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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Intense parfum d'oeillet dans la chambre "

Message par Maud Jeu 2 Fév - 7:15

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_52


Note brève sur un parfum d’œillet soudain et très intense remarqué par l’écrivain.


Le 23 août

Aussitôt après la vision et la dictée de la fête des Tentes dans le carnet de la Nativité de Marie (*309), après deux heures environ, à 14h, et alors qu’il ne se trouve aucune fleur dans ma chambre, ni même dans la maison ou dans les jardins proches, je sens une odeur soudaine et très intense d’œillets qui provient du côté gauche de mon lit. C’est un parfum si net, si puissant, qu’il me fait tourner la tête pour en chercher la provenance. Mais il n’a aucune origine humaine.

Je l’avais déjà remarqué il y a quelques jours. Mais il y avait alors un œillet, un seul, qui se trouvait là et, bien que l’intensité du parfum et sa quantité aient été disproportionnées par rapport à cet unique œillet, j'ai encore voulu me dire:

« C’est lui qui embaume. »

Aujourd’hui, il n’y a aucune fleur. A mon réveil déjà, ce matin, à 5h, j’ai senti, comme première sensation, un parfum puissant, toujours à gauche. Stupéfaite, je l’ai humé parce qu’il sentait bon, mais sans en analyser la qualité. Aujourd’hui, je dis: « C’est la même odeur d’œillet qu’il y a quelques jours. » Je ne sais qui se trouve là. Elle a soudainement disparu comme elle était venue, après avoir flotté partout.

Paola m’a surprise alors que je humais. J’ai pris un air indifférent et n’ai rien voulu dire. Je sais qu’elle s’est aperçue de quelque chose. Mais je ne lui ai pas demandé de quoi. Quand elle lira ceci, elle me dira ce qu’elle a remarqué et je l’ajouterai alors ici.

(*309) Vision et dictée qui appartiennent à " L’Evangile tel qu’il m’a été révélé"

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Chambre de Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Méditations sur les Douleurs de Marie "

Message par Maud Ven 3 Fév - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_53

C’est vendredi et l’écrivain essaie de mettre en pratique les considérations sur la quatrième douleur de la Vierge: de la patience dans les épreuves, au besoin de silence et aux cauchemars dus à la fièvre. Elle sait pourquoi Jésus la traite de la sorte.



Le 25 août


Ni dictée ni vision aujourd’hui. Nous sommes vendredi et, cette fois encor (*[310), c’est Jésus qui prend soin de me faire observer ce quatrième vendredi de Notre-dame des Douleurs.

Les fruits à tirer de la méditation de la quatrième douleur sont la patience dans les épreuves pour imiter le Patient courbé sous la croix, une vie irréprochable pour ne pas en augmenter le poids sur le dos du Supplicié et la souffrance de la Mère à cause de ce poids, enfin une affection pleine de compassion pour Jésus et Marie.

Justement, j’ai eu l’occasion d’exercer ma patience dans les épreuves depuis hier, aussitôt après la troisième vision et dictée du cycle de l’enfance de Marie  (*311]) que j’ai écrite avec une grande difficulté à cause de la souffrance physique, qui devient de plus en plus aiguë, de la chaleur tropicale et des effets de cette chaleur sur mes maladies. J’avais soif de choses glacées pour mon sang, qui semblait vouloir faire éclater nies veines, or l’eau était du feu pour moi; j’avais besoin de silence pour ma tête qui résonnait comme une cloche, or il y avait un tapage continuel; j'aurais eu besoin de ne pas penser... or je pensais que cela faisait un an que j’avais vu Maman sortir de sa chambre pour n’y plus revenir. (*312)

Et à la suite de cette pensée venait tout le chapelet des autres, des préoccupations, de la ségrégation dans ce... disons seulement: ce village, pour garder pour moi l’adjectif dont je le qualifie instinctivement. J’avais tellement de fièvre que cela me donnait l’impression de délirer. Je voyais des ombres monstrueuses et sentais des choses étranges. J’ai même entendu les cloches de Viareggio sonner le glas, comme pour des funérailles solennelles. Savez-vous que j’entendais distinctement les cloches de San Paolino et de San Andrea(*313) ? J’ai dit à Marta: « Mais qu’ont donc ces cloches à sonner ainsi le glas ? » Aucune réponse, parce qu'il était deux heures du matin et que Marta dormait comme une bienheureuse.

