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" Méditations sur les textes du Jour "
Véronique1- Messages : 5211
Date d'inscription : 04/04/2016
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°541
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Cette parabole paraît bien terrible : inversion des rôles, impossibilité de se convertir et même impossibilité de prévenir les proches. Où donc est la Miséricorde de Dieu ? Comme pour toute parabole il ne faudrait pas lui faire dire ce qu’elle ne dit pas. Cette histoire imaginée par Jésus n’est pas là pour nous faire peur par rapport au futur mais pour nous provoquer à la charité au présent. Il ne s’agit pas tant de savoir si j’aurai demain encore la possibilité de me convertir que de voir quelle est la conversion que je peux vivre au présent. Le drame du riche est qu’il voit Lazare auprès d’Abraham alors qu’il ne l’avait pas vu devant sa porte. La sagesse populaire nous invite à ne pas remettre au lendemain le bien que nous pouvons faire aujourd’hui ; nous n’avons jamais la certitude que ce bien pourra être encore fait demain…
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°542
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Les vignerons homicides"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 13 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 21, 33-43.45-46
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
****
Prière
Seigneur, la description du comportement des serviteurs malhonnêtes face au propriétaire du domaine provoque un vrai dégoût. Dieu est ce propriétaire et nous sommes, nous, ses serviteurs. Que ta grâce me permette une réponse honnête et fidèle face à une générosité dont je ne puis mesurer l’ampleur.
Demande
Seigneur, grâce à la foi que tu me donnes, permets-moi de regarder le résultat de tes paroles, de tes gestes et de tout ton comportement : que ce soit, pour moi, le moyen d’entrevoir mon manque de discernement et de générosité en réponse à la mission de tout baptisé.
Réflexion
1.« Un homme était propriétaire d’un domaine. »
Pour parler à tes auditeurs, tu utilises une parabole. Ils peuvent alors comprendre ce qui est raconté et, en même temps, ils peuvent examiner leur attitude au quotidien. veux que je comprenne que l’imprévu et l’imprévisible des circonstances et des événements de mon existence sont là pour m’aider à te trouver alors que les difficultés me semblent parfois insurmontables.
Tu veux m’aider à avancer vers toi.
Seigneur, que je sache les vivre avec toi, que je puisse te remercier et même que je sache te louer : ce sont des dons reçus de ta part, toi le propriétaire de ce domaine qui es ma vie au milieu des hommes et dont je devrai, un jour, te rendre compte.
2.« Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. »
Cette venue ne fut pas reçue avec reconnaissance et les envoyés furent humiliés, ridiculisés et périrent sous les coups.
Seigneur, à la fin de notre vie, lors de notre rappel à la vie éternelle, quel sera mon « avenir » dans le Royaume ?
Au Calvaire, crucifiés en même temps que toi, il y avait deux repris de justice : l’un d’eux t’injuriait, toi le crucifié à côté de lui, tandis que l’autre demandait pardon pour ses fautes, te demandant de se souvenir de lui dans ton Royaume (cf. Lc 23, 42).
Seigneur, dès maintenant, je te demande pardon de tout ce qui n’a pas été selon ta volonté et je sais que, sans ta grâce, rien ne me permet d’espérer ta miséricorde. Seigneur, en entendant cette parabole, les grands prêtres et les pharisiens ont compris que tes paroles les concernaient aussi.
Alors, ils ont voulu te faire périr mais ils ont aussi compris que tout n’était pas gagné d’avance.
3 « Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète. »
Ils étaient au Temple, génération après génération, chargés d’annoncer et de transmettre la promesse du Royaume aux fidèles du Temple.
Mais leur fidélité n’était pas sans faille et, entendant tes paroles et se sentant concernés par elles, ils cherchaient à te faire arrêter tout en ayant peur de la réaction des foules qui les écoutaient.
Ici, ces grands prêtres et ces pharisiens, doutant peut-être de leur vocation de serviteurs humbles et sincères, n’avaient pas toujours rempli leur rôle avec droiture et fidélité.
Et finalement, au fond d’eux-mêmes, ils reconnaissaient que le Seigneur était un prophète et cherchaient à le faire taire et même à le faire mourir.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu me demandes de réfléchir sur la fidélité avec laquelle j’écoute et je reçois ta Parole avant de la transmettre fidèlement à ceux auprès desquels tu me places. Tu me donnes tout ce dont j’ai besoin pour transmettre ta vérité dans ton vignoble.
Seigneur, en cette vie où nous sommes poussés à la rentabilité à chaque instant, apprends-nous que cette rentabilité n’est autre que celle de la vie éternelle qui se prépare à chaque instant au plus intime de chacun d’entre nous et qu’elle dépend de notre fidélité à écouter et transmettre ce que tu nous as enseigné.
Résolution
Examiner chaque jour, au cours de ma prière, ce que le Christ a fait pour moi, ce que j'ai fait pour lui, et ce que je dois faire pour transmettre sa Parole. Suivre le Christ doux et humble de cœur !
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
https://www.regnumchristi.fr/les-vignerons-homicides
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Les vignerons homicides"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 13 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 21, 33-43.45-46
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
****
Prière
Seigneur, la description du comportement des serviteurs malhonnêtes face au propriétaire du domaine provoque un vrai dégoût. Dieu est ce propriétaire et nous sommes, nous, ses serviteurs. Que ta grâce me permette une réponse honnête et fidèle face à une générosité dont je ne puis mesurer l’ampleur.
Demande
Seigneur, grâce à la foi que tu me donnes, permets-moi de regarder le résultat de tes paroles, de tes gestes et de tout ton comportement : que ce soit, pour moi, le moyen d’entrevoir mon manque de discernement et de générosité en réponse à la mission de tout baptisé.
Réflexion
1.« Un homme était propriétaire d’un domaine. »
Pour parler à tes auditeurs, tu utilises une parabole. Ils peuvent alors comprendre ce qui est raconté et, en même temps, ils peuvent examiner leur attitude au quotidien. veux que je comprenne que l’imprévu et l’imprévisible des circonstances et des événements de mon existence sont là pour m’aider à te trouver alors que les difficultés me semblent parfois insurmontables.
Tu veux m’aider à avancer vers toi.
Seigneur, que je sache les vivre avec toi, que je puisse te remercier et même que je sache te louer : ce sont des dons reçus de ta part, toi le propriétaire de ce domaine qui es ma vie au milieu des hommes et dont je devrai, un jour, te rendre compte.
2.« Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. »
Cette venue ne fut pas reçue avec reconnaissance et les envoyés furent humiliés, ridiculisés et périrent sous les coups.
Seigneur, à la fin de notre vie, lors de notre rappel à la vie éternelle, quel sera mon « avenir » dans le Royaume ?
Au Calvaire, crucifiés en même temps que toi, il y avait deux repris de justice : l’un d’eux t’injuriait, toi le crucifié à côté de lui, tandis que l’autre demandait pardon pour ses fautes, te demandant de se souvenir de lui dans ton Royaume (cf. Lc 23, 42).
Seigneur, dès maintenant, je te demande pardon de tout ce qui n’a pas été selon ta volonté et je sais que, sans ta grâce, rien ne me permet d’espérer ta miséricorde. Seigneur, en entendant cette parabole, les grands prêtres et les pharisiens ont compris que tes paroles les concernaient aussi.
Alors, ils ont voulu te faire périr mais ils ont aussi compris que tout n’était pas gagné d’avance.
3 « Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète. »
Ils étaient au Temple, génération après génération, chargés d’annoncer et de transmettre la promesse du Royaume aux fidèles du Temple.
Mais leur fidélité n’était pas sans faille et, entendant tes paroles et se sentant concernés par elles, ils cherchaient à te faire arrêter tout en ayant peur de la réaction des foules qui les écoutaient.
Ici, ces grands prêtres et ces pharisiens, doutant peut-être de leur vocation de serviteurs humbles et sincères, n’avaient pas toujours rempli leur rôle avec droiture et fidélité.
Et finalement, au fond d’eux-mêmes, ils reconnaissaient que le Seigneur était un prophète et cherchaient à le faire taire et même à le faire mourir.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu me demandes de réfléchir sur la fidélité avec laquelle j’écoute et je reçois ta Parole avant de la transmettre fidèlement à ceux auprès desquels tu me places. Tu me donnes tout ce dont j’ai besoin pour transmettre ta vérité dans ton vignoble.
Seigneur, en cette vie où nous sommes poussés à la rentabilité à chaque instant, apprends-nous que cette rentabilité n’est autre que celle de la vie éternelle qui se prépare à chaque instant au plus intime de chacun d’entre nous et qu’elle dépend de notre fidélité à écouter et transmettre ce que tu nous as enseigné.
Résolution
Examiner chaque jour, au cours de ma prière, ce que le Christ a fait pour moi, ce que j'ai fait pour lui, et ce que je dois faire pour transmettre sa Parole. Suivre le Christ doux et humble de cœur !
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
https://www.regnumchristi.fr/les-vignerons-homicides
Véronique1- Messages : 5211
Date d'inscription : 04/04/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°543
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Dans certaines paraboles, celle d’hier par exemple, l’interprétation peut paraître difficile. Dans celle d’aujourd’hui au contraire, le langage est pratiquement transparent. Le propriétaire est une manière habituelle de parler de Dieu, la vigne est l’image classique du peuple d’Israël et le fils désigne certainement Jésus lui-même, envoyé à son peuple et sur le point d’être rejeté et tué par les autorités de son propre peuple. Mais avant d’insister sur la culpabilité du peuple, la parabole met en évidence l’amour sans limite du Père, prêt à tout entreprendre pour que la vigne puisse produire son fruit. C’est cet amour sans limite dans lequel nous pouvons nous remettre ; peut-être ces deux premières semaines de carême nous ont-elles permis de prendre conscience de nos limites. Avec Ste Thérèse rappelons-nous que toutes nos offenses ne sont qu’une goutte d’eau dans le brasier ardent de la miséricorde de Dieu.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°544
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Samedi 14 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”
Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.”
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
*******
Prière
Prier le psaume 50 :
« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige ( …) » (Ps 50, 3-9)
Demande
Seigneur, donne-moi la grâce de la conversion du cœur.
Réflexion
1.Dans la vie, le plus difficile est de se remettre en question.
Au cours de nos journées, nous fonçons à toute vitesse à nos risques et périls sans toutefois nous poser la question de savoir où nous allons, pourquoi nous y allons et comment nous y allons.
Parfois, la vie accorde un ralentissement ou même un arrêt brutal dans notre routine quotidienne et nous permet de considérer notre vie autrement ; un arrêt maladie, une période de chômage, une retraite, un temps de prière, une rencontre fortuite avec quelqu’un d’inspirant, etc.
Dans la parabole du fils prodigue, le jeune homme, « au ralenti » à cause de sa chute dans la précarité, reçoit la grâce du Seigneur de revoir sa vie dissolue à la lumière de la vérité.
Il avait fait mauvais usage de l’héritage qu’il avait arraché irrespectueusement et de façon précoce à son Père.
La bonne nouvelle est qu’il a un père avec un cœur juste et bon et cela lui ouvre la voie du retour.
Ai-je le courage de faire de même dans ma propre vie ?
Le temps du Carême est un moment propice pour ralentir le rythme et prendre le temps de relire ma vie à la lumière du Seigneur, pour lui rendre grâce pour tout ce qu’il y a de bon dans ma vie mais aussi pour me remettre en question.
Où vais-je ? Comment je m’y prends ? Pourquoi ai-je pris ce chemin ? Le Seigneur est-il content de mon choix ?
2.Le fils prodigue pensait ne plus être digne d’être le fils de son Père.
Il était prêt à se contenter de la place de serviteur.
Nous sommes souvent très durs envers nous-mêmes.
Nous avons du mal à nous pardonner à nous-mêmes.
Parfois cette dureté est augmentée par un orgueil subtil en nous.
Nous sommes tristes de nous voir moins parfaits que nous ne le souhaiterions.
Nous ne sommes pas à la hauteur de l’image que nous avions de nous-mêmes.
Cette tristesse est même parfois plus grande que celle d’avoir offensé Dieu ou mon prochain, lorsque le vrai drame est précisément là dans le fait d’avoir blessé mon prochain.
Voilà pourquoi nous avons besoin de purifier le regard que nous posons sur nous-mêmes en nous mettant sous le regard du Seigneur.
Il nous aidera à trouver le juste milieu entre l’exigence de la justice et la miséricorde vis-à-vis de nous-mêmes.
Si nous fixons notre regard sur Dieu notre Père plus que sur nous-mêmes et sur nos limites, nous serons sûrs de trouver, comme le fils prodigue, le courage de nous relever et de reprendre le chemin vers le Seigneur.
Le Seigneur pose sur moi ce même regard de pardon, de miséricorde, de tendresse et de patience que le père de la parabole a posé sur le fils prodigue.
N’ayons pas peur d’entreprendre le chemin du retour, le chemin du pardon et de la réconciliation.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux profiter de ce moment de prière pour revoir ma vie à la lumière de la vérité mais aussi à la lumière de ta miséricorde. J’ai certainement réussi de belles choses pour toi et pour les autres et je t’en remercie. Mais si je suis sincère avec moi-même il y a aussi des choix que je regrette. J’ai emprunté certains chemins pensant que j’allais vers mon bonheur mais finalement ce sont des chemins qui m’ont éloigné de toi et de ceux que j’ai blessés.
Cette tristesse que je ressens pour mon péché ne doit pas me renfermer dans la condamnation de moi-même mais plutôt me tourner vers toi. Aide-moi, Seigneur, à reprendre le chemin vers toi et accueillir ton pardon. Tu ne me renfermes pas dans mon péché mais tu veux me redonner ma dignité de fils de Dieu comme le père de la parabole l’a redonnée à son fils.
Résolution
Participer au sacrement de réconciliation pour faire l’expérience de l’espérance que donne le pardon et la miséricorde du Seigneur.
Père Richard Tardiff, LC :
https://www.regnumchristi.fr/ton-frere-que-voila-etait-mort-et-il-est-revenu-la-vie-1
Retour du Fils
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Samedi 14 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”
Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.”
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
*******
Prière
Prier le psaume 50 :
« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige ( …) » (Ps 50, 3-9)
Demande
Seigneur, donne-moi la grâce de la conversion du cœur.
Réflexion
1.Dans la vie, le plus difficile est de se remettre en question.
Au cours de nos journées, nous fonçons à toute vitesse à nos risques et périls sans toutefois nous poser la question de savoir où nous allons, pourquoi nous y allons et comment nous y allons.
Parfois, la vie accorde un ralentissement ou même un arrêt brutal dans notre routine quotidienne et nous permet de considérer notre vie autrement ; un arrêt maladie, une période de chômage, une retraite, un temps de prière, une rencontre fortuite avec quelqu’un d’inspirant, etc.
Dans la parabole du fils prodigue, le jeune homme, « au ralenti » à cause de sa chute dans la précarité, reçoit la grâce du Seigneur de revoir sa vie dissolue à la lumière de la vérité.
Il avait fait mauvais usage de l’héritage qu’il avait arraché irrespectueusement et de façon précoce à son Père.
La bonne nouvelle est qu’il a un père avec un cœur juste et bon et cela lui ouvre la voie du retour.
Ai-je le courage de faire de même dans ma propre vie ?
Le temps du Carême est un moment propice pour ralentir le rythme et prendre le temps de relire ma vie à la lumière du Seigneur, pour lui rendre grâce pour tout ce qu’il y a de bon dans ma vie mais aussi pour me remettre en question.
Où vais-je ? Comment je m’y prends ? Pourquoi ai-je pris ce chemin ? Le Seigneur est-il content de mon choix ?
