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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 8 Nov - 22:45

Merci @Madeleine pour ce beau commentaire aussi inspiré  par l' Esprit Saint  sunny


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Pardon et l' Amour en toute confiance "

Message par Maud Mer 9 Nov - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_16

Marie à Mère Teresa M. di San Giuseppe :


http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160920&id=16534&fd=0

"Une crainte excessive paralyse les élans des âmes."

Le 11 septembre 1950

 De Marie à Mère Teresa M. di S. Giuseppe (  de St  Joseph )

« Une crainte excessive paralyse les élans des âmes. Si les apôtres n’avaient pas eu si peur, ils n’auraient pas laissé mon Fils seul à son arrestation. Car ils étaient bons, au fond. Mais trop craintifs, d’abord face aux ennemis, puis face à Jésus, à cause de leur abandon.

Une crainte excessive produit du jansénisme, et le jansénisme augmente la crainte, parce qu’il inculque la conviction qu’il est difficile de se sauver.

Qui plus est, en réfrénant les étreintes de l’âme avec l’Amour, il l’affaiblit d’autant.

Dis-lui de ne pas se briser les ailes et de ne pas éteindre la flamme en elle à cause de sa condamnation spontanée: "Je suis mauvaise."

Personne n’est bon, excepté Dieu. Mais il l’est tellement, qu’il l’est aussi pour ceux qui ne sont pas entièrement bons.

Les plus belles conquêtes de Jésus furent Matthieu, Marie-Madeleine, Zachée et Dismas, autrement dit de grands, grands pécheurs. Or ils ne se sont pas jetés spirituellement à terre, inertes, en disant:

"Je suis tellement mauvais″: au contraire, ils se relevèrent spirituellement et coururent vers le Pardon et l’Amour en toute confiance. »


Cahiers de 1950 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Myre_t12
Mère Teresa M. di S. Giuseppe (  de St  Joseph )


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Préface des Cahiers de 1943 - 1950 "

Message par Maud Jeu 10 Nov - 7:38

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_18

Bonjour chers Amis

Hier , j’ai terminé la rédaction des « Cahiers « sur ce Forum allant de 1944 à 1950 ( l’intégralité des Cahiers vont de 1943 à 1950)

Sur un autre Forum  je les avais édités  jusqu’à un début de 1944 .interrompus brusquement
J’ai donc continué leur rédaction,  sur ce nouveau Forum , là où ils avaient été interrompus

Comme je pense , plusieurs d’entre vous , ne connaissent pas ces Cahiers et pour les porter à leur connaissance
Je les reprends (  du début 22 Avril 1943  au 16 Septembre 1944 )

Je note  ci-dessous : l’information qu’ Emmanuel avait  faite en ce temps sur que sont les Cahiers  de Maria Valtorta :

****

( " Ce sujet de discussion présente, à chaque jour, un extrait des merveilleux Cahiers de Maria Valtorta, qui sont des recueils d'enseignements du Seigneur dictés au fil des années à son instrument, Maria Valtorta.

Ce fil est ainsi consacré à la lecture de ces enseignements, et aux commentaires, questionnements et réflexions liés à ces écrits.

Si vous souhaitez échanger plus précisément sur Maria Valtorta, son oeuvre, la position de l'Église à son sujet, etc., voici d'autres fils du forum qui permettent de le faire:

- Qui est Maria Valtorta?
- Les différences entre Maria Valtorta, Marie d'Agreda et Anne-Catherine Emmerich
- La position de l'Église sur Maria Valtorta ")


Amicalement


***************

Préface

Le 23 avril 1943, Vendredi Saint, Maria Valtorta reçut la première d’une série de “dictées” attribuées principalement au Christ, mais aussi, à l’occasion, à Dieu le Père, au Saint Esprit, à Marie, et à d’autres personnes associées à la Révélation divine. Ces dictées s’échelonneront sur de nombreuses années qui coïncident essentiellement avec l’époque pendant laquelle, en réponse à l’invitation du Christ, elle contempla les principaux épisodes de la vie du Rédempteur et en fit le récit.

Cette nouvelle phase de son développement humain, et surtout spirituel, ne se manifesta pas tout à coup; elle fut précédée par des années d’union progressive avec le Christ, lesquelles culminèrent en un acte de sacrifice de soi par lequel Maria Valtorta s’offrit comme “âme victime” désireuse de coopérer à l’œuvre de rédemption.

Clouée au lit à cause d’une grave infirmité qui ne faisait qu’empirer, pratiquement coupée de toute vie sociale normale et généralement incomprise par son entourage, elle s’épanouit sous l’inspiration constante et devint un auteur prolifique, même si elle ne cessa de maintenir que le contenu des “dictées”, ou révélations, n ‘était pas le fruit de sa propre création littéraire, mais qu’elle n ‘était qu’un instrument docile entre les mains de Dieu et qu’elle écrivait ce qu’elle entendait ou voyait.

L’ampleur de sa production et les sources auxquelles elle l’attribue en font un évènement spirituel extraordinaire en ce siècle, lequel mérite une considération attentive.

L’ensemble de l’œuvre de Maria Valtorta est entièrement marqué par une intense perception de la “Catholicité”, c’est-à-dire du sens profond d’être un croyant catholique à ce moment de notre histoire, ainsi que par une vive conscience des vingt siècles de Chrétienté qui se sont écoulés et des défis qui attendent l’Eglise et toute l’humanité.

Les Cahiers regroupés dans ce volume furent tous écrits en 1943, en pleine guerre mondiale (deux autres volumes ont été publiés en italien, les textes de 1944 et ceux de la période 1945-1950 ). Ils reflètent donc, chez l’auteur une conscience aiguë, et parfois déchirante, de la participation de l’Italie à la guerre, ainsi que des erreurs humaines et spirituelles qui y contribuèrent.

Ce souci de la part de l’auteur constitue la toile de fond de certaines observations du Christ sur des questions telles que l’abus de pouvoir, les proportions diaboliques de la guerre et la perte de la foi chrétienne dans de vastes secteurs des populations.

Mais on aurait tort de limiter le contexte seulement à cette période de l’histoire, car le volume contient de nombreux passages à contenu spécifiquement prophétique au sujet, par exemple, des déséquilibres écologiques imminents, de sanglants conflits et du terrible combat entre le Bien et le Mal, présenté, non seulement dans L’Apocalypse, mais dans de nouvelles interprétations des prophètes de l’Ancien Testament.

Le volume fournit donc une vision détaillée des Temps Derniers, en particulier en ce qui a trait à la mission du Vicaire du Christ et de tous les chrétiens convaincus, en vue de transmettre la vie et l’enseignement du Rédempteur et de partager pleinement sa mission humaine et céleste, à la fois ses souffrances et sa glorification.

Une des notes dominantes de ces textes est la fusion de la vigueur avec laquelle le Christ affirme sa filiation divine et son rôle unique dans le temps et dans l’éternité, et la tendresse de sa façon d’aborder les âmes troublées et de chercher patiemment à les élever à la foi, à l’espérance et à l’amour, à travers l’humilité de son sacrifice et leur coopération. Il insiste à maintes reprises sur l’importance de débarrasser tous les croyants — et les attitudes religieuses elles-mêmes — de toute impureté, en particulier les prêtres, qui sont responsables du salut des âmes et qui, par conséquent, se doivent d’être semblables au Christ dans leur action.

L’amour et la douleur, lorsque joints au Christ dans l’oraison profonde, sont les deux ailes qui permettent à notre humble humanité de s’envoler vers l’union avec la Sainte Trinité.

Marie est aussi très présente dans cette œuvre; parfois, elle dispense des enseignements et nous fait des confidences sur sa vie avec Jésus; à d’autres occasions, elle nous permet de la contempler dans sa sainteté et sa maternité surnaturelle.

Le Saint Esprit se manifeste, brièvement mais de façon énergique, comme l’Amour dynamique en Personne, serrant le Père et le Fils dans une seule étreinte et agissant à travers toute la création.

Un autre thème important de l’œuvre est la primauté de l’ “esprit”, qui est capable de participer à la vie de la Divinité, sur l’ “âme” et le “corps” dans la structure de l’être humain. La personne doit respecter ici-bas le droit de l’esprit à la sainteté, à la possession de Dieu, rendue possible par le Rédempteur, et toujours agir conformément aux aspirations surnaturelles de l’esprit. Ceux qui omettent de le faire, faisant taire leur esprit et opposant ses désirs, sont coupables de le tuer privant Dieu et eux-mêmes de la joie réciproque dans la béatitude.

Ces Cahiers appartiennent à une catégorie d’écrits mystiques bien connue dans l’Église catholique : celle des écrits qu’on appel¬le les “révélations individuelles”. Ce type de révélation n’engage pas la foi des Chrétiens, mais possède une valeur en fonction de sa capacité d’instruire et d’enflammer les âmes, les incitant à un plus grand amour de Dieu et à la mise en pratique des enseignements divins dans leur vie quotidienne.

Nous sommes confiants, et même persuadés, que cette œuvre possède ces qualités inspirées en surabondance, et c’est dans cet esprit que nous l’offrons aux lecteurs en nourriture spirituelle.

David G. Murray* traducteur

****

Je ne posterai pas vendredi ni samedi  je m’absente pour deux jours de recollection (petite retraite)

Dimanche je reprendrai avec le début des Cahiers

En union de prières



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_10
Maria Valtorta tenant dans les mains son Œuvre écrite


Dernière édition par Maud le Dim 13 Nov - 7:04, édité 1 fois


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Jeu 10 Nov - 10:28

Bonjour @Maud,

Je crois que cet achèvement des Cahiers de 1945-1950, de ta part, alors même que tu reprends ceux de 1943 pour que notre forum en bénéficie aussi, mérite un grand MERCI, de notre part.

Que de fidélité, il t'a fallu, depuis toutes ces années, pour, jour après jour, venir partager d'abord l'Oeuvre merveilleuse de "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé", puis, ensuite, les si riches enseignements contenus dans les Cahiers de 1943, de 1944, et de 1945-1950.

Merci, chère Maud, pour ce dévouement qui a permis de nourrir tant d'âmes et qui continue de le faire encore.

Merci de te faire, toi aussi, un peu à l'image de Maria, la petite "porte-parole" de Jésus.

Smile

Amicalement,

Emmanuel
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Jeu 10 Nov - 12:30

@Maud : les cahiers sont de grands enseignements et on peut les lire et les relire . On y découvre toujours quelque chose de nouveau. cheers
Merci pour ta grande persévérance! sunny Very Happy
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 10 Nov - 12:48

Merci @Emmanuel pour ton commentaire qui me touche  Embarassed  

@AZUR  Smile

Je vous  remercie  tous les deux sincèrement
Mais ce bel ouvrage mérite cette attention  Approuve

Je l'accomplis avec plaisir pour le bien des âmes
L'Œuvre entière  de Maria Valtorta  est  oui un  grand enseignement spirituel

Que le Seigneur vous bénisse  sunny

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Ven 11 Nov - 12:09

Moi aussi je te remercie aussi Maud pour ta grande fidélité jour après jour à nous partager l'oeuvre de Maria Valtorta.
Je suis une lectrice assidue à ce fil. Je trouve que c'est une grande chance d'avoir pu découvrir cette grande mystique.
Merci


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Votre frère Yohann Ven 11 Nov - 13:52

Chère Maud, pour les âmes âmes de mes frères et soeurs, pour le bon et fidèle service au Seigneur que tu accomplis je désire également de tout coeur te remercier.sunny Je suis sûr que tu t'est donné à pleins coeur, mille fois Merci pour le bien de tous. Je suis sûr que cela à apporter beaucoup de grâces aux âmes.

Avec cela je te souhaite une magnfique journée et que le Seigneur te bénisse dans son Amour infini.

Affectueusement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 13 Nov - 7:10

Je suis touchée et vous remercie pour Maria Valtorta et  pour cette attention à son Oeuvre  

Que le Seigneur vous bénisse   sunny


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Jésus parle à Maria de la Corédemption "

Message par Maud Dim 13 Nov - 7:20

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_19

Vendredi Saint : première dictée de Jésus sur la co-rédemption


Jésus parle  à Maria Valtorta


Le 23 avril

Le matin du Vendredi Saint (* 4)

Jésus dit :

“La première fois, pour sauver la Terre, mon Père envoya ses eaux purificatrices; la deuxième fois, il envoya un bain de sang, et quel sang ! Ni la première, ni la deuxième purification n’aura servi à transformer les humains en enfants de Dieu. Maintenant, le Père est las et il permet que se déchaînent les châtiments de l’enfer afin que périsse la race humaine, car les humains ont préféré l’enfer au ciel, et Lucifer, leur dominateur; les torture pour les pousser à blasphémer contre Nous et faire ainsi d’eux ses enfants à jamais.

Je viendrais une deuxième fois pour mourir afin de les sauver d’une mort plus atroce encore... mais mon Père ne le permet pas. Mon Amour le permettrait, la Justice pas. Elle sait que ce serait inutile. Je ne viendrai donc qu’à la dernière heure. Mais malheur à ceux qui me verront à cette heure après avoir choisi Lucifer pour leur seigneur ! Mes anges n’auront pas besoin de porter des armes pour gagner le combat contre les antéchrists. Mon regard suffira.

Oh ! Si seulement les hommes savaient encore se tourner vers moi qui suis le salut ! Je ne souhaite que cela et je pleure parce que je vois que rien ne peut leur faire lever la tête vers le ciel d’où je leur tends les bras.

Souffre, Maria, et dis aux justes de souffrir aussi pour suppléer au second martyre que le Père ne veut pas que j’accomplisse. À chaque créature qui s’immole, le Ciel accorde le salut de quelques âmes. Quelques âmes.... Il ne faut pas s’étonner que les âmes graciées soient peu nombreuses pour chaque petit rédempteur si on pense que moi, le divin Rédempteur, à l’heure de l’immolation sur le Calvaire, en présence de milliers de personnes, je n’ai réussi à sauver que le larron, Longin, et à peine quelques autres, si peu...”.

Réflexion sur des propos qu’on m’a rapportés, selon lesquels on compterait beaucoup sur mes prières pour être exaucé, puisqu’on reconnaît que j’ai obtenu ce que j’ai demandé.

“Je n’en tire aucun orgueil, mais plutôt une plus profonde gratitude envers Dieu qui a la grande bonté de permettre que je sache obtenir le bonheur d’autres cœurs. Mais à ces cœurs-là je voudrais dire, et je vais le dire — en particulier à celui qui ce matin m’a fait connaître sa pensée — que cela ne se produit pas par mon mérite. Tous pourraient y arriver s’ils le voulaient.

Il n’y a pas de méthode ou d’étude spéciale pour développer ce pouvoir d’obtenir des grâces. L’important est de faire de son propre cœur une mangeoire de Bethléem pour y accueillir Jésus enfant, et de soi-même une croix pour porter Jésus rédempteur.

Lorsque nous le portons ainsi, indissolublement, nous devenons un simple complément de Jésus; lui seul est le véritable protagoniste de toute chose. Le secret pour obtenir les grâces, que les gens attribuent à nos mérites inexistants, c’est uniquement notre anéantissement dans le Christ, un anéantissement si total que notre personnalité humaine en est dissoute et que Jésus est obligé d’agir seul en chaque circonstance.

Nous ne faisons que lui apporter les voix des particuliers avec un baiser d’amour. Le reste, c’est lui qui le fait.”


(*4)   Il s’agit de la première dictée que reçut Maria Valtorta. Maria Diciotti, qui vécut avec elle pendant plusieurs années, nous rapporte que cela se produisit vers midi, le 23 avril 1943, le Jour du Vendredi Saint, que Maria en fut surprise, qu’elle se confia à elle et lui demanda d’aller chercher le père Migliorini. Maria sortit en prétextant quelque excuse pour ne pas éveiller les soupçons de la maman de Maria, qui était une femme très autoritaire et peu encline aux choses religieuses. Le père Migliorini arriva tout de suite et il eut un entretien confidentiel avec l’infirme.