Aujourd’hui est à l’image d’hier... Patience! Il est évident que je dois passer de cette façon les jeudis et vendredis après-midi. Il semble impossible — n’est- ce pas? — que, malgré la douceur de cette vision si suave du bonheur maternel de sainte Anne et l’harmonie de son cantique qui résonne à l’intérieur de moi, je puisse souffrir autant. Mais c’est ainsi. Je garde bien le souvenir de la joyeuse scène que j’ai vue, mais c’est l’heure de souffrir et je souffre.

Ce sont les jours et les heures où je lis et relis nies litanies sur la bonté que j’accompagne, maintenant, de la prière que Jésus m’a dictée le 19 août. Si je ne croyais pas que ces deux prières sont la vérité vraie, absolument vraies, il y aurait de quoi se sentir devenir fou à la vue de la façon dont Jésus me traite. Mais comme je sais pourquoi il me traite ainsi, je suis paisible. Il me suffit qu’il ne se cache plus comme en avril. Cela, je ne le supporte pas.


(*310) Comme le 19 août.
(*311)Voir la note 309.
(*312) Comme on peut le lire le 9 août.
(*313)Deux églises de Viareggio, la ville dont l’écrivain avait dû être évacuée. Voir la note 139.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Douleu10
Douleur de Marie


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Désir de se fondre dans la Lumière du Christ "

Message par Maud Lun 6 Fév - 7:03

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_73


L’Ennemi tente en vain l’écrivain de faire commerce des visions reçues et d’y trouver une raison de louange humaine.


Le 27 août

Une étrange tentation.

Je repensais à une conversation avec Paola, qui disait: « Quand j’entends cela (les visions), j’ai l’impression d’être transportée dans un autre monde... de lire des fables du paradis... quelque chose de tellement beau qui, ensuite, demeure en moi comme une lumière...

Le Tentateur me susurre alors: « Si tu tenais tant à faire publier ton livre, c’est pour ton profit et par orgueil.(*314) Tu ne peux plus le faire parce que ton Maître te prend tout ton temps, et que la maladie t’enlève toute force. Pour obtenir cette satisfaction qui, au fond, est juste, surtout pour toi à qui tout a été refusé, pourquoi ne pas faire publier les belles visions que tu as ? L’on écrit tant de choses qui sont de pure imagination, donc inexactes, sur ce qu’est la vie de Dieu et de ses saints. Pourquoi ne pas contribuer à en faire connaître la vérité? Tu en obtiendrais honneur et profit, et tu ferais du bien en servant le Bien. »

Il essaie vraiment tout, savez-vous? Je l’ai renvoyé... chez lui, et je ne crois pas avoir mal agi, car... tant pis pour lui s’il reste en enfer

Mais, plaisanterie mise à part, voyez un peu les pirouettes qu’il fait pour me pousser à agir de façon fautive ou peccamineuse! Etant donné que ma chair est morte à son action depuis bien des mois, il fait volte-face et s’adresse à l’âme, tout d’abord à Viareggio lors des journées noires: « Adore-moi et je te rendrai heureuse » (*315) puis, début juillet, au cœur: « Modifie les paroles du Maître, mets-y tes propres mots en imitant son style pour parvenir à fléchir une personne qui t’a déplu »(*316), enfin à l’esprit: « Sers-toi de ces dons pour en obtenir une gloire humaine. »

Pauvre malheureux! Si je deviens folle, je ne réponds pas de moi. Mais si ma tête est bien en place, avec l’aide du Seigneur, je ne tomberai pas dans ces erreurs. Il s’agit de choses sacrées. Nul autre que moi ne peut le dire avec la certitude que j’en ai, et j'aurais l’impression de faire un sacrilège si je m’en servais pour des raisons de profit ou d’orgueil humain. Qu’elles soient utilisées pour mes pauvres frères, j’en suis heureuse, oui, et je voudrais qu’elles parcourent le monde entier pour battre le rappel et rassembler les multitudes sous la Lumière. Mais je refuse, je refuse absolument d’en faire un commerce et une source de notoriété.

