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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " In Nomini Domini "

Message par Maud Jeu 9 Juin - 6:32

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_81

Amertumes et consolations divines pour l’écrivain.

Le 17 mars 1946

In Nomine Domini. Que la paix soit avec toi.

Le Père Migliorini arrive à 9 h du soir avec la nouvelle... je n’en suis pas surprise parce que cela fait près d’un an (depuis la Pentecôte 1945) que Jésus m’y préparait, et cela toujours plus intensément. Certes, je souffrirai beaucoup, beaucoup. Je connais la promesse de Satan pour mon agonie finale (février 1945). Le Père doit avoir compris. Désormais... Que certains aient des haut-le-cœur à la vue de bien des prêtres...


Dans cette mer d’amertume, toutefois, je me sens envahie par deux courants bien doux, en même temps que d’autres vagues amères me rongent et me torturent.

I° Jésus a exaucé ma prière de ces derniers jours: "Ne permets pas que je m’enorgueillisse, fais plutôt que je sois rejetée." Je ne suis pas rejetée, du moins je le crois.

Mais je ne suis pas  


glorifiée, si bien que je ne peux en tirer orgueil. II° Dans la présente épreuve dont le but est, à ce qu’il me semble, de tourmenter le porte-parole, je reconnais Satan, car il est envieux de cette œuvre qui vient réellement de Dieu. Cela me confirme que je suis dans la vérité, car la persécution est un signe qui n’est jamais absent chez les âmes bien-aimées de Dieu, le Très-Bon.

Maintenant, je prie l’Esprit Saint de m’accorder "du miel" comme le 12 de ce mois. Et qu’Isaïe — au contraire d’Ezéchiel — m’adoucisse par ces mots venus de Dieu que l’on trouve dans le chapitre 54, aux versets 2 et 4 jusqu’à: « tu vas oublier la honte de ta jeunesse », 7-8, 11-12, 14-15, 16 jusqu’à ces mots « et tire un outil à son usage », enfin au verset 17 jusqu’aux mots: « ne saura être efficace ». Voici le passage recomposé: (voir le feuillet ci-joint) [1].[*104]

Le Seigneur n’est-il pas bon? On pourrait me faire mourir mais moi, je suis en paix.


Comme l’ange me l’a recommandé, je commence aujourd’hui à faire l’invocation "In Nomine Domini″ avant d’écrire sur mes cahiers, de rédiger une lettre et avant chacun de mes actes. Il me l’a dit dimanche 3 mars après m’avoir expliqué la messe:

« Lorsque cette nouvelle mutilation se sera produite et que tu ne seras plus défendue que par Dieu — car le Père lui-même ne pourra plus t’aider et te protéger —, tu feras l’invocation "In Nomine Domini″, avant d’écrire des lettres ou sur tes cahiers, ou avant de rédiger tout autre écrit ou d’effectuer une action, et tu y ajouteras toujours la phrase que Jésus t’a enseignée[2][*105]:

« Que la paix soit avec toi. »

   (*104 ) Il est écrit sur ce feuillet: Elargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter les toiles qui t’abritent, allonge tes cordages, renforce tes piquets... N’aie pas peur, tu n’éprouveras plus de honte, ne sois pas confondue, tu n’auras plus à rougir, car tu vas oublier la honte de ta jeunesse. Un court instant je t’avais délaissée, ému d’une immense pitié, je vais t’unir à moi.

Malheureuse, battue par les vents, inconsolée, voici que je vais poser tes pierres sur des escarboucles, et tes fondations sur des saphirs; je ferai tes créneaux de rubis, tes portes d’escarboucle et toute ton enceinte de pierres précieuses. Tu seras fondée dans la justice, libre de l’oppression : tu n’auras rien à craindre, libre de ta frayeur : elle n’aura plus prise sur toi. Voici : s’il se produit une attaque, ce ne sera pas de mon fait ; quiconque t’aura attaquée tombera à cause de toi. Voici, c’est moi qui ai créé le forgeron qui souffle sur les braises et tire un outil à son usage. Aucune arme forgée contre toi ne saurait être efficace. Chapitre 54 d’Isaïe.


[1] ( *105  )Le 3 novembre 1944, voir "Les cahiers de 1944″.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




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Père Migliorini


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus est Lumière et Vérité "

Message par Maud Ven 10 Juin - 6:37

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_10


L’écrivain rappelle toutes les instructions de Jésus au sujet des écrits.

Le 18 mars 1946

Un incident stupide m’oblige à arracher et à recopier ma page, rendue imprésentable telle quelle. Patience!

Je corrige le premier fascicule des "Directions [spirituelles″]. A la page 1, en date du 5 octobre 1945, je trouve un texte qui affirme que je ne jouis plus des visions après les avoir vues, alors que, les mois précédents, j’en jouissais même une fois la vision achevée. Vraiment! En septembre et en octobre, il en était bien ainsi. C’est une vexation du démon pour me troubler et me pousser au découragement ; une tentative de Satan de me perturber et de me démoraliser. Mais tout a cessé après l’extrême-onction, et ce n’est plus jamais revenu.

Bien des choses ont cessé après l’extrême-onction. J’en étais déjà certaine auparavant. Je combattais même pour que l’on ne supprime pas aux mourants cette grande aide qui procure une telle paix. Mais je le disais seulement dans la foi. Maintenant, je le dis par expérience. Et je le répèterai aux grands malades: renforcez, renforcez par ce sacrement les âmes qui traversent les combats de l’agonie. Procurez la paix! Apportez la libération, éloignez l’Ennemi!

Et maintenant? Voilà que le "vaincu″, prenant les hommes pour complices, essaie de me ramener au doute, au découragement des mois d’été. Eh bien! Je me fie en Dieu! S’il ne veut pas ma désolation, la Lumière et la Vérité ne disparaîtront pas de mon horizon; d’ailleurs, je lutterai moi aussi pour repousser les brumes suscitées par Satan pour me les dissimuler. Si Dieu ne le veut pas — et je mets mon espoir en lui seul —, les hommes qui n’écoutent pas Dieu et ne respectent pas ses manifestations seront vaincus avec leur "tentateur″. Et le jour viendra enfin où ils ne pourront plus me faire du mal.

Je me rappelle avec insistance toutes les dictées de Jésus, les dictées prévoyantes et providentielles de Jésus, à partir de juillet 1943, sur la nécessité de garder le silence sur le porte-parole et sur les pages dictées pour le laisser en paix aussi longtemps qu’il vivra, pour lui éviter d’être troublé et pour que son travail ne soit pas exposé à des pièges. "C’est seulement quand ces yeux et ces mains qui voient et écrivent aujourd’hui seront dans la tombe que  vous ferez connaitre sa mission ‘’ .

Il disait plus ou moins cela…[*106]

Mais à la suite d’un concours de circonstances, cet ordre n’a pas été observé. Je suis la seule à l’avoir toujours observé, et je le ferai toujours. On paye aujourd’hui les conséquences de ne pas avoir observé à la lettre les conseils de Jésus. Même moi, qui n’en suis en rien coupable. Que Dieu répare les dégâts des hommes!

Mon ange gardien vous dit, mon Père, que les intentions de messes pour les "voix" doivent être lues et connues par mes supérieurs exclusivement et ne doivent être divulguées à personne, pour aucun motif, jusqu’après ma mort. Il s’ensuit que personne d’autre que vous, et naturellement le Père général, le Procurateur général et cet autre Père enseignant qui donne le cours sur les sacrements[(*107] (si vous le jugez bon), ne doit les connaître à Rome comme ailleurs.

(*106) On trouve quelque chose de semblable le 23 août 1943 dans "Les cahiers de 1943″.
(*107) Voici probablement la première mention du Père Corrado M. Berti, servite de Marie, professeur de théologie sacramentelle, décédé en 1980. Il aurait joué un rôle considérable pour préparer les écrits de Maria Valtorta



Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus est Lumière et Vérité


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Baiser sur la souffrance imposée "

Message par Maud Dim 12 Juin - 6:56

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_11


Souffrance de l’écrivain à la suite du départ du Père Migliorini

Le 19 mars 1946

Nouvelle agonie nocturne! D’accord. Comme Dieu veut.

Mais je ne puis m’empêcher de penser qu’on pourrait me laisser mourir en paix, puisque je suis bien proche de la mort, par pitié... Vous savez ce qu’a signifié pour moi votre présence pendant mon agonie... Je vous ai exposé en toute sincérité ma pensée sur le P. Mariano. Je vous rappelle ici de pourvoir, autant que possible, à la présence d’un prêtre ici qui soit, en maturité spirituelle comme en âge, plus formé et en mesure de m’inspirer confiance sur ses capacités à agir à mon égard avec sainteté, sérieux et correction. Vous resterez toujours mon directeur spirituel et l’aide du porte-parole, parce que cela est juste et voulu par Dieu.[*108]

Mais le "porte-parole″ malade est ici, et il doit être secouru, et secouru par une personne qui puisse me donner de bonnes garanties. Souvenez-vous-en.

Je suis également tourmentée à la pensée de Giuseppe, à qui je dois écrire: je voudrais être sincère, mais de façon à ne pas blesser cette âme récemment née à la grâce comme à l’estime de l’Eglise et du clergé. Que mon Azarias me vienne en aide! Vous avez entendu ce que je lui ai écrit: le Père Migliorini a été appelé à Rome au Généralat en raison de sa compétence missionnaire... C’est la vérité...amputée de ce qui pouvait nuire à un nouveau catholique, mais capable de lui faire vénérer plus que jamais les supérieurs hiérarchiques. Puisque la bonté du Père général m’a fourni l’occasion de présenter cette mesure sous un angle favorable, servons-nous de ce qu’on nous donne et bénissons-en le Seigneur, qui nous permet de dire la vérité sans blesser ceux qui viennent de naître au Seigneur.

Je pense à une chose: en octobre, lorsque j’écrivais le départ de Jean d’Endor et de Syntique[*109], je me disais: « En quoi cela concerne-t-il l’Evangile? » J’avais alors l’impression qu’il s’agissait d’un épisode tristounet, capable d’éclairer la vie chrétienne d’Antioche, et de montrer la bonté de Jésus et la force de Syntique.

Mais maintenant, je comprends. C’est à nous que cela s’adressait. A moi, et à vous que la méchanceté humaine séparait, ce dont nous souffrions sans l’avoir mérité. Par conséquent, si vous subissez ce qu’a enduré le disciple Jean — c’est-à-dire en ayant une bonne santé —, moi, comme malade, je dois nécessairement être Syntique et dire "fiat" le sourire aux lèvres, en laissant mon cœur répandre ses dernières gouttes de sang dans la douleur.

Il me faut agir ainsi pour qu’il parte rassuré sur la pauvre Maria, si malade. Agir ainsi pour soutenir Marta qui n’arrive vraiment pas à reprendre courage ; si je n’y veillais, elle sortirait du droit chemin avec ceux que l’on ne doit pas suivre, confondant les hommes obtus qui font le mal et à qui il faut pardonner par amour pour Jésus, avec Dieu qui ne fait jamais de mal à ses enfants. Agir ainsi pour que rien ne transpire par notre faute, et qu’on ne puisse jaser ou faire des commentaires inutiles ou malveillants. Eh bien... Je serai aussi Syntique!

Dans l’espoir que Dieu fera en sorte que se vérifie la promesse qu’il a faite à Jean d’Endor avant de se séparer de lui: "de l’assister au moment de l’agonie et de la mort , qui sera paisible , et de lui être présent pendant les mois de séparation pour le soutenir ‘’ , je n’impose cette nouvelle souffrance avec un baiser et je bois ce nouveau calice … Et en avant !

En janvier, Jésus m’a fait remettre aux carmélites les intentions spirituelles pour les quatre premiers mois de 1946.

Janvier: être les agnelles de Jésus avec sainte Agnès.
Février: contempler Notre-Dame de Lourdes avec Bernadette.
Mars: être dans l’atelier de saint Joseph pour apprendre comment construire la croix.
Avril: être sur le Calvaire au pied de la croix avec saint Jean.


Eh bien, je suis occupée à construire ma croix comme saint Joseph me l’enseigne...

Je pense aussi que Jésus a voulu que je note mes offrandes et mes oraisons[110], ce que je n’avais jamais dit auparavant. Cela me semblait si inutile pour les autres et si pénible pour moi! Je me disais: « De toutes manières, quand je serai morte, le Père enlèvera tout pour l’examiner… » Mais Jésus savait, et il a voulu que vous partiez avec ces pages tellement intimes, sans attendre ma mort pour les connaître.

Je réfléchis à tant de choses! Je veux dire: que de choses me font voir mes Protecteurs du ciel! C’est comme si je regardais à travers un microscope très net, ou un télescope, que sais-je! Je vois ce qui échappe à l’œil humain, dans une lumière qui illumine tout.


(*108) Par la suite, elle écrivit dans la marge, d’une écriture minuscule: « Au contraire, Dieu en a décidé autrement... Ma note du 9.12.47. » Ce nouveau directeur spirituel fut P Luigi Lopalco, passionniste.
(*109) Episode qui appartient à "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″.



Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Baiser10
Le baiser sur la souffrance


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je te bénis , Mon bon serviteur "

Message par Maud Lun 13 Juin - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_12


Paroles de Jésus pour le Père Migliorini, auxquelles l’écrivain unit les siennes et celles de Marie et de saint Joseph

Le 20 mars 1946

Pour le Père Migliorini.

Jésus dit:

« Que les justes obéissent, voilà qui est toujours la volonté du Seigneur. Mais il n’existe aucune volonté dans ton départ autre que celle de Dieu. S’il y en avait une autre, je me contredirais moi-même. Car c’est moi qui voulais que tu sois ici, auprès de mon porte-parole. Ici et nulle part ailleurs

Maria, notre pauvre Maria, l’a écrit d’elle-même parce qu’elle l’a compris. Je le confirme. Je vous ai préparés à cette heure par les visions de Syntique et de Jean. Lis-les attentivement. Tu entendras la pensée de ton Sauveur.

Pars en paix, car tu es en état de grâce. Or tout est là. Le jugement des hommes n’affecte pas le jugement de Dieu, il ne l’influence pas. Pars en paix, toi qui es mon fils et le fils de Marie. En paix pour toi-même comme pour la pauvre Maria. C’est moi et mon ange qui prenons ta place. Et comme il n’existe aucune séparation entre les âmes, nous continuerons tous les trois, comme c’est le cas depuis trois ans, à faire ce qui est la gloire de Dieu : faire connaître Dieu.

Je te bénis : au nom du Père et de l’Esprit Saint en plus du mien, mon bon serviteur ; ma Mère te bénit avec moi, ainsi que l’homme de l’obéissance : Joseph ; l’homme de la charité : l’apôtre Jean ; et tous les saints de ton ordre.

Va en paix, car les anges du Seigneur sont avec toi, et Dieu est avec toi. »[*111]

J’écris au Père ce qui suit:

Mon Père, je suis très heureuse de pouvoir unir la parole du Seigneur à mes pauvres mots de créature qui atteste devant Dieu et devant les hommes que votre assistance auprès de moi, commencée en juin 1942 et voulue par Dieu — ce oui, Dieu l’a fortement voulu! —, a servi de phase préparatoire au ministère auquel Dieu voulait me destiner.

Auparavant, il y avait Dieu et la volonté de sa créature de servir Dieu. Mais il restait encore beaucoup d’humanité en moi, bien trop — et vous le savez —, de sorte que Dieu, qui est l’Ordre, ne pouvait venir dans le désordre; lui qui est Amour, ne pouvait venir là où il restait des ressentiments... Mais vous êtes arrivé, et vous avez tout mis en ordre. Dieu a alors pu agir parce que, d’abord, vous êtes venu.

Vous avez été "le précurseur″ qui va préparer les voies du Seigneur, et le Seigneur est venu. Et il est resté car, par votre présence, vous avez tenu à l’écart celui qui me hait parce que je suis un instrument de Dieu (c’est Jésus qui l’a dit un jour, il l’a d’ailleurs répété). Vous souvenez-vous de cette dictée? Je devrais avoir peur aujourd’hui, puisque vous vous en allez et que Satan me hait plus que jamais. Mais je me fie à la promesse de Jésus et je compte sur vos prières, mon révérend Père, ainsi que sur celles des Pères de l’ordre.

Vous lirez à votre aise, dans les "Directions″, ce que je pense depuis vingt-deux jours; je l’ai écrit au fur et à mesure durant votre absence, Cela vous aidera à me comprendre, quand je vous dis que cette souffrance est pour moi paix et confirmation et que je crois avec confiance à un obscurcissement momentané, comme le fut celui de Jésus du soir du jeudi-saint au matin de la Résurrection. Il nous a appris comment rester fidèles, comment suer du sang sans rancœur pour celui qui en est la cause, comment mourir sur la croix pour sauver. Imitons-le donc.

Je vous offre mon crucifix, celui qui, en juillet 1930, m’a apporté la preuve irréfutable de la puissance de la croix et de la foi, et ma première victoire sur le démon.[*112] Je vous l’avais destiné dans mon testament, parce qu’il est sacré à mes yeux en raison de ce que j’ai obtenu grâce à lui, et aussi parce qu’il se trouvait dans les mains de mes parents à leur mort. Il devait également être mis dans les miennes au moment de mon agonie et de ma mort, jusqu’à la fermeture du cercueil, puis vous rester. Cela signifie que, si Jésus me fait la grâce de mourir avec vous à mes côtés, vous me l’apporterez à ce moment-là…

Et maintenant, merci, merci pour tout, pour tout, au sujet de tout. Vous ne m’avez jamais fait sentir que je suis orpheline et seule, malade, pauvre et faible. Vous m’avez servi d’affection, d’aide, de paix et de soutien. Je ne l’oublierai jamais, ici comme ailleurs. Dorénavant, je sentirai que je suis toute seule sur terre...


Mais je n’en dis pas plus, sinon la nouvelle Syntique va perdre la force de porter sa croix et celle de son Père. Je dois encore m’endurcir, sans cesse, jusqu’à mourir sous l’effort, et avoir foi, foi, foi dans le Seigneur. Maria  
                                       


Marie dit:


« Nous sommes tout proches de l’incarnation du Verbe en moi. "Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon sa parole.″ Car, même si ce n’est pas un ordre, c’est une "permission" de Dieu qui nous est présentée. Ce qui se présente à nous est donc saint. Mon cher fils, ma chère fille, Romualdo et Maria, vous qui êtes des enfants de celle qui est toujours la Mère des Douleurs à cause des souffrances de ses enfants bien-aimés, proclamez vous aussi ma parole, et le Verbe prendra forme en vous avec plus de vie que jamais, jusqu’à vous transformer en lui. Soyez maternellement bénis. "

Saint Joseph ajoute alors:

"Je vous bénis moi aussi, qui ai toujours cru et toujours fait ce que le Seigneur ordonnait: pour aller, pour revenir, pour accepter. Et je fus guidé par l’ange de Dieu, car j’ai constamment soumis mon jugement d’homme à celui du ciel. »


(*111) Elle a ajouté par la suite, d’une écriture minuscule: « Il en était bien ainsi le 20-3-46... Mais par la suite, Jésus voulut que j’aie un autre directeur spirituel. Il en connaît la raison. Je ne cherche pas à savoir. Je souffrirais trop si je le savais... (9.12.47).
(*112) Voir l’ "Autobiographie″, pp. 297-308.



Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




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Le Père Romualdo Migliorini


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Dieu est bon et n' abandonne pas "

Message par Maud Mar 14 Juin - 6:47

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_13


Paroles de Jésus pour le Père Migliorini à propos d’Emma Federici

. Le 21 mars 1946

Jésus dit:

« Avant que Romualdo ne s’en aille, et afin qu’il parte avec des éléments clairs pour répondre, je vais développer ce que j'ai esquissé le 3 mars.

Pourquoi ai-je conseillé à Emma Federici de s’en aller? Je suis presque accusé d’avoir fait erreur. Non. Les superficiels et les ignorants peuvent penser et croire que ce n’est pas moi qui ai dit ces mots mais d’autres à ma place, ou que je me suis trompé. Je vais vous exposer brièvement la justice et la bonté de mon conseil, comme je l’ai fait au sujet des filles de parents inconnus[µ113].

Je connais l’état des cœurs. Je connais aussi la capacité des cœurs. Je sais donc qui est cette femme qui a voulu devenir sœur Gabriella di M. Immacolata, mais sans vouloir ne plus être Emma Federici.

Vous connaissez maintenant Judas[µ114], n’est-ce pas? S’il était resté le juif qu’il était, celui du Temple, il n’aurait pas été sans péché. Du moins n’aurait-il pas porté dans son âme la faute d’être celui qui a trahi Dieu. Pouvez-vous dire que je l’aie jamais bercé d’illusions?

Je l’ai repoussé. J’ai résisté. Je lui ai dit à plusieurs reprises: "Va-t-en. Mieux vaut être un juif médiocre qu’un apôtre infâme."

Mais Dieu ne pouvait pas aller plus loin, par respect pour le libre-arbitre de l’homme! Je ne suis donc pas allé plus loin. J’ai tenté de changer l’âme de celui qui s’obstinait dans le mal, sans pourtant me faire d’illusion. C’était mon devoir de Maître. Je ne manque jamais à mon devoir.

J’ai essayé d’aider ce malheureux, d’œuvrer à son salut, non parce que je pouvais le sauver, mais parce qu’il était de mon devoir d’essayer ; en outre, je voulais vous laisser un exemple de la manière de se comporter vis-à-vis de certaines âmes où se mêlent bons élans et mauvais instincts.

On médite trop peu sur le profond enseignement que recouvre le personnage de Judas. C’est pourquoi, en illustration de l’Evangile que je te donne, en vous éclairant les quatre évangiles afin que vous les aimiez, les connaissiez et les compreniez, j’ai bien mis en lumière la personne de Judas. Car, du fond de ses ténèbres, c’est celui qui donne le plus matière à instruction à ceux qui sont chargés de diriger les hommes.

Parlons maintenant d’Emma Federici qui a voulu être religieuse, mais qui n’a pas su vouloir être seulement religieuse, autrement dit un nouvel être dans lequel tout son passé était mort. Au contraire, tout avait beau être refoulé, cela n’en était pas moins resté vivant sous son habit monastique. Et tout est réapparu, plus libre et violent que jamais, en raison d’un concours de circonstances. Voulez-vous que nous en énumérions quelques-unes?

Etre Mère supérieure lui a causé un grand tort. Cela lui a donné l’occasion d’entendre bon nombre d’éloges. Un autre tort — immense, celui-là — fut, Romualdo, de se trouver libre de toute surveillance de la part de ses supérieurs, en raison des circonstances dues à la guerre.

Sa personnalité, étouffée pendant tant d’années sous une obéissance qu’elle n’aimait pas, se sentit délivrée de tout contrôle, et sa réaction eut la violence d’un ouragan que rien ne pouvait apaiser : ni tes paroles de bon directeur spirituel, ni celles de mes dictées et visions, ni les dictées particulières que je lui ai accordées pour la soutenir — tout comme je donnais à Judas caresses et missions, afin de pouvoir dire: "J’ai tout fait pour le sauver.″

Lorsque je lui ai dit: "Pars!″, c’est que, désormais, ces femmes auraient perdu leur âme en restant là où elles étaient. Il y avait en elles rancœur et rébellion, elles ne pouvaient plus obéir ni faire preuve de respect. Le scandale aurait été encore plus grand. Celles qui se plaignent de ce qui leur est arrivé devraient bénir Dieu qui a permis que les choses n’aillent pas plus loin!

Les cinq qui sont parties devraient me bénir. Elles peuvent encore réparer et obtenir des mérites, loin de Camaiore. A Camaiore, dans l’ordre, ce n’était plus possible. C’était fini. Je n’ai trompé personne, mais j’ai dit:

"Pars!″


Vous qui savez, vous avez vu que leur volonté ne s’est pliée à aucun conseil divin, sacerdotal, ou obtenu par illumination.

C’est pourquoi elles sont punies. Vous savez, vous, que j’ai dit "cela suffit" parce que Dieu est bon mais ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je les ai laissées suivre leur chemin obstiné d’imprudences et de désobéissances et, par pure miséricorde, je les ai encore rappelées au droit chemin. Priez pour elles, afin que la Miséricorde ne les abandonne pas, surtout celle qui a refusé de changer autrement qu’en paroles. Souvenez-vous, souvenez-vous de la dictée si sévère.[*115]

Même celle-ci n’a servi à rien. Mais ni toi, Romualdo, ni toi, Maria, n’avez de remords. Même si j’étais descendu du ciel, je n’aurais pas changé son cœur. Je me tiens à la porte de son cœur. Mais je ne peux y entrer parce qu’elle l’a rempli de son moi et non de son Dieu. Je frappe, mais elle ne le sent pas parce qu’elle est remplie de ses propres voix et non des miennes. Ah! l’orgueil! Priez, priez, priez pour elle. »

Après un temps de silence, Jésus ajoute: « Si vous saviez à quel point elle a démérité, et tout ce qu’elle doit se faire pardonner! » Sa voix est extrêmement triste.


(*113°Le 18 août 1945.
(*114) Tel que "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″ le décrit en long et en large.
(*115) L’écrivain a ajouté entre parenthèses la date de cette dictée, difficile à déchiffrer, ainsi que cette citation: Jérémie 31, 21-22. Il s’agit de la dictée du 2 décembre 1945.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Dieu de Miséricorde et de Justice


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Apparition de l' Archange Gabriel "

Message par Maud Mer 15 Juin - 7:09

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_14


La présence réconfortante d’un ange.
L’archange Gabriel confie à l’écrivain un terrible secret qui ne doit pas être révélé, ainsi qu’un ordre.


Le 24mars 1946

Troisième dimanche de carême.

Je l’ai tant attendu, dans l’espoir d’entendre les paroles de l’ange, si douces, si limpides et consolantes!

Mais je dois vous dire que, après votre départ, un ange — qui n’est pas le mien, me semble-t-il —, m’est resté présent constamment, et de manière visible. Je vous dis qu’il ne me semble pas être mon ange gardien car, alors qu’Azarias a l’habitude de se montrer à moi en se matérialisant avec beauté comme je l’ai décrit il y a quelque temps[*116], celui-ci est complètement spiritualisé; il est d’une lumière extrêmement vive que seul un miracle de Dieu me permet de fixer; des êtres spirituels il possède la beauté incorporelle. Il ne se sert pas de ses pieds pour bouger, mais des deux lumières des ailes. Tout est lumière en lui: son visage, ses mains croisées sur la poitrine, son vêtement extrêmement blanc et immatériel...

Je parle de mains, de visage, de vêtement, car nous autres, pauvres humains, ne pouvons que nous exprimer matériellement pour décrire ce que nous voyons. Mais cet esprit si beau, qui ne me quitte pas un instant et avec lequel mon âme entretient de continuelles conversations d’amour, ne possède que la condensation incorporelle de son esprit en forme de visage, de mains ou de vêtements pour se rendre présent à mon regard spirituel. Il est donc réduit au minimum nécessaire pour atteindre son but, ce qui implique qu’il me faut employer des termes impropres et très matériels pour parler de son visage, de ses mains ou de son vêtement.

Bref, il m’apparaît de la même manière que l’ange de Gethsémani qui était "une lumière en forme d’ange" [*117]; Il ressemble à l’un de ceux que j’ai vus dans les chœurs du paradis... Oh! Lumière, lumière qui chante dans les azurs infinis du ciel... Il ressemble aux anges de Noël... pour les bergers... à l’un de ceux qui, au cours d’une des dernières nuits de mon exil à Còmpito [*118], me portèrent à l’extase en me survolant tout en chantant des mélodies indescriptibles...

Je ne sais de qui il s’agit. Je sais que sa présence m’est un réconfort. Il m’est plus doux qu’un clair de lune pour le voyageur solitaire et perdu, et il m’apporte la certitude que je ne suis pas seule, mais que j’ai la meilleure des compagnies et des guides, et que je suis sur la meilleure des voies: celle de l’ange de Dieu, et sur la voie que les anges suivent : celle de Dieu. J’ignore qui c’est. Sa présence me comble de bonheur, mais il ne me révèle pas son nom.

Hier Marta est partie pendant six heures à Camaiore... Eh bien, j’ai eu beau rester seule dans ma chambre pendant trois heures sur six, j’étais si heureuse de cette présence angélique que j’en éprouvais même un mieux-être physique. Je me suis recueillie pour méditer et contempler, ce qui peut paraître de la somnolence aux yeux des autres, alors qu’il s’agit de ferveur de l’âme, et j’étais ravie de bonheur... Quelle paix...!

Mais voici Azarias qui apparaît et parle. Par conséquent, l’ange de lumière n’est pas Azarias... et, moi, j’écris.

[ *119]Azarias s’agenouille alors pour écouter Gabriel qui, renforçant sa lumière, me salue ainsi: "Ave Maria!″ Rien d’autre que "Ave Maria.″ Puis il me dit une parole terrible — réellement terrible — et me donne un ordre. Quelle condamnation de ce qui le motive! Mais je l’emporterai dans ma tombe. « Il est bien plus terrible que le secret de Fatima, me dit l’archange, et ne doit pas être révélé parce que les hommes — même ceux pour qui il a été émis —ne méritent pas de le connaître. » Après cela, l’archange chante, en compagnie d’Azarias qui s’est relevé de sa génuflexion:

« Bénissons le Seigneur. » Je réponds: « Grâces soient rendues à Dieu », comme Azarias me l’a appris, et je dis avec eux: « Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit »... Il me faut maintenant porter aussi le poids angoissant de cette terrible connaissance...

Etant donné que l’archange m’a saluée d’un "Ave Maria″, je pense que ce doit être lui qui m’a parlé le 5 décembre. Vous souvenez-vous de ce billet comprenant une règle pour Dora?

Mais je ne demande rien... et je reste dans mon incertitude.


(*116) Le 15 janvier 1946.
(*117)  Cette description se trouve dans "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″, et correspond à Luc 22, 43.
(*118) S. Andrea di Còmpito est l’endroit où l’écrivain fut évacué. Voir "Les cahiers de 1944″, le 24 avril 1944, note 139.
(*119) Suivent onze pages du cahier manuscrit en date du 31 mars 1946 qui contiennent le commentaire d’Azarias sur la messe du quatrième dimanche de carême.


Cahiers de 1946 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Archange Gabriel


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je peux te contempler , Seigneur ! "

Message par Maud Jeu 16 Juin - 7:05

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_15


Après une pause de quelques jours, l’écrivain reprend la rédaction d’épisodes de l’Evangile.

Le 25 mars 1946


In Nomine Domini.

Je recommence enfin, ô mon doux Evangile, à marcher à la suite de môn Maître sur les routes de Palestine! Après avoir accompli tous mes actes d’obéissance, je te reprends. Ou plus exactement: tu me reprends.

Je ne sais si quelqu’un réfléchit sur la leçon muette mais si instructive que donne le Seigneur par ses silences. Ils sont dus à trois raisons distinctes:

La pitié pour la faiblesse de son porte-parole, malade et parfois tout à fait mourant.

II° La punition par le silence de celui qui se conduit mal envers son don.

III° La leçon qu’il me donne —et c’est de celle-là que je veux parler—, sur la nécessité d’obéir en tout temps, même s’il s’agit d’un acte d’obéissance qui peut paraître moins important que le travail qu’il nous faut suspendre pour lui. Ah, il n’est guère facile d’être des "voix"!

On vit dans l’exercice constant de vigilance et d’obéissance.

Et Jésus, lui qui est le Maître du monde, ne permet pas que l’on contrevienne à l’acte d’obéissance que son instrument accomplit lorsqu’il a été exigé par quelqu’un qui a autorité pour ce faire.

Ces jours derniers, il m’a fallu obéir à des choses que le Père Migliorini m’avait dit de faire. C’était assez bureaucratique, et donc bien ennuyeux.

Mais Jésus n’est jamais intervenu, parce que je devais obéir, et obéir à la lettre, parfaitement, comme l’a dit Azarias hier en m’expliquant la messe ,

Mais tout ceci étant maintenant accompli, je peux te contempler, mon Seigneur .


Cahiers de 1946  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Le Saint Evangile


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Que Ma Paix soit avec vous "

Message par Maud Ven 17 Juin - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_16

Anniversaire de la crucifixion de l’écrivain. Mots sévères de Jésus car elle a manqué de confiance en son Seigneur et en son amour, en réclamant un directeur spirituel qui ne soit pas le Père Mariano.
L’écrivain remarque que le départ du Père Migliorini et la dictée sévère n’ont pas altéré sa paix.
Une crise cardiaque qui est la conséquence d’une heure d’amour intense.


Le 1er avril 1946

Jésus dit:

« Je bénis ma crucifiée en ce jour anniversaire de sa crucifixion.[*121] [Je l’accompagne d’l un acte d’obéissance à accomplir sur-le-champ. Tu vas écrire immédiatement au Père. Et tu ajouteras à tes notes ce qui suit. »

Voilà donc ce que me dit Jésus:

« Tu as écrit le 19 mars dans les "Directions" — tu l’as également demandé de vive voix, et tu l’as dit et écrit aux Pères — de "pourvoir à la présence d’un prêtre ici qui, en maturité spirituelle comme en âge, soit plus formé et plus en mesure de m’inspirer confiance sur ses capacités à agir à mon égard avec sainteté, sérieux et correction que le Père Mariano." Si tu n’avais été déjà flagellée, ces jours-ci, par trop de morsures de tes souffrances, je t’aurais flagellée pour cette phrase.

Mais j’ai eu pitié de toi. Tu avais épuisé toute la justice que tu possédais et il ne t’en restait pas assez — plus une miette — pour te rappeler un aspect de ma justice. La dictée du 25 décembre 1945. C’est aussi en souvenir d’autres expériences pénibles que tu as faites que j’ai fait preuve de compassion.

Mais maintenant que tu t’es nourrie de l’union à ton Seigneur, permise par le calme qui a succédé aux troubles dus aux nombreux événements perturbateurs survenus en peu de temps, ta justice a retrouvé sa force et te permet de comprendre ma justice. Maintenant que se sont apaisées tes craintes d’avoir affaire avec un nouveau Père Pietro P.[*122], c’est à mon tour de parler. Je veux te dire que tu as manqué de confiance dans le Seigneur, dans son amour pour toi, dans ses pensées, au point de demander un Père qui ne soit pas Mariano.

Mais qu’avais-je dit, le 25 décembre? Ceci: "A qui confier mon petit Jean quand le Père Migliorini ne sera plus à Viareggio? Au servite de Marie de Viareggio qui porte le nom de ma Mère." Le petit Jean doit avoir Mariano comme père spirituel ; et Maria-no doit avoir le petit Jean comme fils. Si l’âge est inversé entre ces deux êtres, les éléments restent identiques : l’un protège et l’autre est protégé. Le résultat est le même : l’élévation réciproque de deux personnes que j’unis par l’intercession de ma Mère.

Tu ne devais pas t’imaginer — même de loin — que j’aie pu faire erreur ou être imprudent, et que j’aie pu ne pas me soucier de ma Maria. Tu as mal agi en mettant en avant ton propre jugement pour recouvrir le mien. Et tu as mal agi en jugeant sans savoir, en jugeant Mariano en te basant sur le souvenir de Pietro, enfin en croyant que tous ressemblent à un seul qui n’a pas été bon. Ne le fais plus jamais.


Fais confiance à ton Seigneur. Il ne veut rien qui ne soit pour ton bien. Soyez donc unis, et sois pour lui tout à la fois une mère et une fille.

Mes jeunes prêtres! Mais ce sont eux, justement, qui doivent être nourris de surnaturel pour surmonter et neutraliser le venin du monde rationaliste qui me les abîme! Sais-tu comment ma Mère nomme les jeunes prêtres? Elle les appelle "mes petits enfants". Elle les aime infiniment, et si elle en voit un qui ne traîne pas sa mission comme un boulet mais la porte avec joie et vole sur les voies de la perfection, elle s’en réjouit comme d’une résurrection.

En revanche, si elle en voit un être en faute et devenir homme ou encore moins, au lieu de passer de l’état de prêtre à celui de saint, elle souffre comme si une nouvelle épée lui transperçait le cœur. Marie, ma Mère, m’a prié pour Mariano. Cela doit te le rendre extrêmement cher.

Cette union va-t-elle durer? Ne va-t-elle pas durer? Ne t’en préoccupe pas. Elle durera le temps nécessaire pour permettre à Mariano de se perfectionner, ce qui lui servira dans son ministère. Laisse agir la Sagesse, car elle est tout Amour. Et conforme-toi aux mesures que je te prescris.

Tu diras à Romualdo de ne pas garder ces paroles pour lui comme un avare, mais de les soumettre immédiatement à ses supérieurs, afin qu’ils fassent le nécessaire conformément à ma volonté. Tu lui diras également de ne pas répéter à Rome ce qui se passe à Viareggio, en d’autres termes de ne pas propager mes paroles à tout vent. Assez d’imprudences et de désobéissances!

Dans la dictée du 20 mars pour Romualdo, je lui ai promis que mon ange et moi allions assumer la direction spirituelle complète de Maria. Et il en est bien ainsi. Comme un enfant guidé par sa mère, Maria est dirigée par moi et par son ange gardien en toutes choses, non seulement spirituelles, mais aussi de la vie quotidienne. Elle l’a déjà constaté.

