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Les erreurs du bouddhisme

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saint-michel


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Message par saint-michel Mar 9 Aoû - 10:13

Les erreurs du bouddhisme Les_er10

La métempsycose est l’une des plus graves erreurs du bouddhisme. Pour s’en convaincre, lisons ce qu’en dit l’abbé de Broglié.


« Destinée de l’homme après la mort » extrait de « Dieu, la conscience, le devoir » de l’abbé de Broglié, page 101 à 104


« Quels seront maintenant le sort et la destinée de l’homme après la mort.


Cette question, différente de la précédente, n’est pas susceptible d’être résolue d’une manière aussi certaine.


On peut, en effet, tout en admettant une rétribution du bien et du mal après cette vie, faire sur la destinée de l’homme après la mort diverses hypothèses.


On peut d’abord se demander si le sort de l’homme est arrêté d’une manière définitive par la mort, ou si, au contraire, après l’épreuve de cette vie, il n’y aurait pas des épreuves ultérieures.


Il ne semble pas que cette question puisse être tranchée d’une manière absolue par la raison seule.


Voici néanmoins ce que l’on peut dire à ce sujet.


Il existe une opinion selon laquelle l’âme ne quitterait un corps que pour passer dans un autre. La nouvelle existence qu’elle commencerait serait la récompense ou le châtiment de l’existence antérieure. L’âme serait, dans cette existence, glorieuse ou humiliée, heureuse ou malheureuse, en proportion des mérites antérieurement acquis.


Nous pouvons dire au sujet de ce système :


1° Que c’est une hypothèse sans fondement ;


2° Que les conséquences de cette doctrine sont funestes pour la moralité humaine.


Et d’abord cette hypothèse est sans fondement.


Aucune raison tirée de l’expérience se porte à croire qu’au moment qu’un individu meurt, un autre naisse, et que l’âme du premier passe dans le second. Quand un homme meurt, les éléments du corps rentrent dans la circulation générale de la matière ; mais rien n’indique que son âme trouvera immédiatement un nouvel organisme auquel elle s’unirait en repassant ainsi subitement de la vieillesse à l’enfance.


La métempsycose ne pourrait donc pas avoir lieu en vertu d’une loi naturelle et physique. Il faudrait supposer une intervention de Dieu qui donnerait à chaque âme un nouveau corps. Mais cette manière d’agir ne parait pas conforme à la sagesse de Dieu.


En effet :


1° Pourquoi soumettre à une nouvelle épreuve une âme qui a déjà eu le temps de choisir entre le bien et le mal ? La justice exige qu’elle soit récompensée ou châtiée ; elle ne demande pas autre chose.


2° Dans ce système, l’âme aurait oublié les fautes dont elle subit la punition, et la vertu dont elle subit la récompense. Ne serait-ce pas une manière bien étrange de récompenser et de punir ? Une âme qui, en commençant une vie nouvelle, a oublié entièrement l’ancienne, est-elle bien la même personne, responsable de ses actes passés ?


3° Est-ce une récompense suffisante, qu’une vie nouvelle dans laquelle on est exposé à perdre son bonheur en retombant dans le mal ?


Ce système est donc une hypothèse sans fondement. Mais de plus cette doctrine est très dangereuse pour la morale. En effet :


1° Les bons seraient découragés par la perspective d’épreuves indéfinies accompagnées de la possibilité constante de retourner au mal et à la souffrance. Nous pouvons voir un effet de ce découragement produit par la pensée de cette série indéfinie d’existences, dans la doctrine de Bouddha qui offre aux hommes, comme suprême bonheur et récompense de la vertu, l’anéantissement, qu’il considère comme le seul moyen d’échapper au cercle funeste des existences successives.


2° Les méchants ne seraient plus retenus par le frein de la crainte de Dieu. Ils pourraient toujours se dire : Pendant l’existence actuelle je vais me livrer à mes passions. Dans une autre, je me repentirai.


3° Les souffrances et les infirmités des hommes étant considérées comme des châtiments des fautes passées, les gens malheureux sur la terre seraient dignes de mépris, et les prospérités actuelles étant regardées comme une récompense deviendraient un sujet légitime d’orgueil. Dans l’Inde où régnait la doctrine de la métempsycose, les brahmanes en firent sortir la division en castes ; ils considéraient les parias comme des hommes qui, dans une vie antérieure, avaient mérité d’être leurs esclaves.


Ces conséquences funestes tendent à prouver que la doctrine de la métempsycose est fausse, car Dieu n’aurait pas pu établir un système du monde conduisant a des conséquences immorales.


Nous devons donc considérer comme plus probable, au point de vue de la raison, l’opinion opposée, à savoir, que la vie actuelle est un temps d’épreuves qui se termine à la mort, et qu’à partir de la mort le sort définitif de l’âme est irrévocablement fixé. Cette opinion est d’ailleurs confirmée par la tradition la plus ancienne de tous les peuples du monde.


Quelle sera maintenant cette destinée ?


Le bon sens nous porte à distinguer trois classes d’hommes.


1° Celle des hommes vertueux, qui ont mérité une récompense ;


2° Celle des imparfaits, qui ont hésité entre le bien et le mal, ont commis des fautes et cherché à les réparer ;


3° Celle des hommes qui se sont jetés du côté du mal avec obstination et perversité.


Les premiers ont droit à une récompense, et on peut espérer que leur bonheur sera éternel, sans cependant que cela soit certain, car la conscience n’exige qu’une rétribution proportionnée aux mérites et rien ne prouve que l’éternité soit nécessaire pour cette proportion.


Les seconds auront une expiation à subir, mais après leur peine subie, on peut croire qu’ils parviendront à un bonheur éternel.


Quant aux hommes de la troisième classe, leur épreuve étant finie, il n’y a pas lieu de penser qu’ils pourront se repentir et revenir au bien. Leur état est donc un état de malheur irrévocable et irréparable. Mais les peines qu’ils subiront seront-elles éternelles ou finiront-ils par être anéantis ?


Sur ce dernier point, là raison ne peut pas se prononcer, parce que nous ignorons le rapport fixé par la justice entre les fautes et les peines, la nature de l’existence future et l’influence de la durée sur la gravité des châtiments. On peut observer que l’idée des peines éternelles se rencontre dans la tradition d’un grand nombre de peuples, ce qui ne permet pas de croire qu’elle soit, comme certaines personnes le disent de nos jours, contraire à la raison et à la conscience humaine.


En résumé, nous ne pouvons pas nous prononcer avec certitude, par la raison seule, sur ce qui doit arriver à l’homme après la mort. La seule chose que nous puissions savoir, c’est que la rétribution du bien et du mal qui ne s’accomplit pas sur cette terre s’accomplira dans une autre existence ; c’est le point essentiel en ce qui concerne la morale. Les autres questions, quelque intéressantes qu’elles soient, sont moins importantes.


Néanmoins on comprend que l’homme doit désirer avoir de cet avenir mystérieux une connaissance plus précise, et qu’une révélation divine enseignant à l’humanité d’une manière plus complète ce qu’il doit espérer ou craindre après la mort, est un immense bienfait. »


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