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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Maud
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Accueillir l' Esprit Saint "

Message par Maud Sam 3 Déc - 7:24

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_39



Préparation de l’âme à l’accueil de l’Esprit Saint


Le 13 juin

Jésus dit :

“Pour que l’Esprit Saint puisse descendre et opérer librement dans un cœur, il faut cultiver en soi la charité, la fidélité, la pureté, la prière et l’humilité.

Mes apôtres se préparèrent à sa venue par ces vertus unies à un intense recueillement. Pour apprendre celui-ci, tout comme pour apprendre les autres vertus, ils n’avaient qu’à regarder Marie, ma Mère. En elle, l’esprit de recueillement était très intense. Elle savait se recueillir en Dieu même dans ses occupations ordinaires et sa grande joie était de pouvoir s’isoler dans la contemplation, le silence et la solitude.

Dieu peut parler n’importe où. Mais sa parole vous rejoint beaucoup mieux, vous, mortels dont les capacités de la recevoir sont limitées, lorsque vous êtes dans la solitude que lorsqu’au tour de vous les gens parlent, bougent et s’agitent, souvent pour des mesquineries humaines. Vous en aurez double mérite et double grâce si vous pouvez entendre Dieu même dans le tumulte, mais aussi double, triple fatigue.

Cependant, tu ne dois pas, Maria, contrevenir à la sainte charité et à la sainte patience pour m entendre. Tu mutilerais alors le fruit de ces leçons. Rien, même pas la pensée d’entendre ma voix, ne doit te rendre moins empressée dans l’exercice de l’indulgence et de la patience envers ton prochain. As-tu l’impression de perdre le fil de ce que je te dis ? Tu te désoles car tu te rends compte d’avoir oublié quelque parole précieuse de moi ?

Oh !, aie confiance en moi ! Je te la ferai retrouver, et encore plus belle qu’avant parce qu’elle sera sertie dans l’or de la charité et entourée des perles de la patience émiettée en un nombre infini d’actes, mais tous, tous précieux.

Souviens-toi que ‘tout ce que vous faites au prochain, vous le faites à moi, Jésus’. Sache donc sortir de ton entretien avec moi pour être à l’écoute des besoins de ton prochain, même ceux qui parfois sont tout à fait inutiles, toujours avec le sourire et la bonne volonté. Tu auras le mérite d’avoir pratiqué la charité et les autres ne seront pas scandalisés de te voir irritée pour avoir dû laisser la prière.

La Très Sainte Vierge Marie savait, sans s’impatienter, sortir de la méditation, de la prière, des suaves dialogues avec Dieu — et tu peux imaginer quelles hauteurs ils atteignaient — et s’occuper des autres sans perdre Dieu de vue et sans leur laisser entendre qu’on l’avait dérangée. Que Marie soit ton modèle.

Dans la prière aussi, mes apôtres n’avaient qu’à regarder Marie pour apprendre comment il faut prier pour être exaucé de Dieu. De même pour toutes les autres vertus nécessaires à préparer la descente du Paraclet. Encore aujourd’hui, le Consolateur descend avec une force d’autant plus intense qu’un esprit est prêt à le recevoir.

Marie, celle qui était pleine de grâce, n’avait besoin d’aucune préparation. Mais elle vous a donné l’exemple. Elle est votre Mère et les mères sont un exemple vivant pour leurs enfants. Marie était déjà pleine de l’Esprit Saint. Elle était son Épouse et connaissait tous les secrets de son Époux. Mais rien en Marie ne devait paraître différent des autres.

Moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis sur cette terre aux lois de la nature : j’eus faim, soif, froid, je fus fatigué, j’eus sommeil; et moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis aux lois du moral : j’éprouvai l’ennui, la peur, la tristesse, je jouis de l’amitié, je fus horrifié par la trahison, je tremblai jusqu’à suer du sang à l’idée de ce que j’avais à souffrir, je priai comme un humble humain qui a besoin de tout.

Marie aussi reçut donc l’Esprit Saint de façon manifeste. Même les plus grandes âmes doivent suivre la voie que tous suivent, dans les manifestations extérieures, j’entends, sans singularités, sans prendre des poses, lesquelles ne sont autre chose que de la vanité recouverte d’hypocrite humilité. Il vous faut être toujours simples, pour que l’Esprit Saint vienne à vous avec plaisir, et puis savoir le retenir avec une très vive pureté. L’Esprit ne s’arrête pas là où est l’impureté. Et enfin, être fidèles à ses inspirations.

Il est, pour ainsi dire, l’Apôtre éternel et divin qui prêche infatigablement aux âmes la doctrine du Christ, qui l’éclaire et vous l’explique. Mais s’il est mal accueilli, si les portes des cœurs se ferment à son approche, s’il est reçu avec colère, il fait ce que je dis à mes apôtres : il s’en va et sa paix retourne à lui alors que vous en êtes prives.

Dieu ne s’impose pas excepté dans des cas particuliers. Il est toujours prêt à intervenir pour vous aider, mais il exige de vous le désir de le recevoir, la volonté de l’écouter, le courage de le suivre, la générosité de le confesser. Alors il vous étreint, vous pénètre, vous soulève, vous embrase, vous déifie, vous fait changer votre pauvre nature animale en une nature toute spirituelle, vous rend semblables à lui et, comme un aigle en plein vol, vous porte en haut, dans les domaines de la Lumière, dans les régions de la pureté, vous amène près du soleil de la charité et vous y réchauffe, jusqu’à ce qu’il vous ouvre les portes de son Royaume pour une éternité de béatitude.”

Cahiers de 1943 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Accueillir l' Esprit Saint



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Soyez de bons Pasteurs pour mes brebis "

Message par Maud Dim 4 Déc - 7:20

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Les stigmates invisibles de la douleur        


Le 14 juin


Après la Communion

Jésus dit :

“Écoute d’abord ce que je te dis et puis, par obéissance au Père, tu copieras la leçon sur les personnes consacrées.

Sais-tu pourquoi, Maria, les choses qui sont éclairées pour toi sont réservées à toi seule ? Farce que tu ne t’es pas contentée de suivre Jésus jusqu’au Cénacle, mais tu es entrée, à la suite de ton Époux de douleur, jusqu’à la chambre des tortures. Il faut beaucoup de générosité, beaucoup de charité, beaucoup de fidélité pour faire cela, et je sais récompenser ces trois pleines mesures.

Lorsque je fus arrêté, apôtres et disciples fuirent, eux qui avaient su me suivre en me jurant leur fidélité jusqu’à la fraction du pain. Seulement deux me suivirent, Jean l’affectueux et Pierre l’impulsif. Mais l’élan de Pierre, comme chez tous les impulsifs, se brisa sur le premier écueil de la difficulté et de la peur, et il s’arrêta à la porte. Jean, qui était tout amour, défia tout et tous, et entra.

Il y eut plus de courage chez Jean en cet instant que dans le reste de sa vie. Par la suite, tout au long de son apostolat, il fut fortifié par l’Esprit Saint et aidé, pendant les premières années, par ma Mère, maîtresse de fermeté et d’apostolat. En outre, il avait été confirmé dans la foi par ma Résurrection, par les premiers miracles, par le fait qu’il voyait ma doctrine se propager de plus en plus.

Mais cette nuit-là, il était seul. Il avait contre lui une foule déchaînée, Satan soufflait ses doutes pour entraîner les autres, surtout les fidèles, dans le doute qui est le premier pas vers le désaveu. Il avait contre lui la lâcheté de sa chair qui flairait le danger où se trouvait le Maître, et sentait que ce même danger débordait sur ses disciples.

Mais Jean, amour et pureté, resta et entra à la suite de son Maître, de son Epoux, de son Roi. Roi de douleur, Époux de douleur, Maître de douleur.

Aussi longtemps qu’une âme n’accepte pas d’être admise dans le ‘secret de la douleur’ que moi, le Christ, ai goûtée jusqu’au fond, elle ne peut avoir la prétention de connaître ma doctrine à fond, ni d’avoir des lumières supérieures aux lueurs qui sont accordées à tout le monde.

Des rayons d’une lumière spéciale se dégagent de mon front couronné d’épines, de mes mains transpercées, de mes pieds troués, de ma poitrine déchirée. Mais ils vont à ceux dont l’esprit se fixe sur mes plaies et sur ma douleur, et qui trouvent la douleur et les plaies plus belles que toute autre chose créée.

La stigmatisation n’est pas toujours sanglante. Mais chaque âme qui m’aime au point de me suivre dans la torture et dans la mort, laquelle est vie, porte mes stigmates dans son cœur, dans son esprit. Mes rayons sont des armes qui blessent et des lumières qui éclairent. Ils sont une grâce qui entre et vivifie, ils sont une grâce qui instruit et élève.

Par bienveillance, je donne à tous, mais je donne infiniment à ceux qui se donnent à moi totalement. Et tu peux croire que si, en vérité, les œuvres des justes sont inscrites dans le grand Livre qui sera ouvert au dernier jour, les œuvres de ceux qui m’aiment jusqu’à l’holocauste, les œuvres des victimes volontaires qui, à ma ressemblance, se donnent pour la rédemption de leurs frères et sœurs, ces œuvres-là sont inscrites dans mon Cœur et jamais, dans les siècles des siècles, elles ne seront effacées.

Par ailleurs, il est naturel que tu ne puisses expliquer comment il arrive que des choses particulières, réservées à toi seule, soient bien éclairées. N’essaie même pas de l’expliquer. Tu dirais beaucoup de mots et tu ne dirais rien. Ce sont des choses qu’on accepte et qu’on n’explique pas, même pas à soi-même. On les accepte avec la simplicité d’un enfant, la simplicité d’une colombe.

On donne au prochain ce que le bon Jésus nous dit de lui donner et on garde pour soi le reste, telles de précieuses marguerites enfermées dans son cœur, en cherchant à en mériter beaucoup d’autres par une vie qui baigne dans la charité, la fidélité, la générosité, la pureté.”

Jésus dit :

“Prie, offre et souffre beaucoup pour mes prêtres. Beaucoup de sel est devenu insipide et les âmes en souffrent, perdant le goût de moi-même et de ma doctrine.

Il y a quelque temps que je te dis cela, mais tu ne veux pas l’entendre. Et tu ne veux pas l’écrire. Tu t’en détournes. Je comprends pourquoi. Mais d’autres avant toi en ont parlé, sous mon inspiration, et c’étaient des saints. Il est inutile de vouloir se fermer les yeux et les oreilles pour ne pas voir et ne pas entendre. La vérité crie même par le silence. Elle crie avec les faits qui sont la plus forte des paroles.

Pourquoi ne répètes-tu plus la prière de Marie Madeleine de’ Pazzi ? Autrefois, tu la disais sans cesse. Pourquoi n’offres-tu pas une partie de tes souffrances quotidiennes pour tout le sacerdoce ? Tu pries et tu souffres pour mon Vicaire. C’est bien. Tu pries et tu souffres pour quelques personnes consacrées qui se recommandent à toi ou envers lesquelles tu as un devoir spécial de reconnaissance.

C’est bien, mais ce n’est pas assez. Et pour les autres, que fais-tu ? Tu as inclus une intention de souffrance pour le clergé le mercredi. Cela ne suffit pas. Il faut que tu pries pour mes prêtres tous les jours et que tu offres une partie de tes souffrances à cette intention. Ne te lasse jamais de prier pour eux : ils sont les principaux responsables de la vie spirituelle des catholiques.

S’il suffit à un laïque d’en faire pour dix afin d’éviter le scandale, mes prêtres doivent en faire pour cent, pour mille. Ils devraient être semblables à leur Maître en pureté, en charité, en détachement des choses du monde, en humilité, en générosité. Au lieu de cela, le même relâchement de la vie chrétienne qu’on constate chez les laïques existe chez mes prêtres, et en général chez toutes les personnes consacrées par des vœux. Mais je parlerai de celles-ci après .

Pour le moment, je parle des prêtres, de ceux qui ont l’honneur sublime de perpétuer mon Sacrifice de l’autel, de me toucher, de répéter mon Évangile.

Ils devraient être des flammes; ils ne sont que fumée. Ils font ce qu’ils ont à faire avec lassitude. Ils ne s’aiment pas entre eux et ne  vous aiment pas comme des pasteurs qui doivent être prêts à se donner entièrement, jusqu’au sacrifice de leur vie, pour leurs brebis. Ils viennent à mon autel le cœur rempli des soucis de ce monde. Ils ont la tête ailleurs lorsqu’ils me consacrent et même ma Communion n’allume pas dans leur esprit cette charité qui doit être vive chez tous, mais très vive chez mes prêtres.

Quand je pense aux diacres, aux prêtres de l’Église des catacombes, et je les compare à ceux d’aujourd’hui, je sens une infinie pitié pour vous, mes foules qui restez sans la nourriture de ma parole, ou qui n’en recevez qu’une quantité insuffisante.

Ces diacres, ces prêtres-là avaient contre eux toute une société malveillante et le pouvoir constitué. Ces diacres, ces prêtres devaient exercer leur ministère au milieu d’innombrables difficultés; la moindre imprudence pouvait les faire tomber aux mains des tyrans et les conduire à une mort épouvantable. Malgré cela, que de fidélité, d’amour, de chasteté, d’héroïsme en eux ! Ils ont cimenté l’Église naissante de leur sang et de leur amour et fait de leur cœur un autel.

Ils resplendissent maintenant dans la Jérusalem céleste comme autant d’autels éternels sur lesquels moi, l’Agneau, me repose, me délectant d’eux. Eux, mes intrépides confesseurs, les purs qui ont su laver les saletés du paganisme qui les avait saturés pendant des années et des années avant leur conversion à la Foi et qui les éclaboussait de sa boue même après leur conversion, comme un océan de fange contre des écueils inébranlables.

Ils s’étaient purifiés dans mon Sang et ils étaient venus à moi avec des étoles blanches ornées de leur sang généreux et de leur impétueuse charité. Ils ne portaient au dehors ni vêtements ni signes de leur combat sacerdotal, mais ils étaient Prêtres dans l’esprit.

Maintenant, l’habit extérieur est là, mais leur cœur ne m’appartient plus.

J’ai pitié de vous, troupeaux sans bergers. C’est pour cela que je retiens encore mes foudres :j’ai pitié. Je sais qu’une grande partie de ce que vous êtes vient du fait que vous n’êtes pas soutenus.

Trop peu nombreux sont les vrais prêtres qui se dépensent pour se dévouer à leurs enfants ! Jamais comme maintenant il n’a été si nécessaire de prier le Maître de la moisson pour qu’il envoie de vrais ouvriers aux champs, où la récolte est ruinée parce que le nombre de vrais ouvriers infatigables est insuffisant, ouvriers sur lesquels mon regard se pose avec des bénédictions et un amour infinis et reconnaissants.

Si j’avais pu dire à tous mes prêtres : ‘'Venez, mes bons et fidèles serviteurs, entrez dans la joie de votre Seigneur ! ’'.

Prie pour le clergé séculier et pour le clergé conventuel.

Le jour où il n’y aurait plus de prêtres vraiment sacerdotaux, le monde connaîtrait une fin dont la parole ne peut décrire l’horreur. Le moment de ‘l’abomination de la désolation’ arriverait, mais avec une violence si épouvantable qu’il serait un enfer porté sur terre.

Prie et dis aux autres de prier pour que le sel ne devienne pas insipide dans tous excepté Un, dans le dernier Martyr qui sera présent pour la dernière Messe, parce que jusqu’au jour ultime mon Église militante existera et le Sacrifice sera accompli.

Plus il y aura de vrais prêtres dans le monde quand les temps seront accomplis et moins le temps de l’Antéchrist et les dernières convulsions de la race humaines seront longs et cruels. Car les ‘justes’, dont je parle quand je prêche la fin du monde, sont les vrais prêtres, les vrais consacrés dans les couvents éparpillés sur la terre, les victimes, cette foule inconnue de martyrs que seul mon œil connaît alors que le monde ne les voit pas, et ceux qui agissent avec la vraie pureté de la foi. Ces derniers sont, même à leur insu, consacrés et victimes.”

Cahiers de 1943 - Dictées de Jésus à Maria  Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Le_bon10
" Soyez de bons Pasteurs pour Mes brebis "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La tentation du doute "

Message par Maud Lun 5 Déc - 7:19

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_41

La tentation du doute

Le 15juin

Jésus dit :

“Que le démon cherche à te troubler, c’est naturel. Il ne peut plus agir sur ta chair, il tente alors de troubler ton esprit.

C’est son travail de le faire. C’est-à-dire qu’il tente de décourager les âmes, de les effrayer, de les faire tituber. En général, il essaie de les faire pécher pour les détacher de moi. Quand il ne réussit pas parce que l’âme est bien vigilante et que la tromperie n’entre pas, il cherche à l’effrayer et à lui inspirer des pensées bonnes en apparence, mais qui sont en fait nocives.

Tu vois, Maria, des deux pensées : ‘Je deviendrai sainte’ et ‘il est impossible que je devienne sainte’, la plus dangereuse et la plus contraire à moi est la deuxième. La première n’est pas un acte d’orgueil si elle est corroborée par tous les efforts de la volonté pour atteindre à la sainteté.

J’ai dit : ‘Soyez parfaits comme mon Père’. En vous disant cela, je ne vous ai pas fait une simple exhortation, mais je vous ai donné un doux commandement, en vous signifiant la mesure de la perfection, celle de Dieu, le très parfait. Car je vous aurais voulus tous parfaits pour vous avoir tous autour de moi pour l’éternité.

L’âme doit donc tendre à la sainteté, se dire : ~Je veux devenir sainte’ sans hésitations, sans faiblesses. Reconnaissez-vous que vous êtes faibles ? Mais je le sais mieux que vous que vous êtes faibles, et pourtant je vous ai dit : ‘Soyez parfaits’, parce que je sais que, si vous le voulez, avec mon aide, vous pouvez être parfaits, c’est-à-dire saints.

C’est ce que le malin ne veut pas. Il sait très bien, car il est fort intelligent, que lorsqu’une âme a fait le premier pas dans la voie de la sainteté, elle a goûté à sa première bouchée de sainteté, dont la saveur est ineffable; elle en a dès lors la nostalgie et elle est perdue pour lui. Alors, il suscite des pensées de fausse modestie et de méfiance.

‘Il n’est pas possible que je mérite le Paradis. Quelle que soit la bonté de Dieu, se peut-il qu’il puisse me pardonner, m’aider ? Se peut-il que, même avec son aide, je puisse le satisfaire ? Je ne suis bonne à rien’.

Ou bien, il siffle ses insinuations. ‘Penses-tu vraiment pouvoir devenir sainte ? Ce que tu éprouves, ce que tu entends, ce que tu vois sont les illusions d’un esprit malade. C’est ton orgueil qui te les fait penser. Toi, une sainte ? Ne te souviens-tu pas de cela... de cela… de cela ? As-tu oublié ce que le Christ a dit ? Pensant comme cela, tu commets un autre péché, le même que moi. Tu crois être semblable à Dieu...’.

Laisse-le siffler. Il ne mérite pas de réponse. Ce que tu éprouves vient de Dieu, ce que tu penses, c’est mon désir qui se répercute en toi. C’est donc une chose sainte. Je t’ai dit quel est mon signe : c’est la paix. Lorsque tu ressens la paix en toi, c’est signe que ce que tu éprouves, ce que tu entends, ce que tu vois, ce que tu penses est chose de Dieu. Continue sans hésiter. Je suis avec toi.

Quand notre Ennemi te dérange trop, dis : ‘Je te salue, Mère de Jésus, je m’en remets à toi’. Le nom de Marie fait encore plus horreur au démon que mon Nom et que ma croix. Il n’y réussit pas, mais il essaie de me nuire de mille façons dans mes fidèles. Mais l’écho du nom de Marie suffit à le mettre en fuite. Si le monde savait appeler Marie, il serait sauve.

Le fait d’invoquer nos deux Noms ensemble est donc une chose puissante pour faire tomber en morceaux toutes les armes que Satan lance contre un cœur qui m’appartient. Par elles-mêmes, les âmes ne  sont toutes que faiblesse, des riens. Mais dans la grâce, l’âme n’est plus seule. Elle est avec Dieu.

Par conséquent, quand l’autre te trouble avec des réflexions de fausse modestie ou de crainte, tu dois toujours penser : ‘Ce n’est pas moi qui pense être sainte, mais c’est Jésus qui veut que je le sois. C’est nous, Jésus et moi, Dieu et moi, qui voulons que cela arrive pour sa gloire.

N’ai-je pas dit : ‘Lorsque deux âmes s’uniront pour prier, le Père leur accordera la grâce demandée’ ? Mais qu’en sera-t-il lorsqu’une des deux est Jésus lui-même ? Alors le Père accordera la grâce demandée avec une pleine mesure, bien secouée, abondante. Car le Fils a un grand pouvoir sur le Père et toute chose est faite au nom du Fils.”

Jésus dit

“Dans la leçon sur les prêtres, j’ai dit que je te ferais réfléchir aux besoins des personnes consacrées par des vœux particuliers, mais qui ne sont pas prêtres, c’est-à-dire les vierges enfermées dans les monastères et couvents éparpillés de par le monde.

Dans l’esprit des fondateurs, ces lieux devaient être autant de maisons de Béthanie où, fatigué, dégoûté, offensé, persécuté, je trouverais refuge et amour. Et, toujours dans leur esprit, ils devaient être des sommets où, dans la solitude et le recueillement, les âmes pures continueraient de prier pour les habitants de la Terre, lesquels luttent et souvent ne prient pas.