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus Rédempteur


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Marie de Magdala et la Résurrection "

Message par Maud Lun 14 Nov - 7:20

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_20

Samedi Saint : Marie de Magdala et la résurrection            
   
Le 24 avril


Samedi Saint

Pendant qu’on chante le Gloria dans les églises...

Une des choses qui me portent à réfléchir sur la doctrine de miséricorde de mon Jésus qu’on peut lire dans l’Évangile de saint Jean :

“Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, toute en pleurs... elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là...

Et Jésus lui dit : ‘Marie !’...”. Non content d’avoir tant aimé les pécheurs au point de donner sa vie pour eux, Jésus réserve sa première manifestation, après sa Passion, à une pécheresse convertie.

Il n’est pas sûr que Jésus se fût déjà présenté à sa Mère. Le cœur nous pousse à le croire mais aucun des quatre évangélistes ne le dit. Par contre, il n’y a aucun doute sur cette apparition à Marie de Magdala. À celle qui personnifie la multitude de ceux qui ont été rachetés par l’amour du Christ, il apparaît pour la première fois et se manifeste dans sa deuxième forme, celle de l’Homme-Dieu pour l’éternité.
Avant, il était l’Homme en qui se cachait un Dieu.

Bien avant cela, au temps de l’attente, le Verbe était seulement Dieu. Maintenant, il est l’Homme-Dieu qui amène notre chair mortelle aux cieux. Et ce chef-d’œuvre de divinité, grâce auquel la chair née de la femme devient immortelle et éternelle, se révèle à une créature qui fut une pécheresse... Et ce n’est pas tout : c’est à elle, précisément à elle, qu’il confie son message pour ses propres apôtres :

“Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu”.

Avant même d’aller au Père, il va vers Marie la pécheresse !

Un fleuve de confiance se déverse en moi lorsque je considère cela ! Il faudrait dire et redire sans cesse à ces pauvres âmes chancelantes et honteuses, parce qu’elles savent qu’elles ont péché, leur dire encore et encore que Jésus les aime au point de les faire passer avant le Père et avant sa Mère.

Je pense en effet que, s’il n’était pas encore monté vers son Père en cette première heure de résurrection, il ne s’était pas montré à sa Mère non plus.

Jésus est venu pour les pécheurs : il est donc juste que les premiers fruits de sa résurrection aillent à celle qui est la souche même des pécheurs rachetés

“Mes frères... mon Père et votre Père... mon Dieu et votre Dieu...”. Ces paroles sonnent dans mon cœur comme autant de cloches joyeuses. Les disciples sont des frères, frères et sœurs sommes-nous qui descendons d’eux. S’il nous reste encore un doute, voici qu’il tombe comme la pierre du tombeau, secouée par ce tourbillon d’amour, et la confiance surgit dans les cœurs les plus enchaînés, les plus accablés par le souvenir de leurs erreurs et par la conscience de l’immense distance qui sépare la poussière que nous sommes de Dieu.
Jésus le dit :

Nous sommes frères, nous avons un seul Père et un seul Dieu avec le Christ.

Oh ! Il nous saisit de ses mains transpercées — c’est son premier geste après sa mort — et nous lance sur le cœur de Dieu, dans les cieux, non plus fermés mais ouverts par l’amour, pour que là nous pleurions les douces larmes de la réconciliation avec notre Père.

Alléluia ! -Gloire à toi, Maître et Dieu, qui nous sauves avec ta douleur et nous donnes l’Amour comme chemin du salut !

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Marie_10
Marie de Magdala pleure devant le Tombeau vide


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Lun 14 Nov - 20:59

@Maud : j'ai retenu ce passage écrit et de Maria valtorta dans le premier passage de 1943:"L’important est de faire de son propre cœur une mangeoire de Bethléem pour y accueillir Jésus enfant, et de soi-même une croix pour porter Jésus rédempteur. "
Cela me semble tout résumer et je crois que cette image est reprise plus tard par Jésus ou Marie?
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta: " Les petits sacrifiés , nouveaux rédempteurs "

Message par Maud Mar 15 Nov - 14:44

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_21

Le sacrifice des petites victimes innocentes de la guerre

Le 1er mai

Samedi, 11h

Jésus dit :

“Tu t’en affliges ? Moi aussi. Pauvres enfants ! Mes tout-petits que j’aimais tant et qui doivent mourir ainsi ! Et moi qui les caressais avec une tendresse de père et de Dieu qui voit en l’enfant le chef-d’œuvre, non encore profané, de sa création ! Les enfants qui meurent, tués par la haine, dans un chœur de haine.

Oh ! Que les pères et les mères ne profanent pas, de leurs imprécations, l’innocent holocauste de leurs fleurs arrachées ! Que les pères et les mères sachent que pas une larme de leurs petits, pas un gémissement de ces innocents immolés ne reste sans écho dans mon cœur.

Le Ciel s’ouvre à ces enfants, qui ne diffèrent en rien de leurs lointains petits frères qu’Hérode fit massacrer dans sa haine pour moi. Eux aussi sont tués par des Hérodes farouches, gardiens d’un pouvoir que je leur ai donné pour qu’ils en fassent bon usage et dont ils devront me rendre compte.

Je viendrais pour tous, mais surtout pour ces petits qui viennent de naître à la vie, don de Dieu, déjà arrachés à la vie par la férocité, don du démon. Mais sachez que pour laver le sang contaminé qui souille la terre, ce sang versé avec hargne et malédictions dans la hargne et les malédictions contre moi qui suis l’Amour, il faut cette rosée de sang innocent, le seul qui sache encore jaillir sans maudire, sans haïr, tout comme moi, l’Agneau, je versai mon sang pour vous.

Les innocents sont les petits agneaux de la nouvelle ère, les seuls dont le sacrifice, recueilli par les anges, soit entièrement agréable à mon père.

Viennent ensuite les pénitents. Mais après. Puisque même le plus parfait des pénitents traîne dans son sacrifice des scories d’imperfections humaines, de haines, d’égoïsmes.

Les premiers dans le cortège des nouveaux rédempteurs sont les tout-petits dont les yeux se ferment sur l’horreur pour se rouvrir sur mon cœur au Ciel.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Petit_10
Petit enfant sacrifié reçu au Ciel


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La naissance miraculeuse d' un lys "

Message par Maud Mer 16 Nov - 7:38

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_22

La naissance miraculeuse d’un lys

Le 10 mai


Mon Jardinier m’a fait don d’un lys. D’abord les violettes. Mes chères violettes qui avaient été déracinées par la violence d’autrui et qui sont nées spontanément, après plus de trois ans, dans les bacs à fleurs de la terrasse.

Mais puisque ce sont des violettes, il n’y a pas de quoi s’étonner, n’est- ce pas ? Le vent lui-même peut en apporter les graines; un petit oiseau peut les laisser tomber de son bec... mais un lys ! Le lys ne pousse qu’à partir d’un bulbe et un bulbe de lys est trop gros et trop lourd pour être porté sur les ailes du vent ou dans le bec d’un oiseau. Et pourtant, il en est né un dans le bac de la terrasse.

Plusieurs diront que je suis folle, mais je maintiens qu’un lys qui naît ainsi tient du miracle, et je vois dans cette naissance miraculeuse une exquise gentillesse et une douce réponse de mon Jésus. Il sait à quel point j’aime les lys et combien j’ai souffert de les voir tous arrachés de ma cour. Il sait que je les aime comme fleur et comme symbole et il connaît la peur, le regret que j’avais au fond du cœur en pensant que peut-être mon lys n’était plus intact et immaculé.

Et alors, d’un peu de terre négligée, maigre et durcie, désormais stérile, il a fait surgir un lys.

Il peut bien le faire, lui qui a créé les lys des vallées et qui les nomme avec tant d’amour dans son Évangile ! Ce même Jésus, qui a donné à la petite Thérèse (*5) la neige pour le jour de sa prise d’habit, ne peut-il pas donner à Maria une seule fleur de neige ? Gare à toute main humaine qui me le briserait ! Cela me semblerait un sacrilège et j’en aurais une douleur suprême.

J’écris aussi ce qui pour certains n’est qu’une bagatelle, mais qui pour moi est en fait une chose très profonde. C’est une autre caresse de mon Dieu, une gentillesse de sa part qui vient confirmer et renforcer la douce sensation du 2 mars dernier (*6), sensation ressentie, même si plus faiblement, ces jours-ci.

Oh ! Paradis ! Que seras-tu si le seul fait de t’effleurer légèrement ici provoque une telle béatitude ?

Je suis fatiguée, épuisée, et mon cœur se tourmente pour tant de choses.

Je pense aux miens en Calabre... Je leur ai beaucoup écrit ces derniers jours, leur parlant ouvertement de Dieu et des devoirs d’un chrétien face à la mort. Je pense à Clotilde paralysée... je pense à Paola, à Giuseppe aux théories.., saugrenues, je pense à tous (*7). Comment mourront-ils, s’ils doivent mourir ?

Que la main qui a planté les lys et les violettes pour la pauvre Maria descende sur ces cœurs et les attire à lui.

L’Abbesse des Trappistes m’écrit et je lui écris. Je suis contente d’avoir prié et de prier ainsi pour l’unité des Églises. J’ignorais qu’on prie pour cela.

Jésus, mon maître unique, m’a guidée, comme d’habitude, même en cela. Tout comme il m’a guidée vers sa servante, sœur M. Gabriella   ( *  8 ).

J’ai vraiment la sensation qu’il me tient par la main et qu’il me conduit là où je peux trouver le bien ou des âmes qui, étant déjà dans la gloire, sont en mesure de m’aider, par leurs doctrines de sainteté, dans mon œuvre de sanctification.

Je peux affirmer qu’il ne m’est jamais arrivé de chercher à connaître une “Vie” dans laquelle je n’aie trouvé quelque ressemblance avec la mienne.

Ressemblance en beaucoup plus grand et plus parfait, mais ressemblance néanmoins. J’ai lu d’innombrables “Vies”, mais pour moi-même, je me suis toujours procuré celles qui présentent des points de contact avec ma vie insignifiante; grâce aux résonances qu’elles ont en moi — alors que les autres ne suscitent en moi qu' une admiration stérile et rien de plus — je comprends que moi aussi je me place dans le même sillage (bien loin derrière) d’amour ardent, d’immolation, de confiance.

Dans la “Vie” de sœur Gabriella, je trouve des phrases pareilles aux miennes, jusqu’aux moindres paroles. Et cela me touche beau¬coup. Je sens que, là où Jésus règne en maître absolu de notre moi, les âmes, telles des harpes touchées par la même main, rendent le même son... plus ou moins fort selon leur degré de perfection, mais toujours dans les mêmes notes.


5-Sainte Thérèse de Lisieux.
(*6) Expliquée dans le texte du 13 mai.
(*7) La famille Belfanti, propriétaire d’hôtels à Reggio Calabria : Giuseppe était un cousin de Iside Fioravanzi mère de l’auteur; Paola, la fille de Giuseppe; Clotilde était la femme d’un frère de Giuseppe.
(* 8 ) Sœur Maria Gabriella trappiste à Grottaferrata (1914-1939).



Cahiers de 1943 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Lys_bl10
Le lys de Maria



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vision et présence de Jésus "

Message par Maud Jeu 17 Nov - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_23

Doutes et réticences, visions et présence de Jésus

Le 13 mai

Le matin

Il y a peu de temps, vous (*9) m’avez dit de nouveau d’écrire. L’effort physique n’est rien comparé à l’effort moral que je dois accomplir pour soulever les voiles au-delà desquels se cache le surnaturel.

Pourquoi ?  Pour maintes raisons.

La première est qu’il me semble presque de commettre une profanation en dévoilant les secrets de Dieu en moi. Et je crains toujours que, si ce n’est pas une profanation, cette proclamation ne me mérite une punition : celle d’être privée des divines caresses et des divines paroles. Nous, les vivants, sommes toujours un peu égoïstes.

Et nous ne pensons pas que ce que Dieu nous prodigue peut procurer de la joie à d’autres et, s’agissant d’une chose de Dieu, notre Père à tous, qu’il ne soit pas légitime d’en être avare et d’en priver nos frères et sœurs.

La deuxième raison est qu’un reste de méfiance humaine, à mon égard et à l’égard d’autrui, me fait toujours penser que ce que je perçois comme “surnaturel” devrait peut-être être jugé comme illusion par moi et comme délire par autrui. Je me suis fait traiter de folle tant de fois qu’il est possible qu’on continue de me mettre dans cette catégorie.

La troisième raison est que j’ai peur de ces faveurs. La peur affreuse qu’il s’agisse d’une ruse. Est-il possible que moi, qui ne suis rien, puisse mériter de telles faveurs de mon Roi ? Et aussi la peur qu’elles n’éveillent l’orgueil en moi. Je sens que si je devais m’en enorgueillir, même un seul instant, non seulement elles cesseraient immédiatement, mais de plus je resterais sans même ce minimum de surnaturel que beaucoup ont en commun.

Punie pour mon orgueil. Oh ! J’en suis sûre, Jésus me punirait ainsi !

Et maintenant que je vous ai fait part des raisons pour lesquelles je n’aime pas en parler, je vous dirai celles qui me font sentir que je ne suis pas une naïve qui prend les fantasmes du délire pour des vérités surnaturelles et des paroles démoniaques pour des paroles divines.

J’en ai la certitude à cause de la suavité et de la paix qui m’envahissent à la suite de ces paroles et de ces caresses et de la force qui s’empare de moi, m’obligeant à les écouter et à les écrire sans que j’en puisse changer un seul mot.

En même temps que cette force très douce qui m’oblige à les écouter et à les écrire — et toujours à des moments qui échappent à toute volonté de ma part d’écouter ces choses (je vous prie de croire que je ne fais rien pour me mettre en un état réceptif, si je peux dire) — je sens, selon les circonstances, une force plus intense qui me dit :

“Fais connaître ceci. Ne dis rien de cela à personne. On ne transige pas avec cette douce puissance...

Mais il n’y a rien qui vienne de moi. Même si je pense (en m’en affligeant) : “Jésus se tait. Oh ! S’il se faisait entendre pour me consoler un peu ! “, soyez assuré qu’il continue de se taire. Il ne se fait entendre que quand il le veut; et alors même si je suis prise à autre chose, à quelque chose qu’il me presse d’accomplir, je dois arrêter et m’occuper seulement de lui. De même si, selon mon style, je préfère une certaine formulation à une autre et je tente de la changer, j’en suis incapable.

C’est dit d’une certaine façon et ça reste comme ça.

Encore ce matin, vous me disiez d’écrire au sujet de mes sensations passées. Je vous ai répondu qu’il me serait impossible de répéter maintenant ces paroles avec exactitude et je ne les répéterai donc pas. Il ne doit y avoir rien de moi. Mais je peux énumérer brièvement les choses que j’ai perçues.

Comme je vous l’ai dit à maintes reprises’(*10 ), j’ai rêvé à Jésus, à Marie et aux Saints. Cependant, alors que Jésus était toujours “vivant”, la Vierge et les Saints étaient comme des statues ou des tableaux : des figurations. Je n’ai vu deux fois comme personne vivante qu’un petit frère franciscain, qui était certainement saint.

Une fois, il me disait que de tous mes maux “celui que j’avais là m’aurait tuée” et il me touchait aux poumons. Je fis ce rêve il y a sept ans, quand je n’avais encore rien de rien aux poumons.

