Que suis-je ici-bas ?
La question se pose car nous cherchons jusqu'à bout de souffle des réponses que nous n'avons pas et que nous extrapolons dans la majeure partie des cas.
Je sais que je suis; c'est déjà ça !
Je sais aussi que je dois faire et vivre avec certaines choses pour avancer dans cette société.
Mais quelles sont celles qui sont vitales, nécessaires de celles dispensables ?
Dans notre vie, nous grandissons avec l'envie en général de devenir grand pour faire telle ou telle chose, être libre, pouvoir acheter etc....
C'est ce mode qui nous est donné par tous moyens de la part de cette société.
Mais si je me souviens de mon enfance, hormis ces envies de devenir, je me sentais libre et insouciant, profitant de tout ce qui m'entoure et de tout cet amour qui oeuvrait autour de moi, dans ce regard que j'avais de jours meilleurs à venir encore et encore.
Aujourd'hui, je suis grand par l'âge, en rapport à mon enfance.
Et je m'aperçois que peut de choses ont évoluées, voire même dégradées car je suis esclave maintenant !
Seule la folie intérieure me permet l'évasion et l'insouciance de mon enfance. Tout le reste est emmuré, ligoté, et sous pression de cette société.
Plus le temps défile, et plus je remarque que nombres de gens veulent se démarquer, veulent obtenir telle ou telle chose par x moyens, aussi bien matérielement que moralement.
Je ne suis que poussière et pendant un certain temps, l'amas que je forme dois vivre au sein d'autres amas qui pensent et vivent tous différemment, mais ne veulent pour la plupart que le meilleur de ce qui pourrait se faire dans la société.
Depuis que l'Homme existe, il ne cesse de progresser matériellement et intellectuellement.
Nous nous développons à une vitesse folle.
Pouvons-nous alors penser qu'il en est de même pour nos relations entre nous ? Non, nous devenons renfermés et isolés.
Je suis entre le marteau et l'enclume. Il ne tient qu'à moi de faire un pas pour sortir ou subir.
Cependant, cette société nous tient bien et je ne suis pas seul. Il y a une famille et je ne puis prendre des décisions égoïstes sous prétexte de ne pas vouloir subir.
Tenir avec un espoir pour demain est un moyen de survivre, spirituellement. Car je ne suis pas à plaindre tant que cela un niveau matériel. Je suis dans la moyenne basse des foyers dits "normaux", et j'ai de la chance !
Ce qui me chagrine, c'est que nous cherchions par tous les moyens à vouloir dominer par l'argent ou la force ou les idéologies ou autres, les gens.
A l'époque, la Déclaration des Droits de l'Homme à mon sens, à servi dans un but noble.
Mais comme bien des cas, tout est détourné et contourné pour servir d'autres intérêts.
Que peut-on servir de noble aujourd'hui ? Sans retour pour soi à titre personnel mais pour servir chacun, afin que cette collectivité humaine puisse avancer encore sans souffrir de maux déjà présents ou à venir ?
Donnez-moi un titre et je perdrai la tête….
Donnez-moi tout et je ne serai pas encore satisfait.
Donnez-moi rien et je serai jaloux de tout.
Où est le juste milieu ? Comment s'y prendre ?
Comment Dieu a t-il fait pour donner ce sentiment si puissant d'amour à des grains de poussière qui n'arrivent même pas à honorer ce dernier entre eux par jalousie, convoitise etc....et qui encore moins n'arrivent même pas à retourner un minimum cet amour pour toute la Création, au profit du développement et de l'économie.
Je suis ici par conception.
Je développe ma vie autour de cette société parce que le moule est ainsi et parce que les temps l'ont modelé de la sorte.
Mon esprit s'arme de patience et d'amour pour autre chose que je n'arrive pas à cloisonner, à raisonner, à maîtriser, à comprendre tout simplement.
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas tout lâcher et vivre ce temps comme tout un chacun et ne plus se questionner ?
Après tout….
Quel combat doit-on faire ? Celui extérieur où nous serons portés en glorieux combattants ?
Celui intérieur, où nous avançons dans l'obscurité ?
Les deux ? la solution la plus équilibrée ?
J'ai oublié de vivre; je me suis conformé dans tout ce que j'ai fait jusqu'alors en pensant faire de bonnes choses, en respectant de bonnes idées. Tel un enfant qui avance, j'ai fait confiance, j'ai baissé les yeux, j'ai supporté pour apprendre, pour donner un exemple et pour essayer de restituer.
Mais au final, l'esprit se torture encore et encore au point que tout devient folie. les conformités ne semblent plus cohérentes, respectueuses, nobles et suivre alors comme un enfant ne me semble plus possible.
La perdition semble pointer le bout de son nez.