Chasteté, non seulement de la chair, mais des pensées et de l’âme, charité très vive, prière, ou plutôt oraison continue que les occupations ne troublent pas, amour de la pauvreté, respect de l’obéissance, silence extérieur pour entendre la voix de Dieu à l’intérieur, vocation au sacrifice, esprit de véritable pénitence, voilà les vertus dont devraient être pénétrés les cœurs de toutes les femmes qui se sont données à moi par des vœux spéciaux.

S’il en était ainsi, il y aurait chaque jour un nuage brûlant d’encens spirituel et un bain d’arômes spirituels qui purifieraient la Terre, pour monter ensuite jusqu’à mon trône. Et la triste zizanie du péché serait détruite peu à peu. Car celui qui prie obtient la grâce, et si vraiment on priait fort pour les pécheurs, on obtiendrait leur conversion.

Au lieu de cela, vous priez pour vous-mêmes. C’est de l’égoïsme et cela blesse la charité. Pour une grande partie des âmes qui sont dans les couvents, on peut se demander pourquoi elles sont entrées. Examinons un peu ensemble les raisons. Tu sentiras spontanément le besoin de prier pour ces âmes égarées beaucoup plus que si elles étaient restées dans le monde.

Beaucoup sont entrées par exaltation, obéissant à une bonne impulsion, mais qui n’a pas été corroborée par un ferme propos, une mûre réflexion et une vraie vocation. Elles ont vu la charrue dans un champ en fleur à une heure ensoleillée et elles y ont posé la main sans réfléchir si elles avaient la force de se labourer elles-mêmes avec le terrible soc des renonciations. Les fleurs tombent, le soleil se couche.

La terre est pierreuse, dure, pleine d’épines et de tribulations; tombe la nuit, noire et orageuse. Ces âmes qui ont cédé à un rêve sans réfléchir se retrouvent désolées dans un monde qui leur est étranger, dans lequel elles évoluent avec peine. Elles souffrent et font souffrir les autres.

D’autres sont entrées après une déception. Elles croyaient être mortes; elles n’étaient qu’assommées. Même si on passe outre à la réflexion qu’à Dieu on offre les primeurs et non les restes, il faudrait toujours se demander si l’âme est vraiment morte au monde ou si elle est seulement grièvement blessée.

Une blessure qui n’est pas mortelle guérit, et l’on revient à la vie plus que jamais. Celles qui entrent après une déception sont troublées par la suite comme les autres, même plus, parce que, en plus de comprendre que le monde monastique n’est pas pour elles, elles y apportent des choses du monde extérieur : souvenirs, regrets, nostalgies, désirs.

Dans le silence du cloître, ces choses sont comme du vinaigre sur une plaie : elles l’enflamment, l’irritent; elles empoisonnent tout, rendent les âmes inquiètes, hargneuses, mordantes. Celles-ci souffrent aussi et font souffrir sans rien mériter.

Troisième catégorie : celles qui entrent par intérêt. Elles sont seules, pauvres, craintives face à la vie, sans métier ou profession qui leur assure un avenir.

Elles se retirent. Elles prennent la maison de Dieu pour un hôtel où elles seront logées et nourries. Elles assurent leur avenir. Mais on ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Dieu voit au fond des cœurs. Que va-t-il penser de celles-ci ?

Enfin, il y a les âmes qui se donnent à Dieu avec des sentiments purs et une vraie vocation. Ce sont les perles, mais peu nombreuses par rapport aux autres. Et elles peuvent aussi se gâter ou tomber malades.

Même les perles tombent malades. Il est difficile qu’une vie monastique ne connaisse jamais l’assaut d’un germe qui tente de ruiner la perle consacrée à Dieu.

Ma grâce les aide, mais il faut prier pour elles. C’est pour cela que la Communion des Saints existe. Personne n’est si insignifiant que sa prière ne sert à rien. Attiré par une prière qui s’élève du monde, Dieu peut descendre comme force dans le cœur d’une de mes épouses qui vacille dans un couvent.

L’humanité ne meurt pas dans un être humain lorsqu’il franchit le seuil d’un monastère. L’humanité ne meurt jamais. Elle entre malheureusement à l’intérieur des murs sacrés et m’en chasse. Elle suscite les mesquineries, l’acrimonie, les actes de zèle inconsidéré; elle dissipe, entrave, refroidit. Il est vrai qu’elle fait augmenter du centuple la sainteté des ‘saintes’. Mais cela ne suffit pas.

Prier, prier, il faut prier pour mes épouses. Que celles qui se font des illusions, celles qui ont été déçues, celles qui agissent par intérêt comprennent et sachent ajouter la croix de leur erreur aux autres croix de la vie conventuelle pour en faire une nouvelle marche de l’escalier qui monte au Ciel. Il est inutile d’être des bouquets de fleurs placés sur un autel si ces fleurs restent humaines. Je veux des fleurs spirituelles.

Sais-tu quelle différence il y a entre une âme qui vit dans l’humain et une autre qui vit dans le spirituel ? Tu as beaucoup de fleurs dans la pièce et tu sens un grand parfum. Mais tu avoues que le parfum de toutes ces roses, ces œillets, ces lys, ces jasmins n’a pas la moindre ressemblance au ‘parfum’ que tu respires parfois et qui provient de sphères surnaturelles. Celui-ci est parfum de ciel et celui de tes fleurs, parfum de terre.

Il en est de même des âmes. Les âmes véritablement mystiques dégagent un parfum céleste, les autres un parfum humain. Le monde peut admirer ce dernier, mais moi, je ne l’apprécie pas.

Je veux que mes couvents soient des serres de ciel où les sollicitudes humaines, les vanités, les envies, les critiques, les égoïsmes, les faussetés tombent comme des feuilles mortes. Il est inutile d’observer la règle à l’extérieur si l’intérieur est sali par les poisons humains.

La prière ne monte pas si un lest d’humanité est suspendu à ses ailes et l’oraison ne peut se dérouler. La prière ne se répand pas sur la terre pour sauver les pécheurs et elle ne s’élève pas pour me consoler si elle est épaissie par la fange humaine. Inutile alors de se consacrer à moi si le sacrifice de la liberté ne porte pas le fruit pour lequel certains sacrifices sont conçus.

Tout meurt lorsque la charité manque, surtout la charité, car la charité envers moi rend les âmes bonnes, pures, les détache de tout ce qui n’est. pas Dieu et leur fait aimer la Croix et les croix; car la charité envers le prochain les rend patientes, douces, généreuses.

Le monde peut être aidé par les vierges, mais les vierges doivent être aidées par les victimes.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Jysus_25
" invoquer Nos deux Noms ensemble "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Pénitence , Sacrifice et Charité "

Message par Maud Mar 6 Déc - 7:15

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La nécessité du sacrifice des âmes-victimes
Pénitence, sacrifice et charité contre la corruption du péché


Le 16 juin

Jésus dit :

“Chaque époque a eu ses formes de piété.

L’Église est née dans l’agitation des vagues du monde. Les vierges et les personnes consacrées vivaient mêlées à la foule des païens, lui apportant le parfum du Christ qui les imprégnait, et elles ont conquis le monde pour le Christ.

Puis vint le temps des austères ségrégations. S’ensevelir loin du monde était, selon les idées de l’époque, nécessaire à la perfection et à la rédemption continue des âmes. Des monastères, des ermitages, du fond des cellules murées, des torrents de sacrifices et de prières se répandirent sur la Terre, descendirent au Purgatoire, montèrent au Ciel.

Plus tard furent fondés les couvents de vie active. Hôpitaux, asiles, écoles bénéficièrent de cette nouvelle manifestation de la religion chrétienne.

Mais dans le monde païen d’aujourd’hui, d’un paganisme encore plus atroce parce que plus subtilement démoniaque, il faut de nouveau des âmes consacrées qui vivent dans le monde comme aux premiers temps de mon Église, afin d’y apporter mon parfum. Elles résument en elles-mêmes la vie active et la vie contemplative en une seule parole : ‘Victimes

Combien faudra-t-il de victimes à ce pauvre monde pour obtenir la pitié ! Si les humains m’écoutaient, je dirais à chacun d’entre eux mon commandement plein d’amour : ‘Sacrifice, pénitence, pour être sauves. Mais je n’ai que les victimes qui sachent m’imiter dans le sacrifice, la plus haute forme de l’amour.

N’ai-je pas dit : ‘Par ceci on saura si vous êtes mes disciples : si vous vous aimez les uns les autres... il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis’ ?

Les victimes ont porté leur amour si haut qu’il prend une forme semblable au mien. Les victimes se donnent pour moi car je suis dans les âmes, et qui sauve une âme me sauve dans cette âme.

Il n’y a donc pas de plus grand amour pour moi que de s’immoler pour moi, votre Ami, et pour les pauvres âmes pécheresses qui sont nos amis déchus. Je dis ‘nos’ amis parce que là où il y a une âme aimante, Dieu est aussi avec elle, et par conséquent nous sommes deux.

Tu penses souvent avec regret à la vie claustrale. Mais pense, ma chère âme, que d’être victime te rend semblable aux cloîtrées les plus austères. La victime adore, la victime expie, la victime prie. La prière d’une victime est égale à celle d’une cloîtrée, avec en plus la difficulté d’avoir à vivre d’oraison au milieu des dissipations du monde.

Là aussi je suis ton exemple. Moi, Victime, j’ai su adorer, prier, expier tout en restant dans le monde. On peut être des âmes victimes d’une perfection dorée en restant dans la foule, et ne pas l’être sous le sceau d’une double grille. Encore une fois, c’est l’amour qui compte et non les formes extérieures.

Comment fait-on pour être victime ? En vivant avec une seule préoccupation : celle de me consoler en rachetant les autres. On rachète les autres par le sacrifice. Moi, on me console par l’amour et en allumant l’amour dans les cœurs éteints. La vie des victimes consiste en l’acceptation perpétuelle de ne plus appartenir à soi-même, en un épanchement continu, en un feu incessant.

Mais à quiconque sait vivre de cette façon sera accordée l’invisible présence dont tu jouis toi- même. Parce que je suis là où sont mes apôtres et mes martyrs. Et les victimes sont des martyrs et des apôtres.”

Jésus dit encore :

« Pour préserver les corps de la corruption de la mort, on utilise depuis les temps les plus anciens des aromates qui arrêtent la putréfaction et conservent les dépouilles. Mais vous, humains qui spirituellement tombez en lambeaux, qui êtes rongés par la corruption de toute une société pourrie jusqu’à la moelle; pauvres humains pour qui je suis mort en vain, pourquoi n’utilisez-vous pas les aromates qui arrêteraient votre putréfaction ?

Je vous les ai enseignés. Je vous les ai enseignés avec la vie, avec la parole, avec la mort. Dans mon Évangile, ils sont la norme pour vivre sains dans la chair et dans l’âme, dans la pensée et dans l’action. Et cet Évangile, je l’ai vécu dans mes trente-trois ans de vie.

Vous ne pouvez pas me dire, comme vous pouvez le dire de vos faux prophètes : ‘Tu as prêché une chose, mais tu en as fait une autre’. Non. Jésus fut un Maître, non seulement par sa parole, mais par ses œuvres.

Je vous ai enseigné à préférer la pureté et la continence à la luxure, la sobriété à la débauche, la fidélité à la tromperie, le travail à l’oisiveté, l’honnêteté à la fraude, le respect des autorités à la rébellion, l’amour de la famille à la dissipation, la miséricorde à la dureté, l’humilité à l’orgueil, la justice à l’abus, la sincérité au mensonge, le respect de l’innocence au scandale, la foi à l’incroyance, le sacrifice à la jouissance. Mais toutes ces choses, moi, votre Dieu, je les ai faites avant vous.

Vous avez tout piétiné et vous avez dansé, comme des sots, sur les maximes divines sur lesquelles reposait votre bien en cette vie et dans l’autre.

Vous avez augmenté le savoir dans tous les domaines, excepté dans le seul domaine nécessaire : la connaissance de mon Evangile. Vous vous êtes rassasiés de toutes les nourritures, excepté de la seule nourriture nécessaire : ma Parole. Vous avez cru vous élever jusqu’au niveau de surhomme. Vous n’avez réussi qu’à devenir des super animaux. Seule ma Loi crée le surhomme car, elle vous déifie et vous rend éternels. Tout ‘le reste ne vous élève pas, il ne fait que vous rendre fous.

Marthe me dit : ‘Maître, il est dans son sépulcre depuis quatre jours et il sent déjà mauvais’. Mais vous, depuis combien de siècles y êtes-vous ? Vous vous enfoncez toujours davantage dans le sépulcre et dans la putréfaction de la mort. Même ma voix ne réussit pas à vous secouer, ni même mes pleurs


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Prudence humaine et surnaturelle "

Message par Maud Mer 7 Déc - 7:39

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Prudence humaine et prudence surnaturelle


Le 17 juin

Jésus dit :


“Je veux te parler de la prudence humaine.

La prudence surnaturelle est une grande vertu. Mais la prudence humaine n’est pas une vertu. Vous les humains avez appliqué ce nom, telle une étiquette erronée, à des sentiments impropres et non vertueux, tout comme vous appelez charité l’obole que vous donnez au pauvre.

Mais si vous faites une aumône, même considérable, et si vous la faites pour être remarqués et applaudis du monde, croyez-vous faire un acte de charité ? Non. Détrompez-vous. Charité veut dire amour. La charité, c’est donc d’avoir pitié et amour pour tous les nécessiteux de la terre. L’argent n’est pas nécessaire pour faire un acte de charité. Un conseil, un mot de réconfort, de douceur, un geste d’aide matérielle, une prière sont de la charité. Une aumône faite sans aucune délicatesse, laquelle humilie le pauvre en qui vous ne savez pas me voir n’est pas charité.

C’est la même chose pour la prudence. Vous appelez prudence votre lâcheté, votre envie de vivre tranquillement, votre égoïsme, trois choses qui ne sont certainement pas des vertus.

Même dans vos rapports avec la religion, vous aimez votre petite vie tranquille. Quand vous savez qu’une franche profession de foi, qu’une expression, dite telle que vous la chuchote l’Esprit de vérité, peut choquer les autorités, les employeurs, mari, enfants, parents, ceux dont vous attendez des appuis matériels, votre prudence humaine vous renferme dans un silence qui n’est pas prudent mais pusillanime, s’il n’est pas coupable, car vous arrivez à nier à renier, en vous parjurant, vos sentiments les plus spirituels.

Pierre fut le premier qui, par prudence humaine, en vint à nier me connaître à l’heure du danger. Je permis que cela arrive, pour que, une fois repenti, il pût compatir et pardonner aux frères et sœurs pusillanimes. Mais que de ‘Pierres’ depuis ce jour-là ! Vous avez toujours à l’esprit quelque  intérêt mesquin : vous le faites passer en premier et vous le défendez au détriment de l’intérêt éternel que vous vaudrait la courageuse vérité courageusement professée.

Devant certaines manifestations de Dieu, vous, pauvres humains, n’avez pas le courage de Nicodème et de Joseph, lesquels surent, à une heure terrible pour le Nazaréen et ses disciples, penser à moi, contre l’opposition de toute la ville de Jérusalem, et offrir leur collaboration. Toi-même parfois, tu restes un peu en suspens face à certaines de mes expressions que tu voudrais rendre moins tranchantes.

La prudence humaine vous guide. Vous l’apportez partout, jusque dans les évêchés, jusque dans les couvents. Que vous êtes différents des premiers chrétiens qui ne tenaient compte de rien qui fût humain et qui ne regardaient qu’au Ciel !

Il est vrai que je vous ai dit d’être prudents comme des serpents, mais non d’une prudence humaine. Je vous ai dit également que pour me suivre il faut de l’audace contre tout et tous, contre l’amour propre, contre le pouvoir lorsqu’il vous persécute parce que vous êtes mes disciples; contre le père, la mère, l’épouse, les enfants quand ceux-ci, par affection humaine et préoccupation terrestre, veulent vous empêcher de suivre ma voie.

Car une seule chose est nécessaire : sauver son âme, même s’il faut perdre la vie de la chair pour obtenir la vie éternelle.”

Cahiers de 1943 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Christ Sauveur de l' humanité


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Mer 7 Déc - 13:30

Comment pourrait-on pas croire que ça vient de Dieu tout ces beaux textes. 
On apprend que l'on est petit et que l'on ne peut arriver à une certaine perfection, sans le secours de Dieu. Traverser notre passage sur la terre sans lui impossible. Jésus Christ


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 7 Déc - 14:05

Bonjour @Carmila    Smile

Tu as  écrit

Comment pourrait-on pas croire que ça vient de Dieu tout ces beaux textes.
On apprend que l'on est petit et que l'on ne peut arriver à une certaine perfection, sans le secours de Dieu. Traverser notre passage sur la terre sans lui impossible  
Merci pour ce commentaire plein de sagesse et de Foi Approuve

Que le Seigneur te bénisse  sunny


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " L' Eucharistie , aliment miraculeux "

Message par Maud Jeu 8 Déc - 7:37

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_44

L’Eucharistie, aliment miraculeux

Le 18 juin

Jésus dit :


«Pour soutenir ses forces physiques, il faut nourrir le corps. Les indigents qui ne peuvent se procurer de la nourriture doivent la mendier auprès des riches. D’habitude, ils demandent du pain. Sans pain, la vie est impossible.

Vous êtes des pauvres qui avez besoin de nourriture pour votre âme. A votre pauvreté j’ai donné le Pain eucharistique. Il nourrit la moelle de votre âme, donne vigueur à l’esprit, soutient vos forces spirituelles, augmente le pouvoir de toutes les facultés intellectuelles, car là où est la vigueur vitale est aussi la vigueur mentale.

Une nourriture saine infuse la santé. Une nourriture vraie infuse la vraie vie. Une nourriture sainte suscite la sainteté. Une nourriture divine donne Dieu.

Mais en plus d’être pauvres, vous êtes malades, faibles, non seulement de cette faiblesse que cause le manque de nourriture et qui cesse quand on se nourrit, mais faibles à cause des maladies qui vous épuisent. Que de maladies a votre âme ! Que de microbes vous inocule le Malin pour provoquer ces maladies en vous ! Celui qui est faible et malade a besoin, non seulement de pain, mais aussi de vin.

Dans mon Eucharistie, je vous ai laissé les deux signes de ce dont a besoin votre nature de pauvres et votre faiblesse de malades : le pain qui nourrit, le vin qui fortifie.

J’aurais pu me communiquer à vous sans signes extérieurs. Je le peux. Mais vous êtes trop lourds pour saisir le spirituel. Vos sens extérieurs ont besoin de voir. Votre âme, votre cœur, votre esprit cèdent, et péniblement, devant les formes visibles et palpables.

C’est tellement vrai que, si vous arrivez à croire que je suis dans l’Eucharistie et que vous me recevez dans l’hostie, vous n’admettez pas, la grande majorité d’entre vous, l’infusion en vous de l’Esprit dont vous viennent élans, lumières, impulsions aux bonnes œuvres.

Si vous croyiez avec la force dont le Mystère est digne, vous sentiriez, en me recevant, la vie qui entre en vous. Lorsque je m’approche de vous, vous devriez vous sentir brûler comme près d’une fournaise ardente. Ma présence en vous devrait vous plonger dans une extase qui emporterait le profond de votre esprit dans un ravissement de Paradis.

La fusion de votre humanité pervertie avec mon humanité parfaite vous donnerait la santé, même physique; ainsi, vous résisteriez aux maladies de votre corps jusqu’au jour où je dirais

Au lieu de cela, je peux faire bien peu parce que j’entre là où la foi est languissante, où la charité est superficielle, où la volonté est à l’état d’ébauche, où l’humain est plus fort que l’esprit, où, par dessus tout, vous ne faites pas d’effort pour réprimer la chair afin que l’esprit surgisse.

Vous ne vous efforcez pas du tout. Vous attendez le miracle de moi. Rien ne m’empêche de l’accomplir, mais je veux de votre part au moins le désir de le mériter.

À celui qui se tourne vers moi en criant de l’aider et en imitant la foi des foules de Galilée, je me communiquerai, non seulement avec mon Corps et mon Sang, mais avec ma charité, mon intellect, ma force, ma volonté, ma perfection, mon Essence.

Dans l’âme qui sait venir à moi, je serai présent comme je le suis au Ciel, dans le sein du Père dont je procède, engendrant l’Esprit qui est charité et sommet de perfection.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta: " Marie , modèle de Vie Eucharistique "

Message par Maud Ven 9 Déc - 7:57

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_45

La lutte des anges contre les démons
Marie, modèle de vie éternellement eucharistique


Le 19 juin

Jésus dit :

«Il y a quelques jours, le Père46 a écrit qu’il était perplexe face à la véritable source de l’actuel fléau ‘parce qu’un règne divisé en lui-même n est plus un règne’. Je montrerai au Père que cela est possible, la division étant purement apparente.

Lucifer, dans ses manifestations, a toujours essayé d’imiter Dieu. Tout comme Dieu a donné à chaque nation son ange tutélaire, ainsi Lucifer lui a donné son démon. Mais comme les différents anges des nations obéissent à un seul Dieu, ainsi les différents démons des nations obéissent à un seul Lucifer.

L’ordre donné par Lucifer dans l’évènement présent aux divers démons ne change pas selon les états. C’est un seul et même ordre pour tous. D’où on peut comprendre que le règne de Satan n’est pas divisé et donc dure.

