vous dans mon Feu."


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Jysus_19
Jésus dit  : " Renouvelez -vous dans Mon Amour Feu "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Dieu dit" Vois comme la tige est droite"

Message par Maud Mer 23 Mar - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_45


L’Amour éternel: "Dans l’amour spirituel,la sensualité n’est pas nécessaire."
“C’est ainsi que tu es aimée."




Le 20 et 21 mai 1945

Lundi de Pentecôte, à 11 h.

La vague de douceur que le Paraclet m’a promise hier soir est bien venue, m'arrachant des larmes de joie. Elle est venue comme une caresse toute spirituelle, comme un souffle qui était baiser, tout léger, et m’effleurait le font; je ressentais un élan d’amour si profond que mon cœur physique en a souffert, et en même temps tout n’était que douceur et joie.

Simultanément, la Voix — qui n’est pas voix — du Paraclet m’a parlé et me parle encore, m’apportant, comme une métaphore de la façon dont Dieu m’aime, le lys qui a fleuri pour moi[1]. [*19] "Leur" lys... Il dit : "C’est ainsi que tu es aimée... c’est ainsi que tu es tenue...

(Il attend que j'aie écrit ce qui précède et poursuit).

Dieu est ta force. Vois comme sa tige est bien droite. Elle ne manque de rien, pas même des feuilles qui, loin d’être inutiles, sont nécessaires à sa protection. Ta tige, c’est Dieu. Les vertus divines sont tes feuilles. Dieu est ta fin. La fleur se trouve au sommet de la tige. Tu es comme ce long pistil qui surgit du calice de neige, entouré par les flammes d’or des anthères pleines de pollen.

C’est ainsi que Dieu t’aime. Il t’a créée et t’a enfouie dans la terre comme un bulbe dans une plate-bande, mais il t’a donné une âme: le centre de ta vie; or cette âme, après l’avoir mortifiée en lui faisant goûter l’obscurité mortifiante de la terre, il l’a élevée, toujours plus haut, il l’a protégée par les vertus établies pour la défendre, il l’a aspirée jusqu’à l’étreinte blanche de la Corolle éternelle: notre sainte Trinité.

C’est ainsi que notre amour t’entoure: de pureté et de feu, de paix et de joie. Vois: parce que tu es "notre" petite Maria, toute à nous, ton âme, cette longue fleur, enfermée dans notre Cœur, porte notre signe: elle est une et pourtant marquée par trois séparations qui, loin de la diviser, la rende tricuspide dans son stigmate. Maria, petite Maria... "

La Voix se tait alors, mais il lui succède un chœur empli d’hosannas angéliques au-dessus duquel s’élève, limpide et joyeuse la voix de la Vierge qui chante le Magnificat... Comme elle le chante! Je n’ai jamais entendu ce psaume chanté de cette manière.

Elle seule peut chanter ainsi... Je ne la vois pas. Je vois seulement une splendeur immense et très puissante. Mais je sais que c’est elle, et je m’unis par l’âme à son chant...


(*19) Voir, dans "Les cahiers de 1943", le 10 mai.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Lys_bl10
Lys blanc avec sa tige


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Gloire au Père , au Fils et à l' Esprit Saint"

Message par Maud Jeu 24 Mar - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_46


Paroles de Marie pour Paola Belfanti.

Le 22 mai 1945

Pour Paola[*20].

Marie dit:

"Pas seulement le sourire et les grâces de la Mère des cieux, mais encore plus. Ces derniers sont et seront toujours sur toi, et tu seras toujours la Paola de Jésus, que Jésus a voulu prendre de très loin, de lieux tristes et nuageux, de pâturages malingres où tu t’épuisais sans joie ni profit, pour t’emmener vers des contrées lumineuses, vers une nourriture sainte où tu t’es fortifié l’âme en sachant que la Vie existe et que rien n’est perdu, que, chez ceux qui s’aiment dans le Seigneur, personne n’est séparé.

Tu connais maintenant la condition des âmes de ceux qui existent et de celles des "vivants", tu sais comment les bras incorporels des âmes se tendent du ciel et de la terre, comment elles échangent caresses et paroles pour rendre moins triste votre existence et plus heureuse notre Demeure.

Tu sais maintenant ce qu’est la bienheureuse communion des âmes, des saints, de ceux qui, même s’ils ont changé de forme et de nature, n’ont pas cessé d’exister et aiment comme ils n’auraient pu aimer de leur vivant, parce qu’ils aiment en Dieu.

Pas moi seulement, qui suis la Mère de tous les enfants de mon Fils, la Mère de tous ceux qui ont besoin d’amour, mais aussi une autre mère qui se penche sur toi, ma fille, en ce moment. Ta mère — celle que tu recherchais là où elle n’était pas, là où tu ne pouvais la trouver parce qu’elle fut bonne et honnête et qu’elle connaissait la plus grande des choses, le pardon — ta mère n’est pas absente, ma fille. Et pendant que je te bénis, elle t’embrasse, elle t’embrasse afin que ton cœur ne soit pas triste en ce moment, mais serein.

Gloire soit rendue au Père, au Fils et à l’Esprit Saint."

Cette dictée de la Mère m’est arrivée après la lettre d’annonce du prochain mariage de Paola. J’avais à peine fini ma lettre de vœux, il était 21 h. 30. La Vierge insista fortement pour que j’arrête ma lettre à Giuseppe[2][21] à peine commencée, afin d’écrire cette dictée.

(*20)Paola Belfanti, fille de Giuseppe Belfanti, le cousin de la mère de l’écrivain.
(*21) Giuseppe Belfanti, le père de Paola et le cousin de la mère de l’auteur
.

Cahiers de 1945  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Vierge10
Vierge Marie et l' Esprit Saint


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Obéis-Moi et sois charitable "

Message par Maud Ven 25 Mar - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_47


Anniversaire de la confirmation de l’écrivain.

Le 30 mai 1945

(Voici quarante ans, je recevais la confirmation des mains du cardinal Andrea Ferrari).

Le 31 mai 1945

Fête du Saint-Sacrement.

Jésus dit, pour sœur Gabriella:

"De la part de ma Mère, paix et bénédiction pour Gabriella. Fais que ton cœur ne cesse de se dilater, non seulement en ce qui concerne la croix de la maladie, mais aussi sa pleine ouverture à moi. L’invasion de l’Amour est douloureuse car l’Amour n’est pas que douceur, il est ce qu’il fut quand il était chair: douleur.

Je suis mort pendant trente-trois ans de la douloureuse douceur de faire la volonté de Dieu. L’Amour est un cautère qui brûle pour guérir l’âme de son humanité qui, telle une maladie proliférante, essaie sans cesse de se réveiller et de s’installer ailleurs pour faire du mal.

Moi, je détruis pour créer. Mais lorsque tous les filets de l’humanité sont détruits, alors l’âme jouit dès cette terre de la liberté supérieure et bienheureuse des anges."

Ensuite... vraiment tirée par les oreilles comme une élève négligente, je suis obligée d’écrire ce qui suit pour madame A. P. ( *22], qui ne m’avait rien demandé directement.

Jésus dit:

"En raison de ta prudence, tu mérites la parole que tu désires et que tu ne demandes pas. Qu’elle te soit donnée, et avec elle paix et bénédiction. Pour te réconforter de ces dernières années, sois-en certaine: de tous ceux que tu as approchés par des relations de sang, d’affection, d’amitié ou d’amour du prochain, il n’en est pas un qui puisse te reprocher d’avoir nui à son âme. Rares sont ceux qui peuvent se l’entendre dire. Persévère jusqu'à ta naissance en moi. Tu retrouveras ceux que tu as aimés en union à Dieu. Paix et bénédiction, et sois remplie d’allégresse en raison de mon amour.″

Voici quatre jours que Jésus me disait: "Ecris.″ Mais c’est comme ça... Il est peu conforme à mes sentiments de me faire exposer ces choses que je n’écrivais pas, même si je me réjouissais pour cette dame, mon amie. Je disais: "Et quand je l’aurai écrit? Ça restera ici, car je ne vais certainement pas le lui remettre. Alors autant ne pas écrire."

Ce matin, j’ai essuyé un beau reproche, qui disait:

"Lorsque je t’ai conseillé de faire une exception pour cette âme et de l’appeler auprès de toi, c’est parce que je vois les cœurs et les besoins. Je te rappelle l’Evangile. On y lit: "Malheur à ceux qui sont seuls"[ *23]. Tu es encore trop seule. Tu as la protection d’un prêtre, et c’est déjà beaucoup. Il sert à poser un sceau de sécurité sur ta mission. Mais il y a autour de toi tant de personnes qui ne sont pas saintes! Et tu as besoin d’amis, tout comme, moi, j’en avais.

Comme j'ai choisi les miens, je choisis les tiens, pour que tu en aies.

