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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 11 Oct - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_50

Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

2ème Chapitre

Je quitte alors la maison de Nazareth, où grande était la paix et relative l'incompréhension qui y pénétrait, apportée par des parents ou des concitoyens. Je quitte le premier aspect, encore facile et doux, de la volonté du Père sur moi : être homme, moi qui était Dieu, embrasser les diverses conditions humaines de la chair qui a faim, soif ou sommeil, qui sent la fatigue et les inconvénients des intempéries ou de la chaleur du soleil et de l'été, et connaître les conditions d'un moral qui souffre des deuils ou des rancœurs, de l'impossibilité d'offrir un peu plus de confort à la douce Mère qui m'avait mis au monde ; enfin, être soumis en tant qu'homme, à ceux qui possédaient un pouvoir temporaire, moi qui étais le Seigneur, le Roi, à la puissance éternelle et infinie.

En revanche, j'embrasse désormais le deuxième aspect, plus difficile, de la volonté de mon Père, celle qui relie comme un trait d'union ces deux extrêmes que constituent la première époque de ma vie, en famille, et la dernière, celle de la Passion proprement dite, et j'entreprends ma vie publique.

Toi aussi : je t'ai appelée, moi dont la volonté ne fait qu'un avec celle de mon Père, à la seconde partie de ta vie, celle de porte-parole. De même que je n'ignorais pas ce qui m'attendait au cours de ma vie publique, tu ne t'es pas leurrée sur ce que tu allais trouver en me servant de manière extraordinaire.

Plus unis à Dieu, oui, car le Père nous serre d'autant plus fort contre Lui que nous faisons sa volonté, et Il nous unit à Lui si nous accomplissons la volonté douloureuse qu'Il nous demande pour le bien de ceux qui ne savent pas aimer Dieu ni leur prochain et qui, n'étant déjà pas reconnaissants à Dieu dans la joie, deviennent son ennemi si la souffrance les oppresse. Plus unis, oui, mais combien, combien plus tourmentés par les hommes pour la seule raison que nous sommes porteurs de la Parole de Dieu !

Nous avons donc tous deux pris la route pour évangéliser, porter la Bonne Nouvelle, mais aussi endurer les critiques, les calomnies, les injures, les blâmes, les accusations, pour connaître des visages qui ne sont que des décors peints derrière lesquels se cache un cœur de serpent, pour mesurer combien l'amitié, la gratitude et la fidélité humaines sont éphémères, combien le cœur de l'homme est changeant et combien le miroitement de l'or a suffi à le corrompre jusqu'à en faire un ennemi de l'Ami, au point de préférer l'éclat froid et blafard d'une poignée de pièces – qu'il ne peut garder en sécurité durant sa vie et qu'il laisse inévitablement quand vient la mort – au vif éclat de l'amour chaleureux et intelligent du véritable Ami des âmes.

Viens, viens, viens, Maria, ma Maria. Mets ta petite main fatiguée dans la mienne, qui est forte et ferme, et viens avec moi, sans crainte. Voilà ! Comme si j'étais davantage ton père que ton Époux et Dieu, ou un frère bon qui comprend pour avoir déjà tout connu de la souffrance des messagers de Dieu, et qui t'aime parce que tu l'aimes sans l'accuser d'être la cause de tes souffrances.

Le juste ne confond jamais les causes de ses souffrances. Il pardonne toujours, à tous, mais il connaît le visage et le cœur de ses bourreaux. Surtout, il connaît le visage et l'amour de Dieu, et il sait que, si celui-ci permet que les hommes servent Satan pour torturer leurs semblables, c'est pour faire resplendir la véritable grandeur de ses vrais enfants. Resplendir et récompenser.

Allons donc de l'avant, joyeux, main dans la main. Je suis venu te prendre pour parcourir ensemble les villes et villages de Palestine. La terre de ton Jésus est bien belle au printemps, et tu l'aimes. Belle, oui, belle même si des serpents et des chacals se cachent au beau milieu de sa nature opulente, auprès des eaux claires ou au sommet des collines boisées. Ne les fuyons pas. Allons au contraire à leur rencontre, pour reconnaître tes bourreaux chez mes ennemis.

Ces pages te sont destinées à toi seule. Tu peux les transmettre uniquement à la femme bonne que tu connais, l’une des Marie de ton Calvaire, pour la consoler de la promesse qui n’a pu être tenue. Je dois aussi punir, quelquefois, ceux qui m’irritent! Qu’elle veuille néanmoins accepter cette réparation de la part de son Époux, pour comprendre qu’elle m’est chère et que, si je ne tiens pas ma promesse, ce n’est pas que ma volonté ait changé. Cela aussi lui sera doux. Mais dis-lui de n’en parler à personne.

Je dis bien : à personne, pas même à ceux qui lui sont le plus cher…

« Un jour, Jésus, ayant pris à part Pierre, Jacques et Jean, gravit la montagne et se transfigura... » Voilà : je prends à part mon petit Jean et sa sœur, qui sera Jacques à cette occasion, et je leur montrerai à elles seules comment tu es en moi et moi en toi, au point que tu es un petit moi.

Avançons donc. Voici le lieu de la Tentation, la rencontre avec l'Ennemi, le prince et principe de tout autre ennemi des justes – principe en ce sens qu'il est à la source de tout acte humain injuste – Les autres ennemis du serviteur de Dieu ne sont que des pantins manœuvrés par lui, ses instruments – parfois inconsciemment, et ils seraient horrifiés et se sentiraient offensés si on leur disait qu'ils le sont, car eux... oh, ils s'imaginent être dans le vrai, libres de toute pression extérieure, et sont sûrs de servir Dieu en opprimant le serviteur de Dieu que, selon leur propre définition du mot "saint ", ils jugent être pécheur -.

En quoi étaient-ils différents, ceux qui trois années durant m'ont critiqué injustement en m'accusant de péché à chaque acte du Verbe incarné et, en moins d'une nuit, m'ont condamné comme méritant la mort ?

Eux aussi se prétendaient " justes" en Israël, les seuls justes, dépositaires de la Loi et de la sagesse, les défenseurs de Dieu que, en réalité, ils défendaient et aimaient si peu qu'ils allèrent jusqu'à tuer son Fils.

Eux aussi se croyaient libres de toute pression extérieure, ils s'imaginaient juger en toute indépendance alors que, en réalité, Satan les manœuvrait et déchaînait en eux la triple concupiscence, la convoitise de la gloire, du pouvoir et de la richesse, il les houspillait et faisait pression sur eux jusqu'à les rendre déicides.

Eux aussi prétendaient agir pour honorer et servir Yahvé en supprimant le Nazaréen sacrilège.

Le Dieu de leurs pères avait instruit directement leurs ancêtres sur le Messie à venir, il avait placé les prophéties sur les lèvres des prophètes de leur peuple, il resplendissait en Moi, qui ne fais qu'un avec Lui dans la nature divine comme en chacun de mes actes d'homme parfaitement saint, en qui personne n'a jamais pu trouver de péché : comment donc honoraient-il et servaient-ils le Dieu de leurs pères s'ils me persécutaient jusqu'à me donner la mort par la croix ?

Mais c'étaient les hommes ennemis manœuvrés par le prince Ennemi, par celui qui m'attendait près du rocher désertique pour me tenter et détruire ainsi celui qui allait vaincre et anéantir son Œuvre d'homicide du fils adoptif de Dieu. Et l'Ennemi de Dieu – toujours de Dieu, même s'il tente les hommes, car, en réalité, à qui fait-il la guerre quand il combat les hommes ? À Dieu : s'il vainc l'homme qu'il assaille, il arrache un enfant au Père des cieux – et l'Ennemi de Dieu, disais-je, me tenta.

Adroitement. Oh, il sait comment il a remporté la victoire, la première fois, et il sait que, parmi tous les enfants nés d'une femme, un seul n'allait pas frémir devant le fruit charnel offert et vanté par le Démon luxurieux. La terre, en effet, a connu bien des héros de la pureté – les vierges, les chastes qui forment les blanches armées des cieux –, mais sous la blancheur de leur étole il y a, tels d'ardents rubis, les combats soutenus contre les élans de la chair pour rester fidèles à la pure vertu qui fit d'eux des anges en vêtements d'homme. Moi, je n'ai pas connu ce frémissement. Comment l'aurais-je pu, puisque je suis le Fils immaculé de l'Immaculée et de Dieu, et puisque je n'ai pas ouvert mon esprit aux paroles de Satan ?

À la recherche du Messie parmi les enfants nés d'une femme, c'est par ce moyen qu'il ne cessait de mettre les hommes à l'épreuve et, quand il trouva un homme qui restait impassible et sans curiosité devant ses séductions charnelles, il fut certain d'avoir trouvé le Messie, celui qui allait le vaincre s'il ne réussissait pas à l'emporter en premier. C'est alors qu'il tenta l'Homme pour faire périr le Sauveur, le Rédempteur, le Vainqueur avant qu'il ne sauve, ne rachète, ne soit victorieux du péché et de la mort. Mais au lieu de l'emporter, c'est lui qui fut vaincu

À suivre ….

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Souffr10
Souffrance partagée de la Souffrance  de Jésus


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 12 Oct - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_51

Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

3ème Chapitre  

Maria, te souviens-tu de tes tentations ? Il n'a pas suivi la même méthode pour tenter de te faire périr, toi, pour te rendre odieuse à mon regard, de sorte que je ne t'appelle pas à recevoir ma Parole pour les hommes ; puis – seconde partie de la tentation –, alors que tu étais déjà mon porte-parole, il a tenté de te faire pécher par orgueil, par désobéissance ou par mensonge, afin que périssent, non seulement ton âme, mais aussi mon Œuvre.

Tu penses : "Mais ton Œuvre a péri bien que je te sois restée fidèle en obéissance, humble en dépit de l'honneur que tu m'as fait, sincère jusqu'aux scrupules pour dire seulement et toujours la vérité sur ce que j'ai entendu et vu."

Non. Mon Œuvre n'a pas péri bien que les hommes aient parfaitement servi l'intention de Satan de la faire disparaître.

Je te l'assure : elle n'a pas péri. Elle ne le peut pas. Ma Mère et Moi veillons sur elle. Ceux qui l'ont mal protégée et mal jugée périront, mais mon Œuvre ne périt pas. Les hommes peuvent l'emporter par leurs sentiments impurs, mais pas détruire l'Œuvre de Dieu. Le châtiment atteindra celui qui a péché et pèche encore.

Mais mon Œuvre ne pèche pas et toi non plus. Par conséquent, elle ne périra pas.

Crois-tu en avoir fini avec les tentations ?

Ne te l'imagine pas. C'est pour cette raison que je t'ai appelée aujourd'hui de cette manière (le 30 mars à 15 h 30), en te disant de me donner tes mains pour que je fasse passer en toi ma force. Je savais et je sais en effet quelle haine se déchaîne actuellement contre toi, maintenant que, pour demeurer fidèle aux quatre vertus cardinales comme aux sept théologales, tu as déçu les hommes et vaincu une nouvelle tentation.

Ils devraient te remercier, parce que tu les empêches de pécher et d'encourir des châtiments. Mais quand l'Ordre des Servites t'a-t-il donc aimée d'un amour juste, ou avec justice ? Quel membre t'a-t-il protégé saintement ? Intérêts, morgue, défiance, calomnie, mensonge, voilà ce qui s'agite dans les cœurs des uns et des autres sous l'habit noir qui les revêt. Mais Celui qui a démasqué scribes et pharisiens, Celui qui en est las – ça fait deux ans que leurs actes me donnent la nausée – les découvre et te les montre.

Voici les hommes, les hommes qui t'ont déjà tellement nui, qui ont saccagé mon Œuvre, qui t'ont causé tant de souffrances, voici leur vrai visage, rancunier puisque leurs desseins sont déçus.

Rappelle-toi ! Rappelle-toi ! C'était en mars 1947, et je te disais : "Le prêtre qui met la main dans ton assiette et mange le pain que je t'ai donné – ma Parole – lève le talon contre toi et établit quelque chose d'inique dans son cœur, en pensant : "Après cela, elle ne se relèvera pas.″ Tu vois ?

Peu importe. Je te l’ai dit et je le répète : en vérité, être porte-parole est un accident, mais être fidèle dans la justice dure éternellement. Par conséquent il ne te faut pas t'occuper d'autre chose.

Avançons. Reconnaissons quelques autres de mes ennemis.

Voilà, sur les rives de la mer de Galilée, ceux qui se préoccupent des morts et délaissent la Vie. Ce sont toutes les personnes prises par les soucis de la terre au point d'en perdre de vue leur juste fin, qui procurera la récompense éternelle, pour poursuivre un but qui s'achèvera ici, sur terre. Ensevelir les morts, surtout s'il s'agit de ses parents, est une bonne action, mais il est mieux de suivre Dieu qui donne vie à l'âme.

De même, publier l'Œuvre est une bonne chose, car les âmes y trouveront une vie nouvelle. Mais obéir à Dieu, à la justice, se montrer humble, prudent, respectueux du Corps mystique est mieux, parce que la vie éternelle en est la récompense, une récompense pure de tout mobile humain.

En vérité si la hâte actuelle de publier était motivée par une seule raison – le zèle de donner une nourriture aux âmes –, leur désobéissance serait partiellement absoute par l'infinie miséricorde divine. Mais cette hâte recèle beaucoup d'impuretés tout humaines, beaucoup ! Et Moi, qui suis aussi juste que miséricordieux, je ne peux les absoudre, en vérité, d'autant plus que, alors qu'ils devraient être lumière, sel, soutien, exemple pour ton âme et celle de tes témoins, ils deviennent sources de fumée, poids, saveur qui altère le bon goût, mauvais exemple : en un mot, scandale. Or on connaît le jugement que j'ai porté sur ceux qui scandalisent les "petits".

À ton tour, tu rencontres toi aussi ceux qui s'occupent de choses mortes et désireraient que tu fasses de même ; moins héroïques que ceux du lac, ils ne savent pas suivre mes pas qui tracent le juste chemin, et s'attardent avec une affection impure à caresser des choses mortes. Ce n'est pas de cette façon que l'on obtient du ciel le miracle de leur résurrection.

Marie de Magdala, la grande pécheresse et la grande convertie, l'humble mère du défunt de Naïm, Jaïre, le chef de la synagogue, crurent aveuglément à mes paroles et ne voulurent pas agir par eux-mêmes mais me laissèrent faire ; ils suivirent avec confiance les ordres que je leur donnais et obtinrent la résurrection de leurs morts.

Mais ceux qui veulent te faire accomplir des actions que je te déconseille d'accomplir sont-ils plus savants que Dieu, plus puissants que moi ?

Passons outre sans nous soucier des murmures que ma réponse au fils du père défunt suscite chez ceux qui ont assisté à l'épisode. Ce sont des murmures de voix humaines, donc négligeables.

Nous voici dans ma ville de Nazareth. Là aussi, j'étais un Maître et j'y ai accompli des miracles. Néanmoins, elle ne m'aime pas et, "à cause de l'incrédulité des Nazaréens, le Christ n'y accomplit pas beaucoup de miracles". Ses habitants ne m'aiment pas et, quand je leur annonce la vérité par amour pour ma ville que je voudrais voir sainte – la vérité révélée au pécheur pour le tirer de son erreur est toujours charité, et des plus élevées –, ils ramassèrent des pierres pour me lapider et, après m'avoir entraîné au sommet de la montagne, ils cherchèrent à me faire périr.

Toi non plus, tu n'es guère aimée dans ce qui devrait être ta ville (l'Ordre des Servites de Marie) et, à cause de leur incrédulité, tu ne peux fournir l'autre miracle des explications des Épîtres pauliniennes, que Moi seul puis rendre claires, en pleine vérité et conformité à la pensée de Paul. Ils te lapident et voudraient te jeter à terre parce que tu dis la vérité. Les pierres te blessent, bien sûr, mais n'arrivent pas à te faire tomber parce que tu passes avec moi au milieu d'eux.

Et, à moins qu'ils ne changent, non seulement tu passeras avec moi, mais avec moi tu partiras loin d'eux. Il ne manque plus que quelques gouttes à peine de leur mauvais liquide pour faire déborder la coupe de leur incrédulité, de leur manque d'amour, et de ma patience.

Si elle doit être pleine, je t'emmènerai loin d'eux, pour t'offrir du moins une mort paisible entre les bras de l'Amour, sans que les hommes ne viennent troubler ta dernière heure par leurs cris et leurs mauvaises actions.

Mais avançons encore, à la rencontre des faux amis.

Qui sont-ils ?

Ce sont les scribes, les pharisiens, les saducéens, les hérodiens qui m'invitent à leurs banquets pour mieux nous critiquer ensuite, mes disciples et moi, sous prétexte qu'ils n'ont pas accompli les purifications extérieures ; ou bien ils maugréent parce que je pardonne à la pécheresse qui les a surpassés en m'apportant ces réconforts en usage chez les juifs que, eux, ils ne m'avaient pas offerts ; ou encore, ils m'interrogent sur des questions légales ou spirituelles et se montrent désireux d'apprendre mais, en réalité, ils nourrissent l'espoir de pouvoir me prendre en faute ; d'ailleurs, mes réponses de Sagesse incarnée et de vrai fils de la Torah ne sont jamais parvenues à les persuader que j'étais le Messie prophétisé.

Elles ont au contraire servi à fabriquer les chefs d'accusation contre moi, dans la nuit du jeudi au vendredi.

Les voilà ! Ceux qui me demandent pour quelle raison mes disciples ne se lavent pas avant de passer à table oublient qu'un des leurs, Simon le pharisien, n'avait pas voulu me donner de quoi me laver et me parfumer, selon l'usage en Palestine, quand il avait désiré que je sois son hôte : au contraire, il avait marmonné intérieurement à la vue de l'acte réparateur de la femme repentie ; réparateur, dis-je, de ses fautes à elle, mais aussi de celle de Simon le pharisien.

Les voilà, ceux qui m'interrogent sur le divorce, ceux qui me tentent sur le tribut à verser à César pour obtenir un chef d'accusation contre moi à porter à Pilate... Ah, ces accusateurs hargneux qui veulent me voir mort, mais ne voudraient pas que mon martyre soit illégal !

Les voilà, ceux qui traînent la femme adultère à mes pieds dans une intention chargée de duplicité...

Ceux qui se scandalisent quand je purifie la Maison de mon Père devenue lieu de troc, d'usure et de marché.

 à suivre …


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_14
" Ton Oeuvre ne périra pas !"


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 13 Oct - 7:23

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_52

( Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour )

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

4ème Chapitre

Ceux qui feignent de mal comprendre la seconde vie de la chair après le Jugement dernier, la résurrection, pour voir si je dis une hérésie.

Ceux qui me font demander spécieusement quel est le plus grand précepte.

Ceux qui disent avoir besoin d'un signe pour pouvoir croire en moi. Ont-ils donc cru après l'avoir obtenu ? Non. Tout comme ils ne te croient pas, toi, ne t'ont pas crue et ne croiront jamais vraiment, même s'ils prétendent croire que tu es mon porte-parole et que les leçons de l'Œuvre proviennent de la Sagesse, ceci pour te tromper sur leurs véritables intentions ; ou alors ils croient, ont cru et croiront de manière instable, et seulement quand la force de certains témoignages les fera plier à terre comme ces arbres fiers ployés par un ouragan ; ils resteront prêts à se redresser et à renier leur foi passagère aussitôt que la puissance de Dieu n'exercera plus de pression sur eux et que son éclat ne flamboiera plus peureusement devant eux.