Que Romualdo soit donc serein à la pensée que son ange gardien et moi ne pouvons la diriger autrement que bien, et que Maria lui permette de rester serein car c’est une âme obéissante et elle se laisse conduire sans résistance, même si sa volonté, livrée à elle-même, serait aux antipodes de la mienne. Qu’il se tranquillise donc et obéisse de la même manière que "notre″ Maria.

"Que ma paix soit avec vous. "

J’éprouve le besoin de refermer ce cahier après vous avoir partagé une réflexion à ce propos, ce que j’ai attendu de faire jusqu’à ce jour dans l’espoir d’une réaction de mon pauvre "moi″ après l’effort fait du 17 au 21 mars — même encore avant — pour rester... équilibrée pendant la tempête; cette tempête a commencé pour vous le 27 février mais elle avait commencé pour moi — et violemment — en décembre, pour culminer du 17 au 21 mars.

Je me connais... et je sais que je tiens bon, je tiens bon, je tiens bon tant qu’il le faut pour soutenir, guider, réconforter, etc. Mais ensuite... j’en subis le contrecoup, ou plutôt ma nature le subit. Viennent alors les désolations, les découragements et... les énervements... Mais — non pas pour me vanter parce que je n’ai vraiment pas de quoi me vanter, si ce n’est pour louer Jésus qui m’a transformée miraculeusement —, je dois vous dire qu’après votre départ le 21 au soir, ce n’est pas ce que je prévoyais qui s’est produit, au contraire : j'ai connu non seulement une absence de nervosité et de découragement, mais même de cette stupeur douloureuse qui me prend quelquefois devant un événement très pénible pour moi.

A la place, c’est une grande paix qui est survenue, une paix infinie, bien plus profonde que celle dont j'ai pu jouir jusqu’ici, vraiment une paix paradisiaque... J’ai attendu plusieurs jours pour le dire, parce que je n’arrivais pas à croire que cet état allait durer. Désormais, j’en suis persuadée. J’ai même surmonté des heures d’agonie physique pendant lesquels le désir de votre présence était généralement plus fort.

Mais même à ce moment ma paix est restée inaltérable et parfaite. Je pense que ce témoignage doit vous faire plaisir parce que la vérité de l’action de Dieu en moi brille toujours plus fort, l’action de Dieu en sa pauvre Maria qui, par elle-même, a tous les défauts mais qui en est délivrée, un par un, par son Jésus. Bénissons-le pour cela.

La dictée d’aujourd’hui elle-même ne me trouble pas, alors que c’est un reproche qui m’est adressé... Je reconnais ma faute. Je remercie le Maître de m’avoir corrigée. Je promets d’éviter d’y  retomber. Et je suis paisible comme si Jésus m’avait félicitée au lieu de me réprimander. Je sais bien que de moi-même je ne vaux pas deux sous périmés!

Je désire faire plaisir à Jésus, et cela seulement. Personne plus que moi n’est convaincu de ma misère... Mais cela ne m’angoisse pas. Au contraire!

Cela me fait plus que jamais chanter le "Magnificat″ pour le louer, lui qui fait tout en moi...

Note personnelle: ( La crise cardiaque d’aujourd’hui est probablement la conséquence de l’heure d’intense amour mutuel du samedi 30 mars que mentionne Azarias.[123] J’ai cru mourir pendant ces instants d’excès d’amour... Mon cœur s’en est trouvé ébranlé physiquement pendant toute la journée d’hier, et ce matin il a cédé. Mais la semaine sainte est proche...).



(*121) Elle s’était alitée le 1er avril 1934, pour ne jamais se relever.
(*122) Il s’agit du Père Pietro Pennoni, voir le 26 décembre 1945, note 65


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à  Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Jysus_10
" Je vous donne Ma Paix "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Maria qui t'es consumée pour ton Dieu"

Message par Maud Sam 18 Juin - 7:33

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_17


“Je me trouve là où une créature subit sa passion."
L’écrivain souffre pour les désobéissances des autres lorsqu’ils propagent les paroles que Dieu lui dicte.


Le 7 avril 1946

Dimanche des Rameaux.

Je m’éveille d’un sommeil paisible pendant lequel je rêvais que je me trouvais sur un pré d’herbe rase et tendre, émeraude, bordé par un mur assez haut; je disais cependant, je ne sais pour quelle raison: « Il devrait être rehaussé », et je précisai:

« En guise de défense ». Effectivement, ce mur avait au moins cinq mètres de haut. Si lisse, si haut,

il était absolument infranchissable... Je ne voyais que cette grande prairie, vierge de tout pas humain, et au-dessus un ciel parsemé de petites étoiles que l’aube naissante rendait toujours plus petites et pâles. Or c’est le Seigneur qui m’a réveillée, en m’appelant et en me touchant la tête. J’ouvre les yeux et je lui dis: « Me voici, Seigneur. Je dormais... » ; je suis un peu confuse à l’idée que j’ai imité Pierre, Jacques et Jean qui ont dormi un peu trop souvent aux heures les plus solennelles de leur Maître : au Thabor et à Gethsémani.

Mais Jésus sourit et dit:

« Et je te veillais, ma douce victime qui te consume pour l’amour de moi. Je suis venu te dire que je me trouve là où une créature subit sa passion et je lui parle, par la bouche de tous les esprits célestes, par les figures de la liturgie tout entière, ainsi que par mon amour, qui est toujours plus fort et plus présent. Je sais en effet ce qu’est la Passion, ce qui la précède et son terme. Je ressens donc une infinie compassion pour ceux qui l’endurent par amour pour moi et pour les âmes. Vous, les âmes victimes du monde et de l’amour, j’ai éprouvé toutes vos angoisses.

Plus je te dévoile, jour après jour, ma Passion — qui a duré trois ans — de Maître incompris, de Voix tournée en dérision, de Sauveur persécuté, plus tu te reconnais, à la mesure de ton état de créature, et avec toi tous ceux que j'ai élus à ce service extraordinaire. Je fixais mon regard sur le "but″, le but lumineux, serein et glorieux de ma longue et multiple souffrance, et je disais: "Je dois passer par cette souffrance ici-bas pour parvenir à la gloire là-haut".

Vous de même, si vous voulez avancer au milieu des ronces cruelles de votre chemin semé de serpents, d’épines, d’embûches, en portant votre fardeau sur vos épaules, pour arriver au but — l’immolation qui est aussi le but à atteindre, autrement dit la corédemption —, il vous faut garder constamment les yeux fixés sur ce "but″, sur la charité parfaite pour les âmes, ce qui s’accomplit par le sacrifice total de soi-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses frères et ses amis. Je l’ai dit, et je l’ai fait.

Maria, ma chère et bien-aimée Maria, ma violette qui te consumes pour moi — qui suis ton Amour —, comme pour tes frères, alors que je suis le seul à vraiment te rendre ton amour, viens, ma Consumée, avance... Marchons ensemble. Le monde et Satan pourront te haïr mais pas au-delà des limites que j'ai fixées, des limites aussi hautes et insurmontables que le mur que tu as vu dans ton rêve.

Ils sont de l’autre côté, dans leur monde bruyant et chaotique, sali par toutes sortes de concupiscences, semé des hérésies les plus empoisonnées... et toi de ce côté, dans le désert de cette prairie qui est toute sérénité et simple pauvreté, fleurie d’herbes vierges de toute corruption.

Cette prairie, nous l’avons faite ensemble, toi et moi : moi par mes paroles, toi par ton obéissance. Tu vois comme elle est grande? Quelle paix en émane... Au-dessus s’étend la sérénité du ciel avec les innombrables étoiles qui te regardent et t’attendent. Ce sont tes amis du ciel, ô mon épouse bien-aimée.

Ma lumière les fait paraître plus petites et moins vives.

Mais quand je te quitte, elles me succèdent dans une lumière paradisiaque et elles te réconfortent. Avance dans la solitude, mais sans jamais être seule, jusqu’au bout. Ensuite, tu seras élevée dans un rayon d’étoile, de ton Etoile du matin, ô âme consacrée par la souffrance, Maria qui t’es consumée pour ton Dieu et pour les âmes.

C’est là ce qu’il faudra écrire sur ta niche tombale, ô petit martyr, cela et rien de plus sur tout ce qui te rappellera aux hommes. Tu seras élevée au lieu de la Paix éternelle et, de là-haut, tu rayonneras de la lumière sur les hommes ; les pages que tu as écrites avec obéissance pour fixer mes paroles sur le papier seront lumière d’amour et lumière de vérité, et les hommes bons feront mémoire de toi comme d’une lumière. Les hommes bons...

En cela aussi tu me ressembles car, à mon époque, rares furent les hommes qui aimèrent et accueillirent mon infinie lumière. Les autres, les ténèbres, refusèrent de m’accueillir et restèrent ténèbres.

Je te bénis de tout mon amour de prédilection pour te réconforter, te réconforter, te réconforter! "
Je suis restée ainsi, émue et tout heureuse... jusqu’à ce que mon Azarias commence son explication.[*124]

Mes peines proviennent toutes de la constatation quotidienne de ce que les paroles que Dieu m’a dites sont dans les mains de tout un chacun, propagées, altérées, utilisées sans aucune approbation...

Quelle douleur cette désobéissance aux ordres très clairs de Jésus cela me cause! Dieu seul mesure en largeur et en profondeur le tourment que les désobéissances d’autrui provoquent en moi. Mais c’est le temps de la Passion...


(*124)Il s’agit du commentaire d’Azarias sur la messe du dimanche des Rameaux, dans "Le livre d’Azarias″.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria très malade


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Marie, Mère et Âme eucharistique "

Message par Maud Dim 19 Juin - 6:57

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_18

“Marie, ma Mère, et l’apôtre Jean sont les deux âmes eucharistiques par excellence."
Douleur de l’écrivain devant tout le mal fait à l’Œuvre de Dieu.


Le 18 avril1946

Jésus vient parler pendant que je rends grâces après la communion du jeudi-saint.

J’étais en train de prier ardemment pour le Père, pour Paola, pour M. Teresa, pour E. Fed.ci [*125], enfin pour moi, afin que mon innocence soit mise en évidence et pour que Dieu me défende. Je disais dans ma prière: « Seigneur, je t’offre la communion de ce jour, fête de l’Eucharistie, pour que tu viennes à mon secours et que tu aides ceux qui me sont chers ou que je sens avoir grand besoin d’aide. Sainte Vierge de Fatima, saint Jean ap... »

Jésus me coupe la parole en disant:

« Tu viens de nommer les deux âmes eucharistiques par excellence.

Marie, ma Mère, fut l’âme eucharistique par excellence. Eucharistie signifie posséder Dieu en soi, avec sa Divinité et son Humanité. Marie posséda dans son âme Dieu en sa divinité dès sa conception dans le sein d’Anne; elle posséda Dieu en son humanité quand, de l’état de fille de Dieu, elle devint son épouse et fut enceinte de lui; elle posséda Dieu avec son corps, son sang, son âme et sa divinité du soir du jeudi-saint à sa Dormition, car l’eucharistie fut sa nourriture, de même que son sein et son âme furent le ciboire de l’eucharistie.

Jean, le bien-aimé, fut rempli de pureté et d’amour dès l’âge de raison, il eut le désir ardent de Dieu dès ses plus tendres années, il eut une foi absolue en son Jésus, qu’il avait rencontré au bord du Jourdain, il connut la victoire sur le respect humain et les calculs des hommes, par amour pour moi. Du soir du jeudi-saint à son dernier soir, alors qu’il était presque centenaire, il s’ouvrit lui-même pour me recevoir dans le sacrement de l’Amour, comme il avait auparavant ouvert son intelligence à recevoir ma Parole.

Ce sont les deux âmes eucharistiques les plus parfaites de tous ceux qui ont appartenu ou appartiendront à la grande famille des chrétiens. »

Il ne dit rien de plus parce que ce sont des jours de pénitence, et il n’y a pas de pénitence plus grande pour la pauvre Maria que ce silence de Jésus, alors qu’elle ne peut plus accomplir ses pénitences ordinaires et quotidiennes qu’elle aimait tellement, excepté quand la bonté de Jésus le lui permet... Mais aujourd’hui je suis heureuse parce que j'ai pu reprendre les pénitences que Jésus m’avait supprimées en raison de mon état de santé.

Je les ai offertes en réparation des souffrances de Jésus et pour le Père Romualdo qui, précisément aujourd’hui, me fait un reproche... Un autre blâme plus douloureux que des coups de fouet... J’offre aussi cette réprimande à Jésus souffrant pour mon directeur spirituel souffrant... qui me peine plus que tout autre... Puis je reprends, toute seule dans ma chambre — il est 21 h — car Marta fait ses visites aux sept églises.

Mademoiselle Rocchiccioli, la sœur de mon curé, venue pour une visite de bons vœux, m’a quittée depuis peu. Après avoir discuté de choses et d’autres, elle en vient à parler de Dora Barsotelli... Elle la décrit comme beaucoup le pensent, et elle répète cette affirmation: quand son mari viendra, on lui apprendra qu’elle n’est pas malade mais hystérique (j’ai plus ou moins la même impression...), et cela sous prétexte qu’elle est amoureuse du prêtre du lieu (?).

Fort bien! Il ne manquait plus que ça ! Commentaire: si elle était sainte, elle ne dirait pas certaines choses. Mademoiselle Rocchiccioli a raison. Mais le mal est qu’elle généralise et elle conclut: « Au moment de l’évacuation, on m’a parlé d’un homme ou d’une femme qui écrivait des révélations, des dictées, que sais-je! Et que le Père Migliorini s’occupaît d’elle. Il ne vous en a jamais apporté à lire? »
Je réponds:

« Il ne m’en a jamais apporté. » Et en effet... il était inutile qu’il me les apporte... C’était moi qui les lui donnais pour qu’il les emporte... mais pour qu’il les garde, lui...

Mademoiselle Rocchiccioli termine en ajoutant: « Moi, je n’y ai jamais cru, parce que les saints ne font pas d’étalage, et le simple fait de vouloir être connus montre que ce ne sont pas des saints. Mais par curiosité, quand j’ai vu que le Père Mariano était en train de lire ces cahiers, je les lui ai demandés. Mais il n’a pas voulu me les donner, sous prétexte que le Père Migliorini, son supérieur, ne l’y autorisait pas. "Eh bien, gardez-les″, lui ai-je répondu.

En tout cas, pour croire dans un Saint, j’attends qu’il soit élevé aux honneurs de l’autel. Au demeurant : qu’il s’agisse d’un saint ou d’une sainte, à moins d’être fou il ne se ferait pas connaitre avant que 1’Eglise ne se prononce », etc.

« Vous avez raison, ai-je répondu. L’âme qui a compris Dieu ne recherche ni éloge ni notoriété humaine. » J’en étais plus que convaincue! C’est ce que je prêche depuis trois ans... sans jamais avoir été écoutée.

Mais, intérieurement, j'éprouvais la souffrance de celui qui voit s’émietter dans la boue ce qui est plus qu’un chef-d’œuvre humain, et je pleurais en pensant encore une fois à tout le mal commis contre l’œuvre de Dieu. Il est inutile de se fâcher, mon Père, ou de se rebeller contre la vérité, qui est bien celle-ci. Inutile de chercher à se persuader que ce n’est pas un mal alors que cela a été fait en opposition à la volonté de Dieu et à la prière continuelle de celle qui n’a jamais voulu être connue et qui ne voulait pas que l’on connaisse cet ouvrage avant sa mort, pour obéir à Dieu.

En plus de la peine de devoir mentir en disant: « Je ne connais pas cela », il y a la douleur d’entendre considéré comme une erreur ce qui, justement, n’a pas été fait, et celle de voir l’Œuvre qualifié d’exaltation — ce qui n’est guère mérité ! —, et surtout la parole de Dieu traitée avec mépris...

Quelle douleur! Quelle douleur! Vraiment, je suis flagellée plus cruellement que par des fouets... Mais toi, Jésus Christ, tu connais la vérité! Tu la connais... Mademoiselle Rocchiccioli, j’en suis convaincu, a parlé sans malice, elle ignorait qu’elle avait devant elle la personne qu’elle critiquait, et si elle l’apprend un jour, elle en sera plus humiliée que moi. Mais, en attendant, que d’humiliations et que de souffrances à la vue de l’Œuvre dépouillée de sa parure digne et surnaturelle! Une farce! Réduite à une farce ridicule…

Oh, mon Père! Vous qui faites la grosse voix pour que Maria vous indique toute la gravité de l’erreur commise en divulguant le secret du Roi, que savez-vous de mes tortures, qui me font vraiment verser des larmes et même ma vie? De quoi vous affligez-vous ?...

C’est le soir du jeudi-saint... Jésus a pardonné... et je pardonne...


(*125)  Il s’agit du Père Migliorini, de Paola Belfanti, de Mère Teresa-Maria, et d’Emma Federici.

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à  Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Marie_10
Marie, Âme eucharistique


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : Père , pourquoi m'as - tu abandonné ? "

Message par Maud Lun 20 Juin - 7:20

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Les trois vendredi-saints mémorables

Le 19 avril 1946

Vendredi-saint.

Ton Sang et ta Passion.

(Les trois vendredis-saints mémorables sont: le 18 avril 1930: première attaque d’angine de poitrine à l’église à trois heures, des heures d’agonie en entendant ces mots: « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

le 29 Mars 1934

 la blessure de la souffrance de compassion qui m’a mortellement blessée; enfin le 23 avril  **( spoiler) , des petites paroles intimes à la vraie dictée en sa présence).[*126]


(*126 Les deux premiers événements sont rapportés dans l’ "Autobiographie″, le troisième dans "Les cahiers de 1943″.


Spoiler:

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus  à Maria Valtorta

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" Père, pourquoi , m'as- tu abandonné? "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je suis Miséricorde et Amour "

Message par Maud Mar 21 Juin - 7:13

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_20


“Je suis le Fils qui s’est incarné et est mort pour vous apporter pardon et amour."
Après un autre reproche du Père Migliorini, l’écrivain se confie à Jésus, qui la défendra.


Le 20 avril 1946

Samedi-saint.

Le glorieux Ressuscité s’adresse à moi, mais il me fait partager les tortures de la Vierge Marie jusqu’à l’aube du lendemain, et m’apparaît seulement pour me rendre vie dans la beauté triomphale de son Corps ressuscité de la mort.

« A ceux qui peuvent ne pas comprendre les raisons d’infinie miséricorde pour lesquelles je ne révèle pas, je n’accuse pas, je ne désigne pas à votre mépris trop facile les âmes imparfaites, coupables même, je rappelle ces derniers mots de la prophétie de Jonas, celui qui fut ma figure lorsque le monstre marin l’avala: “Et moi, je ne devrais pas faire preuve de compassion envers Ninive, la grande ville, où il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche? »

Or c’est le Seigneur qui parlait à Jonas, le Seigneur des temps du courroux et de la sévérité, c’était Dieu le Père... Mais, moi, je suis le Fils qui s’est incarné et est mort pour vous apporter pardon et amour.