Une autre fois, ce même petit frère franciscain, qui ne me semblait être ni Saint François, ni Saint Antoine, me disait, avec un visage de lumière :

“Tu as mérité davantage avec cette maladie qu’une religieuse dans un couvent. Chacune de tes années vaut toute une vie conventuelle.” Il me disait cela parce que, voyant la mort aux aguets, je m’inquiétais d’avoir fait si peu... ma Supérieure (morte en 1925) m’éloignait de la mort, me dissimulait à elle en disant :

“Vis encore quelques années”, ce à quoi je répondais : “Mais qu’est-ce que je fais, moi ? Rien !

Si au moins j’étais sœur !”, et c’est à ce moment-là que le petit frère prononça ses paroles.
Comme je vous l’ai dit, je n’ai vu mon Ange que cette fois-là. Mais parfois je sens comme un petit vent qui souffle sur mon visage et je pense que c’est mon bon ange qui vient me remonter en ces moments où je suis tellement abattue que je n’ai même pas la force d’agiter mon éventail.

Pendant l’été 1934, cette sensation a duré des mois, des mois où j’étais sans cesse en danger de mort.

En dehors de cela, mon ange... fait le mort. Lui qui m’a si bien protégée, nourrisson braillard que j’étais dans les sillons brûlants de Terra di Lavoro  (*11), qui m’a secourue lors de la syncope du 4 janvier 1932, ne s’est jamais montré ou fait sentir manifestement à part cette fois-là.

À moins que ce ne soit lui qui ait planté le lys et les violettes (*12), après les avoir pris dans des jardins bien garnis... qui sait ?

Par contre, j’ai vu (en rêve) Padre Pio de Pietrelcina et je lui ai parlé. Je l’ai vu, toujours en rêve, en extase après la messe; j’ai vu son regard pénétrant et j’ai aperçu sur sa main la cicatrice de la stigmate lorsqu’il me prit la main.

Et j’ai senti son parfum, pas en rêve mais bien éveillée cette fois.

Aucun jardin rempli de fleurs pleinement épanouies ne peut exhaler les fragrances paradisiaques qui envahirent ma chambre la nuit du 25 au 26 juillet 1941 et l’après-midi du 21 septembre 1942, au moment même où un de nos amis parlait de moi à Padre Pio (j’ignorais qu’il fût parti pour San Giovanni Rotondo). Les deux fois, j’ai obtenu les grâces demandées. Marta (*13) aussi sentit le parfum.

Il était si fort que ça la réveilla. Puis il cessa d’un coup, tout comme il était venu.
Mais sentir un parfum n’a rien d’inusité. Encore ce matin, après une cruelle nuit d’agonie, je le sentis. Même que ça me réveilla du sommeil qui m’avait enfin prise à l’aube. Il était six heures quand j’en fus réveillée.

La fenêtre était fermée, je ne garde pas de fleur dans ma chambre la nuit, je n’ai pas de parfums, la porte était fermée.

Aucune odeur ne pouvait donc pénétrer de l’extérieur. Ce fut comme une colonne de fragrance du côté droit de mon lit.

Elle disparut comme elle était venue, me laissant une douceur au cœur.

Dire que c’est l’odeur de telle ou telle fleur, c’est peu dire. Toutes les fragrances entrent dans ce parfum. Les sources odorantes se mélangent comme si les âmes de toutes les fleurs créées s’agitaient dans une ronde céleste.

Nous arrivons maintenant aux sensations les plus nettes qui viennent toutes de Jésus. Oui. Il est le seul à se manifester ainsi.

Je vous ai touché un mot de la sensation d’avoir en moi le regard de Jésus et d’observer mes semblables à travers ses yeux. C’est très difficile à expliquer et c ‘est arrivé pendant de nombreuses années de suite, lorsque je marchais encore.

Puis il y a eu, comment dire, les envahissements d’amour les soubresauts d’amour : sources de tourments dans leur suavité même. C’était comme si Dieu faisait irruption en moi avec sa volonté d’être aimé. Cela s’explique mal aussi.

Ces sensations ont duré longtemps et durent encore.

Je dirais cependant que je les ressens moins depuis que sont survenues des manifestations plus vives. C’est peut-être que je m’y suis stabilisée. Quand on reste au même endroit, sans bouger, bien enraciné, on ne sent plus les secousses, vous ne pensez pas ?

Il y a deux ans, je perçus pour la première fois une « voix » sans son qui répondait à mes questions (questions que je me pose en méditant sur telle ou telle chose) et, accompagnant la voix, une vision (mentale). Je m’en souviens très bien.

C’est arrivé à la suite d’une discussion avec mon cousin (le spiritiste) (*14). Je lui avais répondu par une lettre moqueuse et cinglante.

Trois heures plus tard, pendant que je ressassais mon texte, déjà envoyé, et que je m’en félicitais, amenant des raisons humaines, et un peu plus qu’humaines, pour appuyer ma lettre enflammée, je perçus la “voix” : “Ne juge point.

Tu ne peux rien savoir. Il y a des choses que je permets. Il y en a d’autres que je provoque. Aucune n’est sans but. Et aucune n’est comprise avec justesse par vous, les humains.

Moi seul suis Juge et Sauveur. Pense à combien de mes serviteurs ont été taxés de possession démoniaque parce qu’en parlant, ils répétaient des paroles qui provenaient de zones de mystère.

Pense à tous les autres dont la vie semblait toujours se dérouler dans la plus stricte observance de la Loi de Dieu et de l’Église et qui sont maintenant au nombre de ceux que j’ai condamnés. Ne juge point. Et ne crains rien.

Je suis avec toi. Regarde : aie un instant de perception de ma Lumière et tu verras que la plus vive lumière humaine n’est que ténèbres en comparaison à ma Lumière.”

Et je vis s’ouvrir une porte, une grande porte en bronze, lourde, haute... Elle tournait sur ses gonds avec le son d’une harpe. Je ne voyais pas qui la poussait à s’ouvrir lentement... De l’entrebâillement filtra une lumière si intense, si joyeuse, si... — il n’y a pas d’adjectif pour la décrire — qu’elle me combla de ciel.

La porte continuait de s’ouvrir et, de l’ouverture de plus en plus grande, un fleuve de rayons d’or, de perles, de topazes, de diamants, de toutes les pierres précieuses faites lumière, m’entoura de partout, me submergea.

Je compris dans cette Lumière qu’il faut aimer tout le monde, ne juger personne, tout pardonner, ne vivre que de Dieu.

Deux années sont passées depuis, mais je vois encore cette lumière éblouissante...

Puis, la Semaine Sainte de 1942, la semaine de la Passion. Le mercredi de la Passion, une phrase résonna tout à coup dans mon oreille. Une impression si vive que je peux vraiment dire “résonna” même si en réalité je n’entendis aucun son :

“De ceux que je t’ai donnés, aucun n’a péri, à l’exception de l’enfant de perdition, et cela afin que toi aussi tu puisses connaître l’amertume de ne pas avoir réussi à sauver tous les tiens.”

Comme vous le voyez, une phrase à moitié évangélique, et donc ancienne, et à moitié nouvelle. Une phrase capable de me rendre perplexe puisque Jésus m’a donné de nombreuses personnes — parents, amis, enseignants, camarades d’études et élèves — pour qui j’ai souffert, agi, prié.

Et parmi ces nombreuses personnes, il y en a eu plus d’une qui m’a déçue dans ma soif d’amour spirituel.

Je pouvais donc être perplexe quant à l’identité de la personne définie comme l’enfant de perdition.

Mais quand Jésus parle, même si la phrase peut paraître sibylline au plus grand nombre, elle s’accompagne d’une telle lumière spéciale que l’âme à qui la phrase est dite comprend exactement à qui le Christ fait allusion.

Je compris donc que “l’enfant de perdition” était une de mes filles de l’Association. Une fille pour qui j’avais beaucoup fait, la portant dans mon cœur pour la sauver parce que j’avais compris sa nature...

Selon toute apparence, l’an dernier, rien ne laissait croire à une er¬reur de sa part. Mais je compris. J’ai alors augmenté mes prières pour elle.., et je n’ai pu qu’empêcher un crime d’infanticide.

Le Vendredi Saint, je vis pour la première fois Jésus crucifié, entre les deux larrons, au sommet du Golgotha, une vision qui dura pendant des mois, non pas continue, mais très fréquente.

Jésus m’apparaissait sur le fond d’un ciel obscur, dans une lumière livide, nu contre la croix sombre, un corps très long et plutôt mince, très blanc comme s’il avait perdu tout son sang, un voile bleu pâle aux hanches, le visage incliné sur la poitrine dans l’abandon de la mort, avec les cheveux qui l’ombrageaient.

La croix était toujours tournée vers l’Est. Je voyais bien le larron de gauche, mal celui de droite. Mais les deux étaient vivants; Jésus était mort. Il m’arrive encore de voir Jésus en croix, mais maintenant, il est toujours seul.

J’ai beau réfléchir je n’ai jamais vu un tableau semblable à ma vision.

En juin, sous cette impression, j’écrivis le poème suivant. Depuis des années, je n en écrivais plus : j’ai si mal que la veine poétique s’est tarie comme fleur qui se fane. Je vous le transcris, non pas car c’est un chef-d’œuvre, mais parce qu’il rend bien mes impressions après cette vision, mieux que mes phrases en prose.

Tout de suite après, j’en écrivis aussi un à la Vierge Marie, même si la Madone, je ne la vois et ne l’entends jamais. Je recopie les deux.

Redemisti nos, Deus, in sanguine tuo (*.15)

Sinistre mont à l’âpre pierre.
Le ciel s’assombrit à ta douleur
pendant que coule, goutte à goutte,
ta vie, là-haut, pour nous, Seigneur.


Les bras ouverts en croix
sous la couronne d’épines,
regard voilé, éteinte la voix,
la tête tu inclines;
exhortant à l’amour, seul vit ton cœur qui bat.

Tu vois des hommes la haine et la guerre
qui, sur leur chemin fatal,
sèment faim et massacres par toute la terre,

préférant le Mal au Bien, ton fils, et à la Paix
sainte fleur du Paradis,
à l’Amour où l’égoïsme se tait,
à la Foi qui seule donne la vie.

Et toi, tu montes de nouveau
sur ton Calvaire, pour nous tu t’offres,

hostie rachetant tous nos maux,
sur le bois, près du ciel, tu souffres.

Pourquoi, pourquoi une autre fois
es-tu sur douloureuse croix ?

De convoitise et de colère
l’homme brûle et se déchaîne;
s acharnant contre lui-même,

il n’a de cesse, insoumis,
que, vaincu, il ne se traîne
dans la fange dont tu le tiras jadis
pour bien plus noble sort,
fulminant contre toi,

Oh ! Christ,
avec sombre fureur de mort.

Mais tu reviens pourtant
pour l’homme qui t’offense,

ses fautes expiant;
contre les foudres du Père
tu t’es fait notre écu,
et seul, blême et nu,
vers le ciel ton visage tourné,
dans un dernier spasme tu cries :

“Tout est consommé !

Père, pardonne-leur !
Donne-leur le Paradis !
Car en ce jour, une fois de plus
leur rédemption ai-je accomplie !


16 juin 1942

À la Vierge.

Ave Maria ! Je te salue, Marie !
Protège cette pieuse jeunesse,
toi qui es comblée, douce Marie,
de tant de grâce, sainteté et allégresse.
Par le Seigneur qui est en toi, et toi en lui,


Oh ! Mère, bénie des créatures,
sauve-les des pièges obscurs,
des jours de sombre et morne ennui.
Par ce Fils de tes entrailles né,
toi, si pure et vierge restée,
par ce Jésus miséricordieux
ton regard tourne, affectueux.

Reine des cœurs tristes, sainte Marie,
prie pour nous, pauvres mortels;


Mère, sans toi, nous battons de l’aile
comme lasses hirondelles;
sur la furie des eaux, comme frêles nacelles   secouées et perdues;

Étoile des mers,
apaise les flots, disperse les nues.
Au fil des jours et à l’heure dernière
où s’éteindra notre lumière,
heure de la fin, ultime obscurité,

Oh ! Vierge et Mère,
ouvre la porte d’éternité
et conduis-nous à Dieu
.

17 juin 1942

Je suis contente d’avoir… gribouillé mes deux dernières tentatives poétiques pour Jésus et Marie. Ça ne fait rien si les rimes sont boiteuses. Jésus me donnera une belle note quand même parce qu’il regarde l’amour et non la métrique.

Et en juin, un soir que j’étais plus morte que vive, j’entendis une voix qui m’appelait : c’était la jeune fille — “le fils de perdition” — qui était alors à Rome.

Un appel au secours infini : “Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vous ne me voyez pas ? Vous ne m’entendez pas ? Vous ne m’aimez plus ?”.

Je l’entendis distinctement. Personne d’autre ne l’entendit.

Un mois et demi plus tard, j’appris d’elle, après qu’elle fut rentrée chez elle, la vérité vraie sur son absence : un enfant.

Et ce soir-là, au désespoir, elle avait été sur le point de se tuer... et elle m’avait ap¬pelée pour résister à la tentation. Elle m’avait appelée avec son âme, moi qui ne savais rien de précis, qui la croyais partie pour son travail, qui ne voulais pas croire à cette “voix” du mercredi de la Passion.

D’autres fois, j’ai vu Jésus enfant à l’âge de sept, huit ans, ou dix. Très beau. Puis, Jésus homme, dans la plénitude de sa virilité. Encore plus beau.

Mais la sensation la plus douce, la plus pleine, la plus sensible, je l’ai eue le 2 mars de cette année. Ne riez pas, mon père, mais je l’ai eue le matin de la mort de Giacomino, mon pauvre petit oiseau.

Je pleurais parce que... je suis bête. Je pleurais parce que je m’attache beaucoup. Je pleurais parce que, dans mon isolement de malade qui dure depuis dix ans, je désire vraiment de l’affection autour de moi, même si ce n’est que l’affection de petits animaux. Et je me plaignais tout bas à mon Jésus. Je lui disais :

“Quand même, tu aurais pu me le laisser. Tu me l’avais donné. Pourquoi me l’as-tu enlevé ? Es-tu jaloux même d’un oiseau ?”. Et puis, je conclus : “Eh bien... prends cette douleur aussi. Je te l’offre, avec tout le reste, pour ce que tu sais.’’

J’ai senti alors deux bras qui m’entouraient et m’attiraient contre un cœur, ma tête sur une épaule. J’ai perçu la tiédeur d’une peau contre ma joue, une respiration et la pulsation d’un cœur dans une poitrine bien vivante. Je me suis abandonnée à cette étreinte en entendant au-dessus de ma tête une voix qui murmurait dans mes cheveux :

“Mais moi, je suis encore près de toi. Je te tiens sur mon cœur. Ne pleure pas car moi, je t’aime.”

Et je n’ai plus pleuré. Et je n’ai plus ressenti de douleur. Remarquez que lorsque un oiseau à moi ou un chien meurt, j’en pleure pendant des mois... ce jour-là, ... terminé, avec l’étreinte de Jésus. Quelquefois, ça se reproduit, mais moins intensément.

Puis, le Vendredi Saint de cette année, c’est-à-dire le 23 avril, la première dictée de Jésus, et le 1er  mai, la deuxième.

Oh ! Voilà, maintenant, j’ai vraiment tout dit et je m’arrête, les épaules si brisées que j’ai l’impression d’avoir monté et descendu le Calvaire en portant la croix.


(*9) Le père Migliorini.
(*10) Ces allusions continues se réfèrent à l’Autobiographie déjà écrite en réponse au souhait du père Migliorini.
(*11) À Caserta, où elle naquit le 14 mars 1897 et où elle passa les premiers dix-huit mois de sa vie, Maria Valtorta avait été confiée aux soins d’une misérable nourrice qui allait jusqu’à abandonner la petite dans les champs.
(*12 ) Voir le texte du 10 mai.
(*13) Marta Diciotti naquit à Lucques en 1910 et elle vécut aux côtés de Maria Valtorta, l’assistant avec amour, de 1935 jusqu’à la mort de l’auteur infirme survenue le 12 octobre 1961. Elle mourut à Viareggio le 5 février 2001.
(*14 ) Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de Maria Valtorta.
(*15 )Tu nous a rachetés, Oh Dieu, dans ton sang.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus nous aime tous


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta: " Donner l'envie d' aimer toutes les créatures "

Message par Maud Ven 18 Nov - 7:14

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Béatitude des entretiens surnaturels

Le 14 mai

Mais après le Calvaire vient toujours le Paradis. Quelle nuit de béatitude !

