Apparition de la Vierge à Pesqueira (Brésil)
Brésil, le 6 août 1936, (Pesqueira)
Le 6 août 1936, Arthur Teixeira demanda à sa fille Maria de Luz et Maria de Conceiçao d'aller ramasser des graines de ricin. Les deux jeunes filles obéirent et se mirent en route parlant des persécutions et des dangers du passé. A un certain moment, Maria de Luz demanda à son amie : "Que ferais-tu si à cet instant précis arrivait Lampiao ?". Elle répondit immédiatement : "Notre-Dame devra nous illuminer pour que ce bandit ne nous fasse pas de mal". Elle regarda la montagne et pendant un instant fut étonnée : sur le sommet, il lui sembla d'apercevoir l'image d'une femme avec un enfant qui lui faisait un signe de la main. En indiquant les montagnes, elle dit à haute voix : "Regarde cette image!" Maria de Luz regarda dans la direction indiquée et vit l'image d'une belle femme avec un enfant dans les bras. Aucune des deux jeunes filles n'osa parler, se souvenant peut-être de leur conversation et de la peur des bandits. Mais, une fois l'appréhension cessée, elles remarquèrent que la dame était très belle et plus encore l'enfant qu'elle portait dans ses bras.
Suite plus tard mais en plusieurs fois
Elle les appelait en faisant des signes de sa main libre. Stupéfaites, oubliant même leur panier, elles coururent à la maison, mais ne réussirent pas à répondre à leur mère qui les interrogeait sur ce qui s'était passé. Plus tard, elles expliquèrent vaguement ce qu'elles avaient vu. La mère, particulièrement intriguée et après leur avoir posé beaucoup de questions dit : " C'est votre imagination, maintenant c'est l'heure de déjeuner". A l'arrivée de son mari Arthur, sa femme mit la table, mais les deux filles tardaient. Remarquant leur absence, le père demanda où elles étaient et elle lui raconta ce qui s'était passé. Entre-temps, les filles étaient assises dans le grenier et parlaient de l'apparition. Que la Dame avec l'enfant était belle ! Elle les avait appelées ! Quel désir de retourner dans cet endroit pour la voir de plus près. Ayant écouté la conversation, Arthur les appela avec l'intention de les gronder, mais sa femme le pria d'aller vérifier s'il y avait vraiment une personne, peut-être cachée à cet endroit. Avec un faucillon et suivi des filles, Arthur se dirigea vers la montagne en direction de Xique-Xique et Macambira. Il fut difficile de s'ouvrir un passage entre les roches recouvertes d'épines. Après vingt minutes, il n'avait pas encore atteint le sommet, mais sa surprise fut grande quand il entendit les deux filles qui l'appelaient, jubilantes, en lui indiquant l'emplacement où l'image était apparue.
Anxieuses de voir l'apparition, elle se précipitèrent à l'endroit précis, à travers des buissons et des branchages sans déchirer leur vêtements. Arthur Teixeira les rejoignit finalement, toujours plus étonné de les voir traverser sans aucune peine toutes ces difficultés. Il scruta attentivement les roches et les grottes des alentours sans trouver aucun signe de la dame.
Les filles lui expliquèrent de nouveau l'endroit où se trouvait la Dame, mais malgré tous les efforts, Arthur ne voyait rien. Déçu et convaincu qu'elles étaient prises par des hallucinations, il leur ordonna de demander de quoi il s'agissait. "Qui êtes-vous ?"
La suite plus tard
demanda Maria de Luz. La Dame répondit : "Je suis la Grâce". "Que faites-vous, oh Dame, dans cet endroit?" elle ajouta. "Je suis venue vous avertir qu'il y aura trois punitions envoyées par Dieu. Dites aux gens de prier beaucoup et de faire pénitence". Étonnés par les paroles de l'apparition, les trois rentrèrent à la maison en silence et racontèrent l'événement au Père Auta. Tout le voisinage fut rapidement mis au courant. Les gens accouraient à cet endroit et chaque jours les deux filles allaient prier sur la montagne. Tous les après-midis, l'on chantait et priait en ce lieu, croyant vraiment à l'apparition, ou par simple curiosité.