Je suis la Miséricorde. Je suis l’Amour. Je suis le Pardon. Je suis la Compassion.

J’ai défendu la femme adultère non parce que son péché me paraissait léger, mais parce que ses accusateurs n’étaient pas eux-mêmes sans péché.

Or l’on ne peut condamner quand on n’est pas innocent. C’est cela que je vous ai enseigné par cet acte.

Moi, j’ai pardonné aux grands pécheurs que l’Evangile vous fait connaître. Car pardonner, prendre sous sa protection, c’est laisser le temps de se racheter. Voilà ce que je vous ai enseigné par ces pardons et ces protections.

J’ai pardonné à mes bourreaux parce qu’ils "ne savaient pas ce qu’ils faisaient″. Ils étaient enivrés par l’effervescence de leurs passions. C’est cette vérité que je vous ai enseignée par le biais de ce pardon.

En effet, tous ceux qui se trompent sont enivrés par quelque passion. Cela ne justifie pas leurs actes mauvais. Mais ma miséricorde leur accorde le pardon pour leur laisser du temps et de l’aide pour sortir de leur erreur. C’est seulement quand "tout est accompli″ pour eux aussi — autrement dit à la fin de leur vie terrestre, qui est une chaîne de miséricordes continuelles de la part de Dieu, une constante protection de l’esprit angélique en lutte contre l’esprit infernal —, c’est alors que la justice succède à la miséricorde, justice envers elle-même et envers les justes que l’on ne peut mettre sur le même pied que les pécheurs.

Que cela te serve, à toi comme à ceux qui pourraient s’étonner de mon comportement à l’égard des âmes que tu connais (Federici, Dora, Antonio, Pia et ainsi de suite), à comprendre pourquoi surabonde encore pour elles la miséricorde qui sauve plutôt que la justice qui condamne. Imitez-moi donc, pour devenir à mon exemple doux et humbles de cœur, et charitables envers votre prochain pécheur. Employez mes moyens pour sauver les pécheurs: "prière, souffrance et amour".

Et n’allez pas vous plaindre de moi ni juger mes jugements, qui sont tous justes, ni mes actes qui sont tous saints et que vous ne pouvez comprendre, étant donné les limites de vos sens et de vos affections. »

Après le Seigneur, autre reproche de la part du Père Migliorini... Faisons-en donc collection avec une sainte mortification! Comme cela s’est produit le 19 décembre à Còmpito, il devra dire tôt ou tard: « Maintenant que je connais la vérité de toutes choses, je modifie mon jugement. » Peut-être même me le dira-t-il quand nous serons tous deux de l’autre côté... Mais peu importe. Il le dira à un moment ou à un autre! J’attends cet instant.

Je sais attendre. Et je sais me taire quand je vois qu’on ne veut pas entendre des paroles sincères.

Jésus lui-même a gardé le silence quand il a compris que parler était inutile, puisque son contradicteur n’aurait pu accepter même la plus persuasive, la plus indéniable explication ou affirmation de faits malheureuse ment véridiques.

J’imiterai donc Jésus en le chargeant, lui seul, mon Maître et Juge, de me défendre, de faire briller la vérité et de prendre soin de moi : car je suis une orpheline spirituelle étant donné que le Père Migliorini ne me comprend plus...


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus est  Miséricorde et Amour


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Que la Paix de l' Amour soit en toi ! "

Message par Maud Mer 22 Juin - 7:12

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L’Esprit Saint: "L’Amour ne fait jamais défaut lors des agonies et des sacrifices de ceux qui œuvrent à la gloire de Dieu et à la rédemption des âmes."

Le 3 mai1946

La voix "superbéatifiante″ de l’Esprit Saint me dit:

« Parce que je suis au-dessus de toi. Tu te trouves dans le faisceau de mes rayons. Toute la lumière que tu reçois, c’est moi. Toute la paix dont tu jouis, c’est moi. Toute la joie que tu éprouves, c’est moi. Je me tiens au-dessus de toi, invisible mais présent. Tu es protégée, même si tu te crois seule.

Car l’Amour ne fait jamais défaut lors des agonies et des sacrifices de ceux qui œuvrent à la gloire de Dieu et à la rédemption des âmes.

Je me tenais aux côtés du Verbe immolé, même si rien ne laissait deviner que j’étais là. Il a invoqué le Père comme s’il était absent. Mais pas moi. Moi, j’étais en lui, qui élevait l’amour au pouvoir du Sacrifice. J’étais en lui, et je lui donnais la force de souffrir de l’infinie douleur du monde — du monde entier —, pour le monde. J’avais formé son corps. Il était juste que je me trouve dans le cœur de la Victime de l’Amour pour en recueillir les infinis mérites et les porter au Père. J’ai été le Prêtre du Calvaire, celui qui élève la Victime et l’offre. J’étais le Prêtre car l’Amour est toujours le prêtre du sacrifice — c’est indispensable.

Je suis au-dessus de toi, avec toi, en toi. Je te donne la force de souffrir et je t’offre au Père, toi et ta souffrance. Laisse-toi immoler par l’Amour qui t’aime. Demeure en moi comme moi en toi.

Que la paix de l’Amour soit en toi. »

Cette brève mais réjouissante dictée de l’Esprit Saint, en ces premières heures du premier vendredi de mai, fête de la découverte de la sainte Croix, vient en réponse à une question que je me posais intérieurement pendant que je priais et souffrais vivement à cause d’une forte crise cardiaque

Je me disais: « Comment se peut-il qu’une personne souffre matériellement et moralement jusqu’à l’agonie, et ressente en même temps une joie si intense qu’elle donne, plus encore que la maladie, l’impression de se consumer tout en étant plus vitale que les médicaments? Pourquoi suis-je tellement heureuse, moi qui suis si malade et — le plus important — si crucifiée par le Père Migliorini à propos des écrits venus du ciel que — malgré tout ce que le Père a pu dire de contraire — je sens être jugés, qui plus est avec sévérité et mauvaise prédisposition? »

Et l’Esprit Saint, par sa voix immatérielle qu’il suffit d’approcher pour tomber en extase, me dit tout cela...

Le Père Mariano arrive avec le saint-sacrement au moment où l’Esprit Saint me salue avant de se taire. Il me trouve abattue... Mais je suppose, sans crainte de me tromper, que mes sensations ressemblent à celles des martyrs agonisants: faiblesse physique et souffrance physique totale, mais joie spirituelle au comble de ce que peut éprouver une créature encore sur la terre...


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Que ma bénédiction soit sur vous ! "

Message par Maud Jeu 23 Juin - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_22

Notre-Dame de Fatima: "La couronne de la sainteté repose sur les âmes qui savent déposer la couronne de leur humanité."
Le soir précédent, elle était apparue à l’écrivain et, par sa bénédiction, avait calmé toute souffrance.


Le 13 mai 1946

Après m’avoir tenue pendant plusieurs jours de sa neuvaine dans l’éclat lumineux de son apparition, la Vierge de Fatima s’adresse à moi:

« Mes bien chères filles, ayez l’âme de Lucie, de Jacinthe et de François, qui m’ont reçue parce qu’ils étaient simples comme leurs brebis. Sachez regarder constamment vers le haut, car la Mère ne descend pas dans la boue, mais elle se tient au-dessus de vous dans l’azur du ciel. Imitez-moi, ayez ma pureté comme vêtement de l’âme, l’âme en prière comme mes mains jointes pour implorer miséricorde pour les mortels, la douceur de mon sourire pour adoucir la vie communautaire, et surtout un cœur immaculé autant que possible, afin que mes filles héritent du cœur et de l’hérédité de leur mère: imitez-moi, aimez-moi, élevez-vous.

Je ne m’adresse pas à Maria de la Croix.[ *127] Elle est dans mon cœur l’unique berceau pour l’apaiser. La pauvre colombe épuisée peut pénétrer dans mon cœur transpercé, y demeurer pour se désaltérer aux larmes de compassion que la Mère verse sur elle, et s’y reposer en oubliant l’existence de la haine du monde, car il serait pour elle trop pénible de continuer sans que mon amour ne la console. Aimez-vous donc, vous trois et elle. Aimez-vous en moi et dans mon Fils qui vous a unies dans l’amour par un grand désir de l’aimer

A Iria, il y a une nouvelle cathédrale. Elle est belle. Mais je désire les petites chapelles des cœurs qui aiment mon cœur. Elles sont plus parfumées d’amour et plus débordantes de roses. Faites en sorte que je puisse descendre dans vos cœurs pour vous communiquer ma douceur et vous enseigner l’acceptation constante de la volonté divine. C’est cette acceptation qui a fait de moi une Reine, car ceux qui déposent leur couronne seront couronnés. En d’autres termes, la couronne de la sainteté repose sur les âmes qui savent déposer la couronne de leur humanité en acceptant de servir le Seigneur en toutes choses.

Que ma bénédiction soit sur vous. »

La veille au soir, le 12 mai, elle m’était apparue, très belle, telle que les trois bergers la virent certainement en haut du chêne vert, pour me dire avec un sourire à tomber en extase: « Je te bénis, ma fille bien aimée, de toutes les bénédictions de la Mère, tout l’amour de mon cœur pour te consoler de tout. Je te bénis ma fille bien-aimée. Je te bénis.» Malgré ma grande souffrance physique et morale, je me suis alors endormie paisiblement, comme si tout s’était calmé sous l’effet du sourire et des paroles de Marie.


(*127) C’est le nom choisi par Maria, comme cela se fait dans la vie consacrée.


Cahiers de 1946 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Notre Dame de Fatima


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Cent " Requiem " pour Maman "

Message par Maud Ven 24 Juin - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_23

Dialogue de l’écrivain avec sa mère, qui lui est apparue triste mais pacifiée.

Le 16 mai 1946

A 4 h 45 du matin.

Maman.

Maman! Elle montre une douce tristesse, Son visage est serein, certes, ce n’est plus le visage cendreux des premières apparitions mais celui de ses meilleurs moments, si ce n’est même plus en paix, comme adouci par le reflet d’une âme comblée de paix... Mais elle est triste. Elle me regarde avec une compassion pleine d’amour ; c’est un regard comme j’en aurais désiré très souvent de sa part quand elle était ma mère sur la terre, mais j’en ai bien rarement obtenu, et toujours plus faiblement qu’aujourd’hui.

Elle me regarde... Elle paraît souffrir... Mais elle n’est plus loin de moi, dans des régions de là-haut comme c’était le cas lors des premières apparitions. Elle est réellement présente, au bout de mon lit, et regarde autour d’elle — je ne sais si c’est par curiosité ou pour saluer ses affaires, qu’elle revoit autour de moi. Elle sourit à la vue de son portrait placé près de moi, elle sourit de façon plus lumineuse à sa Vierge des Douleurs, à ma miniature, puis elle regarde Jésus à la tête de mon lit et son regard est si indéfinissable que je n’arrive pas à le décrire.

Elle paraît prier et vénérer, elle paraît s’humilier en demandant pardon... Elle paraît souffrir.

Je la crois triste parce que voici deux mois que je n’ai pu faire dire une messe pour elle. Auparavant, de décembre à mars, elle s’était apaisée — j’en avais du moins l’impression — car je ne la voyais et ne l’entendais plus, comme si la messe mensuelle lui apportait quelque soulagement. Je lui dis: « Tu as raison, Maman. Mais si tu savais dans quel état je suis! Par moments, on ne s’occupe plus de moi... »

Elle hoche la tête comme en signe de dénégation...

Je poursuis: « Je ne sais à qui m’adresser pour être certaine qu’on te soulagera par le saint sacrifice de la messe... »

Elle répond: « Moi, je sais. Nous, ici, nous le savons. Mais ce n’est pas pour moi que je souffre. C’est pour toi. Pauvre Maria! Jamais comprise, jamais aimée, jamais heureuse... Même maintenant que tu es si malade et si digne d’être aidée. Que de torts ils ont tous envers toi!

— Ne souffre pas, Maman. Tu sais, je suis habituée à cet état... » Je n’ajoute rien, car je comprends que mes paroles seraient autant de reproches du passé, de son passé comme du mien...

Elle me répond: « Il m’est impossible de ne pas souffrir. Car je comprends désormais. Plongés comme nous le sommes dans un bain ardent et lumineux d’amour d’expiation, nous voyons, connaissons et apprenons ici et maintenant à aimer notre Dieu et notre prochain, que pendant notre vie nous avons si peu et si mal aimés. Les souffrances de notre prochain augmentent donc notre expiation car, une fois l’égoïsme disparu, nous savons aimer et souffrir avec lui et pour lui. Mais ne t’en afflige pas.

Cela nous sert à aller plus vite au paradis. Sois patiente, Maria. Dieu seul t’aime, mais il t’aime tellement! Et maintenant, ta mère aussi t’aime énormément, mais elle ne peut pas encore te donner tout ce qu’elle souhaiterait pour réparer. La première période, celle du remords, est terminée... et je suis dans l’amour actif. Mais je ne peux encore faire davantage que prier pour toi. Sois tranquille, cependant. Tu sais déjà aimer, par conséquent tu es protégée par l’Amour. Moi, j’apprends à connaître, instant d’éternité après instant d’éternité. Plus je connais, plus j’apprends à aimer.

Quand je saurai aimer comme cela nous était demandé, mon expiation prendra fin, et alors je pourrai faire beaucoup plus. C’est en aimant qu’on obtient le paradis et la puissance, ici comme sur la terre. Ne pleure pas, "Picceccola″ (c’est le surnom affectueux que Maman me donnait quand j'étais petite; cela voulait dire: “ma petite fille″, et elle le réservait à de très rares moments d’effusion). Le mal est celui des autres. Ce sont eux qui doivent pleurer parce qu’ils agissent mal. Ah, si tu savais combien il faut expier ici la souffrance infligée aux autres! Ils en souffriront tous. Et ce sera justice, parce qu’ils n’ont pitié ni de la créature ni des moyens employés par Dieu.

Il nous faudrait être bons autant que faire se peut. Sois donc patiente et offre à Dieu ta patience en réparation pour ta mère. C’est la meilleure des offrandes, justement parce que c’est toi qui la subis, toi seule. Ce sont tes offrandes, tes sacrifices qui me soulagent, car c’est envers toi surtout que j’ai manqué d’amour, envers toi plus que tout autre... Peppino n’est plus au nombre des vivants...

Adieu, Mario... » (autre surnom que me donnait ma mère, qui aurait préféré avoir un garçon et m’appelait "Mario″ comme pour se consoler d’avoir mis au monde une fille...). Et un frais baiser m’effleure la joue pendant que la vision s’estompe... puis disparaît lentement,

J’appelle: « Maman! Maman! Dis-moi... Es-tu plus purifiée maintenant, puisque tu parles alors que tu ne le pouvais pas auparavant? Dis-le-moi! » Mais elle est partie sans me répondre.

J’aurais encore voulu lui demander: « Quand tu étais si tourmentée en décembre et que tu m’appelais d’une voix si larmoyante, est-ce parce que tu voyais venir ce qui se préparait pour moi? » J’aurais encore voulu ajouter: « Pourquoi Papa ne vient-il jamais? N’est-il donc pas en paix, ou l’est-il tellement qu’il agit du Paradis sans venir? » Mais elle ne m’en a pas laissé le temps. Je reste sur mes interrogations, mais avec une impression de réconfort paisible...

(Note, à 10 h du matin). A tel point que, après une nuit de souffrance continuelle qui m’a empêchée de dormir, je m’assoupis doucement, le chapelet encore dans les mains car, après avoir récité cent "Requiem" pour Maman, j’avais commencé à dire mon chapelet.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Mère de Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Celui qui a des oreilles qu' il entende ! "

Message par Maud Sam 25 Juin - 7:03

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_24

Jésus lui fait répondre à une lettre du Père Migliorini par des passages de l’Evangile.

Le 21 mai 1946

La vision[*128] est interrompue par une lettre du Père Migliorini qui m’arrive de Rome, et Jésus me dit:

« Ouvre-la et lis-la » ce que je fais. Et franchement, je ne saurais que répondre... Pendant que je réfléchis en la relisant, la voix très aimée de mon Seigneur me fait sursauter tant elle est proche de moi.

Il dit:

« Réponds-lui ceci en mon nom:

La Sagesse et l’Evangile le disent, si bien que vous ne pouvez nier ces saintes paroles: "Jésus enseignait à Nazareth, dans sa patrie, et dans leurs synagogues... et tous étaient scandalisés par lui... Et il ne fit guère de miracles en raison de leur manque de foi″ (Matthieu et Marc)... "Jésus vient à Nazareth où il avait été élevé. Il entra suivant sa coutume dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture... Et il dit : 'Oui, je vous le déclare, aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie’... Tous furent remplis de colère... ils le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline sur laquelle était bâtie leur ville, pour le précipiter en bas″ (Luc). "Alors il se mit à invectiver contre les villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties.

'Malheureuse es-tu, Chorazin! Malheureuse es-tu Bethsaïda... et toi Capharnaüm... car vous ne vous êtes pas converties au Seigneur’ ″(Matthieu). "Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés... eh bien, elle va vous être abandonnée, votre maison. Et je vous le dis, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le temps où vous direz : 'Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient’ ″(Luc). "Quand il approcha de Jérusalem, il pleura sur elle. Il disait: 'Si toi aussi tu avais su... tu n’as pas reconnu le temps où tu as été visitée’ ″ (Luc)

Voilà, c’est dit. Bethléem ne voulait pas du Seigneur. Nazareth ne voulait pas du Seigneur. Capharnaüm ne méritait pas le Seigneur, tout comme Bethsaïda et Chorazin. Et Jérusalem a haï le Seigneur parce qu’elle ne "l’a pas reconnu à sa parole″. Nombreux sont les "christ″ et nombreux ceux qui opposent aux "christ″ et à leur mission ce que les villes de Palestine opposèrent à leur Sauveur et Maître. Dis-le, et ajoute: « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende, que celui qui a assez d’intelligence pour comprendre comprenne, que celui qui fait preuve de charité agisse.

Le reste sert de leçon entre toi et moi, mon porte-parole, et que ma paix, ma grâce, mon amour et celui du Père et de l’Esprit Saint soient avec toi. »

Ma vision reprend alors...

(*128) Cette vision concerne un épisode de "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″.

Cahiers de 1946 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Celui_10


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtora : " Souris, ma fille , et espère ! "

Message par Maud Dim 26 Juin - 7:25

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_25

Marie: "Je te suis apparue en habit de servite parce que l’on enfreignait trop les décrets de Jésus sur l’Œuvre."

Le 26 mai 1946

5e dimanche après Pâques.

