Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

par **Gilles** Mer 11 Déc - 16:13

Gilles

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Message n°151

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mer 11 Déc - 16:13

8 décembre 2019

Un acteur personnifie un jeune en détresse pour sensibiliser au fléau du suicide.

« Reste », une campagne pour la prévention du suicide

Un restaurateur de Victoriaville se donne pour mission de sensibiliser la population au suicide. Il a fait produire une vidéo intitulée « Reste », dans laquelle il invite la population à réfléchir sur ce fléau.

Le fils de Martin Garneau s'est suicidé à l'âge de 17 ans, il y a 2 ans.

À son restaurant de la rue Notre-Dame à Victoriaville, ce père endeuillé pense tous les jours à son fils.

"William nous avait écrit une lettre. C'était vraiment la difficulté de vivre dans le monde d'aujourd'hui. Il n'en voulait pas à personne. Il n'en voulait pas à ses frères, à ses soeurs, parents ou quoi que ce soit. C'est vraiment une difficulté de vivre dans la société d'aujourd'hui qui est vraiment exigeante", explique Martin Garneau.

Pour que son message atteigne le plus de gens possible, il a fait produire une vidéo dans laquelle plusieurs intervenants, dont une conjointe, un ami et une grand-mère demandent au jeune de rester avec eux.

On y entend aussi l'appel au 911 que Martin Garneau a fait lorsqu’il a découvert son fils le jour de sa mort.

Martin Garneau affirme encore aujourd’hui que, dans le cas de son fils, rien ne laissait présager un tel drame.

Il avait une copine, une auto, tout ce qu'un jeune veut [...] C'est pas parce qu'il avait un travail qu'il était heureux pour ça, se désole-t-il.

Une souffrance qui s’accentue

À l’approche du temps des Fêtes, le Centre de prévention du suicide d’Arthabaska-Érable rappelle que cette période de réjouissance peut être difficile pour certains.

C'est une grande souffrance psychologique qui existe chez notre jeunesse actuellement et qui s'accentue.
Catherine Coutel, directrice du Centre de prévention du suicide Arthabaska-Érable

Catherine Coutel croit qu’il est essentiel de prêter une oreille attentive à ses proches pour être à l’affût du moindre signe de détresse. C'est une période qui peut être très festive, mais très difficile pour certains. Donc, pour tout le monde, soyez attentifs à eux. C'est le plus beau cadeau que vous allez leur donner, ajoute-t-elle.

Depuis le départ de son fils, Martin Garneau vit toujours avec un pesant sentiment de culpabilité. Si c’était à refaire, il affirme qu’il aurait aimé parler davantage avec William.

Être avec lui peut-être, parler. Il faut être capable de s'ouvrir. On est des gars et des gars, c'est pas tout à fait pareil, dit-il.

Avec sa vidéo, qui a déjà été vue par plusieurs centaines de milliers d'internautes, Martin Garneau est encouragé à poursuivre sa mission pour la prévention du suicide.

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par **Gilles** Jeu 12 Déc - 16:52

Gilles

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Message n°152

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 12 Déc - 16:52

Dans cette émission "Glorieuse Destinée" Franck aborde un sujet ultra-sensible, la tentation de suicide et comment quitter cette spirale infernale. Avec la magnifique participation de Gospel Praise Family qui chante "When you fall" :

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par **Gilles** Ven 13 Déc - 17:42

Gilles

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Message n°153

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Ven 13 Déc - 17:42

9 décembre 2019

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Centre-prevention-suicide-saguenay-02-2

Des intervenants du Centre de prévention du suicide et de Tel-Aide sont en poste tout le temps des fêtes.

Le Centre de prévention du suicide prêt pour la période critique des fêtes

Le temps des fêtes est souvent une période difficile pour les personnes seules. Le Centre régional de prévention du suicide (CPS) se prépare d’ailleurs pour faire face à ces semaines critiques.

Les célébrations et les réjouissances se révèlent parfois un élément déclencheur pour les personnes en crise ou celles qui traversent des moments difficiles.

Dans le temps des fêtes, on est avec soi-même et on regarde les autres qui sont dans l’allégresse et dans les festivités. Ça nous met en contact avec ce qu’on vit pour vrai, explique la responsable de service pour l’organisme, Annie Laviolette.

Elle mentionne que le nombre d’appels n’est pas tellement plus élevé, mais l’émotivité est plus vive. Hubert Boudreault, un intervenant de Tel-Aide, observe la même chose.

C’est un temps qui déclenche des détresses parfois plus profondes et plus intenses chez les gens.
Hubert Boudreault, intervenant pour Tel-Aide

Un service continu

Les deux organismes, logés dans les mêmes bureaux, s’assurent de pouvoir répondre à toutes les demandes pendant la période des fêtes.

On s’assure qu’il y a toujours des intervenants disponibles et des intervenants de garde ou de soutien. Advenant qu’on ait besoin de se déplacer, il y a toujours quelqu’un disponible 24/7, explique Mme Laviolette.

Le Centre de prévention du suicide multiplie d’ailleurs les efforts pour faire connaître son numéro (1-866-APPELLE) et ses services afin de rejoindre les personnes dans le besoin et leurs familles. L’idéal est toujours la prévention.

Notre souhait, c’est que les gens appellent avant d’être dans une crise, ne pas rester dans le malaise.
Annie Laviolette, responsable de service au CPS

Le Centre de prévention du suicide du Saguenay-Lac-Saint-Jean reçoit en moyenne 3000 appels chaque année.

ICI Saguenay–Lac-Saint-Jean

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par **Gilles** Lun 6 Jan - 19:05

Gilles

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Message n°154

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Lun 6 Jan - 19:05

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Barra-2-rosas-y-piedras-brillando

Gaelle et Gilles ont perdu Alexandre, leur enfant, qui s'est suicidé à cause du harcèlement scolaire dont il était victime. Reportage sur leur vie après le drame...

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par **Gilles** Mer 8 Jan - 19:55

Gilles

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Message n°155

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mer 8 Jan - 19:55

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Pensive-young-man-at-home-picture-id938486142?k=6&m=938486142&s=612x612&w=0&h=U0zrLzkRb9k4yM_EE3NW8C0Vp_yjlADosNT3or2xmDg=

Le suicide détruit la vie de quelqu’un chaque quarante secondes

Je venais de commencer mes études universitaires, lorsque j’appris qu’un camarade d’enfance, à peine âgé de dix-neuf ans, venait de se suicider.

Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans, et fait plus de victimes dans le monde que les guerres, les homicides et les catastrophes naturelles. L’OMS estime que 800 000 personnes se suicident chaque année dans le monde, soit environ une personne toutes les 40 secondes.

La sensibilisation par les médias fait partie du dispositif de réponses à ce fléau mondial. Info Chrétienne a publié plusieurs articles d’information et de prévention que je vous invite à consulter :

Je suis convaincu qu’une autre réponse possible au suicide est la prière ! En ce moment, alors que vous lisez ces lignes, des dizaines de personnes pensent au suicide et certaines sont peut-être en train de passer à l’acte. Nous ne connaissons pas ces personnes et nous n’avons pas de moyens pour les atteindre ou pour aller leur parler.

Nous ne sommes pas impuissants pour autant ! Dieu nous a laissé une arme puissante et efficace pour changer le monde et la vie des gens : La prière.