Maria Valtorta n’existe plus. Elle est absorbée par la Volonté, elle vit uniquement comme âme, dans le bienheureux anonymat qui réunit tant de saints du ciel sous cette seule classification: les saints. Oh! Si, comme je l’espère, Jésus m’ouvre son paradis, même alors je ne voudrai pas être connue du monde! Je suis le petit Jean, le porte-parole. Je veux être connue sous les noms que Jésus m’a donnés: un I être humainement irréel, par conséquent. L’être réel a disparu aux yeux du monde et je ne veux pour aucune raison que le voile qui me cache soit levé.

Je redoute cela davantage qu’un danger personnel. Si un voleur entrait me dérober le peu que je possède encore, il me causerait moins de tort que ne le ferait une personne qui pénètrerait en voleur dans mon secret et me dépouillerait de mon existence inconnue du monde, en me désignant à tous comme celle que Dieu fait bénéficier de ses paroles.

Je suis parfois tentée de demander à Dieu la santé physique, non pas pour ne plus souffrir, mais pour pouvoir entrer dans un Carmel ou une Trappe et mourir complètement aux yeux du monde afin de vivre ma mission toute seule, en sécurité, protégée par les grilles en fer et la règle austère.


(*314) Allusion probable à un roman d’inspiration autobiographique écrit par Maria Valtorta pendant ses premières années d’infirmité. Elle le reniera plus tard.
(*315) Le 15 avril.
(*316) Le 4 juillet.



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Se_fon10
Désir de Maria , se fondre dans La Lumière du Christ


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Rappel de la Mission des Prêtres "

Message par Maud Mar 7 Fév - 7:36

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_55


Une lettre de son confesseur et une d’un autre prêtre donnent à l’écrivain l’occasion de rappeler le rôle des prêtres en ce moment de tensions.



Le 29 août


Je reçois une lettre du P. Migliorini à l’intérieur d’une autre, du P. Pennoni (*317) et je m’aperçois que mes angoisses n’étaient pas sans fondements. J’en éprouve à la fois consolation et peine. Quand cette agonie finira-t-elle?

Il m’est dit: « Tu vois qu’il était bon que tu ne sois pas à Camaiore? Si tu avais été là... » Mais je réponds: « Mourir à petit feu dans les souffrances que j’endure ici à cause du climat, de l’eau, de la nourriture et ainsi de suite, tout en souffrant de la désolation due à l’absence de celui dont la parole est ma paix après Jésus, n’est-ce pas pire que mourir d’un seul coup ? »

On voit bien que ma tragédie la plus véritable n’est pas comprise! La nostalgie d’un environnement et de la proximité de quelqu’un, plus que nécessaire dans mon cas particulier, me consume davantage que la fièvre, mais on me dit: « Heureusement que tu n’étais là.» Pour moi, c’est mal. Je suis sujette à une triple usure, dix fois supérieure à ce que j’aurais vécu là-bas, due à mon éloignement de la maison et à l’effort de ma mission. Mais, encore et toujours, mon cas n’est pas pleinement compris.

Je crois comprendre quel est le quatrième vœu du P. Pennoni. C’est celui dont le monde a le plus besoin, ce monde qui ne reviendra pas à la sérénité — je ne parle même pas de joie, seulement de sérénité — par la haine et l’intransigeance, mais par le sacrifice d’un grand nombre, afin que la foule innombrable des autres apprenne à regarder l’amour. Le regarder serait déjà quelque chose... or, maintenant, ils ne savent même plus faire cela.

Je me rappelle une lointaine vision hivernale de la Vierge, en vêtement de deuil, qui met de côté des fleurs souillées et en cueille d’autres, cassées; elle me dit: « Ce sont des âmes sacerdotales que des hérésies politiques et humaines ont rendues martyres ou coupables. » (*318) Les deux lettres que je viens de recevoir parlent de persécutions contre des prêtres bons et d’absentéisme coupable de prêtres qui ont perdu toute ardeur, première étape vers l’hérésie Sacerdotale. Les paroles de Jésus aux prêtres résonnent en moi...