L’explication d’Azarias — qui viendra sûrement — est précédée ce dimanche par le sourire de la Vierge Immaculée, qui m’apparaît; elle porte le même vêtement blanc qu’à Lourdes et qu’à Fatima, mais sans ceinture bleue ni cordon doré. Un simple cordon aussi blanc que le vêtement lui tient lieu de ceinture, et le doux or de ses cheveux est visible, car elle ne porte ni voile ni manteau.

C’est la Femme douce vêtue de blanc comme elle l’était souvent l’été à Nazareth, à cette différence près que, maintenant son vêtement est plus splendide que toute étoffe terrestre: il ressemble vraiment à du lin de l’au-delà. Depuis hier soir, elle me réconforte et se sourit. Quand je souffre au point de ne pouvoir dormir — ce qui me permettrait de m’évader quelques heures des croix trop nombreuses qui m’oppressent —, je la retrouve, toujours présente, chaque fois que je sors d’un demi-sommeil interrompu, qui est l’unique repos de mon corps épuisé, exténué, puisqu’il ne peut se reposer dans un vrai sommeil. Sa blancheur, l’émanation pure de son corps glorifié et l’expression indescriptible de son visage rayonnent comme une étoile dans l’obscurité de ma chambre et dans mon cœur affligé.

La nuit se passe ainsi, et la douce Mère est encore là le matin venu, puis au cours des heures de la journée qui suivent. Seule en sa compagnie, je la vénère par les mots muets de l’âme, et je ne demande rien parce que je sais qu’elle sait tout, parce que je sais qu’elle est ici pour me consoler, de sorte qu’il est inutile de demander : la Mère anticipe toutes les requêtes de ceux qu’elle sait être ses enfants... Les heures passent à penser ainsi.

Beaucoup diront: « Moi, j'aurais demandé ceci et cela. » Moi, si j’ai une demande latente au fond du cœur, ce ne peut-être que celle-ci: « Fais ce que tu sais être le meilleur. » Je ne demande rien pour moi, rien. Dieu sait ce qui est le mieux, et Marie de même. C’est pourquoi je dis: « Faites pour le mieux... », et ma paix est absolue: une paix qui plane au-dessus de tout ce que les hommes déchaînent par leurs méchancetés, leurs égoïsmes, leurs lâchetés, et leurs mensonges et tout ce qui est mauvais, en soufflant tout cela sur la petite mer de mon âme qui, d’elle-même, est paisible puisqu’elle reflète le ciel. Je pense: quel châtiment auront ceux qui troublent les âmes consacrées au service du Seigneur?

Marie la toute pure me répond alors:

« Ce que Jésus t’a expliqué dans de nombreuses dictées. Dans ton cas, tu as toi-même remarqué à plusieurs reprises que cela se vérifie. Il est inutile en effet de donner d’autre nom à ce qui advient à celui ou celle qui a manqué à sa mission auprès de toi ou t’a causé douleur et trouble. Ce nom, c’est celui que tu connais.

Ma fille, te souviens-tu de ce moment de triste paix où je te suis apparue en habit de servite et où je t’ai attirée contre moi, sous mon manteau noir, pour te protéger tout en pleurant les yeux tournés vers le nord ?[*129] Je t’explique maintenant la signification de cette vision prophétique.

Même si je ne puis t’en donner les raisons, mon Fils t’avait placée sous la protection des servites de Marie, car tu ne peux rester seule, ma fille, avec ton grand trésor. L’Eternel m’avait accordé, à moi aussi, la protection d’un époux — inutile pour engendrer mais nécessaire pour me protéger —, au moment où le Trésor du ciel et du monde allait descendre en moi.

Ma Maternité divine aurait certainement pu s’accomplir sans Joseph. Mais la Sagesse de Dieu m’imposa un époux, premièrement à cause du scandale qu’aurait été une femme non mariée engendrant un fils, deuxièmement pour le signal qu’une telle maternité dans une femme innocente aurait donné à cet inlassable scrutateur des âmes qu’est Satan, enfin parce qu’un enfant a besoin de la protection d’un père. Toutes ces raisons me sont devenues claires à partir du moment où l’Esprit Saint descendit en moi en me rendant mère. Je compris alors la justice de mon mariage, que jusqu’alors j'avais accepté par simple obéissance.

Eh bien, ma fille, Jésus t’avait accordé une protection à toi aussi. Cette protection-là. Ne cherche pas à savoir pourquoi ce fut celle-ci et non une autre. Autant se demander pourquoi le douzième apôtre fut Judas de Kérioth et non, par exemple, l’un des saints et humbles bergers. Eh bien, moi, je t’ai accueillie sous le manteau noir des servites; je pleurais dans cet habit parce que je voyais — tu peux deviner où se portait mon regard — que l’on enfreignait trop les décrets de mon Jésus sur "L’Œuvre″, sur son instrument et sur la manière dont l’un comme l’autre étaient traités.

Afin que tu ne sentes pas un trop grand vide là où Jésus t’avait placée pour une raison particulière et toujours adorable, je t’ai attirée contre moi, sur mon cœur, pour te faire sentir la protection de la Reine de l’ordre et des enfants de cet ordre qui, à la suite d’une vie parfaite, sont au ciel avec moi, et je t’ai protégée de mon manteau pendant que je pleurais pour ceux qui manquaient à leur devoir.

Ma fille, ne te décourage pas. Souviens-toi de ta Mère même en ces circonstances. Comme tu ressembles à ta Mère lorsque, étrangère à Bethléem et portant la Parole incarnée, elle frappait aux portes en vain pour réclamer aide, hospitalité, pitié! Elle demandait davantage pitié pour la Parole qu’elle portait que pour elle-même, pauvre femme lourde de sa maternité et fatiguée par la longue route... Notre Jean dit bien la vérité sur ces rejets, sur cette lenteur à comprendre, sur ces tiédeurs ou ces froids quand il s’agit d’accueillir la Parole: "Le Verbe, la Lumière, brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point comprise...

Le Verbe était la vraie Lumière... et le monde ne l’a pas reconnue. Il est venu dans son propre bien et les siens ne l’ont pas accueilli″. Et pour ne pas l’accueillir, lui, ils ont repoussé aussi celle qui le portait et qui, aux yeux d’Israël, n’était qu’une pauvre femme à qui "il était impossible que Dieu se soit donné″". C’était par conséquent un escroc, une menteuse qui cherchait par cette supercherie à obtenir des protections et des honneurs immérités.

C’est toujours comme ça, ma fille bien aimée. Nous sommes mal vues, persécutées, méprisées, incomprises, parce que nous apportons la Parole que le monde refuse d’accueillir. Fatiguées et affligées, nous allons de cœur en cœur en demandant: "Par pitié, accueillez-nous! Pitié pour vous-mêmes, et non pour nous. Car nous, dans ce don que nous vous faisons, nous portons certes notre fardeau, notre croix de créatures, mais nous y trouvons aussi notre paix et notre gloire d’âmes, et nous ne demandons rien de plus.

En revanche, nous sommes tourmentées et pleines de zèle pour la Parole, la Parole que nous portons afin qu’elle soit donnée à tous ceux pour qui elle nous a été remise, car elle est Vie...″ A Bethléem, après que la gloire du Seigneur s’est manifestée par la Résurrection et que son enseignement se répandait dans le monde, nombreux sont ceux qui auraient voulu avoir accueilli celle qui portait la Parole pendant cette nuit glacée de Casleu afin de pouvoir dire: "Nous l’avons reconnue." Mais il était trop tard!

Le temps de Dieu vient et passe. Et les regrets tardifs ne réparent pas l’erreur. Cela devrait être rappelé à qui de droit.

Quant à toi, ne t’afflige pas. Aux yeux de Dieu, tu es justifiée comme je l’étais, moi, pour donner le jour au Roi des rois dans une grotte fétide. Ce n’est pas nous qu’il faut blâmer de ne pas honorer dignement le Verbe qui se répand, mais ceux qui nous empêchent de l’honorer publiquement. L’encens de notre amour et de notre adoration secrète suffit à remplacer tout autre honneur qu’on refuse de rendre au Verbe déposé en nous.

Souris, ma fille, et espère: rappelle-toi que le Tout-Puissant peut même susciter des fils à Abraham à partir des pierres, et qu’il ne te laissera pas sans le réconfort et l’aide de directeurs spirituels prêtres; il suscitera pour cette tâche la personne appropriée, de la même manière qu’il t’a accordé ton maître angélique au moment propice, pour ton plus grand réconfort... »

Plus glorieuse et plus douce que jamais, Marie resplendit lorsqu’elle reçoit le salut d’Azarias, dont la lumineuse présence paraît bien pâle par rapport à la Vierge éclatante de lumière. Azarias, toujours agenouillé, les bras croisés sur la poitrine, la tête inclinée devant Marie comme s’il était devant un autel, parle alors.[*130]

(*129) Le 15 octobre 1944, voir "Les cahiers de 1944″
(*130) Voir, dans "Le livre d’Azarias ", le commentaire de la messe du 5e dimanche après Pâques.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Après quoi , le Seigneur répondra "

Message par Maud Lun 27 Juin - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_26

Azarias dicte à l’écrivain une réponse brève mais précise à une lettre du Père Migliorini.

Le 28 mai 1946

Je reçois une lettre du Père Migliorini... Azarias m’ordonne:

« Ecris au Père ces mots: "Le Seigneur veut que moi, Maria, j'attende que soit passée la neuvaine à l’Esprit Saint pour vous répondre, c’est-à-dire après la Pentecôte.

Jusqu’à ma réponse, qui ne fera que vous transmettre la volonté de Dieu sur notre cas, vous, mon révérend, ne devez tenter aucune démarche définitive en ce qui concerne ma question.

Renseignez-vous amicalement, interrogez avec douceur le Père Général (vous pouvez maintenant le faire) ainsi que les révérends conseillers ou leurs amis, et transmettez-moi vos conclusions avant le 9 juin, après quoi, le Seigneur répondra.″ »

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Ange Azarias


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Coeur de Jésus , Trône du Dieu Amour"

Message par Maud Mar 28 Juin - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_27


Leçon de l’Esprit Saint sur le Cœur du Christ.

Le 1er juin 1946

J’étais en train de mettre en ordre mes prières du mois de juin et je n’étais pas sûre s’il fallait que celle à l’Esprit Saint précède celle au Sacré-Cœur, L’Esprit Paraclet se précipite alors sur moi, accompagné d’une vague de bonheur et de paix. Il me dit:

« Tu peux placer la prière à moi avant toute autre, sans crainte d’offenser le Cœur aimant de Dieu.

Ce Cœur existe parce que je l’ai formé. Moi, l’Amour, je suis celui qui ai engendré l’Humanité du Verbe, et son Cœur est l’amour des amours de l’Amour divin, c’est l’Ame la plus ardente du Feu trinitaire. Le Père, le Verbe et l’Esprit Saint habitent ce Cœur, mais puisque l’Esprit Saint est celui qui fait l’unité des  deux premières Personnes et avec elles , et qui forme avec elles la Sainte Trinité, il est l’ hôte élu du Cœur aimant . Dieu tout entier se complait dans le Cœur et y  habite.
.
. S’il est dit en effet que vous êtes les temples de l’Esprit Saint et si l’on peut présumer que, dans les limites de la finitude humaine, le trône de l’Esprit se trouve dans l’organe qui produit la vie et suscite les affections, quel trône aurai-je jamais, dans ce temple plus sacré que tout autre construit par l’homme ou érigé par lui, qui soit plus beau, plus saint, plus sacré, plus mien que celui-là?

Le Cœur de Jésus Christ! Il est formé des feux de la Charité et des lys de la Toute-Pure! Si les hommes savaient comprendre ce qu’est le Cœur du Christ! Mais les séraphins peuvent à peine pénétrer dans l’incandescence de cette perfection d’amour qu’est le Cœur de Dieu, Perfection de la perfection. Observe ceci, mon âme:

Dieu, l’Incorporel, l’Eternel s’orne de l’organe parfait dans la parfaite création de l’homme et y renferme le paradis tout entier pour qu’il soit témoin du sublime anéantissement du Verbe et se perfectionne en charité. Si les anges pouvaient dévoiler les mystères du ciel, ils vous diraient qu’à l’évangélisation de la terre par le Christ enseignant a correspondu la grande leçon donnée à tous les chœurs célestes sur la manière de parvenir à l’amour parfait: grâce à l’anéantissement d’un Dieu jusqu’à la mort, par amour de Dieu et des hommes.

Saint, trois fois saint Cœur du Christ, Soleil rayonnant sur lequel toutes les lumières du ciel viennent se fixer, glorification de la matière qui a mérité de partager la gloire de l’âme, puisqu’il a atteint la perfection de la charité, de la force, de la justice, de la tempérance et de l’obéissance! En effet, rappelez-le-vous tous, très chers enfants de la Sagesse, le Christ était chair et âme comme tout homme ; or, par un insondable décret, il a dû connaître la tentation bien qu’il soit sans tâche. Il était l’Homme.

Il était le nouvel Adam. Il devait montrer comment le premier aurait dû agir pour posséder la gloire sans connaître les tourments, et comment il lui était possible d’obtenir la gloire sans souffrance, uniquement en faisant héroïquement la volonté du Créateur.

C’est ce que le Christ a montré. Puis il a souffert et il est mort en réparation de ce qu’Adam avait commis. Or tout cela — obéissance, résistance aux tentations, bonne volonté, générosité, pardon, sagesse, sacrifice — a jailli du Cœur qui bat maintenant au ciel pour chacun d’entre vous, pour toi, pour tous ceux qui ont compris l’Amour.

Dieu est Amour. Le Cœur de Jésus-Dieu est le trône du Dieu Amour. »


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Cœur de Jésus , Trône du Dieu Amour


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Soyez dans Ma Paix , unis à Moi "

Message par Maud Mer 29 Juin - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_28

La Divinité: "Pour la vierge qui s’immole, seul l’amour parfait est désirable.″
Le Seigneur donne des instructions concernant l’Œuvre pour les servites de Marie.


Le 2 juin 1946

La Divinité dit:

« Ne désirez pas, pour le lys qui s’immole, d’autre rosée que celle d’un amour de plus en plus parfait. Que l’amour du sang lui-même ne vous pousse pas à sortir de la justice. Ne lui souhaitez donc pas autre chose que ce qu’il y a de plus parfait. Enfin réjouissez-vous de ce que la vierge sage alimente sa lampe de son amour parfait si bien que, lorsque l’Epoux paraîtra sur la route, elle sera prête à sortir à sa rencontre. »

Le Seigneur dit:

« Que la paix soit avec vous et que le Paraclet vous baptise dans son Feu afin que vous soyez mes témoins et les gardiens de ce prodige que je vous ai accordé par amour pour vos âmes et pour l’ordre, si cher au cœur immaculé et transpercé de ma Mère, votre Mère et celle de tout croyant dans le Seigneur.

Je ne m’adresse pas à mon serviteur Romualdo, ni à aucun autre serviteur en particulier qui exerce actuellement dans l’ordre des fonctions qui le distinguent et lui donnent quelque pouvoir. C’est à l’ordre[*131] que je m’adresse.

Tant que je me suis trouvé dans le groupe des apôtres et des disciples, je n’ai permis aucune distinction ni pour moi ni pour les autres, de sorte que l’enseignement, l’amour comme les reproches s’adressaient à tous pareillement : je ne voyais pas en effet Pierre ou Jacques, Jean ou Matthieu, André ou Judas Iscariote, Etienne ou Elias, Matthias ou Abel, mais je voyais en eux mon Eglise, cette Eglise où, si une hiérarchie est nécessaire, celle-ci n’est pas séparation ou différence mais toujours fraternité, puisque l’Eglise est l’organisme parfait et homogène dont moi, le Christ, je suis la Tête et vous tous les membres.

De la même façon, je m’adresse à l’ordre, auquel ma charité a voulu confier un don et une mission à cette époque où les ténèbres antichrétiennes s’épaississent pour aveugler les âmes et où les fièvres de doctrines maudites s’insinuent pour tuer tandis que le troupeau dont j'ai pitié dépérit de faim et de froid.

Les êtres passent. Aujourd’hui, ils existent, demain ils ne seront plus. Comme l’herbe se dessèche après une courte saison, ils deviennent poussière et leur nom même est oublié. Bienheureux ceux dont le nom est inscrit dans les cieux pour avoir fait ma volonté. Mais l’ordre demeure, et il lui faut poursuivre ce que la Règle ou la mort peuvent interrompre. Voilà ce que je veux.

C’est pourquoi je ne m’adresse pas à mon serviteur Alfonso — qui est à la tête de l’ordre —, ni à mon serviteur Romualdo, en qui la grâce accordée gratuitement par ma bonté crée une obligation d’obéissance et de reconnaissance envers son Donateur pour ne pas se transformer en disgrâce.

Non, ce n’est pas à eux que je m’adresse, mais à l’ordre, à qui j’indique cette voie. Et je la lui indique en vue de la sagesse, de la justice et de la charité.

Ma Volonté, manifestée clairement et constamment depuis le début de cet ouvrage — Romualdo le sait parfaitement — c’est que ma Parole soit connue, diffusée, utilisée par des consacrés et des fidèles, alors que l’instrument doit rester inconnu jusqu’à sa mort. On ne saurait féliciter la plume d’un écrivain, pas même sous l’impulsion d’un de ces stupides enthousiasmes des foules: c’est l’écrivain qu’on célèbre. Maria est ma plume, rien de plus.

C’est moi l’écrivain. Il s’agit de ma Pensée. Je peux donc en disposer comme je l’entends. Or je veux que ma Pensée, traduite en mots par un élan d’amour, serve à vivifier ceux qui meurent sur cette terre où les forces du mal sont si actives.

Je vous remets en mémoire le dragon rouge de l’Apocalypse, dont la queue balayait et précipitait le tiers des étoiles[2]. Et je vous rappelle que, après avoir tendu un piège à la femme — qui, "au désert, au lieu où Dieu lui avait fait préparer une place pour qu’elle y soit nourrie un temps, deux temps et la moitié d’un temps″, fut secourue et sauvée des flots de la Haine infernale —, il alla se poster sur les sables.

Je vous rappelle encore que, furieux de ne pouvoir la détruire, le dragon "porta le combat contre le reste de la descendance de la Femme, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus". Je vous rappelle enfin que ces derniers furent séduits et troublés par les paroles et les prodiges de la Bête et qu’ils la suivirent en foule. Seuls les saints furent vaincus par la mort, mais non pas celle de l’âme.

Qu’est-ce qui sanctifie? La connaissance toujours plus approfondie de Dieu, donnée pour contrebalancer la prédication de plus en plus étendue, active et corrosive de la Bête, annoncée par des moyens adaptés aux temps modernes, des moyens qui pénètrent là où les personnes ne peuvent aller. Je vous l’ai dit: "Les fils de ce monde sont plus avisés que les fils de la lumière(*132).