Des amis, eux ? Non ! Les amis ne tourmentent pas par des questions oiseuses pour voir s'ils arrivent à induire en erreur, étant donné qu'il n'y a pas d'erreur dans les écrits.

Les amis ne reprochent pas des fautes non avérées tout en sachant parfaitement qu'ils devraient être eux-mêmes réprimandés pour leurs mauvaises actions, qu'ils ont accomplies et accomplissent encore en toute connaissance de cause.

Les amis ne se mettent pas en position de critiquer les actions des autorités et de se rebeller contre elles, en altérant la vérité pour mieux leur dénoncer après coup les rebellions et critiques suscitées à leur instigation par leurs paroles tendancieuses.

Les amis ne se rebellent pas quand un juste zèle balaie comme ordure et trafic indigne ce qui occupe leur âme profanée par la sensualité de l'esprit.

Les amis ne feignent pas de mal comprendre les explications claires pour élever des objections dans l'espoir de te prendre en flagrant délit d'hérésie.

Les amis ne tournent pas des actions illicites en trahison pour prétendre ensuite que leur ami en est complice.

Les amis ne décrivent pas leur ami comme un fou ou un possédé, un menteur ou un sournois.

Tout cela, les véritables amis ne le font pas. Tes faux amis sont-ils donc des amis ? Non, ce sont des tentateurs, des calomniateurs, des dénégateurs. Ils sont rusés, voleurs et menteurs. Ils attentent à ta vie qu'ils minent par leurs actes, à l'Œuvre à laquelle leurs actions nuisent, et sont par conséquent des homicides et des destructeurs impunis... Non, pas impunis : ils pouvaient l'être tant que durait ma patience... pas après qu'elle est épuisée.

Ils sont sans charité, et donc sans Dieu. S'ils sont attentifs – comme et plus que les anciens stratèges du Temple –, ce n'est pas par amour respectueux de la sainteté du Seigneur – le véritable Chef du Temple –, mais pour chercher une raison susceptible de convaincre les simples de péché. Ils sont toujours prêts à affirmer ce qui n'est pas vrai, à altérer les choses, à ajouter ou à soustraire, préparant dans leur cœur quelque impur dessein.

Je les qualifie de "concupiscents". En tant que tels, ils se situent à l'intérieur de deux des trois branches de l'arbre maudit né en l'homme de la semence du fruit interdit. Ils le sont par la concupiscence des yeux, car c'est une curiosité malsaine et l'avarice qui les ont poussés à s'occuper de toi ; or la concupiscence des yeux est curiosité et avarice. Ils le sont aussi par la concupiscence de l'esprit, autrement dit l'orgueil de la vie, pour rendre plus clair à tes yeux cet aspect de la concupiscence humaine.

Celle-ci provient de l'égoïsme qu'un amour-propre effréné a suscité en eux au point de se croire semblables à Dieu, ou même de pouvoir imposer à Dieu de faire ce qu'ils désirent, tout comme ils essaient de toutes leurs forces d'oppresser et de faire plier leur prochain pour qu'il devienne un esclave qui les serve et les craigne sans oser réagir contre leur violence à peine voilée.

À cette maudite branche de la concupiscence mentale pendent les fruits empoisonnés de la vanité qui, par une estime de soi désordonnée, exige éloges et remerciements de chacun ; les vaniteux s'imposent à tous sous l'aspect hypocrite de saints destiné à masquer la sombre vérité de leur âme concupiscente. Chez eux, l'orgueil de la vie éteint la Vie, qui est la gloire véritable et sans fin, fait passer Dieu après soi-même et transforme l'homme – qui devrait être au service de Dieu – en un rebelle à la loi divine au service de la loi du péché.

Je les abhorre davantage que les ennemis déclarés qui ont le courage de se montrer sous leur vrai visage, en sachant qu'ils seront jugés sévèrement par les bons pour cette raison. Je n'aime pas les serpents qui s'enroulent autour des branches en fleurs pour dissimuler leur véritable aspect et mordre sans que la victime ait le temps de se défendre.

Je hais l'hypocrisie encore plus que la violence homicide. Car la première assassine, non seulement un corps et une vie humaine en défiant la rigueur des lois, mais elle tue aussi – du moins elle tente de le faire – le renom, l'estime, la réputation d'un juste, parfois pour toujours sur la terre ; l'hypocrisie est une meurtrière impunie qui, sans verser le sang, est pire qu'un bourreau, une meurtrière que Dieu couvrira de punitions. Mais quel mal elle fait avant d'être punie par Dieu ! Que de bien elle détruit ! Combien de souffrances elle cause !

Regarde autour de toi. Tu vois tes faux amis. Tu les connais désormais sans doute possible. Sois ferme, comme je le fus, pour résister sans appliquer la loi du talion, mais aussi sans t'abaisser à transiger avec eux pour obtenir la paix terrestre. Ce serait une double erreur. En effet, ton indulgence confirmerait dans leurs âmes leurs mauvaises conclusions à ta charge.

En outre, non seulement ils ne seraient pas tes amis sur terre, mais tu perdrais même l'amitié éternelle de ton Ami éternel : ton Jésus. Je te le dis : sois ferme, ne te venge pas, pardonne même, sans céder le moins du monde à leurs desseins. Et pardonne. Pardonne. Dieu fera le reste.

A suivre…


Cahiers de 1949  -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Pardon10
" Pardonne .et ..'


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Ven 14 Oct - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_53


( Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour )


Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

5ème Chapitre

Parcourons d'autres régions, à la rencontre d'une autre sorte d'ennemis cachés : ceux que j'appellerai "les amis instables". Ceux-ci sont séduits par un miracle, par l'éclat de la vérité et de la puissance, par le rêve d'un espoir, par des espérances de triomphe. Ils me suivent tant qu'il n'y a pas de danger, prêts à partir le lendemain s'ils considèrent qu'il n'est d'aucune utilité pour eux de me suivre, ou même que cela peut leur nuire.

Quel est le premier d'entre eux, non pas dans l'ordre chronologique mais selon la gravité de son péché ? C'est Pierre : le premier des apôtres, la pierre sur laquelle je fondais mon Église. Il était si prêt à me suivre, si audacieux pour me défendre, pour annoncer la vérité sur moi ! Et ensuite ? Le voilà lâche, menteur, traître en esprit de son Jésus." Je ne connais pas cet homme. Je ne suis pas de ses disciples.″

En vérité, en vérité je te dis que, à ce moment précis, Pierre fut plus lâche que Judas. Judas eut en effet l'audace d'accomplir son forfait et, bien qu'il sache qu'il se dévoilait dans toute son horreur et que, aussi longtemps que le monde durerait, il allait lui marquer son mépris, il défia tout et vint en présence d'une foule dont il ignorait les réactions me désigner aux bourreaux. Par cet acte il reconnaissait être mon disciple, il ne nia pas qu'il l'était, il fut et voulut être connu comme "le traître" et "le déicide".

En revanche, Pierre n'eut pas le courage de dire : "Je suis son disciple, je le connais.″ Il aurait dû ajouter : "Et je professe qu'il est le Juste, comme il convient au vrai Fils du vrai Dieu. Il n'aurait fait que rendre hommage à la vérité, à cette vérité en laquelle il avait toujours cru tant que cela n'était pas dangereux, à cette vérité qui était une gloire pour lui aussi, puisque c'est un honneur de suivre et d'aimer les justes, et un immense honneur d'être disciple de Dieu.″ Mais il a renié...

Son Maître fut alors traîné devant le sanhédrin en tant que malfaiteur, sacrilège, démon. Il était dangereux de s'opposer au sanhédrin et d'aller à l'encontre d'une foule en révolte contre ce qu'elle acclamait la veille encore. Il faut de l'héroïsme pour défendre une personne tombée en disgrâce. Or l'héroïsme provient d'une vie intérieure fortement nourrie de charité, autrement dit soutenue par l'union à Dieu, et par une foi amoureuse et assurée en l'Ami.

Pierre n'est pas encore confirmé dans la charité et dans la grâce. Pierre est encore "l'homme", et de l'homme il possède l'égoïsme et la lâcheté, la foi instable, l'amitié versatile. Il pense à se défendre de dangers possibles, non pas à défendre son Ami, ne serait-ce que par la parole. Il laisse ses ennemis et ses témoins achetés être les seuls à parler de lui. Il n'élève pas le moindre mot franc et juste contre leurs mensonges.

Voilà comment Pierre lui aussi, qui, à peine quelques heures plus tôt avait plongé son pain dans mon assiette, s'était nourri de moi et avait professé être prêt à donner sa vie par amour pour moi, lève son talon contre moi en me reniant par ces mots : "Je ne le connais pas.″

Pourquoi Pierre a-t-il commis ce péché, lui qui était déjà désigné comme le pontife de l'Église à l'aube de sa fondation ?

Parce qu'il était encore "l'homme charnel" que l'épreuve et le repentir n'avaient pas encore pu convertir à "l'homme intérieur". Pourquoi Dieu a-t-il permis ce péché du premier pontife de l'Église du Christ ?

Parce que "quand il serait revenu, il devrait confirmer ses frères": en d'autres termes, le souvenir de sa propre faiblesse alors qu'il s'était nourri trois années durant de mon amour et de ma sagesse, devait l'aider à savoir juger avec une vraie justice les fautes de ses agneaux, sans l'intransigeance d'un vieil Israélite ni les faiblesses d'un prêtre imparfait, car ils seraient toujours moins coupables que lui, pour la simple raison qu'ils ne s'étaient pas directement nourris de ma Parole.

Un autre motif était que, à l'exemple de Pierre qui pécha, fut pardonné et, une fois humilié et repenti, devint "homme intérieur et saint prêtre", vrai père et pasteur des enfants de Dieu et des brebis de mon troupeau, tout pontife soit, à l'instar du premier Pierre, juge et père, sans intransigeance ni faiblesses, bon pasteur, un autre moi-même, afin que mon troupeau ne périsse pas et que mon enseignement ne soit pas foulé aux pieds.

Autres amis instables : les disciples qui abandonnèrent leur Maître après le discours sur le Pain du ciel.Pourquoi ceux-ci l'ont-ils abandonné ? Parce que Jésus les appelait à suivre le Christ, non pas selon les impulsions de la chair, mais selon les élans de l'esprit, autrement dit en régénérant le vieil homme, né à nouveau en tant qu'enfant de Dieu pour avoir cru en moi et m'avoir accueilli.

N'avais-je donc pas dit à la Samaritaine : "L'heure vient où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité″ ?

Et à Nicodème : "Celui qui ne renaîtra pas dans l'esprit ne possèdera pas le Royaume des cieux " ?

Or la femme à la vie impure, de religion schismatique, accueillit ma parole et, à partir de cet instant, adora Dieu en esprit et en vérité. Le grand Nicodème, lumière du sanhédrin, accueillit mon invitation et renaquit, au point d'être ouvertement mon ami alors même que Pierre me reniait. Pourquoi n'aurais-je donc pas dû réprimander les disciples qui me suivaient pour trop de choses qui tenaient de la vanité, mais non de l'esprit et de la vérité ?

Mais ils possédaient l'orgueil d'être " es disciples" et, présumant que cette raison leur valait d'être déjà établis dans le Royaume, ils se révoltèrent contre leur Maître et voulaient agir en maîtres à mon égard, dans une discussion qui révélait chez eux une foi en moi mal assurée, une formation imparfaite et, plus grave, une volonté de ne pas être perfectionnés par moi. C'était l'antique péché qui resurgissait, toujours le même.

L'Esprit du mal leur chante son refrain habituel, et ils lui font bon accueil, ils se prennent pour des dieux, ils estiment pouvoir se passer de maître, et ils s'en vont. Et ils s'en vont ! Où ça ? Là où vont tous ceux que leur orgueil entraîne, que la loi de la chair enivre : loin de la voie et de la proximité de Dieu.

Bien moins grave est l'instabilité du jeune homme riche qui, bien qu'attiré par le Maître, l'est aussi par les richesses et qui, pris entre deux courants opposés, préfère s'abandonner au plus commode : profiter des richesses.

Le cas de Cusa en est un autre exemple, mais plus grave parce que l'instable est ici une personne qui avait obtenu de moi un grand miracle et m'avait approché à plusieurs reprises. Lui aussi est en ma faveur, aussi longtemps que dure le souvenir de ses angoisses pour sa femme malade et que sa véritable amitié pour moi ne risque pas de mettre en péril sa place à la cour. Mais lorsque Hérode ne m'a plus craint – j'étais devenu à ses yeux humains le vaincu, le lépreux, le fou, le maudit, le renégat du Temple et de la nation –, s'est même senti offensé par mon silence et éprouva une forte haine pour moi, alors Cuza, qui avait déjà prêté son concours au piège de mes ennemis en m'attirant chez lui pour le banquet au cours duquel on m'offrit sournoisement le royaume – le royaume humain et méprisable –, il prit position contre moi jusqu'à punir sa femme de m'être fidèle.

Ni ma résurrection ni aucun autre miracle n'ont pu le convertir. L'homme aveuglé par de fausses valeurs, qui abandonne ce qui est sûr et éternel pour la faveur momentanée d'un roi et la puissance fugace d'une charge à la cour ![*174]

Combien de ces disciples de ce qui procure un honneur éphémère, de ce qui enchaîne même la liberté de l'âme et de l'esprit de vouloir et de juger, que de serviteurs – ou même d'esclaves – de leur orgueil je compte au nombre de mes disciples !

Voilà qui étaient mes amis instables. Reconnais-tu en eux la figure des tiens ?

Voilà quels sont ceux qui, après avoir senti leur prestige grandir du fait qu'ils étaient tes amis, sont prêts à déclarer : "Je ne me soucie pas de cette personne. Je ne la connais pas et ne veux pas la connaître."

Voilà quels sont ceux qui t'ont témoigné de l'amour tant qu'ils ont espéré que ta lumière allait les auréoler de gloire et que tes efforts allaient leur être utiles, mais dont les véritables sentiments se sont révélés lorsque ta lumière a paru se voiler à la suite d'un jugement provoqué davantage par eux-mêmes et par leurs actions – toujours contraires à mes conseils – que, par tout autre motif ; et aujourd'hui, non, ils ne te témoignent aucun amour.

Voilà quels sont ceux qui ont attendu pour se prononcer... parce qu'il leur manquait le courage charitable de te soutenir tant que ton triomphe ne serait pas assuré.


(*174) Ces épisodes se trouvent dans "l’Évangile tel qu’il m’a été révélé″.


À suivre …

Cahiers de 1949- Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Adorer10
" Adorer le Père en Esprit et en Vérité "


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 15 Oct - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_54

( Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour )

Mars  1949

Le parallèle entre les deux Passions

6 ème Chapitre

Voilà quels sont ceux qui, entre les richesses injustes et la vraie richesse de servir Dieu à travers son instrument, ont préféré la facilité des premières, pour éviter tout ennui...

Voilà quels sont ceux qui, après avoir tant obtenu de toi et de moi, abandonnent l'amitié du Roi des rois et de celle qui lui est fidèle pour plaire à leur roi intérieur ; après t'avoir offert une auréole de paille et de fleurs qui, si elles le sont encore aujourd'hui, seront demain du fourrage puis plus rien, ils s'en prennent à toi parce que tu la refuses, lui préférant la couronne d'épines de la perfection et de la gloire éternelle, et ils te ceignent d'une couronne de railleries...

Ah, laisse-les faire ! Laisse-les partir ! Il est dit : "Malheur à ceux qui sont seuls. "Mais mieux vaut être seule que d'avoir des amis qui incitent à faire le mal. Mieux vaut être couronnée de railleries, qui tomberont comme feuilles mortes – ce qu'elles font déjà, d'ailleurs –, que de porter une fausse couronne qui ne trompera que les sots et les personnes charnelles. Cette heure sombre sera celle qui t'apportera la lumière parfaite ici et dans l'au-delà. Je te l'affirme.

    Venons en maintenant aux amis traîtres. Judas en est le parfait exemple. Mais tous ceux qui, après avoir reçu toutes sortes de bienfaits, se livrent à de fausses accusations sont ses disciples. J'en ai eu. Tu en as.

J'en ai eu un modèle parfait en celui qui était avide d'argent et dont les desseins orgueilleux furent déçus. Toi de même.

Pour moi, il m'était aussi cher qu'un frère. Toi de même. Il m'a trahi par un signe d'amour. C'est avec de faux signes d'amour qu'ils t'ont trahie.

Il prétendait croire en moi, et m'a désigné comme étant un démon. À toi aussi, ils t'ont affirmé croire que tu étais un instrument de Dieu, mais lorsque, pour l'être réellement, tu t'es opposée à leurs desseins, ils te dirent – et encore aujourd'hui – que tu étais l'instrument de Satan.

Il se prétendait séduit par ma sagesse, mais il m'a ouvertement traité de fou quand la déception et la colère concernant les intentions de son cœur et à la suite de leur découverte, le transformèrent en ennemi de l'Ami divin. De même, ils t'ont dit être séduits par la Sagesse qui parlait en toi et faisait de toi son porte-parole ; mais aujourd'hui, déçus et découverts, ils prétendent que tu es démente, anormale à la fois par une tare congénitale et à cause des maladies qui n'ont fait qu'aggraver ton imperfection mentale.

Il m'a incité à pécher parce qu'il ne pouvait admettre que je sois supérieur au péché, en tant que Dieu et homme juste, parfaitement juste, volontairement juste. Ils t'ont incitée à pécher, pas de la même façon que Judas, mais dans le domaine qui leur tenait à cœur, et cela dans le double but de parvenir à leur dessein utilitaire et orgueilleux et d'obtenir une preuve valide qui permette de te faire juger coupable, dans le fol espoir que, une fois que tu serais éliminée, un gain plus important et plus libre   leur reviendrait, ainsi qu'une bonne raison de s'enorgueillir.

En vérité, les trente deniers furent la pierre que Judas se mit au cou pour se précipiter dans l'abîme, et son fol espoir de triompher d'une manière ou d'une autre – puisqu'il n'avait pu être le "grand personnage" du Christ roi d'Israël – fut la corde par laquelle il se suicida, se privant ainsi à la fois de la Vie et de la vie ; il était mort, mort, mort pour l'éternité, satan, satan, satan pour l'éternité ; il devenait le second Lucifer pour Dieu le Fils, comme le premier Lucifer le fut pour Dieu Père, Fils et Esprit Saint, tous deux rebelles, orgueilleux, avides et tous deux foudroyés, l'Archange et l'apôtre, par la justice divine.

Quelle différence aujourd'hui ? En vérité, si ta prière n'avait pas intercédé pour leur donner le temps de se convertir, la punition serait déjà tombée du ciel. Les autres se comportent à ton égard comme Judas : pour obtenir une justification à son acte inique, il tenta par tous les moyens de me faire passer pour un pécheur, ce qui lui permettait d'apparaître, lui, comme un juste qui, à son corps défendant, agit contre son ami pour honorer Dieu, afin de convaincre les incertains que j'étais un faux Christ, renforcer mes adversaires, et porter ainsi à son terme son rêve fou.

