La Vierge Marie et les Protestants
Un jour, il y a quelques années, à Paris, le Président de la Fédération Protestante tenait une conférence de presse. A un moment il a eu une réponse un peu hésitante au sujet de la Vierge Marie. Alors un vieux Pasteur de son équipe s’est levé et a déclaré : « Que nos amis journalistes sachent bien que les protestants n’ont pas honte de proclamer la vierge marie « Bienheureuse », selon les termes de l’Evangile selon Luc : » toutes les générations me diront Bienheureuse, car le Tout puissant a fait pour moi de grandes choses » (Luc 1/48-49).
Il arrive souvent encore que des Protestants, par ailleurs pleins de foi et de zèle pour l’Evangile manifestent à l’égard de Marie une hostilité regrettable, et tout à fait contraire à la lettre et à l’esprit de la Bible. Et ils perdent beaucoup de temps à critiquer les Chrétiens qui honorent Marie en la « proclamant bienheureuse ». Il y a même un Pasteur de l’Eglise Universelle au Brésil qui a brisé une statue de la Vierge Marie, d’Aparecida, le grand pèlerinage national brésilien, au cours d’une émission de télévision.
Chers frères Protestants, ceci est grave. J’en appelle à votre esprit de foi, et à votre amour de l’Ecriture. Pourquoi allez vous troubler les âmes simples en leur critiquant la Vierge Marie ?
Et vous qui aimez l’Ecriture, comment certains de vous peuvent ils se laisser abuser par ces « petits renards ravageurs de vignes »( Cantique des cantiques 2/15) ? Ou selon les paroles de Paul aux Galates « hommes sans intelligence, qui vous a ensorcelés ? »(Galates 3/1)
Non chers frères Protestants du Brésil ou de l’Equateur, ou de France, et vous tous qui portez le beau nom de Chrétiens, vous aurez à cœur de mieux garder et comprendre la Parole de Vie. Et ainsi de rendre à la Mère de Notre Seigneur l’honneur, l’amitié et la confiance que les peuples chrétiens lui ont donnés depuis 1967 ans (en l’an 2.000, puisque Jésus est mort et ressuscité assez probablement en l’an 30 ). Car depuis tout ce temps l’Evangile a été transmis fidèlement.
Personne ne peut croire en effet que depuis près de 2.000 ans l’Evangile, dans sa pureté, ait été oublié. Et que, seulement aujourd’hui, par tel prédicateur, on en découvrirait le sens.
Est ce que l’Esprit Saint s’occuperait seulement aujourd’hui d’aider les croyants à comprendre l’Evangile ? Est ce que depuis 2.000 ans l’Esprit Saint avait abandonné les baptisés ? est ce que pendant ces 2.000 ans il n’a pas accompli la promesse de Jésus Christ :
MARIE EST MERE DE DIEU
MARIE EST TOUJOURS VIERGE
MARIE ET LA PAROLE DE DIEU
L’ IMMACULEE CONCEPTION
LA PRIERE DE LA VIERGE MARIE
LA VIERGE MARIE ET L’ESPRIT SAINT
Il arrive souvent encore que des Protestants, par ailleurs pleins de foi et de zèle pour l’Evangile manifestent à l’égard de Marie une hostilité regrettable, et tout à fait contraire à la lettre et à l’esprit de la Bible. Et ils perdent beaucoup de temps à critiquer les Chrétiens qui honorent Marie en la « proclamant bienheureuse ». Il y a même un Pasteur de l’Eglise Universelle au Brésil qui a brisé une statue de la Vierge Marie, d’Aparecida, le grand pèlerinage national brésilien, au cours d’une émission de télévision.
Chers frères Protestants, ceci est grave. J’en appelle à votre esprit de foi, et à votre amour de l’Ecriture. Pourquoi allez vous troubler les âmes simples en leur critiquant la Vierge Marie ?
