Lecture du livre du prophète Jérémie
En ce temps-là – oracle du Seigneur –, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple. Ainsi parle le Seigneur : Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer. Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité. De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses. De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit. n jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm : « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! » Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël !]»
(Jr 31, 10, 11-12ab, 13)
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.
« Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.
« La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit: « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Aelf, Paris
En dépit de ses fautes, de ses errances et de ses idolâtries, Dieu revient vers son peuple. Sil sanctionne, c'est pour que nous détournions de nos de nos multiples idolâtries que sont la richesse, le pouvoir, le gain d'argent, la renommée, l'autosuffisance, les plaisirs faciles, les opinions politiques, etc. Comment convaincre les hommes de revenir vers Dieu ? Comment le sauver de ses multiples entraves que sont l'argent facile, la popularité, les plaisirs qui tournent aux addictions, l'auto-suffisance qui empêche de se voir tel que l'on est - afin de s'améliorer ?
Alors, voici l'épreuve, la maladie, la solitude, toutes choses qui font que les convictions de la veille ne valent plus rien. Quiconque a perdu un être cher dont le seul sourire suffisait, semble-t-i, à tout sauver ? Tôt ou tard, les hommes et les femmes sont soumis à l'épreuve. Or, l'épreuve est remportée lorsque l'on se remet à marcher, quand bien même le chemin est pénible et semble ne mener à rien
L'exemple de la Samaritaine est édifiant car pour sauver sa fille, elle est prête à supporter toutes les contradictions, à reconnaître ses fautes, à supporter l'épreuve, à rejeter les solutions simplistes. A la vérité, c'est ainsi que chacune et chacun d'entre nous seront placés dans une situation telle que c'est la foi et la foi seule qui permet d’avancer. A cet égard, les derniers mots de Jésus sur la croix sont encore l'abandon en toute confiance: "Entre Tes mains je remets mon esprit !"...
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En ce temps-là – oracle du Seigneur –, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple. Ainsi parle le Seigneur : Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer. Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité. De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses. De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit. n jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm : « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! » Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël !]»
(Jr 31, 10, 11-12ab, 13)
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.
« Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.
« La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit: « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Aelf, Paris
En dépit de ses fautes, de ses errances et de ses idolâtries, Dieu revient vers son peuple. Sil sanctionne, c'est pour que nous détournions de nos de nos multiples idolâtries que sont la richesse, le pouvoir, le gain d'argent, la renommée, l'autosuffisance, les plaisirs faciles, les opinions politiques, etc. Comment convaincre les hommes de revenir vers Dieu ? Comment le sauver de ses multiples entraves que sont l'argent facile, la popularité, les plaisirs qui tournent aux addictions, l'auto-suffisance qui empêche de se voir tel que l'on est - afin de s'améliorer ?
Alors, voici l'épreuve, la maladie, la solitude, toutes choses qui font que les convictions de la veille ne valent plus rien. Quiconque a perdu un être cher dont le seul sourire suffisait, semble-t-i, à tout sauver ? Tôt ou tard, les hommes et les femmes sont soumis à l'épreuve. Or, l'épreuve est remportée lorsque l'on se remet à marcher, quand bien même le chemin est pénible et semble ne mener à rien
L'exemple de la Samaritaine est édifiant car pour sauver sa fille, elle est prête à supporter toutes les contradictions, à reconnaître ses fautes, à supporter l'épreuve, à rejeter les solutions simplistes. A la vérité, c'est ainsi que chacune et chacun d'entre nous seront placés dans une situation telle que c'est la foi et la foi seule qui permet d’avancer. A cet égard, les derniers mots de Jésus sur la croix sont encore l'abandon en toute confiance: "Entre Tes mains je remets mon esprit !"...
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