Le Ciel : Ultime récompense du chrétien ! Imaginez sa beauté !

Waouh c'est un magnifique témoignage est conforme à l'église catholique mais dommage pour la voix robotique.

Merci de cette article @Gilles mais je me demande toujours si il y'auras des livres à lire au paradis, pour moi le paradis j'imagine comme une immense bibliothèque à laquelle on n'auras la connaissance sur tout.

Donc dans le royaume de Dieu, Dieu permet il donner la connaissance à ceux qui meriterons le paradis?

De toute façon le plus important à savoir, on verras Dieu face à face à notre mort.

Ma mère et moi avons souvent parlé de la brièveté de notre vie sur terre. Nous avons également convenu que ce que les saints ont souffert ici-bas n'est rien comparé à la joie qu'ils éprouvent maintenant. Depuis le départ de ma mère pour la vie éternelle le mois dernier, ces pensées me sont revenues assez facilement. Bien que son décès engendre certainement un sentiment de séparation, mon sentiment prédominant est celui de la paix. Elle a vécu ses quatre-vingt-sept ans sur cette terre avec un œil continuellement sur la vie d'en haut. Je crois que toutes les misères auxquelles elle a dû faire face sur terre ont depuis longtemps fondu à la lumière de la Sainte Trinité. Qu'est-ce qui l'a aidée à désirer le paradis? Incontestablement, les expériences des saints ont aidé à former ses aspirations. Cet article considère le ciel tel que décrit à travers les expériences des saints.

1. Béatitude périphérique

La première joie du ciel est la vision béatifique de Dieu. Les joies secondaires méritent toutefois d'être signalées, car elles sont proches de notre expérience humaine. Cela comprend les retrouvailles avec nos proches. Parmi les joies périphériques du ciel figurent également les délices sensoriels du corps glorifié. Les yeux verront une beauté ravissante, comme décrit plus tard. Il y a aussi un plaisir pour les oreilles, à savoir une musique glorieuse qui, selon d'innombrables saints, est bien plus ravissante que la musique terrestre.

Alors que je me tenais là, se prélassant dans la splendeur de ces jardins, j'ai soudainement entendu une musique des plus douces - une mélodie si délicieuse et enchanteresse que je ne pourrais jamais la décrire correctement.
- Saint-Jean Bosco

Notre sens du goût sera-t-il inutile puisque Jésus a dit que le Royaume de Dieu n'est pas une question de manger et de boire? Il veut dire ici, je crois, que ce n'est pas la joie essentielle; mais certainement, le corps glorifié aura des papilles gustatives. Notre corps n'aura pas besoin de nourriture pour vivre, mais la nourriture servira de plaisir supplémentaire. Enfin, il y a beaucoup de rires du ciel; «Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.» (Lc 6, 21)

2. Corps glorifié

À mesure que le corps approche de l'âge de cinquante ans, il y a un certain souhait pour des parties plus jeunes, comme de nouveaux genoux. La Bible mentionne le corps glorifié dans de nombreux endroits, comme de Saint Paul, «Nous avons notre citoyenneté au ciel; c'est de là que nous attendons la venue de notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il donnera une nouvelle forme à notre humble corps et le refera selon le modèle de son corps glorifié. (Phil 3: 20-21)

Saint Thomas d'Aquin décrit cinq caractéristiques du corps glorifié. En premier lieu, le corps glorifié est incapable de souffrir physiquement ou de mourir. Deuxièmement, il n'y aura pas d'imperfections dans le corps mais une nouvelle forme de beauté. Ce sera toujours son propre corps, mais restauré et glorifié. Troisièmement, les corps glorifiés possèdent la subtilité, par laquelle le corps est sous le commandement de l'âme; il peut traverser des murs, par exemple (voir Jn: 20-19). Le quatrième pouvoir du corps glorifié est l'agilité, qui permet au corps de voyager immédiatement à n'importe quelle distance en un «clin d'œil», comme le dit Thomas. Le ciel n'est pas statique; un nouveau corps implique mouvement et fonctionnalité.