Comme prévisible, la nouvelle se répandit dans toute la région, et les fidèles provenaient de partout pour prier et supplier la Sainte Vierge. Le troisième jour, plusieurs personnes déclarèrent qu'elles auraient cru seulement si l'image avait donné à tous un signe visible.Les filles demandèrent alors à la Dame un signe pour que les fidèles puissent être convaincus qu'elles ne mentaient pas. "Je le ferai", affirma l'image. Le lendemain à l'aube, le 10 août, les filles allèrent à leur endroit préféré. A peine arrivées, l'image leur indiqua une eau qui jaillissait de la roche où il y avait un petit creux. Notre-Dame dit : "Pour guérir les maladies". Triomphantes, les deux filles se précipitèrent à la maison raconter ce fait à leur mère. Ce fut alors que toute la famille, accompagnée d'un grand nombre de personnes, se dirigea vers le mont d'où jaillissait l'eau et là où avait apparu l'image, ils aperçurent une trace blanche et des empreintes de pieds de femme et d'enfant, gravés sur le rocher.
La suite plus tard
Les gens interrogèrent l'apparition qui répondit que l'une des empreintes était la sienne et l'autre de son fils. Avec le nouveauté de l'eau, la nouvelle se répandit ultérieurement. De tous les côtés, les fidèles accouraient en ce lieu saint. Même le vicaire de Pesqueira, père Manoel déclara : "Le 15 août 1936, à 15 heures trente, l’Évêque de Pesqueira m'ordonna de rencontrer dans la conciergerie un homme qui était venu avec sa fille faire un témoignage devant l’Évêque, concernant une apparition qui advint dans un lieu nommé Guarda. Je fis alors la connaissance d'Arthur, qui avait l'air brave. Il me présenta sa fille, Maria de Luz et en quelques mots m'expliqua qu'il était venu à Pesqueira sur demande du Père Manoel Marques, vicaire de la ville, pour fournir des renseignements sur des apparitions auxquelles avaient assisté sa fille et une amie. Maria de Luz me raconta qu'ayant peur de Lampiao, elle, sa mère et ses sœurs se cachaient dans le maquis et faisaient des neuvaines. Elle ajouta qu'après deux jours de frayeur à cause du passage de Lampiao dans ces parages, elles ne pouvaient pas oublier les crimes qu'il commettait dans cette région. Puis elle raconta que le 6 août elle avait été envoyée par son père, en compagnie d'une amie plus âgée, Maria de Conceiçao lui répondit que Notre-Dame les aurait protégées. A ce moment-là, Maria de Conceiçao leva les yeux vers la montagne et sur un rocher vit une image qui semblait les appeler. "Regarde cette image ! On dirait Notre-Dame !" s'exclama Maria de Conceiçao en indiquant la direction où elle avait vu l'apparition.
Suite plus tard dans la journée ou demain
Alors, Maria de Luz regarda et vit la même image. Elles rentrèrent à la maison et racontèrent le fait à leurs parents. Après le déjeuner, sur demande de sa femme, le père, toujours sceptique, se rendit avec les filles à l'endroit indiqué, et monta avec mille difficultés, jusqu'au lieu où elles avaient vu l'image et décrivaient l'apparition, mais Arthur ne voyait rien. Alors, sur conseil de leur père, les filles demandèrent à l'image : "Qui êtes-vous ?". Elle répondit: "Je suis la Grâce ". Puis elles demandèrent ce qu'elle voulait : "Je suis venue pour avertir qu'il y aura 3 punitions envoyées par Dieu" et ajouta : "Dites aux gens de prier beaucoup et de faire pénitence".