Voici le témoignage de mon ami Guillaume :

« J’ai rencontré Jésus à l’âge de 18 ans, j’étais perdu et très dépressif, et il m’était arrivé de penser au suicide comme seule alternative à ma vie misérable. Un an après dans une église j’ai croisé une dame qui était surveillante dans le lycée que je fréquentais. Elle n’en revenait pas de me voir là ! Elle a couru vers moi et m’a dit : “J’avais vu que tu allais très mal et pendant un an j’ai prié tous les jours pour toi, pour que Dieu te sauve.” Dieu l’a exaucée ! »

Alors que nous allons prier tous ensemble pour ces jeunes, ces hommes et ces femmes qui pensent au suicide, nous allons actionner le bras de Dieu !

Prions pour que maintenant ces personnes isolées qui sont sur le point de passer à l’acte soient contactées par quelqu’un, que ce soit par téléphone, par une visite ou par tout autre moyen.

Prions pour que Dieu parle maintenant dans le coeur de ces personnes et allume une petite lumière d’espoir au milieu de leurs ténèbres.

Prions pour que ces personnes désespérées s’ouvrent à quelqu’un, particulièrement les plus jeunes qui gardent en secret des choses terribles. Nous prions pour que toutes ces choses soient amenées à la lumière de Jésus-Christ afin qu’elles puissent être traitées.

Avec amour,

Paul Calzada

par Invité Jeu 9 Jan - 12:46

Invité

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Message n°156

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Jeu 9 Jan - 12:46

Que peut-on dire à une personne qui a tenté de se suicider si l'on n'a pas vécu cette expérience soi-même ?

Rien.

par **Gilles** Jeu 9 Jan - 17:29

Gilles

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Message n°157

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 9 Jan - 17:29

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 2018-12_LT-Suicide

Parlons du suicide

Suicide. Ce n'est pas un mot amusant à dire ou un sujet facile à aborder. Mais, plus que jamais, les taux de suicide montent en flèche, en particulier chez les jeunes. Nous devons en parler. Si nous luttons avec ou si nous connaissons un ami qui est, nous devons tendre la main à des professionnels qualifiés et à des adultes de confiance.

Mais ne nous arrêtons pas là. Il est vrai que le psychologique est définitivement différent du spirituel; cependant, il est impératif de réaliser le rôle que notre foi peut jouer dans la lutte contre les troubles psychologiques. Dans la mesure où notre foi catholique nous donne de l'espoir, elle peut jouer un rôle important dans la compréhension de la santé mentale et de la question du suicide.

Nous ne sommes pas condamnés

Commençons par un fait laid. Une fois, l'Église a soutenu que les personnes qui se sont suicidées sont allées en enfer. Ils interdisaient aux victimes de suicide d'avoir des funérailles chrétiennes ou d'être enterrées dans les cimetières de l'Église. Ce point de vue est venu d'un lieu de désinformation et d'une culture qui ne comprenait pas la maladie derrière la dépression et le suicide.

Mais ces temps sont révolus depuis longtemps . Comme l'enseigne le Catéchisme :

«Des troubles psychologiques graves, une angoisse ou une peur grave des épreuves, des souffrances ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité de celui qui se suicide» (CCC 2282).

La culture et la science modernes nous ont montré que ceux qui se suicident sont souvent sous l'influence d'un cerveau désordonné - des produits chimiques qui sont hors de contrôle, des processus cognitifs qui sont habituellement ratés. Le suicide est un symptôme d'une maladie (quoique compliquée), pas nécessairement un choix fait en toute connaissance et compréhension. Par conséquent, bien que la question du suicide soit grave et que l'intention soit mortelle, la personne tentée peut ne pas être en mesure de comprendre pleinement les conséquences que son choix entraînera.

De plus, ceux qui se suicident agissent souvent dans un état d'esprit assez impulsif. En fait, beaucoup de ceux qui survivent à une tentative de suicide notent que leur première pensée après avoir tenté était le regret. Cela signifie, premièrement, que les idées suicidaires ne sont pas un état d'esprit permanent, et deuxièmement, que le repentir est toujours possible, même dans les secondes qui précèdent le suicide.

Le Catéchisme conclut :

«Nous ne devons pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées. Par des moyens connus de lui seul, Dieu peut fournir l'occasion d'une repentance salutaire. L'Église prie pour les personnes qui se sont suicidées »(CEC 2283).

Conséquences éternelles

Il est important de commencer ici, de reconnaître que l'Église ne condamne pas ceux qui se suicident; cependant, elle n'applaudit nullement à cet acte. C'est encore et toujours une erreur.

Le Catéchisme déclare fermement:

«Nous sommes les administrateurs, pas les propriétaires, de la vie que Dieu nous a confiée. Il ne nous appartient pas de nous débarrasser de… [le suicide] est gravement contraire au juste amour de soi. Elle offense également l'amour du prochain parce qu'elle rompt injustement les liens de solidarité avec la famille, la nation et les autres sociétés humaines… »(CCC 2280-2283).

Le suicide est une sorte de «jeu de Dieu» parce que nous supposons que nous sommes responsables de la vie et de sa fin. Cependant, nos vies ne nous appartiennent pas. On nous confie plutôt le don de la vie divine de Dieu lui-même, qui nous demande de la soutenir et de la nourrir. Surtout, Il prend plaisir à notre vie, et un rejet de ce don est un rejet de Son amour de la manière la plus absolue.

Le suicide est une sorte de «jeu de Dieu» parce que nous supposons que nous sommes responsables de la vie et de sa fin. Cependant, nos vies ne nous appartiennent pas. On nous confie plutôt le don de la vie divine de Dieu lui-même, qui nous demande de la soutenir et de la nourrir. Surtout, Il prend plaisir à notre vie, et un rejet de ce don est un rejet de Son amour de la manière la plus absolue.

Nous ne nous blessons pas seulement dans l'acte de suicide, peu importe à quel point un cerveau malade peut nous nourrir du mensonge selon lequel «personne ne s'en souciera». Le suicide apporte inévitablement de la peine à tous. Ce décès prématuré pèse lourdement sur la famille, les amis et même les étrangers. Si vous avez perdu un être cher par suicide, vous connaissez cette douleur de première main.

Le suicide est distinct des autres tentations ou des péchés parce que c'est une décision finale et définitive. Après avoir fait ce choix, il n'y a aucune possibilité de changement, aucune occasion de réconciliation ou d'excuses. Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire.

Coupable culturel

Il y a assurément une nature individuelle au suicide; cependant, l'augmentation constante des taux de suicide indique quelque chose d'un peu plus profond: le rôle de notre culture pour nous rendre plus vulnérables au suicide.

Nous sommes entourés d'une culture matérialiste, collée aux médias sociaux qui présentent de faux idéaux de valeur et de communauté. Dieu est fréquemment retiré de l'équation, et le pessimisme règne en maître sur les notions «idiotes» d'espoir ou de croyance en quelque chose de plus. Nous fuyons la souffrance chaque fois que nous en avons l'occasion.

Saint Jean-Paul II, commentant le thème de la dépression, a dit ceci:

«La propagation des États dépressifs est devenue inquiétante. Ils révèlent des faiblesses humaines, psychologiques et spirituelles qui sont, au moins en partie, induites par la société. Il est important de prendre conscience de l'effet sur les gens des messages véhiculés par les médias qui exaltent le consumérisme, la satisfaction immédiate des désirs et la course au bien-être matériel toujours plus grand. »

De plus, lorsque des célébrités (ou même des pairs) se suicident, notre culture célèbre souvent leur vie au point de glorifier leur mort. On nous a inconsciemment appris que le suicide est un moyen d'attirer l'attention, de se souvenir et de célébrer par beaucoup. Surtout pour les jeunes souffrant de sentiments d'isolement ou doutant de leur estime de soi, cette glorification est extrêmement malsaine. Cela peut faire du suicide une option raisonnable, voire «bonne».

