Orpheline, malade et maltraitée par sa belle-mère, Germaine Cousin a enduré bien des peines et des vexations au cours de sa courte existence. Cette "Cendrillon" du XVIe siècle est aujourd’hui la patronne des enfants victimes de maltraitance, des personnes handicapées et des personnes abandonnées.
Il était une fois, dans le Sud-Ouest de la France, près de Toulouse, une petite bergère. Elle vécut dans la misère, persécutée par sa belle-mère, mais devint, après sa mort, une des saintes les plus populaires de l’Occitanie. Un conte ? Non, une histoire vraie, celle de Germaine Cousin, née en 1579 à Pibrac, près de de Toulouse.
Maltraitée par sa belle mère
Germaine Cousin est née scrofuleuse. Sa maladie lui provoque des déformations du corps très importantes dont son bras droit, difforme et partiellement paralysé. Alors qu’elle n’a que 4 ans, la peste emporte sa mère bien aimée. Son père, Laurent Cousin, se remarie avec Armande de Rajols. Mais dès le premier regard, Armande déteste Germaine. Elle n’exprime pour sa belle-fille que de la haine. Germaine, déjà orpheline, est alors placée sous le joug d’une cruelle marâtre. Cette dernière envoie la fillette garder les troupeaux. Seule, elle doit supporter les intempéries, le froid, la pluie et les fortes chaleurs du sud-ouest.
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