Dans la nuit, j'entends de nouveau les cloches sonner le glas.[319] Il est 1 h 30, je suis assise dans mon lit et je récite le chapelet des sept joies de Marie. Je suis bien éveillée, j’ai 37, 5° de température, par conséquent on ne peut m’accuser de délirer puisque c’est la plus basse que j’aie. Mais les cloches sonnent réellement, je les entends à gauche, bien nettes, leurs battements funèbres bien distincts, répétés trois fois.

Qu’est-ce que cela veut me dire? Ma mort? Mourir ici, sans mon père spirituel serait ce qui me répugne le plus...


(*317)Confrère du Père Migliorini, du même ordre des servites de Marie. En ce qui concerne l’allusion à Camaiore, qui suit aussitôt, voir également la note 139.
(*318) Du 17 décembre, dans "Les cahiers de 1943".


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Marie_12
Marie bouleversée


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta :" Âmes victimes, Porteurs et Paratonnerres"

Message par Maud Mer 8 Fév - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_56


Le rôle des âmes victimes: être porteurs du Christ parmi les hommes en ostensoirs vivants et être les paratonnerres qui, par leur présence, détournent les malheurs.


Le 10 septembre

A la fin du cycle de la naissance de Marie, de son enfance et de son adolescence (*320), j'ai encore le bonheur de la contempler en qualité d’épouse toute pure le 6, le 7 et le 8 septembre. En outre, le 6 et le 7, la joie demeure encore. Mais le 8, c’est la tempête. C’est un vendredi et je souffre énormément, pour bien des raisons qui proviennent de tout et de tous. Cela continue hier, le 9.

Ce matin, ma douleur m’attend au sortir d’un bref sommeil, interrompu par des souffrances physiques. Je sens toutefois que Jésus est avec moi, tout proche. Je n’ai vraiment personne d’autre que lui! Et il désire être le seul.

Voici ce qu’il dit à mon âme:

« L’une des premières fois où j’ai été pour toi un Maître, je t’ai parlé de ton rôle et de celui des âmes comme toi. Je t’ai dit:

"Vous êtes des porteurs et des paratonnerres."(*321)

Portez le Christ parmi vos frères, tels des ostensoirs vivants et des chaires de chair, afin que le monde me voie et que, de la, je puisse m’adresser aux foules dont j'ai pitié. Mais vous êtes égale ment des paratonnerres qui détournent les malheurs par votre seule présence;

Ce n’est pas parce que c’est la vôtre, mais parce que vous m'attirez et, là où je suis, il n’y a pas de malheur mais au contraire ma protection.

Tu devrais maintenant en être persuadée. Ton directeur spirituel en était convaincu parce qu’il est moins sceptique que toi, et c’est pour cette raison aussi qu’il te voulait avec lui. Le monde l’ignore, mais je sais et je peux faire un miracle permanent en faveur et autour de mes âmes de prédilection que j’aime et à qui je m’adresse pour leur demander de me servir.

Il me faudrait te répéter un reproche que je t’ai déjà fait, mais tu es déjà accablée à la vue des conséquences de ton acte, quand tu as préféré la terre et ses voix de sang, au ciel avec ses lumières spirituelles. L’âme avec ses besoins et Jésus sont toujours au-dessus du sang et des affections. Souviens-t-en. Je l’ai dit[322] et je le répète:

"Ton erreur t’est pardonnée parce que tu l’as commise par charité. Mais n’y retombe plus jamais." Ta charité doit être dégagée de la plus légère ombre d’humanité. Il doit donc s’agir d’une charité universelle dans laquelle tes parents doivent être, en ce qui concerne l’amour actif, sur le même plan que les inconnus.

Tu n’es plus Maria Valtorta: tu es mon "porte-parole ".

La voix du Christ s’adresse à tous, de même que le Christ est allé vers tous. Il est allé jusqu’à quitter ses proches par le sang pour al1er à la rencontre des inconnus, au nombre desquels se trouvaient ses détracteurs et ses assassins. C’est en effet ce qu’exigeaient les intérêts du Père. C’est une pénible mutilation que de dire: "Tous, sans distinction de rang dans mon affection, vous êtes mes frères et je suis au service de tous." Mais des ailes d’aigle séraphique poussent sur cette mutilation...