L'isolement et l'égocentrisme de notre société ont porté un coup mortel à notre santé mentale. La glorification du suicide n'a fait qu'aggraver le problème. Nous avons oublié que nous appartenons à un autre autre - que nous appartenons à Dieu.

Combattre la culture

Tout cela dépeint une image assez sombre, mais prenez courage. En tant que catholiques, notre histoire ne se termine pas avec le désespoir. Nous avons quelque chose de critique dans la lutte contre le suicide et la dépression: l'espoir.

Pour lutter contre les facteurs culturels et personnels qui peuvent nous inciter au suicide, il est important de rechercher avant tout une aide professionnelle. Un conseiller ou un médecin qualifié peut nous aider à trouver un traitement efficace pour nos problèmes de santé mentale. Nous devrions nous tourner vers eux comme nous n'hésiterions pas à être traités si nous nous cassions un bras.

Dans notre vie quotidienne, il existe quelques autres outils que nous pouvons mettre en œuvre pour combattre notre culture d'isolement :

1. Ne comparez pas . La comparaison étouffe la communauté et l'amitié et vous fait vous tourner vers l'intérieur, pointant la négativité vers vous-même. Au lieu de cela, soyez bon envers vous-même et envers les autres. Tout le monde est aux prises avec quelque chose, et notre Père céleste aime profondément chaque personne dans ces luttes.

2. Sortez de vous-même . Nous pouvons souvent parcourir des pensées négatives qui déchirent notre estime de soi et notre compréhension de soi. Lorsque ces moments arrivent, allez servir. Tournez-vous vers l'extérieur. Aidez une autre personne ou écoutez ses difficultés. Cela nous aide à nous connecter et à combattre l'isolement, ainsi qu'à prioriser les besoins des autres.

3. Enracinez-vous en Christ . Selon les mots de saint JP2, «pour [les personnes déprimées] comme pour tout le monde, contempler le Christ signifie se laisser« regarder »par lui, une expérience qui ouvre à l'espérance et convainc à choisir la vie.» Uniquement par la connaissance Christ et étant connu de Lui, nous pouvons nous voir comme Il nous voit: beaux, connus et intimement aimés.

Saint Jean-Paul II recommande à ceux qui souffrent de dépression de lire et de méditer sur les Psaumes, où nous pouvons trouver du réconfort en racontant à la fois les joies et les épreuves, l'espoir et le désespoir. De plus, il nous recommande de réciter le Rosaire et donc de mieux connaître Marie, qui peut nous aider à concentrer notre regard sur le Christ. Enfin, il nous encourage à participer à l'Eucharistie, le premier exemple de l'amour universel de Dieu pour nous et un rappel du Corps commun du Christ auquel nous appartenons. Dans ces pratiques spirituelles, nous pouvons arriver à connaître et à aimer Dieu, le prochain et, surtout, nous-mêmes.

N'ayez surtout pas peur. Si vous vous sentez captif de vos tentations, je vous encourage à vous appuyer sur Christ. Notre Dieu est le Dieu des cœurs brisés, car Lui-même a enduré le même chagrin, abandonné et souffrant au Calvaire. Il nous a promis la croix, mais il a également proposé de la porter à nos côtés. La route peut parfois sembler insupportable, mais chaque jour, pas à pas, nous nous rapprochons de la paix céleste et de la liberté durable des chaînes de notre désespoir.

N'abandonnez pas. Je prie pour toi !

Faith Noah

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par **Gilles** Jeu 9 Jan - 22:03

Gilles

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Message n°158

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 9 Jan - 22:03

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Sans-titre-1-12-1200x600

Prêt à sauter d’un immeuble, il renonce au suicide car sur le trottoir la foule lui chante des cantiques

« Tu es un miroir qui reflète l’image du Seigneur. Ne pleure pas si le monde ne t’a pas encore remarqué. Il suffit que Dieu reconnaisse sa valeur. »

L’histoire se passe au Brésil, le 10 décembre. Il est 17h45, un homme est debout à la fenêtre du dernier étage de son immeuble. Il veut se suicider. Mais une foule s’assemble alors et ne cesse de lui chanter des cantiques, pendant trois heures, afin de l’encourager à rester en vie.

« Tu es un miroir qui reflète l’image du Seigneur. Ne pleure pas si le monde ne t’a pas encore remarqué. Il suffit que Dieu reconnaisse sa valeur. »

L’homme de 43 ans finit par renoncer au suicide. Il est alors pris en charge par les pompiers à qui il explique qu’il souffre de schizophrénie et qu’il se sentait persécuté.

Sur les réseaux sociaux, l’histoire se partage et est accueillie avec une vive émotion.

« C’est certainement une preuve de combien l’humanité a besoin de l’amour de Dieu. Magnifique, spectaculaire, surnaturel !! Seuls ceux qui croient peuvent comprendre ! :pray: »

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par **Gilles** Ven 10 Jan - 17:19

Gilles

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Message n°159

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Ven 10 Jan - 17:19

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Carte-article-37-1200x600

Du suicide à l’espoir : le douloureux parcours de foi de Dave, atteint du syndrome Gilles de la Tourette, révélé par la télé

Loin de ses envies suicidaires passées, l’auteur-compositeur-interprète chrétien veut être « un encouragement pour ceux qui font face à des handicaps, des défis et des revers ».

Dave Pittman a chanté son premier solo sur l’estrade de son église quand il n’avait que 6 ans. À l’âge de 7 ans, il commence à avoir des mouvements convulsifs, des tics moteurs et vocaux. S’en suit alors le long chemin jusqu’au diagnostic qui tombera à l’âge de 9 ans. Dave est atteint du syndrome Gilles de la Tourette. Aucun traitement envisageable. Pourtant quand il chante, ses tics s’apaisent.

Cet handicap est un fardeau trop lourd à porter pour le jeune Dave. Il subit les moqueries et la violence physique de ses camarades et n’arrive plus à supporter sa maladie.

« J’avais plus peur de vivre que de mourir. »

À l’âge de 10 ans, il prend la décision de mettre fin à ses jours. Il entre dans la chambre de ses parents, ferme la porte à clé et prend une arme. Mais à l’instant où il va commettre le geste fatidique, ses parents rentrent à la maison et l’en empêchent.

« Ma mère et mon père m’ont parlé de l’importance de s’accepter tel que nous sommes et tel que nous sommes en Christ. »

Cette discussion marquera un tournant dans la vie de Dave qui apprend désormais à prendre confiance en ses capacités. Des années plus tard, il décide de participer à American Idol pour partager son histoire et sa musique. Le public l’ovationne. Il lance un premier album et commence à tourner dans tout le pays.

Dave Pittman est désormais conférencier. Il est invité dans des écoles pour témoigner de sa tentative de suicide, son parcours et de sa relation au handicap. Les larmes aux yeux, il raconte le témoignage d’un de ses auditeurs.

« Deux jours avant que tu viennes, j’allais mettre fin à mes jours. […] Merci pour ce que tu as dit, et pour la manière dont tu l’as dit. Tu as trouvé tes talents et tu les utilises. Et maintenant tu as confiance en toi pour traverser l’épreuve. »

Dave est frustré de ne pas pouvoir expliquer à ces jeunes le rôle de Dieu dans son changement de vision. Il n’est pas autorisé à parler de Dieu dans les écoles publiques. Alors il a enregistré « Different Kind of Love », un nouvel album et compte sur l’impact qu’il aura pour leur raconter son cheminement.

