Bonjour à tous,
Je vous dépose une petite réflexion suite à l’Evangile de l’Ascension.
C’est surtout le discours de Jésus qui m’intéresse et les signes de ses disciples à travers le monde.
Le Christ affirme donc que ses fidèles feront des prodiges : ils expulseront les démons, ils parleront un langage nouveau (et je ne pense pas seulement qu’ils sauront parler d’autres langues ; pour moi, ils apprendront aussi aux hommes le langage de l’amour et le langage du pardon). Aucun poison ne saura également leur faire du mal, et enfin, ils réaliseront des miracles et guériront les malades.
Voilà, c’est l’Evangile.
Je m’arrêterai sur deux points : les miracles sensibles et les premiers chrétiens.
Je me suis dit, en écoutant ce texte à la Messe, que si Jésus nous faisait le même discours aujourd’hui, on le regarderait certainement comme un fou.
On ne douterait certainement pas de Lui, non. Jésus est Dieu, donc tout lui est soumis. Mais que nous, nous réalisions des miracles ? Dans notre société moderne et sécularisée ? Allons donc, dirait l’homme d’aujourd’hui ! Qu’est-ce qu’on inventerait là !
Pourtant, quand je vois les premiers chrétiens de l’Eglise, quand je vois l’évangélisation du monde d’il y a deux mille ans, là, nos frères d’alors auraient dit : « Tout est possible, car c’est Jésus qui nous l’a dit. Lui, le Verbe divin, La Lumière du monde et la Vérité même, ne peut nous mentir. Donc nous croyons et nous pensons que nous pourrons faire tous ces miracles, pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».
Et ils l’auraient fait, parce qu’ils avaient une foi ardente, un courage héroïque, une paix profonde. Ils avaient Dieu avec eux. Donc pourquoi douter de sa Parole ?
Après deux mille ans, le monde a moins besoin de signes sensibles, parce qu’il a derrière lui vingt siècles de prodiges, de saints, d’interventions divines qui montrent grandeur et la beauté de l’Amour. Le christianisme a rayonné par ses œuvres littéraires, morales, spirituelles. Cela devrait être suffisant pour convaincre la société de se convertir, si elle faisait un véritable discernement sur son passé, sur ses fautes et ses erreurs.
Elle ne le fait pas et elle ne croit pas davantage. De même, à l’heure d’aujourd’hui, les miracles semblent inexistants – je dis bien « semblent » parce que l’Esprit Saint ne cesse jamais d’agir ici-bas. Ce silence apparent est-il de la faute du Seigneur ? Non, ça ne l’est même pas du tout, puisque sa Puissance ne s’est pas amoindrie d’un iota depuis la Création du monde. Si Dieu le voulait, il pourrait guérir tous ses enfants en un instant, en un clignement de paupières, et ceux-ci n’auraient pas le temps de comprendre ce qu’il se passe en leur âme et en leur corps.
Mais puisque l’homme n’a pas la foi, ou l’a difficilement, avec quelques imperfections en son âme, il n’arrive plus à trouver Dieu et cette espérance qui lui permette d’obtenir le miracle.
C’est pourquoi les chrétiens de ce temps doivent rayonner, non pas tant par des miracles sensibles et des faits extraordinaires, mais par leur lumière intérieure, leur amour, leur douceur, leur paix. C’est ainsi qu’ils conduiront les âmes à Dieu, car le monde se perd en n’appelant plus son Père, en se détournant de l’enseignement du Fils et en ignorant les divines inspirations de l’Esprit.
Que chacun soit Lumière puisque Dieu est Lumière.
Que chacun soit la Paix puisque Jésus est le Prince de la Paix.
Que chacun soit Amour, puisque la Trinité Sainte – le Père, le Fils et l’Esprit - est Amour.
Pour le monde, être un ange spirituel dans la chair pourra sembler inutile ; pourtant, c’est ce qu’étaient les premiers chrétiens il y a deux mille ans, véritables hérauts du Christ dont on peut prendre exemple encore maintenant.
