Publié par Abbé Alain Arbez le 20 juillet 2018
L’origine du célibat des prêtres
Lorsque des prêtres abandonnent officiellement leur engagement de ministre pour se marier, les médias ne ratent aucune occasion de s’en prendre au célibat comme une règle désuète et artificielle, selon eux maintenue à bout de souffle par une Eglise catholique déphasée avec son temps.
Et on interviewe des « compagnes » de prêtres qui lancent leurs malédictions envers la hiérarchie en prétextant qu’elles sont légions et qu’on doit absolument prendre en compte leur statut. A cela s’ajoutent des commentaires estimant que si les prêtres étaient tous mariés, il y aurait moins de cas de pédophilie dans le clergé…(Ce qui n’a aucun sens, puisque le 98% des cas d’abus sur enfants sont le fait d’hommes mariés !).
En tout cas, on retrouve toujours dans ces chroniques journalistiques l’affirmation péremptoire que la règle du célibat ne date que du 16ème siècle, et qu’auparavant, cette discipline n’existait pas. Il est vrai que nous sommes dans une époque pansexualisée et qu’aujourd’hui tout est évalué à l’aune de la sexualité et de l’hédonisme individuel. Dans certains milieux chrétiens, il n’est pas rare d’entendre : mais pourquoi les prêtres ne respectent-ils pas la fameuse phrase de la Genèse (1.28) : « Croissez, multipliez-vous et emplissez la terre ! ». Ce passage célèbre est tiré du récit poétique de la création qui insiste sur le fait que le créateur est à l’origine de toute vie. Mais cette phrase n’a pas force de loi, elle n’appartient pas aux dix commandements et n’a pas fonction d’obligation.
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Abbé Alain Arbez