Et vous qui aimez l’Ecriture, comment certains de vous peuvent ils se laisser abuser par ces « petits renards ravageurs de vignes »( Cantique des cantiques 2/15) ? Ou selon les paroles de Paul aux Galates « hommes sans intelligence, qui vous a ensorcelés ? »(Galates 3/1)
Non chers frères Protestants du Brésil ou de l’Equateur, ou de France, et vous tous qui portez le beau nom de Chrétiens, vous aurez à cœur de mieux garder et comprendre la Parole de Vie. Et ainsi de rendre à la Mère de Notre Seigneur l’honneur, l’amitié et la confiance que les peuples chrétiens lui ont donnés depuis 1967 ans (en l’an 2.000, puisque Jésus est mort et ressuscité assez probablement en l’an 30 ). Car depuis tout ce temps l’Evangile a été transmis fidèlement.
Personne ne peut croire en effet que depuis près de 2.000 ans l’Evangile, dans sa pureté, ait été oublié. Et que, seulement aujourd’hui, par tel prédicateur, on en découvrirait le sens.
Est ce que l’Esprit Saint s’occuperait seulement aujourd’hui d’aider les croyants à comprendre l’Evangile ? Est ce que depuis 2.000 ans l’Esprit Saint avait abandonné les baptisés ? est ce que pendant ces 2.000 ans il n’a pas accompli la promesse de Jésus Christ :
En vérité, il y a 2000 ans que l’Esprit Saint assiste les Apôtres et leurs successeurs. Il est présent ce Paraclet, avec eux à jamais, l’Esprit de Vérité (cf. Jean 14/21). Alors si l’Esprit de Vérité assiste les apôtres et leurs successeurs « à jamais », ils ne se trompent pas quand ils nous aident à comprendre le vrai sens de l’Ecriture. Saint Paul dit encore aux Galates : « pour moi, j’ai confiance qu’unis dans le Seigneur, vous n’aurez pas d’autre sentiment. Mais qui vous trouble subira sa condamnation, quel qu’il soit » (Galates 5/10).
« mais le Paraclet, l’Esprit Saint , que le Père enverra en mon nom, lui vous enseignera et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14/26).
MARIE EST MERE DE DIEU
Et comment cherche-t-on à vous troubler ? D’abord en vous disant que Marie n’est pas « Mère de Dieu ». Or si Jésus-Christ est Dieu, sa mère est mère de Dieu, et si Marie n’est pas mère de Dieu, mais seulement la mère d’un homme, Jésus, alors celui-ci n’est pas Dieu. Or tout vrai chrétien croit que Jésus-Christ est Dieu, et qu’il y a une seule personne en lui, « vrai Dieu et vrai homme ».
Sinon Jésus-Christ ne pourrait pas nous sauver. C’est pourquoi le Concile d’Ephèse (en l’an 431) a déclaré Marie « Mère de Dieu », et déclaré hérétiques les Ariens qui disaient que Jésus-Christ n’est pas Dieu ( comme les Témoins de Jéhovah aujourd’hui).
Cette très importante définition du Concile d’Ephèse est d’ailleurs absolument conforme à l’Ecriture. En effet Elisabeth, « fut remplie de l’Esprit Saint », lorsque Marie vint la visiter (c’est la Visitation), et elle dit à Marie : « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ! (1) Car vois-tu, dès l’instant où la salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur! » (Luc 2/42-45).
Or que veut dire « Seigneur », si ce n’est « Dieu » ? Reportons-nous au discours de Saint Pierre après la Pentecôte : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié ». Que veut dire ici « Seigneur » si ce n’est « Dieu » ?
Et ne lisons nous pas encore dans l’Epître de saint Paul aux Philippiens « que toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ! » (Philippiens 2/11). N’est ce pas le même Seigneur dans les trois passages de l’Ecriture que nous venons de nous venons de citer ? Et si l’Ecriture, dans la bouche d’Elisabeth, dit de Marie qu’elle est la Mère du Seigneur, tous les chrétiens du monde doivent le croire, et le dire.
Sinon Jésus-Christ ne pourrait pas nous sauver. C’est pourquoi le Concile d’Ephèse (en l’an 431) a déclaré Marie « Mère de Dieu », et déclaré hérétiques les Ariens qui disaient que Jésus-Christ n’est pas Dieu ( comme les Témoins de Jéhovah aujourd’hui).
Cette très importante définition du Concile d’Ephèse est d’ailleurs absolument conforme à l’Ecriture. En effet Elisabeth, « fut remplie de l’Esprit Saint », lorsque Marie vint la visiter (c’est la Visitation), et elle dit à Marie : « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ! (1) Car vois-tu, dès l’instant où la salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur! » (Luc 2/42-45).
