Un internaute nous envoie cette description des messes paroissiales que l’on fait abusivement passer pour conformes à la liturgie post-conciliaire.
(Pris sur le Site de Notre-Dame des Neiges)
« Parmi les contestataires d’un autre âge qui sévissent dans nos paroisses, il existe une catégorie spéciale et particulièrement irritante : les « mamies-bigoudis ».
Comme leur surnom l’indique, ce sont des femmes, retraitées (parfois assez tôt), au « brushing » tantôt soigné, tantôt mis en ordre à l’aide de bigoudis, qui sévissent dans toutes les paroisses rurales et dans presque toutes les paroisses urbaines.
Vraies religieuses en civil ou laïques frustrées de la prêtrise, ces dames dirigent les paroisses et n’en font qu’à leur tête, ignorant superbement les règles liturgiques, les enseignements de l’Église, et jusqu’au curé qu’elles chaperonnent assidûment.
Totalement persuadées d’agir dans la droite ligne des décisions du Concile Vatican II, elles seraient surprises, si elles l’avaient lu, d’y découvrir que « dans les célébrations liturgiques, chacun, ministre et fidèle, en s’acquittant de sa fonction, fera seulement et totalement ce qui lui revient en vertu de la nature des choses et des normes liturgiques. » (Cf. Constitution Sacrosanctum Concilium)
Entrez dans une église un dimanche matin, une demi-heure avant le début de la messe. Le prêtre n’est pas encore arrivé : il célèbre ailleurs et, sitôt la messe terminée, il saute dans sa voiture pour la messe suivante à quelques kilomètres. Vous pensez naïvement qu’en arrivant en avance vous allez pouvoir en profiter pour vous recueillir et prier dans le silence.
Espoir vite déçu ! Déjà en entrant, alors que vous cherchez vainement l’eau bénite au fond du bénitier vide, qu’une de ces dames estime inutile de remplir, vous êtes dévisagé par une des animatrices de garde, à l’entrée, qui distribue la feuille de chants. Il est possible, si elles ne sont pas assez nombreuses, que sans vous connaître et de leur propre initiative, elles vous demandent sur votre bonne tête si vous voulez bien donner un « coup de main » en distribuant la communion.
Avisez-vous de refuser en précisant que vous n’êtes ni prêtre ni diacre, et vos oreilles siffleront dans les minutes qui suivent. Enfin installé sur votre banc, vous assistez à un incessant ballet de dames très sérieuses tournant au milieu du sanctuaire dont l’accès est pourtant réservé au prêtre et aux servants de messe. Mais ce caractère sacré est totalement occulté : l’espace où se trouve l’autel est au contraire une sorte de « scène » qui va de la sacristie au tabernacle, du présentoir à journaux au centre de la nef, du micro à l’ambon, et où se prépare l’autocélébration de la sacro-sainte « équipe liturgique ».
Lire la suite : Lire la suite
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-les-mamies-bigoudis-ou-l-art-de-detruire-la-liturgie-de-l-eglise-104378121.html