2.Le fils prodigue pensait ne plus être digne d’être le fils de son Père.
Il était prêt à se contenter de la place de serviteur.
Nous sommes souvent très durs envers nous-mêmes.
Nous avons du mal à nous pardonner à nous-mêmes.
Parfois cette dureté est augmentée par un orgueil subtil en nous.
Nous sommes tristes de nous voir moins parfaits que nous ne le souhaiterions.
Nous ne sommes pas à la hauteur de l’image que nous avions de nous-mêmes.
Cette tristesse est même parfois plus grande que celle d’avoir offensé Dieu ou mon prochain, lorsque le vrai drame est précisément là dans le fait d’avoir blessé mon prochain.
Voilà pourquoi nous avons besoin de purifier le regard que nous posons sur nous-mêmes en nous mettant sous le regard du Seigneur.
Il nous aidera à trouver le juste milieu entre l’exigence de la justice et la miséricorde vis-à-vis de nous-mêmes.
Si nous fixons notre regard sur Dieu notre Père plus que sur nous-mêmes et sur nos limites, nous serons sûrs de trouver, comme le fils prodigue, le courage de nous relever et de reprendre le chemin vers le Seigneur.
Le Seigneur pose sur moi ce même regard de pardon, de miséricorde, de tendresse et de patience que le père de la parabole a posé sur le fils prodigue.
N’ayons pas peur d’entreprendre le chemin du retour, le chemin du pardon et de la réconciliation.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux profiter de ce moment de prière pour revoir ma vie à la lumière de la vérité mais aussi à la lumière de ta miséricorde. J’ai certainement réussi de belles choses pour toi et pour les autres et je t’en remercie. Mais si je suis sincère avec moi-même il y a aussi des choix que je regrette. J’ai emprunté certains chemins pensant que j’allais vers mon bonheur mais finalement ce sont des chemins qui m’ont éloigné de toi et de ceux que j’ai blessés.
Cette tristesse que je ressens pour mon péché ne doit pas me renfermer dans la condamnation de moi-même mais plutôt me tourner vers toi. Aide-moi, Seigneur, à reprendre le chemin vers toi et accueillir ton pardon. Tu ne me renfermes pas dans mon péché mais tu veux me redonner ma dignité de fils de Dieu comme le père de la parabole l’a redonnée à son fils.
Résolution
Participer au sacrement de réconciliation pour faire l’expérience de l’espérance que donne le pardon et la miséricorde du Seigneur.
Père Richard Tardiff, LC :
https://www.regnumchristi.fr/ton-frere-que-voila-etait-mort-et-il-est-revenu-la-vie-1
Retour du Fils
Véronique1- Messages : 5211
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- Message n°545
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Nous avons entendu hier la parabole du Père qui envoyait son fils ; nous entendons aujourd’hui la parabole du Père qui sort à la rencontre de ses fils. Nous entendons la miséricorde de ce Père qui accueille celui qui reconnaît son péché et son indignité. Nous assistons à l’amour du Père qui voudrait que le fils endurci et persuadé de sa justice participe à la joie de l’amour familial. Dieu est toujours à la recherche de la manière de nous exprimer son amour ; il cherche la faille de notre cœur pour y déverser toute sa miséricorde. Certainement nous nous reconnaissons pour une part dans le fils cadet, pardonné et accueilli par Dieu. Mais, lorsque nous sommes revenus dans la maison, la tentation de redevenir comme le fils aîné, fermé à l’amour de son père et de son frère, peut toujours resurgir. Veillons à garder ce cœur blessé et disponible à l’amour de Dieu et de nos frères.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Thierry- Messages : 2970
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- Message n°546
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
suprimé
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_________________
L'Amour et la Miséricorde n'ont comme seules limites
... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.
.
Maud- Messages : 9656
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- Message n°547
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche 15 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 4, 5-42
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. »
Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson.
Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
Il est bien vrai, le dicton : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
*********
Prière
Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.
Demande
Seigneur, réveille en moi le désir de toi !
Réflexion
1.« Donne-moi à boire. »
Dans la première lecture, le peuple réclame à Dieu de quoi boire dans le désert.
Dans cet Évangile, au contraire, c’est le Christ qui demande à boire à la Samaritaine.
Cette inversion des rôles a un sens théologique très fort : c’est Dieu qui en est réduit à demander de l’eau à son peuple car son peuple a perdu la soif de Dieu.
La Samaritaine a perdu jusqu’au désir de l’eau. Elle ne sent plus le besoin de Dieu.
En cette Samaritaine, c’est tout Israël et chacun d’entre nous qui sommes représentés ; nous tous qui ne cherchons plus notre eau, notre vie, notre bonheur en Dieu.
Mais Jésus accourt, s’incarne, vient nous chercher.
Et souvent commence par nous demander quelque chose.
Quelque chose que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas lui donner.
2.« Si tu savais le don de Dieu, c’est toi qui lui aurais demandé. »
Jésus insiste avec douceur. Il lui fait voir qu’au fond, c’est elle, et non pas lui, qui a besoin d’eau.
Mais elle ne comprend pas et fait juste la remarque qu’il n’a pas de seau.
« Comment pourrait-il me proposer le vrai bonheur, s’il ne l’a pas lui-même ? » :
combien de fois ai-je pensé que vivre auprès de Dieu était ennuyeux, contraignant, et je ne l’ai pas écouté…
3.« Mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif. »
Jésus lui décrit plus en détail cette eau vive, il cherche à lui faire voir !
Pourquoi cette Samaritaine ne se rend-elle pas compte ? Parce qu’elle a eu cinq maris.
Son cœur est désenchanté, comme anesthésié.
Elle pense que ce rabbi a une eau particulière, qui lui épargnera ses trajets quotidiens.
Elle pense à un petit bonheur mesquin, à ces plaisirs et satisfactions auxquels ses maris l’ont habituée.
Et elle passe à côté de l’immense bonheur que lui offre le Christ.
Comme nous qui ne demandons pas plus, qui avons perdu l’espérance en une vie vraiment heureuse ici sur terre, une vie qui vaille la peine d’être vécue.
Mais le Christ ne veut pas lui offrir la solution à ses difficultés quotidiennes.
Il veut lui offrir la réponse à son plus grand désir.
Il ne lui apporte pas un plaisir un peu mieux que d’habitude, il lui apporte la joie qui donne un sens à toute sa vie.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, ouvre mon cœur, ouvre mes yeux ! Réveille en moi cette soif de bonheur immense, de paix, de joie que tu as mise en moi pour pouvoir la combler. Fais que je voie, que je désire cette eau. Aide-moi à dépasser mes petits désirs passagers, à chercher ce bonheur éternel que tu veux me donner. Donne-moi de cette eau, qu’elle jaillisse en moi pour la vie éternelle !
Résolution
Demander au Seigneur plusieurs fois dans mon cœur aujourd’hui : « Seigneur, donne-moi le bonheur, le vrai bonheur ! »
Frère Matthieu Boo d'Arc, LC :
https://www.regnumchristi.fr/une-source-deau-jaillissant-pour-la-vie-eternelle
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle »
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche 15 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 4, 5-42
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. »
Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson.
Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
Il est bien vrai, le dicton : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
*********
Prière
Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.
Demande
Seigneur, réveille en moi le désir de toi !
Réflexion
1.« Donne-moi à boire. »
Dans la première lecture, le peuple réclame à Dieu de quoi boire dans le désert.
Dans cet Évangile, au contraire, c’est le Christ qui demande à boire à la Samaritaine.
Cette inversion des rôles a un sens théologique très fort : c’est Dieu qui en est réduit à demander de l’eau à son peuple car son peuple a perdu la soif de Dieu.
La Samaritaine a perdu jusqu’au désir de l’eau. Elle ne sent plus le besoin de Dieu.
En cette Samaritaine, c’est tout Israël et chacun d’entre nous qui sommes représentés ; nous tous qui ne cherchons plus notre eau, notre vie, notre bonheur en Dieu.
Mais Jésus accourt, s’incarne, vient nous chercher.
Et souvent commence par nous demander quelque chose.
Quelque chose que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas lui donner.
2.« Si tu savais le don de Dieu, c’est toi qui lui aurais demandé. »
Jésus insiste avec douceur. Il lui fait voir qu’au fond, c’est elle, et non pas lui, qui a besoin d’eau.
Mais elle ne comprend pas et fait juste la remarque qu’il n’a pas de seau.
« Comment pourrait-il me proposer le vrai bonheur, s’il ne l’a pas lui-même ? » :
combien de fois ai-je pensé que vivre auprès de Dieu était ennuyeux, contraignant, et je ne l’ai pas écouté…
3.« Mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif. »
Jésus lui décrit plus en détail cette eau vive, il cherche à lui faire voir !
Pourquoi cette Samaritaine ne se rend-elle pas compte ? Parce qu’elle a eu cinq maris.
Son cœur est désenchanté, comme anesthésié.
Elle pense que ce rabbi a une eau particulière, qui lui épargnera ses trajets quotidiens.
Elle pense à un petit bonheur mesquin, à ces plaisirs et satisfactions auxquels ses maris l’ont habituée.
Et elle passe à côté de l’immense bonheur que lui offre le Christ.
Comme nous qui ne demandons pas plus, qui avons perdu l’espérance en une vie vraiment heureuse ici sur terre, une vie qui vaille la peine d’être vécue.
Mais le Christ ne veut pas lui offrir la solution à ses difficultés quotidiennes.
Il veut lui offrir la réponse à son plus grand désir.
Il ne lui apporte pas un plaisir un peu mieux que d’habitude, il lui apporte la joie qui donne un sens à toute sa vie.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, ouvre mon cœur, ouvre mes yeux ! Réveille en moi cette soif de bonheur immense, de paix, de joie que tu as mise en moi pour pouvoir la combler. Fais que je voie, que je désire cette eau. Aide-moi à dépasser mes petits désirs passagers, à chercher ce bonheur éternel que tu veux me donner. Donne-moi de cette eau, qu’elle jaillisse en moi pour la vie éternelle !
Résolution
Demander au Seigneur plusieurs fois dans mon cœur aujourd’hui : « Seigneur, donne-moi le bonheur, le vrai bonheur ! »
Frère Matthieu Boo d'Arc, LC :
https://www.regnumchristi.fr/une-source-deau-jaillissant-pour-la-vie-eternelle
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle »
Véronique1- Messages : 5211
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°548
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
En ce troisième dimanche du carême nous entendons un long passage de l’évangile de Jean ; nous y voyons tout l’itinéraire de cette femme, qui se laisse rejoindre par Jésus pour vivre un beau chemin de guérison et de reconnaissance de Jésus. Cette femme, samaritaine, n’était pas a priori la première candidate à recevoir l’annonce de la bonne nouvelle ; elle sera la premiere témoin des merveilles de Dieu. En nous racontant un tel épisode Saint Jean a probablement voulu nous montrer l’itinéraire complet d’une femme depuis son accueil de l’Évangile jusqu’à son envoi en mission. Cet itinéraire doit donc pouvoir nous rejoindre là où nous sommes, aujourd’hui, dans notre chemin avec le Christ. Quel est le passage de ce récit qui me rejoint particulièrement et comment ce passage me montre-t-il la direction pour mon chemin d’aujourd’hui avec le Seigneur ?
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°549
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Lundi 16 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 4, 24-30
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
*****
Prière
Jésus, toi qui ne fais pas acception de personnes, tu vas vers chacun. Aucun ne devrait être privé de te connaître. Aujourd’hui, c’est de moi que tu t’approches. J’ai besoin de ton secours et de ta force Jésus. Viens, Seigneur Jésus !
Demande
Fais de moi ton prophète, Seigneur ! Que ton feu me brûle et que je sois porté vers ceux qui m’entourent sans peur !
Réflexion
1.Lorsque Jésus explique qu’aucun prophète n’est bien reçu dans son propre pays, il prophétise bien sûr sa mort sur la croix, qui adviendra quelque trois ans plus tard.
Le voilà au tout début de sa prédication ou de sa vie publique et déjà la croix se profile à l’horizon.
C’est dire combien Jésus, lui le Fils de Dieu, le Verbe éternel, s’est rendu semblable à nous en prenant notre condition mortelle.
Quel mystère insondable d’humilité !
2.Pourquoi Jésus entreprend-il cette immense mission à travers la Terre Sainte d’Israël ?
Parce qu’il ne veut manquer à personne.
Il veut être connu de chacun. Sa mission d’évangélisation n’a pas de frontière.
L’évangéliste Luc le souligne en rappelant deux épisodes de grande importance dans l’Ancien Testament, deux épisodes où les destinataires sont des étrangers.
Le message de salut de Jésus est fait pour être entendu par tous les hommes.
En Jésus, la promesse faite à Abraham va se réaliser vraiment en s’étendant à tous les peuples.
3.Que pouvons-nous apprendre de la veuve de Sarepta, de la région de Sidon, et de Naaman le syrien ?
Cette femme était veuve, c’est-à-dire sans mari donc sans protection légale en Israël.
En rappelant ce fait, Jésus montre comment son message va vers les plus faibles, ceux qui sont oubliés, ceux qui se sentent seuls.
Naaman, quant à lui, était lépreux. Il était donc considéré comme « impur », interdit de s’approcher du Temple.
Le prophète Élysée va pourtant le guérir. Élysée annonce l’œuvre pour laquelle Jésus sera envoyé après lui : pour nous purifier et nous guérir, autrement dit pour pardonner nos péchés.
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu es le vrai prophète, le dernier prophète, celui qui accomplit pleinement toutes les prophéties annoncées avant toi. Je suis à mon tour ton prophète, Jésus. Envoie-moi vers les plus vulnérables et vers les plus éloignés.
Résolution
Aujourd’hui j’engagerai la conversation sur la foi avec une personne avec qui je n’ai jamais parlé de cela.
Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/aucun-prophete-nest-bien-recu-dans-sa-patrie
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Lundi 16 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 4, 24-30
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
*****
Prière
Jésus, toi qui ne fais pas acception de personnes, tu vas vers chacun. Aucun ne devrait être privé de te connaître. Aujourd’hui, c’est de moi que tu t’approches. J’ai besoin de ton secours et de ta force Jésus. Viens, Seigneur Jésus !
Demande
Fais de moi ton prophète, Seigneur ! Que ton feu me brûle et que je sois porté vers ceux qui m’entourent sans peur !
Réflexion
1.Lorsque Jésus explique qu’aucun prophète n’est bien reçu dans son propre pays, il prophétise bien sûr sa mort sur la croix, qui adviendra quelque trois ans plus tard.
Le voilà au tout début de sa prédication ou de sa vie publique et déjà la croix se profile à l’horizon.
C’est dire combien Jésus, lui le Fils de Dieu, le Verbe éternel, s’est rendu semblable à nous en prenant notre condition mortelle.
Quel mystère insondable d’humilité !
2.Pourquoi Jésus entreprend-il cette immense mission à travers la Terre Sainte d’Israël ?
Parce qu’il ne veut manquer à personne.
Il veut être connu de chacun. Sa mission d’évangélisation n’a pas de frontière.
L’évangéliste Luc le souligne en rappelant deux épisodes de grande importance dans l’Ancien Testament, deux épisodes où les destinataires sont des étrangers.
Le message de salut de Jésus est fait pour être entendu par tous les hommes.
En Jésus, la promesse faite à Abraham va se réaliser vraiment en s’étendant à tous les peuples.
3.Que pouvons-nous apprendre de la veuve de Sarepta, de la région de Sidon, et de Naaman le syrien ?
Cette femme était veuve, c’est-à-dire sans mari donc sans protection légale en Israël.