Or que veut dire « Seigneur », si ce n’est « Dieu » ? Reportons-nous au discours de Saint Pierre après la Pentecôte : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié ». Que veut dire ici « Seigneur » si ce n’est « Dieu » ?
Et ne lisons nous pas encore dans l’Epître de saint Paul aux Philippiens « que toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ! » (Philippiens 2/11). N’est ce pas le même Seigneur dans les trois passages de l’Ecriture que nous venons de nous venons de citer ? Et si l’Ecriture, dans la bouche d’Elisabeth, dit de Marie qu’elle est la Mère du Seigneur, tous les chrétiens du monde doivent le croire, et le dire.
MARIE EST TOUJOURS VIERGE
On vous trouble encore, chers frères chrétiens en vous disant que Marie ne serait pas restée vierge. Elle aurait eu des fils après Jésus. Chercher par des moyens divers à diminuer la mère de Jésus-Christ n’est pas bon signe, ce n’est pas la meilleure manière d’honorer le fils ? Est-ce une façon de proclamer Marie bienheureuse comme l’Ecriture nous y invite ? Les arguments
De ces pseudo-savants sont connus ; dans l’Evangile on emploie souvent l’expression « frères de Jésus » pour désigner ses parents, cousins ou autres. Mais ces pseudo-docteurs prétendent que ce seraient des fils de Marie par le sang. Or il est facile à celui qui est familier de l’Ecriture de savoir que, en Israël, on appelle « frères » ceux qui sont parents et que cela ne signifie pas qu’ils sont de la même mère. Il en est de même encore aujourd’hui dans un certain nombre de langues.
Ces gens qui veulent vous troubler disent encore que l’Evangile de Saint Matthieu dit : « Et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta un fils, et il l’appela du nom de Jésus ». Ces gens en concluent que Joseph connut Marie,
c’est-à-dire s’unit à elle, après. Est-ce que le texte dit cela ? Non, absolument pas. Le texte dit exactement que Joseph n’a aucune part dans la conception de Jésus. Et il ne dit rien de plus. Celui qui y ajoute se trompe et trompe les autres. Il y a par contre dans l’Evangile un passage très étonnant et que ces gens feraient bien de méditer avec l’aide de l’Esprit Saint : dans l’Evangile de Saint Jean il est dit :
« Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère, et se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils » puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Dès cette heure là le disciple l’accueillit chez lui ! (Jean 19/25-27)
Un fils, dans les familles d’Israël à l’époque et dans beaucoup de familles du monde encore aujourd’hui ne confie pas sa mère à un étranger lorsqu’il a des frères directs vivants. Or ceux-là même que l’on vous prétend être des frères de Jésus fils de Marie, vont survivre longtemps à Jésus comme nous le voyons dans l’hsitoire de l’Eglise primitive.
Non ce n’est pas l’Esprit Saint qui éclaire celui qui déclare que Marie n’est pas restée Vierge parce qu’il ne comprend pas le sens du mot « frères » à l’époque de Jésus comme il est employé dans l’Evangile. L’Esprit Saint nous éclaire quand nous sommes en communion avec les apôtres et leurs successeurs. Et, même si nous ne le sommes pas explicitement, si nous avons le coeur droit et humble, ce coeur pur avec lequel on voit Dieu et les choses de Dieu.
Mais celui qui prétend face à 2000 ans de foi chrétienne donner un sens différent à l’évangile, l’orgueil aveugle son coeur et son intelligence. Attention ! est-ce qu’il ne risque pas d’être ensorcelé comme les malheureux Galates ! Il y a des choses qui ne font pas de difficultés aux humbles qui écoutent l’Eglise, l’épouse du christ. Et ceux qui sont orgueilleux et veulent interpréter l’évangile tout seuls tombent sur les mots comme sur des pierres d’achoppement.
De ces pseudo-savants sont connus ; dans l’Evangile on emploie souvent l’expression « frères de Jésus » pour désigner ses parents, cousins ou autres. Mais ces pseudo-docteurs prétendent que ce seraient des fils de Marie par le sang. Or il est facile à celui qui est familier de l’Ecriture de savoir que, en Israël, on appelle « frères » ceux qui sont parents et que cela ne signifie pas qu’ils sont de la même mère. Il en est de même encore aujourd’hui dans un certain nombre de langues.