« J’espère et je prie que cet album ait encore plus d’impact quand ils verront la vraie raison qui m’a permis d’endurer ce qui m’est arrivé. Dieu nous rencontre là où nous sommes. »

Dave souhaite que son album soit porteur de l’espoir qui est « le thème principal de ma vie« .

« Notre identité ne réside pas dans ce que nous faisons, ce que nous avons ou n’avons pas, ni dans nos échecs ou nos succès passés, c’est dans le Christ seul. C’est le cri du cœur de Different Kind of Love, car je veux que les gens sachent que s’ils placent leur espoir, leur confiance et leur foi en lui, il les aidera à traverser les moments difficiles. »

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par **Gilles** Mer 8 Avr - 15:35

Gilles

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Message n°160

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mer 8 Avr - 15:35

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Inline_image_preview

Si quelqu'un se suicide, ira-t-il au paradis ?

Lorsqu'une personne décède à la suite d'un suicide, c'est une tragédie qui peut dévaster une famille et une communauté. Dans ces moments-là, les gens se tournent souvent vers l'Église pour se consoler et se guider, et à juste titre. Cependant, lorsque nous considérons la mort, le jugement, l'enfer et le ciel, nous devons être prudents. La vérité ici est nuancée. «Si quelqu'un se suicide, ira-t-il encore au paradis» est une question qui n'a pas, pour nous ici et maintenant, de réponse oui ou non.

Avant d'aborder directement le suicide, il peut être utile de se rappeler ce qui nous arrive après notre mort. Comme l'explique le Catéchisme , «la mort met fin à la vie humaine comme le temps ouvert à l'acceptation ou au rejet de la grâce divine manifestée en Christ» (1021). A la mort, notre choix pour ou contre Dieu est figé. Nous le voyons dans la parabole de l'homme riche et de Lazare dans Luc 16: 19-31.

Après notre mort, nous sommes immédiatement confrontés à ce qu'on appelle notre «jugement particulier». À ce moment, nous sommes jugés individuellement par Jésus et récompensés par «soit l'entrée dans la bénédiction du ciel - par une purification ou immédiatement - soit la damnation immédiate et éternelle» (CEC 1022). Nous devons être parfaits pour entrer au paradis, exempts même des moindres péchés. «Rien d'impur n'y entrera», dit le Livre de l'Apocalypse (21:27). Mais si nous sommes parfaits à notre mort, nous entrerons immédiatement dans les joies du ciel.

Si, d'autre part, nous mourons avec des imperfections sur notre âme, telles que la culpabilité des péchés véniels, nous devons en être purifiés avant d'entrer au ciel. Cela se produit dans l'État appelé «purgatoire», où nos défauts sont «purgés» dans un processus désagréable, mais plein d'espoir, qui mène toujours au paradis. En fait, nos prières peuvent accélérer le processus de purification de ces âmes. C'est pourquoi nous prions pour les morts à chaque messe et demandons aux prêtres d'offrir des messes pour les défunts.

Si, toutefois, on meurt après avoir commis un péché mortel sans s'en repentir, généralement via le sacrement de la réconciliation, il se trouvera justement condamné à l'enfer. L'expression même «péché mortel» nous rappelle que ce type de péché est mortellement grave. Pour qu'un péché soit «mortel», trois conditions doivent être remplies: premièrement, le péché doit être grave ou grave; deuxièmement, le péché doit être commis en sachant sa gravité; et, enfin, le péché doit être commis librement.

Appliquons ces critères au péché du suicide. Comme le dit le Catéchisme , «Nous sommes les administrateurs, pas les propriétaires, de la vie que Dieu nous a confiée. Il ne nous appartient pas d'en disposer »(2280). Prendre une vie est une affaire très sérieuse. Il remplit certainement la première condition d'un péché mortel. Dans la plupart des cas, la deuxième condition est également remplie. Les gens savent instinctivement qu'ils doivent préserver et non mettre fin à leur vie. Cependant, la troisième condition n'est pas aussi claire. Si quelqu'un agit pour mettre fin à sa vie, dans quelle mesure a-t-il agi librement? Seul Dieu le sait habituellement, et Il tient compte de toutes les circonstances pour attribuer la culpabilité. Si le jugement d'une personne était altéré par la dépression ou la drogue, par exemple, Dieu comprendrait qu'il y avait un certain manque de liberté dans le choix fait, que le péché dans ce cas n'était peut-être pas mortel, que la personne ne méritait pas la damnation pour cela. Encore une fois, du Catéchisme: «De graves troubles psychologiques, de l'angoisse ou une peur grave des épreuves, des souffrances ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité de celui qui se suicide. Nous ne devons pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées. Par des moyens connus de Lui seul, Dieu peut fournir l'opportunité d'un repentir salutaire. L'Église prie pour les personnes qui se sont suicidées »(2282-3).

Saint Jean Vianney, le célèbre curé d'Ars, en France, a rencontré une fois une femme très troublée. Son mari irréligieux était décédé après avoir sauté d'un pont. Elle craignait qu'il ne soit en enfer. Lorsqu'il l'a rencontrée près de son église, le père. Vianney n'avait aucun moyen de connaître cette situation malheureuse, sauf par une grâce spéciale de Dieu. Il lui chuchota à l'oreille les mots "il est sauvé!" La femme a été surprise, alors le père. Vianney se répéta en disant: «Je vous dis qu'il est sauvé! Il est au purgatoire et vous devez prier pour lui. Entre le parapet du pont et l'eau, il a eu le temps de faire un acte de contrition. » La femme a été grandement réconfortée par cette révélation. Nous pouvons également y trouver du réconfort.

Si quelqu'un se suicide, ira-t-il toujours au paradis? Cela dépend de l'individu, et seul Dieu connaît la réponse. Mais, une chose est sûre: on espère toujours que la réponse est oui. Alors, nous prions pour eux. S'ils sont au purgatoire, que leur voyage vers le ciel soit rapide.

Père Jason Signalness

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par Invité Mer 8 Avr - 15:44

Invité

Invité: Invité

Message n°161

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Mer 8 Avr - 15:44

Avant, les suicidés ne pouvaient pas être enterré en terre sacrée, mais il n'y a plus de terre sacrée.

par **Pilgrim** Mer 8 Avr - 16:47

Pilgrim

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Message n°162

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Pilgrim Mer 8 Avr - 16:47

Bonjour,

Florence_Yvonne, vous voulez parler de la terre consacrée sans doute. Dans des cimetières catholiques, on parle d'un terrain qui aura été consacré, un peu comme on le dirait d'une chapelle. Je ne sais pas si en France il n'existe plus de cimetière catholique à proprement parler. Je ne sais pas si ce sont juste des espaces publiques, neutres, laïcs.

Anciennement, l'Église refusait effectivement que la dépouille mortelle d'une personne s'étant suicidée puisse être inhumée en terre consacrée. Le message était à la fois clair et brutal : l'Église considère pratiquement comme une apostasie le fait de s'être suicidé. C'est parce que l'on ne voulait y voir qu'un geste d'affirmation personnelle tout à fait contraire à la volonté de Dieu et à l'enseignement de l'Église. C'est vrai que le geste peut correspondre souvent à cela. Mais pas toujours !