Aujourd’hui, ils semblent être des fables, des histoires éloignées qui ne concernent plus personne, mais l’œuvre de Maria Valtorta permet véritablement de les redécouvrir et d’avoir un aperçu de leur héroïsme. A tel point que, quand on lit les exploits et le martyre de ces bienheureux, on en reste ébahi et on demande au Seigneur de susciter encore de tels saints sur la Terre.
Dans l’œuvre de Maria Valtorta, quel bel exemple ne nous donne pas sainte Agnès, Cécile et Valérien, Marie et Flore de Cordoue, Martine, et tant d’autres ! Et qu’est-ce que les martyrs donnent un témoignage poignant de leur amour, par le sang qu’ils ont versé dans l’arène des Romains !
Aujourd’hui, le monde est profondément endormi dans le matérialisme, et pourtant, si le chrétien avait la foi, la Terre pourrait encore connaître ces miracles vivants du Seigneur. Et quand je parle de miracles, je ne parle pas tant à des faits extraordinaires ou à des guérisons visibles et sensibles. Les saints ne brillaient pas tant pour les prodiges qu’ils réalisaient, mais pour leur pureté intérieure, leur sagesse et leur pardon, signe le plus éclatant de leur amour fraternel et de leur appartenance au Christ.
Le monde pourrait encore connaître ces saints, qui étaient des manifestations vivantes de l’Evangile, si les hommes étaient absolus dans notre amour, sans « mais » et sans « si ».
D’ailleurs, quand, dans l’Oeuvre, Jésus nous dit : « Revenez aux temps des catacombes », je crois qu’il le dit avant tout à nous, chrétiens qui le connaissons et qui n’ignorons pas son enseignement.
Maintenant, la conversion se fait jour après jour, et c’est par les petits actes du quotidien que nous pourrons plaire au Seigneur et avancer dans la voie étroite de la sainteté.
Mais c’est des efforts que l’on doit faire sans se décourager, jusqu’à ce qu’on soit appelé à la vie éternelle
Je vous dépose une petite réflexion suite à l’Evangile de l’Ascension.
C’est surtout le discours de Jésus qui m’intéresse et les signes de ses disciples à travers le monde.
Evangile de saint Marc 16, 15-20
15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.
16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;
18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
19 Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.
20 Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.
Le Christ affirme donc que ses fidèles feront des prodiges : ils expulseront les démons, ils parleront un langage nouveau (et je ne pense pas seulement qu’ils sauront parler d’autres langues ; pour moi, ils apprendront aussi aux hommes le langage de l’amour et le langage du pardon). Aucun poison ne saura également leur faire du mal, et enfin, ils réaliseront des miracles et guériront les malades.
Voilà, c’est l’Evangile.
Je m’arrêterai sur deux points : les miracles sensibles et les premiers chrétiens.
Je me suis dit, en écoutant ce texte à la Messe, que si Jésus nous faisait le même discours aujourd’hui, on le regarderait certainement comme un fou.
On ne douterait certainement pas de Lui, non. Jésus est Dieu, donc tout lui est soumis. Mais que nous, nous réalisions des miracles ? Dans notre société moderne et sécularisée ? Allons donc, dirait l’homme d’aujourd’hui ! Qu’est-ce qu’on inventerait là !
Pourtant, quand je vois les premiers chrétiens de l’Eglise, quand je vois l’évangélisation du monde d’il y a deux mille ans, là, nos frères d’alors auraient dit : « Tout est possible, car c’est Jésus qui nous l’a dit. Lui, le Verbe divin, La Lumière du monde et la Vérité même, ne peut nous mentir. Donc nous croyons et nous pensons que nous pourrons faire tous ces miracles, pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».
Et ils l’auraient fait, parce qu’ils avaient une foi ardente, un courage héroïque, une paix profonde. Ils avaient Dieu avec eux. Donc pourquoi douter de sa Parole ?