Ces gens qui veulent vous troubler disent encore que l’Evangile de Saint Matthieu dit : « Et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta un fils, et il l’appela du nom de Jésus ». Ces gens en concluent que Joseph connut Marie,
c’est-à-dire s’unit à elle, après. Est-ce que le texte dit cela ? Non, absolument pas. Le texte dit exactement que Joseph n’a aucune part dans la conception de Jésus. Et il ne dit rien de plus. Celui qui y ajoute se trompe et trompe les autres. Il y a par contre dans l’Evangile un passage très étonnant et que ces gens feraient bien de méditer avec l’aide de l’Esprit Saint : dans l’Evangile de Saint Jean il est dit :
« Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère, et se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils » puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Dès cette heure là le disciple l’accueillit chez lui ! (Jean 19/25-27)
Un fils, dans les familles d’Israël à l’époque et dans beaucoup de familles du monde encore aujourd’hui ne confie pas sa mère à un étranger lorsqu’il a des frères directs vivants. Or ceux-là même que l’on vous prétend être des frères de Jésus fils de Marie, vont survivre longtemps à Jésus comme nous le voyons dans l’hsitoire de l’Eglise primitive.
Non ce n’est pas l’Esprit Saint qui éclaire celui qui déclare que Marie n’est pas restée Vierge parce qu’il ne comprend pas le sens du mot « frères » à l’époque de Jésus comme il est employé dans l’Evangile. L’Esprit Saint nous éclaire quand nous sommes en communion avec les apôtres et leurs successeurs. Et, même si nous ne le sommes pas explicitement, si nous avons le coeur droit et humble, ce coeur pur avec lequel on voit Dieu et les choses de Dieu.
Mais celui qui prétend face à 2000 ans de foi chrétienne donner un sens différent à l’évangile, l’orgueil aveugle son coeur et son intelligence. Attention ! est-ce qu’il ne risque pas d’être ensorcelé comme les malheureux Galates ! Il y a des choses qui ne font pas de difficultés aux humbles qui écoutent l’Eglise, l’épouse du christ. Et ceux qui sont orgueilleux et veulent interpréter l’évangile tout seuls tombent sur les mots comme sur des pierres d’achoppement.
MARIE ET LA PAROLE DE DIEU
Il y a un autre point où ces semeurs de trouble achoppent. Ils n’ont pas compris le sens de la phrase de l’Evangile : « Or il advint, comme il parlait ainsi, qu’une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : « Heureuses les entrailles qui t’ont porté et les seins que tu as sucés ! » Mais il dit: « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent ! » (Luc 11/27).
Ils tirent argument de ces paroles pour prétendre interdire aux chrétiens, et spécialement aux Catholiques de proclamer Marie Bienheureuse, conformément à l’évangile (Luc 1/48-49). Or la
parole de Jésus qu’ils veulent tourner contre la Vierge Marie en argumentant, comment ne voient-il pas qu’elle s’applique magnifiquement d’abord à Marie pour dire qu’elle est bienheureuse d’abord pour avoir écouté la parole de Dieu et l’avoir observée ?
Marie n’a t-elle pas écouté la parole de Dieu, n’y a t-elle pas cru ? ne l’a t-elle pas mise en pratique ? - Marie dit à l’Ange Gabriel, à l’Annonciation « Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Message de Dieu transmis par l’Ange). (Luc 1/37) - Elisabeth dit à Marie : « Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. (Luc 2/19). - « Quant à Marie elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditait dans son coeur ». (Luc 2/19). Il s’agit là de tout le récit de la naissance de Jésus à Bethléem dans la crèche. Nous n’aurions évidemment pas ce passage de l’évangile sur Béthléem si Marie n’avait pas « retenue ces choses dans son coeur ».
Ils tirent argument de ces paroles pour prétendre interdire aux chrétiens, et spécialement aux Catholiques de proclamer Marie Bienheureuse, conformément à l’évangile (Luc 1/48-49). Or la
parole de Jésus qu’ils veulent tourner contre la Vierge Marie en argumentant, comment ne voient-il pas qu’elle s’applique magnifiquement d’abord à Marie pour dire qu’elle est bienheureuse d’abord pour avoir écouté la parole de Dieu et l’avoir observée ?
