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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Maud
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Souffle de Dieu , Souffle de Vie "

Message par Maud Sam 30 Juil - 1:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_59


Dictée sur l’âme, qui est une particule de Dieu, suivie d’une note de l’écrivain.


Le 2 avril 1947


A propos de la phrase "l’âme est une particule de Dieu" (du 9 mai 1945) que le Père Migliorini aurait voulu voir corrigée en "est presque une particule"...), Jésus dit:

"Il est écrit dans la Genèse: "...et il lui insuffla le souffle de vie." Dieu-Vie insuffla son propre souffle en l’homme. Il lui a donc donné une particule de son Infini, de son Amour, en somme de lui-même.

Par sa volonté créatrice, Dieu vous donne l’âme, cette part éternellement vitale qui est en vous et constitue la ressemblance et l’image spirituelles que possède l’homme de son Père et Créateur. Il est Créateur parce qu’il vous a créés.

Il est Père parce que, comme un père terrestre communique à ses enfants sa ressemblance physique et psychique ainsi que le sang de la même souche que le sien, de même le Père éternel vous communique dans le domaine spirituel son image et sa ressemblance avec la Vie qui se déverse de lui et qui, selon son désir, devrait jouir de lui éternellement dans les cieux après son épreuve sur terre.

Le Père vous donne la Vie, en vrai père, parce que celui qui donne vie est père. En Père éternel, parce que celui qui vous la donne est éternel.

Certains confondent être créés par Dieu et être Dieu, et ils prétendent que tout ce qui existe est Dieu, donc que l’homme a la même nature et essence que Dieu, quand ils ne vont pas jusqu’à dire que les autres créations de Dieu que nous voyons sont Dieu. Il ne peut y avoir de plus grande erreur d’orgueil.

L’homme n’est pas de la même nature et essence que Dieu, encore moins les autres choses créées. Dieu est le Créateur, l’homme celui qui fut créé par lui. Si l’homme était Dieu, il n’aurait pas besoin d’être créé, parce que Dieu est l’Incréé. Si l’homme faisait un tout avec Dieu, la terre serait déjà ciel, car la partie — les hommes — jouirait déjà du Tout.

Or cette jouissance est la fin ultime de l’homme et l’homme y parvient après les luttes et les persévérances héroïques qu’il aura soutenues et pratiquées tout au long de son exil sur terre. Comment l’homme serait-il en exil sur terre si tout ce qui existe était Dieu?

L’homme serait alors déjà en Dieu, autrement dit plus en exil. Comment pécherait-il s’il était Dieu? Comment pourrait-il naître avec le péché originel s’il était Dieu?

Comment pourrait-il naître à la suite d’une conception s’il était Dieu, qui est depuis toujours et n’a été créé par personne et par rien?

Comme tu le vois, mon âme, la doctrine hérétique qui affirme que tout est Dieu va à contresens de bien des vérités de l’histoire de Dieu et de l’histoire de l’homme. Elle détruit les rapports de paternité royale et divine et de sujétion filiale. Elle détruit la crainte respectueuse de Dieu. Elle gonfle l’homme d’un orgueil obscène, parce qu’elle lui fait redresser la tète avec arrogance en lançant le même cri que Satan: "Je suis toi!".

Or qui est comme Dieu? Au cri de Satan s’oppose le cri angélique de Michel: "Qui est comme Dieu?" Et les enfants de Dieu répondent: "Personne n’est comme Dieu. Toi seul es saint! Toi seul es Seigneur! Toi seul es le Très-Haut!″

C’est l’hymne de ceux chez qui la "partie, ou esprit de Dieu", comme l’ont définie les plus grands théologiens, est réellement vivante, parce que vivante dans l’Amour, greffée en Jésus Christ.

C’est l’hymne de ceux qui sont capables de faire en sorte que la première création de l’âme — cette insufflation de l’haleine de Dieu dans une poussière qui devient chair et retournera en poussière, pour ensuite redevenir chair à la résurrection finale et au jugement dernier — soit suivie de la recréation par la "vie" rendue au baptême et conservée grâce aux sacrements et aux autres dons paternels et divins; elle est ensuite suivie de la "supercréation" par leur volonté héroïque qui les rend vraiment semblables à Dieu, miroirs éternels qui reflètent la Perfection éternelle et qui enflamment de leur éclat les cieux embrasés, trône de l’unique Dieu, un et trine, immense, puissant, et saint.

Il est dit, à juste titre: "Vous êtes des dieux et des fils du Très-Haut.″

Mais vous êtes fils par la "particule" que Dieu a insufflée en vous, et vous avez à devenir des dieux par un effort constant tout au long de votre vie sur terre. Si vous étiez déjà dieux, vous n’auriez pas à vous efforcer de le devenir. L’Amour vous appelle à vous diviniser au moyen de l’amour, mais vous ne naissez pas dieux, et vous n’êtes pas dieux, parce qu’un seul est Dieu. La "partie" — l’âme spirituelle — insufflée en vous par Dieu est celle qui suscite en vous des aspirations à devenir les rois du Royaume de Dieu et les enfants pour l’éternité du Très Haut, votre récompense, votre richesse, votre joie éternelle et inestimable, et celle qui vous inspire les moyens d’y parvenir.

D’ailleurs, que ceux qui veulent te troubler parce qu’il est écrit que "l’âme est une particule de Dieu" considèrent également que les Pères de l’Eglise et les esprits d’élite de chaque époque du catholicisme l’affirment, et nier qu’on connaît certaines choses pour troubler une âme revient à commettre un double péché.

Qu’ils considèrent aussi à quelles personnes je m’adressais: à des païens, pour qui il était nécessaire d’employer une méthode d’enseignement qui séduise leur imagination et leur désir de monter sur l’Olympe, là où tant de personnages de leur siècle avaient été placés, transformés en divinités par l’idolâtrie des peuples pour des créatures qui étaient différentes des autres pour telle ou telle raison; j’agissais ainsi pour les attirer, par le biais d’aspirations humaines, sur des sentiers où déjà Dieu resplendit, comme un soleil lointain dont la douce splendeur, divine et majestueuse, est une invitation à le rejoindre.

Pour que ces païens, qui ignoraient l’existence de l’âme, en comprennent l’importance et la dignité, ainsi que le devoir de protéger sa "vie″, il aurait suffi de bien leur faire comprendre qu’elle a une valeur immense parce qu’elle tient son origine de Dieu qui l’a créée.

Il n’était guère aisé d’attirer vers le Bien des intelligences recouvertes de ces écailles tenaces qu’étaient les conceptions païennes! L’apostolat était difficile, à cette époque! Ceux qui furent les premiers à évangéliser et moi-même avons dû ouvrir les esprits de la même manière qu’un soc fin et résistant ouvre les mottes de terre, endurcies par des siècles d’erreur, entremêlées de racines tenaces, consolidées dans leur opinion religieuse par l’amour de leur patrie, qu’ils pensaient en péril si l’on faisait tomber les idoles de leurs autels et si les vérités chrétiennes se substituaient aux cérémonies et aux croyances païennes.

Esprits plus raffinés que les Noirs d’Afrique ou que les sauvages de Patagonie et de Polynésie, les Grecs, les Romains, les Gaulois, les Ibères et les Cimbres — mais surtout les deux premiers — ont été une dure conquête pour les ouvriers de Dieu.

Et les histoires de l’Eglise témoignent bien de quelle habileté et de quelle souffrance les premiers prêtres chrétiens durent s’orner pour transformer le monde païen en monde chrétien. Charité parfaite, patience parfaite, héroïsme parfait, chaque vertu à la perfection, voilà comment le monde païen fut acquis à Dieu.

Il faudrait maintenant tout recommencer. Mais si le monde est de nouveau une terre dure que l’erreur rend stérile, si elle est liée par les racines du mal, si la haine la solidifie, les socs doux, fins, résistants et persévérants font défaut pour ouvrir les mottes de terres, les délivrer des racines malsaines et y semer l’amour au prix de leur sacrifice total.

Vouloir ajouter un "presque" revient vraiment à s’approcher de plus près de la notion hérétique que tout est Dieu. Car la déité — il ne s’agit pas dans ce cas de divinité puisqu’un Dieu conçu par la pensée comme formé de tout ce qui existe n’est pas un dieu, mais une déité païenne — paraît donc composée de ces particules. Non, ce ne sont pas les particules qui forment Dieu. C’est Dieu qui infuse son esprit — c’est-à-dire une partie de lui-même —pour former l’homme, cette créature composée d’une substance spirituelle et d’une autre corporelle. Qu’on laisse donc cette phrase telle qu’elle a été dictée. Tous ceux qui possèdent un sens religieux droit comprennent qu’elle est juste.

Quant à toi, sois en paix. C’est moi qui dicte. Et comme je suis l’infinie Sagesse, la Sagesse lumineuse, je ne connais pas l’erreur. »

Note personnelle
.

Cette "note marginale" est due à l’insistance et aux affirmations du Père Migliorini pour qui la phrase "l’âme qui est une particule de Dieu" est une phrase hérétique et doit être corrigée par l’ajout d’un "presque". Le Père Migliorini insiste, car il prévoit une condamnation par l’Eglise si je ne consens pas à y ajouter le mot "presque″
.
Je ne sais ce qu’est ce "sens panthéiste" que le Père Migliorini dit reconnaître dans cette phrase. Si je me souviens bien des explications données à l’école, il me semble que panthéisme et religion panthéiste sont ces manières de croire et de penser qui voient et adorent le dieu en qui ils croient comme existant même dans les plantes, les animaux, les astres, la nature, etc. Mais je peux aussi me tromper, car voici trente-quatre ans que je suis sortie de l’école...

Certes, si c’est bien la signification de "sens panthéiste", je ne sais pas comment le Père Migliorini peut donner une telle interprétation à la phrase "l’âme qui est une particule de Dieu" — l’âme, pas l’homme tout entier —, phrase insérée dans une vision accompagnée d’une longue dictée qui clarifie bien les relations entre Dieu et l’âme ainsi que les différences entre la nature de Dieu et la nôtre.

Avec ma pauvre intelligence, je dis que la création tout entière — et l’homme plus que tout — nous parle de Dieu, mais que, chez les gens civilisés, seul un fou peut adorer Dieu dans les plantes, les oiseaux, les étoiles lointaines, comme s’ils étaient Dieu.

Je suis en compagnie du vieux Métastasius: j’admire les œuvres de Dieu dans les choses créées, mais Dieu, je le vois et je l’adore uniquement dans sa nature et son essence divines et célestes.

