Nous fêtons le 12 Décembre : NOTRE DAME DE GUADALUPE - Quel est son Message ?NOTRE DAME SE MANIFESTE
A GUADALUPE (MEXICO)
Un indien converti avait été baptisé en 1525 à l’âge de 51 ans sous le nom de
Juan Diego. Bien qu’il habitât à une quinzaine de kilomètres de Mexico, il s’y rendait chaque jour pour assister à la messe.
Le 9 décembre 1531, comme il était en route, passant près du temple de la déesse Tonantzin, il entendit le chant de milliers d’oiseaux.
Levant la tête, il vit un nuage blanc entouré d’un magnifique arc-en-ciel. De la lumière blanche qui s’échappait du nuage, il vit apparaître une belle jeune femme, qui l’interpella affectueusement:
– «Juanito, mon fils, où vas-tu?» – «Je vais à la messe. » – «Je veux que tu saches avec certitude, mon très cher fils, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, maître du Ciel et de la terre. Je désire ardemment qu’une église soit construite ici pour moi.J’y offrirai tout mon amour, ma compassion, mon soutien et ma protection à tout mon peuple. Je suis la Mère de Miséricorde, la Mère de tous ceux qui vivent unis dans ce pays et de toute l’humanité, de tous ceux qui m’aiment, de tous ceux qui m’implorent et de tous ceux qui ont confiance en moi.Ici j’entendrai leurs pleurs et leurs douleurs et je soulagerai leurs souffrances, leurs besoins et leurs malheurs. Afin que puisse se réaliser ma mission, rends-toi chez l’évêque de Mexico et dis lui que je t’ai envoyé et que c’est mon désir qu’une église soit érigée ici.Raconte-lui tout ce que tu as vu et entendu, je te serai toujours reconnaissante et je récompenserai ta diligence. Maintenant que tu as entendu mes paroles, va, mon fils, et fais de ton mieux.»
Notre-Dame venait ainsi de se révéler avec tous ses privilèges. Elle avait manifesté son désir que le temple de la déesse aztèque soit remplacé par une église dédiée au seul vrai Dieu. Juan Diego s’en fut trouver l’évêque, qui eut beaucoup de mal à croire à sa merveilleuse aventure et lui demanda de revenir un autre jour.
Le soir même, Juan
Diego retourna au lieu de l’apparition et s’adressa à la Vierge, lui demandant d’envoyer quelqu’un de plus digne que lui trouver l’évêque.
Mais Notre-Dame lui répondit:
– «Mon très cher fils, écoute-moi et comprends que j’ai plusieurs serviteurs et messagers à qui je pourrais confier mes messages. Mais il est absolument nécessaire que tu sois celui qui entreprenne cette mission et que ce soit par ta médiation et ton assistance que mon désir soit accompli. Je te supplie donc de retourner voir l’évêque. »
Dès le lendemain matin, 10 décembre, notre messager se rendit donc chez l’évêque, qui le fit attendre assez longtemps. Lorsqu’il le reçut enfin, il le pria de demander à la belle Dame un signe avant qu’il puisse entreprendre la construction de l’église.
Juan Diego obéit, et la Vierge lui dit qu’elle lui donnerait un signe le lendemain matin. Mais le 11 décembre, notre voyant, qui devait soigner son oncle malade, oublia.
Le lendemain, comme l’état de son oncle empirait, il partit pour chercher un prêtre, et comme il était tout honteux d’avoir manqué son rendez-vous avec Notre Dame, il fit un détour pour éviter de rencontrer la Vierge, mais celle-ci l’intercepta,
lui disant:– «Mon cher petit enfant, écoute-moi… Ne crains rien.Ne suis-je pas ici, moi ta mère?N’es-tu pas sous ma protection?…Ne te trouves-tu pas enveloppé dans mon manteau, blotti dans mes bras?Ne suis-je pas comme toi?Ne te laisse pas attrister par la maladie de ton oncle, car il ne va pas mourir; d’ailleurs à l’heure actuelle il est guéri. »
Notre-Dame demanda à son messager de monter au sommet de la colline voisine et d’y cueillir les roses
(un 12 décembre!) qui y poussaient et de les lui apporter.
Juan Diego s’exécuta et rapporta à NotreDame les magnifiques roses qu’il y trouva.
Elle en fit un joli bouquet qu’elle plaça elle-même dans la
« tilma» (manteau fait de fibres de cactus) de son Juanito. Puis elle le lui noua derrière le cou, lui précisant que c’était là le signe que l’évêque lui avait demandé.
Pour la troisième fois, Juan Diego se rendit donc chez l’évêque à qui il raconta tout ce qui s’était passé, et lui disant qu’il lui apportait des roses de la part de la Vierge,
puis il ouvrit sa tilma.Voyant les roses, l’évêque tomba à genoux, mais il n’était pas au bout de ses surprises, car l’image de Notre Dame était imprimée en couleur sur la
tilma, telle qu’elle était apparue à son protégé qui, lui-même, ne se doutait de rien.