Depuis lors, les filles ne cessèrent de voir l'image, et voulaient toujours aller pour parler avec elle. La nouvelle de l'événement se répandit rapidement, et en peu de temps cet endroit devint destination d'un véritable pèlerinage. Le 20 août, moi-même, (le prêtre chargé par l’Évêque s'occupe du cas et qui raconte ces faits), et le Père Marques, (le vicaire de la paroisse) nous nous rendirent à Guardia, où je rencontrai dans leur demeure la famille et les deux filles : Maria de Luz, de 13 ou 14 ans, simple et très dévouée à la Sainte Vierge et Maria de Conceiçao, plus petite de taille, âgée de 16 ans. Elle vivaient dans une ferme, dont les murs étaient recouverts d'images saintes. La mère de Maria de Luz se présenta comme dévote du Cœur de Jésus, appartenant à l'apostolat des Cimbres. C'était une famille nombreuse et chrétienne, semble t-il. Après quelques instants de repos, Maria de Luz dit : "Pendant que le monsieur et le prêtre montaient sur la colline, j'étais à la roche avec Maria de Conceiçao. Notre-Dame avertit que le prêtre était en train d'arriver et souriait beaucoup. Elle nous ordonna d'aller ranger la maison pour accueillir ces messieurs". Nous suivîmes (les deux prêtres) le père et les deux filles à l'endroit situé à 400 ou 500 mètres de la maison, située sur une petite colline, jusqu'à arriver à une roche plate que l'on pouvait atteindre seulement pieds nus. Pendant le trajet, je demandai : "Pourquoi l'image veut parler vraiment avec moi ?". Les deux filles répondirent : "Nous avons demandé si elle voulait parler avec un prêtre, comme le monsieur l'a ordonné, et elle a répondu que oui" "Quel prêtre" avons-nous demandé. "Le père Marques, le vicaire de la paroisse ?" Et elle a dit : "Non". "Est-ce que vous voulez un moine ?" et elle a répondu que non. "Vous voulez le père Alfredo ?" Elle dit que non. "Alors qui voulez-vous ?" Nous ne connaissions pas le nom du monsieur, et alors elle nous a dit : " Le prêtre qui a écrit ces demandes". Avec beaucoup de difficultés nous atteignîmes un point d'où on pouvait voir le site.
La suite plus tard
Alors les filles dirent : "Regardez ... Elle est devant la porte et est en train de nous bénir." Je m'arrêtai et demandai avec attention. , mais je ne vis rien. J'eus une sensation étrange, mais je ne voyais pas l'image. Je m'approchai et observai l'endroit, une véritable falaise, un endroit clair, comme une serviette blanche étendue sur les pierres. Sous la roche il y avait une petite grotte et de l'eau. Je demandai à monsieur Arthur de se déplacer pour que Maria de Conceiçao puisse descendre et pour qu'il n'entende pas les questions que je voulais poser à toutes les deux. Je demandai alors à Maria de Luz de me dire. , si elle voyait la Sainte Vierge. Elle répondit : "Elle est là" en indiquant le point le plus clair. Alors je lui dis : "Je te prie, au nom de Notre-Dame, de me dire seulement la vérité et de ne pas mentir." Comment est la silhouette de Notre-Dame que tu vois ?. " Maria de Luz répondit : "Elle ressemble à Notre-Dame du Mont Carmel dans la Cathédrale de Pesqueira, mais son manteau est bleu et sa robe est couleur crème. Elle a une ceinture et tient un enfant de son bras gauche. Tous les deux ont une belle couronne sur la tête. Je vois son petit pied, et l'enfant lui serre le bras autour du cou". Je lui demandai : "Comment est, selon toi, la couleur crème ?" Maria de Luz répondit : "Une nuance entre le blanc et le jaune". Je fis descendre Maria de Luz et j'appelai Maria de Conceiçao, qui fit sans aucune variation les mêmes déclarations que Maria de Luz. Pour vérifier si elle disait la vérité, je lui dis : "Ecoute, ma fille, l'autre fille que la Sainte Vierge se trouvait de ce côté. Pourquoi tu me dis le contraire ?" Maria de Conceiçao regarda et me dit : "Elle n'est pas là". Je me rendis que la fille disait la vérité.
La suite lors de mon retour
Alors j'appelai Maria de Luz et je lui dis de demander à l'image son nom. Maria de Luz "Madame, quel est votre nom ?" " Elle dit de s'appeler Grâce". Alors j'ajoutai : "Est-elle triste ?" Les deux répondirent que non, elles dirent qu'elle riait et semblait heureuse. Je les invitai à demander à l'image si elle me voyait. " Madame, est-ce que vous voyez le père ?" Maria de Luz "Elle a dit que oui".Maria de Luz ajouta : "Elle a dit que oui ". Alors je demandai : "Puis-je vous poser d'autres questions en une autre langue ?"