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Saint-10
Souffle de Dieu , Souffle de Vie



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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Âme victime , Agneau sacrifié "

Message par Maud Dim 31 Juil - 1:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_61

“Hostie avec hostie."

Le 6 avril 1947

Dimanche de Pâques.

Jésus me dit:

« Soyons ensemble, Hostie avec hostie en communion d’amour et de souffrance, pour les besoins du monde. »


"C’est moi qui vis en vous, mes chères âmes victimes et servantes de l’amour."


Le 7 avril 1947

Lundi de Pâques.

Jésus me dit:

« Tu ne dois pas t’en étonner. Je te l’avais dit depuis l’été de ton exil à San Andrea.[*148]

Lorsque, dans un désert aride où l’on ne trouve aucune fleur au suc doux et sain mais des plantes toxiques et sans fleurs, il naît un rosier et qu’il se couvre de corolles qui embaument l’air les abeilles sauvages qui vivent dans les rochers ou dans des troncs d’arbres morts viennent vers ces roses parce que le vent leur a indiqué qu’elles sont apparues, riches de sucs parfumés, là où il n’y avait que des mauvaises herbes, amères, rares et venimeuses.

Elles sont heureuses de pouvoir recueillir du bon miel sans devoir aller trop loin pour les chercher.

Il en va de même des âmes. Lorsqu’une âme qui m’appartient fleurit à un endroit et dégage un parfum de moi, on voit venir les pauvres âmes qui ont grand besoin de douceur, de lumière, de réconfort, de nourriture.

Et celle qui porte mon parfum doit faire comme le rosier né dans le désert : se laisser sucer le doux cœur donner ce que le Créateur lui a donné.

Maria, c’est moi qui vis en vous, mes chères âmes victimes et servantes de l’amour. Ce que vous donnez, c’est encore moi, parce que vous êtes totalement données à moi au point de ne plus exister pour vous-mêmes, mais parce que j’existe. Vous existiez jusqu’à ce que vous ayez la volonté d’être tout à moi, après quoi nous avons fait fusion. Le plus grand, c’est-à-dire moi, a absorbé le plus petit, vous. Vous êtes le vêtement extérieur, mais le reste, c’est moi qui vis en vous.

Et les âmes sentent mon parfum, elles accourent.

Elles entrevoient ma lumière, et elles accourent. Vous êtes des amphores qui dégagent le parfum qui vous emplit, des voiles qui enveloppent la lumière mais sans la cacher. Les âmes vous parlent pour me parler. Laissez-les venir.

Lorsque je me crée à tel ou tel endroit une petite église vivante et que je me tiens dans le tabernacle de son cœur pour consoler et persuader que j'existe — or je suis un ami, compatissant, , miséricordieux , patient , cette petite église vivante où repose Jésus doit être heureuse que les âmes viennent vers elle pour s’approcher de Jésus.

Tu vas dire: "Elle doit donc voir les gens?" Non, mon âme. Aujourd’hui moins que jamais. Il lui faut seulement accueillir toutes les paroles de ses frères. Toujours en tant que porte-parole, de ma voix à eux, d’eux à moi.

Sache discerner. Tu le peux puisque la Lumière est en toi. Distingue ceux qui en ont besoin des simples curieux.

Dehors, ces derniers! Dehors, absolument!

Referme-toi comme une valve d’huître perlière sur la perle qui est en toi, afin que la curiosité vide et parfois méchante, toujours inutile, quelquefois nuisible, ne pénètre pas là où je suis: en toi et dans ta maison.

Laisse-les dehors, avec leurs enquêtes, leurs prétextes, leurs lettres sans la moindre sincérité! Et ouvre, non pas ta maison, mais ton cœur pour accueillir ceux qui en ont besoin.

Je te l’ai dit hier, avant que ne te vienne ce cri de l’âme:

“Soyons ensemble, en communion d’amour et de souffrance, pour les besoins du monde." Et ne t’étonne pas, ne te trouble pas, ne t’enorgueillis pas. Ce sont trois choses inutiles, et la dernière est nuisible. Il est naturel que ton parfum attire.

Confie-moi leurs requêtes. N’en tire pas orgueil, car si cela arrive, c’est parce que je vis en toi et non grâce à tes vertus personnelles. Je règne donc tout seul.

Et sois en paix, toujours en paix. Combien je t’aime, tu le vois en tout. Quand toi et moi nous voulons quelque chose, cela se produit. Quand ce n’est pas le cas, c’est que des hommes et Satan y font obstacle.

Mais Dieu n’est pas impatient. Et l’obstacle, le retard qu’il impose, sert à faire resplendir avec plus d’éclat la merveille de mon ouvrage et de mes opérations en toi, mon agnelle qui te laisse conduire, tondre et immoler par ton Jésus sans résistance.

Tu es la brebis la plus docile du Pasteur.

Bienheureux les doux, les obéissants, les généreux, ceux qui sont abandonnés au Seigneur pour le salut du monde. Bienheureuse es-tu, mon âme. »


(*148)- Sant’Andrea di Còmpito. Voir "Les cahiers de 1944", le 24 avril 1944.



Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Agneau10
l' Agneau sacrifié


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Fusion au Divin pour l' Âme sainte "

Message par Maud Lun 1 Aoû - 1:10

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_63


Grâce spirituelle pour un jeune mort saintement.

Le 8 avril 1947

Mon Seigneur me dit de noter ici ce qui suit.

L’un de mes voisins, le jeune Giulio Pierotti, est de retour de captivité voici quelques mois, affligé d’un carcinome intestinal mal identifié, et trop tardivement. On l’a opéré le 18 février 1947, en une ultime tentative. Mais comme on a trouvé le mal trop étendu pour l’extirper, la plaie fut suturée et on laissa le carcinome accomplir son œuvre...

Le matin de l’opération, comme ce jeune homme et sa mère s’étaient recommandés à mes prières, je l’ai fait ardemment. Jésus me répondit alors (le 18 février, à 7 h du matin): « Pas son corps. Recommande-moi et recommande-lui son âme. »

Je compris, avant même de connaître l’issue de cette inutile opération — faite davantage pour établir un diagnostic que pour guérir —, qu’il n’y aurait aucune amélioration, même temporaire, de sorte que je répondis au Seigneur: « Que ta volonté soit faite. Mais si c’est ta volonté qu’un jeune meure, donne-moi un signe que mes prières lui obtiendront la vie éternelle. »

Le Seigneur me dit: « Quel signe désires-tu, mon âme?

— Que, s’il meurt en état de grâce et entre dans ton Royaume, cela se produise en la fête de saint Joseph ou, encore mieux — car je serai tout à fait sûre de sa paix — le vendredi saint, entre sexte et none. »

Le jeune homme semblait devoir mourir quelques jours à peine après l’opération, en février. Mais il a vécu, dans un état toujours très grave, toujours plus grave, rongé par le cancer, tout en plaies, un cadavre vivant en tout sauf en ce qui concerne l’intelligence, résigné à ses souffrances, nourri fréquemment de l’eucharistie, jusqu’au vendredi saint. A midi, il entra dans une agonie consciente. A 14 h 50, il expira doucement. Il avait parlé jusqu’à quelques minutes plus tôt, pour saluer les sœurs de l’hôpital qu’il quittait pour mourir chez lui... où, en effet, il expira à peine entré.

Au contraire de ce qui se produit généralement dans le cas de semblables maladies torturantes, son visage était d’une paix frappante. Son corps, couvert de plaies depuis plus d’un mois, ne dégagea ni mauvaise odeur ni pus durant les vingt-sept heures qu’il est resté sur le lit funèbre, et son visage ne s’est pas tâché. Tous ceux qui l’avaient soigné et en connaissaient l’état de délabrement et les souffrances furent abasourdis de cet air paisible et de cet arrêt de toute décomposition.

Tout cela pour dire la vérité. En ce qui me concerne, j’étais vraiment en paix pour lui, car j’avais obtenu le signe que le jeune Giulio Pierotti, après une vie toujours tourmentée pour des raisons familiales et belliqueuses (sept ans, entre la guerre et la captivité), se trouve dans la joie du Seigneur puisqu’il est mort dans sa grâce.

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Fusion au Divin pour l' Âme sainte


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Le Livre vivant de la Connaissance "

Message par Maud Mar 2 Aoû - 1:19

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_65

“Je t’ai donné le livre vivant et la connaissance parfaite de moi-même et de mon époque."


Le 10 avril 1947

Jésus me dit, en réponse à une réflexion que je me fais:

« Oui. Je t’ai donné le livre vivant et la connaissance parfaite de moi-même et de mon époque.

Tu n’as qu’à regarder en toi pour retrouver sur les pages de ta mémoire les immuables vérités de ma vie, de celle de ma Mère, et des premiers chrétiens.

Tu as tout un monde, mon monde de justes, à contempler et à imiter;

tu as cette roseraie de vertus qu’est ma Mère à refléter en toi;

tu as surtout la connaissance, qui est vie, du Verbe incarné, le suprême Docteur dont la doctrine est tout.

Sois en paix.

Aucune pauvreté, aucune persécution, aucun aveuglement physique ne pourront te voler l’Evangile qui vit de façon indélébile dans ta mémoire. »


Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Livre_10


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Votre Union avec Nous la Sainte Trinité "

Message par Maud Mer 3 Aoû - 1:17

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_67


“Si vous, les hommes, étiez restés innocents, vous auriez été en parfaite communion avec la sainte Trinité."


Le 18 avril 1947

Pendant que j’attends le Père qui doit m’apporter la communion, je réfléchis sur elle. Je pense à la forme tellement simple que Jésus a prise pour se donner lui-même : un morceau de pain que quelques mots suffisent à transformer en Corps de Jésus Christ. Et je pense à ce que j’éprouverais, si j’étais prêtre, en prenant la place de Jésus pour prononcer ces paroles et changer le pain en Corps divin. Appeler du ciel Dieu, le Dieu incarné, pour le faire descendre ici avec sa chair, son sang, son âme et sa divinité, non pas une fois seulement mais tous les jours... et le toucher, ce doux Jésus Eucharistie qui s’abandonne aux mains du prêtre comme à celles de Joseph et de Marie quand il était nouveau-né.