Elle est venue, l'heure que je t'ai prophétisée il y a deux ans. Il te suffit de relire mes paroles pour savoir où elles en sont, sans que je poursuive ce parallèle qui t'angoisse et me donne la nausée.

Une autre arme est employée par ceux qui ne sont pas justes et n'ont pas le courage de subir les conséquences de leurs injustices : par des larmes et des appels spécieux aux affections, ils essaient de faire taire les paroles ou d'arrêter les actes de ceux qui accomplissent bien leur mission, ce qui ne plaît pas aux imparfaits.

Quel piège sont les affections ! On me tentait de ne pas être le Christ en me représentant les angoisses de ma Mère et mon devoir de fils selon la chair. On connaît ma réponse : "Ma Mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de Dieu." Cette volonté m'importait plus que ma Mère. Pour tous les vrais enfants de Dieu, cette volonté doit passer avant toute autre chose, qu'elle soit douce ou amère comme la coupe de Gethsémani et l'éponge imbibée de vinaigre de la croix.


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 16 Oct - 7:24

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_55

( Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour )

Mars  1949

Le parallèle entre les deux Passions

7ème Chapitre


Toi aussi, ils voudraient te faire taire ou abandonner la voie que tu as prise en invoquant l'amour qu'ils ont montré et les efforts qu'ils ont faits pour toi et pour l'Œuvre. Non : ce ne sont ni de l'amour ni des efforts faits par amour pour toi. L'amour est respect et compréhension, il est désir de ne faire ni tort ni peine à la personne aimée. Leurs actes ont beau t'attrister de mille manières, tu les aimes, tu veux les sauver, faire en sorte qu'ils ne souffrent pas, et tu les défends comme s'ils étaient tes enfants...

Oh, pauvre Maria qui n'as pas encore connu le fin fond de leur cœur ! Ils prétendent t'aimer, ils te rappellent leur soi-disant amour, mais ils le mentionnent pour paralyser en toi des paroles et des actes qui pourraient leur être cause de punition, bâillon ou chaîne qui étrangle leurs paroles et entrave leurs nouvelles actions.

Ne te laisse pas impressionner et que rien ne te fasse te plier à des compromis dont tu te sentirais ensuite malheureuse. Ne te réjouis pas de leurs larmes plus ou moins sincères, ni de leurs témoignages d'affection plus ou moins sincères, mais aussi que ces larmes et ces témoignages ne te retiennent pas d'agir selon la justice. Ne sois même pas retenue par une peur illogique de manquer à la charité, une fois qu'auront été vainement épuisées toute patience et toute persuasion.

J'ai enseigné: "Si ton frère vient à pécher, va le trouver et reprends-le, seul à seul ; s'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi un ou deux autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté ; et s'il refuse d'écouter même la communauté, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain."

Voilà pourquoi je t'ai choisi des témoins, depuis des années. Et je te dis maintenant qu'ils doivent entrer effectivement en action, par leur présence et en parlant en ta faveur, afin que ceux qui abusent de ta patience, de ta bonne éducation et de ton respect de l'habit sacerdotal se sentent mal à l'aise avec d'autres que toi...

Ce n'est pas manquer de charité que d'être juste envers les coupables, et juste en pratiquant la justice en chaque acte. Ai-je donc manqué de charité envers ma Mère en pratiquant cette justice héroïque qui consistait à faire toute la volonté de mon Père ? Non, en vérité. Au contraire, en agissant ainsi j'ai fait de l'Immaculée la Corrédemptrice. Je lui ai ceint la tête de cette seconde couronne glorieuse qu'elle n'aurait pas eue sans cela. Elle ne l'a d'ailleurs pas refusée, bien que ce soit une couronne de souffrance démesurée.

Regarde-nous : je suis le Fils qui ne renie pas sa Mère tant aimée mais place en premier lieu la volonté de Dieu, parce que celle-ci doit avoir la préséance sur tout amour, volonté ou droit humains. Et regarde la Mère qui ne retient pas son Fils d'accomplir la volonté pour laquelle il a pris chair. Revêts ton cœur de notre héroïsme et agis avec une véritable charité.

La patience et même la charité deviennent bêtise quand elles ne sont pas unies à la justice. Lorsque j'ai vu qu'on dépassait les bornes au-delà desquelles la patience et la charité deviendraient complicité et injustice, moi qui suis le Patient parfait, je me suis séparé des coupables sur des paroles sévères.

Aucun amour, aussi grand soit-il, ne peut permettre le méfait de l'être aimé. Souviens-t’en. Souviens-t’en. Il faut agir, puis prier pour la rédemption des coupables. Mais il faut agir, toujours. Ne pas le faire reviendrait à accepter d'être leur complice.

Et maintenant que nous avons passé en revue les prémisses lointaines et proches de notre passion puis fait le portrait – en particulier spirituel – de nos ennemis, arrêtons-nous pour contempler nos rares amis, avant de nous plonger dans la Passion proprement dite.
J'avais bien peu d'amis, et encore moins parmi les prêtres et les docteurs. Mais ces derniers étaient de bons amis. Jaïre, Joseph et Nicodème en faisaient partie, avec quelques autres dont le bon scribe.

Et puisque je suis juste, j'y inclus le grand Gamaliel, même si cela peut paraître étrange aux personnes superficielles. Sa réelle justice entraîna son absence lors de ma condamnation. C'était un acte grand et sérieux à ce moment précis et devant cette assemblée-là. Je m'en suis souvenu dans mon cœur tourmenté par tant de haine, de trahison, par la faute de tout un peuple, de mon peuple – que j'ai enseigné, pour qui j'ai fait des miracles, que j'ai aimé –, par la faute de mes disciples et, plus encore, de mes élus, alors dispersés puisque leur Pasteur était pris...

Tous étaient contre moi, excepté quelques rares personnes ! Mon peuple ! Ma Jérusalem ! Je me suis souvenu du geste de Gamaliel, du plus grand rabbin d'Israël, juif jusqu'à la moelle, fermement attaché aux traditions et même barricadé dans le jaspe inattaquable de l'ancienne doctrine, mais un juste toujours.

Il n'était ni mon ami ni mon ennemi tant que j'étais libre et fort. Il attendait un signe pour croire que j'étais bien le Messie. Mais lorsqu'il me vit injustement traité en malfaiteur et bien qu'il ne croie pas encore que j'étais le Christ, il sortit toutefois de sa réserve pour rappeler à la légalité les juges ivres de haine. S'il avait été capable de donner un caractère de justice à sa foi ferme dans les paroles lumineuses d'un enfant sage lors d'une lointaine Pâque, il se serait trouvé sur le Golgotha aux côtés de Joseph et de Nicodème. Mais sa foi trop entravée fut un obstacle pour voir la vérité.

Tu connais toi aussi des personnes qui, à cause d'une trop grande rigidité de leur foi, se créent à eux-mêmes des obstacles qui les empêchent de voir la vérité, à ton sujet comme à l'égard de l'Œuvre. Ils attendent un signe, comme Gamaliel. Néanmoins, compte-les toujours au nombre de tes amis, même s'ils ne paraissent pas l'être parce qu'un excès de justice les rend lents à reconnaître la vérité. Prie également pour qu'un tremblement de terre céleste déchire à leurs yeux le triple voile étendu sur le saint des saints de leur esprit juste bien qu'entravé, leur permettant ainsi de voir la vérité sur l'Œuvre et sur toi, mon porte-parole ; ainsi nos efforts, à moi qui dicte et à toi qui écris, n'auront pas été vains.

Passons maintenant aux amis laïcs, plus nombreux bien qu'en apparence moins saints puisque laïcs, et même originaires de régions considérées comme "anathèmes" par les "saints" d'Israël.

Lazare, mon ami de toutes les heures et de toutes les circonstances, et ses sœurs ; les habitants des régions côtières, des montagnes et du lac; ceux de Samarie, meilleurs, dans la plupart des cas, que mes propres concitoyens ; ceux d'Éphraïm, qui se sont montrés hospitaliers envers le Persécuté en qui ils crurent sans exiger de signe.

Tu as toi aussi trouvé chez les laïcs des personnes qui surent croire sans exiger de signe, ce signe que réclament, sans mauvaise volonté mais par une prudence excessive, d'autres personnes non laïques. Or tu leur as donné ce signe, s'ils savent le voir, aux uns – les justes – comme aux autres, qui te font tant de mal parce qu'ils ne sont pas justes.

Voici quel est ce signe : c'est ton respect de l'Église, qui constitue une preuve certaine que je suis ton Maître ; en effet, si c'était un esprit trompeur qui t'instruisait, tes actes auraient été différents car, en vérité, les Ténèbres ne peuvent enseigner le respect de la Lumière, et le démon ne serait plus le démon s'il enseignait le bien aux âmes.

Et en voici un autre : mes paroles d'il y a longtemps se sont vérifiées, alors qu'elles t'étaient incompréhensibles – même pour toi – tant les événements décrits semblaient impossibles.

Mais c'était la vérité, comme tu as pu le constater avec amertume. Dieu seul prédit la vérité, Satan toujours le mensonge. Il trompe pour détruire. Dieu ne trompe pas, mais il instruit ses bien-aimés pour les préparer à supporter l'amertume de la déception et leur apprendre comment se comporter.

Et encore ce signe : tu sais concilier charité et justice, sans haïr, en pardonnant même, mais sans céder jusque sous le poids d'insultes ou d'accusations, au beau milieu d'un tourbillon de stratagèmes qui t'atteignent et t'encerclent de toutes parts.

Enfin, celui-ci : tu as su résister à toutes les tentations...


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Savoir10


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 17 Oct - 7:25

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_56


Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

8ème Chapitre

Ah, la triple tentation t'est à nouveau présentée, non par Satan, cette fois, mais par les hommes, par ceux qui voudraient bien te qualifier de satanique ; or ce sont eux ses serviteurs puisqu'ils te tentent, et parce qu'ils sont rebelles, avides, orgueilleux, menteurs. Cette triple tentation t'est présentée vers la fin comme au début, et toujours pour te faire déchoir de l'amour de Dieu et devant le jugement des hommes.

La loi qui les domine – qui n’est pas celle d'un homme spirituel – les rend tellement fous qu’ils ne considèrent même pas que ta déchéance signifierait la "fin" de tous leurs rêves de profit, d'honneur et de prétentions, ces rêves qu'ils auraient voulus voir se réaliser en toi pour parvenir, eux, à l'accomplissement de leurs chimères.

Profit-gloire-prétentions de plier Dieu et l'Église à leurs exigences, comme le pain offert à ma grande faim après le jeûne, comme les royaumes que le Séducteur éternel m'a présentés, comme l'idée que le Père devait sauver son Fils imprudent qui, par présomption, se serait jeté du plus haut pinacle du Temple.

Ne sois jamais présomptueuse, Maria, au grand jamais. Dieu est Père et il pourvoit. Mais il ne soutient pas les sottises et les présomptions. Dieu t'aime tant ! Mais que cela ne t'incite pas à présumer pouvoir tout oser. Dieu t'aide et t'aidera toujours, mais à la condition que tu demeures sa fille et sujette fidèle avec amour.

Si demain tu relevais le front contre ton Dieu, poussée par l'orgueil de te sentir tant aimée, il t'arriverait ce qui est arrivé à Lucifer, à Adam, à Judas ; n'ayant plus que des pensées privées de grâce dans ta tête foudroyée, tu t'en irais, non plus sur des voies lumineuses de charité, de vérité et de justice, mais par de sombres sentiers, remplis de voix et de puanteurs de chair et de sang, de voix et de puanteurs de Satan, ce perpétuel tentateur de l'homme qui, s'il n'y veille pas attentivement, devient sa proie, puis une âme morte à la grâce, un habitant assuré du royaume qui n'est pas celui du ciel.

Par cette triple tentation renouvelée, tu as connu et connais de nouveau ton heure de Gethsémani la plus douloureuse ; et si tes membres n'ont pas sué le sang, ton cœur l’a fait. Car Gethsémani, c'est cela : le combat que je mène entre la volonté proposée par Dieu et celle que Satan, les hommes, ou la partie inférieure de l'être proposent. Ces trois derniers poussent en effet l'homme à préférer l'amour charnel et à se soucier de leur plaisir et de se satisfaire eux-mêmes, au lieu de préférer ce qui procure un plaisir surnaturel et impérissable ; or un tel plaisir surnaturel et éternel ne se conquiert ni en favorisant l'être charnel ni en acquiesçant aux voix du monde et de Satan, mais par une vie de sacrifice et de vertu car, toujours, vertu et sacrifice vont de pair et se trouvent là où il y a obéissance à la volonté de Dieu, quelle qu'elle soit.

Ce combat entre volonté divine et volonté d'en bas nous pressurent comme des grappes dans le pressoir, nous écrasent comme les olives dans le pressoir à huile, nous broient comme le blé pris entre les pierres de la meule. Mais de même que le raisin se perpétue en devenant vin ou l'olive en devenant huile, de même que le blé sera utile s'il devient farine, c'est grâce au sacrifice et par le sacrifice que l'homme devient citoyen du Royaume éternel, après avoir servi à ses frères par son exemple héroïque.

Cette immolation continuelle dans un but surnaturel est douloureuse. Je le sais. Je l'ai connue, et dans une mesure que moi seul ai vécue, avant toi. Or l'inertie obtuse des hommes contribue à la rendre d'autant plus douloureuse car, au lieu de nous soutenir de leur amitié aux heures du combat le plus féroce, ils dorment, nous abandonnent ou encore – ajoutant la peine à la peine, la torture à la torture – ils nous trahissent après s'être rassasiés de nous, de nos prières, de nos paroles, de notre amour ; en réponse à notre charité, ils nous offrent l'ingrate morsure du serpent qui se venge de celui qui l'a recueilli et réchauffé sur son cœur, l'empêchant ainsi de nuire, certes, mais aussi de mourir. Mourir spirituellement, dans notre cas...

Ah, lorsque, en pensant au saint précepte du double amour, le plus grand des amours est donné à ceux qui ne sont pas ouvert à l'amour, il se change en ressentiment qui blesse le donateur. La fidélité à Dieu nous rend infidèles à nos amis jusqu'à faire d'eux nos bourreaux. Mais supporte-le. Tout contribue à parer plus richement ta robe nuptiale. Tout : les tentations subies mais pas écoutées, les calomnies endurées, les trahisons atroces, les vengeances des personnes déçues. Tout.

Oh, Maria, ma violette qu'ils voulaient arracher à ma terre pour te jeter sur un sentier sur lequel ton Jésus ne passe pas ! Pour se venger de ce que tu es profondément enracinée dans ma Pierre (l'Église), ils t'ont couverte des crachats de leurs calomnies et écrasée sous leurs pieds estropiés, dans l'espoir que tu ne puisses plus fleurir ; ma violette, vois à quoi leur acte à servi : à te rendre plus belle et plus riche en fleurs.

Ta plante s'est nourrie de cette souffrance et de cette fidélité, tes larmes ont couvert les tiges de perles, le sang de ton cœur blessé par une telle trahison en a nourri les racines, la chaleur de ton amour pour tes amis et tes ennemis, pour mon Corps mystique et pour ton Dieu en a fait éclore les boutons. Te voilà toute fleurie, et tu éprouves la paix des êtres qui ont suivi la voie de la justice, ce qui leur a valu d'être persécutés. Remplie de cette paix joyeuse, tu tends vers le Royaume qui est déjà à toi et d'où l'amour du Soleil t'étreint.

Mais revenons aux amis laïcs qui n'exigent aucun signe pour te croire – comme ils ne m'en ont pas demandé à moi non plus –, aux vrais amis laïcs. Tu trouves en eux, qui ne relèvent ni du Temple ni de Jérusalem mais sont des justes disséminés partout ou encore des assoiffés de justice – et en vérité, j'en ai trouvé davantage en Samarie et en Syro-Phénicie, ou chez les Romains, que chez les juifs – ce que j'ai moi-même trouvé : respect, sincérité dans l'amour, ou dans un non-amour qui ne devient pas haine pour autant, désir de se nourrir de la Parole pour y trouver la lumière et se convertir au Seigneur, des agneaux égarés qui reviennent vers leur Pasteur, des loups qui deviennent agneaux, des aveugles qui revoient la lumière qu'ils avaient perdue, des lampes éteintes qui éclairent avec plus d'intensité.

Ce sont là nos amis laïcs, pour ta consolation
.
Tu te demandes : "Alors, pourquoi ne pas me confier à eux ? Pourquoi me faire connaître ces dernières expériences douloureuses ?"

Écoute-moi bien : certaines personnes m'ont provoqué plus d'une fois en se disant dans leur cœur : "Dieu veut telle chose et il menace de souffrances si on ne fait pas ce qu'il demande ? Eh bien, j'agis comme cela me plaît. Je ne crois pas, et je ne cède pas" ; elles se sont moquées de Dieu.

D'autres personnes ont dit : "Tel fait extraordinaire qui m'est arrivé va servir ma gloire personnelle″ ; et elles se sont enorgueillies.

Par ce moyen, j'ai cherché à en guérir d'autres de leur rationalisme qui stérilise dans leur esprit les vertus infuses, les dons du Saint-Esprit et la grâce d'état, si grande ; mais ils firent de ma lumière un objet d'analyse, ils l'examinèrent, non à la lumière des flammes de l'amour, mais au moyen du rayon pâle et froid de leur science humaine ; ils élevèrent leur science en rempart contre ma Sagesse qui voulait pénétrer en eux pour les revivifier, et d'un moyen de salut, ils firent un mal... Mais ils ne pourront me reprocher de ne pas avoir tout tenté pour leur bien..


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Dieu_e12
Dieu est Père et il pourvoit


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 18 Oct - 7:19

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_57

 ( Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour)

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

9 ème chapitre
.
Comme je l'ai fait avec Judas (et d'autres encore qui m'étaient infidèles), j'ai cherché pendant trois ans à les ramener à la justice et surtout à la charité, afin de pardonner aux premiers leurs vieilles prétentions récurrentes, aux deuxièmes leur orgueil stupide et aux troisièmes leurs rébellions ; c'est en effet une forme de rébellion encore plus grave que de ne pas vouloir accepter les conseils du Verbe pour cette raison que, en les analysant avec les lunettes opaques de leur rationalisme, ils les ont trouvés stupides et ne méritant pas qu'on en tienne compte, de la même manière qu'ils ont jugé par la suite les autres conseils et ordres auxquels ils devaient se plier pour ne pas scandaliser les petits du troupeau.

Cette rébellion les conduisit à manquer gravement à quatre des dix commandements de Dieu, à pécher contre l'Église et la Règle, à pécher contre la double charité : celle envers moi, qu'ils appellent "Satan qui t'incite″ et celle envers toi, qu'ils qualifient de "possédée" ; moi parce que je dénonce leurs mauvaises actions, toi parce que tu ne cèdes pas à leurs désirs.

Je savais que ma miséricorde n'obtiendrait aucun fruit. Leur terrain était encombré de trop de choses pour que ma bonté puisse y prendre racine et les sanctifier. Mais de même que j'eus pitié de Judas jusqu'au bout, j'eux pitié d’eux de sorte qu’ils ne puissent pas dire : "Si Dieu nous avait aidés...″ L'aide de Dieu est inutile si l'homme ne l'accueille pas. Or à quoi leur a servi cette aide, à eux ?