Au même instant, elles s'exclamèrent : "Regardez, elle et l'enfant sont en train de rire !" Puis-je posai des questions en latin et en allemand et les filles qui ne savaient pas ces langues, rapportaient correctement les réponses de Notre-Dame en portugais.
"Es mater divinae Gratias, " "Je le suis" "Es Mater Salvatoris Nostri " "Oui". "Es tamtum mediatrix gratiarum necesarie au salutam?" "Oui" ."Desideras permanere hic ?" "Oui". "Aut desideras reliquere hunc locum ?" "Oui" " Ad primam partem ?" "Oui". " Brasilia castigatus erit a Deo ?" " Oui". "Quis ego sum cognosces?" "Oui". "Quare negasti antea ?" " Non". "Wer bist du ?"- Qui es-tu ?" "La Mère du Ciel ". "Wie heibt das kind auf deneim Arm ? "Comment s'appelle l'enfant que tu portes dans tes bras ?" "Jésus". "L'image est une âme ou Notre-Dame ?" "La Mère du Ciel". "Quel est le but de ta visite ici ?" "C'est Jésus qui m'a envoyée " ." Pourquoi ?" " Pour dire que des choses difficiles arriveront ". "Ces choses arriveront bientôt ? (année de l'apparition : 1936). "Non". " Que devons-nous faire pour éviter la punition ?" "Pénitence et prière". "Quelle est l'invocation de cette apparition ?" "Invocation des Grâces" " Les prêtres et les Évêques souffriront-ils beaucoup ?" "Oui" "Que signifie cette eau ?" " C'est un signe que j'ai envoyé". "Cette eau sert-elle pour les maladies ?" "Pour ceux qui ont la foi". "Est-ce que ce lieu sera un lieu de culte ?" "Oui". "La persécution de l'Église sera grande ?" "Oui". "Comment pourra t'on parler de cette apparition sans l'ordre des autorités ecclésiastiques ?" "Plus tard, ils le permettront ". "Si tu es la Mère de Dieu, donne-nous ta bénédiction". Soudain, les deux voyantes s'exclamèrent : "Regardez là bas, Elle est en train de nous bénir!". Elles firent le signe de croix. Il faut souligner l'inébranlable conviction que les deux voyantes ont gardé pendant tout le temps, malgré les menaces et les persécutions subies. Rentré à Pesqueira, le Père Marques, qui ne croyait pas à cet événement, fit un rapport contradictoire de ce qu'il avait vu ; quand il le présenta à l'Évêque, celui-ci ne réussit rien à lire, car les feuilles étaient blanches. L'Évêque fit examiner les deux jeunes filles par un médecin, le docteur Lydio Paraîba. Elles étaient parfaitement normales. Les apparitions se poursuivirent et l'eau continua à jaillir de la roche. Des guérisons extraordinaires commencèrent. , suivies de pèlerinages. Un barrage fut construit pour protéger la source, mais la police le démolit et la source se dessécha. Alors Arthur, la fit reconstruire, et l'eau recommença à jaillir.Les apparitions continuèrent et Notre-Dame dit : "Soyez patients, ainsi sont les choses qui proviennent de Dieu".
Après quelques mois, Maria de Luz exprima sa volonté d'entrer au couvent et fut accueillie par le Colégio Sainte Sofia de Garanhuns de la Congrégation des Dames de l'Instruction Chrétienne. Parmi les messages de la Vierge aux deux voyantes, il y eut celui qui annonçait l'arrivée du communisme au Brésil et les probables événements sanglants comparables à ceux survenus en Espagne pendant la guerre civile. Les recours suggérés par la Sainte Vierge pour éviter tout cela étaient la prière et la pénitence. En 1966, le Vatican confirma l'authenticité des apparitions de Pesqueira parmi les cinq apparitions reconnues par l'[Église de Rome.