De 19 à 22h30, à moitié morte, abîmée dans les brumes du collapsus. De 22h à minuit, demi-sommeil.

Puis, énervement dû à la suffocation. L’alarme de 1h05 me trouva dans cet état.

Je commençai à prier, comme d’ habitude , pour ceux qui étaient bombardés.

Mais, sans que je le veuille, la prière se transforma en entretien des plus doux. Je me sentais vraiment face à face avec Jésus, plus exactement contre son cœur. Il n’y a pas eu de longs discours.

Non. Des phrases courtes, d’Époux à épouse, des mots d’amoureux, pour se dire qu’on s’aime de tout son cœur... J’en suis restée parfumée.

J’en suis restée saturée, comme plongée dans un océan de joie, de douceur, de paix.

J’ai vu s’évanouir cette heure bienheureuse avec un saint regret...

Mais il était juste qu’elle eût une fin.

Ce n’est qu’au Paradis qu’elle ne finira point.

Maintenant, je vis dans son souvenir, dans l’écho qui continue de vibrer au fond du cœur et qui me donne envie de chanter, de rire, d’aimer toutes les créatures avec une ardeur décuplée, parce que je suis saturée d’amour, nourrie et consumée par lui.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Le Règne de l'Esprit de Dieu où Je Suis "

Message par Maud Sam 19 Nov - 7:31

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Seule l’œuvre de Dieu demeure

Le 19 mai

Le soir

Jésus dit :

“Telle est la punition de votre orgueil. Vous en avez trop voulu et vous allez ainsi perdre même ce que je vous avais accordé. Les œuvres de l’intelligence et de l’esprit humains, dons que je vous ai faits, ces œuvres dont vous êtes si fiers sont réduites en poussière pour vous rappeler que Moi seul suis éternel, Moi seul suis le Dieu, Moi seul suis Moi.

Mais ce qui est de moi demeure. Ni l’homme ni le démon ne peuvent le détruire.

Aucun attentat, aucune ruse ne peut détruire ce que je fis et qui restera toujours pareil tant que je le voudrai. La mer, le ciel, les étoiles, les monts, les fleurs des collines et les vertes forêts.

Intouchables ceux-là, comme moi-même, tandis que ceux-ci renaissent  de chaque mort passagère que leur infligent les humains, tout comme je suis ressuscité de la brève mort qu’ils me donnèrent. Et les plantes arrachées, les herbes piétinées par la guerre reviendront à la vie comme je les fis le premier jour.

Mais pas vos œuvres. Pas vos œuvres d’art. Elles ne revivront jamais plus, les églises et les coupoles, ni les palais et les monuments dont vous vous faisiez une gloire, ces œuvres érigées au fil des siècles et détruites en un instant pour votre punition.

Il en va de même pour les œuvres du progrès :   Elles s’effritent avec votre stupide orgueil qui se prend pour un dieu uniquement parce qu’il les a inventées, et elles se retournent contre vous, augmentant la destruction et la souffrance.

Ma création, elle, demeure, et encore plus belle car, dans son immutabilité qu’aucun engin ne peut même égratigner, elle parle de moi encore plus fort.

Tout ce qui est de vous s’écroule. Mais souvenez-vous, pauvres humains, qu’il vaut mieux pour vous rester sans rien en m’ayant, moi, que vivre au sommet de l’art et du progrès m’ayant perdu.

Une seule chose est nécessaire à l’être humain : le règne de l’esprit où je suis, le Règne de Dieu.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Esprit de Dieu


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Confiance ! Dieu fera le reste "

Message par Maud Dim 20 Nov - 7:13

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Les faveurs accordées aux âmes par une intercession confiante

Le 21 mai


Je repense à notre dernier entretien (*17) et à votre souhait que je dise si je me suis rendu compte d’avoir fait un peu de bien aux âmes.

Oui. Par la bonté de Dieu. Par mon mérite, c’est pour le moins douteux, excepté dans quelques cas où j’ai payé de ma propre personne.

Jusqu’en 1923, j’ai essayé d’amener les âmes au bien, mais à un bien purement humain. Je me suis montrée droite, sérieuse, passablement bonne pour amener les autres à l’être également. Mais je n’avais pas d’objectifs surnaturels. Disons que c’était une œuvre de bonification strictement limitée à un code de morale humaine.

L’idée de faire une chose agréable à Dieu, utile aux âmes, était étrangère à ma façon d’agir.

J’obéissais à mon instinct, naturellement droit, me réjouissant même d’être citée en exemple.
C’était peut-être le fruit de tant de prières pures faites au collège pendant l’enfance et l’adolescence, lesquelles m’obtenaient la grâce de rester bonne, du moins selon le concept humain, et d’amener ainsi d’autres à l’être.

Et puis, la lumière se fit en moi : je compris qu’il fallait élever la bonté du plan naturel à un plan surnaturel, se préoccupant, non de l’utilité que peut avoir dans cette vie le fait d’être bon, mais de l’utilité qui en découlera pour la vie éternelle.

Je compris qu’il fallait être bon et amener les autres à l’être, non pour notre joie, mais par “courtoisie” envers Jésus.

Et voilà. Ayant trouvé cette vérité, je trouvai tout, et tout changea.

Tout mon mode d’existence se fonda sur l’amour et, par conséquent, ma façon d’agir changea de méthode et d’aspiration.

C’est pourquoi à partir de 1923, je laissai tomber toujours plus bas et repoussai dans l’ombre mon moi humain, avec toutes ses humaines sensations, idées, œuvres, etc., et sans plus jamais réfléchir à ce que pouvait m’apporter, sur le plan humain, le fait de suivre la voie de Dieu, je m’occupai seulement de cette voie dans laquelle je m’engageai, en aspirant en amener beaucoup à ma suite.

La première créature amenée à Dieu par la parole et la prière — je vous l’ai déjà dit — fut une petite vieille de plus de 70 ans, et puis, d’une façon ou d’une autre, j’ai pêché bien d’autres petits poissons que j’ai mis dans le vivier du Seigneur.

Malheureusement, j’en ai eu de si... vifs qu’aussitôt pêchés, ils se sont esquivés, préférant la fange et l’eau putride et stagnante à l’onde pure, cristalline, béatifiante du divin vivier.
Mais les quelques désertions, les défaites ne m’ont pas effrayée. J’ai quand même continué à parler de Dieu même lorsque j’avais la conviction de parler à un cœur impénétrable. J’ai continué à parler et à agir sans me soucier des ironies, des impolitesses, des déceptions.

Quelque chose restera bien dans ces cœurs !

Vous ne pensez pas  ? Dieu fera le reste.

Les défaites servent à me montrer que, sans l’aide de Dieu, je suis moins que rien. Les victoires, elles, servent à me montrer que la bienveillance de Dieu est Si grande et si paternelle qu’elle est toujours prête à nous écouter, quand nous demandons des choses justes, et à nous venir en aide quand nous nous donnons du mal en son honneur.

Je vous ai parlé de cette petite fille sauvée de la mort. Je ne me répéterai pas. De vive voix je vous ai dit que pas un de ceux que j’ai recommandés au Seigneur, parmi les combattants, n’a péri. Je peux aussi ajouter que j’obtiens un grand nombre des choses que je demande au nom des autres.

Je dirais même qu’il est bien difficile que je ne les obtienne pas. Jésus est si bon qu’il ne me refuse rien de ce que je lui demande pour mes frères. C’est avec moi qu’il est plus réticent, pour les choses que je demande pour moi-même.

Mais cela dépend peut-être du fait que je prie davantage pour les autres que pour moi, et aussi que pour moi, je n’ai pas recours à certains moyens... draconiens qui mettent Jésus dans l’impossibilité de refuser.

C’est peut-être aussi que je... sais dire “merci” à Jésus lorsqu’il m’accorde une faveur. Ils sont peu nombreux ceux qui savent lui dire ce “merci” qu’on ne refuserait même pas au balayeur qui nettoie le trottoir! ...

On traite le bon Dieu comme un serviteur obligé de nous contenter... et le bon Dieu souhaite tellement s’entendre dire : “Merci, Père !”.

De mes filles, je peux affirmer que j’ai laissé en elles une trace qui ne disparaîtra pas, même si, pour l’instant, elle semble détruite en une d’elles au moins.

C’est vrai de mes amis aussi et de mes anciennes auditrices du temps où je donnais des conférences.

Oui, je peux dire sans fausse modestie que je ne suis pas passée inutilement sur la terre. Comme je peux dire que j’ai vu et continue de voir pleuvoir dans mes mains les grâces que je demande.

Douce pluie que je répands dans les cœurs, heureuse si, grâce à elle, et même si elle a été obtenue à prix de sang, une âme se tourne vers Dieu et se serre contre lui de plus en plus.

Je suis tellement contente quand j’entends dire d’un de ceux pour qui j’ai prié : “J’ai obtenu la grâce ! “.

Contente parce que je pense qu’en cet instant, celui-là a le cœur heureux et il est donc bon, contente parce que je suis de plus en plus convaincue que Jésus m’aime.

Une de mes religieuses, maintenant Mère Provinciale à Home, dit ouvertement qu’elle s’est aperçue que j’obtiens ce que je demande et que, par conséquent, elle compte sur moi.

Oh ! Mais la pauvre Maria obtient tout parce qu’elle a su faire comme Jésus : se mettre en croix. Et puis, faire confiance, faire confiance à Jésus, avec une confiance beaucoup plus grande que celle que j’avais en mon père.

Beaucoup n’obtiennent pas la grâce parce qu’ils ne savent pas se tourner vers Dieu comme vers un père, un frère, un époux, et qu’ils lui parlent avec affectation. On dirait les discours ampoulés des tragédies anciennes ou des ambassadeurs : “Sire, en ce faste jour...

Notre âme se jette humblement à vos pieds...”. Oh ! Non ! Ce n’est pas mon style. Moi, je parle à Jésus avec le sourire, avec les larmes, je lui parle avec simplicité, avec insistance, avec assurance, jusqu’à ce qu’il sourie.., et lorsqu’il sourit, la grâce est certaine.

Et ce n’est pas parce que je demande peu. Je suis une quêteuse jamais satisfaite ! Mais le Seigneur est si heureux d’être le roi qui distribue ses trésors ! Parfois, la pluie de grâces que j’obtiens est telle que j’en suis stupéfaite, émue, extasiée.

Peut-être ne devrais-je pas parler ainsi, par humilité. Mais je regarde

Marie, ma Mère, l’Humble par excellence... et moi, Maria, minuscule fourmi comparée à elle, je l’imite en chantant le magnificat, car en moi aussi, sans tenir compte de la petitesse de sa servante, le Seigneur a accompli de grandes choses !

(*17) Avec le père Migliorini.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Fusion mystique en Dieu "

Message par Maud Lun 21 Nov - 7:15

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L’expérience mystique de la fusion en Dieu

Le 22 mai


Je m’explique mal, probablement parce que je suis une fleur sauvage : je suis née, j’ai grandi et j’ai fleuri uniquement par la volonté de Jésus et je ne possède pas le vocabulaire mystique, je ne connais pas les nuances de l’ascétisme. Rien de tout cela. J’aime parce que j’aime. Je vis comme Dieu le veut. Je jouis de ce que Dieu m’envoie et me permet ou je le subis, mais je ne sais pas “nommer” telle ou telle chose que j’éprouve.

Vous (*20 ) me posez des questions auxquelles je ne sais répondre, et puisque je ne veux induire personne en erreur en donnant une idée de moi qui ne correspond pas à la vérité, je vous dis humblement ce que je sais, tel que je le sais, et rien d’autre. Peut-être qu’en me lisant et en parlant avec moi, vous comprendrez mieux à quel point j’en suis.

Vous m’avez demandé si j’ai jamais été si absorbée en Dieu que je n’étais plus consciente d’autre chose.

Eh bien, je ne suis pas sûre d’avoir saisi le fond de votre pensée. Si vous voulez parler d’extase, au sens où on l’entend d’habitude, il est certain que je n’ai jamais éprouvé cela.

Si par contre vous parlez de cette impression d’extase, dans laquelle la vitalité humaine n’est pas supprimée, mais plutôt concentrée en un point unique, polarisée en lui, de sorte que tout le reste perd sa valeur, et on vit dans les choses de tous les jours comme entouré d’un vêtement qui nous en isole et protège, nous enveloppant comme d’un voile de feu à l’intérieur duquel on ne peut se mouvoir et agir qu’en fixant ce foyer qui nous attire, alors oui, j’ai éprouvé cela plusieurs fois.

Le monde entier, qui nous presse tout autour, perd sa forme et sa valeur au point de nous apparaître, pendant quelques instants, comme une sorte de chimère, alors que la vraie réalité est ce que les pouvoirs de notre âme adorent, absorbent, vivent. Je ne sais si j’ai réussi à m’expliquer.

Je crois que si cela durait, cela nous tuerait en peu de temps. Je crois également que quiconque a vécu, même une seule fois, une telle expérience mystique en reste marqué pour toute la vie. C’est comme un accroissement de notre vitalité spirituelle, un passage à un âge supérieur, à la suite de quoi, après chaque immersion dans cette expérience mystique, on se retrouve grandi en grâce et en sagesse surnaturelle.

Et l’on reste tel pour toujours, si on en reste digne.

Et ce n’est pas tout. Je crois de plus que, même si par faiblesse humaine, il nous arrive parfois de faire une dégringolade, mais sans malice, la grâce obtenue auparavant ne s’annule pas : elle reste engourdie, il est vrai, de sorte qu’en sera retardé l’avènement d’une nouvelle immersion dans la “joie de voir et de goûter l’essence de Dieu” (je crois que c’est cela qu’on éprouve), mais on ne perd pas le bienfait obtenu. On ne le perd qu’en agissant avec une malice consciente et persistante.

Il faut penser que cette “joie”, qui nous détourne de la réalité humaine sensible pour nous plonger dans une réalité divine suprasensible, nous est donnée par Dieu et donc par un être qui ne gaspille pas ses dons en les distribuant avec une prodigalité imprévoyante.

On peut supposer qu’avec la “joie”, il accorde aussi d’autres forces aptes à nous rendre capables de défendre son don contre les ennemis qui sont en nous-mêmes : la chair, les passions, etc.; et par conséquent, seule une malice sacrilège et voulue peut nous rendre incapables de conserver le don de Dieu en nous.

J’ose espérer avoir réussi à m’expliquer. Mais je le répète : je suis une analphabète dans les sciences mystiques et c’est pourquoi j’exprime le surhumain en paroles humaines.
Aujourd’hui, j’ai sur les lèvres une question que je brûle de poser :

“Avez-vous entendu mes prières ces derniers jours ? Ont-elles atteint le but pour lequel je les faisais ?”. Mais je ne vous ai rien demandé, mettant ce petit sacrifice aussi sur le bûcher où je me consume pour tant de choses, de tant de façons. Ces choses peuvent sembler des bêtises, mais quelquefois elles coûtent bien de la peine. On sue à les accomplir...

Oh ! Mon Père, l’amour est un vrai martyre ! L’amour qui envahit violemment un cœur trop petit pour le contenir !

Oh ! Mon Père, comme je comprends le désir, le besoin des amoureux du Christ d’entourer leurs ardeurs de solitude ! Comme je désire la nuit qui me permet d’être seule, au moment où l’amour m’enivre me torture, me pousse aux larmes et au rire.