Maintenant, sois patiente. Ce sont là les dernières conséquences de t’être méprise, — au moment où tu as subi l’assaut le plus acharné de Satan qui voulait t’arracher à moi —, sur ce qu’étaient le bien et le mal. Ce n’est pas au mal que tu as cédé, mais à des choses qui sont toujours des bagatelles au regard de l’intérêt de ton Dieu, lui qui ne transige jamais sur ce qui a trait à ton bien.

Maintenant, sois en paix. Je le veux car, dans le trouble, la lumière de tes yeux et de ton oreille spirituels s’obscurcissent. Laisse faire celui qui t’aime, c'est-à-dire moi. »

C’est grâce à ces personnes, pour vous laisser le temps de vous convertir. Parmi vous, il en est beaucoup qui ne meurent pas pour l’éternité grâce à ces héros que vous ne connaissez pas: ceux-ci s’interposent entre Dieu et vous, les bras levés, détournent les châtiments divins et vous transfusent un peu de ce sang spirituel — vous que les maladies morales ont saignés — qui circule dans le grand Corps mystique et qui est un sang de grâce. Mais cela se passe par le crible de leur être sacrifié qui filtre ce bien vers vous, qui êtes mauvais.

Voici une dictée bien sévère. Cela me peine pour mon petit Jean. Je le réconforte par cette caresse: même si tous t’abandonnaient, moi je resterais auprès de toi. Même si tous t’oubliaient, moi je me souviendrais de toi. Même si tous te haïssaient, moi je t’aimerais. Vois-tu comme je viens à ton aide, jusque matériellement par des forces physiques quand il le faut? Tu es un instrument aimé et précieux entre mes mains. N’aie donc pas peur.

Vis dans et pour ta mission. Fais comme ces enfants à qui l’on donne un kaléidoscope qui montre des vues merveilleuses s’il tient les yeux rivés aux lentilles, mais qui n’est plus qu’une boîte noire s’il les en détache. Toi, garde les yeux fixés sur moi et sur ta mission. Le monde est autour de toi. Il doit y rester. Mais qu’il ne soit pas en toi, non. Transmets au monde, à ce pauvre monde ignorant et aveugle, les leçons et les lumières qui te viennent de mon monde. Si tu pouvais voir comme le ciel entoure ta tâche!

Ah, comme tu seras heureuse lorsque tu réaliseras que tu es dans mon monde pour toujours et que tu y seras venue de ce pauvre monde sans même t’en apercevoir, en passant d’une vision à la réalité, comme un petit enfant qui rêve à sa maman et s’éveille alors qu’elle le serre sur son cœur. C’est ainsi que j’agirai à ton égard. (*326) Sois bonne, patiente, charitable, et ne crains rien. Je te donne ma paix, je te la donne à flots en ce jour de la fête du Nom de Marie (*327), et que ce soit le don de grâce accordé au petit Jean. »


 (*320) Il s’agit de visions et de dictées écrites entre le 22 août et le 6 septembre sur le cahier suivant (n. 31) et qui appartiennent au cycle de la "Préparation" de "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé".
(*321) Par exemple, le 9 octobre dans "Les cahiers de 1943".
(*322) Le 29 juin.
(*326) Ces mots revêtent une valeur prophétique émouvante si l’on se rappelle que Maria Valtorta est morte (le 12 octobre 1961) après quelques années d’isolement psychologique graduel et croissant, qui l’a portée à s’éloigner irrémédiablement du monde extérieur comme si elle était complètement absorbée par sa vie intérieure. Sa mort l’a ainsi faite passer d’une vision contemplée à une réalité qu’elle allait vivre pour toujours.

(*327) Le 12 septembre était le jour de sa fête liturgique.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_13


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vision de l' Ange qui réconforte Jésus "

Message par Maud Jeu 9 Fév - 7:02

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_57


Le réconfort apporté à Jésus par l’ange lors de son agonie à Gethsémani fut l’illumination future du bien qui découlerait de sa mort et des cœurs qui l’aimeraient, parmi lesquels se trouvait l’écrivain.