Lire la suite : Traduire cette page

La singularité du christianisme comme religion réside dans le paradoxe des paradoxes : Dieu fait homme, l’incarnation. Un Dieu qui grandit neuf mois dans le sein d’une femme, qui naît, qui vit, qui est mis à mort et enseveli dans un tombeau ! Sa résurrection donne naissance à une religion nouvelle, tout à fait étrange dans le monde méditerranéen, qui conserve les textes et des traditions du judaïsme, mais apporte des éléments nouveaux : l’ouverture aux non-Juifs et la conviction d’une présence, vivante, du Fils incarné et ressuscité. Croire en la résurrection des morts a été dès ses débuts un élément essentiel de la foi chrétienne. « Une conviction des chrétiens : la résurrection des morts ; cette croyance nous fait vivre » (Tertullien, res. 1, 1).
Une nouvelle conception de l’homme et de son destin éternel

Le christianisme n’est pas un matérialisme, mais ce n’est pas non plus un idéalisme. C’est dans la difficile jonction, de l’élément matériel, le corps, la chair, et de l’élément spirituel, l’âme que se joue toute la conception chrétienne de l’homme, de sa vie dans le monde — et donc de sa mort. Puisque Dieu fait homme est mort, et puisque tous les hommes sont mortels, la résurrection de ce Dieu-Homme ne peut pas ne pas avoir d’incidence sur notre propre mort. Le Christ s’est lié à tous les hommes en offrant sa vie « pour la multitude » et nous sommes membres de son corps par notre baptême. Pour la question de ceux qui ne sont pas baptisés il faut maintenir deux certitudes : celle du baptême et de la confirmation qui sont ce que Dieu a décidé de nous donner pour participer à sa vie et celle de la tendresse et de la miséricorde de Dieu mort pour tous les hommes.

Dès la première génération, celle des apôtres et des saintes femmes, s’est affirmée la conviction que la mort n’est pas la fin de tout

Dès la première génération, celle des apôtres et des saintes femmes, s’est affirmée la conviction que la mort n’est pas la fin de tout — une conviction tardive dans le judaïsme, et qui n’était pas partagée par toutes les écoles ou sectes juives. Saint Paul insiste sur cette certitude : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. […] Mais non, le Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis » (1 Co 15, 12-14. 20). Il se passe quelque chose après la mort, que le christianisme a perçu comme une vie, différente, mais réelle, et qui, par définition, n’a pas de fin, est éternelle. Une fois la mort franchie, il est difficile d’imaginer une seconde mort — même si certains théologiens y ont pensé, afin d’anéantir les méchants !

Une réalité qui échappe aux sens

Il est difficile d’imaginer la vie éternelle ou d’en parler sur le mode descriptif.Le christianisme n’est pas simpliste — et la rigueur des textes et des enseignements qui en ont été tirés contraste avec la foisonnante imagination de nombreuses sectes, juives et chrétiennes, des premiers siècles ! Nous savons bien que le corps biologique se décompose — et nous croyons que quelque chose, que nous appelons l’âme — faute de mieux ! — demeure, une âme individuelle, singulière, celle de Jean, de Paul ou de Martine. À partir de là, tout discours, tout raisonnement ne peut guère être descriptif, car nous parlons de choses, de réalités, qui échappent aux sens et défient donc la description. Nous pouvons dire que « la vie éternelle est comme celle-ci, en infiniment mieux » ! On ne peut guère en dire davantage.

Lire la suite : Paradis, enfer… Comment se représenter la « vie d’après » ?