À rien, puisqu'ils ne l'ont pas accueillie. Au contraire, leur âme, au lieu de sortir d'elle-même pour s'unir à moi qui les aidais si puissamment à se transformer, n'a cessé de se fermer et de sombrer, séparée de moi. Au fur et à mesure qu'ils devenaient de plus en plus hommes et de moins en moins chrétiens, ma bonté patiente se manifestait plus fortement à eux.

Pouvais-je l'empêcher ? Je laisse l'homme libre d'agir, tout en restant prêt à l'aider s'il se tourne vers le bien. Eux aussi, je les ai laissés libres d'agir. Mais pour empêcher que leurs accusations contre toi comme celles de l'Ordre tout entier – volubile, fausse, démente, exploitatrice, impulsive, entre autres – aient quelque apparence de vérité, j'ai estimé nécessaire de les laisser toucher le fond. L'or s'est ainsi séparé du clinquant, et la vérité sur toi et sur eux est devenue claire. Et aucun juste ne saurait croire que tu les as trahis, eux et l'Ordre, sous prétexte que tu serais malade, mentalement, moralement ou spirituellement, comme on le prétend.

Mais on dira chez les justes que tu as dû agir pour défendre Dieu, l'Église, ton âme et l'Œuvre, maintenant que leur descente dans l’abîme, qui aurait été illicite à qui que ce soit à cause des actes qu'ils commettent, a donné la vraie mesure de leur moralité à eux.

En vérité, la bassesse à laquelle ils en sont arrivés dépasse la bassesse humaine – elle s'unit déjà à une bassesse surnaturelle –, car en vérité, si ce qu'ils ont fait est déshonorant pour tout homme, cela devient plus que déshonorant lorsque c'est accompli par eux, autrement dit sacrilège, tant en ce qui concerne l'auteur que la matière.

Qu'est-ce que j'avais dit, le 21 novembre (1948) ? "Le sac et le bâton du pèlerin leur seront pris. Nous quitterons Jérusalem pour Éphraïm." Cet avertissement était clair, et ils auraient dû le comprendre s'ils s'étaient examinés humblement. Mais à des oreilles ouvertes uniquement à ce qui est humain, cet avertissement eut pour effet d'accélérer leurs mauvaises actions. Et comment ont-ils compris mes autres avertissements sur les conséquences d'une inévitable sentence de l'Église ?

Comme un bon prétexte pour porter à son accomplissement leur dessein, qui révèle qu'ils n'ont jamais compris la véritable nature de l'Œuvre. Ce désir avide d'agir les a conduits à une telle folie que, pour te convaincre de suivre leur plan – sans pitié pour la blessure qu'ils te causaient –, ils jurèrent que ce qui ne représentait pas une condamnation pour toi et l'Œuvre en était une.

De ton côté, désorientée que tu étais par leurs paroles et par les miennes, tu regardas ton Maître et en accueillis les paroles, bien qu'elles soient encore incompréhensibles à ton esprit assommé de douleur et de stupeur. Ton intelligence était comme aveuglée par la souffrance et la subtilité de leurs paroles. Mais, par l'âme que l'amour garde en état de voir et de faire confiance, tu ne t'es pas trompée en suivant ton véritable Ami, dont tu sais aujourd'hui où il te conduit : à la connaissance la plus rude, à l'épreuve la plus forte ; mais les deux sont nécessaires

Tu étais comme un aveugle, au point de ne voir que l'intense éclat de la Vérité, sans pouvoir la déchiffrer, mais suffisamment pour te maintenir sur le droit chemin durant ta cécité momentanée. Quant à eux, ils sont délibérément aveugles, de complets aveugles, au point que cela atteint même leur intelligence : ainsi vont-ils jusqu'à affirmer bon ce qui n'est pas bon et à récuser comme des ennemies mes paroles qui voulaient les ramener à la Lumière.

Mes paroles et les tiennes, qui y faisaient écho, ta résistance toujours plus tenace, les dires d'autrui, tout ce qui aurait dû être lumière et ordre au sein de leurs ténèbres et de leur chaos devint d'épaisses écailles qui accrut leurs ténèbres, et le désordre s'ajouta au chaos jusqu'à les pousser à leurs dernières actions si désordonnées contre la loi divine et humaine, contre l'amour surnaturel et même humain.

C'est là le sort de tous ceux qui abandonnent les voies du Seigneur. Ils en viennent à la simonie de Simon le magicien, et méritent tous deux les réponses de Pierre. Mais ils ne savent pas, eux, faire en toute sincérité la réponse de Simon le magicien à Pierre ; au contraire, ils prétendent être des faiseurs de miracles.

Dieu a accompli un seul miracle, pour eux : celui d'avoir extrait leur pourriture bien cachée du sépulcre blanchi dans lequel elle s'était enfermée pour causer ta mort et celle de l'Œuvre. Il l'a tirée de là pour en mettre à nu les plaies secrètes et nocives, afin qu'on les connaisse et que plus personne – et toi moins que tout autre – ne tombe dans l'erreur sur leur compte ou y demeure.

Ce sont des "morts" qui ne veulent pas être ressuscités. Ce sont des morts qui cherchent, par leur mort, à libérer encore quelque maléfice. C'est pourquoi je veille sur le seuil de leur sépulcre, pour empêcher qu'ils ne viennent te nuire.
Comprends-tu, maintenant, la raison pour laquelle je veille tant sur le seuil de cette sombre entrée d'un sépulcre ?

S'il n'est pas encore scellé, c'est que, en tant que vie et miséricorde, j'en laisse encore la porte ouverte pour qu'ils viennent à la Vie et implorent ma miséricorde. Comprends-tu maintenant la raison pour laquelle je veille là, proche déjà du mont Moriyya et dans cette pénombre crépusculaire dont tu redoutes qu'elle ne soit "la nuit qui tombe″, alors que je te rappelle que l'heure qui précède l'aube pure qui apparaît est, elle aussi, pénombre crépusculaire ? [*175]

Toute représentation surnaturelle a valeur de Parole : le fait que je courre à ta rencontre afin qu'on ne t'attire pas dans ce tombeau par trahison ; mon vêtement blanc pour que, même dans cette obscurité, tu me voies toujours bien, comme un phare, ton phare durant la tempête ; ma vigilance au seuil du piège qu'on te tend, piège qui ne se trouvait ni en Samarie ni même chez les laïcs de Jérusalem (les bons chrétiens) mais près du mont Moriyya, le mont du Temple (lis : dans le clergé qui est déjà Temple, mais pas dans le grand Temple, la hiérarchie suprême de l'Église).

Là aussi, tous ne sont pas parfaits. Seul Dieu est absolument parfait. Mais aucun d'eux n'en est encore venu, à ton égard, aux actions dont se sont rendus coupables ceux qui sont la cause de ma souffrance comme de la tienne.

Je les avais pourtant avertis que c'était la dernière épreuve ! Je leur avais dit que j'allais prendre des mesures, car permettre d'autres imprudences aurait été imprudence de la part de Dieu à l'égard de ton âme – autrement dit, ç'aurait été une action divine impossible, puisque Dieu n'est jamais imprudent –.

Voilà, maintenant tu les connais tous, amis et ennemis des temps antérieurs à la grande Passion.

Entrons maintenant dans la vraie, la grande Passion : celle qui commence après la sueur de sang de Gethsémani.

Elle arrive parce que, après avoir eu l'intuition de ce qu'il nous coûtera d'être fidèles à la volonté de Dieu, à l'amour, à la justice, nous restons fidèles


(*175) Voir le 30 mars1949.

Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Mon_di10
Mon Dieu  que que Ta Volonté soit faite  !


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 19 Oct - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_58

(Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour)

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

10 ème chapitre

Voici venir Judas, qui appelle "ami" sa victime. En ce qui te concerne, il n'y a pas un seul Judas mais plusieurs, afin que la trahison réussisse parfaitement, que leur action soit rusée et complète, composée d'une intelligence qui organise, d'une main qui prépare, d'un vêtement qui présente, avec la certitude de ne pas éveiller les suspicions, car ce vêtement-là, précisément, devrait toujours être pur de toute infamie. Devrait...

Je pleure, Maria, je pleure. Car j'endure tout ce qui est dû aux péchés des hommes, qui restent encore et toujours faibles face à l'immense force du Serpent. Mais les fautes du clergé me torturent. Elles sont de la boue projetée sur la Tête de mon Épouse mystique, donc encore sur ma propre tête. Car j'en suis la Tête. Et si l'on ne devrait pas trouver de boue sur le vêtement de mon Épouse, encore moins devrait-il y en avoir sur la couronne de l'Époux.

Or, précisément, les fautes du clergé sont les gifles de boue, les claques, les crachats lancés contre le Pontife éternel, celui qui appelle à son saint service tant de personnes qui ensuite regardent en arrière, s'en prennent à moi, trahissent leur mission et leur Seigneur : ce sont les Judas des siècles.

Oui, les fautes du clergé me déchirent le cœur, car elles sont la cause d'un nombre infini de fautes de laïcs et de ruines de l'âme, elles sont le ver qui attaque dangereusement tant de choses saintes, et en particulier les trois plus saintes : l'Église, 1a foi et la charité. En effet, le clergé ne cesse de recevoir des secours spéciaux, en plus de la grâce d'état, pour lui permettre d'être saint. Or bien souvent il ne les apprécie pas à leur juste valeur et ne les fait pas fructifier ; d'autres fois il se sert de son rôle pour nuire ; ou encore il foule aux pieds dons et devoirs sacerdotaux, jusqu'au délit. Tout acte immoral contre l'Église, la foi ou les âmes est un délit.

Or les fautes d'une volonté mauvaise, d'un esprit rebelle sont encore plus graves que celles, imprévues et parfois uniques de la chair...

Ah ! Console-moi, car tu es Maria et c'est la mission des Marie de me consoler des fautes de mes bien-aimés et des élus au service de Dieu qui ne m'aiment pas, non, pas de toutes leurs forces, avec leur cœur, leur âme et leur esprit, comme c'est le devoir de tous ceux qui croient au vrai Dieu et en particulier de ceux à qui j'ai le plus donné en faisant d'eux mes ministres : c'est eux-mêmes qu'ils aiment, ainsi que l'argent et les honneurs. Comme Judas ! Comme Judas ! Ils perpétuent Judas.

Voilà le Christ pris, lié, abandonné par ses amis, insulté, malmené par ses ennemis, traîné devant ses juges. Non, pas ses juges, ses bourreaux plutôt. Car est juge celui qui conduit sereinement un procès, entend l'accusé, interroge les témoins des deux parties et rend enfin une juste sentence. Dans mon cas, celle-ci aurait dû m'absoudre, puisque j'étais innocent des fautes qu'on me reprochait. Mais ces juges avaient d'avance décidé de ma mort. Par conséquent, ce n'étaient pas des juges, mais des bourreaux.

Il en va de même pour toi, mon petit christ. Certains te lièrent. D'autres t'abandonnèrent. D'autres encore t'insultèrent, ou prirent une fausse apparence pour te présenter aux juges. Là, ils portèrent de faux témoignages à ton encontre. Ils te couvrirent la face pour t'empêcher de voir la Lumière et leur visage de serpents. Ils te giflèrent en te traitant de démon, de folle, d'amorale, alors que tu disais : "J'ai toujours été sincère. Interrogez ceux à qui j'ai parlé, et vous verrez que je ne suis ni menteuse, ni folle, ni amorale, ni satanique."

Ils tentèrent surtout de te rendre esclave, prisonnière de leurs chaînes, par leurs argumentations, leurs insinuations, leurs menaces ou leurs flatteries... désormais inutiles, car ce petit jeu dure depuis si longtemps que tu ne t'en soucies plus.

Mais te souviens-tu, Maria, d'Agnès, la martyre ? Tu l'as vue !

Les chaînes qui entravaient ses poignets tombèrent à ses pieds, la laissant libre.

Cela arriva également à bien d'autres jeunes martyres qui n'ont pas fui le martyre uniquement parce qu'une chaîne plus forte les enserrait : l'amour pour leur Jésus.

Même les chaînes qu'ils ont essayé de te mettre pour t'emmener là où eux le voulaient sont tombées à tes pieds ; mais tu en as fait un piédestal pour t'élever plus haut, par ta libre bonne volonté, vers la charité et la justice. Il leur aura donc été inutile de t'enchaîner par leur trahison.

Mais, en justes représailles de Dieu, les chaînes qu'ils avaient préparées pour toi sont devenues les leurs. Les insultes, les accusations qu'ils t'ont lancées sont retombées sur eux après avoir sculpté en toi une image plus vive de ton Maître et Martyr. Mais, sur eux, ils ont découvert une autre image en cassant l'enduit blanchi de leur tombeau.

Non, tu n'es pas démoniaque, ni folle, menteuse ou malade. Certains pouvaient le croire, avant. Mais plus maintenant. Beaucoup ignoraient ta véritable image, mon petit christ. Maintenant, la grêle de leurs actes a rompu les voiles de ton secret et beaucoup de ceux qui t'ignoraient hier connaissent aujourd'hui ta vraie nature.

Je suis apparu sous mon aspect éternel de Jésus ressuscité après avoir souffert, et tout doute sur ma nature divine disparaît après ma résurrection. Mais, dans ton cas, j'ai voulu que la connaissance soit anticipée, afin de rétablir la vérité qu'ils avaient altérée, et aussi pour rétablir la vérité sur l'Œuvre, dont on peut croire qu'elle provient de moi si on te connaît dans ta vérité.

Les faux juges et les vrais bourreaux me traînèrent ensuite chez Pilate pour que ce soit lui, et non pas eux, qui se salisse de mon sang innocent. Voilà une manigance bien pharisaïque, mais inutile ! Bien que ce soit un Romain qui ait, matériellement, fait verser mon sang, il retombe sur les juifs, à tel point que Rome devint et demeure le Siège de Pierre et le cœur du monde chrétien, tandis que Jérusalem, depuis vingt siècles, n'est pas – non, pas même maintenant – la capitale du peuple meurtrier de son Dieu.

Pilate fit une autre vaine tentative: il me fit conduire chez Hérode afin qu'il me condamne. Ils étaient ennemis. Mais pour se renvoyer les responsabilités de ce crime, ils devinrent amis. Toi aussi, ils t'ont longuement traînée, ainsi que l'Œuvre, de Pilate à Hérode et d'Hérode à Pilate et, s'ils étaient auparavant ennemis, ils deviennent amis, quitte à redevenir ennemis si Hérode ne satisfait pas les Pilate.

Pilate s'abaisse alors aux compromis entre sa justice et l'injustice d'un peuple. Il me fait flageller. Il me laisse être couronné d'épines et m'expose aux foules en vêtement de dérision. Toi aussi, ils t'ont laissée être flagellée ; mieux, ils t'ont flagellée eux-mêmes, et c'est de leur main qu'ils t'ont couronnée d'épines et présentée en vêtement de dérision... Il n'est pas encore temps que je te révèle la raison de ces agissements inconcevables. Mais tu le sauras un jour...

Mes ennemis déformèrent la vérité pour amener Pilate à me condamner. Les tiens – c'est là une différence dans ce parallèle – déformèrent à tes yeux la vérité sur tes Pilate et tes Hérode, devant qui leurs actes t'ont traînée, pour t'inciter à éprouver dégoût et mépris pour eux. Mais tu sais aujourd'hui quels sont tes véritables Pilate et Hérode.

On m'interrogea pour me faire mentir ou blasphémer la vérité dans l'espoir d'obtenir une diminution de peine, et l'on me demanda des miracles en m'assurant que je serais ensuite traité favorablement. Tu fus toi aussi soumise à toutes sortes de questions et de demandes pour te faire tomber dans l'erreur, mentir ou rechercher une diminution de peine, et ils se servirent de l'un de mes actes d'indulgence comme d'une arme pour prouver que tu n'es qu'une simulatrice par nature ou par maladie. Voici des mois qu'ils ne cessent de te mentir...

Pourquoi ? Laisse-moi te taire l'horrible vérité. Mais si tu la cherches en méditant sur tout cela, tu la trouveras.

Pour quelle raison l'ai-je permis ? Parce que ce n'est qu'à ce prix, si douloureux pour toi, qu'il était possible de mettre en évidence l'état de leur âme et la vérité sur leurs desseins. Rappelle-toi que ta confiance en eux était si forte que tu as même douté de moi et que c'était moi qui te disais ces pénibles choses

Maria, te souviens-tu de mes premiers décrets ? "Quand mon porte-parole sera en sûreté, préservée de l'animosité, de la curiosité et de tout danger puisque son corps sera dans la tombe et son âme en Dieu, alors seulement ses efforts seront connus. "C'était pour t'épargner de telles souffrances. Je savais.

Les mauvaises actions des hommes m'ont contraint à donner des ordres différents pour éviter à ton âme des souffrances supplémentaires.

La mauvaise volonté obstinée de ces hommes, toujours les mêmes, a transformé en douleur ce qui devait pour toi être paix.

Maintenant, écoute.

Imite-moi quand il s'agit de garder le silence ou de parler comme je l'ai fait aux moments décisifs de ma vie humaine. Je me suis tu ou j'ai dit la vérité selon que celui qui m'examinait le méritait ou non, et selon qu'il était juste de parler ou de me taire pour servir le Seigneur et le glorifier. Imite mon exemple, mon âme. Garde le silence devant ceux pour lesquels toute parole est désormais inutile. Je t'en ai donné l'ordre il y a plus de deux ans. Parle à ceux pour qui il est juste qu'ils connaissent la vérité. Parle sans acrimonie, mais au contraire avec cette douceur qui conquiert les cœurs. Mais parle.

Voici encore un ancien décret que je te répète. Je t'ai dit : "Tais-toi lorsqu'ils ne t'interrogent pas sur toi, sur le don extraordinaire [que tu as reçu], sur l'Œuvre, sur son Auteur. Mais s’ils te questionnent à ce sujet et méritent d'obtenir une réponse, parle et dit la vérité pour glorifier le Seigneur.″

C'est ainsi que je me suis comporté devant Caïphe et le sanhédrin, devant Pilate, devant Hérode lorsque, chacun pour son compte, ils me demandèrent qui j'étais, les uns pour me condamner, les autres pour me sauver ou me tourner en dérision. Je pouvais garder le silence tout en compatissant tant que c'était la créature naturelle qui était en cause, c'est-à-dire moi, l'Homme. Mais cela m'était impossible quand il s'agissait du Messie et de son divin Père éternel, de ma mission et de la volonté de Dieu. Même si nos paroles nous valent un martyre plus cruel et la mort, on ne se tait pas quand il faut défendre la vérité et glorifier le Seigneur.

Une fois que tu as parlé pour défendre la vérité, empêcher l'abus et glorifier le Seigneur, endure en silence ; endure et ne parle que pour demander pardon pour les coupables, convertir les pécheurs, confier notre créature à ceux qui sont dignes de la protéger. Notre créature commune, Maria : l'ouvrage dont je suis l'auteur et toi celle qui en a formé le corps avec tant de souffrances, celle qui a veillé sur lui en faisant preuve d'un amour héroïque. En outre, sois plus que jamais vigilante.