Cet ordre peut être énoncé de la façon suivante :

Les démons obéissent et sèment horreur et désespoir, éteignent la foi, étranglent l’espoir, détruisent la charité. Sur les ruines, ils sèment la haine, la luxure, l’athéisme. Ils sèment l’enfer Et ils réussissent car ils trouvent le terrain déjà propice.

Mes anges aussi luttent pour défendre le pays que je leur ai assigné. Mais mes anges ne trouvent pas un terrain propice. Ils sont donc perdants face à leurs ennemis infernaux. Pour vaincre, ils devraient être aidés par des esprits vivant dans et pour le bien. Vivant en moi. Ils en trouvent. Mais ils sont trop peu nombreux par rapport à ceux qui ne croient pas, qui n’aiment pas, qui ne pardonnent pas, qui ne savent pas souffrir.
Il convient de le répéter :

Je l’ai déjà dit ,  et je le répète :

C’est une des premières sélections de l’humanité, dont la dernière heure approche, pour séparer la moisson des élus de la moisson des réprouvés. Malheureusement, la moisson des élus est maigre comparée à l’autre.

Quand le Christ viendra pour vaincre l’éternel adversaire dans son Prophète, il en trouvera peu qui soient marqués par la Croix dans leur esprit.”

Jésus dit :

«Pour obtenir les véritables fruits de l’Eucharistie, il ne faut pas la considérer comme un épisode qui se répète à des moments plus ou moins éloignés, mais en faire la pensée de base de sa vie.

Vivre en pensant à Moi-Eucharistie qui m’apprête à venir ou qui suis venu en vous, faisant de cette rencontre un présent continu qui dure aussi longtemps que dure votre vie. Ne pas vous séparer de moi dans votre esprit, œuvrer dans le rayon qui jaillit de l’Eucharistie, ne jamais sortir de son orbite comme des planètes qui tournent autour du soleil et vivent grâce à lui.

En cela aussi je te propose Marie comme modèle. Son union avec moi doit être le modèle de ton union avec moi. La vie de Marie, ma Mère, fut entièrement eucharistique. La vie de Maria, la petite victime, doit être entièrement eucharistique.

Si Eucharistie signifie communion, Marie vécut eucharistiquement pendant presque toute sa vie48. Car j’étais en ma Mère avant d’être au monde comme homme. Et je ne cessai point d’être en elle lorsque je ne fus plus de ce monde comme homme. Nous ne nous sommes plus séparés du moment où l’obéissance fut sanctifiée jusqu'à la hauteur de Dieu et où je devins chair dans son sein si pur que les anges, en comparaison, le sont moins, si saint qu’aucun ciboire pour m’accueillir n’est tel.

Seulement dans le sein de Dieu y a-t-il une sainteté plus parfaite que celle de Marie. Elle est, après le Dieu Unique en Trois Personnes, la Sainte des Saints.

S’il vous était accordé, à vous mortels, de voir la beauté de Marie telle qu’elle est, vous en seriez ravis et sanctifiés. Il n’y a pas de comparaison dans l’Univers qui serve à vous dire ce qu’est ma Mère. Soyez saints et vous la verrez.

Et si voir Dieu est la joie des bienheureux, voir Marie est la joie de tout le Paradis. Car en elle, non seulement se délectent les chœurs des anges et la foule des saints, mais le Père, le Fils et l’Esprit Saint la contemplent comme l’œuvre la plus belle de leur Trinité d’amour.

Nous ne nous sommes jamais séparés. Elle aspirait à moi, avec toute la force de son cœur virginal et immaculé, en attendant le Messie qui avait été promis. Communion très pure de désir qui m’attirait les profondeurs du ciel. Communion encore plus vive du moment de  la bienheureuse annonciation jusqu’à l’heure de ma mort sur la croix. Nos esprits étaient toujours unis par l’amour. Communion d’amour très intense et d’immense douleur pendant mon martyre et aux jours de ma sépulture. Communion eucharistique après la glorieuse Résurrection et l’Ascension, jusqu’à l’Assomption qui fut l’éternelle union de la Mère très pure  et du Fils divin.

Marie fut l’âme eucharistique parfaite. Elle savait retenir son Dieu par un amour ardent, une pureté super angélique, une adoration continue. Comment aurais-je pu me séparer de ce cœur qui vivait de moi ? Je restais même après la consommation des espèces.

Les paroles que je dis à ma Mère pendant les trente-trois ans où je fus son fils sur la terre ne sont rien comparées aux entretiens que je-Eucharistie eus avec Elle-Ciboire. Mais ces paroles-là sont trop divines et trop pures pour qu’esprit humain puisse les connaître et bouche humaine les répéter. Dans le temple de Jérusalem, seul le prêtre entrait dans le Saint des Saints où se trouvait l’Arche du Seigneur. Mais dans le temple de la Jérusalem céleste, moi seul, Dieu, j’entre et connais les secrets de l’Arche très sainte qu’est Marie, ma Mère.

Efforce-toi d’imiter Marie. Et puisque c’est une chose trop ardue, demande à Marie de t’aider. Ce qui est impossible à l’être humain est possible à Dieu, et très possible si on le demande en Marie, avec Marie, par Marie.”

Cahiers de 1943- Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Don du Coeur de Jésus "

Message par Maud Sam 10 Déc - 7:03

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L’Eucharistie, Don du Cœur de Jésus


Le 20 juin

La Sainte Trinité

Jésus dit :


«Maintenant que tu as vu , as-tu compris ce qu’est l’Eucharistie ? C’est mon Cœur que je vous distribue. Je ne pouvais vous faire un don plus grand et plus aimant.

Quand vous recevez la Communion, si vous saviez me voir, moi qui vous donne mon cœur, n’en seriez-vous pas émus ? La foi devrait être très forte, et très forte la charité pour vous le faire voir. Cette vision mentale ne devrait pas constituer un don exceptionnel de ma 91> part, mais devrait être la règle, la douce règle. Et ce serait la règle si vous étiez réellement mes disciples.

Alors  vous me verriez et vous m’entendriez prononcer les paroles de la consécration sur le pain et sur le vin, rompre et distribuer le pain, vous l’offrant de mes propres mains. Mon prêtre disparaîtrait parce que je me superposerais à lui pour vous dire :

J’ai fait cela par amour pour vous : je me suis donné moi-même. Et j’ai fait cela pour toi aujourd’hui : j’ai soulevé le voile du Mystère et je t’ai fait connaître comment je viens à vous, comment je me donne à vous, ce que je vous donne de moi, même si vous ne savez pas voir et comprendre

C’est assez pour aujourd’hui. Il n’y a pas d’autres mots à dire. Regarde et adore.”

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" Cœur de Jésus dans l' Eucharistie "

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Que la Grâce remplisse ton Âme "

Message par Maud Dim 11 Déc - 7:14

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L’âme, citerne de grâce dans le désert


Le 21 juin

Jésus dit :


«Dans les pays d’Orient, il n’est pas inusité de trouver de grandes citernes d’eau situées justement à des endroits si arides qu’on s’étonne d’y trouver autant d’eau. Elles sont alimentées par des veines secrètes, enfouies sous le sable ou les roches calcaires qui distillent depuis des siècles cette richesse bénie dans d’énormes réservoirs séculaires. Tout autour il y a des palmiers et d’autres plantes, bien vertes car elles bénéficient de l’humidité que dégage le sol. Cette végétation garde l’eau fraîche et la protège du soleil brûlant qui dessèche tout dans les environs.

Les citernes sont la bénédiction des déserts. La bonté du Créateur a mis ces veines d’eau dans les profondeurs du sol par pitié des humains et il continue de les alimenter depuis le premier jour de la Terre.

Les caravanes affluent à ces citernes, les animaux du désert y accourent, et il n’est pas rare qu'un petit village s’élève tout près dans la fraîcheur de l’oasis, village dont on peut dire qu’il vit grâce à l’eau  qui y coule.

Je vais maintenant tirer une comparaison pour l’âme. La citerne qui recueille les eaux pour son bien et le bien d’autrui est l’âme qui sait accueillir la grâce qui coule en elle, intarissable, par la bonté de Dieu. Sa propre vie et celle des autres, qui sont en contact avec elle, en profitent et deviennent luxuriantes de fruits éternels, tandis que les plus déshérités, les malheureux qui ne savent pas faire bon usage de la grâce, les prodigues qui la gaspillent, les coupables qui la perdent peuvent, au contact de cette âme, s’en nourrir, s’en abreuver et réfléchir à combien douce est l’eau du Seigneur; ils sont portés à répéter le cri de la Samaritaine :

"Seigneur, donne-moi de cette eau".

Crois qu’en vérité, si quelqu’un me demandait à boire, je lui donnerais tout de suite, fût-il le plus grand des pécheurs, l’eau vive de la grâce.

Mais une réflexion s’impose. Qu’arriverait-il si l’eau que distillent les profondeurs de la terre trouvait une citerne aux bords endommagés ? L’eau déborderait et se perdrait dans le sol, formant de la boue dont ne jouiraient que les animaux visqueux et les insectes nuisibles. Les gens de ces contrées arides prennent grand soin de leurs citernes et ils en réparent les érosions pour que pas même une goutte du précieux élément ne se perde.

Pour que la grâce remplisse ton âme, fais bien attention à ce que rien n’endommage ton esprit. Les défaillances de la fidélité à la grâce sont autant d’attentats à l’intégrité de la citerne mystique dans laquelle je verse sans cesse l’eau qui jaillit d’une source de vie et qui donne la vie. Donc, grande attention et grande fidélité.

De plus, grande humilité. Les plantes vertes qui poussent avec luxuriance grâce à l’humidité du sol et qui servent à garder l’eau fraîche, empêchant le soleil de la faire évaporer, sont l’humilité : elle se fait luxuriante dans l’âme qui sait cultiver la grâce et sa luxuriance empêche le soleil de l’orgueil de consumer l’eau si précieuse.

Et puis, grande charité. La citerne ne vit pas pour elle-même. Elle vit pour les autres, elle a été créée pour les autres. Autrement son existence serait inutile. L’âme que je comble de mes dons de grâce doit se réjouir que tous viennent puiser en elle.

Ne commets pas le vilain péché de l’avarice spirituelle en voulant thésauriser pour toi seule les richesses que je te donne. Je te les donne gratuitement, mais tu dois les partager généreusement avec les autres. Pour ce qui est des prières et des souffrances, tu le fais, mais pour ce qui est de mes paroles, tu es d’une avarice honteuse :

Débarrasse-toi  de ce défaut.

J’ai parlé aux foules; je n’ai pas chuchoté seulement à l’oreille des amis. J’ai parlé aux amis et aux ennemis, aux Juifs et aux Gentils, à quiconque venait dans le rayon de ma voix. J’entends bien que ce que je dis à mes amis maintenant ne reste pas trésor enfoui par l’avare. Ce serait un manque à la charité, lequel pourrait bien m’inciter à punir l’avare et le méfiant — avare, car il garde tout pour lui, méfiant, parce qu’il croit que je n’ai pas d’autres monnaies à donner.

Mes richesses sont telles que les firmaments ne suffiraient pas à les contenir. Elles se renouvellent à chaque instant, à chaque battement, en termes humains, de ce grand cœur qui est le pivot de notre Trinité. Vie intarissable, création continue, renouvellement éternel.

Donne donc avec libéralité ce que je te donne. Avec charité, avec générosité, avec humilité.

Ces paroles divines qui coulent en toi sont une lame à deux tranchants. Sur l’un se trouve l’humilité, sur l’autre, l’orgueil. Un tranchant donne la vie, l’autre donne la mort. Car chaque  don de Dieu oblige celui qui le reçoit à une plus grande perfection; il risque, dans le cas contraire, d’appesantir le jugement de Dieu sur sa tête. À celui à qui il a été beaucoup donné, beaucoup sera demandé.

Grande humilité, donc. Donne anonymement comme je donne gratuitement. Par justice : pense que rien n’est à toi, mais tout est à moi. Par respect : souviens-toi que ce sont les paroles de Dieu et il serait indécent de les faire passer pour tiennes. Par vérité : dire qu’elles sont de toi serait un mensonge.

Et maintenant, va prier. Je te donne ma paix.”

Maintenant, c’est moi qui parle : il est 8h45 du matin.

J’étais en train de prier; je venais à peine de commencer lorsque ceci est arrivé. Pour m’épargner un peu de peine, parce que j’ai très mal au dos, j’ai écrit directement dans le cahier  De toute façon, vous  m’avez promis d’en faire une copie. Comme vous voyez, n’ayant pas été dérangée par des bavardages inutiles, j’ai pu écrire sous dictée et, hormis un mot mal écrit en première page, et que j’ai refait, il n’y a pas de ratures.

Cette parabole des eaux me plaît beaucoup. Elle me rafraîchit l’âme et la chair, brûlante de fièvre tout comme l’âme qui a toujours  peur de se tromper. J’ai effectivement un peu d’avarice spirituelle et  je me dépouille à contrecœur des dons que me fait le bon Jésus. J’ai l’impression de m’arracher un morceau de cœur et de le jeter sous les pieds d’autrui. Mais je m’en corrigerai.

Comme vous voyez, de mon lit, la main dans celle de Jésus, j’ai fait un beau voyage dans les pays du sud. Jamais je n’aurais pu me l’imaginer quand je me suis réveillée ce matin d’un sommeil court et interrompu... Jésus sait que j’aime voyager et il m’a transportée parmi les palmiers et les gazelles.

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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« Que la  Grâce remplisse ton Âme «



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta ; " Ne jamais perdre Dieu de vue "

Message par Maud Lun 12 Déc - 7:05

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‘’ Ne jamais perdre Dieu de vue ‘’

Le 22 juin
23h30


sus dit :

“Un des secrets pour atteindre à la sainteté est le suivant : ne jamais détourner l’esprit d’une pensée qu’il doit soutenir toute la vie, celle de Dieu. La pensée de Dieu est comme la note sur laquelle on entonne le chant de l’âme.

As-tu remarqué les artistes ? Ils bougent, vont et viennent, et ils ne semblent jamais regarder en bas de la scène. Mais en fait, ils ne quittent jamais des yeux le maître de musique qui leur donne la mesure. L’âme aussi, pour ne pas se tromper ou être distraite — ce qui la ferait se tromper — doit tenir le regard fixé sur Dieu. Parler, travailler, marcher, mais sans que l’œil mental perde jamais Dieu de vue.

Un deuxième point pour atteindre à la sainteté : ne jamais perdre sa foi dans le Seigneur. Quoi qu’il arrive, croire que cela arrive par la bonté de Dieu. S’il s’agit d’une chose pénible, même mauvaise, et donc voulue par des forces étrangères à Dieu, penser que Dieu la permet par bonté.

Les âmes qui savent voir Dieu n’importe où savent aussi changer toute chose en devises éternelles. Les choses mauvaises sont des devises qui n’ont pas cours. Mais si vous savez les prendre comme il faut, elles acquièrent cours légal et elles vous procurent le Royaume éternel.

C’est à vous de rendre bon ce qui ne l’est pas, de transformer les épreuves, les tentations, les malheurs — qui ruinent complètement les âmes déjà croulantes — en autant d’étais et de  fondations pour ériger le temple qui ne meurt pas : le temple de Dieu en vous dans le présent, le temple de la béatitude dans l’avenir, dans mon Royaume.”

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Jysus_30
« Le temple de la béatitude dans l’avenir, dans mon Royaume.”


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vision de Marie , Ciboire de l' Eucharistie "

Message par Maud Mar 13 Déc - 7:16

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Marie, ciboire de l’Eucharistie et Co-Rédemptrice par sa souffrance - Vision de Marie


Le 23 juin
9h — 10h


Jésus dit :

“Dans l’autre rencontre eucharistique, je t’ai fait voir ce qu’est l’Eucharistie. Aujourd’hui je vais te montrer une autre vérité eucharistique. Si l’Eucharistie est le cœur de Dieu54, Marie est le ciboire de ce cœur.

Regarde ma Mère, l’éternel ciboire vivant dans lequel descendit le Pain qui vient du Ciel. Quiconque veut me trouver, mais me trouver dans la plénitude de mes qualités, doit chercher ma Majesté, ma Puissance, ma Divinité dans la douceur, dans la pureté, dans la charité de Marie. C’est elle qui fait de son cœur le ciboire pour le cœur de son Dieu et du vôtre.

Le Corps du Seigneur s’est fait chair dans le sein de Marie, et c’est ma Mère qui vous l’offre avec le sourire, comme si Elle vous offrait son petit Enfant bien-aimé déposé dans le berceau de son cœur maternel très pur. C’est une joie pour Marie dans le Ciel que de vous donner son petit, son Seigneur. Avec le Fils, elle vous donne son cœur sans tache, ce cœur qui a aimé et souffert à un degré infini.

L’on croit généralement que ma Mère n’a souffert que moralement. C’est faux. La Mère des mortels a connu tout genre de souffrance. Non parce qu’elle l’avait mérité — elle était immaculée et elle ne portait pas en elle l’hérédité douloureuse d’Adam — mais parce que, étant co-Rédemptrice et Mère de tout le genre humain, elle devait consommer le sacrifice jusqu’au fond et sous toutes ses formes.

C’est pourquoi elle subit, en tant que femme, les inévitables souffrances de la femme qui conçoit un enfant : elle souffrit les fatigues de la chair alourdie par mon poids, elle souffrit en me donnant le jour, elle souffrit pendant la fuite hâtive, elle souffrit du manque de nourriture, du froid, de la chaleur, de la soif, de la faim, de la fatigue, de la pauvreté. Pourquoi n’aurait- elle pas souffert si moi, Fils de  Dieu, fus soumis aux souffrances propres à l’humanité ?

Être saints ne signifie pas être exempts des misères de la matière. De plus, être des rédempteurs signifie être particulièrement sujets aux misères de la chair qui est douloureusement sensible. On exerce et on atteint la sainteté et la rédemption de toutes sortes de façons, même avec des maux de dents, par exemple. Il suffit que la créature fasse des misères de la chair un instrument de mérite pour soi et non de péché.

Marie et moi avons fait des misères de la nature humaine autant de poids de rédemption pour vous. Encore maintenant, ma Mère souffre quand elle vous voit rebelles à moi, si sourds à la grâce. La sainteté, je le répète, ne signifie pas exclusion de la douleur, mais au contraire, imposition de la douleur.

Remercie donc Marie, qui me donne à toi avec un sourire de Mère, pour toute la douleur que lui a valu d’être ma Mère. Vous ne pensez jamais à dire merci à Marie dans le sein de laquelle  je devins chair ! Cette chair que maintenant je vous donne pour vous nourrir à la vie éternelle.

C’est assez : contemple-moi et adore-moi, rayonnant dans l’Eucharistie, dans le trône vivant qu’est le sein de Marie, ma Mère très pure et la vôtre.”

Maintenant c’est moi qui explique. Dimanche, non, le vendredi 18, il me semblait voir Jésus à côté de mon lit; je vous en ai dit un mot. Mais il ne faisait rien. Le dimanche 20, avant que vous56 n’arriviez, pendant que vous étiez ici et après votre venue pour la Communion, il me semblait voir Jésus, non plus à côté de mon lit, mais au pied du lit, en train de me donner l’hostie. Mais il n’avait pas de pyxide dans les mains : il tenait son Cœur qu’il me donnait comme une hostie en se l’enlevant de la poitrine. Il était majestueux et infiniment doux. Puis, il m’expliqua le sens de cette vision. Vous l’avez sûrement trouvé dans le cahier en date du 20 juin.

Ce matin, je vois la Madone. Elle semble assise, elle sourit avec amour, mais tristement. Elle porte une mante foncée qui lui descend de la tête, ouverte sur sa robe également foncée, on dirait brune. Autour de la taille, elle a une ceinture foncée. On dirait trois tons de brun. Sur la tête, sous la mante, elle doit avoir un voile blanc parce que j’en entrevois un filet blanc.

Au milieu de sa poitrine rayonne une Hostie très grande et très belle. Et — ce qui constitue l’aspect le plus admirable de la vision — on dirait qu’un très bel enfant apparaît à travers les Espèces (qui ressemblent à un magnifique quartz : c’est du pain mais ça ressemble à un quartz brillant). L’Enfant-Dieu fait chair.

La Madone, qui tient les bras ouverts pour ouvrir sa mante, me regarde, puis elle incline le visage et son regard en adoration vers l’Hostie qui scintille dans sa poitrine. Dans sa poitrine et non sur sa poitrine. C’est comme si, par des rayons X mystiques, je pouvais voir dans la poitrine de Marie, ou mieux encore, comme si des rayons X faisaient apparaître à l’extérieur ce qu’il y a à l’intérieur de Marie. Presque comme si celle-ci avait un corps sans opacité. Je ne peux pas expliquer.

Bref, je vois cela et Jésus me l’explique. La Vierge ne parle pas. Elle sourit seulement. Mais son sourire est aussi éloquent que mille mots et plus encore.

Comme j’aimerais savoir peindre pour pouvoir reproduire ma vision et vous la montrer. Et surtout, je voudrais vous faire voir les différentes luminosités. Il y en a trois : la première, d’une suavité paisible, est constituée par le corps de Marie; c’est l’enveloppe extérieure et protectrice de la deuxième luminosité, vive et rayonnante, constituée par la grande hostie. Je dirais, pour employer des termes humains, une lumière victorieuse, qui sert d’enveloppe intérieure au Bijou divin qui resplendit comme une flamme liquide d’une indescriptible beauté, et qui, dans sa beauté infinie, est infiniment doux :

c’est le petit Jésus souriant de toutes ses jeunes chairs tendres et innocentes, à la fois de par sa nature de Dieu et son âge de petit enfant.