Merci pour ces vidéos  pleins D'Espérance et ses paroles de foi!  Aquafina

J'aime beaucoup ton dernier poste @Gilles. 
Mais faut d'abord souffrir sur terre, prier, convertir les âmes par nos prières...Moi je rêve d'aller au Paradis car j'ai tant de questions, je prie pour avoir des réponses à mes questions sur terre, mais je sais que Dieu va pas me répondre sur terre mais faut que je meurt pour accédée au ciel, et quand je serais mort, je serais peut être en paix avec mes questions quand je serais là haut. Mon désir c'est d'être avec le Christ et au paradis j'imagine que ont peut discuter avec les personnages de la bible, que ont peut comprendre la bible tout ce que on n'a pas compris dans ce monde ont auras compris une fois quand seras là haut.

Jésus est ressuscité je le confirme!!!!

La plupart d'entre nous sont impliqués dans des activités et beaucoup d'entre nous les apprécient vraiment. J'adore jouer du piano, ma femme fait du putter dans le jardin, ma fille la sage-femme qui aide à accoucher. Mais il n'y aura pas être des pianos, des jardins ont besoin de travail, les femmes dans le travail, etc. dans le ciel. Pas de harpe non plus - juste pour éliminer ce stéréotype.

Alors ne serait-il pas utile pour nous, les mortels, d'avoir une image assez fiable de ce que pourrait être notre état, si et quand nous y arriverons?

À l'ère de la science empirique, une source possible d'informations sur l'au-delà pourrait être des livres sur les expériences de mort imminente (EMI) - par exemple, des best-sellers tels que To Heaven and Back: le compte extraordinaire d'un médecin sur sa mort, le paradis, les anges et Life Again ; Le paradis est pour de vrai: l'histoire étonnante d'un petit garçon de son voyage au paradis et retour ; ou Preuve du paradis: le voyage d'un neurochirurgien dans l'au-delà .

Mais si vous en choisissez un, réduisez vos attentes: ces livres, souvent de 200 pages ou plus, ne contiennent généralement que quatre ou cinq pages d'informations de «voyage» - parents ou amis rencontrés au ciel, anges, Jésus, la Lumière et infusions de connaissances trop ineffables pour être révélées. Ou il est interdit à l'expérimentateur de mort imminente de révéler ce qu'il ou elle a appris.

D'autres sources disponibles sont les récits de saints visionnaires, favorisés par des révélations spéciales. L'Église catholique a produit un bon nombre de ces visionnaires. Mais curieusement, il semble que les révélations les plus prolifiques n'ont pas été du Ciel, ni même de l'Enfer, mais plutôt du Purgatoire. Sainte Françoise de Rome, Sainte Catherine de Gênes, Sainte Madeleine de Pazzi, Sainte Bridget et d'autres, vouées aux intercessions pour les pauvres âmes du purgatoire, ont publié des récits de leurs souffrances.

Peut-être que le manque relatif de visions du ciel découle de la pure incommensurabilité de l'expérience du ciel à quoi que ce soit sur terre. 1 Jean 3: 2 dit que le changement dans l'au-delà sera si profond, qu'il est inexprimable: «Nous sommes maintenant les fils de Dieu; et il n'est pas encore apparu ce que nous serons. Nous savons que, quand il paraîtra, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et saint Paul (1 Cor. 2: 9) semble nous avertir de ne même pas essayer de conjecturer à quoi ressemblera le ciel: «L'œil n'a pas vu, ni l'oreille n'a entendu, ni n'est entré dans le cœur de l'homme, quelles Dieu s'est préparé pour ceux qui l'aiment.

D'un autre côté, certaines choses semblent claires: avant la résurrection corporelle, les âmes célestes n'auront ni corps, ni mains ni pieds. Et Jésus nous dit que ceux qui sont sauvés «seront comme les anges de Dieu dans les cieux». (Matthieu 22:30)

Saint Thomas d'Aquin, heureusement, avait certaines des mêmes questions que nous pourrions avoir: il voulait connaître quelques détails sur ce dont les âmes séparées, sans corps, sont capables dans l'au-delà.