Brésil, le 6 août 1936, (Pesqueira)
Le 6 août 1936, Arthur Teixeira demanda à sa fille Maria de Luz et Maria de Conceiçao d'aller ramasser des graines de ricin. Les deux jeunes filles obéirent et se mirent en route parlant des persécutions et des dangers du passé. A un certain moment, Maria de Luz demanda à son amie : "Que ferais-tu si à cet instant précis arrivait Lampiao ?". Elle répondit immédiatement : "Notre-Dame devra nous illuminer pour que ce bandit ne nous fasse pas de mal". Elle regarda la montagne et pendant un instant fut étonnée : sur le sommet, il lui sembla d'apercevoir l'image d'une femme avec un enfant qui lui faisait un signe de la main. En indiquant les montagnes, elle dit à haute voix : "Regarde cette image!" Maria de Luz regarda dans la direction indiquée et vit l'image d'une belle femme avec un enfant dans les bras. Aucune des deux jeunes filles n'osa parler, se souvenant peut-être de leur conversation et de la peur des bandits. Mais, une fois l'appréhension cessée, elles remarquèrent que la dame était très belle et plus encore l'enfant qu'elle portait dans ses bras.
Suite plus tard mais en plusieurs fois
Elle les appelait en faisant des signes de sa main libre. Stupéfaites, oubliant même leur panier, elles coururent à la maison, mais ne réussirent pas à répondre à leur mère qui les interrogeait sur ce qui s'était passé. Plus tard, elles expliquèrent vaguement ce qu'elles avaient vu. La mère, particulièrement intriguée et après leur avoir posé beaucoup de questions dit : " C'est votre imagination, maintenant c'est l'heure de déjeuner". A l'arrivée de son mari Arthur, sa femme mit la table, mais les deux filles tardaient. Remarquant leur absence, le père demanda où elles étaient et elle lui raconta ce qui s'était passé. Entre-temps, les filles étaient assises dans le grenier et parlaient de l'apparition. Que la Dame avec l'enfant était belle ! Elle les avait appelées ! Quel désir de retourner dans cet endroit pour la voir de plus près. Ayant écouté la conversation, Arthur les appela avec l'intention de les gronder, mais sa femme le pria d'aller vérifier s'il y avait vraiment une personne, peut-être cachée à cet endroit. Avec un faucillon et suivi des filles, Arthur se dirigea vers la montagne en direction de Xique-Xique et Macambira. Il fut difficile de s'ouvrir un passage entre les roches recouvertes d'épines. Après vingt minutes, il n'avait pas encore atteint le sommet, mais sa surprise fut grande quand il entendit les deux filles qui l'appelaient, jubilantes, en lui indiquant l'emplacement où l'image était apparue.
Anxieuses de voir l'apparition, elle se précipitèrent à l'endroit précis, à travers des buissons et des branchages sans déchirer leur vêtements. Arthur Teixeira les rejoignit finalement, toujours plus étonné de les voir traverser sans aucune peine toutes ces difficultés. Il scruta attentivement les roches et les grottes des alentours sans trouver aucun signe de la dame.
Les filles lui expliquèrent de nouveau l'endroit où se trouvait la Dame, mais malgré tous les efforts, Arthur ne voyait rien. Déçu et convaincu qu'elles étaient prises par des hallucinations, il leur ordonna de demander de quoi il s'agissait. "Qui êtes-vous ?"
La suite plus tard
demanda Maria de Luz. La Dame répondit : "Je suis la Grâce". "Que faites-vous, oh Dame, dans cet endroit?" elle ajouta. "Je suis venue vous avertir qu'il y aura trois punitions envoyées par Dieu. Dites aux gens de prier beaucoup et de faire pénitence". Étonnés par les paroles de l'apparition, les trois rentrèrent à la maison en silence et racontèrent l'événement au Père Auta. Tout le voisinage fut rapidement mis au courant. Les gens accouraient à cet endroit et chaque jours les deux filles allaient prier sur la montagne. Tous les après-midis, l'on chantait et priait en ce lieu, croyant vraiment à l'apparition, ou par simple curiosité.