Avant de jeter la pierre à l'Église pour son comportement passé (certes, ayant pu être discutable dans certains cas), moi je considère la nouvelle mode du suicide assisté ou de l'euthanasie comme vous le préférerez (aide médicale à mourir) : je me dis qu'en effet il y aura bien du monde qui ne mériteront pas d'être enterré en terre chrétienne dans un proche avenir. Parce que plusieurs font le choix délibéré de mettre fin à leur vie mais également, ce faisant, parce qu'ils ne croient pas du tout en Dieu. Ils ne veulent rien savoir de Jésus-Christ.

J'ai déjà accompagné une femme, une chrétienne (non catholique) et parce que sa meilleure amie avait choisie promptement de mettre fin à ses jours, en se prévalant des nouvelles mesures d'assistance du gouvernement. Et cette amie était athée, profondément athée, ancienne adepte du parti communiste. Elle s'y sera toujours montré résolument hostile aux religions, contre l'Église catholique, contre la Bible.

La chrétienne que j'accompagnais était secouée, choquée, triste et déçue que sa meilleure amie avait décidé de prendre cette décision sans jamais lui en parler. Elle se trouvait frustrée d'une sorte de deuil à faire, mise devant un fait accompli, inquiète aussi pour le sorte éternel de l'ancienne compagne.

par Invité Mer 8 Avr - 17:01

Invité

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Message n°163

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Mer 8 Avr - 17:01

Maintenant il y a un cimetière où les morts quelque soit la raison de leur décès.

L'euthanasie est-il considéré comme un suicide ?

par **Carmila** Mer 8 Avr - 17:49

Carmila

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Message n°164

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Carmila Mer 8 Avr - 17:49

florence_yvonne a écrit:Que peut-on dire à une personne qui a tenté de se suicider si l'on n'a pas vécu cette expérience soi-même ?

Rien.

MOi je ne dirais pas rien. Il n'est pas nécessaire d'avoir tenté de suicidé pour dire quelque chose.
Ça dépend de tes croyances

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par **Gilles** Mer 8 Avr - 18:36

Gilles

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Message n°165

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mer 8 Avr - 18:36

florence_yvonne a écrit:Maintenant il y a un cimetière où les morts quelque soit la raison de leur décès.

L'euthanasie est-il considéré comme un suicide ?

J'ai déjà créé un fil de discussion de 2 pages à ce sujet :

https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t1799-euthanasie-suicide-assiste-jusqu-ou-iront-ils#14994

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par **Gilles** Mer 8 Avr - 19:15

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Message n°166

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mer 8 Avr - 19:15

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Depositphotos_285073468-stock-video-depressed-young-man-alone-at

Les gens qui se suicident vont-ils en enfer ?

Personne ne peut apprécier la douleur inimaginable qui est l'explication ultime d'une action aussi tragique. Personne ne peut donc juger une personne dont nous ne pouvons pas imaginer le choix, dont nous pouvons nous souvenir de la vie, mais que nous ne pouvons restaurer, et dont nous ne pouvons comprendre la douleur. C'est ainsi que l'Église a tendance à considérer le suicide aujourd'hui.

L'Église enseigne que le suicide est mauvais; c'est contraire au Cinquième Commandement. C'est une action qui va à l'encontre de l'amour propre de soi, ainsi que de l'amour pour Dieu, celui qui donne la vie. Nous sommes les gardiens de nos vies, pas les propriétaires. La personne qui prend sa propre vie fait aussi du tort aux autres - ceux qui restent subissent une perte, une perplexité et un chagrin. Vous ne trouverez rien dans cet enseignement sur l'enfer.

La pitié, pas la condamnation, est la réponse de l'Église. Des prières sont offertes aux défunts. La messe est célébrée. L'enterrement dans la dignité, en terre consacrée, est prévu pour celui qui meurt ainsi. Il n'y a pas si longtemps, l'enterrement chrétien a été refusé à ceux qui se sont suicidés. Il y a peut-être aussi eu un autre déni au travail à l'époque - le déni de notre incapacité à comprendre la douleur. Nous avons supposé que ceux qui choisissaient de se suicider agissaient librement et sans souffrance psychologique ni maladie. Ou pire, il peut y avoir eu un déni de responsabilité pour essayer de comprendre la douleur. Comme votre fils l'a dit dans la note qu'il a laissée, il ne savait tout simplement pas quoi faire d'autre.

Ainsi, pour ceux d'entre nous qui restent, l'Église encourage à prêter attention à la douleur qui a produit l'action. Ensuite, regardez en avant, et non en arrière, la douleur en nous-mêmes et la douleur chez les autres, surtout lorsque nous ne voyons aucun signe et n'entendons aucun appel à l'aide.

Pourquoi évitons-nous de nous parler de la douleur intérieure? Pourquoi ne sommes-nous pas plus sensibles à la douleur dans le cœur des autres, ou capables de lire la douleur dans les yeux des autres? Pourquoi dépensons-nous des millions pour le «soulagement de la douleur» en vente libre ou sur ordonnance, mais ne passons-nous pas le temps qu'il faut pour encourager ceux qui ont mal à s'ouvrir? Ce genre de pensée fait désormais partie de la réponse pastorale de l'Église à la tragédie du suicide.

Il me semble qu'il doit y avoir une mystérieuse isolation qui enveloppe ceux qui se suicident. Tragiquement, leur esprit ne peut pas être lu par ceux qui les entourent, ni tendre la main et demander de l'aide. Encore une fois, la douleur inimaginable.

L'Église enseigne à travers la liturgie, et la liturgie dans des occasions comme celles-ci met l'accent sur la miséricorde divine. Jetez un coup d'œil au Psaume 103 et rappelez-vous les dimensions de la miséricorde de Dieu - aussi loin que l'est est de l'ouest, aussi haut que le ciel est au-dessus de la terre.

L'Église enseigne toujours qu'il y a un enfer, mais laisse à Dieu le soin de décider qui doit y aller. Et les décisions divines, à cet égard, sont filtrées par la miséricorde divine. La tragédie à la fin de cette vie n'est pas un signe certain d'une tragédie éternelle dans la prochaine.

William J. Byron, SJ

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par **Myriam** Mer 8 Avr - 20:01

Myriam

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Message n°167

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Myriam Mer 8 Avr - 20:01

Gilles a écrit:

florence_yvonne a écrit:Maintenant il y a un cimetière où les morts quelque soit la raison de leur décès.

L'euthanasie est-il considéré comme un suicide ?

J'ai déjà créé un fil de discussion de 2 pages à ce sujet :

https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t1799-euthanasie-suicide-assiste-jusqu-ou-iront-ils#14994

What do you want to do ?
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Pour l'Eutanasie c'est pareil que se donner sois même la mort non ? c'est une autre forme de suicide, et celui qui fait la piqûre en accord avec le malade est'"il un assassin ?

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Jaurai de l'affection pour toi Ô Dieu ?ma force, Dieu est mon rocher ,et ma forteresse ,et celui qui me donne d'échapper. Mon Dieu est mon roc je me refugirai .

par Invité Jeu 9 Avr - 12:48

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Message n°168

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Jeu 9 Avr - 12:48

Carmila a écrit:

florence_yvonne a écrit:Que peut-on dire à une personne qui a tenté de se suicider si l'on n'a pas vécu cette expérience soi-même ?

Rien.

MOi je ne dirais pas rien. Il n'est pas nécessaire d'avoir tenté de suicidé pour dire quelque chose.
Ça dépend de tes croyances

Non, la théorie ne vaut pas le vécu.

Pour ce qui est de ma croyance, je ne sais pas, je me suis ratée.

par **Gilles** Jeu 9 Avr - 16:43

Gilles

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Message n°169

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 9 Avr - 16:43

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 Depression-sad-woman-light-door_credit-shutterstock

L'espoir après le suicide: une perspective catholique

Perdre un être cher au suicide est dévastateur et, même s'il laisse une personne coupable, regrettée et effrayée, il y a de bonnes raisons d'espérer.