En rappelant ce fait, Jésus montre comment son message va vers les plus faibles, ceux qui sont oubliés, ceux qui se sentent seuls.
Naaman, quant à lui, était lépreux. Il était donc considéré comme « impur », interdit de s’approcher du Temple.
Le prophète Élysée va pourtant le guérir. Élysée annonce l’œuvre pour laquelle Jésus sera envoyé après lui : pour nous purifier et nous guérir, autrement dit pour pardonner nos péchés.
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu es le vrai prophète, le dernier prophète, celui qui accomplit pleinement toutes les prophéties annoncées avant toi. Je suis à mon tour ton prophète, Jésus. Envoie-moi vers les plus vulnérables et vers les plus éloignés.
Résolution
Aujourd’hui j’engagerai la conversation sur la foi avec une personne avec qui je n’ai jamais parlé de cela.
Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi :
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- Message n°550
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Commentaire de l'Évangile
C’est un paradoxe de l’évangile que nous retrouvons souvent : ceux qui auraient dû être préparés à accueillir l’Évangile ont bien peiné à reconnaître en Jésus le messie. Au contraire des étrangers, comme hier la Samaritaine, mais aussi des malades ou des pécheurs ont très vite bénéficié de l’action bienfaisante de Jésus. Dès le début de son ministère Jésus montre que ce paradoxe était déjà présent dans l’histoire d’Israël, notamment dans les ministères d’Élie et d’Élisée. Étranger ne doit pas nécessairement s’entendre en terme de nationalité mais plutôt en terme de dignité. L’étranger est celui qui reconnaît qu’il ne mérite pas ce à quoi le citoyen du pays a droit. Vis-à-vis de Dieu nous sommes tous des étrangers ; nous ne méritons rien de sa part. Mais lui veut donner gratuitement à ceux qui sont prêts à reconnaître qu’ils ont les mains vides, qu’ils ne méritent rien. Nous pouvons approfondir notre chemin de carême en prenant davantage conscience de la gratuité des dons de Dieu.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange
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- Message n°551
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Comment Dieu règle ses comptes…"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mardi 17 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 18, 21-35
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
******
Prière
« Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. » (Ps 24, 4-9, psaume du jour)
Demande
Donne-moi de te regarder, Seigneur. De comprendre mieux qui tu es et qui je suis. Et que ton amour renouvelle ma vie !
Réflexion
1.« (…) soixante millions de pièces d’argent. »
Dette immense, disproportion absolue entre lui et nous, entre le Créateur et ses créatures.
Imagine que tu as dans ta main un caillou. C’est peut-être dur à accepter, mais je suis plus proche de ce caillou que de Dieu, ontologiquement parlant.
Et pourtant, je ne me sens pas particulièrement proche du caillou, si ce n’est selon cette proximité physique qu’il est dans ma main.
Un abîme infini nous sépare de Dieu. Parce qu’il est la bonté, la beauté, la vérité, l’être suprême, l’infini, le parfait, l’éternel, le tout-puissant, l’omniscient, l’amour qui est toujours en train de se donner à l’autre dans le maximum de son intensité.
Il ne lui manque rien. Et moi, je suis une créature qui, en outre, arrive à penser que je peux décider pour ma vie mieux que celui qui nous a créés, qui sait tout et qui veut mon bien.
Quelle folie ! Quelle absurdité !
Selon cette perspective, regardons ce roi et ses serviteurs, dont nous parle Jésus en parabole.
La dette démesurée du serviteur symbolise évidemment la nôtre.
Elle représente les dons splendides que nous avons reçus, comme notre existence, comme le fait que chaque jour nous nous réveillions en vie sans que nous ne nous la soyons procurée.
L’énormité de cette dette revient encore lorsque le serviteur exige à un de ses compagnons le remboursement de la dette de cent pièces d’argent.
Cent face à soixante millions ! Proportion infinitésimale de la dette envers le roi ! Que notre attitude ne soit pas de défense et d’exigence comme le serviteur mauvais, mais au contraire d’acceptation et de don de soi, comme le bon serviteur, le serviteur souffrant, le Messie crucifié.
Est-ce que je me rends compte de ce que j’exige des autres, de mes compagnons, de mes frères ?
2.Rembourser la dette
Le serviteur dit qu’il remboursera tout.
Mais il en est incapable, même si son créancier acceptait le remboursement avec une patience infinie…
La somme est tellement énorme ! Cependant le serviteur n’ose pas demander que sa dette lui soit remise.
Il pense à ce que lui pourrait, ou voudrait, faire. Il ne pense pas à ce que le roi peut faire.
Il est sage et nécessaire de considérer nos possibilités, bien que très limitées.
Mais il est au moins aussi indispensable de nous ouvrir à ce qui est entre les mains du roi.
Rappelons-nous ces paroles de Jésus : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » (Mc 10, 27)
3.« Saisi de compassion (…) »
Dieu entend nos besoins et nos désirs même ceux qui nous sont impossibles à réaliser.
Comment réagit-il ?
La parabole dit qu’il est « saisi de compassion ».
Trois mots qui nous ouvrent une fenêtre sur le cœur de Dieu.
Cœur débordant d’amour pour ses créatures, qu’il a élevées au rang de fils. Amour à la fois paternel et maternel, tendresse infinie, avec lesquels il voit les souffrances et les angoisses de ses enfants, et qui le fait compatir, souffrir avec nous. Tout l’opposé de l’indifférence et de la recherche égoïste de son intérêt.
Il est le Dieu de la vie.
Or ce poids ne laissait pas vivre le serviteur.
D’une parole, le roi l’en libère. Contemplons le Cœur du Seigneur.
Écoutons-le nous dire : « Maintenant revenez à moi de tout votre cœur, car je suis tendre et miséricordieux . » (Jl 2, 13)
Dialogue avec le Christ
« (…) il n’est pas de honte pour qui espère en toi. Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face. Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde. Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur. » (Dn 3, 40-43, 1re lecture du jour)
Résolution
Reconnaître ma « dette » envers mon Créateur, mon Dieu, mon Père. Considérer comment il agit envers moi et voir en quoi j’ai une attitude d’exigence et d’auto-défense envers mes frères. Demander la grâce de vivre au contraire dans l’acceptation et le don de moi-même.
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/comment-dieu-regle-ses-comptes
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"Comment Dieu règle ses comptes…"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mardi 17 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 18, 21-35
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
******
Prière
« Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. » (Ps 24, 4-9, psaume du jour)
Demande
Donne-moi de te regarder, Seigneur. De comprendre mieux qui tu es et qui je suis. Et que ton amour renouvelle ma vie !
Réflexion
1.« (…) soixante millions de pièces d’argent. »
Dette immense, disproportion absolue entre lui et nous, entre le Créateur et ses créatures.
Imagine que tu as dans ta main un caillou. C’est peut-être dur à accepter, mais je suis plus proche de ce caillou que de Dieu, ontologiquement parlant.
Et pourtant, je ne me sens pas particulièrement proche du caillou, si ce n’est selon cette proximité physique qu’il est dans ma main.
Un abîme infini nous sépare de Dieu. Parce qu’il est la bonté, la beauté, la vérité, l’être suprême, l’infini, le parfait, l’éternel, le tout-puissant, l’omniscient, l’amour qui est toujours en train de se donner à l’autre dans le maximum de son intensité.
Il ne lui manque rien. Et moi, je suis une créature qui, en outre, arrive à penser que je peux décider pour ma vie mieux que celui qui nous a créés, qui sait tout et qui veut mon bien.
Quelle folie ! Quelle absurdité !
Selon cette perspective, regardons ce roi et ses serviteurs, dont nous parle Jésus en parabole.
La dette démesurée du serviteur symbolise évidemment la nôtre.
Elle représente les dons splendides que nous avons reçus, comme notre existence, comme le fait que chaque jour nous nous réveillions en vie sans que nous ne nous la soyons procurée.
L’énormité de cette dette revient encore lorsque le serviteur exige à un de ses compagnons le remboursement de la dette de cent pièces d’argent.
Cent face à soixante millions ! Proportion infinitésimale de la dette envers le roi ! Que notre attitude ne soit pas de défense et d’exigence comme le serviteur mauvais, mais au contraire d’acceptation et de don de soi, comme le bon serviteur, le serviteur souffrant, le Messie crucifié.
Est-ce que je me rends compte de ce que j’exige des autres, de mes compagnons, de mes frères ?
2.Rembourser la dette
Le serviteur dit qu’il remboursera tout.
Mais il en est incapable, même si son créancier acceptait le remboursement avec une patience infinie…
La somme est tellement énorme ! Cependant le serviteur n’ose pas demander que sa dette lui soit remise.
Il pense à ce que lui pourrait, ou voudrait, faire. Il ne pense pas à ce que le roi peut faire.
Il est sage et nécessaire de considérer nos possibilités, bien que très limitées.
Mais il est au moins aussi indispensable de nous ouvrir à ce qui est entre les mains du roi.
Rappelons-nous ces paroles de Jésus : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » (Mc 10, 27)
3.« Saisi de compassion (…) »
Dieu entend nos besoins et nos désirs même ceux qui nous sont impossibles à réaliser.
Comment réagit-il ?
La parabole dit qu’il est « saisi de compassion ».
Trois mots qui nous ouvrent une fenêtre sur le cœur de Dieu.
Cœur débordant d’amour pour ses créatures, qu’il a élevées au rang de fils. Amour à la fois paternel et maternel, tendresse infinie, avec lesquels il voit les souffrances et les angoisses de ses enfants, et qui le fait compatir, souffrir avec nous. Tout l’opposé de l’indifférence et de la recherche égoïste de son intérêt.
Il est le Dieu de la vie.
Or ce poids ne laissait pas vivre le serviteur.
D’une parole, le roi l’en libère. Contemplons le Cœur du Seigneur.
Écoutons-le nous dire : « Maintenant revenez à moi de tout votre cœur, car je suis tendre et miséricordieux . » (Jl 2, 13)
Dialogue avec le Christ
« (…) il n’est pas de honte pour qui espère en toi. Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face. Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde. Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur. » (Dn 3, 40-43, 1re lecture du jour)
Résolution
Reconnaître ma « dette » envers mon Créateur, mon Dieu, mon Père. Considérer comment il agit envers moi et voir en quoi j’ai une attitude d’exigence et d’auto-défense envers mes frères. Demander la grâce de vivre au contraire dans l’acceptation et le don de moi-même.
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi :
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Véronique1- Messages : 5211
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°552
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Quelle disproportion entre les deux serviteurs ! Le premier doit à son maître une somme dont l’équivalent actuel serait environ 3 milliards d’euros, somme qu’il est strictement impossible à vue humaine de rembourser. Le second doit à son compagnon l’équivalent de 5 mille euros, somme conséquente, mais qu’il est envisageable de rassembler dans un délai raisonnable. Cet écart doit nous rappeler la disproportion entre la grâce de Dieu et nos mérites humains. Est-ce que nous ne sommes pas un peu ridicules lorsque nous faisons valoir devant Dieu les mérites de nos bonnes œuvres si nous considérons l’immensité du don qu’il nous fait ? Pour le dire dans l’autre sens, tous ces pardons que nous avons à donner et qui nous coûtent sont en réalité bien peu de chose par rapport à l’immensité du don que le Seigneur pourra nous faire si notre cœur accepte d’entrer dans la dynamique de l’amour et du pardon.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Pilgrim- Messages : 762
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Saint intercesseur : Notre Dame, saint Joseph, saint Martin de Tours, saint François de sales,
- Message n°553
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour,
Je suis frappé par le récit de Daniel C'est la première fois que je remarque une sorte d'analogie entre cet épisode de l'Ancien Testament et le purgatoire de l'Église que nous connaissons bien. La lecture du texte de l'Évangile qui suit semblerait confirmer l'intuition.
Je songe à celui qui est sans pardon pour son frère ...
Je suis frappé par le récit de Daniel C'est la première fois que je remarque une sorte d'analogie entre cet épisode de l'Ancien Testament et le purgatoire de l'Église que nous connaissons bien. La lecture du texte de l'Évangile qui suit semblerait confirmer l'intuition.
Je songe à celui qui est sans pardon pour son frère ...
sofoyal- Messages : 1953
Date d'inscription : 22/01/2016
Localisation : gironde
Idéal : Chrétien
Saint intercesseur : Jésus
- Message n°554
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
En Effet, @Pilgrim.Pilgrim a écrit:Bonjour,
Je suis frappé par le récit de Daniel C'est la première fois que je remarque une sorte d'analogie entre cet épisode de l'Ancien Testament et le purgatoire de l'Église que nous connaissons bien. La lecture du texte de l'Évangile qui suit semblerait confirmer l'intuition.
Je songe à celui qui est sans pardon pour son frère ...
C'est une analogie qui ne m'était jamais venue à l'esprit.
Elle est pourtant frappante, car toutes les descriptions du purgatoire
que nous ont livrées les saints et les mystiques du Christ
mentionnent ce feu de désir de Dieu qui consume les âmes parachevant leur purification.
Peut-être peut-on aussi faire le rapprochement avec les sacrifices animaux du vieil Israël,
animaux qui une fois égorgés sur l'autel,
étaient ensuite consumés par le feu sur le même autel.
D'abord la mort,ou l'offrande de la vie,
puis l'offrande est redoublée ou affinée par le feu...
...C'était peut-être aussi une Analogie du purgatoire... En Quelque sorte.
_________________
Sofoyal
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°555
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"L’accomplissement de la Loi"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi 18 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 5, 17-19
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
******
Prière
Les temps actuels ne permettent pas toujours et en tout une réflexion approfondie et fructueuse de ce que nous avons à vivre. Le texte d’aujourd’hui nous fait comprendre qu’au temps de Jésus, le témoignage en paroles et en actes n’était pas, non plus, facile et bien reçu. Ce texte nous laisse entrevoir que la relation avec une personne que nous connaissons nous demande de la connaître en ce qu’elle dit et ce qu’elle fait : il faut connaître sa personne physique et connaître aussi sa personnalité intime : quel est son mode de raisonnement et sur quelle source elle s’appuie.
Seigneur, ouvre mon intelligence et mon cœur pour que l’un et l’autre s’accordent à tes paroles qui ne sont que l’expression de la volonté de ton Père qui est aussi le mien. Accorde-moi la grâce de savoir vivre ce que tu me demandes.
Demande
Que je sache écouter et que je comprenne ton enseignement pour savoir le pratiquer avec sagesse et profondeur.
Réflexion
Seigneur, tes auditeurs connaissaient ta « personne civile », Joseph et Marie, ceux qui faisaient partie de la même famille, c’est-à-dire tes proches et ceux de ton village – tes frères – comme la coutume d’alors les appelait. Toi, tu le sais mais tu veux que leurs actions aient des racines plus profondes et leur permettent de vivre les données de la Loi enseignée au Temple. Tu veux qu’ils dépassent ce qu’ils voient et entendent, tout en y restant fidèles.
1.« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes (…) mais accomplir. »
Dès les premiers mots, tu les mets en garde : tu n’es pas venu abolir ce qui a toujours été enseigné.
Non, mais tu es venu leur dire comment vivre cet enseignement reçu des prophètes et de l’Écriture.
Tes auditeurs sont prévenus qu’ils ne doivent rien abandonner mais au contraire approfondir jusqu’au détail, du fond du cœur, manifestant l’amour qui les motive.
Tu es venu « accomplir ». La Loi n’est pas une option : elle nous donne la volonté de Dieu et nous indique ce qu’il demande.
2.« Amen, je vous le dis (…) »
Amen signifie « c’est la vérité », c’est sûr.