Comme prévisible, la nouvelle se répandit dans toute la région, et les fidèles provenaient de partout pour prier et supplier la Sainte Vierge. Le troisième jour, plusieurs personnes déclarèrent qu'elles auraient cru seulement si l'image avait donné à tous un signe visible.Les filles demandèrent alors à la Dame un signe pour que les fidèles puissent être convaincus qu'elles ne mentaient pas. "Je le ferai", affirma l'image. Le lendemain à l'aube, le 10 août, les filles allèrent à leur endroit préféré. A peine arrivées, l'image leur indiqua une eau qui jaillissait de la roche où il y avait un petit creux. Notre-Dame dit : "Pour guérir les maladies". Triomphantes, les deux filles se précipitèrent à la maison raconter ce fait à leur mère. Ce fut alors que toute la famille, accompagnée d'un grand nombre de personnes, se dirigea vers le mont d'où jaillissait l'eau et là où avait apparu l'image, ils aperçurent une trace blanche et des empreintes de pieds de femme et d'enfant, gravés sur le rocher.
La suite plus tard
Les gens interrogèrent l'apparition qui répondit que l'une des empreintes était la sienne et l'autre de son fils. Avec le nouveauté de l'eau, la nouvelle se répandit ultérieurement. De tous les côtés, les fidèles accouraient en ce lieu saint. Même le vicaire de Pesqueira, père Manoel déclara : "Le 15 août 1936, à 15 heures trente, l’Évêque de Pesqueira m'ordonna de rencontrer dans la conciergerie un homme qui était venu avec sa fille faire un témoignage devant l’Évêque, concernant une apparition qui advint dans un lieu nommé Guarda. Je fis alors la connaissance d'Arthur, qui avait l'air brave. Il me présenta sa fille, Maria de Luz et en quelques mots m'expliqua qu'il était venu à Pesqueira sur demande du Père Manoel Marques, vicaire de la ville, pour fournir des renseignements sur des apparitions auxquelles avaient assisté sa fille et une amie. Maria de Luz me raconta qu'ayant peur de Lampiao, elle, sa mère et ses sœurs se cachaient dans le maquis et faisaient des neuvaines. Elle ajouta qu'après deux jours de frayeur à cause du passage de Lampiao dans ces parages, elles ne pouvaient pas oublier les crimes qu'il commettait dans cette région. Puis elle raconta que le 6 août elle avait été envoyée par son père, en compagnie d'une amie plus âgée, Maria de Conceiçao lui répondit que Notre-Dame les aurait protégées. A ce moment-là, Maria de Conceiçao leva les yeux vers la montagne et sur un rocher vit une image qui semblait les appeler. "Regarde cette image ! On dirait Notre-Dame !" s'exclama Maria de Conceiçao en indiquant la direction où elle avait vu l'apparition.
Suite plus tard dans la journée ou demain
Alors, Maria de Luz regarda et vit la même image. Elles rentrèrent à la maison et racontèrent le fait à leurs parents. Après le déjeuner, sur demande de sa femme, le père, toujours sceptique, se rendit avec les filles à l'endroit indiqué, et monta avec mille difficultés, jusqu'au lieu où elles avaient vu l'image et décrivaient l'apparition, mais Arthur ne voyait rien. Alors, sur conseil de leur père, les filles demandèrent à l'image : "Qui êtes-vous ?". Elle répondit: "Je suis la Grâce ". Puis elles demandèrent ce qu'elle voulait : "Je suis venue pour avertir qu'il y aura 3 punitions envoyées par Dieu" et ajouta : "Dites aux gens de prier beaucoup et de faire pénitence".
