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Les saints du mois de mai - 12 mai sainte Imelda Lambertini ( ) née 1322 (1320), Bologne, Italie - 1333 12 mai, Bologne
-Maddalena Lambertini ''Fleur de l'Eucharistie''; -dominicaine, représentée en habit de novice; -vénérée plus spécialement à l'église Saint-Sigismond de Bologne; -béatifiée 20 décembre 1826 par le pape Léon XII; -saint patronne des premiers communiants-
''S. Nérée et S. Achillée'' occurrence/ ''Pancrace'' 6 occurrences/ etc. /
Citation sur Nérée et Achillée: «Ces deux Saints furent exilés par Domitien , dans la petite île de Pontia, sur la côte de Terracine, avec sainte Flavie Domitille, dont ils étaient eunuques ou chambellans. Il est dit dans leurs actes qu'on les décapita pour la foi , à Terracine , sous le règne dé Trajan.» à l'occurrence indiquée...
--Aujourd'hui lundi 13 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture-Actes 1 : 8 , celle du Saint Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoinsjusqu’aux extrémités de la terre alléluia. Prière de collecte-Seigneur, nous t’en prions : que vienne sur nous la force de l’Esprit Saint, pour que nous puissions garder fidèlement ta volonté et la traduire en actes par une vie fervente. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prière sur les offrandes-Que le sacrifice parfait de Jésus Christ nous purifie, Seigneur : qu’il donne à nos esprits l’énergie de la grâce qui vient d’en haut. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion- Jean 14 : 18; 16 : 22 Je ne vous laisserai pas orphelin, je reviens vers vous et votre joie nul ne vous l’enlèvera alléluia. Prière après la communion- Dans ta bienveillance, reste auprès de ton peuple, nous t’en prions, Seigneur ; puisque tu l’as initié aux sacrements du ciel, fais-le passer de ce qui est ancien à la vie nouvelle. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- L'antienne d'ouverture donne le ton à la dernière semaine de Pâques : apparaissant à ses apôtres, Jésus qui va retourner vers le Père leur promet la venue prochaine du Saint-Esprit (A 1). Or la gloire du Christ ressuscité, le mystère de l'Ascension et la descente de l'Esprit constituent tour à tour l'objet que l'Église propose à notre contemplation et à notre prière. Chaque jour l'antienne d'ouverture continuera de présenter les thèmes habituels du temps pascal, tandis que dans la préface nous célébrerons l'Ascension et que, dans les oraisons et l'antienne de la communion, nous prierons le Seigneur de nous envoyer son Esprit. (Dimanche prochain nous célébrerons la commémoration de la Pentecôte: ce sera le dernier jour du temps pascal et, en même temps, le premier du temps ordinaire qui revient). ---. 1-Actes 19 : 1-8 Lorsque vous êtes devenus croyants avez-vous reçul’Esprit Saint? 2-Psaume 67 :2-3, 4-5, 6-7ab Tous les pays du monde acclamez votre Dieu (67 (68),) R/ Royaumes de la terre, chantez pour le Seigneur.Alléluia !(67 : 33a)- -acclamation - Colossiens 3 : 1 Vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez les choses d’en haut : là se trouve le Christ à la droite de Dieu alléluia. 3-évangile Jean 16 : 29-33 Ayez confiance je suis vainqueur du monde 4-bréviaire 1 Jean 4 : 1-10 Le premier, Dieu nous aime.
5---Catéchèse de saint Cyrille de Jérusalem sur le Saint Esprit. L’eau symbole de l’Esprit.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui lundi 13 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
----. -1-Actes 19 : 1-8Lorsque vous êtes devenus croyants avez-vous reçu l’Esprit Saint? -introduction à la 1èrelecture. Retour de Paul à Éphèse. Samedi dernier Paul avait quitté Éphèse. Le revoilà de nouveau à Éphèse: Tout comme pour Apollos, dont nous avons vu samedi que son enseignement avait été complété par Priscille et Aquila(s), et des fidèles devaient encore recevoir une mise à jour sur l’enseignement. La doctrine de l'Église est en train de se préciser, et qu'elle doit être reconnue par l'ensemble des fidèles sous la sauvegarde des élus apostoliques... C'est ce à quoi travaillait Paul et ses disciples, tels Aquila(s) et Priscille. Le Baptiste avait enseigné et administré un baptême de conversion, mais pas celui en Jésus, qui est le baptême dans l’Esprit Saint. L’Église, par les élus, continue à parfaire son enseignement. Ainsi: Toujours à Éphèse, Paul rencontrant d’autres disciples de Jean Baptiste les instruisit de la foi en Jésus. Après avoir été baptisés au nom du Seigneur Jésus, ils reçoivent le Saint-Esprit.
«Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ;
il arriva (de nouveau) à Éphèse, où il trouva quelques disciples. Il leur demanda : '' Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint? '' Ils lui répondirent : ''dire qu’il y a un Esprit Saint. '' Paul reprit : '' Quel baptême avez-vous donc reçu ? '' Ils répondirent : '' Celui de Jean le Baptiste. '' Paul dit alors : '' Jean donnaitunbaptême de repentance : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. '' Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus. Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saintvint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser. Ils étaient une douzaine d’hommes au total. Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu. » Versets 9 et 10 ajoutés:
---. 2-Psaume 67 : 2-3, 4-5, 6-7ab (67 (68)) Tous les pays du monde acclamez votre Dieu R/ Royaumes de la terre, chantez pour le Seigneur. Alléluia ! (67 : 33a) . ( pour témoigner de votre appartenance! ) —Dieu se lève et ses ennemis se dispersent, ses adversaires fuient devant sa face. Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes ; comme on voit fondre la cire en face du feu, les impies disparaissent devant la face de Dieu. -Avec des versets ajoutés à la suite:
—Mais les justes sont en fête, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom, frayez la route à celui qui chevauche les nuées. Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
—Père des orphelins, défenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure. À l’isolé, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la liberté. ---. - évangile Jean 16 : 29-33 Ayez confiance je suis vainqueur du monde. --intro : Aprèsune profession de foi des disciples, Jésus annonce qu’ils l’abandonneront au cours de sa passion toute proche. Mais il ne sera pas seul, cat son Père l’assistera. Plus tard, les disciples auront compris et consenti qu'ils ont eux aussi à souffrit dans le monde, mais cette annonce sera gardée en mémoire et prendront avec amour courage, sachant que le Christ a vaincu le monde. «En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : ''Voici que tu parles ouvertement sans employer de paraboles. -Lecture à partir de 3'50'':
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que.'' Jésus leur répondit : ''Maintenant vous croyez ! Mais voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » ---.
---. 4-bréviaire 1 Jean 4 : 1-10 Le premier, Dieu nous aime. L’amour vient de Dieu et s’enracine dans la foi. « Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quel esprit, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair,celui-là est de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’estl’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés. » ---. --5--catéchèse de saint Cyrille de Jérusalem sur le Saint Esprit. L’eau symbole de l’Esprit. « L'eau que jelui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. C'est une eau toute nouvelle, vivante, et jaillissante, jaillissantpour ceux qui en sont dignes. Pour quelle raison le don de l'Esprit est-ilappelé une ''eau'' ? C'est parce que l'eau est à la base de tout ; parce que l'eau produit la végétation et la vie ; parce que l'eau descend du ciel sous forme de pluie ; parce qu'en tombant sous une seule forme, elleopèrede façon multiforme. ~ Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne,elle se fait toute à tous. Elle n'a qu'une seule manière d'être, et elle n'est pas différente d'elle-même. La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là , mais, en s'adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent, elle produit en chacun ce qui lui convient. L'Esprit Saintagit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible, il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté. De même que le bois sec, associé à l'eau, produit des bourgeons, de même l'âme qui vivait dans le péché, mais que la pénitence rend capable de recevoirleSaint-Esprit, apportedes fruits de justice. Bien quel'Espritsoit simple, c'est lui, sur l'ordre de Dieu et au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus. Il emploie la langue de celui-ci au service de la sagesse ; il éclaire par la prophétie l'âme de celui-là ; il donne à un prêtre le pouvoir de chasser les démons ; à un autre encore celui d'interpréter les divines Écritures. Il fortifie la chasteté de l'un, il enseigne à un autre l'art de l'aumône, il enseigne à celui-ci le jeûne et l'ascèse, à un autre il enseigne à mépriser les intérêts du corps, il prépare un autre encore au martyre. Différent chez les différents hommes, il n'est pas différent de lui-même, ainsi qu'il est écrit: Chacun reçoit le don de manifester l'Espriten vue du bien de tous. ~ se fait avec douceur, on l'accueille avec joie, son joug est facile à porter. Son arrivée est annoncée par des rayons de lumière et de science. Il vient avec la tendresse d'un défenseur véritable, car il vient pour sauver, guérir, enseigner, conseiller, fortifier, réconforter, éclairer l'esprit : , tout d'abord ; et ensuite, par celui-ci, chez les autres. Un homme qui se trouvait d'abord dans l'obscurité, en voyant soudain le soleil, a le regard éclairé et voit clairement ce qu'il ne voyait pas auparavant: ainsi celui qui a l'avantagede recevoir leSaint Esprita l'âme illuminée, et il voit de façon surhumaine ce qu'il ne connaissait pas auparavant. »
Les saints du mois de mai - 13 mai Notre-Dame de Fatima(mémoire facultative) -mise à jour- - -
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L'Église et Fatima
L'Église célèbre ce 13 mai la fête deNotre-Dame de Fatima. Plusieurs Papesse sont rendus au sanctuaire marial du Portugal, témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre. ''En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima, je vous invite à invoquer laVierge Marie, afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain'': ce sont avec ces mots quele Pape François a évoqué, lors de l’audience générale du mercredi 13 mai, la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
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Conversion et pénitence A six reprises au cours de l’année 1917, la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos, Jacinta Marto et son frère Francisco, trois petits pastoureaux habitant Fatima, humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise. À chaque fois, la''Dame toute vêtue de blanc'' invite les enfants à prier le chapelet ''pour obtenir la fin de la guerre'' -le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-, insistant sur la conversion, la pénitence et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée. Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930, Fatima, devenu l’un des plus importants sanctuaires mariaux au monde, ne cesse d’attirer des millions de pèlerins venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu; il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI Tout commence avecPie XII,consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition. Il y verra toute sa vie un signe prophétique. Le Pape italien établit une correspondance avec Lucie, seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie. Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes meurtriers du XXe siècle, notamment le communisme. Le 31 octobre 1942, en pleine Seconde guerre mondiale, Pie XII consacre le mondeau Cœur Immaculée de Marie, selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima. Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions; une visite inédite de 17 heures placée sous le signe de la paix dans l’Église et dans le monde, en présence de centaines de milliers de personnes.
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L'attentat du 13 mai 1981 C'est Jean-Paul II qui aura le rapport le plus personnel avec Fatima; le Pape Polonais en a la conviction: c’est uniquement à la Vierge de Fatima qu’il doit la vie ce 13 mai 1981, lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile, au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale. ''Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort'', a-t-il par ailleurs affirmé à ce propos. Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
ouvrir pour lire sur cette balle mise à la couronne de la Vierge de Fatima:
--Aujourd'hui mardi 14 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture- Apocalypse 1 : 17-18 Je suis le Premier et le Dernier je suis le Vivant dit le Seigneur, j’étais mort et me voici vivant pour les siècles alléluia Prière de collecte- Dieu de puissance et de miséricorde, nous t’en supplions : que l’Esprit Saint, en sa bonté, vienne habiter en nouset fasse de nous le temple de sa gloire. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prière sur les offrandes-- Avec l’offrande de ce sacrifice, accueille, Seigneur, les prières de tes fidèles ; que cette liturgie célébrée avec ferveur nous fasse parvenir à la gloire du ciel. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion -Jean 14 : 26 L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom dit le Seigneur il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit alléluia. Prière après la communion-Seigneur, nous avons reçu les dons qui nous ont fait participer aux saints mystères, et nous te prions humblement : ton Fils nous a demandé de les célébreren mémoire de lui, qu’ils augmentent en nous la charité. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Dans l'antienne d'ouverture c'est le Ressuscité de Pâques qui parle : ''J'étais mort, et me voici vivant pour les siècles'' (A 1). Mais dans sa gloire le Christ-Dieu, le Premier et le Dernier, reste notre frère : il ne s'est pas ''évadé de notre condition humaine'' en montant au ciel, il nous a donné ''l'espoir de le rejoindre un jour'' (Pr Ascension 1). C'est pourquoi, si la résurrection du Seigneur est notre espérance, ''son ascension est notre glorification'' (saint Augustin). Nous sommes en marche vers le ciel, dontl'Esprit nous donne un avant-goût en venant habiteren nous(P 1).
---. 1-Actes 20 : 17-27 ''J’achève -j'accompli- ma course et leministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus.'' 2-Psaume 67 : 10-11, 20-21 R/ Tous les pays du monde acclamez votre Dieu. Alléluia. (67: 33a)- -acclamation - Jean 14 : 16 Je prierai le Père dit le Seigneur et il vous donnera un autre Défenseur qui sera toujours avec vous alléluia. 3-évangile Jean 17 : 1-11 Père glorifie ton Fils. 4-bréviaire 1 Jean 4 : 11-21 Dieu est amour. 5---Traité de saint Basile sur le Saint Esprit. Les dons de l’Esprit.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui mardi 14 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
----. 1-Actes 20 : 17-27 ''J’achève -j’accomplis- ma course et leministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus.'' -intro : À la fin de son 3e voyage missionnaire, Paul en route vers Jérusalem annonce aux Anciens de l’Église d’Éphèse que l’Esprit lui a révélé les graves épreuves qu’il aura à subir dans la ville sainte. Il leur affirme qu’ils ne le reverront plus en ce monde.
«En ces jours-là, depuis Milet, Paul envoya un message à Éphèse de cette Église. -Lecture à partir de 2'46'':
Quand ils furent arrivés auprès de lui, il leur adressa la parole : ''Vous savez comment je me suis toujours comporté avec vous, depuis le premier jour où j’ai mis le pied en Asie : j’ai servi le Seigneur en toute humilité, dans les larmes et les épreuves que m’ont values les complots des Juifs ; je n’ai rien négligé de ce qui était utile, pour vous annoncer l’Évangile et vous donner un enseignement en public ou de maison en maison. Je rendais témoignage devant Juifs et Grecs pour qu’ils se convertissent à Dieu et croient en notre Seigneur Jésus. Et maintenant, voici que je suis contraint par l’Esprit de me rendre à Jérusalem, sans savoir ce qui va m’arriver là-bas. Je sais seulement que l’Esprit Saint témoigne, de ville en ville, que les chaînes et les épreuves m’attendent. Mais en aucun cas, je n’accorde du prix à ma vie, pourvu que j’accomplisse ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. Et maintenant, je sais que vous ne reverrez plus mon visage, vous tous chez qui je suis passé en proclamant le Royaume. C’est pourquoi j’atteste aujourd’hui devant vous que je suis pur du sang de tous, car je n’ai rien négligé pour vous annoncer tout le dessein de Dieu. »
Les trois versets suivants-en préparation de la lecture de demain:
« 28 Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit
( in quo vos Spiritus Sanctus posuit episcopos),
pour gouverner l’Église de Dieu, qu’il a acquiseparson propre sang. 29 Car je sais qu’après mon départ, il entrera parmi vous desloups redoutables, qui n’épargneront point le troupeau ; 30 et que d’entre vous-mêmes il s’élèvera des gens qui publieront des doctrines corrompues, afin d’attirer des disciples après eux. »
---. 2-Psaume 67 : 10-11, 20-21 (67(68)) R/: Tous les pays du monde acclamez votre Dieu, alléluia. —Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse, et quand il défaillait, toi, tu le soutenais. Sur les lieux où campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
—Que le Seigneur soit béni ! Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire. Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur. ---.
---. - évangile Jean 17 : 1-11 Père, l'heure est venue glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Le Père et le Fils ont même gloire. --intro : Dès le début de sa prière, Jésus proclame que l’heure de sa glorification a sonné. Il prie d’abord pour lui-même, demandant à son Père de lui rendre sa gloire de Fils de Dieu qu’il possédait dès avant la création du monde. Jésus prie ensuite pour ceux qu'il a formé et qui ont cru en lui. «En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : ''Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » ---. 4-bréviaire 1 Jean 4 : 11-21 Dieu est amour. Demeurer dans l’amour. --intro: L’ expression revient six fois dans ce passage, caractérisant ainsi une relation unique entre Dieu et l’homme. «11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. -Lecture à partir de 1'46'': 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, , et, en nous, son amour atteint la perfection. 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : pour le jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde. 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. 20 Si quelqu’un dit : ''J’aime Dieu'', alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. » ---.
5-Traité de saint Basile sur le Saint Esprit. Les dons de l'Esprit.
«Qui donc, en entendant les noms que l'on donne à l'Esprit, n'élève pas sa pensée, ne hausse pas sa réflexion vers ce qu'il y a de plus sublime ? Car on dit : l'Esprit de Dieu, l'Esprit de vérité qui procèdedu Père, l'Esprit ferme, l'Esprit qui dirige. ''Esprit Saint'' est son appellation propre et particulière. ~ Vers lui se tournent tous les êtres qui ont besoin de sanctification ; c'est lui que désirent tous ceux qui vivent selon la vertu, pour être rafraîchis par son haleine et secourus dans la recherche de la fin propre qui convient à leur nature. ~ Source de sanctification, lumière intelligible, il fournit par lui-même comme une sorte de clarté à toute puissance rationnelle qui veut découvrir la vérité. Il est inaccessible de sa nature, maison peut saisirsa bonté. Il remplit tout par sa puissance, mais il se communique seulement à ceux qui en sont dignes, et non pas dans une mesure uniforme mais en distribuant son activité en proportion de la foi. Il est simple par son essence, mais se manifeste par des miracles variés. Il est tout entier présent à chacun, mais tout entier partout. Il se divise, mais sans subir aucune atteinte. Il se donne en partage, mais garde son intégrité : à l'image d'un rayon de soleil, dont la grâce est présente à celui qui en jouit comme s'il était seul, mais qui brille sur la terre et la mer, et s'est mélangé à l'air.
C'est ainsi que l'Esprit, présent à chacun de ceux qui peuvent le recevoir comme si celui-ci était seul, répand sur tous la grâce en plénitude. Ceux qui y participent en jouissent autant qu'il est possible à leur nature, mais non pas autant que lui-même peut se donner. ~ Par lui les cœurs s'élèvent, les faibles sont conduits par la main, ceux qui progressent deviennent parfaits. C'est lui, en brillant chez ceux qui se sont purifiés de toute souillure, quipar leur communion avec lui. Comme les objets nets et transparents, lorsqu'un rayon les frappe, deviennent eux-mêmes resplendissants et tirent d'eux-mêmes une autre lumière ; de même les âmes qui portent l'Esprit, illuminées par l'Esprit, deviennent elles-mêmes spirituelles et renvoient la grâce sur les autres. De là viennent la prévision de l'avenir, l'intelligence des mystères, la compréhension des choses cachées, la distribution des dons spirituels, la citoyenneté céleste, la danse avec les anges, la joie sans fin, la demeure en Dieu, la ressemblance avec Dieu. et le comble de ce que l'on peut désirer : devenir Dieu. » ---. C'est l'Esprit qui fait vivre. 1 C’est l’esprit qui fait vivre, La chair n’est capable de rien. Comme l’herbe des champs Qui s’éteint sous le vent Tout notre être t’appelle.
Refrain Vers qui, Seigneur, pourrions-nous venir ? Verbe de Dieu notre avenir, Tes paroles sont Vie éternelle.
2 Ton Esprit nous fait vivre, Il ouvre nos coeurs à la foi. En toi seul nous croyons Et vers toi nous venons, Attirés par le Père.
3 Si l’esprit nous fait vivre, Comment ne pas dire ton Nom? Ton appel nous envoie Révéler un espoir Dans les nuits sans lumière. Jean
Les saints du mois de mai - 14 mai saint Matthias Apôtre (fête) -mise à jour- né 1er siècle Judée - 1er siècle v 64 Sebastopolis, aujourd'hui Soukhoumi, Géorgie
Vénéré à la basilique Sainte-Justine de Padoue, et à l'abbaye Saint-Matthias de Trèves- -voir la réf. sur Maria Valtorta.
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17- - -au bréviaire - - - - Homélie de saint Jean Chrysostome sur les Actes des Apôtres - ------ - -au bréviaire - - - - L'homélie de saint Jean Chrysostome -Bouche d'Or : -saint Jean Chrysostome né 349-404 fête 13 septembre - « En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla. Parce qu’il est fervent, lui à qui le troupeau avait été confié par le Christ, et parce qu’il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole. Frères, il faut choisir parmi nous. Il remet la décision à la foule, il rend les candidats dignes de respect, et il écarte toute animosité envers les autres. Car les décisions importantes engendrent toujours de pareils inconvénients. Quoi donc ? Est-ce que Pierre ne permettait pas au groupe de choisir ? Certes, mais pour qu’il ne paraisse pas avoir des préférences, il s’abstient. Autrement le Saint Esprit aurait été laissé à l’écart. On en présenta deux, disent les Actes, Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias. Ce n’est pas Pierre qui les a présentés, mais tous les assistants. Quant à lui, il a fait une proposition en montrant qu’elle ne venait pas de lui, mais qu’elle remontait à une prophétie. Il s’est conduit comme un interprète, non comme un maître. Il faut donc, dit-il, choisir parmi les hommes qui nous ont accompagnés. Remarquez comment il veut que ces nouveaux Apôtres soient des témoins oculaires. Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d’importance à ce point. Parmi les hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous. Il leur indique qu’ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples. En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient. Voyez comment il est dit : C’était l’un des deux disciplesqui avaient entendu Jean Baptisteet qui avaient suivi Jésus. Durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean. C’est exact, car aucun n’a connu ce qui a précédé, mais ils l’ont appris du Saint Esprit. Jusqu’au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection.
Pierre n’a pas dit : témoin de tout le reste, mais seulement témoin de la résurrection. Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire : Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c’est celui-là qui est ressuscité. Par conséquent, il ne fallait pas qu’il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles. Ce qu’on exigeait, c’était qu’il soit témoin de la résurrection. Tout le reste avait été manifesté et proclamé. Tandis que la résurrection s’était accomplie dans le secret, elle n’était manifeste que pour quelques-uns. Alors tous ensemble se mettent en prière et disent : Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous. Toi, et non pas nous. C’était bien le moment de l’invoquer commecelui qui connaît les cœurs, car c’était à lui de faire l’élection, pas à eux. Ils parlaient ainsi avec confiance car il fallait absolument en élire un. Et ils ne disent pas : Choisis, mais : Montre-nous l’élu et, selon le texte, celui que tu as choisi, car ils savent que Dieu a tout décidé à l’avance. On tira au sort. Ils ne se jugeaient pas encore dignes de choisir par eux-mêmes ; c’est pourquoi ils veulent être éclairés par un signe. » ----.
---. Ce que nous savons de Mathias a été consigné par saint Lucdans les Actes des Apôtres. Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique. Le récit de son élection commence par un discours de Pierre : Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous. Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection en remplacement de Judas. Deux candidats sont présentés : Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste), et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort, et c'est Matthias qui est désigné et il sera désormais associé ''aux Onze'', au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné. Ensuite, son ministère se retrouve en régions, comme le furent ceux des autres Apôtres.... Une tradition le fait prêcher en Éthiopie, où il aurait subi le martyre. Selon une autre tradition, il serait resté en Judée pour y annoncer l'Évangile. Les deux peuvent se comploter et n'avoir parlé que de certains épisodes de sa vie... Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle, puisque l'histoire est davantage plus vaste que tout ce qui peut en avoir été recueilli.... Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines, comme ce fût le cas en tout moment de solennité d'un choix au sein des communautés, pour élire les Anciens mis à la tête des différentes régions. Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze: un disciple ayant accompagné les Douze tout le temps de la vie publique du Christ, et comme eux ayant reçu le même enseignement. Le passage de saint Jean, complète la première lecture, et dit même le plus important. À travers les délibérations humaines, c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux. Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence, mais jamais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ? Le but de son recrutement et de son entreprise diffère radicalement. Les Apôtres ont tous donné leur exclusivité à leur engagement. Quant au choix des Apôtres, leur formation exige leur unité d'adhésion. par ce commandement du Seigneur qui fait prévaloir leur soumission à ce commandement: Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même. Dans l'Église orthodoxe saint Matthias est fêté le 9 août. ---.
--Aujourd'hui mercredi 15 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture- Psaume 46 : 2 Tous les peuples battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie, alléluia. Prière de collecte- - Dieu de miséricorde, dans ta bonté, donne à de s’attacher à toi de tout cœur, et de vouloir vraiment être unie. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prière sur les offrandes-- Accueille, Seigneur, nous t’en prions, le sacrifice que tu as toi-même institué : dans les saints mystères que nous célébrons pour te servir comme il convient, sanctifie-nous pleinement par ton œuvre de rédemption. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion - Jean 15 : 26-27 Quand viendra le Défenseur que je vous enverrai dit le Seigneur lui l’Esprit de vérité qui procède du Père il témoignera en ma faveur; et vous aussi vous rendrez témoignage alléluia. Prière après la communion-Seigneur, que notre participation à ton sacrement divin, augmente sans cesse en nous ta grâce : que sa force nous purifie et nous dispose à recevoir toujours mieux un si grand bienfait. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières-La joie de Pâques et de l'Ascension (A 1) s'accorde bien avec notre attente de l'Esprit, car sa venue a été le fruit de l'exaltation du Christ (Jean 7: 39). Aujourd'hui nous implorons cette venue doit rendre à son Seigneur (A 2). Or, l'Église ne remplira cette mission que si elle est docile à Celui qui agit en ellecomme une force de rassemblement ''dans l'accomplissement de la volonté'' de Dieu et de consécration ''à son service'' (P 1). Seule une Église vivant ainsi de l'Esprit pourra faire entendre sa voix dans le monde parmi tant d'autres voix sollicitées. ---. 1-Actes 20 : 28-38 Je vous confie à Dieu qui a le pouvoir de bâtir l’édifice et de vous donner part à l’héritage. 2-Pour la troisième journée, nous lisons d'autres versets au même psaume 67: Psaume 67 : 29-30; 33-34c.35a, 36 R/Tous les pays du monde acclamez votre Dieu! -acclamation -Jean 17 : 17 Ta parole Seigneur est vérité; dans cette vérité Seigneur sanctifie-nous, alléluia. 3-évangile Jean 17 : 11-19 Qu’ils soient un comme nous-mêmes. 4-bréviaire 1 Jean 5 : 1-12 La victoire . . . c’est notre foi. L’amour de Dieu c’est cela : garder ses commandements. 5---Actes du IIe Concile du Vatican l’Église. L’Esprit et l’Église.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui mercredi 15 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
----. 1-Actes 20 : 28-38 Je vous confie à Dieu qui a le pouvoir de bâtir l’édifice et de vous donner part à l’héritage. -intro à la 1ère lecture : Poursuivant son discours aux Anciens d'Éphèse, Paul leur annonce les difficultés qui vont surgir dans leurs communautés et leur fait ses dernières recommandations. «En ces jours-là, Paul faisait ses adieux aux Anciens de l’Église d’Éphèse. Il leur disait :
-Lecture à partir de 4'10'':
« 28 Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit
( in quo vos Spiritus Sanctus posuit episcopos),
pour gouverner l’Église de Dieu, qu’il a acquiseparson propre sang. 29 Car je sais qu’après mon départ, il entrera parmi vous desloups redoutables,
qui n’épargneront point le troupeau ; 30 et que d’entre vous-mêmes il s’élèvera des gens qui publieront
des doctrines corrompues,
afin d’attirer des disciples après eux. Soyez doncvigilants, et souvenez-vous que, durant trois ans, nuit et jour, je n’ai cessé, dans les larmes, de reprendre chacun d’entre vous. Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui a le pouvoir de construire l’édifice et de donner à chacun l’héritage en compagnie de tous ceux qui ont été sanctifiés. Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne. Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons. En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. '' Quand Paul eut ainsi parlé, il s’agenouilla et pria avec eux tous. Tous se mirent à pleurer abondamment ; ils se jetaient au cou de Paul et l’embrassaient ; ce qui les affligeait le plus, c’est la parole qu’il avait dite : '' Vous ne verrez plus mon visage. '' Puis on l’accompagna jusqu’au bateau. » ---. 2-Psaume 67 : 29-39; 33-36 R/Tous les pays du monde acclamez votre Dieu! (Laudate Dominum - Taizé) Laudate omnes gentes, Louez, vous toutes les nations, laudate Dominum!louez le Seigneur!