Or cette personne sait tout exactement, elle sait aussi se taire — une vertu bien rare!—, elle n’a éprouvé aucun ressentiment —elle l’aurait pu, pourtant—, ne l’a pas fait peser sur toi et est revenue dès que tu lui as dit: "Viens." Si donc je veux récompenser cette personne qui a un "profond" désir dans le cœur et voudrait le voir satisfait pour marcher plus sereinement, dans sa solitude, à la rencontre du "grand pas", pourquoi te refuser?

Je t’ai dit, voici plusieurs mois[*24], que tu étais punie pour avoir donné raison aux autres de préférence à ton directeur spirituel, qui parlait en mon nom.

Veux-tu en revenir là? La punition ne t’a-t-elle pas suffi? Ignores-tu que, au beau milieu de "ces autres" qui disent le contraire de moi, il y a aussi ton propre moi? Il peut être là, et cela toutes les fois où tu t’obstines. Écris donc et parle ensuite au Père Migliorini.

Obéis-moi d’abord, puis à lui. Et sois surnaturellement charitable à l’égard de cette amie que je t’ai apportée pour ton bien. "


(*22) Il s’agit d’Angelina Panigadi, une amie d’enfance de l’écrivain, décédée en 1960.
(*23) Qohélet (l’Ecclésiaste), 4, 10. La référence à l’Evangile serait donc inexacte; la raison peut en être que l’écrivain l’a rapportée bien plus tard.
(*24)Le 29 juin, dans "Les cahiers de 1944".



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Jesus_15
Confiance en la parole de Jésus qui est tout Amour



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Ceux qui sont dépositaires des Dons de Dieu"

Message par Maud Sam 26 Mar - 7:17

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_10

Tristesse de l’écrivain qui rappelle une dictée sévère du Seigneur ainsi que quelques songes prémonitoires sur la période de la guerre.

Le 3 juin 1945

Je vous écris parce que dois tout vous dire. Mais le sujet est triste.


Hier, j’ai entendu à la radio l’allocution du Saint-Père au Collège des cardinaux. Il a eu des paroles de condamnation envers le national socialisme, et de pitié à l’égard du peuple allemand. Il est juste qu’il les ait: comme il parle au nom de la Miséricorde, il ne doit pas s’acharner sur ceux qui sont déjà punis, bien que — j’en suis convaincue — les Allemands seront toujours les mêmes, malgré toute pitié, punition ou effort pour les faire changer de mentalité.

Peut-être même progresseront-ils dans l’esprit de vengeance et, la prochaine fois, si les autres états les laissent se réarmer, ce sera encore pire.

Mais la condamnation du national-socialisme, formulée maintenant ouvertement, me rappelle la grande souffrance que j’ai éprouvée comme porte-parole en novembre 1943.

C’est au prix de larmes et de prières que j'ai obtenu, à l’époque, une modification de cette terrible dictée. En d’autres termes, j’en ai eu une copie intégrale qui se trouve dans mes papiers secrets et une autre... adoucie, qui est au nombre des dictées.[*25]

Ceux qui sont visés par les reproches du Seigneur ne sont pas les Allemands et leurs amis, mais ceux qui, étant dépositaires de la sagesse et des moyens surnaturels de Dieu, ne les utilisent pas et poussent donc les âmes à supposer une complicité ou une faiblesse coupable.

C’est un reproche qu’on a entendu sur les lèvres de beaucoup et une arme tenue entre les mains des coupables pour effrayer les gens et les tenir sous leur coupe...

Hier, tout cela me revient à la mémoire... et je fais écho à la Voix qui dit: "Trop tard!"... Et d’un.

L’autre triste sujet: un court rêve à l’aube... Il est épouvantable. Il me remet en mémoire ces prévisions qui m’avaient troublée en 1915, bien avant les guerres et révolutions, [et qui ont continué] jusqu’à celle ci et ses séquelles.

J’avais aujourd’hui l’impression de vivre, avec toute la ville, dans l’attente d’un événement effroyable. Effectivement, on devait fuir pour s’abriter tandis que le ciel était couvert d’avions, petits (parce que très hauts) et tout noirs, dont on ignorait les intentions.

Du gaz? Des rafales de mitraille ? Des bombes?

Tout le monde fuyait. Les rues se vidaient. J’essayais de regarder en haut, mais on me disait: "Vite, vite, à l’abri!" et tous hurlaient: "

C’est la punition qui a commencé. "Les avions semblaient russes. Je disais: "Mais nous sommes tout juste sortis de la tourmente! Cela ne suffit-il pas?", et beaucoup me répondaient: "Celle-ci balaye tout le monde.

Même l’heure de la monarchie a sonné — cela, ce n’est pas une prophétie car même les dindes le comprennent ! —. Il y en aura pour tout le monde." Je me suis réveillée tout effrayée.

Quand il a semblé que l’Italie devait devenir plus grande et que le roi allait être couronné empereur, je ne cessais de rêver aux catastrophes que nous avons connues — invasions, refuges, fuites, etc. — et je voyais toujours nos ennemis russes, avec leurs laids oiseaux noirs.

En outre, je n’arrêtais pas de voir le roi, la reine, leur famille descendre en une fuite angoissée au milieu des ruines et des tas de charbon. Ils semblaient s’enfuir, non pas à cause de l’invasion, mais parce qu’ils ne pouvaient plus rester à cause de la haine populaire.

Maman se moquait de moi quand je le disais... et je pleurais de ce que je voyais. Ce qui concerne la monarchie a malheureusement été déjà confirmé par les faits...

Mais Seigneur! Cela ne suffit-il pas?

(*25) Il nous semble la reconnaître dans la dictée du 30 octobre 1943, dans "Les cahiers de 1943".


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Les_7_10
Les Sept Dons ou Moyens surnaturels de Dieu



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Tu es bon , Merci mon Dieu "

Message par Maud Dim 27 Mar - 8:08

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_11


Le Seigneur plonge l’écrivain dans ses visions pour lui éviter de succomber au souvenir de moments de deuil.


Le 2 juillet 1945

A 12 h.


Et je sais ce que tu m’as fait, Seigneur, en m’emportant avec toi dans ton voyage vers Jérusalem et Béthanie, dont la tristesse et la paix étaient si douces... Je le sais. La vérité m’est apparue soudainement après la vision du samedi à Gethsémani. Cela m’a fait un choc... mais je ne m’y suis pas arrêtée parce que je t’ai secondé dans ton amour intense. Tu me portais bien haut, tu m’occupais des journées entières, me plongeant ensuite dans les nuages de mes assoupissements, pour ne pas me laisser penser à ce que ces jours-là signifiaient pour moi. Pendant tout le mois de juin, ce mois d’angoisse pour la pauvre Maria, tu m’as vraiment entraînée dans tes remous afin que les remous de mes souvenirs ne m'emportent pas...

Merci, mon Dieu! Tu le vois: par peur de détruire ton œuvre de miséricorde, je n’ai même pas écrit à cette époque, quand j’ai compris la raison de ces heures de vision qui me ravissaient en de telles extases... La Mère... l’enfant... Ta façon d’aimer et de parler de ta Mère enfant, ou à l’enfant recueilli par ton amour... Ecrire ce que j’avais compris voulait dire tourner les yeux vers les tourments que ton amour recouvrait de douceurs pour m'empêcher de les voir et de les sentir... de sorte que je me suis tue.

Tu es bon. D’une bonté complète. Infiniment bon parce que Dieu, et parfaitement bon en tant qu’Homme-Dieu. Tu comprends que les souvenirs fassent mal, que certaines choses troublent, et tu ne veux pas que les morts ou les agitations troublent ton porte-parole, déjà si épuisé, si épuisé... C’est pour ça que tu m’as absorbée en toi, dans ton passé de Jésus de Nazareth, pèlerin et maître sur la terre, afin que je ne pense pas... à toutes les dates funèbres que compte le mois de juin pour moi... Les tourments étaient présents malgré tout... mais atténués.

Il y avait les sanglots de la pauvre Maria qui a vu, pendant ce mois de juin, les pires tempêtes de sa destinée, celles qui m’ont arrachée à mes plus grandes affections pour que je ne refleurisse qu’en toi... Il y avait les sanglots, prêts à monter... mais tu les cachais sous ton chant... et ils étaient perçus uniquement si Maria — comme âme —regardait un instant son humanité.

Merci, mon Dieu ! Il y a dix ans, à cette même heure, ma maison était réellement abandonnée, complètement, par mon père[*26]…et tu m’as portée jusqu’à ces jours-ci en me serrant sur ton cœur. Comme tu le fais toujours aux pires moments depuis que je suis ton porte parole... Par la mort de maman[*27], pendant les jours les plus féroces de la guerre... et maintenant. Il n’y a que l’année dernière, quand tu m’as laissé boire toute l’amertume, en avril et en juin[*28], selon un dessein qualifié, je crois, de "réparation des désespoirs et leur réconfort". Oui, tu m’as rendue folle pour en sauver d’autres du désespoir. Qui auront été ceux qui furent sauvés ainsi? Où se trouvent maintenant mes pauvres frères désespérés?