Après deux mille ans, le monde a moins besoin de signes sensibles, parce qu’il a derrière lui vingt siècles de prodiges, de saints, d’interventions divines qui montrent grandeur et la beauté de l’Amour. Le christianisme a rayonné par ses œuvres littéraires, morales, spirituelles. Cela devrait être suffisant pour convaincre la société de se convertir, si elle faisait un véritable discernement sur son passé, sur ses fautes et ses erreurs.
Elle ne le fait pas et elle ne croit pas davantage. De même, à l’heure d’aujourd’hui, les miracles semblent inexistants – je dis bien « semblent » parce que l’Esprit Saint ne cesse jamais d’agir ici-bas. Ce silence apparent est-il de la faute du Seigneur ? Non, ça ne l’est même pas du tout, puisque sa Puissance ne s’est pas amoindrie d’un iota depuis la Création du monde. Si Dieu le voulait, il pourrait guérir tous ses enfants en un instant, en un clignement de paupières, et ceux-ci n’auraient pas le temps de comprendre ce qu’il se passe en leur âme et en leur corps.
Mais puisque l’homme n’a pas la foi, ou l’a difficilement, avec quelques imperfections en son âme, il n’arrive plus à trouver Dieu et cette espérance qui lui permette d’obtenir le miracle.
C’est pourquoi les chrétiens de ce temps doivent rayonner, non pas tant par des miracles sensibles et des faits extraordinaires, mais par leur lumière intérieure, leur amour, leur douceur, leur paix. C’est ainsi qu’ils conduiront les âmes à Dieu, car le monde se perd en n’appelant plus son Père, en se détournant de l’enseignement du Fils et en ignorant les divines inspirations de l’Esprit.
Que chacun soit Lumière puisque Dieu est Lumière.
Que chacun soit la Paix puisque Jésus est le Prince de la Paix.
Que chacun soit Amour, puisque la Trinité Sainte – le Père, le Fils et l’Esprit - est Amour.
Pour le monde, être un ange spirituel dans la chair pourra sembler inutile ; pourtant, c’est ce qu’étaient les premiers chrétiens il y a deux mille ans, véritables hérauts du Christ dont on peut prendre exemple encore maintenant.
Aujourd’hui, ils semblent être des fables, des histoires éloignées qui ne concernent plus personne, mais l’œuvre de Maria Valtorta permet véritablement de les redécouvrir et d’avoir un aperçu de leur héroïsme. A tel point que, quand on lit les exploits et le martyre de ces bienheureux, on en reste ébahi et on demande au Seigneur de susciter encore de tels saints sur la Terre.
Dans l’œuvre de Maria Valtorta, quel bel exemple ne nous donne pas sainte Agnès, Cécile et Valérien, Marie et Flore de Cordoue, Martine, et tant d’autres ! Et qu’est-ce que les martyrs donnent un témoignage poignant de leur amour, par le sang qu’ils ont versé dans l’arène des Romains !
Aujourd’hui, le monde est profondément endormi dans le matérialisme, et pourtant, si le chrétien avait la foi, la Terre pourrait encore connaître ces miracles vivants du Seigneur. Et quand je parle de miracles, je ne parle pas tant à des faits extraordinaires ou à des guérisons visibles et sensibles. Les saints ne brillaient pas tant pour les prodiges qu’ils réalisaient, mais pour leur pureté intérieure, leur sagesse et leur pardon, signe le plus éclatant de leur amour fraternel et de leur appartenance au Christ.
Le monde pourrait encore connaître ces saints, qui étaient des manifestations vivantes de l’Evangile, si les hommes étaient absolus dans notre amour, sans « mais » et sans « si ».
D’ailleurs, quand, dans l’Oeuvre, Jésus nous dit : « Revenez aux temps des catacombes », je crois qu’il le dit avant tout à nous, chrétiens qui le connaissons et qui n’ignorons pas son enseignement.
Maintenant, la conversion se fait jour après jour, et c’est par les petits actes du quotidien que nous pourrons plaire au Seigneur et avancer dans la voie étroite de la sainteté.
Mais c’est des efforts que l’on doit faire sans se décourager, jusqu’à ce qu’on soit appelé à la vie éternelle