—Ton Dieu l’a commandé : '' Sois fort ! '' Montre ta force, Dieu, quand tu agis pour nous ! De ton palais, qui domine Jérusalem, on voit des rois t’apporter leurs présents.
—Royaumes de la terre, chantez pour Dieu, jouez pour le Seigneur. Voici qu’il élève la voix, une voix puissante ; rendez la puissance à Dieu.
—Redoutable est Dieu dans son temple saint, le Dieu d’Israël ; c’est lui qui donne à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu ! ---. - évangile Jean 17: 11-19Qu’ils soient uncomme nous-mêmes. --intro : Jésus prie pour dans le Père, comme le Père et le Fils sont un, etpour que, dans le monde, ils soient préservés du Mauvais. « En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : ''Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, , de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » ---. 4-bréviaire 1 Jean 5 : 1-12 La victoire . . . c’est notre foi. L’amour de Dieu c’est cela : garder ses commandements. «1 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ;
celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui. 2 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissonsses commandements. 3 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau, 4 puisque Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. 5 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? 6 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité. 7 En effet, --Ils sont trois ... et les trois ne font qu'un-- ... c'est ''le témoignage de Dieu...'' 8 l’Esprit, l’eau et le sang, etles trois n’en font qu’un. -ouvrir le spoiler
Ils sont trois a rendre témoignage:
“Ils sont trois qui rendent témoignage l’Esprit, l’eau et le sang.” (1 Jean 5: 7-8 ) Jésus aimait les formules énigmatiques… et Saint Jean suit son Maître en adoptant ce style ! Mais elles sont une invitation à prendre le temps d'explorer la Parole de Dieu, de la méditer avec le cœur sincère à être ouvert jusqu'à sa compréhension profonde . L’eau et le sang “rendent témoignage” du fait que le baptême de Jésus etsa mort sur la croix sont les “signes” de ce message qui nous révèlent le projet de Dieu. Ces deux signes inaugurent et qui concluent sa vie publique : au premier et au dernier jour de sa mission terrestre. Ils ont une signification commune : tous deux veulent nous dire que le Fils de Dieu est venu pour des pécheurs. Si Jésus est mort sur la croix, nous savons que ce n’est pas pour ses péchés, mais pour nos péchés. Il en va de même de son baptême : s’il a voulu être baptisé par Jean, ce n’était pas pour ses péchés, mais pour nos péchés ! Jean donnait un baptême de pénitence… mais il ne comprenait pas que celui qui était sans péché ait pu demander un tel baptême. Matthieu 3: « ... 13- Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. 14- Celui-ci l'en détournait, en disant : " C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! " 15-Mais Jésus lui répondit : " Laisse faire pour l'instant : car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice. " Alors il le laisse faire. 16-Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l'eau ; et voici que les cieux s'ouvrirent : il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17- Et voici qu'une voix venue des cieux disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur" . »
Sa compréhension lui fut instantanément inspirée, lorsqu’il le désigna comme l’ “Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.” (Jean 1: 29)- En le désignant comme l’ “Agneau”, il pense à son immolation… il entrevoit que, bientôt, celui qui s’est fait baptiser parmi les pécheurs, donnera sa vie pour nos péchés. Avec l’eau et la sang, le troisième témoignage est celui de l’Esprit. Au jour de son Baptême, l’Esprit descend sur Jésus… et sur la croix, selon Jean l’évangéliste, Jésus “remit l’Esprit” (Jean 19: 30)-. C'est le symbole qui nous laisse entendre que par l’eau du Baptême, comme par le sang de la croix, le Fils de Dieu nous a plongés dans l’Esprit… par lequel nous devenons fils adoptifs. L’Esprit accomplit en nous cette nouvelle naissance, et il est le “témoin” intérieur qui entraînera par la foi, tout baptisé : “l’Esprit lui-même témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu” (Romains. 8: 16).- C'EST POURQUOI la foi est un don de l’Esprit… et la filiation divine qui est la raison d’être de la foi : “Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu.” -------------------(I Jean 5: 1): que nous lirons dans quelques instants...
“Le Verbe… (par qui rien ne fût) était dans le monde, et le monde existait par lui, et le monde ne l’a pas reconnu… mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.” (Jean 1: 9-12)- Ce don de l’Esprit… cette vie d’enfant de Dieu… on l’accueille dans la mesure où l’on accepte d’être plongé dans les eaux du Jourdain avec ceux qui entendent le message de Jean Baptiste et qui se reconnaissent pécheurs… avec Jésus lui même qui a voulu recevoir ce baptême de pénitence, pour inaugurer notre baptême... Si nous croyons que ce message est pour nous… nous connaîtrons la joie d’être pardonnés par celui qui n’est “pas venu pour des justes mais pour des pécheurs”… celui qui nous a donné “le pouvoir de devenir enfants de Dieu” en nous plongeant dans l’Esprit.
9 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignagede Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils. 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils. 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pasle Fils de Dieune possède pas la vie. » ---.
5- Actes du IIe Concile du Vatican— l’Église.
L’Esprit et l’Église. «Lorsque fut accomplie l'œuvre que le Père avait chargé son Fils de réaliser sur la terre, le Saint-Esprit fut envoyé, le jour de la Pentecôte, afin de sanctifier continuellement l'Église et donner ainsiaux croyants accès vers le Père, par le Christ, dans l'unique Esprit. Celui-ci est l'Esprit de vie, source jaillissante pour la vie éternelle, par qui le Père donne la vie aux hommes morts au péché en attendant qu'il ressuscite dans le Christ leurs corps mortels. L'Esprit habite dans l'Église et dans les cœurs des fidèles comme dans un temple, c'est en eux qu'il prie et qu'il rendtémoignage
à leur adoption de fils de Dieu. Cette Église, qu'il guide vers la vérité tout entière,
qu'il unifie par la communion et le ministère, l'Esprit lui fournit ses moyens d'action et la dirige par la diversité
-vidéo des années passées,
anticipation de la Pentecôte qui sera célébrée dimanche:
de ses dons hiérarchiques et charismatiques, et il l'embellit par ses fruits. Par la vigueur de l'Évangile,
il assure sa jeunesse, il la renouvelle sans cesse, il la conduit jusqu'à l'union parfaite avec son Époux. Car l'Esprit et l'Épouse disent au Seigneur Jésus : Viens ! L'Église apparaît ainsi comme ''le peuple unifié
qui participe de l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint ». ~
L'ensemble des fidèles, consacrés par l'onction qui vient du Saint-Esprit, ne peut se tromper dans la foi. L'Église manifeste ce privilège par le sens surnaturel de la foi qui appartient au peuple entier lorsque ''des évêques jusqu'aux derniers des fidèles laïcs'' elle manifeste un accord universel en matière de foi et de mœurs. En effet, par ce sens de la foi, éveillé et soutenu par l'Esprit de vérité, le peuple de Dieu, conduit par le magistère de l'Église
auquel il acquiesce avec fidélité, ne reçoit plus une parole venant des hommes : ilreçoit vraiment la parole de Dieu. Il adhère indéfectiblement à la foi transmise aux saints une fois pour toutes, il y pénètre plus profondément par la rectitude de son jugement, il l'applique plus complètement dans sa vie. L'Esprit Saint ne se borne pas à sanctifier et à conduire le peuple de Dieu
par les sacrementset les ministères, ni à l'orner de vertus. En outre, il distribue à chacun ses dons selon sa volonté; c'est-à-dire que, parmi les fidèles de toute catégorie, il répartit aussi des grâces particulières qui rendent capable et disponible pour assumer
des entreprises et des fonctions diverses, avantageuses pour renouveler et développer l'Église, selon cette parole : Chacun reçoit le don de manifesterl'Espriten vue du bien de tous. Ces charismes, les uns plus éclatants,
les autres plus simples et plus communément répandus, doivent être reçus avec action de grâce et réconfort, du fait qu'ils sont principalement adaptés
et utiles aux besoins de l'Église. »
---. R. L’Esprit Saint qui nous est donné Fait de nous tous des fils de Dieu Appelés à la liberté, Glorifions Dieu par notre vie !
1. Nés de l’amour de notre Dieu, Fils de lumière, sel de la terre, Ferments d’amour au cœur du monde Par la puissance de l’Esprit.
2. À son image, il nous a faits Pour nous aimer comme il nous aime, Sa ressemblance reste gravée Au fond des cœurs de ceux qui l’aiment.
3. Tous ceux qu’anime l’Esprit Saint Sont délivrés de toute peur Et désormais fils adoptifs, Ils sont devenus fils du Père.
4. N’ayons pas peur d’être des saints, Puisque le Christ nous a aimés, Ouvrons les portes à l’espérance, Soyons des témoins de sa paix !
5. À nos côtés se tient Marie, Mère du Christ, Mère des hommes, Notre soutien et notre guide Dans notre marche vers son Fils. ---. À suivre
Dernière édition par Bryand le Jeu 16 Mai - 9:24, édité 1 fois
Les saints du mois de mai - 15 mai saint Isidore Laboureur ( ) -- né v 1070 (1080) Madrid - v 1130 Madrid royaume de Castille
-béatifié en 1619; -canonisé 1622 par le pape Grégoire XV -saint patron de Madrid des paysans, des laboureurs, des agriculteurs-
---. -brève biographie...
Isidore naquit en Espagne, au XIe siècle, de parents très pauvres qui ne purent le faire étudier, mais il fut l'un de ces petits pour lesquels Jésus a loué le Père et a tressailli de joie ; Il voyait en eux de vrais sages et adorateurs. Demeuré laïc, il se maria à une jeune fille de son milieu Marie Torribia qui devint elle aussi une sainte:
connue en Espagne comme santa María de la Cabeza (Sainte Marie de la Tête), fêtée le 9 septembre, et le 15 mai avec Isidore son époux...
La ville de Madrid vivait alors des temps troublés. À peine reconquise par les chrétiens elle connue au cours du XIIe siècle deux grandes invasions des royaumes musulmans du sud de la péninsule ibérique. C’est dans ce contexte qu’ont vécu sainte Marie de la Tête et saint Isidore.
De leur mariage naît Illán, qui, encore enfant, tombe dans un puits. Les prières de Marie et d'Isidore sont entendues car l’eau du puits remonte miraculeusement et rend ainsi l’enfant à ses parents.
On raconte qu'il est l'objet de la jalousie des autres ouvriers, qui l'accusent de préférer prier plutôt que de travailler la terre comme eux. Chaque dimanche, avec sa femme Maria Toribia (es), il chante au lutrin pendant la grand-messe et passe en prières le reste de cettejournée. Son dernier patron, Juan de Vargas, fit de lui son régisseur. Ce dernier le guette pour vérifier les assertions des autres ouvriers : il le surprend en prière, en extase tandis que les bœufs continuent à tirer la charrue, comme s'ils étaient mystérieusement conduits par des anges. Ébloui, Juan de Vargas se convertit.
Ils eurent un fils. Il exerça toute sa vie le métier de laboureur, chez un riche propriétaire. En dehors de ses temps de travail, il aimait s'occuper de méditation, faute d'avoir pu étudier. Sa foi y est pour beaucoup... Assidu à la messe et aux offices liturgiques, il aimait écouter les sermons avec dévotion. Il aimait se priver de sommeil sommeil pour prier. Mais son cœur s'élevait aussi dans la prière en accomplissant sa tâche d'ouvrier agricole.
Avec cette vie de piété il exerçait une grande charité envers le prochain. Demeurés pauvres, lui et son épouse , aidaient de plus pauvres qu'eux. Ils partagèrent même parfois le meilleur de ce qu'ils avaient... La charité d'Isidore s'étendait à toutes les créatures. Les animaux, les oiseaux en particulier, bénéficiaient de son amour pour eux. Il mourut le 15 mai 1130. On l'enterra dans un cimetière de Madrid.
Avec es années il fut oublié. Mais Dieu fit connaître sa sainteté jusque-là cachée.
Les miracles de guérison se multipliant sur sa tombe à la collégiale Saint-André-de-Madrid (es), et plus tard (lorsque ses reliques y furent transférées) à la collégiale Saint-Isidore, ou encore en buvant l'eau de la fontaine que sa prière aurait fait jaillir du sol un jour de grande sécheresse, le roi Philippe III d'Espagne, qui avait été guéri par son intercession... Il demanda sa canonisation
Son corps fut retrouvé intact plusieurs siècles après sa mort. C'est le pape Grégoire XV qui le plaça sur les autels le 22 mars 1622. Ce même jour, le souverain pontife procéda à cinq autres canonisations : des célébrités auxquelles certes, le pauvre laboureur de Madrid n'aurait sans doute jamais pensé qu'il serait un jour associé ; les saints Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d'Avila m et Philippe Néri. Comme ceux-ci, il avait mis la main à la charrue sans jamais regarder en arrière.
--Aujourd'hui jeudi 16 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture- Hébreux 4 : 16 Avançons-nous avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours alléluia. Prière de collecte- Nous t’en prions, Seigneur, que ton Esprit, dans sa puissance, répande en nous les dons spirituels ; qu’il change notre cœur en un cœur qui te plaise, parfaitement accordé à ta volonté. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prière sur les offrandes-Dans ta bonté, sanctifie ces dons, nous t’en prions, Seigneur ; accepte le sacrifice spirituel que nous t’offrons, et fais de nous-mêmes une éternelle offrande pour toi. Par le Christ, notre Seigneur. / -antienne de la communion- Jean 16 : 7 Jésus déclarait à ses disciples : Je vous dis en vérité c’est votre intérêt que je m’en aille; car si je ne m’en vais pasl’Esprit Saint le Défenseur ne viendra pas à vous alléluia. Prière après la communion- Donne-nous de trouver, Seigneur, dans la communion à ces mystères, un enseignement qui nous affermit et une nourriture qui refait nos forces, afin d’être en mesure de recevoir les dons de l’Esprit Saint. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- La grâce que nous venons solliciter de Dieu ''avec pleine assurance' (A I), c'est le don de l'Esprit Saint, que Jésus avait promis à ses disciples avant de les quitter (A 2). L'Esprit, qui est le lien entre le Père et le Fils, est aussi Celui qui nous lieau Père et au Fils. Procédant du ''Dieu créateur'', ''changer notre cœur en un cœur aimé du Père'' (P 1). Mais parce qu'il est l'envoyé du Fils, c'est le Christ qui nous prépare à sa venue. Jésus le fait dans l'Eucharistie, en faisant que nous soyons ‘’en mesure de recevoir les dons de l’Esprit Saint’’ (P 3). ---. 1---Actes 22 : 30; 23 : 6-11 ''Il faut que tu me rendes aussi témoignage à Rome.' 2-Psaume 15 : 1-2a, 5, 7-8, 9-10, 11Garde-moi Seigneur mon Dieu toi mon seul espoir; j'ai fait de toi mon refuge / ou : Alléluia ! (15 : 1) - -acclamation - Jean 17 : 21 Père comme tu es en moi et moi en toi ainsi que tous ensemble qu'ils soient un pour que le monde croie que tu m’as envoyé, alléluia. 3-évangile Jean 17 : 20-26 Que leur unité soit parfaite. 4-bréviaire 1 Jean 5 : 13-21 Vous avez la foi au nom du Fils de Dieu. 5---Commentaire de saint Cyrille d’Alexandrie sur l’évangile de Jean. Si je ne pars pas le paraclet ne viendra pas à vous.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui jeudi 16 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
---. 1-Actes 22 : 30; 23 : 6-11 ''Il faut que tu me rendes aussi témoignage à Rome'' (Le récit de l’événement de la venue de Paul à Rome, annoncée à la fin de la lecture d'aujourd'hui, aura lieu à la lecture de samedi. . . )- -intro : Arrêté à Jérusalem, Paul comparaît devant le Sanhédrin et assure lui-même sa propre défense avec adresse et succès. Il apprendra du Seigneur que c'est à Rome qu'il devra maintenant lui rendre témoignage. --- À partir dans la vidéo de 1h10'30'' où Paul revendique d'avoir la citoyenneté romaine afin de ne pas subir le jugement du Sanhédrin (car on l'aurait mis à mort) et afin d'être protégé par son droit de cité romain où à Rome il aura encore deux années de ministère à compléter...... -Écoute à partir de 1h10'30'':
« En ces jours-là, Paul avait été arrêté à Jérusalem. 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux. 23: 6 Sachant que le Conseil suprême se répartissait entre sadducéens et pharisiens, Paul s’écria devant eux : ( 1h12'38'' dans la vidéo ci-haut)
'' Frères, moi, je suis pharisien, fils de pharisiens. -Lecture à partir de 0'56'':
C’est à cause de notre espérance, la résurrection des morts, que je passe en jugement. '' À peine avait-il dit cela, qu’il y eut un affrontement entre pharisiens et sadducéens, et l’assemblée se divisa. En effet, les sadducéens disent qu’il n’y a pas de résurrection, pas plus que d’ange ni d’esprit, tandis que les pharisiens professent tout cela. Il se fit alors un grand vacarme. Quelques scribes du côté des pharisiens se levèrent et protestèrent vigoureusement : ''Nous ne trouvons rien de mal chez cet homme. Et si c’était un esprit qui lui avait parlé, ou un ange ?'' L’affrontement devint très violent, et le commandant craignit que Paul ne se fasse écharper. Il ordonna à la troupe de descendre pour l’arracher à la mêlée et le ramener dans la forteresse. La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul et lui dit : ''Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il fautque tu le rendes aussi à Rome. »
---. 2-Psaume 15 : 1-2a, 5, 7-8, 9-10, 11(15(16)) Garde-moi Seigneur mon Dieu toi mon seul espoir; j'ai fait de toi mon refuge / ou : Alléluia ! (15 : 1) -
—Garde- moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. »
—Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. -Avec un autre R/: Tu m'apprends, Seigneur, le chemin de la vie.
—Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
—Tu m’enseignes la route de la vie : en ta présence, la joie est sans mesure,! À ta droite, le bonheur ne finit pas ! ---. 3- évangile Jean 17 : 20-26Que leur unité soit parfaite. --intro : Après avoir prié pour les disciples, Jésus prie pour tous ceux qui croiront en lui, afin qu’ils soient un comme le Père et lui sont un. Cette unitésera devant le monde le signe que Jésus est véritablement l’envoyé du Père. « En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
''Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, , croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » ---.
---. 4-bréviaire 1 Jean 5 : 13-21 Vous avez la foi au nom du Fils de Dieu. --intro : L’auteur récapitule le thème de la lettre : rendre les chrétiens, ébranlés par les hérétiques, pleinement conscients des richesses de leur foi. «13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. -Lecture à partir de 1'52'':
14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute. 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé. 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier. 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort. 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre. 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais. 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles. » ----. 5- -Commentaire de saint Cyrille d’Alexandrie sur l’évangile de Jean Si je ne pars pas le paraclet ne viendra pas à vous. « Tout ce que le Christ avait à faire sur la terre était maintenant accompli ; mais il fallait absolument que nous devenions participants de la nature divinedu Verbe, c'est-à-dire que nous abandonnions notre vie propre pour qu'elle se transforme en une autre, qu'elle se transfigure pour atteindre la nouveauté d'une vie aimée de Dieu. Et cela ne pouvait se faire autrement que par union et participation à l'Esprit Saint. Le moment le plus indiqué et le plus opportun pour l'envoi de l'Esprit et sa venue en nous était celui où le Christ notre Sauveur nous quitterait. En effet, aussi longtemps qu'il demeurait dans la chair auprès des croyants, il leur apparaissait, comme le donateur de tout bien. Mais lorsque viendrait le moment où il devrait monter vers son Père des cieux, il faudrait bien qu'il soit présent par son Espritauprès de ses fidèles, qu'il habite par la foi dans nos cœurs. Ainsi, le possédant en nous-mêmes, nous pourrions crier avec confiance: Abba, Père ; nous porter facilement vers toutes les vertus et, en outre, montrer notre force invincible contre tous les pièges du démon et toutesles attaques des hommes, puisque nous posséderions l'Esprit tout-puissant. Les hommes en qui l'Esprit est venu et a fait sa demeure sont transformés; ils reçoivent de lui une vie nouvelle comme on peut facilement le voir par des exemples pris dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Samuel, après avoir adressé tout un discours à Saül, lui dit : L'Esprit du Seigneur fondra sur toi et tu seras changé en un autre homme. Quant à saint Paul : Nous tous qui, le visage dévoilé, reflétons la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurésen cette même image, de gloire en gloire, comme il convient au Seigneur qui est Esprit.
Carle Seigneur, c'est l'Esprit. Vous voyez comment l'Esprit transforme pour ainsi dire en une autre image ceux en qui on le voit demeurer. Il fait passer facilement de la considération des choses terrestres à un regard exclusivement dirigé vers les réalités célestes ; d'une lâcheté honteuse à des projets héroïques. Nous constatons que ce changement s'est produit chez les disciples : fortifiés ainsi par l'Esprit, les assauts des persécuteurs ne les ont pas paralysés ; au contraire, ils se sont attachés au Christ par un amour invincible. C'est absolument indubitable. Elle est donc bien vraie, la parole du Sauveur : C'est votre intérêt que je retourne au ciel. Car,c'est le moment de la descente de l'Esprit. » ---. Veni Creator Spiritus Veni Creator Spiritus Veni Creator Spiritus
1. Hôte très doux qui visite notre cœur, Havre de paix et repos du travailleur, Vive lumière où nos vies reprennent feu, Brise légère où se cache notre Dieu.
2. Phare d'espoir, bienveillant consolateur, Douce fraîcheur sur nos fièvres, nos douleurs, Force des forts, espérance des petits, Souffle d'Amour voyageant du Père au Fils.
3. Doigt créateur sur la glaise qui prend chair, Source de vie qui abreuve nos déserts, Vrai conseiller qui conduit nos décisions, Vent généreux qui essaime en nous ses dons.
4. Ô Charité qui rassemble les nations, Seule Amitié où peut naître le pardon, Ô Vérité qui redresse nos travers, Bonne chaleur au milieu de nos hivers.
5. Viens Esprit Saint toi qui planais sur les eaux Nous recréer et nous faire un cœur nouveau, Signe du cœur où tout homme se comprend, Clef du Bonheur de la porte où Dieu l'attend ---. À suivre
Les saints du mois de mai - 16 mai saint André Bobola ( ) -mise à jour né 1591 30 novembre Sandomir Pologne-1657 16 mai Mogilno, Pologne Un des saints patrons de la Pologne
-ordre religieux Compagnie de Jésus (Jésuite); -béatifié1853 par le pape Pie IX: (voir ses actes à la fin); -canonisé 17 avril 1938 par le pape Pie XI; -il est vénéré principalement Varsovie- ---. L' Église vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne . Les saints patrons primaires sont: - la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai; - saint Adalbert ( 956-997 )-fête 23 avril; - saint Stanislas de Szczepanów.(1030-1079);-fête 11 avril; (8 mai en Pologne);
-saint patron secondaire: - saint André Bobola .
- + Dans le passé,plusieurs autres saints ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
-------. André Bobola (1597-1657) meurt martyr pendant le conflit entre catholiques et orthodoxes torturé et assassiné en haine de la foi catholique. qui fait partie de la guerre entre la Pologne et la Russie au milieu du XVIIème siècle. Les Cosaques opposés aux jésuites qui défendent avec énergie les catholiques, massacrent André Bobola, mais ne réussissent pas à le faire renoncer à sa foi, qu'il refusa d'abjurer... ----.
---. André Bobola né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657 à Janow Polesski (Belarus), était un prêtre jésuite polonais. Il travailla pendant son ministère beaucoup au rapprochement entre orthodoxes et catholiques; il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique. Il est l'un des saints patrons de la Pologne. -------. Bref résumé: Né dans une famille distinguée de petite noblesse, André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo (Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle, sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse. Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale, jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.) et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Vilna, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323). Deux ans plus tard, le 31 juillet1613 il prononça ses premiers vœux religieux (pauvreté, chasteté, obéissance) entre les mains de son maître et recteur le père Bardilio , lequel , doué des plus grandes grâces pendant sa vie et après sa mort , sera cruellement martyrisé en 1639, au Japon , avec le père Meczynski, fondateur du collège de Cracovie. (cité du premier volume référé...)- Toujours à Vilnius, il continue d'étudier la philosophie pendant trois ans, et obtient son diplôme. Il pratique alors deux ans d'apostolat et de pédagogique au collège de Braniewo, puis celui de Polotsk, avant de commencer des études de théologie (1618-1622). En mai 1621 il en réussit l'examen final.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622, jour de la canonisation à Rome de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier, deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus. À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An, à Nieswiez pour sa dernière année exigée pour compléter sa formation jésuite. Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie. Ce dernier dirigea spirituellement le jeune prêtre, ce qui lui a permis de mieux le connaître. Il le juge assidu dans son travail, très attentif aux autres, cherchant à soulager la misère, et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait accueilli. Il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants. ------- Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne, se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) . Les chrétiens orthodoxes étaient divisés, certains souhaitaient un rapprochement avec Rome, d'autres s'y objectaient. Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657- (était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine. Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise. Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende, symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien. Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne) fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais, d'uniates et surtout de Juifs, à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une manière de croisade contre les catholiques. Leur but était probablement plus politique que religieux. (?) Il entra en guerre contre la Pologne, les motivations politiques, sociales mêlées au religieuses pour susciter davantage plus de violence. Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées, on y fait des milliers de morts. André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent. Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski. Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé, écartelé par des chevaux, piqué avec des lances pour qu'il reste conscient, son corps martyrisé est traîné dans toute la ville. Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
------------- Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola. C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable que ne purent briser ni les innombrables fatigues, ni le malheur des temps, ni la funeste épidémie qui durant trois ans ravagea ces contrées. Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la fidélité à leur foi chrétienne et d’apporter lumière et encouragement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition. Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ; et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides, il faisait tout pour se concilier leurs habitants, afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique. Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625, et de nouveau quatre ans plus tard, éclata une peste meurtrière. Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux, il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque : méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades, mais plus encore au salut de leurs âmes. Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine qu’une foule immense etmême des membres de la cour royale se pressaient pour l’entendre. C’est pour ce motif qu’on lui donna communément le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes". Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir en supportant les contradictions. De là ces tourments dont il affligeait son corps, par des jeûnes parfois de plusieurs jours avant de partir en mission. Il n’eût pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait. Les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparèrent d’André non loin du village de Peredil, près de Ianov. Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets, traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait dans une course douloureuse et sanglante, il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice. Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église. Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit : «Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique, je veux mourir dans cette même foi ; ma foi est la seule vraie ; elle conduit au salut ; repentez-vous, faites pénitence, sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ; embrassez la foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces ne se contentent pas d’infliger au saint du Christ quelques supplices, mais d’innombrables et cruels tourments ; ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ; ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ; avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine, sur le dos et sur d’autres parties du corps, mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi, ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge, et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux, de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre."
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence- https://books.google.ca/books?id=TPs4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ''table des matières'' occurrence / ''Sandomir'' 5 occurrences /-Sandomir est le lieu de sa naissance / /''Rome'' plusieurs occurrences / ''orthodoxe'' 4 occurrences / ''cosaque'' 28 occurrences / ''dogme'' 2 occurrences / /''hérésie'' 5 occurrences / ''islamisme'' 1 occurrence /''pape'' 40 occurrences / /''schisme'' 19 occurrences /''schismatique'' 37 occurrences / /''jésuite'' avec une minuscule ou une majuscule 38 occurrences ///////////////// etc. /
Les saints du mois de mai - 16 mai bienheureux Simon Stock ( ) - - né 1164 Aylesford Angleterree-1265 16 mai Bordeaux
-il est vénéré plus spécialement au Sanctuaire majeur Aylesford , en Angleterre
---.
Simon Stock , OCarm [ l' Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel ( latin : Ordo Fratrum Beatissimæ Virginis Mariæ de Monte Carmelo ; en abrégé OCarm ), connus sous le nom de Carmélites, ordre mendiant dans l' Église catholique romaine] était un prêtre et saint catholique anglais qui vécut au XIIIe siècle. Il fut l'un des premiers prieurs de l' ordre des Carmes . Traditionnellement reconnu, la Bienheureuse Vierge Marie lui est apparue et lui a donné l' habit carmélite, le Scapulaire Brun . La dévotion populaire à Stock est généralement associée à la dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel .
Simon Stock est né en 1164 dans le Kent dans le royaume d'Angleterre. Religieux, membre de l’Ordre du Carmel (les Frères Carmes), il fut peut-être surnommé ''Stock'' car il aurait vécu pendant de longues années comme ermite dans un tronc d’arbre. Ayant une grande dévotion pour la Vierge Marie, il reçut le scapulaire des mains de Notre-Dame du Mont Carmel. Décédé en 1265, à l’âge vénérable de 101 ans, le corps de Simon Stock repose aujourd’hui dans la cathédrale de Bordeaux.
Simon Stock eut pour mission de transmettre une dévotion à la Vierge Marie reliée au scapulaire brun du Mont-Carmel... En 1164, à sa naissance, sa mère le consacre à la Vierge Marie. Les cris et pleurs de Simon cessaient lorsque l’image de la Vierge lui était présentée. Elle l’aidera aussi plus tard pendant ses années d’ermite dans une forêt, où il sera réconforté à chaque fois par la Vierge Marie, qui l’encouragera dans la mission qu'elle lui confie.
Établis sur le Mont Carmel, les Carmes éprouvent des difficultés à être reconnus comme un Ordre religieux. Inquiet de la situation de l’Ordre, la Vierge, entourée d’anges, apparut à Simon en Juillet 1251 à Cambridge : elle lui tend alors un scapulaire, comme signe de sa protection maternelle en lui disant : ''C'est le 16 juillet 1251 ...que saint Simon de Stock reçut des mains de Marie le saint Scapulaire''. (page 74 dans le livre)-
« Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec Moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin. »
Le scapulaire est une pièce d’étoffe, qui passée par les épaules, descend sur le dos et la poitrine. Aujourd’hui, certains religieux (par exemple les Carmes) et laïcs le portent en miniature, reliée par un cordon.
Simon la priait fréquemment avec cette prière; La Prière à Notre-Dame du Mont-Carmel « Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel ! » : « Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel ! Vous regardez avec une bienveillance toute particulière ceux qui portent votre saint Habit : daignez aussi jeter sur moi, un regard propice et couvrez-moi du manteau de Votre protection maternelle. Fortifiez ma faiblesse par Votre puissance ; éclairez les ténèbres de mon esprit par Votre sagesse ; augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité. Ornez mon âme de grâces et de vertus, afin qu'elle soit toujours un objet d'amour pour Votre divin Fils et pour Vous. Assistez-moi dans la vie, consolez-moi à la mort par Votre très aimable Présence, et présentez-moi à l'auguste Trinité, comme Votre enfant et Votre dévot serviteur, pour Vous louer et Vous bénir éternellement en paradis. Ainsi soit-il. »
A sa mort en 1265, les dernières paroles de Simon seront pour la Vierge : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. ».
Au début du XIIIe siècle, alors que les Carmes ne sont pas encore reconnus comme un Ordre religieux, Simon s’emploie dès son élection comme vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, pour espérer de Rome la confirmation de son Ordre. Il fut confronté à des adversaires pour empêcher son développement en Europe, il s’en remit constamment et sans relâche à la Vierge Marie, par la prière. C’est la Mère de Dieu qui fera connaître ses volontés au pape Honorius III, en apparaissant en songe. Ainsi, Honorius III confirma la Règle des Carmes en 1226, qui sera définitivement confirmée en 1274 parGrégoire X.
---. -mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence- https://books.google.ca/books?id=wLjyib84P2sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ''table des matières'' occurrence / ''scapulaire'' 89 occurrences / ''carme'' et mots de même famille 292 occurrences / /''apparition'' 6 occurrences / ''Vierge Marie'' 7 occurrences / /''Marie'' 96 occurrences -peut aussi faire référence à d'autres personnages de ce nom... /''Vierge'' 130 occurrences / / ///////////// etc. /
--Aujourd'hui vendredi 17 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture- Apocalypse 1 : 5 Le Christ nous aime et il nous a délivrés de nos péchés par son sang; il a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père alléluia. Prièrede collecte-Seigneur, pour nous ouvrir la vie éternelletu as exalté ton Christ dans la gloire et tu nous as envoyé ton Esprit de lumière, fais qu’en participant à une telle grâce, nous soyons plus dévoués à te servir et obtenions une plus grande foi. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prièresur les offrandes-Regarde avec bonté, Seigneur, le sacrifice offert par ton peuple : et pour que tu puisses l’accueillir, envoie-nousl’Esprit Saint, qui purifiera nos cœurs. Par le Christ, notre Seigneur. / -antienne de la communion-Jean 16 : 13Quand viendra l’Esprit de vérité dit Jésus il vous guidera vers la vérité tout entière alléluia. Prièreaprès la communion-Seigneur Dieu, nous sommes purifiés et nourris par tes mystères que nous célébrons; puisque tu leur as donné de , qu’ils nous procurent la vie éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Pâques, l'Ascension, le don de l'Esprit, tels sont les aspects du mystère du Christ vers lesquels nous tournons à nouveau nos regards en ce jour. Les premiers mots de la messe résument toute la raison d'être de la rédemption : ''Le Christ nous aime'' (A 1). De l'incarnation du Verbe à la Pentecôte tout est amour, tout est grâce. Quant à l'action de l'Espriten nous elle est présentée aujourd'hui comme une purification et une illumination : '''' (P 2), et il le fera en nous guidant ''vers la vérité tout entière'' (A 2), car il est ''l'Esprit de lumière'' (P 1). ---. 1---Actes 25 : 13-21 ''Un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirme être en vie.'' 2-Psaume 102 : 1-2, 11-12, 19-20 Le Seigneur a mis son trône dans les cieux alléluia. (Ps 102 (103),) R/ Le Seigneur a son trône dans les cieux. ou : Alléluia !(Ps 102 : 19a)- -acclamation - Jean 14 : 26 L’Esprit vous enseignera tout dit le Seigneur. Il vous rappellera toutes mes paroles alléluia. 3-évangile Jean 21 : 15-19 Sois le berger de mes agneaux le pasteur de mon troupeau. 4-bréviaire 2 Jean versets 1-13Demeurer fidèle à la doctrine du Christ. Aux prises avec les faux docteurs, de nombreux séducteurs. 5---Traité de saint Hilaire sur la Trinité Le don du Père.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui vendredi 17 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
---. 1-Actes 25 : 13-21 Ils ont eu une discussion au sujet d'un certain Jésus qui est mort, dont Paul affirme qu'il est vivant. -intro à la 1ère lecture :Le gouverneur Festus expose au roi Agrippa l’affaire de Paul : ''il s’agit d’un certain Jésus qui est mort et que Paul affirme être en vie''. Cette phrase contient tout l’essentiel de la foi chrétienne. -Lecture à partir de 2'09'':
« En ces jours-là, le roi Agrippa et Bérénice (sa sœur) vinrent à Césarée saluer le gouverneur Festus. -- L'épisode dans la vidéo est à 1h19'00'':
Comme ils passaient là plusieurs jours, Festus exposa au roi la situation de Paul en disant : ''Il y a ici un homme que mon prédécesseur Félix a laissé en prison. Quand je me suis trouvé à Jérusalem, les grands prêtres et les anciens des Juifs ont exposé leurs griefs contre lui en réclamant sa condamnation. J’ai répondu que les Romains n’ont pas coutume de faire la faveur de livrer qui que ce soit lorsqu’il est accusé, avant qu’il soit confronté avec ses accusateurs et puisse se défendre du chef d’accusation. Ils se sont donc retrouvés ici, et sans aucun délai, le lendemain même, j’ai siégé au tribunal et j’ai donné l’ordre d’amener cet homme. Quand ils se levèrent, les accusateurs n’ont mis à sa charge aucun des méfaits que, pour ma part, j’aurais supposés. Ils avaient seulement avec lui certains débats au sujet de leur propre religion, et au sujet d’un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être en vie. Quant à moi, embarrassé devant la suite à donner à l’instruction, j’ai demandé à Paul s’il voulait aller à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire. Mais Paul a fait appel pour être gardé en prison jusqu’à la décision impériale. J’ai donc ordonné de le garder en prison jusqu’au renvoi de sa cause devant l’empereur. » ---. 2-Psaume 102 : 1-2, 11-12, 19-20 ab (102(103))- Le Seigneur a son trône dans les cieux. Alléluia !(102: 19a).
—Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
—Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés.
—Le Seigneur a son trône dans les cieux : sa royauté s’étend sur l’univers. Messagers du Seigneur, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres ! ---. 3-Jean 21 : 15-19 Sois le berger de mes agneaux, sois le pasteur de mon troupeau. -intro : Lors d’une apparition sur les bords du lac de Tibériade, Jésus confie à Pierre après sa triple profession d’attachement. Puis le Seigneur lui prédit en termes voilés sa passion future. ''Pierre m’aimes-tu?''. Ce n’est pas un reproche. C'est une reconnaissance mutuelle: '' ... M'aimes-tu plus que ceux-ci? Pais-mes brebis!'' Le Seigneur qui ''sait tout'' connaît Pierre! « Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre :
'' Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? '' Il lui répond : ''Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. '' Jésus lui dit : '' Sois le berger de mes agneaux. '' Il lui dit une deuxième fois : '' Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? '' Il lui répond : '' Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. '' Jésus lui dit : '' Sois le pasteur de mes brebis. '' Il lui dit, pour la troisième fois : '' Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? '' Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : ''M’aimes-tu ? '' Il lui répond : ''Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. '' Jésus lui dit : 'Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. '' Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit :'' Suis-moi''. » ---. 4-2 Jean versets 1-13Demeurerfidèle à la doctrine du Christ. Au prise avec les faux docteursqui seront de nombreux séducteurs. -intro : des communautés; il importe que celles-ci confessent aussi la même foi.
« MOI, L’ANCIEN, à la Dame élue de Dieu, et à ses enfants, que j’aime en vérité – non pas moi seul, mais tous ceux qui connaissent la vérité –, à cause de la vérité qui demeure en nous et qui sera avec nous pour toujours. Avec nous seront la grâce, la miséricorde, la paix, de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ, le Fils du Père, dans la vérité et dans l’amour.
J’ai eu beaucoup de joie à trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, Dame élue, je t’adresse une demande : aimons-nous les uns les autres. – Ce que je t’écris là n’est pas un commandement nouveau, nous l’avions depuis le commencement. Or l’amour, c’est que nous marchions selon ses commandements. Tel est le commandement selon lequel vous devez marcher, comme, depuis le commencement, vous l’avez appris. Parce que beaucoup de séducteurs sont venus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus-Christ venu dans la chair ; c'est le trompeur et l'antéchrist. Prenez garde à vous-mêmes,, mais à recevoir une pleine récompense. n'a pas Dieu ; Celui qui demeure dans la doctrine a ici à la fois le Père et le Fils. Si quelqu’un vient chez vous sans apporter cet enseignement, ne le recevez pas dans votre maison et ne lui adressez pas votre salutation, car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. J’ai bien des choses à vous écrire ; je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre, mais j’espère me rendre chez vous et vous parler de vive voix, pour que notre joie soit parfaite. Les enfants de ta sœur, la communautééluede Dieu, te saluent. » ----. -5- traité de saint Hilaire sur la Trinité Le don du Père. « Le Seigneur a ordonné de baptiser au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, c'est-à-dire dans la profession de foi au Créateur, au Fils unique et à celui qui est le Don.
Le Créateur de tous est unique. Il y a un seul Dieu Père, de qui tout provient ; il y a un seul Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, par qui tout existe ; il y a un seul Esprit, le don de Dieu répandu en tous. Toutes choses sont donc organisées par les vertus et les attributions divines : une puissance unique de qui tout provient ; une descendance unique par qui tout existe ; une grâce unique donnant une parfaite espérance. Et rien ne peut manquer à une telle perfection, puisqu'on y trouve l'infinité dans le Père éternel, la vision dans son image qui est le Fils, la pratique de la vie chrétienne dans le don de l'Esprit. ~ Que tel soit en nous le rôle de celui-ci, apprenons-le des paroles dites par le Seigneur lui-même : J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter. Il vous est avantageux que je parte ; si je m'en vais, je vous enverrai l'Avocat. Et encore : Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Avocat qui sera pour toujours avec vous. C'est l'Esprit de vérité. Il vous guidera vers la Vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même ; il redira tout ce qu'il aura entendu et, ce qui va venir, il vous l'expliquera. Il me glorifiera, car c'est de moi qu'il le tirera. Ces paroles ont été dites pour vous faire comprendre plusieurs choses ; on y trouve l'intention de celui qui procure le don et aussi la raison d'être et la nature du don. Puisque notre faiblesse serait incapable de saisir aussi bien le Père que le Fils, leSaint-Esprit est un donqui, par son intervention, peutéclairernotre foi pour laquelle l'Incarnation est un mystère difficile. ~ On le reçoit afin de connaître Dieu. La nature du corps humain, lorsque disparaîtront les objets qui l'intéressent, sera inactive. Car s'il n'y a pas de lumière ou de jour, le service rendu par les yeux n'aura pas à s'exercer ; si aucun son ou aucune voix ne se fait entendre, les oreilles ne trouveront plus rien à faire ; si aucune odeur ne s'exhale, les narines seront sans utilité. Il en est de même pour l'esprit humain : si, par la foi, il ne reçoit pas le don du Saint Esprit, il aura bien un principe naturel de connaissance de Dieu, mais il n'aura pas la lumière de la science. Quant au don qui réside dans le Christ, il est toujours le même pour tous ; et puisqu'il ne manque jamais, il est donné à chacun autant qu'il veuten profiter ; il réside en chacun autant qu'il veut l'obtenir. Ce don demeure avec nous jusqu'à la fin du monde, il nous réconforte dans notre attente ; il est un gage, par l'activité de ses bienfaits, de ce que nous espérons pour l'avenir, il éclaire les esprits, il illumine les cœurs. » ---. À suivre
Les saints du mois de mai - 17 mai saint Pascal Baylon ( ) -mise à jour né 154016 mai à Torrehermosa, ARAGON, Espagne - 159217 mai à Vila-real, Espagne-
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«Il faut avoir pour Dieu un cœur de fils; pour le prochain un cœur de mère; pour soi-même un cœur de juge». Lieux de naissance et de décès: -béatifié 19 octobre 1618 par le pape Paul V; -canonisé 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII-
La Prière de Frère Pascal Baylon ''Ô Seigneur, je Vous demande humblement de bien vouloir adoucir la dureté de mon cœur'': « Seigneur mon Dieu, Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, qui au jour de Votre sainte Cène, par l'infinie charité avec laquelle Vous nous avez toujours aimés, avez institué et ordonné le saint Sacrement de Votre précieux Corps et de votre Sang très Pur en mémoire de Votre très douloureuse Passion, et avez donné à manger à Vos saints Apôtres votre Chair sacrée et à boire Votre précieux Sang ; je Vous supplie, Seigneur, et Vous demande humblement de vouloir bien adoucir la dureté de mon cœur et me donner des larmes de componction, avec lesquelles je lave de ses péchés mon âme pécheresse ; car j'ai péché jusqu'à aujourd'hui de beaucoup de manières, c'est-à-dire par pensées, par paroles, par regards et par actions. C'est ma faute, Seigneur, ma grande faute ; mais vraiment je confesse et fermement je crois en-Vous, Seigneur, Vous pouvez me pardonner tous mes péchés par Votre infinie Bonté et Miséricorde.
Donc, mon doux Seigneur, pardonnez-les moi tous, parce que de tous je me repens, et j'ai le ferme propos dorénavant de me garder de pécher. Ô mon très compatissant Seigneur, donnez à Votre serviteur une telle dévotion qu'il Vous reçoive dans votre Grâce. Vous avez dit, Seigneur, de votre Bouche : ''Je suis le Pain vivant descendu du Ciel : si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra éternellement ». Ô Pain très doux, guérissez le palais de mon cœur, pour qu'il sente la suavité de votre Amour ; guérissez-le de tout mal, pour qu'il ne sente d'autre douceur que la Vôtre. Ô Pain sanctifié, qui avez en Vous tout délice et toute saveur, qui nous réconfortez toujours et qui jamais ne nous faites défaut ! Que mon cœur Vous mange donc et que les entrailles de mon âme soient remplies de Votre délectable Douceur et de Votre douce Saveur. Ô Pain très saint ! Ô Pain de vie ! Ô Pain très pur qui êtes descendu du Ciel et qui donnez la vie au monde entier ! Venez Seigneur, venez à mon cœur ; que mon âme sente la douceur de Votre bienheureuse Présence ! Éloignez de moi tous mes ennemis, qui ne cessent de me guetter. Qu'ils fuient hors de la Présence de votre Pouvoir infini, pour que, bien gardé par Vous au dehors et au dedans, j'aille par la voie droite à l'éternel Royaume, où sans cesse je contemplerai votre Essence face à Face et serai éternellement content avec Vous ». Ainsi soit-il.
---. Le pape Léon XIII l'a proclamé patron des Congrès eucharistiques, et de toutes les œuvres eucharistiques, le 28 novembre 1897... - Lectures : -- -– - -au bréviaire - - - -aucun - --- Qu'est le prêtre sinon l'homme de la Parole, et le ministre des sacrements de l'Eucharistie en particulier. Pascal (un franciscain déchaussé) n'était pas prêtre (d'ailleurs comme saint François d'Assise) et pourtant c'est lui qui a été choisi et reconnu par l'Église qui nous le donne comme saint patron des œuvres eucharistiques: dont les Congrès eucharistiques - - (est à noter aussi que c'est une laïque qui est à l'origine de ces Congrès). Qu'a voulu nous enseigner l'Église? Elle nous rappelle que l'Eucharistie est un trésor qui appartient à tout le peuple de Dieu. ... -Voir aussi les années passées: https://francechretienne.forumactif.com/t691p250-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#29117
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence- https://books.google.ca/books?id=z3_ZeWAwusoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false -pages 357 à 363: ''saint Pascal Baylon'' 4 occurrences / ''Baylon'' 7 occurrences ////// etc. / -citation page 361: '' Deux savants théologiens de la Compagnie de Jésus , qui ne connaissaient pas le frère Pascal , s'étant trouvés avec lui dans une conversation , le prirent pour un habile théologien , à cause de la profondeur et de la netteté qu'il faisait paraitre sur des points de doctrine qu'il expliquait ; mais quand ils apprirent que ce pauvre frère n'avait jamais étudié que dans l'école de l'Oraison et aux pieds du Crucifix , ils furent bien persuadés que sa science lui avait été inspirée par ce divin Maitre , qui n'a besoin ni de dispositions naturelles , ni de temps , ni d’étude , pour rendre ses disciples beaucoup plus savants que les plus grands maîtres.''
--Aujourd'hui samedi 18 mai 20247e semaine DE PÂQUES -antienne d’ouverture -Actes 1 : 14 D’un seul cœur les Apôtres participaient fidèlement à la prière avec quelques femmes dont Marie mère de Jésus et avec ses frères alléluia.
Prière de collecte- Dieu tout-puissant, nous te prions au terme de ces fêtes pascales : que, par ta grâce, elles imprègnent nos actes et notre vie . Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles Prière sur les offrandes- Quel’Esprit Saint, par sa venue, nous t’en prions, Seigneur, prépare nos esprits à recevoir tes sacrements, Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion- Jean 16 : 14 L’Esprit Saint me glorifiera dit Jésus car , alléluia. Prièreaprès la communion-Dans ta bonté, Seigneur, exauce nos prières : déjà, nous sommes passés du monde ancien aux sacrements des temps nouveaux : fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, envoie-nous un esprit de renouveau et de sainteté. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et aux prières- Voici que s'achève la Cinquantaine pascale, ''la Pentecôte d'allégresse'' (Tertullien). Aussi n'est-ce pas sans une certaine nostalgie qu' ''au terme de ces fêtes pascales'' nous prions Dieu ''de garder la Pâque de son Fils présente dans toute notre vie'' (P 1). Mais le chrétien ne s'attarde pas sur le passé. Avec Marie et les Apôtres nous allons vivre cette journée dans l'attente de l'Esprit (A 1). Il sera pour nous le Purificateur, car ‘’il est lui-même le pardon des péchés’’ (P R), et l'Illuminateur, et il nous fera entrer plus avant dans le mystère de Jésus (A 2). (''...il vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit'')-Jean 14: 26- ''... J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.… '' )-Jean 16: 12, 13- ---. 1--Actes 28 : 16-20, 30-31 ''Paul demeura à Rome ; il annonçait le règne de Dieu.'' 2-Psaume 10 : 4, 5.7Les justes verront ton visage Seigneur alléluia. R/ Les hommes droits te verront face à face, Seigneur. ou : Alléluia ! (cf. 10 : 7c)- -acclamation - Jean 16 : 7. 13 Je vous enverrai l’Esprit de vérité, il vous conduira vers la vérité tout entière alléluia. 3-évangile Jean 21 : 20-25 C’est ce disciple qui a écrit ces choses et nous savons que son témoignage est vrai. 4-bréviaire 3 Jean versets 1-14Marcher dans la lumière de la vérité. 5---Homélie africaine du VIe siècle pour la Pentecôte. C’est l’Église dans son unité qui parle toutes les langues.
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui samedi 18 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
---. 1-Actes 28 : 16-20, 30-31 ''Paul demeura à Rome ; il annonçait le règne de Dieu.'' --intro: Puisqu'il en a appelé à César, Paul arrive à Rome où il s'adresse aux Juifs sans obtenir le succès espéré. Il reste deux ans en régime de semi-liberté, continuant néanmoins à proclamer le Royaume de Dieu et à annoncer le Seigneur Jésus. « À notre arrivée à Rome, Paul a reçu l’autorisation d’habiter en ville avec le soldat qui le gardait. -Lecture à partir de 2'30'':
Trois jours après, il fit appeler les notables des Juifs. Quand ils arrivèrent, il leur dit : '' Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple et les coutumes reçues de nos pères, je suis prisonnier depuis Jérusalem où j’ai été livré aux mains des Romains. Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, puisque, dans mon cas, il n’y avait aucun motif de condamnation à mort. Mais, devant l’opposition des Juifs, j’ai été obligé de faire appel à l’empereur, sans vouloir pour autant accuser ma nation. C’est donc pour ce motif que j’ai demandé à vous voir et à vous parler, car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes. '' Paul demeura deux années entières dans le logement qu’il avait loué ; il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ; il annonçait le règne de Dieu et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec une entière assurance et sans obstacle. » ---. 2-Psaume 10 : 4, 5.7 (10(11))R/ Les justes verront ton visage Seigneur alléluia. Alléluia ! (cf. 10 : 7c). —Le Seigneur, dans son temple saint, le Seigneur, dans les cieux où il trône, garde les yeux ouverts sur le monde. Il voit, il scrute les hommes. -Psaume 10 (11) avec les versets ajoutés 1-3, 6,7:
—Le Seigneur a scruté le juste et le méchant : l’ami de la violence, il le hait. Vraiment, le Seigneur est juste ; il aime toute justice : les hommes droits le verront face à face. ----. 3-Jean 21 : 20-25C'est ce disciple qui a écrit ces choses, et nous savons que son témoignage est vrai. -intro: Après la profession d’attachement de Pierre envers Jésus, l’évangile relate desdiscussionssur l’interprétation, par Pierre, d’une réponse du Seigneur concernant le disciple bien-aimé. C’est ce disciple qui est l’auteur du quatrième évangile, et qui en témoigne. Le choix de l'Esprit propulsera chacun par sa diversitéau service de toute l'Église. Chacun doit comprendre que dans la diversité c'est l'Esprit qui procède à l'unité et à la préserverpour l'unité de l'Église et ... « En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : '' Suis-moi. '' S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : '' Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? '' Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : ''Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?'' Jésus lui répond :
''Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, Toi, suis-moi.'' donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : '' Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe?'' ---L'Esprit seul décidera de développer chez chaque disciple ce qui sera utile à toute l'Église. Les Apôtres doivent se reconnaître unis dans le choix de chacun... C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est véridique. Il y a encore beaucoup d’autres chosesque Jésus a faites ; je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. » ( ''... J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.… '' ) -Jean 16: 12, 13- ---. 4-bréviaire 3 Jean 1 : 1-14 Marcher dans la lumière de la vérité. -intro : Billet de caractère pastoral, adressé à Gaïus, afin de l’exhorter à continuer son œuvre de soutien aux missionnaires. «1 MOI, L’ANCIEN, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime en vérité. 2 Bien-aimé, je prie pour qu’en toutes choses tu ailles bien
et que tu sois en bonne santé, comme c’est déjà le cas pour ton âme. 3 J’ai eu beaucoup de joie quand des frères sont venus et qu’ils ont rendu témoignage à la vérité qui est en toi : ils ont dit comment tu marches dans la vérité. 4 Rien ne me donne plus de joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. 5 Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et particulièrement pour des étrangers. 6 En présence de l’Église, ils ont rendu témoignage à ta charité ; tu feras bien de faciliter leur voyage d’une manière digne de Dieu. 7 Car c’est pour son nom qu’ils se sont mis en route sans rien recevoir des païens. 8 à de tels hommes pour être des collaborateurs de la vérité. 9 J’ai écrit une lettre à l’Église; mais Diotréphès, qui aime tant être le premier d’entre eux, ne nous reçoit pas. 10 Alors si je viens, je dénoncerai les œuvres qu’il accomplit : il se répand en paroles méchantescontre nous ; non content de cela, il n’accueille pas les frères ; et ceux qui voudraient le faire, . 11 Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien vient de Dieu ; celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu. 12 Quant à Démétrios, il fait l’objet d’un bon témoignage de la part de tous et de la vérité elle-même ; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai. 13 J’aurais bien des choses à t’écrire, mais je ne veux pas le faire avec l’encre et la plume. 14 J’espère te voir bientôt, et nous nous parlerons de vive voix. » --Une tradition vivante a donc toujours existé... qui s'est ainsi continuée en union avec l'Esprit Saint: ( ''... J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.… '' )-Jean 16: 12, 13- -C'est le rôle de l'Église de garder et faire connaître cet enseignement au cours des siècles... ----. -5- homélie africaine du VIe siècle pour la Pentecôte C’est l’Église dans son unité qui parle toutes les langues. « Les disciples ont parlé toutes les langues. Ainsi Dieu a voulu manifester la présence du Saint Esprit en faisant parler toutes les langues à ceux qui l'avaient reçu. Il faut comprendre en effet, frères très chers, qu'il s'agit bien du Saint Espritpar qui l'amour est répandu dans nos cœurs. Et parce que l'amour devait rassemblerl’Églisede Dieu sur toute l'étendue de la terre, alors même un seul homme le pouvait, en recevant le Saint Espritqui lui faisait parler toutes les langues. Et maintenant que l’Église est rassembléepar leSaint Esprit, c'est son unité qui parle toutes les langues. Par conséquent, si quelqu'un dit à l'un de nous : ''Est-ce que tu as reçu leSaint-Esprit, car tu ne parles pas toutes les langues ?'' voici ce qu'il faut répondre : ''Parfaitement, je parle toutes les langues. Car je suis dans ce corps du Christ, qui estl’Église, laquelle parle toutes les langues. En effet, par la présence du Saint Esprit qu'est-ce que Dieu a voulu manifester, sinon que son Église parlerait toutes les langues ? Ainsi s'est accomplie cette promesse du Seigneur : Personne ne met le vin nouveau dans de vieilles outres, mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. On comprend donc que certains, en entendant les disciples parler toutes les langues, disaient : Ils sont pleins de vin doux. En effet, ils étaient alors devenus des outres neuves, étant renouvelés par la grâce de la sainteté. Ainsi, remplis de vin nouveau, c'est-à-direremplisduSaint Esprit, ils bouillonneraient en parlant toutes les langues et, par ce miracle éclatant, ils annonceraient quel’Églisecatholique devait se répandre dans les langues detoutes les nations. ~ Célébrez donc ce jour comme étant les membres du corps du Christ dans sonunité. Ce n'est pas en vain que vous le célébrez, si vous célébrez ce que vous êtes. Vous êtes en effet agrégés à cette Église que le Seigneur, en la remplissant du Saint Esprit, reconnaît comme sienne du fait qu'elle s'étend au monde entier ; et elle-même est reconnue ainsi comme appartenant au Seigneur. De même, l'Époux n'a pas perdu son épouse, personne n'a substitué à celle-ci une étrangère. Vous êtes établis dans toutes les nations, vous êtes donc l’Église du Christ, les membres du Christ, le corps du Christ, l'épouse du Christ. Et l'Apôtre vous dit : Supportez-vous les uns les autres avec amour ; rassemblés dans la paix, ayez à cœur de garder l'unité dans un même Esprit. Remarquez-le : lorsqu'il vous a prescrit de vous supporter les uns les autres, il a proposé l'amour ; lorsqu'il a nommél'espérance de l'unité, il a indiqué le rassemblement dans la paix. Telle est la demeure de Dieu, bâtie avec des pierres vivantes ; le père de famille se plaira à y habiter, car l'écroulement causé par la division ne doit pas blesser ses regards. » ---.