Marie n’a t-elle pas écouté la parole de Dieu, n’y a t-elle pas cru ? ne l’a t-elle pas mise en pratique ? - Marie dit à l’Ange Gabriel, à l’Annonciation « Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Message de Dieu transmis par l’Ange). (Luc 1/37) - Elisabeth dit à Marie : « Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. (Luc 2/19). - « Quant à Marie elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditait dans son coeur ». (Luc 2/19). Il s’agit là de tout le récit de la naissance de Jésus à Bethléem dans la crèche. Nous n’aurions évidemment pas ce passage de l’évangile sur Béthléem si Marie n’avait pas « retenue ces choses dans son coeur ».
L’ IMMACULEE CONCEPTION
La grande attaque à l’égard de la Vierge Marie de certains est celle qui vise l’Immaculée Conception. C’est-à-dire le fait que Marie ait été préservée du péché originel.(1) Ceux qui s’attaquent à ce point s’imaginent créer des difficultés aux seuls catholiques. Ils ne se rendent pas compte pour la plupart que les Orthodoxes croient exactement la même chose, il est vrai sous une appellation un peu différente : Ils disent qu’elle est la Toute Pure.
Pourtant, même si l’on est Protestant, l’Immaculée Conception est quelque chose qui apparaît bien conforme à l’Ecriture. Il est évident que ce n’est pas Marie elle-même qui s’est exemptée du péché originel, mais que c’est un don de Dieu. « Le Puissant a fait pour moi des merveilles », dit Marie dans le cantique du Magnificat (Luc 1,49). Et en quoi cela serait-il impossible à Dieu de faire pour Marie ce qu’il avait fait pour Eve ? Car avant le péché originel, Eve était sans péché originel ! Est-ce que nous avons à dire à Dieu ce qu’il doit faire ou ne pas faire ? Ce don exceptionnel de Dieu pour la Vierge Marie, l’Ecriture le dit à plusieurs reprises.
D’abord c’est l’Archange Gabriel qui en s’adressant à Marie lui dit « Réjouis-Toi », ou « Je te salue » car en Grec le salut se dit par l’expression Kairé = réjouis-toi. Ensuite Gabriel dit « Kékaritoméné » ce qui veut dire « qui as été comblée de grâce ». Qu’est-ce que cela veut dire ? ou ne connaît pas dans toute la Bible une autre occasion ou un Ange de Dieu salue un homme ou une femme de cette façon. Alors, est-ce que il faut comprendre que l’Ange dit seulement à Marie qu’elle a eu « beaucoup de chance » ? Evidemment non. Les paroles de l’Ange ont une signification réelle pleine.
Dieu dit, et il fait. la grâce exceptionnelle qui est donnée par Dieu à Marie c’est la capacité de dire un oui parfaitement libre à la demande que Dieu lui fait d’être mère du Sauveur. D’elle-même Marie n’aurait pas pu échapper à la marque du péché originel. Mais à Dieu rien n’est impossible. Marie est comblée de grâce, l’immaculée conception est un don de Dieu absolument gratuit. C’est ce que les Catholiques croient. Et un Protestant n’a aucune difficulté non plus à croire au don gratuit de Dieu. Il suffit qu’il cesse de s’imaginer ce que certains d’entre-eux par ignorance, et hélas d’autres par malveillance, ont voulu lui persuader : que les Catholiques (et les Orthodoxes) croient que la Vierge Marie est Dieu. Bien entendu aucun Catholique, ni aucun Orthodoxe ne croient cela. Ils croient simplement que Marie est Toute Pure, toute Immaculée, dès sa conception, parce que c’est un don de Dieu.
Et si d’aventure quelqu’un croit que ce n’est pas possible, il diminue le don de Dieu. L’évangéliste Saint Luc, inspiré par l’Esprit Saint, nous a rapporté la parole de l’Ange « Kekariloméné » comblée de grâce ». Et nous lisons encore, dans le chant de Marie devant Elisabeth le magnificat : « Le Puissant a fait pour moi des merveilles » et toutes les générations me diront bienheureuse ».