Garde le silence devant les Judas qui ne se repentent pas de leurs agissements ; devant les Hérode, pleins de sensualité spirituelle – la pire de toutes –, qui t'ont approchée, encensée, interrogée comme un oracle dans l'espoir de susciter en toi de l'orgueil et de t'amener à accomplir de faux miracles, à les simuler pour mieux te tourner ensuite en dérision et t'accuser, ou même tout simplement dans l'espoir de voir des miracles qui leur auraient bien plu ; en effet, puisqu'ils ont des goûts surnaturels anormaux, ils préfèrent les prodiges qui sortent du naturel – plus précisément teintés de satanisme – à la foi pure et simple qui sait croire, et croit sans nul besoin de voir des choses extraordinaires.

En termes modernes et scientifiques, ils veulent te traiter de psychopathe. Mais dans ce cas, que sont-ils eux-mêmes, puisqu'ils sont plus enclins à considérer comme Œuvre "scientifique" – c'est-à-dire médiumnique – ce qui est si manifestement surnaturel ?

Ne savent-ils donc pas que, généralement, on juge en fonction de ce que l'on est soi-même ?

à suivre ..

Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Le_bai10
" Garde le Silence devant les Judas "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 20 Oct - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_59


(Texte très long  que j’ai divisé en 11 chapitres  donnés un chaque jour)

Mars 1949

Le parallèle entre les deux Passions.

11ème et dernier chapitre de texte

Le psychopathe – je dirais plutôt le lunatique, pour reprendre l'ancien terme – est un terrain splendide pour les invasions de Satan. Il est presque toujours en relation avec le diabolique, il l'aime et en possède les signes certains : habitude du mensonge, de l'orgueil, de la désobéissance, de la sensualité.

Ces éléments se retrouvent-ils donc en toi ?

Non. Au contraire, tu es impitoyablement sincère ; rien ne t'a rendue orgueilleuse, pas même le don extraordinaire de l'Œuvre, ni d'autres de ma part que bien peu connaissent ; tu es obéissante jusqu'à en subir le martyre pour cette raison ; tu ne connais pas davantage la sensualité de l'esprit, car ta foi est simple et forte, pas avide d'émotions anormales, qui ne tiennent pas du mysticisme mais de tout autre chose...

Ta nature, qui paraît impulsive et fougueuse – je dis bien : qui paraît – sait se maîtriser, alors que ceux qui te jugent ne se dominent pas pour bien moins que cela. D'ailleurs, en cela aussi tu me ressembles. Ils devraient tous se souvenir de ma sainte colère contre les marchands de toute sorte établis dans le Temple, comme de mes paroles impétueuses contre les scribes et les pharisiens...

Combien tu me ressembles, mon âme, en tant de choses, qui vont de la sincérité crue à l'obéissance absolue, à la fermeté et à la constance, sans oublier tes justes réactions contre les injustices et les injustes, et ton pardon qui, sans rien céder aux injustes, leur pardonne...

Il faudrait dire aux anormaux qui, en toi, recherchaient uniquement les miracles extraordinaires, de guérir de leur cupidité spirituelle, de guérir leur propre âme avant de vouloir condamner la tienne et ton esprit, alors que ces derniers sont sains et chers au Seigneur, et qu'ils ont su aimer sans avoir besoin de faits extraordinaires pour autant.
L'extraordinaire en toi ! Ce qui a été extraordinaire, c'est l'amour que tu as manifesté pendant toute ta vie, plus généreux et plus fort à mesure qu'augmentait ta souffrance, autrement dit le Christ en toi, pour te faire continuer son immolation pour le salut du monde.

Oh, fous que vous êtes ! Voilà ce qui attire Dieu : l'amour généreux et fort de l'âme victime. Alors l'Esprit de Dieu, l'Amour, descend, enflamme, se manifeste dans le temple préparé pour le recevoir. Mais pas sans cela. Dieu ne satisfait pas les avidités qu'il condamne et que l'homme n'a pas le droit de lui demander.

Je suis Dieu. Que ceux qui veulent voir des prodiges pour satisfaire leur sottise et leur esprit corrompu, "les habitants de la terre" comme les appelle l'apôtre Jean, s'adressent à la Bête, qui leur donnera ce qu'ils désirent davantage qu'ils ne désirent la Vérité. Il leur offrira leur mensonge, pour les dévoyer et les conduire à la mort éternelle...

Garde le silence ou parle, tout en subissant ta passion et en portant la croix que les hommes t'ont imposée – c'est la plus lourde à porter – en te surchargeant, toi qui étais déjà tellement chargée de croix données par d'autres hommes et même par celle que Dieu t'a donnée. Mais malgré sa sévérité, cette dernière s'unit toujours à la paix.

Car ce qui vient de Dieu est toujours paix, même s'il s'agit d'une paix douloureuse. Garde le silence ou parle pendant que tu montes en portant ta dernière croix, en fonction des personnes que tu rencontres sur ta route. Parle ou garde le silence. Et que ta parole soit pleine de bonté ou ferme selon celui que tu rencontres.

Porte et supporte. Offre et consume-toi. Tout comme moi, tu trouveras sur ta route les âmes pieuses, Simon de Cyrène, les Marie.

Monte. Même si un effort excessif te fait tomber, ne te décourage pas. Je suis tombé avant toi. Car, comme à toi, la croix me fut imposée lorsque l'effort de supporter le traître et les pièges de tant de personnes, la sueur de sang suintée pendant le combat entre les deux volontés, puis la flagellation et les autres tortures m'avaient épuisé. On tombe par faiblesse et par fatigue, pas par péché ou volonté de pécher.

Le Père ne condamne pas, mais il a pitié de ces chutes causées par une souffrance excessive...

Monte. Sur le Calvaire se tenaient ma Mère et Jean, à côté de ma croix. Tu m'as, moi, et tu as ma Mère. Mieux, elle se tient entre ma croix et la tienne. Car mon cœur souffre, comme s'il était encore sur la croix, de ce qui est commis contre moi, l'Auteur de l'Œuvre, contre toi, mon instrument, et contre les âmes si nombreuses qui sont privées de la Parole qui est vie.

Toutefois, il n'y a plus de tombeau pour moi. Pour toi non plus, il n'y en a pas, du moins pas de vrai tombeau. La tombe n'est que le lit d'un sommeil qui sera sûrement suivi d'un réveil pour la chair des justes qui auront toujours servi le Seigneur. Mais il n'existe pas de mort pour l'âme fidèle. Et il n'y a pas plus de tombeau éternel pour l'Œuvre.

C'est maintenant l'heure de la patience, cette belle vertu qui, entre autres joyaux spirituels, comprend tant de charité, tant de force, d'humilité, de tempérance. Pour cette raison, ici finit notre parallèle.

Du haut de ta croix et par ton exemple, tu rachètes ceux qui pèchent contre Dieu, l’Église et toi-même ; le Christ présent en toi prêche par la seule parole de tes actes, lui qui est l'unique mobile de chacune de tes actions ordinaires ou extraordinaires.

Que la souffrance, l'épreuve actuelles affinent toujours plus ton humanité et par elle, qui est consumée, que la Vérité qui t'habite rayonne avec plus d'éclat, tel un visage derrière un voile impalpable, et que notre amour étincelle, lui qui est la cause de chaque don extraordinaire.

Qu'il étincelle, jusqu'à consommer l'hostie, pour ouvrir à l'âme aimante les prisons qui la tiennent encore éloignée de l'union totale à l'Esprit qui est Amour et descend sur toi, en toi, continuellement, dans la mesure de ce qu'une créature en vie peut recevoir –, pour te donner sa paix, une infinie consolation en guise de remède après les souffrances et les blessures que les hommes te causent, et pour te communiquer sa Vie, sa Sagesse, sa Lumière.

Sois en paix. Celui qui te parle est en vérité le Roi des rois, le Verbe éternel du Père, Jésus Christ, ton Maître et Seigneur, et personne d'autre.

Sois forte dans la foi et qu'un amour toujours plus fort ne cesse de fortifier ta foi.

Petit Jean, répète avec le grand Jean cette demande brève mais parfaite :

"Seigneur Jésus, augmente en moi ton amour."

Répète-la ! Répète-la !

Cet amour infini, que tant de personnes repoussent, j'ai besoin de le répandre... Je le déverse sur ceux qui m'aiment pour obtenir du réconfort. Je le déverse sur toi, ma violette crucifiée et bienheureuse, Maria.... Jean... comme ma Mère et l'Apôtre parfait, Maria, l'agneau fidèle du vrai Pasteur, généreusement prête à tout sacrifice pourvu que les brebis perdues reviennent à la Bergerie et qu'il n'y ait plus qu'une seule Bergerie sous un seul Pasteur, et pour que tous ceux que j'ai aimés soient – de nouveau – "un avec moi ″, tout comme le Père et moi sommes un.

Pour prier, reprends mes mots toujours saints et tout particulièrement ces paroles très saintes en ce soir, à cette heure et par cette prière par laquelle, moi qui savais d’avance l’abandon tout proche de mes bien-aimés d’alors et de toujours, je demandais pour eux "le Royaume des cieux". Prie ainsi: "Père, je veux que, là où je suis, ils soient eux aussi.″ En d’autres termes, qu’ils possèdent le Royaume de Dieu, puisqu’ils ont en eux l’amour, et le Royaume de Dieu pour leur âme après cette vie, et éternellement.

Maintenant, prends du repos, car je veille. »


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_15
Maria très malade , Crucifiée et Bienheureuse


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Les pleurs de Marie sur le Clergé pêcheur "

Message par Maud Ven 21 Oct - 8:27

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_60

Jésus dit: "Je suis revenu. Ici, il faut être très vigilant."

Le 27 avril 1949

Après être resté comme sur la défense pendant plusieurs jours jusqu’à la fin du Parallèle, Jésus avait disparu. Mais il revient et reprend sa position de gardien en me disant: « Je suis revenu, et je resterai parce qu’il est bon que je reste. Ici, en effet, il faut être très vigilant. »

Jésus et Marie sont présents à la réunion de la maison d’édition.

Les 7 et 8 mai 1949

Pendant la nuit.

Nuit du 7 au 8 mai, c’est-à-dire quelques heures avant la réunion des associés de la C.E.P.V[*179] chez moi pour tout préciser et établir que je veux obéir à l’Eglise et qu’on lui obéisse.

Jésus avait dit: « Réunissez-vous le 3 (découverte de la sainte croix), ou le 5 (victoire de Lépante grâce à l’intercession de Notre-Dame du Rosaire), ou encore le 8. Mais je préfèrerais le 8 pour que, ce jour-là, moi qui suis le bon Pasteur, je réussisse avec l’aide de Marie Reine du Rosaire et de l’archange saint Michel à faire revenir sur mes sentiers les brebis égarées.

La prière en commun à Marie, et la tienne en particulier à saint Michel pour qu’il chasse le Perturbateur si actif chez certains, obtiendra au moins que la mauvaise volonté soit enchaînée et que ta volonté soit connue, sans nul doute. »

Jésus s’en va à minuit et Notre-Dame de Fatima lui succède, tournée vers l’orient et en prière intense.

Le 8 mai 1949 à midi, pendant que nous faisons la prière, la Vierge se tourne de l’orient vers l’occident, et elle baisse les yeux sur le Père B... Un regard maternellement affligé. Puis elle écarte les mains, ouvre les bras, les abaisse en direction de la terre, pour les lever ensuite en un acte de supplication au ciel ; de nouveau, elle joint les mains en attitude de prière, et deux larmes coulent sur ses joues puis tombent à terre.

Je me sens pâlir, de ma pâleur contemplative que je voudrais dissimuler aux huit personnes présentes ; elles s’en aperçoivent pourtant, sauf deux... Je comprends que Marie pleure pour le clergé pécheur dont l’un est présent.


(*179) Il s’agit probablement de la Maison d’édition "Paroles de Vie″, créée dans le but de publier l’Œuvre, mais dissoute par la suite
.


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Marie_11
Marie pleure pour le Clergé pêcheur


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Le Rosaire récité avec la Vierge Marie "

Message par Maud Sam 22 Oct - 7:13

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Le rosaire récité avec la Vierge.

Le 12 mai 1949

La Vierge descend jusqu’à mon lit, en marchant sur un sentier de nuages blancs. Elle s’arrête au pied du lit, assez haut pour que ses petits pieds nus soient à la hauteur de mon lit.

Elle m’invite à réciter le rosaire en sa compagnie... (et les chapelets prennent l’odeur de son parfum).

La souffrance de Marie pour les consacrés

Les 13, 14 et 15 mai 1949

La Vierge (toujours celle de Fatima à en juger par son attitude, au-dessus d’un chêne vert, mais différente puisqu’elle porte un manteau gris cendre, presque de pénitence, et qu’elle tient un livre recouvert lui aussi de gris cendre) a les yeux tournés en direction de l’orient, mais vers la terre, avec une expression de douleur.

Les deux premiers jours, je ne lui demande rien. Mais le troisième, si.

Elle me répond: « Je regarde une prison, dans une cellule de Hongrie. Je regarde un serviteur de mon Fils et je prie pour lui... Mais il m’est moins douloureux de regarder une personne persécutée que d’avoir à l’esprit — même sans les regarder — d’autres cœurs de consacrés qui ne sont pas persécutés autrement que par leur mauvaise volonté…

Je prie pour eux aussi, mais... comme cela me coûte! Autant que les paroles dites à l’apôtre traître, le matin du vendredi-saint. Mes dernières et vaines paroles adressées à cet impénitent...

C’est pour cette raison que je suis en habit de pénitence. Ils mettent la Mère au supplice, tu peux le croire…

Et je tiens ceci entre les mains (elle me montre le livre) pour le nettoyer de leur poussière qui l’a rendu si gris. »

Elle pleure.

Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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La Vierge Marie tenant le Rosaire


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Douleur de Marie "

Message par Maud Dim 23 Oct - 7:54

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_62

Douleur de Jésus et de Marie.

Le 17 mai 1949

Dans l’après-midi.

D’abord Jésus, sous l’aspect de l’Ecce Homo, qui attend la croix et me dit: « Eux, ils m’imposent de nouveau la croix pour  que je les rachète par ma souffrance... Leur obstination à ne pas se convertir me flagelle, me couronne d’épines, me charge de la croix... trois martyres pour leurs trois concupiscences humaines, mentales et spirituelles. »

Plus tard, Notre-Dame de Fatima, tout à fait elle avec son manteau blanc et or, le rosaire à la main, le vêtement blanc, mais le visage doucement douloureux.

Elle descend par le sentier de nuages jusqu’à mon lit, à sa hauteur. Mais ce ne sont pas deux larmes qui coulent sur ses joues comme le 8: c’est un déluge de larmes qui lui baignent le visage et couvrent son vêtement blanc de perles, ou même de diamants, puis tombent à ses pieds nus. Et si ses pleurs du 8 étaient calmes — deux larmes, seulement lui coulèrent des yeux sur son visage peiné mais pas contracté par la douleur —, ses chaudes larmes d’aujourd’hui vont jusqu’à altérer ses traits et secouent son corps tout entier de sanglots intenses... Pas un mot... Mais des regards et des larmes.

Je lui demande: « Est-ce moi, la cause de ces larmes? Ai-je fait quelque faute? »

Elle secoue la tête, a un léger sourire et confirme: « Non, ce n’est pas à cause de toi. Ce n’est pas toi qui me fais pleurer... Mais quelle douleur! »

Je voudrais la consoler, mais elle ne m’en laisse pas le temps. Elle dit: « Aime-moi toujours plus pour me consoler d’un fils prodigue qui cesse d’habiter dans le Cœur de la Mère, dans mon Cœur immaculé dont les frémissements d’amour sanctifient ceux qui les accueillent. »
Puis elle s’en va en pleurant, légèrement courbée, comme découragée. Elle ressemble à Notre-Dame des Douleurs des heures de la Passion...

Le 19 mai 1949

Encore la Vierge vêtue de gris... et si affligée...

Le 20 mai 1949

A propos du saint suaire.

Alors que je pensais à tout autre chose qu’à des questions mystiques et que je faisais des travaux d’aiguille pour repriser de la lingerie de maison, le Seigneur me dit:

« Pour qui sait voir, Maria, le saint suaire n’est pas seulement le témoignage que je suis réellement mort et ressuscité, il montre aussi que je n’ai pas été conçu et que je ne suis pas né selon les lois de l’humanité. Il confirme donc ces vérités que ma religion enseigne: la conception par opération du saint Esprit; la maternité divine de Marie; sa virginité
perpétuelle; ma passion et ma mort; ma glorieuse résurrection.

Mais cette confirmation vaut uniquement pour ceux à qui il est donné de voir, dans la lumière de Dieu. »

Le 25 mai 1949

Jésus désire consoler l’écrivain des nouvelles souffrances qui se préparent pour elle.

Au soir.

Jésus vient et m’attire sur sa poitrine, son manteau blanc me recouvrant complètement. Il me soutient du bras gauche et pose sa main droite sur ma tête. Il me console. Il veut me consoler, au lieu de quoi sa tendresse extraordinaire me met les larmes aux yeux... car je sens que, si Jésus agit ainsi, c’est qu’il sait que les hommes sont en train de me préparer de nouvelles croix... celles que je connais...

Ce sera donc toujours comme ça! Toujours plus de souffrances! Seul Dieu, seule Marie, seul le ciel nous aiment, nous qui sommes leurs pauvres instruments. Mais les autres arrivent même à mêler du fiel et du vinaigre aux douceurs que le Ciel nous accorde...

Comment un même cœur peut-il contenir à la fois autant de joie et autant de peine? C’est pourtant le cas. On dirait deux courants qui se heurtent dans un golfe en soulevant des lames. Et l’âme est au milieu, soulevée, abattue, vers le ciel, vers l’abîme, de la béatitude au tourment...

C’est là un martyre qui épuise davantage qu’une maladie et que tous devraient éprouver pour le comprendre, en particulier ceux qui se montrent si sévères à l’égard des instruments, même plus que sévères... alors qu’ils devraient nous aider par leur charité...


Cahiers de 1949 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Notre_12
Douleur de Marie

*

Chers lecteurs , je ne posterai pas, sur ce fil, avant ce Jeudi

Bon et Saint Dimanche
Amicalement


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Jésus Infinie Miséricorde "

Message par Maud Jeu 27 Oct - 7:11

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_63

’’  Pour réconforter  l’ écrivain , Jésus lui apprend une prière à  «  Jésus , Miséricorde infinie ‘’  


Le 26 mai 1949

Fête de l’Ascension, à 9 h du matin.

Jésus, encore plus fortement amoureux, veut me réconforter par son amour, me réconforter... de tant de choses !

Sa charité infinie et sensible me plonge dans une contemplation de toutes mes misères passées et présentes, et dans une douleur de contrition si totale que je n’en ai jamais éprouvé de telle.

Même si Jésus ne me rassurait pas, je sens que je suis dans le juste quand je pense que, si je mourais dans un si parfait mouvement de contrition de toutes mes fautes, imperfections, omissions, etc., mon âme serait absoute par Dieu lui-même.