Les saints du mois de mai - 18 mai saint Jean 1er( commémoraison) -mise à jour- martyr né 470 Sienne Italie- 526 20 mai Ravenne, Italie 53e pape du 16 août 523-18 mai 526 - - Lectures : -- 2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21 - -– - -au bréviaire - - - -Lettre de saint Jean d'Avila à ses amis- Ces mêmes épreuves pour tant de véritables apôtres au cours des siècles: « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort. Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu. De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés. Ces paroles sont de l'Apôtre saint Paul. Trois fois il a été battu de verges, cinq fois flagellé, une fois lapidé et laissé pour mort, persécuté par toutes sortes d'hommes, torturé par toutes sortes de supplices et de peines, et cela non pas une fois ou deux, mais comme il le dit ailleurs : Sans cesse nous portons dans notre corps l'agonie de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. Et dans toutes ces peines, non seulement il ne récrimine pas, il ne se plaint pas de Dieu, comme les gens faibles ; il ne s'attriste pas, comme font ceux qui aiment leur gloire et leur plaisir ; il ne demande pas à Dieu d'en être délivré, comme ceux qui en ignorent la valeur et refusent d'y participer ; il ne les décrie pas, comme ceux qui les jugent de peu de prix. Mais, en repoussant toute ignorance et toute faiblesse, il bénit Dieu dans ces malheurs, il en rend grâce à celui qui les donne, comme d'une belle récompense. Il s'estime heureux de pouvoir souffrir quelque chose en son honneur. Car le Seigneur a souffert tant d'ignominies pour nous délivrer de celles auxquelles le péché nous avait condamnés; il nous a gratifiés et honorés de son Esprit et de l'adoption des fils de Dieu, il nous a donné dans le Christ et par lui le gage et le signe de la joie céleste. Ô mes fils très aimés ! Que Dieu vous ouvre les yeux, pour que vous puissiez voir combien de récompenses il nous donne dans ces épreuvesque le monde juge humiliantes. Quel honneur nous est conféré dans le déshonneur, lorsque nous recherchons la gloire de Dieu ! Combien Dieu nous tend ses bras caressants,affectueux et doux, pour accueillir ceux qui ont été blessés dans ses combats ! Si vous pouviez voir comment il nous accorde une douceur sans aucune amertume, bien supérieure à toutes les peines que nous pouvons rencontrer ici-bas ! Si nous le comprenons,combien nous désirerons de tels embrassements ; qui donc, en effet, ne désire pas celui qui est parfaitement aimable et désirable, sinon celui qui ignore tout désir ? Si de telles fêtes font vos délices, si vous souhaitez les voir et en jouir, sachez qu'il n'y a pas de moyen plus assuré que de souffrir. Tel est le sentier que le Christ et tous ses amis ont suivi. Il l’appelle la route étroite, mais elle conduit directement à la vie. Et il l'enseigne de telle manière que, si nous souhaitons parvenir jusqu'à lui, nous devons suivre la voie par laquelle il a marché. Car il ne convient pas, lorsque le Fils de Dieu s'avance sur la route de l'humiliation, que les fils des hommes recherchent la route des honneurs, parce que le disciple n'est pas au-dessus de son Seigneur. Dieu fasse que notre âme ne se repose en rien et ne cherche aucune nourriture en ce monde, sinon dans les peines qui nous conduisent à la croix du Seigneur. »
--- -Jean 1er travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes; il tente d'éviter la guerre de religion du roi arien Théodoric; [ Bien que Théodoric lui-même n'ait utilisé que le titre de "roi" certains érudits l'ont caractérisé comme un empereur romain d'Occident perçu comme l'étant en tout sauf élu comme tel, parce qu'il dirigeait de grandes parties de l'ancien Empire romain d'Occident , ayant reçu les anciens insignes impériaux occidentaux de Constantinople en 497, et désigné par le titre augustus par SEULEMENGT certains de ses sujets.] - C'est sous le pontificat de Jean 1er que l'on commença à compter les années à partir de la naissance du Christ. Premier résumé tiré en partie du missel": - Rare sont les papes qui eurent à remplir une mission aussi périlleuse que celle de Jean 1er dans le voyage qu'il dut faire à Constantinople sous la menace des pires représailles qu'encourrait la population de la Péninsule italienne, par le roi arien Théodoric qui l'envoyait auprès de l'empereur Justin 1erafin d'obtenir de celui-ci qu'il cessât de faire pression sur les ariens en vue de leur conversion à l'orthodoxie; il demanda plus encore: qu'il permette aux convertis de revenir à l'arianisme.
Constantinople recevait un pape pour la première fois de son histoire : elle accueillit Jean 1eravec grand honneur comme elle l'eût fait pour saint Pierre en personne. L'empereur de Constantinople profita de cette occasion en demandant de renouvelé son couronnement des mains du pontife romain, signe de sa reconnaissance de l'unité de l'Église et le pape célébra solennellement la messe de Pâques à Sainte-Sophie, entouré du clergé grec et latin, de la cour et de tout le peuple (19 avril 526). Évidemment ni le pape, ni l'empereur ne cédèrent aux injonctions de Théodoric. Aussi, convaincu d'avoir été joué, celui-ci jeta-t-il le pape en prisonà son retour à Ravenne. Il l'y laissa mourir de faim. Quatre ans plus tard, le corps du pape Jean fut transporté à Rome, où on le déposa dans la basilique vaticane avec les honneurs réservés aux martyrs.
L'antique basilique vaticane située à Rome, presque à l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Pierre et qui exista du 4e au 16e siècles.
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Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes. Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre. Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique. Il fut élu pape le 13 août 523. Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique. C'est sous son pontificat que l'on commença à compter les années à partir de la naissance du Christ. Jean se trouva devant une situation difficile, caractérisée par la poussée del'arianisme.
Théodoric, qui régnait alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste. ( Théodoric dit le Grand ou l'Amale(en latin : Flāvius Theodoricus, en grec : Θευδερίχος, parfois en français Thierry1), né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths. Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques se disant issus du dieu Gaut. Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)- Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths. Le nom de ce dieu scandinavede la guerre est probablement à l'origine du nom de ce peuple. Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths, il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques : le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST) et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) , d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) .
-ouvrir le spoiler:
les Goths:
Les Goths ou Gots (prononciation : sont un peuple germanique dont les deux branches, les Ostrogoths et les Wisigoths, engagées à maintes reprises COMME MERCENAIRES dans des guerres parfois avec et parfois contreRome pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité, constituent au 5e siècle en Europe occidentale (actuelles Croatie, Italie, France du sud, puis est ,centre, et sud de l'Espagne) leurs propres royaumes, qui s'effondreront respectivement en 553 et 711 sauf le nord d'Espagne (Les Asturies). L'origine des Goths est controversée. Au 3e siècle, formant un seul peuple, ils sont fixés dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie. Après un premier affrontement avec l'Empire romain dans le sud-est de l'Europe, ils se séparent en deux groupes : les Greutunges à l'est et les Tervinges à l'ouest, plus couramment désignés comme Ostrogoths et Wisigoths, c'est-à-dire Goths de l'est et de l'ouest respectivement.
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait la doctrine favorisée par l'Église et le pape, et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs. Mais à partir de 524, l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État, prit des mesures contre les ariens. Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 - l'annulation de ces décrets. C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite, et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur, qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil. Les plus proches collaborateurs de Théodoric, ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration, en firent les premiers frais d'une vengeance: de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant, envers la religion et l'Église catholique; et ainsi ils furent sauvagement mis à mort. Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple, n'osa pas l'éliminer publiquement. Le pape II mourra à Ravenne,de faim et de soif, dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter. Des personnes de sa suite subirent le même sort. Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée. Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ. Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple, comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas.
--Aujourd'hui dimanche 19 mai 2024Pentecôte -antienne d’ouverture - -antienne de la communion- --intro aux antiennes et aux prières- -antienne d’ouverture- L’Esprit du Seigneur remplit l’univers : lui qui tient ensemble tous les êtres, il sait se faire comprendre en toute langue, alléluia. (cf. Sg 1, 7)- Prièrede Collecte- Seigneur Dieu, dans le mystère de la fête que nous célébrons aujourd’hui, tu sanctifies ton Église entièrechez tous les peuples et dans toutes les nations ; répands les dons de l’Esprit Saint sur l’immensité du monde, et continue dans le cœur des croyants l’œuvre divine entreprise au début de la prédication évangélique. Par Jésus… — Amen. Prière sur les offrandes Nous t’en prions, Seigneur, selon la promesse de ton Fils, que l’Esprit Saint nous fasse entrer plus avant dans l’intelligence du sacrifice que nous célébrons et nous ouvre à la vérité tout entière. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen. -antienne de la communion-Tous furent remplis d’Esprit Saint, et proclamaient les merveilles de Dieu, alléluia. (Ac 2, 4.11). Prière après la communion -Seigneur Dieu, tu accordes largement les dons du ciel à ton Église, protège la grâce que tu lui as donnée : que l’effusion de l’Esprit Saint agisse avec toujours plus de force, et que cette nourriture spirituelle multiplie les effets de la rédemption éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen. ---. ---aujourd'hui dimanche 19 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis trois semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
---. 1-1ère lecture : Actes 2 : 1-11 ''Tous furent remplis de l’Esprit Saint et se mirent à parler en d’autres langues'' : L’Église est née universelle, et elle est envoyée de par le monde pourenseigner, pardonner, sanctifier... et rassembleren baptisant au NOM du Père et du Fils et du Saint-Esprit! 2--psaume 103: 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34(Ps 103 (104), R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre! Alléluia ! (cf. Ps 103 : 30)- 3- Galates 5 : 16-25 Les fruits de l’Esprit. -acclamation -Alléluia. Alléluia. Viens, Esprit Saint ! Emplis le cœur de tes fidèles ! Allume en eux le feu de ton amour ! Alléluia. 4-évangile Jean 15 : 26-27; 16, 12-15 L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière. 5-Romains 8: 5-27 Ceux-là sont fils de Dieu, qui sont conduits par l'Esprit de Dieu. 6- -Traité de saint Irénée contre les hérésies. L'envoi de l'Esprit. - - -_----------__________________________________________-
Commence ainsi la mission de rassembler ceux qui veulent devenir enfants de Dieu. C'estla mission de l'Esprit Saint qui commence en étroite collaboration avec Son Église. ---. 1-1ère lecture : Actes 2 : 1-11 ''Tous furent remplis de l’Esprit Saint et se mirent à parler en d’autres langues'' : L’Église est née universelle, et elle est envoyée de par le monde pourenseigner, pardonner, sanctifier... et rassembleren baptisant au du Père et du Fils et du Saint-Esprit! --intro: La Pâque, ancienne ou nouvelle, marque la libération du peuple : la Pentecôte, ancienne ou nouvelle, donne au peuple que Dieu veut rassembler les institutions de la liberté : c'est comme la fondation de la démocratie qui se substitue aux anciennes mises en place de gouvernance.... La Pentecôte juive est l'anniversaire de la promulgation au Sinaï de la loi qui a donné aux Hébreux la possibilité de connaître leur vie durant, et en marge des autres peuples, la liberté chèrement acquise en résistant à l'Égypte. La fête chrétienne conserve l'apparat du Sinaï : le bruit, le vent, le feu. Mais elle prolonge une Pâque plus décisive que celle d'Égypte en permettant aux chrétiens de vivre dans les institutions de l'Esprit qui a ressuscité Jésus Christ! Elle reste une fête de la Loi, mais d'une loi inscrite dans "le cœur et dans tout ce qui fait la richesse intérieure de l'humanité. La fête est au sein d'un peuple conscient de sa liberté donnée par l'Esprit qui l'anime et le rassemble : quel temple, quelle structure pourraient prétendre conserver à l'intérieur de ses murs un tel Esprit! Ces l'ouverture du chemin pour mener le peuple vers son nouveau destin. « Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudainun bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis (le Cénacle) en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient :
''Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » ---. 2-Psaume 103: 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34 (Ps 103 (104), R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre! Alléluia ! (cf. Ps 103 : 30)-
—Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! La terre s’emplit de tes biens.
—Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
—Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres ! Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur. ---. 3- Galates 5 : 16-25 Les fruits de l’Esprit. «Frères, je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair. -Lecture à partir de 2'30'': Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit,. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi.
En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit.» ----. 4-évangileJean 15 : 26-27; 16, 12-15 L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière. «En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : ‘’Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père,
lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître’’. » ---. 5-bréviaire Romains 8 : 5-27 Ceux-là sont fils de Dieu, qui sontconduits par l'Espritde Dieu. L’Esprit libère, l’Esprit recrée, l’Esprit met en nous une espérance audacieuse et efficace. « 5 En effet, ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel ; -Lecture à partir de 0'49'':
6 et la chair tend vers la mort, mais l’esprit tend vers la vie et la paix. 7 Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable. 8 Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. 9 Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. 10 Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. 12 Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais elle n’est pas envers la chair pour devoir vivre selon la chair. 13 Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez. 14 En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. 15 Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions ''Abba !'', c’est-à-dire : Père ! 16 C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire. 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu. 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps. 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ? 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. 26 Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. 27 Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles. » ((( Musique et paroles: Lucien Deiss, CSSp (1921-2007) «L'Esprit de Dieu repose sur moi » par Choeur des Pères de Chevilly))) ----. 6- traité desaint Irénéecontre les hérésies. Envoie l’Esprit. « Quand le Seigneur donna à ses disciples le pouvoir de régénérer les hommes en Dieu, il leur dit : Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. C'est cet Esprit dont il a promis par les prophètes l'effusion dans les temps derniers, sur les serviteurs et les servantes, afin qu'ils prophétisent. Voilà pourquoi l'Esprit est descendu dans le Fils de Dieu, devenu le fils de l'homme, pour s'habituer avec lui à habiter le genre humain, à reposer parmi les hommes, à habiter l'œuvre de Dieu, pour opérer en ces hommes la volonté du Père, et les renouveler de leur désuétude dans la nouveauté du Christ. C'est l'Esprit, que nous dit Luc, qui est descendu après l'Ascension du Seigneur sur les Apôtres à la Pentecôte, et qui a pouvoir sur tous les peuplespour les introduire à la vie et leur ouvrir la nouvelle Alliance. C'est pourquoi, s'unissant à toutes les langues, ils chantaient une hymne à Dieu. L'Esprit ramenait à l'unité toutes les races éloignées, et offrait au Père les prémices de tous les peuples. Voilà pourquoi aussi le Seigneur a promis de nous envoyer le Paraclet, qui nous adapte à Dieu. En effet la farine sèche ne peut sans eau devenir une seule pâte, pas davantage nous tous, ne pouvions devenir un enJésus Christ sans l'eau qui vient du ciel. La terre aride, si elle ne reçoit pas d'eau, ne fructifie pas ; ainsi nous-mêmes, qui d'abord étions du bois sec, nous n'aurions jamais porté le fruit de la vie, sans l'eau librement donnée d'en haut. Ainsi nos corps ont reçu par l'eau du baptême l'unité qui les rend incorruptibles ; nos âmes l'ont reçue de l'Esprit. ~ L'Esprit de Dieu descendit sur le Seigneur, Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de piété, Esprit de crainte de Dieu. À son tour le Seigneur l'a donné à l'Église, enenvoyant des cieux le Paraclet sur toute la terre, là où le diable fut abattu comme la foudre, dit le Seigneur. Ainsi cette rosée de Dieu nous est bien nécessaire pour n'être point consumés ni rendus stériles, et pour que là où nous avons l'accusateur, là nous ayons le Défenseur : car le Seigneur a confié à l'Esprit Saint l'homme qui est sien, cet homme qui était tombé aux mains des brigands. Il en a eu pitié et a pansé ses blessures, lui donnant deux pièces à l'effigie du Roi, pour qu'ayant reçu par l'Esprit l'image et le sceau du Père et du Fils, nous fassions fructifier la pièce qu'il nous a confiée, et la rendions multipliée au Seigneur. »
---. À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 20 Mai - 8:27, édité 2 fois
Les saints du mois de mai - 19 mai Saint Yves de Kermartin -mise à jour- né 1253 17 octobre - 1303-19 maiTrégor (Duché de Bretagne) né au Manoir de Kermartin à Minihy (Duché de Bretagne) fut un prêtre et official du diocèse de Tréguier
Saint Yves: Les différentes appellations de ce personnage: Yves Hélory de Kermartin, ou Yves de Tréguier, ou Erwan Helouri en breton...
- lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34 ----. -vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ; Philippe III le Hradi (1270-1285); Philippe IV le Bel (1285-1314).
Considération: comme ayant consacré sa vie à la justice et aux pauvres, il est canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI. ¸ Saint Yves est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit, notamment celle d’avocat. Il est également saint patron de la Bretagne et est à source d'un grand pardon à l'occasion de la fête de la Saint-Yves tous les ans à Tréguier. -VOIR LA VIDÉO a la fin. ----.
-Citation du livre plus bas indiqué, page 8: «Albert-le-Grand, et d'après lui, M. Ropartz, dans sa vie de saint Yves ( 1 ) , nous apprennent que le Duc de Bretagne , Charles de Blois (1341-1364) : avait, pour ce saint, une grande dévotion ; et qu'il occupa les loisirs de sa captivité en Angleterre après la bataille de la Roche-Derrien ( 1347) , à composer une vie de saint Yves.»
------- -canonisé en 1347 par Clément VI; -appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes; -l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse; -il plaidait pour les pauvres, les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités; -en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents (il fonde ainsi) en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
--------- Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214-1270), au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire auprès du recteur de Pleubian, et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz, son précepteur de sept ans plus âgé que lui.
Premier témoignage de son précepteur: « De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction. À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin à figurer dans les actes de canonisation… Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian … hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans. Il le connaît donc depuis son plus jeune âge, ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent. Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves… Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même, avoir été avertie en songe que son fils deviendrait un saint, dans le manoir de Kermartin. » http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie, à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces, et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris, pour qu’il y suive des enseignements de philosophie, de théologie et de droit, accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz. Le voyage étant long et non sans dangers, le convoi de plusieurs jeunes bretons, tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur: « Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté. Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier, de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres : en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché, (…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre, il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires. Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine. On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire. Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier richement et élégamment vêtu et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure, ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres. Les pauvres devinrent bientôt l'objet principal de sa sollicitude : Yves se fit leur avocat, la voix des sans-voix, leur défenseur auprès des hommes et de Dieu. Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs, c'était perdre son temps. Yves, tel que le raconte le Sage de l'Ancien Testament, - c'est la première lecture de notre messe en sa fête: « Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance et ne fais pas languir le miséreux. Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent. Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré, ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux. Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé, ne détourne pas du pauvre ton regard. Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux, ne donne à personne l'occasion de te maudire. Si quelqu'un te maudit dans sa détresse, son Créateur exaucera son imprécation. Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête. Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur. Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur et ne sois pas lâche en rendant la justice. Sois pour les orphelins un père et comme un mari pour leurs mères. Et tu seras comme un fils du Très-Haut qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu. Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo : Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens (Dicton du XIIIe siècle ). Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres, des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateuritinérant dans son diocèse. Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître. Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante) est encore bien vivant aujourd’hui, en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes. Depuis 1924, il est aussi patron secondairede la Bretagne. Chaque année, le jour anniversaire de sa mort, a lieu le « pardon des pauvres », pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
------------------------- Document écrit sur jpg (image): doit être agrandi pour le lire...
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église. ------.
SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures de ce temps liturgique: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
- -Suite des semaines ordinaires...
---Aujourd'hui, lundi de la 7e semaine ordinaire 20 mai 2024 B Nous recommençons les semaines ordinaires avec le lundi après la Pentecôte où a été instituée la fête de Marie, Mère de l'Église, pour être célébrée universellement comme fête solennelle...
---. -antienne d’ouverture-Les disciples, d’un seul cœur, persévéraient dans la prière avec Marie, la Mère de Jésus. (cf. Ac 1, 14). Prière de Collecte- Dieu, Père de toute miséricorde, ton Fils unique, cloué sur la croix, a voulu que la bienheureuse Vierge Marie, sa Mère, soit aussi notre mère ; accorde à ton Église, soutenue par son amour, la joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples. Par Jésus Christ... — Amen. Prière sur les offrandes- Accueille, Seigneur, nos offrandes pour en faire le mystère de notre salut : que sa puissance brûle nos cœurs du même amour que la Vierge Marie, Mère de l’Église, afin que nous puissions plus intimement participer avec elle à l’œuvre de la rédemption. Par Jésus… — Amen. -antienne de la communion-Il y eut des noces à Cana en Galilée, et la mère de Jésus était là.
C’est alors que Jésus fit le premier de ces signes à la demande de Marie: il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. (cf. Jn 2, 1-11). Suspendu à la croix, Jésus dit au disciple qu’il aimait : ''Voici ta mère. '( cf. Jn 19, 26-27) Prière après la communion- Nous avons reçu le gage de la rédemption et de la vie, et nous te supplions encore, Seigneur : qu’avec l’aide maternelle de la Vierge Marie, ton Église proclame à tous les peuples le message de l’Évangile et qu’elle remplisse le monde entier de l’effusion de ton Esprit. — Amen. ---. 1-Actes 1 : 12-14 ‘’Ils étaient assidus à la prière, avec Marie la Mère de Jésus 2-Psaume 86 : 1-2, 3 et 5, 6-7 ’’ Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu. -acclamation -Alléluia. Alléluia. Heureuse Vierge Marie tu as enfanté le Seigneur ! Bienheureuse Mère de l’Église, tu fais brûler en nous l’Esprit de ton Fils Jésus, le Christ. Alléluia. 3-Jean 19 : 25-34 ‘’Voici ton fils. Voici ta mère’’. 4-Au bréviaire: Job 2 : 1-13 L’épreuve n’atteint pas la foi de Job 5- -De l’allocution du bienheureux Paul VI, lors de la clôture de la troisième session du concile Vatican II. - - -_----------__________________________________________- -Intro: ---. 1-Actes 1 : 12-14 ‘’Ils étaient assidus à la prière, avec Marie la Mère de Jésus «Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, -Lecture à partir de 1'50'':
retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit ''mont des Oliviers'' qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. »
---. 2-Psaume 86 : 1-2, 3 et 5, 6-7 ’’ Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu. —Elle est fondée sur les montagnes saintes. Le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob.
—Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu ! Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
—Au registre des peuples, le Seigneur écrit : ''Chacun est né là-bas.'' Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : ''En toi, toutes nos sources !'' ---. Les fêtes de Marie, la première fille de Sion, Mère de Dieu, Mère de l'Église, plussoieront de plus en plus à la face de toutes les nations... dont elles la proclameront celle qui aura répondu aux prières de ceux qui lui demanderont son aide de dispensatrice de toutes les grâces pour se convertir....
---. 3-Jean 19 : 25-34 ‘’Voici ton fils. Voici ta mère’’.
«En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : ''Femme, voici ton fils.'' Puis il dit au disciple : ''Voici ta mère.'' Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : ''J’ai soif.'' Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : ''Tout est accompli.'' Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. »
---. 4-bréviaire ----. 5- -De l’allocution du bienheureux Paul VI, lors de la clôture de la troisième session du concile Vatican II. «Considérant les rapports étroits entreMarie et l’Église, c’est pour sa gloire et pour notre réconfort que nous proclamons la Très Sainte Vierge MarieMère de l’Église, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs, que nous l’appelons Mère très aimante ; et nous voulons que, dorénavant, avec ce titre si doux, la Vierge soit encore davantage honorée et invoquée par tout le peuple chrétien.
Il s’agit d’un titre, Vénérables Frères, qui n’est pas nouveau pour la piété des chrétiens – c’est même de préférence sous ce nom de Mère que les chrétiens et toute l’Église aiment invoquer Marie. Ce titre, en vérité, appartient à l’authentique substance de la dévotion à Marie, trouvant sa justification dans la dignité même de la Mère du Verbe incarné. De même que la maternité divine est le fondement de la relation spéciale de Marie avec le Christ et de sa présence dans l’économie du salut opéré par le Christ Jésus, de mêmeelle constitue le fondement principal des rapports entre Marie et l’Église, car elle est Mère de Celui qui, depuis le premier instant de l’Incarnation dans son sein virginal, s’est uni, en tant que chef, son Corps mystique qui est l’Église. Marie, donc, en tant que Mère du Christ, est Mère aussi de tous les pasteurs et fidèles, c’est-à-dire Mère de l’Église. C’est donc l’âme pleine de confiance et d’amour filial que nous levons les yeux vers elle, malgré notre indignité et notre faiblesse. Elle, qui nous a donné avec Jésus la source de la grâce, ne manquera pas de secourir l’Église alors que, dans l’abondance des dons du Saint-Esprit, l’Épouse du Christ s’adonne avec un nouvel élan à sa mission de salut. Et notre confiance est encore ravivée et renforcée lorsque nous considérons les liens très étroits qui lient notre Mère du cielau genre humain. Dans toute la richesse des prérogatives admirables dont Dieu l’a dotée pour la rendre digne d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’en est pas moins toute proche de nous. Fille d’Adam comme nous, et donc notre sœur par le lien de la nature, elle est cependant la créature préservée du péché originel à cause des futurs mérites du Sauveur, et qui, aux privilèges qu’elle a obtenus, joint la vertu personnelle d’une foi totale et exemplaire, méritant l’éloge évangélique : ''Bienheureuse, toi qui as cru.''
Durant sa vie terrestre, elle a réalisé la figure parfaite du disciple du Christ, miroir de toutes les vertus, et elle a incarné les béatitudes évangéliques proclamées par le Christ. C’est pourquoi en elle toute l’Église, dans son incomparable variété de vie et d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ. »
Luc 1: «48- parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. Oui, désormaistoutes les générations me diront bienheureuse, 49- car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, 50- et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. 51- Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. 52- Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles, 53- Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. 54- Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, 55- - selon qu'il l'avait annoncé à nos pères - en faveur d'Abraham et de sa postérité à jamais ! " .»
---. - 24 mai -Marie Mère de l'Église - (mémoire)
« la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église » -célébrée le lundi après la Pentecôte- (mémoire)
Conformément à la volonté du Pape, la mémoire de Marie Mère de l’Église est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain, le lundi après la Pentecôte. La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements publie ce samedi 3 mars un décret en ce sens, signé le 11 février 2018, date du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes. Marie Duhamel- Cité du Vatican Selon la volonté du Pape, l’Église de rite romain célèbrera maintenant, chaque année, la mémoire de « la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église » le lundi après la Pentecôte. Sa mémoire devra apparaitre dans tous les calendriers et les livres liturgiques pour la célébration de la messe et de la liturgie des heures. La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements met à disposition des textes liturgiques, en latin, nécessaires à ces célébrations. Leurs traductions, approuvées par les conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation du dicastère.
Valoriser le mystère de la maternité spirituelle de Marie Commentant le décret signé à l’occasion du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, explique l’intention du Pape. Celui-ci a pris la décision de célébrer Marie Mère de l’Église, ''en considérant l’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie qui, dans l’attente de l’Esprit Saint à la Pentecôte (cf. Ac 1, 14), n’a jamais cessé de prendre soin maternellement de l’Église pèlerine dans le temps''.
Il estime que «la promotion de cette dévotion peur favoriser, chez les pasteurs, les religieux et les fidèles, la croissance du sens maternel de l’Église et de la vraie piété mariale», peut-on lire dans le décret. Le vœux, explique le cardinal Sarah, est que cette célébration rappelle à tous les disciples du Christ que, si nous voulons grandir et être remplis de l’amour de Dieu, il faut planter notre vie sur trois grandes réalités - la Croix, l’hostie, et la Vierge – ''trois mystères que Dieu a donnés au monde pour structurer, féconder et sanctifier notre vie intérieure, et nous conduire vers Jésus»'', écrit le préfet.