La troisième splendeur, sous les voiles des deux autres, ne peut être décrite par aucune comparaison. Il faut penser au soleil, à la lune, aux étoiles, prendre toutes les différentes lumières des astres et en faire un seul tourbillon de lumière qui est de l’or fondu, diamant fondu, et ceci donne une pâle image de ce que voit mon cœur en cette heure de béatitude. Que sera donc le Paradis enveloppé de cette lumière ?

De même, il n’y a aucune comparaison apte à exprimer la douceur du sourire de Marie. Royal, saint, chaste, aimant, triste, invitant, compatissant... Ce sont des mots qui disent un et qui devraient dire mille pour s’approcher de ce qu’est ce sourire virginal, maternel, céleste.

Cahiers de 1943 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Marie , Ciboire de l' Eucharistie


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Jésus Eucharistie et les Âmes innocentes "

Message par Maud Mer 14 Déc - 7:23

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Le “petit Horeb” de Maria – Jésus-Eucharistie et les âmes innocentes parmi les ruines de la guerre

Le 24 juin

Jésus dit :

“Maintenant tu comprends ce que je voulais dire par ces rappels bibliques et quel rapport ils ont avec toi58. Tu comprends pourquoi je dis que ceci est ton petit Horeb d’avant et d’après’, phrase qui t’avait occupé l’esprit pendant plusieurs jours et que, dans ton ignorance de la Bible, tu n’arrivais pas à expliquer. Tu as aussi compris pourquoi, depuis hier matin, je te chuchote que tu as fait pendant longtemps ce que fit autrefois mon vieux serviteur et prophète. Tu n’oublieras jamais l’épisode à cause de la peine que t’a coûtée de rechercher le passage qui s’y réfère.

Quand le Père obéit à mon inspiration — car tout ce qui est bien pour les âmes s’accomplit grâce à mon inspiration — et t’apporta la Bible pour que tu en prennes connaissance, j’aurais pu te dire où trouver le passage auquel je me référais. Mais c’eût été trop facile. J’ai voulu que tu le trouves par toi-même pour te persuader toujours davantage que ce n’est pas une illusion, mais bien la vérité.

Tu es si soupçonneuse ! J’ai dû t’amener lentement, très lentement, au point où tu en es maintenant parce que tu t’obstinais, par peur, comme une petite chèvre rétive. C’est pour cela qu’à ta prière d’hier j’ai répondu par ces paroles-là. Ne crois-tu peut-être pas que ça arriverait comme ça ?

Oui. Les humains ont du courage pour me frapper. Mais non pour venir près de moi, attirés par mon amour. Ils croient aveuglément au Mal et dans le Prince du Mal. Lui, ils le suivent sans crainte, dès qu’il se manifeste sous une de ses infinies formes aux noms infinis. Mais ils ne croient pas, ou croient très mal, au Bien et dans le Dieu du Bien, et ils fuient devant ses manifestations. Ils sont couverts de fautes et ils imitent Adam lorsqu’il se cacha du Créateur après avoir péché dans l’Éden.

Pour ne pas avoir peur de ma voix et de mon visage, il faut une âme vide de fautes graves. Les imperfections n’empêchent pas qu’il subsiste encore en vous ce minimum de courage qui vous permet d’entendre ma Parole sans vous évanouir. Si pour la mériter vous aviez dû être sans imperfections, aucun mortel ne l’aurait entendue, hormis ma Mère.

Vois-tu ? Tu as dû d’abord subir une véritable opération de reconstruction et de bonification spirituelle menée par moi, avec ton aide, pour pouvoir arriver à mériter et à supporter ma Parole et ma Vue. C’est logique. Le péché, même véniel, signifie parenté avec le démon. Dieu ne peut être là où est le démon.

Je pourrais terroriser les pécheurs avec une vision terrible dans laquelle j’apparaîtrais comme le Dieu en colère qui juge et punit. Et quelquefois je l’ai fait pour conquérir des cœurs particuliers que je voulais vraiment pour moi et que je ne pouvais gagner que par ce moyen. Mais ce sont des cas rares. Je préfère attirer avec l’Amour. Et celui qui a une liaison coupable avec le démon ne peut ressentir l’Amour.

Voilà pourquoi je ne montre pas aux foules mon visage tout amour. Je le garde pour ceux qui m’aiment et je leur donne la mission de parler aux plus sourds en répétant ma parole, et leur demande de devenir des petites copies de moi : Charité et Rédemption, Amoureux et Victime.

jour, je viendrai pour tous. Le dernier. Mais seuls ceux dont l’âme aura été purifiée par l’amour durant leur vie pourront soutenir sans tomber dans l’abîme, mon visage, mon regard, ma voix dont le tonnerre bouleversera les firmaments et fera trembler les abîmes.”

Maintenant j’explique, sinon vous n’y comprendrez rien.

Il y a une dizaine de jours, peut-être un peu plus, alors que, dans un état de demi-sommeil, je pensais au Seigneur, j’entendis ma chère, mon adorée Voix me dire :’Tu es sur ton petit Horeb. Ne l’oublie pas”. Depuis, j’avais entendu maintes fois répéter, pour moi seule, cette phrase :

“Ceci est ton petit Horeb d’avant et d’après”.

J’avais beau me triturer l’esprit pour en tirer une lumière historique ou géographique, je ne trouvais rien. Je voulais vous en parler, parce que j’avais compris qu’il s’agissait de quelque chose de biblique comme l’affaire des dix justes6o. Mais voilà qu’au moment même où je m’étais décidée à vous le demander, vous m’apportez la Bible. Très bien ! Je me dis. Je vais pouvoir trouver. Et j’ai commencé à la lire patiemment, décidée à la lire de la première parole à la dernière.

Mais je n’avais encore rien trouvé.

Hier matin, après avoir transcrit les paroles de Jésus et décrit la vision dans mes propres mots, je fis cette prière : “Oh ! Jésus, pourquoi ne montres-tu pas à tout le monde combien tu es divinement  beau et divinement bon ? Si les hommes te voyaient tel que je te vois, ils ne pourraient pas ne pas comprendre ta bonté infinie et t’aimer d’un amour qui les rendrait bons. Marta voudrait que tu montres ton visage en colère pour faire peur. Moi, au contraire, je te demande de montrer ton visage aimant pour conquérir les âmes comme tu m’as conquise”.

Et Jésus a répondu : “Ce serait inutile. L’amour n’est pas compris. Si j’apparaissais ainsi, certains se moqueraient de moi, d’autres me fuiraient. Ne l’as-tu pas fait toi-même ? Pendant des années et des années, tu m’as échappé. Et pourtant je t’apparaissais toujours revêtu de mon amour dans les rêves et les inspirations. Pendant des années encore, tu as eu peur de mes manifestations et, lorsque je m’approchais, tu faisais comme mon vieux serviteur et prophète : tu te cachais le visage pour ne pas me voir. J’ai dû te préparer avec une patience infinie et même maintenant, au fond, tu crains un peu que ce ne soit une illusion. Et tu as ma paix ! Que feraient ceux qui n’ont pas ma paix mais la guerre démoniaque au cœur...”

Lorsque j’entendis cela, je me suis dit qu’il fallait absolument chercher qui était ce serviteur et prophète et ce qu’était l’Horeb. Et hier soir, je me suis consacrée à une promenade biblique.

J’ai cherché dans les prophètes. Rien. J’ai trouvé le nom d’Horeb et j’ai compris qu’il s’agissait d’une montagne. Mais c’était trop peu. Je lisais plus avant, je revenais en arrière; j’avais la tête qui éclatait et je ne trouvais rien. Les sirènes62 ont retenti : après avoir prié pour les victimes des bombardements, j’ai repris mon incursion biblique. Je ne trouvais toujours rien. Pas étonnant ! Dans mon énorme ignorance, j’étais convaincue que Moïse n’avait rien à voir avec ce qui m’occupait et ... je le négligeais.

Étant donné que je ne trouvais vraiment rien, j’ai prié l’Esprit Saint de me le faire trouver. J’étais décidée à savoir cette nuit-là au risque de me retrouver le lendemain matin en train de feuilleter la Bible. Et l’Esprit Saint m’a dit : “Lis l’Exode”. J’ai trouvé tout de suite. J’étais tout près, parce que je suis à la fin de la Genèse, et j’allais chercher loin ! Maintenant je sais et je suis contente. Qui aurait imaginé que l’Horeb était le Sinaï ? Dans ma bêtise, je savais que Moïse était allé sur le Sinaï et je me disais donc que Moïse n’avait rien à voir avec l’Horeb.

Voilà pourquoi Jésus dit que ceci est mon petit Horeb d’avant et d’après et que je ressemble à son serviteur et prophète. En effet, j’ai trouvé ici la voix de Dieu; en effet, j’y suis montée sans penser à Dieu, en suivant la route commune, comme Moïse derrière son troupeau; en effet, lorsque je m’y attendais le moins, j’y ai reçu les paroles de Jésus et... j’ai couvert mon visage parce que je n’osais pas le regarder. Mais maintenant, j’ai appris à le regarder. Il m’y a habituée. Et je retourne volontiers sur l’Horeb. Voilà qui est plus clair.

Merci, mon Père, de m’avoir donné le moyen de lire la Bible. Cela me rendra moins sotte et je comprendrai mieux.

Aujourd’hui, 24 juin, Jésus dit encore :

“Aujourd’hui aussi63, fête de mon Corps divin, Satan m’a frappé dans mes églises et dans mes enfants. Je ne passe pas triomphalement, hostie de paix, à travers vos quartiers, sur des tapis de fleurs, parmi les hosannas. Je tombe au milieu des décombres, dans le fracas d’enfer de la haine contre la charité, déchaînée dans toute sa force.

Les fleurs de ce jour, Corpus Domini du temps de la colère, sont mes enfants tués. Et bienheureux parmi eux ceux qui tombent innocents et dont la mort, dénuée de rancune, devient belle comme un martyre. On ne voit pas mon Sang parmi le sang des morts. Je garde ma blancheur éclatante d’Hostie.

C’est le sang des autres qui m’éclabousse : il est la cruauté de ceux qui sont asservis à l’Ennemi, laquelle me blesse et, avec moi, blesse ceux qui sont des hosties comme moi. Du plus grand parmi vous — droit comme sur une croix mystique entre le temple et le ciel, blessé, couvert de crachats, transpercé, flagellé, comme son Seigneur, par le mensonge vendu à l’Ennemi — au plus petit enfant égorgé tel un agneau innocent. Mais ces hosties ne sont pas immolées en vain. En elles, il n’y a pas de tache de haine.

Ce sont les victimes, éternellement bienheureuses d’être victimes !

Mes enfants les plus chers, mes vrais enfants, portent mon signe. Je vous ai tous marqués, vous qui m’aimez et que j’aime. Encore plus que la tiare qui le couronne, ce signe est un indicateur divin sur le front de mon Pierre actuel64, le Pontife de paix en qui ne vit aucun levain de haine. Plus que toute auréole, ce signe resplendit sur la tête des victimes qui tombent avec moi sous les armes de Satan et qui  sont les précurseurs du deuxième avènement du Christ.

Et que les mêmes anges des églises frappées, lesquels prient et adorent les Hosties renversées, recueillent les âmes innocentes qui seront consolées de leurs pleurs au Ciel.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Jysus_32



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Détachement des choses de la Terre "

Message par Maud Jeu 15 Déc - 7:23

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_51

Détachement des choses de la terre

Le 25 juin

Jésus dit :

“Maria, n’imite jamais les hommes qui s’emportent pour des choses terrestres. Ils se font mutuellement du tort, s’entre-tuent, se nuisent de mille façons pour des choses sans véritable importance, mais qui sont grandes seulement dans leurs perceptions terre-à-terre.

Il y a tant d’espace dans mon Royaume ! Infinies sont les demeures que j’y ai construites pour mes élus !

Vis, vis pour l’esprit et laisse tomber tout ce qui n’est pas esprit. Ce ne sont que des scories sans importance. Il faut t’en libérer, de toutes, même de la plus petite. Sois une âme déliée

libre, légère, agile.

Imite les oiseaux que j’ai créés. Il suffit à une hirondelle, pour se reposer du grand vol, d’un brin de paille sur la crête de la vague. À n rossignol, il suffit pour chanter d’un frêle petit rameau au sommet d’un arbre. Même si la mer est agitée, l’hirondelle ne coule pas; le brin de paille suffit à la soutenir jusqu’au prochain vol. Même s’il y a peu de soleil dans le feuillage, le rameau suffit au rossignol pour trouver le soleil et chanter.


Utilise toi aussi~ les choses de la terre comme le rossignol et l’hirondelle. Comme des appuis qui aident mais qui ne sont pas indispensables au vol et au chant et qu’on laisse sans regret quand ils ne servent plus. Car ce sont l’aile et la gorge qui donnent le vol et le chant, et non le brin de paille ou le rameau

Il en est de même pour les âmes. Ce n’est pas la terre qui donne le Ciel, mais le Ciel qui donne la terre, et vous devez vous servir de la terre pour prendre votre élan vers le Ciel, non pour y mettre les racines malsaines d’un attachement coupable aux choses qui ne sont pas éternelles. Seuls Dieu et les choses de Dieu sont éternels et méritent votre attachement.

Quand j’ai inspiré le Père à te demander ta petite autobiographie,

je l’ai fait parce que je savais qu’il t’en serait venu un bien. Tu as expulsé, en l’écrivant, toute l’amertume, tout le poison, tout le ferment que la vie avait déposés en toi. Tu t’en es purifiée. Tu avais besoin de te redire à toi-même tout ce que tu avais souffert et de le dire à un cœur chrétien. C’est ce qui console le plus aussi longtemps qu’on est un être humain. Tu avais besoin de faire, pour ainsi dire, une comptabilité spirituelle pour voir combien tu avais donné à Dieu et reçu de lui, et combien tu avais donné aux humains et reçu d’eux.

Considérées une par une, les choses de la vie sont ou trop noires, ou trop roses, et on est parfois induit en erreur dans leur évaluation. Mais alignées, encastrées comme les morceaux d’une mosaïque, elles nous permettent de voir que le noir est nécessaire pour que le rose ne paraisse pas trop effronté. On voit que tout entre harmonieusement dans le dessein voulu pour vous par la Bonté même, et que ce que vous avez reçu d’elle est infiniment supérieur à ce que vous avez donné, à Dieu aussi bien qu’au prochain. Alors l’égoïsme, l’orgueil, la rancœur tombent, l’âme devient reconnaissante, humble, charitable et elle arrive au pardon total.

Oh ! Ceux qui pardonnent ! Ils sont ma copie la plus, ressemblante parce que moi, j’ai pardonné à tous et je continue de pardonner, Alors l’homme devient spirituel.
Voilà pourquoi j’ai voulu que tu subisses cette épreuve pénible aussi. Tu as souffert en te rappelant et en écrivant, mais ton âme s’est dépouillée de tant d’humanité qui entravait ton évolution de créature très humaine à créature spirituelle. Tu as fait comme une chrysalide qui sort de son cocon : l’enveloppe qui t’emprisonnait est tombée telle une chose morte et ton âme a ouvert ses ailes.

Maintenant sache les garder toujours déployées pour te maintenir très haut dans le rayon de Dieu. Quant au reste, entends-en l’écho, vois-en le reflet : que ma Parole soit la seule voix dans ton cœur et ton Jésus, la seule chose que tu vois. Puis, je viendrai et il y aura la paix sans fin.”

Cahiers de 1943 –Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Détachement des choses de la Terre



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Trouver la Paix en Dizu "

Message par Maud Ven 16 Déc - 7:08

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‘’Se dépouiller de toute angoisse spirituelle pour se fixer sur Dieu  ‘’


Le 26 juin

Jésus dit :

“Dépouillez-vous, non seulement de ce qui constitue un poids d’humanité, mais aussi de ce qui est l’inquiétude spirituelle. Je vais t’expliquer ce que j’entends par cela pour que tu n’interprètes pas  mal mon expression.

L’inquiétude spirituelle n’est pas le fait de tendre à Dieu sainement, de toutes ses forces intellectuelles. L’inquiétude spirituelle, c’est cette anxiété qui envahit parfois même les âmes les plus avancées en sainteté et qui consiste en la peur de ne pas arriver à faire tout ce qu’on voudrait accomplir, spirituellement parlant, tout ce que Dieu semble vouloir de l’âme; peur de se détacher de l’oraison de crainte de ne pas pouvoir goûter le flot limpide de douceur que je vous envoie, peur de ne plus pouvoir le retrouver.

Ces craintes sont un reste d’humanité qui continue de s’infiltrer dans la spiritualité et lui nuit.

Il faut suivre la voie de l’esprit avec fermeté et calme. Sans aucune anxiété, aucune crainte. C’est moi qui crée le temps. N’en aurai-je donc pas autant qu’il en faut pour chaque âme qui se confie à moi ? C’est moi qui fais couler en vous les flots de la grâce; je sais donc en régler le flux et vous envoyer mes lumières aux moments les plus propices.

Si quelque chose vous dérange pendant l’oraison, ce n’est pas une raison pour vous faire du souci. En autant que ce n’est pas vous qui vous en détachez volontairement, pour des motifs humains. Dans ce cas, il est certain que la source se tarit ou est détournée vers d’autres âmes ouvertes à l’oraison. Mais si vous devez vous en détacher pour la charité envers le prochain, cela ne tarit pas la source de lumière ni la détourne, mais au contraire l’augmente et l’attire, car qui a la charité a Dieu, et qui a Dieu a ses lumières.

Ne sois donc jamais anxieuse. Prie, écoute, médite, souffre, travaille, repose-toi calmement, me faisant confiance. Je suis un Hôte parfait. Je sais faire la conversation et je sais me taire selon que je vois celui qui me reçoit en mesure de m’écouter ou non. Que dirais-tu d’un invité qui ne te quitterait pas d’une semelle, t’empêchant de penser aux nécessités de la maison, surtout un jour de réception ? Tu dirais qu’il ne connaît pas les premières règles de la bienséance et les obligations ordinaires d’une maîtresse de maison. Mais je suis Jésus; je sais donc tout.

Quand ton prochain te détourne de l’oraison et de ta conversation avec moi, je ne m en offusque pas et tu ne dois pas t’énerver. Sois patiente et charitable. Je serai patient et silencieux. Puis, une fois ton acte de charité terminé, je te parlerai de façon plus lumineuse qu’avant. si au contraire tu t’inquiètes et t’énerves, la lumière s’assombrit comme si un nuage venait s’interposer entre ton Soleil et ton âme.

Aie confiance, aie confiance, aie confiance en ton Jésus. Quelque grand que puisse être ton amour, il est infiniment petit comparé à mon amour pour toi. Aie donc confiance. Mon Pain, qui n’est pas seulement Eucharistie qui nourrit, mais aussi Parole qui instruit, ne te manquera jamais si tu restes bonne et confiante.”

“Il est d’une importance suprême pour qui veut avancer dans la voie du Ciel de savoir maintenir les pouvoirs de l’âme fermement en Dieu. Quand cela se produit, l’âme est en sécurité.

Que sont les puissances de l’âme ? Je vais faire une comparaison humaine. Comment est faite la roue ? D’un cercle, de nombreux rayons fixés au cercle, d’un anneau qui réunit les rayons et les fait tourner autour d’un moyeu. De cette façon, la roue est fonctionnelle. Si une des parties est brisée, elle le sera moins, mais si l’anneau est brisé, elle ne le sera plus du tout
.
Et maintenant, fais bien attention, ma petite Maria qui écoutes ton Maître. Le cercle, c’est l’humanité qui rassemble tous les pouvoirs moraux, physiques et spirituels qui sont dans un être créé. C’est une bande qui réunit tout d’un être humain. Les rayons sont les sentiments qui se concentrent en un anneau mystique — l’esprit — lequel les recueille et les diffuse, puisqu’il s’agit d’une double opération. Le moyeu est Dieu. Si votre humanité est abîmée par des caries charnelles, les sentiments restent détachés et finissent par s’éparpiller dans la poussière.

Mais si l’esprit est ruiné ou même tout simplement détaché de son moyeu, alors  l’admirable mouvement de l’être créé par Dieu s’arrête et la mort s’ensuit.

Il est donc absolument nécessaire, pour l’âme qui veut mériter le Ciel, de ne jamais se détacher du pivot divin. Ton humanité peut bien se prêter à aider le prochain, se donner de la peine pour le servir. Ça, c’est la charité. Mais que tes pensées ne cessent jamais de converger vers l’esprit et de rayonner de lui. Ainsi, elles se nourriront de Dieu et, même dans les humbles besognes, elles porteront son empreinte, car ton esprit est, et doit rester, axé sur Dieu, pivot divin de toute la création, pivot très suave de ton âme qui a trouvé sa Voie.

Lorsque les pouvoirs de l’esprit sont rivés en Dieu, tu peux croire qu’aucune force ne peut les arracher. Le mouvement devient de plus en plus vertigineux, et tu sais qu’il y a une force, qu’on appelle justement centripète, qui attire les choses d’autant plus vers le centre que le mouvement est plus vertigineux.

C’est l’amour qui imprime le mouvement. L’esprit rivé en Dieu aime

Dieu, son pivot; Dieu aime l’esprit axé sur lui, et ce double amour augmente le mouvement vertigineux, la course ailée dont le terme est la rencontre dans mon Royaume de l’esprit aimant avec son Créateur.”