« Ainsi-soit-il » ne signifie pas une « option » mais une certitude qui serait mieux traduite par l’emploi du subjonctif : « qu’il en soit ainsi ! »
Il n’y a pas de demi-mesure. Seigneur, tu sais que ce n’est pas quelque chose qu’il est facile de vivre avec spontanéité.
Notre cœur doit être ouvert à la réflexion et surtout au conseil de l’Esprit Saint, le Paraclet me glorifiera, « car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » (Jn 16, 14).
3.« Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des cieux. »
Tout comme un bon Israélite connaissait les Saintes Écritures et les mettait en pratique, il nous est demandé à nous aussi de les méditer et de les pratiquer.
Nous ne pouvons pas agir seuls face aux événements du quotidien, sans savoir où nous allons et pourquoi nous le faisons.
Le but de nos pensées, de nos actes et de tout notre comportement est de manifester l’amour que tu nous manifestes mais la découverte de cet amour et de cette Loi est impossible sans le secours de celui qui en est l’auteur.
Seigneur, tu sais que c’est plus que difficile, que c’est impossible sans ton aide.
Alors, je voudrais te demander de l’aide pour comprendre davantage les bienfaits qu’elle comporte.
Donne-moi la force et le courage de ne rien entreprendre sans l’aide et le secours de cet Esprit que tu veux retrouver en nous.
Tu nous as fait savoir par saint Jean que l'amour de Dieu était de garder ses commandements et « ses commandements ne sont pas un fardeau » (1 Jn 5, 3).
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu conclues ton discours par cet encouragement : « Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. » Seigneur, en ce qui me concerne, je ne souhaite rien d’autre que d’être avec toi. Le rang et la place ne m’importent pas parce que ce que je veux, c’est être avec toi, faire partie de ce corps glorieux qui chante ta gloire au plus haut des cieux et tu les as rappelés pour la partager.
Merci, Seigneur, de la fidélité que tu manifestes en tes promesses. Tu veux que tes fidèles soient rassemblés devant toi en un seul troupeau. Tu as demandé qu’ils soient sanctifiés et qu’ils soient un avec ton Père et l’Esprit Saint, comme vous êtes UN. Je sais et j’espère dans la foi, au plus intime de moi-même, que cette grâce sera réalisée pour ta gloire.
Résolution
Méditer, en vérité, le début du Notre Père en demandant la grâce d’accomplir cette vérité divine et non la mienne.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/laccomplissement-de-la-loi
Véronique1- Messages : 5211
Date d'inscription : 04/04/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°556
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
« Je ne suis pas venu abolir mais accomplir. » Si Jésus a besoin de dire cette phrase c’est que certainement certains pensaient que Jésus voulait renverser la loi et ou les pratiques de ses contemporains. Il n’en est rien ; Jésus ne vient pas pour détruire ce qui existe déjà mais plutôt pour le purifier et le faire grandir. Dans les temps troublés que nous traversons certains pourraient être tentés de voir une action destructrice de Dieu ce n’est pas le cas. En revanche peut-être que le Seigneur nous conduit, dans les épreuves que nous traversons, à une véritable purification ; il s’agit de revenir au cœur de notre foi, à l’application de la loi, c’est-à-dire de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions. Demandons cette grâce pour aujourd’hui, de pouvoir vivre notre quotidien bousculé d’une manière nouvelle et profondément conforme à la Parole de Dieu !
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°557
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi 19 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.
***********
Prière
Saint Joseph, je désire mieux vous connaître, obtenez-moi d’entrer dans le mystère et la profondeur de votre vie.
Demande
Saint Joseph, apprenez-moi à rechercher avec la même ardeur la volonté du Père et à m’y soumettre par amour.
Réflexion
1.La discrétion et le silence de saint Joseph
Saint Joseph est le plus grand saint de toute l’histoire après la sainte Vierge Marie.
Nous parlons bien trop peu de cette grande figure à qui Dieu le Père a confié l’Immaculée Conception et son divin Fils Jésus.
Saint Joseph est cet homme discret et humble qui ne parle pas de lui.
Il est ce grand inconnu des Évangiles.
C’est un homme fort et doux : il est étonnant et difficile d’être à la fois fort et doux.
C’est dans un silence aimant et dans la prière que ces dons ont grandi en lui, grâce à la forte présence de Dieu dans sa vie.
2.Le choix d’accueillir et d’accomplir la volonté divine en tout temps
Saint Joseph est aussi un jeune homme qui ne désirait plaire qu’à Dieu et non aux hommes.
Il a reçu la plus belle femme de toute l’humanité, la sainte Vierge Marie.
Joseph et Marie s’aiment avec toute la tendresse et l’ardeur qui viennent du plus profond du cœur d’un jeune homme et d’une jeune fille.
Dans ce passage, Marie tombe enceinte par l’action du Saint-Esprit, mais pas un instant saint Joseph ne va douter de la fidélité de Marie.
Évidemment, il a le cœur rempli de tristesse et Marie connaît la peine de son fiancé.
Mais elle fait confiance et laisse Dieu agir.
Joseph sait qu’il se passe quelque chose de grand, que Dieu est à l’œuvre.
Joseph est un homme juste, il choisit de se retirer pour laisser la place à Dieu.
Il pense d’abord à Dieu et à Marie, et non à lui.
Il choisit en silence de la répudier dans le secret tant il aime profondément Marie, parce que si Dieu a « mis la main sur elle », il doit la lui laisser.
Saint Joseph a embrassé à chaque instant de sa vie la sainte volonté de Dieu le Père et il est devenu saint.
3.L’imitation de saint Joseph dans notre vie
Derrière la répudiation en secret de Marie par Joseph, il y a un très grand enseignement sur la chasteté.
Aujourd’hui dès que l’on aime quelqu’un « tout va très vite ». Pourtant il est si important d’avoir dans le cœur ce respect de l’autre.
De considérer que l’autre ne m’appartient pas, que je ne peux pas m’unir à l’autre tant que nous ne nous sommes pas engagés devant Dieu.
L’attente est la preuve d’un amour vrai et authentique.
Saint Joseph décide de s’abandonner à la volonté divine.
Parfois dans notre vie Dieu ne nous envoie aucune lumière parce qu’il attend que nous fassions un pas, que nous nous engagions, la lumière ne nous sera offerte qu’ensuite.
La visite de l’ange soulage le cœur de Joseph : en effet Dieu a toujours des plans qui surpassent les nôtres. Jamais Joseph n’avait pensé qu’il allait devenir le père du Fils de Dieu, parce que c’est lui qui va lui donner le nom de Jésus.
Il est beau de contempler que Joseph a dû apprendre à Jésus comment il sauverait le monde, il lui a appris le métier de charpentier, à lire la Torah…
Il a aidé Jésus à entrer dans sa vocation. Il a été pleinement Époux de Marie et père du Fils de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Ô Saint Joseph, maître de la vie intérieure, apprenez-moi à travailler, à souffrir et à me taire.
Résolution
Prendre le temps de contempler la paix et l’esprit de dévouement et de travail qui régnaient au sein de la Sainte Famille de Nazareth et en retenir un enseignement pour ma vie.
Adèle Landowski, membre de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/joseph-fit-ce-que-lange-du-seigneur-lui-avait-prescrit-0
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi 19 Mars 2020
Évangile selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.
***********
Prière
Saint Joseph, je désire mieux vous connaître, obtenez-moi d’entrer dans le mystère et la profondeur de votre vie.
Demande
Saint Joseph, apprenez-moi à rechercher avec la même ardeur la volonté du Père et à m’y soumettre par amour.
Réflexion
1.La discrétion et le silence de saint Joseph
Saint Joseph est le plus grand saint de toute l’histoire après la sainte Vierge Marie.
Nous parlons bien trop peu de cette grande figure à qui Dieu le Père a confié l’Immaculée Conception et son divin Fils Jésus.
Saint Joseph est cet homme discret et humble qui ne parle pas de lui.
Il est ce grand inconnu des Évangiles.
C’est un homme fort et doux : il est étonnant et difficile d’être à la fois fort et doux.
C’est dans un silence aimant et dans la prière que ces dons ont grandi en lui, grâce à la forte présence de Dieu dans sa vie.
2.Le choix d’accueillir et d’accomplir la volonté divine en tout temps
Saint Joseph est aussi un jeune homme qui ne désirait plaire qu’à Dieu et non aux hommes.
Il a reçu la plus belle femme de toute l’humanité, la sainte Vierge Marie.
Joseph et Marie s’aiment avec toute la tendresse et l’ardeur qui viennent du plus profond du cœur d’un jeune homme et d’une jeune fille.
Dans ce passage, Marie tombe enceinte par l’action du Saint-Esprit, mais pas un instant saint Joseph ne va douter de la fidélité de Marie.
Évidemment, il a le cœur rempli de tristesse et Marie connaît la peine de son fiancé.
Mais elle fait confiance et laisse Dieu agir.
Joseph sait qu’il se passe quelque chose de grand, que Dieu est à l’œuvre.
Joseph est un homme juste, il choisit de se retirer pour laisser la place à Dieu.
Il pense d’abord à Dieu et à Marie, et non à lui.
Il choisit en silence de la répudier dans le secret tant il aime profondément Marie, parce que si Dieu a « mis la main sur elle », il doit la lui laisser.
Saint Joseph a embrassé à chaque instant de sa vie la sainte volonté de Dieu le Père et il est devenu saint.
3.L’imitation de saint Joseph dans notre vie
Derrière la répudiation en secret de Marie par Joseph, il y a un très grand enseignement sur la chasteté.
Aujourd’hui dès que l’on aime quelqu’un « tout va très vite ». Pourtant il est si important d’avoir dans le cœur ce respect de l’autre.
De considérer que l’autre ne m’appartient pas, que je ne peux pas m’unir à l’autre tant que nous ne nous sommes pas engagés devant Dieu.
L’attente est la preuve d’un amour vrai et authentique.
Saint Joseph décide de s’abandonner à la volonté divine.
Parfois dans notre vie Dieu ne nous envoie aucune lumière parce qu’il attend que nous fassions un pas, que nous nous engagions, la lumière ne nous sera offerte qu’ensuite.
La visite de l’ange soulage le cœur de Joseph : en effet Dieu a toujours des plans qui surpassent les nôtres. Jamais Joseph n’avait pensé qu’il allait devenir le père du Fils de Dieu, parce que c’est lui qui va lui donner le nom de Jésus.
Il est beau de contempler que Joseph a dû apprendre à Jésus comment il sauverait le monde, il lui a appris le métier de charpentier, à lire la Torah…
Il a aidé Jésus à entrer dans sa vocation. Il a été pleinement Époux de Marie et père du Fils de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Ô Saint Joseph, maître de la vie intérieure, apprenez-moi à travailler, à souffrir et à me taire.
Résolution
Prendre le temps de contempler la paix et l’esprit de dévouement et de travail qui régnaient au sein de la Sainte Famille de Nazareth et en retenir un enseignement pour ma vie.
Adèle Landowski, membre de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/joseph-fit-ce-que-lange-du-seigneur-lui-avait-prescrit-0
Véronique1- Messages : 5211
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- Message n°558
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Quelques jours ou quelques semaines avant de recevoir la visite en songe de l’ange, Joseph a dû vivre un véritable cataclysme. Son projet de mariage avec Marie, cette magnifique jeune femme, est bouleversé : Marie est enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph croit bon de renoncer à ce mariage dans lequel il avait projeté toute sa vie avec un si bel enthousiasme. Je pense en ce moment d’une manière particulière aux fiancés qui avaient prévu de se marier dans les jours qui viennent et qui doivent reporter la célébration de leur mariage. Par la visite de l’ange Joseph reçoit cependant une annonce inespérée ; non seulement il pourra épouser Marie, mais il reçoit cette grande et belle mission d’accompagner dans sa vie terrestre le fils unique de Dieu ! Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous ? À combien de projets avons-nous dû renoncer ces jours-ci ? Dans l’espérance nous pouvons croire que, comme à Joseph, le Seigneur nous redonnera ces projets auxquels nous avons renoncé, d’une manière plus grande, inattendue.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°559
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur : tu l’aimeras »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 20 Mars 2020
Évangile selon saint Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
**********
Prière
Dieu éternel, je te reconnais comme mon Créateur, unique, souverain, plein d’amour ; je te loue et te bénis, car tu nous as choisis, les hommes, à avoir part à ta sainteté. Ta Parole est le roc de ma vie, la forteresse de mon existence, la cité bâtie sur les liens fraternels de charité universelle. Gloire soit rendue à ton Nom.
Demande
Donne-moi, Seigneur Jésus, de faire l’expérience de ton amour, afin que j’apprenne à aimer comme toi le Père et mon prochain, dans l’Esprit qui nous est donné.
Réflexion
1.« Écoute Israël. »
Quel est le premier commandement sinon celui-ci : « Écoute ! » ?
Le drame de l’histoire a commencé lorsque notre écoute s’est détournée du Père aimant, dont la douce voix résonnait encore dans le cœur et l’âme, pour prêter allégeance à la voix du serpent à la saveur toxique du doute et de la méfiance.
L’écoute véritable ne se contente pas d’une docilité exécutive de préceptes, dont l’exigence semble parfois inhumaine : elle scrute l’esprit profondément sacré de la communication divine et élève notre possible réponse à une conversation avec Dieu lui-même.
Est-ce trop peu ?
2.« Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Qu’y a-t-il de plus sacré en Dieu que la parfaite ardeur de son amour.
Cet amour créateur, qui conçoit et donne la vie, n’est pas à priori comparable à nos conceptions réductrices de l’amour : condescendance, tolérance, beaux discours.
Face aux fruits catastrophiques d’une génération de « tolérance », de nombreuses institutions ont adopté pour politique la « tolérance zéro » aux abus de pouvoir.
Tandis que les cœurs endurcis se positionnent eux-mêmes en juges, les humbles reconnaissent le Dieu unique à qui est due la réponse d’amour au-delà des étroitesses du cœur : l’amour du prochain.
3.« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
En effet, le royaume de Dieu est un don généreux et gratuit, non un acquis. Si nous sommes invités à matérialiser notre amour par des offrandes et des sacrifices, celles-ci ne remplacent pas l’engagement de tout ce que l’on est : intelligence, cœur, forces, créativité en œuvres de charité évangélique.
En définitive, le royaume de Dieu est le don de Dieu lui-même qui nous révèle son principe : l’amour brille comme le soleil dont la lumière ne se divise pas entre les fleurs en éclairant un pré.
Ce don s’appelle Jésus et il se livre à nous en ami : est-ce que j’écoute ses appels ?
Dialogue avec le Christ
Avec Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, je t’adresse ce cri : « Ô Jésus, roi d’amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté. » Que vienne ton Règne, ô Jésus, toi qui es venu guérir les malades, servir les pauvres, annoncer l’espérance. En tant que membre de ton corps glorieux, l’Église, apprends-moi à aimer comme toi et affermis mon âme dans ces bonnes dispositions.
Résolution
J’exercerai un acte de charité, une attention particulière, envers un proche éprouvé.
Père Jaroslav de Lobkowicz, LC :
https://www.regnumchristi.fr/index.php/le-seigneur-notre-dieu-est-lunique-seigneur-tu-laimeras
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur : tu l’aimeras »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 20 Mars 2020
Évangile selon saint Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
**********
Prière
Dieu éternel, je te reconnais comme mon Créateur, unique, souverain, plein d’amour ; je te loue et te bénis, car tu nous as choisis, les hommes, à avoir part à ta sainteté. Ta Parole est le roc de ma vie, la forteresse de mon existence, la cité bâtie sur les liens fraternels de charité universelle. Gloire soit rendue à ton Nom.