Pour troubler les simples tel ou tel auteur protestant croit pouvoir tirer argument du fait que Saint Augustin (au Ve siècle, ou Saint Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, pensaient que la Vierge Marie n’avait pas pu être exemptée du péché originel avant le Christ. Il est vrai que c’était une question difficile. Et Dieu a permis que même les plus savants Docteurs de l’Eglise n’aient pas eu sur tout une pensée parfaite. Mais l’Esprit Saint qui assiste l’Eglise depuis la Pentecôte, et la conduit à la vérité tout entière (Jean ) a inspiré l’Eglise d’interpréter l’Ecriture et la Révélation de Dieu.
Tant que l’Eglise ne s’était pas prononcée, il était possible aux « Docteurs » et aux « Pasteurs » de proposer des opinions différentes. Mais une fois que l’Eglise s’est prononcée, avec
l’assistance de l’Esprit Saint il n’est plus possible d’interpréter l’Ecriture différemment. Les humbles reçoivent la lumière de Dieu en faisant confiance à l’Eglise assistée par l’Esprit Saint, les orgueilleux y trouvent une pierre d’achoppent.
Pourtant, même si l’on est Protestant, l’Immaculée Conception est quelque chose qui apparaît bien conforme à l’Ecriture. Il est évident que ce n’est pas Marie elle-même qui s’est exemptée du péché originel, mais que c’est un don de Dieu. « Le Puissant a fait pour moi des merveilles », dit Marie dans le cantique du Magnificat (Luc 1,49). Et en quoi cela serait-il impossible à Dieu de faire pour Marie ce qu’il avait fait pour Eve ? Car avant le péché originel, Eve était sans péché originel ! Est-ce que nous avons à dire à Dieu ce qu’il doit faire ou ne pas faire ? Ce don exceptionnel de Dieu pour la Vierge Marie, l’Ecriture le dit à plusieurs reprises.
D’abord c’est l’Archange Gabriel qui en s’adressant à Marie lui dit « Réjouis-Toi », ou « Je te salue » car en Grec le salut se dit par l’expression Kairé = réjouis-toi. Ensuite Gabriel dit « Kékaritoméné » ce qui veut dire « qui as été comblée de grâce ». Qu’est-ce que cela veut dire ? ou ne connaît pas dans toute la Bible une autre occasion ou un Ange de Dieu salue un homme ou une femme de cette façon. Alors, est-ce que il faut comprendre que l’Ange dit seulement à Marie qu’elle a eu « beaucoup de chance » ? Evidemment non. Les paroles de l’Ange ont une signification réelle pleine.
Dieu dit, et il fait. la grâce exceptionnelle qui est donnée par Dieu à Marie c’est la capacité de dire un oui parfaitement libre à la demande que Dieu lui fait d’être mère du Sauveur. D’elle-même Marie n’aurait pas pu échapper à la marque du péché originel. Mais à Dieu rien n’est impossible. Marie est comblée de grâce, l’immaculée conception est un don de Dieu absolument gratuit. C’est ce que les Catholiques croient. Et un Protestant n’a aucune difficulté non plus à croire au don gratuit de Dieu. Il suffit qu’il cesse de s’imaginer ce que certains d’entre-eux par ignorance, et hélas d’autres par malveillance, ont voulu lui persuader : que les Catholiques (et les Orthodoxes) croient que la Vierge Marie est Dieu. Bien entendu aucun Catholique, ni aucun Orthodoxe ne croient cela. Ils croient simplement que Marie est Toute Pure, toute Immaculée, dès sa conception, parce que c’est un don de Dieu.
Et si d’aventure quelqu’un croit que ce n’est pas possible, il diminue le don de Dieu. L’évangéliste Saint Luc, inspiré par l’Esprit Saint, nous a rapporté la parole de l’Ange « Kekariloméné » comblée de grâce ». Et nous lisons encore, dans le chant de Marie devant Elisabeth le magnificat : « Le Puissant a fait pour moi des merveilles » et toutes les générations me diront bienheureuse ».