Ils utilisent des moyens nouveaux et leur subtile propagande pénètre là où l’immobilisme des fils de la lumière ne pénètre pas. De nos jours, les livres sont destruction, parce qu’ils envahissent.

Pourquoi donc ne pas contre-attaquer en détruisant ce que les hommes des ténèbres édifient sur les décombres de ce qui m’appartenait avant qu’ils ne l’abattent? Semez sur les ruines et, par ma grâce qui accompagnera vos efforts, de nouvelles plantes de sénevé y pousseront: c’est la plus petite des graines, mais son feuillage est si touffu qu’il abrite les oiseaux sans nid.

Un trop grand nombre d’âmes ne sont pas établies dans la foi, tout simplement parce qu’elles ne savent pas, ne me connaissent pas. Avoir un pauvre souvenir d’un Dieu Homme mort sur une croix, ce n’est pas me connaître, Me connaître, c’est connaître toutes les formes de l’évangélisation du Christ, du sacrifice du Christ, de l’amour du Christ Homme et Dieu. Les églises sont-elles vides ou à moitié vides? Qu’on entre dans les maisons! Levez-vous, vous qui dormez! Levez-vous, vous les timides! Ce n’est pas le temps de dormir.

Quand la barque est menacée de couler sous les vagues, est-ce à moi de vous crier, à vous qui dormez: "Levez-vous si vous ne voulez pas périr″ ? Est-ce à moi de vous dire: "Renforcez votre foi″? Qu’il n’en soit pas ainsi. Voyez combien périssent ou sont séduits parce qu’ils ne possèdent que le pain empoisonné des hérésies de toutes sortes, ou bien parce qu’ils sont assourdis par la voix des faux prophètes au service de la Bête.

Aidez le Maître qui a pitié de ces foules et vous procure le pain pour qu’elles ne meurent pas dans le désert. Distribuez ce pain. Comment? Je vous l’ai dit depuis longtemps, et je vous le répète.

I.Cherchez à obtenir une approbation qui défende l’Œuvre et lui serve de garantie. Cherchez-la immédiatement et ne renoncez pas avant de l’avoir trouvée.

II
. Faites imprimer le cycle évangélique, qui se compose de trois parties: la conception, la naissance, l’enfance et le mariage de Marie; l’Annonciation, ma conception, ma naissance, mon enfance et mon adolescence; les trois années de vie évangélique.

Je veux les deux premières parties, car la mesure de l’infinie bonté de Dieu, de sa puissance, de son pardon commencent réellement avec la formation de l’Immaculée dans le sein d’Anne. C’est dans le premier battement du cœur embryonnaire de Marie, la fille de Joachim et d’Anne, que la Bonne Nouvelle trouve son premier frémissement. Quant à vous, servîtes de Marie, vous devriez plus que tout autre comprendre et croire fermement que la connaissance de Marie prépare à la connaissance du Christ.

C’est Marie qui remporte la victoire. Satan s’éloigne de celui qui aime et connaît Marie. Et quand Satan s’éloigne, moi j’entre et je peux agir. Jean fils de Zacharie est surnommé le Précurseur. Il le fut en effet, pendant quelques courtes années. Marie, elle, le demeure pour l’éternité. Les apôtres furent surnommés les Douze. Ils le furent en effet, pour un temps plus ou moins long. Marie est apôtre pour l’éternité. C’est pourquoi Marie précède le Christ et prépare les âmes à la vraie connaissance du Christ.

Je voudrais que, de cette nation où ma grâce s’est tellement répandue, où se trouve le Siège apostolique mais où il y a tant à reconstruire pour la sauver, mon œuvre se propage. Or si l’Italie est une partie du monde chrétien, elle n’est pas tout le monde chrétien.

Et mes lumières, celles des pasteurs éclairés, capables d’entendre la Voix de Dieu et de l’approuver pour qu’elle soit portée aux hommes — c’est en effet un don de mon divin Cœur aux hommes qui me sont chers, car c’est pour eux que je suis venu souffrir et mourir —, ces lumières se trouvent dans le monde chrétien et catholique tout entier. Les autres dictées seront réservées pour l’avenir.

Pas de demi-mesure. Je veux une approbation sûre. Que le porte-parole reste parfaitement inconnu. Elle ne demande rien d’autre (et vous ne pouvez refuser de lui accorder ce qu’elle demande), à savoir:

1.Que "l’Œuvre″ soit publiée avec toutes les garanties nécessaires,

2
. Que l’ordre la soutienne spirituellement, non seulement par l’assistance ecclésiastique d’un prêtre qui lui administre les sacrements comme à tout autre catholique, mais également par la direction spirituelle et morale d’un prêtre pris parmi les meilleurs; les âmes choisies pour être des missionnaires extraordinaires ont en effet deux fois, trois fois, dix fois plus besoin d’un directeur sacerdotal. Le ciel parle par l’intermédiaire de choses du ciel.

Le prêtre doit veiller sur la créature suspendue entre ciel et terre, devenue signe transpercé par les flèches de la volonté divine, de la haine ou de l’exaltation humaines; plus que toute autre créature, elle est sans défense à cause de sa mission qui l’éloigne trop du monde, l’absorbe, lui donne une sensibilité subtile, l’effraie par sa dimension, enfin suscite en elle les craintes d’une tromperie diabolique, la peur de ne savoir répondre aux attentes de Dieu et donc de lui déplaire.

Que l’ordre la soutienne donc, et lui apporte même une assistance matérielle, Vous avez devant vous le miracle permanent d’un être fini, et néanmoins fécond parce que je le veux.

Mais mon miracle ne doit pas supprimer votre charité. Un cœur déplacé, atrophié, arythmique, épuisé; des poumons asphyxiés, lacérés, mal cicatrisés; une fièvre constante et en augmentation; une spinite qui enflamme, paralyse, durcit nerfs et vertèbres; les séreuses, le foie et les reins atteints: voilà la loque toujours pleine de bonne volonté, toujours héroïque et joyeuse, qui écrit des heures durant.

Voilà la loque qui dicte et dicte encore à celui qui dactylographie. Voilà la loque qui, après avoir écrit parfois cinq heures de suite puis dicté pendant cinq autres, doit corriger, relire, attacher, faire sa correspondance, réfléchir, faire preuve de charité...

Mes enfants! Qui de vous pourrait en faire autant pendant un an, deux ans ou trois ans ? La dictée mise à part, elle le fait depuis trois ans. J’ai pitié d’elle, au point de ralentir les visions pour lui laisser le temps de se reposer. Si les choses avaient progressé comme jusqu’en février, l’Evangile serait aujourd’hui achevé. Mais vu la manière dont cela a avancé, nous en sommes à Elul et il manque les mois de ministère continu en Judée, au cours desquels les pages de l’évangile de Jean vont revivre.

Car s’il est vrai que la révélation s’achève par Jean, il est tout aussi vrai que bien des passages de son évangile sont mystérieux, et moi seul puis le rendre limpide, acceptable non seulement par la foi mais aussi par l’intelligence.

Par conséquent, je veux qu’un prêtre remplace le Père Romualdo ici, sur le lieu de résidence du porte-parole, pour faire une première copie des manuscrits. Après avoir été corrigée par le porte-parole, celle-ci sera expédiée à Rome, au Père Romualdo qui poursuivra le travail. J’approuve l’aide qu’apporte le Père Corrado (*132] à Romualdo pour rechercher et corriger les erreurs de copie. Gardez toujours à l’esprit que la moindre erreur peut donner à une phrase un sens opposé au dogme et à la doctrine.

C’est pourquoi lisez, relisez, comparez pour ne pas donner aux adversaires l’occasion d’y déceler des erreurs. Je veux enfin que la correction des trois parties (les deux pré-évangiles et l’Évangile proprement dit) soit accomplie une dernière fois par le petit Jean, à l’aide du texte manuscrit.

L’instrument n’attend aucun remerciement. Sa fatigue fait sa joie, son sacrifice est son pain, ma gloire et le bien des âmes sont le but de son immolation, qui a précédé de plusieurs dizaines d’années sa condition actuelle de porte-parole.

L’instrument ne veut qu’une chose: que ma Volonté soit faite. Il ne vous sollicite aucun profit financier. Il ne vous sollicite pas d’honneurs. Il sollicite votre charité, au nom de Dieu, comme sœur, comme catholique, comme malade. Il vous prie de le protéger et de protéger "l’Œuvre". Je vous l’ai moi-même demandé avant elle. Or je ne décrète rien d’impossible

L’instrument n’a qu’un désir : mourir après avoir eu en main un volume de "l’Œuvre" approuvé par l’Eglise par l’intermédiaire de l’un de ses Ordinaires. Mourir en sachant que le fleuve de lumière qui est passé par lui pour parvenir aux hommes se déverse pour nourrir les hommes, les éclairer, les conduire à moi. L’instrument ne demande pas, ne pense pas à quelque glorification future.

Il réclame en revanche que le Seigneur soit glorifié et que soit défendue son innocence sur laquelle Satan se précipite pour s’en prendre au Seigneur par le biais de son porte-parole. Ne permettez pas que l’Ennemi l’entraîne dans des découragements immérités.

Et faites attention. Le porte-parole est une lumière qui s’étend. Agissez, comme le font les autres. Agissez avec justice et charité, comme les autres le font avec injustice et manque de charité. Agissez immédiatement. Votre formation, votre foi, votre obéissance comme le véritable aspect de votre âme se verront en fonction de la manière et du moment où vous agirez pour accomplir ce que je veux et ce que requiert la charité à l’égard du porte-parole. Ma grâce et ma bénédiction descendront alors, proportionnellement à votre perfection, sur l’ordre et sur chacun personnellement, pour vous protéger et vous réconforter.

Soyez dans ma paix, unis à moi, connaissez-moi et défendez-moi dans ma créature dont je me sers pour vous, pour tous, et que je vous ai confiée."


(*131) Il s’agit de l’ordre des servites de Marie auquel appartenait le Père Romualdo M Migliorini. A l’époque, le prieur général de l’O.S.M. était le Père Alfonso M. Benetti, cité plus loin.
(*132) Luc 16, 8



Cahiers de 1946  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Je_vou10
" Je vous donne Ma Paix "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta " Ma petite " voix " fidèle , ne souffre pas ! "

Message par Maud Jeu 30 Juin - 7:15

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_29

Jésus console l’écrivain bouleversée et amère

Le 17 juin 1946


Bouleversée, amère, doutant de tout et de tous — et même de la Voix bénie —, à cause du comportement des hommes vis-à-vis de "l’Œuvre″, je me sens décidée à résister à ce que j’en arrive à considérer comme une tromperie diabolique : je me dis en effet que, "si c’était lui, le Seigneur, qui dicte, il saurait protéger ses dictées″. Et je bois le plus amer des calices...
Mais la Voix de Jésus, angoissée, insistante, pleine d’amour malgré son anxiété, m’appelle pour me dire:

« Maria! Maria! C’est moi. Comment peux-tu en douter? Même dans cette tempête, ton âme est-elle troublée? Non. Elle est en paix. Elle ne craint ni la mort corporelle parce qu’elle est en paix, ni le Seigneur. Elle ne le craint pas, parce que je suis la Paix. Je te l’ai dit au début des dictées: "Un signe que c’est bien moi, c’est la paix que je transmets."
Ah, Maria! Ma Maria! Ne délire pas .

N’en viens pas à ne plus me reconnaître... Jean! Mon petit Jean! C’est Jésus! C’est ton Jésus qui t’appelle, qui souffre avec toi, qui pleure de te voir tellement rongée de douleur que tu n'arrives plus à me reconnaître. Maria, ma violette, mais ne vois-tu pas que c’est ton Rédempteur, ton Seigneur, ton Amour? Ma pauvre, pauvre fille!

Et que devrais-je dire à ceux qui te mettent dans cet état? Pour ne rien dire de terrible, je garde le silence à leur endroit. Mais malheur à ceux à qui la Parole ne parle plus! Viens, ma pauvre fille, ici, comme ça, sur mon cœur, dans mes bras. Ici, comme un enfant apeuré. Ma Maria! Ma petite "voix" fidèle! Ne souffre pas. Ne résiste pas à ma parole.

N’aie pas peur d’être trompée. Je vais si bien te consoler que je te persuaderai, que je te reconquerrai, toi qui, en ce moment, adores Dieu mais crains celui qui te parle. Je suis pour toi un père, une mère, un époux, un frère, un ami, un prêtre, tout. Je te l’ai dit.

Voici l’heure à laquelle je suis tout, l’heure à laquelle tu en es venue — comme je te l’avais prédit — à rester avec moi seul, car les hommes ne peuvent suivre leurs victimes jusqu’à la croix, ils sont plutôt des tortures dans la torture de la victime. »

Puis il me prend, malgré ma réticence, et me console... Il était temps, parce qu’ils me font mourir en m’ôtant la paix qui consiste à ne pas craindre...


Cahiers de 1946- Dictées  de Jésus à Maria Valtorta


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Jésus console


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Adoration , au Ciel , du St Sacrement "

Message par Maud Ven 1 Juil - 6:35

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_30

En la fête du Saint-Sacrement, Azarias fait comprendre à l’écrivain ce qu’est l’eucharistie pour le ciel

. Le 20 juin 1946


Fête du Saint-Sacrement.

Azarias s’annonce par l’un de ces chants angéliques très doux et ineffables qui restent dans mon âme comme les choses les plus célestes que j’aie jamais appréciées. La beauté, les effets de la lumière et des chants du paradis sont indescriptibles.

Si les paroles de mon Jésus, avant-hier, ont déjà calmé mon angoisse, ce chant achève de me replonger dans la paix complète, solennelle et pourtant joyeuse qui est mon élément depuis que je suis l’instrument de mon Jésus adoré. J’écoute ce chant en écrivant, cette pure mélodie qui n’est pas parole mais seulement son d’une douceur qui vous porte à la béatitude.

Oh, je ne saurais le décrire! J’écoute... et je comprends plus de choses à ce moment que pendant des mois de méditation personnelle. Je sais que, passé cet instant, je ne pourrai pas même expliquer ce que j’ai compris. C’est trop sublime! Néanmoins, le fruit de ce que j'ai compris restera au fond de mon âme …

Ce chant me fait comprendre ce qu’est l’eucharistie pour les cieux, pour ceux qui y habitent… Ce chant m’éclaire sur l’ardent désir des anges d’obtenir ce Pain... Oh...!


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Saint_10
Adoration , au Ciel du St Sacrement par les Anges



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Souffrance de Maria , privée d' hostie "

Message par Maud Sam 2 Juil - 7:08

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_31

L’écrivain souffre un vrai supplice car elle est privée de la communion. Le Seigneur la console, mais se montre fort sévère à l’encontre de ceux qui lui causent une telle douleur.

Le 12 juillet 1946[*133]

Vendredi

Je pleure, parce qu’on est vendredi, jour de la communion, et que j’en suis privée... Ma souffrance, toujours intense, devient atroce. Toute mon âme gémit sous sa blessure et mon corps souffre comme s’il était touché à mort…

Au milieu de mes larmes, je pense à mes confrères cruels comme aux bons, et je suppose que les bons souffrent avec moi et pour la même cause que moi. J’offre donc ma douleur pour atténuer la leur et arracher à Jésus un "oui″ définitif concernant les manuscrits, Car, cette fois, sa divine intransigeance ne cède à aucune prière.

Le Seigneur vient me consoler par ces mots:

« Me voici, petit Jean. Ils t’empêchent de n’être que ceci : moi en toi, toi le ciboire qui me contient, pour notre joie commune. Petit, petit Jean, aimons-nous et que l’amour soit fusion. Viens sur ma poitrine, petit Jean, comme le faisait l’autre Jean, et que mon amour vienne en toi te donner ce qui t’est refusé… »

L’union suscite la confiance. Tout heureuse, je demande la grâce que les pères Berti, Migliorini et d’autres désirent.

Jésus devient sévère, il a le regard insoutenable des moments où il est justice plus que miséricorde... Je l’observe avec crainte même si ce regard ne s’adresse pas à la pauvre Maria, Il se déplace lentement dans la pièce, se penche sur les cahiers manuscrits revenus de Rome pour les corrections du pré-évangile. Il répète certaines phrases isolées qui s’y trouvent. Je les reconnais.

Puis il se tourne et me dit:

« Tu les comprends, n’est-ce pas?

— Oui, mon Seigneur. Veux-tu que je les écrive?

— Non. Elles sont déjà écrites. Les répéter reviendrait à provoquer leur jugement, toujours le même: "C’est ainsi que tu parles aux prêtres?″ C’est ce que les prêtres d’Israël m’ont dit mille fois, car ceux qui sont en faute parlent impérieusement pour faire taire celui qui a raison, et ils affirment: "Tu as péché″ pour ne pas dire: "J’ai péché.″ Même lorsque les paroles proviennent de la Sagesse et qu’ils le savent, ils déclarent: "C’est toi qui as parlé″ pour frapper la personne. Ne les réécris donc pas.

Elles sont déjà écrites ici, pour qu’ils les lisent. Elles le sont ailleurs également, là où aucune main d’homme ne peut les détruire et où aucun œil d’homme ne peut refuser de les lire. C’est pourquoi je t’affirme que, en vérité, ils les liront un jour.

Mais ces cahiers comme ceux qui se trouvent à Rome doivent revenir dans cette maison, sous ta garde. Le délai obtenu ne change pas le décret. Quand bien même mon Vicaire en personne prenait l’Œuvre et toi-même sous sa protection avec le cœur d’un vrai Christ — dans ce cas, grâce et bénédiction de Dieu descendraient sur sa tête —, les manuscrits devraient revenir ici, chez mon porte-parole


Le signe de ma réprobation de ce qui est infligé à ton âme doit servir d’avertissement pour ceux qui en sont responsables et leurs successeurs. L’atroce torture qu’ils t’ont causée ne s’effacera jamais de ton âme, ni sur terre ni au ciel: ici marque de douleur, là signe de gloire, cette grande souffrance se change en élection, comme il est dit dans l’Apocalypse de Jean.

Que ce signe demeure en eux comme en toi. Certes, je peux pardonner tout ce que l’on inflige à "l’instrument″, car j’ai pitié des "morts″ semblables à ceux de Sardes, et je leur laisse le temps de raffermir ce qui n’est pas encore mort et de faire revivre ce qui est éteint, c’est-à-dire la capacité d’entendre Dieu par ton intermédiaire, ma petite voix.

Mais je ne puis laisser sans châtiment ceux qui s’en prennent à ton âme, et plus encore à moi, en nous refusant de nous unir par le Sacrement et de te nourrir des Sacrements que j'ai institués pour toutes les âmes en état de grâce ou qui ont besoin de la retrouver. Qui plus est, ils te le refusent bien qu’ils connaissent ta condition et celle de cette ville.