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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" Trouver la Paix en Dieu "




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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La douce Lumière de Marie "

Message par Maud Sam 17 Déc - 7:16

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La douce lumière de Marie



Le 27 juin

Jésus dit :

“L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.

Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucissant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.

Elle est la Mère. Quelle douceur pour les enfants que de regarder la mère ! Je vous l’ai donnée pour cela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir. C’est seulement à des âmes spéciales, que j’ai choisies pour des raisons sans appel, que je me suis montré dans tout mon éclat de Dieu-Homme, d’intelligence et de perfection absolue. Mais avec ce don, j’ai dû leur en faire un autre qui les rende capables de supporter ma connaissance sans en être anéanties.

Tandis que Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous. Oh ! Non ! Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité. Mais cette splendeur, qui l’imprègne et la divinise plus que toute autre créature, est tamisée par la blancheur éclatante des voiles de sa chair immaculée, de sorte qu’elle rayonne comme une étoile, recueillant toute la lumière de Dieu et la diffusant telle une douce luminosité sur tous les êtres.

Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime :’Aime mon Fils’. Grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime :’Aime ma Mère’. Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre

qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi. Car la Mère se réjouit de donner au Fils d’autres personnes remplies d’amour pour lui, et le Fils se réjouit de voir sa Mère aimée par d’autres. Notre gloire ne cherche pas à écraser, mais se complète dans la gloire de l’autre.

Je te dis donc :’Aime Marie. Je te donne à celle qui t’aime et qui t’illuminera par la seule suavité de son sourire’.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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La douce Lumière de Marie


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Précieux Sang "

Message par Maud Dim 18 Déc - 7:11

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La parabole du banquet de noces

Prière au Précieux Sang



Le 28 juin

Jésus dit :

“Soyez parfaits, vous tous que j’aime d’un amour privilégié. Vivez en anges, vous qui constituez ma cour sur terre".

Si l’invitation aimante à être parfaits comme mon Père est faite à tous, elle devient un doux commandement pour ceux que j’ai choisis pour mes amis et intimes. Être de mes disciples — non au sens général qui s’applique à tous les chrétiens, mais au sens propre du nom dont j’appelais mes douze disciples et amis — est un grand honneur mais qui comporte un grand devoir.

La petite perfection ne suffit plus, c’est-à-dire ne pas commettre de fautes graves et obéir à la Loi dans ses règles les plus spécifiques. Il faut atteindre aux raffinements de la perfection, observer la Loi dans ses plus délicates nuances, je dirais même l’anticiper avec quelque chose en plus. Comme les enfants qui ne se contentent pas d’aller vers la maison du père en marchant à côté de celui qui les y amène, mais qui passent devant en courant, tout joyeux, surmontant la fatigue et les obstacles d’un sentier plus ardu pour pouvoir arriver plus vite, car leur amour les éperonne.

La maison de votre Père est au Ciel; l’amour est ce qui vous éperonne à surmonter, en volant, toute difficulté pour atteindre rapidement le Ciel où le Père vous attend, les bras déjà ouverts, prêts à vous étreindre. Donc, non seulement mon disciple doit obéir à la Loi dans les choses importantes que j’ai imposées à tous, mais il doit interpréter mon désir, même non exprimé, que vous fassiez le maximum de bien que vous pouvez, désir que l’amant comprend car l’amour est lumière et savoir.

Je vais maintenant t’expliquer deux points de l’Évangile, l’un de Matthieu[1] et l’autre de Luc[2]. En réalité, il s’agit d’une seule parabole, mais exprimée avec quelques différences. Il ne faut pas s’étonner qu’on trouve de telles différences chez mes évangélistes.  Lorsqu’ils écrivaient ces pages, c'étaient encore des hommes, déjà élus mais pas encore glorifiés. Ils pouvaient donc commettre des bévues, faire des erreurs, de forme et non de substance. Il n’y a que dans la gloire de Dieu qu’on ne se trompe plus. Mais pour l’atteindre, ils devaient encore beaucoup lutter et souffrir.

Un seul des évangélistes rapporte ce que je dis avec une exactitude phonographique. Mais c’était le pur et l’amoureux. Réfléchis à cela. La pureté et la charité sont si puissantes qu’elles permettent de comprendre, de se rappeler, de transmettre ma parole sans erreur, pas même d’une virgule ou d’une réflexion. Jean était une âme sur laquelle l’Amour écrivait ses paroles, et il pouvait le faire car l’Amour ne se pose que sur les cœurs purs et n’a de contact qu’avec eux, et Jean était une âme virginale, aussi pure que celle d’un petit enfant. J’ai n’ai pas confié ma Mère à Pierre, mais à Jean, car la Vierge devait rester avec le vierge.

Souviens-toi de ceci : Dieu ne communique pas les substances spirituelles qui rendent à l’âme cette fraîcheur candide, laquelle attire mon regard et obtient ma parole, à qui n’a pas la pureté du cœur, conservée depuis la naissance ou regagnée par un travail assidu de pénitence et d’amour.

Donc, mes évangélistes racontent qu’un personnage — l’un nous dit que c’est un roi, l’autre laisse entendre qu’il s’agit d’un riche seigneur — donna un grand banquet, probablement de noces, et y invita un grand nombre d’amis. Mais ceux-ci alléguèrent des excuses, dit Luc, et s’en moquèrent, renchérit Matthieu. Malheureusement, avec votre Dieu vous n’alléguez même pas d’excuses et vous répondez souvent à ses invitations en vous en moquant.

Alors le seigneur du banquet, après avoir puni les mal élevés, pour ne pas gaspiller les aliments déjà préparés, envoya ses serviteurs chercher tous les pauvres, les boiteux, les estropiés, les aveugles qui étaient autour de la maison, en attente des restes, ou qui accouraient de partout, partagés entre la crainte et le besoin. Il ordonna de leur ouvrir la salle et de les faire asseoir à table après les avoir lavés et vêtus comme il se doit. Mais la salle n’était pas encore pleine. Alors le riche seigneur ordonne aux serviteurs de sortir de nouveau et d’inviter n’importe qui, même en utilisant une douce violence.

Entrent ainsi, non seulement les pauvres qui errent dans le voisinage des riches, mais aussi ceux qui n’y pensent pas, convaincus de ne pas être connus du seigneur et de n’avoir besoin de rien.

Quand la salle fut comble, le riche seigneur entra et il remarqua un invité - on ne précise pas si c’était un pauvre ou un passant, mais c’est un détail sans importance — qui avait enlevé son habit de noces, ce qui fait penser que c’était un passant riche et orgueilleux et non un pauvre convaincu d’être un nécessiteux. Alors le seigneur indigné, voyant qu’on méprisait son don et qu’on piétinait le respect dû à la demeure de l’hôte, le fit chasser car aucune contamination ne doit entrer dans la salle de noces.
Maintenant je vais t’expliquer la double parabole.

Les invités sont ceux que j’appelle par une vocation spéciale, une grâce gratuite que j’accorde comme une invitation à l’intimité avec moi-même dans mon palais, comme élection à ma Cour. Les pauvres, les aveugles, les manchots, les difformes sont ceux qui n’ont pas reçu d’appel spécial ou d’aide particulière, qui, par leurs seuls moyens, n’ont pas pu conserver ou obtenir la santé et la richesse spirituelles, mais, au contraire, ont aggravé leur malheur par de naturelles imprudences. Ce sont, en d’autres termes, les pauvres pécheurs, les âmes faibles et difformes qui n’osent se présenter à la porte, mais rôdent aux alentours du palais en attendant une miséricorde qui leur redonne des forces.

Les passants pressés, qui ne se soucient pas de ce qui se passe dans la demeure du Seigneur, sont ceux qui vivent dans les religions plus ou moins révélées ou dans leur religion personnelle qui s’appelle argent, affaires, richesses. Ceux-ci croient ne pas avoir besoin de me connaître.

Or, on constate que souvent ceux qui ont été appelés négligent mon appel, s’en désintéressent, préfèrent s’occuper de choses humaines au lieu de se consacrer aux choses surnaturelles. Alors je fais entrer les pauvres, les aveugles, les boiteux, les difformes; je les revêts de l’habit de noces, je les fais asseoir à ma table, je les déclare mes invités et je les traite en amis. Et j’appelle aussi ceux qui sont en dehors de mon Église, je les attire avec insistance et courtoisie, je les contrains même avec une douce violence.

Dans mon Royaume, il y a de la place pour tout le monde, et ma joie consiste à vous faire entrer nombreux. Mais malheur à ceux que j’ai élus par vocation et qui me négligent, préférant se consacrer à des choses naturelles. Et malheur à ceux qui, accueillis avec bienveillance même s’ils ne le méritaient pas, et revêtus par ma magnanimité de la grâce qui recouvre et annule les laideurs, enlèvent leur habit de noces, manquant ainsi de respect envers moi et ma demeure où rien d’indigne ne doit circuler. Ils seront expulsés du Royaume car ils auront piétiné le don de Dieu.

Des fois, parmi les pécheurs et les convertis, je vois des âmes si belles et si reconnaissantes que je les choisis pour épouses à la place des autres que j’avais appelées et qui m’ont repoussé.

Toi, Maria, tu étais une pauvresse, une mendiante affamée, anxieuse, sans vêtements. Après   avoir essayé par toi-même de rassasier ta faim, de calmer ton anxiété, de recouvrir tes misères, sans y réussir, tu t’es approchée de ma demeure ayant compris qu’en elle seule il y a paix et réconfort véritable. Et moi, je t’ai accueillie, te mettant à la place d’une autre qui, appelée par moi, a rejeté la grâce, et te voyant reconnaissante et pleine de bonne volonté, je t’ai choisie pour épouse. L’épouse ne reste pas dans la salle de banquet. Elle pénètre dans la chambre de l’époux et en découvre les secrets. Mais malheur à toi si la bonne volonté et la reconnaissance s’assoupissaient en toi. Tu dois continuer à travailler pour me plaire toujours davantage.

Travailler pour toi, pour me remercier de t’avoir appelée; travailler pour l’autre âme, qui a repoussé les noces mystiques, pour qu’elle se convertisse et revienne à moi. Qui c’est, tu le sauras un jour.

Maintenant, nourris-toi à ma table, habille-toi de mes vêtements, réchauffe-toi à mon feu, repose-toi sur mon cœur, console-moi des défections des élus, aime- moi par reconnaissance, aime- moi pour réparer, aime- moi pour obtenir, aime -moi pour augmenter tes mérites. Je donne la robe nuptiale à celle que j’aime d’un amour de prédilection. Mais la bien-aimée doit, par une vie d’une perfection angélique, l’orner toujours plus. Tu ne dois jamais dire :’C’est assez’. Ton Époux et Roi est un tel Seigneur que la robe nuptiale de la mariée doit être garnie de pierres précieuses afin d’être digne d’habiller l’élue appelée à s’asseoir dans le palais de son Seigneur.”

Jésus dit encore :

“Cette fois, je me montre à toi sous un autre aspect. L’Eucharistie est Chair, mais elle est Sang aussi. Me voici sous l’aspect du Sang. Regarde comme il exsude et ruisselle sur mon visage défiguré, comme il coule le long de mon cou, sur ma poitrine, sur ma tunique, doublement rouge car trempée de mon Sang. Regarde comme il mouille mes mains liées et descend jusqu’aux pieds, au sol. Je suis vraiment celui qui presse le raisin dont parle le prophète, mais c’est moi que mon amour a pressé. Bien peu nombreux sont ceux qui savent évaluer le prix infini de ce Sang, que j’ai prodigué jusqu’à la dernière goutte pour l’Humanité, et jouir de ses très puissants mérites.

Je demande maintenant à celui qui sait le regarder et comprendre d’imiter Véronique et d’essuyer avec son amour le visage ensanglanté de son Dieu. Je demande maintenant à celui qui m’aime de panser avec son amour les blessures que les humains ne cessent de me faire. Je demande maintenant surtout de ne pas laisser ce Sang se perdre, de le recueillir avec une attention infinie, jusqu’à la plus petite goutte, et de le répandre sur ceux qui ne se soucient pas de mon sang.

Au cours du mois qui s’achève, je t’ai beaucoup parlé de mon Cœur et de mon Corps dans le Sacrement. Maintenant, pendant le mois de mon Sang, je te ferai prier à mon Sang.

Dis donc ceci :

‘Très Saint Sang qui jaillis pour nous des veines du Dieu fait homme, descends comme une rosée rédemptrice sur la Terre conta¬minée et sur les âmes que le péché rend semblables à des lépreux. Voilà : je t’accueille, Sang de mon Jésus, et je te répands sur l’Église, sur le monde, sur les pécheurs, sur le Purgatoire. Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, Oh ! Très divin Suc de Vie. Et que l’indifférence et le péché ne t’empêchent pas de couler. Au contraire, pour le petit nombre de ceux qui t’aiment, pour le nombre infini de ceux qui meurent sans toi, accélère et répands sur tous cette très divine pluie afin qu’on vienne à toi confiant en la vie, que par toi on soit pardonné dans la mort, qu’avec toi on entre dans la gloire de ton Royaume. Ainsi soit-il’.

Ça suffit maintenant. À ta soif spirituelle je tends mes veines ouvertes. Bois à cette source. Tu connaîtras le Paradis et la saveur de ton Dieu, saveur qui ne te manquera jamais si tu sais toujours venir à moi les lèvres et l’âme purifiées par l’amour.”

Mon Jésus avait commencé à parler à quatre heures du matin, dans les pauses de mon demi-sommeil. La parole descendait comme une goutte de lumière dans les réveils et s’abîmait dans les retours du sommeil parce que je suis si fatiguée, si épuisée... C’était comme si Jésus était penché sur mon lit et me disait un mot de temps en temps. Même quand vint l’heure de m’asseoir et de bouger, secouant le sommeil, ces mots qui avaient été répétés maintes fois, comme le refrain d’une berceuse spirituelle, brillèrent vivement dans mon esprit.

Ce sont les deux premières phrases du premier passage du 28 : “Soyez parfaits... Vivez en anges”. Derrière elles se déroulèrent les autres phrases. Il restait bien peu à dire quand vous[3] êtes arrivé avec la  Sainte Communion. Et tout était fini peu après.

L’autre passage, comme vous pouvez facilement comprendre, est une vue intérieure (est- ce que ça se dit ?) de mon Jésus blessé et ruisselant de sang. Ce n’est pas le beau Jésus des autres fois, vêtu de blanc, ordonné, majestueux, ni l’Enfant resplendissant de la dernière fois, qui souriait du sein de sa Marie.

C’est un Jésus triste, très triste, dont les larmes se mêlent au sang, un Jésus contusionné, dépeigné, sale, la tunique déchirée, les mains liées et la couronne bien enfoncée sur la tête. Je vois distinctement la couronne de grosses épines, pas longues mais serrées, qui pénètrent dans les chairs et les écorchent. Chaque cheveu a sa goutte de sang et le sang ruisselle du front sur les yeux, le long du nez, descend le long de la barbe et du cou, sur la tunique, tombe goutte à goutte sur les mains et semble plus rouge tant elles sont pâles, mouille la terre après avoir mouillé les pieds. Mais le plus triste à voir est le regard...

Il demande pitié et amour, et trahit sous une mansuétude résignée, une douleur infinie.

Ici aussi, si j’en étais capable, je voudrais pouvoir le dessiner pour vous et pour moi. Parce que, à bien y penser, je ne connais aucun tableau de Jésus et de Marie qui ressemble à ce que je vois. Ni dans les traits, ni dans l’expression. Celle-ci en particulier fait défaut dans les tableaux des maîtres.

Mais, devenir peintre, moi...

Rien n’est impossible à Dieu, c’est vrai, mais c’est en demander un peu trop !... Et je crois que le bon Dieu n’en fera rien, aussi pour que je n’éprouve pas de complaisance...


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Euchar11
Le Précieux Sang



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Le Partage de la Parole de Dieu "

Message par Maud Lun 19 Déc - 7:07

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Le partage de la parole de Dieu

Le 29 juin

Jésus dit :

“Aujourd’hui aussi, je vais te parler en me référant à l’Évangile. Je vais illustrer une phrase pour toi, une seule, mais qui a des significations très vastes. Vous la considérez toujours d’un seul point de vue; vos limitations humaines ne vous permettent pas davantage. Mais mon Évangile est une œuvre spirituelle et, par conséquent, sa signification ne reste pas circonscrite au point matériel dont il parle, mais se propage comme un son en cercles concentriques, toujours plus vastes, embrassant beaucoup de significations.

J’ai dit au jeune homme riche :’Va, vends ce que tu possèdes et Suis-moi.

Vous avez cru que je vous donnais le conseil évangélique de la pauvreté. Oui, mais pas de la pauvreté comme vous l’entendez; pas uniquement celle-là. L’argent, les terres, les palais, les bijoux sont des choses que vous aimez et c’est pour vous un sacrifice que d’y renoncer et une souffrance que de les perdre. Mais par vocation d’amour, vous êtes quand même capables de vous en dépouiller. Combien de femmes n’ont-elles pas tout vendu pour garder leur mari ou leur amant — ce qui est pire — et poursuivre dans leur vocation d’amour humain ? D’autres jettent leur vie pour une idée.

Des soldats, des scientifiques, des politiciens, des promoteurs de nouvelles doctrines sociales, plus ou moins justes, s’immolent tous les jours pour leur idéal, vendant leur vie, donnant leur vie pour la beauté, ou ce qu’ils jugent être la beauté, d’une idée. Ils s’appauvrissent de la richesse de leur vie pour leur idée. Parmi mes disciples aussi, beaucoup ont su et savent renoncer à la richesse de leur vie, me l’offrant -par amour pour moi et pour leur prochain. Renonciation beaucoup plus grande que celle des richesses matérielles.

Mais ma phrase a un autre sens encore, tout comme il y a une richesse plus grande que l’or et la vie et infiniment plus chère. La richesse intellectuelle. Sa propre pensée ! Comme on y tient ! Il existe, il est vrai, les écrivains qui la prodiguent aux foules. Mais ils le font pour un gain, et d’ailleurs ils ne révèlent jamais leur vraie pensée. Ils disent ce qui est utile à leur thèse, mais ils gardent leurs lumières intimes sous clé dans l’écrin de leur esprit. Car souvent ce sont des pensées douloureuses au sujet de peines personnelles ou des reproches de leur conscience éveillée par la voix de Dieu.

Eh bien ! En vérité je te dis que cette richesse étant plus grande et plus pure — car c’est une richesse intellectuelle et donc immatérielle —, le fait d’y renoncer possède une valeur différente à mes yeux. Lorsqu’elle s’allume en vous, elle provient du centre du Ciel où je suis, moi, Un Dieu en Trois Personnes. Il est donc injuste que vous disiez :

‘Cette pensée est à moi’.

Je suis le Père et le Dieu de tous. Par conséquent, les richesses d’un de mes enfants, que je confère à un de mes enfants, doivent apporter du plaisir à tous et non à l’un d’entre eux exclusivement. Il reste à celui qui les a reçues, qui a mérité d’en être, pour ainsi dire, le dépositaire, la joie de l’être. Mais le don doit circuler entre tous. Car je parle à un pour tous. Lorsque quelqu’un trouve un trésor, s’il est honnête, il se hâte de le remettre à qui de droit et ne le garde pas coupablement pour soi. Celui qui trouve le Trésor, ma Voix, doit la remettre à ses frères et sœurs. C’est le trésor de tous.

Je n’aime .pas les avares. Même les avares en piété. Il y en a beaucoup qui prient pour eux-mêmes, utilisent les indulgences pour eux-mêmes, se nourrissent de moi pour eux-mêmes. Jamais une pensée pour les autres. C’est leur âme qui leur tient à cœur. Je ne les aime pas. Ils ne seront pas damnés parce qu’ils restent dans ma grâce, mais ils auront seulement ce minimum de grâce qui les sauvera de l’Enfer.

Quant au reste, qui leur obtiendra le Paradis, ils devront le gagner par des siècles de Purgatoire. L’avare, matériel et spirituel, est un gourmand, un glouton et un égoïste. Il se gave, mais il n’en tire aucun avantage. Au contraire, cela provoque en lui les maladies de l’esprit. Il devient incapable de cette agilité spirituelle qui vous permet de percevoir les inspirations divines, de vous régler sur elles et d’atteindre sûrement le Ciel.

Tu vois combien de sens peut avoir une de mes paroles évangéliques ? Et elle en a d’autres encore. Et maintenant, ma petite qui es jalouse de mes secrets, règle ta conduite. Ne transforme pas les richesses que je te donne en richesses injustes.

En ce qui concerne ce que je t’ai dit hier, ne pense pas que celle pour qui tu fais réparation soit une âme consacrée dont la vocation vacille. Non. C’est une créature faible que j’avais élue, mais qui écouta les voix des créatures plus que la mienne et qui, pour de mesquines considérations humaines, perdit le trône dans la maison de l’Époux. Maintenant, elle en souffre. Mais elle n’a pas la force de faire réparation. Je lui ouvrirais encore mes bras. Prie pour qu’elle vienne à la porte de la salle des noces mystique et qu’elle sache y entrer avec une âme nouvelle. Même une larme offerte à cette fin a son poids et sa valeur.

Aide ton Jésus, Maria, et il t’aidera toujours plus.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Le Livre de la Parole de Dieu



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Miséricorde et Pardon du Seigneur "

Message par Maud Mar 20 Déc - 7:18

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Miséricorde et pardon, mains liées du Seigneur                                      
Détachement des affections humaines


Le 30 Juin

Jésus dit :

“Sais-tu ce que signifient mes mains liées, sais-tu qui me les lie ?

