Démonstration courte et imparable de la réalité de la naissance du Christ le 25 décembre par un savant israélien :
En 1995, le savant israélien Shemaryahu Talmon a publié une étude sur le calendrier liturgique découvert dans la grotte 4 de Qumrân (4Q321). Il y trouva incontestablement les dates du service au Temple que les prêtres assuraient, à tour de rôle, encore au temps de la naissance de saint Jean-Baptiste et de Jésus.
Selon ce document, copié sur parchemin entre les années 50 et 25 av. J.-C., donc contemporain d’Élisabeth et de Zacharie, la famille des Abiyya à laquelle ils appartenaient (Lc 1, 5 ; cf. 1 Ch 24,10) voyait son tour revenir deux fois l’an, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier essénien, et du 24 au 30 du huitième mois. Cette seconde période tombe vers la fin de notre mois de septembre, confirmant le bien-fondé de la tradition byzantine immémoriale qui fête la « Conception de Jean » le 23 septembre.
Or ce fut, comme l’écrit saint Luc, le « sixième mois » de la conception de Jean que l’ange Gabriel apparut à la Vierge Marie. À compter du 23 septembre, le » sixième mois » tombe très exactement le 25 mars, en la fête de l’Annonciation.
Dès lors, Jésus est bien né le 25 décembre, neuf mois plus tard. Noël n’est donc pas « la consécration religieuse et cultuelle d’un évènement cosmique, le solstice d’hiver qui marque la régression de la nuit ».
Non ! le 25 décembre est l’anniversaire de la naissance du Christ, tout simplement… Une fois de plus la tradition séculaire de l’Église se trouve en parfait accord avec les plus incontournables découvertes scientifiques.
Démonstration de la réalité de la date du 25 décembre par l’abbé Rohrbacher dans Histoire Universelle de l’Église Catholique, édition 1876 :
« Nous voyons par l’Évangile que le vieil Hérode ne mourut qu’après la naissance de Jésus-Christ. Or, d’après les dates de l’historien Josèphe, Hérode mourut l’an 750 de Rome, qui est le quatrième avant notre ère ! Il ajoute que vers le temps de sa mort, il y eut une éclipse de lune, ce qui arriva le 13 de mars, à trois heures après minuit, de l’an de Rome 750, selon le calcul astronomique.
En outre, Josèphe et Dion s’accordent à dire que son fils Archélafis fut exilé en l’an de Rome 759, la dixième année de son règne; il avait donc succédé à son père l’an 750. Selon le même Josèphe, Hérode-Antipas, tétrarque de Galilée, fut exilé l’an de Rome 793.
Ce prince était alors dans la quarante-troisième année de son règne, comme il paraît par ses médailles, qui datent jusque-là ; par conséquent il avait commencé à régner dès l’an 750. On tire la même conséquence d’autres médailles concernant son frère. le tétrarque Philippe.
Il paraît donc à peu près certain que le vieil Hérode mourut au printemps de l’an 750 de Rome, et que Jésus-Christ naquit le 25 décembre de l’année précédente, quatre ans et huit jours avant l’ère vulgaire. Ce qui ne doit pas trop étonner.
L’usage de compter les années par celles de Jésus-Christ n’a commencé que tard; il n’a été introduit en Italie qu’au sixième siècle. par un particulier, le moine Denys le Petit, et qu’au septième en France où il ne s’est même bien établi que vers le huitième, sous les rois Pépin et Charlemagne.»