Si je pouvais faire voir ce que j’éprouve ! À certains moments, je comprends qu’on puisse mourir d’amour. Et pourtant, pour rien au monde je ne voudrais que me soit épargnée cette très suave étreinte, agonie pour la chair qui ne peut en supporter la force sans se sentir brisée, béatitude pour l’esprit.

Je pense à une phrase du Cantique des Cantiques, dont le souvenir flotte dans mon esprit : “Étendez-moi sur les fleurs, ranimez-moi avec des pommes, car je me languis d’amour”. Ou quelque chose du genre... et c’est bien dit parce qu’on se sent réellement languir, détruit par l’amour.

(*20 )Le père Migliorini.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Fusion en Dieu


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Le Seigneur est Source de Joie "

Message par Maud Mar 22 Nov - 7:31

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Considérations sur la bonté du Père

Le 24 mai

Que le Seigneur est bon ! Lorsque je contemple la bonté infinie de Dieu, je sens mon cœur qui fond de gratitude et d’amour Et de douleur aussi parce que je me rends compte qu’ils sont peu nombreux ceux qui voient à quel point le Seigneur est bon.

Pour le reconnaître “bon”, beaucoup s’attendent à des faveurs exceptionnelles, prêts à nier sa bonté aussitôt qu’une chose désagréable frappe quelqu’un. Mais le Seigneur est toujours “bon”, un vrai “Papa” pour ses enfants fidèles, et même pour ceux qui le sont moins, auxquels il prodigue les trésors infinis d’un patient amour qui sait attendre le repentir.

Mais, alors, avec ses enfants fidèles !

Avec ceux qui mettent leur main d’enfant dans sa main de Père, et qui vont ainsi, le regardant avec le saint et aimant orgueil d’enfants épris de leur parent, avec ceux-là, oh ! Quel poème, quelle œuvre de parfaite bonté accomplira Dieu !

Il a des prévoyances touchantes, à chaque instant, à chaque occasion. Il transforme en réalités, non seulement les besoins, mais aussi les moindres désirs de ses petits enfants fidèles, et ces réalités, il nous en fait cadeau, il nous les offre comme des récompenses, tel un bon “Papa”, pour nous rendre heureux.

Je pense à cette phrase de l’Évangile : “Personne n’a abandonné maison et parents par amour pour moi qui ne reçoive le centuple maintenant et, dans le monde à venir, la vie éternelle”; et à cette autre : “Donnez et il vous sera donné; il vous sera versé dans les bras une bonne mesure, bien secouée, pleine, débordante”.

Oui, c’est vraiment comme ça. A celui qui met Dieu au-dessus de toute chose, qui fait de lui son centre et du travail pour le Seigneur son but, Dieu donne, non seulement une rétribution proportionnelle à ce qu’il a accompli, mais le “centuple”, et même le superflu, en mesure débordante, puisque Dieu est un si grand Seigneur qu’il peut couvrir ses fidèles sujets d’un excès de trésors, et un si bon Père que c’est une joie pour lui, dans la joie de son Essence, de procurer la joie à ses créatures...

Et il ne faut pas craindre que ses trésors de Roi et de Père s’épuisent puisque, comme d’une source intarissable, un flot continu de puissance coule du sein de la triade éternelle, lequel se transforme en grâces pour ceux qui l’aiment.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Dieu opère le Bien dans l' Âme "

Message par Maud Mer 23 Nov - 7:39

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_29

Dieu opère le bien dans l’âme
       
Le 28 mai


Vendredi matin

Jésus dit :

“Voici une leçon toute pour toi.

Je suis ton Maître et tu le reconnais. Cette reconnaissance de ta part me donne de la joie. Mais je veux que tu reconnaisses toute la profondeur de ce que j’accomplis en toi. Je t’ai enseigné beaucoup de choses et je t’en enseignerai beaucoup d’autres parce que tu es encore bien loin d’être telle que je te voudrais.

Une des dernières choses enseignées a été le pouvoir du silence. Je te l’ai fait comprendre en me montrant (*21) à toi alors que je me tais devant mes accusateurs d’alors et de maintenant, devant Pilate et les Pilates, lesquels ne m’accusent pas et, humainement, ne me veulent aucun mal, mais qui ne me défendent pas par peur. J’ai vu que tu as compris cette leçon et que tu étais désireuse de m’imiter, tout en reconnaissant que toute seule, tu n’y arriverais jamais.

Ton désir et ton humilité m’ont poussé à opérer mon œuvre. J’opère toujours quand je vois que quelqu’un est disposé à ce que j’opère en lui. Je ne suis pas seulement le Maître; je suis aussi Médecin, et je sais, en tant que médecin, qu’aucune visite et aucun diagnostic ne suffisent à guérir si le malade refuse de se soumettre au médecin.

Ce n’est pas la parole qui sauve : c’est l’œuvre. Alors je t’ai opérée en te serrant sur mon cœur.

Aime mon cœur, Maria, car c’est lui qui t’a guérie d’un de tes principaux défauts : celui de la véhémence, de la résistance, du manque de flexibilité aux choses de tous les jours.

Ennuyeuses, irritantes, injustes, c’est vrai. Mais qu’il faut savoir rendre utiles, justes, aimées, en pensant à la vie éternelle où vous les retrouverez. Alors que je te tenais serrée sur mon cœur, et tu sais quel matin ce fut, il t’a non seulement parlé, mais il t’a purifiée de ses flammes, à la suite de quoi ton humanité s’est modifiée, perdant beaucoup de votre humanité — de votre férocité, je pourrais dire — et acquérant beaucoup de mon humanité.

J’opérerai d’autres choses en toi, si je te vois toujours pleine de bonne volonté et humble, tout comme j’en ai opéré pour te rendre plus agréable à notre Père. Tu t’es rendu compte d’avoir été guérie de bien des choses et par Qui tu l’as été. Dans d’autres cas, tu ne t’en es pas rendu compte, tant ma main est légère.

Mais pense à ceci, afin de ne pas te tromper, lorsque tu te regardes avec stupeur en voyant qu’il te pousse des plumes aux bras et que ceux-ci se changent en ailes : tout le bien que tu as vu naître là où il n’y avait que mauvaises herbes et ronces de mal, ce bien vient de moi, c’est moi qui te l’ai donné.

Par toi-même, tu n’aurais rien pu faire, malgré ta bonne volonté.

De cette dernière chose que j’ai opérée en toi et par laquelle tu es devenue mon imitatrice dans le silence, qui est prudence, qui est charité, qui est sacrifice et qui me plaît plus qu’un encens, tu m’en as loué en proclamant que j’avais fait cette grâce. Cette reconnaissance me pousse à opérer davantage.

Je suis Maître et Médecin, mais je suis aussi Père. Et si je n’étais pas l’Homme-Dieu, je voudrais dire : je suis Mère pour vous tous car, telle une mère, je vous porte, je vous nourris, je prends soin de vous, je vous instruis, je pleure sur vous, je m’enorgueillis de vous. L’amour d’un père est en effet différent. L’amour d’une mère est l’amour des amours, après celui de Dieu.

C’est pour cela que sur la croix je vous ai confiés à ma Mère. Je ne vous ai pas confiés à mon Père dont, par ma mort, je vous rachetais. Je vous ai donnés à ma Mère parce que vous étiez informes ou nouveaux-nés et qu’il vous fallait un sein de mère.

Soyez, sois une fille pour moi, une fille qui reconnaît les soins donnés à son enfance spirituelle. Observe les enfants nés d’une femme : il y a peu de lumières dans la pensée rudimentaire d’un nouveau-né, mais tu le vois sourire et caresser la mamelle dont lui vient le lait. Observe les petits des bêtes : ils aiment le giron maternel qui les nourrit, ils aiment l’aile qui les couvre.

Toi, femme, fille de femme, toi, créature faite à la ressemblance de Dieu, ne sois pas inférieure aux petits des bêtes. Reconnais mon sein qui t’élève, te nourrit et t’instruit, et aime-le d’un amour qui me compense et me pousse a m occuper de toi toujours davantage. Ne te lasse pas d’aimer. Tu sais ce que je veux dire. Ne te lasse pas d’aimer si tu ne veux pas que je me lasse d’opérer en toi.

Maintenant, va en paix. Souviens-toi, écoute et aime. Tu sais ce que je veux dire. Ainsi, tu me rendras heureux. Je suis Jésus, le Jésus qui est le Sauveur.”

(*21) Dans son Autobiographie sont tour à tour dévoilées ou dissimulées les manifestations que l’auteur avait déjà eues de la Passion du Christ.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Jysus_15


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Union sacramentelle avec Dieu "

Message par Maud Jeu 24 Nov - 7:35

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_30

La purification par l’amour et l’union sacramentelle avec Dieu

Le 31 mai

Immédiatement après la Sainte Communion

Jésus dit :

“Sais-tu pourquoi tu te laisses troubler par un rien que tu ne voudrais pas commettre ?
Parce que je suis en toi. Là où je suis ne peut subsister rien qui puisse avoir le moindre lien avec l’impureté. Telle est la sensibilité d’une âme qui s’est donnée à moi que la toile de mal la plus ténue lui semble pesante, insupportable, plus répugnante qu’une mer de fange à quiconque n’est pas avec moi.

Mais non par le mérite de l’âme. Uniquement parce que je suis là. Le mérite de l’âme, si mérite il y a, est seulement celui de sa bonne volonté de me garder et de se garder en moi. Souviens-t’en et ne te glorifie pas de ce qui n’est pas de toi mais de moi. Humilité toujours si je dois agir.

Aux yeux du monde, tu es d’une blancheur éclatante comme neige des cimes. Mes à mes yeux, tu es encore grise à cause de la poussière qui te recouvre. De quoi cette poussière est-elle formée ? De particules si minuscules qu’elles sont invisibles à l’œil nu.

Mais ensemble elles forment une couche grise qui salit et ternit toute chose. Il n’est pas nécessaire d’être sous des rochers pour suffoquer ou paraître laid. Un tas de poussière suffit à nous tuer par asphyxie et nous enlaidit toujours.

Les rochers sont les péchés mortels, la poussière les péchés véniels. Même les imperfections sont de la poussière, plus fine mais poussière néanmoins. Et il faut l’enlever, car si elle s’accumule, quelque insignifiante et impalpable que soit chacune de ses molécules, elle finit par salir l’esprit et l’asphyxier.

Le monde ne la voit pas. Moi si. Il y a des choses très blanches en apparence, mais qui ne le sont pas. Il y a des choses pures en apparence, mais qui ne le sont pas. Non par
leur propre volonté, mais parce que d’autres volontés les ont tachées et corrompues. Tant qu’il y a de la vie, il y a du danger.

C’est la vie même qui est le danger.

Regarde la neige. Comme elle est blanche ! Elle s’est formée dans les hauteurs, dans mon ciel. Regarde le lys. Comme il est nacré ! C’est moi qui en ai créé la soie. Mais si tu regardes la neige ou le lys sous un microscope, tu verras combien de germes impurs se sont mêlés au plus éclatant flocon de neige pendant sa chute à travers l’espace, avant qu’il ne se pose sur terre; tu verras combien de microscopiques grains de poussière souillent la soie angélique du lys à peine éclos.

Et pour la neige et le lys, en tant que choses inanimées, il n’y a pas de faute si cela arrive.
Mais pour l’âme rationnelle, il y en a. Car elle peut veiller et prendre des mesures. Comment ?
En utilisant l’amour.

L’amour est le microscope de l’âme.

Plus une personne m’aime et voit les choses à travers moi et plus elle voit les petites taches de sa conscience. Celles-ci ne m’éloignent pas de vous car je sais comment vous êtes faits. Cependant, elles ne m’éloignent pas si l’âme les subit comme choses inévitables, mais qu’elle ne les provoque pas et que, bien au contraire, elle tente immédiatement de s’en purifier.
Souviens-toi de cela toujours.

Je demeure. En fait, tu dois essayer de me recevoir le plus souvent possible, de façon sacramentelle aussi. Il n’y a que mon Sang qui lave le gris de ton âme et la rende digne du Roi, de moi.

Tu as vu ce qui est arrivé quand je ne t’étais pas apporté... seule ma puissance, en opérant un miracle continu, a pu te faire avancer quand même, maintenir la vie de l’esprit sous la poussière qui s’accumulait et qui n’était pas lavée par mon Sang.

Mais il ne faut pas prétendre et oser trop ! Je t’ai sauvée à mes propres fins qui n’ont pas à être jugées ni même scrutées.

Maintenant tout rentre dans l’ordre, car le miracle est l’exception.

Et tu dois te repaître de moi afin d’être toujours plus digne de moi, en y mettant du tien : un amour infini, tout l’amour que tu peux extraire de tout ton être jusqu’à en être épuisée; une infinie volonté de bien, une attention infinie, une humilité infinie, en reconnaissant ta nullité et mon tout, et une infinie volonté de pureté.

À propos de cette dernière, cela me suffit pour l’instant, et je la distingue de la volonté générale de propos, comme volonté suprême.

Nous vivons en temps d’alertes (*22) et si vous n’êtes pas vigilant, l’ennemi vous frappe.
Mais que sont les bombes et les attaques ennemies, qui ne tuent que le corps, par rapport aux embûches de l’Ennemi qui veut tuer votre âme ?

Cette âme que j’ai rachetée au prix d’une douleur et d’un sang qui n’ont pas de prix ! Gravis ma montagne, accroche-toi à ma croix et veille pour toi, sur toi et sur les autres.
Et prie.

Je t’aime et la gaieté que tu ressens est la preuve de mon amour et du fait que tu me contentes assez.

Quand je suis en paix avec un cœur, je donne la joie et la paix. C’est ça le signe.

En ce qui a trait à l’avenir... Que veux-tu savoir, pauvre âme ? !

Tu n’est pas loin de la vérité, et ce matin tu l’as effleurée... Mais aurais-¬tu le courage de la reconnaître pleinement ?

Remercie ma miséricorde qui, pour l’instant, te la cache en grande partie.

Prie. La Pentecôte est proche.

En ce qui concerne le Père (*23), dis-lui ceci :

‘Celui qui vit dans la charité et la pureté est déjà sur un Calvaire et il me plaît.

C’est à moi de donner à chacun, de la façon que je veux, la croix qui lui revient.’

''Va. Je te donne ma paix”.

Maintenant, c’est moi qui parle.

Ce matin, ouvrant l’Évangile au hasard, je suis d’abord tombée sur “Les enseignements de Jésus”, chapitre 5 de Saint Matthieu; puis il s’est ouvert au 1er chapitre de Saint Luc; enfin, au chapitre 21 de Saint Luc, du 8e au 24e verset précisément.

En arrivant au 20e verset, j’ai eu un choc et un autre encore plus fort au 24e verset. Je vous en ai touché un mot ce matin.

Comme à travers des voiles ou dans le lointain, j’ai compris qu’il y avait là une allusion à nous tous. Mais je ne l’ai pas vue clairement. Je suis cependant restée sous une pénible impression qui persiste telle une goutte d’amertume au milieu de la douceur qui me submerge.

Je vous prie de garder pour vous tout ce que je vous dis et écris. Croyez qu’il m’en coûte beaucoup d’avoir à dire et à faire connaître certaines choses. Il me semble impossible qu’elles m’arrivent ! Et dire que c’est une volonté si impérieuse qu’elle n’a de cesse qu’on ne l’écoute.

Ce matin j’ai dû m’arrêter au milieu de mon action de grâces après la Communion parce que je ne comprenais plus rien, tant les autres paroles résonnaient fort en moi, exigeant que je les écrive.

Ce n’est qu’après que j’ai pu enfin prier, mais pas avant d’avoir interrompu mon action de grâces. Et plus tard, l’écho de ces paroles est resté dans mon cœur, et je continue de les méditer.

