Le samedi de la 4e semaine de Pâques
Livre des Actes des Apôtres 13,44-52.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,7-14.
Parmi les juifs qui se sont établis hors d'Israël, se reproduit exactement le même mouvement de rejet du message du Salut qu'avait supporté Jésus - de même que l'indécision temporaire, manifestée par Philippe dans l’Évangile du jour.
Non seulement les juifs d'Antioche rejettent sans nuance les paroles des apôtres, mais ils s'efforcent de soulever contre les apôtres les "craignant-Dieu" - lesquels, stupéfaits, découvrent, par la réponse des apôtres, que ce Dieu qu'ils craignaient est bel et bien venu à leur rencontre !
N'est-il pas extraordinaire que le message de l'amour de Dieu pour tous les hommes se heurte, encore de nous jours, à des refus catégoriques ou des manipulations trompeuses ? C'est le jeu du diable : son temps est compté et il le sait.
La grande œuvre de la parole de Dieu dans l’Église s'accomplit quoi qu'il advienne. Refusée par les uns, elel est accueillie avec émerveillement par les autres.
De nos jours encore nous assistons à des signes de réconciliation au sein de l'église universelle. Aux yeux des politiciens et des hommes de pouvoir, il ne se passe rien - mais, pour nous, cet événement récent est pleinement rempli de sens. Je cite ici le Figaro :
"Parfois l'histoire a le chic d'offrir des raccourcis fulgurants. Un sourire, une poignée de mains, quelques petites secondes et s'effritent des siècles de conflits. Ainsi du sommet historique, vendredi soir 12 février à Cuba, entre le pape catholique et le plus puissant des responsables orthodoxes, Kirill, patriarche de Moscou.
Dans un des salons de l'aéroport Jose Marti de La Havane, ils se sont chaleureusement salués et embrassés. François, les traits tirés après ses douze heures de vol depuis Rome, était visiblement ravi d'être là. Kirill, d'ordinaire le visage fermé, était, lui aussi, extrêmement souriant. «Finalement!» a lancé le pape François en s'approchant de Kirill qui, très bienveillant, lui a rétorqué «les choses seront plus faciles à présent…». Et le pape catholique d'observer, devant l'immense crucifix fixé derrière les deux fauteuils où ils devaient s'entretenir, «nous sommes tous des hommes. Il est très clair que cette rencontre est la volonté de Dieu». (*)
Je ne pouvais trouver mieux pour illustrer cette méditation.
(*) Le Figaro du 13/02/2016
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/12/01016-20160212ARTFIG00449-tete-a-tete-historique-entre-le-patriarche-russe-et-le-pape.php
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Livre des Actes des Apôtres 13,44-52.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,7-14.
Parmi les juifs qui se sont établis hors d'Israël, se reproduit exactement le même mouvement de rejet du message du Salut qu'avait supporté Jésus - de même que l'indécision temporaire, manifestée par Philippe dans l’Évangile du jour.
Non seulement les juifs d'Antioche rejettent sans nuance les paroles des apôtres, mais ils s'efforcent de soulever contre les apôtres les "craignant-Dieu" - lesquels, stupéfaits, découvrent, par la réponse des apôtres, que ce Dieu qu'ils craignaient est bel et bien venu à leur rencontre !
N'est-il pas extraordinaire que le message de l'amour de Dieu pour tous les hommes se heurte, encore de nous jours, à des refus catégoriques ou des manipulations trompeuses ? C'est le jeu du diable : son temps est compté et il le sait.
La grande œuvre de la parole de Dieu dans l’Église s'accomplit quoi qu'il advienne. Refusée par les uns, elel est accueillie avec émerveillement par les autres.
De nos jours encore nous assistons à des signes de réconciliation au sein de l'église universelle. Aux yeux des politiciens et des hommes de pouvoir, il ne se passe rien - mais, pour nous, cet événement récent est pleinement rempli de sens. Je cite ici le Figaro :
"Parfois l'histoire a le chic d'offrir des raccourcis fulgurants. Un sourire, une poignée de mains, quelques petites secondes et s'effritent des siècles de conflits. Ainsi du sommet historique, vendredi soir 12 février à Cuba, entre le pape catholique et le plus puissant des responsables orthodoxes, Kirill, patriarche de Moscou.
Dans un des salons de l'aéroport Jose Marti de La Havane, ils se sont chaleureusement salués et embrassés. François, les traits tirés après ses douze heures de vol depuis Rome, était visiblement ravi d'être là. Kirill, d'ordinaire le visage fermé, était, lui aussi, extrêmement souriant. «Finalement!» a lancé le pape François en s'approchant de Kirill qui, très bienveillant, lui a rétorqué «les choses seront plus faciles à présent…». Et le pape catholique d'observer, devant l'immense crucifix fixé derrière les deux fauteuils où ils devaient s'entretenir, «nous sommes tous des hommes. Il est très clair que cette rencontre est la volonté de Dieu». (*)
Je ne pouvais trouver mieux pour illustrer cette méditation.
(*) Le Figaro du 13/02/2016
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/12/01016-20160212ARTFIG00449-tete-a-tete-historique-entre-le-patriarche-russe-et-le-pape.php
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