Le fruit d’un progrès François n’est pas le premier a accordé de l’importance à Marie Mère de l’Église. Le décret souligne les progrès réalisés dans la vénération liturgique réservée à la Vierge Marie. La Mère du Christ est aussi Mère de l’Église, comme l’indique les «paroles prémonitoires» de saint Augustin et de saint Léon le Grand. L’un dit que Marie est «la mère des membres du Christ», parce qu’elle a coopéré à la renaissance des fidèles dans l’Église. L’autre écrit qu’elle est mère des membres du Corps mystique du Christ, c’est-à-dire de son Église. ''Ils s’appuient tout deux sur la maternité de Marie et de son union intime avec l’œuvre du Rédempteur''. En accueillant le disciple bien aimé, Marie a accueilli tous les hommes comme des enfants appelés à renaître à la vie divine. Dans le disciple bien aimé, le Christ choisit à son tour tous les disciples comme vicaires de son amour envers la Mère, explique le décret. Et au cours des siècles, poursuit-il, la piété chrétienne a honoré Marie avec les titres de Mère des disciples, des fidèles et des croyants. Tel est le fondement sur lequel s’est appuyé le bienheureux Pape Paul VI lorsqu’il a reconnu solennellement à Marie le titre de Mère de l’Église le 21 novembre 1964 en concluant la troisième session du Concile Vatican II.
Depuis, le Saint-Siège a proposé à l’occasion de l’Année Sainte de la Réconciliation en 1975, une messe votive en l’honneur de la bienheureuse Marie Mère de l’Église, insérée par la suite dans le Missel Romain ; il a aussi accordé la faculté d’ajouter l’invocation de ce titre dans les Litanies Laurétanes en 1980 et publié d’autres formules dans le recueil des messes de la bienheureuse Vierge Marie en 1986.
Cas exceptionnels Le Saint-Siège a également concédé, pour certaines nations, diocèses et familles religieuses qui en ont fait la demande, d’ajouter cette célébration dans leur Calendrier particulier. Parmi ces nations la Pologne ou l’Argentine. Dans ces cas particuliers, rien ne change. ''Là où la célébration de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, est déjà célébrée selon les normes du droit particulier approuvé, à un jour différent avec un degré liturgique supérieur, même dans le futur, elle peut être célébrée de la même manière», conclut le décret.'' -----
--Aujourd'hui lundi 20 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture - -antienne de la communion- --intro aux antiennes et aux prières- ---. -antienne d’ouverture-Daniel 3 : 29 Tu nous as traités, Seigneur, en toute justice, car nous avons péché, nous n'avons pas écouté tes commandements. Mais, pour l'honneur de ton nom, traite-nous selon la richesse de ta miséricorde. -antienne de la communion –Deux au choix : psaume 118 : 49-50 Souviens-toi, Seigneur, de la parole que tu m'as donnée; en elle j'ai mis mon espoir, et, dans ma misère, elle est pour moi un réconfort . OU 1 Jean 3 : 16 A ceci nous avons reconnu l'Amour : Jésus a donné sa vie pour nous; nous devons donc, à notre tour, donner notre vie pour nos frères. --intro aux antiennes et prières : L'image du Dieu de pardon plane sur la messe de ce jour. Notre regard se porte tour à tour vers Dieu, qui nous traite ''selon la richesse de sa miséricorde'' (A 1), et vers le Christ qui a «donné sa vie pour nous'' (A 2b). La collecte fait écho à l'Ancien Testament, selon lequel le Seigneur est plein de tendresse et de pitié. Mais l'Église enseigne que le fait de pardonner et de prendre pitié est, de la part de Dieu, la preuve ''suprême'' de sa puissance (P 1). On comprend alors que Jésus se soit présenté avant tout comme l'ami des pécheurs. C'est ainsi qu'il est la révélation de Dieu. ---. 1-Jacques 3 : 13-18 « Si vous avez dans le cœur l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas » 2-Psaume 18 : 8, 9, 10, 15 (Ps 18b (19), ) R/ Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur. (Ps 18b : 9ab)- -acclamation -2 Timothée 1 : 10 Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; 3-évangile Marc 9 : 14-29 ''Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !'' 4-bréviaire Qohéleth 2 : 1-3, 12-26 Tout n’est qu’illusion ou déception -5- -Homélie de saint Grégoire de Nysse sur l’Ecclésiaste. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres
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-_------__________________________________________- ---. ---aujourd'hui lundi 20 mai 2024 SUITE de nos réflexions: Suite du thème: Rappel: Dans les premières lectures du temps ordinaire: ... Ainsi commence l'Église mandatée , conférée et concertée. De là viennent les décisions. -
Depuis deux semaines,
nous faisons mémoire de la naissance de l'Église.
Avec la fête de Marie Mère de l'Église.
VOIR le POSTE PÉCÉDENT.
---. __________________________________________________________________________________________________ On peut lire aussi les lectures qui sont dans la 7esemaine du temps ordinaire, afin de reprendre ces méditations, réflexions et prières reliées au temps... ---. 1-Jacques 3 : 13-18 ''Si vous avez dans le cœur l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas.'' --intro: Les actions de chacun révèlent quelle sagesse les inspire. À la sagesse terrestre s’oppose la sagesse d’en haut, qui est source de justice et de paix. « Bien-aimés, quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ? -Lecture a partir de 2'10'':
Qu’il montre par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes. Mais si vous avez dans le cœur la jalousie amère et l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas, ne mentez pas, n’allez pas contre la vérité. Cette prétendue sagesse ne vient pas d’en haut ; au contraire, elle est terrestre, purement humaine, démoniaque. Car la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix. » ---.
---. 2-Psaume 18 : 8, 9, 10, 15 (Ps 18b (19), ) R/ Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur.(Ps 18b : 9ab)- —La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.
—Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
—La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables;
—Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; qu’ils parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
----. 3-évangile Marc 9 : 14-29 ''Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !'' --intro : Dans le récit de la guérison d’un enfant épileptique, le manque de foi des disciples est reproché, tandis qu’est mise en exemple la foi du père du miraculé. «En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, -les versets 30-32 en plus:
descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : ''De quoi discutez-vous avec eux ?'' Quelqu’un dans la foule lui répondit : ''Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables.'' Prenant la parole, Jésus leur dit : ''Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi.'' On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : ''Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ?'' Il répondit : ''Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous !'' Jésus lui déclara : ''Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit.'' Aussitôt le père de l’enfant s’écria : ''Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !'' Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : ''Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais !'' Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : ''Il est mort.'' Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : ''Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ?'' Jésus leur répondit : ''Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière''. » ---. -Autre enseignement sur la prière:
---. 4-bréviaire Qohéleth 2 : 1-3, 12-26 Tout n’est qu’illusion ou déception. --intro : Le plaisir ne saurait apporter le vrai bonheur : l’activité humaine non plus, quelle qu’en soit la forme : la mort limite l’un et l’autre, elle rend la vie même déplaisante, paradoxe renversant aux yeux du Sémite. De cet abattage, une seule réalité survit : Dieu, et le destin qu’il veut bien faire à l’homme. « 1 Je me suis dit : ''Va, essaie la joie et goûte au bonheur.'' Eh bien, cela aussi n’était que vanité : 2 Au rire, j’ai dit : ''Tu es sot !'' et à la joie : ''À quoi sers-tu ?'' 3 Je résolus de m’adonner au vin, tout en poursuivant la sagesse, et je me livrai à la démesure, le temps de voir ce qu’il est bon, pour les fils d’Adam, de faire sous le ciel pendant le peu de jours qu’ils ont à vivre. 12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, vers la sottise et la folie : ''Voyons, que fera le successeur du roi ? – Ce que déjà on a fait !'' 13 Voici donc ce que j’ai constaté : autant la lumière l’emporte sur les ténèbres, autant la sagesse l’emporte sur la folie. 14 Le sage a les yeux où il faut ; le fou marche dans l’obscurité. Mais je sais aussi que tous deux auront le même sort. 15 Alors je me suis dit : ''Si le sort du fou et le mien sont les mêmes, à quoi bon avoir été si sage ?'' Et j’ai pensé en moi-même : Cela aussi n’est que vanité ! 16 Car le sage ne laisse aucun souvenir, pas plus que le fou, et cela pour toujours, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure aussi bien que le fou ? 17 Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. 18 Je déteste tout ce travail que j’accomplis sous le soleil et que je vais laisser à mon successeur. 19 Qui sait s’il sera sage ou insensé ? Ce sera lui le maître de tous ces travaux accomplis par ma sagesse sous le soleil. Cela aussi n’est que vanité ! 20 J’ai fini par me dégoûter de toute la peine que je m’étais donnée sous le soleil. 21 Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal ! 22 En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ? 23 Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité. 24 Rien de bon pour l’homme, sinon manger et boire, et trouver le bonheur dans son travail. J’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Et qui donc pourrait manger et prendre du plaisir à ma place ? 26 À l’homme qui lui est agréable, Dieu donne sagesse, savoir et joie. Quant au pécheur, il le charge de recueillir et d’amasser pour donner à qui lui plaît. Cela aussi n’est que vanité et poursuite de vent''. »
----. -5- -Homélie de saint Grégoire de Nyssesur l’Ecclésiaste. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres Les yeux du sage sont dans sa tête, mais l'insensé marche dans les ténèbres. «Si l'âme lève les yeux vers sa tête, qui est le Christ, comme l'explique saint Paul, on la jugera heureuse à cause de la clarté de sa vision, puisqu'elle porte ses regards là où ne règne pas l'obscurité du mal. Ce grand Apôtre et ceux qui, pareils à lui, sont grands eux aussi, avaient les yeux dans la tête : ce sont tous ceux qui ont dans le Christ leur vie, leur mouvement et leur être. De même qu'un homme placé dans la lumière ne peut voir de ténèbres, ainsi est-il impossible à celui qui dirige son regard vers le Christ de le fixer sur quelque vanité. Avoir les yeux dans la tête — j'entends par tête le principe de toutes choses —, c'est avoir les regards fixés sur toute vertu, car le Christ est la vertu absolue. C'est les avoir fixés sur la vérité, sur la justice, sur l'incorruptibilité, sur tout bien. Donc, les yeux du sage sont dans sa tête, mais l'insensé marche dans les ténèbres. Car celui qui ne met pas sa lampe sur le lampadaire mais sous le lit transforme sa lumière en ténèbres. ~ Et combien y a-t-il d'hommes qui se consacrent aux biens célestes, qui s'adonnent à la contemplation de ce qui existe réellement, que l'on estime aveugles et inutiles dans les affaires matérielles ? Paul se vantait d'être ainsi lorsqu'il se disait fou à cause du Christ. En effet, son intelligence et sa sagesse ne concernaient aucune des choses qui captivent ici-bas notre intérêt. Il disait donc : Nous, nous sommes fous à cause du Christ, comme s'il disait : ''Nous, nous sommes aveugles en ce qui concerne la vie d'en bas parce que nous regardons en haut et que nous avons nos yeux dans la tête.'' À cause de cela, il n'avait ni toit, ni table, il était pauvre, errant, nu, souffrant de la faim et de la soif. ~ Qui ne l'aurait pas jugé digne de pitié, en le voyant prisonnier, accablé de coups, englouti dans la mer à la suite d'un naufrage, chargé de chaînes ? Cependant, s'il en était ainsi sur le plan humain, il n'a jamais cessé d'avoir les yeux dans la tête, lui qui disait : Qui pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus ? la détresse ? l'angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ? Cela revient à dire : '' Qui m'arrachera les yeux de la tête, pour les placer sur la terre que l'on foule aux pieds ?'' Quant à nous, il nous prescrit d'en faire autant lorsqu'il nous ordonne derechercher ce qui est en haut, ce qui revient à dire : ''avoir les yeux dans la tête''. » ---.
Les saints du mois de mai - 20mai saint Bernardin de Sienne (commémoraison) -mise à jour- né 1380 à Massa Marittima en Toscane, Italie - 1444 20 mai à L'Aquila, Italie -canonisé 1450 par le pape Nicolas V-pape 1447- 1455 -
- Lectures : -- Actes 4: 8-12; Marc 3: 31-35 - -– - -au bréviaire - - -Sermon de saint Bernardin sur le Nom de Jésus-
-cliquer sur le lien:
Sermon de saint Bernardin sur le Nom de Jésus:
« Le nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu'il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse. Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de foi Si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu'on a prêché Jésus? N'est-ce pas par la clarté et la saveur de ce nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière? À ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans cette lumière, l'Apôtre peut bien dire: Autrefois, vous n'étiez que ténèbres; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière; vivez comme des fils de la lumière. Par conséquent, il faut faire connaître ce nom pour qu'il brille, et ne pas le passer sous silence. Cependant,il ne doit pas être proclamé dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée, mais il doit être conservé puis proclamé par un ''vase choisi''. C'est pourquoi le Seigneur dit au sujet de saint Paul: Cet homme est le vase que j'ai choisi afin qu'il porte mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois, et des fils d'Israël. -Actes 9: 15- Le vase que j'ai choisi, dit-il, est celui où se montre un liquide très doux et de grand prix, pour qu'on ait envie de le boire parce qu'il brille et resplendit dans des vases de choix: afin qu'il porte mon nom, dit le Seigneur. Lorsqu'on allume un feu pour nettoyer les champs, les buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler; lorsque les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant, les voleurs, les vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher. C'est ainsi quela prédication de saint Paul, comme un fracas de tonnerre, comme un incendie violent, comme le soleil à son aurore, faisait disparaître l'incroyance, dissipait l'erreur, mettait en lumière la vérité, à la manière dont la cire se liquéfie sous un feu intense. En effet, il mettait partout le nom de Jésus: dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. Il louait le nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de grâce. De plus, l'Apôtre portait ce nom auprès des rois, des nations païennes et des fils d'Israël, comme une lumière dont il illuminait les nations du monde, et partout il s'écriait: La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on fait en plein jour. Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié. Aussi l'Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le Prophète : Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse et je redirai tes merveilles jusqu'à présent, c'est-à-dire toujours. Le prophète y exhorte aussi en disant: Chantez le Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut, c'est-à-dire Jésus le Sauveur. »
Bernardin de Sienne est un frère franciscain mineur de l'Observance, prédicateur de grand renom. Il propagea la dévotion au saint nom de Jésus et pour cela il fut surnommé « l'apôtre de l'Italie » par ses multiples efforts en faveur du retour de la foi catholique dans son pays en son siècle. Il a été canonisé en 1450 par le pape Nicolas V... pape 1447- 1455 -
-----. Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie) d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi.
Il perd sa mère à l'âge de trois ans, et son père à l'âge de six ans, et il est accueilli dans la maison desa tante Diana. Il débute ses études à Massa, puis se rend à Sienne en 1391, dansla maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils. Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole, puis des maîtres Onofrio di Loro et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
Les arts libéraux:
« Terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la connaissance depuis l'Antiquité hellénistique et romaine était réputée indispensable à l'acquisition de la haute culture. Les arts libéraux étaient groupés en deux cycles : le trivium, comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium, groupant les quatre branches des mathématiques (arithmétique, géométrie, astronomie et musique). Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin, la connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable à l'étude de la théologie fondée sur l'Écriture sainte, qu'il importait de comprendre et d'interpréter.
Lorsque, après une période de déclin, la culture se réveilla en Occident au moment de la renaissance carolingienne, l'enseignement de ces disciplines, particulièrement du trivium, reprit dans les écoles monastiques et cathédrales. Il faut attendre la fin du Xe siècle pour assister à un enseignement systématique du quadrivium dans certains centres, ainsi à Reims au temps de Gerbert, puis dans les écoles de Chartres. La renaissance du XIIe siècle a été, entre autres, celle des arts libéraux dont l'étude fut stimulée par l'introduction dans l'enseignement des œuvres d'Aristote et des scientifiques grecs traduits au préalable en latin. Quand se formeront les universités, les « sept colonnes de la sagesse », renforcées par la philosophie et les sciences de la nature, constitueront l'objet des études à la faculté des arts. »
Au cours de son adolescence il témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore que son apparence extérieur très séduisante.... Il suivrait le chemin que la Providence lui avait préparé. En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans, Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame, attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala. En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne. Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons, prend l'entière charge de l'hôpital. Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche, mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile qu'il dut supporter toute sa vie.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie. Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse. Après un essai infructueux de vie érémitique, deux ans plus tard il entra chez les franciscains. Bernardin reçoit l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne, le 8 septembre 1402. Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville, là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance. La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza) se situe dans la campagne proche de Sienne, sur le Colle della Capriola. Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain. et il savait prêcher aux gens du petit peuple. Sa renommée rassemblait les foules. Partout où il se rendait, les églises étaient remplies et débordaient ce qui l'amena à prêcher sur les places publiques. Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs. D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs à entrer dans la famille de Jésus, cette famille à laquelle on accède en faisant la volonté du Père, en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver, comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem. La première lecture de la messe a été choisie pour cette raison: « Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens, puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme et du moyen par lequel il a été guéri,sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous. C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée, et qui est devenue la pierre d'angle. Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. " » Bernardin de Siennerefusa plusieurs fois de devenir évêque, préférant rester simple prêtre. Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps; il fut en contact avec les grands de ce monde et dut aussi assumer descharges importantesdans sa famille religieuse. Bernardin ne fut pas sans épreuves. Il fut dénoncé comme hérétique. Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans de multiples biographies de différents saints et saintes. Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur. De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444, alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher. Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails à la biographie qui suit...
--Aujourd'hui mardi 21 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture- Toi, tu es juste, Seigneur, tu es droit dans ton jugement. Agis pour ton serviteur selon ta miséricorde. (cf. Ps 118, 137.124a)- Prière de collecte- Seigneur Dieu, par toi nous vient la rédemption, par toinous est donnée l’adoption filiale ; dans ta bonté, regarde avec amour tes enfants ; à ceux qui croient au Christ, accorde la vraie liberté et la vie éternelle en héritage. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles . Prière sur les offrandes- Seigneur Dieu, source de la piété véritable et de la paix, nous t’en prions, accorde-nous d’honorer dignement ta gloire par cette offrande ; que, dans la participation fidèle aux saints mystères, nous prenions davantage conscience de notre unité. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion –Deux au choix : Comme un cerf altéré cherche la source des eaux, ainsi mon âme te désire, toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant et fort. (cf. Ps 41, 2-3)- OU Je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. (Jn 8, 12)- Prièreaprès la communion- Par ta parole, Seigneur, et par le sacrement du ciel, tu nourris tes fidèles et tu les fais vivre : accorde-nous de si bien profiter de tels dons que nous soyons associés pour toujours à la vie de ton Fils bien-aimé. Lui qui vit et règne avec toi… — Amen. --intro aux antiennes et prières : Dans la collecte, après avoir rappelé notre adoption filiale en Jésus, nous demandons à Dieu notre Père de nous accorder ''la vraie liberté et la vie éternelle, puisque nous croyons au Christ'' (P 1). Croire au Christ, c'est adhérer à une personne qui est ''la Vérité et la Vie'' (Jean 14: 6) et qui, de ce fait, est source de toute liberté. Après la communion nous prions le Seigneur de nous associer '' pour toujours à la vie de son Fils'', grâce à la parole et au pain dont il nous a nourris (P 3). L'allusion à la manducation du Christ par la foi en sa parole et par l'Eucharistie remonte à l'enseignement même de Jésus dans son discours sur le pain de la vie (Jean 6 : 35, 51). ---. 1-Jacques 4 : 1-10 ''Vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises.'' 2-Psaume 54 : 7-8, 9-10ab, 10cd-11ab, 23 (Ps 54 (55), ) R/ Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi.(Ps 54 : 23ab)- -acclamation -Galates 6 : 14 Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté ! Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Alléluia. 3-évangile Marc 9 : 30-37 Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes. Si quelqu’un veut être le premier qu’il soit le dernier de tous. 4-bréviaire Qohéleth 3 : 1-22 À Dieu appartient seul le sens : s’humilier et accepter tout de sa main. -5- -Homélie de saint Grégoire de Nysse sur l’Ecclésiaste. L'enfantement à la vraie vie. - - -_------__________________________________________- ---. 1-Jacques 4 : 1-10 ''Vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises.'' --intro : La paix, fruit de la sagesse de Dieu, est troublée par la recherche des plaisirs, l’envie, l’amour du monde et l’orgueil. Seule l’humilité élève vers Dieu. « Bien-aimés, d’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ?
N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ; vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs. Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde rend ennemi de Dieu ? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en ennemi de Dieu. Ou bien : Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ? Dieu ne nous donne-t-il pas une grâce plus grande encore ? C’est ce que dit l’Écriture : Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accordesa grâce. Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs. Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement. Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » ---. R. Ô Jésus, tu es doux et humble de cœur, Rends mon cœur semblable au tien. Ô Jésus, tu es doux et humble de cœur, Rends mon cœur semblable au tien.
1. Jésus, Fils de David, aie pitié de moi, tous : Jésus, j’ai confiance en toi ! Ouvre mes yeux, Seigneur fais que je voie, tous : Jésus, j’ai confiance en toi !
2. Je ne suis pas digne de te recevoir, tous : Jésus, j’ai confiance en toi ! Mais dis une parole, alors je serai guéri, tous : Jésus, j’ai confiance en toi !
3. Venez à moi, vous tous qui peinez, tous : Jésus, j’ai confiance en toi ! Auprès de moi vous trouverez le repos, tous : Jésus, j’ai confiance en toi !
4. Prenez mon joug, mettez-vous à mon école, tous : Jésus, j’ai confiance en toi ! Mon joug est aisé, mon fardeau est léger, tous : Jésus, j’ai confiance en toi ! ---. 2-Psaume 54 : 7-8, 9-10ab, 10cd-11ab, 23(Ps 54 (55), ) R/ Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi.(Ps 54 : 23ab)-
—J’ai dit : ''Qui me donnera des ailes de colombe ? Je volerais en lieu sûr ; loin, très loin, je m’enfuirais pour chercher asile au désert.''
—J’ai hâte d’avoir un abri contre ce grand vent de tempête ! Divise-les, Seigneur, mets la confusion dans leur langage ! -Lecture à partir de 0'38'':
—Car je vois dans la ville discorde et violence : de jour et de nuit, elles tournent en haut de ses remparts.
—Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi. Jamais il ne permettra que le juste s’écroule. ----. 3-évangile Marc 9 : 30-37 Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes. Si quelqu’un veut être le premier qu’il soit le dernier de tous. --intro : Après la deuxième annonce de la Passion, Jésus se rend à Capharnaüm, où il enseigne à ses disciples que le service des autres est la seule véritable grandeur. Puis il magnifie l’accueil fait aux enfants. « En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant :
'' Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.'' Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : ''De quoi discutiez-vous en chemin?'' Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : ''Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.'' Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : ''Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé''. » ---. 4-bréviaire Qohéleth 3 : 1-22 À Dieu appartient seul le sens : s’humilier et accepter tout de sa main. --intro générale sur Qohélet, qui sera lu toute la semaine de cette 7e ordinaire: -intro au bréviaire 7e semaine : Après les tranquilles certitudes des Proverbes, où jamais aucune objection ne semble nuancer les affirmations du Sage, l'ECCLÉSIASTE (Qohélet) fait l'effet d'un pavé dans la mare aux grenouilles. Expression qui signifie: Faire une déclaration qui ébranle, qui risque de déranger et de choquer tout le monde. C'est là une vaste entreprise de démolition des valeurs traditionnelles d'Israël. Aucune ne trouve grâce devant son auteur : ni les plus anciennes et les plus matérielles : plaisir, longue vie, activité humaine — ni même les plus religieuses, telles que la certitude de la sanction divine rétribuant les hommes selon la valeur morale de leurs actes. Ce livre peut être perçu étrange, pourrions-nous penser, donc, et par certains aspects n'est-il pas étrangement moderne : on peut y retrouver l'affirmation de l'incommunicabilité, chère à la littérature d'aujourd'hui, ainsi que le désir d'une vie limitée dans ses ambitions pour mieux savourer la joie de l'instant présent, que l'on sait pourtant fugace... . Mais le paradoxe est divin et transmis pour la réflexion style qui existe depuis les temps les pus anciens toujours à réenseigné. En ces temps encore, l'auteur ignore tout de la vie éternelle. La Révélation, dans sa totalité, sera pour l'avenir: on commencera à la mieux connaître dans les deux derniers siècles de l'Ancien Testament, qui devra toutefois encore attendre la venue du Christ et les dons nouveaux de l'Esprit Saint.... Mais en ces temps, cette croyance lui fera chercher la clef de la plupart des problèmes qu'il soulève. Son pessimisme et ses déceptions blasées démontrent une révélation qu'il sait incomplète. La connaissance est croissante... La critique, chez l'Ecclésiaste, est loin d'être exclusivement négative: si elle tient un peu de la foi du charbonnier, elle n'en pousse pas moins l'homme à recevoir de Dieu avec gratitude la vie telle qu'il la lui donne au bon moment, dansune foi qui demeure totale à la bonté d'un Dieu parfois incompréhensible dans ses sanctions, mais dont la toute-puissance et la bonté restent les données fondamentales de l'existence. --intro : À l’activité de l’homme, capable autant d’une chose que de son contraire selon l’humeur du moment, s’oppose le comportement d’un Dieu incompréhensible. Dieu est formateur. Il prendra les moyens qu'il faut... Devant lui, une seule attitude raisonnable : s’humilier et accepter tout de sa main. L'homme laissé à sa réflexion, cherchera les réponses et il les trouvera avec l'aide de Dieu... «1 Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :
2 un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. 3 Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire et un temps pour construire. 4 Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser. 5 Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les amasser ; un temps pour s’étreindre, et un temps pour s’abstenir. 6 Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter. 7 Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler. 8 Un temps pour aimer, et un temps pour ne pas aimer ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. 9 Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu’il prend ? 10 J’ai vu la besogne que Dieu impose aux fils d’Adam pour les tenir en haleine. 11 Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin. 12 J’ai compris qu’il n’y a rien de bon pour les humains, sinon se réjouir et prendre du bon temps durant leur vie. 13 Bien plus, pour chacun, manger et boire et trouver le bonheur dans son travail, c’est un don de Dieu. 14 Je le sais : tout ce que Dieu fait, à jamais, demeurera. À cela, il n’y a rien à ajouter, rien à retrancher. Dieu fait en sorte que l’on craigne en sa présence. 15 Ce qui est a déjà été, ce qui sera a déjà existé. Dieu fera revenir ce qui a passé. 16 J’ai vu encore sous le soleil la corruption sur le siège du droit, la corruption sur le siège de la justice. 17 Je me suis dit : le juste et l’injuste, Dieu les jugera, car il y a un temps pour chaque chose et un jugement pour chaque action. 18 Je me suis dit à propos des fils d’Adam : Dieu les met à l’épreuve pour leur montrer qu’ils sont comme les bêtes. 19 Car le sort des fils d’Adam et celui de la bête sont un seul et même sort. Comme est la mort de l’un, ainsi la mort de l’autre : ils ont tous un seul et même souffle. L’homme n’a rien de plus que la bête : tout est vanité. 20 Tout va vers un même lieu : tout est tiré de la poussière, et tout retourne à la poussière. 21 Qui sait où va le souffle des fils d’Adam ? Monte-t-il vers le haut, tandis que le souffle de la bête descendrait vers la terre ? 22 Je ne vois rien de mieux pour l’homme que de jouir de son ouvrage, car tel est son lot. Qui donc l’emmènera voir ce qui, après lui, sera ? » ----. -5- -Homélie de saint Grégoire de Nyssesur l’Ecclésiaste. L'enfantement a la vraie vie. « Il y a un temps pour enfanter, et un temps pour mourir, nous dit l'Ecclésiaste. Il a tout à fait raison de commencer son développement par cette association nécessaire, en rattachant la mort à la génération. En effet, la mort succède nécessairement à l'enfantement, et toute génération se désagrège dans la corruption. ~ Donc, il y a un temps pour enfanter et un temps pour mourir. Je voudrais bien qu'il soit possible d'enfanter au moment voulu et de mourir au bon moment ! Personne ne dira que l'Ecclésiaste nous montre cet enfantement comme délibéré, et la mort comme volontaire ; ainsi qu'une action bien dirigée par la vertu. Car l'enfantement ne dépend pas de la volonté de la femme, ni la mort, du libre choix des mourants. Personne n'a jamais qualifié de vertu ou de vice ce qui ne dépend pas de nous. Il s'impose donc de comprendre ce qu'est un enfantement au moment voulu et une mort au bon moment. Il me semble qu'il y a un enfantement opportun et non prématuré lorsque, selon Isaïe, on a conçu par la crainte de Dieu et que, par les douleurs que l'âme éprouve dans l'enfantement, on a engendré son propre salut. Nous sommes en effet, pour ainsi dire, nos propres pères lorsque, par notre préférence pour le bien, nous nous sommes formés nous-mêmes, engendrés et mis au monde. C'est ce que nous réalisons du fait que nous accueillons Dieu en nous. Nous devenons alors enfants de Dieu, enfants de sa puissance et fils du Très-Haut. En revanche, nous faisons de nous-mêmes des prématurés, des êtres incomplets et inconsistants si le Christ n'est pas formé en nous, comme dit saint Paul. Il faut, en effet, dit-il ailleurs, que l'homme de Dieu soit un être accompli. ~ Si l'on voit clairement comment nous sommes enfantés au moment voulu, il est clair aussi pour tous comment nous mourons au bon moment. C'est ainsi que, pour saint Paul, tout moment était opportun pour une bonne mort. Il le crie en propres termes, il en fait une sorte d'engagement, lorsqu'il dit : Chaque jour, je meurs, oui, pour votre fierté. Et encore : C'est pour toi, Seigneur, qu'on nous frappe de mort chaque jour. Et enfin : Nous avons reçu en nous-mêmes notre arrêt de mort. On voit très clairement comment Paul meurt chaque jour, lui qui ne vit jamais pour le péché, qui mortifie sans cesse les membres de son corps, qui porte en lui-même l'agonie du corps du Christ, qui est sans cesse crucifié avec le Christ vivant en lui. À mon avis, c'est là une mort au bon moment, celle qui est devenue l'introductrice de la vraie vie. C'est moi, dit Dieu, qui fais mourir et qui fais vivre, afin de faire comprendre que c'est vraiment un don de Dieu que d'être mort au péché et de vivre par l'Esprit. C'est parce qu'il fait mourir que sa parole promet de faire vivre. » ---.