Sais-tu pourquoi il y a tant de douleur dans mon regard, tant de fatigue sur mon visage ?

Sais-tu ce que je demande à ceux qui savent nie regarder ?

Mes mains sont liées par Satan par l’entremise des pécheurs. Tu n’as pas mal compris. Je répète : elles sont liées par Satan par l’entremise des pécheurs.

Tu diras :’Mais, Seigneur, comment est-ce possible si tu es Dieu ?’. Je suis le Dieu de la miséricorde et du pardon, je suis le. Dieu puissant, le Père des grâces. Mais le péché paralyse ma puissance de grâces, ma miséricorde, mon pardon.

Car, si je suis Miséricorde, Grâce et Pardon, je suis aussi Justice. Je donne donc à chacun ce qu’il mérite. Et si tu réfléchis avec justice, tu dois avouer que je donne toujours plus de grâces que vous ne méritez.

Si vous faisiez les offenses que vous me faites à une autorité terrestre, même à un simple huissier municipal, vous seriez punis par la prison. Si en plus il s’agissait d’une autorité plus grande, vous seriez punis même par la perte de votre vie. Et ces autorités ne sont que de pauvres humains comme vous, qui ne restent des autorités qu’aussi longtemps que je permets qu’ils le soient pour votre mérite, pour leur épreuve et presque toujours pour leur punition.

Votre mérite : obéir et patienter.

Leur épreuve : ne pas abuser du pouvoir, ne pas s’en enorgueillir, se prenant pour des demi-dieux, ou des dieux, lorsqu’ils voient les foules réagir à leur signe et prêtes à crier ‘Hosanna’. Il n’y a qu’un seul Dieu, et c’est Dieu.

Leur punition : car il est encore plus difficile qu’une autorité reste honnête, dans les mille formes de l’honnêteté, qu’un riche ne soit sauvé. Par conséquent, leur gloire humaine est la seule gloire qu’ils aient. Bien peu d’autorités atteignent la gloire éternelle.

Les fautes incessantes, toujours plus perfides, que les hommes commettent, à l’instigation de mon Ennemi, lient ma miséricorde ma grâce, mon pardon. Voilà ce que signifient mes mains liées. Et qui sont ceux qui les lient avec la corde du mal ? Satan et ses enfants. Et mes mains voudraient être libres pour pardonner, panser, consoler, bénir.

Oh ! Vous qui m’aimez, détachez avec votre amour les liens de mes mains !

Réparez, réparez, Oh ! mes bien-aimés, amis et enfants très chers, l’outrage fait aux mains de votre Dieu, Père et Rédempteur.

L’amour est une flamme qui consume les chaînes et brûle les liens, rendant la liberté à mes mains attachées.

Ayez pitié, vous qui ni aimez, de ma souffrance, et pitié de vos frères et sœurs lépreux que seules mes mains peuvent guérir.

Mon regard est plein de douleur pour tous les outrages qui nie sont faits dans le Sacrement et dans ma Loi. Loi piétinée, Sacrement profané. As-tu lu ? As-tu entendu ?

As-tu remarqué ? L’autel du Sacrement est toujours frappé.

N’y vois-tu pas le signe de Satan ? Et pense à ceci pour ta joie. Si dans les décombres on peut trouver intacte  la Pyxide qui me contient et la recueillir avec les honneurs qui lui sont dus, c’est qu’un cœur, ou plusieurs, loin du lieu frappé, mais en adoration de moi-Eucharistie, ont fait dévier par leurs prières le coup dirigé par Satan.

Ces Hosties que vous sauvez, âmes humbles et aimantes qui priez pour mon sacrement, vous apportent les mêmes fruits qu’une Communion d’amour.

La fatigue se lit sur mon visage parce que je constate toujours plus à quel point je suis mort en vain pour tant d’humains, parce que je me rends compte toujours plus que rien ... pas les mots, pas les miracles, pas les châtiments, pas les grâces ... ne sert à faire penser que je suis Dieu et que le bien et la paix ne sont qu’en Dieu. Lorsque quelqu’un est las et affligé, ceux qui l’aiment lui donnent de l’affection pour le consoler, du repos pour le soulager. C’est ce que je te demande, à toi et à ceux qui m’aiment.

Je suis banni des églises et des cœurs.

Quand le Fils de l’Homme était pèlerin sur la terre, il n’avait pas une pierre à lui où poser la tête. Et maintenant que les cœurs des humains sont de pierre, est- ce que j’ai où poser la tête ? Non. Seulement quelque rare, très rare cœur fidèle. Les autres sont hostiles à leur Ami et Rédempteur.

Ouvrez-moi donc votre cœur, vous qui m’aimez. Donnez refuge à votre Dieu qui pleure de douleur sur l’humanité coupable, réconfortez celui qui se donne lui-même en éternel sacrifice et qui n’est pas compris. Moi, Jésus, je viendrai avec toutes mes grâces et je ferai du cœur fidèle un petit paradis.”

Jésus dit encore :

“Parmi les ‘richesses’ dont il faut se dépouiller pour me suivre et dont je t’ai fait la liste68, il y en a une autre encore. C’est celle qui est le plus liée à l’esprit et qu’il fait plus mal d’arracher que de s’arracher la chair. Ce sont les affections, cette richesse vivante. Et pourtant, par amour pour moi, il faut savoir se dépouiller de cela aussi.

Je ne condamne pas les affections. Au contraire, je les ai bénies et sanctifiées par la Loi et les Sacrements. Mais vous êtes sur terre pour conquérir le Ciel. Le Ciel est votre vraie demeure. Ce que j’ai créé Pour vous ici-bas doit être regardé à travers la lentille de là-haut. Ce que je vous ai donné doit être accepté avec reconnaissance, mais promptement remis à ma demande.

Je ne détruis pas votre richesse affective. Je la prends de la terre  pour la transplanter au Ciel. Là seront reconstruits pour l’éternité les saints liens de famille, les amitiés pures, toutes ces formes d’affection honnête et bénie que moi, Fils de Dieu fait homme, j’ai voulues pour moi-même et que je sais être très chères. Mais si elles sont chères, très chères, elles ne sont pas plus chères que Dieu et que la vie éternelle.

Ceux qui, devant une affection qui se brise, ne savent pas prononcer la plus belle parole des enfants de Dieu, mais se révoltent, ne font pas preuve de vraie foi dans le doux Père qui est aux Cieux. Et ils ne réfléchissent pas au fait que, si je leur donne cette douleur, c’est sûrement pour leur éviter des souffrances plus grandes et leur procurer un plus grand mérite !

Toi aussi, tu n’as pas su dire :’Qu’il en soit comme tu le veux !’. Il a fallu que des années passent avant que tu ne dises :’Merci, Père, pour cette douleur’. Crois-tu que ton Jésus te l’aurait donnée si ça n’avait pas été un bien ? Réfléchis maintenant et comprends. Mais combien de temps tu as pris pour le faire ! Je t’appelais, j’essayais de te faire entendre raison. Mais tu n’entendais pas ton Dieu. C’était l’heure des ténèbres pour l’esprit et pour l’âme.

Ne me demande pas : ‘Pourquoi l’as-tu permise ?’. Si je l’ai permise, ce n’est pas sans raison. Je t’en parle ce soir où tu souffres davantage. Je suis avec toi justement parce que tu souffres. Je te tiens compagnie. Moi, j’ai dû surmonter ma douleur tout seul, alors que toi, tu m’as toujours eu à tes côtés, même quand tu ne me voyais pas parce que l’Esprit du mal te dérangeait au point de t’empêcher de voir et d’entendre ton Jésus.

Or, si je te disais que l’adhésion d’un fils à la mort de son père abrège le Purgatoire pour lui, que le pardon d’un fils pour les fautes plus ou moins vraies du père est un soulagement pour son âme, tu y croirais. Mais dans ce temps-là, tu ne te résignais pas et tu gaspillais le bien que tu faisais.

Renoncer à la richesse d’une affection afin de suivre ma volonté sans regrets humains constitue la perfection de la renonciation conseillée au jeune homme de l’Evangile.

Souviens-toi de cela pour le reste de ta vie. Un père tel que je suis ne donne jamais quelque chose de nocif à ses enfants. Même si l’apparence est celle d’une pierre pour celui qui demande un baiser, cette pierre est de l’or pur et éternel.

Il revient à l’âme de le reconnaître et de le maintenir tel, en prononçant la parole qui m’attira des Cieux au sein de Marie et qui me mit sur la croix pour racheter le monde : fiat.”


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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La Miséricorde du Seigneur


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Le Mystère de la Trinité divine "

Message par Maud Mer 21 Déc - 7:43

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_60

Le Mystère de la Trinité divine
Persistance de la tentation  


                                             
Le 1er juillet

Jésus dit :

“Il ne faut pas s’étonner qu’un âme subisse des tentations. Même que la tentation est d’autant plus violente que l’âme est plus avancée dans ma voie.

Satan est envieux et rusé. Il déploie donc son intelligence là où il faut plus d’effort pour arracher une âme au Ciel. Il n’est pas nécessaire de tenter un homme du monde qui vit pour la chair. Satan sait qu’il travaille déjà par lui-même à tuer son âme et il le laisse faire. Mais une âme qui veut appartenir à Dieu attire toute sa rancœur.

Mais les âmes ne doivent point trembler, ni se laisser abattre. Etre tenté n’est pas un mal. C’est un mal que de céder à la tentation.

Il y a les grandes tentations. Devant elles, les âmes droites se mettent tout de suite sur la défensive. Mais il y a les petites tentations qui peuvent vous faire tomber sans que vous vous en rendiez compte.

Ce sont les armes raffinées de l’Ennemi. Il les utilise quand il voit que l’âme est circonspecte et sur ses gardes pour les grandes. Alors il met de côté les grands moyens et il a recours à ceux-ci, si subtils qu’ils entrent en vous de n’importe quel côté.

Pourquoi est- ce que je le permets ? Où serait le mérite s’il n’y avait pas de lutte ? Pourriez-vous vous dire miens si .vous ne buviez pas à mon calice ?

Que croyez-vous ? Que mon calice n’ait été que celui de la douleur ? Non, créatures qui m’aimez. Le Christ ... il vous le dit pour vous donner du courage… a subi la tentation avant vous.

Pensez-vous qu’il n’y ait eu que celle dans le désert ? Non. Cette fois-là, Satan fut vaincu avec les grands moyens qui furent opposés à ses grandes tentatives. Mais je vous dis en vérité que moi, le Christ, je fus tenté d’autres fois. L’Évangile ne le dit pas. Mais comme écrit le bien-aimé :

’S’il fallait raconter tous les miracles faits par Jésus, la Terre ne suffirait pas à contenir tous les livres qu’on écrirait’.

Réfléchissez, mes chers disciples. Combien de fois Satan n’a-t-il pas tenté le Fils de l’homme pour le persuader de désister de son évangélisation ? Que savez- vous de l’épuisement de la chair, fatiguée d’errer, d’évangéliser sans cesse, et des lassitudes de l’âme qui se savait entourée d’ennemis et de gens qui le suivaient par curiosité ou dans l’espoir d’en tirer quelque avantage humain ?

Combien de fois, dans les moments de solitude, le tentateur me circonvenait par l’accablement ! Et pendant la nuit de Gethsémani, n’avez-vous pas pensé avec quel raffinement il a cherché à remporter la dernière victoire dans le combat entre le sauveur du genre humain et l’enfer ?

Il n’est pas donné à l’esprit humain de pénétrer et de connaître le secret de cette lutte entre le divin et le démoniaque. Moi qui l’ai vécue, je suis seul à la connaître et je vous dis donc que je suis là où quelqu’un souffre pour le bien.

Je suis là où se trouve un de mes continuateurs. Je suis là où vit un petit Christ. Je suis là où se consomme le sacrifice.

Et je vous dis, âmes qui expiez pour tous, je vous dis : ne craignez point. Je suis avec vous jusqu’à la fin. Moi, le Christ, j’ai vaincu le monde, la mort et le démon au prix de mon Sang.

Mais à vous, victimes, je donne mon Sang contre le poison de Lucifer.”

Jésus dit :

“Il n’est pas accordé à vos capacités intellectuelles très limitées à votre spiritualité embryonnaire, de connaître le mystère de la nature de Dieu. Mais ce mystère se fait plus connaissable aux âmes spirituelles, dans la masse des âmes soi-disant spirituelles. À ceux qui aiment le Fils, à ceux qui sont vraiment marqués par mon Sang, le mystère se révèle avec une plus grande clarté, car mon Sang est Savoir et ma prédilection est École.

Aujourd’hui est un grand jour de fête au Ciel car le Ciel tout entier chante aujourd’hui le sanctus à l’Agneau dont le Sang fut versé pour la Rédemption de l’humanité. Tu es parmi les quelques créatures, trop peu nombreuses, qui vénèrent mon Sang comme il mérite d’être vénéré.

Mais à ceux qui le vénèrent depuis qu’il a été versé, ce Sang parle avec des mots de vie éternelle et de science suprasensible. Si mon Sang était plus aimé et vénéré, plus invoqué et cru, beaucoup du mal qui vous amène à l’abîme serait conjuré.

Ce Sang parla lorsqu’il n’était pas encore représenté par l’agneau mosaïque, sous le voile des paroles prophétiques dans le signe du tau préservateur; il parla, après avoir été répandu, par la bouche des apôtres; son pouvoir crie dans l’Apocalypse; il invite par ses appels dans la bouche des mystiques. Mais il n’est pas aimé. On ne se souvient pas de lui. On ne l’invoque pas. On ne le vénère pas. Mon Église compte beaucoup de fêtes, mais il manque une fête très solennelle pour mon Sang.

Et le salut est dans mon Sang !

Aujourd’hui, fête de mon Sang, je vais éclairer un mystère pour  toi. Dis : ‘Gloire au Père, au Fils, à l’Esprit Saint’, car c’est de Nous que je veux te parler. Il a fallu à votre lourdeur humaine des images pour penser au Père et à l’Esprit, des êtres incorporels d’une infinie beauté, mais que vous ne pouvez concevoir avec vos sens humains. A un tel point que vous vous adressez difficilement à Eux, dans toute la plénitude de la pensée, pour les invoquer comme vous m’invoquez moi, que vous concevez comme l’Homme-Dieu.

Vous n’avez donc pas la moindre idée de l’incomparable mystère de notre Trinité.

Pour penser à Dieu, il ne faut pas faire de comparaisons avec des êtres créés. Dieu ne se compare pas. Il est. Dans l’être il y a tout. Mais l’être n’a pas de corps, et l’Être éternel n’a pas de corps.

Regarde : Dieu est lumière. Voilà la seule chose qui peut encore représenter Dieu sans être en opposition avec son Essence spirituelle. La lumière est, et pourtant elle est immatérielle. Tu la vois mais tu ne peux la toucher. Elle est.

Notre Trinité est lumière. Une lumière illimitée. Source à elle-même, vivant d’elle-même, opérant en elle-même.

L’univers n’est pas aussi grand qu’Elle est infinie. Son essence remplit les Cieux, glisse sur la création, domine les antres infernaux. Elle n’y pénètre pas …. ce serait la fin de l’Enfer …. mais les écrase de son rutilement béatifique au Ciel, consolateur sur la Terre, terrifiant en Enfer.

Tout est triple en Nous. Les formes, les effets, les pouvoirs.

Dieu est lumière. Le Père donne une lumière immense, majestueuse et paisible. Un cercle infini qui embrasse toute la création, de l’instant où il fut dit :

‘’Que la lumière soit’’, jusqu’aux siècles des siècles, puisque Dieu, qui existait de toute éternité, embrasse la création, depuis qu’elle est, et il continuera à embrasser ce qui, dans sa forme ultime, l’éternelle, après le jugement, restera de la création.

Il embrassera ceux qui sont éternels avec lui dans le Ciel.

À l’intérieur du cercle éternel du Père, il y a un deuxième cercle, engendré par le Père, qui opère différemment, mais non de façon contraire, car l’Essence est une. C’est le Fils. Sa lumière, plus vibrante, ne donne pas seulement la vie aux corps, mais donne la vie aux âmes, vie  qu’elles avaient perdue, à travers son Sacrifice.

C’est une inondation de rayons puissants et suaves qui nourrissent votre humanité et instruisent votre esprit.

À l’intérieur du deuxième cercle, produit par les deux opérations des premiers cercles, il y a un troisième cercle à la lumière encore plus vive et plus vibrante. C’est l’Esprit Saint.

C’est l’Amour que Produisent les rapports du Père avec le Fils, intermédiaire entre les

Deux et conséquence des Deux, merveille des merveilles.

La Pensée créa la Parole, et la Pensée et la Parole s’aiment. L’Amour est le Paraclet. Il opère sur votre esprit, sur votre âme, sur votre chair, puisqu’il consacre tout le temple, créé par le Père et racheté par le Fils, de votre personne, créée à l’image et à la ressemblance du Dieu Unique en Trois Personnes.

L’Esprit Saint est le chrême sur la création, par le Père, de votre personne; il est la grâce pour bénéficier du sacrifice du Fils, savoir et lumière pour comprendre la parole de Dieu.

Une lumière plus restreinte, non pas parce qu’elle est limitée par rapport aux autres, mais parce qu’elle est l’esprit de l’esprit de Dieu, et par conséquent, dans sa condensation, elle est très puissante comme elle est très puissante dans ses effets.

C’est pourquoi je dis :’Quand viendra le Paraclet, il vous instruira’. Même moi, qui suis la pensée du Père devenue parole, je ne peux vous faire comprendre autant que peut le faire l’Esprit Saint en un seul éclair.

Si chaque genou doit se plier devant le Fils, chaque esprit doit s'incliner devant le Paraclet, car l’Esprit donne vie à l’esprit.

C’est l’Amour qui a créé l’Univers, qui a instruit les premiers serviteurs de Dieu, qui a poussé le Père à donner les commandements, qui a illuminé les prophètes, qui, avec Marie, a conçu le Rédempteur, qui m'a mis sur la croix, qui a soutenu les martyrs, qui a dirigé l’Église, qui opère les prodiges de la grâce.

Feu blanc, insoutenable à la vue et à la nature humaine, il concentre en lui-même le Père et le Fils et il est le joyau incompréhensible, qu’on ne peut regarder, de notre éternelle beauté. Immobile dans l’abîme du Ciel, il attire à lui tous les esprits de mon Église triomphante et aspire à lui ceux qui savent vivre de l’esprit dans l’Église militante.

Notre Trinité, notre triple et unique nature se fixe dans une unique splendeur en ce point d’où est engendré tout ce qui est, dans un être éternel.

Dis : ‘Gloire au Père, au Fils, à l’Esprit Saint’.”

Il dit encore :

“Lorsque j’ai parlé des ‘dix justes’, je n’ai pas voulu dire que le lieu où se trouveront dix justes sera sauvé..

Mais on peut comprendre sans se tromper que si dix âmes justes et généreuses s’assemblent en  prière, à une fin sainte, pour demander pitié pour un lieu, je ne repousserai pas leur prière.

N’ai-je pas dit que j’écouterais les prières faites par plusieurs personnes en mon Nom ? Je ne manque pas à mes paroles et à mes promesses.

Mais ces personnes qui se réuniraient maintenant pour prier à cette fin, seraient-elles constantes dans la foi, dans le sacrifice, dans la pureté spirituelle et dans la pureté d’intention ?

S’il y en a, et si elles sont telles qu’elles devraient être — de vrais prêtres (sont prêtres ceux qui prient et s’immolent pour leurs frères et sœurs) … je les bénirai et j’accorderai ce qu’on demande en mon Nom.”

J’écris ce matin en vous  attendant parce qu’hier j’étais trop épuisée pour faire des ajouts.

Il est impossible de décrire la chose que j’ai vue. Les mots me manquent. Pendant que Jésus parlait, je voyais, mais je ne peux répéter ce que mon esprit a vu de façon à ce qu’un autre voie aussi. Je pourrais en tracer l’image, même si je suis nulle en dessin.

Il suffirait de dessiner trois cercles concentriques avec un point au milieu. Mais ça ne dirait rien. Il manquerait la Lumière, et il manquerait aussi l’intuition des rapports entre les trois cercles et le point qui les concentre. Cela deviendrait un symbole sans vie, alors qu’il est si vivant, opérant, béatifique.

Il est certain que, même si je vivais encore pendant mille ans, je n’oublierais jamais la beauté de cette vision intellectuelle. Elle sera pour moi aide, réconfort, force, défense, tout, dans toutes les circonstances.

C’est un aimant ultra-puissant qui m’attire et me donne une envie indescriptible de le rejoindre. J’ai l’impression de vivre sous le soleil. Le soleil, mais que dis-je ? Le soleil est un astre éteint et froid comparé au Feu divin enchâssé dans la profondeur de l’Empyrée, si lointain et si proche...

Oui. J’éprouve la sensation de sa distance démesurée, à travers laquelle glisse tout l’Univers qui baigne et vit dans sa Lumière, et en même temps je sens que tout être, le mien en particulier, par la bonté de Dieu qui m’a permis d’avoir cette joie incomparable, est proche de ce point de vie qu’est Dieu et dans son rayon qui le tient bien recueilli, protégé et en forme, comme une cloche de verre sur une plante très délicate (et avec cette comparaison banale, je gâche tout, mais je ne trouve rien de mieux).