Ce matin, j’étais à deux doigts de la mort... De 7 à 12 h, maintenant, une crise cardiaque... mais j'étais depuis hier dans les tenailles de l’angine de poitrine... Comme je ne pouvais rien faire d’autre, je t’ai aimé, et j’ai offert ton Sang et mes souffrances pour mon père et pour mes frères désespérés.

(*26) Giuseppe Valtorta, mort le 30 juin 1935.
(*27) Iside Fioravanzi, morte le 4 octobre 1943.
(*28)Voir la note 10 du 19 mars 1945.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus Amour


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta:" C'est Toi ! l' Amour qui brûle notre coeur"

Message par Maud Lun 28 Mar - 7:27

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Quand Jésus se donne, les âmes qui le reçoivent deviennent des séraphins et se consument, brûlées par l’amour.


Le 8 juillet 1945

Oh, les ennemis du Christ vont-ils encore et toujours le traiter ainsi? Est-ce que la science et l’hérésie, la haine et l’envie, les ennemis de l’humanité nés de l’humanité elle-même comme les branches empoisonnées d’un arbre bon, font tout cela pour que l’humanité meure? Ils la haïssent encore plus que le Christ, car leur haine est active et ils la privent de sa joie en la déchristianisant, alors qu’ils ne peuvent rien enlever à Jésus, puisqu’il est Dieu et eux poussière. Oui, c’est bien ce qu’ils font.

Mais le Christ se réfugie dans les cœurs fidèles, et c’est de là qu’il regarde, qu’il parle, qu’il bénit l’humanité, et puis... et puis il se donne à ces cœurs et eux... et eux touchent le ciel et sa béatitude tout en restant ici-bas, mais en brûlant jusqu’à en ressentir un délicieux tourment dans tout leur être: sens, organes, sentiments et pensées, et enfin dans l’âme...

Larmes et sourires, gémissements et chant, épuisement et pourtant nécessité de vivre sont nos compagnons, mieux, ils sont notre être même: en effet, tout comme les os sont dans la chair et les veines et les nerfs sous l’épiderme et que le tout forme un seul homme, de même toutes ces réalités brûlantes, nées de ce que Jésus s’est donné à nous, sont en nous, dans notre pauvre humanité.

Et que sommes-nous en ces moments-là — qui ne pourraient durer éternellement car, s’ils duraient plus qu’un instant nous mourrions brûlés et brisés —? Nous ne sommes plus des hommes. Nous ne sommes plus les animaux doués de raison vivant sur la terre. Nous sommes, nous sommes, oh! Seigneur! Laisse-moi le dire une fois, non pas par orgueil mais pour chanter tes gloires, parce que ton regard me brûle et me fait délirer...

Nous sommes, en ces instants, des séraphins. Et je m’étonne que des flammes et du feu ne jaillissent pas de nous avec des effets sensibles sur les personnes et la matière, comme dans les apparitions des damnés. Car s’il est vrai que le feu de l’enfer est tel qu’un simple reflet émanant d’un damné peut brûler le bois et faire ruisseler le métal, qu’est donc ton feu, ô Dieu, toi qui possèdes tout infiniment et parfaitement?

On ne meurt pas de fièvre, non, on n’en brûle pas, on n’est pas consumé de fièvre par des maladies physiques. C’est toi, l’Amour, qui es notre fièvre! Et, oui, on en brûle, on en meurt, on s’en consume, et il déchire les fibres de notre cœur, qui ne peut résister à autant. Mais je me suis mal exprimée, parce que l’amour est délire, l’amour est cascade qui rompt les digues et dévale en renversant tout ce qui n’est pas elle, l’amour est une foule de sensations dans l’esprit, toutes vraies, toutes présentes, mais que la main est incapable de retranscrire tant l’esprit est rapide à traduire en pensée le sentiment qu’éprouve le cœur. Ce n’est pas vrai qu’on meurt.

On vit, d’une vie multipliée par dix, d’une double vie, en tant qu’homme et en tant que bienheureux: la vie de la terre et la vie du ciel. On atteint et on surpasse — j’en suis certaine — la vie sans défaut, sans handicap ni limites que toi, Père, Fils et Esprit Saint, toi, le Dieu créateur un et trine, tu avais donnée à Adam en prélude à la Vie après l’assomption vers toi, cette vie dont il devait jouir au ciel après un paisible passage du paradis terrestre à celui du ciel, un passage effectué dans les bras pleins d’amour des anges, à l’instar de ce que fut le doux sommeil et la douce assomption de Marie au ciel, pour venir à toi, à toi, à toi!

On vit de la vraie Vie. Et puis on se retrouve ici, comme je le fais actuellement, on s’étonne, on a honte d’être allé aussi loin, et l’on se dit: "Seigneur, je ne suis pas digne de tout cela. Pardonne-moi, Seigneur." On se frappe alors la poitrine car on est terrifié à l’idée d’avoir commis un acte d’orgueil, et un voile plus épais descend sur l’éclat qui, s’il ne continue pas à flamboyer avec une ardeur parfaite, par pitié pour nos limites, se recueille pourtant au centre de notre cœur, prêt à se réenflammer puissamment pour un nouveau moment de béatitude voulu par Dieu. Le voile descend sur le sacrarium où Dieu brûle de ses feux, de ses lumières, de ses amours...

Puis, exténués mais régénérés, nous reprenons notre voyage comme... ivres d’un vin fort et suave, qui n’obscurcit pas la raison mais nous empêche de diriger nos regards et nos pensées vers ce qui n’est pas le Seigneur, toi, mon Jésus, qui es lieu de rencontre entre notre misère et la divinité moyen de rédemption pour notre faute, créateur de béatitude pour notre âme, toi le Fils qui, de tes mains transpercées, remets les nôtres entre celles, toutes spirituelles, du Père et de l’Esprit afin que nous soyons en vous, maintenant et à jamais. Amen.

Mais où suis-je allée pendant que Jésus me brûle en brûlant les habitants de Jutta de son regard d’amour? Vous aurez remarqué que je ne parle plus de moi, ou bien rarement. J’aurais tant de choses à dire ! Mais la fatigue et la faiblesse physique qui m’accablent aussitôt les dictées terminées, ainsi qu’une pudeur spirituelle, toujours plus forte au fur et à mesure que j'avance, me persuadent de me taire, m’y obligent même. Mais aujourd’hui... je suis montée trop haut et, c’est connu, l’air de la stratosphère fait perdre tout contrôle...

Je suis allée beaucoup plus haut que la stratosphère... et je n’ai pas pu me contrôler... Et puis je crois que si nous gardions toujours le silence, nous qui sommes pris par ces tourbillons d’amour, nous finirions par exploser comme des projectiles, ou plutôt comme des chaudrons chauffés à blanc et fermés.

Pardonnez-moi, mon Père. Et maintenant, avançons.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Dieu Amour Feu


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Toi ! tu connais bien ces choses , aide-moi"

Message par Maud Mar 29 Mar - 7:41

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_13


La description de l’extase ne saurait rendre ce que l’on éprouve en réalité


Le 9 juillet 1945

Je relis ce que j'ai écrit hier pour rectifier certains mots incompréhensibles par pitié pour vos yeux, mon Père. Cette relecture me désole... c’est si loin de ce que j’éprouvais en vous décrivant mon état d’âme!

J’avais pourtant appelé mon saint Jean pour qu’il m’aide à formuler ce que le Seigneur me faisait ressentir, et aussi par peur de mal m’exprimer et pour obtenir quelque réconfort  car c’est une vraie souffrance, vous savez ?

Je lui disais: "Toi, tu connais bien ces choses. Tu les as ressenties. Aide-moi." Sa présence ne m'a pas fait défaut, ni son sourire d’éternel enfant bon, ni ses caresses.

Mais je sens maintenant que mes pauvres mots sont si inférieurs au sentiment que j’éprouvais...

Tout ce qui est humain n’est que paille, l’or seul est surnaturel.
Mais l’homme ne peut jamais le décrire.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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St. Jean


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus se réfugie dans les coeurs fidèles "

Message par Maud Mer 30 Mar - 7:27

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_14

Quand Jésus se donne, les âmes qui le reçoivent deviennent des séraphins et se consument, brûlées par l’amour.

Le 8 juillet 1945 [*29]

Oh, les ennemis du Christ vont-ils encore et toujours le traiter ainsi? Est-ce que la science et l’hérésie, la haine et l’envie, les ennemis de l’humanité nés de l’humanité elle-même comme les branches empoisonnées d’un arbre bon, font tout cela pour que l’humanité meure? Ils la haïssent encore plus que le Christ, car leur haine est active et ils la privent de sa joie en la déchristianisant, alors qu’ils ne peuvent rien enlever à Jésus, puisqu’il est Dieu et eux poussière. Oui, c’est bien ce qu’ils font.

