Pour Carl Gustav Jung et la psychologie des profondeurs, la fête relie le présent au passé mythique et historique. Elle interrompt le cours inexorable du temps. Elle est la promesse de la fête éternelle à laquelle Dieu nous invite.
Au cours de la fête, l'éternité divine fait incursion dans le temps. La fête suspend le travail et tout ce qui relève du profit, elle est désintéressée. Elle nous arrache au domaine de la fonctionnalité, au stress de la vie quotidienne. Elle se caractérise par l'absence d'effort et par la légèreté.
Pour Platon, les dieux ont eu pitié des hommes et leur ont accordé comme pause les jours de cultes réguliers et comme compagnons de fête les Muses et leurs guides Apollon et Dionysos. La fête est toujours le symbole du devenir-humain.
Elle est la cérémonie de l'union à Dieu et de l'abolition des contraires. De tous temps, les noces ont célébré l'union des contraires. Chaque fête rappelle que nous faisons un avec Dieu, que nous avons part à son éternité. Chaque dimanche célèbre la Résurrection. Nous fêtons le huitième jour, celui qui ne connaît pas de crépuscule. Le huitième jour est bien celui de la Résurrection.
Pour Augustin, il recèle en lui la béatitude éternelle : "Chaque repos éternel débouche sur le huitième jour et ne connaît pas de fin en lui. C'est pourquoi le huitième jour sera ce qu'était le premier et, ainsi, la vie originelle ne sera plus passée puisque revêtue du sceau de l'éternité."
Huit est le chiffre de l'éternité, de ce qui ne fini pas. Les fonts baptismaux, à l'origine, étaient octogonaux. S'y plonger était s'immerger dans la vie éternelle.
- Anselm Grün
Au cours de la fête, l'éternité divine fait incursion dans le temps. La fête suspend le travail et tout ce qui relève du profit, elle est désintéressée. Elle nous arrache au domaine de la fonctionnalité, au stress de la vie quotidienne. Elle se caractérise par l'absence d'effort et par la légèreté.
Pour Platon, les dieux ont eu pitié des hommes et leur ont accordé comme pause les jours de cultes réguliers et comme compagnons de fête les Muses et leurs guides Apollon et Dionysos. La fête est toujours le symbole du devenir-humain.
Elle est la cérémonie de l'union à Dieu et de l'abolition des contraires. De tous temps, les noces ont célébré l'union des contraires. Chaque fête rappelle que nous faisons un avec Dieu, que nous avons part à son éternité. Chaque dimanche célèbre la Résurrection. Nous fêtons le huitième jour, celui qui ne connaît pas de crépuscule. Le huitième jour est bien celui de la Résurrection.
Pour Augustin, il recèle en lui la béatitude éternelle : "Chaque repos éternel débouche sur le huitième jour et ne connaît pas de fin en lui. C'est pourquoi le huitième jour sera ce qu'était le premier et, ainsi, la vie originelle ne sera plus passée puisque revêtue du sceau de l'éternité."
Huit est le chiffre de l'éternité, de ce qui ne fini pas. Les fonts baptismaux, à l'origine, étaient octogonaux. S'y plonger était s'immerger dans la vie éternelle.
- Anselm Grün