Je crains ensuite d’avoir eu une pensée orgueilleuse en me disant cela, et je demande à Jésus de me réconforter. Il le fait par cette prière:

« Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Lévi et l’as appelé à toi, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Marie-Madeleine et l’as unie aux femmes saintes et fidèles, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Zachée et en as fait l’un de tes disciples, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à la femme adultère et t’es contenté de lui ordonner de ne plus pécher, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné au bon larron repenti et l’as pris avec toi au paradis, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Pierre de t’avoir renié, pardonne-nous nos péchés d’infidélité, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui, du haut de la croix, as invoqué le pardon du Père pour tes ennemis et pour ceux qui t’ont crucifié, obtiens-nous le pardon du Père pour l’avoir si souvent offensé en t’offensant toi, le Verbe du Père, car l’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné aux apôtres si parfaitement que tu as obtenu que le Père leur donne le Saint-Esprit qu’ils avaient offensé en n’aimant pas Dieu par-dessus tout — toi, le Dieu incarné, qu’ils ont lâchement abandonné — ni leur prochain — toi, l’Ami et le Maître parfait —, obtiens-nous le pardon de l’Esprit Saint pour nos fautes contre le double amour, car nous souffrons d’avoir offensé l’amour, l’essence même de Dieu.

Pardonne-nous, Jésus — toi qui es le miroir du Père et le fruit du divin Amour —, toutes nos fautes contre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, car avoir offensé la sainte Trinité fait notre douleur, et toi seul peux effacer les taches des fautes, puisque tu as versé tout ton sang pour rendre nos âmes pures.

Seigneur, nous voulons t’aimer!

Viens au secours de notre faiblesse. Viens à notre secours lorsque nous chutons.

Mets en nous ton amour afin que tu puisses vivre en nous, instaurer en nous le Royaume de
Dieu, nous faire devenir un avec toi, avec toi qui ne fais qu’un avec le Père et qui, avec lui et l’Esprit Saint, formes le Dieu un et trine, notre principe et notre fin, l’origine de tout bien présent et éternel.

Sois le seul à vivre en nous, vis avec ton Esprit Saint, avec cet Esprit tout amour qui est le même Esprit que celui du Père et qui procède de toi; que nos âmes secondent tes moindres motions de sorte que chacun de nos actes apparemment personnels ne soit que l’aspect extérieur de tes actions réelles mais cachées en nous. Et que cela se produise par l’union complète — mieux, par l’anéantissement complet — de la créature pour que tu sois le seul à vivre en nous.

Que nous vivions et agissions, ô Dieu éternel et saint en qui s’origine tout mouvement, en accomplissant chaque mouvement de notre âme, de notre esprit, de notre cœur et même de notre humanité de manière à ce que tout se fasse et te serve dans l’amour et avec amour, ô Dieu qui mérites tout notre amour et nous demandes de t’aimer; c’est en effet dans l’amour que réside la Loi, et ceux qui parviennent à t’aimer de tout leur être et leur prochain comme eux-mêmes ne pèchent plus: ils possèdent ton Royaume, dans cette vie et dans l’autre.

Fils du Père qui ne fais qu’un seul Dieu avec le Père et l’Esprit Saint, sois le seul à vivre en nous, de sorte que, en nous voyant, le Père te voie toi, son Bien-aimé, et que notre Hôte divin nous aime en toi et par toi, et qu’il habite en nous pour demeurer avec toi.

Sois le seul à vivre en nous, ô Verbe incarné qui fus conçu par l’opération de l’Amour éternel et qui n’en as jamais été séparé; que notre âme en prière pour louer l’adorable Divinité une et trine et l’invoquer au sujet de nos besoins et nos souffrances soit encore la voix de l’Esprit Saint qui s’élève vers le trône de Dieu pour le louer parfaitement et l’implorer comme il convient, d’une manière acceptable par le Seigneur.

Je ne te demande pas, ô saint Amour, de me faire mener ma vie personnelle en état de grâce, mais que tu vives toi-même en moi — toi qui es la Grâce — afin que je mène réellement la vie de la grâce, qu’elle me transforme et me recrée sous la forme d’un vrai christ. »


Cahiers de 1949  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Jésus Infinie Miséricorde


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Jeu 27 Oct - 8:02

Je ne te demande pas, ô saint Amour, de me faire mener ma vie personnelle en état de grâce, mais que tu vives toi-même en moi — toi qui es la Grâce — afin que je mène réellement la vie de la grâce, qu’elle me transforme et me recrée sous la forme d’un vrai christ
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 27 Oct - 10:34

Amen ! sunny


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Contempler Marie, la Mère "

Message par Maud Ven 28 Oct - 7:13

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_64

L’écrivain passe la nuit à contempler Marie et à parler à Jésus de ses amis et de ceux qui ne le sont pas.


Le 31 mai et le 1er juin 1949

Nuit.

Marie porte un vêtement resplendissant, mais elle est couverte d’un manteau d’un gris perle fort délicat. L’éclat de son corps et de son vêtement illumine même la couleur cendre pâli de son manteau.

Elle regarde en direction de la terre et de l’orient. Elle a les bras et les mains ouverts, tournés vers la terre, et garde son manteau ouvert sur la blancheur lumineuse de sa personne et de son vêtement chastes. Elle est tout en haut, sur des nuées légères... et Jésus ici, auprès de moi, dans son vêtement blanc.

La nuit se passe ainsi, à contempler la Mère et à parler d’amis romains... et de personnes qui ne sont pas des amis.


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Vierge16
Contempler Marie


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Maria Valtorta Jésusà Maria Valtorta : " Marie , Victime au coeur transpercé "

Message par Maud Sam 29 Oct - 7:19

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_65

Forte douleur au côté gauche.
Jésus désaltère l’écrivain par son Sang. Et Marie dit: “Mon nouveau titre est: Marie immaculée, victime transpercée par les péchés du monde."

Les 2 et 3 juin 1949

Nuit.

Quelle douleur! Ce que je ressens au côté gauche est si intense que j’en frissonne jusque dans le dos.


Le 3 juin 1949

Premier vendredi du mois du sacré Cœur.

En échange de mon atroce souffrance, Jésus est auprès de moi, et il réitère le miracle de me désaltérer du sang de son cœur ouvert et de me plonger dans le feu de son cœur [*180] ... La béatitude...

Marie vient l’après-midi, de la même manière que le 31 mai et le 1er  juin. Après m’avoir confié sa joie que l’on récite les rosaires à Rome "car la prière est plus efficace si elle est faite à plusieurs″, elle ajoute: "Veux-tu savoir pourquoi tu me vois porter ce manteau de pénitence insolite, presque de deuil, bien que je ne pleure plus  et que la joie rayonne ?

Voici, je te le dis. Et je te révèle un nouveau titre sous lequel je désire que tu m’invoques.

Bien que l’on ne médite pas sur ma douleur, qu’on ne l’accepte pas et qu’on n’y croie pas, et bien que la description en paraisse humiliante et qu’on veuille la refuser — justement parce qu’on ne sait pas méditer sur ma souffrance de mère et de croyante —, j'ai été victime en même temps que mon Fils. Et je le suis bien. Car toute offense dirigée contre lui atteint mon cœur, flagelle mon amour pour lui, de même que sa souffrance en ce jour de sa Passion fut pour moi flagellation, coup, épine, clou, heurt, chute.

Et maintenant que l’humanité déchaîne une grêle d’offenses furieuses, intarissables et toujours plus violentes contre son Seigneur, je porte le manteau de pénitence, moi qui suis victime avec mon Fils, la divine Victime.

Tu vois? Je fais le même geste de supplication qu’au Sépulcre, au moment de mon sacrifice total et de ma prière suprême pour les hommes. J’implore et je répands des grâces... Je recueille des prières et des réparations... Je m’offre et j’offre.

J’implore le Père, et la miséricorde du Père. Je réconforte les fidèles par mes grâces. Je recueille leurs prières et leurs réparations. Je les offre pour consoler l’Amour de mon cœur. Et pour leur donner une puissance accrue, je m’offre avec vous, moi qui suis Mère victime de l’humanité et pour elle.

Maria, salue-moi comme ceci: "Ave, Maria, Mère victime pour les péchés des hommes, prie pour nous.″ Voici mon nouveau titre: Marie immaculée, victime transpercée par les péchés du monde.″

Jésus y consent... Marie disparaît ensuite, mais Jésus reste, encore, encore...


(*180) Voir déjà le 16 mars i947.


Cahiers de 1949 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Marie_14
Marie , transpercée par les péchés du Monde


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Contemplons Marie "

Message par Maud Dim 30 Oct - 6:52

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_66


Contemplation de Marie

Du 26 au 30 juillet 1949

La Vierge ne porte plus son manteau gris. Elle ne regarde plus vers l’orient. Elle me regarde, moi, elle vient jusqu’à moi, resplendissante de vêtements blancs et de lumières célestes, avec un sourire et un regard très doux.

Le 2 août 1949

On m’apporte des images pour que j’y appose une dédicace. Je suis bouleversée de la voir, elle, ma Marie, telle que je l’ai vue il y a des années et telle que, malgré bien des recherches, je ne l’ai jamais trouvée ressemblante sur les images... Je vais la faire agrandir, pour que mes yeux puissent voir son image même en son absence. Au moins celle-là. Je la placerai là où je la vois m’apparaître quand elle descend vers moi de son pas doux.

Le 15 août 1949

Au soir.

Jésus me dit:

« Ma Mère est la seule à avoir tout su de moi, aussi bien durant mes années de Fils à Nazareth que lorsque j'étais le Maître et le Rédempteur, puis le Ressuscité glorieux. Car, aussi bien par ma parole que par disposition divine, Marie savait tout de moi et partageait tout avec moi: les fatigues comme les souffrances, les joies comme les triomphes.

Marie seule. Les évangélistes et les apôtres connurent partiellement telle ou telle partie de ma vie. Mais ils ne surent pas grand-chose — presque rien — de ma Mère.

En revanche, toi seule, ma petite Maria, mon petit Jean, toi seule connais tout sur Marie et sur moi. Tu as vécu notre vie, à nos côtés. Tu as respiré l’air de notre maison, de la maison de Joachim puis de Marie, de notre Nazareth, de toute notre Palestine. Tu as senti l’odeur du pain sorti du four par Marie, du linge qu’elle lavait, de son corps virginal et du mien.

Tu as humé l’odeur des baumes de Marie-Madeleine, de la pourriture de Lazare ressuscité, l’odeur de l’agneau et du vin de la Cène pascale comme aussi celle de mon sang répandu pendant la Passion.

Tu as compté nos respirations, nos voix et nos regards, nos gestes, nos enseignements, nos miracles.

Tu en sais davantage que le grand Jean. Mon adoratrice crucifiée, j’ai voulu te donner cela par le biais de ta longue souffrance: une connaissance parfaite et complète de nous, comme aucun saint et docteur ne la posséda jamais.

Mais les temps pressent. Seule une connaissance étendue de moi peut sauver. Et j’ai tout donné à ceux qui m’ont tout donné afin que, grâce à ton sacrifice qui a tout obtenu de mon amour un grand nombre obtienne la Vie.

Ni les hommes ni l’enfer ne pourront arracher de ton esprit le trésor que je t’ai accordé. Il t’aidera à vivre, à mourir et à anticiper la joie du ciel.

Mon âme, ferme tes yeux corporels au monde qui t’entoure et t’afflige, mais ouvre ceux de ton âme, garde-les toujours ouverts sur le monde que je t’ai représenté: mon monde.
Exulte et trouve ta joie en moi enfant. Admire et écoute le petit garçon déjà Maître.

Ma disciple, écoute le Verbe s’adressant aux foules.

Repose-toi sur mon cœur, mon nouveau Jean. Rougis de mon sang.

Pleure sur le tourment de ma Mère, qui éclate finalement après sa souffrance héroïque sur le Calvaire. Toi, du moins, tu dois comprendre ce double supplice de mère et de première et parfaite croyante. Personne ne le comprend, excepté toi, qui l’as vu et t’en souviens, qui entends les voix, vois les larmes et les sanglots.

Répare par ton amour compréhensif ce manque de considération pour la souffrance de Marie, corrédemptice. C’est là ce que je te demande: que tu répares la superficialité avec laquelle trop de personnes considèrent la passion de ma Mère.

Je te le demande aujourd’hui, en cette fête de l’Assomption, en ce jour de joie mariale. Toutefois, Marie dut boire une coupe aussi amère que la mienne pour avoir cette joie-là...

Marie fut une mer de douleur, avant de devenir la Reine du ciel.

Vous êtes lavés par mon sang et par la mer de larmes de Marie. Or personne n’y pense... Quant à toi, répare pour tous ces indifférents. »

Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Vierge18


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " La Vierge Marie "

Message par Maud Lun 31 Oct - 7:15

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_67

On apporte à l’écrivain une image de la Vierge très ressemblante à celle qui lui apparaît.

Le 2 août 1949

On m’apporte des images pour que j’y appose une dédicace.

Je suis bouleversée de la voir, elle, ma Marie, telle que je l’ai vue il y a des années et telle que, malgré bien des recherches, je ne l’ai jamais trouvée ressemblante sur les images...

Je vais la faire agrandir, pour que mes yeux puissent voir son image même en son absence.

Au moins celle-là. Je la placerai là où je la vois m’apparaître quand elle descend vers moi de son pas doux.


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Souffrance de Marie , Corédemptrice "

Message par Maud Mar 1 Nov - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_68

“Répare ce manque de considération pour la souffrance de Marie, corédemptrice."

Le 15 août 1949

Au soir.

Jésus me dit:

« Ma Mère est la seule à avoir tout su de moi, aussi bien durant mes années de Fils à Nazareth que lorsque j'étais le Maître et le Rédempteur, puis le Ressuscité glorieux. Car, aussi bien par ma parole que par disposition divine, Marie savait tout de moi et partageait tout avec moi: les fatigues comme les souffrances, les joies comme les triomphes. Marie seule.

Les évangélistes et les apôtres connurent partiellement telle ou telle partie de ma vie. Mais ils ne surent pas grand-chose — presque rien — de ma Mère.

En revanche, toi seule, ma petite Maria, mon petit Jean, toi seule connais tout sur Marie et sur moi.

Tu as vécu notre vie, à nos côtés.

Tu as respiré l’air de notre maison, de la maison de Joachim puis de Marie, de notre Nazareth, de toute notre Palestine.

Tu as senti l’odeur du pain sorti du four par Marie, du linge qu’elle lavait, de son corps virginal et du mien.

Tu as humé l’odeur des baumes de Marie-Madeleine, de la pourriture de Lazare ressuscité, l’odeur de l’agneau et du vin de la Cène pascale comme aussi celle de mon sang répandu pendant la Passion.

Tu as compté nos respirations, nos voix et nos regards, nos gestes, nos enseignements, nos miracles.

Tu en sais davantage que le grand Jean. Mon adoratrice crucifiée, j’ai voulu te donner cela par le biais de ta longue souffrance: une connaissance parfaite et complète de nous, comme aucun saint et docteur ne la posséda jamais.

Mais les temps pressent. Seule une connaissance étendue de moi peut sauver. Et j’ai tout donné à ceux qui m’ont tout donné afin que, grâce à ton sacrifice qui a tout obtenu de mon amour un grand nombre obtienne la Vie.

Ni les hommes ni l’enfer ne pourront arracher de ton esprit le trésor que je t’ai accordé. Il t’aidera à vivre, à mourir et à anticiper la joie du ciel.

Mon âme, ferme tes yeux corporels au monde qui t’entoure et t’afflige, mais ouvre ceux de ton âme, garde-les toujours ouverts sur le monde que je t’ai représenté: mon monde.

Exulte et trouve ta joie en moi enfant. Admire et écoute le petit garçon déjà Maître. Ma disciple, écoute le Verbe s’adressant aux foules.

Repose-toi sur mon cœur, mon nouveau Jean. Rougis de mon sang.

Pleure sur le tourment de ma Mère, qui éclate finalement après sa souffrance héroïque sur le Calvaire. Toi, du moins, tu dois comprendre ce double supplice de mère et de première et parfaite croyante. Personne ne le comprend, excepté toi, qui l’as vu et t’en souviens, qui entends les voix, vois les larmes et les sanglots.

Répare par ton amour compréhensif ce manque de considération pour la souffrance de Marie, corédemptrice.

C’est là ce que je te demande: que tu répares la superficialité avec laquelle trop de personnes considèrent la passion de ma Mère.

Je te le demande aujourd’hui, en cette fête de l’Assomption, en ce jour de joie mariale. Toutefois, Marie dut boire une coupe aussi amère que la mienne pour avoir cette joie-là... Marie fut une mer de douleur, avant de devenir la Reine du ciel.

Vous êtes lavés par mon sang et par la mer de larmes de Marie. Or personne n’y pense...

Quant à toi, répare pour tous ces indifférents. »


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Cette Oeuvre est celle de l' Esprit de Dieu "

Message par Maud Mer 2 Nov - 7:09

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_69

Dictée sévère de Jésus contre ceux qui disent: "Si c’est l’œuvre de Dieu, il s’en occupera."
Et à l’écrivain: "Quelle douleur ! Les œuvres parfaites de Dieu ne triomphent pas parce qu’elle sont piétinées ou écartées par l’homme."


Le 16 août 1949

Jésus dit:

« Quand j’entends cette phrase hypocrite et absurde: "Si c’est l’œuvre de Dieu, il s’en occupera et la fera triompher" qui est un défi à la charité, à la sagesse, à la justice ainsi qu’un écran pour cacher leur volonté contraire — si audacieusement, si orgueilleusement et même si lâchement opposée à la mienne —,je voudrais dans un sursaut de sainte colère descendre sur terre et réitérer le geste par lequel j’ai débarrassé le Temple de ses changeurs, voleurs et marchands.

C’est ce que je devrais faire. Mais je suis la Miséricorde, et je le resterai aussi longtemps que l’homme sera sur la terre.

J’attends leur conversion aussi longtemps qu’il leur reste un souffle.

Mais ensuite, pour les obstinés et pour ceux qui tentent le Seigneur — ils le savent en effet trop bon à leur égard —, viendront le premier et le second jugement; ils connaîtront alors un visage du Seigneur différent de celui contre qui ils lancent le crachat de leur phrase provocante.

Que devrais-je faire pour m’occuper de l’Œuvre et la faire triompher? Je devrais faire intervenir le Dieu terrible du Sinaï, le Dieu des temps de l’indignation et de la rigueur, et je devrais les foudroyer dans leur péché, dans leurs péchés plutôt, car ceux qu’entraîne leur obstination contre ma volonté sont nombreux. Quoi d’autre, si ce n’est cela?

Par ton intermédiaire, j'ai donné toutes les preuves. Il n’y a en toi aucun péché de rébellion, de simulation ou d’orgueil. Tu es une victime docile de leur volonté. Parce qu’ils sont "l’Eglise″, tu défends toi-même leur volonté contre ceux qui voudraient la piétiner. En raison de ta crucifixion, il est certain que tu ne peux scruter les livres des docteurs. En raison de ton niveau culturel, il est certain que tu ne peux écrire ces pages.

Que demandent-ils d’autre, si cela ne leur suffit pas pour reconnaître: "Oui. L’Esprit de Dieu est bien présent ici"? Il ne s’y trouve aucune erreur dogmatique; en vérité il n’y en a pas dans l’Œuvre.