Mais le Christ se réfugie dans les cœurs fidèles, et c’est de là qu’il regarde, qu’il parle, qu’il bénit l’humanité, et puis... et puis il se donne à ces cœurs et eux... et eux touchent le ciel et sa béatitude tout en restant ici-bas, mais en brûlant jusqu’à en ressentir un délicieux tourment dans tout leur être: sens, organes, sentiments et pensées, et enfin dans l’âme...

Larmes et sourires, gémissements et chant, épuisement et pourtant nécessité de vivre sont nos compagnons, mieux, ils sont notre être même: en effet, tout comme les os sont dans la chair et les veines et les nerfs sous l’épiderme et que le tout forme un seul homme, de même toutes ces réalités brûlantes, nées de ce que Jésus s’est donné à nous, sont en nous, dans notre pauvre humanité. Et que sommes-nous en ces moments-là — qui ne pourraient durer éternellement car, s’ils duraient plus qu’un instant nous mourrions brûlés et brisés —? Nous ne sommes plus des hommes. Nous ne sommes plus les animaux doués de raison vivant sur la terre.

Nous sommes, nous sommes, oh! Seigneur! Laisse-moi le dire une fois, non pas par orgueil mais pour chanter tes gloires, parce que ton regard me brûle et me fait délirer... Nous sommes, en ces instants, des séraphins. Et je m’étonne que des flammes et du feu ne jaillissent pas de nous avec des effets sensibles sur les personnes et la matière, comme dans les apparitions des damnés. Car s’il est vrai que le feu de l’enfer est tel qu’un simple reflet émanant d’un damné peut brûler le bois et faire ruisseler le métal, qu’est donc ton feu, ô Dieu, toi qui possèdes tout infiniment et parfaitement?

On ne meurt pas de fièvre, non, on n’en brûle pas, on n’est pas consumé de fièvre par des maladies physiques. C’est toi, l’Amour, qui es notre fièvre! Et, oui, on en brûle, on en meurt, on s’en consume, et il déchire les fibres de notre cœur, qui ne peut résister à autant. Mais je me suis mal exprimée, parce que l’amour est délire, l’amour est cascade qui rompt les digues et dévale en renversant tout ce qui n’est pas elle, l’amour est une foule de sensations dans l’esprit, toutes vraies, toutes présentes, mais que la main est incapable de retranscrire tant l’esprit est rapide à traduire en pensée le sentiment qu’éprouve le cœur.

Ce n’est pas vrai qu’on meurt. On vit, d’une vie multipliée par dix, d’une double vie, en tant qu’homme et en tant que bienheureux: la vie de la terre et la vie du ciel. On atteint et on surpasse — j’en suis certaine — la vie sans défaut, sans handicap ni limites que toi, Père, Fils et Esprit Saint, toi, le Dieu créateur un et trine, tu avais donnée à Adam en prélude à la Vie après l’assomption vers toi, cette vie dont il devait jouir au ciel après un paisible passage du paradis terrestre à celui du ciel, un passage effectué dans les bras pleins d’amour des anges, à l’instar de ce que fut le doux sommeil et la douce assomption de Marie au ciel, pour venir à toi, à toi, à toi!

On vit de la vraie Vie. Et puis on se retrouve ici, comme je le fais actuellement, on s’étonne, on a honte d’être allé aussi loin, et l’on se dit: "Seigneur, je ne suis pas digne de tout cela. Pardonne-moi, Seigneur." On se frappe alors la poitrine car on est terrifié à l’idée d’avoir commis un acte d’orgueil, et un voile plus épais descend sur l’éclat qui, s’il ne continue pas à flamboyer avec une ardeur parfaite, par pitié pour nos limites, se recueille pourtant au centre de notre cœur, prêt à se réenflammer puissamment pour un nouveau moment de béatitude voulu par Dieu. Le voile descend sur le sacrarium où Dieu brûle de ses feux, de ses lumières, de ses amours...

Puis, exténués mais régénérés, nous reprenons notre voyage comme... ivres d’un vin fort et suave, qui n’obscurcit pas la raison mais nous empêche de diriger nos regards et nos pensées vers ce qui n’est pas le Seigneur, toi, mon Jésus, qui es lieu de rencontre entre notre misère et la divinité moyen de rédemption pour notre faute, créateur de béatitude pour notre âme, toi le Fils qui, de tes mains transpercées, remets les nôtres entre celles, toutes spirituelles, du Père et de l’Esprit afin que nous soyons en vous, maintenant et à jamais. Amen.

Mais où suis-je allée pendant que Jésus me brûle en brûlant les habitants de Jutta de son regard d’amour? Vous aurez remarqué que je ne parle plus de moi, ou bien rarement. J’aurais tant de choses à dire ! Mais la fatigue et la faiblesse physique qui m’accablent aussitôt les dictées terminées, ainsi qu’une pudeur spirituelle, toujours plus forte au fur et à mesure que j'avance, me persuadent de me taire, m’y obligent même. Mais aujourd’hui... je suis montée trop haut et, c’est connu, l’air de la stratosphère fait perdre tout contrôle...

Je suis allée beaucoup plus haut que la stratosphère... et je n’ai pas pu me contrôler... Et puis je crois que si nous gardions toujours le silence, nous qui sommes pris par ces tourbillons d’amour, nous finirions par exploser comme des projectiles, ou plutôt comme des chaudrons chauffés à blanc et fermés.

Pardonnez-moi, mon Père. Et maintenant, avançons.

(*29) Pour bien comprendre le passage suivant, il faut garder à l’esprit que la partie introductive de cet épisode parle d’une foule qui se presse autour de Jésus, non seulement avec l’amour des bons, mais aussi avec la curiosité hostile des malveillants.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 31 Mar - 8:10

Chers amis lecteurs  Laughing

Je vous informe de mon absence jusqu'à ce prochain Lundi 4 Avril

Que le Seigneur vous bénisse    sunny

Amicalement


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " La Soif de Moi est vive "

Message par Maud Lun 4 Avr - 7:11

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La description de l’extase ne saurait rendre ce que l’on éprouve en réalité


Le 9 juillet 1945

Je relis ce que j'ai écrit hier pour rectifier certains mots incompréhensibles par pitié pour vos yeux, mon Père.

Cette relecture me désole... c’est si loin de ce que j’éprouvais en vous décrivant mon état d’âme! J’avais pourtant appelé mon saint Jean pour qu’il m’aide à formuler ce que le Seigneur me faisait ressentir, et aussi par peur de mal m’exprimer et pour obtenir quelque réconfort , car c’est une vraie souffrance, vous savez ?.

Je lui disais: "Toi, tu connais bien ces choses. Tu les as ressenties. Aide-moi."

Sa présence ne m'a pas fait défaut, ni son sourire d’éternel enfant bon, ni ses caresses.
Mais je sens maintenant que mes pauvres mots sont si inférieurs au sentiment que j’éprouvais...

Tout ce qui est humain n’est que paille, l’or seul est surnaturel. Mais l’homme ne peut jamais le décrire.



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Dernière édition par Maud le Mar 5 Avr - 9:05, édité 1 fois


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :"Souviens toi de l' union entre chrétiens "

Message par Maud Mar 5 Avr - 7:25

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_16

La chère Voix invite l’écrivain à faire mémoire des frères séparés.

Le 16 juillet 1945

Je devrais maintenant vous dire quelque chose, parce que, sinon, je vais en faire une fixation.

Voici quinze jours, peut-être davantage, que la chère Voix m’aiguillonne le cœur par ces mots:

"Souviens-toi de tes frères séparés. Souviens-toi que tu es victime pour eux aussi. Souviens-toi qu’ils étaient soutenus par ton amie Gabriella, qui est trappistine[*30]. Souviens-toi que l’obstacle de la guerre est levé. Souviens-toi que les âmes ne doivent pas être aidées par la prière seule. Souviens-toi que je suis le Christ de tous, et que tous les chrétiens appartiennent au Christ.

Souviens-toi que ta mission va bien au-delà du sang et des affections. Tu es le porte-parole de la Voix, or la Voix s’adressait à tous.

Souviens-toi que je suis aimé — tu en as eu toi-même l’intuition — avec plus de respect dans les autres confessions que chez vous. Il n’y a qu’un pas à faire pour venir former un seul Troupeau sous un unique pasteur.

Or il faut pour cela qu’une main se tende au-delà du ruisseau qui divise pour les aider à venir. La soif de moi est bien vive, là-bas..."

Mais que puis-je faire? Y laisser le peu de sommeil qui me reste pour cette vrille d’admonition qui ne se tait jamais dans mes pensées. Y laisser ma tranquillité, puisque je ne sais comment faire, puisque je suis opposée à agir, puisque je sens que je déplais à Jésus en n’agissant pas.

Je ne connais pas de frères séparés, si ce n’est de nom, ceux de Nashdom Abbey. Et comment faire? Que dire? Je ne sais pas l’anglais. Pourquoi Jésus attend-il donc de moi des choses qui dépassent mes capacités et mes tendances? Aidez-moi car, savez-vous, quand il veut, il veut; et il ne se calme pas avant d’être satisfait.

