La plainte inutile c'est quoi ?
Voici :
Cette petite réflexion avait été formulée par Jacques Théberge il y a quatre ans, en décembre 2016, dans le journal Jésus Marie et notre temps. Eh oui ! on trouve parfois de bonnes choses même dans Jésus Marie et notre temps.
J'avais jugé bon de conserver ce texte. On ne pourrait pas dire qu'il manquerait de pertinence, surtout quand il peut m'arriver à moi aussi de tomber sous le coup d'une sorte de sentiment incontrôlé.
Voici :
C'est l'extériorisation d'un sentiment de frustration, d'un jugement défavorable fait sans raison à l'égard des choses ou des événements. C'est l'expérience déprimante, pessimiste, négative d'un sentiment incontrôlé. Le résultat de cette plainte c'est d'hypothéquer la vie, de faire tomber les sourires, d'enlever l'ardeur et de tout transformer en éteignoir.
Si cette mauvaise habitude de la plainte inutile n'est pas endiguée, elle finit par gâcher la qualité de la vie en société et surtout la qualité de notre relation à Dieu. La Parole de Dieu devrait nous prévenir contre une telle attitude négative. Nous lisons en Matthieu 6,25-34 ces lignes qui devraient nous y aider :
"Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez ... Voyez les oiseaux du ciel; ils ne sèment ni ne moissonnent et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu'eux ? "
Dieu nous parle et nous forme par les personnes placées sur notre route, par les circonstances et les événements quotidiens.
Se plaindre constamment, n'est-ce pas rester sourd à ce que Dieu veut nous dire, refuser de nous laisser former, douter de sa Providence ? Les situations sont rarement négatives dans leur ensemble. Il y a toujours derrière elles une leçon constructive, une main qui nous façonne amoureusement et qui nous invite à y reconnaître Sa volonté.
L'absence de plaintes inutiles nous fait découvrir en profondeur comment Dieu gouverne le monde, comment il nous dirige, comment Il utilise les événements pour nous faire grandir. En évitant les plaintes, nous donnons des yeux plus perçants à notre coeur qui retrouve alors la prière de louange et l'attitude du parfait abandon.
Un jour un prêtre assez célèbre prêchait une retraite annuelle dans une congrégation religieuse. Une soeur demanda à le voir et elle lui parla longuement de sa vie au couvent en se plaignant de tout et de rien. Les soeurs manquaient de patience, la mère supérieure était trop exigeante, la règle de vie ne tenait pas assez compte des sensibilités de chacune, les heures consacrées à la prière étaient trop nombreuses, la nourriture pas assez fortifiante, le travail demandait beaucoup trop d'énergie, etc.
Après avoir écouté attentivement la religieuse, le père prédicateur lui dit :
"Ma chère soeur, dans tout ce que vous m'avez exposé, je ne vois qu'un seul problème. Vous vous regardez beaucoup trop et Lui, vous ne le regardez pas assez !
Demandons la grâce de toujours vivre en présence de Dieu, sans plainte, sans critiques inutiles, heureux devant Sa Face.
- Jacques Théberge
Cette petite réflexion avait été formulée par Jacques Théberge il y a quatre ans, en décembre 2016, dans le journal Jésus Marie et notre temps. Eh oui ! on trouve parfois de bonnes choses même dans Jésus Marie et notre temps.
J'avais jugé bon de conserver ce texte. On ne pourrait pas dire qu'il manquerait de pertinence, surtout quand il peut m'arriver à moi aussi de tomber sous le coup d'une sorte de sentiment incontrôlé.