J’ai payé de mon sang pour toutes les âmes. J’ai payé par anticipation. Je me suis livré pour que vous me possédiez. Qui donc peut me refuser à mes enfants bien-aimés? Je ne puis tout pardonner parce que, s’il est vrai que je suis celui qui pardonne, je mets comme condition de la mesure du pardon la mesure de l’amour qu’a le coupable.

Or il n’y a pas eu ici d’amour, ni envers Dieu pour qui se communiquer est une joie, ni envers toi, pour qui me recevoir est la vie de ton âme. Si donc je pardonne la souffrance infligée au porte-parole, je punis pour la douleur causée à ton âme de chrétienne. Porte donc ceci à la connaissance de ceux à qui il faut le dire. »

Jésus s’éloigne ensuite, après m’avoir bénie.

Cela se passait à 9 h 30... A 11 h, le facteur m’apporte deux lettres, ou plutôt trois: une du Père Migliorini, en désaccord avec celle du Père Berti du même jour, une de Venise de sœur Saviane, la troisième du Père Pennoni qui m’annonce son intention de s’adresser au saint-père pour obtenir sa protection. Je ne fais aucun commentaire. Je fais seulement remarquer que Jésus avait déjà prévu cette possibilité, en confirmant toutefois que, même dans ce cas, les manuscrits doivent revenir chez moi.


(*133) Elle ajoute d’une écriture minuscule, certainement en un second temps: (Quand le Père Général avait donné l’ordre de ne plus me porter la communion. J’en mourrais presque. C’est alors que Jésus m’a envoyé le Père Luigi...). Au sujet du P. Général, voir la note 131; au sujet du P. Luigi, voir la note 108.

Cahiers de 1946 -  Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Ciboire avec hosties


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus explique à Maria l'heure de la Mort "

Message par Maud Dim 3 Juil - 7:15

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_32

Jésus donne une Heure de préparation à la mort.
L’écrivain explique comme elle a eu et écrit cette dictée.


Le 14 juillet 1946

Jésus nous apprend à mourir.


Il a dit:

« J’ai dicté une Heure sainte pour ceux qui le souhaitaient.[*134] J’ai dévoilé mon heure d’agonie de Gethsémani[*135] pour t’offrir une grande récompense, car il n’est pas de plus grande marque de confiance entre amis que de révéler sa souffrance à son ami. La plus grande preuve d’amour ne sont ni les sourires ni les baisers, mais la révélation à son ami de ses larmes et de sa douleur. Toi, mon amie, tu les as connues, quand tu te trouvais à Gethsémani. Tu es maintenant sur la croix, et tu éprouves des douleurs de mort.

Prends appui sur ton Seigneur pendant qu’il te laisse une heure de préparation à la mort.

I.
“Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi.″

Cette phrase ne fait pas partie des sept paroles de la croix. Néanmoins, c’est déjà une parole de la Passion. C’est le premier acte de la Passion qui commence. C’est la nécessaire préparation aux autres phases de l’holocauste. C’est une invocation à celui qui donne la vie, elle est résignation, humilité, elle est prière où s’entremêlent la volonté de l’âme et la fragilité de la créature, qui répugne à la mort,[en un mouvement] où la chair s’anoblit et l’âme se perfectionne.

"Père!″ Ah, c’est l’heure à laquelle le monde s’éloigne des sens et de la pensée tandis que s’approche, telle un météore qui tombe, la pensée de l’autre vie, de l’inconnu, du jugement. Et l’homme, qui reste toujours un bébé même s’il est centenaire, tel un enfant apeuré, demeuré seul, cherche le sein de Dieu.

Mari, femme, frères, enfants, amis... Ils représentaient tout aussi longtemps que la mort reste une idée cachée sous des brumes lointaines. Mais maintenant que la mort écarte son voile et s’avance, voilà que, par un retournement de situation, ce sont les parents, les enfants, les amis, les frères, le mari, la femme dont les traits s’estompent ainsi que leur valeur affective, puis s’obscurcissent à l’approche imminente de la mort. Comme des voix s’affaiblissent en raison de la distance, tout ce qui est terrestre perd de la vigueur alors que l’au-delà en acquiert, c’est-à-dire ce qui, la veille, semblait si lointain... Un mouvement de peur saisit alors la créature.

Si elle n’entraînait ni peur ni souffrance, la mort ne serait pas le châtiment extrême ni l’ultime moyen d’expier accordé à l’homme. Tant que la Faute n’existait pas, la mort n’était pas mort mais dormition. Et là où il n’y a pas eu faute, comme dans le cas de Marie, il n’y a pas de mort non plus... Moi, je suis mort parce que tout le Péché pesait sur moi, et j’ai connu l’horreur de la mort.

“Père!" Ce Dieu si souvent non aimé ou aimé en dernière place, après que le cœur eut aimé parents et amis, ressenti les amours les plus indignes pour des êtres dévorés par le vice, ou encore adoré les objets comme des dieux, ce Dieu si souvent oublié et qui a permis qu’on l’oublie, qui a laissé les hommes libres de l’oublier, qui a laissé faire, ce Dieu dont s’est parfois moqué, qu’on a maudit à d’autres moments, ou encore nié, le voilà qui ressuscite dans la pensée de l’homme et reprend tous ses droits. Il tonne: "Je suis!″ et, pour éviter que l’homme ne meure d’épouvante sous la révélation de sa puissance, il tempère son puissant "Je suis" par le doux mot de "Père". "Je suis ton Père.″ La terreur disparaît.

Le sentiment que suscite ce mot, c’est l’abandon. Moi, moi qui devais mourir, qui comprenais ce qu’est la mort, après avoir enseigné aux hommes à vivre en appelant "Père" le Très-Haut, Yahvé, je vous ai enseigné à mourir sans terreur aucune, en appelant "Père" ce Dieu qui réapparaît au milieu des souffrances de l’agonie et devient plus présent à l’âme du mourant.

“Père!" N’ayez pas peur! Vous qui mourez, ne craignez pas ce Dieu qui est Père! Il ne s’avance pas en justicier armé de registres et d’une hache, il ne s’avance pas cyniquement en vous arrachant à la vie et à vos affections, Il arrive au contraire les bras ouverts, en disant: "Reviens chez toi. Viens trouver le repos. Je te dédommagerai de ce que tu quittes là-bas, avec des intérêts. Et, je te le jure, tu seras plus actif auprès de moi pour ceux que tu quittes que si tu restais là-bas à combattre péniblement, sans être toujours récompensé.″

Mais la mort est toujours une souffrance. Une souffrance physique, morale et spirituelle. Et elle doit l’être pour servir d’ultime expiation dans le temps, je le répète. L’âme, l’esprit et le cœur du mourant traversent des brumes ondoyantes qui cachent et découvrent alternativement ce qu’il a aimé durant sa vie, ce qui nous fait redouter l’au-delà; comme un navire pris dans une grande tempête, ils quittent les régions calmes où règne dès maintenant la paix du port désormais proche, imminent, visible, si serein qu’il procure déjà une bienheureuse quiétude accompagnée d’une sensation de repos semblable à celle que connaît la personne qui, à deux doigts de la fin d’un travail, savoure d’avance la joie du repos.

Puis ils arrivent à des régions dans lesquelles la tempête les secoue, les frappe, les fait souffrir, les épouvante, les fait gémir. Et voici de nouveau le monde, ce monde inquiétant avec tous ses tentacules: la famille, les affaires... c’est l’angoisse de l’agonie, l’effroi du dernier pas... Et ensuite? Et ensuite ?... Les ténèbres attaquent, étouffent la lumière, hurlent leurs terreurs... Où est parti le ciel?

Pourquoi mourir? Pourquoi devoir mourir? Un hurlement monte à la gorge: "Je ne veux pas mourir!"

Non, mes frères qui mourez parce qu’il est juste de mourir, il est saint de mourir, puisque Dieu l’a voulu. Ne criez pas comme cela! Ce hurlement ne provient pas de votre âme. C’est l’Adversaire qui influence votre faiblesse pour vous inciter à le dire. Changez votre lâche hurlement de révolte en un cri d’amour et de confiance: "Père, s’il est possible, que ce calice passe loin de moi." Comme l’arc-en-ciel suit l’orage, voilà que ce cri ramène la lumière, la paix.

Vous revoyez le ciel, les saintes raisons de la mort, la récompense de la mort — c’est-à-dire le retour au Père — ; vous comprenez alors que l’âme également, ou plutôt que l’âme a de plus grands droits que la chair, puisqu’elle est éternelle et de nature surnaturelle, de sorte qu’elle a la priorité sur la chair. Vous prononcez alors la parole qui absout tous vos péchés de rébellion: "Pourtant, que ce ne soit ma volonté, mais la tienne qui se réalise."

Voilà la paix, voilà la victoire. L’ange de Dieu vous étreint et vous réconforte, parce que vous avez remporté le combat, qui vous préparait à faire de votre mort un triomphe.

Il.

“Père, pardonne-leur."

Le moment est venu de vous dépouiller de tout ce qui vous entrave pour voler vers Dieu en toute assurance. Vous ne pouvez emporter ni affections ni richesses qui ne soient spirituelles et bonnes. Or personne ne meurt sans avoir quelque chose à pardonner à l’un ou l’autre de ses semblables, en bien des domaines et pour une foule de raisons.

Quel est l’homme qui arrive à la mort sans avoir connu l’amertume d’une trahison, de la désaffection, d’un mensonge, l’usure ou quelque préjudice causé par des parents, des époux ou des amis? Eh bien: l’heure est venue de pardonner pour être pardonné. Pardonnez complètement, en laissant tomber non seulement la rancœur, non seulement le souvenir, mais aussi la conviction que le motif de votre indignation était juste.

C’est l’heure de la mort. Le temps, le monde, les affaires, les affections prennent fin, se réduisent à rien. Il n’y a plus qu’une seule vérité: Dieu. A quoi sert-il donc d’emporter au-delà du seuil ce qui appartient au monde d’ici-bas?

Pardonnez. Et puisqu’il est bien difficile, trop difficile pour l’homme de parvenir à la perfection de l’amour et du pardon, qui consiste à ne même plus prétendre: "Pourtant, c’est moi qui avais raison″, la tâche de pardonner à notre place revient au Père. Il faut lui remettre notre pardon, à lui qui n’est pas homme, qui est parfait, qui est bon, qui est Père, afin qu’il le purifie par son feu et l’accorde, une fois devenu parfait, à ceux qui ont besoin d’être pardonnés.

Pardonnez, aux vivants comme aux morts. Oui, même aux morts qui ont été cause de souffrance. Leur mort a effacé en grande partie le ressentiment causé par les offenses, parfois même complètement. Mais leur souvenir demeure. Ils ont fait souffrir, et on se rappelle qu’ils ont fait souffrir. Ce souvenir limite toujours notre pardon. Non, plus maintenant: désormais la mort va abolir toute limite à l’âme. On entre dans l’infini. Il s’ensuit qu’il faut effacer jusqu’à ce souvenir qui restreint notre pardon.

Pardonnez, pardonnez pour que l’âme n’ait plus à porter le poids et les tourments des souvenirs et puisse être en paix avec tous ses frères vivants ou souffrants, avant de rencontrer le Pacifique.

“Père, pardonne-leur.″ Sainte humilité, doux amour du pardon donné qui sous-entend le pardon demandé à Dieu pour les fautes contre lui et contre le prochain de celui qui demande pardon pour ses frères.... Acte d’amour.

Mourir dans un acte d’amour, c’est obtenir l’indulgence de l’amour. Bienheureux ceux qui savent pardonner en expiation de toutes leurs duretés de cœur et de leurs fautes de colère.

III.

“Voici ton fils.″

Voici ton fils! Abandonnez tout ce qui vous est cher, dans une intention prévoyante et sainte. Abandonnez vos affections, et abandonnez-vous vous-mêmes à Dieu sans résistance. N’envions pas ceux qui possèdent ce que nous laissons.

Par cette phrase, vous pouvez confier à Dieu tout ce qui vous tient à cœur et que vous quittez, comme aussi tout ce qui vous angoisse, et jusqu’à votre âme.

Rappelez-vous que le Père est un père. Remettez entre ses mains votre âme qui revient à sa Source. Dites: "Me voilà. Je suis ici. Prends-moi avec toi, parce que je me donne. Je ne m’abandonne pas contraint et forcé, mais parce que je t’aime comme un fils qui revient vers son père.″ Ajoutez: "Voici ma famille: je te la confie. Voici mes affaires, ces affaires qui m’ont parfois rendu injuste, envieux de mon prochain, et qui m’ont fait t’oublier parce qu’elles me paraissaient d’une importance capitale — elles l’étaient certes, mais moins que je ne le pensais — pour le bien-être des miens, pour mon honneur ou pour l’estime qu’elles m’attiraient.

J’ai même cru être le seul capable de veiller sur elles. Je me suis cru indispensable à leur bonne marche. Mais je me rends compte maintenant... Je n’étais qu’un instrument infime dans le parfait organisme de ta providence, et bien souvent un instrument imparfait qui gênait le travail de ce parfait organisme. Maintenant que les lumières et les rumeurs du monde cessent et que tout s’éloigne, je vois... je sens... combien mes actions étaient insuffisantes, mesquines, incomplètes ! Comme elles étaient en désaccord avec le Bien!

Je me prenais pour quelqu’un d’important. Dans ta providence, tu étais prévoyant et saint, de sorte que tu corrigeais mes actes et les rendais encore plus utiles. J’ai fait preuve de présomption. Il m’est même arrivé de dire que tu ne m’aimais pas parce que je ne réussissais pas ce que je voulais faire, comme les autres que j’enviais. Je m’en rends compte maintenant. Pitié pour moi!

Humble abandon, pensée reconnaissante pour la providence en réparation de votre présomption, de vos avidités, de vos en vies, de vos substitutions de Dieu par de pauvres objets humains et de vos gloutonneries de richesses diverses.

IV.

“Souviens-toi de moi.″

Vous avez accepté la coupe de la mort, vous avez pardonné, vous avez abandonné ce qui vous appartenait, jusqu’à vous-mêmes. Vous avez mortifié votre "moi″ humain et considérablement libéré votre âme de ce qui déplaît à Dieu: l’esprit de rébellion, l’esprit de rancœur, l’esprit d’avidité. Vous avez abandonné au Seigneur votre vie, votre justice et votre propriété, votre pauvre vie, votre bien pauvre justice, votre trois fois pauvre propriété humaine. Tels de nouveaux Job, vous voilà mourants et nus devant le Seigneur. C’est alors que vous pouvez implorer:

“Souviens-toi de moi."

Vous n’êtes plus rien. Vous n’avez plus ni santé, ni fierté ni richesse. Vous ne vous possédez même plus vous-mêmes. Vous êtes une chenille qui peut devenir papillon ou pourrir dans la prison de votre corps par quelque ultime blessure de l’âme. Vous êtes de la boue qui redevient boue, ou bien de la boue qui se transforme en étoile selon que vous préférez descendre dans le cloaque de l’Adversaire ou vous élever dans le tourbillon de Dieu.

C’est la dernière heure qui décide de la vie éternelle. Gardez cela à l’esprit, et criez: "Souviens-toi de moi!″

Dieu attend ce cri du pauvre Job pour le combler de biens dans son Royaume. Il est doux pour un père de pardonner, d’intervenir, de consoler. Il n’attend que ce cri pour vous assurer: “Je suis avec toi, mon enfant. N’aie pas peur." Dites donc cette phrase pour réparer toutes les fois où vous avez oublié le Père et où vous avez été orgueilleux.

V.
“Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?"

Vous avez parfois l’impression que le Père vous abandonne. Mais il s’est seulement caché pour augmenter votre expiation et vous pardonner plus largement. L’homme peut-il s’en plaindre et s’en irriter, lui qui a délaissé Dieu un nombre incalculable de fois? Doit-il désespérer parce que Dieu le met à l’épreuve?

Vous avez fait entrer tant de choses dans votre cœur qui ne sont pas Dieu! Vous êtes si souvent restés inertes devant lui! Vous l’avez repoussé et chassé par tant de choses! Vous avez rempli votre cœur de tout. Vous l’avez ensuite mis sous les fers et bien verrouillé par peur qu’en entrant Dieu puisse troubler votre paresseuse tranquillité et purifier son temple en en chassant les usurpateurs .

Tant que vous étiez heureux, que vous importait de posséder Dieu? Vous disiez: "J’ai déjà tout car je l’ai mérité." Et lorsque vous n’étiez pas heureux, n’avez-vous pas fui Dieu en faisant de lui la cause de tous vos malheurs?

Ah, mes enfants injustes qui buvez le poison, qui entrez dans les labyrinthes, qui vous jetez dans les précipices, dans les trous de serpents et les tanières des fauves, et qui dites ensuite: "C’est Dieu le coupable", si Dieu n’était Père et Père saint, qui devrait répondre à vos lamentations des heures pénibles, quand vous l’oubliez pendant les moments de bonheur?

Ah, mes enfants injustes chargés de fautes qui prétendraient être traités comme le Fils de Dieu n’a pas été traité à l’heure de l’holocauste, dites-moi, qui fut le plus délaissé? N’est-ce pas le Christ, l’Innocent, celui qui, pour sauver, a accepté l’abandon absolu de Dieu après l’avoir toujours aimé activement? Or vous, ne portez-vous pas le nom de "chrétiens"? Par conséquent, n’avez-vous pas le devoir de vous sauver au moins vous-mêmes?

Dans l’indolence trouble de celui qui se complaît en soi et craint d’être dérangé en accueillant l’Actif, il n’y a pas de salut. Alors, imitez le Christ et lancez ce cri au moment de la plus grande angoisse. Mais faites en sorte qu’il soit connoté de mansuétude et d’humilité, sans aucun ton de blasphème et de reproche. "Pourquoi m’as-tu abandonné, toi qui sais que sans toi je ne peux rien? Viens, Père, viens me sauver, me donner la force de me sauver, car l’étreinte de la mort est horrible et l’Adversaire m’en augmente habilement la puissance, il me susurre que tu ne m’aimes plus.

Fais-toi entendre, Père, non en raison de mes mérites mais parce que je ne suis rien, que je n’ai aucun mérite, et que je ne peux remporter la victoire si je suis seul ; c’est seulement maintenant que je comprends que la vie était un travail de préparation au ciel."

Malheur à ceux qui sont seuls, est-il dit. Malheurs à ceux qui sont seuls à l’heure de la mort, seuls avec eux-mêmes contre Satan et contre la chair! Mais n’ayez pas peur.

Si vous appelez le Père, il viendra. D’ailleurs, cette humble invocation expiera votre indifférence coupable à l’égard de Dieu, vos fausses piétés, les amours déréglés pour vous-mêmes, qui rendent indolents.