Depuis lors, les filles ne cessèrent de voir l'image, et voulaient toujours aller pour parler avec elle. La nouvelle de l'événement se répandit rapidement, et en peu de temps cet endroit devint destination d'un véritable pèlerinage. Le 20 août, moi-même, (le prêtre chargé par l’Évêque s'occupe du cas et qui raconte ces faits), et le Père Marques, (le vicaire de la paroisse) nous nous rendirent à Guardia, où je rencontrai dans leur demeure la famille et les deux filles : Maria de Luz, de 13 ou 14 ans, simple et très dévouée à la Sainte Vierge et Maria de Conceiçao, plus petite de taille, âgée de 16 ans. Elle vivaient dans une ferme, dont les murs étaient recouverts d'images saintes. La mère de Maria de Luz se présenta comme dévote du Cœur de Jésus, appartenant à l'apostolat des Cimbres. C'était une famille nombreuse et chrétienne, semble t-il. Après quelques instants de repos, Maria de Luz dit : "Pendant que le monsieur et le prêtre montaient sur la colline, j'étais à la roche avec Maria de Conceiçao. Notre-Dame avertit que le prêtre était en train d'arriver et souriait beaucoup. Elle nous ordonna d'aller ranger la maison pour accueillir ces messieurs". Nous suivîmes (les deux prêtres) le père et les deux filles à l'endroit situé à 400 ou 500 mètres de la maison, située sur une petite colline, jusqu'à arriver à une roche plate que l'on pouvait atteindre seulement pieds nus. Pendant le trajet, je demandai : "Pourquoi l'image veut parler vraiment avec moi ?". Les deux filles répondirent : "Nous avons demandé si elle voulait parler avec un prêtre, comme le monsieur l'a ordonné, et elle a répondu que oui" "Quel prêtre" avons-nous demandé. "Le père Marques, le vicaire de la paroisse ?" Et elle a dit : "Non". "Est-ce que vous voulez un moine ?" et elle a répondu que non. "Vous voulez le père Alfredo ?" Elle dit que non. "Alors qui voulez-vous ?" Nous ne connaissions pas le nom du monsieur, et alors elle nous a dit : " Le prêtre qui a écrit ces demandes". Avec beaucoup de difficultés nous atteignîmes un point d'où on pouvait voir le site.
La suite plus tard
Alors les filles dirent : "Regardez ... Elle est devant la porte et est en train de nous bénir." Je m'arrêtai et demandai avec attention. , mais je ne vis rien. J'eus une sensation étrange, mais je ne voyais pas l'image. Je m'approchai et observai l'endroit, une véritable falaise, un endroit clair, comme une serviette blanche étendue sur les pierres. Sous la roche il y avait une petite grotte et de l'eau. Je demandai à monsieur Arthur de se déplacer pour que Maria de Conceiçao puisse descendre et pour qu'il n'entende pas les questions que je voulais poser à toutes les deux. Je demandai alors à Maria de Luz de me dire. , si elle voyait la Sainte Vierge. Elle répondit : "Elle est là" en indiquant le point le plus clair. Alors je lui dis : "Je te prie, au nom de Notre-Dame, de me dire seulement la vérité et de ne pas mentir." Comment est la silhouette de Notre-Dame que tu vois ?. " Maria de Luz répondit : "Elle ressemble à Notre-Dame du Mont Carmel dans la Cathédrale de Pesqueira, mais son manteau est bleu et sa robe est couleur crème. Elle a une ceinture et tient un enfant de son bras gauche. Tous les deux ont une belle couronne sur la tête. Je vois son petit pied, et l'enfant lui serre le bras autour du cou". Je lui demandai : "Comment est, selon toi, la couleur crème ?" Maria de Luz répondit : "Une nuance entre le blanc et le jaune". Je fis descendre Maria de Luz et j'appelai Maria de Conceiçao, qui fit sans aucune variation les mêmes déclarations que Maria de Luz. Pour vérifier si elle disait la vérité, je lui dis : "Ecoute, ma fille, l'autre fille que la Sainte Vierge se trouvait de ce côté. Pourquoi tu me dis le contraire ?" Maria de Conceiçao regarda et me dit : "Elle n'est pas là". Je me rendis que la fille disait la vérité.
La suite lors de mon retour
Alors j'appelai Maria de Luz et je lui dis de demander à l'image son nom. Maria de Luz "Madame, quel est votre nom ?" " Elle dit de s'appeler Grâce". Alors j'ajoutai : "Est-elle triste ?" Les deux répondirent que non, elles dirent qu'elle riait et semblait heureuse. Je les invitai à demander à l'image si elle me voyait. " Madame, est-ce que vous voyez le père ?" Maria de Luz "Elle a dit que oui".Maria de Luz ajouta : "Elle a dit que oui ". Alors je demandai : "Puis-je vous poser d'autres questions en une autre langue ?"