Pour troubler les simples tel ou tel auteur protestant croit pouvoir tirer argument du fait que Saint Augustin (au Ve siècle, ou Saint Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, pensaient que la Vierge Marie n’avait pas pu être exemptée du péché originel avant le Christ. Il est vrai que c’était une question difficile. Et Dieu a permis que même les plus savants Docteurs de l’Eglise n’aient pas eu sur tout une pensée parfaite. Mais l’Esprit Saint qui assiste l’Eglise depuis la Pentecôte, et la conduit à la vérité tout entière (Jean ) a inspiré l’Eglise d’interpréter l’Ecriture et la Révélation de Dieu.
Tant que l’Eglise ne s’était pas prononcée, il était possible aux « Docteurs » et aux « Pasteurs » de proposer des opinions différentes. Mais une fois que l’Eglise s’est prononcée, avec
l’assistance de l’Esprit Saint il n’est plus possible d’interpréter l’Ecriture différemment. Les humbles reçoivent la lumière de Dieu en faisant confiance à l’Eglise assistée par l’Esprit Saint, les orgueilleux y trouvent une pierre d’achoppent.
LA PRIERE DE LA VIERGE MARIE
La plupart des Protestants sont de bonne foi et des hommes sincères. Nous admirons leur foi, leur amour de l’Ecriture, et leur zèle à annoncer l’Evangile. Et nous avons de la peine pour eux à voir comment ils éprouvent toutes ces difficultés à propos de la Vierge Marie. C’est pourquoi nous voulons humblement essayer encore de les libérer d’un problème inutile dont ils sont encombrés : ils ne croient pas possible ni de prier la Vierge Marie, ni que celle-ci puisse prier pour nous. Comme l’Ecriture est le meilleur moyen de les aider, allons donc à l’Ecriture.
Souvenez-vous de l’histoire de Jacob et d’Esaü. Esaü avait vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Lorsque Isaac fut devenu vieux, Rébécca voulut obtenir pour son fils Jacob la bénédiction paternelle. Isaac était devenu aveugle. Rébecca revêtit son fils Jacob des habits de son frère et Jacob obtint la bénédiction. Rébecca est la figure de la Vierge Marie.
La Vierge Marie qui nous aime chacun comme Rébécca aimait Jacob, nous revêt des habits de son fils aîné, Jésus-Christ. La Vierge Marie n’est pas la source de la grâce de Dieu, mais son coeur tout pur, tout brûlant de l’amour de Dieu, tout uni au coeur du Christ, désire notre salut, et supplie son Fils Jésus-Christ de nous revêtir du « manteau du salut », la grâce de Dieu. C’est pourquoi comme Saint Jean, nous pouvons prendre Marie chez nous, elle sera pour nous une mère encore meilleure que Rébecca pour Jacob.
Mes chers frères Protestants, vous avez encore un petit problème dans la tête qui vous cause des soucis. Certains vous disent : vous ne pouvez pas prier la Vierge Marie, toute bienheureuse qu’elle soit, parce qu’elle est morte. Et ceux qui sont morts ne peuvent rien faire.
Notez bien la contradiction. Dans la vie, vous admettez bien que l’on puisse prier les uns pour les autres. Mais après la mort terrestre, plus rien !
N’avez-vous pas lu que sur le Mont Thabor Jésus transfiguré s’entretient avec Moïse et Elie ? Et ne lisez-vous pas dans l’évangile que Jésus dit au bon larron « Ce soir même tu seras au paradis avec moi » ? Alors, Moïse, et Elie et le bon Larron oui, mais pas Marie la « comblée de grâces » ? Celle que toutes les générations doivent proclamer bienheureuse ne serait pas au ciel de Dieu, mais seulement le bon larron ? Et dans l’Apocalypse, ne serait-elle pas dans le cortège de ceux qui suivent l’Agneau partout où il va ?
Souvenez-vous de l’histoire de Jacob et d’Esaü. Esaü avait vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Lorsque Isaac fut devenu vieux, Rébécca voulut obtenir pour son fils Jacob la bénédiction paternelle. Isaac était devenu aveugle. Rébecca revêtit son fils Jacob des habits de son frère et Jacob obtint la bénédiction. Rébecca est la figure de la Vierge Marie.