Mon cœur se briserait d’amour! Et mon corps, mes pensées, mon esprit désireraient être plus purs qu’un lys qui éclot, pour pouvoir toucher dignement le Seigneur. Je pense qu’il daigne se poser sur une langue, dans une bouche, pas toujours propre ni parfumée, descendre dans un estomac parfois encore encombré de nourriture mal digérée. Combien de fois n’ai-je pas vu Jésus poser la main sur des lépreux et sur d’horribles plaies! C’était déjà beaucoup.

Mais ici, il ne s’y pose pas un instant seulement : il descend, se mêle à nos puanteurs et à nos régurgitations. Je plonge dans des abîmes d’humilité devant l’humilité de Jésus Dieu, dans des abîmes d’amour reconnaissant devant l’amour généreux de Jésus Eucharistie.

Il me vient ensuite une pensée et une question à mon Seigneur présent: « Si l’homme n’avait pas péché et si lui et tous ses descendants n’avaient pas connu le péché par héritage, l’eucharistie n’aurait-elle jamais existé, pas plus que la communion entre Dieu et l’homme, intime et réelle comme nous l’avons en tant que pécheurs? »
C’est un Jésus étincelant d’amour qui me répond:

« Au contraire! Ce n’est pas la communion particulière du Verbe incarné à ses fidèles que vous auriez eue, mais la communion plénière avec la sainte Trinité. Car si, en descendant en vous sous forme d’Hostie, je vous apporte l’Amour trinitaire et inséparable, c’est de moi tout particulièrement que je vous nourris. J’ai dit: "Voici mon Corps, voici mon Sang", et l’Eglise dit: “Voici le Corps de Notre Seigneur Jésus Christ. Qu’il te garde pour la vie éternelle." Mais si vous étiez restés innocents, sans avoir besoin de morceaux de pain, vous auriez été en communion avec Dieu. La substance est destinée à votre humanité devenue prédominante après le péché d’Adam. Auparavant, la spiritualité était reine. Or la spiritualité n’a pas besoin de substances matérielles pour comprendre qu’elle reçoit et possède un objet, dans notre cas: Dieu.

L’homme demeuré innocent, déjà juste par don gratuit de Dieu, aurait évolué vers une perfection toujours croissante, car toute sainteté, hormis la divine, est susceptible de perfection. Elle est bien haute, l’échelle qui conduit de la perfection relative indispensable pour posséder un jour le Royaume des cieux à la perfection qui n’est inférieure qu’à Dieu seul.

Il te faut remarquer, mon âme, la grande différence entre la perfection qu’une âme atteint après s’être purifiée au purgatoire, des années ou des siècles durant, de ses imperfections non éliminées pendant son séjour sur terre, et celle qu’une âme atteint en un temps mortel très bref, non par quelque action par le biais d’un moyen créé par Dieu, comme celle du purgatoire — ce laboratoire miséricordieux où les âmes imparfaites deviennent ce que doivent être les habitants de la Cité céleste, où rien d’impur ni de laid ne peut entrer —, mais par une volonté personnelle héroïque.

Les hommes innocents eux-mêmes auraient pu tenter d’atteindre une perfection très élevée par leur propre volonté. L’espèce humaine aurait évolué vers une spiritualité croissante. L’homme aurait pu en arriver à la possession de Dieu à partir de la béatitude de pouvoir connaître et aimer Dieu, et en ayant avec lui les relations familières d’un Père envers ses chers enfants, comme en témoignent ces passages:

"Et Dieu dit à l’homme et à la femme... " (Gn 1, 28-30) et:

"Le Seigneur modela encore du sol toutes les bêtes sauvages... et il les amena à l’homme" (Gn 2, 19), et encore:

"Puis, de la côte qu’il avait tirée de l’homme, Dieu façonna une femme et l’amena à l’homme", ou encore au chapitre 3 la voix du Seigneur "qui se promenait dans le jardin à la brise du jour", appelle Adam et engage avec lui et la femme le dernier dialogue qui s’achève par la condamnation.

Car Dieu donne toujours cent pour un à la créature qui l’aime. Dans ce cas précis, il se serait donné lui-même en possession, lui l’Esprit d’Amour qui se mêle à l’amour spirituel de la créature devenue parfaite. Ç’aurait été la communion des innocents, dont l’âme se serait affinée au point d’entendre Dieu et de croire qu’elle reçoit Dieu, non par l’intermédiaire de la foi et d’une substance, mais par l’exacte perception de la venue de Dieu avec tous ses dons, pour étreindre une nouvelle fois son fils aimant.

Ç’aurait été un aller et retour de l’Amour à l’homme, comme une vague divine de l’océan de Dieu sur la plage qui l’invoque et se tend vers lui pour en être baignée et recouverte en un baiser continuel, une nouvelle virginisation toujours plus élevée de l’âme déjà vierge; celle-ci serait devenue toujours plus vierge, d’une blancheur qui n’est plus couleur mais feu, la même blancheur incandescente et virginale que Marie Immaculée, ce Miroir de Dieu qui resplendit en elle et se réfléchit parfaitement à l’extérieur.

Voilà, quelle aurait été votre communion si vous étiez demeurés purs comme l’Eternel vous avait créés. Dieu en vous, un et trine. Vous en lui. L’Esprit Roi dans votre esprit roi. La différence actuellement si sensible entre le lieu de votre existence et celui de l’éternité se serait réduite à un très fin diaphragme; il aurait suffi d’un battement de cœur un peu plus ardent pour le faire tomber, de sorte que la créature, du paradis terrestre où elle aurait communiqué avec Dieu dans un amour spirituel, se serait trouvée au paradis céleste sans effort ni souffrance, et elle y aurait demeuré en Dieu, avec le double pouvoir d’en jouir et d’aimer.

Toi qui sais ce qu’est l’Amour qui vient se communiquer avec ses feux trinitaires, tu peux te faire une vague idée de l’extase perpétuelle, de la plénitude de vie, de la sécurité, de la sagesse, de la paix que l’homme innocent aurait eues pour compagnes permanentes par cette perpétuelle communion de Dieu à l’homme. "Voici mon Corps et mon Sang" aurait été remplacé par "Me voici, mon enfant! Accueille-nous et prends en toi le Père, le Fils et l’Esprit Saint pour devenir parfait en union avec nous″.

Ah, l’union avec nous! Votre union avec nous! C’est le désir ardent qui a inspiré ma prière ardente du soir de Pâques! Ma gloire pour vous afin que vous ne fassiez qu’un avec nous!

Maria, tu connais bien l’Amour, mais rien encore de l’immensité de l’Amour. Aucun être mortel ne le peut. Mais tu verras où je suis et tu la connaîtras. Tu verras quels degrés d’intensité dans ses dons Dieu voulait atteindre pour récompenser ses fidèles. Ce sont là des mystères que le ciel te révèlera.

Sois en paix. »

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Mystère de Communion en le Divin


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je vous salue Marie ! "

Message par Maud Jeu 4 Aoû - 1:06

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Le parfum du lys des champs...

Le 21/24 avril 1947

“Le parfum du lys des champs"...


Les Causes divines après la fin de l’ Œuvre

Le 28 avril 1947

Les douces caresses divines après la conclusion de l’Œuvre... Les mots qui l’accompagnent... Joie sans mesure...


Le Rosaire de Notre-Dame de Fatima.

Le 5 mai 1947

 Notre-Dame de Fatima.

Le chapelet du matin... puis les trois chapelets de l’après-midi et les roses d’or. Chaque "Je vous salue, Marie" est une rose qui tombe du chapelet à quinze dizaines de Marie, car chaque perle s’est changée en rose d’or, et la Vierge en détache une à chaque "Je vous salue, Marie" que je dis, et la laisse tomber sur le monde... aux endroits que j'ai reconnus et sur les pays qui le méritent.

Comme il était beau de dire le rosaire avec elle! Je ne m’en lassais jamais...

J’ai encore dans les yeux la cascade lumineuse des roses d’or et dans le cœur la béatitude d’être restée avec la Mère de Dieu pendant tant d’heures...

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Le Rosaire de Notre Dame de Fatima


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Maman " toute pure et compatissante "

Message par Maud Ven 5 Aoû - 1:02

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_71


Notre-Dame de Fatima: "Ce sont les mérites infinis de Jésus qui donnent leur valeur à chaque prière."
L’écrivain est attirée davantage par la Vierge de Fatima parce qu’elle la sent plus "maman".


Le 8 mai 1947

En m’apparaissant comme elle le fait, Notre-Dame de Fatima me dit:

« Le 5, je t’ai donné la vision intellectuelle de ce qu’est un rosaire bien récité: une pluie de roses sur le monde. A chaque "Je vous salue, Marie" qu’une âme aimante dit avec amour et foi, je laisse tomber une grâce. Où? Partout: sur les justes pour les rendre meilleurs, sur les pécheurs pour les mener à la repentance. Tant, tant de grâces pleuvent grâce aux "Je vous salue, Marie" du rosaire!

Des roses blanches, rouges, dorées. Les roses blanches des mystères joyeux, les rouges des douloureux, les dorées des glorieux. Toutes ont un grand pouvoir de grâces en raison des mérites de mon Jésus. Ce sont en effet ses mérites infinis qui donnent toute leur valeur à la prière. Car tout ce qu’il y a de bon et de saint existe et advient par lui. Je les répands, mais c’est lui qui les confirme. Oh, mon petit enfant béni et mon Seigneur!

Je vous donne les roses blanches des très grands mérites de l’innocence de mon Fils, innocence parfaite parce que divine et parce que l’Homme a volontairement voulu la garder telle. Je vous donne les roses pourpres des mérites infinis de la souffrance de mon Fils, consommée tout aussi volontairement. Je vous donne les roses dorées de sa charité absolument parfaite. Je vous donne tout ce qui appartient à mon Fils, et tout cela vous sanctifie et vous sauve. Oh, moi je ne suis rien, je disparais dans sa splendeur, je fais seulement le geste de donner, mais lui, lui seul est la source inépuisable de toutes les grâces!

Quant à vous, mes âmes bien-aimées, écoutez mes paroles: accomplissez joyeusement la volonté du Seigneur. Faire sa sainte volonté avec tristesse en réduit de moitié le grand mérite. Bien sûr, la résignation est déjà récompensée par Dieu. Mais la joie d’accomplir la volonté de Dieu en multiplie le mérite par cent et donc aussi la récompense d’avoir fait cette volonté divine, qui est toujours, toujours, toujours juste, quand bien même cela ne le paraît pas à l’homme. Ainsi, mes bien-aimées, vous nous plairez, à lui comme à moi, qui suis votre Mère. Soyez en paix sous mon regard qui ne vous abandonne pas. »

Note personnelle.