--Aujourd'hui mercredi 22 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture-#24-Ecclésiastique 36 : 21 Donne la paix, Seigneur, à ceux qui t’attendent ; que tes prophètes soient reconnus dignes de foi. Écoute les prières de ton serviteur, et de ton peuple Israël. Prière de collecte- Dieu créateur et maître de tout, pose sur nous ton regard, et pour que nous ressentions l’effet de ton pardon, accorde-nous de te servir avec un cœur sans partage. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prièresur les offrandes-Sois favorable à nos supplications, Seigneur, et dans ta bonté accueille les offrandes de ceux qui te servent : que les dons offerts par chacun en l’honneur de ton nom soient utiles au salut de tous. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion –Deux au choix- Psaume 35 : 8Qu’elle est précieuse, ta miséricorde, ô mon Dieu ! Les hommes trouvent refuge à l’ombre de tes ailes. OU 1 Corinthiens 10 : 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons est communion au sang du Christ. Le pain que nous rompons est participation au corps du Seigneur. Prière après la communion-Que la force agissante de ce don divin, nous t’en prions, Seigneur, saisisse nos esprits et nos corps, afin que son influence, et non pas notre sentiment, prédomine toujours en nous. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et prières - '' Donne la paix, Seigneur, à ceux qui t’espèrent '' (A 1). La paix est un don de Dieuaux hommes dans le Christ, mais elle est aussi un hommage que les hommes doivent rendre à leur Seigneur. En effet, '' le créateur et maître de toutes choses '' (P 1) n'a pas fait les hommes pour qu'ils s'entre-déchirent. Quant au Christ, '' il s'est anéanti pour donner au monde la paix par le sang de sa croix '' (Pr 1), et il a laissé sa paix comme don ultime à ses disciples. Aussi les chrétiens doivent-ils vivre en paix avec Dieu et travailler pour la justice, car paix et justice marchent du même pas. ---. 1-Jacques 4 : 13-17 Vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous devriez dire : “Si le Seigneur le veut bien”. 2-Psaume 48 : 2-3, 6-7, 8-9, 10-11 (Ps 48 (49), ) R/ Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! (Mt 5 : 3)- -acclamation -Jean 14: 6 Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur. Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Alléluia. 3-évangile Marc 9 : 38-40 Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. 4-bréviaire Qohéleth 5 : 9—6 : 8 Dieu donne à chacun sa part de bonheur. 5- -Commentaire de saint Jérôme sur l’Ecclésiaste. ‘’Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas?’’ - - -_------__________________________________________- ---. 1-Jacques 4 : 13-17 Vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! --intro: Sait Jacques s'adresse à ceux qui ont avides de profit et font de multiples projets. Il les avertit que Dieu seul est maitre du lendemain. « Bien-aimés, vous autres, maintenant, vous dites : -Lecture à partir de 2'11'':
''Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent'' , alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît. Vous devriez dire au contraire : ''Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela.'' Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise ! Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché. » ---. 2-Psaume 48 : 2-3, 6-7, 8-9, 10-11 (Ps 48 (49), ) R/ Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! (Mt 5 : 3)- —Écoutez ceci, tous les peuples, entendez bien, habitants de l’univers, gens illustres, gens obscurs, riches et pauvres, tous ensemble.
—Pourquoi craindre aux jours de malheur ces fourbes qui me talonnent pour m’encercler, ceux qui s’appuient sur leur fortune et se vantent de leurs grandes richesses ? -les autres versets sont ajoutés:
—Nul ne peut racheter son frère ni payer à Dieusa rançon : aussi cher qu’il puisse payer, toute vie doit finir.
—Peut-on vivre indéfiniment sans jamais voir la fosse ? Vous voyez les sages mourir : comme le fou et l’insensé ils périssent, laissant à d’autres leur fortune. » ----. 3-évangile Marc 9 : 38-40 Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. --intro : La fin du chapitre de saint Marc que nous allons lire est parallèle au discours sur l’Église dans l’évangile selon saint Matthieu. L’invocation du Nom de Jésus pour chasser les démons est légitime, même en dehors du cercle des disciples. « En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : ''Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ;
nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent.'' Jésus répondit : car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nousest pour nous''. » ---. 4-bréviaire Qohéleth 5 : 9—6 : 8 Dieu donne à chacun sa part de bonheur. --intro: Plus que toute autre valeur apparente, les biens matériels, la richesse sont des choses décevantes. Sur ce point plus qu’ailleurs, À la mort, tout doit être dépouillé, et une seule richesse subsistera : avoir usé de son bien, grand ou petit, selon la volonté de Dieu. --« 5: 9 Qui aime l’argent n’a jamais assez d’argent, et qui aime l’abondance ne récolte rien. Cela aussi n’est que vanité. -Lecture à partir de 1'52'':
10 Plus il y a de richesses, plus il y a de profiteurs. Que va en retirer celui qui les possède, sinon un spectacle pour ses yeux ? 11 Le travailleur dormira en paix, qu’il ait peu ou beaucoup à manger, alors que, rassasié, le riche ne parvient pas à dormir. 12 Voici un triste cas que j’ai vu sous le soleil : une fortune amassée pour le malheur de son maître. 13 Il perd son avoir dans une mauvaise affaire, et quand lui naît un fils, celui-ci n’a rien en main. 14 Sorti nu du sein de sa mère, il s’en ira comme il est venu. Il n’emportera rien de son travail, rien que sa main puisse tenir. 15 C’est aussi une triste chose qu’il s’en aille comme il était venu. Qu’a-t-il gagné en peinant pour du vent ? 16 Il ronge ses jours dans le noir, la tristesse profonde, la souffrance et l’irritation. 17 Voilà donc ce que moi j’ai vu : c’est chose belle et bonne, pour quelqu’un, de manger et de boire, de trouver son bonheur dans toute la peine qu’il se donne sous le soleil pendant les jours que Dieu lui accorde. Telle est la part qui lui revient. 18 Si Dieu donne à quelqu’un biens et richesses avec pouvoir d’en profiter, d’en prendre sa part et de jouir ainsi de son travail, c’est là un don de Dieu. 19 Il ne s’inquiète guère pour sa vie tant que Dieu emplit de joie son cœur. 6: 1 Il est un autre mal que j’ai vu sous le soleil, un grand mal pour la race humaine.
2 Voilà un homme auquel Dieu a donné d’être riche, nanti, considéré : rien ne lui manque de tout ce qu’il souhaite. Mais Dieu ne lui a pas laissé le temps d’en profiter : un autre, un étranger, en profite. Cela aussi n’est que vanité, mal cruel. 3 Un homme peut avoir eu une centaine d’enfants et avoir vécu de longues années : aussi nombreux qu’aient été les jours de sa vie, s’il n’a pas été heureux et comblé, s’il n’a même pas eu de sépulture, je dis que l’avorton a plus de chance ; 4 lui qui est venu dans la vanité, il a passé comme une ombre ; son nom reste enfoui dans les ténèbres ; 5 il n’a même pas vu le soleil, il ne l’a pas connu ; il est plus tranquille que l’autre. 6 Même si un homme devait vivre deux fois mille ans, sans connaître le bonheur, tout ne va-t-il pas au même lieu ? 7 Tout le travail de l’être humain est pour la bouche, et pourtant son appétit n’est jamais comblé. 8 Qu’est-ce qu’un sage a de plus qu’un fou ? Qu’est-ce qu’un indigent a de plus quand il se tire d’affaire ? ’' » ----. 5- -Commentaire de saint Jérôme sur l’Ecclésiaste. ‘’Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas?’’ ‘’Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas?’’ « Lorsque Dieu a donné richesses et trésor, il permet à l'homme de s'en nourrir, d'en prendre sa part et de se réjouir de son travail, c'est un don de Dieu. On ne se souviendra plus beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu comble le cœur de joie. En comparaison de celui qui se nourrit de ses richesses mais en étant assombri par les soucis, et qui amasse des biens périssables dans un grand ennui de vivre, l'Ecclésiaste déclare plus heureux celui qui jouit des biens présents. Car, en ce cas, il y a au moins, dans cette jouissance, un peu de plaisir ; dans l'autre cas, il n'y a que l'énormité des soucis. Et l'Ecclésiaste explique pourquoi c'est un don de Dieu, de pouvoir jouir de la richesse : parce qu'on ne se souviendra plus beaucoup des jours de sa vie. Oui, Dieu en distrait cet homme par la joie de son cœur : cet homme ne vivra pas dans la tristesse, il ne se fatiguera pas à réfléchir, parce qu'il sera entraîné par la joie et le plaisir présents. Mais, selon l'Apôtre, il vaut mieux comprendre que la nourriture spirituelle et la boisson spirituelle nous sont données par Dieu, et découvrir ce que l'on a de bon dans tout son labeur. Car, si nous pouvons contempler les vrais biens, c'est par un labeur et un effort énormes. Et telle est notre part : nous réjouir dans notre effort et notre labeur. Quoique cela soit bon, cependant, jusqu'à ce que le Christ, notre vie, se soit manifesté, ce n'est pas encore le bien parfait. Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, et pourtant son âme n'est pas rassasiée. Quelle est la supériorité du sage sur le fou, quelle est la supériorité du pauvre lorsqu'il sait se conduire parmi les vivants ? Tout le travail des hommes en ce monde est absorbé par la bouche et, broyé par les dents, il passe dans le ventre pour être digéré. Et lorsqu'il trouve un peu de satisfaction dans la gourmandise, cela ne lui donne du plaisir qu'autant que sa gorge peut en contenir. Et après tout cela,l'âme du mangeur n'est pas rassasiée. Cela peut s'expliquer de deux façons. Ou bien parce que l'on veut toujours recommencer à manger, et le sage aussi bien que le fou sait qu'il ne peut vivre sans manger ; le pauvre ne cherche pas autre chose que de pouvoir sustenter cet instrument qu'est son malheureux corps, de ne pas le laisser périr d'inanition. Ou encore l'âme n'est pas rassasiée en ce sens qu'elle ne trouve aucun profit dans la réfection de son pauvre corps ; la nourriture est la même pour le sage et pour le fou, et le pauvre s'en va là où il espère trouver des ressources. Mais il vaut mieux comprendre cela du chrétien qui, en connaissant bien les Écritures, met tout son travail dans sa bouche, et son âme n'est pas rassasiée, parce qu'il désire toujours s'instruire. Et sur ce point, le sage est supérieur à l'insensé. Car, parce qu'il comprend qu'il est un pauvre ; ce pauvre que l'Évangile déclare heureux, il s'empresse de saisir ce qui fait sa vie, il marche sur la route étroite et resserrée qui conduit à la vie. Il est pauvre, mais de mauvaises actions, et il sait où demeure le Christ, qui est la vie. » ---.
Les saints du mois de mai - 22 mai Sainte Rita de Cascia -mise à jour- née v 1381Roccaporena, Italie États pontificaux - 1457 Cascia États pontificaux
-Elle est la sainte des cause désespérées. -Rita est le diminutif du nom Marguerita; et le fait de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
---. audio à la fin du texte: https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-05/histoire-saintete-rita-cascia-catherine-aubin.html ---. Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini), (souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet) que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita'' sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia) née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie) et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie), est une religieuse italienne de l'ordre des Augustines. Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
-béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII; -canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII- ------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans. Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri, vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale). Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs », -Ils étaient nommée les ''les porte-paix de Jésus-Christ ''- c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
La ''vendetta'':
—La vendetta est définie par le Dictionnaire de l'Académie française comme un mot emprunté de l’italien [signifiant] haine, hostilité qui existe dans le bassin méditerranéen et dans les Balkans entre deux familles, et qui cause souvent des meurtres.. Le Robert (2e éd., 1986, t. 9, p. 669), la décrit : une coutume corse, par laquelle les membres de deux familles ennemies poursuivent une vengeance réciproque jusqu'au crime.. ... Plus généralement, le mot vendetta désigne dans les sociétés claniques de la région méditerranéenne, la vengeance d'un meurtre ou d'une simple offense qui implique par obligation de solidarité tous les parents et alliés jusqu'à un certain degré de parenté ou d'alliance.—
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita. Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement. Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement. Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini, qu'elle a dû l'épouser en 1399. Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie. Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région. Une nuit, en 1412, il fut assassiné. par la vendetta
que se livraient deux familles rancunières de Guelfes et Gibelins. Rita continua de se consacrer à ses enfants mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta... Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre. Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins. Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime ses deux fils moururent de causes naturelles, emportés par une épidémie de peste, après avoir imploré le pardon de leur mère. En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia. Mais elle fut refusée au moins deux fois: les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves. De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées. Le monastère avait peur de représailles. Elle allait être refusées une troisième fois. Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)- saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre) et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition : elledevait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari. Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile. Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia (elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état : vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence. À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche , - saint Jacques de la Marche,Fête le 28 novembre né 1394-1476- Jacques de la Marche est un franciscain observant, ascète et prédicateur renommé. Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale, dans le contexte difficile des premières réformes catholiques, des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair, aux souffrances du Christ. Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front. Stigmatiséepar cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée. Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or » que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres. À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres qui les séparaient du centre de la chrétienté. Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ; cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession. Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur, bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle. Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables. Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère. C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ; surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués. Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte. Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles, quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants. On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
................................................ MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250) -Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture. C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui.. Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture et donnèrent leur vie sans faiblir, dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
---- Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes: Julie était issue d'une famille noble de Carthage. Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population, Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe. La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître. Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule. Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne, demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local, apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer. Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux. Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie. Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée. La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche, symbole d'innocence et de sainteté. Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère. Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio. C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur. (saints en Corse - diocèse d'Ajaccio) En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
Ajaccio:
– Ajaccio est une commune française, préfecture du département de la Corse-du-Sud, préfecture de la Corse et siège de la collectivité territoriale de Corse. Son aire urbaine comptait 106 488 habitants en 2016. « Cité impériale» et autrefois « cité du corail ». Ajaccio est la ville de naissance de Napoléon Bonaparte mais elle est aussi connue pour être la première ville française libérée durant la Seconde Guerre mondiale, le 9 septembre 1943. -_________________________________________
--Aujourd'hui jeudi 23 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture-#25-Je suisle salut de mon peuple, dit le Seigneur, dans toutes les épreuves, s’il crie vers moi, je l’exaucerai ; je serai son Seigneur pour toujours. Prière de collecte- Seigneur Dieu, tu as voulu que toute la loi de sainteté consiste àt’aimer et à aimer son prochain : donne-nous de garder tes commandements, et de parvenir ainsi à la vie éternelle. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles /. Prièresur les offrandes- -antienne de la communion –Deux au choix- psaume 118 : 4-5 Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement. Puissent mes voies s’affermir à observer tes commandements ! OU Jean 10 : 14 Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur, je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. / Prièreaprès la communion- Dans ta bonté, Seigneur, fais que ton aide soutienne toujours ceux que tu as nourris de tes sacrements, afin qu’ils puissent, dans ces mystères et par toute leur vie, recueillir les fruits de la rédemption. Par le Christ, notre Seigneur. --intro aux antiennes et prières : Chaque messe nous ménage la rencontre de Dieu et du Christ, et cette rencontre nous rend plus disponibles pour rencontrer nos frères. Dieu se présente à nous aujourd'hui comme « le sauveur de son peuple» (A 1) et Jésus nous dit la même chose quand, au moment de la communion, il déclare : ''Je suis le Bon Pasteur'' (A 2b). Notre réponse au Dieu qui nous sauveen Jésus Christ ne peut être qu'une fidélité accrue dans l'accomplissement de ses préceptes (A 2a) et l'ouverture de nos vies à la totalité de la loi, dont Jésus nous a dit qu' ''elle consiste à aimer Dieu et à aimer son prochain'' (P 1). ---. 1-Jacques 5 : 1-6 ''Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers, le voici qui crie, et leurs clameurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur.'' 2-Psaume 48 : 14-15ab, 15de-16, 17-18, 19-20 (Ps 48 (49), ) R/ Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux !(Mt 5 : 3)- -acclamation - 1 Thessaloniciens 2 : 13 Alléluia. Alléluia. Accueillez la parole de Dieu pour ce qu’elle est réellement : . 3-évangile Marc 9 : 41-50 Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne. 4-bréviaire Qohéleth 6 : 12—7 : 28 Au jour de malheur réfléchis. 5- -Instruction de saint Colomban sur la foi. Qui scrutera les profondeurs de Dieu. - - -_------__________________________________________- ---. 1-Jacques 5 : 1-6 ''Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers, le voici qui crie, et leurs clameurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur.'' --intro : Les riches sont avertis de la précarité de leurs possessions et de « Écoutez-moi, vous les gens riches !
Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés par les mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours ! Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre. et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance. » ---. Comme hier, nous lisons le psaumes 48 avec d'autres versets... 2-Psaume 48 : 14-15ab, 15de-16, 17-18, 19-20 (Ps 48 (49), ) R/ Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux !(Mt 5 : 3)-
—Voici le destin des insensés et l’avenir de qui aime les entendre : troupeau parqué pour les enfers et que la mort mène paître.
—Dans la mort, s’effaceront leurs visages : pour eux, plus de palais ! Mais Dieu rachètera ma vie aux griffes de la mort : c’est lui qui me prendra.-les autres versets sont ajoutés- -Lecture a partir de 1'10'':
—Ne crains pas l’homme qui s’enrichit, qui accroît le luxe de sa maison : aux enfers il n’emporte rien ; sa gloire ne descend pas avec lui.
—De son vivant, il s’est béni lui-même : ''On t’applaudit car tout va bien pour toi !'' Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres qui ne verront jamais plus la lumière. ----. 3-évangile Marc 9 : 41-50 Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne. --intro : Jésus souligne la gravité exceptionnelle du scandale, que le disciple doit éviter a tout prix. « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : ''Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Etsi ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ? et vivez en paix entre vous''. » ---. 4-bréviaire Qohéleth 6 : 12—7 : 28 Au jour de malheur réfléchis. --intro: C’est maintenant la Sagesse, expression suprême de l’idéal du sage, qui est mise en question. Elle est bonne, certes, maishors de notre portée. Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. « 6: 12 Qui sait ce qui est bon pour l’homme durant sa vie, durant le peu de jours de cette vie de vanité qu’il traverse comme une ombre ? Qui donc peut lui révéler ce qui, après lui, sera sous le soleil ? 7: 1 Mieux vaut bonne renommée que parfum de grand prix, et le jour de la mort plutôt que le jour de la naissance.
2 Mieux vaut aller à la maison du deuil qu’à la maison du banquet : telle est la fin de tous les humains ; que les vivants s’en souviennent ! 3 La tristesse vaut mieux que le rire : car c'est par la tristesse du visage que l'esprit est corrigé. 4 Le cœur du sage habite la maison du deuil, et le cœur du fou, la maison du plaisir. 5 Mieux vaut prêter l’oreille aux reproches d’un sage que d’écouter les louanges d’un fou. 6 Crépitement d’épines sous la marmite, voilà le rire des fous. Cela aussi n’est que vanité ! 7 Le pouvoir tourne la tête du sage, les cadeaux corrompent son cœur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit arrogant. 9 Ne cède pas trop vite à la colère : la colère couve au cœur du fou. 10 Ce n’est pas la sagesse qui t’inspire cette question. 11 La sagesse est bonne autant qu’un héritage, et bénéfique pour ceux qui voient le soleil. 12 Oui, la sagesse met à l’abri, comme le fait l’argent, mais l’avantage de la sagesse est de faire vivre qui la possède. 13 Regarde l’ouvrage de Dieu : qui peut redresser ce que lui a courbé ? 14 Au jour de bonheur, réjouis-toi ; au jour de malheur, réfléchis : c’est Dieu qui les a faits l’un et l’autre, pour que l’homme ne découvre rien de l'avenir. 15 J’aurai tout vu au long de mes jours incertains : et le juste périr malgré sa justice, et le méchant tenir malgré sa méchanceté. 16 Ne sois pas juste à l’extrême, ne fais pas le sage à l’excès : pourquoi te détruire ? 17 Ne sois pas méchant à l’extrême, ne sois pas insensé : pourquoi mourir avant l’heure ? 18 Il est bon que tu tiennes à ceci sans pour autant lâcher cela : car celui qui craint Dieu réussit l’un et l’autre. 19 La sagesse rend le sage plus fortque dix gouverneurs dans la cité. 20 Certes, aucun homme, sur terre, n’est assez juste pour faire le bien sans jamais pécher. 21 Ne t’attache pas non plus à tout ce que l’on dit : ainsi tu n’entendras pas ton serviteur te maudire. 22 Car, bien des fois, tu as pris conscience d’avoir, toi aussi, maudit les autres. 23 Avec la sagesse, j’ai expérimenté toutes ces choses. J’ai dit : ''Je veux être un sage !'' Mais c’était loin de ma portée. 24 Lointain, tout ce qui existe, profond, profond… qui le découvrira ? 25 J’ai concentré ma réflexion pour connaître, explorer, rechercher la sagesse et la raison des choses, pour comprendre que la méchanceté est folie, et la démesure, sottise. 26 Voici ce que je trouve : il y a plus amer que la mort, c’est la femme quand elle est un piège, quand son cœur est un filet, et ses bras, des chaînes. Celui qui plaît à Dieu lui échappe, mais elle a prise sur le pécheur. 27 Voilà ce que j’ai trouvé, dit Qohèleth, en prenant les choses une par une pour en découvrir la raison. 28 Ce que j’ai cherché jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas trouvé : un homme entre mille ? je le trouve ; une femme entre toutes : je ne la trouve pas. » ----. AJOUT DU VERSET 29 : «La seule chose que j’ai trouvée la voici : Dieu a fait l’homme droit, mais les humains ont inventé tant de détours.»
---. 5- -Instruction de saint Colomban sur la foi. Qui scrutera les profondeurs de Dieu. «Dieu est partout, tout entier, immense. Partout il est proche, selon le témoignage qu'il donne de lui-même : Je suis, dit-il, un Dieu proche, et non un Dieu lointain. Le Dieu que nous cherchons ne demeure donc pas loin de nous : nous l'avons parmi nous si nous en sommes dignes. Il habite en nous comme l'âme dans le corps, si du moins nous sommes pour lui des membres sains que le péché n'a pas tués. ~ À cette condition, il habite vraiment en nous, lui qui a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux. S'il nous fait la grâce d'habiter en nous, nous sommes véritablement vivifiés par lui, comme ses membres vivants. En lui, dit l'Apôtre, nous avons la vie, le mouvement et l'être. Mais qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ? Qui risquera de traiter de l'origine éternelle de l'univers ? Qui se glorifiera de connaître le Dieu infini qui emplit tout et enveloppe tout, pénètre tout et dépasse tout, embrasse tout et se dérobe à tout, lui que personne n'a jamais vu, tel qu'il est ? Que nul n'ait donc la présomption de sonder l'impénétrable profondeur de Dieu, Cela ne peut être ni exprimé, ni scruté, ni pénétré. Crois simplement, mais avec force, que Dieu est et qu'il sera tel qu'il a été, car Dieu est immuable. Qui donc est Dieu ? Père, Fils et Esprit Saint, Dieu est un. Ne te demande rien de plus au sujet de Dieu. Que ceux qui veulent savoir le fond des choses concernant Dieu commencent par considérer l'ordre naturel. Le savoir concernant la Trinité est en effet justement comparé à la profondeur de la mer, dont la Sagesse a dit : Ce qui est profond, qui peut l'atteindre ? Comme le fond des mers est invisible aux regards des hommes, ainsi la divine Trinité demeure insaisissable à la compréhension humaine. C'est pourquoi, qu'il ne s'imagine pas pouvoir le faire davantage par des raisonnements que par la foi ; car la sagesse divine ainsi recherchée se retirera plus loin encore. Recherche donc la suprême connaissance non en discutant, mais en menant une vie parfaite, non par la langue mais par la foi qui jaillit d'un cœur simple et n'est pas le résultat des conjectures d'une docte impiété. Si tu cherches l'ineffable par des raisonnements, il s'éloignera davantage de toi ; si c'est par la foi, la sagesse se tiendra où elle demeure : à ta porte ; et où elle se tient, elle peut être vue, ne fût-ce qu'en partie. En toute vérité, elle est atteinte dès l'instant où l'on croit à l'invisible, sans pour autant le comprendre. Puisque Dieu est invisible, nous devons croire en lui ; et cependant Dieu peut être vu en quelque manièrepar le cœur pur. » ---.
Les saints du mois de mai 23 mai sainte Jeanne-Antide Thouret -mise à jour- née 1765 Sancey-le-Long 27 novembre- Naples 1826 24 août
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon Devise : Dieu Seul
AUJOURD'HUI, 23 mai: fête de la journée de sa béatification... Elle est fêté au calendrier universel le 24 août... -- -béatifiée 23 mai 1926 par le pape Pie XI; -canonisée 14 janvier 1934 par le pape Pie XI; -le 24 août est l'anniversaire de sa mort; et cette date figure dans le calendrier liturgique de l’Église catholique: (optionnel avec la date de sa béatification le 23 mai).-
---------- -Jeanne-Antide née dans le diocèse de Besançon, à Sancey-le-Long, ( 27 novembre 1765 )
( et mourra à Naples, 24 août 1826)
Elle naquit au sein d'une nombreuse famille pauvre. Ne fréquentant l'école que très peu, elle travaillait comme bergère, ce qui lui permit de découvrir en gardant son troupeau, l'heureuse solitude favorisant son union à Dieu par la prière qui vivifia sa vie intérieure. Dans ses premières années, l'aide qu'elle apporta d'abord à sa mère la forma aux travaux domestiques et aux vertus que requiert la tâche d'une maîtresse de maison. Tout cela la prépara à la vie religieuse, à laquelle elle ne tarda pas à aspirer.
Il y aurait des obstacles; c'est toujours comme cela qu'arrive ce qui fera l'élection des saints. Dieu, qui avait son plan sur elle, saura les tourner avantageusement. Le curé de son village, Sancey-le-Long, vit en elle une âme de grande valeur et une vocation d'élite. Il en fit son assistante paroissiale. Jeanne-Antide avait le don particulier d’attirer les enfants, et le curé lui demanda d'enseigner le catéchisme.
Jeanne qui aspirait toujours à devenir religieuse, en juillet 1787, après avoir hésité un moment entre la vie contemplative et la vie active, setourna vers la fondation de saint Vincent de Paul (né1581-1660, canonisé en 1737 fête 27 septembre) et de Louise de Marillac(pas encore béatifiée et canonisée en ce temps-là) ; elle devint Fille de la Charité.
Mais arriva la tourmente révolutionnaire. En 1793, après la dissolution de toutes les communautés caritatives par la Convention les sœurs devant retourner chacune chez elle, Jeanne-Antide dut regagner Besançon, à pied car sans aucune ressource elle mendiait son pain et ce qui aurait pu lui permettre de se déplacer autrement. Mais elle n'est pas de ceux qui se résignent facilement… Le zèle pour Dieu la presse de plus en plus et la porte vers l’avant. Revenue dans son village, malgré les dangerselle ouvre une école gratuite, où le catéchisme est enseigné. Son action s’inscrit ainsi, ainsi que l'ont exprimé les nombreux auteurs biographiques, dans l’important phénomène de ''réaction populaire'' à la déchristianisation, dans laquelle les femmes ont joué un grand rôle. Encouragée par les résistances des ruraux de Franche-Comté aux nouveautés révolutionnaires, Jeanne-Antide organise des messes dominicales dans des greniers ou des lieux isolésoù elle invite des prêtres réfractaires.