Le 13 septembre


Jésus dit:

« Ce n’est pas une illusion d’optique. Tu vois réellement resplendir, sur le visage agonisant et sanguinolent de ton Jésus de Gethsémani, ce sourire qui y fleurit lorsque l’ange de Dieu apporta, dans les ténèbres qui m’enveloppaient totalement, une lumière surnaturelle qui m’a permis de voir les visages de ceux qui, dans les siècles futurs, allaient m’aimer. Le calice du réconfort, ce calice allégorique tendu par l’ange à mon esprit intoxiqué par la coupe d’expiation, ne fut rien d’autre que l’illumination future de tout le bien que ma mort allait procurer, opposé à tout le mal que ma mort n’allait pas vaincre, ainsi que de tous les cœurs qui allaient m’aimer. Un sourire fleurit alors sur mes larmes, une certitude descendit sur mes angoisses. Bien que le sacrifice demeure terrible, il devient supportable quand on sait qu’il est utile. Je le savais alors. Mon sourire venait de cette assurance.

Je te voyais toi aussi, mon petit Jean... Je te montre maintenant le sourire d’alors pour te réconforter »

Note personnelle:

Tout comme il y a quinze jours, tandis que je regardais le bulletin d’inscription aux servîtes de Marie que vous m’avez donné, j’ai vu fleurir sur le visage de Jésus un sourire si beau, si beau ! Son visage en est devenu lumineux ! Il semblait dire : « Je suis heureux! », et il souriait à un interlocuteur secret — peut-être son être même — auquel il est doux de dire, comme à un compagnon fidèle et après l’angoisse d’être sûr de l’inutilité d’un tel sacrifice, la paix d’être certain de son utilité.

En le regardant, je me disais: « La vue joue de ces tours... Je suis en train de voir Jésus sourire en un tel moment d’agonie!»

Mais vous voyez ce que Jésus me répond? Je ne me suis donc pas trompée!

Qu’il soit béni pour ce sourire, parce que... je n’en peux vraiment plus... et si je vous disais tout ce qui hurle en moi... je vous désobéirais, à vous comme au conseil de la Mère. Je me tais donc. Mais se taire ne veut pas dire pour autant étouffer ces voix. C’est impossible, parce que chaque minute, avec ses souffrances physiques, son vide moral, le besoin toujours plus fort de votre présence auprès de moi au moment de ma mort, les fait renaître

Ah, Seigneur!


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Jesus_10
Jésus réconforté par Son Ange à Gethsémani


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta :" L' Amour des Saints est un vertige d' Amour

Message par Maud Ven 10 Fév - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_74


Les étapes de l’amour de Dieu: la crainte de Dieu (qui empêche de pécher); le désir de mieux le connaître (qui suscite de l’affection pour lui); l’amour, qui donne des ailes à sa véhémence vole toujours plus haut, sans limites, car "l’amour des saints est un vertige d’amour".



Le 14 septembre
Fête de la sainte Croix.


Jésus dit:


« Viens, sœur Maria de la Croix. A une époque, tu étais seulement: Maria de la Croix.(*328) Te souviens-tu de cette période?

Tu m’aimais. Je t’ai aimée parce que tu m’aimais de toutes les forces que tu avais en ce temps-là.

Tu as toujours été absolue en toutes choses. Tu n’as jamais pesé le pour et le contre, le combien et le comment, les si et les mais, lorsque tu te lançais dans une entreprise ou une affection. Quand tu es venue à moi, tu y es venue tout entière, avec toutes tes capacités d’aimer et de souffrir pour moi, et même avec plus que tes capacités de souffrir. La force qui te faisait défaut, c’est moi qui te l’ai donnée, parce que ton impulsivité généreuse, ton absence d’arrière-pensées et ta sainte prodigalité dans le sacrifice me plaisaient. Quand bien même tu serais morte à cette époque, tu aurais été justifiée, car tu obéissais au commandement: "Tu aimeras Dieu de tout ton être, de tout ton corps, de toute ton âme, de tout ton esprit et de tout ton cœur."

Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Et, comme tu aimais ton Jésus, en particulier en son rôle de Rédempteur, tu as désiré t’appeler Maria de la Croix. La croix! C’est tout ton amour Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Or tu vois, ma petite épouse, que, comme l’amour pour Dieu appartient à Dieu, il en partage l’infini. On peut toujours aimer plus et n’en jamais atteindre les limites. En effet, l’amour augmente au fur et à mesure qu’il s’accomplit et se perfectionne.