Aujourd’hui encore, le 8, je récite le rosaire en compagnie de Notre-Dame de Fatima! Mais aujourd’hui, la Vierge ne détache pas les roses, et elle m’explique la raison de son geste symbolique du 5. Je connais maintenant la valeur d’un "Je vous salue, Marie" bien dit! Le chapelet des quinze dizaines en comprenait cinq de roses blanches comme des perles, cinq de roses rouges comme des rubis, et cinq dorées comme l’autre jour.

En l’égrenant, Marie disait le "Gloire à Dieu" puis la première partie du Notre-Père — de "Notre Père", jusqu’à "comme au ciel" —, et des "Je vous salue, Marie" — de "et Jésus" à "béni", en sautant "le fruit de vos entrailles"—; ce faisant, elle portait sur le monde, en bas, un regard indescriptible de paix, d’amour, de pitié, et avait un sourire légèrement douloureux en dépit de sa douceur.

Voilà! J’ai compris pourquoi Notre-Dame de Fatima m’attire tant, plus encore que celle de Lourdes que, pourtant, j’aime beaucoup: parce qu’elle est plus à nous, plus Maman. Celle de Lourdes regarde le ciel... on dirait qu’elle désire y retourner, se perdre en Dieu: elle est l’Immaculée Conception, la Femme du ciel.

Celle de Fatima nous regarde, nous, elle regarde la pauvre terre où elle était femme comme toute autre créature et dont elle connaît les tristesses et les besoins, cette pauvre terre qui a un tel besoin d’elle, et elle est toute pitié pour nous: elle est notre Mère, c’est le cœur de Marie qui nous aime et nous surveille... La première est tournée vers le Seigneur et vers les anges. Mais celle de Fatima est tournée vers nous, les pécheurs.

Elle prie pour nous... Elle est vraiment la "Maman" toute pure et très compatissante...


Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Vierge13
" Maman"  toute pure et compatissante


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Dans le Calice , il y a Mon Sang "

Message par Maud Sam 6 Aoû - 1:31

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_73

Leçon secrète.

Le 9 mai 1947

Jésus me donne un enseignement spirituel sur le 43e chapitre de l’Imitation de Jésus Christ...


Spoiler:


Mais ce sont des enseignements, bien doux, pour moi seule... et quelle paix ils m’apportent en chassant tout doute tel que: comment est-il possible que j'aie été porte-parole?

Merci, merci, merci, mon Maître! Il termine son explication en ajoutant: « C’est comme ça et tout cela, c’est moi qui te l’ai fait, et cela s’est réalisé en toi. »



Dans le calice, il y a mon Sang et les larmes généreuses des âmes victimes."

Le 14 mai 1947

Une leçon d’amour de Jésus, avec une effusion d’amour si forte qu’elle en brise presque ma vie.

« Ma chère âme victime, dans le calice de propitiation offert tous les jours sur les autels, il y a mon Sang et les larmes généreuses des âmes victimes. Car votre douleur est amour. Par amour vous avez demandé à souffrir, par amour je vous l’ai accordé, par amour vous l’endurez,

Chez les victimes, tout est amour: autant le sourire pour mon amour qui les console, que les gémissements sous la torture de la chair, ou encore les larmes dues à l’incompréhension ou à la trahison des hommes, et même celles de la tristesse de sentir que votre Dieu n’est pas aimé.

Vous ne devez pas avoir honte de pleurer pour les deux premières raisons. J’ai moi-même pleuré avant vous, parce que l’homme a une chair et un cœur, et la torture leur arrache des larmes; d’ailleurs pleurer n’amoindrit pas le sacrifice d’amour.

Mais il devait y avoir dans la coupe de l’eau et du vin, le sang vivant et l’eau du sacrifice suprême. Et l’eau de mon côté fut la première goutte de la source sainte qui devait par la suite alimenter les âmes victimes, ces martyres — oh oui, vous serez considérées au ciel comme martyres, même s’il ne vous est pas donné de verser votre sang par un martyre sanglant.

Voilà le vin eucharistique que le prêtre met dans le calice, élève et offre pour les besoins du monde et à l’intention de ceux qui l’ont déjà quitté. Mais c’est surtout pour honorer Dieu qu’il l’élève en l’offrant, rempli de mon Sang et des "prières des saints" de la terre, c’est-à-dire de leurs souffrances par amour. Oui, mon âme! Car toute sainteté est bâtie sur la souffrance. Des luttes contre les passions et les tentations, contre les moqueries, les persécutions, les maladies, voilà le calvaire des saints.

Tout comme, au ciel, les prières des saints fument devant mon trône et le parfument, de même les encens de l’adoration du Seigneur Dieu s’élèvent de la terre, offerts par la messe perpétuelle des justes, leur sacrifice cultuel, eucharistique, propitiatoire, de demande, consommé avec le mien. Je vous ai en effet accordé cela en raison de mon amour qui veut que vous soyez là où je suis, que vous vous identifiez à moi, comme les sarments les plus vivants des sarments vivants: être en mesure de faire tout ce que je fais.

Tu vois, mon âme, que les maladies ont beau te tenir clouée pour te garder en croix depuis quinze ans, tu es de toutes les messes et dans tous les calices, dans toutes les hosties qui sont célébrées et offertes quotidiennement sur les autels du monde entier, plus que si tu assistais au saint Sacrifice à ton église paroissiale. Mieux, cela te fait un autre point commun avec moi. Moi aussi, je fus empêché d’aller au Temple lors de la parascève et du sabbat pascal, mais, en vérité, jamais je n’ai autant adoré le Père que lorsque j’étais sur la croix, en dehors de la cité sainte, sur ce mont infâme...

Pense, pense, mon âme qui aime et que j’aime, à ce que permet l’amour! Il libère les désirs de la créature de ses limites, ces limites que l’Amour lui-même suscite et rend immenses, si bien que son âme peut — autre point commun avec moi — être spirituellement présente sur tous les autels, dans tous les calices et toutes les hosties avec moi.

Viens, unis-toi toujours plus à mon Corps, à mon Sang! Ne sois plus proche de moi seulement, mais unie à moi, unie! Chante avec moi, avec toute la joie de celui qui adore Dieu son Père:

“Père saint, nous t’offrons ce sacrifice pour t’honorer, te rendre grâces, te rendre propice et obtenir toutes les grâces dont ton Eglise et tes fidèles ont besoin, ainsi que pour les défunts et pour prier afin que ta puissance convertisse au Christ, unique et saint Pasteur, ceux qui se trouvent encore hors de la Bergerie."

Réjouis-toi, mon âme ! Réjouis-toi! Le Seigneur est avec toi. »

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Jysus_22
" Dans le Calice , il y a Mon Sang "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Coeur Hostie rayonnant de Marie "

Message par Maud Dim 7 Aoû - 1:03

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_75

L’apôtre que Jésus a aimé plus que les autres, c’est Judas de Kérioth.
Leçon de l’Esprit Saint sur le Cœur immaculé de Marie
.


Le 16 mai 1947

Vendredi.

Jésus dit
:

« Veux-tu savoir quel est l’apôtre qui a le plus aimé? Jean. Jean, vraiment. Avant la Passion comme après. Avant la Pentecôte comme après. Lui et moi étions deux océans d’amour dont le premier était à peine inférieur à celui en qui il se déverse et à qui il s’unit.

Et quel est l’apôtre que j’ai le plus aimé? C’est Judas de Kérioth. N’ouvre pas des grands yeux, ne sursaute pas. C’est ainsi. J’ai aimé Judas de Kérioth plus que tous les autres. Je vais t’expliquer, tu comprendras.

Jean était le préféré. Chacun le sait. Et chacun sait la vérité. Il était bon, pur, fidèle. Il est évident qu’il allait s’attirer l’amour de Dieu et l’amour de l’Homme, autrement dit l’amour de Jésus Dieu et Homme.

Mais dis-moi : est-il plus difficile d’accomplir un acte qui exige un effort continuel et que nous savons d’avance être inutile, ou d’en accomplir un qui, au lieu de cela, est joie et repos? Le premier, n’est-ce pas? Et qui en retirera le plus de mérites?

Celui qui accomplit le premier ou le second? Le premier, dont le seul but est de faire son devoir jusqu’au bout sans espoir d’en obtenir une récompense, ou le second que chaque minute récompense amplement de ce que nous faisons? C’est le premier qui aura le plus de mérites.

Et encore: sais-tu quel est l’amour de la personne, poussée seulement par l’héroïsme de l’amour et du devoir envers Dieu et son frère, qui continue à s’occuper et à se préoccuper de venir en aide à son frère mauvais, pour le voir devenir bon et glorifier le Seigneur? Son amour est parfait. Un tel amour accomplit tout et pardonne tout, triomphe de tout dans le but parfait de faire ce qui plaît à Dieu. N’y parvient-il pas? Est-ce que c’est évident?

Est-il évident que Dieu sait qu’il n’y parvient pas? Peu importe. Il agit tout de même.

C’est là l’héroïsme du devoir accompli à la perfection. C’est aussi la preuve de la perfection des sentiments. Car si l’on n’aimait pas en Dieu une personne que l’on sait être délinquant, traître, une personne dont les sentiments pervers sont incorrigibles, on ne pourrait aimer ce délinquant.

Mais on lui porte cet amour sublime qui me gonflait le cœur sur la croix lorsque, au lieu de prier pour les justes, j'invoquais le pardon du Père sur mes assassins.

C’est l’amour que je veux voir en toi pour tous ceux qui te détestent... Si seulement tu savais à quel point cet amour que nous portons à ceux qui sont nos ennemis irréductibles — les personnes impossibles à convertir — opère des miracles ! Qu’ils soient directs, imputés à eux-mêmes comme le fut l’amour d’Etienne pour Saul, — amour qui lui obtient de me rencontrer sur la route de Damas —, ou indirects.

L’amour n’est jamais perdu. Tout acte d’amour, même le plus infime acte de cette monnaie, de ce levain, de ce baume qu’est l’amour, porte du fruit. Il est recueilli par les anges, connu de Dieu, il monte dans le trésor des cieux et, là, sert — oh, mystérieuses opérations de Dieu — à acquérir, faire croître, à soigner des âmes esclaves de Satan, des âmes statiques dans leur justice à peine esquissée, des âmes blessées et malades.

