Ne perdons pas courage !
C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour. (2 Corinthiens 4.16)
Notre corps se détériore au fil des années, et ce n’est pas facile à accepter. « Je n’entends plus très bien… Il me faut un appareil auditif » (Mais il ne vous rendra pas votre audition d’autrefois, et quand vous serez dans la foule, vous n’entendrez plus qu’un brouhaha.) « Mes dents se déchaussent… Il va falloir les arracher et porter un dentier… » (Ce sera difficile à accepter et douloureux.) « J’ai de l’arthrose et je ne marche plus qu’avec une canne… » etc.
Avec tous ces maux, grands et petits, la vie se complique. Allons-nous devenir amers et aigris ? NON ! Si nous sommes chrétiens, nous avons de multiples raisons de nous réjouir et d’accepter la fuite des années !
« Notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » : le Seigneur continue à déverser sur nous son Esprit à chaque instant de notre existence. La vieillesse peut être l’occasion de ralentir nos activités, mais de nous rapprocher de plus en plus de notre bien-aimé Seigneur. Pensons par exemple à Caleb, si hardi malgré sa vieillesse, ou encore à Anne qui servait Dieu nuit et jour dans la prière à quatre-vingt-quatre ans !
Le verset suivant nous affirme que « nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » Vous objecterez peut-être : « Moi je n’ai pas seulement de légères afflictions : j’ai d’énormes soucis ! » Tout est relatif, et par rapport à l’éternité de bonheur qui attend les chrétiens, tous ces énormes soucis sont comme une goutte d’eau dans l’océan. Levons la tête vers Jésus sans nous laisser impressionner par les flots déchaînés qui nous cernent de toutes parts ! Notre Seigneur ne nous a-t-il pas promis qu’avec chaque épreuve, il préparerait le moyen d’en sortir ?
C’est ce que le verset 18 nous invite à faire ! « Les choses visibles sont passagères, et les invisibles éternelles. » Quand nous passons des moments bénis devant Dieu, seuls ou à l’église, nous avons un avant-goût de ce qui nous attend. Quoi qu’il arrive, ne perdons donc pas courage !