Si l’Esprit a donné des lumières (des lumières de grâce) pour rendre pleinement lumineux ce que, en vingt siècles, telle ou telle école a seulement éclairé d’un rayon sur tel point précis, qu’ils bénissent Dieu pour sa grâce au lieu de prétendre: "Mais nous, nous disons autre chose."

Qui est la Sagesse? Est-elle leur servante ou leur reine?

Mais pour ne pas se dire rebelles par orgueil humain, pour dissimuler ces plaies en eux, ils disent: "Cela regarde Dieu.″ Dieu a agi et agit encore. Mais le prince du monde domine dans ce monde tandis que le Roi des rois règne au ciel et, fidèle — lui, au moins, il est fidèle — au libre arbitre qu’il a laissé à l’homme pour son épreuve, sa récompense ou bien souvent sa condamnation; il ne fait pas violence à leur volonté. Il les attend, et vite, au jugement.

Ils feraient bien de méditer la page de l’Evangile où, en tant que Maître des maîtres, Sagesse, Parole et Vérité incarnées, je déclare que les péchés contre l’Esprit Saint ne seront pas pardonnés.

Or, en vérité, cette Œuvre est celle de l’Esprit de Dieu, de l’amour du Père et du Fils, de l’Esprit qui connaît toute vérité et vient la révéler aux hommes pris dans le tourbillon actuel comme dans les anciens tourbillons, afin qu’ils puissent se défendre contre les doctrines infernales. »

Cette dictée vient à la suite d’un écrit du Père Cordovani [*181] sur la nécessité que les laïcs connaissent eux aussi la théologie et sur leur demande d’obtenir une vraie et bonne théologie...

Il ajoute ensuite:

« Tu informeras tes et mes vrais amis qu’ils ne doivent plus jamais dire cette phrase. Ils la disent sans penser à mal. Mais cela me fait souffrir pareillement. Puisqu’ils veulent être fils de la Vérité, qu’ils se taisent à ce sujet ou qu’ils disent la vérité:

"Jésus ne peut triompher grâce à l’Œuvre parce que les hommes ne le veulent pas.″

La vérité doit être dite chez eux-mêmes et à leurs compagnons telle que je l’ai annoncée, même lorsque j'avertissais les fils de la Torah (mes apôtres et disciples), contre le levain et les fautes des maîtres de la Torah (les scribes et les pharisiens, si ce n’est même les plus importants, comme Caïphe et Anne).

Préviens-les tous, laïcs et prêtres (mon Père S.), afin qu’ils ne me causent pas cette peine.

Quelle douleur! Quelle souffrance! Voir, moi qui suis Dieu, ma volonté foulée aux pieds par les hommes et me voir incompris au point de m’entendre dire: "C’est à lui de s’en occuper" !

Personne ne réfléchit-il au fait que cette phrase "si c’est l’œuvre de Dieu, c’est à lui de s’en occuper" est la preuve qu’ils doutent qu’elle soit de Dieu, ce en quoi ils m’offensent? Ne pensent-ils pas qu’ils offensent la charité à mon égard en insinuant que Dieu devrait, pour les convaincre, accomplir des œuvres extraordinaires en vue de faire triompher celles qui sont déjà extraordinaires, et qu’ils en font autant à ton égard en insinuant, ne serait-ce qu’inconsciemment, que tu as simulé ou que tu as eu les Ténèbres pour maître? Qu’ils ne le disent plus. Plus jamais.

Voici longtemps que je voulais le dire. Je vois en effet ton cœur se couvrir de blessures au fur et à mesure que cette phrase stupide est dite. Mais tu es maintenant trop blessée, mon âme, pour me permettre de me taire davantage.

Mon âme, mon âme, mon âme! Viens pleurer ici, pour pouvoir vivre encore. Viens à moi, ici. Pleurons ensemble, car encore une fois je suis venu "chez moi et je ne fus ni accueilli ni reconnu″, et encore une fois "Jérusalem tue ses prophètes entre le temple et l’autel...″

Depuis la création des anges et de l’homme, combien d’œuvres parfaites de Dieu furent méprisées ou gaspillées par les hommes! Si elles n’ont pas triomphé, serait-ce parce qu’elles ne venaient pas de Dieu? Au contraire, c’est précisément parce qu’elles venaient de Dieu qu’elles furent foulées aux pieds. Je t’affirme que c’est vrai. »


(*181) Le P. Mariano Cordovani, dominicain, théologien et membre du Saint-Office.


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Oeuvre10
Don de l' Œuvre par l' Esprit- Saint


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " La Croix , le Sacrifice , la Souffrance "

Message par Maud Jeu 3 Nov - 7:24

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_10

Jésus dit à l’écrivain, lasse de devoir se battre contre les ennemis de l’Œuvre:
"L’offrande de toi-même a plus de valeur que mille prières récitées simplement des lèvres. "


Le 5 septembre 1949

Au soir.


Je suis si accablée par tant de combats, si fatiguée, si épuisée de devoir toujours lutter contre les ennemis de l’Œuvre — épuisée physiquement aussi — qu’il me semble n’être plus bonne à prier, plus généreuse, plus rien de bon. Et je le dis à Jésus.

Il me répond: « As-tu donc quitté la voie de l’immolation que tu as prise depuis tant d’années?

Regrettes-tu donc d’avoir demandé la croix, le sacrifice, la souffrance pour l’amour de Dieu et des autres?

Ta condition d’infirme toujours plus malade de par ta propre volonté te répugnerait-elle?

Est-ce que par hasard tu ne crois plus à la puissance de la souffrance par amour? Est-ce que tu ne veux plus offrir ton holocauste quotidien? Ton amour pour moi se serait-il refroidi, à la suite de quelque perte de confiance en moi?

Veux-tu par hasard changer de sort, guérir, profiter de la vie, mener la même vie que 98 % des hommes?

N’aurais-tu plus envie de réparer continuellement — dans un amour continuel et fidèle pour moi et mon Eglise — pour toutes les fautes que les âmes commettent, en particulier les âmes sacerdotales et consacrées?

Est-ce que le découragement de constater la marée croissante de fautes contre les vœux, le sacerdoce et la religion te suggère que c’est inutile et qu’il vaut mieux ne plus souffrir?

Réponds!

— Non, Seigneur, rien de tout cela. Je désire souffrir, maintenant que la souffrance est totale et pleinement connue, comme lorsque je t’ai demandé de m’accepter en hostie sans savoir jusqu’où la douleur pourrait aller. Je veux t’aimer et souffrir pour t’apporter des âmes et te rendre heureux.

— Et alors? Crois-tu que ce sont les prières mécaniques, comme un son d’instrument chargé, qui ont de la valeur pour moi? Laisse tomber ce qui est clinquant au lieu d’être de l’or, les phalènes qui ne sont pas flamme, les feux de paille: ce sont au tant de cendres que le vent disperse.

Mais vis sur ton bûcher qui te brûle et brûle devant mon trône; ses flammes harmonieuses recouvrent à mes yeux les laideurs et les blasphèmes. Du moins, elles essaient de les recouvrir.

Car je suis Dieu et je vois... mais si je souffre à cette vue, ton amour me console.

Sois en paix, en paix. C’est l’amour qui compte. Et tu as de l’amour pour moi, pour nous qui sommes au ciel. Tu aimes de tout ton être, de toutes tes forces et de toute ta volonté. Par conséquent, tu aimes parfaitement et tu nous rends heureux.

Quand tu dis: "Je t’offre mes souffrances de ce jour pour tes intentions les plus chères", cela a plus de valeur que mille prières faites avec un cœur plein d’égoïsme.″


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Souffr10
Sacrifice et Souffrance par la Croix


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Jérusalem céleste , Cité des Saints "

Message par Maud Ven 4 Nov - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_11

‘’il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père au ciel. ″

Le 8 septembre 1949

Jésus dit:


« J’ai dit: "Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père, au ciel.″

Cela ne signifie pas que les habitants du ciel auront différentes formes du bonheur de jouir de Dieu selon qu’ils sont plus ou moins loin de lui, cela signifie que chacun fera partie des rangs auxquels l’Amour l’aura prédestiné et auxquels l’âme appelée sera restée fidèle sur terre.

Contemplatifs et actifs, prédicateurs et mystiques, missionnaires auxquels la terre paraissait bien petite, et reclus qui, de leur cellule monastique ou de leur chambre-calvaire, auront étendu leur charité et ma Parole à toutes les âmes, auxquelles d’autres auront permis que ma Parole arrive.

Sache néanmoins que d’autres ont beau empêcher les porte-parole d’accomplir la mission pour laquelle je les ai élus, leur place au ciel est et demeure celle que leur fidélité à la vocation de diffuseur de ma Parole leur a méritée: les rangs des évangélisateurs. Ils uniront la palme du martyre à l’épée flamboyante de ma Parole, qui blesse mortellement l’hérésie et le père de l’hérésie.

Ce sont effectivement des martyrs des hommes, bien que non sanglants. Des martyrs d’un long martyre, plus cruel et multi forme que celui auquel les païens livraient de nombreux confesseurs du Christ.

La Jérusalem céleste telle que la vit ton grand homonyme, Jean, le voyant de Patmos, comprend douze portes et douze assises.

Car nombreuses sont les portes par lesquelles on entre dans la Cité des saints: par beaucoup de voies, par beaucoup de missions. Une autre raison en est que les âmes fidèles édifient la Cité éternelle de Dieu par différentes missions, accomplies fidèlement. Et les portes sont de perle — les perles représentent les larmes — parce qu’on va au ciel au moyen de la souffrance.

Il n’est pas de saint qui ne soit entré au ciel autrement que par le mérite d’une souffrance parfaite, permise par Dieu pour telle ou telle raison ou causée par des hommes poussés par Satan, sinon par Satan lui-même, ou encore accordée sur leur requête par Dieu lui-même. La souffrance ouvre les portes de la gloire éternelle.

Je suis glorieux — moi le Christ, l’Homme-Dieu — parce que j’ai subi une plus grande souffrance que celle que su bissent d’autres hommes.

Mais, en vérité je te dis que tu es l’assise d’améthyste. Tu es en effet la femme aimante et pénitente pour tous, tu as porté le deuil de ton Jésus crucifié depuis l’enfance et pendant toute ta vie, tu as toujours porté les insignes de la pénitence et de l’humilité, et tu es mon éternelle violette, mon âme.

Mon sang dans ton calice. Tes perles (les larmes qu’on te fait verser) sur le cœur de tes bourreaux. Mais si mon sang est un baume qui t’enivre, t’enflamme de joie d’amour et imprime sur toi le signe qui sauve de l’extermination, tes larmes sur le cœur de tes bourreaux seront remords après avoir été signe et mesure de leur destin et de leur charité. En effet, là où il y a peu de charité, il y a aussi peu de lumière divine.

Or l’homme est aveugle et injuste quand il n’est pas uni, éclairé, sanctifié par l’union à Dieu.

En vérité, il n’est pas de réelle charité là où on outrage le Verbe en outrageant ses voix. »

Cahiers de 1949 – Dictées  de Jésus à Maria Valtorta


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La Jérusalem céleste ,  Cité des Saints


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Voir Jésus en chaque souffrance "

Message par Maud Sam 5 Nov - 7:09

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_12


Comment voir Jésus en chacun.

Le 11 septembre 1949

« Pour pouvoir aimer totalement ton prochain, reconnais-moi en chacun.

— C’est bien difficile de te reconnaître en certains, toi qui est charité véritable, fidèle, constante, toi qui es vérité, toi qui es justice, miséricorde, patience, tempérance, toutes les vertus, absolument toutes!

— C’est vrai. Trop de personnes, même apparemment chrétiennes, sont à l’opposé, en tout ou partiellement, de ce que je suis.

Mais toi, efforce-toi de me reconnaître en chacun.

Cela demande un acte de foi qui puisse susciter en toi un acte d’amour pour ceux qui, vraiment, ne le méritent pas.

Aime-moi dans leur âme. L’âme vient de Dieu, par conséquent de moi.

L’âme fut, un moment du moins, le temple de l’Esprit Saint, et par conséquent le mien. La mauvaise volonté de la personne, le mépris du premier commandement et, par suite, des autres du Décalogue, le vice préféré à la vertu, le péché — ou plutôt: les péchés — ont usé le signe divin chez ces esprits humains, l’ont même effacé, sali et terni toujours, si ce n’est anéanti.

Mais ce signe peut réapparaître à tout moment, car seule l’impénitence finale le supprime complètement et définitivement.

Alors, Jésus ne se trouve plus dans cette âme, et ce pour l’éternité.

— Mais comment faire croire que tu te trouves dans ces personnes, dans certaines personnes, quand on les voit commettre des actes que tu condamnes et que toi, qui es sainteté parfaite en tant que Jésus, sainteté infinie en tant que Verbe, tu n’aurais jamais faits lorsque tu étais le Verbe incarné et que tu habitais parmi nous? »

Il me répond:

« Tu es pourtant capable de croire que je suis sous les apparences d’un peu de farine réduite à une fine hostie, avec tout mon corps, mon sang, mon âme et ma divinité! Par conséquent, crois pareillement que je me cache sous la matière imparfaite d’un grand nombre.

En certains, je suis comme dans un tombeau... Je suis mort en eux, en attendant de ressusciter au moindre mouvement de repentance et d’amour de leur part.

En d’autres, je suis caché comme le saint-sacrement qui se trouve dans les temples mais qu’on ne voit pas, dissimulé comme il l’est derrière le voile, l’or et la pierre du tabernacle dans le métal du ciboire, lui-même voilé. Mais je suis là, prêt à apparaître et à me donner si la personne, fidèle et prêtre tout à la fois, commence le rite de la communion avec son Jésus, par un amour qui repousse tous les obstacles matériels qui me cachent et me séparent de l’homme, m’empêchant de m’unir à lui et de vivre en lui, à sa place, afin que sa vie à lui soit sainte.

En d’autres encore, je me tiens comme un soleil pendant une saison instable. Leurs nuages, les nuages de leur inconstance font en sorte que parfois je brille en eux, mais parfois le soleil semble avoir disparu. Ces inconstants sont généralement les personnes qui ne sont ni mystiques, ni contemplatifs, ni des adorateurs qui le seraient devenus par des années et des années de volonté fidèle et d’ascèse permanente; or celle-ci est toujours d’autant plus rapide qu’ils ont été oppressés par la souffrance, toute cette souffrance qui est l’héritage de ceux qui m’aiment vraiment et m’imitent..
.
Ce sont là les paradoxes de la vie mystique: plus la souffrance accable, plus l’âme s’élève, vole, monte, s’unit à moi qui lui tends les bras de l’immensité rayonnante du paradis!

Ceux-là... ce sont les "sentimentaux" de la religion, ceux qui, après une homélie, une cérémonie religieuse, une retraite, une lecture, voudraient rivaliser avec Paul dans l’évangélisation des païens, avec Jean le vierge dans le domaine de la chasteté, avec Laurent pour ce qui est du martyre, avec Jérôme dans la pénitence; mais une fois l’émotion passée, ils retombent dans la "jouissance de la vie".

Ils désirent transformer en incendie la petite flamme qui brûle en eux... mais détruisent jusqu’à cette petite flamme dans une flambée passagère, forcée...

Ils veulent être des athlètes, les premiers dans toutes les manifestations religieuses, ils veulent agir, entraîner, être un étendard, un phare, une voix; ils font tellement pression sur les autres, ils les forcent tellement qu’ils deviennent pour les autres un écran effrayant qui donne une fausse image de moi, une lumière trompeuse qui donne sur la religion et sur moi un éclairage irréel qui épouvante les pauvres âmes, les plus nombreuses, si craintives, une chaîne qui étrangle la religion amie — ce soutien des âmes — et font d’elle une Némésis armée de fouets et de châtiments.

Ils font pression et forcent jusqu’à l’épuisement et se retrouvent, exténués, incapables de lutter contre Satan qui attend cet affaiblissement pour porter l’assaut et l’estocade finale. Il se peut même que, par réaction humaine — comparable à ce qui arrive à certaines machines qu’on a trop poussées —, ils se détruisent ou se précipitent dans une forme de luxure bestiale pour avoir voulu devenir trop vite des anges sans y avoir été appelés, et surtout pour avoir voulu le devenir de leur propre chef, en accumulant franges et phylactères, mais en oubliant que le chemin qui permet de monter là où l’on devient ange, c’est l’Evangile vécu.

Or ce chemin est long! Et l’Evangile enseigne: charité et renoncement, charité et sacrifice. Je dis bien: "charité". Pas "aumône", ni pour Dieu ni pour le prochain.

Sais-tu quand l’homme fait l’aumône à Dieu? Quand il lui offre des pratiques extérieures pendant les heures de pratique seulement, mais est du monde aux autres moments. Sais-tu, en revanche, quand l’homme agit avec charité envers Dieu?

Quand il réduit au strict minimum ses pratiques et prières vocales mais agit et prie de tout son être, sans interruption, comme je l’ai fait moi-même. Et de même envers son prochain: il l’aime vraiment lorsque, au lieu de donner son obole, il lui offre son cœur et son aide.

Sais-tu encore quand l’homme va vraiment jusqu’au renoncement et au sacrifice? Pas seulement lorsqu’il renonce à la viande un jour d’abstinence, mais surtout lorsqu’il renonce aux appétits de sa propre chair. Et il se sacrifie lorsqu’il renonce à son égoïsme pour servir la charité et la justice envers Dieu et son prochain.

Mais toi, reconnais-moi en toute personne, pour être en mesure d’approcher les démons-hommes, les lépreux-hommes, les délinquants-hommes. Je t’en récompenserai en venant à toi pour me consoler de leur vie répugnante, plus repoussante qu’un tombeau rempli de pourriture, plus triste qu’une église abandonnée plus effrayante qu’une tanière de voleurs.

Et là où je gis comme dans un tombeau, appelle-moi à la résurrection par ton amour séraphique.

Là où je suis caché dans un ciboire oublié, rappelle au négligent d’honorer l’Hôte qui s’y cache, et fais-le avec un amour intrépide.

Là où, bien que divin Soleil, je ne peux rayonner parce que les nuages de l’humanité sont tels qu’ils me cachent souvent, que ton amour de force disperse ces nuages ennemis.

De l’amour, Maria! De l’amour! Tu en as tellement: tout celui que je t’ai donné et auquel, au lieu de le dissiper, tu as joint le tien — déjà si fort — comme le sarment s’accroche au cep de la vigne. Offre-le à ton prochain. Plus tu donneras, plus tu obtiendras. Mais que ton amour soit fort, pur de toute faiblesse, et même rude à l’instar de ces cisailles qui taillent les vrilles d’un vain senti mentalisme, purificateur comme un incendie.

La flamme transforme la matière en lumière. En s’élevant, la flamme élève ce qui est en bas vers le haut. Elle donne voix et chaleur jusqu’aux choses sans voix et sans chaleur.

Parmi les hommes, beaucoup sont vraiment plus muets que des pierres et plus glacés qu’un métal exposé au givre de la nuit.

Aime-les pour qu’ils aiment. Aime-les parce qu’ils ne m’aiment pas.