L’amour offert pour la conversion de nos bourreaux et demeuré sans fruit pour eux à cause de leur volonté perverse, apportera des fruits de grâce à d’autres âmes, inconnues sur la terre mais qui seront connues au ciel.

Pour en revenir à Judas, écoute encore. J’ai dit: "A celui qui a beaucoup aimé il sera beaucoup pardonné." C’est vrai et c’est juste. Plus l’on aime et plus on mérite le pardon de l’offensé. Mais aussi: ceux qui pardonnent plus montre qu’ils aiment beaucoup. Et ceux qui pardonnent toujours tout, toujours tout jusqu’à ce que vienne l’heure du jugement, ceux-là aiment, non pas beaucoup, mais totalement. C’est de cette manière que j’ai aimé Judas de Kérioth, totalement. J’ai aimé les autres aussi de cette manière, Jean en particulier. Mais ce n’était que justice de les aimer ainsi. Ils étaient bons malgré leurs défauts, et ils m’aimaient de toutes leurs forces.

Ces dernières étaient-elles petites, imparfaites? Elles le furent jusqu’à la fin, jusqu’à ce que l’Esprit Saint les renouvelle? Peu importe, c’étaient toutes leurs forces. Mais Judas! Mais Judas! Aimer Judas! Aimer totalement Judas dont je n’ignorais pas un seul méandre de son cœur ténébreux! L’aimer parce qu’il est dit: " Tu aimeras ton prochain comme toi-même"!

Vois-tu, mon âme, beaucoup répètent ce commandement, dans leurs homélies, du haut des chaires, des autels, dans les confessionnaux... et ils croient le comprendre pleinement parce qu’ils disent : "Aimer son prochain comme soi-même, voilà le second commandement. " Mais rares sont ceux qui font observer — et il y a peu de maîtres spirituels par rapport à la foule des ignorants dans ce domaine — un point essentiel de ce commande ment d’amour.

Le voici: il est dit: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même sans préciser: que ce dernier soit bon, mauvais, docile ou non, aimant ou pétri de haine. Non, il est dit: “Tu aimeras ton prochain", intégralement, qu’il soit bon ou mauvais, que cet amour soit joyeux ou douloureux. Mais tu l’aimeras toujours dans tout ce qu’il est.

Cet amour total pour ton prochain exige un esprit de miséricorde, une douceur, une humilité qui soient bien formés. Il est en effet difficile, oui, il est difficile de pouvoir aimer certaines personnes! Il faut être vraiment bien fondé dans la charité pour le pouvoir. Mais là encore, vous n’êtes pas sans modèle. Et votre modèle, le voici: c’est moi, Jésus! Imitez-moi et vous serez par faits comme je le veux pour votre joie éternelle

Dans l’Œuvre, j’ai amplement dévoilé le personnage de Judas, horrible, sombre, et ce n’est pas sans but. Il est certain que je n’ai eu aucun plaisir à décrire ce nœud de serpents infernaux! Mais je vous l’ai révélé parce que, ce faisant, j’ai montré comment les maîtres spirituels et même tous les chrétiens doivent se conduire à l’égard des nombreux Judas qui peuplent la terre, et que tout homme rencontre un jour ou l’autre pendant sa vie de mortel.

Je dis aux maîtres spirituels et à tous: "Imitez mon amour parfait et vous posséderez un amour pareil à celui de Jésus, votre Maître." »

Le même jour, à 21 h 30

Je reçois la vision et la compréhension de ce qu’est le Cœur immaculé de Marie.

Je vois un magnifique cœur pareil à une lune rayonnante, pareil à une perle lumineuse de la lumière de la lune. Nous avons l’habitude de voir des rayons d’or, des flammes d’or émaner du Cœur de Jésus, en forme d’auréole autour de son Cœur rouge.

Mais celui de Marie est tout de lumière. Une lumière paradisiaque! Plus blanche que l’hostie qui rayonne dans un ostensoir! Plus lumineuse que la lune qui brille dans le plus clair des cieux. Plus belle qu’une énorme perle! Tout de lumière! Quelle beauté...

Il brille là, au centre de sa poitrine très pure... Une blancheur qui brille dans la blancheur du corps glorifié de Notre-Dame de Fatima. Et puisque son éclat surpasse le pur éclat de la Vierge dans son ensemble, que chacun imagine ce qu’il doit être...

Puis l’Esprit Saint me donne la leçon suivante, et je comprends:

« C’est de ce cœur que proviennent les gouttes qui ont formé le Cœur du Verbe incarné. De cette blancheur devait provenir le sang nécessaire à la formation de l’embryon humain du Fils de Dieu, un sang très pur d’une source très pure. Cette pureté jaillit d’une source immaculée pour entourer de pureté l’âme créée pour le Verbe conçu par l’Amour avec la Pureté.

C’est aux battements d’étoile toute pure de ce cœur — qui fait mon délice — que se sont conformées les pulsations du Cœur divin. Imagine quelle absolue perfection de sentiments et de mouvements aura connu ce Cœur immaculé sur le rythme duquel — rythme de battements physiques du cœur, mais aussi moraux et spirituels — le Cœur du Fils conçu de la Vierge fut formé pour devenir le Cœur de l’Homme-Dieu.

Regarde, regarde, fais-en tes délices. Il n’est pas de plus belle lumière dans le paradis que celle-ci, après la nôtre. Il n’en est pas de plus douce. Non. Nous, les Trois glorieux, y trouvons notre joie, et les bienheureux la leur, tout comme les anges. Le paradis resplendit de cette lumière du Cœur immaculée de notre Marie. Cette lumière que tu dis indescriptible — elle est la voix et la joie du paradis — émane de ce sein, de ce Cœur de la Vierge éternelle.

Si seulement l’homme acceptait qu’elle se diffuse sur terre! Ce serait la seconde rédemption, le second pardon... le salut final! Ah, le pardon du monde! Le pardon accordé au monde par Marie! Mais le monde repousse la Mère qui l’enfanterait à la paix.

Aime, aime pour le monde entier. Alors la lumière du Cœur de Marie te pénètrera de la joie qui nous rend nous-mêmes bienheureux. »

Je suis dans l’allégresse à la vue du Cœur-Hostie rayonnant de Marie immaculée, dont la lumière intense et toute douce est celle d’une perle ardente..,

Cahiers de  1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Marie_12
Cœur Hostie rayonnant de Marie


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Dim 7 Aoû - 14:28

Chers Amis lecteurs  Smile

Je vous informe que le fil est interrompu à partir de demain Lundi  et reprendra le Mardi 16 Août

Que le Seigneur vous bénisse  sunny

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Anayel Dim 7 Aoû - 15:08

Et que Dieu te bénisse également, Maud ^^

Merci pour la dictée d'aujourd'hui ; j'ai beaucoup aimé les paroles de Jésus sur l'amour du prochain, même quand celui-ci est plus sur la voie du mal que celle du bien. D'une certaine manière, ça m'a fait penser aux terroristes d'aujourd'hui qui croient bien faire alors qu'ils sont plus prisonniers de Satan.

Il a dit de belles paroles, en tout cas, à bien garder dans notre coeur.
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Maria Valtorta Dictées de Jésus à Maria Valtorta : " Que Ma Joie soit en toi "

Message par Maud Mar 16 Aoû - 0:59

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_78

“Plus une âme est fille de Dieu, plus elle est prompte à suivre les conseils de l’Esprit Saint.″

Le 17 mai 1947

A 4h15.

L’appel divin me tire du sommeil pour cette brève leçon de l’Esprit Saint:

« Plus une âme est fille de Dieu selon la conception théologique de l’apôtre saint Paul (épître aux Romains 8,14), plus elle est prompte à suivre les conseils de l’Esprit Saint, qui ne suscite jamais chez les enfants de Dieu de désirs irréalisables (épître aux Galates 5,17) et prie en vous en criant "Père", avec la certitude que le Père sait ce que l’Amour veut en intercédant au nom des saints, c’est-à-dire selon ses désirs d’amour, afin que l’amour embrase la terre (Romains 8, 26-27 et Galates 4, 6).

L’âme fille de Dieu tient de son Père cette caractéristique divine: le zèle empressé et joyeux à faire le bien. La mesure de la filiation atteinte est indiquée par la promptitude avec laquelle l’âme met en œuvre les inspirations de Dieu, sans s’arrêter à examiner l’effort que celles-ci peuvent exiger à la créature humaine ou le risque inhérent qu’elles contiennent pour l’individu charnel.

Vraiment, l’âme qui est fille de Dieu ressemble déjà à un astre lancé dans l’immensité des espaces célestes pour aller occuper sa place et s’y fixer, c’est-à-dire en Dieu; et rien ne pourra arrêter sa course d’amour.

Que ma joie soit en toi. »


Cahiers de 1947 -  Dictées  de Jésus à Maria Valtorta


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" Que Ma Joie soit en toi "


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Mar 16 Aoû - 11:34

Je suis heureux de retrouver Notre-Seigneur et Ses enseignements si grands, transmis par son humble servante chaque jour.

Bon retour, @Maud. Smile
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Mar 16 Aoû - 12:38

J'ai cette rare joie, avec d'autres, de plus en plus nombreux, 
de voir louée la très humble servante de Jésus, par qui il nous a transmis la joie pure de mieux le connaitre.
Merci @Emmanuel!
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mar 16 Aoû - 14:02

Bonjour Emmanuel et Merci pour ton amical  signe de  Bienvenue  qui me touche   Smile

Je suis aussi contente de vous retrouver tous ainsi que journellement Maria Valtorta

Merci Sofoyal pour ton commentaire  Smile  

Amicalement


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus et les enfants ! "

Message par Maud Mer 17 Aoû - 1:16

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Très douce leçon sur l’innocence de l’enfance.

Le 22 mai 1947

On m’a apporté Maria-Christina [*149] à peine sortie de son bain, à moitié nue dans sa brassière d’enfant, et on l’a posée sur mon lit ; la petite gigotait et riait, tout heureuse...

Jésus me donne une douce leçon pendant que je regarde l’enfant (cinq mois) qui ne se soucie pas d’être nue... et il me fait observer que la souffrance de la pudeur, parfois aiguë jusqu’au martyre, est elle aussi une conséquence de la malice apparue avec le premier péché.

Si les parents de la petite fille avaient su que Jésus était penché sur sa petite fille, et qu’il souriait de ses grâces innocentes ! Jésus et les enfants ! C’est vraiment le Jésus serein, doux et juvénile que l’on peut contempler.