Jésus dit: "En raison de l’union qui manque entre les peuples, qu’il existe au moins une union entre les chrétiens, car les temps antichrétiens sont imminents et il faut que les prophéties s’accomplissent."

D’accord... mais comment?... Pendant ce temps je donne tout ce que j’endure, et n’en garde qu’un soupçon pour d’autres motifs. Ce n’est pas encore assez, me semble-t-il, et je ne puis ajouter d’autres souffrances à celles propres à la maladie.

Alors?

(*30) Il s’agit de sœur Maria-Gabriella Sagheddu, trappistine de Grottaferrata (1914-1939), qui s’est offerte pour l’unité des chrétiens et fut proclamée bienheureuse par le pape Jean-Paul II le 25 janvier 1983.

Cahiers de 1945 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : "Compassion , les larmes me coulent des yeux "

Message par Maud Mer 6 Avr - 7:42

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_17


Peine due à la mort de son oncle et douloureuses prémonitions.

Le 21 juillet 1945

Il est onze heures, et mon cœur ressent une nouvelle douleur. Je reconnais que, même si j'éprouve cette nouvelle douleur depuis plusieurs jours, j'ai pleuré aujourd’hui. Les larmes ont coulé alors que je mangeais sans faire d’histoires, parce que je n’aime pas faire des histoires qui n’intéressent personne.

C’est à propos de mon oncle. Il m’écrit, par l’intermédiaire d’un de ses amis, sa dernière salutation... Voilà que ce parent est mort, lui aussi. Il m’était toujours resté dans le cœur, si malade, ayant besoin de tout et en premier lieu d’affection, de quelqu’un qui lui caresse ses grandes blessures pour leur retirer cette amertume que des malheurs vraiment trop douloureux lui avaient mise dans le cœur. Or j'y parvenais si bien! J’ai souffert pour lui aussi au cours de ces mois d’impossibilité à communiquer avec ceux du Nord. Et sa lettre de juin m’avait bien fait plaisir. J’avais aussitôt pensé à lui faire quelque petit cadeau... et puis j'ai senti que ce serait le dernier... Il l’a reçu... et cela aura été la dernière fleur affectueuse sur son lit de mort.

Les larmes me coulent des yeux... Seigneur! Je n’en dis pas plus. Tu sais. C’est avec ce nœud de douleur muette au cœur que je me couche, pour donner quelque repos à mon corps qui ne veut pas mourir alors que j’en ai tellement envie, et je pense à sœur M. Gabriella. Je sens qu’elle a besoin d’un petit sucre... Elle n’est pas convaincue qu’il y a davantage de fiel que de miel dans le calice de Jésus.

Comme je sens que l’arrivée de deux de ses sœurs est proche, pour me demander une parole en son nom, je dis à Jésus: "Il n’y a rien pour elle? Afin qu’elle ne me demande pas à chaque instant s’il n’y a rien." Réponse sèche comme un coup de fusil: "Non!" Je suis anéantie par ce "non" sec qui exclut toute réplique... Je me tourne de l’autre côté, et je pleure pour mon oncle tandis que Marta sommeille.

A 16 h, voici les sœurs: "Il n’y a rien à dire à la Supérieure?" Comprendre: à donner...

J’aurais voulu la remercier pour Cancogni. Mais je suis accablée par trop de choses, et je dis moi aussi: "Non." Je pense qu’elle se sentira bien mal. Mais qu’y puis-je? Je lui écrirai une petite lettre de courtoisie dès que je le pourrai. Mais le "non" de Jésus était si tranchant que, à mon avis, sœur G. n'aura rien pendant longtemps. J’en suis désolée, car j'ai pitié des âmes qui ne savent pas se conduire toutes seules... sans douceurs... en se les gardant toutes pour l’éternité. Est-ce une pensée d’orgueil? Je m’examine, et il me semble que non.

C’est la pure vérité.

Pourquoi, mon Père, le voile qui recouvre les âmes et les choses me devient-il de plus en plus léger? Je ne le voudrais pas... En quelques mois, c’est la quatrième fois que je dis: "Je sens qu’un tel ou une telle est mort", et cela se vérifie. Mon docteur, madame Soldarelli, Annalina, mon oncle... Je pense à eux et je les sens vivants puis, un beau jour, je dis: "Inutile d’attendre plus longtemps ou de lui écrire. Il est mort." Et effectivement, ils le sont. Voyez: pour sœur Giovannina, je sentais qu’elle n’était pas partie de Rome, qu’elle n’était pas morte, ni paralysée, hébétée ou autre chose, je savais quel vrai nom donner à ce silence. Mais les autres, alors que je pouvais, que je devais les croire vivants, j'ai senti qu’ils étaient morts. Ce n’est vraiment pas agréable...

Jésus me reprend pour l’Evangile.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Compassion



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Ce sont des Bienheureuses au Ciel "

Message par Maud Jeu 7 Avr - 7:19

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Le martyre de Flore et de Marie de Cordoue.
Spoiler:


Le 23 juillet 1945
Le soir.

Les martyrs Flore et Marie de Cordoue.

Peut-être pour me consoler de la vision perdue [34] et faire disparaître l’inquiétude qui demeure en moi quand tant de choses humaines m’empêchent de m’occuper de mon travail, une vision nette mais étrange se présente à moi: un souterrain, certainement une geôle de quelque château; c’est un château musulman, parce que je vois un individu laid à la face patibulaire vêtu comme un turc ou un arabe — plutôt un turc de l’époque antique, à ce qu’il me semble —: il porte un long cafetan marron dont sort un jupon en une étoffe brillante comme de la soie, rouge foncé, et un pantalon ample serré à la malléole. Ses pieds sont chaussés de babouches sans talon en cuir rouge.

Il porte sur la tête un chapeau en forme de cône tronqué marron, entouré d’un cercle d’étoffe vert émeraude enroulée en forme de turban. La prison, ou le souterrain, comme on voudra — car les fenêtres sont au niveau du sol — est agencée de la manière suivante : par un couloir bas dans lequel débouche une échelle raide, on entre par une ouverture voûtée dans une salle basse et sombre comme une cave. Au milieu de celle-ci se trouve un bloc de pierre carré portant en son centre un gros anneau en fer. Le sol est en terre battue. Voilà l’endroit, que je ne réussis absolument pas à représenter par un dessin.

On y conduit une adolescente, très belle, les mains liées dans le dos, et on la jette presque en bas des cinq marches qui relient cette triste pièce au couloir précédent. L’individu décrit ci-dessus l’attend en faisant les cent pas d’un air agité. J’ai d’ailleurs oublié de dire qu’il porte, à la haute ceinture qui maintient son vêtement, un long cimeterre recourbé dont la garde est ornée de pierres précieuses et le fourreau damasquiné en or.

"Je te le demande pour la dernière fois: veux-tu abandonner la religion de ces chiens de juifs et revenir à la sainte foi du Prophète?

— Non.

— Fais attention. Tu sais que, sur la terre des Maures on vénère seulement Mahomet, le vrai prophète d’Allah! Et tu sais quel sort attend les apostats.

— Je le sais. Mais vous restez fidèles à votre foi, et moi à la mienne. Vous, à la vôtre qui est fausse, moi à la mienne, qui est la vraie.

— Je te ferai ôter la vie sous les tortures.

— Mais tu ne m’ôteras pas le ciel et ses joies.

— Tu perdras la santé, la vie, la joie, tout.

— Mais je retrouverai Dieu et sa Mère la Vierge Marie, ainsi que ma mère qui m’a engendrée à Dieu."

L’homme tape du pied rageusement et ordonne de la fouetter avec des verges en fer.

On arrache les vêtements du corps de la jeune fille qui est dénudée jusqu’à la ceinture, on les lui retourne sur les hanches sans lui détacher les mains qui sont ainsi recouvertes par les vêtements. On lui passe une corde au cou comme s’il s’agissait d’un collier et on l’assure, après l’avoir fait agenouiller près du bloc carré, à l’anneau, de sorte qu’elle touche du menton cette pierre dure.

Deux bourreaux musclés pris dans l’escorte qui l’a traînée là commencent alors à la frapper sur ses jeunes épaules, sur le cou, sur la tête, férocement. Chaque coup crée une ampoule pleine de sang sur sa chair tendre et blanche. Quand la tête est frappée, son menton bat durement sur la pierre et se blesse, les dents s’entrechoquent sûrement, provoquant la douleur. Comme elle est agenouillée loin du bloc de pierre, qu’elle a les mains liées dans le dos et qu’elle est obligée de se pencher à angle droit, elle ne peut trouver aucun soulagement et, s’ajoutant aux coups, sa position même est torture.

Le juge n’était pas encore satisfait; il surveille cette torture les bras croisés comme s’il assistait à un paisible spectacle et ordonne d’intensifier les coups sur la tête "pour qu’elle ressemble davantage à son maudit Christ", ricane-t-il.

