Arrivée avec Notre-Dame, à la suite de l’adorable Victime, sur la montagne du Sacrifice, considérez ce pauvre Jésus, qui, n’ayant qu’une robe faite des mains sacrées de sa sainte Mère, s’en voit insolemment dépouillé par les soldats qui la jouent au sort.
Mon âme, c’est aujourd’hui qu’il faut apprendre de cet adorable Maître à aimer la pauvreté, le mépris et la souffrance. Vierge Sainte ! à vous encore de me répéter cette divine et salutaire leçon ; et moi, derechef, je prendrai la hardiesse de dire à mon Sauveur : « Votre fille criminelle se présente à vous, ô mon Jésus ! pour cueillir les fruits de votre Rédemption ; car vous êtes l’Homme-Dieu, abîme de charité et de mérite, qui payez de votre pauvreté toutes nos dettes, couvrez l’horreur de notre nudité par votre robe, et guérissez nos langueurs par vos plaies. »
(avec l'Année salésienne)