Demande
Donne-moi, Seigneur Jésus, de faire l’expérience de ton amour, afin que j’apprenne à aimer comme toi le Père et mon prochain, dans l’Esprit qui nous est donné.
Réflexion
1.« Écoute Israël. »
Quel est le premier commandement sinon celui-ci : « Écoute ! » ?
Le drame de l’histoire a commencé lorsque notre écoute s’est détournée du Père aimant, dont la douce voix résonnait encore dans le cœur et l’âme, pour prêter allégeance à la voix du serpent à la saveur toxique du doute et de la méfiance.
L’écoute véritable ne se contente pas d’une docilité exécutive de préceptes, dont l’exigence semble parfois inhumaine : elle scrute l’esprit profondément sacré de la communication divine et élève notre possible réponse à une conversation avec Dieu lui-même.
Est-ce trop peu ?
2.« Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Qu’y a-t-il de plus sacré en Dieu que la parfaite ardeur de son amour.
Cet amour créateur, qui conçoit et donne la vie, n’est pas à priori comparable à nos conceptions réductrices de l’amour : condescendance, tolérance, beaux discours.
Face aux fruits catastrophiques d’une génération de « tolérance », de nombreuses institutions ont adopté pour politique la « tolérance zéro » aux abus de pouvoir.
Tandis que les cœurs endurcis se positionnent eux-mêmes en juges, les humbles reconnaissent le Dieu unique à qui est due la réponse d’amour au-delà des étroitesses du cœur : l’amour du prochain.
3.« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
En effet, le royaume de Dieu est un don généreux et gratuit, non un acquis. Si nous sommes invités à matérialiser notre amour par des offrandes et des sacrifices, celles-ci ne remplacent pas l’engagement de tout ce que l’on est : intelligence, cœur, forces, créativité en œuvres de charité évangélique.
En définitive, le royaume de Dieu est le don de Dieu lui-même qui nous révèle son principe : l’amour brille comme le soleil dont la lumière ne se divise pas entre les fleurs en éclairant un pré.
Ce don s’appelle Jésus et il se livre à nous en ami : est-ce que j’écoute ses appels ?
Dialogue avec le Christ
Avec Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, je t’adresse ce cri : « Ô Jésus, roi d’amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté. » Que vienne ton Règne, ô Jésus, toi qui es venu guérir les malades, servir les pauvres, annoncer l’espérance. En tant que membre de ton corps glorieux, l’Église, apprends-moi à aimer comme toi et affermis mon âme dans ces bonnes dispositions.
Résolution
J’exercerai un acte de charité, une attention particulière, envers un proche éprouvé.
Père Jaroslav de Lobkowicz, LC :
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Véronique1- Messages : 5211
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°560
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
En évoquant ces deux piliers, l’amour de Dieu et l’amour du prochain, Jésus reprend bien l’ensemble des commandements, les paroles de vie adressées à Israël tout au long de son histoire. L’amour, celui de Dieu et celui du prochain, est ce qui nous fait grandir ; il donne sens à notre vie. Aujourd’hui, l’expression de cet amour est remise en cause ; il est impossible à beaucoup d’entre nous d’accéder à l’Eucharistie et de recevoir l’amour concret de Dieu qui se donne dans ce sacrement. Les contacts humains sont limités et diminuent peut-être les occasions de vivre l’amour pour le prochain. Mais si nous sommes bousculés dans nos habitudes, ne serait-ce pas aussi pour pouvoir trouver de nouvelles voies d’expression de cet amour : comment pourrais-je aimer Dieu aujourd’hui ? De quelle manière vais-je aujourd’hui exprimer une charité différente à mon prochain ?
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°561
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"La prière du pharisien et du publicain"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Samedi 21 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 18, 9-14
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
***************
Prière
« Venez, retournons vers le Seigneur ! Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore ; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre. Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » (Os 6, 1-6)
Demande
Donne-moi, Seigneur, de goûter à ta présence. Viens comme l’ondée arroser la terre assoiffée de mon âme et fais que je te connaisse et t’aime chaque jour davantage.
Réflexion
1.« Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes . »
Le problème de ce pharisien n’est pas tant ses œuvres – le jeûne et le denier du culte – qui en elles-mêmes sont bonnes et pourraient certainement plaire à Dieu, mais son cœur.
Il commence sa prière en se comparant aux autres et se mettant sur un piédestal.
Sa « prière » peut nous sembler ridicule et on pourrait penser que le Christ, utilisant une parabole, caricature la situation.
Cependant, l’évangéliste nous rappelle que, connaissant le cœur de l’homme, Jésus parle « à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres ».
L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à faire un examen de conscience sur notre propre prière.
Nous prenons le temps de lire les méditations du jour régulièrement, de nous arrêter un moment pour nous mettre en présence de Dieu, et c’est une bonne chose.
Mais ne courrons-nous pas nous aussi le risque de penser que nous ne sommes « pas comme tous les autres hommes » ?
Comment savoir si notre prière est agréable à Dieu ?
2.« Ils sont voleurs, injustes, adultères. »
Quelle « prière » ! Le regard du pharisien n’est pas tourné vers Dieu, mais sur lui-même.
De la dureté de son cœur ne sortent que jugements et calomnies.
Il met tout le monde dans le même panier et se fait juge de ses frères.
Loin de le conduire à aimer et se convertir, sa « prière » est un moment pour passer en revue tous ceux qui l’entourent.
Tentation qui nous guette aussi. Cela n’est pas prier.
Prier, c’est se mettre en présence de Dieu, lui présenter notre vie, nos bonnes et moins bonnes actions et lui demander de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
C’est ce qu’a fait le Roi David, dont nous lisons aujourd’hui le psaume 51 qui lui est attribué.
Repenti de son péché d’adultère et du meurtre du mari de la femme qu’il avait convoitée, il implore le pardon.
Dieu entend sa prière et ne rejette pas un cœur contrit et assoiffé de repentir.
La vraie prière conduit à la conversion du cœur.
3.La prière du publicain
La prière sincère nous amène à nous reconnaître tels que nous sommes face à Dieu : ses enfants aimés, même s’ils ne sont pas toujours à la hauteur de cet amour.
L’humilité, disait sainte Thérèse d’Avila, est dans la vérité.
Le publicain reconnaît que sans Dieu il ne serait rien.
Il confesse ses fautes et sa faiblesse. Il ne cherche pas à s’excuser.
Il ne cherche pas de coupables. Il implore simplement sa conversion.
Trop souvent nous demandons à Dieu de changer les autres et les situations qui nous pèsent au lieu de le supplier de changer nos cœurs pour grandir dans la vertu et contrôler nos réactions.
Quel contraste entre les paroles du pharisien et le Magnificat de la Vierge Marie, que nous pourrions prier à nouveau aujourd’hui !
Cependant, lisant ces mots de Marie, nous pourrions nous étonner d’une apparente présomption :
« Le Puissant fit pour moi des merveilles (…) désormais toutes les nations me diront bienheureuse. »
Mais notons bien que cette prière est entrecoupée de références à la grandeur de l’intervention divine dans sa vie :
« Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! … Saint est son nom ! »
La Vierge Marie ne s’attribue en aucun cas les mérites de l’œuvre de Dieu en elle, mais elle n’en ignore pas non plus la grandeur sous prétexte d’une fausse humilité.
Un pas de plus dans la conversion du cœur, c’est apprendre à nous réjouir avec Dieu des merveilles qu’il accomplit dans notre vie.
Cela lui est agréable tant que notre regard est fixé sur lui, que nous reconnaissons qu’il est l’auteur de tout bien et que nous ne faisons que coopérer avec sa grâce.
Dialogue avec le Christ
Je cherche ton visage, Seigneur. Je veux te connaître davantage. Lorsque mon cœur est loin de toi, perdu dans l’égoïsme, les jugements ou la vanité, viens à ma rencontre, pour me guérir et me ramener à toi. Que ma prière aujourd’hui soit preuve de mon désir sincère de conversion. Donne-moi, je t’en supplie, les grâces dont j’ai le plus besoin.
Résolution
Prier lentement le psaume du jour, dans la lecture du jour ou dans son intégralité : https://www.aelf.org/bible/Ps/50 ou le Magnificat : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372204-magnificat/
Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/index.php/la-priere-du-pharisien-et-du-publicain-0
La prière du Pharisien et celle du Publicain
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
"La prière du pharisien et du publicain"
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Samedi 21 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 18, 9-14
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
***************
Prière
« Venez, retournons vers le Seigneur ! Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore ; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre. Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » (Os 6, 1-6)
Demande
Donne-moi, Seigneur, de goûter à ta présence. Viens comme l’ondée arroser la terre assoiffée de mon âme et fais que je te connaisse et t’aime chaque jour davantage.
Réflexion
1.« Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes . »
Le problème de ce pharisien n’est pas tant ses œuvres – le jeûne et le denier du culte – qui en elles-mêmes sont bonnes et pourraient certainement plaire à Dieu, mais son cœur.
Il commence sa prière en se comparant aux autres et se mettant sur un piédestal.
Sa « prière » peut nous sembler ridicule et on pourrait penser que le Christ, utilisant une parabole, caricature la situation.
Cependant, l’évangéliste nous rappelle que, connaissant le cœur de l’homme, Jésus parle « à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres ».
L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à faire un examen de conscience sur notre propre prière.
Nous prenons le temps de lire les méditations du jour régulièrement, de nous arrêter un moment pour nous mettre en présence de Dieu, et c’est une bonne chose.
Mais ne courrons-nous pas nous aussi le risque de penser que nous ne sommes « pas comme tous les autres hommes » ?
Comment savoir si notre prière est agréable à Dieu ?
2.« Ils sont voleurs, injustes, adultères. »
Quelle « prière » ! Le regard du pharisien n’est pas tourné vers Dieu, mais sur lui-même.
De la dureté de son cœur ne sortent que jugements et calomnies.
Il met tout le monde dans le même panier et se fait juge de ses frères.
Loin de le conduire à aimer et se convertir, sa « prière » est un moment pour passer en revue tous ceux qui l’entourent.
Tentation qui nous guette aussi. Cela n’est pas prier.
Prier, c’est se mettre en présence de Dieu, lui présenter notre vie, nos bonnes et moins bonnes actions et lui demander de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
C’est ce qu’a fait le Roi David, dont nous lisons aujourd’hui le psaume 51 qui lui est attribué.
Repenti de son péché d’adultère et du meurtre du mari de la femme qu’il avait convoitée, il implore le pardon.
Dieu entend sa prière et ne rejette pas un cœur contrit et assoiffé de repentir.
La vraie prière conduit à la conversion du cœur.
3.La prière du publicain
La prière sincère nous amène à nous reconnaître tels que nous sommes face à Dieu : ses enfants aimés, même s’ils ne sont pas toujours à la hauteur de cet amour.
L’humilité, disait sainte Thérèse d’Avila, est dans la vérité.
Le publicain reconnaît que sans Dieu il ne serait rien.
Il confesse ses fautes et sa faiblesse. Il ne cherche pas à s’excuser.
Il ne cherche pas de coupables. Il implore simplement sa conversion.
Trop souvent nous demandons à Dieu de changer les autres et les situations qui nous pèsent au lieu de le supplier de changer nos cœurs pour grandir dans la vertu et contrôler nos réactions.
Quel contraste entre les paroles du pharisien et le Magnificat de la Vierge Marie, que nous pourrions prier à nouveau aujourd’hui !
Cependant, lisant ces mots de Marie, nous pourrions nous étonner d’une apparente présomption :
« Le Puissant fit pour moi des merveilles (…) désormais toutes les nations me diront bienheureuse. »
Mais notons bien que cette prière est entrecoupée de références à la grandeur de l’intervention divine dans sa vie :
« Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! … Saint est son nom ! »
La Vierge Marie ne s’attribue en aucun cas les mérites de l’œuvre de Dieu en elle, mais elle n’en ignore pas non plus la grandeur sous prétexte d’une fausse humilité.
Un pas de plus dans la conversion du cœur, c’est apprendre à nous réjouir avec Dieu des merveilles qu’il accomplit dans notre vie.
Cela lui est agréable tant que notre regard est fixé sur lui, que nous reconnaissons qu’il est l’auteur de tout bien et que nous ne faisons que coopérer avec sa grâce.
Dialogue avec le Christ
Je cherche ton visage, Seigneur. Je veux te connaître davantage. Lorsque mon cœur est loin de toi, perdu dans l’égoïsme, les jugements ou la vanité, viens à ma rencontre, pour me guérir et me ramener à toi. Que ma prière aujourd’hui soit preuve de mon désir sincère de conversion. Donne-moi, je t’en supplie, les grâces dont j’ai le plus besoin.
Résolution
Prier lentement le psaume du jour, dans la lecture du jour ou dans son intégralité : https://www.aelf.org/bible/Ps/50 ou le Magnificat : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372204-magnificat/
Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi :
https://www.regnumchristi.fr/index.php/la-priere-du-pharisien-et-du-publicain-0
La prière du Pharisien et celle du Publicain
Véronique1- Messages : 5211
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°562
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Quelle espérance chez ce publicain ! Jésus insiste, il est vrai, sur la différence entre ces deux hommes : l’un qui « coche toutes les bonnes cases », qui correspond parfaitement aux standards de la piété et de la charité, et l’autre qui n’a rien de recommandable. Mais c’est précisément la situation déplorable de ce dernier qui rend sublime son espérance ! Dans sa situation il aurait pu désespérer complètement de la bonté de Dieu et rester chez lui sans s’ouvrir au Seigneur de sa misère. Au contraire il décide de se mettre en route vers le temple comme le fils prodigue vers son père. Il croit qu’au fond de sa misère la lumière peut briller, la flamme de l’espérance ! L’ambiance actuelle est une épreuve pour notre espérance. Seigneur, ravive en moi cette espérance, cette certitude que, quelles que soient les épreuves que je traverse, aussi grand que soit mon péché, tu ouvres un chemin pour moi et pour le monde dans lequel je vis !
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°563
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche 22 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 9, 1-41
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance.
Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait : « C’est bien moi. »
Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’ J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ?
Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu !
Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’, votre péché demeure. »
************
Prière
Seigneur, en ce quatrième dimanche du Carême, je ne désire qu’une seule chose, te rencontrer. Mais où puis-je te trouver ? Où puis-je entendre ta voix et croiser ton regard ? Je t’en prie, traite-moi comme tu as traité l’aveugle-né : passe près de moi ! Parle-moi, relève-moi, guéris-moi ! Sainte Vierge Marie, je t’en prie, quand ton fils viendra, aide-moi à ne pas fuir à l’approche de ses pas !
Demande
Seigneur, sois ma lumière !
Réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile, je vois Jésus sortir du Temple et se retrouver devant un mendiant, un aveugle de naissance.
Je sais bien ce qui va se passer : le miracle, suivi de la longue discussion avec les pharisiens.
Cependant, pour bien comprendre le changement qui va se produire, essayons d’appuyer sur « pause », arrêtons la scène une seconde avant que le mendiant ne se rende compte de l’arrivée de Jésus.
Que se passe-t-il dans sa tête ? Eh bien, nous sommes incapables d’imaginer les pensées de l’aveugle-né… tout simplement parce qu’il n’y a aucune image dans sa mémoire !
Quand il pense à ses parents ou aux personnes qu’il aime, il est incapable de mettre un visage derrière leurs noms.
Quand il pense à l’herbe ou au ciel, il ne peut même pas comprendre ce que signifient les mots « vert » et « bleu ».
Et ce n’est pas le pire. Ce qui est encore plus grave, c’est le sentiment de culpabilité qui le ronge, lui et ses parents. Selon la mentalité de l’époque, sa maladie est sûrement due à un péché.