Le suicide est un problème majeur dans notre monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, près de 800 000 personnes meurent de suicide chaque année. Un grand nombre a tendance à diluer le contexte, alors rapprochons celui-ci un peu plus de chez lui: en moyenne, cela équivaut à une vie se terminant par un suicide toutes les 40 secondes.

Dans le temps qu'il faut à une personne moyenne pour lire une page d'un livre, deux personnes se seront suicidées.

La nôtre est une génération qui ne ralentit pas beaucoup, et - bien que le suicide soit une question grave qui peut toucher presque n'importe lequel d'entre nous - à moins qu'il ne nous ait réellement touchés directement, nous n'abordons le sujet que lorsque nous apprenons personne de profil qui en est victime. Cette semaine, deux personnes célèbres et bien-aimées se seraient suicidées sans apparemment aucun signe d'avertissement.

Kate Spade et Anthony Bourdain étaient deux personnes très différentes, chacune au sommet de leur profession respective, mais quelque chose manquait tragiquement.

En l'absence de notes, nous ne saurons jamais pourquoi deux personnes qui semblaient tout avoir - la dernière d'une longue lignée - se sentaient comme n'ayant pas d'autre choix que de tout terminer. La famille et les amis survivants passeront le reste de leur vie à essayer de rassembler des indices à partir des souvenirs de leurs interactions avec la personne, en particulier les rencontres chronologiquement proches de l'événement. Plus souvent qu'autrement, ces indices ne mèneront nulle part.

Il est incroyablement difficile, voire impossible, pour les amis ou la famille de détecter le suicide imminent d'une personne qui y est vraiment vulnérable. Les directives que nous avons telles que les changements d'humeur, certains comportements et certaines déclarations sont utiles, mais ce ne sont que des directives.

Souvent, les signes avant-coureurs qui précèdent la tentative de suicide: se manifestent bien avant l'événement et sont maîtrisés par la personne afin d'empêcher l'intervention de ses proches; ou ils se déclenchent si soudainement et mènent à l'acte avant que quiconque puisse reconnaître avec acuité le danger qu'ils indiquent.

Il est incroyablement difficile d'empêcher une véritable tentative de suicide, mais si nous l'arrêtons, il y a de l'espoir. Lorsque la tentative de suicide initiale est infructueuse - en raison soit d'une intervention de tiers ou d'un échec dans la tentative elle-même - seulement 10% de ces victimes mourront en fin de compte par une tentative ultérieure.

À la suite d'un suicide, les amis et la famille survivants se retrouvent souvent avec un sentiment de culpabilité écrasant d'avoir «échoué» leur être cher au plus fort de ses besoins. C'est un fait que je connais bien plus intimement que je ne le souhaiterais. Mais cette culpabilité est à la fois injustifiée et improductive.

À moins que les signes ne se présentent d'une manière manifestement visible, il est pratiquement impossible pour les gens ordinaires de discerner les changements d'humeur temporaires des véritables facteurs de risque de suicide.

Comme pour toute autre tragédie de la vie, nous devons faire ce que nous pouvons pour empêcher les autres de glisser dans le type de désespoir qui mène au suicide, mais ce n'est pas toujours en notre pouvoir. Il y a plusieurs raisons de se suicider.

Pour les catholiques, le sujet du suicide peut être un sujet de grande confusion et - pour ceux d'entre nous qui ont un être cher qui a mis fin à sa propre vie - un sujet de grande peur et de tristesse. Pendant la plus grande partie de son existence, l'Église catholique a interdit la messe des funérailles pour une personne confirmée se suicider. Cela n'a pas été fait arbitrairement. C'est plutôt en reconnaissance de l'infraction grave que représente le fait de se suicider.

C'était aussi une époque où la compréhension des problèmes de santé mentale était presque inexistante. Bien sûr, les anti-catholiques utiliseront cet argument pour dire que l'Église aurait dû savoir, comme le Magistère prétend être guidé par le Saint-Esprit. Ceci est un point valable. Cependant, nous ne pouvons ni comprendre ni contrôler la chronologie sur laquelle Notre Seigneur nous révèle des vérités. Nous ne pouvons que lui faire confiance.

Bien qu'il y ait encore des membres de l'Église catholique qui prêchent la condamnation de toutes les victimes du suicide, il faut proclamer que ces personnes ont tort.

Qu'il n'y ait pas de malentendu sur ce sujet le plus grave: le suicide est un péché grave, mais pas impardonnable. Lorsque nous affirmons que nous connaissons l'esprit et le cœur de Dieu, nous déformons notre foi. Nous devons être clairs sur ce que nous avons appris. Ce n'est qu'en vivant et en proclamant les vrais enseignements de l'Église du Christ que nous rendrons ce monde un peu meilleur pour ceux qui se sentent comme s'ils ne peuvent plus supporter d'y vivre.

Le Catéchisme de l'Église catholique traite du suicide et de ses ramifications. Nous sommes chacun responsables devant Dieu de notre propre vie. Nous ne sommes pas propriétaires, mais plutôt gardiens de ce don de vie. Nous avons la responsabilité de traiter toute vie, y compris la nôtre, avec la dignité et le respect qu'elle mérite.

Le suicide contredit les lois de Dieu et de la nature. Le suicide est une offense à Dieu car il viole le Cinquième Commandement, contre le meurtre. C'est une réprimande du précieux don de vie donné à l'individu. Le suicide est aussi un acte direct contre l'instinct naturel le plus fondamental présent chez toutes les créatures, la volonté de vivre.

Le Catéchisme ne condamne cependant pas automatiquement ceux qui se sont suicidés; au contraire, il offre de l'espoir. Après tout, aucun de nous ne peut vraiment comprendre les profondeurs du désespoir qui conduiraient quelqu'un à mettre fin à sa propre vie.

Ceux qui se suicident en raison de graves troubles psychologiques, d'angoisse ou de peur de souffrir ou d'être torturés sont libérés du fardeau du péché de l'infraction. [v] La grande majorité des suicides que nous rencontrons tomberaient dans ces catégories.

«Nous ne devons pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées. Par des moyens connus de Lui seul, Dieu peut fournir l'opportunité d'un repentir salutaire. L'Église prie pour les personnes qui se sont suicidées. »

En tant que catholiques, nous avons le devoir de rendre un compte honnête des enseignements de Notre-Seigneur transmis par les apôtres à travers l'Église. Nous devons nous en tenir à nos croyances, mais nous ne devons pas non plus permettre à ceux qui se trompent de parler pour nous. Notre devoir est d'aimer Dieu et d'aimer notre prochain, et pour faire les deux, nous devons nous assurer que tous ceux à qui nous parlons entendent la vérité.

Personne qui ne l'a pas vécu de première main ne peut vraiment savoir ce qui est dans le cœur et l'esprit d'une personne qui se suicide. Nous ne pouvons pas non plus condamner ceux qui étaient les plus proches de ceux qui l'ont fait. Personne n'a le pouvoir sur les actions d'un autre. Le seul pouvoir que nous avons vraiment réside dans la façon dont nous nous traitons.

Même ceux qui sont entourés d'une quantité incroyable d'amour peuvent être victimes de dépression et parfois conduire au suicide. Nous ne pouvons rien y faire. La seule chose que nous pouvons faire est d'essayer de façonner notre environnement de manière à offrir de l'aide à ceux qui en ont besoin. Tout ce que nous pouvons vraiment faire, c'est traiter les autres avec respect et amour.