La Vierge Marie qui nous aime chacun comme Rébécca aimait Jacob, nous revêt des habits de son fils aîné, Jésus-Christ. La Vierge Marie n’est pas la source de la grâce de Dieu, mais son coeur tout pur, tout brûlant de l’amour de Dieu, tout uni au coeur du Christ, désire notre salut, et supplie son Fils Jésus-Christ de nous revêtir du « manteau du salut », la grâce de Dieu. C’est pourquoi comme Saint Jean, nous pouvons prendre Marie chez nous, elle sera pour nous une mère encore meilleure que Rébecca pour Jacob.
Mes chers frères Protestants, vous avez encore un petit problème dans la tête qui vous cause des soucis. Certains vous disent : vous ne pouvez pas prier la Vierge Marie, toute bienheureuse qu’elle soit, parce qu’elle est morte. Et ceux qui sont morts ne peuvent rien faire.
Notez bien la contradiction. Dans la vie, vous admettez bien que l’on puisse prier les uns pour les autres. Mais après la mort terrestre, plus rien !
N’avez-vous pas lu que sur le Mont Thabor Jésus transfiguré s’entretient avec Moïse et Elie ? Et ne lisez-vous pas dans l’évangile que Jésus dit au bon larron « Ce soir même tu seras au paradis avec moi » ? Alors, Moïse, et Elie et le bon Larron oui, mais pas Marie la « comblée de grâces » ? Celle que toutes les générations doivent proclamer bienheureuse ne serait pas au ciel de Dieu, mais seulement le bon larron ? Et dans l’Apocalypse, ne serait-elle pas dans le cortège de ceux qui suivent l’Agneau partout où il va ?
LA VIERGE MARIE ET L’ESPRIT SAINT
Avant de terminer cette lettre, chers frères Protestants, je voudrais vous dire que je vous aime. Si quelques passages de ma lettre ont pu vous paraître rudes, pardonnez-moi. Hélas certains sont arrivés à de tels excès qu’il n’est pas possible de se taire. Pourtant je vous promets que, par la grâce de Dieu je pardonne aussi à ceux qui caricaturent la foi des catholiques. Et je prie la Vierge Marie qu’elle intercède auprès de son Fils pour qu’il vous revête des vêtements du salut.
Je voudrais maintenant partager avec vous un sujet de méditation de l’Ecriture. Il concerne Marie et l’Esprit Saint. La Vierge Marie, à l’Annonciation, dit oui à la Parole de Dieu que lui transmet l’Archange Gabriel. Et l’Esprit Saint fait naître en Marie Jésus, le Verbe de Dieu. Donc, Marie dit oui à la Parole de Dieu, accueille le don de l’Esprit Saint, et donne Jésus au monde.
A la Pentecôte, les apôtres avec la Vierge Marie disent oui à la parole de Dieu qu’ils ont entendue durant le temps où ils étaient avec Jésus. Ils reçoivent l’Esprit Saint, et ils vont donner Jésus
au monde par la prédication.
Mais aussi chacun d’entre-nous ne peut-il pas à son tour comme la Vierge Marie, comme l’Eglise à la Pentecôte, dire oui à la Parole de Dieu, accueillir plus l’Esprit Saint, et donner Jésus au monde autour de lui par le témoignage de vie chrétienne et l’Evangélisation ?
Hervé Marie CattaJe voudrais maintenant partager avec vous un sujet de méditation de l’Ecriture. Il concerne Marie et l’Esprit Saint. La Vierge Marie, à l’Annonciation, dit oui à la Parole de Dieu que lui transmet l’Archange Gabriel. Et l’Esprit Saint fait naître en Marie Jésus, le Verbe de Dieu. Donc, Marie dit oui à la Parole de Dieu, accueille le don de l’Esprit Saint, et donne Jésus au monde.
A la Pentecôte, les apôtres avec la Vierge Marie disent oui à la parole de Dieu qu’ils ont entendue durant le temps où ils étaient avec Jésus. Ils reçoivent l’Esprit Saint, et ils vont donner Jésus
au monde par la prédication.
Mais aussi chacun d’entre-nous ne peut-il pas à son tour comme la Vierge Marie, comme l’Eglise à la Pentecôte, dire oui à la Parole de Dieu, accueillir plus l’Esprit Saint, et donner Jésus au monde autour de lui par le témoignage de vie chrétienne et l’Evangélisation ?
La Vierge Marie et les Protestants - Questions de l'homme
Dernière édition par Gilles le Mar 25 Sep - 19:13, édité 1 fois