Au même instant, elles s'exclamèrent : "Regardez, elle et l'enfant sont en train de rire !" Puis-je posai des questions en latin et en allemand et les filles qui ne savaient pas ces langues, rapportaient correctement les réponses de Notre-Dame en portugais.
"Es mater divinae Gratias, " "Je le suis" "Es Mater Salvatoris Nostri " "Oui". "Es tamtum mediatrix gratiarum necesarie au salutam?" "Oui" ."Desideras permanere hic ?" "Oui". "Aut desideras reliquere hunc locum ?" "Oui" " Ad primam partem ?" "Oui". " Brasilia castigatus erit a Deo ?" " Oui". "Quis ego sum cognosces?" "Oui". "Quare negasti antea ?" " Non". "Wer bist du ?"- Qui es-tu ?" "La Mère du Ciel ". "Wie heibt das kind auf deneim Arm ? "Comment s'appelle l'enfant que tu portes dans tes bras ?" "Jésus". "L'image est une âme ou Notre-Dame ?" "La Mère du Ciel". "Quel est le but de ta visite ici ?" "C'est Jésus qui m'a envoyée " ." Pourquoi ?" " Pour dire que des choses difficiles arriveront ". "Ces choses arriveront bientôt ? (année de l'apparition : 1936). "Non". " Que devons-nous faire pour éviter la punition ?" "Pénitence et prière". "Quelle est l'invocation de cette apparition ?" "Invocation des Grâces" " Les prêtres et les Évêques souffriront-ils beaucoup ?" "Oui" "Que signifie cette eau ?" " C'est un signe que j'ai envoyé". "Cette eau sert-elle pour les maladies ?" "Pour ceux qui ont la foi". "Est-ce que ce lieu sera un lieu de culte ?" "Oui". "La persécution de l'Église sera grande ?" "Oui". "Comment pourra t'on parler de cette apparition sans l'ordre des autorités ecclésiastiques ?" "Plus tard, ils le permettront ". "Si tu es la Mère de Dieu, donne-nous ta bénédiction". Soudain, les deux voyantes s'exclamèrent : "Regardez là bas, Elle est en train de nous bénir!". Elles firent le signe de croix. Il faut souligner l'inébranlable conviction que les deux voyantes ont gardé pendant tout le temps, malgré les menaces et les persécutions subies. Rentré à Pesqueira, le Père Marques, qui ne croyait pas à cet événement, fit un rapport contradictoire de ce qu'il avait vu ; quand il le présenta à l'Évêque, celui-ci ne réussit rien à lire, car les feuilles étaient blanches. L'Évêque fit examiner les deux jeunes filles par un médecin, le docteur Lydio Paraîba. Elles étaient parfaitement normales. Les apparitions se poursuivirent et l'eau continua à jaillir de la roche. Des guérisons extraordinaires commencèrent. , suivies de pèlerinages. Un barrage fut construit pour protéger la source, mais la police le démolit et la source se dessécha. Alors Arthur, la fit reconstruire, et l'eau recommença à jaillir.Les apparitions continuèrent et Notre-Dame dit : "Soyez patients, ainsi sont les choses qui proviennent de Dieu".
Après quelques mois, Maria de Luz exprima sa volonté d'entrer au couvent et fut accueillie par le Colégio Sainte Sofia de Garanhuns de la Congrégation des Dames de l'Instruction Chrétienne. Parmi les messages de la Vierge aux deux voyantes, il y eut celui qui annonçait l'arrivée du communisme au Brésil et les probables événements sanglants comparables à ceux survenus en Espagne pendant la guerre civile. Les recours suggérés par la Sainte Vierge pour éviter tout cela étaient la prière et la pénitence. En 1966, le Vatican confirma l'authenticité des apparitions de Pesqueira parmi les cinq apparitions reconnues par l'[Église de Rome.