Quand la bourrasque commence à s'apaiser, elle peut songer à la tâche particulière que Dieu lui a confiée. Aidée et encouragée par des responsables de l'Église, secondée par quatre compagnes, elle fonde une nouvelle famillereligieuse : les Sœurs de la Charité de Besançon. Une congrégation de religieuses dédiées à l'éducation, aux soins des malades et à l'aide aux pauvres. Les constitutions de la nouvelle famille religieuse sont approuvés le 26 septembre 1807 parMgr Claude Le Coz, (né 1740- 1815) archevêque de Besançon de 1802-1815. -cliquer sur les rectangles pour ouvrir:
Mais c'est depuis 1799... La communauté était devenue...:
La chute de Robespierre et la libéralisation qui s’ensuit lui donnent l’occasion de jeter les bases de ce qui sera son œuvre éducative.
Afin de concurrencer l’enseignement républicain, Jeanne-Antide Thouret ouvre deux écoles – une pour les filles –et une pour les garçons où elle enseigne le catéchisme et la prière, mais aussi la lecture et l’écriture. Poussée par les difficultés, elle émigre quelque temps en Suisse, au côté des Solitaires du père Receveur dont elle apprécie peu la vie austère et le retrait du monde.
Le 15 août 1795, elle était partie pour quelque temps (d'essai) en Suisseavec les Solitaires du Père Receveur, (-Antoine-Sylvestre Receveur, né le 28 décembre 1750, à Bonnétage, Doubs, et mort le 7 août 1804, à Cercy-la-Tour, Nièvre, est un prêtre français, fondateur des sœurs de la retraite chrétienne. En 1792, les Gardes Nationaux expulsent les Frères et les Sœurs, qui s'enfuient en Suisse, en Allemagne ou en Italie.) une communauté errante, avec laquelle elle va parcourir la Suisse et une partie de l'Allemagne. Arrivée à Passau, sur les bords du Danube, le 24 avril 1797, elle choisit de rentrer. Elle arrive au Landeron, en Suisse le 24 juin, après un périple solitaire de plus de 600 kilomètres, dont de très longues marches à pied. Là, elle reçoit l'appel de deux prêtres français qui lui demandent de rentrer en France, à Besançon, pour s'occuper des enfants non scolarisés et des malades.
Aussi revient-elle en France,investie d’une mission par deux ecclésiastiques ultramontains qui vont lui servir de directeurs: créer en Franche-Comté une communauté religieuse de vie active. On peut donc dater le débutdes sœurs de charité de Besançon du 11 avril 1799, jour de l’inauguration d’une école gratuite dont la vocation est de promouvoir l’enseignement chrétien. Il s’agit d’adapter l’école aux nouveaux besoins surgis avec les Lumières, l’essor de la production littéraire et de la presse, l’intérêt pour les techniques. Ainsi, dans cette école destinée aux filles pauvres, Jeanne-Antide Thouret ne se contente pas de rétablir un enseignement semblable à celui des petites écoles chrétiennes de jadis, où la lecture seule était véritablement privilégiée. Désormais, lecture, écriture et arithmétique viendront compléterle catéchisme etl’éducation religieuse et morale. Elleforme des éducatrices, recrutées dans la région, afin demultiplier les écoles, en même temps que se constitue, autour du premier établissement scolaire, tout un appareil d’assistance aux pauvres. Pour sainte Jeanne-Antide, c’est doncl’école qui sert de base aux œuvres caritatives et, en ce sens, tout en marchant dans les pas de saint Vincent de Paul, elle s’en distingue, celui-ci ayant toujours considéré que le service charitable devait primer l’instruction. La formation des sœurs est désormais assurée par Jeanne-Antide, selon les principes formulés jadis par saint Vincent de Paul, imposant aux novices aussi bien la prière vocale et mentale que le service au contact direct des pauvres. Mais elles doivent aussi s’adonner assidûment à la lecture, à l’écriture et à l’arithmétique, bases de leur enseignement, pratiquer les travaux manuels et acquérir des notions de médecine. Toutes ces considérations sont contenues dans un «petit règlement pour tous les jours» rédigé par elle dès la première année, ce qui préfigure le rôle de supérieure générale qu’elle exercera par la suite.
En effet, dès 1802, à la suite du Concordat, Jeanne se met en devoir de rédiger les premières constitutionsde sa communauté, justifiant la création, outre des écoles pour les filles pauvres,
des pensionnats payants pour filles bien nées, dans le double but de promouvoir l’éducation chrétienne et d’assurer la vie matérielle de la congrégation. La dernière partie aborde la délicate question du supérieur de la congrégation, à une époque où il paraissait incongru que cette fonction fût assurée par une femme. Jeanne-Antide n’entendait pas être dessaisie de son œuvre, ni se voir imposer une autorité artificielle. Le subterfuge fut trouvé par la désignation comme supérieur de l’archevêque Lecoz. Jeanne-Antide n’avait pas une grande estime pour cetancien évêque constitutionnel, maiselle sut habilement utiliser le modernisme du personnage et l’admiration qu’il vouait à l’œuvre déjà accomplie. Il se garda de se mêler de ses affaires et lui assura un soutien constant.
L’époque napoléonienne a été celle de la consolidation de l’institution des sœurs de charité. Certes, la législation révolutionnaire interdisant les vœux et frappant les associations d’hommes et de femmes reste en vigueur, mais les congrégations féminines consacrées à l’assistance et à l’éducation sont encouragées. Dès le 22 décembre 1800, Chaptal a autorisé les filles de charité de Paris à reprendre leurs activités, et pendant le Consulat, de nombreuses autres congrégations charitables sont autorisées à leur tour. Néanmoins, l’État napoléonien conserve un puissant contrôle sur l’ensemble de ces communautés, en exigeant, à partir de 1804, l’enregistrement de leurs statuts et règlements par le Conseil d’État. En échange, elles seront subventionnées. Les sœurs de charité de Besançon vont profiter largement de ces nouvelles dispositions : dotées de 8 000 francs annuels par l’État, elles bénéficient également de l’aide du bureau de bienfaisance de la ville.
L’intérêt de Napoléon pour le service rendu par les sœurs jusque dans les hôpitaux militaires s’exprime au travers de lanomination de sa propre mère Maria Letizia Bonaparte, née Maria-Letizia Ramolino le 24 août 1750, morte le 2 février -1836,
est la mère de Napoléon Ier, connue sous son titre de « Madame Mère ». au titre de protectrice des sœurs hospitalières, puis par la convocation, en 1807, d’un chapitre général réunissant trente-six congrégations, auquel Jeanne-Antide Thouret participe. Lorsque, en 1810, Jeanne-Antide quitte la France pour rejoindre le royaume de Naples où l’attend une nouvelle mission, le bilan est impressionnant, ce qui fait écrire aux auteurs que « l’énergique œuvre d’humanité entreprise par ces jeunes femmes s’inscrit dans le plus ample phénomène de développement de l’influence et de l’autorité féminines qui se manifeste au cours du 19e siècle ». Cette énergie se déploie aussi dans le royaume de Naples, sous le règne de Murat, où cinq sœurs de charité, dirigées par leur mère supérieure, s’installent dans des conditions difficiles. Elles doivent adapter leur façon de vivre et de pratiquer leur foi à un pays qui n’a pas les mêmes traditions religieuses. Les couvents féminins y sont peuplés de sœurs de bonne famille entourées d’oblates issues de milieux populaires qui leur servent de domestiques. L’enfermement est la règle et la piété y est souvent une convenance plus qu’une conviction. Comment, dans ces conditions, arriver à imposer une congrégation de vie active, ouverte au monde, centralisée et dotée d’une supérieure générale ? Pourtantla réussite est incontestable, même si le recrutement reste lent. La trentaine de sœurs que compte la communauté dix ans plus tard s’est investie partout où saint Vincent de Paul avait déjà donné des développements d’assistance : hôpitaux, prisons, orphelinats. Des écoles pour filles pauvres accueillent plus de trois cents élèves, ce qui constitue une véritable nouveauté dans une région où l’instruction populaire des filles était jusqu’alors presque inexistante. Les sœurs sont également présentes dans deux pensionnats féminins. La mère Thouret a su préserver l’autonomie de la communauté en rédigeant à deux reprises des règlements, en 1807 et 1820, approuvés par Rome. La fin de l’ouvrage est consacrée aux dissensions qui naissent entre la communauté de Besançon et celle de Naples, et qui s’expriment au travers de querelles de personnes. On en retiendra surtout le fait que c’est la mort de l’ancien évêque constitutionnel Lecoz et son remplacement par un prélat ultramontain (pourtant) et conservateur qui étonnamment entraînent le conflit: Celui-ci supporte mal l’autorité dont continue à faire preuve la fondatrice sur l’ensemble des sœurs. ---- DE QUEL ARCHEVÊQUE S'AGIT-IL? (Les successeurs de Mgr Coz furent: -l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 ) ----
Il finit par prendre le contrôle complet des sœurs de Besançon, interdisant à la mère supérieure de les visiter, ce qui aboutit à la séparation des deux maisons en 1826. Elles ne seront à nouveau réunies qu’en 1954. L’un des mérites de cet ouvrage repose sur le fait qu’il s’agit d’une étude scientifique, débarrassée de tout préjugé hagiographique, même si les auteurs ne peuvent cacher l’admiration qu’ils vouent à leur héroïne. C’est la présence sociale des sœurs de charité de Besançon qui est ici mise en lumière, sans pour autant délaisser les aspects liés à la spiritualité de la fondatrice. Même si l’on peut regretter quelques redondances, sans doute dues au désir des auteurs d’insister sur la continuité de l’œuvre, il faut reconnaître que cette nouvelle page d’histoire religieuse est aussi une facette à ne pas négliger de l’histoire culturelle des femmes. Josiane BOURGUET-ROUVEYRE Université Paris 1-IHRF Josiane Bourguet-Rouveyre Belin | « Revue d’histoire moderne & contemporaine » 2009/3 n° 56-3 | pages 196 à 198 ISSN 0048-8003 ISBN 9782701151076
Le Premier Empire en favorise donc l'expansion. La mère de Napoléon lui ouvre l'accès duroyaume de Naples. Elle regagne la France après avoir solidement implanté la fondation. Puis vient l'ultime épreuve qui contribuera, sans aucun doute, à achever de faire de Jeanne-Antide Thouret une grande sainte. Sa règle a été approuvée par Rome, mais avec des modifications. Ceci indispose l'archevêque de Besançon, qui s'en prend à la Mère fondatrice, allant jusqu'à la chasser de son diocèse. (Les successeurs de Mgr Coz furent: -l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823 - l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
Quel était cet archevêque?:
l’archevêque Gabriel Cortois de Pressigny, gallican et ultra-royaliste, désire déclarer indépendante la congrégation française et la placer sous sa direction. Au même moment, que Pie VII reconnaît les constitutions le 23 juillet 1819. Jeanne-Antide entreprend un voyage en France espérant obtenir une réconciliation qu'elle croit sans surprise: c'est un échec, une scission est faite entre les deux rameaux, italien et français, la congrégation française des Sœurs de la charité de Besançon et la congrégation napolitaine des Sœurs de la charité qu’elle gardait selon l’esprit de sa fondation sous le patronage constant de saint Vincent de Paul. Après la mort de la religieuse, les communautés essaiment. Le 12 septembre 1844, à la demande du pape Grégoire XVI, des sœurs viennent gérer un orphelinat proche de l’hôpital du Saint-Esprit puis en 1850, les sœurs se chargent des malades de cet hôpital. Le généralat est transporté de Naples à Rome . FUSION : FUSION : 1954 : les Sœurs de la charité de Besançon et les Sœurs de la charité de Rome retrouvent l'unité et fusionnent. 1993 : Les Sœurs de Notre-Dame de Digne, congrégation elle-même issue d'une fusion de deux instituts en 1969 : les Sœurs hospitalières de Saint-Martin de Digne fondées en 1852 par mère Saint-Vincent de Paul (Hortense Gelinski) d'une scission avec les Sœurs de Notre Dame de Grâce à Aix-en-Provence. Le but de la congrégation était le soin des orphelins et l'enseignement ; les Sœurs de la Sainte-Enfance de Jésus et de Marie de Digne fondées en 1836 à Manosque par mère Sainte-Thaïs (Delphine Michel). 2000 : les Hospitalières de Besançon, filles de Notre-Dame des sept-Douleurs fondée en 1667 à Besançon : les Hospitalières de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Pontarlier avaient fusionné avec les Hospitalières de Besançon en 1967. 2014 : les Sœurs de Sainte-Marthe de Périgueux fondée en 1643 par Antoinette et Jeanne Juilhard. Quatre instituts ont fusionné avec elles : les Filles de Sainte-Marthe d'Angoulême fondée en 1662 par Hélie Guillebauld. Fusion en 1969 ; les Sœurs de Sainte-Marthe de Romans fondée en 1815 par mère Marie-Philippine (Hedwige du Vivier). Fusion en 1969 ; les Sœurs de la doctrine chrétienne de Bordeaux fondée en 1815 par mère Marie-Thérèse Grenier et le père Guillaume Soupre. Fusion en 1971 ; les Sœurs du Bon Pasteur de la Visitation de Caudéran fondée en 1828 par mère Marie de la Croix (Marie Sutton de Clonard) était une congrégation hospitalière et enseignante de droit diocésain pour l'assistance aux infirmes et aux vieillards. Absorbée en 1971 DIFFUSION : Les Sœurs de la charité se dédient à l'éducation de la jeunesse, l'assistance aux malades, la visite aux prisonniers, maisons de retraite, foyers d'étudiants, maisons pour malades du sida.
Elles sont présentes :
Europe : Albanie, Espagne, France, Italie, Malte, Moldavie, Royaume-Uni, Roumanie, Suisse. Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, États-Unis, Paraguay. Afrique : Cameroun, Égypte, Éthiopie, République centrafricaine, Soudan, Soudan du Sud, Tchad. Asie : Vietnam, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Pakistan, Syrie, Thaïlande.
En Syrie: Les Sœurs de la charité font rayonner la francophonie en Syrie.
En 2017, la congrégation comptait 2065 sœurs dans 267 maisons.
Elle retourne alors à Naples. C'est là qu'elle meurt, le 24 août 1826. Elle avait bu au calice d'amertume du Seigneur. Celui-ci la remercia en bénissant son œuvre. ----
------- -Le même jour: saint Didier, évêque de Vienne (en France), martyr (607); -au temps de la reine Brunehaut, envers qui il s'opposait; Brunehaut est la fille d’Athanagilde Ier, roi des Wisigoths, et de Goswinthe. Étant princesse wisigothe, elle a été élevée dans la religion arienne. Elle se serait convertie par la suite (le fut-elle?). Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne. Reine des Francs- mariage avec Silgebert 1er. En 566, Silgebert épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild. En effet, d’après Grégoire de Tours, Sigebert considère que les femmes de ses frères ne sont pas dignes de leur rang, et que seule la fille d’un roi peut prétendre au titre de reine d’Austrasie. Sous l’influence de Sigebert et des prêtres, Brunehaut dut se convertir au catholicisme. Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux (mariée sûrement plusieurs fois) et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil, puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale, et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton (et/ou de pierres), recevant ainsi la couronne du martyre.
--Aujourd'hui vendredi 24 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture-#26 Daniel 3 : 29 Tout ce que tu nous as infligé, Seigneur, tu l’as fait par un jugement de vérité, car nous avons péché contre toi, nous n’avons pas obéi à tes commandements ; mais glorifie ton nom, et agis envers nous selon l’abondance de ta miséricorde. Prière de collecte- Seigneur Dieu, quand tu pardonnes et prends pitié, tu manifestes au plus haut point ta toute-puissance ; multiplie pour nous les dons de ta grâce : alors, en nous hâtant vers les biens que tu promets, nous aurons part au bonheur du ciel. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prière sur les offrandes- Dieu de miséricorde, nous t’en prions, accueille cette offrande que nous te présentons : qu’elle ouvre largement pour nous la source de toute bénédiction. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion –Deux au choix- psaume 118 : 49-50Rappelle-toi ta parole à ton serviteur, Seigneur, celle dont tu fis mon espoir. Elle est ma consolation dans mon épreuve. OU 1 Jean 3 : 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Prière après la communion- Que le sacrement du ciel, Seigneur, guérisse nos esprits et nos corps, afin qu’annonçant la mort du Christ et participant à ses souffrances, nous héritions avec lui de sa gloire. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. --intro aux antiennes et prières- L'image du Dieu de pardon plane sur la messe de ce jour. Notre regard se porte tour à tour vers Dieu, qui nous traite ‘’selon la richesse de sa miséricorde’’ (A 1), et vers le Christ qui a ‘’donné sa vie pour nous’’ (A 2b). La collecte fait écho à l'Ancien Testament, selon lequel le Seigneur est plein de tendresse et de pitié. L'Église enseigne que le fait de pardonner et de prendre pitié est, de la part de Dieu, la preuve ‘’suprême’’de sa puissance (P 1). On comprend alors que Jésus se soit présenté avant tout comme l'ami des pécheurs. C'est ainsi qu'il est la révélation de Dieu. ---. 1-Jacques 5 : 9-12 Voyez le juge est à notre porte. 2-Psaume 102 : 1-2, 3-4, 8-9, 11-12 (Ps 102 (103), ) R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102 : 8a)- -acclamation - Jean 17 : 17 Ta parole Seigneur est vérité; dans cette vérité, consacre-nous. Alléluia. 3-évangile Marc 10 : 1-12 Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas. 4-bréviaire Qohéleth 8 : 5—9 : 10 Le sage interroge l’avenir. 5- -Commentaire de saint Grégoire d’Agrigente sur l’Ecclésiaste. Tu as mis la joie dans notre cœur. - - -_------__________________________________________- ---. 1-Jacques 5 : 9-12 Voyez le juge est à notre porte. --intro : Devant la proximité de la venue du Seigneur, saint Jacques enseigne la charité fraternelle et la patience. « Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, -Lecture à partir de 1'29'':
ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux. Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre ‘’oui’’ soit un ‘’oui’’, que votre ‘’non’’ soit un ‘’non’’ ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement. »
---. 2-Psaume 102 : 1-2, 3-4, 8-9, 11-12 (Ps 102 (103), ) R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102 : 8a)- —Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
—Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.
—Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches.
—Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés. ----. 3-évangile Marc 10 : 1-12 Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas. Avant la loi de Moise, lui précède la Loi des origines: ‘’Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas.’’ --intro : En réponse à une nouvelle question des pharisiens qui lui tendent un piège, Jésus condamne le divorce. Au-delà de la concession faite par la loi de Moïse, Jésus restaure la pureté de ‘’Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas.’’ L'acte de répudiation était une règle assouplie (en raison de la dureté des cœurs), non une loi... «En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui,
et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait. Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : ‘’Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?’’ Jésus leur répondit : ‘’Que vous a prescrit Moïse ?’’ Ils lui dirent : ‘’Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation.’’ Jésus répliqua : Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela,l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare !’’ De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : ‘’Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère’’. » ---. 4-bréviaire Qohéleth 8 : 5—9 : 10 Le sage interroge l’avenir. --intro : Suprême valeur du pieux Israélite, la croyance en la rétribution divine est elle-même une vanité. Son existence est certaine, mais a nos yeux limités ses effets sont imprévisibles! Plus honnête que l’affirmation traditionnelle du bonheur du juste et du châtiment de l’impie, trop souvent démentie par les faits, cette négation nous contraint à chercher ailleurs qu’ici-basla solution de l’énigme. Les paraboles du Royaume achèveront de nous éclairer. «8 : 5 Celui qui obéit au commandement ne se mettra pas dans un mauvais cas. Le temps du jugement, le cœur du sage le connaît, 6 car il y a un temps et un jugement pour tout, et le mal retombe sur l’homme. -Lecture à partir de 0'46'':
7 Il ignore ce qui arrivera : qui pourrait lui en révéler le moment ? 8 Nul homme n’est maître de son souffle au point de retenir le souffle de sa vie. Nulle maîtrise sur le jour de la mort, nulle délégation pour ce combat : le crime ne sauve pas le criminel. 9 Tout cela, je l’ai vu, ayant à cœur de comprendre tout ce qui se fait sous le soleil, en ce temps où l’homme domine l’homme pour son malheur. 10 J’ai vu ainsi des criminels conduits en terre depuis la cité sainte ; on avait déjà oublié dans la ville comment ils avaient vécu. Cela aussi n’est que vanité ! 11 Lorsque la sanction d’un méfait n’est pas immédiatement exécutée, l’envie de faire le mal monte au cœur des fils d’Adam. 12 Même si un pécheur commet cent fois le mal et continue de vivre, je sais, moi, que le bonheur sera pour ceux qui craignent Dieu, car ils craignent devant sa face. 13 Le bonheur ne sera pas pour le méchant ; il ne vivra pas de longs jours : il sera comme une ombre, lui qui ne craint pas devant la face de Dieu. 14 Encore un fait, une autre vanité sur la terre : des justes sont traités comme s’ils avaient agi en méchants, et des méchants sont traités comme s’ils avaient agi en justes. Je dis qu’il n’y a là que vanité. 15 Alors j’ai célébré la joie car il n’y a de bonheur pour l’homme sous le soleil que manger, boire et se réjouir, de quoi l’accompagner dans sa peine tous les jours de sa vie, les jours que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Quand je m’appliquai à connaître la sagesse, considérant les travaux sur la terre qui empêchent de fermer l’œil jour et nuit, 17 alors j’ai vu : face à toute l’œuvre de Dieu, l’homme ne peut pas comprendre les œuvres qui se font sous le soleil. Plus l’homme se fatigue à chercher, moins il trouve. Même si le sage affirme savoir, il ne pourra pas trouver. 9 : 1 Oui, j’ai réfléchi à tout cela, afin de tout tirer au clair, que
les justes, les sages et leurs actions sont dans la main de Dieu. Même l’amour, même la haine, l’homme ne les comprend pas : pourtant tout est devant lui. 2 Tout est pareil pour tous ; il y a un même sort pour le juste et l’injuste, le bon et le mauvais, le pur et l’impur, pour qui sacrifie ou ne sacrifie pas. Il en va du bon comme du pécheur, de celui qui prête serment et de celui qui craint de le faire. 3 Le pire de ce qui advient sous le soleil est que tous ont le même sort. Alors le cœur des fils d’Adam s’emplit de méchanceté, la folie mène leur vie ; puis, ils s’en vont chez les morts. 4 Pour celui qui reste avec tous les vivants il y a de l’espoir : chien vivant vaut mieux que lion mort. 5 Car les vivants savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent plus rien. Pour eux, plus de récompense, ils sont tombés dans l’oubli. 6 Leurs amours, leurs haines, leurs jalousies ont déjà disparu. Plus jamais ils n’auront part à tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange avec plaisir ton pain et bois d’un cœur joyeux ton vin, car Dieu, déjà, prend plaisir à ce que tu fais. 8 Porte tes habits de fête en tout temps, n’oublie pas de te parfumer la tête. 9 Savoure la vie avec la femme que tu aimes, chaque jour de cette vie de vanité qui t’est donnée sous le soleil, tous ces jours de vanité… Voilà ton lot dans la vie et dans la peine que tu prends sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec la force dont tu disposes, car il n’y a ni travaux, ni projets, ni science, ni sagesse au séjour des morts où tu vas.» ----. 5- -Commentaire de saint Grégoire d’Agrigente sur l’Ecclésiaste. Tu as mis la joie dans notre cœur. ‘’Tu as mis la joie dans notre cœur.’’ Réflexion sur l’Ecclésiaste et les proverbes. «Va, mange ton pain dans la joie et bois de bon cœur ton vin, car déjà Dieu a agréé ta conduite. Que tes vêtements soient blancs, et que l'huile ne manque pas sur ta tête. Si nous voulons expliquer cette parole dans son sens immédiat et naturel, nous dirons que c'est une exhortation judicieuse, par laquelle l'Ecclésiaste nous invite à délaisser et à mépriser les ornières tortueuses et perverses des hommes mauvais et ennemis de la vérité. Si nous vivons avec droiture, si nous sommes attachés à la doctrine d'une foi pure envers Dieu, nous mangerons notre pain dans la joie et nous boirons notre vin de bon cœur. Alors nous ne tomberons pas dans des doctrines mauvaises ni dans une conduite perverse. Au contraire, nous aurons toujours des pensées droites et, de tout notre pouvoir, nous accorderons notre miséricorde et nos bienfaits aux malheureux et aux pauvres. Car, évidemment, Dieu se complaît en ceux qui ont de tels soucis et qui agissent de la sorte. ~ Mais l'interprétation spirituelle nous élève à des réflexions plus hautes. Elle nous fait penser au pain céleste et sacramentel qui descend du ciel et qui donne la vie au monde, de même, elle nous invite à boire de bon cœur le vin spirituel, c'est-à-dire celui qui a jailli du côté de la vraie vigne, lors de la Passion qui nous sauve. C'est à ce sujet que l'Évangile du salut nous dit : Jésus, ayant pris le pain, le bénit et dit à ses saints disciples et Apôtres : Prenez, mangez : ceci est mon corps, qui est rompu pour vous en vue du pardon des péchés. De même pour la coupe, il a dit : Buvez-en tous : ceci est mon sang, celui de la nouvelle Alliance, qui est répandu pour vous et pour la multitude en vue du pardon des péchés.
En effet, ceux qui mangent ce pain et boivent ce vin sacramentel se réjouissent vraiment et pourraient s'écrier : Tu as mis la joie dans notre cœur ! En outre, à mon avis, c'est encore ce pain et ce vin que désignait, dans le livre des Proverbes, la Sagesse divine en personne, le Christ notre Sauveur, lorsqu'elle dit : Venez, mangez mon pain et buvez le vin que j'ai préparé pour vous, ce qui suggère notre participation sacramentelle au Verbe. Ceux qui ont accès à cette participation doivent en être dignes : en tout temps, ils doivent porter des vêtements blancs, c'est-à-dire des œuvres de lumière, ainsi que le Seigneur dit dans l'Évangile : Que votre lumière brille devant les hommes ; alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. Quant à l'huile que l'on verra sans cesse baigner leur tête, c'est l'Esprit de vérité qui les protège et leur épargne toute atteinte du péché. » ---. À suivre
Les saints du mois de mai 24 mai vénérable Marie d'Agreda -- née 1602 27 novembre, Agreda, Vieille-Castille- 1665 24 mai Agreda
María de Jesús de Ágreda, de son nom de naissance María Fernandez Coronel est une religieuse mystique espagnole; en religion elle s'appela Sœur Marie de Jésus, abbesse de Ágreda.
Née à Ágreda en Vieille-Castille, dans une famille de quatre enfants, elle entra dans l'Ordre de l'Immaculée Conception le 13 janvier 1619 avec sa mère et sa sœur, alors que son père et ses frères entrèrent dans les frères du Saint-Sacrement.
À partir de 1620, elle fut gratifiée de visions extatiques du Saint-Esprit, de la passion du Christ, de la Pentecôte, de l'Enfant-Jésus et de la Reine des anges. Elle tombait en ravissement devant le Saint-Sacrement et on l'a vu parfois en lévitation. Elle fut, comme d'autres grands saints, en lutte avec les démons qui haïssent la religion et assaillent ceux qui vivent dans de grandes vertus... Elle a été choisie comme abbesse en 1627. Elle reçut des apparitions de la Sainte Vierge la même année, qui l'a chargée de la mission d'écrire l'histoire de sa vie.
Elle dut reconstituer ses notes suite aux réticences de son premier confesseur et aussi face à ses propres inquiétudes. Son œuvre principale est La Cité mystique de Dieu. (3 volumes)- Ce livre fut au départ l'objet d'une controverse, ayant été critiqué par Bossuet, mais il fut réexaminé sur l'ordre de Benoît XIV et réédité en 1862 et 1926 avec imprimatur. Marie d'Agreda est décédée en 1665, sa cause en béatification fut introduite en 1671 et elle fut déclarée vénérable en 1679.
Les saints du mois de mai 24 mai saint Vincent de Lérins () -mise à jour- né Toul Meurthe-et-Moselle v 445 Ile de Lérins
Saint Vincent de Lérins fut un moine et écrivain ecclésiastique de Gaule méridionale au Ve siècle... Son écrit le plus connu est le Commonitorium, rédigé v 434 sous le pseudonyme de Peregrinus, et il est reconnu par les Églises aussi bien catholique qu' orthodoxe qui le fêtent le 24 mai.