Il doit se résigner à être un sous-homme, un boulet pour sa famille et un déchet de la société.
Et moi ? Est-ce que je souffre d’une situation que je crois immuable ?
Me suis-je résigné à charger sur mes épaules un fardeau que je ne pourrai jamais déposer ?
Est-ce que je me crois définitivement séparé de la lumière du monde ?
2.Regardons ce qui arrive ensuite. Tout se passe très rapidement.
Après avoir échangé deux mots avec ses disciples, Jésus s’approche de l’aveugle, lui applique de la boue sur les yeux et l’envoie à la piscine de Siloé.
L’aveugle y va, se lave… et revient guéri.
Cela a l’air tellement simple ! Contrairement aux pharisiens, Jésus n’a pas besoin de deux heures de discussion, un seul verset suffit à raconter le miracle.
Le cœur du Christ ne peut pas rester indifférent face à la souffrance, il lui faut agir, et il agit vite. La seule chose qui pourrait l’empêcher d’intervenir, ce serait l’orgueil ou le manque de foi de la personne qu’il veut aider.
Mais l’aveugle-né ne met aucun obstacle, il n’hésite pas à suivre les indications – pourtant bizarres – de « l’homme qu’on appelle Jésus ».
Et le miracle arrive, aussi rapide que bouleversant.
Si on lui laisse le champ libre, le Seigneur agit sans tarder.
Comme l’a dit la Sainte Vierge à Pontmain : « Priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. »
Et moi ? Est-ce que j’ignore que le Christ veut agir vite en moi ?
Suis-je conscient que la seule chose qui l’empêche d’intervenir, ce sont les obstacles que je pose moi-même ?
3.Pour l’aveugle-né, tout s’est passé très simplement.
Mais pour les personnes qui l’entourent, qu’il est difficile d’accepter la vérité !
Ses voisins et connaissances font preuve d’une curiosité méfiante.
Ses parents ont peur de reconnaître publiquement le miracle devant les autorités.
Les pharisiens, quant à eux, refusent obstinément de croire en la guérison.
Cependant, plus ils s’acharnent, plus leur enquête montre l’évidence du miracle.
À la fin, ils n’ont plus qu’une alternative, choisir la vérité ou le mensonge, la lumière ou les ténèbres.
Et moi ? Lorsque je me rends compte du passage du Christ dans ma vie, est-ce que je ferme les yeux ?
Quand je vois des changements, des conversions et des miracles autour de moi, est-ce que je les ignore ?
Et si je pense sincèrement que les miracles n’existent pas, que Dieu a cessé d’agir dans le monde depuis bien longtemps, alors peut-être devrais-je me demander si ce n’est pas moi qui suis aveugle…
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, toi qui es la lumière du monde, je t’en prie, ouvre mes yeux ! Ne permets pas que l’égoïsme m’aveugle ! Ne me laisse pas dans l’obscurité du péché ! Ouvre mes yeux, fais-mois passer de la cécité à la lumière, de la vie stérile du monde à la vie féconde de la foi ! Sainte Vierge Marie, Vierge de lumière, aide-moi à reconnaître le passage de ton fils, aide-moi à ouvrir les yeux devant sa lumière !
Résolution
Aujourd’hui, je remercierai le Seigneur pour un changement, une conversion ou un miracle qui a eu lieu près de moi au cours de la dernière année.
Frère Benoît Terrenoir, LC :
https://www.regnumchristi.fr/il-sen-alla-et-se-lava-quand-il-revint-il-voyait
Jésus guérit l' aveugle
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Dimanche 22 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 9, 1-41
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance.
Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait : « C’est bien moi. »
Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’ J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ?
Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu !
Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’, votre péché demeure. »
************
Prière
Seigneur, en ce quatrième dimanche du Carême, je ne désire qu’une seule chose, te rencontrer. Mais où puis-je te trouver ? Où puis-je entendre ta voix et croiser ton regard ? Je t’en prie, traite-moi comme tu as traité l’aveugle-né : passe près de moi ! Parle-moi, relève-moi, guéris-moi ! Sainte Vierge Marie, je t’en prie, quand ton fils viendra, aide-moi à ne pas fuir à l’approche de ses pas !
Demande
Seigneur, sois ma lumière !
Réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile, je vois Jésus sortir du Temple et se retrouver devant un mendiant, un aveugle de naissance.
Je sais bien ce qui va se passer : le miracle, suivi de la longue discussion avec les pharisiens.
Cependant, pour bien comprendre le changement qui va se produire, essayons d’appuyer sur « pause », arrêtons la scène une seconde avant que le mendiant ne se rende compte de l’arrivée de Jésus.
Que se passe-t-il dans sa tête ? Eh bien, nous sommes incapables d’imaginer les pensées de l’aveugle-né… tout simplement parce qu’il n’y a aucune image dans sa mémoire !
Quand il pense à ses parents ou aux personnes qu’il aime, il est incapable de mettre un visage derrière leurs noms.
Quand il pense à l’herbe ou au ciel, il ne peut même pas comprendre ce que signifient les mots « vert » et « bleu ».
Et ce n’est pas le pire. Ce qui est encore plus grave, c’est le sentiment de culpabilité qui le ronge, lui et ses parents. Selon la mentalité de l’époque, sa maladie est sûrement due à un péché.
Il doit se résigner à être un sous-homme, un boulet pour sa famille et un déchet de la société.
Et moi ? Est-ce que je souffre d’une situation que je crois immuable ?
Me suis-je résigné à charger sur mes épaules un fardeau que je ne pourrai jamais déposer ?
Est-ce que je me crois définitivement séparé de la lumière du monde ?
2.Regardons ce qui arrive ensuite. Tout se passe très rapidement.
Après avoir échangé deux mots avec ses disciples, Jésus s’approche de l’aveugle, lui applique de la boue sur les yeux et l’envoie à la piscine de Siloé.
L’aveugle y va, se lave… et revient guéri.
Cela a l’air tellement simple ! Contrairement aux pharisiens, Jésus n’a pas besoin de deux heures de discussion, un seul verset suffit à raconter le miracle.
Le cœur du Christ ne peut pas rester indifférent face à la souffrance, il lui faut agir, et il agit vite. La seule chose qui pourrait l’empêcher d’intervenir, ce serait l’orgueil ou le manque de foi de la personne qu’il veut aider.
Mais l’aveugle-né ne met aucun obstacle, il n’hésite pas à suivre les indications – pourtant bizarres – de « l’homme qu’on appelle Jésus ».
Et le miracle arrive, aussi rapide que bouleversant.
Si on lui laisse le champ libre, le Seigneur agit sans tarder.
Comme l’a dit la Sainte Vierge à Pontmain : « Priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. »
Et moi ? Est-ce que j’ignore que le Christ veut agir vite en moi ?
Suis-je conscient que la seule chose qui l’empêche d’intervenir, ce sont les obstacles que je pose moi-même ?
3.Pour l’aveugle-né, tout s’est passé très simplement.
Mais pour les personnes qui l’entourent, qu’il est difficile d’accepter la vérité !
Ses voisins et connaissances font preuve d’une curiosité méfiante.
Ses parents ont peur de reconnaître publiquement le miracle devant les autorités.
Les pharisiens, quant à eux, refusent obstinément de croire en la guérison.
Cependant, plus ils s’acharnent, plus leur enquête montre l’évidence du miracle.
À la fin, ils n’ont plus qu’une alternative, choisir la vérité ou le mensonge, la lumière ou les ténèbres.
Et moi ? Lorsque je me rends compte du passage du Christ dans ma vie, est-ce que je ferme les yeux ?
Quand je vois des changements, des conversions et des miracles autour de moi, est-ce que je les ignore ?
Et si je pense sincèrement que les miracles n’existent pas, que Dieu a cessé d’agir dans le monde depuis bien longtemps, alors peut-être devrais-je me demander si ce n’est pas moi qui suis aveugle…
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, toi qui es la lumière du monde, je t’en prie, ouvre mes yeux ! Ne permets pas que l’égoïsme m’aveugle ! Ne me laisse pas dans l’obscurité du péché ! Ouvre mes yeux, fais-mois passer de la cécité à la lumière, de la vie stérile du monde à la vie féconde de la foi ! Sainte Vierge Marie, Vierge de lumière, aide-moi à reconnaître le passage de ton fils, aide-moi à ouvrir les yeux devant sa lumière !
Résolution
Aujourd’hui, je remercierai le Seigneur pour un changement, une conversion ou un miracle qui a eu lieu près de moi au cours de la dernière année.
Frère Benoît Terrenoir, LC :
https://www.regnumchristi.fr/il-sen-alla-et-se-lava-quand-il-revint-il-voyait
Jésus guérit l' aveugle
Véronique1- Messages : 5211
Date d'inscription : 04/04/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°564
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Cet évangile, comme celui de dimanche dernier (la Samaritaine) et celui de dimanche prochain (la résurrection de Lazare), nous montre un beau chemin de foi. Cet homme, qui n’a jamais pu voir, est guéri par Jésus selon un processus très étonnant : Jésus fait de la boue et envoie cet aveugle se hasarder dans les rues de Jérusalem jusqu’à atteindre la piscine de Siloé. Il n’a toujours pas « vu » Jésus, et pourtant il prononce des phrases de plus en plus engageantes : « je ne sais pas », « c’est un prophète », « Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire » et finalement « Je crois, Seigneur. » Cet homme passe non seulement de l’aveuglement à la vue mais aussi des ténèbres intérieures à la lumière. C’est peut-être l’itinéraire que Jésus veut nous faire vivre aujourd’hui. L’enfermement dans lequel nous sommes est souvent extérieur en ces temps de confinement, mais peut-être aussi intérieur. Quelles sont les lieux de notre vie que nous avons encore fermés à la lumière de Jésus ? En redisant à Jésus notre foi nous laisserons cette lumière envahir notre vie et nous libérer véritablement.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°565
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Va, ton fils est vivant »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Lundi 23 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 4, 43-54
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » J
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent :
« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. »
Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
*******
Prière
Me voici devant toi, Seigneur, avec mon enfant mourant, avec toutes mes plus grandes préoccupations. Je t’ouvre mon cœur en toute confiance. Je te laisse y entrer pour venir me sauver, moi et toute ma maison entière.
Demande
Donne-moi, Seigneur, une foi si forte qu’elle déplace les montagnes de mes peurs, mes doutes et mes incrédulités. Fais-moi voir la vie avec ton cœur et avec ton amour !
Réflexion
1.« Ayant appris (…) »
Ce fonctionnaire royal est très attentif à la présence du Christ dans sa vie. Il entend dire que le Seigneur, qui avait changé l’eau en vin, est de retour en Galilée.
C’est précisément à Cana qu’ils se rencontrent. C’est sur le lieu du signe que cet homme l’attend pour lui demander la guérison de son fils.
Savons-nous attendre la venue du Messie là où il s’est déjà manifesté ?
Dans les Saintes Écritures et dans les sacrements ?
À chaque messe, nous disons après la consécration : « Nous attendons ta venue dans la gloire. »
Attendons-nous véritablement la deuxième venue du Christ ?
Mais qu’attendait ce fonctionnaire ? Que doit-on attendre ?
2.« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Devant ces paroles du Christ, le fonctionnaire insiste comme si de rien n’était et il lui demande à nouveau de descendre pour guérir son enfant.
Quelle foi tenace et persévérante !
Il ne cherche pas un signe, ni un prodige, il veut le salut.
Son obéissance au Seigneur en est la preuve lorsqu’il lui ordonne d’aller chez lui car son fils est vivant.
Le fonctionnaire n’a pas demandé de signes. La Parole du Seigneur lui suffit.
Apprenons de lui cette simplicité et cette obéissance dans la foi, qui naît de l’amour.
3.« Le père se rendit compte (...) Alors il crut. »
Cette foi grandit. Au début, il se rend confiant chez lui.
Ensuite, voyant son fils sauvé, précisément quand le Christ lui assure que son fils est vivant, alors il croit.
Cette foi le transforme en père.
Si, depuis le début du récit, cet homme semble n’être qu’un fonctionnaire royal, il devient à la fin un père dans toutes ses dimensions, car il croit et par sa foi dans le Fils, il nous révèle le Père de qui tout provient.
Dialogue avec le Christ
Jésus, souvent je désire avoir des signes et des prodiges pour croire. Apprends-moi à faire mémoire de ton action dans ma vie et à mettre ma foi en ta présence douce et silencieuse. Aide-moi à être attentif à ta venue. Oui, donne-moi cette foi pour croire et avoir confiance que ton action dans ma vie dépasse toutes mes attentes en les purifiant et en les élevant.
Résolution
Prendre dix minutes avant de me coucher pour réfléchir à la teneur et à la consistance de ma foi. Est-ce une foi à la recherche de signes et de consolation sensible, ou une foi pure faite de confiance et d’amour ? Que recherche-t-elle et qu’attend-t-elle ? Est-elle active ou bien reste-t-elle passive sans de véritable impact dans ma vie ?
Frère Corentin Jarry, LC :
https://www.regnumchristi.fr/va-ton-fils-est-vivant-0
Que ce Saint Dimanche soit béni et éclairé par la divine Lumière
« Va, ton fils est vivant »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Lundi 23 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 4, 43-54
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » J
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent :
« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. »
Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
*******
Prière
Me voici devant toi, Seigneur, avec mon enfant mourant, avec toutes mes plus grandes préoccupations. Je t’ouvre mon cœur en toute confiance. Je te laisse y entrer pour venir me sauver, moi et toute ma maison entière.
Demande
Donne-moi, Seigneur, une foi si forte qu’elle déplace les montagnes de mes peurs, mes doutes et mes incrédulités. Fais-moi voir la vie avec ton cœur et avec ton amour !
Réflexion
1.« Ayant appris (…) »
Ce fonctionnaire royal est très attentif à la présence du Christ dans sa vie. Il entend dire que le Seigneur, qui avait changé l’eau en vin, est de retour en Galilée.
C’est précisément à Cana qu’ils se rencontrent. C’est sur le lieu du signe que cet homme l’attend pour lui demander la guérison de son fils.
Savons-nous attendre la venue du Messie là où il s’est déjà manifesté ?
Dans les Saintes Écritures et dans les sacrements ?
À chaque messe, nous disons après la consécration : « Nous attendons ta venue dans la gloire. »
Attendons-nous véritablement la deuxième venue du Christ ?
Mais qu’attendait ce fonctionnaire ? Que doit-on attendre ?
2.« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Devant ces paroles du Christ, le fonctionnaire insiste comme si de rien n’était et il lui demande à nouveau de descendre pour guérir son enfant.
Quelle foi tenace et persévérante !
Il ne cherche pas un signe, ni un prodige, il veut le salut.
Son obéissance au Seigneur en est la preuve lorsqu’il lui ordonne d’aller chez lui car son fils est vivant.
Le fonctionnaire n’a pas demandé de signes. La Parole du Seigneur lui suffit.
Apprenons de lui cette simplicité et cette obéissance dans la foi, qui naît de l’amour.
3.« Le père se rendit compte (...) Alors il crut. »
Cette foi grandit. Au début, il se rend confiant chez lui.
Ensuite, voyant son fils sauvé, précisément quand le Christ lui assure que son fils est vivant, alors il croit.
Cette foi le transforme en père.
Si, depuis le début du récit, cet homme semble n’être qu’un fonctionnaire royal, il devient à la fin un père dans toutes ses dimensions, car il croit et par sa foi dans le Fils, il nous révèle le Père de qui tout provient.