Dans la Summa  Theologiae , il sonde les Écritures, Aristote, les écrits d'Augustin et d'autres Pères, et propose quelques conclusions qui semblent concorder avec la littérature des EMI. Par exemple, il dit que l'âme libérée du corps sera en un sens incomplète, puisqu'elle a une orientation naturelle vers l'union avec le corps, mais qu'elle aura aussi «une plus grande liberté d'intelligence, puisque le poids et le soin du corps sont un sabot sur la clarté de son intelligence dans la vie présente.

Ainsi Thomas d'Aquin est d'accord avec le témoignage unanime des NDER sur l'immense liberté et la clarté intellectuelle qui caractérisaient leur séparation. De plus, l'âme séparée ne pourra avoir aucune influence sur les choses matérielles. Cela fait écho à l'expérience des NDER qui se font l'expérience de traverser des murs et d'autres choses matérielles.

En discutant de «l'âme séparée», Thomas d'Aquin utilise fréquemment des analogies de la parabole de Jésus (Luc 16: 19-31) de l'homme riche (Dives) en Enfer, qui supplie le «Père Abraham» d'envoyer le mendiant qu'il a ignoré (Lazare) avec une goutte d'eau pour refroidir sa langue, ou du moins pour permettre à Lazare d'avertir ses cinq frères afin qu'ils puissent échapper à ses tourments.

Tout comme Dives a pu voir Abraham au ciel, les âmes - étant purement spirituelles - pourront voir et communiquer à de grandes distances avec d'autres âmes et même avec des anges. Comme les plongées, ils garderont des souvenirs de ce qui s'est passé dans leur vie sur terre et de ce qu'ils ont fait ou vécu. Et tout comme Dives était préoccupé d'avertir ses cinq frères de l'enfer, les âmes séparées peuvent avoir des inquiétudes au sujet des personnes encore sur terre, même si elles peuvent ne pas connaître pleinement leur état.

Les âmes conserveront les habitudes et les concepts intellectuels qu'elles ont formés dans la vie, mais sans liens avec des images et des souvenirs sensibles. Mais leurs principaux pouvoirs cognitifs viendront de Dieu lui-même. L'âme humaine tirera sa lumière intellectuelle directement de Lui, selon Ps. 4: 7, «La lumière de ton visage, ô Seigneur, est signée sur nous.»

Enfin, il n'y aura pas de foi, puisque la foi est des choses invisibles, ni l'espérance, puisque l'espérance est des choses qui ne sont pas encore possédées, mais seulement la charité, qui demeure dans la prochaine vie, et sera même la mesure du bonheur d'un individu: " Plus la charité dont nos actions procèdent est grande, plus nous jouirons parfaitement de Dieu.

Il est possible que les EMI nous donnent une indication de ce à quoi ressemble l'entrée initiale dans l'au-delà. Mais puisque rien d'impur ne peut entrer en présence de Dieu, la plupart d'entre nous peuvent avoir besoin d'apprendre lentement à abandonner beaucoup de mauvaises habitudes qui nous sont chères.

Cela explique peut-être pourquoi tant de saints parlent plus du purgatoire que du ciel.

Howard Kainz

    

Une vie sans buts risque de perdre son sens et son but. Si nous n'avons pas quelque chose que nous visons, alors la vie peut facilement devenir comme une boussole cassée qui tourne simplement sans direction. Nous pouvons nous trouver dans la stagnation, l'ennui ou la complaisance. En l'absence d'objectifs, nous pouvons être tentés de prendre des décisions basées simplement sur des caprices ou des désirs plutôt que sur la réflexion sur ce qui est le mieux pour atteindre notre potentiel le plus élevé. Mais si nous nous fixons des objectifs, en particulier ceux qui nous excitent, non seulement nous sommes plus déterminés et plus heureux, mais nous sommes même prêts à faire de grands sacrifices pour les atteindre.