Je n’aurais pu rien ajouter de moi si ce n est cette clarification.

(*22 ) Les sirènes pour alerter la population des incursions aériennes pendant la guerre.
(*23 )Le père Migliorini.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Union sacramentelle avec Dieu


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Je reste le Coeur ouvert "

Message par Maud Ven 25 Nov - 7:14

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La pénitence des co-rédempteurs


Le 1er juin

Jésus dit :

« Pour être sauvés, pauvres humains qui tremblez de peur, il suffirait que, en tant que mes vrais enfants et non des bâtards dont je ne suis le Père que de nom — alors que le vrai père est l’autre..., vous sachiez ravir de mon cœur une étincelle de ma miséricorde. Et mon souhait est que vous me la ravissiez.

Je reste la poitrine ouverte pour que vous puissiez atteindre mon cœur plus facilement. J’ai agrandi la blessure infligée à mon cœur par la lance pour que vous puissiez y entrer. Mais en vain. J’ai utilisé vos innombrables offenses comme le couteau du sacrificateur pour l’ouvrir toujours davantage car l’Amour est capable de cela. Il sait changer en bien même le mal, tandis  que vous vous servez de tout le bien que je vous ai donné — et je me suis donné moi-même à vous, moi qui suis le Bien suprême ...de façon si obscène qu’il devient pour vous l’instrument du mal.

Je reste le cœur ouvert et le sang en coule goutte à goutte, tout comme les larmes coulent de mes yeux. Et mon sang et mes pleurs tombent en vain sur la terre. La terre est plus bienveillante que vous envers son créateur. Elle ouvre ses sables pour recevoir le sang de son Dieu. Au lieu de cela, vous me fermez votre cœur, le seul calice dans lequel il voudrait descendre pour trouver l’amour et apporter joie et paix.

Je regarde mon troupeau... Est-il à moi ? Plus maintenant. Vous étiez mes petites brebis mais vous avez quitté mes pâturages... Une fois sortis, vous avez trouvé le malin qui vous a séduits et vous ne vous êtes plus souvenus que c’est au prix de mon Sang que je vous avais rassemblés et sauvés des loups et des mercenaires qui voulaient vous tuer. C’est moi qui suis mort pour vous, pour vous donner la vie et la pleine vie comme celle que j’ai dans le Père. Et vous, vous avez préféré la mort.

Vous vous êtes placés sous le signe du Malin et il vous a transformés en boucs sauvages. Je n’ai plus de troupeau. Le Pasteur pleure.

Il ne me reste que quelques agneaux fidèles, prêts à tendre le cou au couteau du sacrificateur afin de mêler leur sang, non pas innocent mais aimant, à mon propre Sang très innocent, et de remplir le calice qui sera levé au dernier jour, pour la dernière Messe, avant que vous ne soyez appelés au terrible Jugement.

Grâce à ce Sang et à ces autres sangs, je pourrais récolter ma dernière moisson parmi les derniers à être sauvés. Tous les autres... ils serviront de litière pour le repos des démons et de ramille pour le feu éternel.

Mais mes agneaux seront avec moi. Dans un lieu choisi par moi pour leur bienheureux repos après tant de luttes. Ce lieu n’est pas le même que celui des autres âmes sauvées. Pour les généreux, il y a un lieu spécial. Ni parmi les martyrs ni parmi les sauvés. Ils sont moins que les premiers et beaucoup plus que les seconds et se situent entre les deux cortèges.

Persévérez, vous qui m’aimez. Ce lieu mérite bien tous vos présents efforts car c’est la zone des co-rédempteurs, à la tête desquels se trouve Marie, ma Mère.”

Jésus dit encore :

“Ils croient que la pénitence est une chose inutile, dépassée, une manie tranquille. Il n’y a que la pénitence et l’amour qui aient du poids aux yeux de Dieu pour arrêter les évènements et en faire dévier le cours.

Vous avez plus besoin d’amour que de pain. Et pourtant vous trimez pour vous procurer le pain, vous volant un quignon les uns aux autres comme des chiens affamés, dont vous êtes en fait peu dissemblables, prêts comme eux à vous entredéchirer pour une poignée de terre et une fumée d’orgueil. Tandis que pour acquérir et posséder l’amour, vous ne faites rien. Vous ne vous en occupez pas.

Misérables créatures, savez-vous ce que vous faites en négligeant l’amour ? Vous perdez Dieu, son aide sur terre, sa vue au ciel. Que dois-je faire pour vous le faire comprendre si mes fléaux ne suffisent pas, si mes bontés ne servent à rien ? De quelle façon dois-je faire descendre le Paraclet, sous quelle forme, pour qu’il vous investisse et vous sauve ?

Si le globe de feu porté par le vent rapide descendait sur chacun d’entre vous pour une nouvelle Pentecôte sans se diviser en ces langues de feu qui, autrefois, furent suffisantes sur de pauvres pêcheurs, frustes et ignorants mais aimants, mais descendait entier sur chacun de vous, ce ne serait encore pas suffisant pour vous enflammer de Dieu.

Il vous faudrait d’abord débarrasser votre âme de  vos faux dieux, et vous ne voulez pas le faire car vous les préférez à moi, qui suis le vrai Dieu.

Vous êtes perdus s’il ne s’accomplit pas un miracle. Changez de direction et priez l’Amour.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " L' Amour infini de Jésus pour les hommes "

Message par Maud Sam 26 Nov - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_32

L’ Ingratitude des hommes envers l’ Amour infini de Jésus


Le 2 juin

Jésus dit :

“En ce mois consacré à mon Cœur et qui cette année réunit les Solennités qui sont autant de témoignages d’amour de nous, Trinité divine, que faites-vous ? C’est un mois d’amour et vous en faites un mois d’enfer qui hait. Il en va de même pour le mois de Marie, ma Mère, et du mois d’avril où je mourus, il y a désormais vingt siècles, mois qui vous ramène mes Pâques. Pour vous, c’est toujours comme ça.

L’amour, la bonté, vous ne les voulez que de Dieu et en Dieu. Mais vous ne voulez pas nous aimer, vous aimer et être bons. Oui, vous ne voulez pas nous aimer. Vos prières sont inutiles parce que c’est l’égoïsme qui les pousse sur vos lèvres et non l’amour. Vous voulez être préservés du mal, mais vous ne dites pas : ‘Que nos ennemis le soient aussi’. Non. Pour eux, vous implorez massacres et ruine. Tout ce que vous ne souhaitez pas pour vous. Il n’y a pas d’élan en vous dont le ressort secret ne soient pas la haine et l’égoïsme.

Vos prières ressemblent ainsi à des ballons qui s’élèvent à peine pour aussitôt éclater et retomber au sol.

Essayez de nous prier avec amour, amour pour tous, et alors je vous aiderai. ‘Si vous ne faites le bien qu’à ceux qui vous aiment, quel mérite en avez-vous ?’. Soyez semblables à nous qui faisons pleuvoir eau et soleil sur les justes et les injustes, et laissez à nous seuls le droit de juger quand l’heure sera venue.

La Loi et la Parole sont toujours pareilles, toujours les mêmes, enfants qui ne nous aimez pas. Vingt siècles ne sont rien devant les vérités éternelles. Moi, le Verbe, je ne suis pas venu pour changer la Loi. Même pas moi qui suis le Verbe. Mais vous, vous l’avez changée car vous avez superposé à ma Loi et à ma Parole vos stupides paroles, vos lois aveugles et cruelles. Vous avez cru ainsi changer la Loi et la Parole et progresser.

Oui. Vous avez progressé. Mais comme quelqu’un qui ne verrait plus la lumière, vous avez progressé, non pas vers votre but, qui est Dieu, mais vers le point opposé. Vous avez régressé vers la bestialité.

Vous êtes en train de tuer votre âme. Comment ? Vous savez crier aux quatre vents : ‘Sauvez nos âmes’ pour ensuite les tuer par vous-mêmes. Mais quand un navire sombre dans un naufrage, seuls vos corps meurent, et mes anges sont prêts à porter aux cieux les âmes de ceux qui sont expirés avec sur les lèvres mon nom et celui de Marie, ma Mère. Tandis que, dans le naufrage de votre filiation avec Dieu votre Père, vous tuez vos âmes. Oh ! Mon pauvre cœur !

Je parle avec toi, Maria, qui sais ce que veut dire être mal-aimée, offensée, non reconnue, trahie, toi qui en a souffert au point d’en tomber malade. Tu peux comprendre mon tourment en le comparant au tien.

L’amour méconnu est un tourment. Et le mien est un amour infini infiniment méconnu. Et ce ne sont pas seulement deux ou trois personnes dont l’amour a fait défaut comme dans ton cas. Dans le mien, il s’agit de millions de personnes qui pendant vingt siècles n’ont pas su m’aimer, m’ont offensé, méprisé. Et mon cœur, qui aime avec la perfection d’un cœur divin, s’est agrandi dans la souffrance de la douleur. Le coup de lance n’a guère été douloureux comparé aux blessures que m’inflige au cœur la race humaine depuis vingt siècles. Je suis Dieu et non passible d’infirmités humaines, mais néanmoins passible, dans mon humanité, de douleur.

Et vous me causez une douleur infinie et continue.

Je dois, à certaines heures, me réfugier sur le cœur de ma Mère pour surmonter les affres provoqués par vos bassesses; je dois regarder mes confesseurs pour atténuer l’amertume de ce que vous êtes, vous les êtres humains, pour moi qui vous ai aimés jusqu’à la mort. Nous ne voulons pas de couronnes précieuses sur la tête des simulacres qui me représentent et représentent ma Mère et la vôtre, pendant que vous enfoncez en nous des épines en comparaison desquelles celles de ma couronne étaient des roses.

Nous ne souhaitons de vous qu’une seule couronne : votre amour. Un amour qui soit vrai, à toute heure, quoi qu’il arrive. Il suffirait qu’un tel amour existe dans quelques cœurs dans chaque nation pour que le mal soit vaincu par le bien. Douze vrais apôtres, appuyés contre le cœur de Marie, n’ont-ils pas suif i à apporter la charité au monde ? Mais maintenant vous êtes pires que les Gentils et les Juifs.”

Jésus dit encore :

“Ceci est pour toi. Considère la valeur des choses, même petites, si tu me les offres avec amour.

Je ne t’ai pas étreinte lorsque, dans une grande douleur et une grande épreuve, tu t’es résignée, parce que tu ne pouvais faire autrement, ou lorsque à un moment de grande ferveur, tu t’es offerte toi-même. Je t’ai serrée contre mon cœur pour une chose qui peut paraître une bagatelle aux yeux des humains. Mais moi, je la juge en Dieu et non en homme. Le fait que tu m’as dédié cette peine spontanément, sans que je te parle ou qu’aucun agent extérieur n’exerce des pressions sur toi, cela m’a ému en m’incitant à te récompenser immédiatement.

Tu sais de quelle façon.

Rappelle-toi et sois toujours docile à ma volonté que tu dois voir en toute chose, même dans la plus minuscule, et que tu dois toujours percevoir comme étant mue par le désir de ton bien. Tu dois être comme une herbe fleurie qui s’incline et se relève à chaque souffle d’Amour, car ma volonté est amour Et tout en toi doit répondre à mon amour avec l’amour

Même le regard que tu poses sur ton prochain doit être un regard d’amour, toujours. De cette façon, même un simple regard te méritera une caresse de moi.

Ne juge rien comme étant méprisable en ce qui a trait au surnaturel. La vie est faite de choses ordinaires, mais qui deviennent sublimes lorsqu’elles sont revêtues d’amour. Ma Mère fut aussi noble et digne de l’admiration des anges dans l’instant de son ‘fiat’ que lorsqu’elle se consacrait à ses humbles tâches de femme, lorsque, quittant la contemplation des plus hauts mystères et la méditation sur la douleur qui allait la blesser à travers son Enfant, elle lavait mes langes avec amour, elle cuisinait, avec amour, les repas de son époux, elle rangeait la maison avec amour, elle écoutait, avec amour, les besoins de ses voisins.

L’amour est toujours prêt, malléable, doux, joyeux, généreux, patient. Et c’est l’amour qui ouvre les cieux et en fait descendre notre Trinité, laquelle vient dans vos cœurs, non seulement avec toutes ses splendeurs, mais aussi avec toutes ses tendresses.

Je veux t’amener à être plus souple, plus douce et plus forte qu’un écheveau de soie. Si je veux plaisanter avec toi, si je veux montrer que je suis le roi, tu ne dois pas réagir, te plaindre, bouder. Si après t’avoir gardée dans un lit pendant des années je voulais t’en sortir qu ' y aurait-il de surprenant ? Je serais libre de le faire et tu devrais avoir la générosité de prononcer le ‘fiat’ de la guérison comme tu as eu celle de prononcer le ‘fiat’ de l’infirmité.
J’ai guéri ton âme, je pourrais guérir ton corps qui est moins paralysé que ne l’était ta pauvre âme il y a quelque temps.

Et tu devrais m’en remercier, même si la guérison signifie un délai avant notre rencontre au Paradis, même si elle signifie le danger de vivre dans le monde, même si elle signifie la restitution de ton don.

Si je le faisais, j’aurais mes raisons et toi, pour me plaire, tu devrais toujours être contente, comme maintenant.

De quoi se compose le miel ? Du suc de mille fleurs. De quoi se compose la perfection ? Du fruit de mille sacrifices. Une abeille qui ne se nourrirait que d’une seule fleur ferait peu de miel et il serait nauséeux. Par contre, une abeille qui mélange le suc de fleurs très sucrées à celui de fleurs légèrement amères, de fleurs à la saveur délicate à celui de fleurs à l’arôme piquant, produit un miel abondant et salutaire.

Il en est ainsi de l’âme. Il faut que tu t’habitues à voir dans toutes les choses ton Jésus, qui les a ordonnées à l’avance pour ton bien, et que tu te serves de toutes pour progresser.

Regarde, pour ne pas te tromper tu dois faire comme ceci : tu regardes ton prochain ? Dis-toi que c’est moi que tu regardes. Tu parles à ton prochain ? Dis-toi que c’est à moi que tu parles. Tu rends service à ton prochain, tu fais quelque travail pour lui ? Dis-toi que c’est moi qui te l’ai demandé. Alors tu progresseras.

Gare à celui qui s’arrête pour réfléchir à qui il regarde, à qui il adresse la parole ou son œuvre ! Il ne regarderait ou ne parlerait que peu de fois, il n’agirait que rarement avec cette charité qui me fait recevoir vos actions avec faveur. Sur terre, je faisais tout en pensant à mon Père et à votre rédemption.

Fais tout en pensant à moi et à la rédemption des pécheurs.

Il ne suffit pas que tu te résignes quand je te l’impose en t’enlevant ce que je juge juste de t’enlever pour ton bien. Il importe que tu te nourrisses et t’abreuves dans la joie à tous les calices que je t’offre, courant à leur rencontre, bénissant l’Amour tout autant lorsqu’il te les tend que lorsqu’il les retire, me demandant même de te les donner pour m’empêcher de les boire lorsqu’ils sont amers.

De cette façon, tu me seras chère, si chère que je t’aimerai au point de désirer ardemment t’avoir pour toujours dans mon royaume. Seul l’amour me pousse à te laisser ici-bas encore un temps pour te rendre meilleure. Seul l’amour doit te pousser à devenir meilleure pour voler à mes côtés.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Amour_10
Amour infini pour les hommes


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Marioa Valtorta : " L' Evangile , Signe de la Puissance divine "

Message par Maud Dim 27 Nov - 6:53

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_33

L’Évangile, signe durable de la puissance divine

Le 3 juin

Jésus dit :

“Beaucoup me demandent un signe. Quel signe ? Un signe de l’heure ou un signe de ma puissance ?