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par **Pilgrim** Jeu 9 Avr - 18:22

Pilgrim

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Message n°170

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Pilgrim Jeu 9 Avr - 18:22

Bonjour,

Florence_Yvonne, vous avez écrit :

Que peut-on dire à une personne qui a tenté de se suicider si l'on n'a pas vécu cette expérience soi-même ?

Rien.

Rien ? On peut au moins (au moins !) mettre la personne en contact avec des professionnels qui lui permettront de mieux comprendre ce qui sera arrivé, le mécanisme d'enfermement mental qui mène au comportement suicidaire, pour mieux se comprendre soi-même et éviter ensuite que la chose se reproduise.

Il existe des organismes qui font ça à plein temps et qui disposent de lignes téléphoniques gratuites 24 heures sur 24. A Montréal, il existe le groupe d'intervention dit "Suicide Action". N'importe qui peut d'ailleurs les contacter afin de suivre soi-même des formations pour être à même de prévenir le passage à l'acte chez des proches, pour être plus alerte sur la question ou mieux détecter des signes avant-coureurs chez d'autres.

J'ai déjà été moi-même en contact avec une équipe de formateurs de cet organisme. Je me souviens qu'ils me disaient l'importance que représentait pour la personne à tendance suicidaire le fait de tomber sur quelqu'un capable non seulement de les écouter mais, encore, de les sortir d'une sorte d'effet tunnel soit le ratatinement de toute leur vie à une sorte d'expérience noire, misérable et uniquement négative. L'angoisse qui étreint le coeur a pour effet de réduire l'ampleur de vue, occulter d'autres perspectives que celle sur laquelle la personne se trouve crispée.

Il faut les aider à se rappeler combien leur vie n'avait pas été faite que de catastrophes, de souffrances ou je ne sais quoi. La personne a pu vivre des bons moments dans sa vie, et elle pourrait en vivre d'autres. Faut parler avec la personne pour l'aider à se rappeler les bons souvenirs, la ramener sur le terrain de ce qui la fait vivre. Sans compter qu'avec la foi chrétienne, on se trouve à disposer d'un beau champ d'ouverture pour parler de choses plus intéressantes avec la personne que des petites misères qui parfois finissent par prendre la dimension d'une montagne !

par Invité Ven 10 Avr - 12:23

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Message n°171

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Ven 10 Avr - 12:23

Après une TS on est longuement suivie par des spécialiste, moi, je suis toujours suivie par une psychiatre et une psychologue, une fois tous les deux mois.

J'avais rendez-vous le 21 avril avec ma psychiatre, sa secrétaire m'a téléphoné pour me dire que à cause du confinement, et que, donc ma psychiatre me téléphonera à la place du rendez-vous.

La Psychologue n'a pas pour but d'enjoliver de passé, mais plutôt d’accepter le présent et le futur par la même occasion.

Le suicide, soit on en parle, soit on le fait.

par **Pilgrim** Ven 10 Avr - 14:24

Pilgrim

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Message n°172

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Pilgrim Ven 10 Avr - 14:24

Après une TS on est longuement suivie par des spécialiste, moi, je suis toujours suivie par une psychiatre et une psychologue, une fois tous les deux mois.

Eh bien, voilà !

par **Carmila** Ven 10 Avr - 14:31

Carmila

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Message n°173

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Carmila Ven 10 Avr - 14:31

Pilgrim a écrit:

Après une TS on est longuement suivie par des spécialiste, moi, je suis toujours suivie par une psychiatre et une psychologue, une fois tous les deux mois.

Eh bien, voilà !

C'est quoi que tu penses lorsque tu dis Eh bien voilà. J'aimerais connaître la suite

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par **Pilgrim** Ven 10 Avr - 14:49

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Message n°174

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Pilgrim Ven 10 Avr - 14:49

Le suicide, soit on en parle, soit on le fait.

En écrivant hier, je me suis rappelé une anecdote de 2013. Je l'avais oublié ! Dans les nouvelles de dix-huit heures, nous avions appris chez nous qu'un comédien-humoriste était tombé pile - in extremis - sur un homme sérieusement tenté par le suicide, et qu'il avait pu contribuer à lui éviter de poser son geste fatal.

Il poursuit son touchant récit alors qu'il se trouve toujours à l'hôpital ou il a accompagné le suicidaire lors de son transport ambulancier.

«Je me suis servi du fait d'être connu. Il était surpris. J'ai dit: “Salut jeune homme. Me reconnais-tu? C'est Michel Barrette. Écoute mon chum, je te vois là et je veux juste te dire que je me suis retrouvé à la même place que toi à peu près au même âge. Peu importe ce qui se passe, on va jaser.

[...]
Ce dernier en profite pour saluer le travail du policier qui a parlementé avec le désespéré et l'a convaincu de descendre de la structure du pont. «Il a fait un travail formidable, parlé d'autre chose avec lui et focusé sur autre chose que ce que le jeune avait en tête.»

https://www.tvanouvelles.ca/2013/09/12/michel-barrette-sauve-un-jeune-suicidaire

L'élément de suprise fait en sorte de sortir la personne du piège mental dans lequel elle se trouve enfermée. Mettre le focus sur autre chose ...

par Invité Ven 10 Avr - 15:11

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Message n°175

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Ven 10 Avr - 15:11

Moi, j'ai ma tentative tard le soir quand tout le monde était couché, pas de discussion possible, c'est mon mari qui m'a découvert le matin.

par **Gilles** Jeu 21 Mai - 15:54

Gilles

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Message n°176

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 21 Mai - 15:54

Prière pour les personnes suicidées

Ta lumière, ô Christ, a éclairé les âmes plongées
dans les ténèbres et l’ombre de la mort ;

descendu dans les profondeurs de la terre, tu as conduit
à la béatitude ceux qui ont péché sans t’avoir renié.

Seigneur, le poids de leurs fautes est grand, mais infinie
demeure ta miséricorde,

Vois l’amertume et la misère de leur âme, loin de toi.

Accorde Seigneur ton pardon aux morts sans repentance
et oublie l'égarement des suicidés. Amen !

Extrait d'une prière orthodoxe d'intercession pour les défunts

_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)

par Invité Jeu 21 Mai - 16:08

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Message n°177

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Invité Jeu 21 Mai - 16:08

J'ai remarqué qu'il y a deux groupes de personnes, ceux qui en parle et qui ne le font pas et ceux qui n'en parle pas et qui le font

par **Gilles** Jeu 21 Mai - 18:07

Gilles

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Message n°178

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 21 Mai - 18:07

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 ?url=http%3A%2F%2Fmedia.beam.usnews.com%2F34%2Ff9%2Ff4cf89e5410f87859a6bb222fd0b%2F191024-upsetteen-stock

L'opinion de l'Église catholique sur les catholiques qui se sont suicidés en raison d'une dépression à long terme ou d'une autre maladie physique

Auparavant, lorsqu'une personne se suicidait, l'Église catholique n'autorisait pas les funérailles ou l'enterrement dans un cimetière catholique. La raison en est que l'on pensait que le suicide est une infraction grave à la vie et que la personne était donc susceptible d'avoir commis un péché mortel. Avoir une messe funéraire catholique et un enterrement dans un cimetière catholique serait une contradiction et pourrait donc être source de scandale. C'est aussi de cette conviction que certains catholiques penseraient qu'une personne se suicidant irait directement en enfer.