Et les bourreaux frappent, frappent, avec des fines verges, presque flexibles — je pense qu’elles doivent être en acier —, qui pleuvent en gerbes sur sa pauvre tête après avoir sifflé dans l’air. Les cheveux se prennent dans les verges et sont arrachés à foison; ceux qui restent deviennent rouges de sang parce que la peau se déchire et que l’os crânien se découvre, tandis que le sang coule le long du cou, derrière les oreilles et descend sur la poitrine nue, s’arrêtant à la ceinture où il est absorbé par les vêtements.

"Assez!", ordonne le juge.


Ils la détachent, la rhabillent et, comme elle est presque évanouie, ils l’étendent sur le sol.

Ils la Le juge lui donne des coups de pied et, lorsque la jeune fille ouvre les yeux (un regard doux et douloureux d’agneau torturé), il lui demande:

" Tu apostasies?

— Non." Ce n’est plus le "non" triomphal d’avant, mais malgré sa faiblesse, il est assuré.

"Ton frère s’en occupera. Et il sera pire que moi. Qu’on l’appelle et qu’on la lui donne!" Puis, sur un dernier coup de pied, le juge s’en va...

… et la vision s’achève dans un nouvel endroit, certainement encore une prison car il y a des cours avec des fenêtres aux grilles solides, et on entend des voix qui blasphèment et disent des choses triviales se mêler à des chants chrétiens qui en proviennent.

La jeune fille se trouve maintenant en compagnie d’une autre de son âge, et elles sont conduites dans une salle pompeuse où je revois le juge d’avant, entouré d’autres musulmans, des serviteurs ou des juges d’un rang inférieur.

"Il me faut donc encore vous interroger! C’est la dernière fois. Mais que voulez-vous donc?

— Mourir pour Jésus Christ.

— Mourir pour Jésus Christ! Mais toi, Flore, tu sais ce que veut dire la torture!

— Je sais ce que veut dire Jésus.

— Vous savez bien que je pourrais vous garder pendant votre vie entière chez les... (je dis : les femmes de mauvaise vie, mais il a employé un vilain mot) comme vous l’avez été ces jours derniers? Dans ce cas, qu’emporterez-vous au ciel? Boue et ordure."

L’autre jeune fille parle: "Tu te trompes. Cela reste ici, avec toi. Je crois fermement que, par grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, de Marie sa Mère dont je porte le nom, de tous les saints du paradis parmi lesquels, dernièrement, mon frère diacre martyrisé par toi, une fois montées au ciel nous pourrons faire éclore la semence jetée en tant de pauvres cœurs enfermés en une chair infâme, et sauver ainsi les malheureuses sœurs au nombre desquelles tu nous as mises dans l’espoir qu’elles nous corrompent et qu’elles brisent en nous la fermeté de la foi; mais, sache-le, nous en sommes sorties encore plus pures et plus fermes, plus désireuses que jamais de mourir pour ajouter notre sang à celui du Christ et sauver nos malheureuses compagnes.

— Appelez les bourreaux. Qu’elles soient décapitées!

— Que le vrai Dieu te récompense de nous ouvrir le ciel et qu’il touche ton cœur. Viens, Flore! Allons-y en chantant."
Et elles sortent en chantant le magnificat...

Jésus me dit: "Tu as appris l’histoire des vierges et martyres Flore et Marie de Cordoue, à l’époque où l’Espagne était aux mains des Maures, au neuvième siècle. Ce sont de saintes martyres, quasiment ignorées, mais comme elles sont bienheureuses au ciel!

(*34) Dans le paragraphe qui précède (non reporté ici), l’écrivain explique qu’elle est obligée de résumer une vision en quelques lignes car, "à cause du remue-ménage qu’il y avait ce matin à la maison, je n’ai pu écrire en même temps que je voyais".


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




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Sainte Flore de Cordoue


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Désormais , je m'occupe des démons"

Message par Maud Ven 8 Avr - 7:00

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_19

L’écrivain rapporte comment elle a réussi à faire partir deux spirites qui habitaient la maison d’à-côté

. Le 28 juillet 1945

Je vais vous obéir en vous racontant le départ précipité des spiritistes qui, en juin, voulaient prendre une chambre chez moi et qui, devant mon refus, avaient pris... logement pour leurs opérations dans la maison voisine; son ami et lui se prétendaient chirographes et cartomanciens. Bien que ces deux occupations me gênent, je les ai laissé rester jusqu’au 18 juillet lorsque, à cause de la souffrance que j’éprouvais la nuit, en tout point semblable à d’autres que je ressentais quand j’étais proche de lieux ou de personnes qui pratiquaient le spiritisme, j’ai compris que des réunions spirites se tenaient dans la maison à côté.

J’ai dit, et je vous le redis, mon Père: "Désormais, c’est moi qui m’en occupe et nous verrons bien qui a la tête la plus dure!" Le soir même, je me suis mise à faire un exorcisme selon la formule de Léon XIII, que j'avais obtenue chez les rédemptoristes de Naples. Je l’ai toujours trouvée très puissante contre les tempêtes, les bombes, les caractères... infernaux et contre toute affaire de spiritisme.

Me voici donc, réussissant à grand-peine à rester à genoux, la croix en main et l’âme qui s’évade du corps pour porter la formule de l’autre côté des deux murs qui me séparent de l’antre du médium. Me voici ensuite tombant de fatigue, comme toujours quand je le fais, comme si toutes mes forces sortaient de moi, et restant presque sans connaissance... Cela a duré trois soirs: le 18, le 19 et le 20. Mais, ce jour-là, j’ai dû rester assise, parce que j’étais plus morte que vive.

Hier, la maîtresse de maison me dit que l’un des deux messieurs, précisément celui qui était médium — alors que l’autre le secondait — a fait ses valises sous prétexte "qu’il ne gagnait que mille ou mille cinq cents lires par jour. Qu’est-ce que mille ou mille cinq cents lires?" Vraiment, il me semble que cela représente quelque chose... Et, quand je lui fais observer que cinq cents ou sept cents cinquante lires par tête et par jour ne sont pas rien, la maîtresse de maison ajoute: "Il a dit aussi qu’il ne reste pas parce qu’il est trop dérangé. Pas par le bruit ni par nous, qui sommes à la maison, car nous ne soufflons mot lorsque le professeur (?!) est au travail, mais par d’autres choses qu’il n’a pas voulu expliquer.

Après, il a voulu savoir qui vous êtes et ce que vous faites. Plein de choses. Quand nous lui avons dit: “C’est une femme malade, elle lit, écrit, brode…", il a répondu: “Non. Je le sais: c’est une sainte" (excusez-moi si, par souci d’exactitude, je dois écrire ce mot). Ces braves gens n’ont pas compris quel rapport j’avais avec le travail du professeur (?!) ni comment il pouvait me connaître, de sorte qu’ils m’ont demandé: "Mais vous le connaissez?" J’ai répondu: "Non, grâce à Dieu." Mais moi, j’ai bien vu le rapport.

Eh bien! C’est 1930 qui se répète. Le fait est que le médium a tourné les talons et j'ai bien confiance que l’autre ne tardera pas à le suivre... L’air sera alors purifié des odeurs de soufre que mes poumons spirituels ne supportent pas. Voyons maintenant quelles méchancetés Satan va m’administrer pour se venger... Je n’y couperai pas, c’est certain. En 1930, il m’avait dit par la bouche du médium que j’avais chassé, comme vous le savez: "Vous me chassez... Mais vous faites mal. Car qui me chasse va au-devant de souffrances et de malheurs..." Effectivement, je n’ai plus été bien. Mais eux ont dû aller ailleurs...

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus chasse les démons


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Maria Valtorta Maria valtorta

Message par Invité Ven 8 Avr - 12:41

Bonjour @ tous et merci @ Maud pour ce passage .
je viens de lire chez Don Amorth que les saints et les saintes ( sur terre) réussissaient
à chasser les démons , là où il faut parfois "des années" pour un exorciste ! C'est effarant.
Il semblerait que nombre d'exorcistes n'ont pas "La Foi" en ce qu'ils font ..Alors qu'il n'y a
jamais eu autant besoin d'exorcistes...
Marie Fleur
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Ven 8 Avr - 21:23

Ah là là. Tu as raison, oui, @Marie Fleur.

Prions pour que le Seigneur nous accorde de saints exorcistes, ayant l'esprit de sacrifice de Maria Valtorta et la mission de protéger les âmes des influences du démon.

Prie
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Repose toi sur le coeur de ceux qui t'aiment

Message par Maud Sam 9 Avr - 7:34

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_20

Dictée de Jésus pour Marta.
L’écrivain rappelle sa souffrance intime due à ses relations avec ses parents de Calabre.


Le 29 juillet 1945

Jésus dit:

" Ceci est destiné à ma petite Marta, qui ne doit pas se plaindre de ne jamais recevoir une parole, qui doit être sûre d’être très aimée — et en actes — par son Seigneur, qui a pensé à la protéger depuis qu’il l’a placée sous la tente où il prend son repos. Il t’aimait déjà avant, car aimer est sa respiration.