Dialogue avec le Christ
Jésus, souvent je désire avoir des signes et des prodiges pour croire. Apprends-moi à faire mémoire de ton action dans ma vie et à mettre ma foi en ta présence douce et silencieuse. Aide-moi à être attentif à ta venue. Oui, donne-moi cette foi pour croire et avoir confiance que ton action dans ma vie dépasse toutes mes attentes en les purifiant et en les élevant.
Résolution
Prendre dix minutes avant de me coucher pour réfléchir à la teneur et à la consistance de ma foi. Est-ce une foi à la recherche de signes et de consolation sensible, ou une foi pure faite de confiance et d’amour ? Que recherche-t-elle et qu’attend-t-elle ? Est-elle active ou bien reste-t-elle passive sans de véritable impact dans ma vie ?
Frère Corentin Jarry, LC :
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Véronique1- Messages : 5211
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Saint intercesseur : La Vierge Marie
- Message n°566
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
COMMENTAIRE de l'Évangile
Nous sommes encore au début du ministère de Jésus. Le seul signe que Jésus a accompli en Galilée est celui des noces de Cana ; il n’a pas encore réalisé de guérisons. Pourtant ce fonctionnaire royal entreprend le long chemin entre Capharnaüm et Cana pour demander à Jésus de descendre avec lui à Capharnaüm et de venir guérir son fils. C’est même un risque qu’il prend. Dans les deux jours minimum d’absence pour faire l’aller-retour à Cana, ne risque-t-il pas d’arriver un malheur à son fils ? Il a confiance que Jésus peut guérir son enfant, même quand Jésus l’accueille un peu sèchement et ne consent pas à descendre avec lui. L’attitude de cet homme peut nous poser la question : ai-je confiance que Jésus peut tout, en particulier par rapport à la maladie ? Dans ma prière ai-je confiance qu’il peut mettre fin à toute épidémie ?
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Maud- Messages : 9656
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- Message n°567
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Aussitôt l’homme fut guéri »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mardi 24 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 5, 1-16
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
***********
Prière
Seigneur Jésus, je veux te parler. Je te consacre ce moment de prière, le meilleur de ma journée. J’aimerais bien sentir ta présence et écouter ta voix, mais si tu veux me laisser dans l’obscurité de la foi pour faire grandir mon désir du ciel, j’accepte humblement ta volonté.
Demande
Seigneur, guéris-moi !
Réflexion
1.L’Évangile d’aujourd’hui me transporte à Jérusalem, au début du ministère public du Christ.
Celui-ci chemine lentement au milieu de la foule de malades allongés par terre sous les colonnades de la piscine de Bethzatha.
Les brancards des infirmes sont tellement serrés qu’il doit les enjamber pour avancer.
Jésus s’arrête devant un vieil estropié, malade depuis trente-huit ans, et lui demande brusquement, sans autre préambule : « Veux-tu guérir ? »
Si j’étais dans la peau de cet homme, que répondrais-je ?
Il y aurait plusieurs réponses possibles.
D’abord, la réponse désabusée de celui qui s’est résigné à son triste sort :
« C’est impossible, je ne pourrai jamais guérir ! »
Ou alors, une réponse amère et légèrement méprisante, comme celle que l’on trouve dans ce passage :
« Tu n’y connais rien ! Pour guérir, je dois suivre un processus bien précis. Or, ce processus injuste, je suis incapable de le suivre… »
Ou alors, une réponse timide : « Oui, j’aimerais bien être guéri… Mais il n’y a personne pour m’aider. »
Ou une réponse froidement calculatrice : « Oui, pourquoi pas, après tout, mes chances de guérison ne sont pas totalement nulles… ».
À côté de toutes ces réponses, il y en a une autre, la seule que Jésus attend de moi : un cri du cœur, un « oui » qui jaillit du plus profond de moi :
« Oui, je veux guérir ! Cela fait trente-huit que je ne désire qu’une seule chose : marcher sur mes jambes ! »
Et moi ? Est-ce que j’ose formuler au Seigneur mes désirs les plus profonds ?
Ou est-ce que je me contente de lui sortir des banalités ?
Est-ce que ma prière est une prière résignée et désabusée ?
Ou est-ce que je crois vraiment qu’il peut me sauver de toutes mes angoisses ?
2.Ensuite, après la guérison, au milieu de la foule, l’ancien malade perd de vue celui qui l’a guéri.
Il ne sait même pas comment s’appelle ce fugitif bienfaiteur.
Lors de l’interrogatoire que lui font subir les pharisiens, il ne peut désigner le Christ que d’une seule façon : « Celui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
C’est seulement ensuite qu’il apprend son nom. Il connaît Jésus d’abord par ce que celui-ci a fait pour lui, et seulement ensuite par son nom.
Ce qui est curieux, c’est que, pour l’immense majorité d’entre nous, c’est le contraire.
Nous apprenons d’abord le nom de Jésus, et c’est seulement ensuite que nous nous rendons compte éventuellement de ce qu’il a fait pour nous.
Nous le connaissons par culture générale ou tradition familiale, sans chercher à faire le lien entre le nom de Jésus et ce qu’il peut apporter à notre propre vie.
Comme si nous n’avions pas besoin que ce Jésus fasse quelque chose pour nous, comme si nous n’avions besoin ni de guérison, ni de salut…
Or, le nom de Jésus signifie justement « Dieu sauve ». Lors des semaines et des mois qui ont suivi le miracle, on peut imaginer qu’à chaque fois que l’ancien malade entendait prononcer le nom de Jésus, les mots
« Prends ton brancard et marche ! » résonnait à ses oreilles.
Et moi ? Lorsque j’entends prononcer le nom de Jésus, est-ce que cela évoque une donnée culturelle éloignée de ma vie quotidienne ?
Ou est-ce que je pense aux moments de salut, ces moments où le Seigneur s’est approché de moi pour me sauver de mon égoïsme et de ma misère ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je t’en prie, libère-moi de ma résignation, de mon apathie et de ma misère ! Relève-moi de ma longue prostration, fais-moi jouir de ton salut !
Résolution
Aujourd’hui, dans ma prière, je prononcerai le nom de Jésus en pensant aux moments où il m’a sauvé ou à mon besoin de salut !
Frère Benoît Terrenoir, LC :
https://www.regnumchristi.fr/aussitot-lhomme-fut-gueri
Jésus guérit le jour de Sabbat
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Aussitôt l’homme fut guéri »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mardi 24 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 5, 1-16
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
***********
Prière
Seigneur Jésus, je veux te parler. Je te consacre ce moment de prière, le meilleur de ma journée. J’aimerais bien sentir ta présence et écouter ta voix, mais si tu veux me laisser dans l’obscurité de la foi pour faire grandir mon désir du ciel, j’accepte humblement ta volonté.
Demande
Seigneur, guéris-moi !
Réflexion
1.L’Évangile d’aujourd’hui me transporte à Jérusalem, au début du ministère public du Christ.
Celui-ci chemine lentement au milieu de la foule de malades allongés par terre sous les colonnades de la piscine de Bethzatha.
Les brancards des infirmes sont tellement serrés qu’il doit les enjamber pour avancer.
Jésus s’arrête devant un vieil estropié, malade depuis trente-huit ans, et lui demande brusquement, sans autre préambule : « Veux-tu guérir ? »
Si j’étais dans la peau de cet homme, que répondrais-je ?
Il y aurait plusieurs réponses possibles.
D’abord, la réponse désabusée de celui qui s’est résigné à son triste sort :
« C’est impossible, je ne pourrai jamais guérir ! »
Ou alors, une réponse amère et légèrement méprisante, comme celle que l’on trouve dans ce passage :
« Tu n’y connais rien ! Pour guérir, je dois suivre un processus bien précis. Or, ce processus injuste, je suis incapable de le suivre… »
Ou alors, une réponse timide : « Oui, j’aimerais bien être guéri… Mais il n’y a personne pour m’aider. »
Ou une réponse froidement calculatrice : « Oui, pourquoi pas, après tout, mes chances de guérison ne sont pas totalement nulles… ».
À côté de toutes ces réponses, il y en a une autre, la seule que Jésus attend de moi : un cri du cœur, un « oui » qui jaillit du plus profond de moi :
« Oui, je veux guérir ! Cela fait trente-huit que je ne désire qu’une seule chose : marcher sur mes jambes ! »
Et moi ? Est-ce que j’ose formuler au Seigneur mes désirs les plus profonds ?
Ou est-ce que je me contente de lui sortir des banalités ?
Est-ce que ma prière est une prière résignée et désabusée ?
Ou est-ce que je crois vraiment qu’il peut me sauver de toutes mes angoisses ?
2.Ensuite, après la guérison, au milieu de la foule, l’ancien malade perd de vue celui qui l’a guéri.
Il ne sait même pas comment s’appelle ce fugitif bienfaiteur.
Lors de l’interrogatoire que lui font subir les pharisiens, il ne peut désigner le Christ que d’une seule façon : « Celui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
C’est seulement ensuite qu’il apprend son nom. Il connaît Jésus d’abord par ce que celui-ci a fait pour lui, et seulement ensuite par son nom.
Ce qui est curieux, c’est que, pour l’immense majorité d’entre nous, c’est le contraire.
Nous apprenons d’abord le nom de Jésus, et c’est seulement ensuite que nous nous rendons compte éventuellement de ce qu’il a fait pour nous.
Nous le connaissons par culture générale ou tradition familiale, sans chercher à faire le lien entre le nom de Jésus et ce qu’il peut apporter à notre propre vie.
Comme si nous n’avions pas besoin que ce Jésus fasse quelque chose pour nous, comme si nous n’avions besoin ni de guérison, ni de salut…
Or, le nom de Jésus signifie justement « Dieu sauve ». Lors des semaines et des mois qui ont suivi le miracle, on peut imaginer qu’à chaque fois que l’ancien malade entendait prononcer le nom de Jésus, les mots
« Prends ton brancard et marche ! » résonnait à ses oreilles.
Et moi ? Lorsque j’entends prononcer le nom de Jésus, est-ce que cela évoque une donnée culturelle éloignée de ma vie quotidienne ?
Ou est-ce que je pense aux moments de salut, ces moments où le Seigneur s’est approché de moi pour me sauver de mon égoïsme et de ma misère ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je t’en prie, libère-moi de ma résignation, de mon apathie et de ma misère ! Relève-moi de ma longue prostration, fais-moi jouir de ton salut !
Résolution
Aujourd’hui, dans ma prière, je prononcerai le nom de Jésus en pensant aux moments où il m’a sauvé ou à mon besoin de salut !
Frère Benoît Terrenoir, LC :
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Jésus guérit le jour de Sabbat
Maud- Messages : 9656
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°568
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils "
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi 25 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
*****************
Prière
Mon Seigneur et mon Dieu, ouvre mes oreilles pour entendre ta Parole, ouvre mes yeux pour voir ton œuvre. Je suis heureux de venir aujourd’hui me nourrir de ta Parole et me rapprocher de toi.
Demande
Viens vivre en mon cœur, Seigneur, viens t’incarner dans ma vie !
Réflexion
1.« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
Cette salutation de l’ange, que nous répétons si souvent dans le Je vous salue Marie, nous permet de contempler tout le mystère de l’Annonciation.
La bonne nouvelle que l’ange apporte à Marie est que le « Seigneur est avec nous », car Dieu se fait homme.
Désormais nous sommes « comblés de grâce » car non seulement Dieu se fait homme mais il vient demeurer en nous, son Incarnation se prolonge en nos vies.
Le corps « historique » du Christ est auprès du Père, mais Jésus fait aussi sien chacun de nos corps, grâce à son Esprit Saint qui nous habite.
Nous sommes le corps du Christ, le prolongement de sa présence.
2.« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. »
Quand Dieu intervient dans notre vie, le premier obstacle est nos peurs… « Sois sans crainte ! » : quelles sont ces craintes ?
Nous pourrions avoir peur de cette « invasion » de Dieu qui vient s’incarner dans nos vies.
Vient-il prendre notre personnalité, notre liberté, notre individualité ?
Si parfois nous avons cette peur, nous pouvons contempler Marie.
Dieu ne vient pas lui enlever quelque chose, mais lui offrir ce qui lui correspond pleinement.
Dieu veut notre bien, il nous veut libres selon la liberté des enfants de Dieu. Pas une liberté enchaînée à nos caprices, mais celle qui nous rend capables de construire ce que nous désirons vraiment.
Une autre peur qui peut nous habiter est l’ampleur de la mission que Dieu vient nous confier.
Le mariage, la vie consacrée, éduquer des enfants, les différents services à l’Église et à la société : serai-je à la hauteur de ce que Dieu me demande ?
Là aussi Marie nous répond, elle à qui Dieu a demandé d’éduquer son propre fils, le Sauveur du monde.
Marie n’était certainement pas à la hauteur d’une telle mission, mais elle a dit « oui » avec simplicité.
La clef de la réussite de notre vocation n’est pas notre protagonisme mais l’humble certitude que Dieu peut faire des miracles en nous.
3.« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole . »
Marie écoute et médite la Parole de Dieu dans son cœur et ensuite elle la reçoit dans son sein, le Verbe fait chair.
C’est la disponibilité de notre cœur qui ouvre la porte à l’action de Dieu dans notre vie.
Dieu ne vient pas résoudre nos problèmes, mais il permet qu’ils deviennent un chemin de croissance.
Il ne change pas notre quotidien mais fait que le quotidien devienne l’occasion de vivre l’extraordinaire : l’aventure de l’amour incarné de Dieu.
Dans la vie ordinaire « l’ange nous quitte », comme à la fin de cet Évangile, et nous ne sommes plus devant l’évidence du surnaturel.
Et pourtant ce n’est plus un ange, mais Dieu lui-même, Jésus incarné, qui est présent dans le sein de Marie et en chacun de nos cœurs.
Dialogue avec le Christ
Jésus, il y a deux mille ans, tu as pris chair dans le sein de la Vierge Marie. Tu as pris notre humanité pour que nous devenions fils de Dieu en toi. Viens demeurer en moi, inspire-moi, agis à travers moi, porte en moi des fruits de vie éternelle.
Résolution
Prendre conscience pendant la journée que le Christ veut agir en moi pour faire le bien dans le monde.
Frère Melchior Poisson, LC :
https://www.regnumchristi.fr/voici-que-tu-vas-concevoir-et-enfanter-un-fils-3
L' Ange Gabriel fait l'Annonce à Marie
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils "
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Mercredi 25 Mars 2020
Évangile selon saint Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
*****************
Prière
Mon Seigneur et mon Dieu, ouvre mes oreilles pour entendre ta Parole, ouvre mes yeux pour voir ton œuvre. Je suis heureux de venir aujourd’hui me nourrir de ta Parole et me rapprocher de toi.
Demande
Viens vivre en mon cœur, Seigneur, viens t’incarner dans ma vie !
Réflexion
1.« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
Cette salutation de l’ange, que nous répétons si souvent dans le Je vous salue Marie, nous permet de contempler tout le mystère de l’Annonciation.
La bonne nouvelle que l’ange apporte à Marie est que le « Seigneur est avec nous », car Dieu se fait homme.
Désormais nous sommes « comblés de grâce » car non seulement Dieu se fait homme mais il vient demeurer en nous, son Incarnation se prolonge en nos vies.
Le corps « historique » du Christ est auprès du Père, mais Jésus fait aussi sien chacun de nos corps, grâce à son Esprit Saint qui nous habite.
Nous sommes le corps du Christ, le prolongement de sa présence.
2.« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. »
Quand Dieu intervient dans notre vie, le premier obstacle est nos peurs… « Sois sans crainte ! » : quelles sont ces craintes ?
Nous pourrions avoir peur de cette « invasion » de Dieu qui vient s’incarner dans nos vies.
