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Jésus, Verbe de Dieu

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etienne lorant


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Jésus, Verbe de Dieu Empty Jésus, Verbe de Dieu

Message par etienne lorant Jeu 29 Mar - 15:23

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18. 
Comment rendrai-je au Seigneur 
tout le bien qu'il m'a fait ? 
J'élèverai la coupe du salut, 
j'invoquerai le nom du Seigneur. 

Il en coûte au Seigneur 
de voir mourir les siens ! 
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, 
moi, dont tu brisas les chaînes ? 

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, 
j'invoquerai le nom du Seigneur. 
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, 
oui, devant tout son peuple.


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26. 
Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15. 
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »  Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Cy Aelf, Paris


"A lectures nombreuses, peu de nouveaux commentaires" a dit notre prêtre. On retiendra surtout la cohérence interne des œuvres de Dieu, lesquelles dépassent et surpassent celles des hommes.  Le dessein du salut des hommes et des femmes, de tous les êtres humains depuis la création du monde demeure d'actualité. Au repas pascal précédent la fuite d'Egypte présidait déjà le sacrifice d'un agneau "pur et sans défaut" dont le sang est placé sur le dessus des portes et sur les deux côtés, dans un mouvement qui est déjà un signe de croix. A chaque signe de croix, nous reproduisons un signe de protection contre le mal et le Mauvais. 

En remontant dans encore, on trouve aussi le sacrifice demandé par Dieu à Abraham de son fils unique, Isaac, son fils unique bien-aimé sur qui repose toute la descendance des croyants.  Et c'est la foi parfaite du patriarche qui a ouvert la porte de la Rédemption.  Si quelqu’un le mettait à rechercher et souligner tous les textes de l'Ancien testament qui préfigurent le Nouveau, il faudrait finalement se contenter de tout réécrire.
La plus courte des  prophéties déclare simplement : "D’Égypte, j'ai fait monter mon fils" tout petit texte d'Osée et néanmoins, prophétique. 

Notre prêtre nous a donc proposé un court exercice spirituel qui consiste à nous ressouvenir de la Parole qui nous a marqué le plus individuellement. J'ai choisi un mot qui a marqué mon expérience de conversion: "Entre tes mains, je remets mon esprit": au tout dernier instant, Jésus a cité le Psaume 30 :







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Jean
Jean


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Jésus, Verbe de Dieu Empty Re: Jésus, Verbe de Dieu

Message par Jean Ven 30 Mar - 7:33

n ce jour du vendredi Saint, le prologue de Jean me vient particulièrement à l'esprit :

1:1- Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.
1:2- Il était au commencement avec Dieu.
1:3- Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut.
1:4- Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
1:5- et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie.
......
1:9- Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde.
1:10- Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.
1:11- Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.
1:12- Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,
1:13- lui qui ne fut engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu.
1:14- Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
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etienne lorant


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Jésus, Verbe de Dieu Empty Le prologue de Jean

Message par etienne lorant Ven 30 Mar - 9:15

Très bonne idée que de revenir au Prologue de Jean, en ces jours où la Liturgie multiplie les textes, de telle sorte qu'un commentaire devient vraiment difficile, sauf si l'on choisit de privilégier un passage - mais ce serait au détriment de tous les autres.


Voici donc commentaire personnel sur le Prologue de Jean:

Le prologue de Jean


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.

Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.

Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris

Pour mieux pénétrer ce texte extraordinaire,  je l'ai scindé par paragraphes car, en le relisant et en le contemplant, j'ai ressenti que l'apôtre avait voulu, en quelque sorte, reproduire le mouvement d'enroulement et déroulement des vagues comme elles viennent s'échouer sur une plage. C'est que ce prologue reprend continuellement un temps de contemplation, pour l'enrichir ensuite d'une autre.

 Pour me faire mieux comprendre, je dirais que, selon son inspiration, Jean a voulu montrer comment le dessein de l'Amour, s'est révélé et s'est épanché, vague après vague, sur les plages diverses de l'histoire des hommes.

A l'analyse, on y retrouve des éléments historiques, dont le témoignage de Jean Baptiste, puis le témoignage des apôtres, mêlés à l'évènement de la Lumière qui, progressivement, depuis celle émise dans le buisson ardent, est venue pénétrer l'histoire des hommes et lui conférer un sens, une direction et aussi un contenu de lumière et d'ombre, de ténèbres.

Il est difficile d'exprimer ces choses, mais l'essentiel est que ceux qui ont reconnu le Christ comme étant la Lumière venue dans le monde, sont entrés eux aussi dans une autre histoire, qui ne se peut résumer comme une collection d'événements successifs.  

Certes, les hommes et les femmes vivent le temps que la nature leur a donné, mais avez-vous songé à ceci : leur mouvement personnel, intérieur, n'est pas fondamentalement lié à la nature, à l'actualité, à l'économie, etc. Mais les êtres humains aiment (ou ils n'aiment pas), et cela change tout !  Beaucoup peuvent l'ignorer, mais mais tous vivent de la contemplation de la Lumière apparue dans le monde en la personne de Jésus-Christ, en même temps homme et Dieu.

Et à vivre ainsi, ayant part à la plénitude de la Lumière, recevant grâce après grâce, leur présence dans le monde devient une inconnue aux yeux de ceux qui ne croient pas. 

C'est la dernière ligne qui le révèle: il y a eu la loi - et les hommes des ténèbres en ont tiré des idéologies de toute nature - et il y a désormais: la grâce et la vérité. Quiconque parmi nous a voulu de la grâce de la Lumière, est entré dans la Vérité, et est véritablement né de Dieu.

Tôt ou tard, je vous le dis comme le sens en moi, tout homme, toute femme qui sont nés de Dieu, apparaîtront comme tels - tandis que les autres se noieront et seront dissous dans les ténèbres du temps. Cela pourrait bien se réaliser sous nos yeux, globalement, au cœur de cette époque secouée en tout sens...
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