Quel papa Jésus aurait fait s’il avait pu devenir le père d’un petit être humain!

Je ne peux pas — je n’ai pas pu sur le moment, puisque je tenais la petite, et Jésus, au demeurant, me disait: "C’est une leçon pour toi toute seule"— mais je me souviendrai seulement de cela en résumé pour me rappeler toujours que "ce qui se produit avec Maria-Christina, innocente en raison de son âge et de la grâce surnaturelle, aurait été le lot tous les hommes" ; puis il me commente la profondeur cachée du chapitre 2, verset 25 de la Genèse.**

Spoiler:

(*149 ) Maria Cristina, fille des époux Mencarini, voisins de l’écrivain


Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Tu es comme le Rocher de l' Horeb "

Message par Maud Jeu 18 Aoû - 1:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_80


“Tu es comme le rocher de l’Horeb.″


Le 23 mai 1947

Jésus me dit:


« Tu es comme le rocher de l’Horeb — et tu dois le rester — qui retenait de l’eau au plus profond pour abreuver tout un peuple d’assoiffés qui se plaignaient du Seigneur, parce qu’ils se disaient abandonnés de lui. C’est ce qu’ils disent aujourd’hui encore.

La raison en est au contraire que le peuple, qui n’est plus bien guidé, ne suit plus les voies du Seigneur et ne me connaît plus. Tu es gardienne, et il te faut être aussi solide que le rocher pour protéger la source pure et miraculeuse que je t’ai confiée jusqu’à ce que vienne celui qui, guidé par l’Esprit Saint, t’appellera à ouvrir la voie vers la source.

Ouvre-toi alors.

"Quand?", demandes-tu?

Ah, les hommes ne sont pas Moïse, qui était obéissant et connaissait le Seigneur, le reconnaissait dans les paroles qu’il entendait !

Et je souffre du fait que les hommes ne soient pas des Moïse. »


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Moïse et la source du Rocher de l' Horeb


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Tout ce que Dieu a créé est bon "

Message par Maud Ven 19 Aoû - 1:16

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“Tout ce qui a été créé par Dieu est bon. Mais c’est toujours l’emploi désordonné qu’en fait l’homme qui le rend mauvais."


Le 30 mai 1947

J’étais en train de lire la phrase de l’Ecclésiastique 31, 35 , quand Jésus me dit:

"Tout ce qui a été créé par Dieu est bon, et Dieu l’a créé pour le réconfort de l’homme, Tout.
Mais c’est toujours l’emploi désordonné qu’en fait l’homme qui le rend mauvais.

Dieu voulait et veut toujours que vous soyez dans la joie. Mais la désobéissance à l’ordre autrement dit la concupiscence, remplacent la joie par l’ennui, la souffrance, la misère, la division des cœurs et des familles. Pour cette raison, une fois que le désordre s’était installé sur la terre et augmentait avec le temps, le Seigneur vous a donné la Loi. Est-ce que cela a été utile?

Non. Je me suis alors donné. Cela a-t-il été plus utile? Non. J’ai donné la Parole évangélique.
Cela a-t-il servi à quelque chose? Non.

Il est encore dit dans l’Ecclésiastique: "Celui qui hait la Loi n’est pas sage mais le faux observant est comme un vaisseau dans la tempête. L’homme sensé met sa confiance dans la Loi, la Loi est pour lui digne de foi comme un oracle."

Voici la raison de tout mal: il y a trop peu d’hommes sages; par conséquent, la raison donnée par Dieu à l’homme a beau ressembler à un vaisseau capable de porter l’homme du rivage terrestre au rivage céleste sur l’océan de ses jours sur terre, la plu part se heurtent aux écueils et sombrent misérablement.

Maintenant, prie. J’ai besoin de ta prière pour l’âme que je connais. Que la paix soit avec toi. »


Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Garder une simplicité de petit enfant "

Message par Maud Sam 20 Aoû - 1:26

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Leçon sur les Proverbes 25, 27.

Le 13 juin 1947

Leçon sur la phrase des Proverbes 25, 27:  ** « Celui qui scrute la majesté sera accablé par la gloire. »

Seigneur, je te remercie d’avoir choisi mon néant et je te prie de me garder dans ma simplicité d’enfant ignorant afin que je puisse toujours me rappeler ta majesté et la contempler sans que, par désir de scruter ta puissance, je ne sois accablée par ta majesté, si bonne et patiente pour les petits, si sévère envers les orgueilleux qui veulent s’élever et investiguer sur toi plus que tu ne le souhaites.

Père saint, garde-moi dans ta Lumière afin que je comprenne ta volonté, mais rends-moi aveugle et sotte, pauvre de tout, plutôt que de permettre que je devienne l’un de ces inquisiteurs de tes puissances qui te déplaisent tant.

**
Spoiler:
Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : "Le Royaume de Dieu est la Joie véritable"

Message par Maud Dim 21 Aoû - 1:38

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_83


L’écrivain souffre atrocement, mais savoure la grande joie de contempler le Royaume de Dieu.

Le 15 juin 1947

Mon état de santé est très grave et je souffre énormément depuis quelques jours. Les poumons et le cœur refusent de fonctionner, une fièvre élevée et permanente me brûle, une toux violente et sèche me brise la poitrine, j’ai des moments de suffocation et de douleurs atroces...

Eh bien, je suis dans la joie, dans cette grande joie que j'éprouve quand je souffre plus que de coutume. En effet, lorsque

je souffre comme ces derniers jours et que je suis entre la vie et la mort, l’Amour divin me fait savourer le miel des paroles sapientielles ou divines. Voilà, c’est ce que je savoure aujourd’hui.

Je lisais: "Le Règne de Dieu est au-dedans de vous." Mon Seigneur me fait lire cette seule phrase et me plonge immédiatement dans la contemplation de ce Royaume de Dieu qui est en moi. Aussitôt la joie — cette joie déjà paradisiaque des habitants du Royaume, de ceux qui possèdent le Royaume — m’enveloppe, me recouvre, me pénètre, me saisit.

Le Royaume de Dieu, me suis-je exclamée, c’est le royaume de la joie véritable !

Et je me suis mise à savourer cette joie puissante, forte, qui est "vitale" même pour une personne physiquement épuisée, tant elle apporte la perfection du ciel, cette perfection dont est exclu tout ce qui est douleur, faiblesse, faim, soif, sommeil, larmes; c’est pourquoi elle communique à celui qui la savoure, même au milieu des souffrances d’une maladie ou d’une agonie, un équilibre paisible, une joie, une volonté sereine de souffrir pour toujours plus posséder le Royaume en soi, ce Royaume que l’on obtient en faisant la volonté de Dieu.

Oui, c’est bien cela! C’est dit dans la grande prière:

"Notre Père, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite."

C’est cela: pour que vienne son Règne, il faut faire sa volonté telle qu’elle nous est présentée par ce Père d’amour, qui veut que ses enfants sanctifient son Nom, non par des vaines paroles de louanges, mais par les œuvres, afin qu’ensuite ils se sanctifient à leur tour grâce à elles et possèdent la joie parfaite.

Mon âme réfléchit à tout cela et elle éprouve une joie complète, bien que dans ma chair ainsi qu’en tout et en tous ceux qui m’entourent, tout soit source de douleur...

Mais la parole divine est du miel doux pour qui sait la savourer grâce à un don reçu de la bienveillance de Dieu.

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Le Royaume des Cieux


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Nous vous prenons sous notre protection "

Message par Maud Lun 22 Aoû - 1:27

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La joie sublime d’aujourd’hui...

Le 29 juin 1947

La joie sublime de ce jour...!


Leçon d’Azarias sur la mission de l’ange gardien.

Le 16 juillet 1947


Saint Azarias dit:

« Les gens s’imaginent que la mission de l’ange gardien cesse à la mort de son protégé.

Or il n’en va pas toujours ainsi. Elle s’arrête, et c’est logique, à la mort du pécheur impénitent, à l’immense douleur de l’ange gardien de la personne qui ne se repent pas.

Mais elle se transfigure en gloire joyeuse et éternelle à la mort d’un saint qui passe de la terre au paradis sans halte au purgatoire.

Et elle continue telle quelle, sous la forme d’une protection qui intercède et aime celui qui lui est confié, pour ceux qui passent de la terre au purgatoire pour y expier et se purifier.

Nous, les anges gardiens, prions alors pour vous avec amour devant le trône de Dieu et, en union à ces prières d’amour, nous lui présentons les intercessions de vos parents et amis sur terre.

Ah, je ne puis dire à quel point le lien qui nous unit encore à vous, qui vous purifiez, est vif, actif et doux. Nous ressemblons à ces mères qui guettent le retour à la bonne santé d’un enfant convalescent, ou à ces épouses qui comptent les jours qui les séparent de leur réunion à leur époux prisonnier.

Pas un instant nous ne cessons d’observer la justice divine, aimante, et vos âmes qui s’épurent au milieu des feux de l’amour. Et nous jubilons lorsque nous voyons l’Amour s’apaiser à votre égard, et que vous devenez de plus en plus dignes de son Royaume.

Et quand la Lumière nous ordonne : "Va l’en sortir pour l’amener ici″, nous nous précipitons à la vitesse de l’éclair pour apporter au purgatoire un instant de paradis, qui est foi, espérance, réconfort, à ceux qui y restent pour expier ; nous serrons contre nous l’âme aimée pour laquelle nous avons agi et souffert, et nous remontons en sa compagnie en lui enseignant l’hosanna paradisiaque

Les deux moments les plus doux de la mission des anges gardiens sont, d’une part, celui où l’Amour nous dit: "Descends, car un nouvel homme est engendré et il te faut le garder comme un joyau qui m’appartient", et d’autre part quand nous pouvons monter avec vous au ciel. Mais le second est supérieur au premier. Les autres moments de joie tiennent à vos victoires sur le monde, la chair et le démon.

Mais de même que nous tremblons devant votre fragilité dès que nous vous prenons sous notre protection, nous vibrons de joie à chacune de vos victoires, car l’Ennemi du Bien veille à tenter d’abattre ce que l’esprit construit. C’est pourquoi l’instant où nous entrons avec vous au ciel est joyeux, d’une joie parfaite, car plus rien ne saurait détruire ce qui est désormais achevé.