Vient-il prendre notre personnalité, notre liberté, notre individualité ?
Si parfois nous avons cette peur, nous pouvons contempler Marie.
Dieu ne vient pas lui enlever quelque chose, mais lui offrir ce qui lui correspond pleinement.
Dieu veut notre bien, il nous veut libres selon la liberté des enfants de Dieu. Pas une liberté enchaînée à nos caprices, mais celle qui nous rend capables de construire ce que nous désirons vraiment.
Une autre peur qui peut nous habiter est l’ampleur de la mission que Dieu vient nous confier.
Le mariage, la vie consacrée, éduquer des enfants, les différents services à l’Église et à la société : serai-je à la hauteur de ce que Dieu me demande ?
Là aussi Marie nous répond, elle à qui Dieu a demandé d’éduquer son propre fils, le Sauveur du monde.
Marie n’était certainement pas à la hauteur d’une telle mission, mais elle a dit « oui » avec simplicité.
La clef de la réussite de notre vocation n’est pas notre protagonisme mais l’humble certitude que Dieu peut faire des miracles en nous.
3.« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole . »
Marie écoute et médite la Parole de Dieu dans son cœur et ensuite elle la reçoit dans son sein, le Verbe fait chair.
C’est la disponibilité de notre cœur qui ouvre la porte à l’action de Dieu dans notre vie.
Dieu ne vient pas résoudre nos problèmes, mais il permet qu’ils deviennent un chemin de croissance.
Il ne change pas notre quotidien mais fait que le quotidien devienne l’occasion de vivre l’extraordinaire : l’aventure de l’amour incarné de Dieu.
Dans la vie ordinaire « l’ange nous quitte », comme à la fin de cet Évangile, et nous ne sommes plus devant l’évidence du surnaturel.
Et pourtant ce n’est plus un ange, mais Dieu lui-même, Jésus incarné, qui est présent dans le sein de Marie et en chacun de nos cœurs.
Dialogue avec le Christ
Jésus, il y a deux mille ans, tu as pris chair dans le sein de la Vierge Marie. Tu as pris notre humanité pour que nous devenions fils de Dieu en toi. Viens demeurer en moi, inspire-moi, agis à travers moi, porte en moi des fruits de vie éternelle.
Résolution
Prendre conscience pendant la journée que le Christ veut agir en moi pour faire le bien dans le monde.
Frère Melchior Poisson, LC :
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L' Ange Gabriel fait l'Annonce à Marie
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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°569
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi 26 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 5, 31-47
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
************
Prière
« Souviens-toi de nous, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. » (Ps 105, 4)
Demande
Savoir intercéder pour le peuple.
Réflexion
1.Contexte
Nous sommes maintenant dans la quatrième semaine de Carême.
Le sens de cette période prend forme au fur et à mesure que nous cheminons vers la Semaine Sainte.
C’est une période de pénitence, de pardon et de conversion.
La liturgie de cette semaine nous amène à prendre davantage conscience que le Christ est mon Sauveur, celui en qui je dois mettre ma confiance, celui que je dois suivre.
Le psaume de dimanche dernier nous disait : «Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. » (Ps 22, 1)
Sans le Christ, tout me manque.
Avec lui, j’ai tout ce qu’il me faut. Là est la vraie conversion, lorsque le Christ prend plus de place dans ma vie.
2.L’Évangile de ce jour nous offre un de ces rares moments de la vie du Christ où il nous supplie.
En effet, tout au long de ces versets, le Seigneur réprimande le peuple car il ne se rend pas compte de ce qu’il demande et de ce qu’il fait.
Mais le Seigneur le réprimande justement.
Lui, le Fils de Dieu, qui montre les œuvres du Père, qui lui rend témoignage, voit encore l’indifférence, le dédain de son peuple, sa lenteur à comprendre et à passer aux actes.
3.Posons donc un acte de pardon plus profond en ce jour.
Aujourd’hui est un jour pour demander pardon au Christ pour mon manque de foi, parce que je ne témoigne pas suffisamment en public, parce que j’ai peur de prêcher par ma vie, par mes paroles et mes actes.
Mais demandons aussi pardon au Christ pour tous ces chrétiens tièdes.
La tiédeur n’est pas digne d’un Fils de Dieu.
Secourons-nous les uns les autres comme le fit Moïse quand le Seigneur tout-puissant voulait faire du mal à son peuple (première lecture de ce jour).
La mission de Moïse, en plus d’être guide du peuple, était aussi d’être son intercesseur. Reconnaissons nos fautes personnelles mais bien plus, demandons notre conversion personnelle et celle de nos frères.
Nous formons le Corps mystique du Christ. Par notre prière, notre conversion et celle de nos frères, nous participons à l’extension et à la consolidation de ce Corps mystique.
Dialogue avec le Christ
Esprit-Saint, donne-moi la force de demander la conversion – non seulement de la mienne mais aussi celle de mon prochain. Aide-moi, en ce sens, à aimer mes frères et le Corps mystique du Christ.
Résolution
Prendre plusieurs moments pendant la journée afin que, par amour pour moi-même et pour mes frères, je demande dans ma prière ma conversion et la leur.
Xavier Kerrand L.C :
https://www.regnumchristi.fr/votre-accusateur-cest-moise-en-qui-vous-avez-mis-votre-esperance-0
Parole du Seigneur
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Jeudi 26 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 5, 31-47
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
************
Prière
« Souviens-toi de nous, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. » (Ps 105, 4)
Demande
Savoir intercéder pour le peuple.
Réflexion
1.Contexte
Nous sommes maintenant dans la quatrième semaine de Carême.
Le sens de cette période prend forme au fur et à mesure que nous cheminons vers la Semaine Sainte.
C’est une période de pénitence, de pardon et de conversion.
La liturgie de cette semaine nous amène à prendre davantage conscience que le Christ est mon Sauveur, celui en qui je dois mettre ma confiance, celui que je dois suivre.
Le psaume de dimanche dernier nous disait : «Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. » (Ps 22, 1)
Sans le Christ, tout me manque.
Avec lui, j’ai tout ce qu’il me faut. Là est la vraie conversion, lorsque le Christ prend plus de place dans ma vie.
2.L’Évangile de ce jour nous offre un de ces rares moments de la vie du Christ où il nous supplie.
En effet, tout au long de ces versets, le Seigneur réprimande le peuple car il ne se rend pas compte de ce qu’il demande et de ce qu’il fait.
Mais le Seigneur le réprimande justement.
Lui, le Fils de Dieu, qui montre les œuvres du Père, qui lui rend témoignage, voit encore l’indifférence, le dédain de son peuple, sa lenteur à comprendre et à passer aux actes.
3.Posons donc un acte de pardon plus profond en ce jour.
Aujourd’hui est un jour pour demander pardon au Christ pour mon manque de foi, parce que je ne témoigne pas suffisamment en public, parce que j’ai peur de prêcher par ma vie, par mes paroles et mes actes.
Mais demandons aussi pardon au Christ pour tous ces chrétiens tièdes.
La tiédeur n’est pas digne d’un Fils de Dieu.
Secourons-nous les uns les autres comme le fit Moïse quand le Seigneur tout-puissant voulait faire du mal à son peuple (première lecture de ce jour).
La mission de Moïse, en plus d’être guide du peuple, était aussi d’être son intercesseur. Reconnaissons nos fautes personnelles mais bien plus, demandons notre conversion personnelle et celle de nos frères.
Nous formons le Corps mystique du Christ. Par notre prière, notre conversion et celle de nos frères, nous participons à l’extension et à la consolidation de ce Corps mystique.
Dialogue avec le Christ
Esprit-Saint, donne-moi la force de demander la conversion – non seulement de la mienne mais aussi celle de mon prochain. Aide-moi, en ce sens, à aimer mes frères et le Corps mystique du Christ.
Résolution
Prendre plusieurs moments pendant la journée afin que, par amour pour moi-même et pour mes frères, je demande dans ma prière ma conversion et la leur.
Xavier Kerrand L.C :
https://www.regnumchristi.fr/votre-accusateur-cest-moise-en-qui-vous-avez-mis-votre-esperance-0
Parole du Seigneur
Maud- Messages : 9656
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : France
Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila
- Message n°570
Re: " Méditations sur les textes du Jour "
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Connaître »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 27 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 7, 1-2.10.14.25-30
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
**********
Prière
Seigneur Jésus, je crois en toi. Tu es présent, tu me vois, tu m’écoutes, tu m’aimes. Je prends ces quelques instants de prière pour élever mon cœur vers toi parce que je veux que cette journée te soit consacrée. Je veux la vivre proche de toi et pour toi.
Demande
Seigneur, accorde-moi de trouver ma sécurité en toi !
Réflexion
1.On cherchait à le tuer
Nous sommes déjà dans la deuxième moitié du Carême.
Depuis lundi, l’Église nous propose la lecture de l’Évangile selon saint Jean, qui nous accompagnera jusqu’à la Semaine Sainte.
L’Évangile d’aujourd’hui s’ouvre dans une atmosphère hostile : le Christ parcoure la Galilée parce qu’en Judée on cherche à le tuer.
Malgré le danger auquel il s’expose, Jésus monte à Jérusalem.
Dans la Ville sainte, la situation ne s’est pas améliorée et l’évangéliste nous le rappelle : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? »
Mais ni les menaces, ni l’opposition ne semblent influencer Jésus.
Il pénètre jusqu’au cœur du territoire hostile : il monte en Judée, puis à Jérusalem et jusqu’au Temple.
Devant cette attitude si anormale, et spécialement lorsque nous la comparons à notre peur devant les menaces des hommes, surgit en nous une question : que guide cet homme ?
Qu’est-ce qui le pousse à se présenter sans défense devant ceux qui veulent le tuer ? D’où vient-il ?
2.« Nous savons d’où il est. »
Même devant tous les prodiges et les signes qu’il accomplit, les habitants de Jérusalem ne voient en Jésus qu’un homme ordinaire.
Ils sont comme les Nazaréens qui, au lieu de croire en lui, se scandalisent de son humanité :
« D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier ? » (Mc 6, 2-3)
Ils n’arrivent pas à voir le mystère de sa divinité parce qu’ils ne connaissent pas le Père. Ils regardent, mais ne voient pas (cf. Is 6, 9).
Les signes de la présence de Dieu, les gestes de son amour sont devant eux, mais ils y sont aveugles.
3.« Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui. »
Jésus, lui, sait d’où il vient, ou plutôt, de qui il vient.
Le Christ montre aux habitants de Jérusalem que leur connaissance est insuffisante.
Ils connaissent dans le sens qu’on sait quelque chose sur quelqu’un : le lieu de son origine, sa famille, son métier… mais pas dans le sens que l’on connaît quelqu’un, qu’on l’a rencontré et qu’une relation s’est formée entre nous.
C’est cette connaissance plus profonde qu’il leur manque.
C’est elle qui révèle la vraie origine de Jésus.
C’est elle aussi qui soutient et guide le Christ dans sa mission.
Il connaît le Père. Il connaît son amour. Il sait qu’il est entre ses mains.
C’est pour cela qu’il est prêt à affronter les hostilités et les menaces.
Cette fois-ci, « p ersonne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue ».
Lorsque son heure sera venue, il n’hésitera pas à affronter la souffrance et la mort parce qu’il sait qu’il va vers son Père (cf. Jn 13, 1).
Dialogue avec le Christ
« Seigneur, montre-nous le Père ! » (Jn 14, 9) Ouvre mes yeux pour que je puisse reconnaître sa présence et son amour dans ma vie. Que cette relation avec lui me soutienne à travers les difficultés et les insécurités que je rencontre.
Résolution
Aujourd’hui, dans un moment d’insécurité ou de difficulté, je m’arrête et je renouvelle ma foi : je suis dans les mains de Dieu.
Frère André Blanchette, LC :
https://www.regnumchristi.fr/connaitre
Que cette journée soit bénie et éclairée par la divine Lumière
« Connaître »
Méditation sur l’ Evangile de ce jour : Vendredi 27 Mars 2020
Évangile selon saint Jean 7, 1-2.10.14.25-30
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
**********
Prière
Seigneur Jésus, je crois en toi. Tu es présent, tu me vois, tu m’écoutes, tu m’aimes. Je prends ces quelques instants de prière pour élever mon cœur vers toi parce que je veux que cette journée te soit consacrée. Je veux la vivre proche de toi et pour toi.
Demande
Seigneur, accorde-moi de trouver ma sécurité en toi !
Réflexion
1.On cherchait à le tuer
Nous sommes déjà dans la deuxième moitié du Carême.
Depuis lundi, l’Église nous propose la lecture de l’Évangile selon saint Jean, qui nous accompagnera jusqu’à la Semaine Sainte.
L’Évangile d’aujourd’hui s’ouvre dans une atmosphère hostile : le Christ parcoure la Galilée parce qu’en Judée on cherche à le tuer.
Malgré le danger auquel il s’expose, Jésus monte à Jérusalem.
Dans la Ville sainte, la situation ne s’est pas améliorée et l’évangéliste nous le rappelle : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? »
Mais ni les menaces, ni l’opposition ne semblent influencer Jésus.
Il pénètre jusqu’au cœur du territoire hostile : il monte en Judée, puis à Jérusalem et jusqu’au Temple.
Devant cette attitude si anormale, et spécialement lorsque nous la comparons à notre peur devant les menaces des hommes, surgit en nous une question : que guide cet homme ?
Qu’est-ce qui le pousse à se présenter sans défense devant ceux qui veulent le tuer ? D’où vient-il ?
2.« Nous savons d’où il est. »
Même devant tous les prodiges et les signes qu’il accomplit, les habitants de Jérusalem ne voient en Jésus qu’un homme ordinaire.
Ils sont comme les Nazaréens qui, au lieu de croire en lui, se scandalisent de son humanité :
« D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier ? » (Mc 6, 2-3)
Ils n’arrivent pas à voir le mystère de sa divinité parce qu’ils ne connaissent pas le Père. Ils regardent, mais ne voient pas (cf. Is 6, 9).
Les signes de la présence de Dieu, les gestes de son amour sont devant eux, mais ils y sont aveugles.
3.« Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui. »
Jésus, lui, sait d’où il vient, ou plutôt, de qui il vient.
Le Christ montre aux habitants de Jérusalem que leur connaissance est insuffisante.
Ils connaissent dans le sens qu’on sait quelque chose sur quelqu’un : le lieu de son origine, sa famille, son métier… mais pas dans le sens que l’on connaît quelqu’un, qu’on l’a rencontré et qu’une relation s’est formée entre nous.
C’est cette connaissance plus profonde qu’il leur manque.
C’est elle qui révèle la vraie origine de Jésus.
C’est elle aussi qui soutient et guide le Christ dans sa mission.
Il connaît le Père. Il connaît son amour. Il sait qu’il est entre ses mains.
C’est pour cela qu’il est prêt à affronter les hostilités et les menaces.
Cette fois-ci, « p ersonne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue ».
Lorsque son heure sera venue, il n’hésitera pas à affronter la souffrance et la mort parce qu’il sait qu’il va vers son Père (cf. Jn 13, 1).
Dialogue avec le Christ
« Seigneur, montre-nous le Père ! » (Jn 14, 9) Ouvre mes yeux pour que je puisse reconnaître sa présence et son amour dans ma vie. Que cette relation avec lui me soutienne à travers les difficultés et les insécurités que je rencontre.
Résolution
Aujourd’hui, dans un moment d’insécurité ou de difficulté, je m’arrête et je renouvelle ma foi : je suis dans les mains de Dieu.
Frère André Blanchette, LC :
https://www.regnumchristi.fr/connaitre