Cela s'applique également à notre vie spirituelle où notre but ultime est le paradis et l'union parfaite avec Dieu. Le paradis doit toujours être notre vrai nord et nous devons garder cet objectif au centre de nos vies. Et, s'il est bénéfique de réfléchir à la réalité de l'enfer en tant que fin que nous voulons éviter, il est encore plus essentiel que nous contemplions le ciel, afin que nos cœurs aspirent à Dieu et soient constamment poussés à faire les sacrifices que Dieu demande à ceux-ci. qui l'aiment.

Visions du ciel

Mais en contemplant le ciel, j'ai trop souvent entendu des gens décrire une vision du ciel franchement sans intérêt. Quand j'ai demandé aux gens ce qu'ils pensaient de la vie au paradis, l'étendue des descriptions qui me sont souvent données est que nous serons dans les nuages ​​avec les anges et les saints, méditant continuellement sur Dieu tout en chantant joyeusement des chants tels que «Saint , Saint, Saint Seigneur »ou« Alleluia »à l'infini. Pour moi, si c'est aussi loin que l'imagination peut aller, aussi excitée que je suis d'être avec les bienheureux en présence de Dieu, cette image est terne, ennuyeuse et peu stimulante. Mais heureusement, d'après ce qui nous a été révélé et ce que l'Église a transmis, il y a tellement plus qui nous attend dans le ciel que simplement cela! Le paradis est un endroit beaucoup plus impressionnant et inconcevable que nous ne le pensons,et réfléchir à ce cadeau incroyable que Dieu nous offre à tous peut nous aider alors que nous nous efforçons de courir la course qui nous attend et de persévérer dans la grâce (Philippiens 3:14 ; 1 Corinthiens 9:24 ).

Le paradis - pas simplement un royaume spirituel

Dans son livre Les quatre dernières choses: la mort, le jugement, le ciel, l'enfer , le père Martin von Cochem explique que le ciel n'est pas purement un royaume spirituel. La preuve en est que Jésus-Christ y est présent dans son humanité glorifiée et est avec sa mère Marie, corps et âme assumés. De plus, toute l'humanité - à la fois la bonne et la méchante - fera l'expérience de la résurrection des corps (les réunissant avec nos âmes) le dernier jour. Ceux qui recevront le don du ciel seront avec Dieu pour toute l'éternité, avec le corps glorifié uni à l'âme.

Le ciel et nos corps glorifiés

Pendant que nous méditons sur le ciel, il peut être utile de considérer à quoi ressembleront les corps glorifiés des bienheureux dans les cieux après la résurrection. Nous ne pouvons pas imaginer à quel point la transformation des corps sera magnifique, mais la tradition nous dit que ces corps glorifiés auront quatre qualités qui seront uniques de nos expériences terrestres: clarté (ou beauté) , impassibilité , agilité et subtilité.

Lire la suite : Traduire cette page

Allison Tobola Low

Allison Tobola Low est une catholique de toujours, passionnée par le partage du Christ et de la foi catholique avec les autres. Elle travaille à plein temps en tant que médecin à Tyler, au Texas, et a également reçu une maîtrise en théologie de l'Augustine Institute de Denver, CO.

 

Il se fait tard. Je suis debout dans l'embrasure de la porte de la salle de bain pendant que mon plus jeune fils se brosse les dents. Lorsqu'il a fini de se brosser les dents, il se tourne vers moi et me dit : « A quoi ressemble le paradis ? »

Les grandes questions viennent souvent au coucher. Il y a quelque chose dans le calme de la nuit, avec l'obscurité qui s'installe autour de vous, qui semble inciter les enfants à s'interroger sur le monde. Ce n'est probablement pas non plus une coïncidence si les grandes questions prennent plus de temps et retardent le sommeil – un bonus lorsque vous êtes un enfant en pleine croissance qui essaie de tirer chaque once de plaisir de la journée.