Une chose réalisée dans le monde, une œuvre exécutée par les hommes n’est plus sujette à quelque accroissement. Elle est achevée et reste telle. La retoucher, y apporter des ajouts reviendrait à la gâcher. Mais l’Amour n’est pas une réalité humaine. Il est surnaturel. Vous avez la capacité d’aimer Dieu parce que vous êtes de Dieu. La Charité peut alors passer d’une perfection à une plus grande perfection au fur et à mesure que l’âme se perfectionne. L’Ecclésiastique dit: "La crainte de Dieu est le début de l’amour de lui, et le début de la foi doit s’y joindre."

La crainte de Dieu est le premier degré de l’amour. Celui qui craint respecte déjà et reconnaît que l’autre est son supérieur, un maître, ou du moins un chef. Même les enfants qui ne sont pas parfaitement bons craignent leur père. Même les employés qui ne sont pas parfaitement bons craignent leur patron. Même les animaux qui ne sont pas parfaitement bons craignent le dompteur.

Le croyant qui s’arrête au premier barreau de l’échelle mystique qui monte vers Dieu, craint Dieu dont il voit la face étinceler tout en haut, au loin : vue à cette distance, elle paraît en effet sévère car il n’en distingue que les lignes principales, et le sourire, le regard ainsi que la voix lui échappent. Beaucoup restent paralysés par la majesté de Dieu et en oublient sa paternité. Une paternité si bonne qu’il en est venu à immoler son Fils premier-né pour sauver ses autres enfants. Ceux-là ne font pas le mal parce qu’ils craignent Dieu. Ils seront donc récompensés par la vie éternelle.

Toutefois, ils n’obtiendront pas la récompense qui, alors que la journée terrestre dure encore, est déjà à l’œuvre en ceux qui ne se bornent pas à craindre Dieu mais surmontent leur peur, grimpent sur le deuxième barreau de l’échelle mystique et passent au désir de connaître Dieu de plus près, avec la certitude que, s’ils peuvent mieux le connaître, ils l’aimeront... Et de fait, plus ils s’élèvent plus ils perçoivent qui est Dieu. Leur désir se change en affection. L’affection, que Dieu récompense par de douces caresses d’invitation, se change à son tour en amour. Et l’amour... Oh, l’amour! L’amour ne monte plus l’échelle barreau après barreau.

L’amour prend des ailes et vole...

Ma bien-aimée, as-tu déjà vu un petit oiseau faire ses premiers vols? Il commence par passer d’une tuile au faîte d’un toit, ou d’une branche basse à une autre plus haute. Puis il ose davantage. Du faîte du toit, il conquiert le sommet de la maison voisine, ou la cime de l’arbre le plus proche. Une fois là-haut, il gazouille de joie. Il y a tellement de soleil, de chaleur, de ciel bleu! Et puis le monde truffé de pièges, de voyous et de félins est déjà loin. Mais ensuite le petit oiseau se dit: "Je suis encore trop près de ce qui peut mettre des limites à la liberté. "Il regarde alors, et il voit que, sur la tour, sur le clocher ou bien là-bas, à la cime de ce grand arbre qui se dresse au sommet du coteau, il y a encore plus de soleil, plus de liberté et de ciel bleu. Un trille, et en avant...

Mais le soleil est toujours plus haut, et l’oiseau, désormais plus sûr de lui, s’élance. Il monte, il monte, il monte... comme il est heureux! Il ne sent plus son poids. L’air le porte, le rayon de soleil semble l’attirer. Sa force augmente à tout instant. Il va et chante, il vole et jubile, en maître de l’air.

C’est ce que fait l’âme qui a pris les ailes de l’amour. Le moment vient où elle ne se sent dans son élément que lorsqu’elle aime avec fougue, lorsqu’elle est plongée dans des océans célestes ou emportés par des tourbillons de passion divine... Les pauvres hommes s'évertuent à monter plus haut dans la stratosphère en utilisant des instruments — ces derniers avaient d’ailleurs été créés dans un but scientifique mais ensuite, quand le serpent démoniaque les mord plus atrocement, ils s’en servent à des fins criminelles —. Cependant, leur montée a et aura toujours une limite, au contraire de l’élévation de l’amour, qui n’en connaît pas. Il s’élève, s’élève, s’élève... et Dieu ne cesse d’accroître les forces de celui qui s’élève en se communiquant toujours plus à la créature.