Bref, je me sens sous l’œil de Dieu.

Et c’est une sensation de joie, de chaleur, de force, de paix infinie, indescriptible, réjouissante.

C’est une telle béatitude que de vivre ainsi sous l’incompréhensible joyau (que mon maître a bien dit !) de la beauté divine, joyau qui réunit en une seule et insoutenable splendeur les Trois Personnes divines pour en faire une Unité de Lumière divine, que toute la souffrance vécue s’annule ainsi que celle que j’aurai à subir...

Maintenant je comprends véritablement ce que veut dire ‘Paradis’. Cela veut dire vivre en voyant toujours ce Soleil, Un et Trine.

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus  à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Trinit10
Trinité Sainte


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La grande douleur de Marie Co-Rédemptrice"

Message par Maud Jeu 22 Déc - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_62

La grande douleur de Marie, co-Rédemptrice
La femme courbée de l’Évangile


Le 2 juillet
10h15


Jésus dit :

“Ecris tout de suite pendant que je suis encore en toi avec mon corps, mon Sang, mon Âme et ma Divinité, ce qui fait que tu as en toi la plénitude de la sagesse.
Marie vécut eucharistiquement pendant presque toute sa vie.

La Mère n’est pas différente du Fils. Ni dans la nature humaine, ni dans la mission surhumaine de Rédemption.

Le Fils, pour toucher au sommet de la douleur dut éprouver la séparation du Père : à Gethsémani, sur la croix. Ce fut la douleur portée a des hauteurs et des rigueurs infinies. La Mère, pour toucher au sommet de la douleur dut éprouver la séparation du Fils : pendant les trois jours de ma sépulture.

Marie fut alors seule. Il ne lui resta que la foi, l’espérance, la charité. Mais moi j’étais absent. L’épée ne fit pas que s’enfoncer au fond de son cœur; elle le lui transperça, le lui fouilla. Marie n’en mourut point uniquement par la volonté de l’Éternel. Parce que, pour celle qui était Pleine de Grâce, rester privée de l’union avec son Fils et Dieu était une telle douleur que, sans une grâce spéciale, Elle en serait morte.

Nombreuses sont les pages secrètes que vous ne connaissez pas sur la vie de la très pure Co-Rédemptrice. Je vous l’ai déjà dit : ‘Les secrets de Marie sont trop purs et divins pour que l’esprit humain puisse les connaître’. Je vous en dit juste assez pour augmenter en vous la vénération envers la plus Sainte du Ciel, après Dieu.

Cette heure d’immense douleur, dans la mer de douleurs que fut la vie de ma Mère, consacrée à la souffrance suprême et à la joie suprême de sa conception, était nécessaire pour compléter ce qui manquait à ma passion.

Marie est Co-Rédemptrice. Par conséquent, tout en elle étant inférieur seulement à Dieu, sa douleur aussi dut être telle qu’aucune douleur humaine ne pourra jamais l’égaler.

Maintenant, va prier. En réalité, je te l’avais déjà fait comprendre73, mais ton imperfection avait tout confondu. Je le répète afin que ce soit clair pour le père74 et pour toi.”

Et nous voilà bien servis !... Je vois Jésus mon Maître, de blanc vêtu, à côté de mon lit, là où vous vous mettez pour me confesser.

Le même jour, à 14h

Jésus dit :


“Dans mon Évangile, il n’y a pas de passage qui ne contienne pas des références au surnaturel. Aujourd’hui, je te fais réfléchir à l’histoire de la femme courbée depuis dix-huit ans.

Les pseudo-surhommes de maintenant nient que le démon puisse être l’auteur d’infirmités physiques. Ils nient beaucoup de choses, les surhommes. Trop. Ils ne se rendent pas compte que les ‘possédés’ d’aujourd’hui, ce sont eux. Ils nient qu’il y ait des infirmités causées par des forces extranaturelles.

Mais ils ne savent pas comprendre et guérir certaines infirmités par des forces naturelles. Ils ne le peuvent pas justement parce que certaines infirmités ont leur racine en dehors de la chair et l’accablent sans en être nées. Elles naissent dans ces zones où s’agitent les règnes de l’esprit.

Il y a deux règnes de l’esprit : l’un, céleste, vient de Dieu; l’autre, malin, vient de Satan.
Dieu donne parfois à ses prédestinés des infirmités qui sont un passeport pour le Royaume divin. Encore plus souvent, Satan donne des infirmités qui sont une vengeance contre le serviteur de Dieu ou un impôt sur les pauvres qui ont cédé à ses séductions.

Pauvres d’une pauvreté horrible parce qu’elle est la perte de la vraie richesse : celle de la grâce qui fait de vous les enfants et héritiers de Dieu.

Les remèdes humains sont inutiles en tels cas. Seul le doigt de Dieu efface le décret de misère et souscrit au décret de délivrance Celui qui est délivré guérit de la ‘possession’ s’il est possédé. Celui qui est délivré entre au Ciel, si son infirmité est de Dieu.

Mais outre les infirmités de la chair, il y a les infirmités de l’esprit. Elles sont l’œuvre du Malin. Elles vous courbent, vous font vous débattre et écumer de rage; elles émoussent les sens et la parole, vous portent à des aberrations morales pires que les maladies de la chah; parce qu’elles courbent et émoussent l’âme.

Je peux les guérir, moi seul. L’âme délivrée de l’influence qui la tenait courbée se redresse et glorifie le Seigneur; comme la femme de l’Evangile.

Toi, tu l’éprouves. Ta chair se meurt et tu le sens. Mais comme tu te sens libre et forte puisque ton Maître t’a guérie ! Une maîtrise virile et paisible a envahi ton esprit. Tu as la sensation de chaînes brisées tombées à tes pieds.

Maintenant je te dis : ‘Suis-moi. Suis-moi avec ton nouvel esprit et ne pèche plus pour que Satan ne puisse pas tendre son piège sur toi. Si tu me suis de près, il ne pourra pas te nuire car celui qui me suit ne pèche pas et, ne péchant pas, il ne s’asservit pas à celui qui veut, faire de vous mes ennemis.

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Marie_15
Marie co-rédemptrice



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Jésus dit " Je suis l' Alpha et l' Oméga "

Message par Maud Ven 23 Déc - 7:12

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Les deux genres d’infirmités et la possession divine

Le 3 juillet

Jésus dit :

“Je t’ai dit hier qu’il existe des genres d’infirmités qui sortent du commun, c’est-à-dire qu’elles sont voulues par des forces spirituelles. Dieu ou Satan, l’un agissant de l’abîme du Ciel, l’autre de l’abîme de l’Enfer, frappent certaines créatures pour des raisons différentes et à des fins différentes.

Mais, étant donné l’origine différente et opposée, l’infirmité qui vient de Dieu porte en elle, les tirant à la source d’une incommensurable Lumière et d’un incommensurable Amour, lumière et amour pour la créature martyre de son Dieu. L’autre, qui provient de l’abîme stagnant où règne Satan, enveloppe de ténèbres et de tourments.

J’ai dit créature martyre de son Dieu. Oui. L’âme qui s’est abandonnée à son Dieu, totalement, devient son martyr. Dieu lui-même agit ici en sacrificateur, mais le martyre de la créature abandonnée à l’Amour n’en est pas pour autant moins sanglant, même si le sang n’est pas matériellement versé, que celui de la créature immolée par  le bourreau.

Parce que, non seulement la chair et le sang, mais l’intellect, l’âme et l’esprit sont torturés dans un martyr heureux dont la fin, après la crucifixion spirituelle qui stigmatise l’être dans chacune de ses puissances, dans la chair, dans le sang, dans l’intellect, dans l’âme, dans l’esprit, y apposant mon sceau glorieux  sera l’étreinte enflammée avec la Flamme elle-même, avec la Charité brûlante, l’engloutissement dans l’ardente Unité qu’est notre Trinité, la connaissance complète de ce qu’est Dieu, la possession de Dieu et par Dieu pour l’éternité.

Oui. Il y a deux formes d’infirmités spirituelles et deux formes de possession spirituelle. En effet, si on dit ‘possédé’ celui qui est saisi, déchiré, écrasé, dominé par Satan, pourquoi n’appellerait-on pas possédé’, à plus juste raison, celui qui est embrassé, soulevé, modelé, dominé par Dieu ?

Béatifique, sublime, heureuse possession ! L’âme, en amour, n’a qu’à s’abandonner à l’Amour qui l’entoure, l’embrasse, la pénètre, la transporte, lui confère de nouveaux sens et des connaissances inconnues aux mortels. C’est le plongeon dans le gouffre de Dieu, gouffre de Lumière, de Savoir, de Charité, de toute vertu. C’est un plongeon dans le gouffre de la Paix.

L’âme en sort, à ces rares instants où elle en sort — d’autant plus rares que l’âme est plus perdue en Dieu — parfumée de l’Essence de Dieu, et aucun miasme de la Terre et de l’Enfer ne peut agir sur son esprit imprégné de l’arôme divin.

L’âme ‘possédée’ de Dieu vient à lui ressembler à un tel point que même la forme extérieure et matérielle de son être subit des modifications. Dieu brille dans son regard, dans son sourire, à travers ses paroles et la nouvelle majesté de son expression, de sorte que celui qui l’effleure se dit : ‘il y là quelque chose qui n’est pas de cette terre’.

L’âme ‘possédée’ de Dieu est un précieux vase scellé, mais qui exhale l’arôme qui le remplit. Scellé, puisque l’amour consacre et la possession fait de l’esprit la propriété d’Un seul, et il n’y a que ce seul Être qui ouvre et ferme le sceau apposé sur l’esprit qui s’est donné à lui. Exhale, car l’arôme de Dieu est si puissant que, non seulement il remplit l’intérieur du vase, mais il en imbibe la matière ce qui fait que l’effluve spirituel s’en dégage et passe dans la foule, la purifiant de l’odeur de la chair et du sang.

Si les êtres savaient ce qu’est la ‘possession’ de Dieu, ils voudraient tous être ‘possédés’. Mais pour le savoir, il faut faire le premier pas, le premier acte de générosité, de renonciation, et puis persévérer dans ce premier acte. Le reste vient, car, tout comme une onde émise par le pole A est attirée par le pole Z qui est plus fort, ainsi l’âme qui s’est placée dans l’orbite de Dieu sera attirée par lui de n’importe quel point de l’orbite où elle se trouve.

Car je suis l’Alfa et l’Oméga et j’embrasse tout ce qui est. Seule une volonté humaine contraire, qui se met sous le sceau de la Bête, détourne mon action, parce que je vous ai faits libres et je ne violente pas votre volonté. Si donc votre volonté est de chair et de sang, c’est-à-dire qu’elle est Satan, ma volonté ne peut agir puisque ma volonté est Esprit et elle agit sur votre esprit et l’esprit meurt là où règne la matière.

Il faut renaître dans l’esprit pour pouvoir entrer dans l’orbite de Dieu et vaincre la chair et son maître, Mammon. Alors se produit la ‘possession’. Paradis anticipé sur terre, heureuse ascension de l’âme au Ciel dans la mort, plénitude du paradis dans mon Royaume où les miens seront avec moi pour l’éternité, lumière dans la Lumière, paix dans la Paix, joie dans la Joie, gloire dans la Gloire.”

Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Jésus est l' Alpha et l' Oméga



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Maria Valtorta Jésus à Maria Valrorta : " Maria Valtorta dans son lit de souffrance "

Message par Maud Sam 24 Déc - 7:04

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L’écrivain lutte contre le tumulte de son âme et contre les tentations du démon


Le 4 juillet

Aucune dictée aujourd’hui, non pas en raison de quelque absence de la Voix, mais à cause de mon incapacité à la recevoir. Trop troublée, presque délirante, avec des crises semblables à celles des jours funestes de Viareggio  (*242), je ne suis pas en mesure de comprendre. Trop de tempête! Ma pauvre tête et mon pauvre cœur sont vides. Vides! Seigneur, pitié! Tu n’as eu qu’une seule agonie à Gethsémani... mais combien m’en donnes-tu, à moi? Quel est le nombre d’âmes désespérées qui doivent retrouver la paix grâce à mon supplice?

Pour couronner cette torture, j’ai dû affronter aujourd’hui une grande tentation de 16 à 17 h. Le Tentateur voulait me convaincre de simuler dans un but humain. Il me disait: « Ecris avec tes mots puisque tu peux désormais, avec un peu d’application, imiter le style  du Maître; écris ce qui peut te servir à mettre dans l’embarras celui qui t’a fait souffrir, ou pire. C’est un grand naïf et il se fera avoir aussitôt.

— Non, ai-je répondu. Jamais je n’utiliserai le mensonge, ni dans ce but ni dans d’autres. Même si cela doit me desservir, j’écris seulement ce que je reçois des différentes "voix" et rien d’autre. Rien qui vienne de moi. Arrière! »

Ce fut un long combat... Je transpirais comme si j'étais dans un four. J'ai vaincu. Mais le démon s’est vengé en rendant plus vifs toutes mes nostalgies, mes peurs, mes découragements...

Qui connaît ces combats? Si ma raison et ma vie durent et si nous nous revoyons, je vous les rapporterai mieux.

Mais pour l’instant je n’en dis pas plus, car les crises de ce matin et le combat d’aujourd’hui m’ont exténuée.


(*242)D’où elle avait dû être évacuée. Voir la note 139.

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta      

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Maria Valtorta dans son lit de souffrance




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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Devenir l' Epouse du Christ "

Message par Maud Dim 25 Déc - 7:09

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Jésus recommande à l’écrivain d’être bonne et patiente, car il va lui faire un grand cadeau; il la persuade qu’elle n’est plus une "servante " du Seigneur, mais son "épouse ", et seul l’Epoux peut la comprendre et la consoler.

Jésus invite l’écrivain à se taire et à pardonner: l’œuvre des corédempteurs consiste à tirer les âmes hors des ténèbres et à demander au Père de leur pardonner car "ils ne savent pas ce qu’ils font ".



Le 5 juillet
A 10 h.


Jésus dit:

« Sois bonne et patiente, mon âme. Si tu sais rester bonne et patiente, je te ferai un grand cadeau, comme j’en ai fait à peu de personnes au cours des siècles.

Sois-en convaincue, mon âme: personne ne peut t’aimer autant que moi. L’un déçoit et désappointe pour tel motif, l’autre pour tel autre. Je suis le seul qui ne déçois et ne désappointe jamais. Sois en convaincue.

Les petites affections et les petites consolations peuvent être utiles aux petites âmes. Mais quand l’une d’elles a été choisie par Dieu — ce qui ne tient pas à son mérite personnel mais à un don gratuit de celui qui la veut —, elle cesse d’être une petite âme. Elle est nourrie par de la moelle qui transforme sa petitesse en grandeur, si bien que les petites choses ne sont plus utiles. Elles ne servent qu’à apporter quelque joie, comme des fleurs le long d’un sentier. Mais les fleurs les plus abondantes, les plus parfumées, les plus belles ne sont pas du grain qui nourrit.

N’est-ce pas vrai ? Elles plaisent. On les regarde, on leur sourit car elles sont pures et bonnes, meilleures encore, que les animaux — eux-mêmes toujours meilleurs que l’homme —. On les cueille parfois pour y trouver une compagnie agréable qui ne trahit pas ou une caresse dans le simple but de consoler. On les sent pour oublier les puanteurs qui proviennent des concupiscences humaines, des égoïsmes, des mensonges.

Nul n’aime autant les fleurs que ceux qui sont bons mais malheureux et ceux qui sont appelés à une destinée transcendante. On peut lire en effet, dans les fleurs, des paroles de bonté de Dieu et c’est précisément en elles qu’on peut trouver la bonté qu’on ne voit pas ailleurs, la compagnie qui console sans intention autre, le parfum qui rappelle l’atmosphère des cieux. Néanmoins, on ne pourrait pas vivre de fleurs. Il faut du pain.

Voilà ce que sont les petites choses pour une "vraie âme": ce sont les fleurs. Certes, elles sont entrelacées de nombreuses épines, mais qu’y faire ! Elles naissent sur les sentiers de la terre, là où l’homme passe en les souillant de sa trace charnelle, là aussi où Lucifer dépose ses semences de haine.

Elles sont bien différentes des fleurs de mes sentiers, à moi. Ce sont mes larmes et celles de Marie qui les ont fait naître, ce sont mon Sang et celui de mes co -rédempteurs — entre autres le tien, âme victime — qui les ont fécondées. Ces fleurs sont éternelles. On les atteint en passant par un rempart d’épines: le monde. Mais ensuite... oh, ensuite! Quelle paix! Moi, qui aime, je cueille une de mes fleurs de temps en temps et je vous l’apporte au-delà de ce rempart d’épines, car je ne veux pas vous voir pleurer sans que vous n’obteniez de moi quelque réconfort, moi qui sais ce que signifie la douleur d’être rédempteur et mal-aimé.

Sois-en donc convaincue, mon âme. Tu n’es plus une femme. Tu es la mienne... Tu n’es plus servante, comme tu le dis de toi-même, tu n’es plus esclave, comme tu le professes, mais "épouse ". Or l’Epoux est le seul qui puisse te comprendre, t’aimer et te réconforter suffisamment.

Par conséquent, allez, viens. Où peux-tu trouver une poitrine qui te serve d’oreiller plus sûr que la mienne? Des bras pour t’enlacer qui te servent de refuge plus assuré? Une bouche qui te dise des mots meilleurs et sache t’embrasser avec plus de douceur que ma bouche? Un cœur qui sache battre au rythme du tien, souffrir si tu souffres, se réjouir si tu te réjouis, comme le fait le mien?

Viens donc. Ici! C’est d’ici que proviennent les doux tourments qui te blessent pour laisser en toi mon empreinte de crucifiée comme les doux torrents de feu qui te consument pour te porter au ciel, toute pure. C’est également d’ici que proviennent — et c’est juste — les doux flots d’amour qui te submergent dans une douceur qui soigne toutes les fortes blessures des hommes. Pas les miennes, les miennes ne sont pas guéries: ce serait détruire le plus beau don qu’une âme puisse recevoir.

Mais dis-moi: qu’est la douleur d’une blessure qui vient de moi? Une souffrance à rendre fou? Non, c’est une souffrance qui augmente l’intelligence et la force. Seules les blessures humaines font réellement mal, car leur dard est couvert du venin de la haine. Mes dards à moi sont trempés du miel de l’amour et divinisent par leur blessure.
Que ma paix soit dans ta souffrance. »

Plus tard, à 12 h, aussitôt après que j’ai fini de prier.

Jésus dit:

« Que dois-tu faire? Ce que j’ai fait, moi. Te taire et pardonner. C’est dans ce but que je te prête mon regard.

Aucun microscope, aucun rayon électrique ou radiologique n’est aussi puissant que mon œil pour discerner le véritable aspect des créatures. Que tous ceux qui s’imaginent que, en tant qu’Homme, je ne connaissais pas les personnes perdent leurs illusions. Il n’y avait pas en eux de cachette dans laquelle je n’aie pu lire comme dans un livre ouvert exposé à une vive lumière. C’est avec ces yeux que je te fais regarder, quand je le veux, pour que tu puisses connaître.

Il existe des âmes abyssales. Y a-t-il jamais eu de la lumière dans un abîme? Non. Dans les profondeurs marines ou terrestres, tout n’est que ténèbres. On devine parfois un restant de lumière. Mais généralement, ces ténèbres sont absolues. Parfois, certains êtres aveugles y vivent encore. Ils sont aveugles précisément parce que la vue leur serait inutile, entourés de ténèbres comme ils le sont. Plus qu’être inutile, d’ailleurs, ce leur serait une source de tourments, car ils souffriraient de ne pas voir. Ils sont aveugles de destin et, même en ayant ce destin, il y a encore de l’amour.

Chez les hommes, il y a des aveugles (spirituellement), mais ce n’est pas par destin, encore moins par volonté d’amour, mais de par leur propre volonté.

La Lumière brille pour tous les hommes. La Voix appelle tous les hommes. La Vérité est prête à instruire tous les hommes. La Voie est ouverte à tous les hommes. La Vie veut se donner à tous les hommes. La plupart des hommes se bouchent les yeux et les oreilles pour ne pas voir la Lumière, pour ne pas entendre la Voix; ils s’éloignent de la Vérité qui enseigne; ils prennent des chemins à l’opposé de la Voie; ils se condamnent à une existence éphémère en repoussant la Voie. Ce sont des abîmes de ténèbres.

Il faut leur dire mes paroles: "Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font." C’est là leur seule circonstance atténuante: ils ne savent pas. S’ils savaient exactement ce qu’ils font et voulaient néanmoins persister, l’enfer ne leur serait pas une punition suffisante.

Mais ce sont des abîmes. ns devront répondre d’avoir voulu rester des abîmes bien que mes corédempteurs et moi ayons fait de nous un filet qui plonge au fond de l’abîme, quitte à accepter l’amertume des ténèbres alors que nous sommes les fils de la Lumière pour leur porter un souvenir de la Lumière, leur en donner l’envie, les amener à elle.

Les sortir des ténèbres, voilà l’œuvre des rédempteurs. Même quand il nous semble être nous-mêmes dans les ténèbres, nous qui ne sommes pas ténèbres — car, pour avoir l’héroïsme d’être des rédempteurs, il faut que nous soyons tous ardents, que nous ne fassions qu’un avec la Lumière —, nous avons une telle lumière en nous qu’elle paraît éclatante par rapport aux vraies ténèbres des âmes aveugles. Ils devraient nous aimer pour la lumière que nous leur portons. Or ils nous détestent, précisément pour cette raison. Bah, qu’importe! Nous, nous remontons de leur abîme au nôtre.