Maintenant, mon âme, je réponds à ton interrogation intérieure: tu désires savoir si Dieu est content qu’il y ait un autre ange gardien chez toi. Tu ne nous poses jamais aucune question mais tu gardes ouverte ton âme sur laquelle ton désir écrit parfois ses plus fortes interrogations à ton insu, sans ta volonté, retenue de questionner par le respect digne que trop peu témoignent à l’égard du surnaturel qui se penche sur vous: mais sache qu’il est doux de répondre à des gens comme toi et d’apporter quelque réconfort à ton âme chère à Dieu et tourmentée par les hommes

Oui, Dieu est content. Il l’est parce qu’il se trouve dans ta maison un ange heureux de veiller sur une âme à peine créée, un joyau de Dieu, et content parce que Jésus est celui qui aimait tant les petits enfants... Le reste, je le dis à ton âme, et cela restera entre nous comme un secret si beau qu’il est inutile de le révéler au monde, qui ne sait pas comprendre les joies de Dieu et des âmes de Dieu. »


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L' Ange Azarias


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Je suis toujours ton Dieu d' Amour "

Message par Maud Mar 23 Aoû - 1:11

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Parole de réconfort de Jésus

Le 24 juillet 1947

Jésus dit:

"Les paroles de l’Amour sont toujours une invitation à l’amour, qu’elles soient douces et gratifiantes, ou sévères. Car l’Amour tend à s’unir à ses créatures; c’est pourquoi, tout en rabrouant, il ne cesse de vous inviter à venir à lui pour être par donnés, ou à vous fondre en lui pour devenir bienheureux.

Ceux qui prétendent que Dieu est terrible ne le connaissent pas — et si c’est le cas, ils sont encore pardonnables — ou ils mentent bien qu’ils le connaissent, et dans ce cas ils sont impardonnables: de manière sacrilège, ils enlèvent en effet à Dieu sa couronne la plus divine, celle de l’Amour qui comprend et pardonne; ils sont encore impardonnables parce qu’ils enlèvent à leur prochain la force qui le sauve, celle de la confiance en l’Amour très miséricordieux.

Quand j'entends quelqu’un, fût-il prêtre, tonner contre une âme: "Dieu n’est pas content de toi, Dieu te condamne" et ainsi de suite, j'éprouve la même douleur que lorsque, en Palestine j'étais renié par mes ennemis pour ce que j’étais, et je dois faire un effort de miséricorde pour ne pas condamner celui qui condamne son prochain et nie ma miséricorde infinie et patiente.

Sois en paix. Je suis toujours ton Dieu d’amour. »

Note personnelle: je repensais à part moi à la dernière lettre du Père Migliorini et à certaines de ses expressions à mon sujet... Jésus me réconforte ainsi et efface l’effet de certaines expressions du Père Migliorini qui, pour faire taire ma langue dont les paroles sincères sont dures à entendre pour lui — car je lui reproche nombre de ses actes — veut m’effrayer en me menaçant du courroux de Dieu.  Voilà comment Jésus me console.)

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Au Calvaire , Jésus fut Prêtre et Victime"

Message par Maud Mer 24 Aoû - 1:34

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Leçon de Jésus: "Quel fut le prêtre, au Calvaire?"


Le 27 juillet 1947

A 11 h 30 (alors que j’écoute la messe radiodiffusée de Sainte-Marie-des-Anges, à Rome).

A peine la messe a-t-elle commencé que Jésus dit:
« Une leçon, une grande leçon, ma Maria.

Voici! Regarde... » (Le sommet du Calvaire m’apparaît, jaune et dépouillé, avec la croix dressée portant la Victime, Marie et saint Jean à ses pieds. Plus bas, Jérusalem dans le soleil. Sur le Calvaire, la foule qui insulte...)

« Observe, mon âme tant aimée, que je ne me lasse jamais d’enseigner, car je désire que tu connaisses tout de moi, autant qu’il est permis à une créature encore sur terre. Je veux que tu arrives à moi en étant instruite à mon sujet. Je veux en effet que tu connaisses Dieu avant que la mort ne t’emporte au Royaume de l’intelligence et de la connaissance.

Observe, mon âme: quel fut le prêtre, au Calvaire? On dit:

« Jésus fut Prêtre et Victime ». C’est exact. Moi seul pouvais être prêtre pour moi-même, par ma volonté d’offrande, pour accomplir la volonté de mon Père. Aucune force humaine n’aurait pu me sacrifier, moi qui suis Dieu, si moi, Dieu, je n’avais voulu ce sacrifice.

Mais outre ce Prêtre spirituel — en réalité invisible pour le monde puisque j’avais alors l’aspect d’un prisonnier coupable et non d’un prêtre libre —, outre cette qualité mystique et incorporelle de Prêtre pour moi-même que seuls ma Mère et quelques rares autres âmes comprenaient, il y avait la personnalité bien réelle des prêtres qui sacrifiaient l’Agneau.

Or qui étaient-ils? Jean, peut-être? Ou l’un des disciples restés fidèles? Peut-être l’un des rares justes d’Israël? Non.

Mes immolateurs — autrement dit les prêtres du rite perpétuel qui commençait, du rite saint d’adoration et d’intercession, du rite eucharistique et propitiatoire — étaient les juifs pécheurs, les faux prêtres, les pharisiens avides, les saducéens et les hérodiens pleins de haine et de la triple concupiscence, rebelles à Dieu, à l’Amour et à l’amour du prochain. Mes immolateurs étaient les Romains, du gouverneur aux légionnaires. Ce sont les pécheurs de mon peuple et les païens qui offraient l’Innocent divin et l’immolaient.

Pourquoi cela? N’était-ce pas inconvenant? Non, ce ne l’était pas. Cet événement n’était-il pas symbolique? Si, il l’était.

J’étais venu pour les grands malades, pour ceux qui étaient spirituellement imbéciles, sourds ou lépreux. Or qui va à la source du salut, la recherche, la fait jaillir et s’y plonge? Les personnes en bonne santé ? Non, les malades.

J’étais venu pour les juifs et les païens, tous malades. Et ils accomplissaient le rite, eux, les malades, symbole de mon peuple universel qui allait recevoir vie et santé en se greffant sur moi, en buvant l’eau de vie éternelle qui jaillissait de moi, en se nourrissant de moi, le Pain de vie éternelle; ils accomplissaient le rite, par l’obéissance obtuse du sujet romain aux lois de Rome, et par l’acharnement furieux du Temple et de la Synagogue. Ils servaient Dieu en croyant servir leurs propres intérêts ou ceux de l’empereur.

Et puisque Dieu préférait l’obéissance des soldats aux ordres de Rome — autrement dit l’altruisme pour le bien de la patrie — à l’obéissance des Israélites à leur égoïsme personnel, la lumière a pénétré sous la double cuirasse des boucliers et du paganisme et, faisant fondre le granit des cœurs païens, il le changea en terrain de Dieu. En revanche, elle n’a pas pénétré sous les vêtements légers des prêtres et des pharisiens, car ces vêtements recouvraient la cuirasse impénétrable de la haine et de l’égoïsme. Mais les prêtres furent juifs et païens.

Il en va de même de nos jours... Il faut prier pour eux, pour les païens et pour les prêtres d’aujourd’hui, afin que les païens actuels connaissent le sort heureux des païens d’alors, et afin que les prêtres actuels ne connaissent pas celui des prêtres d’alors. Que tous me fassent des offrandes, mais qu’elles soient fécondes pour leur âme, comme mon amour l’exige.

Mon âme, par ce mot de "prêtres" je ne vise pas seulement ceux qui ont reçu le caractère sacerdotal, mais tous les catholiques.

Des catholiques en qui le sacerdoce est la meilleure part— au moins de nom et en raison du caractère qu’ils ont reçu par le sacrement de l’ordre —, mais aussi des fidèles, ces soldats aux ordres des chefs de mon Peuple que sont précisément les prêtres, de mon Vicaire au dernier prêtre perdu en terre de mission, inconnu, pauvre, seul, persécuté, mais surtout inconnu, oublié du monde, mais pas de moi qui me penche sur lui pour remplir sa solitude, restaurer ses forces, le revêtir déjà des vêtements des serviteurs-rois de l’Amour Roi.

La messe est terminée, Maria. Contemple-moi encore sur ma croix, et contemple Marie, ma Mère et la tienne, ainsi que Jean, ton frère. Nous t’aimons. Et nous voulons que tu sois un cierge allumé sur ce véritable autel qu’est le Golgotha.

Mais, mon cierge qui brûles et te consumes, ne reste pas seulement là où tu es à brûler au pied de la croix; viens, monte ici, sur mon cœur ouvert, pour être enflammée plus encore et rafraîchie en même temps, pour que nous apaisions les flammes de la haine du monde qui ne te comprend pas et ne t’aime pas, tout comme ce fut le cas à mon égard. Viens, brûle, bois. Surtout, aime-moi, toujours plus. Toi et moi. Nous seuls, moi tout à toi, toi tout à moi. Viens... "

Jésus s’adressait à moi du haut de la croix. Mais, à la fin de son discours, c’était un visage lumineux de Jésus déjà transfiguré dans la gloire qui apaisait ma peine initiale à la vue de son visage torturé et de la souffrance de Marie et de Jean. Lorsque je fus dans la joie de son étreinte, il acheva:

« Tu ajouteras ceci: une fois de plus, cette vision enseigne que la Puissance de Dieu sait même se servir de personnes et de choses moins méritantes à bonne fin, et que la Sagesse de Dieu peut transformer des personnes et des choses mesquines — si ce n'est plus, parfois — et en faire ses instruments pour atteindre un but de grâce, qu’ils aient en eux une inclination au Bien, comme les apôtres, ou un esprit ennemi du Bien véritable, comme Saul de Tarse.

En ce qui concerne ces derniers, il suffit qu’au toucher de la grâce réponde la docilité du cœur. Et je vous avertis une fois encore: ne demandez jamais à Dieu la raison de certains de ses actes (tels qu’appeler des pécheurs et des païens à devenir prêtres du sacrifice du Fils de Dieu) et ne jugez pas les instruments de Dieu sur les apparences, car le plus petit d’entre les hommes peut être élevé à devenir le "plus grand" des serviteurs de Dieu, si je le veux et s’il adhère humblement à ma volonté."


Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Jysus_25


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Les Anges voient l' esprit de notre action "

Message par Maud Jeu 25 Aoû - 1:41

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_88

Consolations de saint Laurent...

Le 10 août 1947

Consolations de saint Laurent...

Nouvelle leçon d’Azarias sur la mission des anges gardiens.