VI.

“J’ai soif.″

Oui, vraiment, une fois qu’on a compris la véritable valeur de la vie éternelle par rapport au faux métal de la vie sur terre, une fois qu’on a accepté la purification par la souffrance et la mort comme une sainte obéissance, une fois qu’on a grandi en sagesse et en grâce auprès de Dieu en quelques heures, en quelques minutes parfois, plus qu’en de nombreuses années sur la terre, il vient une soif profonde d’eaux célestes, de réalités célestes.

Les luxures dues à toutes les soifs humaines sont vaincues. Vient alors la soif surnaturelle de posséder Dieu, la soif de l’amour. L’âme aspire à boire l’amour et à en être bue. Telle une eau de pluie tombée sur le sol qui refuse de se transformer en boue, mais désire redevenir nuage, l’âme a soif de monter là d’où elle vient. Ses murailles charnelles étant presque brisées, la prisonnière sent souffler les brises de son lieu d’origine et y aspire de tout son être.

Quel pèlerin exténué qui voit, après des années, son village natal s’approcher, ne rassemble pas ses forces pour avancer d’un pas ferme et rapide, sans se soucier d’autre chose que d’arriver à l’endroit d’où il est un jour parti, mais avec la certitude de le retrouver et de mieux en profiter, maintenant qu’il a fait l’expérience des pauvres biens insatisfaisants qu’il a trouvés sur sa terre d’exil?

“J’ai soif.″ Soif de toi, mon Dieu. Soif de te posséder. Soif de te donner. Car, à la limite de la terre et du ciel, nous comprenons déjà l’amour du prochain comme il doit l’être, et un désir de tout mettre en œuvre pour apporter Dieu aux proches que nous quittons naît en nous. C’est la sainte activité des saints qui, comme des grains morts deviennent épis, se répandent avec amour pour donner de l’amour et faire aimer Dieu par ceux qui luttent encore sur terre. "J’ai soif.″

Une fois l’âme parvenue au seuil de la Vie, il n’y a plus qu’une seule eau qui désaltère l’Eau vive, Dieu lui-même.

L’Amour vrai : Dieu lui-même. L’amour opposé à l’égoïsme. L’égoïsme est mort avant la chair chez les justes, et l’amour y règne. Or l’amour crie: "J’ai soif de toi et des âmes. Sauver. Aimer. Mourir pour être libre d’aimer et de sauver. Mourir pour naître. Abandonner pour posséder. Refuser toutes les douceurs, tout confort car tout est vanité ici-bas, et l’âme désire seulement se plonger dans le fleuve, dans l’océan de la Divinité, y boire, être en elle sans plus aucune soif, puisque la Source de l’Eau de la Vie l’aura accueillie.

Avoir cette soif pour réparer les manques d’amour et la luxure.

VII
.
“Tout est accompli.″

Toutes les renonciations, toutes les souffrances, toutes les épreuves, les combats, les victoires, les offrandes, tout. La seule chose qui compte, désormais, c’est de se présenter devant Dieu. Le temps accordé à la créature pour devenir un dieu et à Satan pour la tenter est achevé. La douleur cesse alors, de même que l’épreuve et les combats. Seuls restent le jugement, l’amoureuse purification, ou bien la demeure immédiate et bienheureuse du ciel. Mais pour ce qui est de la terre et de la volonté humaine, c’en est fini.

Tout est accompli! C’est la parole qui exprime la complète résignation ou la joyeuse reconnaissance d’en avoir fini avec l’épreuve et d’avoir consommé l’holocauste. Je ne tiens pas compte de ceux qui meurent en état de péché mortel : ceux-là ne disent pas "tout est accompli ″, mais ce sont l’ange des ténèbres, victorieux, et l’ange gardien, vaincu, qui le disent avec, pour l’un un hurlement de victoire, pour l’autre des larmes de douleur. Je m’adresse aux pécheurs repentis, aux bons chrétiens et aux héros de la vertu.

Ceux-ci, toujours plus vivants spirituellement au fur et à mesure que la mort emporte leur chair, murmurent ou crient, avec résignation ou joie: "Tout est consommé. Le sacrifice a pris fin. Accepte-le en signe d’expiation! Prends-le en offrande d’amour! "Voilà ce que disent les âmes en guise d’avant-dernière parole, selon qu’ils subissent la mort conformément à la loi commune ou que, en âmes victimes, ils l’offrent en sacrifice volontaire.

Mais les uns comme les autres, désormais parvenus à la délivrance de la matière, déposent leur âme sur le sein de Dieu en disant: "Père, entre tes mains je remets mon esprit."

Maria, , sais-tu ce que signifie expirer avec au cœur cette élévation devenue vivante? C’est expirer sous le baiser de Dieu. On peut se préparer à la mort de bien des façons. Mais sois sûre que, dans sa simplicité, celle-ci, basée sur mes paroles, est la plus sainte. »

Jésus m’a fait cette dictée à 12 h lorsque, ma vision des premières heures de la matinée terminée, je croyais avoir fini d’écrire; je m’étais donc mise à coudre, avec effort mais poussée par la nécessité, pour préparer des linges dont la maison avait besoin. J’ai jeté au loin dé et aiguille, et repris la plume.

Mais, dans l’état grave où je suis, j'ai reçu cette préparation à la mort comme un don des plus précieux.

(*134) Voir "Les cahiers de 1944", le 14 juin 1944.
(*135) Il en est déjà fait mention dans les "Les cahiers de 1944", par exemple le 6 mai et le 13 septembre 1944, sans compter; bien entendu, la description précise qui se trouve dans le cycle de la Passion de "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″.


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Priyre10
Jésus explique l' heure de la Mort


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " PetiteThérèse fait sentir tout son Amour"

Message par Maud Lun 4 Juil - 7:22

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_33

Paroles de consolation de la petite Thérèse.

Le 20 août 1946

A la lecture d’un texte de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, je pense que, moi aussi, je n’ai jamais rien désiré d’extraordinaire, convaincue comme je le suis que ce serait un danger plus qu’autre chose pour notre faiblesse, et je me plaignais que ma mission m’ait placée précisément sur cette voie extraordinaire.

Je gémis: "Pourquoi, mon Dieu? Pourquoi me confier quelque chose de si grand, à moi qui suis si petite? Pourquoi me confier quelque chose de si dangereux, à moi qui suis si faible? Pourquoi me confier quelque chose pour adultes, à moi qui ne pouvais me sauver que par l’enfance spirituelle ?″

Voilà quelles étaient mes pensées quand, justement, la petite Thérèse m’apparaît en grand habit de carmélite, c’est-à-dire avec le manteau blanc, mais sans rose ni crucifix fleuri. Non, mais comme elle a dû être mille fois au Carmel, quand elle allait à la chapelle du Carmel... Elle s’approche de moi et me passe le bras derrière les épaules, de sorte que sa belle main gauche se trouve sur mon bras gauche, et sa main droite sur mon bras droit. Me faisant ainsi sentir son étreinte, elle me dit:

"N’aie pas peur, ma petite sœur. C’était une voie plus simple. Mais tu n’as pas demandé celle que tu parcours. C’est l’Amour qui te l’a donnée, ou plutôt qui t’y a placée. Et, toi qui voulais rester enfant, tu y avances avec ton cœur d’enfant. Ton chemin devient alors doublement héroïque : à cause de ton esprit d’enfance et à cause de son caractère extraordinaire. C’est une grande chose que d’être fidèles à ces deux aspects.

Mais tu resteras toujours une enfant parce que tu le veux. Une enfant sur les lèvres de qui l’Esprit mettra des paroles qui sont plus grandes que celles d’un adulte, puisqu’elles ne sont pas humaines. Maria sera toujours une petite fille sur la voie de l’enfance spirituelle. En outre, le porte-parole suivra la voie extraordinaire aux moments de sa mission et, pour qu’il ne connaisse ni peur ni préjudice, il la suivra dans les bras de Dieu.

Faire tout simplement la volonté de Dieu, quelle qu’en soit l’importance, c’est rester toujours enfant. Car seuls les enfants agissent sans mesurer l’importance de ce qu’ils font, et agissent seulement parce qu’on leur dit de le faire. N’aie pas peur, ma petite sœur. Jésus, qui t’a placée là, protège ton cœur et il ne permettra pas que le côté extraordinaire [de ton chemin] nuise à ton cœur d’enfant spirituel."

Puis elle me serre entre ses belles mains et je sens que son manteau est étendu sur mes épaules comme un voile protecteur, qui m’isole et me défend... Je sens son visage penché sur ma tête, si fraternellement que j’en suis toute réconfortée. Je me sens protégée... aimée. Mes peurs s’évanouissent... Je lève la tête et je rencontre son sourire, le regard de ses superbes yeux... Qu’elle est belle ! Le ciel transparaît en elle...

Elle me fait sentir tout son amour, puis disparaît dans une grande lumière dorée. Il me reste la paix et le souvenir de son étreinte

Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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" Petite Thérèse "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Jouir de Dieu ne donne pas de souffrance"

Message par Maud Mar 5 Juil - 7:18

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_34

Le 25 septembre 1946

Direction non écrite (sur l’ordre de Jésus) sur ce qu’est "l’Œuvre" dans l’intention de son divin Donateur (reçue aujourd’hui, le 25 septembre 1946).


Le 28 septembre 1946

Jésus m’explique pourquoi Satan essaie de m’empêcher d’écrire les dictées sur l’évangile de saint Jean. Direction secrète.


Le 5 octobre 1946


Elévation non écrite (sur l’ordre de Jésus) sur les merveilles de la création.

Du 6 au 7 octobre 1946

Durant la nuit.

Réveil dans les douleurs de l’agonie physique et, pour m’effrayer, l’Adversaire insinue: « Comment pourras-tu te présenter devant Dieu, toi? Le jugement... Le châtiment... »

Je réponds en combattant l’Horreur: « Je ferai comme tout le monde, d’Adam au dernier homme. Je mourrai. En outre, pour être sûre au dernier moment, je mettrai plus que jamais ma confiance dans la miséricorde de Dieu. »

Vaincu, il s’en va. Et l’agonie physique disparaît elle aussi... Je m’endors en paix sur le sein de Dieu.

Le 12 octobre 1946
A 16 h.

Mordant comme du poison, Satan — c’est sûrement lui — insinue: « Toi qui désires tellement le ciel pour retrouver ton père, saches que tu ne l’y trouveras jamais. Ni père ni mère. Tu souffriras même là-bas. »

Pour atténuer la souffrance de cette pensée, je réplique: « Je ne souffrirai pas: j’aimerai Dieu. Quand on jouit de Dieu, on ne peut souffrir de regret de personne et pour aucune raison. »


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à  Maria Valtorta



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Jésus chasse Satan


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtortant : " un Feu d' Amour divin s'abat sur Maria "

Message par Maud Mer 6 Juil - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_35

Leçon secrète sur l’un des mérites des malades.
Jésus donne la raison des leçons secrètes.
Une violente tempête d’amour divin s’abat sur l’écrivain.


Le 13 octobre 1946

Mais après deux heures d’explications sur la messe.

Leçon secrète sur le mérite que peut obtenir un infirme ne serait-ce qu’en sachant supporter en paix la pensée : « Par ma faute, A ne peut aller à la messe, B ne peut pas se reposer », et ainsi de suite. Se supporter même si l’on se voit avec peine être un poids pour les autres, c’est toujours une vertu. Dieu sait en tirer un titre de récompense pour le malade comme pour celui qui est empêché à cause de lui de faire ceci ou cela.

En guise d’explication pour ceux qui liront plus tard ces brèves mentions de leçons secrètes, je précise que Jésus m’a ordonné de ne plus écrire les directions intimes qu’il adresse à mon âme, pour punir ceux qui ne savent pas reconnaître que c’est bien lui qui me parle, ou qui mentent en prétendant ne pas le reconnaître à seule fin de décourager mon âme en manquant à la charité et à la sincérité. C’est donc ce que je fais depuis le 25 septembre, et je me borne, comme il le veut, à mentionner le sujet et la date de ces instructions secrètes.

A 16 h.

Peut-on faire violence au Feu dévorant et à Dieu-Amour quand il veut aimer? Aimer de manière sensible? Non. J’en fais l’expérience.

Aujourd’hui s’abat sur moi l’une des plus violentes heures d’amour divin que j'aie jamais connues. Je la sens venir... Bien que ce soit une vague immense, ce n’est pas un poids qui m’oppresse mais une force qui m’attire, m’arrache à la terre et m’emporte loin vers le haut... Je la sens venir et me porter toujours plus à l’extase et, avant d’être étourdie par son ineffable douceur, je me souviens de ma prière et de mon offrande du 15 août, et je supplie:

« Non, pas pour moi! Pas pour moi! Pour eux, afin qu’ils t’aiment. » J’ai toujours le désir de renoncer à mes joies mystiques pourvu que, eux, ils voient et comprennent.

Mais, accompagnée d’une douceur encore plus forte que l’infinie douceur qui précédait, la voix indescriptible du Dieu un et trine, descendant du ciel, me parvient de l’océan de lumière et de feu qui me surplombe. Elle me dit: « Non. C’est en vain que tu me repousses pour un sacrifice d’amour. C’est toi que je veux. Je veux me donner à toi.

Je cherche du réconfort. Je cherche un cœur qui m’aime. Je ne veux pas des connaissances, mais de l’amour. Je ne veux pas discuter, mais posséder. Je ne veux pas réprimander, mais aimer. Je te veux, toi. Rassasie-moi. Console-moi. Aime-moi. Je me déverse là où je trouve quelqu’un qui comprend mon désir infini de me communiquer. Ecris, puis viens... »

Il ne me reste qu’à m’abandonner... et m’entendre dire: « C’est aussi pour eux qu’il te faut aimer. Je veux que tu me rassasies de l’amour qu’ils ne savent pas me donner comme je le désire. Et je veux te pénétrer pour que tu arrives à les aimer comme moi j'ai aimé mes bourreaux: sans mesure. Car lorsqu’on aime parfaitement, on aime démesurément les plus malheureux, ceux qui font notre douleur. Sans notre amour, ils seraient perdus.»

Je me sens enivrée et ardente comme il n’est pas permis de le décrire, j'aime Dieu et en Dieu toute la création, les habitants du ciel comme ceux qui vivent sur la terre ou qui souffrent au purgatoire, tous, tous et... — ah, ils ne pourraient pas le croire même si je le leur disais! —, je les aime, eux, comme une mère peut aimer ses enfants malades qui, à moins d’être soignés avec le plus grand amour, risquent de périr et souffrent de leur maladie même s’ils s’imaginent ne pas l’être et ne pas souffrir.

Seigneur, pas si violemment, si je dois te servir! Tu connais ma faiblesse absolue! Mais quand je redeviens la pauvre créature que je suis, une paisible douceur au cœur en souvenir de l’ouragan d’amour qui m’a emportée, je sens que le Seigneur n’a pas exaucé ma prière et que mon cœur a résisté uniquement parce qu’il l’a voulu; mais il bat maintenant dans le même état d’épuisement qu’un oiseau qui se serait monté trop haut et qui aurait chanté trop fort...

Si mon Seigneur est consolé, si mon néant a pu servir au Tout, vive l’amour et la douleur de mon cœur exténué m’est bien douce...

Mourir même par violence d’amour! Vivre et mourir, cela revient à quoi? A rendre Dieu heureux.


Cahiers de 1946 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Feu d' Amour divin


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Mer 6 Juil - 7:30

Dans les dernières dictées sur ce fil, on voit de plus en plus combien Maria a souffert dans la mission qui lui a été confiée par le Seigneur.

On réalise tout son amour de Dieu, qui s'est toujours fait exigeant avec elle.

Et on découvre aussi toute la bonté et la tendresse que Dieu a eue envers Maria, sa petite "violette", particulièrement pendant les épreuves les plus terribles.

Ce déversement d'amour, aujourd'hui, nous montre combien le Seigneur est bon, même avec les âmes avec lesquelles il se fait plus exigeant, à cause de leur mission.

Amicalement,

Emmanuel
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 6 Juil - 7:33

Bonjour Emmanuel et merci pour ton lumineux commentaire  sunny  


Ce déversement d'amour, aujourd'hui, nous montre combien le Seigneur est bon, même avec les âmes avec lesquelles il se fait plus exigeant, à cause de leur mission.
Amen !

Gloire à toi Seigneu


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Marche sur les rives du Fleuve de Grâces "

Message par Maud Jeu 7 Juil - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Maria_36

Paroles de l’archange saint Raphaël.

Le 24 octobre 1946

Saint Raphaël archange.


Je dois interrompre mon action de grâces après la communion faite en l’honneur de saint Raphaël, vers qui je me tourne pour lui dire: « Mon bon compagnon, dis-moi, toi, ce que je dois faire pour avancer toujours dans le droit chemin », parce qu’il me répond:

"Marche toujours sur les rives du grand fleuve de la grâce. Il te sera ainsi toujours possible d’y puiser, sous le soleil de la charité, sur les prés verts de l’espérance, en cueillant inlassablement les fleurs blanches de la foi pour t’en tresser d’immortelles couronnes.

Le soleil de la charité sera pour toi lumière et chaleur pour toujours mieux comprendre Dieu et aimer tes frères. Les prés fleuris de l’espérance t’adouciront le choc contre les dures pierres des égoïsmes et des rationalismes qui te font tant souffrir; tu pourras ainsi tenir bon sur ton chemin jusque à ce que tu atteignes ton but, qui est Dieu.

Les blanches fleurs de la foi par fumeront ton cœur dégoûté par tant de choses, recouvriront tes plaies, et surtout te diront que Dieu est Père et Amour; elles te montreront également que tout ce qu’il promet est vrai, et que tout ce qu’il a promis se réalise.

Si ces fleurs s’ourlent de larmes ou se perlent de sang, elles n’en seront que plus précieuses aux yeux de Dieu. Et quand l’Ennemi, sous la forme d’un poisson ou d’une tentation quelle qu’elle soit veut te dévorer ou te séduire, appelle-moi, et prie. Il est si doux de venir à l’aide des petits Tobie! Et il est si doux pour Dieu de se pencher sur ceux qui l’invoquent !

Je t’ai enseigné la voie par laquelle j’ai conduit Tobie enfant. C’est une voie paisible car sous le regard de Dieu. Elle est sûre, bien qu’elle ne soit pas à l’abri d’embûches, parce que des défenseurs envoyés par Dieu veillent sur elle. Elle est encore triomphale, car elle s’avance au milieu des vertus, le Soleil éternel la surplombe et la grâce — qui est tout — la borde. Je retourne vers celui qui m’a envoyé et je te laisse la paix qui vient du ciel. "


Cahiers de 1946 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Archan11
L' Archange Raphaël


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 8 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
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