Car nous nous trouvons, nous aussi, dans un abîme: en Dieu, abîme de Perfection. Nous remontons, et nous pardonnons. Plus que cela, nous prions pour qu’ils soient pardonnés et qu’ils aient le désir de la Lumière. Le désir est la première marche de la montée vers la Lumière.

Oh, sois généreuse! Nous sommes si riches et ils sont, eux, si misérables! Nous faisons un avec le Père et nous en possédons Sois généreuse! La générosité de la souffrance et du renoncement lui-même ne sont que broutilles en comparaison de cette perfection dans la générosité qui consiste à se dépouiller de tout ferment humain pour regarder ses frères, les prendre en pitié, leur pardonner et les aimer, eux qui ne se sentent ni heureux ni en sécurité même si, par orgueil, ils prennent l’air assuré.

Ici. Sur ce cœur qui t’aime, une larme, un baiser et un pardon pour tes pauvres frères. Maintenant tout te fait moins souffrir, n’est ce pas?

Mes paroles sont bien différentes de celles que l’Ennemi voulait te suggérer hier. N’est-ce pas vrai? De même, la douceur, le repos actuels sont bien différents de ce que tu as éprouvé hier quand il tournait autour de toi. Tu percevais son souffle âcre, tu étais brûlée par sa haine, tu souffrais parce que tu n’es pas son amie et qu’il te répugne. Mais sens-tu maintenant ce qui émane de moi, ton Dieu? C’est la paix, la douceur, la bonté.

Sois en sûre. Tu as mérité cette double effusion d’amour parce que, hier, tu as aimé la Vérité au-dessus de tout calcul humain.

Va en paix, ma bénie. L’amour de Dieu est toujours avec toi.»


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Deveni10
Devenir l' épouse du Christ



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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : Vision de Nennolina "

Message par Maud Lun 26 Déc - 7:14

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_15


Vision de Nennolina.

Cliquez ici pour voir la biographie de Nennolina:
Le 6 juillet

Si l’on en juge humainement, je devrais être en état de disgrâce. Au contraire, je suis depuis hier en état de grande grâce.

Après avoir subi la bataille infernale du 4 après-midi, que j’ai voulu décrire parce qu’il me semblait juste que ce soit mis par écrit, j’ai beaucoup pleuré. J’étais à proprement parler épuisée, exténuée. Dans la nuit, l’anxiété m’a tirée de mon sommeil à 3 h. Cela faisait longtemps que ce n’était plus arrivé. J’ai encore pleuré désespérément. Je crois que mon cœur s’est encore plus déséquilibré.

J’ai ensuite prié, puis j’ai fait mes offrandes habituelles. Arrivée à celle pour Nennolina , je lui ai dit: «Nennolina, donne-la toi-même à Jésus et dis-lui de me faire rentrer chez moi. Si c’est toi qui le lui dis, il t’écoutera... et tu peux comprendre, toi qui as été si malade, ce qu’est la souffrance d’une infirme. »

Nennolina m’est alors apparue. Vêtue de blanc, presque aussi grande que Marta, les yeux pensifs et rayonnants, souriante, lumineuse, une ceinture de lumière au côté, là où se trouvait sa grande blessure.

«Est-ce toi? », ai-je demandé

Elle m’a répondu avec un sourire d’enfant heureuse.

« Es-tu très heureuse?»

Nouveau sourire d’assentiment.

« Et ta jambe?»

Nennolina répondit: «Elle ne m’est plus d’aucune utilité. Là où je suis, plus rien n’est utile. L’amour suffit.» Puis, d’un geste typique de fillette, elle a fait une demi-pirouette sur elle-même, en riant de toutes ses petites dents.

«Tu m’aimes, Nennolina? »

Sourire d’assentiment.

«Souviens-toi de dire à Jésus que la pauvre Maria n’a que lui et n’espère qu’en lui seul. »

Un sourire, un adieu, et la forme se dissout en lumière.

C’est ensuite Jésus qui vient avec ces deux dictées, et, ce matin, après une nuit de sommeil tranquille, consolé par les caresses divines, j’ai reçu une dictée sublime.(*244) Je suis contente, même humainement... parce que je suis encore une femme et que j’ai eu aujourd’hui une « fleur », comme dit Jésus. «Une petite chose pour une... grande âme », comme dit Jésus.

Grande? Grande, mon âme? Non !!! Mais une âme qui essaie de grandir pour plaire à Dieu, à lui seul.

Eh bien, j’ai reçu une petite chose: une fleur d’amour humain, ce qui m’a fait énormément de bien sur ma pauvre humanité écorchée, écorchée de partout et frappée sur les lacérations par des gerbes d’orties... En moi, l’esprit comme l’humanité sont dans la joie.

Oh! Béni soit le Seigneur qui a eu pitié de sa pauvre Maria... Mais mon Maître me fait comprendre que cette pitié est due au fait que j’ai su, avant-hier, lui rester fidèle et ne pas recourir au mensonge en servant Satan.

Ces pages seront lues par Paola, Peppino, Marta (*245) et le P.Migliorini, si je le revois. C’est tout. C’est là la volonté du Maître.


(*244) Il s’agirait d’une dictée sur l’Agonie à Gethsémani, écrite ce même 6 juillet, et publiée dans le livret "Prières"

(*245)) Il s’agit de Paola Belfanti et de Marta Diciotti. Le nom de Peppino, qui semble avoir été inséré en un second temps, devrait correspondre à Giuseppe Belfanti, père de Paola et cousin de la mère de l’écrivain. Tout le passage du 6 juillet n’est pas écrit sur le cahier mais sur deux feuilles volantes, qui furent ensuite reliées par un fil de coton à cet endroit du cahier.


Cahiers de 1944 –Dictées de Jésus à Maria Valtorta





Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Nennol10
Nennolina  , la  " Vénérable Antoinette Méo "


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Moi ! l' Amour éternel "

Message par Maud Mar 27 Déc - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_16


Ceux qui ont été choisis pour une mission particulière sont coupés du monde, ils sont étrangers aux autres tout en restant leurs "frères ", car c’est dans une solitude évangélique qu’ils travaillent à leur bien.



Le 7 juillet

Jésus dit:

«Oui, je t’ai accordé une fleur parce que tu es "encore~~ une femme. Et ce que tu souffres avec ta sensibilité de femme, qui n’est pas comprise, me fait pitié.

Toutefois, je veux que tu n’appartiennes qu’à moi.

Tu n’es pas encore généreuse au point de savoir rompre tous les liens de la terre, de rendre ton cœur sourd aux voix de la terre pour t’attacher à moi seul, pour n’entendre que moi. Alors, c’est moi qui les romps. Je te fais voir la misère des affections humaines et les comparer à mon affection. Ce sont des feuilles d’étain par rapport à une feuille d’or pur, ou plutôt par rapport à un bloc d’or pur. Ce sont des morceaux de verre par rapport à un brillant très pur. Et tu veux t’attarder à les regarder et à les regretter? Oh, quelle enfant! Avance au contraire, libre et joyeuse de la liberté et de l’allégresse des bienheureux! Il y a une phrase que vous, qui êtes choisis par moi, méditez trop peu.

Elle est de l’apôtre Paul: "Mais, lorsque celui qui m’a mis à part depuis le sein de ma mère et m’a appelé par sa grâce, a jugé bon de révéler en moi son Fils... moi, sans recourir à aucun conseil humain..." Paul est ensuite retourné parmi les païens. Mais il avait désormais, par obéissance à Dieu, terminé sa "mise à part" commencée par Dieu en laissant de côté tout conseil humain pour se donner entièrement à l’Amour véritable.

Vous tous, que j’ai choisis pour une mission bien spéciale, vous êtes "mis à part ". Je t’en ai déjà parlé il y a quelques jours (le 27 juin). "Quitte ton pays et ta parenté."

Un mur impalpable, plus solide que celui d’une forteresse, s’élève entre l’âme appelée et le reste du monde. Vous devenez étrangers aux autres tout en demeurant leurs frères car, par les larmes de votre solitude évangélique, vous travaillez pour leur bien. Non, vous, vous ne les reniez pas. Vous les aimez plutôt d’un amour parfait puisque la chair et le sang, le profit et l’affection ne tiennent aucune place dans votre amour. Seul compte cette charité qui vient de Dieu et vous fait voir des frères en vos amis comme en vos ennemis, en vos parents et dans les inconnus, dans les bons comme dans les mauvais; en effet, ce n’est pas leur visage ni leur cœur que vous regardez, mais la sainte Face de Dieu, le Père de tous les croyants, et mon propre Cœur, qui aime tous les hommes.

Avance, avance. La dernière partie de la route est la plus raide. Pour la monter, il faut être libre de tout poids. Mais à chaque pas l’horizon s’agrandit et le soleil se fait plus proche.

Viens, viens. Regarde-moi seul. Regarde cette Demeure-ci, cette Patrie-ci, et non les petites demeures et patries de la terre, si changeantes. Regarde ta Maison éternelle, ta Patrie éternelle, ton Amour éternel. Moi, moi, moi: l’Amour. »

Cahiers de 1944 – Dictées  de Jésus à Maria Valtorta


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Dieu Amour


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vision de la glorieuse Assomption de Marie"

Message par Maud Mer 28 Déc - 7:13

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_17

Vision de la glorieuse assomption de Marie.
« Dieu vient en aide divinement.»



Le 8 juillet


J’ai une vision radieuse et glorieuse pour me consoler de ma douloureuse agonie aussi bien physique (je suis très malade, comme il y a dix ans, mais sans avoir ni les réserves de force ni les réconforts d’alors, ni ce climat qui m’a permis de survivre) que spirituelle mon âme est si désolée dès que la voix de mon Jésus cesse , que j’en meurs

Cette vision m est présente depuis des heures et apaise mes tortures, me les rend supportables, aussi bien les physiques, qui sont inexprimables, que les morales, encore plus incompréhensibles et d’ailleurs incomprises de mon entourage.
Je vois l’Assomption glorieuse de Marie (*246Je ne vois pas d’où elle commence. Je pourrais dire que c’est d’une maison car, comme spectatrice extérieure, j’aperçois une sorte de cube couvert de chaux, comme s’il s’agissait d’une maisonnette.

Du toit , appelons-le comme ça , de sa partie supérieure en somme, je vois sortir une armée d’anges, lumineuse, belle et émue. Ils ne chantent pas, ne parlent pas. Ils semblent tous absorbés par une occupation d’amour qui leur fait rayonner le visage d’une joie ardente.

Penchés comme au-dessus d’une ouverture, ils observent. Puis ils déplient leurs ailes de perles et se mettent sur deux rangs. Leur sourire augmente, leur lumière de lys et de perles unis à des diamants s’accroît, une lumière qui surmonte celle d’une aurore timide qui vient à peine d’apparaître et paraît croître péniblement, malgré la sérénité du jour, peut-être parce que cette autre lumière céleste la dépasse de beaucoup. Pour ainsi dire, elle l’absorbe comme elle absorbe la lueur des dernières étoiles et le dernier rayon de lune encore visible comme une faucille effilée sur le ciel qui s’éclaircit.

Je me suis attardée à décrire cette partie de la vision, mais elle m’a paru ne durer que quelques minutes.

Ensuite, comme des flots qui débordent d’une digue, un éclat intense se dégage du sommet du cube calcaire et des têtes d’anges, des ailes et des corps de lumière jaillissent en même temps. Au milieu d’eux, entre leurs bras, je vois notre Mère, paisible comme un être endormi dans un doux rêve.

Elle est entièrement vêtue de blanc. Son habit, son voile et une large bande de toile fine qui pourrait être son suaire sont d’une même couleur nacrée de lin très fin et neuf. Son visage n’est pas plus sombre que le tissu. Il paraît être fait de boutons de magnolias, et ses cils fins sont seuls à mettre deux virgules un peu sombrés sur cette couleur de neige. Elle a les mains jointes sur la poitrine, à la hauteur de l’estomac, la pointe des doigts tournée vers les aines. On dirait qu’elles servent de voile au Ventre sanctifié par l’Incarnation de Dieu. Elles aussi forment deux pétales de magnolia qui reposent sur la neige des vêtements.

Marie semble dormir. Sa tête, soutenue par un ange avec la vénération de celui qui porte une grande relique, est légèrement tour née vers la droite. Un sourire flotte encore sur ce visage, laissé peut être par une dernière pensée d’amour.

Les anges montent en portant leur charge sacrée, et les autres s’y unissent en leur servant de couronne. Marie s’élève dans le ciel turquoise, vers les dernières étoiles et la lune pâle. Et le monde ne sait pas que sa Reine va prendre place sur son trône.

Je peux suivre la montée de la cohorte angélique. Celle-ci de vient toujours plus nombreuse, car des anges descendent à sa rencontre depuis les cieux paisibles avec une sainte hâte de vénérer leur Reine. Je vois que, au fur et à mesure que la terre s’éloigne et que le ciel s’approche,... que la terre est petite! Une poignée de boue sale !... Je vois donc que, au fur et à mesure que la terre s’éloigne et que le ciel s’approche, le corps de Marie voit diminuer la pesanteur de son sommeil et paraît sur le point de s’éveiller. Son visage se colore légèrement comme quand on sort d’un évanouissement, ses lèvres s’entrouvrent pour respirer plus profondément et deviennent plus rouges.

Dans le ciel, tout rose à l’orient, le premier rayon de soleil brille, mais au lieu de se diriger vers la terre, il va rechercher dans le ciel celle qui s’y élève, l’étreint et la revêt d’un jaune-rose de corail extrêmement délicat, la réchauffe par son baiser, l’appelle par sa chaleur. C’est alors que Marie entrouvre paisiblement les yeux, bleus comme le ciel qui lui est si proche et qui l’enveloppe de son azur, car désormais la poignée de boue qu’est la terre n’est plus visible. Elle est effacée avec toutes ses misères.

Marie ouvre les yeux et voit les anges... Marie sourit
Marie ouvre les yeux et voit les anges... Marie sourit et voit leur sourire. Marie lève les yeux plus haut, et voit la Gloire de Dieu.

Elle se lève... Les anges la soutiennent à peine, ils se tiennent autour d’elle. On dirait que, désormais, elle n’a plus besoin d’aide pour monter .

Elle est déjà la Reine des cieux et les anges ne sont que les serviteurs spirituels qui se tiennent auprès d’elle pour la servir.

Rapide et heureuse, Marie s’élève, ses mains croisées tournées maintenant vers le haut en un geste d’adoration. La cohorte angélique, dont la lumière est devenue insoutenable, chante.

Désormais, Marie est elle aussi d’une lumière des plus éclatantes. Son voile, la toile et son vêtement ne sont plus en lin. C’est un vêtement immatériel tissé de diamant et mélangé à des perles que je lui vois toujours. Sa beauté s’accroît d’une majesté indescriptible. Elle paraît rajeunir et être d’une éternelle jeunesse. Elle n’est pas plus âgée que son Fils et Seigneur et, auprès de lui qui vient à sa rencontre parmi les cohortes d’anges, elle semble être la Beauté aux côtés de la Majesté.

Le ciel se ferme sur ce cortège qui pénètre parmi d’incandescentes flammes d’amour et des harmonies paradisiaques.

Reste, vision céleste, reste-moi présente! Je ne peux trouver de réconfort qu’en ce qui est au-delà de la terre car, pour moi, il n’existe plus sur terre que douleur et solitude. Reste-moi présente tout au long de mes agonies afin que je meure en regardant la Mère, l’Epoux et les Amis qui savent comprendre et compatir.

Marie dit:

« Ne crains pas. Dieu vient à l’aide divinement.

De tous ceux qui m’avaient aimée, un seul assistait à ma mort. Mais cette pause entre la vie de la terre et celle du ciel que fut ma Dormition n’a pas été solitaire. Les anges veillèrent sur mon sommeil comme tant de mères veillent auprès d’un berceau. Et lorsque je suis née au ciel, ils m’ont pris comme des mères pour porter ma faiblesse à l’aura qui a aboli l’humanité et ses lois de pesanteur pour me rendre semblable corporellement à mon Fils glorieux tant aime.

Tu leur as donné leur nom exact. Ce sont les "amis" des âmes fidèles. Etant de nature angélique, ils sont capables de comprendre ce que les amis de la terre devinent difficilement, et pas toujours.

L’ange sacerdotal qui te réconfortait t’a été enlevé. (*247) L’ami qui te comprenait t’a été enlevé. Tes parents t’ont été enlevés, ainsi que   les personnes, certes imparfaites, auprès de qui tu trouvais quelque soutien. Mais il te reste encore quelqu’un. Et nous te restons, tu peux en être sûre. Seule une faute de ta part pourrait dépeupler le lieu dans lequel tu vis de ces êtres qui ne connaissent aucun changement d’amour et que nous sommes, nous tous les personnages célestes.

Ne pleure pas, ma fille. Pense que chaque heure qui passe te rend plus proche de la joie.

Maintenant, dors. Ton âme est dans l’obscurité peuplée à la fois de visions d’or que t’envoie la Bonté éternelle, et de paroles de Vérité que t’envoie cette même source divine, tout comme l’était mon âme pendant son dernier sommeil terrestre. Pendant mon dernier sommeil. Ton séjour actuel dans l’obscurité et le silence humain est plus long. Mais il se terminera dans la lumière et sous les chants du ciel.

Ne pleure pas, car nous sommes avec toi. »



(*246) Voir la note n. 65.
(*247) L’évacuation à S. Andrea del Cômpitô l’avait privée de l’assistance assidue du P. Migliorini. Voir la note 139.



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vision de Notre - Dame des Douleurs "

Message par Maud Jeu 29 Déc - 7:28

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_18


La vision précédente continue, et l’immense joie qu’elle procure à l’écrivain l’empêche de se concentrer pour commémorer l’Heure de Notre-Dame des Douleurs.



Le 8 et le 9 juillet

J’ai voulu faire, hier soir, l’Heure de Notre-Dame des Douleurs comme toutes les semaines. Vendredi soir, je n’avais pas pu la faire à cause de la crise cardiaque, subite et très grave, qui m’avait terrassée. Je m’y suis donc mise hier soir avec ferveur. Mais les dictées sont maintenant en sécurité, et je dois donc agir par moi même.

J’y suis parvenu aisément pour la première partie: Marie au Sépulcre. Mais ensuite, quel effort! Ce sur quoi je voulais méditer contrastait avec la luminosité et le caractère festif de la vision du matin. C’est bien facilement que je pleurais avec Marie des Douleurs. Mais, au-delà des trois lugubres croix que mon esprit contemplait avec elle au sommet du Calvaire dans le crépuscule du soir, je voyais monter au ciel, avec la légèreté parfumée d’un grand bouquet de roses pures portées par les anges de Dieu, la Mère endormie et bienheureuse. Il s’ensuit que les larmes et le sang étaient effacés par les sourires et la pureté des pétales...

C’était exactement cela! J’avais l’impression d’un cumulus de pétales de roses effeuillées, d’un nuage de pétales de roses qui montait au ciel. Je n’arrivais donc pas à poursuivre ma méditation. La Mère, qui me voyait par trop affligée, n’a pas voulu que je verse d’autres larmes. Elle est bonne !... Je me suis endormie dans ce contraste entre ma volonté de méditer sur ses douleurs et sa volonté à elle de me faire contempler sa joie.


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Vive nostalgie de sa maison de Viareggio."

Message par Maud Lun 2 Jan - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 15 Maria_68


L’écrivain relate que la veille fut pour elle un jour de grande joie grâce à la visite du Père Migliorini, qui l’a confessée et lui a donné la communion. Vive nostalgie de sa maison de Viareggio.



Le 11 juillet


C’était hier un jour de grande fête: le P Migliorini est venu. Jésus a bien vu que je ne pouvais aller plus loin sans Simon de Cyrène! (*248) Qu’il en soit béni!

Ce matin, confession et communion bien faites. (*249) Je les considère comme un viatique pour le cas où je devrais mourir avant de revoir le Père. Ma communion devient solennelle par la présence visible de Jésus, vêtu de blanc à côté du Père.

Marie m’apparaît également au moment de l’action de grâces, vêtue de blanc elle aussi; elle suit mon action de grâces avec un sourire, les mains jointes. Tout cela est bien autre chose que le goût de cendres et la couleur de cendres des autres fois!

Tu le vois, mon Seigneur! C’est exactement ce dont ta pauvre Maria a besoin.

Les douleurs sont extrêmement fortes aujourd’hui car je sens la fatigue d’avoir été déplacée hier pour refaire le lit qui s’ajoute à l’épuisement émotionnel des nombreuses discussions tenues ensuite. Le mauvais temps me fait plus que jamais souffrir des vertèbres, et le ciel gris est triste. L’exil continue, comme avant. Le danger est toujours menaçant, les nostalgies toujours vives. Mais tu le vois: aujourd’hui, je suis forte et, même si je ne suis pas heureuse, je reste sereine, en paix.

Jésus, dépêche-toi donc de me rendre à mon environnement salutaire, plus vital à l’âme qu’au corps.

(*248) En ce qui concerne l’état de l’écrivain, voir la note précédente. Pour ce qui a trait à l’homme qui aida Jésus à porter sa croix, voir: Matthieu 27, 32; Marc 15, 21 ; Luc 23, 26.
(*249) Se référer au texte du 24 juin.



Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maison de Maria Valtorta à Viarreggio  - Toscane- Italie


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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