Le signe de l’heure, vous l’avez déjà. Je le répète : ‘Je ne suis pas venu changer la Loi’. C’est vous qui l’avez changée. Et moi, je ne change pas ma Parole. Ce que j’ai dit, je l’ai dit. Tout ce qui devait arriver du moment où je parlais, homme parmi les hommes, jusqu’au moment où je viendrai, Dieu fils de Dieu, juger les hommes, se trouve dans mon Évangile.

C’est vous, êtres stupides dont la tête est remplie de mille rumeurs inutiles et de pensées perverses, qui ne comprenez plus ce que j’ai dit. N’êtes-vous pas peut-être salés par le feu, ce feu qui salera mes ennemis pour l’éternité ? Celui qui vous brûle maintenant et qui descend sur vous pour vous détruire et vous conduire au blasphème et à l’hérésie n’est qu’une avance sur le feu dont je parle, destiné à ceux dont la conduite est scandaleuse et qui ne se convertissent pas. Et vous êtes parmi ceux-là. Vous ne vous souciez que du corps et des richesses iniques, vous piétinez les consciences et les autels, vous profanez tout ce que vous touchez et vous me tuez moi-même une deuxième fois en vous.

Voilà les dons que sait vous offrir Lucifer sous le signe duquel vous vous êtes placés. La bête souffle le feu de sa gueule après vous avoir plongés dans le mal de la corruption. Ce sont là ses dons. Elle ne peut vous donner autre chose. Tandis que je vous avais donné, avec moi-même, tous les trésors de la grâce.

Vous voulez un signe de ma puissance ? Mais ça fait vingt siècles que je vous donne ce signe ! À quoi cela a-t-il servi ? J’ai ouvert sur vous les torrents de mes grâces, et du Ciel je les ai fait descendre sur la Terre en mille, dix-mille miracles. J’ai guéri vos malades, j’ai apaisé vos guerres, j’ai fait prospérer vos affaires, j’ai répondu à vos doutes, même sur des questions touchant  à la foi, car je connais votre faiblesse qui ne croit pas si elle ne voit pas; je suis venu répéter ma doctrine, j’ai envoyé ma Mère pour que de sa douceur elle vous plie à la pénitence et à l’amour. À quoi cela a-t-il servi ?

Vous m’avez traité comme un idiot, exploitant ma puissance et ma patience, convaincus qu’après avoir fait le miracle, je ne m’en souviendrais plus. Eh bien, non, enfants de ma douleur. Tout est noté dans le grand livre de mon Intelligence, et ce n’est pas avec de l’encre que tout y est écrit, mais avec le charbon ardent de l’Amour Et rien ne sera oublié.

Vous avez exploité la venue de ma Mère à des fins humaines, vous en avez fait un objet de rires et de commerce. Ne savez-vous pas que Marie est mon Temple et que mon Temple est maison de prière et non caverne de voleurs ? Ses paroles, si affectueuses, si suppliantes, si pleines de larmes pour vous qui lui avez tué son Fils - et vous ne savez même pas tirer profit d’un si grand sacrifice - ses paroles sonnent à vos oreilles comme une chanson futile. Vous avez continué sur votre chemin de perdition.

Mes messagers - ces âmes qui, vivant comme vous devriez tous vivre, sont devenues mes propagatrices pour répéter une fois de plus la parole de mon cœur - vous les avez traités de ‘fous’ et d’‘obsédés’, vous les avez toujours tourmentés et quelquefois vous les avez même tués. Moi aussi je fus appelé ‘fou’ et ‘obsédé’ par la génération adultère et homicide de mon temps.

Le signe ! Le signe, vous l’avez et il n’est d’aucune utilité pour vous redonner ma paternité. Aucun autre signe ne vous sera donné. Cherchez-le dans ma parole et dans votre conscience, si toutefois vous réussissez encore à la retrouver vivante sous l’amas de convoitises, d’adultères, de fornications, de vols, d’homicides, d’envies, de blasphèmes et d’orgueil avec lesquels vous l’avez lapidée.

C’est l’Ascension. Avant de monter aux Cieux, je bénis ma Mère et mes disciples. Je n’avais personne d’autre à bénir puisque les autres m’avaient repoussé et maudit. Même maintenant, je bénis mes disciples puisque les autres ne veulent pas de moi et blasphèment à ma bénédiction.”


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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L' Evangile , Signe durable de la Puissance divine


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Réparation au Coeur de l' Eucharistie"

Message par Maud Lun 28 Nov - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_34

‘’ Réparation au Cœur de Dieu dans l’ Eucharistie ‘’


Le 4 juin


Jésus dit :


“J’aime toutes les âmes. J’aime celles des purs qui vivent comme mon cœur le désire pour votre bien, celles des doux comme moi je suis doux, celles des généreux qui expient pour tous et continuent ma Passion, celles des miséricordieux qui m’imitent à l’égard de leurs frères et sœurs. J’aime les pécheurs car c’est pour eux que je devins Rédempteur et que je montai sur la croix.  Leurs péchés me font souffrir, mais ils n’éteignent pas mon amour pour eux, ils n’éteignent pas mon désir de les étreindre contre moi lorsqu’ils se seront repentis. J’aime les petites âmes qui, sans être dépourvues d’imperfections, sont riches d’un amour qui annule les imperfections.

Je t’aime toi, qui t’appelles Maria, le plus doux des noms pour moi. Le nom de ma Mère. Ce nom qui est bouclier et défense contre les embûches du démon, ce nom qui est musique du paradis, ce nom qui fait tressaillir de joie notre Trinité, ce nom dont je m’entourai dans ma vie et à l’heure de la mort. Marie de Magdala, Marie Cléophas : les fidèles à ma Mère et à moi.

Crois en cet amour que j’ai pour toi. Sens cet amour autour de toi. Pauvre âme ! Tu ne peux trouver que mon cœur qui sache te donner l’amour dont tu as besoin.

Je t’ai tant aimée que je t’ai même contentée dans tes caprices, pas très raisonnables à vrai dire, confirmant par des faits réels tes châteaux en Espagne. Non pas que cela me soit agréable, mais je ne voulais pas te diminuer face au monde; et puis je savais que même ces caprices se seraient transformés en outils de pénitence et d’amour, et par conséquent de sainteté.

Je t’ai tant aimée que j’ai su t’attendre... Je te regardais agir comme une chevrette bizarre et des fois je souriais, d’autres fois je m’attristais; mais je ne me fâchais jamais car je savais que ma petite chevrette deviendrait agnelle un jour.

Si je ne t’avais pas aimée comme je t’ai aimée, penses-tu que tu serais ce que tu es ? Non. Dis-toi bien que tu n’aurais fait qu’empirer de plus en plus. Mais j’étais là et je veillais.

N’aie pas peur de mes caresses. Jésus ne fait jamais peur Abandonne-toi. Avec ton cœur et ta générosité. Donne-moi tout. Et prends tout de moi.

Hier soir, ce matin, tu as placé sur le grand bûcher du sacrifice pour la paix ton petit fagot de sacrifices, et tu l’y a mis avec un sourire tiré de l’amour, en luttant contre les larmes humaines qui voulaient monter, contre les chuchotements de l’Ennemi qui voulait te troubler. Oh ! Ma chère ! Ton sacrifice, fait avec la joie de l’amour, ne sera pas oublié.

Maintenant, je vais te demander une chose. Tu sais, et tu y penses avec douleur, qu’un grand nombre d’hosties sont éparpillées parmi les saletés et les ruines dans la dévastation des églises.

C’est comme si ‘étais moi-même renversé parce que je suis dans le Saint Sacrement. Eh bien, étends idéalement ton amour comme un tapis précieux, comme une nappe du lin le plus pur pour me recueillir, moi-Eucharistie, frappé, blessé, profané, chassé de mes tabernacles, non par ces petits hommes qui frappent mes églises — ils ne sont que les instruments — mais par Satan qui inspire leurs actions, Satan qui sait que le temps presse et que cette lutte est parmi les luttes décisives qui anticipent ma venue.

Oui. Derrière le paravent des races, des hégémonies, des droits, derrière le mobile des nécessités politiques se cachent en réalité le Ciel et l’Enfer qui se combattent. Et il suffirait que la moitié des croyants dans le vrai Dieu - mais que dis-je ? Moins que cela, moins du quart des croyants - croient réellement en mon Nom pour que les armes de Satan soient domptées. Mais où est la Foi ?

Aime le moi Eucharistique. L’Eucharistie est le cœur de Dieu, c’est mon cœur Je vous ai donné mon cœur à la dernière cène; pourvu que vous le vouliez, je vous le donne toujours. Et vous ne concevrez pas le Christ en vous et vous ne lui donnerez pas le jour si vous ne savez pas faire vivre son cœur en vous. Lorsqu’une créature se forme dans les entrailles d’une femme, qu’est- ce qui se forme en premier ?

Le cœur. Il en est ainsi pour la vie de l’esprit. Vous ne pourrez donner le Christ si vous ne formez pas en vous son cœur en aimant l’Eucharistie qui est Vie et vraie Vie. En aimant comme ma Mère m’aima dès ma conception.

Oh ! Quelles caresses à travers sa chair vierge, à moi, informe et minuscule, qui palpitais en elle, avec mon petit cœur embryonnaire ! Oh ! Quels frémissements je communiquais à son cœur, à travers les replis obscurs de l’organisme, des profondeurs de ce tabernacle vivant où je me formais afin de naître et de mourir pour vous, en crucifiant le cœur de ma Maman à la même croix, pour vous !

Mais ces mêmes frémissements, je les communique à votre cœur quand vous me recevez. Votre pesanteur charnelle et intellectuelle ne vous permet pas de les percevoir, mais je vous les donne. Ouvre-toi entièrement pour me recevoir.

Plusieurs fois par jour - je ne peux pas te dire à chaque instant, mais si tu étais un chérubin et non une créature qui connaît les faiblesses de la matière, je te dirais à chaque instant - répète cette prière : ‘O Jésus, qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t’adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres.

Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t’aiment, et je t’aime pour moi et pour ceux qui ne t’aiment pas. Que la douleur m’empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veux être semblable à nous en ce temps de guerre. Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint, et mon holocauste, de l’encens. Ainsi soit-il’.”

Cahiers de 1943 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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"L'Eucharistie est le don du Sacré Coeur qui va «jusqu'au bout de l'amour '' (Jn 13, 1)



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Supplication à Notre Dame des douleurs "

Message par Maud Mar 29 Nov - 6:55

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La deuxième venue du Christ : l’heure du jugement : Supplication à Notre-Dame des douleurs


Le 5 juin à Midi

Jésus dit :

“Vous voudriez que je vienne et que je me montre afin de terroriser les coupables et de les réduire en cendres. Oh ! Misérables ! Vous ne savez pas ce que vous demandez !

Malheureusement, je vais venir. Je dis ‘malheureusement’ parce que ma venue annoncera le Jugement, et un épouvantable jugement. Si je devais venir pour vous sauver, je ne parlerais pas ainsi et je ne chercherais pas à éloigner le temps de ma venue, mais au contraire, je me hâterais de venir vous sauver de nouveau. Mais mon second avènement sera l’avènement d’un sévère jugement, inexorable et universel, et pour la plupart d’entre vous, ce sera un jugement de condamnation.

Vous ne savez pas ce que vous demandez. Et même si je me montrais, où est dans les cœurs, et surtout dans ceux qui sont principalement coupables des malheurs d’aujourd’hui, ce résidu de foi et de respect qui leur ferait incliner le visage vers le sol pour me demander pitié et pardon ? Non, enfants qui demandez la vengeance au Père alors qu’il est Père de pardon ! Même si mon visage brillait dans les cieux et si ma voix, qui a fait les mondes, tonnait de l’Orient à l’Occident, les choses ne changeraient pas. Mais seulement un nouveau chœur blasphématoire, seulement un nouveau flot d’injures seraient lancés contre ma personne.

Je répète : je pourrais faire un miracle et je le ferais si je savais qu’après vous vous repentiriez et deviendriez meilleurs. Vous, les grands coupables qui amenez les petits à désespérer et à demander vengeance, et vous, les petits coupables qui demandez vengeance.

Mais ni vous, les grands coupables, ni vous, les petits coupables, ne vous repentiriez et vous ne deviendriez pas meilleurs après le miracle. Au contraire, vous piétineriez dans une frénésie de joie coupable les corps des punis, déméritant aussitôt à mes yeux, et vous monteriez dessus pour opprimer les autres à votre tour du haut de ce trône fondé sur une punition.

C’est ça que vous voudriez. Que je frappe pour pouvoir frapper à votre tour. Je suis Dieu et je vois dans le cœur des hommes et je ne vous écoute donc pas dans ceci. Je ne veux pas que vous vous damniez tous. Les grands coupables ont déjà été jugés. Mais vous, j’essaie de vous sauver. Et cette heure, pour vous, est le crible du salut. Ceux qui portent déjà en eux la zizanie du diable tomberont sous l’emprise du prince des démons, tandis que ceux qui ont dans le cœur le grain de blé dont germe le pain éternel germeront en moi à la vie éternelle.”

Supplication à Notre-Dame des Douleurs

" Marie, qui nous as pris pour tes enfants au pied de la Croix, Marie qui es notre Mère et la Mère de notre Dieu et de notre Frère Jésus, écoute la voix de tes enfants.

Voici : nous nous traînons au pied de la croix sur laquelle agonise ton Fils et où tu agonises aussi, le cœur déchiré, Oh ! Mère, qui vois mourir ton Enfant. Regarde-nous, Marie. Nous sommes tous aspergés du Sang de ton Fils. Il est mort pour nous, pour nous donner la vie et la paix en ce monde et dans l’autre. Et nous nous tournons vers toi, qui fus la première pierre de notre rédemption, pour avoir vie, salut et paix, que nous avons démérités par notre façon de vivre rebelle et contraire à la doctrine de ton Fils

Oui, nous savons avoir mérité le fléau qui maintenant nous frappe. Nous le reconnaissons humblement afin de te ressembler, toi qui fus la très humble en outre de la très pure. Mais, Oh ! Mère, en plus d’être pure, tu es compatissante. Aie donc pitié de nous, Marie, qui as engendré la Miséricorde même au monde !

Sauve-nous, Oh ! Marie, sauve-nous, de la furie de l’ennemi ! Sauve nos églises et nos maisons, les églises et les maisons de cette ville qui te reconnaît pour sa Reine et Patronne.

Sauve nos hommes, ces hommes que tant de fois tu sauvas, Etoile des mers, des malheurs au large.

Sauve-nous tous qui sommes ici, prosternés à tes pieds; sauve ceux que l’infirmité empêche d’être ici avec nous, mais qui y sont avec leur âme et par leur souffrance.
Sauve aussi ceux qui sont absents à cause de leur obstination, tes enfants qui se sont fourvoyés, les plus malheureux, car ils ont perdu la Lumière, la Voie, la Vie en perdant ton Fils, la Vérité vraie.

Et pour pouvoir pénétrer ton cœur de notre prière, voici, Oh ! Marie, que nous nous dépouillons de nos rancœurs, de notre esprit de vengeance, de la soif d’être cruels comme les autres le sont avec nous. Nous nous rappelons, en cette heure, que nous sommes tous créés par le Père, que nous sommes tous frères et sœurs du Fils, que nous sommes tous aimés de l’Esprit. Nous nous rappelons, en cette heure, la prière de ton Jésus, martyr pour nous : “Père, pardonnez-leur” et nous la répétons pour tous, sur tous, pour être à notre tour pardonnés par l’Éternel et sauvés par toi.

Salut, Marie ! De ton cœur transpercé, fais descendre sur nous la grâce du salut pour cette ville, pour notre patrie, pour le monde entier qui se meurt dans les ruines, car il a perdu de vue le Ciel.