C’est pourquoi plus celle-ci se divinise, plus elle s’élève et plus elle aime, et inversement... Elle accomplit pleinement son amour et son élévation lorsque, telle une alouette foudroyée d’ivresse en plein vol, elle meurt au monde, autrement dit tombe sur le cœur de Dieu, en une ultime palpitation de l’âme emprisonnée sous la chair, et conquiert son Amour et sa Liberté éternelle.

Quant à toi, que ton désir a fait devenir naguère Maria de la Croix, te voici maintenant sœur Maria de la Croix de par ma volonté. Comme à une fiancée que l’on épouse, je t’ai donné mon domaine. Tu te l’es mérité par ta constante élévation.

Du sommet où tu te poses, regarde et compare ta crainte de croyante (la crainte de Dieu est l’amour des croyants) à ton amour d’épouse. Observe les différentes phases de ta croissance... Est-ce qu’il peut encore augmenter? Oui. L’amour des saints est un vertige d’amour. Et c’est à un tel amour que j’appelle chacun.

Je t’y appelle, toi, ma bien-aimée.

Je te parle du haut de ma croix. Mais je ne me limite pas à te parler dans la pourpre de mon sang. Je t’attire à moi pour t’en revêtir Viens. Dans un monde qui se hait, que, nous, nous nous aimions.

Toi en essuyant mes plaies par tes baisers, moi en essuyant tes larmes par mon amour Viens, et repose-toi sur ma paix. »


(*328)Voir l' "Autobiographie", pp. 226 et 333.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtora


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Plaies et Sang de Jésus sur la Croix


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La Force de Dieu survit à toute la Création "

Message par Maud Ven 17 Fév - 7:15

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 17 Maria_59


Courte dictée d’une voix douce et légère qui dit être l’Amour de Dieu et explique sa nature: c’est la Force éternelle qui survivra à toute la création.


Le 15 septembre


Notre-Dame des Douleurs.

Ce matin, mon réveil après mon bref sommeil habituel, vers l’aube, s’est caractérisé par cette parole prononcée d’une voix douce et légère, à peine un souffle:

« Je suis l’Amour de Dieu. Le canal d’amour entre le Père et le Fils, le canal d’amour entre Dieu et les hommes. Libre et fécond, je vais et circule, je distribue et recueille, j’étends et je concentre. Grâce à moi, l’Eternel est en vous. Grâce à moi, vous êtes dans l’Eternel. Je suis la Force première. Je serai la Force ultime. Je suis la Force éternelle.

Tout finira, mais pas moi. Ma vie, mon règne sont éternels, car je suis la Perfection des perfections de Dieu ainsi que la perfection des perfections de l’homme. Quand plus rien ne sera nécessaire à l’homme parce qu’il n’existera plus ni temps ni pauvre vie, ni chair ni exil, mais seulement l’éternité et l’esprit, quand rien ne devra plus être fait, continuellement, par Dieu pour sa création, car il ne restera de la création que le ciel et ses habitants éternels désormais au complet, je serai encore. Je serai. Je serai.

Alors les "vivants", qui me comprennent déjà, me comprendront pleinement, et leur joie surnaturelle viendra de ce qu’ils me comprendront pleinement. En effet, me comprendre pleinement signifie comprendre Dieu et son mystère trime. Par conséquent connaître Dieu parfaitement et être absorbés pour l’éternité dans l’extase de cette connaissance. »

Puis la voix, d’une encore plus grande douceur que celle de Marie, s’est tue en me laissant tout heureuse; je riais d’une joie qui n’avait rien d’humain.


Cahiers de 1944 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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" Je suis l' Amour de Dieu "

[info]Fin de la retranscription des textes manquants année 1943/44  sur le Forum
suite en début : https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t19-jesus-a-maria-valtorta-la-force-de-dieu-survit-a-toute-la-creation#36[/info]


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