L’évêque plaça les roses dans sa chapelle, devant le Saint-Sacrement. Le lendemain (13 décembre), la Vierge apparut encore une fois à Juan Diego et se présenta comme «Notre-Dame de Guadalupe».
Guadalupe était le nom d’un lieu de pèlerinage espagnol, situé en Estramadoure; en arabe, cela veut dire «
Rivière de lumière», nom qui convient tout à fait à la Reine du Ciel, lumière de Dieu. Il est à remarquer qu’en langue aztèque les mots «
Coat Lupé» signifient «
qui écrase le serpent», nom qui convient tout aussi bien à Marie.
Sans tarder, l’évêque fit construire une chapelle. Lors de sa construction, les Indiens tiraient des flèches pour montrer leur joie; or une de ces flèches transperça le cou de l’un d’eux, qui fut tué sur le coup.
Animés par leur grande foi, les Indiens posèrent sur lui la tilma, et le mort revint aussitôt à la vie.Notre-Dame est vénérée chez elle par des millions de personnes, mais elle est en quelque sorte «prisonnière» dans sa basilique. Le 13 août 1990, un Américain âgé, et qui souhaite garder l’anonymat, reçut de Notre-Dame de Guadalupe un premier message lui disant qu’elle désirait que l’on fit voyager son image dans les Amériques, afin qu’elle y répande ses grâces.
Depuis cette date, et jusqu’au
28 avril 1992, il reçut cinq autres messages.
Dans le premier d’entre eux, la Vierge dit notamment:
«
…Je vous ai donné sur la tilma mon image, qui demeure jusqu’à ce jour un miracle ininterrompu… cependant mes mains ont été liées, j’ai été emprisonnée en ce centre géographique des Amériques …… Je vous le redis, Notre Dame de Guadalupe doit voyager parmi tous ses enfants, dans toutes les Amériques… afin d’amener des millions d’âmes à son Fils… Je dois être libre de circuler à ma volonté parmi mes enfants …… Lorsque vous m’aurez libérée de mon actuelle captivité, faites-moi parcourir un trajet qui traverse les États-Unis …… Je désire que vous placiez toutes vos forces pro-vie et tous vos efforts, sous ma bannière de Notre-Dame de Guadalupe. Je vous accorderai mon aide et ma puissante protection. Je vous conduirai à la victoire sur les forces de mort qui s’acharnent sur les bébés dans le sein de leur mère.
Ensemble, mes chers enfants nous mettrons fin à ce terrible fléau qu’est l’avortement. Il n’y aura pas d’exception.Ensemble, nous verrons une nouvelle ère de protection pour la vie humaine, c’est-à dire pour chaque personne de sa naissance à sa mort naturelle. Je mettrai fin à ces sacrifices humains des plus sanguinaires, comme je l’ai fait chez les païens après le début du miracle de mon image en 1531. »Dans ses deuxième et troisième messages (octobre 1990), Notre-Dame répète qu’elle a hâte d’entreprendre son grand voyage à travers les Amériques; elle sait que cela soulèvera quelques difficultés, mais elle assure qu’elle aidera à les surmonter.
Dans son quatrième message (novembre 1990), Notre-Dame dit notamment:«… Vous, mes enfants des Amériques, avez une place toute spéciale dans ma mission de conduire toutes les âmes au Sacré-Coeur de mon Fils Jésus par mon Coeur Immaculé.Pour cette mission, le parcours de mon image à travers les Amériques est nécessaire. Préparez-vous dès aujourd’hui. Ne tardez plus. Mes enfants, si vous m’aimez, vous ne me refuserez pas… »
Dans le cinquième message (avril 1991), Marie s’adresse aux évêques du Mexique:«… Comme Reine et Mère de toutes les Amériques, mon souci pour mes pauvres enfants meurtris augmente de jour en jour. Je veux les atteindre par mon image…Je désire que vous invitiez à mon sanctuaire, à Mexico, les évêques de tous les pays, territoires et îles qui composent les Amériques… Produisez une copie de mon image pour les évêques de chaque pays… et que toutes ces copies de mon image parcourent les Amériques… »
Dans son sixième message (avril 1992), Notre-Dame s’adresse au peuple mexicain:
«… Le but spécial de ma visite a débuté il y a plus de 460 ans. Des millions d’âmes, qui autrefois adoraient des serpents, se sont converties à l’Église catholique, fondée pur mon divin Fils, Jésus.Au cour de ces premières années, la terrible pratique du sacrifïce humain prit fin .
… Ma visite spéciale se poursuit. Néanmoins, avec le temps, on m’a peu à peu oubliée et ignorée. Mon divin Fils et moi-même sommes profondément blessés par cette négligence. Le résultat de ma mission dépend pour beaucoup de votre coopération…Vous avez grand besoin de mon amour maternel et de ma protection. Vous et votre demeure, les Amériques, êtes en train de vous faire détruire par des pratiques païennes…Afin de marquer ma visite spéciale dans vos demeures, j’ai demandé à mes fils, les évêques du Mexique, de donner à chaque pays, chaque territoire et chaque île qui forment les Amériques, une copie de mon image miraculeuse comme image missionnaire… »
Source: http://apotres.amour.free.fr/page7/mexico.htm