La question se pose car nous cherchons jusqu'à bout de souffle des réponses que nous n'avons pas et que nous extrapolons dans la majeure partie des cas.
Je sais que je suis; c'est déjà ça !
Je sais aussi que je dois faire et vivre avec certaines choses pour avancer dans cette société.
Mais quelles sont celles qui sont vitales, nécessaires de celles dispensables ?
Dans notre vie, nous grandissons avec l'envie en général de devenir grand pour faire telle ou telle chose, être libre, pouvoir acheter etc....
C'est ce mode qui nous est donné par tous moyens de la part de cette société.
Mais si je me souviens de mon enfance, hormis ces envies de devenir, je me sentais libre et insouciant, profitant de tout ce qui m'entoure et de tout cet amour qui oeuvrait autour de moi, dans ce regard que j'avais de jours meilleurs à venir encore et encore.
Aujourd'hui, je suis grand par l'âge, en rapport à mon enfance.
Et je m'aperçois que peut de choses ont évoluées, voire même dégradées car je suis esclave maintenant !
Seule la folie intérieure me permet l'évasion et l'insouciance de mon enfance. Tout le reste est emmuré, ligoté, et sous pression de cette société.
Plus le temps défile, et plus je remarque que nombres de gens veulent se démarquer, veulent obtenir telle ou telle chose par x moyens, aussi bien matérielement que moralement.
Je ne suis que poussière et pendant un certain temps, l'amas que je forme dois vivre au sein d'autres amas qui pensent et vivent tous différemment, mais ne veulent pour la plupart que le meilleur de ce qui pourrait se faire dans la société.
Depuis que l'Homme existe, il ne cesse de progresser matériellement et intellectuellement.
Nous nous développons à une vitesse folle.
Pouvons-nous alors penser qu'il en est de même pour nos relations entre nous ? Non, nous devenons renfermés et isolés.
Je suis entre le marteau et l'enclume. Il ne tient qu'à moi de faire un pas pour sortir ou subir.
Cependant, cette société nous tient bien et je ne suis pas seul. Il y a une famille et je ne puis prendre des décisions égoïstes sous prétexte de ne pas vouloir subir.
Tenir avec un espoir pour demain est un moyen de survivre, spirituellement. Car je ne suis pas à plaindre tant que cela un niveau matériel. Je suis dans la moyenne basse des foyers dits "normaux", et j'ai de la chance !
Ce qui me chagrine, c'est que nous cherchions par tous les moyens à vouloir dominer par l'argent ou la force ou les idéologies ou autres, les gens.
A l'époque, la Déclaration des Droits de l'Homme à mon sens, à servi dans un but noble.
Mais comme bien des cas, tout est détourné et contourné pour servir d'autres intérêts.
Que peut-on servir de noble aujourd'hui ? Sans retour pour soi à titre personnel mais pour servir chacun, afin que cette collectivité humaine puisse avancer encore sans souffrir de maux déjà présents ou à venir ?
Donnez-moi un titre et je perdrai la tête….
Donnez-moi tout et je ne serai pas encore satisfait.
Donnez-moi rien et je serai jaloux de tout.
Où est le juste milieu ? Comment s'y prendre ?
Comment Dieu a t-il fait pour donner ce sentiment si puissant d'amour à des grains de poussière qui n'arrivent même pas à honorer ce dernier entre eux par jalousie, convoitise etc....et qui encore moins n'arrivent même pas à retourner un minimum cet amour pour toute la Création, au profit du développement et de l'économie.
Je suis ici par conception.
Je développe ma vie autour de cette société parce que le moule est ainsi et parce que les temps l'ont modelé de la sorte.
Mon esprit s'arme de patience et d'amour pour autre chose que je n'arrive pas à cloisonner, à raisonner, à maîtriser, à comprendre tout simplement.
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas tout lâcher et vivre ce temps comme tout un chacun et ne plus se questionner ?
Après tout….
Quel combat doit-on faire ? Celui extérieur où nous serons portés en glorieux combattants ?
Celui intérieur, où nous avançons dans l'obscurité ?
Les deux ? la solution la plus équilibrée ?
J'ai oublié de vivre; je me suis conformé dans tout ce que j'ai fait jusqu'alors en pensant faire de bonnes choses, en respectant de bonnes idées. Tel un enfant qui avance, j'ai fait confiance, j'ai baissé les yeux, j'ai supporté pour apprendre, pour donner un exemple et pour essayer de restituer.
Mais au final, l'esprit se torture encore et encore au point que tout devient folie. les conformités ne semblent plus cohérentes, respectueuses, nobles et suivre alors comme un enfant ne me semble plus possible.
La perdition semble pointer le bout de son nez.