Sainte Marie, prie pour nous. Et si la volonté de Dieu devait s’accomplir cruellement pour nous, sois à nos côtés à l’heure de notre mort pour nous amener avec toi, Marie, te voir et te remercier au milieu des splendeurs éternelles de Dieu. Amen " .



Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Marie , Notre Dame des douleurs


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta ; " Il nous faut renaître dans l' Esprit "

Message par Maud Mer 30 Nov - 7:16

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Vanité de toute science sans l’Esprit d’amour , Nécessité de vouloir le salut


Le 8 juin

Jésus dit

“Sans le Père, je n’aurais pas été. Mais sans l’Esprit, je ne serais pas venu. Parce que c’est l’Amour du Père qui m’a envoyé. Et nous sommes d’autant plus présents et plus actifs dans un cœur que l’amour en lui est plus vif. D’où la nécessité de posséder en vous l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit Saint.

J’ai dit qu’il ‘faut renaître dans l’Esprit pour pouvoir posséder la vie éternelle’. La naissance de la chair d’une autre chair ne vous différencie pas des brutes autrement qu’en ceci : vous serez jugés pour ne pas avoir voulu renaître dans l’Esprit, ce dont les brutes, elles, ne sont pas responsables. Vous, vous l’êtes. Alors pourquoi ne renaissez-vous pas dans l’Esprit ? Pourquoi tuez-vous l’Amour en vous ?

Comment ma doctrine peut-elle être comprise si l’Amour n’est pas en vous ? J’ai dit que ‘vous auriez compris quand j’aurais envoyé le Consolateur, l’Esprit de vérité’. Et voilà que je vous l’ai envoyé. Je suis monté sur la croix volontiers pour vous racheter et pour préparer la voie au Paraclet. Je suis monté au Ciel volontiers, laissant ma Mère, la seule en qui l’Esprit demeure comme au sein du Père, tant elle était pleine de grâce. Même qu’en elle était la ‘Grâce’ elle-même.

Je suis monté au Ciel, laissant les hommes que j’avais tant aimés au point de mourir sur la croix pour eux, afin de pouvoir vous envoyer


Celui à la lumière duquel tout devient clair. Je continue de vous l’envoyer, d’alimenter cette lumière avec moi-même, car je suis dans le Père et dans l’Esprit et ils sont en moi.

Et vous m’avez, moi avec mon Corps, avec mon Sang, avec mon Essence, dans l’Eucharistie. Votre Dieu et votre Frère. Mais vous vivez avec la chair. Vous m avez, moi, Lumière du monde, et de nouveau, et même toujours davantage, vous préférez les ténèbres à la lumière. Vous êtes comme de pauvres fous. Lorsque je vivais parmi vous, on vous aurait appelés ‘obsédés’, possédés par un esprit impur qui vous plie à d’étranges perversions, ce qui vous fait aimer les ténèbres, les laideurs, les compagnies immondes, alors que vous pourriez vivre dans la Lumière et dans la Vérité.

Vous avez l’ouïe et vous n’entendez pas, vous avez la vue et vous ne voyez pas; vous possédez la parole, mais vous l’utilisez pour blasphémer ou pour mentir; vous avez un cœur et vous ne l’élevez pas au Ciel, mais le vendez pour de basses amours et de vils intérêts.

Pourquoi vivez-vous en profanant et en vous profanant ? Que sont donc pour vous les paroles de vérité et de vie que je vous ai laissées et que le Paraclet vous a expliquées à la lumière de la charité ?

De temps en temps, je tente un autre miracle d’amour et je vous appelle, vous parlant de mille manières. Vous venez, vous enquêtez, vous vous secouez. Mais de quelle façon ? Avec une curiosité scientifique. Votre esprit ne se réveille pas au toucher du mystère qui se dévoile une fois de plus et vous montre Dieu et son amour. Pauvres créatures aveuglées par votre science humaine !

Une seule science est nécessaire. La mienne. Et elle vous est communiquée par l’Esprit de vérité. À sa lumière, tout ce qui existe se sanctifie, se purifie, devient bon. Si votre savoir humain tire ses origines de ce savoir parfait, il donne des œuvres de véritable utilité. Autrement, non. Si la science que vous possédez est seulement humaine, ce n’est pas la vraie science.

C’est une profanation. Elle arrache les voiles du mystère dont moi, qui sais doser le bien et le mal, j’ai enveloppé les forces cosmiques.

Le dragon siffle : ‘Mordez, humains, mordez dans le fruit qui vous  fera des dieux.’ Et vous mordez. Vous ne savez pas que vous mangez votre propre condamnation. Vous devenez, il est vrai, d’une génialité semi-divine; vous avez arraché à l’univers beaucoup de ses secrets et vous avez maîtrisé les forces de la nature. Mais sans le contrepoids de l’amour, votre savoir est uniquement puissance destructrice.

Et Satan siffle sa joie parce que, dans vos découvertes, il voit son signe qui nie Dieu. Seulement son signe.

Si, pour faire le bien, vous mettiez le centième de ce que vous mettez dans le mal, vous seriez déjà sauvés. Mais suivre le bien veut dire être purs, chastes, miséricordieux, honnêtes, justes  et humbles. Tandis que vous préférez être agents d’iniquité.”

“Vous ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.

Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes trompés dix, cent, mille fois.

Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent, mille, dix-mille fois.

Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité.

Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.

Le nombre de vos erreurs ne se compte plus. Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : ‘Voilà que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux’. Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer.

Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous arrêtez pas !

Oh ! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez  la voix du Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le Ciel, pour que la rosée divine vous lave.

Parce que vous êtes malades, mes pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissés embrasser par Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon amour, peut vous guérir.

Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi. Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ?

Ô! ! J’aurais pardonné même à Judas si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il m’avait dit : ‘Pardon !’. Il aurait été le premier à être racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa trahison et par les vôtres.

Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.

Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !

Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce.

Je ne dis pas que vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis Dieu; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est supportée sur mon Cœur.
Venez. Laissez ce qui meurt, ce qui vous blesse, celui qui vous veut du mal.

Venez à celui qui  vous aime, qui sait vous donner les choses qui ne nuisent pas et ne meurent pas. Aidez-moi, avec votre volonté. Je la veux pour agir.

Non parce que j’en ai besoin, mais parce que vous en avez besoin pour mériter le Royaume.

Venez. Aidez-moi à repousser l’Enfer en enfer et à vous ouvrir le Ciel.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Renait10
Renaitre dans l' Esprit


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Viens à Moi , avec Confiance "

Message par Maud Jeu 1 Déc - 7:57

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_37

‘’ Offrande à Dieu de la tristesse légitime ‘’

Le 9 juin

Jésus me répond personnellement :

“Je comprends ta tristesse et je te plains. Ce n’est pas cette tristesse que je dénonce comme une faute.

La tristesse coupable est celle qui vient de l’incapacité de supporter les choses et les croix, humaines les premières, surnaturelles les secondes. La tristesse coupable est la soif de jouissances, de richesses, qui reste inassouvie, ou le sentiment qui vient après l’assouvissement, lequel vous laisse plus tristes qu’avant parce que votre conscience pleure. C’est cette tristesse-là que je condamne.

Mais la tristesse bonne, que l’on ressent pour les malheurs des autres plus que pour les siens, l’affliction de voir Dieu vilipendé, le chagrin de voir de chers liens qui se brisent, cette tristesse-là je ne la condamne pas. Je l’ai éprouvée bien avant vous et j’ai pleuré.

Et puis, si l’âme s’élève encore davantage, si non seulement elle éprouve une tristesse non condamnable, mais elle sait de plus me l’offrir pour que j’utilise ses pleurs pour le bien d’autrui, alors je prends cette âme et je la berce sur mon cœur pour endormir sa peine et lui donner ma joie.

Tu la sens. Je sais que tu la sens distiller en toi. Ces tressaillements de soulagement que tu éprouves et qui te semblent des rayons dans l’obscurité causée par tant de choses, qui sont comme une libération des poids qui t’accablent, c’est moi qui viens en toi avec ma joie.

Tu as même deviné l’origine de cette grande obscurité dans la douleur qui, pour ton bien, t’envahit. Oui. Vivant en moi et pour moi, tu déchaînes les colères de l’Ennemi, lequel, ne pouvant rien faire d’autre, tente de t’effrayer en rendant ton avenir encore plus sombre qu’il ne l’est déjà. Mais n’aie pas peur; je suis avec toi.

Ce qui augmente ta tristesse, c’est aussi ta réflexion sur les paroles que je dis à ton âme, pas pour toi mais pour tous. Mais ne refuse pas de les recevoir. J’ai si peu de personnes de par le vaste monde qui tendent l’oreille pour écouter ma parole ! Ceux à qui je voudrais parler, afin de les ramener au chemin de la vie, ne veulent pas m’écouter. Alors je parle au petit nombre qui veut bien m’écouter. Lorsque ce sera utile, on fera connaître ce que j’ai dit en secret à mes fidèles, et ma parole continuera ainsi de retentir dans le monde.

Ne te refuse donc pas à mon œuvre, quelle qu’elle soit. Ne t’en glorifie pas, mais n’en sois pas effrayée non plus. Laisse-moi faire.

Je ne fais jamais rien sans but. Viens à moi toujours avec cette confiance que j’aime tant. Quand je trouve une âme confiante, j’ouvre mon cœur et je l’enferme dedans. Penses-tu qu’il puisse t’arriver quelque chose de vraiment mauvais si tu es enfermée dans mon cœur ? Même l’Enfer ne peut te nuire aussi longtemps que tu restes là. Et tu y resteras aussi longtemps que tu seras pure, aimante, confiante, fidèle.”

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Viens_10

" Viens à Moi " dit Jésus


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
Maud
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La conquête de l' âme pâr l' Amour "

Message par Maud Ven 2 Déc - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Maria_38

La conquête et domination de l’âme par l’amour : Le salut du monde à travers les âmes-victimes

Le 12 juin


Jésus dit :

“Si beaucoup lisaient ce que je te dicte, ils trouveraient quelques-unes des expressions un peu fortes, presqu’impossibles à leurs yeux humains. Le Père37 en sera moins étonné, car, en tant que mon serviteur, il sait que rien n’est impossible à Dieu, même certains types de comportement envers les âmes qui ne seraient pas suivis par les humains qui mesurent les choses et les appliquent selon des critères et des modèles qu’ils ont créés, et par conséquent, toujours imparfaits.

Lorsque je dis : ‘Je t’ai tant aimée que je t’ai même contentée dans tes caprices...’, je dis une phrase qui ferait écarquiller les yeux à plusieurs et nous attirerait, à moi, des critiques irrespectueuses et à toi, des jugements peu agréables. Et pourtant, c’est comme ça, et c’est arrivé grâce à mes vues très justes

Quand je t’ai voulue pour moi, pauvre Maria, tu étais si humaine, et l’humanité qui ‘t’avait entourée était encore plus humaine que toi et t’avait toujours tant alourdie, que tu étais vraiment une petite sauvage. Si je t’avais demandé alors ce que je t’ai demandé par la suite, et surtout ce que je veux de toi maintenant, d’heure en heure, tu aurais fui, effrayée.

Mais Jésus ne fait jamais peur. Avec ses chers enfants, Jésus est un père d’une tendresse parfaite; d’une tendresse divine, car si Jésus fut homme et qu’il connut les sentiments de l’homme, il a toujours été et il est Dieu, et il atteint donc la perfection de Dieu dans les sentiments.

Alors, pour te rapprocher de moi et pour que tu t’approches sans crainte et avec toujours plus d’amour, j’ai suivi la même règle que suivent souvent les humains pour gagner les enfants revêches. Je t’ai offert et donné tout ce que tu désirais. Parfois, c’étaient des bagatelles, d’autres fois des choses importantes. Eh bien, ton Jésus te les a données.

Des fois, tu rêvais les yeux ouverts et tu tenais ton rêve pour certain. Une personne humaine t’aurait démentie en te faisant passer pour folle ou menteuse. Moi, Dieu, j’ai transformé tes rêves en certitudes pour ne pas t’humilier aux yeux du monde. De cette façon, j’ai obtenu  que tu t’attaches à moi au point de devenir ce que tu es maintenant : une chose perdue en moi, inséparable de moi.

Toi, être fini et imparfait, tu n’existes plus avec tes limitations et imperfections humaines, parce que tu es absorbée, et tu t’es toi-même laissée absorber, par moi. Tu me vois en toute chose agréable, désagréable, joyeuse, triste qui t’arrive. Tu agis en regardant mon visage. Tu es fascinée par mon visage. Je pourrais te guider avec mon regard. Même avec moins : les battements de mon cœur, de mon amour te guident. Tu vis de mon amour. Tu vis dans mon amour. Tu vis pour mon amour.

Quand tu éprouves une joie, tu cours vers moi en riant pour me dire merci. Quand tu as besoin de quelque chose, tu tends la main en le demandant. Quand tu as de la peine, tu viens pleurer sur mon cœur. Tu es tellement convaincue que je suis ton tout que tu prends des décisions et tu te permets des choses qui pourraient paraître imprudences et folies aux yeux humains qui manquent de perspicacité. Mais toi, tu sais que je suis ton tout, un tout-Dieu qui peut tout, et tu me fais confiance.

C’est justement cette confiance absolue qui me pousse à accomplir continuellement pour toi de petits miracles, parce que c’est la confiance de celui qui m’aime qui ouvre mon cœur de Dieu pour en faire descendre des torrents de grâce.

Tu es à moi parce que j’ai su te prendre, parce que j’ai su faire de ta pauvre humanité avilie un chef-d’œuvre de la miséricorde. Tu es à moi, ma petite à moi. Tu étais à tant d’autres choses. Tu vivais pour les soucis humains. Tu souffrais, tu mourais dans la chair et dans l’âme parce que tu es une âme que le monde ne peut combler et tu ne savais pas trouver la voie. Maintenant tu es à moi, seulement à moi. Tu m’as, moi, ton Dieu et ton Époux, ton Jésus.”

Quand une âme arrive à être ainsi totalement à moi, l’amour lui tient lieu de Loi et de Commandements, divins l’une et les autres, mais qui font encore sentir leur présence. Ils sont comme le harnais de votre animalité pour qu’elle ne se cabre pas et ne tombe pas dans les précipices.

Mais l’Amour n’a pas de poids. Ce n’est pas une bride qui exerce une coercition. C’est une force qui vous conduit en vous libérant même de votre humanité. Quand une âme aime réellement, l’Amour lui tient lieu de tout. Elle est comme un petit enfant dans les bras de sa mère qui le nourrit, l’habille, l’endort, le lave, le promène ou le met dans son berceau pour son bien. L’Amour est la nourrice mystique qui élève les âmes destinées au Ciel.

Si par un miracle spécial, voulu aux trois-quarts par votre volonté — car sans votre volonté certains miracles ne peuvent, ne doivent pas se produire — et à un quart par ma bienveillance, si par un tel miracle toutes les âmes devenaient vivantes seulement par l’esprit, c’est-à-dire toutes dignes du Ciel, je prononcerais pour la Terre le mot ‘Fin’, pour pouvoir vous amener tous au Ciel avant qu’un nouveau ferment d’humanité ne vienne corrompre encore une fois quelques-uns des plus faibles parmi vous. Mais malheureusement cela n’arrivera jamais. Au contraire, la spiritualité et l’amour meurent sur Terre de plus en plus

C’est pour cela que les âmes qui savent vivre dans la spiritualité et l’amour doivent toucher aux sommets de l’esprit, de la charité et du sacrifice — parce que le sacrifice n’est jamais absent de cette trinité de choses nécessaires pour être mes vrais disciples — et faire réparation pour les autres qui ont rendu stériles leur esprit et leur amour dans leur cœur.

Faire réparation, consoler, souffrir. Ce seront les victimes qui sauveront le monde.”


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 14 Jysus_22
" Les battements de Mon Cœur "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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