Lorsque tu t’es cru seule, il t’aimait pour toute une famille et t’a donné de trouver la paix auprès de Maria. Ne te plains pas si tu ne reçois pas de parole. Tu les as toutes en vivant aux côtés de Maria. On écrit des lettres à ceux qui sont au loin, pas à ceux qui habitent avec nous. Or tu sais où j’habite. Sois bonne. Que ton activité de Marta s’inspire de la spiritualité de Maria, qui a choisi la meilleure part; pour l’avoir choisie avec souffrance et d’un amour total et volontaire, elle a obtenu de moi la part encore meilleure. Tu es sur le cœur de Maria et Maria est sur mon cœur.

Ne te tourmente pas de trop de choses, comme te demander si je pense à toi. Repose-toi sur le cœur de ceux qui t’aiment et aie foi. Dieu n'abandonne pas ceux qui espèrent en lui et pratiquent la charité.

Que ma paix soit avec toi."

En revanche, c’est moi qui me dis ce qui suit; je me souviens...

Il y a deux ans arrivait ma parenté de Calabre[*36] à qui j’ai donné assistance et affection en tant que parente et pour qui j'ai engagé ma plus grande bataille. Mais je ne me trouve pas dans les mêmes conditions que Marthe, la sœur de Lazare. Je ne suis pas certaine d’avoir la victoire en main, malgré toutes les protestations de foi, etc. que l’on m’écrit.

Ce dont je suis sûre, c’est que j’ai enduré de nombreuses souffrances, que j’en endure et que j’en endurerai encore, pour cette raison que cela a commencé voici deux ans. Jésus dit: "Il vaut mieux perdre une amitié pour sauver une âme. "Et c’est bien ainsi. Je crois justement que c’est mon cas. Je reconnais d’ailleurs que je le regrette bien peu. Je pense que moins j'aurai de liens, plus je serai libre de voler vers Jésus.

Je parle des liens de l’affection humaine. Je les sens si affaiblis par une usure due à la mesquinerie et à la misère humaines, qu’il n’en subsiste qu'une fibre déjà ébranlée qu’un rien suffirait à rompre. Ainsi, mon amour pour ma parenté est dépouillé de tout ce qui est chair et sang — c’est-à-dire joie égoïste—, et il devient un amour spirituel doré et douloureux qui n’abandonnera pas ces âmes par amour pour Jésus. Voici l’essence que deux années de connaissance intime ont pressée du fruit de cette proximité...

(*36) Voir, dans "Les cahiers de 1944", la note 139.


Cahiers de  1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Repose-toi sur le cœur de ceux qui t'aiment


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Sam 9 Avr - 13:39

sunny sunny sunny


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 9 Avr - 21:03

Merci sofoyal Smile


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " La Gloire attend les généreux au Ciel "

Message par Maud Dim 10 Avr - 7:28

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_21


Paroles pour sœur Gabriella.


Le 10 août 1945

Ceci a vraiment été obtenu par les larmes, car je sens l’intolérance de ce cœur; je reçois ces paroles pour sœur Gabriella:

"Ma fille, ma fille, ma fille. Ne t’es-tu pas laissée prendre par le désir des grandes hauteurs où plane la croix?

Or ne t’ai-je pas dit, la dernière fois: "Va dans ma paix. Qu’elle soit ton viatique dans tes grandes nécessités"?

Parce que je sais bien ce qui attend chacun.

Parce que je savais que tu avais besoin d’un viatique.

Parce que je sais qu’une grande récompense est réservée à celui qui accomplit la volonté de Dieu.

Parce que je sais ce qu’est l’heure de Gethsémani. En raison de toute cette souffrance qu’il y a sur la terre et de toute la gloire qui attend les généreux au ciel, je t’ai donné ma paix en guise de viatique.

Puisque tu t’es fait prendre par le désir des grandes hauteurs où plane la croix, apprends à répéter les paroles de la croix et en particulier, dans ton cas, la première et les deux dernières, unies par cette chaîne d’or qu’est la soif d’expier pour le monde.

La paix à toi, Maria Gabriella, la paix à toi, et encore la paix à toi."


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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La Gloire attend les généreux au  Ciel


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : "Avec le St Sacrement on peut tout vaincre"

Message par Maud Lun 11 Avr - 7:23

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_22

Un miracle de sainte Claire.

Le 12 août 1945

Sainte Claire d’Assise.

C’est certain, ce que je vois ne paraîtra pas être une vision impossible à avoir, puisqu’une foule de personnes connaissent cet événement: il s’agit du miracle des assaillants du couvent d’Assise chassés par sœur Claire. Ce m’est une joie de le voir, et je ne me soucie pas des autres. Je vous décris ce que je vois.

Un bien pauvre petit couvent, très bas, dont le toit plonge en avant, avec un petit cloître qui crie le grand mot franciscain par toutes ses pierres: "Pauvreté", des couloirs sombres, courts, étroits, sur lesquels s’ouvrent les portes des cellules. Epouvante et douleur agitent cette pauvre demeure de paix.

Le couvent bruisse comme une ruche de voix en prières et de gémissements. Ce petit couvent ressemble vraiment à une ruche effrayée par une invasion.

Le bruit des combats extérieurs pénètre même, unissant ses cris féroces aux voix en prière.

Je ne sais si c’est une sœur converse qui apporte la nouvelle que les hordes ennemies tentent d’envahir le couvent, ou si c’est quelque habitant d’Assise qui avertit les clarisses du péril. Je sais en revanche que la panique atteint son comble, tandis que toutes se précipitent vers la cellule de l’abbesse; cette dernière, prosternée en prière au bord de sa couche, se lève, pâle, épuisée, mais très belle et solennelle, pour accueillir ses filles apeurées.

Elle les écoute et leur ordonne de descendre au chœur en bon ordre et avec foi, en respectant le silence de la Règle, "car, dit-elle, rien, aussi terrible soit-il, ne doit faire oublier la sainte Règle". Elle les suit et entre dans le petit et pauvre chœur au delà duquel commence une petite église barricadée, obscure. Il n’y a que deux courtes flammes: l’une dans l’église, l’autre dans le chœur, qui brillent paisiblement devant le ciboire, là-bas pour les âmes du monde qui oublient si facilement Dieu, de ce côté pour les âmes de Jésus qui reconnaissent en cette petite flamme perpétuelle le symbole de ce qu’elles sont.

Sursautant à chaque hurlement plus fort et plus proche, elles prient. Et quand l’une d’elle, une converse certainement, entre en criant sans retenue pour le lieu: "Mère, ils sont à la porte!", les clarisses se courbent comme si elles étaient déjà frappées à mort.

Pas sœur Claire. Au contraire, elle se lève, va au centre exact du chœur et dit: "N’ayez pas peur. Ce sont des hommes, et ils sont dehors. Nous, nous sommes ici, à l’intérieur, et avec Jésus. Rappelez vous sa parole: "Pas un cheveu ne tombera de votre tête." Nous sommes ses colombes. Il ne permettra pas que les éperviers les profanent."

Au-dehors, la vague du tumulte se fait plus forte, démentant ses paroles. Mais elle ne s’effraie pas. Voyant que les clarisses sont trop terrorisées pour vaincre le doute et l’épouvante, elle s’adresse à Dieu: "Mon doux Jésus, pardonne à ta pauvre Claire d’oser mettre la main là où seul un prêtre peut le faire.

Mais il n’y a ici que toi et nous. L’une de nous doit donc te dire: "Viens." Mes mains sont lavées par les larmes. Elles peuvent toucher ton trône. "Elle s’avance résolument vers le ciboire, l’ouvre, en prend non pas l’ostensoir, comme on dit, mais une custode semblable à une pyxide; celle-ci n’est pas en métal précieux, elle me semble en ivoire ou en nacre, du moins à l’extérieur et à ce que la faible lumière me permet de distinguer. Elle le prend et le tient avec le respect avec lequel elle tiendrait l’Enfant-Dieu.

D’un pas assuré, elle descend les quelques marches et se dirige en psalmodiant vers la porte du couvent, tandis que les sœurs la suivent, tremblantes mais subjuguées.

"Ouvre la porte, ma fille.

— Mais ils sont là, dehors! Entendez-vous comme ils crient et comme ils frappent?
— Ouvre la porte, ma fille.
— Mais ils vont se ruer à l’intérieur!

— Ouvre la porte ! Par respect de l’obéissance!" D’abord douce et persuasive, Claire prend un ton impérieux qui ne souffre aucune tergiversation. Elle est tout à la fois l’ancienne feudataire habituée à commander et la grande abbesse qui rappelle à l’obéissance.

La clarisse ouvre, avec un gémissement et un tremblement qui ralentit l’opération et les autres, derrière l’abbesse, tremblent tout autant. Elles se signent en fermant les yeux, prêtes au martyre, elles descendent leur voile pour mourir voilées.