« Nous ne sommes pas vraiment sûrs », lui dis-je. « Nous savons que Dieu est là et que nous serons heureux, mais je pense que personne ne peut vraiment décrire le paradis. À votre avis, à quoi ressemblera-t-il ? »

Nous discutons ensemble, posant plus de questions que de réponses. Y aura-t-il de la nourriture ? Y aura-t-il de la musique ? Pourra-t-on jouer aux jeux vidéo ? Sera-ce comme le matin de Noël? Nous ne le saurons pas avant d'y arriver un jour. Et peut-être que les mots que nous connaissons ne peuvent pas vraiment décrire ce que nous y découvrirons.

Pourtant, je dis à notre fils que j'imagine que ce sera supérieur et plus magnifique que tout ce que nous pouvons imaginer. Plus merveilleux que le plus grand jour ou célébration que nous ayons jamais vécu. Quoi que le ciel implique, nous devons croire que Dieu nous réserve quelque chose qui dépasse de loin tout ce que notre esprit humain peut imaginer sur terre.

D'autant plus que je vieillis, quand je pense au paradis, je pense non seulement à rencontrer Jésus mais aussi à voir les gens que j'ai aimés et qui je crois y être – mes grands-parents, mon beau-frère Eric, la sœur de mon mari Robin, mon neveu Georgie, et tant d'autres. J'aime imaginer qu'ils viendront en courant pour me saluer quand je serai là-bas – avec les saints vers lesquels je me suis tourné au fil des ans. Le ciel, dans mon esprit, est un lieu de rassemblement, un lieu où vous êtes vraiment ensemble – avec Dieu et avec ceux que vous aimez.

Sainte Faustine a décrit les « beautés inconcevables du ciel et le bonheur qui nous attend après la mort ». Ce bonheur doit avoir une profondeur et une richesse dont nous n'entrevoyons qu'au cours de nos moments les plus joyeux sur terre. Mais j'aime penser que nous développons notre goût pour le paradis pendant ces moments heureux - lorsque vous frappez un home run en petite ligue, regardez un coucher de soleil, étreignez quelqu'un que vous aimez après une longue séparation ou tenez votre enfant pour la première fois.

C'est une période de l'année où nous méditons peut-être sur le paradis d'une manière spéciale. Au mois de novembre, alors que nous nous souvenons des âmes et célébrons les saints, l'espace entre le ciel et la terre peut sembler un peu plus mince. D'une certaine manière, nous semblons plus étroitement liés et entrelacés.

Cela peut prendre une profondeur

importance à une époque où la pandémie nous sépare des gens que nous aimons ici sur terre. Cette année, il est difficile d'imaginer que de nombreuses personnes pourront célébrer leurs fêtes habituelles en famille élargie. Nous devrons peut-être être un peu plus créatifs.

J'ai déjà contacté ma mère et ma sœur, qui habitent à proximité, pour leur demander de participer à un échange de plats sous le porche pour Thanksgiving. J'espère que nous pourrons partager un repas ensemble même si nous ne nous asseyons pas autour de la même table. Je déposerai des portions de ma trempette au brocoli au fromage et de ma sauce aux canneberges en conserve sur leurs porches.

Ma mère a proposé de faire à ma famille une tarte à la citrouille.

La tarte à la citrouille de ma mère est soyeuse et lisse. Il est délicieusement décadent avec un soupçon de cognac, et il est servi dans une coquille parfaitement conçue. Imaginez la meilleure tarte à la citrouille que vous ayez jamais mangée et sachez que cette tarte la fera sortir du parc. Ajoutez de la crème fouettée à une tranche de cette tarte et vous gémirez de joie.

Je ne sais peut-être pas à quoi ressemble le paradis, mais je sais que si les anges préparent une tarte à la citrouille au paradis, ils utilisent la recette de ma mère.

Et nous pourrions tous utiliser un petit avant-goût du paradis sur terre.


Que le ciel ne se sente jamais trop loin.

Rita Buettner