Grand combattant de l'hérésie du cinquième siècle, il a donné cette formule pour déterminer ce que les catholiques doivent croire en cas d'hérésie rampante. ( Quod Ubique, Semper, et Ab Omnibus ) Paroles tirées de son livre Commonitorium ...
Il faut croire ce qui a partout été cru dans l'Église, toujours cru, et par tous universellement.
Sa vie est connue principalement par le De viris illustribus (Des hommes illustres) de Gennade de Marseille. Gennade de Marseille(nom latin : Gennadius Massiliensis), connu aussi sous le nom de Gennadius Scholasticus, est né vers 400-430 entre 492-505; c'est un moine, prêtre, historien, théologien polémiste et compilateur gallo-romain. De viris illustribus est un ensemble de biographies de plus de 90 auteurs chrétiens des décennies précédentes, qui se présente comme la continuation d'un ouvrage du même nom de Saint Jérôme. Parmi ces hommes illustres se trouvent entre autres Fastidiosus , Cassien, Claudius Marius Victor, Fauste de Riez, Julien d'Éclane, Augustin d'Hippone, Prosper d'Aquitaine, ou Prudence; etc. . Il est communément reconnu comme un auteur consciencieux et objectif par tous les historiens, et par conséquent auquel il est fiable de se référer. Il est fait mention dans cet ouvrage de plusieurs autres ouvrages écrits par Gennade de Marseillemais qui sont aujourd'hui perdus, dans lesquels il lutte contre différentes hérésies, notamment le nestorianisme.
Vincent était le fils d'Épiroque, et frère aîné de Loup de Troyes, d'une famille illustre de Gaule. Il exerce d'abord le métier des armes puis se retire au monastère de Lérins, au large de Cannes, établi par saint Honorat.
C'est à la suite d'un recueil d'extraits théologiques d'Augustin d'Hippone, qu'il rédigea vers 434 le Commonitorium ou "Commonitoire (qui se traduit par instruction écrite) du pèlerin contre les hérétiques", dans lequel il énonce les critères qui permettent de savoir si une doctrine est orthodoxe ou hérétique. Cet ouvrage va devenir l'une des lectures de référence dans l'Occident chrétien depuis lors utilisé.
Trois critères sont clairement édités par Vincent de Lérins, pour distinguer la vérité de l'erreur et approuvés au consensus universelle y appuyé. Ce qu'il édicte: « Le premier critère consiste dans l'unité de la foi à travers le temps et l'espace : ''Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous'', «Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est». Le deuxième consiste à vérifier la cohérence du progrès dans la foi : ''Il faut donc que croissent et progressent beaucoup l'intelligence, la connaissance, la sagesse de chacun des chrétiens et de tous, celle de l'individu comme et avec celle de l’Église entière, au cours des siècles et des générations, pourvu qu'elles croissent selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens, selon le même dogme et la même pensée''. Le troisièmeconsiste à lire les Écritures dans la Tradition, puisque la tradition seule assure la cohérence du suivi universel à l'histoire sans hiatus de son cheminement officialisé par les ministères authentifiés et reconnaissables dans ses relations séculaires: ''Le Canon divin doit être interprété selon les traditions de l'Église universelleet les règles du dogme catholique ».
Vincent de Lérins est mort vers 445, et sans doute probable pas plus tard que 450.
--Aujourd'hui samedi 25 mai 20247e semaine ORDINAIRE -antienne d’ouverture-#27 Esther 4 : 7 Seigneur, tout est soumis à ta volonté, personne ne peut s’opposer à toi, car c’est toi qui as fait le ciel et la terre et toutes les merveilles qui sont sous le ciel. Tu es le Seigneur de l’univers. Prièrede collecte-Dieu éternel et tout-puissant, dans ta tendresse inépuisable, tu combles ceux qui t’implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l’inquiète et en donnant plus que nous n’osons demander. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Prièresur les offrandes- Accueille, Seigneur, nous t’en prions, le sacrificeque tu as toi-même institué : dans les saints mystères que nous célébrons pour te servir comme il convient, sanctifie-nous pleinement par ton œuvre de rédemption. Par le Christ, notre Seigneur. -antienne de la communion –Deux au choix- Lamentations 3 : 25 Le Seigneur est bon pourqui se tourne vers lui, pour l’âme qui le cherche. OU 1 Corinthiens 10 : 17 Il y a un seul pain, et la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain et à une seule coupe. Prièreaprès la communion- Dieu tout-puissant, nous t’en prions : par la communion à ce sacrement, comble notre soif et notre faim de toi ; afin que nous puissions devenir ce que nous avons reçu. Par le Christ, notre Seigneur. -intro aux antiennes et prières-Dieu est ''le Maître de l'univers'' (A 1), mais la grandeur de Dieu n'est pas seulement de l'ordrede la puissance, elle est de l'ordre de l'amour. Si l'on sait que le propre de l'amour est de donner et de se donner, on comprendra que nous disions à Dieu : ‘’Dans ton amour inépuisable, tu combles ceux qui t'implorent bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs’’ (P 1). C'est donc en toute sécurité que nous le prions de ‘’délivrer notre conscience de ce qui l'inquiète’’ et que nous nous en remettons à lui pour qu'il nous donne ‘’plus que nous n'osons demander’’ (P 1). ---. 1-Jacques 5 : 13-20 ''La supplication du juste agit avec beaucoup de force.'' 2-Psaume 140 : 1-2, 3.8 (Ps 140 (141), ) R/ Que ma prière devant toi s’élève comme un encens.(Ps 140 : 2a)- -acclamation -Matthieu 11 : 25 Tu es béni Dieu notre Père Seigneur de l’univers toi qui révèle aux petits les mystères du Royaume. Alléluia. 3-évangile Marc 10 : 13-16 Celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme fait un enfant n’y entrera pas. 4-bréviaire Qohéleth 11 : 7—12 : 14 Émouvant poème des âges de la vie. 5- -Commentaire de saint Grégoire d’Agrigente sur l’Ecclésiaste. Joie et lumière. - - -_------__________________________________________- ---. 1-Jacques 5 : 13-20 ''La supplication du juste agit avec beaucoup de force.'' --intro missel : Après avoir parlé de l’onction des malades par les prêtres, Jacques souligne la puissance de la prière et termine sa lettre en invitant les disciples à ramener les pécheurs dans la voie de la vérité. «Bien-aimés, l’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. -Lecture à partir de 2'17'':
Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur. L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui, après lui avoir fait une onction d’huileau nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. Le prophète Élie n’était qu’un homme pareil à nous ; pourtant, lorsqu’il a prié avec insistance pour qu’il ne pleuve pas, il n’est pas tombé de pluie sur la terre pendant trois ans et demi ; puis il a prié de nouveau, et le ciel a donné la pluie, et la terre a fait germer son fruit. Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la vérité et qu’un autre l’y ramène, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait sauvera sa vie de la mort et couvrira une multitude de péchés. » ---. 2-Psaume 140 : 1-2, 3.8(Ps 140 (141), ) R/ Que ma prière devant toi s’élève comme un encens.(Ps 140 : 2a)- —Seigneur, je t’appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi ! Que ma prière devant toi s’élève comme un encens, et mes mains, comme l’offrande du soir. -avec les autres versets ajoutés: dont celui-ci: v 5: Que le juste me reprenne et me corrige avec bonté...
—Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche. Je regarde vers toi, Seigneur, mon Maître ; tu es mon refuge : épargne ma vie ! ----. 3-évangile Marc 10 : 13-16 Celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme fait un enfant n’y entrera pas. --intro : Jésus accueille les petits enfants et déclare qu’il faut se faire un cœur d’enfant pour entrer dans le Royaume de Dieu. «En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : ''Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas.'' Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.»
---. Nous sommes aux deux derniers chapitre du Livre de l'Ecclésiaste: 4-bréviaire Qohéleth 11 : 7—12 : 14 Émouvant poème des âges de la vie. --intro: Au terme d’une longue vie, telle que la sagesse ancienne la promettait au juste, qu’est ce qui nous attend? Non la joie d’un cœur comblé de jours heureux, mais le regret des années d’autrefois et la crainte toujours plus proche de la mort. Ainsi, nous dira Jésus, qui veut sauver sa vie doit accepter de la perdre. «11: 7 Oui, douce est la lumière ! Quel bonheur pour les yeux de voir le soleil ! -Lecture à apatir de 1'08'': 8 L’homme vivrait-il de longues années, qu’il se réjouisse de chacune d’elles ! Qu’il songe aussi aux jours de ténèbres, car ils seront nombreux. Tout ce qui arrive n’est que vanité. 9 Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. 10 Éloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance car l’adolescence et le printemps de la vie ne sont que vanité. 12: 1 Mais souviens-toi de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse,
avant que viennent les jours mauvais, et qu’approchent les années dont tu diras : ''Je ne les aime pas'' ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ; 3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux ; où les femmes, l’une après l’autre, cessent de moudre, où le jour baisse aux fenêtres ; 4 quand la porte se ferme sur la rue, quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons ; 5 lorsqu’on redoute la montée et qu’on a des frayeurs en chemin ; l’amandier est en fleurs, la sauterelle s’alourdit, et la câpre ne produit aucun effet ; lorsque l’homme s’en va vers sa maison d’éternité, et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ; 6 avant que le fil d’argent se détache, que la lampe d’or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits ; 7 et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle de vie, à Dieu qui l’a donné. 8 Vanité des vanités, disait Qohèleth, tout est vanité ! 9 Qohèleth ne fut pas seulement un sage, il a encore enseigné son savoir au peuple. Il a pesé, scruté et serti lui-même un grand nombre de proverbes. 10 Qohèleth a cherché et trouvé de belles sentences, il a écrit des mots justes et vrais. 11 Les paroles des sages sont des aiguillons et les recueils de dictons, des clous bien plantés – présents d’un incomparable Berger. 12 Prends garde, mon fils, à n’y rien ajouter. Écrire de nombreux livres est une tâche sans fin. À trop étudier, le corps s’épuise. 13 Pour conclure ces paroles, et tout bien considéré, crains Dieu etobserve ses commandements. Tout est là pour l’homme. 14 Dieu mettra en jugement toutes les actions, tout ce qui est caché, bon ou mauvais. » ---. 5- -Commentaire de saint Grégoire d’Agrigente sur l’Ecclésiaste. ‘’Joie et lumière’’. «La lumière est douce, dit l'Ecclésiaste, et c'est bien bon de contempler le soleil visible avec les yeux de notre corps. ~ Car si la lumière disparaissait, le monde n'aurait plus d'aspect, et la vie serait sans vie. Et c'est pourquoi Moïse, le contemplateur de Dieu, a dit jadis : Dieu vit que la lumière était bonne. ~ Mais nous devons penser ~ à la grande, véritable et éternelle lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde, c'est-à-dire le Christ, le Sauveur du monde et son Rédempteur. Après s'être fait voir aux prophètes, il s'est fait homme et il est allé jusqu'aux extrémités de la condition humaine, ce qui fait dire au prophète David : Chantez à Dieu un psaume pour son nom, frayez la route à celui qui monte au couchant : son nom est ''le Seigneur'', bondissez de joie devant sa face. ~
L'Ecclésiaste a donc dit que la lumière était douce : il a prédit qu'il serait bon pour nous de voir de nos yeux le soleil de gloire, c'est-à-dire celui qui a dit, au temps de sa divine incarnation : Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. Et encore : Voici le jugement : la lumière est venue dans le monde. ~ Ainsi donc, cette lumière du soleil, vue par les yeux de notre corps, annonçaitle soleil spirituel, le Soleil de justice. C'est vraiment le soleil le plus doux qui se soit levé pour ceux qui, en ce temps-là, ont eu le bonheur d'être ses disciples, et de le regarder de leurs yeux pendant qu'il partageait la vie des hommes, comme s'il était un homme ordinaire. Et pourtant, il était aussi par nature Dieu véritable ; c'est pourquoi il était en mesure de rendre la vue aux aveugles, de faire marcher les boiteux et entendre les sourds ; il a purifié les lépreux et, d'un seul mot, rappelé les morts à la vie. Et maintenant encore, il n'y a vraiment rien de plus doux que de fixer sur lui les yeux de notre esprit pourcontempler et se représenter son inexprimable et divine beauté; il n'y a rien de plus doux que d'être illuminés et embellis par cette participation et cette communion à la lumière, d'avoir le cœur adouci, l'âme sanctifiée, et d'être remplis d'une allégresse divine tous les jours de la vie présente. C'est ce que le Sage Ecclésiaste nous laisse entendre, lorsqu'il dit : Si l'homme vit de nombreuses années, qu'il se réjouisse en elles toutes. En vérité, ce soleil de justice est, pour ceux qui le regardent, le pourvoyeur de la joie selon cette prophétie de David : Les justes sont en fête devant la face de Dieu, ils débordent d'allégresse ! Et encore : Criez au Seigneur votre joie, hommes justes : hommes droits, à vous la louange ! » ---.
Les saints du mois de mai 25 mai saint Grégoire VII (commémoraison) -mise à jour- né v 1015 Sovana Italie - 1085 25 mai Salerne Italie
- de l'ordre religieux de Saint-Benoît- -157e pape - réformateur de l'Église-
------------------. - Les lectures - Ézéchiel 3 : 16-21 ; Mathieu 16 : 13-19 -au bréviaire - - - Lettre de saint Grégoire VII à tous les fidèles (1084) -
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Lettre de saint Grégoire VII à tous les fidèles (1084):
« Nous vous en prions et supplions dans le Seigneur Jésus, qui nous a rachetés par sa mort: comprenez par une recherche attentive pourquoi et comment nous subissons les épreuves et les angoisses que nous font souffrir les ennemis de la religion chrétienne. C'est par une disposition divine que l'Église, notre mère, m'a placé sur le trône apostolique, moi qui en suis très indigne et qui, Dieu en est témoin, ne le voulais pas. C'est pourquoi j'ai travaillé de toutes mes forces à ramener la Sainte Église, l'épouse de Dieu, notre souveraine et notre mère, à la beauté qui est la sienne, pour qu'elle demeure libre, chaste et catholique. Mais parce que cela déplaît totalement à l'antique ennemi, celui-ci a mobilisé ses membres contre nous, afin de contrarier toutes nos entreprises. C'est pourquoi il a fait contre nous, ou plutôt contre le Siège Apostolique, tout ce qu'il n'avait pu faire depuis le temps de l'empereur Constantin le Grand. Il n'est pas surprenant que, plus le temps avance, plus il s'évertue à détruire la religion chrétienne. Maintenant, mes frères très chers, écoutez attentivement ce que je vous dis. Tous ceux qui, dans le monde entier, portent le nom de chrétiens, et connaissent vraiment la foi chrétienne, savent et croient que saint Pierre, le prince des Apôtres, est le père de tous les chrétiens, leur premier pasteur après le Christ, et que l'Église Romaine est la mère et la maîtresse de toutes les Églises. Si donc vous croyez cela et en êtes convaincus sans aucune hésitation, je vous le demande et vous l'ordonne, moi qui suis votre humble frère et votre maître indigne: par le Dieu tout-puissant, aidez et secourez ceux que j'ai nommés votre père et votre mère, si vous désirez recevoir par eux l'absolution de tous vos péchés, ainsi que la bénédiction et la grâce en ce monde et dans le monde futur. Que le Dieu tout-puissant, de qui viennent toutes choses, éclaire toujours votre âme, et la féconde par la charité envers lui et envers le prochain, pour que vous puissiez, en vertu de votre dévouement inébranlable, faire que ce père et cette mère soient vos débiteurs, et parvenir sans crainte à vivre en leur compagnie. Amen. »
Ildebrando de Soana, est un moine bénédictin toscan devenu en 1073 le 157e évêque de Rome et pape sous le nom de Grégoire VII, succédant à Alexandre II. Connu parfois comme le moine Hildebrand, il est le principal artisan de la réforme grégorienne, tout d'abord en tant que conseiller du pape Léon IX et de ses successeurs, puis sous son propre pontificat. Il fut donc un personnage assez exceptionnel conseiller des 152e, 153e, 154e, 155e, 156e papes.
------------------------------------ -LES PAPES (nommés et reconnus) et les antipapes depuis Léon IX: (jusqu'en 1180 ...): -+152e pape- Léon IX 12 février 1049— 19 avril 1054- durée: 5 ans, 2 mois et 7 jours—canonisé en 1087 par le pape Victor III; fête 19 avril; pape français, nommé par l’empereur en décembre 1048... Élu par le peuple RECONNU de ROME le 2 février 1049; -+153e pape-Victor II 13 avril 1055—28 juillet 1057- durée: 2 ans, 3 mois et 15 jours; Victor II Nommé par l’empereur en septembre 1054 (et reconnu par Rome par la suite); Dernier pape nommé et non élu directement par l'Église... -+154e pape-Étienne IX 2 août 1057—29 mars 1058- durée: 7 mois et 27 jours----canonisé fête 29 mars; pape français, élu sans que l’empereur ait été consulté. Jadis numéroté Étienne X : voir l’explication... (pour ne pas le confondre avec le pape éphémère: Étienne, prêtre élu pape en mars 752 pour succéder alors au pape Zacharie; il était mort d'apoplexie trois jours après, avant d'avoir pu être consacré évêque de Rome. ) --*ANTIPAPE- -Benoît X 5 avril 1058—doit RENONCER en 1059 (déposé en 1060 , mort après 1073 ); Élu par la noblesse romaine sans l’avis des cardinaux et sans attendre le retour d’Hildebrand à Rome contrairement à une promesse faite à Étienne IX. -+155e pape-Nicolas II 6 décembre 1058—19 juillet 1061 -2 ans, 7 mois et 13 jours; pape français, élu à Sienne par les cardinaux , il n’était pas cardinal lui-même. Rentré à Rome,il décrète que désormais seuls les cardinaux-évêques éliront le pape. -+156e pape-Alexandre II 30 septembre 1061 – 21 avril 1073 - durée: 11 ans, 6 mois et 22 jours; Alexandre II n’était pas cardinal au moment de son élection- --*ANTIPAPE- -Honorius II 28 octobre 1061—déposé le 31 mai 1064 (mort en 1071 ou 1072)- durée: 2 ans, 5 mois et 3 jours-
Nommé à Bâle par l’empereur HENRI IVqui lui retire son soutien en 1062 ...
-+157e pape-Grégoire VII 30 juin 1073—25 mai 1085 - durée: 11 ans, 10 mois et 25 jours----canoniséfête 25 mai- -Il sera est canonisé en 1606 par le pape Paul V-
--pour l'antipape Clément III-(1080-1100) voir dans le texte plus bas... -------------------------------
- Hildebrand naquit en Toscane vers 1015, Ildebrando de Soana, (Hildebrand) né vers 1015/1020 et mort le 25 mai- 1085 à Salerne (Italie), est un moine bénédictin toscan peut-être même Abbé du monastère romain de Saint-Paul. -Parmi les réformateurs de ce monastère: -Odon de Cluny(né 879-942-fête 18 novembre); -le moine Hildebrand (Gregory VII); -le card. Condulmer (Eugene IV- 15e siècle) qui a lié le monastère a la nouvelle congrégation de Unitate. ... ....
À la mort d'Alexandre II, en 1073, il fut élu pape et prit le nom de Grégoire VII. Deux problèmes importants et urgents l'attendaient : -le désordre moral du clergé, -et ce qu'on a appelé la question des Investitures. Pour réformer les mœurs du personnel ecclésiastique, Grégoire prit des mesures énergiques, qui constituèrent aussi le point de départ de la centralisation romaine. L'autre problème était plus complexe et plus grave encore. Il s'agissait d'affranchir le pouvoir spirituel du pouvoir temporel. L'empereur se considérait alors comme le véritable chefde la société chrétienne, et il était certainement de bonne foi de le croire. car depuis des siècles, il en était ainsi. Le temps était venu d'établir ce que plusieurs papes ont tenté de faire, depuis Léon IX en particulier. Mais depuis le temps que l'on tente de le faire, jamais actions n'avaient été autant concertées,grâce au moine bénédictin Hildebrand de Soana .
Mais cette situation paraissait de plus en plus anormale. Elle était par ailleurs la source de maux internes dont souffrait l'Église. Le souverain temporel nommait les évêques et il n'était pas étranger à suggérer la nomination des papes ; mais ce fut en général tout naturellement trop souvent en vue des intérêts de l'État plus que celui de l'Église. Et que pouvait-il comprendre sur les exigences de la doctrine? Son influence ne fut pas moindre avant qu'il soit nommé comme chef de l'Église: mais ce choix imposait la force de ce moine qui venait en ce siècle pour remettre l'ordre qu'il fallait entreprendre....
Grégoire, homme infatigable, sachant en outre que la charge confiée par le Christ à Pierre était passée à ses successeurs, va réaliser la nécessaire réforme en profondeur, qui ira bien plus loin que la seule question des investitures: il fallait une fois pour toute rendre définitivement l'Église aux clercs. Cette réforme portera son nom pour la postérité : la réforme grégorienne, pour l'avoir le premier mener vaillamment jusqu'à son terme... Déjà fort de son expérience, devenu pape il profitait des efforts déjà réalisés pour continuer à œuvré dans ce sens... Il sut assurément se montrer diplomate, dont la diplomatie n'avait qu'une haute visée afin de remettre les choses en bon ordre.... Lorsque l'honneur de Dieu et le salut des hommes étaient en jeu, rien ne pouvait le faire transiger. Il fut le veilleur dont parle la première lecture. Ézéchiel 3: 17 " Fils d'homme, je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. " ... Il entra bientôt en lutte ouverte avec l'empereur germanique Henri IV. Celui-ci, après une feinte de soumission, envahit l'Italie, déclare le pape déchu,
et fit élire un antipape. -Clément III 25 juin 1080 —8 septembre 1100 Durée de son règne 20 ans, 2 mois et 14 jours C'est Guilbert de Ravenne- il n’était pas un cardinal quand il est nommé par l’empereur Henri IV qui le reconnaît et le soutient jusqu’à sa mort. Clément III né 1023-1100 (Guibert ou Wibert de Ravenne), né à Parme (Italie) vers 1023 - 1029 d'une famille liée aux comtes de Canossa, antipape de 1080 à 1100.
Guilbert de Ravenne:
Guibert sert d'abord à la Cour germanique (v. 1054-1055), avant d'être désigné chancelier impérial d'Italie entre 1058 et 1063. En tant que représentant du parti impérial, Guibert soutient l'élection de l'antipape Honorius II en 1061. L'empereur Henri IV nomme ensuite Guibert évêque de Ravenne en 1072, malgré l'opposition du pape Alexandre II, qui finira par accepter la situation en 1073, une fois que Guibert se soumet à son autorité. Peu de temps après l'élection de Hildebrand en tant que pape, sous le nom de Grégoire VII, Guibert est devenu l'un des leaders les plus remarqués de l'opposition aux réformes grégoriennes. Après avoir assisté au concile de Carême de Grégoire VII, Guibert refuse d'assister au suivant, bien qu'il ait promis de le faire. Un concile d'évêques détrône le pontife, ce qui engendre une série d'excommunications et de destitutions. En juin 1080, un concile convoqué par Henri IV à Brixen destitue Grégoire VII à nouveau et Guibert est élu pape à sa place. Bien entendu que n'étant pas reconnu, il est un antipape... L'empereur marche ensuite sur Rome, au début de l'année 1084. Pendant que le Saint-Père est bloqué par le siège du château Saint-Ange, Guibert est de nouveau proclamé pape, sous le nom de Clément III, et intronisé le 24 mars 1084. Clément III couronne Henri IV empereur dans la Basilique Saint-Pierre, le 31 mars 1084. Grégoire VII est libéré par l'armée de son allié normand Robert Guiscard, et Henri et Clément sont expulsés de Rome.
Cependant, les ravages causés par les Normands sont tels que Grégoire est chassé de la ville, et meurt en exil, à Salerne, en 1085. La même année, plusieurs synodes, dirigés par un légat du pape, Eudes de Châtillon, (le futur Urbain II), condamnent les partisans de Henri et Clément III.
Malgré cela, ce dernier continue à figurer comme antipape sous le bref pontificat de Victor III. Après la mort de ce dernier, en septembre 1087, les partisans de Clément III reprennent le contrôle de Rome pour un moment. _____________________ ______________________________________________________________ aperçu des règnes pontificaux jusqu'en 1181... :
-+158e pape-Victor III -24 mai 1086 – 16 septembre 1087; Durée: 1 an, 3 mois et 23 jours; -il sera béatifié en 1887 par le pape Léon XIII- -+159e pape-Urbain II 12 mars 1088 – 29 juillet 1099; Durée: 11 ans, 4 mois et 17 jours Pape français. Lance le 27 novembre 1095 l'appel de Clermont à l'origine de la Première croisade. -Il sera béatifié le 14 juillet 1881 aussi par par le pape Léon XIII
-+160e pape- Pascal II -14 août 1099 – 21 janvier 1118 Durée: 18 ans, 5 mois et 7 jours --- 3 antipape durant le règne de Pascal II: -- 1- Thierry— septembre 1100 – capturé en janvier 1101 (mort en 1102); Élu par des partisans de l’antipape Clément III. N’a pas choisi de nom de règne. -- 2- Albert—janvier ou février 1101 – capturé quelques jours après; Élu par les partisans de Thierry. N’a pas choisi de nom de règne. -- 3-Sylvestre IV— 18 novembre 1105 – se soumet le 12 ou 13 avril 1111 Élu par la noblesse romaine. ------------------- -+161e pape- Gélase II- 10 mars 1118 – 29 janvier 1119 Durée: 10 mois et 19 jours Chassé de Rome par l’empereur Henri V, se réfugiera à Gaète, puis en France et mourra à Cluny.
-UN ANTIPAPE- Grégoire VIII- 8 mars 1118 – renonce en avril 1121 (mort après août 1137) Nommé par l’empereur Henri V. Abandonné par lui après l’élection de Calixte II, il sera capturé par les Normands et se soumettra.
-+162e pape- Calixte II-2 février 1119 – 13 décembre 1124 Durée: 5 ans, 10 mois et 11 jours. Pape français. Élu par six cardinaux qui avaient accompagné Gélase II dans son exil à Cluny, ce choix est ratifié à Rome. Fils du comte de Bourgogne Guillaume Ier, il n’était pas cardinal.
DES ANTIPAPES continueront à se faire élire jusqu’en 1180 par périodes irrégulières, (concernant jusqu'au 12e siècle...) À suivre pour les antipapes des siècles suivants...) notamment par l’empereur Barberousse… Frédéric Ier de Hohenstaufen, dit Frédéric Barberousse (en allemand : Friedrich I., Barbarossa, 1122 – 10 juin 1190), fut empereur romain germanique, roi des Romains, roi d'Italie, duc de Souabe et duc d'Alsace, comte palatin de Bourgogne. Sera excommunié par le pape Alexandre III: -+170e pape Alexandre III- règnera 1159-1181...
L'Église devra longuement lutter encore contre l'invasion du pouvoir temporel au cours de nombreuses décennies- Elle en obtiendra finalement la victoire dans sa persévérance à combattre le pouvoir temporel des empereurs, suite à la vaillante entreprise de Grégoire VII... À suivre ______________________________________________________________ ________________________
Eudes de Châtillon, Urbain II, n'avait pu entrer tout de suite dans la ville. Le pape effectuera une tentative en 1089, mais il sera chassé par l'empereur. C'est seulement en 1093 que le pontife regagnera Rome, à la faveur des luttes entre Henri IV et ses fils.
L'aire d'influence de Guibert se limite désormais à Ravenne. À la mort de Urbain II, Guibert tentera à nouveau de prendre Rome. Mais il sera forcé d'abandonner et mourra le 8 septembre 1100 à Civita' Castellana.
Le pape Grégoire VII fut emprisonné.
Grégoire, réfugié au château Saint-Ange, où il demeura deux ans, fut libéré par les troupes normandes, qui obligèrent Henri à s'enfuir. Malheureusement, les Normands mirent la ville à feu et à sang, et cela rendit le pape tellement impopulaire qu'il dut se retirer, d'abord au Mont-Cassin, puis à Salerne, où il mourut le 25 mai 1085, après avoir prononcé ces paroles : «Je meurs en exil parce que j'ai aimé la justice et haï l'iniquité.»
Mais son travail de réforme se poursuivra et aboutira grâce à cette réforme commencée pour finir victorieuse.... ------------------------ À suivre.
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