Le 20 août 1947

Saint Azarias reprend ses explications sur les anges gardiens (l’autre leçon date du 16 juillet 1947).

« Une autre action de l’ange gardien est d’être constamment et merveilleusement actif auprès de Dieu, dont il écoute les ordres, à qui il offre les bonnes actions de son protégé, en présente et en appuie les prières, et auprès de qui il intercède dans ses peines.

Il agit de même auprès de l’homme auquel il sert surnaturellement de maître qui le mène sur le droit chemin, sans relâche, par toutes sortes d’inspirations, de lumières, et d’attraits pour Dieu.

Nos feux, qui sont les feux de l’Amour qui nous a créés et nous pénètre de ses flammes, nous les faisons converger vers nos protégés, à l’instar du soleil sur la motte de terre qui renferme la semence pour la réchauffer et la faire germer, puis sur la plante pour la fortifier et en faire une tige et une plante robustes. Par nos feux, nous vous consolons, réchauffons, fortifions, éclairons, enseignons et attirons vers le Seigneur.

Si toutefois le froid glacé de l’âme et sa dureté obstinée l’empêchent de se laisser pénétrer et vaincre, si l’harmonie pleine d’amour de nos enseignements est fuie, au lieu d’être accueillie, pour suivre l’assourdissante musique infernale qui étourdit et rend fou, nous n’en sommes pas responsables. Mais nous éprouvons la douleur de l’échec de notre action d’amour sur l’âme que nous aimons de tout notre être, après Dieu.

Nous nous tenons donc constamment auprès de notre protégé, qu’il soit saint ou pécheur. De l’infusion de l’âme dans sa chair à leur séparation, nous restons aux côtés de l’être humain que le Très-Haut nous a confié. La pensée que chacun a un ange gardien auprès de lui devrait vous aider à aimer votre prochain, à le supporter, à l’accueillir avec amour, avec respect, si ce n’est pour lui-même, du moins pour l’Azarias invisible qui est avec lui et qui, en tant qu’ange, mérite respect et amour

Si vous pensiez que, outre l’œil omniprésent de Dieu, deux esprits angéliques président à chacun de vos actes envers votre prochain et l’observent, se réjouissent ou souffrent de ce que vous faites, comme vous seriez meilleurs à son égard!

Réfléchissez: vous accueillez quelqu’un, vous l’honorez ou bien vous l’humiliez, vous l’aidez ou vous le repoussez, vous péchez avec lui ou vous le tirez du péché, vous êtes instruits par lui ou vous l’instruisez, vous lui faites du bien ou il vous en fait... or deux anges sont présents, le vôtre et le sien, qui voient non seulement vos actes visibles mais la vérité de votre action, en d’autres termes si vous agissez avec un amour véritable ou feint, avec hargne ou calcul, et ainsi de suite.

Faites-vous l’aumône? Deux anges voient dans quel esprit vous agissez. Ne la faites-vous pas? Les deux anges voient la véritable raison de votre attitude.

Que vous offriez l’hospitalité à un pèlerin ou que vous le repoussiez, les deux anges voient ce qui est spirituellement vrai dans votre acte.

Vous visitez un malade? Vous conseillez une personne qui doute? Vous réconfortez un affligé? Vous honorez un défunt? Vous rappelez un égaré à la justice? Vous venez au secours d’un nécessiteux?

Deux anges sont les témoins de chacun de vos actes de miséricorde: le vôtre et celui de la personne qui reçoit votre miséricorde ou se la voit refuser.

Quelqu’un vient-il vous trouver ou vous importuner? Pensez toujours que vous ne le recevez pas lui seul, mais aussi son ange gardien. Faites donc toujours preuve de charité. Car même un délinquant a son ange gardien, qui ne devient pas délinquant si son protégé l’est.

Accueillez donc tout le monde avec amour, qui que ce soit, même si ce doit être un amour prudent et réservé, sur la défensive, ou bien un amour sévère pour faire comprendre à votre prochain qui vous rend visite que sa conduite est répréhensible et vous peine, et qu’il doit en changer, moins pour vous plaire que pour plaire à Dieu.

Accueillez avec amour. Car si vous repoussez une personne antipathique ou indésirable, importune à ce moment précis, ou que vous savez être perfide, vous repoussez aussi l’hôte invisible mais saint qui l’accompagne et qui devrait vous rendre tout visiteur agréable, puisque toute personne qui entre chez vous apporte dans vos murs ou auprès de vous son ange gardien.

Devez-vous vivre auprès de quelqu’un qui vous déplaît ?

Avant tout, ne jugez pas. Vous ne savez pas juger.

Il est rarissime que l’homme juge avec justice. Mais même quand vous portez un juste jugement, fondé sur des éléments positifs examinés sans préjugés ni acrimonies humaines, ne manquez pas à la charité envers votre prochain, car vous en feriez autant envers son ange gardien.

Si vous saviez penser de cette manière, il vous serait bien plus facile de dépasser antipathies et rancœurs et aimer, aimer accomplir les œuvres qui permettront au Seigneur et Juge de vous dire:

"Viens à ma droite, car tu es béni."

Allons, un petit effort, une réflexion constante de tous les instants, celle-ci: voir, avec l’œil de la foi, l’ange gardien qui se trouve aux côtés de tout homme, et toujours agir comme si chacun de vos actes s’adressait à l’ange de Dieu qui témoignera devant Dieu.

Je vous l’assure, l’ange gardien de chacun, uni au vôtre, dira: "Très-Haut, celui-ci a toujours été fidèle à la charité, il t’a aimé à travers les autres, il a aimé le monde surnaturel à travers les créatures et, en raison de cet amour spirituel, il a supporté les offenses, pardonné, fait preuve de miséricorde envers tous, imitant en cela ton Fils bien-aimé dont le regard humain, même s’il se portait sur ses ennemis, voyait auprès d’eux, à l’aide de son esprit très saint, leurs anges affligés; il les honorait et les aidait dans leurs efforts pour convertir les hommes, afin de te glorifier par eux, toi, le Très-Haut, en sauvant du Mal le plus possible de créatures."

Toi qui te réjouis de ce que le Seigneur, à sa venue ici, trouve un ange de plus qui l’adore, je veux que, tout comme tu crois à la présence de l’ange de l’enfant à naître, tu croies à mes paroles et que tu te comportes comme je te l’ai dit avec ceux qui viennent te voir ou avec qui tu as des contacts de toutes sortes, en pensant à leur ange gardien pour surmonter fatigues et indignations, et en aimant chacun avec justice pour plaire à Dieu et honorer l’ange gardien en l’aidant

Médite, mon âme, à la manière dont le Seigneur vous honore et comme nous, tes anges, vous honorons, à la manière dont nous vous permettons de nous aider — lui, Dieu, et nous, ses ministres spirituels — par un mot capable de remettre l’un de vos semblables sur la bonne voie et surtout par l’exemple d’une conduite ferme dans le bien.

Ferme, c’est-à-dire qui ne se plie pas à toutes sortes d’indulgences et de compromis pour éviter de perdre l’amitié d’un homme, mais qui se soucie uniquement de ne pas perdre celle de Dieu et de ses anges.

Il sera parfois pénible de devoir se montrer sévère pour que la gloire de Dieu et ses volontés ne soient pas piétinées par un homme. Cela entraînera peut-être des impolitesses ou des froideurs. Ne t’en préoccupe pas.

Aide l’ange gardien de ton prochain et tu le retrouveras lui aussi au ciel. »

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Jeu 25 Aoû - 2:17

Cette dernière leçon est très précieuse, lumineuse. L'humanité a tant besoin d'apprendre et de vivre ces enseignements du Ciel!
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 25 Aoû - 14:18

Emmanuel je te remercie pour ton appréciation  qui est aussi  précieuse   Approuve   et  lumineuse    sunny

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Anayel Jeu 25 Aoû - 16:32

Merci Maud, j'ai beaucoup aimé les deux dictées d'Azarias, et j'y ai même pensé au cours de la journée d'aujourd'hui quand je rencontrais des étudiants ^^ C'est le genre de récit qui t'aide vraiment à progresser si tu essaies vraiment de bien faire dans la foi en Jésus et les petits instants de tous les jours.

Et merci aussi pour ces Cahiers en eux-mêmes, ce sont des petits joyaux à vraiment conserver dans son coeur ^^
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Jeu 25 Aoû - 16:59

Merci Anayel et surtout remercions  Jésus par Maria Valtorta qui nous fait vivre de si beaux moments   sunny


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " Pardonne , tu deviendras Fille du Trés haut"

Message par Maud Ven 26 Aoû - 0:37

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 10 Maria_89

“La vengeance de Dieu, c’est le pardon."

Le 29 août 1947
A 19 h.


Jésus dit:

"La vengeance de Dieu, c’est le pardon"

Du haut de la croix, j'aurais pu foudroyer les coupables. Les éclairs striaient le ciel et j'aurais fort bien pu les diriger sur la foule assemblée qui m’insultait. J’aurais encore pu me venger de quelque autre manière.

J’étais toujours Dieu. Mais je n’ai jamais été autant Dieu qu’en utilisant le pardon pour unique vengeance.

Si j’avais puni ceux qui m’offensaient, j’aurais été un homme puissant, rien qu’un homme qui peut, avec la faveur de Dieu, se servir des forces cosmiques elles-mêmes pour terrifier ses ennemis.

L’histoire de mon peuple est remplie de tels épisodes provoqués par des patriarches et des prophètes — toujours par des justes.

Mais en me vengeant par le pardon, j'ai été Dieu, autrement dit un être surnaturel, d’autant plus au-dessus des hommes que j’ai su me servir de la vengeance que l’homme n’utilise pas: le pardon.

Et je vous l’ai enseigné, à vous mes disciples, pour que les disciples du Christ, les vrais disciples du Christ, c’est-à-dire les saints, deviennent, comme il est dit, "enfants de Dieu, dieux, héritiers du Royaume de Dieu".

Maria, pardonne. Ceux qui te font souffrir ne savent pas ce qu’ils font. Ils ne le savent pas.

Pardonne, pour devenir fille du Très-Haut, mon reflet, ma sœur. Que ma paix soit ton baume. »

Cela me réconforte des mauvais comportements de mes proches

Cahiers de 1947 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Dieu pardonne


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Ven 26 Aoû - 16:28

Quel admirable passage:" la vengeance de Dieu, c'est le pardon."Gloire à toi Seigneu
A méditer ad vitam aeternam! cheers
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