Fais en sorte que je trouve en toi seule l’amour qui devrait être en ceux qui n’aiment pas, ou mal et occasionnellement. Sois un abîme de feu et une mer d’amour où s’enfoncent les personnes qui me font souffrir; que ce soit toi que je voie à leur place et eux à travers toi; ils me deviendront alors supportables parce qu’enveloppés de ton feu, recouverts par les eaux de ton amour.

Ce qu’on jette au feu y est purifié, ce qu’on jette à la mer y est lavé et salé. Par ton amour pour ton prochain et en pensant que je suis en eux (tout est dans le Christ), purifie-les, lave-les, sale-les afin qu’ils ne soient plus crasseux et inutiles comme des choses sans saveur. »


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Voir_j10
Aimer pour l' Amour du Christ . Voir Jésus en chaque souffrant


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta :" Prier pour les âmes du Purgatoire abandonnées "

Message par Maud Dim 6 Nov - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_13

L’écrivain voit sa mère dans les flammes du purgatoire,        mais en train de finir son expiation.


Le 4 octobre 1949

A 15h30.


Après si longtemps, je vois ma mère. Elle est dans les flammes du purgatoire. Je ne l’avais encore jamais vue dans les flammes. Je crie. Je n’arrive pas à réprimer le cri, que je justifie ensuite à Marta par une excuse, pour ne pas l’impressionner.

Ma mère n’est plus aussi sombre, grisâtre, elle n’a plus la même expression dure, hostile au Tout et à tous, que quand je la voyais au cours des trois premières années après sa mort: malgré mes supplications, elle ne voulait pas se tourner vers Dieu...

Elle n’est plus morne et triste, presque effrayée, comme je l’ai vue les années suivantes. Elle est belle, rajeunie, sereine.

On dirait une épouse dans sa robe qui n’est plus grise, mais blanche, très blanche. A partir de l’aine, elle sort des flammes.

Je m’adresse à elle. Je lui dis:

« Tu es encore là, Maman?

J’ai pourtant beaucoup prié et fait prier pour abréger ta peine. Ce matin, pour le sixième anniversaire de ta mort, j’ai communié pour toi.

Et tu es encore là! »

Pleine de joie et d’allégresse, elle me répond:

« Je suis encore ici, mais plus pour longtemps. Je sais que tu as prié et fait prier.

Ce matin, j’ai fait un grand pas vers la paix.

Je vous remercie, toi et la sœur qui a prié pour moi. Je vous récompenserai plus tard... Bientôt. J’ai bientôt fini de me purifier. J’ai déjà purifié les péchés de l’intelligence... ma tête orgueilleuse... puis ceux du cœur... mes égoïsmes...

C’étaient les plus graves. J’expie en ce moment ceux de la partie inférieure de l’être. Mais c’est une bagatelle en comparaison des premiers.

— Mais quand je te voyais si sombre et hostile... quand tu ne voulais pas te tourner vers le ciel...

— Ah, j'étais encore orgueilleuse... M’humilier? Je m’y refusais. Puis l’orgueil a disparu.

— Et lorsque tu étais si triste?

— J’étais encore attachée aux affections terrestres. Et tu sais que ce n’était pas un bon attachement...

Mais je le comprenais déjà. C’est ce qui me rendait triste. Car je comprenais, maintenant qu’il n’y avait plus aucune faute d’orgueil, que j’avais mal aimé Dieu, en voulant le traiter comme mon serviteur, et vous tout aussi mal.

— N’y pense plus, Maman. Désormais, c’est du passé.

— Oui, c’est du passé. Et si je suis aujourd’hui comme cela, je t’en remercie. C’est grâce à toi que je le suis. Ton sacrifice... il m’a obtenu le purgatoire et dans peu de temps la paix.

— En 1950?

— Avant! Avant! Bientôt!

— Alors il ne sera plus nécessaire de prier pour toi.

— Prie de la même manière que si j’étais ici. Il y a tellement d’âmes oubliées, de toutes sortes, et beaucoup de mères. Il faut aimer tout le monde, penser à tout le monde. Je le sais maintenant. Toi, tu sais penser à tout le monde, aimer tout le monde. Je le sais aussi désormais et je comprends que c’est juste. Maintenant je ne bâtis plus (c’est le mot exact qu’elle a employé) de procès à Dieu. Maintenant je dis que c’est juste...

— Alors à toi de prier pour moi!

— Ah, j’y ai pensé avant toi! Vois comme j’ai gardé la maison en ta possession. Tu le sais, hein? Mais dorénavant je prierai pour ton âme et pour que tu sois heureuse, ou bien que tu viennes me rejoindre.

— Et Papa? Où est Papa?

— Au purgatoire.

— Encore? Il était pourtant bon. Il est mort chrétiennement, avec résignation.

— Plus que moi. Mais il est ici. Dieu juge autrement que nous. D’une façon qui lui est propre...

— Comment se fait-il que Papa se trouve encore là?

— Ah...! (Je suis déçue, je l’espérais au ciel depuis un bon moment).

— Et la mère de Marta? Tu sais, Marta...

— Oui, oui. Je sais aujourd’hui qui est Marta. Avant... mon caractère... La mère de Marta est sortie d’ici depuis bien longtemps.

— Et la mère de mon amie Eroma Antonini? Tu sais...

— Oui, je sais. Nous savons tout, ici au purgatoire. Moins bien que les saints, mais nous savons. Elle sortait d’ici quand j'y suis descendue. »

Je vois les langues de flamme danser, ce qui me peine. Je lui demande:

« Souffres-tu beaucoup de ce feu?

— Plus actuellement. Il y en a aujourd’hui un autre plus fort, qui me fait presque oublier celui-ci.

Et puis... cet autre feu donne envie de souffrir. La souffrance ne fait alors plus mal. Moi, je ne voulais jamais souffrir... tu le sais...

— Tu es belle maintenant, Maman. Tu es comme je voulais que tu sois.

— C’est à toi que je le dois. Ah, l’on comprend tant de choses quand on est ici! Au fur et à mesure qu’on se purifie de l’orgueil et de l’égoïsme, on comprend toujours mieux. Et j’en avais tant...

— N’y pense plus.

— Je dois y penser... Adieu, Maria...

— Adieu, Maman. Viens bientôt me prendre...

— Lorsque Dieu le voudra... »

J’ai voulu noter ceci. Il s’y trouve des enseignements. Dieu punit d’abord les fautes de l’intelligence, puis celles du cœur et en dernier lieu les faiblesses de la chair.

Il faut prier pour les âmes du purgatoire abandonnées comme s’il s’agissait de notre propre famille; le jugement de Dieu est bien différent du nôtre; les âmes du purgatoire comprennent ce qu’elles n’avaient pas compris pendant leur vie parce qu’elles étaient pleines d’elles-mêmes.


A part ma tristesse pour papa... je suis contente de l’avoir vue si sereine, joyeuse même, ma pauvre maman!


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Âmes au Purgatoire


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Ma Parole est Salut , Lumière et Sagesse "

Message par Maud Lun 7 Nov - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_14

"La Charité ne vient pas au secours de ceux qui blessent sans charité ma servante innocente."
"Il ne faut pas se moquer de Dieu ni le tenter."



Le 21 novembre 1949

A 15 h.


Jésus dit:

« Ce même jour, l’année dernière, j’ai dit que j’enlèverais aux bergers leur sac et leur bâton, pour mettre les Samaritains à l’épreuve. C’est ce que j’ai fait. J’ai arraché un masque — et plus d’un — et j’ai terminé leur mise à l’épreuve parce que c’était la dernière pour eux. J’ai déclaré: "Après celle-ci, il n’y en aura plus, car ce serait tenter la patience de la créature, la tienne, ma créature".

Je t’ai déjà dit ces derniers jours que tout comme, pour eux, la prophétie de mars 1947 s’est réalisée, mon décret doit s’accomplir pour eux aussi.

Combien de fois n’ai-je pas dit que la figure de Judas, enthousiaste et croyant puis incroyant jusqu’à trahir, dans un "oui et non" de trois années qui a abouti au déicide, est la figure qu’il faudrait le plus étudier chez les disciples du Christ, parce que c’est la plus répandue parmi eux?

Combien de fois n’ai-je pas dit que la maison de Béthanie ne pouvait pas accueillir les prêtres et les pharisiens, mis à part deux ou trois qui étaient des exceptions dans la masse?

Combien de fois n’ai-je pas dit que Samarie valait mieux que Jérusalem pour le Christ, jusqu’à ce que ceux de Jérusalem (prêtres, scribes et pharisiens), poussés par l’envie et le calcul, corrompent habilement les plus faibles des Samaritains et les rendent hostiles à mon égard?

Ce qui est écrit dans les livres éternels s’accomplit, comme de juste puisqu’un décret divin, étant juste, s’accomplit toujours.

Dorénavant, ces fanatiques d’un instant pour la nouvelle Béthanie ne peuvent rester dans la maison de Maria. C’est un lieu réservé pour le vrai Christ et ses vrais ministres. Maria peut y demeurer puisqu’elle est aussi Lazare par ses souffrances, ainsi que Marta, si active pour te servir, toi qui contemples. Et aussi certains disciples fidèles, peu nombreux et éprouvés.

Vous y demeurez avec le Christ dans une foi vraie et vivante de l’esprit, non pas dans des temples à l’architecture somptueuse, exposés à la vue et à l’admiration de tous, mais vides, totalement vides, privés de ma présence puisque remplis de la concupiscence de la vie.

Maria, la concupiscence les a saisis à partir du moment où ils ont cessé de croire en ce que tu es. Toi, Maria, tu éteins la concupiscence chez ceux qui t’aiment, puisque tu es, toi ma fleur, un effluve de moi; or mon parfum éteint les fièvres. Mais lorsque ceux qui t’ont aimée cessent d’aimer, alors, comme pour Judas, il ne reste plus que la victoire de l’homme charnel d’avant, puis du Séducteur.

Il était nécessaire de les éprouver, pour briser leur orgueil de se croire parfaits.

La route pour parvenir au sommet est longue, fatigante et doit être fidèle. Parfois, une vie ne suffit pas pour atteindre les sommets de la justice. Et même arrivé là, on n’est pas en sécurité à moins de s’élever encore et de se clouer sur la croix de la charité parfaite, qui est un sacrifice complet.

Toi, tu y es et tu y restes. Tu ne t’effondres pas, parce que tu as voulu que l’amour te crucifie là pour être plus sûre de ne pas tomber.

Tout en toi me répète. Je te l’ai dit bien souvent. Il s’ensuit pour toi pauvretés, incompréhensions, trahisons, mépris, calomnies, tout, comme pour moi. Solitude aussi. Les grandes âmes sont toujours seules. Il n’est pas possible à tout un chacun de s’élever là où les très rares âmes vraiment grandes planent.

Mais la Grandeur éternelle, parfaite, c’est-à-dire Dieu, descend là où se trouvent les solitaires, et seul l’Ami suffit à combler les vides de ceux qui désertent une sainte amitié.

Moi, je te reste. Et je suis toujours plus à toi, je fais toujours plus "un" avec toi.

Mais à ceux-là je dis qu’il est inutile de m’appeler, puisqu’ils ont préféré d’autres voix et d’autres voies à la mienne, et ont choisi de se comporter avec toi comme certains disciples, infidèles bien qu’ils aient été rappelés à la justice par moi, le firent à mon égard.

Ma Parole est salut, lumière, sagesse pour les humbles de cœur. Mais elle est poison pour ceux qui ne le sont pas. J’ai parlé pour proposer une juste voie à leur piété littérale, non spirituelle. Mais en heurtant leur moi charnel, ma Parole l’a ouvert — car elle est puissante — et, comme je l’ai dit, il est sorti de leur moi, de leur cœur, ce qui y était caché:

"C’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées, les envies, les jalousies, les fornications et les vols, y compris ceux qui sont moraux et spirituels — plus graves parce que, impunis sur terre, ils seront jugés et punis dans la seconde vie —; c’est aussi de là que proviennent les faux témoignages et les blasphèmes contre Dieu et son prochain."

Il est donc inutile de m’appeler alors. La Charité ne vient pas au secours de ceux qui blessent sans charité ma servante innocente: toi. Et devant les malheurs qui les frapperont, ils diront:

“Nous l’avons voulu, parce que nous avons pratiqué l’injustice et l’animosité contre cette amie de Jésus qui nous aimait et nous aime encore.″

Comment peuvent-ils demander pardon à Dieu quand, sans justice ni miséricorde, ils n’abandonnent pas leur rancœur injuste à ton égard?

L’Ecclésiastique le dit, et il en est bien ainsi.

Quant à toi, chante: "Toi qui étais irrité, tu as rejeté ton irritation pour me consoler. Toi, mon Sauveur, lève mes craintes. Ma force, viens à mon secours. Ma joie, réjouis-moi."

Sois bénie, ma violette. »

Jésus dit:

« Ils veulent se décharger sur Dieu de la responsabilité de ce qui arrive et tenter de diminuer ainsi à tes yeux et aux yeux du monde leur péché d’animosité, de pusillanimité, d’indolence ou de quiétisme en prétendant: "C’est à Dieu d’agir".

Or cela les assimile à ceux qui, pendant que j’étais sur la croix, révélaient eux-mêmes leur être le plus profond et le plus vrai, car, dans la fièvre du triomphe qu’ils croyaient acquis, ils avaient perdu toute réserve et tout contrôle de leurs actions hypocrites et s’écriaient:

“Si tu es le Fils de Dieu, descends de ta croix, et sauve-toi, pour qu’on puisse croire que tu es vraiment le Roi d’Israël, le Messie.″

Les hommes ont tous assez d’intelligence pour juger. Les hommes de Dieu, ses serviteurs et ministres — les prêtres — ont en outre l’aide de leurs études ainsi que les secours surnaturels appropriés à leur mission pour juger encore mieux.

Comment donc peuvent-ils imiter leurs prédécesseurs de l’Antiquité en tentant Dieu?

Qu’ils agissent, car c’est à eux de le faire, avec sainteté et justice. Je les bénirai. Mais s’ils ne font rien et ne me servent pas, en exigeant que j’agisse, moi, — ce qui du reste ne servirait à rien puisqu’ils ont la volonté de ne pas me servir —, je garderai à leur égard le silence de condamnation dont j'ai fait preuve devant les chefs des prêtres et les scribes. Je n’ai pas gardé ce silence devant le bon larron.

A vrai dire, c’était un malfaiteur. Mais il n’a pas attendu que j’agisse pour se convertir. Il a agi. Certain que j'allais récompenser sa bonne volonté, il s’est donc adressé à moi pour que je l’absolve.

Quelle leçon pour tous! Il ne faut pas se moquer de Dieu ni le tenter. Pour ne pas imiter Satan qui me tentait dans le désert, les prêtres désormais condamnés avec leur Temple, les pharisiens hypocrites et les scribes iniques, qui s’appropriaient les biens des femmes seules et de leurs protégés, en me bafouant alors que j’étais sur la croix.

Comment se peut-il que leur action n’apparaisse pas clairement à leur sagesse, à laquelle ils tiennent tant? Cette action contre moi et contre les âmes que vous torturez par votre "non" et que vous privez de la Parole? »


Cahiers de 1949 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Jysus_11
Jésus est Sagesse et Lumière


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Jésus à Maria Valtorta : " Tu es un Instrument , un Porte Parole"

Message par Maud Mar 8 Nov - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 13 Maria_15

L’Esprit Saint dit aux calomniateurs:
"Ce long silence est une réponse, tout comme ma nouvelle parole.″



Le 6 janvier 1950

L’Esprit Saint dit:

« Ecris. Que cela serve de réponse aux sottes déductions de certains. Ce long silence (dix-huit mois) est une leçon, tout comme ces nouvelles paroles.

Ce long silence est une réponse, une réponse qui indique à tes calomniateurs qu’il n’y a en toi aucune volonté d’écrire ou de ne pas écrire, mais seulement la volonté d’obéir à Dieu. S’il parle, tu écris. S’il se tait, tu n’écris pas. Car tu ne simules pas des faits extraordinaires,

Tu n’es pas une folle qui prend pour paroles surnaturelles ou visions surnaturelles ce qui ne seraient que paroles et visions dues au délire.

Tu es un instrument, un porte-parole. Or un instrument est inerte jusqu’à ce que l’artiste s’en saisisse pour réaliser une œuvre. Et un porte-parole n’émet aucun son jusqu’à ce que la Voix l’emplisse pour qu’il la diffuse dans le monde entier. Voilà ce que tu es, et rien d’autre.

De même, après ce long silence, ma nouvelle parole est une réponse, pour dire la vérité aux aveugles dont les yeux sont recouverts des écailles de leur côté charnel.

Au lieu de voir la réalité, ils voient à travers les lunettes de leurs mauvaises pensées, parce qu’ils sont aveugles. Ils regardent l’extérieur, sans savoir ce qui se passe entre l’Esprit Dieu et l’esprit du serviteur de Dieu.

Ils voient un silence apparent, mais ne peuvent pénétrer les motifs divins de ce silence, car l’homme charnel ne peut entrer avec sa pesanteur opaque dans les mystères de la Lumière faite Parole.

Je te dis maintenant que, pour répondre à ces sots, je parlerai après un tel silence. Mais comme je suis Dieu — or Dieu est bonté —, je ne te forcerai pas, toi qui es une victime qui se consume toujours plus. J’adapterai ma Parole à tes possibilités physiques, donnant par-là une nouvelle leçon aux pécheurs contre la charité et la justice — et donc contre Dieu —. Eux, en effet, n’adaptent pas leurs actions à ton égard selon la charité et la justice, alors que tu es malade. Ils pèchent donc contre le double amour que l’ancienne Loi et le Verbe incarné ont déclaré être le premier commandement, sans lequel les autres ne peuvent être vrais, vivants; les rites formels du culte, pris à la lettre, sont alors vains, faux, comme des dépouilles mortes, et n’ont pas de valeur pour le jugement de paix et de gloire.

Car ce qui constitue la vie divine, c’est-à-dire ce qui divinise un simple sourire et en fait l’objet d’une future récompense, c’est l’amour, et seulement l’amour.

Ce n’est pas sans conseil divin que les leçons se sont arrêtées à Romains 8, 4 pour reprendre au verset 5 de ce même chapitre dix-huit mois plus tard. Jusqu’au verset 4, il était parlé de toi, qui vis dans l’esprit, et de ceux qui sont comme toi. Les versets 5 à 7 traitent d’eux. La leçon reprend donc à ce point, juste pour l’heure actuelle.

Un simple battement de cil est réglé par la Sagesse de Dieu. »

Cahiers de 1950 – Dictées de  Jésus à Maria Valtorta

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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Mar 8 Nov - 11:23

Quelle leçon importante pour comprendre la sagesse de Dieu dans toutes ses actions, et aussi ses silences.

Un simple battement de cil est réglé par la Sagesse de Dieu.
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Madeleine Mar 8 Nov - 18:15

Merci Maud pour ces Paroles inspirantes de l'Esprit Saint. Tout y est si vrai et si pur. Mais comme il est difficile parfois d'accepter les silences de Dieu, sans comprendre pourquoi c'est si long. Il faut offrir tout cela, je le sais, mais comme c'est déchirant ! Il ne faut jamais cesser d'espérer et d'avoir une confiance inébranlable en Dieu Amour. Prie Prie


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