Finalement, la porte est entrouverte. Les hurlements des assaillants se changent en cris de victoire et, cessant d’utiliser leurs armes, ils se mettent à courir vers la porte qui s'ouvre.

Claire, le visage aussi blanc que le reliquaire qu’elle tient bien haut, en guise d’unique voile à son visage de moniale, fait deux pas au-delà du seuil, puis trois, puis cinq. Je ne sais si elle voit ce qu’elle a en face d’elle, sa terre, ses ennemis. Je ne le pense pas.

Ses yeux ne font qu’adorer le très saint [Sacrement] qu’elle porte. Grande et très maigre, épuisée comme elle l’est, blanche comme un lys, le pas lent, elle donne l’impression d’être un ange ou un fantôme. A moi, elle me paraît un ange, pour les autres, elle doit ressembler à un fantôme.

Leur assurance se brise; ils s’arrêtent et, quand ils la voient faire un nouveau pas en avant, ils fuient en désordre.

C’est alors que Claire vacille, se courbe, comme si elle était près de tomber, et se dépêche de repasser le seuil. "Ils se sont enfuis. Que le Seigneur soit béni! Maintenant... maintenant soutenez votre mère, afin que je puisse le rapporter sur son autel.

Chantez, mes filles, et soutenez-moi. Votre mère est maintenant bien fatiguée!" Effectivement, elle a le visage d’un mourant, comme si elle y avait laissé toutes ses forces. Mais elle a aussi un sourire tellement doux, et tellement de forces dans ses mains pâles pour tenir fermement la custode!

Elles rentrent dans le chœur et Claire dépose le reliquaire dans le ciboire en entonnant le "Te Deum", après quoi elle reste, effondrée, sur les deux marches de l’autel, comme morte, pendant que les clarisses poursuivent l’hymne de grâces.

Voilà ce que je vois. Et, pour moi, il y a cela seulement: quelques mots de sainte Claire, dans ses vêtements paradisiaques, pas ceux de clarisse:

"Avec cela — elle désigne le Saint-Sacrement —, on peut tout vaincre. Il sera la grande force du paradis et de la terre aussi longtemps qu’il existe des besoins terrestres. Par les mérites infinis du très saint Corps qui s’est anéanti pour nous, nous, les saints du ciel, obtenons des grâces pour vous, et grâce à lui vous remportez des victoires. Loué soit l’Agneau eucharistique! Que le Seigneur t’accorde paix et bénédiction."


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Sainte Claire et le Saint Sacrement


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Guillaume1 Lun 11 Avr - 18:51

Et bien ! je connaissait cette histoire de sainte claire, mais elle est raconter de manière si détailler qu'on a l'impression de voir la scène se dérouler sous nos yeux. C'est époustouflant. Maria Valtorta à réellement vu toutes ces choses ?
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 11 Avr - 21:16

Bonsoir Guillaume    Laughing

Je suis touchée de l' intérêt que vous portez à l'Œuvre de Maria Valtorta
Vous écrivez

C'est époustouflant. Maria Valtorta à réellement vu toutes ces choses ?  

Il semble que oui , cher ami
Voici un extrait où elle même explique  ses  "visions"et de cette Mission qui li a été confiée par Jésus

Maria Valtorta précise ce qu'elle appelle son travail : "écrire sous la dictée ou décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et qu'elle se rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le Livre au passage qu'Il veut expliquer. […] Si c'est la vision qui se présente, comme je l'ai dit, avec une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, et puis se déroule en suivant l'ordre […] je décris ce point, puis ce qui précède et ce qui suit"

Maria Valtorta évoque discrètement, dans certaines notes personnelles, les souffrances qu'elle endure. Mais Jésus, dans une dictée, est plus explicite et d'une portée plus générale:

 
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta04.htm

Commencer  à lire ces écrits c'est passer des moments passionnants en compagnie de Jésus et son entourage et de mettre les pas dans les Siens

L'Œuvre commence  bien avant la naissance  de Jésus .. .mais je vous laisse prendre connaissance avec cette œuvre...

http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta.htm

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Lun 11 Avr - 23:01

Quelle belle vision! Merci pour ce partage, @Maud.

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 11 Avr - 23:04

Je te remercie Emmanuel  Soleil


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par tous artisans de paix Mar 12 Avr - 1:04

Merci @Maud  Approuve




Un autre exemple de la puissance du Saint Sacrement... en d'autres termes, de Jésus:


http://fr.aleteia.org/2015/01/20/le-tsunami-recule-devant-la-benediction-du-saint-sacrement/




Amitiés  Salue


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"Procurer la paix à quelqu'un, voilà une des plus grandes joies qu'il nous soit donné de vivre. Nous rencontrons souvent des êtres angoissés, inquiets du lendemain, torturés par le remords, englués dans un conflit, rongés par une maladie sans espoir de guérison. Nous pouvons les aider à se pacifier, par un regard, une simple présence, un toucher, une parole" (Père Guy GILBERT, "Jésus, un regard d'amour")
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 12 Avr - 7:03

Merci tous artisans de paix pour ce partage  Laughing
Oui c'est un autre exemple , impressionnant, de la Puissance du Saint Sacrement
 sunny

Gloire à toi Seigneu

Amicalement


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Les Âmes ont tellement Soif de Dieu ! "

Message par Maud Mar 12 Avr - 7:20

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Maria_23

Souffrance à la suite d’une lettre grossière de son cousin.

Le 17 août 1945

Je reçois une lettre grossière de mon cousin[*37]: comme il ne peut se justifier et qu’il se sent piqué au vif par la vérité que je lui ai exposée, il m’agresse.

J’en souffre, moins à cause de l’offense que parce que, une fois de plus, je retrouve en lui le vieux Giuseppe tel que je le connais depuis vingt-cinq ans. Ni Satan ni Dieu ne l’ont fait changer. Ce jugement, s’il pouvait le lire, le mettrait en fureur: il est en effet convaincu qu’il est la perfection même...

Or il ignore, le malheureux, que mon jugement a été le dernier à tomber!

Même après les mots sévères du Seigneur sur eux[*38] pour stigmatiser leur manière d’agir, je leur ai gardé une affection douloureuse, mais toujours une véritable affection. Les branches de cet arbre affectif sont tombées une à une sous les coups de hache méthodiques de leur comportement sournois et bizarre, égoïste et méchant à mon égard, et cet arbre est aujourd’hui mort, à l’instar de l’arbre desséché dont parlait Jésus.

Est-ce que j’ai souffert? Oui. J’ai aussi pleuré. J’ai toutefois décidé de ne pas répondre de la même manière. Ne dites pas que c’est par vertu que j’agis ainsi. C’est tout simplement que j’ai atteint ce niveau de nausée et de fatigue qui empêche toute stimulation de l’appétit ou de mouvement. Dans mon état particulier, est-ce un dérangement? Tout à fait.

Pour ma pauvre santé physique déjà torturée, et plus encore pour la partie supérieure [de mon être], qui n’est pas bouleversée — ce serait exagéré — mais qui se trouble sous le choc de la méchanceté. Mais, je vous l’ai dit et je vous le répète: si cette affection meurt elle aussi, tant mieux.

Désormais, je ne vis que pour l’amour surnaturel et c’est seulement pour leur âme que j’aime ma parenté, mes amis, ou simplement mon prochain, qui viennent battre contre mon lit comme une vague, et mon seul désir est de venir en aide à ces âmes. Tout le reste, visages, actes, habillage, bien-être, misères matérielles, est effacé à mes yeux. Je vois, j'entends les âmes. Seulement les âmes.

D’ailleurs, cela aussi est une souffrance.

C’est pourquoi je vous disais ce matin: "J’ai dit à Jésus que, si je suis un obstacle pour que les âmes boivent à ta fontaine, lève cet obstacle en m’ôtant la vie. "Mais oui! Ce serait si beau de s’en aller et de laisser ouvertes les citernes que Jésus a données à tous et qui stagnent là, sans que les assoiffés n'en boivent.

Comme je ressens la soif des âmes! Car il y en a tellement qui sont mortes, mais aussi tellement, tellement, tellement qui ont soif... Jésus me le fait comprendre. D’ailleurs, il ne s’agit pas seulement des âmes qui connaissent le porte-parole et l’œuvre dictée. Mais aussi des âmes enfermées en des êtres qui en ignorent tout et qui, chargées de leurs souffrances, vont néanmoins à la recherche de la parole qui serait leur Simon de Cyrène...


(*37) Giuseppe Belfanti.
(*38) Les parents mentionnés le 29 juillet 1945.



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 4 Raboun10
Les âmes ont soif de Jésus


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Valtortiste91 Mar 12 Avr - 19:15

Azur a écrit:
Maud a écrit:...

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
....

Je n'avais pas remarqué combien cette dictée du 18 octobre 1944 est sublime !
Oeuvre insondable qu'on a jamais fini de découvrir.
Merci.
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