Cependant, avec les connaissances en science médicale et les progrès de la pastorale, nous apprenons que bien que le suicide soit en effet une grave offense à la vie, et donc le cinquième commandement de Dieu, cependant la personne qui se suicide peut ne pas être en fait capable de faire la décision en toute liberté. De plus en plus, nous constatons, d'après les preuves cliniques et pastorales, que dans la grande majorité, sinon la quasi-totalité, des cas de suicide, la personne a souffert d'une forme de dépression ou de maladie mentale. Sans pleine liberté, il n'y a pas de plein consentement, et dans un tel cas, un tort grave ne peut pas être considéré comme un péché mortel. En fait, dans le cas d'une dépression sévère ou de maladies mentales, il serait douteux que cela puisse être considéré comme un péché, car la personne a perdu le contrôle de ses propres pensées et actions.

De plus, même pour quelqu'un qui avait l'intention de se suicider consciemment, rien ne dit que la personne ne se serait pas repentie une fraction de seconde avant sa mort. Il serait donc présomptueux de notre part de juger qu'une telle personne serait en enfer.

En conséquence, l'Église n'impose plus aujourd'hui une telle restriction aux funérailles et à l'enterrement d'une personne qui s'est suicidée. Les pasteurs sont tenus de prêter une attention particulière dans de tels cas pour réconforter la famille, et de ne pas refuser à la personne tous les avantages d'un enterrement catholique, à moins qu'il n'y ait des preuves claires prouvant qu'il s'agissait d'un acte conscient contre la vie. En tout cas, nous ne devons jamais condamner une telle personne en enfer, mais toujours avoir de l'espoir dans la puissance de la miséricorde de Dieu, car Lui seul connaît la profondeur de chaque personne, et Il ne permettrait jamais à une personne de périr sans le plein bénéfice de sa pitié.

Père Francis Ming Chung Ching

Fr. Francis Ming Chung Ching est né à Hong Kong en 1972 dans une famille catholique. Sa famille a immigré à Toronto en 1986. Au cours de ses études de premier cycle à Waterloo, il a vécu une conversion personnelle à Jésus et est devenu très actif dans sa foi en participant à la communauté catholique chinoise de Waterloo et à une retraite annuelle pour jeunes adultes appelée Eastern Canada Chinese Catholic Living Camp ( ECCCLC). Ordonné prêtre en 2005, il est le premier Chinois ordonné prêtre de l'ordre religieux Compagnons de la Croix. Il est actuellement le directeur spirituel de l'ECCCLC (Eastern Canada Catholic Chinese Living Camp) et est activement impliqué dans le Fountain of Love and Life Ministry, une émission de télévision et de radio catholique chinoise.

Le Père Francis a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine en 2013 pour sa contribution à la communauté catholique chinoise.

_________________
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par **Gilles** Jeu 16 Juil - 18:17

Gilles

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Message n°179

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Jeu 16 Juil - 18:17

_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)

par **Gilles** Mar 21 Juil - 18:51

Gilles

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Message n°180

Re: Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes

Message par Gilles Mar 21 Juil - 18:51

Le SUICIDE : Un fléau mondial ! Prions pour les jeunes et moins jeunes - Page 6 W7mdvcvnnayl8ujspryusarw02r9gajhkrlwp5k4zrpm6owofiknvcd8oamcd7if-

Vous pouvez aider quelqu'un qui s'est suicidé

Il y a toujours un sentiment de choc quand un proche de nous meurt. Plus notre amour est profond, plus notre chagrin est accablant.

C'est particulièrement le cas lorsque cette mort était soudaine et inattendue.

La plupart d'entre nous subissons ce type de perte à un moment donné de notre vie, mais ces dernières années, de plus en plus de personnes sont confrontées au choc, au chagrin, à la confusion et au sentiment de culpabilité fulgurant lorsque cette personne se suicide. ( Les Centers for Disease Control and Prevention ont rapporté en juin 2018 que les taux de suicide ont augmenté dans presque tous les États des États-Unis de 1999 à 2016 ).

En tant que catholiques, nous pourrions nous demander: «Où sont-ils maintenant? Ont-ils commis un péché si grave qu'ils ont commencé une éternité hors de la présence de Dieu ?

Et nous pouvons prier:
Oh, cher Seigneur, comme j'aurais aimé avoir fait plus pour les aider de leur vivant. Y a-t-il quelque chose, quelque chose que je puisse faire pour les aider maintenant ?

Il y a eu un temps, il n'y a pas si longtemps dans la longue histoire de l'Église, où il était communément admis que ceux qui se suicidaient pouvaient bien avoir commis un péché mortel sans avoir le temps de se repentir.

Il fut un temps, il n'y a pas si longtemps dans la longue histoire des progrès médicaux et scientifiques, que la maladie mentale - y compris la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie et d'autres - était largement incomprise.

Et tant de gens ont souffert!

C'étaient des hommes, des femmes et des adolescents qui ne comprenaient pas, ceux à qui ils demandaient de l'aide ne leur ont jamais dit que comme une appendicite ou une tuberculose, leur état mental était un problème médical . Ce n'était pas de leur faute. Il pouvait être traité.

La douleur, inimaginable pour ceux d'entre nous qui ne l'ont jamais ressentie, ne s'est pas arrêtée. Ou trop souvent retourné. Au fil du temps, ils étaient usés. Submergé. Sans espoir. Peut-être que certains ont pensé, je suis déjà en enfer. Quelle est la différence ?

Nous ne savons pas ce qui se passait dans l'esprit de quelqu'un, y compris un être cher, qui s'est suicidé.

Et nous ne savons pas, nous ne saurons jamais, la pensée de Dieu. Le Dieu d'amour. Le Dieu de miséricorde.

Priez pour ceux qui se suicident

Vous pouvez prier pour un être cher qui s'est suicidé, pour ceux que vous apprenez dans les nouvelles et pour ceux dont vous n'avez jamais entendu parler de la mort.

Vous pouvez prier pour toutes les âmes - et pour des âmes particulières - qui sont mortes en toutes circonstances et à cause de toutes les causes, et se préparent maintenant à entrer au ciel.

Vous pouvez et vous devriez. Nos capacités et nos opportunités d'aider les âmes souffrantes au purgatoire sont des dons de Dieu. Bénédictions et grâces que Dieu nous invite à utiliser encore et encore.

Il se peut que nous n'ayons pas pu faire grand chose pour aider quelqu'un qui a souffert sur terre, mais nous pouvons tous maintenant jouer un rôle clé en aidant cette âme à entrer plus rapidement dans la joie complète et éternelle du ciel. Comment? Dieu, étant Dieu, nous facilite la tâche.

La messe, le chapelet, le chemin de croix, l'adoration eucharistique, le chapelet de la miséricorde divine, le jeûne, les dons financiers pour aider ceux qui en ont besoin, nos propres prières venant directement de notre cœur et d'autres actes peuvent aider. Il y a tellement de façons et tellement d'opportunités.

Il y a une telle puissance à portée de main. Il y a un tel réconfort pour les âmes saintes du purgatoire et pour ceux d'entre nous qui pleurent sur terre, ceux qui veulent désespérément faire quelque chose.

Susan Tassone

Susan Tassone, souvent appelée «La Dame du Purgatoire», est l'auteure primée et la plus vendue de 11 livres dont: «Livre de prières de Sainte Faustine pour les saintes âmes du purgatoire», «Le chapelet pour les âmes saintes en Purgatoire, «Le chemin de croix pour les âmes saintes du purgatoire», «Jour après jour pour les âmes saintes du purgatoire» et «Prier avec les saints pour les âmes saintes du purgatoire».
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